Le Véritable Visage de la Lumière
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Ok, Pâco, tes remarques sont cohérentes. Heureusement qu'on a pas tous la même façon d'aborder les choses, on se ferait chier.
Tu vois pour moi "modelé", je pensais plus "à prendre pour modèle".
Je continuerai ma lecture de ton roman ce soir.
Tu vois pour moi "modelé", je pensais plus "à prendre pour modèle".
Je continuerai ma lecture de ton roman ce soir.
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
L’étincelle.
Si petite et pourtant si visible au milieu de l’obscurité, son aura outrepasse la constance des choses qui ont été. Instigatrice de l’espoir, elle libère les cœurs des chaînes qui les maintiennent dans la peur de l’ignorance. Fugace, elle ébranle la confiance des souverains et génère à son tour la terreur chez son ennemi. Oui, messieurs les grands, les sages et les puissants, méfiez-vous de la volonté des choses, craignez l’acharnement d’une petite lueur qui rêve d’illumination. Aujourd’hui, le Néant déplore amèrement la perte de son royaume de ténèbres car il n’a pas su envisager l’obstination d’une simple étincelle à travers l’immensité de son ombre. Etait-il si compliqué, lui souverain d’un univers, d’éradiquer l’éclat effronté d’un si futile esprit ? Par quel moyen réussit-elle à invoquer la puissance qui terrasserait le Néant ? Ne commit-elle pas l’erreur de créer une force qu’elle ne contrôlerait pas ensuite ? Il en était toutefois ainsi. L’étincelle conçut la rivale du Néant qui, forcé d’admettre sa défaillance, partage désormais son univers avec la Lumière. Mère du génie, elle s’éteignit en pleine gloire, satisfaite de son rôle éphémère mais tant essentiel. Aujourd’hui, aurait-elle agi avec autant d’impétuosité si elle avait appris que son enfant, sa propre fille à qui elle avait décerné trop de pouvoirs, avait été abusée par la cupidité des hommes ?
Épisode 2.
(1er extrait)
La portière de la spacieuse voiture claqua d’un coup sec. Marc s’enfonça dans l’un des sièges moelleux du côté passager. Les Pasceli avaient vendu un à un leurs biens de valeur et remboursaient difficilement les emprunts à la Banque Mondiale. Les deux dépendances américaines et celle asiatique avaient changé de propriétaires une à une, puis ce fut le tour des différentes actions à la bourse de Paris et même de Bagdad. Cependant, la splendide berline SP4, le luxe des cinq dernières années et vestige de la richesse familiale atrophiée, comptait encore beaucoup pour Roland et il n’était pas préparé à s’en séparer. On succombait rapidement au charme de ses phares en forme d’amandes et les hommes ne cessaient jamais de complimenter sa physionomieson allure féline. La robe dorée qui l’enveloppait abritait un caractère impétueux et la noblesse de sa silhouette lui octroyait une attitude des plus altières. Mais elle était fidèle à l’image qu’elle renvoyait ; celui qui la domptait chérissait le jour où il avait acquis cette merveille. Et malgré son apparence farouche, elle était douce, voire suave, pour ceux qu’elle transportait en son sein et prenait garde à ce qu’ils parviennent à destination avec le sentiment d’avoir effectué le trajet le plus savoureux de leur vie. La berline faisait même parfois partie du foyer et avait une grande importance aux yeux de ses membres. on dirait la pub pour l’audi A8 ^^ Se présenter en sa compagnie signifiait encore appartenir à la haute sociétéune haute distinction dans la société, mais sa perte engendrerait indéniablement une baisse d’estime dans l’entourage.
Nathalie, la mère du jeune homme, rangea les billets remboursés par la SCTE dans son sac à main en cuir synthétique usé puis se pencha sur le tableau de bord. Elle composa le code secret du démarrage en effleurant l’écran tactile et valida. Le véhicule frémit puis s’éleva de quelques centimètres au-dessus du parking, en position stationnaire.
« Veuillez renseigner votre destination. »
Cette voix d’automate était encore moins joyeuse que celle du train ; un peu comme la République Terrae ces derniers temps. Elle inspirait davantage de pitié que de réelle compassion. Nathalie répondit à haute voix qu’elle souhaitait se rendre à la maison. L’ordinateur vérifia s’il connaissait ce trajet : il faisait partie des favoris. Totalement contrôlée par électronique, la voiture s’ébroua et sortit ensuite du parking, telle une reine. En un vol réservé, presque pudique, elle traversa l’allée centrale qui regagnait la rue et s’arrêta devant un gardien mécanique en faction. La vitre de la femme s’abaissa et cette dernière tendit un ticket à la fente de la machine. En une fraction de seconde, un billet de facturation fut recraché et Nathalie le saisit avant que la vitre ne se refermât automatiquement. Après une dernière révérence, le véhicule s’inséra sur la chaussée, au milieu de centaines d’autres.
« Une augmentation de quinze pour cent, dit Nathalie. Encore une … »
Elle soupira et fourra le billet dans son sac tandis que la voiture poursuivait sa route, guidée par un cerveau de fils et de circuits intégrés. Marc ne releva pas cette remarque. Sa mère ne se lamentait presque jamais sur les dérives du monde ; une petite réflexion de temps à autres lui échappait, mais ses reproches mouraient bien vite sur ses lèvres comme s’ils étaient anéantis par son amertume immuable. Des augmentations, il y en avait partout : sur les taxes de logements, sur les dépenses en énergies diverses, sur les coûts de transport et de denrées alimentaires et sur tant d’autres, comme le prix de l’emplacement au parking de la gare Montparnasse ! La société avait besoin de moyens, disait-on. La solidarité de tout un peuple construirait un monde nouveau ! Marc avait de la peine à le croire … Un monde nouveau, certes, mais ne serait-il pas de plus en plus dominé par un Empire avide de pouvoirs ?
« Chéri, l’interpella sa mère d’une manière si emprunte de sentiments que Marc en fut déboussolé, j’ai vraiment eu peur aujourd’hui en voyant tous ces journalistes et ces médecins.
– Ce n’est rien, maman, une petite frayeur.
– Non ce n’est pas rien », répliqua-t-elle avec virulence.
Elle se tourna vers son enfant, les yeux embués de larmes. De telles pierreries n’étaient pas apparues depuis longtemps sur son visage par habitude si pauvre d'émotions. si avare en émotions
« J’ai vraiment cru que cette fois, ils s’en étaient pris aux civils …, reprit-elle avec plus de calme.
– Mais, maman, puisque je te dis que tout va bien !
– Tout va bien aujourd’hui, mais demain ?, hoqueta t-elle. Je ne sais pas, je ne sais plus… Que faut-il penser de tout ça bon sang ? On est sûr de rien sur cette planète hypocrite !
– Les journalistes ont surtout usé de beaucoup d’hyperboles, maman, la rassura son enfant inquiet de la soudaine hystérie de sa mère.
– Peut être… peut être. Mais je n’aime pas ça du tout…, conclut-elle d’une voix étouffée. »
Ses larmes interrompirent leur course et ses yeux perdirent l’éclat de cette lueur de défiqui les avait rendus si remplis de défi. Elle prit un mouchoir et s’essuya le coin des cils avant qu’un sourire factice ne s’esquissât à nouveau sur ses lèvres. Puis, comme si de rien n’était, elle concentra son regard sur la route et activa la connexion mondiale reliée aux plus grandes chaînes médiatiques de la section eurasiatique. En trois dimensions, les plus grands titres de l’actualité locale défilaient au-dessus du tableau de bord. L’incident de Leipzig tenait la première place ; la surabondance des couleurs et des mises en valeur diverses le rendait ubuesque. Marc ordonna à l’ordinateur de passer aux titres suivantsuivants et, après plusieurs tentatives de la machine pour lui faire écouter les différents articles critiques de l’Empire parus le matin même, l’écran afficha la seconde nouvelle qui intriguait la planète toute entière. Marc lut les premiers mots et se tourna vers sa mère, interloqué.
« Un examen ? »
Cette fois, ce fut Nathalie qui resta taciturne. Elle ferma les yeux et hocha la tête d’un air désolé. Le garçon remua sur son siège et demanda l’ouverture des fichiers concernant ce sujet d’actualité. Entre les articles du Monde Universel et ceux du quotidien eurasiatique News Budapest – en référence à la capitale de la section – narrés par le journaliste local Émile Borget, il découvrit le discours d’Alphred Mernine, prononcé cinq heures plus tôt à Bagdad.
passage agréable à lire, un bon rythme et une histoire qui s’enchaine bien. A suivre…
Si petite et pourtant si visible au milieu de l’obscurité, son aura outrepasse la constance des choses qui ont été. Instigatrice de l’espoir, elle libère les cœurs des chaînes qui les maintiennent dans la peur de l’ignorance. Fugace, elle ébranle la confiance des souverains et génère à son tour la terreur chez son ennemi. Oui, messieurs les grands, les sages et les puissants, méfiez-vous de la volonté des choses, craignez l’acharnement d’une petite lueur qui rêve d’illumination. Aujourd’hui, le Néant déplore amèrement la perte de son royaume de ténèbres car il n’a pas su envisager l’obstination d’une simple étincelle à travers l’immensité de son ombre. Etait-il si compliqué, lui souverain d’un univers, d’éradiquer l’éclat effronté d’un si futile esprit ? Par quel moyen réussit-elle à invoquer la puissance qui terrasserait le Néant ? Ne commit-elle pas l’erreur de créer une force qu’elle ne contrôlerait pas ensuite ? Il en était toutefois ainsi. L’étincelle conçut la rivale du Néant qui, forcé d’admettre sa défaillance, partage désormais son univers avec la Lumière. Mère du génie, elle s’éteignit en pleine gloire, satisfaite de son rôle éphémère mais tant essentiel. Aujourd’hui, aurait-elle agi avec autant d’impétuosité si elle avait appris que son enfant, sa propre fille à qui elle avait décerné trop de pouvoirs, avait été abusée par la cupidité des hommes ?
Épisode 2.
(1er extrait)
La portière de la spacieuse voiture claqua d’un coup sec. Marc s’enfonça dans l’un des sièges moelleux du côté passager. Les Pasceli avaient vendu un à un leurs biens de valeur et remboursaient difficilement les emprunts à la Banque Mondiale. Les deux dépendances américaines et celle asiatique avaient changé de propriétaires une à une, puis ce fut le tour des différentes actions à la bourse de Paris et même de Bagdad. Cependant, la splendide berline SP4, le luxe des cinq dernières années et vestige de la richesse familiale atrophiée, comptait encore beaucoup pour Roland et il n’était pas préparé à s’en séparer. On succombait rapidement au charme de ses phares en forme d’amandes et les hommes ne cessaient jamais de complimenter sa physionomieson allure féline. La robe dorée qui l’enveloppait abritait un caractère impétueux et la noblesse de sa silhouette lui octroyait une attitude des plus altières. Mais elle était fidèle à l’image qu’elle renvoyait ; celui qui la domptait chérissait le jour où il avait acquis cette merveille. Et malgré son apparence farouche, elle était douce, voire suave, pour ceux qu’elle transportait en son sein et prenait garde à ce qu’ils parviennent à destination avec le sentiment d’avoir effectué le trajet le plus savoureux de leur vie. La berline faisait même parfois partie du foyer et avait une grande importance aux yeux de ses membres. on dirait la pub pour l’audi A8 ^^ Se présenter en sa compagnie signifiait encore appartenir à la haute sociétéune haute distinction dans la société, mais sa perte engendrerait indéniablement une baisse d’estime dans l’entourage.
Nathalie, la mère du jeune homme, rangea les billets remboursés par la SCTE dans son sac à main en cuir synthétique usé puis se pencha sur le tableau de bord. Elle composa le code secret du démarrage en effleurant l’écran tactile et valida. Le véhicule frémit puis s’éleva de quelques centimètres au-dessus du parking, en position stationnaire.
« Veuillez renseigner votre destination. »
Cette voix d’automate était encore moins joyeuse que celle du train ; un peu comme la République Terrae ces derniers temps. Elle inspirait davantage de pitié que de réelle compassion. Nathalie répondit à haute voix qu’elle souhaitait se rendre à la maison. L’ordinateur vérifia s’il connaissait ce trajet : il faisait partie des favoris. Totalement contrôlée par électronique, la voiture s’ébroua et sortit ensuite du parking, telle une reine. En un vol réservé, presque pudique, elle traversa l’allée centrale qui regagnait la rue et s’arrêta devant un gardien mécanique en faction. La vitre de la femme s’abaissa et cette dernière tendit un ticket à la fente de la machine. En une fraction de seconde, un billet de facturation fut recraché et Nathalie le saisit avant que la vitre ne se refermât automatiquement. Après une dernière révérence, le véhicule s’inséra sur la chaussée, au milieu de centaines d’autres.
« Une augmentation de quinze pour cent, dit Nathalie. Encore une … »
Elle soupira et fourra le billet dans son sac tandis que la voiture poursuivait sa route, guidée par un cerveau de fils et de circuits intégrés. Marc ne releva pas cette remarque. Sa mère ne se lamentait presque jamais sur les dérives du monde ; une petite réflexion de temps à autres lui échappait, mais ses reproches mouraient bien vite sur ses lèvres comme s’ils étaient anéantis par son amertume immuable. Des augmentations, il y en avait partout : sur les taxes de logements, sur les dépenses en énergies diverses, sur les coûts de transport et de denrées alimentaires et sur tant d’autres, comme le prix de l’emplacement au parking de la gare Montparnasse ! La société avait besoin de moyens, disait-on. La solidarité de tout un peuple construirait un monde nouveau ! Marc avait de la peine à le croire … Un monde nouveau, certes, mais ne serait-il pas de plus en plus dominé par un Empire avide de pouvoirs ?
« Chéri, l’interpella sa mère d’une manière si emprunte de sentiments que Marc en fut déboussolé, j’ai vraiment eu peur aujourd’hui en voyant tous ces journalistes et ces médecins.
– Ce n’est rien, maman, une petite frayeur.
– Non ce n’est pas rien », répliqua-t-elle avec virulence.
Elle se tourna vers son enfant, les yeux embués de larmes. De telles pierreries n’étaient pas apparues depuis longtemps sur son visage par habitude si pauvre d'émotions. si avare en émotions
« J’ai vraiment cru que cette fois, ils s’en étaient pris aux civils …, reprit-elle avec plus de calme.
– Mais, maman, puisque je te dis que tout va bien !
– Tout va bien aujourd’hui, mais demain ?, hoqueta t-elle. Je ne sais pas, je ne sais plus… Que faut-il penser de tout ça bon sang ? On est sûr de rien sur cette planète hypocrite !
– Les journalistes ont surtout usé de beaucoup d’hyperboles, maman, la rassura son enfant inquiet de la soudaine hystérie de sa mère.
– Peut être… peut être. Mais je n’aime pas ça du tout…, conclut-elle d’une voix étouffée. »
Ses larmes interrompirent leur course et ses yeux perdirent l’éclat de cette lueur de défiqui les avait rendus si remplis de défi. Elle prit un mouchoir et s’essuya le coin des cils avant qu’un sourire factice ne s’esquissât à nouveau sur ses lèvres. Puis, comme si de rien n’était, elle concentra son regard sur la route et activa la connexion mondiale reliée aux plus grandes chaînes médiatiques de la section eurasiatique. En trois dimensions, les plus grands titres de l’actualité locale défilaient au-dessus du tableau de bord. L’incident de Leipzig tenait la première place ; la surabondance des couleurs et des mises en valeur diverses le rendait ubuesque. Marc ordonna à l’ordinateur de passer aux titres suivantsuivants et, après plusieurs tentatives de la machine pour lui faire écouter les différents articles critiques de l’Empire parus le matin même, l’écran afficha la seconde nouvelle qui intriguait la planète toute entière. Marc lut les premiers mots et se tourna vers sa mère, interloqué.
« Un examen ? »
Cette fois, ce fut Nathalie qui resta taciturne. Elle ferma les yeux et hocha la tête d’un air désolé. Le garçon remua sur son siège et demanda l’ouverture des fichiers concernant ce sujet d’actualité. Entre les articles du Monde Universel et ceux du quotidien eurasiatique News Budapest – en référence à la capitale de la section – narrés par le journaliste local Émile Borget, il découvrit le discours d’Alphred Mernine, prononcé cinq heures plus tôt à Bagdad.
passage agréable à lire, un bon rythme et une histoire qui s’enchaine bien. A suivre…
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Ah ?nico4g a écrit: on dirait la pub pour l’audi A8 ^^
Merde, même pas fait exprès ^^'.
Je garde physionomie . Une physionomie, c'est bien mieux qu'une allure oO.
Je prends !nico4g a écrit: appartenir à la haute société
Euh... tu proposes quoi exactement ? Parce que là, ça donne à la phrase une allure pas jolie u_u".nico4g a écrit: de cette lueur de défi
Ah non non ! Je veux le contraste riche/pauvre, pas le contraste riche/avare.nico4g a écrit:si avare en émotions
Et avare, ça sous-entends que la mère fait exprès de ne pas sortir sa richesse intérieure, avec un esprit mauvais. Or là, non, la pauvre, c'est qu'elle arrive plus à en avoir de sincères...
Tiens, tu fais la même erreur que moi.nico4g a écrit:suivants
Celle là c'est ma maman qui me l'a faite changée. Ici, on ne peut pas tellement le considérer comme un adjectif, mais plus comme un participe présent.
Merci beaucoup de ta lecture en tout cas .
(pas de Napoléon à débattre ? x))
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Pour la pub, elle avait fait polémique. ça faisait un peu "il a la thune, il a la classe, il a le pouvoir, il aura la femme".
Pour une voiture, une physionomie féline, ça fait bizarre. Une élégance féline ? je sèche là.
Pour la phrase, je voulais dire :
et ses yeux perdirent cette lueur de défi.
mieux : et la lueur de défi qui animait ses yeux s'éteignit
Pour une voiture, une physionomie féline, ça fait bizarre. Une élégance féline ? je sèche là.
Pour la phrase, je voulais dire :
et ses yeux perdirent cette lueur de défi.
mieux : et la lueur de défi qui animait ses yeux s'éteignit
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Ah, je me demandais.Je ne mords pas
Bon, si le maître de céans est prêt à accepter quelques critiques... je vais me lancer.
Je suppose que cette allitération est voulue. Personnellement, je trouve qu'elle gêne ma lecture. Id pour les "longues langues."La piste argentée, pentue, était recouverte d’une fine lamelle de glace régénérée par des machines réfrigérantes.
Bizarre comme image, s'est-il décidé au dernier moment ? Avait-il le choix ?Le train s’aventura finalement au cœur de la ville
Bizarre aussi. Je comprends bien qu'il n'y a pas de lien mais cette opposition a gêné ma lecture.Marc fut arraché au sommeil dans lequel il avait sombré petit à petit depuis le début du voyage.
La rudesse, non ?Les yeux écarquillés par la dureté du réveil
Oui, tu le sais déjà : je n'aime pas les génériques. De plus, celui-ci doit être facile à virer.Elle était de dernière classe
Ceci implique qu'il était assis dessus auparavant. pas vu... dans ton texte.Le jeune homme soupira et se rassit sur son sac
L'art de philosopher, hum... j'aime moyen. Et encore deux vilains génériques.Paris, jadis (la) ville des Lumières et de l’art de philosopher, n’était plus qu’à une quarantaine de minutes s’il n’y avait pas trop d’arrêts
"à quoi auraient rimé aujourd’hui ses conquêtes", il a fallu que je relise pour comprendre qui était "ses". Quand au verbe" rimer à quelque chose", je n'aime pas trop.Bonaparte, empereur des français, de la nation dissoute qui composait actuellement l’un des départements les plus touristiques de la République Terrae : à quoi auraient rimé ses conquêtes aujourd’hui alors que le monde constituait (à lui seul) un état unique ?
D’un mouvement de l'indexD’un mouvement de son index
Le jeune homme évitait de regarder au-dehors car le paysage défilait à une vitesse inconcevable, le cerveau manquait de temps pour interpréter les images. Cela provoquait des nausées peu enviables (désagréables).Le paysage défilait à une vitesse inconcevable, le cerveau manquait de temps pour interpréter les images. Le jeune homme évitait de regarder au-dehors ; cela provoquait des nausées peu enviables.
Bizarre... n'y a-t-il pas un problème de temps ?On ne sut jamais si cette entreprise aurait fonctionné, si elle aurait finalement redressé une bourse en chute libre, puisque moins d’un mois après les réformes, tout avait été bouleversé …
À la première lecture, javais cru que tu parlais des toilettes, à la deuxième, je me demande si tu ne parles pas plutôt du bouton... Pas très clair.Il appuya sur un bouton après avoir sélectionné le service qu’il désirait. Des flèches lumineuses apparurent sur les parois et le guidèrent jusqu’aux toilettes. Il remarqua à quel point cet outil devenait brusquement si essentiel alors qu’à sa montée, la veille à Saint-Pétersbourg
Est-ce vraiment nécessaire pour la compréhension du récit ? Disons que ça allègerait un peu ta phrase.Il choisit le premier urinoir sur les cinq alignés, dégrafa son pantalon en cuir synthétique, (à la mode actuellement,) et vida sa vessie, soulagé.
auréolé de fumée blanchâtre.auréolé d’une fumée blanchâtre
Générique.son domaine intellectuel était davantage centré sur les sciences humaines
Il y a trop d'idées différentes dans cette phrase trop longue, tu peux peut-être la couper en y incluant le début de la phrase suivante.C’était aussi pourquoi (je trouve cette tournure maladroite) il étudiait à Saint-Pétersbourg, dans l’une des plus prestigieuses universités du monde, Sokolov, nom donné en référence à l’énigmatique professeur russe, originaire de cette même ville, fasciné par Napoléon et surtout, par sa stratégie militaire. Marc partageait la même passion
Merci. Est-ce bien nécessaire ?« Welcome to Leipzig », ce qui signifiait ni plus ni moins : « Bienvenue à Leipzig »
Une chose importante : éviter de faire décrire par l'auteur, ça décolle le lecteur du récit. Manque pas grand chose : "Marc se redressa devant un miroir par endroits fissuré, joua avec sa tignasse blonde et fixa ses yeux azur..." Hop, supprimé l'auteur car c'est Marc qui se décrit, tu peux aisément y inclure ce qu'il pense de lui-même. Ce qui est gênant si c'est Pacô qui parle car tu n'a rien à foutre dans le récit.Marc se redressa devant le miroir fissuré par endroits. Sa tignasse blonde et ses yeux azur...
Ou bien "il désirait ne pas inquiéter sa mère" ?Les examens de fin de trimestre le fatiguaient beaucoup et il ne désirait pas inquiéter sa mère
Deux génériques. Tu peux peut-être supprimer le deuxième, d'autant qu'il y a aussi une répétition (on retrouve le mot "tel" deux phrases plus loin.La sélection pour la seconde année universitaire était rude : le moindre signe de défaillance le mènerait à l’échec ; chose qu’il pouvait difficilement se permettre. Tel était l’enjeu qui accaparait toute son énergie ces dernières semaines et qui tirait les traits de sa figure amincie.
Bon, mon avis : Je pense que tu y gagnerais à alléger ton récit. L'intérêt qu'il suscite a été un peu gâchée par tes descriptions trop tatillonnes, ce qui le rends un peu trop lourd. Surtout que je doute de leur importance. Je me suis trouvé plusieurs fois gêné par des choses qui n'en valaient certainement pas la peine. Finalement, où se trouve le travail d'imagination du lecteur ?
Arrête de nous prendre pour des benêts et rends-nous notre part de rêve.
N. (es-tu intéressé si je continue ?)
Nérouje- Talent Génial
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
« Citoyennes, citoyens, compatriotes de Terrae,
Encore une fois, le destin possède mille et une facettes qui me conduisentle destin, aux mille et une facette, me conduit sur… sur ce balcon présidentiel. Encore une fois, j’ai à vous communiquer une nouvelle qui scellera l’avenir de notre peuple. Encore une fois, je m’adresse à vous, non sans appréhension et ce à quelques mois des élections, dans l’espoir d’atténuer les dérives sociales de notre planète. Nous avons tous connu des temps de trouble, une époque que notre mémoire élude mais que l’œil averti de la sagesse ne néglige pasjoli ^^, on croirait un vrai président…. Je ne cesse de déplorer amèrement cette catastrophe économique qui a renvoyé le tiers de la population mondiale sur les bancs du chômage. Je tremble toujours à l’idée que notre prestigieuse République, que nous,Hommes de liberté hommes de liberté avons façonnée avec amour et raison, ne trouve aucune consolation à son affliction et s’effondre. Non, je ne veux pas oublier tout ce que nous avons entrepris et je souhaite de toute mon âme que nos efforts soient récompensés par une ère de prospérité. Oui, je vois dès maintenant cet horizon de richesses et de paix, qui illumine mon regard et qui éblouira le vôtrevirgule car je sais qu’en chacun de nous, pas de virgule brûle l’ardent désir d’accomplir la mission que vous, citoyennes et citoyens, avez confiée à votre gouvernement il y a plusieurs années. Nous fédérerons les foulesnous nous fédérerons (il parle pas à son gouvernement) autour d’un principe universel, nous harmoniserons les cultures, nous deviendrons l’unique peuple de toute l’humanité, indestructible et éternel, car les querelles n’auront plus aucune raison de subsister et l’amour de notre prochain sera notre foi.
Cependant, je persiste ! Nous ne parviendrons pas seuls à ce butNous ne parviendrons pas à ce but, seuls. L’Histoire de notre monde nous a prouvé maintes fois que nous faisions de grandes choses ensemble et qu’agir en cavalier solitaire que faire cavalier seul (c’est une expression)répondait à un égoïsme profond. C’est par l’amour d’une idée que les plus grands philosophes ont libéré nos esprits. C’est par la fusion des forces résistantes que les chaînes des régimes totalitaires ont été brisées. C’est par la confiance réciproque d’un univers entier que la République Terrae est née. J’ai un rêve pour ce mondeI have a dream…, celui du mariage sincère de la sagesse et de l’action pour le bien de l’Humanité. Je veux la loyauté, la découverte, le partage, le respect et l’altruisme. Nous sommes capables d’une telle ambition ; les plus folles utopies des siècles précédents sont accessibles à notre raison désormais. La Crise a menacé notre peuple, a freiné notre évolution, mais nous l’avons terrassée car nos inclinations au succès ont appelé nos sauveurs. Je parle bien évidemment de l’Empire et de sa généreuse contribution – plus que salutaire ! – pour rétablir notre République au sommet de sa gloire. Combien de fois la bourse mondiale a été soulagée par l’intervention de nos nouveaux alliés ? Combien de familles ont été sauvées de la misère par les capitaux investis et par les sociétés privées rachetées aux grands frais de nos amisà grands frais par nos amis ? Combien d’établissements scolaires ont pu conserver leurs portes ouvertes, combien d’administrations publiques ont su garder leur dignité grâce à la générosité de nos frères ? L’Empire a plus d’une fois prouvé sa valeur et nous serions ingrats de ne pas lui reconnaître cette qualité. la valeurr n’est pas une qualité ^^ prouvé son altruisme ?
Aujourd’hui est un jour fondamental depour demain. Je suis fier d’appartenir à ce peuple, à cette nation, à la République Terrae et à cet univers. Mais je suis tout aussi comblé de compter parmi mes partenaires, des hommes qui agissent pour le bien de notre planète et qui ne désirent que notre épanouissement. Je le crie haut et fort : nous sommes sortis grandis de cette crise car l’échec d’hier entraînera les victoires de l’avenirl’échec d’hier permettra les victoires de demain ! Oui, nous sommes à présent réunis, non plus pour déplorer la faillite d’une multi-sections, non plus pour pleurer des familles sans revenus et non plus pour justifier l’impuissance de nos actes, mais bien pour construire notre futur, décider de nos projets et empoigner le destin d’une main de fer. Nous ne subissons plus les aléas de notre pouvoir, mais nous le contrôlons et nous choisissons notre sort.
Aujourd’hui est un jour d’apprentissage, celui d’un avenir nimbé de progrès. Nous avons besoin d’une jeunesse sage et réfléchie pour découvrir de nouvelles perspectives. Les conjectures actuelles nous proscrivent l’ambition d’éduquer une telle jeunesse dans l’immédiat, j’en conviens. Comment serions-nous capables, nous hommes de la république encore sous le choc du plus grand péril que l’Humanité n’ait jamais connu, d’inculquer des préceptes que nous ignorons pour la plupart ? Comment enseigner à nos enfants une vérité qui nous est abstraite ? Citoyennes, citoyens, j’ai la réponse à cette vaine question d’antan. Je prends la parole aujourd’hui, mais je ne féliciterai pas le triomphe de l’un de nos plans d’état ni même celui de l’une de nos plus importantes mesures. bizarre l’enchainement : je ne me féliciterai pas ?... Cette embellie, nous la devons…Cette réponse, nous la devons à ceux qui ont toujours été nos bienfaiteurs – que dis-je ! – nos anges gardiens au cours de ces dernières années. L’Empire est une société singulière mais dont la structure et l’organisation émerveillent quiconque discuteen discute avec l’un de ses représentants. Lorsque je vois l’Empire, je vois ce que pourrait devenir Terrae, je vois les considérables évolutions bénéfiques pour nos populations et je vois un ordre de paix et de discipline. Je constate que nous avons beaucoup à apprendre et que notre connaissance se résume à quelques grains de sable dans la mine de savoir apportée par ces sauveurs originaires d’une lointaine terre. Je suis de ceux qui affirment que la culture ne s’hérite pas mais se conquiert. Je veux octroyer la chance à la jeunesse de notre République de partir à l’assaut d’une expérience qui les métamorphosera en érudits de sciences. Alexandre le Grand qui domina jadis toute la région où reposent actuellement les citadelles de notre capitale, souhaitait qu’il y eut eûtd’autres mondes pour étendre ses conquêtes militaires. Nous avons l’honneur d’appréhender un nouvel univers et ce seront nos conquêtes intellectuelles que nous déploierons sur ces terres inconnues.
C’est un cadeau inestimable qui vient de nous être offert alors que nous leur étions redevables. Face à notre désarroi, l’Empire nous a suggéré d’envoyer dix de nos enfants sur leurs terres afin de leurs enseigner l’art de la dialectique, de la sagesse et de gouverneret de la gouvernance. Ces dix élus seront rigoureusement choisis par le biais d’un examen mondial prévu pour l’ensemble des étudiants universitaires. Ce sera une épreuve élaborée par les dirigeants de cette société bienfaitrice qui traduirontétabliront eux-mêmes les critères de sélection. Elle respectera une unité de temps, autrement dit, l’ensemble des sections prendra possession des sujets à une heure mondiale donnéefixe. Les étudiants de Bagdad la découvriront à quinze heures, ceux de Washington à sept heures, ceux de Tokyo à vingt et une heures tandis que les élèves de Londres et d’Alger la débuteront à midi précise. L’examen durera quatre heures, quatre longues heures au cours desquelles le destin révèlera qui de nos enfants auront le profil adéquat pour recevoir l’enseignement suprême. Ce test n’est obligatoire pour personne, même si tout étudiant est inscrit d’office sur les listes de passage. Les administrations des établissements scolaires répondront à vos demandes d’abandon. Néanmoins, je souhaite que cette entreprise soit suivie par le plus grand nombre car je suis intimement persuadé que nous avons en main les cartes susceptibles d’améliorer notre condition, de supprimer les clivages sociaux et d’édifier une nouvelle Terrae sur de solides bases. Il nous faut jouer les bons atouts et remporter la victoire sur nos démons d’autrefois. Il n’est plus question d’amour propre mais de travail rendu possible par le soutien inespéré et salutaire d'un partenaire aussi considérable que l'Empire. Cette conjoncture ne se représentera peut être jamais et l’Empire ne pourra éternellement nous venir en aide – et je m’y refuse car je ne suis pas de ceux qui abusent de la bienveillance d’un ami !
Citoyennes, citoyens, compatriotes de Terrae, applaudissons dès à présent tous les candidats qui défieront le test soumis par l’Empire. Honorons ces derniers pour leur geste, louons leur clémence et châtions ceux qui s’opposent au rétablissement de notre République. Oui, aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres. Aujourd’hui le soleil s’est levé dans un ciel sans nuage et l’horizon nous paraît aussi précis que les contours de ce palais présidentiel. Nous sommes à la veille de notre reconstruction, d’un avenir somptueux et d’un apogée permanent pour notre civilisation. Saluons le hasard, la providence, qui a bien voulu mettre l’Empire sur notre chemin alors que nous dérapions dans la boue et glissions vers un funeste sort. Redressons-nous et retroussons les manches ! Il nous reste tant à fairevirgule mais notre cœur bat d’impatience dans l’optique des changements à venir. Je terminerai donc mon discours par une ovation à la jeunesse. Notre destin dépend d’elle !
Vive la jeunesse ! Vive la République ! »
Lorsque le président se tut, l’habitacle de la voiture demeura totalement silencieux. Perdu dans ses pensées, Marc fixait lui aussi la route qui défilait devant le pare-brise légèrement teinté du véhicule. La cité autour de lui était plongée dans le clair-obscur, comme dans les tableaux de Rembrandt exposés à l’Universal Museum de Budapest. Les immeubles se succédaient, tous plus glacials et moroses que leurs prédécesseurs. Filtrés par le soleil, les nuages gris se reflétaient dans leurs fenêtres multiples avant d’exposer leur froide ombre sur le macadam en contrebas. Au ras de la chaussée, les lumières des vitrines promotionnelles vacillaient dans la brume matinale et les publicités diffusées en projection trois dimensions n’étaient pas encore activées. Une sombre clarté s’évaporait des réverbères à énergie solaire qui venaient de s’éteindre. L’encre de la nuit s’était effacée dans les cieux, mais les citadins n’étaient pas encore prompts à affronter la jungle de la ville. Paris était morne durant cette aurore, affligée par un trouble qui lui proscrivait toute joie. Elle était infectée d’un mutisme indéfinissable et ressemblait en cet instant à une fantomatique capitale préfectorale. La plupart de ses habitants s’interrogeaient, s’emportaient contre l’Empire puis se pliaient à l’inflexible mais angoissante raison. Finalement, ils se renfrognaient et restaient cloîtrés chez eux, dévorés par le doute et la peur de savoir. Fallait-il reprendre le flambeau des philosophes des Lumières puis s’insurger contre les envahisseurs et les libertés bafouées, ou faire profil bas, suivre les conseils du président Mernine et croire en la prospérité ?
ça me rappelle un peu la série V
Marc déconnecta le réseau mondial et les images de Bagdad se confondirent peu à peu avec le tableau de bord. Nathalie était impassible et ne cilla pas lorsque son fils reprit la parole.
« Maman, je vais aller me désinscrire des listes de passage à Sokolov. »
Mais la réponse fut tout aussi marquée par l’absence de sentiments.
« Non. »
Elle se passa une main dans les cheveux, se frotta le visage et soupira en apercevant l’air interloqué de son enfant.
« Écoute, ton père et moi avons bien réfléchi ce matin. Sincèrement. Cet examen n’est pas nécessairement nuisible, je dirais même qu’il représente l’occasion inespérée pour sortir de notre condition. L’Empire cherche à se faire aimer par l’opinion publique, c’est une sorte de cadeau d’intégration, tu comprends ?
– Oui et c’est pourquoi je ne l’accepterai pas. Je ne veux pas rentrer dans son jeu, maman, maugréa Marc.
– Ce n’est pas aussi simple, chéri, murmura sa mère. L’Empire est l’avenir comme le dit si justement Mernine, et pour le meilleur comme pour le pire. Nous t’aimons et nous désirons que notre unique fils vive décemment, quitte à ce qu’il soit lié à ces étrangers…
– Maman c’est non ! » la lecoupa Marc d’un ton virulent.
Le sourire factice de sa mère se contorsionna en une moue chagrinée. Elle tenta de ne rien laisser transparaître et baissa la tête, évitant ainsi le regard farouche et déterminé de son fils.
« Tu verras ça avec ton père. »
La berline SP4 s’engagea dans la périphérie de la capitale et pénétra enfin dans le quartier pavillonnaire où ils vivaient. Marc inspira une grande quantité d’oxygène : il était chez lui. Il aimait cet endroit malgré son étrangeté. Ici, le passé et l’avenir se côtoyaient sans embarras. S’entremêlaient des résidences séculaires, érigées durant la fin de l’ancien régime jusqu’au Second Empire français, et de récentes architectures de verre et d’acier, représentations concrètes de la nouvelle richesse suite à la Crise – ou durant la Crise ! En effet, les classes sociales s’étaient renouvelées tout au long de la dernière décennie et les anciens riches s’étaient vus remplacés par de nouveaux rustres qui frisaient l’opulence en découvrant l’envergure de leurs fortunes. L’apparition de l’Empire n’avait fait que de rares malheureux comme madame Pasceli et d’autres cadres de sociétés multi-sections. Néanmoins, un commerce sur différents domaines, en particulier celui de l’horticulture maraîchère et paysagiste, s’était ouvert et avait fait la joie d’ambitieux entrepreneurs. Les Adjahid jouissaient d’une aisance financière qui agréait à un mode de vie huppé. Aujourd’hui, on ne comptait plus le nombre de fantaisies – sculptures antiques, jardins versaillais ou plus démesurés encore comme ces constructions aussi diverses et cossues qu’invraisemblableset constructions toutes aussi diverses et cossues qu’invraisemblables – qui naissaient dans les immenses terres de ces colons de l’industrie.
Le domaine du 5, rue Georges-Jacques Danton appartenait à la famille Pasceli depuis dix générations. Il avait été offert à un aïeul en récompense d’un haut fait d’arme, par Napoléon Bonaparte lui-même, alors qu’il recevait la légion d’honneur. Lorsque la lentille optique fixée au-dessus des grilles reconnut le véhicule, le portail noir de jais se sépara lentement en deux sur l’allée centrale. Elle était encadrée par deux longues rangées de platanes qui se mouvaient sous la caresse tranquille du vent matinal. La voiture se stabilisa puis se posa délicatement sur les gravillons roses et blancs, qui crissèrent d’une douce façon, moauis, détail inutiles et qui « casse » la phrase avant de poursuivre sa progression.
Les feuilles de l’automne, agitées par le souffle de la berline, chatouillèrent la carrosserie beige avant de prendre leurs envols en quelques tourbillons acrobatiques. Le toit de la demeure Pasceli se profila à l’arrière des toisons dorées qui garnissaient les arbres alentour. Il s’agissait d’une vieille bâtisse de l’époque Louis XV. Malgré son âge, la haute cheminée élevée par la brique pointait le ciel comme si elle le défiait de la recouvrir avec ses nuages grisâtres. Toutefois, les rambardes des balcons parcourues de dizaines d’arabesques perdaient leur éclat d’antan et rouillaient par endroits, débarrassées de leur peinture noire. Plusieurs volets étaient clos pour cacher la misère des fenêtres et quelques brèches au-dessus des tourelles qui jouxtaient la partie droite et gauche de la maison perçaient sa coiffure d’ardoises. Des rides lézardaient sa façade où poussait entre quelques fissures une longue barbe de lierre. Et nonobstant sa prestance aristocrate, les pierres usées et les ternes dalles de marbre, recouvrant la terrasse estivale, témoignaient de sa gloire révolue.
Toujours aussi plaisant à lire, même si je suis plus partisan d’une écriture alerte, sans fioriture (je pense à certaines descriptions, très belles littérairement, mais un peu longues). Bon, comme je l’ai indiqué, je pense un peu à V. Cet Empire d’une terre lointaine (j’ai pas compris, ce sont des extra terrestres ?)ne donne pas tout cela par bonté de cœur j’imagine, ils doivent vouloir quelque chose en contre parti, mais quoi ? Ces dix étudiants sont la clef de l’énigme, j’imagine. Donc, à quoi peuvent-ils bien servir une fois qu’ils auront été conditionnés ? A devenir les généraux qui contrôleront Terrae pour l’Empire ?
Encore une fois, le destin possède mille et une facettes qui me conduisentle destin, aux mille et une facette, me conduit sur… sur ce balcon présidentiel. Encore une fois, j’ai à vous communiquer une nouvelle qui scellera l’avenir de notre peuple. Encore une fois, je m’adresse à vous, non sans appréhension et ce à quelques mois des élections, dans l’espoir d’atténuer les dérives sociales de notre planète. Nous avons tous connu des temps de trouble, une époque que notre mémoire élude mais que l’œil averti de la sagesse ne néglige pasjoli ^^, on croirait un vrai président…. Je ne cesse de déplorer amèrement cette catastrophe économique qui a renvoyé le tiers de la population mondiale sur les bancs du chômage. Je tremble toujours à l’idée que notre prestigieuse République, que nous,Hommes de liberté hommes de liberté avons façonnée avec amour et raison, ne trouve aucune consolation à son affliction et s’effondre. Non, je ne veux pas oublier tout ce que nous avons entrepris et je souhaite de toute mon âme que nos efforts soient récompensés par une ère de prospérité. Oui, je vois dès maintenant cet horizon de richesses et de paix, qui illumine mon regard et qui éblouira le vôtrevirgule car je sais qu’en chacun de nous, pas de virgule brûle l’ardent désir d’accomplir la mission que vous, citoyennes et citoyens, avez confiée à votre gouvernement il y a plusieurs années. Nous fédérerons les foulesnous nous fédérerons (il parle pas à son gouvernement) autour d’un principe universel, nous harmoniserons les cultures, nous deviendrons l’unique peuple de toute l’humanité, indestructible et éternel, car les querelles n’auront plus aucune raison de subsister et l’amour de notre prochain sera notre foi.
Cependant, je persiste ! Nous ne parviendrons pas seuls à ce butNous ne parviendrons pas à ce but, seuls. L’Histoire de notre monde nous a prouvé maintes fois que nous faisions de grandes choses ensemble et qu’agir en cavalier solitaire que faire cavalier seul (c’est une expression)répondait à un égoïsme profond. C’est par l’amour d’une idée que les plus grands philosophes ont libéré nos esprits. C’est par la fusion des forces résistantes que les chaînes des régimes totalitaires ont été brisées. C’est par la confiance réciproque d’un univers entier que la République Terrae est née. J’ai un rêve pour ce mondeI have a dream…, celui du mariage sincère de la sagesse et de l’action pour le bien de l’Humanité. Je veux la loyauté, la découverte, le partage, le respect et l’altruisme. Nous sommes capables d’une telle ambition ; les plus folles utopies des siècles précédents sont accessibles à notre raison désormais. La Crise a menacé notre peuple, a freiné notre évolution, mais nous l’avons terrassée car nos inclinations au succès ont appelé nos sauveurs. Je parle bien évidemment de l’Empire et de sa généreuse contribution – plus que salutaire ! – pour rétablir notre République au sommet de sa gloire. Combien de fois la bourse mondiale a été soulagée par l’intervention de nos nouveaux alliés ? Combien de familles ont été sauvées de la misère par les capitaux investis et par les sociétés privées rachetées aux grands frais de nos amisà grands frais par nos amis ? Combien d’établissements scolaires ont pu conserver leurs portes ouvertes, combien d’administrations publiques ont su garder leur dignité grâce à la générosité de nos frères ? L’Empire a plus d’une fois prouvé sa valeur et nous serions ingrats de ne pas lui reconnaître cette qualité. la valeurr n’est pas une qualité ^^ prouvé son altruisme ?
Aujourd’hui est un jour fondamental depour demain. Je suis fier d’appartenir à ce peuple, à cette nation, à la République Terrae et à cet univers. Mais je suis tout aussi comblé de compter parmi mes partenaires, des hommes qui agissent pour le bien de notre planète et qui ne désirent que notre épanouissement. Je le crie haut et fort : nous sommes sortis grandis de cette crise car l’échec d’hier entraînera les victoires de l’avenirl’échec d’hier permettra les victoires de demain ! Oui, nous sommes à présent réunis, non plus pour déplorer la faillite d’une multi-sections, non plus pour pleurer des familles sans revenus et non plus pour justifier l’impuissance de nos actes, mais bien pour construire notre futur, décider de nos projets et empoigner le destin d’une main de fer. Nous ne subissons plus les aléas de notre pouvoir, mais nous le contrôlons et nous choisissons notre sort.
Aujourd’hui est un jour d’apprentissage, celui d’un avenir nimbé de progrès. Nous avons besoin d’une jeunesse sage et réfléchie pour découvrir de nouvelles perspectives. Les conjectures actuelles nous proscrivent l’ambition d’éduquer une telle jeunesse dans l’immédiat, j’en conviens. Comment serions-nous capables, nous hommes de la république encore sous le choc du plus grand péril que l’Humanité n’ait jamais connu, d’inculquer des préceptes que nous ignorons pour la plupart ? Comment enseigner à nos enfants une vérité qui nous est abstraite ? Citoyennes, citoyens, j’ai la réponse à cette vaine question d’antan. Je prends la parole aujourd’hui, mais je ne féliciterai pas le triomphe de l’un de nos plans d’état ni même celui de l’une de nos plus importantes mesures. bizarre l’enchainement : je ne me féliciterai pas ?... Cette embellie, nous la devons…Cette réponse, nous la devons à ceux qui ont toujours été nos bienfaiteurs – que dis-je ! – nos anges gardiens au cours de ces dernières années. L’Empire est une société singulière mais dont la structure et l’organisation émerveillent quiconque discuteen discute avec l’un de ses représentants. Lorsque je vois l’Empire, je vois ce que pourrait devenir Terrae, je vois les considérables évolutions bénéfiques pour nos populations et je vois un ordre de paix et de discipline. Je constate que nous avons beaucoup à apprendre et que notre connaissance se résume à quelques grains de sable dans la mine de savoir apportée par ces sauveurs originaires d’une lointaine terre. Je suis de ceux qui affirment que la culture ne s’hérite pas mais se conquiert. Je veux octroyer la chance à la jeunesse de notre République de partir à l’assaut d’une expérience qui les métamorphosera en érudits de sciences. Alexandre le Grand qui domina jadis toute la région où reposent actuellement les citadelles de notre capitale, souhaitait qu’il y eut eûtd’autres mondes pour étendre ses conquêtes militaires. Nous avons l’honneur d’appréhender un nouvel univers et ce seront nos conquêtes intellectuelles que nous déploierons sur ces terres inconnues.
C’est un cadeau inestimable qui vient de nous être offert alors que nous leur étions redevables. Face à notre désarroi, l’Empire nous a suggéré d’envoyer dix de nos enfants sur leurs terres afin de leurs enseigner l’art de la dialectique, de la sagesse et de gouverneret de la gouvernance. Ces dix élus seront rigoureusement choisis par le biais d’un examen mondial prévu pour l’ensemble des étudiants universitaires. Ce sera une épreuve élaborée par les dirigeants de cette société bienfaitrice qui traduirontétabliront eux-mêmes les critères de sélection. Elle respectera une unité de temps, autrement dit, l’ensemble des sections prendra possession des sujets à une heure mondiale donnéefixe. Les étudiants de Bagdad la découvriront à quinze heures, ceux de Washington à sept heures, ceux de Tokyo à vingt et une heures tandis que les élèves de Londres et d’Alger la débuteront à midi précise. L’examen durera quatre heures, quatre longues heures au cours desquelles le destin révèlera qui de nos enfants auront le profil adéquat pour recevoir l’enseignement suprême. Ce test n’est obligatoire pour personne, même si tout étudiant est inscrit d’office sur les listes de passage. Les administrations des établissements scolaires répondront à vos demandes d’abandon. Néanmoins, je souhaite que cette entreprise soit suivie par le plus grand nombre car je suis intimement persuadé que nous avons en main les cartes susceptibles d’améliorer notre condition, de supprimer les clivages sociaux et d’édifier une nouvelle Terrae sur de solides bases. Il nous faut jouer les bons atouts et remporter la victoire sur nos démons d’autrefois. Il n’est plus question d’amour propre mais de travail rendu possible par le soutien inespéré et salutaire d'un partenaire aussi considérable que l'Empire. Cette conjoncture ne se représentera peut être jamais et l’Empire ne pourra éternellement nous venir en aide – et je m’y refuse car je ne suis pas de ceux qui abusent de la bienveillance d’un ami !
Citoyennes, citoyens, compatriotes de Terrae, applaudissons dès à présent tous les candidats qui défieront le test soumis par l’Empire. Honorons ces derniers pour leur geste, louons leur clémence et châtions ceux qui s’opposent au rétablissement de notre République. Oui, aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres. Aujourd’hui le soleil s’est levé dans un ciel sans nuage et l’horizon nous paraît aussi précis que les contours de ce palais présidentiel. Nous sommes à la veille de notre reconstruction, d’un avenir somptueux et d’un apogée permanent pour notre civilisation. Saluons le hasard, la providence, qui a bien voulu mettre l’Empire sur notre chemin alors que nous dérapions dans la boue et glissions vers un funeste sort. Redressons-nous et retroussons les manches ! Il nous reste tant à fairevirgule mais notre cœur bat d’impatience dans l’optique des changements à venir. Je terminerai donc mon discours par une ovation à la jeunesse. Notre destin dépend d’elle !
Vive la jeunesse ! Vive la République ! »
Lorsque le président se tut, l’habitacle de la voiture demeura totalement silencieux. Perdu dans ses pensées, Marc fixait lui aussi la route qui défilait devant le pare-brise légèrement teinté du véhicule. La cité autour de lui était plongée dans le clair-obscur, comme dans les tableaux de Rembrandt exposés à l’Universal Museum de Budapest. Les immeubles se succédaient, tous plus glacials et moroses que leurs prédécesseurs. Filtrés par le soleil, les nuages gris se reflétaient dans leurs fenêtres multiples avant d’exposer leur froide ombre sur le macadam en contrebas. Au ras de la chaussée, les lumières des vitrines promotionnelles vacillaient dans la brume matinale et les publicités diffusées en projection trois dimensions n’étaient pas encore activées. Une sombre clarté s’évaporait des réverbères à énergie solaire qui venaient de s’éteindre. L’encre de la nuit s’était effacée dans les cieux, mais les citadins n’étaient pas encore prompts à affronter la jungle de la ville. Paris était morne durant cette aurore, affligée par un trouble qui lui proscrivait toute joie. Elle était infectée d’un mutisme indéfinissable et ressemblait en cet instant à une fantomatique capitale préfectorale. La plupart de ses habitants s’interrogeaient, s’emportaient contre l’Empire puis se pliaient à l’inflexible mais angoissante raison. Finalement, ils se renfrognaient et restaient cloîtrés chez eux, dévorés par le doute et la peur de savoir. Fallait-il reprendre le flambeau des philosophes des Lumières puis s’insurger contre les envahisseurs et les libertés bafouées, ou faire profil bas, suivre les conseils du président Mernine et croire en la prospérité ?
ça me rappelle un peu la série V
Marc déconnecta le réseau mondial et les images de Bagdad se confondirent peu à peu avec le tableau de bord. Nathalie était impassible et ne cilla pas lorsque son fils reprit la parole.
« Maman, je vais aller me désinscrire des listes de passage à Sokolov. »
Mais la réponse fut tout aussi marquée par l’absence de sentiments.
« Non. »
Elle se passa une main dans les cheveux, se frotta le visage et soupira en apercevant l’air interloqué de son enfant.
« Écoute, ton père et moi avons bien réfléchi ce matin. Sincèrement. Cet examen n’est pas nécessairement nuisible, je dirais même qu’il représente l’occasion inespérée pour sortir de notre condition. L’Empire cherche à se faire aimer par l’opinion publique, c’est une sorte de cadeau d’intégration, tu comprends ?
– Oui et c’est pourquoi je ne l’accepterai pas. Je ne veux pas rentrer dans son jeu, maman, maugréa Marc.
– Ce n’est pas aussi simple, chéri, murmura sa mère. L’Empire est l’avenir comme le dit si justement Mernine, et pour le meilleur comme pour le pire. Nous t’aimons et nous désirons que notre unique fils vive décemment, quitte à ce qu’il soit lié à ces étrangers…
– Maman c’est non ! » la lecoupa Marc d’un ton virulent.
Le sourire factice de sa mère se contorsionna en une moue chagrinée. Elle tenta de ne rien laisser transparaître et baissa la tête, évitant ainsi le regard farouche et déterminé de son fils.
« Tu verras ça avec ton père. »
La berline SP4 s’engagea dans la périphérie de la capitale et pénétra enfin dans le quartier pavillonnaire où ils vivaient. Marc inspira une grande quantité d’oxygène : il était chez lui. Il aimait cet endroit malgré son étrangeté. Ici, le passé et l’avenir se côtoyaient sans embarras. S’entremêlaient des résidences séculaires, érigées durant la fin de l’ancien régime jusqu’au Second Empire français, et de récentes architectures de verre et d’acier, représentations concrètes de la nouvelle richesse suite à la Crise – ou durant la Crise ! En effet, les classes sociales s’étaient renouvelées tout au long de la dernière décennie et les anciens riches s’étaient vus remplacés par de nouveaux rustres qui frisaient l’opulence en découvrant l’envergure de leurs fortunes. L’apparition de l’Empire n’avait fait que de rares malheureux comme madame Pasceli et d’autres cadres de sociétés multi-sections. Néanmoins, un commerce sur différents domaines, en particulier celui de l’horticulture maraîchère et paysagiste, s’était ouvert et avait fait la joie d’ambitieux entrepreneurs. Les Adjahid jouissaient d’une aisance financière qui agréait à un mode de vie huppé. Aujourd’hui, on ne comptait plus le nombre de fantaisies – sculptures antiques, jardins versaillais ou plus démesurés encore comme ces constructions aussi diverses et cossues qu’invraisemblableset constructions toutes aussi diverses et cossues qu’invraisemblables – qui naissaient dans les immenses terres de ces colons de l’industrie.
Le domaine du 5, rue Georges-Jacques Danton appartenait à la famille Pasceli depuis dix générations. Il avait été offert à un aïeul en récompense d’un haut fait d’arme, par Napoléon Bonaparte lui-même, alors qu’il recevait la légion d’honneur. Lorsque la lentille optique fixée au-dessus des grilles reconnut le véhicule, le portail noir de jais se sépara lentement en deux sur l’allée centrale. Elle était encadrée par deux longues rangées de platanes qui se mouvaient sous la caresse tranquille du vent matinal. La voiture se stabilisa puis se posa délicatement sur les gravillons roses et blancs, qui crissèrent d’une douce façon, moauis, détail inutiles et qui « casse » la phrase avant de poursuivre sa progression.
Les feuilles de l’automne, agitées par le souffle de la berline, chatouillèrent la carrosserie beige avant de prendre leurs envols en quelques tourbillons acrobatiques. Le toit de la demeure Pasceli se profila à l’arrière des toisons dorées qui garnissaient les arbres alentour. Il s’agissait d’une vieille bâtisse de l’époque Louis XV. Malgré son âge, la haute cheminée élevée par la brique pointait le ciel comme si elle le défiait de la recouvrir avec ses nuages grisâtres. Toutefois, les rambardes des balcons parcourues de dizaines d’arabesques perdaient leur éclat d’antan et rouillaient par endroits, débarrassées de leur peinture noire. Plusieurs volets étaient clos pour cacher la misère des fenêtres et quelques brèches au-dessus des tourelles qui jouxtaient la partie droite et gauche de la maison perçaient sa coiffure d’ardoises. Des rides lézardaient sa façade où poussait entre quelques fissures une longue barbe de lierre. Et nonobstant sa prestance aristocrate, les pierres usées et les ternes dalles de marbre, recouvrant la terrasse estivale, témoignaient de sa gloire révolue.
Toujours aussi plaisant à lire, même si je suis plus partisan d’une écriture alerte, sans fioriture (je pense à certaines descriptions, très belles littérairement, mais un peu longues). Bon, comme je l’ai indiqué, je pense un peu à V. Cet Empire d’une terre lointaine (j’ai pas compris, ce sont des extra terrestres ?)ne donne pas tout cela par bonté de cœur j’imagine, ils doivent vouloir quelque chose en contre parti, mais quoi ? Ces dix étudiants sont la clef de l’énigme, j’imagine. Donc, à quoi peuvent-ils bien servir une fois qu’ils auront été conditionnés ? A devenir les généraux qui contrôleront Terrae pour l’Empire ?
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Je commence par Nérouje .
Tout ce que je ne parle pas, c'est que je l'ai pris et corrigé .
Et puis, la moitié des choses que je vais te parler, c'est pour en rediscuter ou donner mon avis catégoriquement contraire ^^".
Et je craignais qu'elle gêne justement.
Si tu as une meilleure tournure, je prends...
J'ai laissé "aventurer" car ça sous-entend une image du train qui s'aventure dans la jungle de la ville.
Mais j'ai remplacé "petit à petit" par progressivement, que j'ai placé entre "avait" et "sombré".
Les mots en -asse, -esse et -âtre, sont les trois genres de mots à éviter, sauf si obligatoires.
Ils sont laids, tout simplement ^^".
J'ai lu plusieurs fois (et de sources plutôt sûres) que les auteurs qui évitaient trop les verbes êtres étaient des auteurs qui cherchaient la complication et qui souvent, se plantaient.
Et les verbes être ont leur "beauté" si tu n'en abuses pas.
Au contraire même, ils sont conseillés plutôt que d'utiliser des dérivés pas forcément top et qui alourdit sacrément la narration.
Moi je la reprends avec un genre de "clin d'oeil".
Et non pour les "génériques". J'ai cherché, je trouve nulle part ce que tu appelles les génériques... =/.
Les deux phrases juste avant parlent de la télécommande qui fait apparaître des flèches lumineuses sur les murs.
Je vois pas comment tu peux t'y perdre oO.
Tout le monde n'a pas pris anglais LV1, ma mère en premier qui ne savait pas ce que ça voulait dire.
J'adoptais ta façon de faire avant, et ça restait justement trop impersonnel.
Chose que je me suis faite relever à plusieurs reprises avant que je change sur CoCyclic.
Bien sûr que je veux que tu continues, ça donne un regard extérieur, et pis je peux débattre sur mon texte comme ça .
Sinon, attention par contre à ne pas m'imposer ta vision des faits. Il y a la SF rêveur et la SF technique.
Moi j'adhère plus facilement à la seconde, parce que je trouve que la SF est faite pour cela. (et ça, c'est ma vision des choses).
Du coup, pour moi, c'est la fantasy qui laisse la part au rêve, pas la Sciences-Fiction (anticipation).
Et je suis du genre à m'inspirer de Barjavel et de Orwell qui, eux, ne laissent surement pas de la part aux rêves. Surtout dans 1984 en fait, où tout est expliqué minutieusement.
Là c'est pareil, ce roman est supposé apporter une critique de la société actuelle : il n'est donc pas là pour faire rêver .
Tout ce que je ne parle pas, c'est que je l'ai pris et corrigé .
Et puis, la moitié des choses que je vais te parler, c'est pour en rediscuter ou donner mon avis catégoriquement contraire ^^".
Au départ, elle me gênait pas, mais je la remarquais cette tournure.Nérouje a écrit:La piste argentée, pentue, était recouverte d’une fine lamelle de glace régénérée par des machines réfrigérantes.
Et je craignais qu'elle gêne justement.
Si tu as une meilleure tournure, je prends...
Eh bien j'ai enlevé le "finalement" que azul m'avait si bien qualifié "d'inutile" .Nérouje a écrit:Bizarre comme image, s'est-il décidé au dernier moment ? Avait-il le choix ?Le train s’aventura finalement au cœur de la ville
J'ai laissé "aventurer" car ça sous-entend une image du train qui s'aventure dans la jungle de la ville.
Oui c'est voulu.Nérouje a écrit:Bizarre aussi. Je comprends bien qu'il n'y a pas de lien mais cette opposition a gêné ma lecture.Marc fut arraché au sommeil dans lequel il avait sombré petit à petit depuis le début du voyage.
Mais j'ai remplacé "petit à petit" par progressivement, que j'ai placé entre "avait" et "sombré".
Ah non, certainement pas .Nérouje a écrit:La rudesse, non ?Les yeux écarquillés par la dureté du réveil
Les mots en -asse, -esse et -âtre, sont les trois genres de mots à éviter, sauf si obligatoires.
Ils sont laids, tout simplement ^^".
Ah voui, mais là je ne suis pas d'accord avec toi.Nérouje a écrit:Oui, tu le sais déjà : je n'aime pas les génériques. De plus, celui-ci doit être facile à virer.Elle était de dernière classe
J'ai lu plusieurs fois (et de sources plutôt sûres) que les auteurs qui évitaient trop les verbes êtres étaient des auteurs qui cherchaient la complication et qui souvent, se plantaient.
Et les verbes être ont leur "beauté" si tu n'en abuses pas.
Au contraire même, ils sont conseillés plutôt que d'utiliser des dérivés pas forcément top et qui alourdit sacrément la narration.
Ah bah là je peux rien y faire... suffit de relire au-dessus, et tu verras qu'il était bien assis sur un sac avant ^.^.Nérouje a écrit:Ceci implique qu'il était assis dessus auparavant. pas vu... dans ton texte.Le jeune homme soupira et se rassit sur son sac
Arf', c'est une expression "l'art de philosopher" pour qualifier Paris.Nérouje a écrit:L'art de philosopher, hum... j'aime moyen. Et encore deux vilains génériques.Paris, jadis (la) ville des Lumières et de l’art de philosopher, n’était plus qu’à une quarantaine de minutes s’il n’y avait pas trop d’arrêts
Moi je la reprends avec un genre de "clin d'oeil".
Et non pour les "génériques". J'ai cherché, je trouve nulle part ce que tu appelles les génériques... =/.
Pourtant... Bonaparte est assez mis en valeur, c'est même le premier mot de la phrase...Nérouje a écrit:"à quoi auraient rimé aujourd’hui ses conquêtes", il a fallu que je relise pour comprendre qui était "ses". Quand au verbe" rimer à quelque chose", je n'aime pas trop.Bonaparte, empereur des français, de la nation dissoute qui composait actuellement l’un des départements les plus touristiques de la République Terrae : à quoi auraient rimé ses conquêtes aujourd’hui alors que le monde constituait (à lui seul) un état unique ?
Euh... normalement si...Nérouje a écrit:Bizarre... n'y a-t-il pas un problème de temps ?On ne sut jamais si cette entreprise aurait fonctionné, si elle aurait finalement redressé une bourse en chute libre, puisque moins d’un mois après les réformes, tout avait été bouleversé …
Oui mais là, c'est toi qui as un souci de lecture.Nérouje a écrit:À la première lecture, javais cru que tu parlais des toilettes, à la deuxième, je me demande si tu ne parles pas plutôt du bouton... Pas très clair.Il appuya sur un bouton après avoir sélectionné le service qu’il désirait. Des flèches lumineuses apparurent sur les parois et le guidèrent jusqu’aux toilettes. Il remarqua à quel point cet outil devenait brusquement si essentiel alors qu’à sa montée, la veille à Saint-Pétersbourg
Les deux phrases juste avant parlent de la télécommande qui fait apparaître des flèches lumineuses sur les murs.
Je vois pas comment tu peux t'y perdre oO.
Non, c'est nécessaire. Et toc .Nérouje a écrit:Est-ce vraiment nécessaire pour la compréhension du récit ? Disons que ça allègerait un peu ta phrase.Il choisit le premier urinoir sur les cinq alignés, dégrafa son pantalon en cuir synthétique, (à la mode actuellement,) et vida sa vessie, soulagé.
Certainement oui.Nérouje a écrit:Merci. Est-ce bien nécessaire ?« Welcome to Leipzig », ce qui signifiait ni plus ni moins : « Bienvenue à Leipzig »
Tout le monde n'a pas pris anglais LV1, ma mère en premier qui ne savait pas ce que ça voulait dire.
Euh... ça c'est ta vision des choses.Nérouje a écrit:Une chose importante : éviter de faire décrire par l'auteur, ça décolle le lecteur du récit. Manque pas grand chose : "Marc se redressa devant un miroir par endroits fissuré, joua avec sa tignasse blonde et fixa ses yeux azur..." Hop, supprimé l'auteur car c'est Marc qui se décrit, tu peux aisément y inclure ce qu'il pense de lui-même. Ce qui est gênant si c'est Pacô qui parle car tu n'a rien à foutre dans le récit.Marc se redressa devant le miroir fissuré par endroits. Sa tignasse blonde et ses yeux azur...
J'adoptais ta façon de faire avant, et ça restait justement trop impersonnel.
Chose que je me suis faite relever à plusieurs reprises avant que je change sur CoCyclic.
Bien sûr que je veux que tu continues, ça donne un regard extérieur, et pis je peux débattre sur mon texte comme ça .
Sinon, attention par contre à ne pas m'imposer ta vision des faits. Il y a la SF rêveur et la SF technique.
Moi j'adhère plus facilement à la seconde, parce que je trouve que la SF est faite pour cela. (et ça, c'est ma vision des choses).
Du coup, pour moi, c'est la fantasy qui laisse la part au rêve, pas la Sciences-Fiction (anticipation).
Et je suis du genre à m'inspirer de Barjavel et de Orwell qui, eux, ne laissent surement pas de la part aux rêves. Surtout dans 1984 en fait, où tout est expliqué minutieusement.
Là c'est pareil, ce roman est supposé apporter une critique de la société actuelle : il n'est donc pas là pour faire rêver .
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Je prends .nico4g a écrit:
Encore une fois, le destin possède mille et une facettes qui me conduisentle destin, aux mille et une facette, me conduit sur…
Je prends.nico4g a écrit:Hommes de liberté hommes de liberté
Bien vu.nico4g a écrit: Nous fédérerons les foulesnous nous fédérerons (il parle pas à son gouvernement) autour d’un principe universel,
Je prends aussi .
Je prends pas ^^".nico4g a écrit: Nous ne parviendrons pas seuls à ce butNous ne parviendrons pas à ce but, seuls.
C'est beaucoup plus lourd ta proposition, puisque tu rajoutes une virgule pour écarter du reste un seul mot. Mot qui n'a pas besoin d'être mis en évidence en plus.
Oui mais tu as vu le nombre de "par" qu'il y a déjà dans cette phrase ? ^^nico4g a écrit:Combien de familles ont été sauvées de la misère par les capitaux investis et par les sociétés privées rachetées aux grands frais de nos amisà grands frais par nos amis ?
Combien d’établissements scolaires ont pu conserver leurs portes ouvertes, combien d’administrations publiques ont su garder leur dignité grâce à la générosité de nos frères ? L’Empire a plus d’une fois prouvé sa valeur et nous serions ingrats de ne pas lui reconnaître cette qualité. la valeurr n’est pas une qualité ^^ prouvé son altruisme ?
Oui mais non, sinon c'est un peu la même phrase qu'au-dessus !nico4g a écrit:Je le crie haut et fort : nous sommes sortis grandis de cette crise car l’échec d’hier entraînera les victoires de l’avenirl’échec d’hier permettra les victoires de demain !
Oui, nous sommes à présent réunis, non plus pour déplorer la faillite d’une multi-sections, non plus pour pleurer des familles sans revenus et non plus pour justifier l’impuissance de nos actes, mais bien pour construire notre futur, décider de nos projets et empoigner le destin d’une main de fer. Nous ne subissons plus les aléas de notre pouvoir, mais nous le contrôlons et nous choisissons notre sort.
Beuh... pourquoi pas, mais ma phrase va bien aussi ^^".nico4g a écrit:Je prends la parole aujourd’hui, mais je ne féliciterai pas le triomphe de l’un de nos plans d’état ni même celui de l’une de nos plus importantes mesures. bizarre l’enchainement : je ne me féliciterai pas ?... Cette embellie, nous la devons…
Et pas "cette embellie" puisque à une question, il correspond plus une réponse qu'une embellie .
Non.nico4g a écrit:en discute
C'est nul dans un discours ça XD.
Ah, normalement oui.nico4g a écrit:qu’il y eut eûtd’autres mondes
Madame Azul peut confirmer ?
Ah mais non.nico4g a écrit: et de gouverneret de la gouvernance.
La gouvernance, c'est plus l'art de tenir en état un bon ménage... ^^
Certes, mais pourquoi changer "traduire" qui va très bien lui aussi ?nico4g a écrit:par les dirigeants de cette société bienfaitrice qui traduirontétabliront eux-mêmes
J'aime pas "donnée".nico4g a écrit: prendra possession des sujets à une heure mondiale donnéefixe.
Enfin pas trop, je l'utilise bien parfois...
Pourquoi pas "fixée" ?
Depuis quand une maman est un homme ? oOnico4g a écrit:– Maman c’est non ! » la lecoupa Marc d’un ton virulent.
S'pas mal ça... j'vais y réfléchir tiens .nico4g a écrit:– sculptures antiques, jardins versaillais ou plus démesurés encore comme ces constructions aussi diverses et cossues qu’invraisemblableset constructions toutes aussi diverses et cossues qu’invraisemblables – qui naissaient dans les immenses terres de ces colons de l’industrie.
Oh t'aimerais pas Stendhal toi XD.nico4g a écrit:La voiture se stabilisa puis se posa délicatement sur les gravillons roses et blancs, qui crissèrent d’une douce façon, moauis, détail inutiles et qui « casse » la phrase avant de poursuivre sa progression.
J'avoue tout, ça c'est une expression totalement stendhalienne... et c'était à une période où je relisais pour la deuxième fois les aventures de Julien Sorel.
Et personne ne me dira en face que Stendhal, il écrit des trucs qui cassent la phrase =O.
Le souci majeur c'est que... je ne connais pas la série V.
Et puis le deuxième souci, c'est qu'il faudrait vous enlever de la tête que l'Empire est une nation extra-terrestre. Je marche pas sur les plates bandes d'autres, moi, et j'invente mes propres univers.
Et en plus, je déteste toutes histoires relatives aux bonshommes verts alors...
Sinon, certes j'ai peut-être un style un peu plus imagé, métaphorique etc. mais c'est le mien, et ce n'est pas au lecteur, pour le coup, à m'en faire changer .
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Bon, j'ai décidé de reprendre ton roman depuis le début, parce que le lire extrait par extrait, ça m'a mélangé les pinceaux et je n'ai pas suivi correctement ton histoire. J'ai copié collé tous les extraits dans Word et j'imprime au fur et à mesure. Je vais m'attacher à corriger ton roman en respectant un maximum ton style et tes idées, maintenant que je sais à peu près comment tu vois ton histoire. Je pense te proposer une correction en fin de semaine.
B.- Talent Divin
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Mince, j'ai pas copié les corrections apportées par Nérouje et nico encore.
Tu as tout imprimé définitivement ou c'était en projet d'impression ? ^^
Tu as tout imprimé définitivement ou c'était en projet d'impression ? ^^
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Je n'ai imprimé et corrigé que le premier extrait. Tu me diras quand je pourrais attaquer la suite.
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Bah c'était justement le premier extrait.
Pas grave.
Ah et aussi, n'use pas d'encre pour les petits paragraphes au départ de chaque nouvel épisode.
Je pense les supprimer et les remplacer par une simple citation, de moi-même (ahah XD) qui aura un rapport direct avec le chapitre.
J'abandonne l'idée de faire passer la philosophie de l'Empire à partir de là. C'est un peu mal s'y prendre, je conçois u_u".
D'ici dix minutes, tu pourras tout reprendre .
EDIT : C'est bon .
Pas grave.
Ah et aussi, n'use pas d'encre pour les petits paragraphes au départ de chaque nouvel épisode.
Je pense les supprimer et les remplacer par une simple citation, de moi-même (ahah XD) qui aura un rapport direct avec le chapitre.
J'abandonne l'idée de faire passer la philosophie de l'Empire à partir de là. C'est un peu mal s'y prendre, je conçois u_u".
D'ici dix minutes, tu pourras tout reprendre .
EDIT : C'est bon .
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Ok, je m'occuperai de ça demain. Là je viens de finir l'écriture d'un texte défouloir et je suis un peu kaput. M'en va au dodo.
Bonne nuit !
Bonne nuit !
B.- Talent Divin
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
ok, j'avais perdu de vue la questionEt pas "cette embellie" puisque à une question, il correspond plus une réponse
Peut être mais ça donne un sens à ta phrase XDnico4g a écrit:en discute
Non.
C'est nul dans un discours ça XD.
Pour la gouvernance, on se doute bien, vu le contexte qu'on parle de ça : http://ec.europa.eu/governance/index_fr.htm
parenthèse :
Tu serais pas un petit peu catégorique (pour être diplomate ^^).Les mots en -asse, -esse et -âtre, sont les trois genres de mots à éviter, sauf si obligatoires.
Ils sont laids, tout simplement ^^".
Pâco, triste bellâtre, tu ne montrerais pas tant de hardiesse si la carcasse à tes pieds pouvait rugir.
Non, me suis fait chier comme avec Proust ou d'autres auteurs payés au mot et qui parsemaient leurs écrits de sembler, paraitre qu'on retrouve aujourd'hui dans certains essais pour faire style...Oh t'aimerais pas Stendhal toi
Stendhal écrit des trucs qui casse le rythme déjà moribond de ces romans
Et personne ne me dira en face que Stendhal, il écrit des trucs qui cassent la phrase =O.
Tant mieux, il faut rester fidèle à soi-même et la diversité est importante. Sinon, pour le style, j'aurais plutôt mis ampoulé (je plaisante).Sinon, certes j'ai peut-être un style un peu plus imagé, métaphorique etc. mais c'est le mien, et ce n'est pas au lecteur, pour le coup, à m'en faire changer Smile.
Pour ceux qui ont froid, je rhabille gratuitement pour l'hiver...
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
J'ai repris le premier extrait de l'épisode 1, sans m'occuper des Pensées de l'Empire. (Deuxième fois que je poste, je viens de faire une mauvaise manip qui m'a tout effacé alors que j'avais presque terminé ! Grrr)
Si ce sont les câbles, écris : "Maintenu par de solides câbles métalliques coulissants ..."
Si c'est le convoi, écris : "Maintenu par de solides câbles métalliques, virgule coulissant ..."
J'ai un petit souci de compréhension. Tu parles de trois bolides : 2 noirs qui entourent un rouge, mais aussi d'engins dans le ciel. Ensuite, je comprends que les engins volants attaquent la voiture rouge, mais quelle est cette "tâche accomplie" dont tu parles en évoquant les deux bolides noirs ?
Ce sont les câbles qui coulissent sur les barres métalliques ou le convoi ?
Episode 1.
(1er extrait)
Maintenu par de solides câbles coulissant sur deux barres métalliques parallèles, le convoi pénétrait dans la ville préfectorale du département allemand à plus de mille kilomètres par heure.
Si ce sont les câbles, écris : "Maintenu par de solides câbles métalliques coulissants ..."
Si c'est le convoi, écris : "Maintenu par de solides câbles métalliques, virgule coulissant ..."
La piste argentée, pentue, était recouverte d’une fine lamelle de glace régénérée par des machines réfrigérantes. Des zones rugueuses diminuaient cependant la vitesse de la rame à l’approche des premières habitations, virgule dont les toitures en aluminium réfléchissaient les rayons de l’astre levant en une multitude de petites lumières aveuglantes. Le ciel orangé, parcouru de longues langues de feu, s’éclaircissait et chassait la marée sombre de la nuit.
Le train s’aventura au cœur de la ville et sursauta lorsqu’il s’engagea sur un passage à niveau. Marc fut arraché au sommeil dans lequel il avait progressivement sombré depuis le début du voyage. Les yeux écarquillés par la dureté >>> brutalité du réveil, il mit un certain temps à réorganiser ses idées. Il s’était assoupi, blotti contre ses bagages, dans une petite cabine sphérique. Elle était de dernière classe, par conséquent démunie de tout mobilier, de tout service et de tout confort en général. La succincte décoration des affiches publicitaires égayait les cloisons translucides. Le petit écran tactile, en face de lui, indiquait « BERLIN » en grosses lettres. Le jeune homme soupira et se rassit sur son sac. Paris, jadis la ville des Lumières et de l’art de philosopher, n’était plus qu’à une quarantaine de minutes, virgule s’il n’y avait pas trop d’arrêts. Le train reprenait peu à peu de la vitesse. Il se dirigeait à présent vers Leipzig, célèbre pour son histoirepassée. La cité fêterait bientôt, jour pour jour en ce début octobre, l’anniversaire victorieux de la coalition sur les armées de Napoléon Bonaparte, déjà affaibli par son terrible échec lors de la campagne de Russie et du revers de la guerre dans la péninsule Ibérique. >>> je crois qu'il faut une majuscule ici Bonaparte, empereur des Français, de la nation dissoute qui composait actuellement l’un des départements les plus touristiques de la République Terrae : à quoi auraient rimé ses conquêtes aujourd’hui, virgule alors que le monde constituait à lui seul un état unique ?
D’un mouvement de l’index, Marc ouvrit la porte vitrée de sa cabinesphérique. Une pressante envie d’uriner lui endolorissait le bas ventre. À cette heure si matinale, les couloirs du wagon demeuraient paisibles et déserts. [..] L’Homme avait cherché la réponse à ses problèmes au cœur de son Histoire et ne s’était pas évertué dans l’innovation, dans la quête de solutions révolutionnaires. [...]
On ne sut jamais si cette entreprise aurait fonctionné, si elle aurait finalement redressé une Bourse en chute libre, puisque moins d’un mois après les réformes, tout avait été bouleversé …
Marc pressa le pas. Il appuya sur un bouton après avoir sélectionné le service qu’il désirait. Des flèches lumineuses apparurent sur les parois et le guidèrent jusqu’aux toilettes. Il remarqua à quel point cet outil devenait brusquement si essentiel alors qu’à sa montée, la veille à Saint-Pétersbourg, il lui avait paru d’une utilité insignifiante, voire absurde. Il atteignit enfin une porte opaque et la poussa d’un geste pressé. Il choisit le premier urinoir sur les cinq alignés, dégrafa son pantalon en cuir synthétique, à la mode actuellement, et vida sa vessie, soulagé. >>> avec soulagement Aussitôt, un étrange produit chimique, auréolé d’une fumée blanchâtre, envahit la cavité souillée et, en une fraction de seconde, le liquide disparut, capricieux et frivole. Le jeune garçon n’aurait su dire par quelle réaction exacte ; >>> n'aurait su dire quelle réaction exacte s'était produite ne lui restait qu’une vague notion sur les acides et les bases acquise durant l’apprentissage obligatoire à l’école généraliste parisienne, un vieux lycée à mi-chemin entre les gargouilles de Notre-Dame et les gravillons du Champ de Mars. Aujourd’hui, à dix-neuf ans, son domaine intellectuel était davantage centré sur les sciences humaines ou l’histoire en général. C’était aussi pourquoi >>> la raison pour laquelle il étudiait à Saint-Pétersbourg, dans l’une des plus prestigieuses universités du monde, Sokolov, nom donné en référence à l’énigmatique professeur Russe, originaire de cette même ville, fasciné par Napoléon et, virgule surtout, par sa stratégie militaire. Marc partageait la même passion et relisait parfois ses ouvrages, comme L’Armée de Napoléon, traduit en anglais – la langue universelle –,etqu’il connaissait par cœur. Après avoir resserré sa ceinture, le jeune homme se rinça les mains au lavabo. Un liquide tiède, presque gazeux, coula entre ses doigts. Il ne s’agissait pas d’eau, juste d’une sorte de savon désinfectant présent dans tous les lieux publics de la planète qui s’évaporait en un temps record, ce qui dispensait de l’utilisation de serviette en papier.
Une voix dépourvue d’émotion, de chaleur, d’humanité pour tout dire, vibra dans les interphones du wagon.
« Welcome to Leipzig », ce qui signifiait ni plus ni moins : « Bienvenue à Leipzig ». Comme si ce ton fade donnaitréellementenvie de séjourner ici, pensa amèrement le jeune homme. Marc se redressa devant le miroir fissuré par endroits. Sa tignasse blonde et ses yeux azur suffisaient à charmer la gente féminine ; il le savait et ne s’en cachait pas. D’un mouvement agile, il tenta de récupérer un peu du savon pas de virgule avant qu’il ne disparaisse, et d'en étaler sur son visage. Ses pommettes, rosies par le sommeil de l’heure précédente, teignaient ses joues fermes mais un peu trop laiteuses à son goût. [...]
Marc s’apprêtait à sortir lorsque le wagon fut agité d’une violente secousse. Déséquilibré, le garçon heurta >>> j'imagine qu'il est déséquilibré, donc je le vois plus cogner contre la porte qui en plus, bouge sous son poids, que se retenir volontairement la porte qui oscilla sous son poids. Les pneumatiques des rails se remplirent d’hélium et s’élevèrent dans les airs afin de freiner >>> ralentir le train, tel le voulaient >>> comme le prévoyaient les protocoles de sécurité. Ils provoquèrent d’autant plus de turbulences dans les cabines de verre, virgule contre lesquelles des têtes se cognèrent brutalement. D’autres passagers furent éjectés dans le couloir ; l’alarme retentit, poussant son cri strident tel un appel à l’aide. Finalement, le train se stabilisa et Marc en profita pour quitter les toilettes. Les gens les plus téméraires s'étaient approchés des vitres, soucieux d’appréhender le danger. Leur surprise fut à son comble lorsqu'ils découvrirent d'énormes engins pivotant dans le ciel : d'étranges d’hélicoptères dotés de plusieurs hélices, plusieurs gouvernails, ainsi que d’imposants canons placés à chaque extrémité du cockpit. Autour, >>> en contrebas la ville effarée et ses buildings de plus en plus grands >>> toujours plus imposants assistaient, comme les passagers courbaturés, à ce mystérieux déploiement. Les machines redressèrent leur trajectoire et sillonnèrent la voûte céleste : elles guettaient leur proie. Soudain, trois bolides s'engagèrent sous la piste des pneumatiques hissés, tout près du train à l'arrêt. Deux véhicules noirs aux vitres fumées, d'un esthétique sportif et pourvus de quatre roues motrices, encadraient un troisième de couleur vermeille dont le moteur tournait à plein régime. Ils suivaient l’avenue centrale de la ville et fonçaient droit sur l’édifice le plus proéminent : l’Hôtel de Ville, vaste bâtisse striée de colonnades métalliques, ornée de banderoles annonçant la fête à venir. Un silence oppressant accablait la cité; il n’y avait de toute façon rien à dire.>>> c'est inutile ça Les engins dans le ciel, tels de redoutables prédateurs, plongèrent sur eux et leurs canons rugirent. La ville et le train n’écoutaient qu’eux, tétanisés et pantois. Les deux bolides noirs s’écartèrent brusquement de leur cible ; un projectile lumineux transperça le véhicule rouge. Une impressionnante déflagration souleva la voiture écarlate, qui hurla de son cri caverneux et enroué, avant de s’écraser, ficelée >>> je vois parfaitement la scène, mais je trouve l'association des verbes "écraser/ficeler" assez mal appropriée, en fait, c'est le verbe "ficeler" qui n'est pas très adroit. A revoir. dans les banderoles arrachées, contre le monument officiel. Les deux autres véhicules interrompirent leur course pas de virgule dans un crissement de pneus à l’unisson, >>> simultané firent demi-tour et s’enfuirent, leur tâche accomplie, dans la direction opposée. Les machines volantes se posèrent et quatre hommes, vêtus d’un uniforme noir des épaules aux pieds, sautèrent au sol. Ils se courbèrent en deux et atteignirent rapidement leur victime d’acier, immobile, qui venait d’expirer un dernier grognement dans les flammes. Déjà, des ambulances carillonnaient dans les rues adjacentes et les hommes en noir vérifièrent juste >>> rapidement/seulement que le chauffeur avait lui aussi perdu l’éclat de la vie >>> tu compares le fait qu'il ait perdu la vie à la fin de vie de sa voiture ? Je trouve ça moyen, surtout que tu parles de "l'éclat de la vie", alors ce n'est pas fameux en faisant allusion à la fin de vie d'un moyen de locomotion. au milieu du brasier. Satisfaits, ils remontèrent alors dans leurs engins et s’envolèrent vers l’horizon.
J'ai un petit souci de compréhension. Tu parles de trois bolides : 2 noirs qui entourent un rouge, mais aussi d'engins dans le ciel. Ensuite, je comprends que les engins volants attaquent la voiture rouge, mais quelle est cette "tâche accomplie" dont tu parles en évoquant les deux bolides noirs ?
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
(2ème extrait)
Les rails investis par le néon s’abaissèrent. Stimulé par des décharges électrostatiques, le train glissa, >>> trouve un synonyme, parce que tu l'as déjà employé au début lentement au départ puis de plus en plus vite. Il reprenait son chemin, imperturbable face à cet événement ahurissant. À Paris, gare Montparnasse, serait annoncé un retard pour cause de perturbations sur la ligne. Peut-être ne mentionnerait-on même pas cette exécution sommaire – car il en s'agissait bien d’une. Ceci n’était qu’une arrestation sur Terrae, comme il en existait tant d’autres ces temps-ci. Pourtant, elle n’était orchestrée ni par la police ni par aucune force armée de la République. Non, ces hommes en noir étaient des agents de l’Empire, la puissance économique et militaire salvatrice du monde entier, inconnue il y avait encore de ça >>> maladroit trois ans.
À peine vingt minutes plus tard, le convoi franchit les frontières du département allemand et se dirigea à pleine allure sur la capitale préfectorale française. Plus aucune gare n’était signalée mise à part celle du terminus. Dans la section Eurasiatique – région autonome rattachée au gouvernement Terrae – les douanes avaient été abolies et les passages n’étaient plus contrôlés. La police et les forces gouvernementales avaient de toute manière un contrôle total sur l'ensemble >>> contrôlaient parfaitement l'ensemble ? de la planète. Du moins, dans les textes.
[...]
Un nouveau parti politique employait >>> utilisait/se basait sur les violences répétées des mystérieux étrangers pour justifier leurs idéologies autoritaires ; le plus inquiétant était qu’elles plaisaient à l’opinion publique. De plus, à l’apparition de l’Empire, Alphred Mernine – le président en fonction – était déjà à la tête de la République Terrae,cedepuis deux ans et demi, et jamais encore on n’avait envisagé la passation de pouvoir en présence d’une puissance spectatrice. [...]
Quelque chose tressaillit tout à coup dans la poche du garçon, coupant court à sa méditation qui tendait vers la somnolence. Marc y fourra sa main et saisit une petite puce électronique, virgule dont la taille, aussi grosse que l’ongle du majeur, témoignait de sa vétusté. Les gens souriaient lorsqu’ils remarquaient une petite boule noire dans le lobe de son oreille, comme les boules quiès des grands-mères. Cependant, elle contenait tout de même une centaine de fonctionnalités différentes et une archive >>> un archivage de plusieurs milliers de musiques… la moitié des disponibilités des puces modernes. Un petit voyant rouge clignotait, signe d’un nouvel événement. [...] Comment pouvaient-ils en être aussi sûrs ? Les pucesnefiguraient sur le marché depuis trop peu d’années et personne n’avait pris assez de recul, d’au moins une génération, >>> "le recul nécessaire - évalué à une génération d'utilisateurs -" pour présenter autant d’aplomb. De toute manière, la réponse serait visible à grande échelle. Ceux et celles qui ne possédaient pas de puces, riches ou pauvres, se comptaientfacilementsur les doigts de la main dans ce train bondé.
Marc se concentra sur l’accueil et il n’eut aucun mal à apercevoir le logo des messages qui scintillait par intermittences.
« Boîte de réception », dit-il d’une voix distincte.
Il faisait partie des clients dont le système mental ne fonctionnait pas avec eux. >>> ne s'accordait pas avec les appareils miniaturisés Ou très mal. [...]
Un nouveau message venait d’être stocké dans la boîte. Marc s’empressa de l’ouvrir ; il s’agissait de son père, Roland. Étrange qu’il le joigne à quelques dizaines de minutes des retrouvailles… Son cœur palpitait tandis que l’ouverture du fichier typographique s’organisait. Il avait héritédecette anxiété abusive >>> exagérée ? de sa mère.
[...]On croyait souvent que l’armée n’existait plus, que l’absence de nations multiples impliquait la disparition de guerres. Mais si les pays indépendants s’étaient dissous, la nature belliqueuse de l’homme n’en était pasmoinsamoindrie. Les risques de guérillas entre populations anciennement rivales n’étaient pas à écarter. Les tensions subsistaient malheureusement toujours et elles s’étaient même accrues avec l’ascension de l’Empire au sein de la société.
Roald était l’ami d’enfance dont tout le monde rêvait. Bon, serviable, riche et généreux. Son visage halé renforçait sa jovialité. Il faisait même le charme de toute sa personne : il intriguait le monde d’une manière irrésistible. Son regard sombre et profond transperçait les cœurs, surtout ceux des jeunes demoiselles. Un sourire omniprésent aux coins des lèvres, qui révélait sa malice, équilibrait à merveille la morosité de Marc. Ses cheveux, courts et crépus, rappelaient ses origines des sections africaines maghrébines. Et son caractère intouchable, calme et serein, embarrassait ceux qui le côtoyaient. Il plaisait à tous et tous voulaient lui plaire. Telle était la définition la plus succincte mais la plus authentique de ce garçon qui représentait tant pour Marc.
Les deux garçons s’étaient élevés ensemble tout au long de leur enfance. >>> phrase mal tournée : je doute qu'ils se soient élevés l'un l'autre, et quand on est "élevé", c'est forcément au cours de l'enfance. A revoir. À l’époque, la famille de Marc, les Pasceli, bénéficiait d’un compte bancaire suffisant pour faire vivre tous ses membres d’une manière aisée. Elle avait alors aidé les Adjahid, la famille de Roald, à s’insérer socialement dans la banlieue parisienne où ils résidaient, un quartier bourgeois et arrogant. Et surtout chargé de préjugés … tellement lourds que l’on se demandait encore aujourd’hui comment il faisait pour garder la tête haute devant une glace, sans s’affaisser. À présent, la situation s’était inversée. Les Adjahid s’étaient enrichis grâce à un commerce florissant de pépinières et d'échanges fructueux avec l’Empire. Les Pasceli, quant à eux, avaient été soufflés de plein fouet par la crise et il avait nécessité moins d’un an pour réduire le patrimoine familial au dixième de sa valeur. >>> "et en moins d'un an, le patrimoine familial avait été réduit au dixième de sa valeur." La firme la plus prisée de toute la section eurasiatique – une pionnière de la technologie électropsychique – était entrée en procédure de faillite en quelques mois, sans avoir eu le temps de pousser un cri de détresse. Déstabilisé, le gouvernement avait révisé ses plans de grands travaux avant de les appliquer, comme s’il avait soudainement douté de leur efficacité. La firme avait dû son salutgrâceau rachat par l’entreprise multisections Psychie, elle-même revendue quelques jours plus tôt à l’Empire. Madame Pasceli possédait un haut poste administratif au siège social de la firme. La première décision du nouveau propriétaire avait été de renvoyer sans préavis toute la direction et d’installer des dignitaires impériaux à leurs places. Les quelques syndicats survivants avaient revendiqué leurs droits auprès de la République affaiblie et dépassée. Aucune poursuite n’avait été amorcée à l’encontre de la nouvelle puissance. Trop d’argent avait été mis en jeu pour risquer un nouvel effondrement des Bourses. La mère de Marc avait ainsi perdu son emploi et son sourire. Elle ressemblait aujourd’hui à un automate, un automate qui paraissait heureux mais qui souffrait en réalité, et elle effectuait sa tâche >>> se raccrochait à son rôle ? de maman modèle comme s’il n’y avait plus que ça de vrai dans ce monde ébranlé.
Ca ne m'étonne pas que j'avais mal compris ton histoire. Je ne me souviens pas du tout avoir lu ce passage là.
Rien à dire plus que dans mes commentaires donnés sur ton texte.
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Marc s’apprêtait à sortir lorsque le wagon fut agité d’une violente secousse. Déséquilibré, le garçon se retint à la porte qui oscilla sous son poids.
violente = déséquilibré + se retint + oscilla, le premier mot ne vas pas avec la succession suivante.
Les pneumatiques des rails se remplirent d’hélium et s’élevèrent dans les airs afin de freiner le train, tels le voulaient les protocoles de sécurité.
Les pneumatiques des rails ? Sans réfléchir je bute car mon inconscient me dit qu'un pneumatique est un pneu, un truc rond en caoutchouc qui se monte autour d'une roue, donc rond. En réfléchissant, je m'aperçoit qu'il y a un rapport avec "ses rails gonflés au néon" et qu'il s'agit de tes rails, donc rectilignes.
Ils provoquèrent d’autant plus des turbulences dans les cabines de verre contre lesquelles des têtes se cognèrent brutalement.
d’autant plus des = carrément bof. Turbulence = agitation désordonnée d'un fluide. Tu veux parler de turbulences d'air dans les cabines ?
D’autres passagers furent éjectés dans le couloir ; l’alarme retentit, poussant son cri strident comme un appel à l’aide. Finalement, le train se stabilisa et Marc en profita pour quitter les toilettes. Les gens les plus téméraires s'étaient approchés des vitres, soucieux d’appréhender le danger.
soucieux d’appréhender le danger = n'est-ce pas plutôt pour être à proximité d'une éventuelle issue ?
Leur surprise fut à son comble lorsqu'ils découvrirent d'énormes engins pivotant dans le ciel. D'étranges d’hélicoptères
D'étranges d’hélicoptères ?
dotés de plusieurs hélices, plusieurs gouvernails,
plusieurs hélices et gouvernails,
ainsi que d’imposants canons placés à chaque extrémité du cockpit. Autour, la ville effarée et ses buildings de plus en plus grands assistaient, comme les passagers courbaturés, à ce mystérieux déploiement.
"Comme" prête à confusion, j'ai cru que tu comparais les buildings à des passagers courbaturés. Je suppose que tu veux parler des passagers du train ? Alors contusionné et non courbaturés.
Les machines redressèrent leur trajectoire et sillonnèrent la voûte céleste : elles guettaient leur proie. Soudain, trois bolides s'engagèrent sous la piste des pneumatiques hissés,
"la piste de(s) pneumatiques hissée" prête moins à confusion
tout près du train à l'arrêt. Deux véhicules noirs aux vitres fumées, d'un esthétique sportif et pourvus de quatre roues motrices, encadraient un troisième de couleur vermeille dont le moteur tournait à plein régime. Ils étaient sur l’avenue centrale de la ville et fonçaient droit sur l’édifice le plus proéminent : l’hôtel de ville, vaste bâtisse striée de colonnades métalliques, ornée de banderoles pour la fête à venir. Un silence oppressant accablait la cité
Un silence oppressant <=> le moteur tournait à plein régime + hélicoptères dotés de plusieurs hélices ?
; il n’y avait de toute façon rien à dire. Les engins dans le ciel, tels de redoutables prédateurs, plongèrent sur eux et leurs canons rugirent. La ville et le train n’écoutaient qu’eux, tétanisés et pantois.
pantois = s'emploie souvent dans les sens de penaud, ce qui n'est pas le cas. Stupéfait, interdit...
Les deux bolides noirs s’écartèrent brusquement de leur cible ; un projectile lumineux transperça le véhicule rouge. Une impressionnante déflagration souleva la voiture écarlate, qui hurla de son cri caverneux et enroué,
hurla de son cri caverneux et enroué <=> déflagration, je trouve la comparaison bizarre.
avant de s’écraser, ficelée dans les banderoles arrachées, contre le monument officiel. Les deux autres véhicules interrompirent leur course, dans un crissement de pneus à l’unisson, firent demi-tour et s’enfuirent, leur tâche accomplie, dans la direction opposée. Les machines volantes se posèrent et quatre hommes, vêtus d’un uniforme noir des épaules aux pieds, sautèrent au sol. Ils se courbèrent en deux et atteignirent rapidement leur victime d’acier, immobile, qui venait d’expirer son dernier grognement dans les flammes. Déjà, des ambulances carillonnaient dans les rues adjacentes et les hommes en noir vérifièrent juste que le chauffeur avait lui aussi perdu l’éclat de la vie au milieu du brasier.
le chauffeur avait lui aussi perdu l’éclat de la vie : j'ai du mal à saisir ce que la vie du chauffeur a d'éclatant (à part de s'être éclatée contre le bâtiment...), le "lui aussi" indique son bolide ?
Satisfaits, ils remontèrent alors dans leurs engins et s’envolèrent vers l’horizon.
Je te fais part de tout ce qui me gêne ... entendu que tu en fais ce que tu veux. Si ça te sers tant mieux, sinon ne te sens pas obligé de justifier tes choix. Je ne suis pas là pour juger ton boulot.
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Oui ce sont les câbles qui coulissent, mais depuis quand les participes présent s'accordent avec le nom ?Barbara a écrit:
Ce sont les câbles qui coulissent sur les barres métalliques ou le convoi ?
Si ce sont les câbles, écris : "Maintenu par de solides câbles métalliques coulissants ..."
Si c'est le convoi, écris : "Maintenu par de solides câbles métalliques, virgule coulissant ..."
Je crois que je vais commencer à n'en faire qu'à ma tête de ces virgules... Sans blaguer, c'est la troisième fois qu'on me la fait retirer, remettre, retirer et visiblement ici re-remettre.La piste argentée, pentue, était recouverte d’une fine lamelle de glace régénérée par des machines réfrigérantes. Des zones rugueuses diminuaient cependant la vitesse de la rame à l’approche des premières habitations, virgule dont les toitures en aluminium réfléchissaient les rayons de l’astre levant en une multitude de petites lumières aveuglantes.
Faudrait trouver un point d'entente non ? x)
Je regarde si ça répète pas et je prends.Barbara a écrit: Les yeux écarquillés par la dureté >>> brutalité du réveil, il mit un certain temps à réorganiser ses idées.
Finalement, j'ai pris "brusquerie".
(la brutalité et ses métamorphes (^^) ont un nombre beaucoup trop grand au sein du texte)
Tu n'es pas la première à me le proposer. Devant votre insistance, je prends ^^.Barbara a écrit:
Il s’était assoupi, blotti contre ses bagages, dans une petite cabine sphérique.
C'est certes un peu redondant, mais c'est aussi un peu voulu.Barbara a écrit:Le train reprenait peu à peu de la vitesse. Il se dirigeait à présent vers Leipzig, célèbre pour son histoirepassée.
Et c'est une expression souvent utilisée histoire de bien souligner.
Donc j'hésite.
Mouarf', pour les virgules... T_T.Barbara a écrit: et du revers de la guerre dans la péninsule Ibérique. >>> je crois qu'il faut une majuscule ici Bonaparte, empereur des Français, de la nation dissoute qui composait actuellement l’un des départements les plus touristiques de la République Terrae : à quoi auraient rimé ses conquêtes aujourd’hui, virgule alors que le monde constituait à lui seul un état unique ?
Pour les majuscules, mon Mourre n'en met pas (non, je n'ai pas pompé intégralement la phrase de cette encyclopédie ).
Et pour "français", il n'en faut pas non plus... sauf si on est un peu trop chauvin et qu'on fait un discours nationaliste .
J'ai viré le sphérique, mais ça me gêne de laisser sans rien.Barbara a écrit:D’un mouvement de l’index, Marc ouvrit la porte vitrée de sa cabinesphérique. Une pressante envie d’uriner lui endolorissait le bas ventre. À cette heure si matinale, les couloirs du wagon demeuraient paisibles et déserts. [..] L’Homme avait cherché la réponse à ses problèmes au cœur de son Histoire et ne s’était pas évertué dans l’innovation, dans la quête de solutions révolutionnaires. [...]
On ne sut jamais si cette entreprise aurait fonctionné, si elle aurait finalement redressé une Bourse en chute libre, puisque moins d’un mois après les réformes, tout avait été bouleversé …
J'ai pris les deux majuscules. Mais j'ai peur de faire un peu comme dans tous les textes que j'ai horreur : la prolifération de majuscules tue la majuscule et surtout la crédibilité du texte.
J'ai un peu tout pris, sauf le "C'était la raison pour laquelle" qui est injustifiée et qui alourdit plus qu'autre chose la phrase ^^.Barbara a écrit: Il choisit le premier urinoir sur les cinq alignés, dégrafa son pantalon en cuir synthétique, à la mode actuellement, et vida sa vessie, soulagé. >>> avec soulagement Aussitôt, un étrange produit chimique, auréolé d’une fumée blanchâtre, envahit la cavité souillée et, en une fraction de seconde, le liquide disparut, capricieux et frivole. Le jeune garçon n’aurait su dire par quelle réaction exacte ; >>> n'aurait su dire quelle réaction exacte s'était produite ne lui restait qu’une vague notion sur les acides et les bases acquise durant l’apprentissage obligatoire à l’école généraliste parisienne, un vieux lycée à mi-chemin entre les gargouilles de Notre-Dame et les gravillons du Champ de Mars. Aujourd’hui, à dix-neuf ans, son domaine intellectuel était davantage centré sur les sciences humaines ou l’histoire en général. C’était aussi pourquoi >>> la raison pour laquelle il étudiait à Saint-Pétersbourg, dans l’une des plus prestigieuses universités du monde, Sokolov, nom donné en référence à l’énigmatique professeur Russe, originaire de cette même ville, fasciné par Napoléon et, virgule surtout, par sa stratégie militaire.
Ah si, je n'ai pas pris la majuscule non plus à "Russe".
Non, on enlève pas le "et", sinon c'est l'anglais qu'il connait par cœur .Barbara a écrit:Marc partageait la même passion et relisait parfois ses ouvrages, comme L’Armée de Napoléon, traduit en anglais – la langue universelle –,etqu’il connaissait par cœur. Après avoir resserré sa ceinture, le jeune homme se rinça les mains au lavabo. Un liquide tiède, presque gazeux, coula entre ses doigts. Il ne s’agissait pas d’eau, juste d’une sorte de savon désinfectant présent dans tous les lieux publics de la planète qui s’évaporait en un temps record, ce qui dispensait de l’utilisation de serviette en papier.
Sinon, j'ai remplacé ainsi :
Il ne s’agissait pas d’eau, juste d’un savon désinfectant présent dans tous les lieux publics planétaires qui s’évaporait en un temps record, ce qui dispensait de l’utilisation de serviette en papier.
J'ai pris "ce".Barbara a écrit:
Une voix dépourvue d’émotion, de chaleur, d’humanité pour tout dire, vibra dans les interphones du wagon.
« Welcome to Leipzig », ce qui signifiait ni plus ni moins : « Bienvenue à Leipzig ». Comme si ce ton fade donnaitréellementenvie de séjourner ici, pensa amèrement le jeune homme. Marc se redressa devant le miroir fissuré par endroits. Sa tignasse blonde et ses yeux azur suffisaient à charmer la gente féminine ; il le savait et ne s’en cachait pas. D’un mouvement agile, il tenta de récupérer un peu du savon pas de virgule avant qu’il ne disparaisse, et d'en étaler sur son visage. Ses pommettes, rosies par le sommeil de l’heure précédente, teignaient ses joues fermes mais un peu trop laiteuses à son goût. [...]
Pas souvent que je le dis, mais j'ai gardé l'adverbe.
J'ai pris "d'en étaler".
Et j'ai pas pris "teignaient", parce que moi je veux le verbe teinter et non teindre, qui est beaucoup moins adapté (surtout que ça rappelle pas mal les cheveux tout ça) tandis que teinter c'est "colorer légèrement".
Heurter, je conserve.Barbara a écrit:Marc s’apprêtait à sortir lorsque le wagon fut agité d’une violente secousse. Déséquilibré, le garçon heurta >>> j'imagine qu'il est déséquilibré, donc je le vois plus cogner contre la porte qui en plus, bouge sous son poids, que se retenir volontairement la porte qui oscilla sous son poids. Les pneumatiques des rails se remplirent d’hélium et s’élevèrent dans les airs afin de freiner >>> ralentir le train, tel le voulaient >>> comme le prévoyaient les protocoles de sécurité. Ils provoquèrent d’autant plus de turbulences dans les cabines de verre, virgule contre lesquelles des têtes se cognèrent brutalement. D’autres passagers furent éjectés dans le couloir ; l’alarme retentit, poussant son cri strident tel un appel à l’aide.
Je prends prévoyaient, mais pas la grosse faute que tu me proposes ^^". C'est bien "tels", puisque ce n'est pas comme "tel que" et là, ça s'accorde avec "les protocoles de sécurité", comme "telle une flèche".
Du coup, je garde "comme un appel à l'aide". Je ne veux pas de répétitions !
Pourquoi en contrebas ? Le train est au beau milieu de la ville, à juste quelques un ou deux mètres au-dessus du plancher des vaches (mais bien en dessous des toits des buildings).Barbara a écrit:
Finalement, le train se stabilisa et Marc en profita pour quitter les toilettes. Les gens les plus téméraires s'étaient approchés des vitres, soucieux d’appréhender le danger. Leur surprise fut à son comble lorsqu'ils découvrirent d'énormes engins pivotant dans le ciel : d'étranges d’hélicoptères dotés de plusieurs hélices, plusieurs gouvernails, ainsi que d’imposants canons placés à chaque extrémité du cockpit. Autour, >>> en contrebas la ville effarée et ses buildings de plus en plus grands >>> toujours plus imposants assistaient, comme les passagers courbaturés, à ce mystérieux déploiement. Les machines redressèrent leur trajectoire et sillonnèrent la voûte céleste : elles guettaient leur proie.
Non, je garde "de plus en plus grand", c'est une exagération voulue.
(je sais, je suis chiant ).
J'ai pris suivaient et les majuscules.Barbara a écrit:Soudain, trois bolides s'engagèrent sous la piste des pneumatiques hissés, tout près du train à l'arrêt. Deux véhicules noirs aux vitres fumées, d'un esthétique sportif et pourvus de quatre roues motrices, encadraient un troisième de couleur vermeille dont le moteur tournait à plein régime. Ils suivaient l’avenue centrale de la ville et fonçaient droit sur l’édifice le plus proéminent : l’Hôtel de Ville, vaste bâtisse striée de colonnades métalliques, ornée de banderoles annonçant la fête à venir. Un silence oppressant accablait la cité; il n’y avait de toute façon rien à dire.>>> c'est inutile ça
Pas le reste : je veux pas encore un peu de participes présent déjà assez nombreux à mon goût dans ce passage là.
Et le "il n'y avait de toute façon rien à dire" a toute son importance : personne ne parle parce qu'il est sous le choc, certes, mais j'extrapole déjà un peu et commence à aborder les premiers problèmes de la société ; les gens n'ont de toute façon rien à dire : pénalement, l'Empire est dans son plein droit en pourchassant la voiture.
Ficeler pour moi a justement toute sa valeur !Barbara a écrit:Les engins dans le ciel, tels de redoutables prédateurs, plongèrent sur eux et leurs canons rugirent. La ville et le train n’écoutaient qu’eux, tétanisés et pantois. Les deux bolides noirs s’écartèrent brusquement de leur cible ; un projectile lumineux transperça le véhicule rouge. Une impressionnante déflagration souleva la voiture écarlate, qui hurla de son cri caverneux et enroué, avant de s’écraser, ficelée >>> je vois parfaitement la scène, mais je trouve l'association des verbes "écraser/ficeler" assez mal appropriée, en fait, c'est le verbe "ficeler" qui n'est pas très adroit. A revoir. dans les banderoles arrachées, contre le monument officiel. Les deux autres véhicules interrompirent leur course pas de virgule dans un crissement de pneus à l’unisson, >>> simultané firent demi-tour et s’enfuirent, leur tâche accomplie, dans la direction opposée. Les machines volantes se posèrent et quatre hommes, vêtus d’un uniforme noir des épaules aux pieds, sautèrent au sol. Ils se courbèrent en deux et atteignirent rapidement leur victime d’acier, immobile, qui venait d’expirer un dernier grognement dans les flammes.
Et le "simultané" est, je crois, le mot que je cherchais tant à l'époque. Merci .
Non, pas de rapidement, ou de seulement. Peut-être un "simplement" ?Barbara a écrit: Déjà, des ambulances carillonnaient dans les rues adjacentes et les hommes en noir vérifièrent juste >>> rapidement/seulement que le chauffeur avait lui aussi perdu l’éclat de la vie >>> tu compares le fait qu'il ait perdu la vie à la fin de vie de sa voiture ? Je trouve ça moyen, surtout que tu parles de "l'éclat de la vie", alors ce n'est pas fameux en faisant allusion à la fin de vie d'un moyen de locomotion. au milieu du brasier. Satisfaits, ils remontèrent alors dans leurs engins et s’envolèrent vers l’horizon.
Je faisais surtout une référence à l'éclat des flammes moi ^.^.
Pour la compréhension :
J'espère que tu as compris que les bolides noirs et les engins dans le ciel sont dans le même camps ? (sinon je suis mal man !)
Donc la tâche accomplie, est la même que celle de ceux dans le ciel : ils avaient pour mission de détruire la voiture rouge, ce fut chose faite une fois la voiture explosée contre l'hôtel de ville.
Mission accomplie .
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Bon... alors à prendre alors.nico4g a écrit:
Pour la gouvernance, on se doute bien, vu le contexte qu'on parle de ça : http://ec.europa.eu/governance/index_fr.htm
Mais je le connais pas beaucoup ce terme .
Merci de me donner l'argument : lis ta phrase à haute voix, et dis moi si c'est agréable à l'oreille ^^.nico4g a écrit:
Tu serais pas un petit peu catégorique (pour être diplomate ^^).
Pâco, triste bellâtre, tu ne montrerais pas tant de hardiesse si la carcasse à tes pieds pouvait rugir.
Dire oui serait mentir tout de même T_T.
Outch'... C'est un peu dommage en effet de mettre dans la même caste Proust et Stendhal, sachant qu'ils ont des styles radicalement différents.nico4g a écrit:Non, me suis fait chier comme avec Proust ou d'autres auteurs payés au mot et qui parsemaient leurs écrits de sembler, paraitre qu'on retrouve aujourd'hui dans certains essais pour faire style...Oh t'aimerais pas Stendhal toi
A savoir, Stendhal était un retraité général de notre compère Napoléon, en exil en Italie suite à la chute de celui-ci et qui a écrit ça dans son coin (il risquait pas de publier ça sous le règne de Louis XVIII) et qui a attendu patiemment le retour des républicains en France (chose qu'il n'a, je crois, pas connu ^^). Mais son indemnité de ses anciennes fonctions, puis tout l'honneur et le prestige qu'il avait encore dans l'Italie alliée, lui réservaient de bonnes rentes, ne te fais pas de souci pour lui.
Donc il était pas payé au mot, ni même le bourgeois et pédant Proust d'ailleurs.
Tu confondrais pas avec Balzac ?
Je vais être chiant hein... mais en quoi le rythme de Stendhal est entrain de mourir ? u_u"nico4g a écrit:Stendhal écrit des trucs qui casse le rythme déjà moribond de ces romans
Et personne ne me dira en face que Stendhal, il écrit des trucs qui cassent la phrase =O.
L'histoire est peut-être niaise, mais son style (et son rythme) est au contraire plutôt ferme et haut en couleur quand il s'agit de faire naître quelques très belles figures du langage.
Et par là-même, créer de solides critiques sur la société mondaine et la couarde noblesse revenue sur les terres du Napo' exilé à Sainte-Hélène.
Et pour être ampoulé, il faut utiliser beaucoup de -ement et le tralala des participes présent.
Ce qui, je pense tu l'as vu, n'est radicalement pas mon cas .
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Mouahaha, j'ai ri.Non, me suis fait chier comme avec Proust ou d'autres auteurs payés au mot et qui parsemaient leurs écrits de sembler, paraitre qu'on retrouve aujourd'hui dans certains essais pour faire style...
Proust et Stendhal, payés au mot. Hihihi.
Et Flaubert aussi, je présume ? Sans oublier Baudelaire, qui était payé au vers !
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Where ?Barbara a écrit:
Les rails investis par le néon s’abaissèrent. Stimulé par des décharges électrostatiques, le train glissa, >>> trouve un synonyme, parce que tu l'as déjà employé au début lentement au départ puis de plus en plus vite.
J'ai utilisé "coulisser", pas "glisser".
Oui mais je garde .Barbara a écrit: inconnue il y avait encore de ça >>> maladroit trois ans.
Non pour deux raisons :Barbara a écrit: La police et les forces gouvernementales avaient de toute manière un contrôle total sur l'ensemble >>> contrôlaient parfaitement l'ensemble ? de la planète.
- parce que je ne veux pas de cet adverbe en -ement (on va prendre ça pour de la discrimination raciale à force oO)
- parce que ça modifie (un chouïa, certes) le sens de la phrase. Je dis que la police de Terrae a dans ses mains les cartes pour contrôler l'ensemble de la planète. Pas qu'elle la contrôle d'une manière parfaite, puisque justement ce n'est pas le cas .
Je crains ne rien avoir repris... je suis confus ^^".Barbara a écrit:
Un nouveau parti politique employait >>> utilisait/se basait sur les violences répétées des mystérieux étrangers pour justifier leurs idéologies autoritaires ; le plus inquiétant était qu’elles plaisaient à l’opinion publique. De plus, à l’apparition de l’Empire, Alphred Mernine – le président en fonction – était déjà à la tête de la République Terrae,cedepuis deux ans et demi, et jamais encore on n’avait envisagé la passation de pouvoir en présence d’une puissance spectatrice.
Je prends employer, car c'est mieux que utiliser (d'une part) et que c'est vraiment dans le sens "je m'en sers", et non "je me base sur".
Y'en a un qui est outil, l'autre qui est un pilier. J'ai préféré le sens de "l'outil" .
Je préfère rythmer ma phrase avec un "c'est que" .
Même chose pour le "ce".
Encore une fois non !Barbara a écrit:Quelque chose tressaillit tout à coup dans la poche du garçon, coupant court à sa méditation qui tendait vers la somnolence. Marc y fourra sa main et saisit une petite puce électronique, virgule dont la taille, aussi grosse que l’ongle du majeur, témoignait de sa vétusté. Les gens souriaient lorsqu’ils remarquaient une petite boule noire dans le lobe de son oreille, comme les boules quiès des grands-mères.
Sinon, on ne fait pas attention (et le rapprochement) avec la phrase qui suit !
Je prends "des" (quand même ^^).
On peut vraiment pas dire "une archive de" ? oOBarbara a écrit:Cependant, elle contenait tout de même une centaine de fonctionnalités différentes et une archive >>> un archivage de plusieurs milliers de musiques… la moitié des disponibilités des puces modernes.
Le -age, je l'aime pas =_=".
Tout pris .Barbara a écrit:Un petit voyant rouge clignotait, signe d’un nouvel événement. [...] Comment pouvaient-ils en être aussi sûrs ? Les pucesnefiguraient sur le marché depuis trop peu d’années et personne n’avait pris assez de recul, d’au moins une génération, >>> "le recul nécessaire - évalué à une génération d'utilisateurs -" pour présenter autant d’aplomb. De toute manière, la réponse serait visible à grande échelle. Ceux et celles qui ne possédaient pas de puces, riches ou pauvres, se comptaientfacilementsur les doigts de la main dans ce train bondé.
Pris .Barbara a écrit:Marc se concentra sur l’accueil et il n’eut aucun mal à apercevoir le logo des messages qui scintillait par intermittences.
« Boîte de réception », dit-il d’une voix distincte.
Il faisait partie des clients dont le système mental ne fonctionnait pas avec eux. >>> ne s'accordait pas avec les appareils miniaturisés Ou très mal.
On hérite quelque chose ?Barbara a écrit:Un nouveau message venait d’être stocké dans la boîte. Marc s’empressa de l’ouvrir ; il s’agissait de son père, Roland. Étrange qu’il le joigne à quelques dizaines de minutes des retrouvailles… Son cœur palpitait tandis que l’ouverture du fichier typographique s’organisait. Il avait héritédecette anxiété abusive >>> exagérée ? de sa mère.
Et pas "de quelque chose" ? oO
Oui pour le exagéré.
Oui pour les deux. pour le moins amoindrie en fait XD.Barbara a écrit:On croyait souvent que l’armée n’existait plus, que l’absence de nations multiples impliquait la disparition de guerres. Mais si les pays indépendants s’étaient dissous, la nature belliqueuse de l’homme n’en était pasmoinsamoindrie. Les risques de guérillas entre populations anciennement rivales n’étaient pas à écarter. Les tensions subsistaient malheureusement toujours et elles s’étaient même accrues avec l’ascension de l’Empire au sein de la société.
Pas pour le "Et" enlevé.
En plus, ça fait deux phrases avec "Les" au début. C'est moche .
Ah, tu veux relancer le débat qu'on a eu avec Azul ? Et que j'ai gagné !Barbara a écrit:Roald était l’ami d’enfance dont tout le monde rêvait. Bon, serviable, riche et généreux. Son visage halé renforçait sa jovialité. Il faisait même le charme de toute sa personne : il intriguait le monde d’une manière irrésistible. Son regard sombre et profond transperçait les cœurs, surtout ceux des jeunes demoiselles. Un sourire omniprésent aux coins des lèvres, qui révélait sa malice, équilibrait à merveille la morosité de Marc. Ses cheveux, courts et crépus, rappelaient ses origines des sections africaines maghrébines. Et son caractère intouchable, calme et serein, embarrassait ceux qui le côtoyaient. Il plaisait à tous et tous voulaient lui plaire. Telle était la définition la plus succincte mais la plus authentique de ce garçon qui représentait tant pour Marc.
Les deux garçons s’étaient élevés ensemble tout au long de leur enfance. >>> phrase mal tournée : je doute qu'ils se soient élevés l'un l'autre, et quand on est "élevé", c'est forcément au cours de l'enfance. A revoir.
Encore une fois, ceci est une expression librement répandue. Google te le confirmera .
J'ai mis "le jeune homme" à la place du premier "garçon".
J'ai mis "si bien que".Barbara a écrit: Et surtout chargé de préjugés … tellement lourds que l’on se demandait encore aujourd’hui comment il faisait pour garder la tête haute devant une glace, sans s’affaisser.
Je prends !Barbara a écrit: À présent, la situation s’était inversée. Les Adjahid s’étaient enrichis grâce à un commerce florissant de pépinières et d'échanges fructueux avec l’Empire. Les Pasceli, quant à eux, avaient été soufflés de plein fouet par la crise et il avait nécessité moins d’un an pour réduire le patrimoine familial au dixième de sa valeur. >>> "et en moins d'un an, le patrimoine familial avait été réduit au dixième de sa valeur."
Je prends le premier, mais pas les deux autres.Barbara a écrit:
La firme la plus prisée de toute la section eurasiatique – une pionnière de la technologie électropsychique – était entrée en procédure de faillite en quelques mois, sans avoir eu le temps de pousser un cri de détresse. Déstabilisé, le gouvernement avait révisé ses plans de grands travaux avant de les appliquer, comme s’il avait soudainement douté de leur efficacité. La firme avait dû son salutgrâceau rachat par l’entreprise multisections Psychie, elle-même revendue quelques jours plus tôt à l’Empire. Madame Pasceli possédait un haut poste administratif au siège social de la firme. La première décision du nouveau propriétaire avait été de renvoyer sans préavis toute la direction et d’installer des dignitaires impériaux à leurs places. Les quelques syndicats survivants avaient revendiqué leurs droits auprès de la République affaiblie et dépassée. Aucune poursuite n’avait été amorcée à l’encontre de la nouvelle puissance. Trop d’argent avait été mis en jeu pour risquer un nouvel effondrement des Bourses. La mère de Marc avait ainsi perdu son emploi et son sourire. Elle ressemblait aujourd’hui à un automate, un automate qui paraissait heureux mais qui souffrait en réalité, et elle effectuait sa tâche >>> se raccrochait à son rôle ? de maman modèle comme s’il n’y avait plus que ça de vrai dans ce monde ébranlé.
"bourses" est ici un nom commun comme tous les autres. Tu as tendance à coller des majuscules un peu partout .
Je trouve que "raccrocher" ne convient pas à l'idée que je veux me faire de cette mère qui vit comme un automate.
C'est un peu comme si elle avait subi un lavage de cerveau, tu vois ?
Merci beaucoup Barbara .
MrSonge : ne relançons pas de polémiques.
Nico, ce terrain là est miné, libre à toi de t'y enfoncer mais attention aux risques.
Tu as devant toi de fervents défenseurs de la littérature dite "classique", que je classifierait plus d'incontournable ^^.
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Je ne lance pas de polémique, nous ne sommes pas ici sur le terrain d'une subjectivité relative, mais de faits historiques. Proust et Stendhal n'était PAS payés au mot, et ce n'est rien d'autre que mensonger que de l'affirmer.
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Ah non, bah au contraire, pour moi ça a tout son sens .Nérouje a écrit:Marc s’apprêtait à sortir lorsque le wagon fut agité d’une violente secousse. Déséquilibré, le garçon se retint à la porte qui oscilla sous son poids.
violente = déséquilibré + se retint + oscilla, le premier mot ne vas pas avec la succession suivante.
Peut-être que cela s'explique par le fait que les rails sont faits en pneus . D'où le terme "pneumatique" ^^.Nérouje a écrit:
Les pneumatiques des rails se remplirent d’hélium et s’élevèrent dans les airs afin de freiner le train, tels le voulaient les protocoles de sécurité.
Les pneumatiques des rails ? Sans réfléchir je bute car mon inconscient me dit qu'un pneumatique est un pneu, un truc rond en caoutchouc qui se monte autour d'une roue, donc rond. En réfléchissant, je m'aperçoit qu'il y a un rapport avec "ses rails gonflés au néon" et qu'il s'agit de tes rails, donc rectilignes.
Donc oui, les rails sont arrondis.
Par contre, un pneu c'est la matière aussi, pas forcément ce qui va forcément autour de la roue (d'ailleurs entre nous, c'est un abus de langage que de parler du pneu en tant que simple couverture de roue ).
On n'est pas à la météo ^^.Nérouje a écrit:
Ils provoquèrent d’autant plus des turbulences dans les cabines de verre contre lesquelles des têtes se cognèrent brutalement.
d’autant plus des = carrément bof. Turbulence = agitation désordonnée d'un fluide. Tu veux parler de turbulences d'air dans les cabines ?
Mon Larousse me parle surtout, en première définition, d'agitations bruyantes .
Et le terme "turbulence" est surtout utilisé pour définir les troubles des secteurs d'activités que pour le domaine de la physique.
Bien non, puisque c'est par curiosité (ou par envie intempestive de découvrir ce qui a failli les tuer, c'est dans la nature humaine de vouloir regarder absolument ce qui a failli vous tuer, même s'il faut prendre ses jambes à son cou).Nérouje a écrit:D’autres passagers furent éjectés dans le couloir ; l’alarme retentit, poussant son cri strident comme un appel à l’aide. Finalement, le train se stabilisa et Marc en profita pour quitter les toilettes. Les gens les plus téméraires s'étaient approchés des vitres, soucieux d’appréhender le danger.
soucieux d’appréhender le danger = n'est-ce pas plutôt pour être à proximité d'une éventuelle issue ?
Faut pas me changer mon histoire non plus ^.^.
Arf', il semblerait que la machine à détecter les inattentions soient en panne.Nérouje a écrit:
Leur surprise fut à son comble lorsqu'ils découvrirent d'énormes engins pivotant dans le ciel. D'étranges d’hélicoptères
D'étranges d’hélicoptères ?
Merci du renseignement .
Sauf si tu veux faire une figure d'exagération, auquel cas ta proposition lui abroge tout son effet.Nérouje a écrit:
dotés de plusieurs hélices, plusieurs gouvernails,
plusieurs hélices et gouvernails,
Euh... des contusions, c'est quand même plus fort que des courbatures.Nérouje a écrit:
ainsi que d’imposants canons placés à chaque extrémité du cockpit. Autour, la ville effarée et ses buildings de plus en plus grands assistaient, comme les passagers courbaturés, à ce mystérieux déploiement.
"Comme" prête à confusion, j'ai cru que tu comparais les buildings à des passagers courbaturés. Je suppose que tu veux parler des passagers du train ? Alors contusionné et non courbaturés.
C'est l'éclatement des cellules, sans fracture des os ou déchirure de la peau.
Moi je veux juste dire qu'ils se sont froissés les muscles et les poignets, pas qu'ils sortent d'un attentat à la bombe u_u".
Les deux iraient remarque. Je vais réfléchir tiens .
Mince, j'aurais plutôt dit que plus l'adjectif est loin de son nom, plus ça prête à confusion.Nérouje a écrit:Les machines redressèrent leur trajectoire et sillonnèrent la voûte céleste : elles guettaient leur proie. Soudain, trois bolides s'engagèrent sous la piste des pneumatiques hissés,
"la piste de(s) pneumatiques hissée" prête moins à confusion
Selon ta logique, on dirait que non ^.^ !
Imagine-toi la scène : le silence oppressant vient surtout de l'absence de bavardages malgré la foule.Nérouje a écrit:Un silence oppressant accablait la cité
Un silence oppressant le moteur tournait à plein régime + hélicoptères dotés de plusieurs hélices ?
De toute façon, il n'y a jamais de silence à proprement parlé : toujours le bruit des meubles qui craquent, une mouche qui passe, un vent qui souffle.
Là le silence est surtout dans le sens : tout le monde se la ferme alors qu'il se passe qqchose de plutôt grave sous leurs yeux.
Alors des étrangers tuent l'un de tes contemporains sous ton nez et tu ne réagis pas.Nérouje a écrit:
; il n’y avait de toute façon rien à dire. Les engins dans le ciel, tels de redoutables prédateurs, plongèrent sur eux et leurs canons rugirent. La ville et le train n’écoutaient qu’eux, tétanisés et pantois.
pantois = s'emploie souvent dans les sens de penaud, ce qui n'est pas le cas. Stupéfait, interdit...
Si après ça tu ne peux pas avoir un soupçon de honte, tu es un monstre ^.^.
Peut-être parce que... la déflagration, c'est la bombe/projectile/fusée etc. tandis que le hurlement caverneux et enrouée, c'est le bruit métallique de la voiture et de son moteur à l'agonie...Nérouje a écrit:
Les deux bolides noirs s’écartèrent brusquement de leur cible ; un projectile lumineux transperça le véhicule rouge. Une impressionnante déflagration souleva la voiture écarlate, qui hurla de son cri caverneux et enroué,
hurla de son cri caverneux et enroué déflagration, je trouve la comparaison bizarre.
Un peu comme on fait sauter une bombe dans un immeuble désaffecté : tu as l'énorme bruit de la décharge qui explose, et après, tu as les fondations de la bâtisse qui grince avant de s'effondrer.
Je garde mon image moi .
Je sais et j'hésite toujours à le modifier.Nérouje a écrit:
le chauffeur avait lui aussi perdu l’éclat de la vie : j'ai du mal à saisir ce que la vie du chauffeur a d'éclatant (à part de s'être éclatée contre le bâtiment...), le "lui aussi" indique son bolide ?
J'ai aimé faire cette comparaison flamme/éclat de la vie qui s'éteint.
Mais tu n'es pas le premier à me faire la remarque, alors j'hésite encore plus.
C'était une simple antithèse en faire : perdre l'éclat (= éteindre la brillance de la vie) au milieu des flammes (= qui brillent de mille feux, si je puis dire ^^).
Mais si je le dois.Nérouje a écrit:Je te fais part de tout ce qui me gêne ... entendu que tu en fais ce que tu veux. Si ça te sers tant mieux, sinon ne te sens pas obligé de justifier tes choix. Je ne suis pas là pour juger ton boulot.
N.
Sinon, ce n'est pas drôle .
(et c'est surtout méprisant en fait).
MrSonge : Oui, mais je sens déjà les prémices d'une nouvelle guerilla entre auteurs classiques et auteurs plus "marketing" de notre société actuelle, avec plein de petits piques au fur et à mesure des topics, par surprise ^^.
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Le fait est que non, sur ce coup, même pas. Je tenais juste à remettre une vérité historique à sa place.
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Non, me suis fait chier comme avec Proust ou d'autres auteurs payés au mot et qui parsemaient leurs écrits de sembler, paraitre qu'on retrouve aujourd'hui dans certains essais pour faire style...
Mouahaha, j'ai ri.
Proust et Stendhal, payés au mot. Razz Hihihi.
Et Flaubert aussi, je présume ? Sans oublier Baudelaire, qui était payé au vers !
J'espère que tu n'es pas senti visé par "auteurs payés au mot et qui parsemaient leurs écrits de sembler, paraitre qu'on retrouve aujourd'hui dans certains essais pour faire style...", Mr Songe, je ne pensais pas à toi.
Cependant, sais-tu comment étaient rémunérés les auteurs du XIXème ? A la ligne, comme le laisse à penser les dialogues et les descriptions (écrites par son nègre) qui parsèmaient les romans de Dumas ou par un % sur les ventes. Non, ça m'intéresse vraiment. J'avoue mon ignorance. J'ai voulu dire que Stendhal avec sa charmeuse de pâte, la plupart des auteurs romantiques ancrés dans la réalité sociale, Proust et ceux qui décrivent un bras de fauteuil sur une page me font dormir. Pourtant, j'ai écris une nouvelle en leur hommage (tiens, je vais la poster ^^).
Ah, tu connais pas le fameux "celui qui aime Stendhal ne peut pas aimer Proust", ben moi je dis que celui qui n'aime pas stendhal peut ne pas aimer Proust. Ah et j'aime Sartre et Camus. En conclusion, j'aime bien ton roman PâcoOutch'... C'est un peu dommage en effet de mettre dans la même caste Proust et Stendhal, sachant qu'ils ont des styles radicalement différents.
Pour terminer avec mes goûts, j'aime beaucoup Beaudelaire, Poe, Hugo, Nerval, et je serai ravi de parler de Ducasse et Artaud, beaucoup moins académiques que Stendhal et pourtant tellement plus intéressant à mes yeux.
Quant à Napoléon, je ne m'étends pas dessus. En Guadeloupe, il a mauvaise presse, on le traite d'esclavagiste. C'est l'un des rares endroits où tu ne trouveras pas de studio chauffé ou de Bonaparte manchot, si tu préfères...
des coups et des douleursMerci de me donner l'argument : lis ta phrase à haute voix, et dis moi si c'est agréable à l'oreille ^^.
Dire oui serait mentir tout de même T_T.
J'espère ne pas vous choquer mais j'avoue que la sacralisation m'emmerde.
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