Undercover Dusk. [Corrections]

Eleazare McNight a écrit:

Je me contentais (Pas besoin du "s") de sourire bêtement, je ne savais pas trop (Enlève ton "trop", ça bloque la lecture de la phrase) quoi répondre à tout cela, j'étais gênée par tant d'enthousiasme et de compliments. Mais je n'eus pas besoin de trouver une réponse, elle continuait de plus belle.

- Je suis tellement contente de te voir Alice (Je te l'ai déplacé. A la fin, ça fait bizarre), si tu savais. Je suis ravie que tu passes tes vacances à la maison, tu vas voir, ça sera absolument génial, continua-t-elle en détachant chaque syllabe du dernier mot. Tu as fait bon voyage ? Où sont tes affaires ? Allons les chercher. Tu me raconteras tout dans la voiture.

Je ne voyais pas trop ce qu'il y avait à raconter... Mais je la suivis quand même. Instinctivement, elle se dirigea vers la gare, laissant la voiture au milieu de la route, les clés toujours sur le contact. Décidément, les gens d'ici étaient vraiment... Spéciaux. Chez moi, cette idée aurait été totalement farfelue, et même dans un endroit aussi paumé (A l'oral, pas de soucis. A l'écrit, ça se dit pas ) on se serait attendu à voir débarquer quelqu’un de derrière les buissons pour s’emparer du véhicule et partir en trombe. Tandis qu'elle marchait, elle continuait à jacasser sur les deux mois à venir, sur sa joie de me voir, mais cela m'amusait.

Finalement, je m'en étais fait pour rien[Point] J'allais quand même passer un agréable moment ici. C'est donc avec un entrain tout nouveau que je lui emboîtai le pas pour aller charger mes bagages dans le coffre de sa voiture. Roxanne fit demi-tour et nous repartîmes... Toujours sur les chapeaux de roue.

- Tu es bien timide dis-moi ! Lança-t-elle joyeusement après avoir péroré sur la beauté des paysages de Danvers, les habitants du village qui étaient tous agréables, les deux vaches et les trois moutons qui se couraient après à travers prés et champs...

- Euh... Un petit peu, marmottai-je en enroulant la manche de mon pull autour de mes doigts.

- Allons allons, pas de chichis entre nous ma grande. Tu es ici comme chez toi. La maison est déjà toute prête à t'accueillir. Tu vas voir, je suis sûre que tu vas adorer. Tu auras même une vraie chambre avec ta propre salle de bain. Je sais bien que ce n'est pas facile pour toi de venir ici, alors j'ai tout fait pour que tu te sentes à l'aise et que tu profites pleinement de tes vacances.

- Merci beaucoup Roxanne, mais ce n'était pas la peine de te plier en quatre pour moi tu sais [Point]

- Taratata. Je ne veux rien entendre. Tu n'as même pas encore vu à quoi ressemblait ta chambre ! Dis-moi plutôt comment s'est passé ton voyage. Pas trop fatiguée ?

- Oh non, ça va. En fait, j'ai rencontré un garçon sur le quai avant de partir, et nous avons fait le voyage ensemble. On a pas mal discuté, il était vraiment sympa. Et après j'ai piqué un somme. Et quand je me suis réveillée, il était déjà parti. Il s'appelle Jack.

- Jack ?

- Oui, pourquoi ? M'enquis-je.

- Oh, pour rien. J'aime beaucoup ce prénom. Tu as déjà remarqué que dans beaucoup de livres, les héros s'appellent Jack ?

- Maintenant que tu le dis, c'est vrai que j'ai lu pas mal de livres où il y avait des Jack.

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

Eleazare McNight a écrit:

Bref. J'étais donc là, plantée au milieu de la route lorsque j'aperçus le véhicule qui arrivait au loin, à vive allure. J'eus alors l'idée la plus judicieuse qui soit - ce qui n'était pas dur après la première que j'avais eue... - et je m’écartai vivement de la route [Virg.] juste au moment où la voiture s'arrêtait brusquement devant moi, après que la conductrice ait enfoncé la pédale de frein.
Une musique entraînante me parvint tandis qu'une petite femme brune ouvrait la portière pour sortir. Le même morceau que j’écoutais avec ma mère en allant à la gare. Encore un point commun entre ces deux sœurs qui me paraissaient tellement proches, après leur manière de conduire. Parfois, je regrettais d’être enfant unique, de n’avoir rien à partager avec une personne ayant des gènes en commun avec moi.

Laumie a écrit:

Eleazare McNight a écrit:

Bref. J'étais donc là, plantée au milieu de la route lorsque j'aperçus le véhicule qui arrivait au loin, à vive allure. J'eus alors l'idée la plus judicieuse qui soit - ce qui n'était pas dur après la première que j'avais eue... Je m’écartai donc vivement de la chaussée [Virg.] juste au moment où la voiture s'arrêtait brusquement devant moi, après que la conductrice ait enfoncé la pédale de frein.
Une musique entraînante me parvint tandis qu'une petite femme brune ouvrait la portière pour sortir. Le même morceau que j’écoutais avec ma mère en allant à la gare. Encore un point commun entre ces deux sœurs qui me paraissaient tellement proches, après leur manière de conduire. Parfois, je regrettais d’être enfant unique, de n’avoir rien à partager avec une personne ayant des gènes en commun avec moi.

Après avoir roulé au milieu des prairies, la voiture passa enfin l'entrée d'un village. Une petite pancarte poussiéreuse portait le nom de la ville : Danvers.

- Tiens, mais nous n'étions pas déjà à Danvers à la gare ? demandai-je à ma tante.

- Si. Mais comme il n'y a rien à proximité, elle est rattachée au village.

- Ah. Et comment se fait-il que les trains s'arrêtent encore là-bas alors que tout est laissé à l’abandon ?

- Je ne sais pas vraiment. Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de passage à cet arrêt.

- En même temps, quand on voit la réaction des gens...

- Pardon ?

- Oui, tout à l'heure, avant que je descende du train, plusieurs passagers m'ont regardée bizarrement, et puis le contrôleur m'a presque jetée dehors.

- Accueillant effectivement.

- Et alors quand j'ai vu que j'étais toute seule au milieu de nulle part, je suis devenue folle. Je n'avais même plus de batterie dans mon portable pour appeler quelqu'un. Je me voyais déjà passer la nuit sous un arbre, avec mes amis les rats...

- Tu pensais que je t'avais oubliée ? Demanda-t-elle, faussement offusquée.

- J'ai commencé à me poser des questions. Je me disais que le Destin s’était mis en tête de me faire passer de sales vacances, et qu'il n'y allait pas de main morte... La discussion tourna un moment autour de notre vision du Destin – nous étions d’accord sur le fait que c’était un enchevêtrement de fils directeurs qui contrôlaient nos vies mais que nous pouvions tout de même influencer de par nos actions, décisions, choix… -, tandis que la voiture s'aventurait dans de petites rues bordées de maison sympathiques en tous genres. Des petites, des grosses, des vertes, des bleues, des rouges, des vieilles, des modernes... C'était vraiment agréable à regarder. Chaleureux. Accueillant. Quelques enfants jouaient dans les jardins, un couple de personnes âgées se promenait tranquillement sous le soleil, quelques jeunes s'étaient installés dans un parc et rigolaient ensemble.

Eleazare McNight a écrit:

Après avoir roulé au milieu des prairies, la voiture passa enfin l'entrée d'un village. Une petite pancarte poussiéreuse portait le nom de la ville : Danvers.

- Tiens, mais nous n'étions pas déjà à Danvers à la gare ?[Pas de virg.] Demandai-je à ma tante.
- Si. Mais comme il n'y a rien alentour (C'est pas souvent employé tout seul. Ca ferait ptêt moins bizarre avec "aux alentours" ??), la gare est rattachée au village.
- Ah. Et comment se fait-il que les trains s'arrêtent encore là-bas alors qu'il n'y a plus vraiment de gare à proprement parler ?
- Je ne sais pas vraiment. Je ne pense pas qu'ils doivent faire beaucoup d'arrêts à cette gare.
- En même temps, quand on voit la réaction des gens...
- Pardon ?
- Oui, tout à l'heure, avant que je descende du train, plusieurs passagers m'ont regardée bizarrement, et puis le contrôleur m'a presque jetée dehors.
- Accueillant effectivement.
- Et alors quand j'ai vu que j'étais toute seule au milieu de nulle part, je suis devenue folle. Je n'avais même plus de batterie dans mon portable pour appeler quelqu'un. Je me voyais déjà passer la nuit sous un arbre, avec mes amis les rats...
- Tu pensais que je t'avais oubliée ? Demanda-t-elle, faussement offusquée.
- J'ai commencé à me poser des questions. Je me disais que le Destin s’était mis en tête de me faire passer de sales vacances, et qu'il n'y allait pas de main morte...

La discussion tourna un moment autour de notre vision du Destin – nous étions d’accord sur le fait que c’était un enchevêtrement de fils directeurs qui contrôlaient nos vies mais que nous pouvions tout de même influencer de par nos actions, décisions, choix… -, tandis que la voiture s'aventurait dans de petites rues bordées de maison sympathiques en tous genres. Des petites, des grosses, des vertes, des bleues, des rouges, des vieilles, des modernes... C'était vraiment agréable à regarder. Chaleureux. Accueillant.
Quelques enfants jouaient dans les jardins, un couple de personnes âgées se promenait tranquillement sous le soleil, quelques jeunes s'étaient installés dans un parc et rigolaient ensemble.

Après avoir roulé au milieu des prairies, la voiture passa enfin l'entrée d'un village. Une petite pancarte poussiéreuse portait le nom de la ville : Danvers.

- Tiens, mais nous n'étions pas déjà à Danvers à la gare ?[ ] demandai-je à ma tante.
- Si. Mais comme il n'y a rien alentour (mouais), la gare ("la gare" > "elle") est rattachée au village.
- Ah. Et comment se fait-il que les trains s'arrêtent encore là-bas alors qu'il n'y a plus vraiment de gare ("alors qu'il n'y a plus de gare à proprement parler" > Tu peux le supprimer) à proprement parler ?
- Je ne sais pas vraiment. Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup d'arrêts à cette gare ("à cette gare" > "par ici").
- En même temps, quand on voit la réaction des gens...
- Pardon ?
- Oui, tout à l'heure, avant que je descende du train, plusieurs passagers m'ont regardée bizarrement, et puis le contrôleur m'a presque jetée dehors.
- Accueillant effectivement.
- Et alors quand j'ai vu que j'étais toute seule au milieu de nulle part, je suis devenue folle. Je n'avais même plus de batterie dans mon portable pour appeler quelqu'un. Je me voyais déjà passer la nuit sous un arbre, avec mes amis les rats...
- Tu pensais que je t'avais oubliée ? Demanda-t-elle, faussement offusquée.
- J'ai commencé à me poser des questions. Je me disais que le Destin s’était mis en tête de me faire passer de sales vacances, et qu'il n'y allait pas de main morte...

La discussion tourna un moment autour de notre vision du Destin – nous étions d’accord sur le fait que c’était un enchevêtrement de fils directeurs qui contrôlaient nos vies mais que nous pouvions tout de même influencer de par nos actions, décisions, choix… -, tandis que la voiture s'aventurait dans de petites rues bordées de maison sympathiques en tous genres. Des petites, des grosses, des vertes, des bleues, des rouges, des vieilles, des modernes... C'était vraiment agréable à regarder. Chaleureux. Accueillant.
Quelques enfants jouaient dans les jardins, un couple de personnes âgées se promenait tranquillement sous le soleil, quelques jeunes s'étaient installés dans un parc et rigolaient ensemble.

- Tiens, mais nous n'étions pas déjà à Danvers à la gare ? demandai-je à ma tante.
- Si. Mais comme il n'y a rien à proximité, elle est rattachée au village.
- Ah. Et comment se fait-il que les trains s'arrêtent encore là-bas alors que tout est laissé à l’abandon ?
- Je ne sais pas vraiment. Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de passage à cet arrêt.

Au moment où je m'y attendais le moins, la voiture tourna sur sa droite et s'engagea dans une allée. De nombreux arbres poussaient tout le long, jusqu'à l'entrée de la maison. Et cette maison... Quelle maison ! Style victorien par excellence : un porche avec un rocking-chair qui se balançait au gré du vent, trois étages, une petite tourelle hexagonale sur la gauche. Les planches étaient peintes en rouge foncé. C'était absolument magnifique. J'émis un "wow" admiratif qui déclencha les rires de Roxanne.

- Elle est belle n'est-ce pas ?

- Et comment !

- J'ai eu le coup de foudre quand j’étais petite. Nous habitions un peu plus loin dans le village, mais cette maison m’avait toujours fascinée. A la mort de mes parents – tes grands-parents donc -, j’ai vendu leur maison et j'ai aussitôt acheté celle-là. Elle est un peu grande pour moi toute seule, mais je me sens tellement bien ici. Tu vois, tu auras toute la place dont tu as besoin. Je ne t'étoufferai pas trop. Tu pourras même inviter des amis si tu veux.

- Ouais, quand j'en aurai, lançai-je, sarcastique.

- Bien sûr que tu vas t'en faire !

- J'espère...

- Allez, va, ne t’en fais pas, les gens du village sont très accueillants ! Tout le monde t’attend tu sais ? Tiens, prends ça, me dit-elle en me tendant l’une de deux mes valises.

J'allais attraper la seconde, mais Roxanne était déjà partie. Avec ma deuxième valise et mon gros sac. Hallucinant ce que pouvait cacher une petite bonne femme comme elle sous ses bras fluets.

- Alors ? Tu comptes prendre racine à l'entrée ? Tu n'as pas encore vu ta chambre, tu risquerais de le regretter.

Je la rattrapai sur le porche. Elle ouvrit la porte d'entrée. Je regardai autour de moi, le rocking-chair, les plantes qui poussaient sur les bordures de fenêtres... Alors que je passais le perron, je jetai un dernier regard derrière moi et vis le rocking-chair se balancer un peu plus fort, comme si une personne qui était assise dessus venait de se lever. A la réflexion, je n'avais peut-être pas assez dormi dans le train.

L'intérieur de la maison était aussi époustouflant que l'extérieur, sinon plus. Je me retrouvai dans un grand hall meublé dans un style très boisé. Tout dans cette maison était conçu et meublé en bois : du grand escalier en face de moi qui remontait jusqu'au deuxième étage à la cuisine sur ma gauche, de style traditionnel. Une grande table était couverte d'une jolie nappe rouge fleurie, sur laquelle était posé un vase contenant un bouquet de roses couleur saumon. A ma droite, le salon et la salle à manger, que je ne pouvais pas voir en entier depuis là où je me trouvais, étaient accessibles par une double porte ouverte.

Au moment où je m'y attendais le moins, la voiture tourna sur sa droite et s'engagea dans une allée. De nombreux arbres poussaient tout le long, jusqu'à l'entrée de la maison. Et cette maison... Quelle maison ! Style victorien par excellence : un porche avec un rocking-chair qui se balançait au gré du vent, trois étages, une petite tourelle hexagonale sur la gauche. Les planches étaient peintes en rouge foncé. C'était absolument magnifique. J'émis un "wow" admiratif qui déclencha les rires de Roxanne.

- Elle est belle n'est-ce pas ?
- Et comment !
- J'ai eu le coup de foudre quand j’étais petite. Nous habitions un peu plus loin dans le village, mais cette maison m’avait toujours fascinée. A la mort de mes parents, j’ai vendu leur maison et j'ai aussitôt acheté celle-ci. Elle est un peu grande pour moi toute seule, mais je me sens tellement bien ici. Tu vois, tu auras toute la place dont tu as besoin. Je ne t'étoufferai pas trop. Tu pourras même inviter des amis si tu veux.
- Ouais, quand j'en aurai, lançai-je, sarcastique.
- Bien sûr que tu vas t'en faire !
- J'espère...
- Allez, va, ne t’en fais pas, les gens du village sont très accueillants ! Tout le monde t’attend (je crois que ça s'accorde à "tout le monde") tu sais ? Tiens, prend ça, me dit-elle en me tendant une de mes valises.

J'allais attraper la deuxième, mais elle était déjà partie. Avec ma deuxième valise et mon gros sac. Hallucinant ce que pouvait cacher une petite bonne femme comme elle sous ses bras fluets.

- Alors ? Tu comptes prendre racine à l'entrée ? Tu n'as pas encore vu ta chambre, tu risquerais de le regretter.

Je la rattrapai sur le porche. Elle ouvrit la porte d'entrée. Je regardai autour de moi, le rocking-chair, les plantes qui poussaient sur les bordures de fenêtres... Au moment où je passais le pas de la porte, jetant un dernier regard derrière moi, le rocking-chair se balança un peu plus fort, comme si une personne qui était assise dessus venait de se lever. A la réflexion, je n'avais peut-être pas assez dormi dans le train.

L'intérieur de la maison était aussi époustouflant que l'extérieur, sinon plus. Je me retrouvai dans un grand hall meublé dans un style très boisé. En face de moi, un grand escalier en bois (comme tout dans cette maison) (bof) remontait jusqu'au deuxième étage. A ma gauche, je distinguai la cuisine de style traditionnel, elle aussi emplie de meubles en bois. Une grande table était couverte d'une jolie nappe rouge fleurie, sur laquelle était posé un vase avec un bouquet de roses couleur saumon. A ma droite, le salon et la salle à manger, que je ne pouvais pas bien voir depuis ma place. On y accédait par une double porte (toujours en bois) (bof), qui était ouverte.

Au moment où je m'y attendais le moins, la voiture tourna sur sa droite et s'engagea dans une allée. De nombreux arbres poussaient tout le long, jusqu'à l'entrée de la maison. Et cette maison... Quelle maison ! Style victorien par excellence : un porche avec un rocking-chair qui se balançait au gré du vent, trois étages, une petite tourelle hexagonale sur la gauche. Les planches étaient peintes en rouge foncé. C'était absolument magnifique. J'émis un "wow" admiratif qui déclencha les rires de Roxanne.

- Elle est belle n'est-ce pas ?
- Et comment !
- J'ai eu le coup de foudre quand j’étais petite. Nous habitions un peu plus loin dans le village, mais cette maison m’avait toujours fascinée. A la mort de mes parents, j’ai vendu leur maison et j'ai aussitôt acheté celle-ci. Elle est un peu grande pour moi toute seule, mais je me sens tellement bien ici. Tu vois, tu auras toute la place dont tu as besoin. Je ne t'étoufferai pas trop. Tu pourras même inviter des amis si tu veux.
- Ouais, quand j'en aurai, lançai-je, sarcastique.
- Bien sûr que tu vas t'en faire !
- J'espère...
- Allez, va, ne t’en fais pas, les gens du village sont très accueillants ! Tout le monde t’attend (je crois que ça s'accorde à "tout le monde") tu sais ? Tiens, prend ça, me dit-elle en me tendant une de mes valises.

J'allais attraper la deuxième, mais elle était déjà partie. Avec ma deuxième valise et mon gros sac. Hallucinant ce que pouvait cacher une petite bonne femme comme elle sous ses bras fluets.

- Alors ? Tu comptes prendre racine à l'entrée ? Tu n'as pas encore vu ta chambre, tu risquerais de le regretter.

Je la rattrapai sur le porche. Elle ouvrit la porte d'entrée. Je regardai autour de moi, le rocking-chair, les plantes qui poussaient sur les bordures de fenêtres... Au moment où je passais le pas de la porte, jetant un dernier regard derrière moi, le rocking-chair se balança un peu plus fort, comme si une personne qui était assise dessus venait de se lever. A la réflexion, je n'avais peut-être pas assez dormi dans le train.
L'intérieur de la maison était aussi époustouflant que l'extérieur, sinon plus. Je me retrouvai dans un grand hall meublé dans un style très boisé. En face de moi, un grand escalier en bois (comme tout dans cette maison) (bof) remontait jusqu'au deuxième étage. A ma gauche, je distinguai la cuisine de style traditionnel, elle aussi emplie de meubles en bois. Une grande table était couverte d'une jolie nappe rouge fleurie, sur laquelle était posé un vase avec un bouquet de roses couleur saumon. A ma droite, le salon et la salle à manger, que je ne pouvais pas bien voir depuis ma place. On y accédait par une double porte (toujours en bois) (bof), qui était ouverte.

kirlim a écrit:Tiens, prend ça, me dit-elle en me tendant une de mes valises.

J'allais attraper la deuxième, mais elle était déjà partie. Avec ma deuxième valise et mon gros sac.

kirlim a écrit:Au moment où je passais le pas de la porte, jetant un dernier regard derrière moi, le rocking-chair se balança un peu plus fort, comme si une personne qui était assise dessus venait de se lever. A la réflexion, je n'avais peut-être pas assez dormi dans le train.
L'intérieur de la maison était aussi époustouflant que l'extérieur, sinon plus. Je me retrouvai dans un grand hall meublé dans un style très boisé. En face de moi, un grand escalier en bois (comme tout dans cette maison) (bof) remontait jusqu'au deuxième étage. A ma gauche, je distinguai la cuisine de style traditionnel, elle aussi emplie de meubles en bois. Une grande table était couverte d'une jolie nappe rouge fleurie, sur laquelle était posé un vase avec un bouquet de roses couleur saumon. A ma droite, le salon et la salle à manger, que je ne pouvais pas bien voir depuis ma place. On y accédait par une double porte (toujours en bois) (bof), qui était ouverte.

Alors que je passais le pas de la porte, je jetai un dernier regard derrière moi et vis le rocking-chair se balancer un peu plus fort, comme si une personne qui était assise dessus venait de se lever. A la réflexion, je n'avais peut-être pas assez dormi dans le train.
L'intérieur de la maison était aussi époustouflant que l'extérieur, sinon plus. Je me retrouvai dans un grand hall meublé dans un style très boisé. Tout dans cette maison était conçu et meublé en bois : du grand escalier en face de moi qui remontait jusqu'au deuxième étage à la cuisine sur ma gauche, de style traditionnel. Une grande table était couverte d'une jolie nappe rouge fleurie, sur laquelle était posé un vase avec un bouquet de roses couleur saumon. A ma droite, le salon et la salle à manger, que je ne pouvais pas bien voir depuis ma place, étaient accessibles par une double porte, qui était ouverte.

Roxanne monta les premières marches des escaliers et je la rattrapai.

- Au rez-de-chaussée, comme tu as pu le remarquer, il y a le salon, la salle à manger et la cuisine. Derrière les escaliers, tu trouveras une petite porte, ce sont les toilettes. Au premier, ma chambre, mon bureau et ma salle de bain. Et enfin, au dernier, ta chambre, ta salle de bain et un grenier. Depuis ta fenêtre, tu as une superbe vue sur le jardin. Je te laisserai le découvrir par toi-même.

Une deuxième volée de marches nous conduisit au dernier étage. Roxanne m'emmena vers la droite. J'en déduisis donc que le grenier se trouvait dans la tourelle. Elle ouvrit la porte de ce que je devinai être ma chambre, et s'effaça devant moi pour me laisser passer.

- Après toi ma grande.

Et je n'allais pas me faire prier. J'entrai dans la chambre la plus coquette et la plus chaleureuse qui soit. Je laissai tomber mon sac par terre, sur un joli tapis bordeaux et fit un tour sur moi-même pour détailler la pièce.

Face à moi, la fenêtre donnait, comme me l'avait dit Roxanne, sur le jardin. Depuis ma place, je ne vis qu'une étendue verte qui s'arrêtait au bord d'une forêt. En me tournant à gauche, je pus voir mon lit. Un grand lit en bois dont les draps en lin s'accordaient avec la douceur des murs en cèdre. Une petite table de nuit supportait un vase avec un autre bouquet de roses, rouges celles-là. Encore plus à ma gauche, une porte - à côté de celle par laquelle j'étais entrée - que Roxanne m'indiqua comme étant ma salle de bain. Je continuai mon inspection des lieux. Du côté opposé à mon lit, l'espace était occupé par une grande armoire. Le reste du mobilier consistait en une petite tablette qui soutenait une petite chaine hi-fi, ainsi qu’une étagère remplie de livres.

Au moment où je me retournai pour remercier Roxanne, un chat noir déboula dans la chambre et sauta sur le lit, là où Roxanne avait déposé mes affaires.

- Bienvenue dans ton petit chez toi ma grande ! Et je te présente Asraël.

- Oh ! Il est mignon. (Ledit Asraël remua la queue. Visiblement, il avait saisi qu'on parlait de lui) Merci beaucoup Roxanne ! C'est vraiment magnifique. Mais ce n'était pas la peine de te donner cette peine pour moi.

- Ne t'en fais pas, ce n'est pas grand chose. Ça me fait plaisir de t'avoir avec moi, au contraire. Et puis comme ça, tu pourras revenir quand tu voudras. Tu sauras que tu as une chambre qui t'attend et que tu ne dérangeras pas.

- Merci beaucoup, marmottai-je.

Elle vint vers moi et me prit encore une fois dans ses bras.

- Bon, je vais te laisser t'installer. Si tu veux prendre une douche avant de redescendre ou faire une petite sieste, à ta guise.
Elle attrapa le chat qui se débattit un peu dans ses bras. Elle lui lança un regard peu amène et Asraël sembla comprendre le message puisqu’il se laissa faire et quitta la pièce gentiment, dans les bras de sa maîtresse.

Et je n'allais pas me faire prier.