Undercover Dusk. [Corrections]

Eleazare McNight a écrit: Nous débouchâmes du bois. La nuit était à présent parfaitement (totalement, complètement ... mais parfaitement, pas fameux.) tombée, et les torches autour du pré avaient été allumées. Les rires allaient bon train, et les hommes et les femmes s’étaient réunis près du feu de camp. Certains mangeaient déjà, assis sur les rondins de bois, en faisant (j'aurais plus mis "et faisaient griller une saucisse") griller une saucisse, tandis que d’autre discutaient simplement en sirotant un verre.
Un seul petit groupe se tenait un peu à l’écart. Je remarquai que quelques jeunes avaient rejoint l’assemblée, et vu la réaction de Clara, je compris que son Taylor était de la partie. D’autres personnes, moins jeunes, se tenaient aussi parmi ce petit groupe (je m'explique pourquoi je souligne dans le commentaire ... faut bien qu'il serve à qqchose mon commentaire xD). Tous semblaient chanter en chœur, tournés de façon à ce que l’on put supposer qu’une personne se tenait au milieu, probablement en train de jouer de la musique si l’on tendait l’oreille.
Clara m’attrapa par le coude et m’embarqua (bof, familier. => "me tira") avec elle en direction de cette assemblée. Je ne m’étais donc pas trompée, son Taylor était là. Elle sauta au coup d’un jeune homme de notre âge, blond comme les blés, très grand et très athlétique. Celui-ci l’attrapa au vol et la fit tourner dans les airs avant de l’embrasser à pleine bouche. Beurk. Je me détournai et fis le tour du petit groupe pour me placer de l’autre côté. Je ne connaissais pas la chanson qui était jouée, si bien que je me contentai d’écouter pour comprendre les paroles. Je ne voyais pas la personne qui jouait de la guitare au milieu, mais son jeu était vraiment envoûtant. Je me surpris à secouer la tête et à battre la mesure avec mon pied.
Au moment où la chanson prenait fin et où tout le monde se mit à applaudir, moi y compris (je me tâte là ... "compris" ou "comprise" ?), Roxanne arriva et passa gentiment un bras autour de ma taille.
- Tu t’amuses bien chérie ?
- Je viens juste de revenir, mais ça va oui, je passe une bonne soirée, ne t’en fais pas. Je suis contente d’être ici. Ça me fait plaisir de te rencontrer.
Je lui plantai une bise timide sur la joue, et elle me proposa de nous rapprocher un peu dans le petit groupe. Je la suivis tandis qu’elle se faufilait entre les personnes pour nous faire une petite place. Malheureusement, quand nous fûmes arrivées au centre de l’assemblée, le jeune homme qui jouait de la guitare à mon arrivée était en train de reposer son instrument dans sa housse. Il nous tournait le dos… et quelle ne fut pas ma surprise quand il se retourna, un immense sourire aux lèvres.

- Jack !
Attiré par mon appel, ledit Jack se tourna vers moi.
- Hey, Alice ! lança-t-il gaiment en s’approchant de moi.
C’est ce moment que choisit Clara pour faire irruption au milieu de la foule qui se dispersait.
- Ah, eh bien il me semble que j’arrive trop tard pour faire les présentations, dit-elle, ostensiblement déçue de ne pas être la première à avoir rencontré la nouvelle venue tant attendue au village.
Je me tournai vers Roxanne en lui lançant un regard qui signifiait « Tu étais au courant n’est-ce pas ? ». Elle me répondit par un sourire entendu et rejoignit ses amis, maintenant que je n’étais plus seule. Je n’eus pas le temps de m’attarder plus longtemps à dévisager les autres personnes qui se tenaient debout à mes côtés, que Clara s’empressait déjà de reprendre la vedette. Elle passa son bras sur mon épaule, comme si nous étions de grandes amies.
- Alice, laisse-moi te présenter Taylor – elle le désigna d’un geste du bras, il me salua d’un bref signe de tête accompagné d’un sourire -, son frère Tyson – elle me montra un autre jeune de notre âge, aux cheveux roux, aux yeux bleus pétillants et au sourire franc -, et leur sœur Heather – elle finit en pointant du doigt une jeune fille aux longs cheveux noirs, en accord avec ses vêtements et tout ce qui participait à son style gothique. Je ne te présente pas Jack, vous avez l’air de déjà vous connaître… finit-elle en laissant planer un immense sous-entendu quant à l’étendue de nos rapports.
Heureusement, Jack ne s’y laissa pas prendre et remit les choses en place.
- J’ai rencontré Alice dans le train tout à l’heure. Elle galérait un peu avec toutes ses valises sur le quai, seule et totalement désespérée, alors moi, âme généreuse que je suis, je n’ai pas pu résister à lui donner un petit coup de main… En échange d’un peu de compagnie pour le trajet.
Clara partit d’un grand éclat de rire exagéré. Je dus la dévisager bizarrement, car Jack me donna un petit coup de coude dans les côtes.
- Sois sympa avec elle, me murmura-t-il en me faisant un clin d’œil.
Je suivis la petite bande qui décida de faire un tour du côté du « buffet » avant que tout le monde ne se soit goinfré et qu’il ne nous reste plus rien. Nous dénichâmes deux rondins de bois inutilisés que nous rapprochèrent du feu de camp, tandis que Clara et Taylor s’occupaient d’aller chercher de quoi manger sur la table. Je m’installai au milieu de l’un des rondins, et fus très vite rejointe par Tyson.
- Coucou ! Tu permets que je m’asseye ?
- Bien sûr, vas-y.
- Merci. Oh, et bienvenue à Danvers. Tu vas te plaire ici crois-moi. Il suffit juste de ne pas faire attention aux sautes d’humeur de Clara, ajouta-t-il un peu plus haut, ironiquement, quand celle-ci passa devant nous pour s’asseoir sur l’autre rondin.
Elle lui tira la langue, vexée… et gamine. Pourtant je fus prise d’un peu de pitié pour elle. Taylor lança un regard noir à son frère qui se mit à rire. Le premier se pencha sur sa petite amie pour lui faire des papouilles dans le cou alors que le second reprit la parole.
- Je ne comprends vraiment pas ce que Taylor trouve à cette dinde, dit-il à mi-voix.
- C’est la copine à ton frère quand même, tu devrais être plus tolérant. Elle n’est quand même pas si cruche que tu le laisses penser.
- Combien de temps as-tu passé avec Clara avant de nous rejoindre Alice ?
- Euh… Bon d’accord. Assez longtemps pour m’apercevoir qu’elle n’allait pas être ma meilleure amie pour les vacances.
- C’est une vraie gamine. Bien sûr, elle est super sympa, je l’apprécie beaucoup. Mais qu’est-ce qu’elle peut m’agacer quand elle s’y met. Et vas-y que je roule des hanches et des épaules. Et vas-y que je glousse comme une dinde. Et vas-y que je t’envoie valser mes beaux cheveux lustrés dans le vent. Mais bon après tout, si Taylor sort avec elle, c’est qu’elle doit quand même avoir un bon côté…

Je ne te présente pas Jack, vous avez l’air de déjà vous connaître… [Pas de virg.] finit-elle en laissant planer un immense sous-entendu quant à l’étendue de nos rapports.

Je suivis la petite bande qui décida de faire un tour du côté du « banquet (hou que c'est vilain !xD "buffet") » avant que tout le monde ne se soit goinfré et qu’il ne nous reste plus rien. Nous dénichâmes deux rondins de bois inutilisés que nous rapprochèrent du feu de camp, tandis que Clara et Taylor s’occupaient d’aller chercher de quoi manger sur la table. Je m’installai au milieu de l’un des rondins, et fus très vite rejointe par Tyson.

- De quoi vous parlez tous les deux ? nous interrompit Jack en prenant la place libre à ma droite.
- De Clara, lui répondit Tyson.
- Je me disais aussi. Non mais franchement Tyson, arrête de t’obstiner à lui trouver des défauts à cette fille. Si elle plait à ton frère c’est le principal. Personne ne t’oblige à aller fourrer ta langue au fond de son gosier…euh, de sa gorge.
Nous tournâmes tous trois la tête dans leur direction, illustration même de ce que venait de dire Jack. Le fou rire nous prit en même temps. Les amoureux se détachèrent, gênés, bien que le sourire de Clara montrât que ça ne lui déplaisait pas d’être au centre des discussions, quand bien même celles-ci n’étaient pas tournées à son avantage.
Heather, assise à côté d’eux semblait souffrir le martyr. Elle se tenait à l’extrême bout du rondin de bois et évitait de regarder du côté de Taylor et Clara.
- Hé Heather, l’appela Jack. Viens t’asseoir ici, je vais me mettre par terre.
Heather soupira et s’empressa de se lever pour prendre la place que lui cédait galamment Jack.
- Merci, souffla-t-elle.
Alors qu’elle s’asseyait à côté de moi, je la détaillai. Elle avait de beaux yeux noirs en amande, qui tranchaient avec la pâleur de sa peau, tout comme ses longs cheveux lisses et soyeux et ses vêtements. Elle était très jolie dans son genre. Un faible sourire étirait ses lèvres pleines, creusant de petites fossettes dans ses joues. La ressemblance avec ses deux frères était difficile à voir. Tous trois étaient d’ailleurs très différents les uns des autres.
La ressemblance était plus frappante entre les deux garçons. Il y avait un certain équilibre entre eux. D’un côté, Taylor : tout en lui inspirait une idée de calme et de sérénité. Ses cheveux blonds, bien coiffés, avec quelques reflets roux paraissaient très doux, de même que ses yeux bleus, qui s’attachaient à Clara et semblaient la caresser. Il était très élancé. Presque trop maigre, trop faible. De l’autre côté, Tyson insufflait une joie de vivre à quiconque croisait sa route. En effet, entre ses cheveux roux parsemés de reflets blonds – il ne devait d’ailleurs pas connaître l’utilité d’un peigne – et ses grands yeux bleus pétillants de malice, il était inévitable de sourire à ses côtés. Il était également un peu plus trapu que son frère. On voyait tout de suite que c’était un grand optimiste de la vie. De ceux qui trouvent de bons côtés à n’importe quelle situation et qui ne se prennent pas la tête pour des broutilles.
- Combien d’années d’écart y a-t-il entre ta sœur, ton frère et toi ?, demandai-je à Tyson, qui était en train de faire griller une pomme de terre sur le feu.
- Nous sommes triplés, me répondit Heather avec une voix douce.
Je me tournai vers elle, ébahie. Mon air la fit rire, un joli rire mélodieux. Celui de Tyson lui fit écho, un rire contagieux qui me donna le sourire.
- C’est vrai que c’est toujours étonnant, continua Heather. Les garçons ont pris plus des gènes de maman, et moi, plus de gènes de papa.
C’est à ce moment-là que je fis le rapprochement. Heather, Tyson et Taylor étaient les enfants de Lisa, l’amie de Roxanne, ce qu’ils me confirmèrent après que je leur ai posé la question.

Eleazare McNight a écrit:On va dire que ça va aussi pour Pacô alors =) La suite !

Eleazare McNight a écrit:- Jack !
Attiré par mon appel, ledit Jack se tourna vers moi.
- Hey, Alice ! lança-t-il gaiment en s’approchant de moi.
C’est ce moment que choisit Clara pour faire irruption au milieu de la foule qui se dispersait.
- Ah, eh bien il me semble que j’arrive trop tard pour faire les présentations, dit-elle, ostensiblement déçue de ne pas être la première à avoir rencontré la nouvelle venue tant attendue au village.
Je me tournai vers Roxanne en lui lançant un regard qui signifiait « Tu étais au courant n’est-ce pas ? ». Elle me répondit par un sourire entendu et rejoignit ses amis, maintenant que je n’étais plus seule. Je n’eus pas le temps de m’attarder plus longtemps à dévisager les autres personnes qui se tenaient debout à mes côtés, que Clara s’empressait déjà de reprendre la vedette. Elle passa son bras sur mon épaule, comme si nous étions de grandes amies.
- Alice, laisse-moi te présenter Taylor – elle le désigna d’un geste du bras, il me salua d’un bref signe de tête accompagné d’un sourire -, son frère Tyson – elle me montra un autre jeune de notre âge, aux cheveux roux, aux yeux bleus pétillants et au sourire franc -, et leur sœur Heather – elle finit en pointant du doigt une jeune fille aux longs cheveux noirs, en accord avec ses vêtements et tout ce qui participait à son style gothique. Je ne te présente pas Jack, vous avez l’air de déjà vous connaître…, finit-elle en laissant planer un immense sous-entendu quant à l’étendue de nos rapports.
Heureusement, Jack ne s’y laissa pas prendre et remit les choses en place.
- J’ai rencontré Alice dans le train tout à l’heure. Elle galérait un peu avec toutes ses valises sur le quai, seule et totalement désespérée, alors moi, âme généreuse que je suis, je n’ai pas pu résister à lui donner un petit coup de main… En échange d’un peu de compagnie pour le trajet.
Clara partit d’un grand éclat de rire exagéré. Je dus la dévisager bizarrement, car Jack me donna un petit coup de coude dans les côtes.
- Sois sympa avec elle, me murmura-t-il en me faisant un clin d’œil.
Je suivis la petite bande qui décida de faire un tour du côté du « banquet » avant que tout le monde ne se soit goinfré et qu’il ne nous reste plus rien. Nous dénichâmes deux rondins de bois inutilisés que nous rapprochèrent du feu de camp, tandis que Clara et Taylor s’occupaient d’aller chercher de quoi manger sur la table. Je m’installai au milieu de l’un des rondins, et fus très vite rejointe par Tyson.
- Coucou ! Tu permets que je m’asseye ?
- Bien sûr, vas-y.
- Merci. Oh, et bienvenue à Danvers. Tu vas te plaire ici crois-moi. Il suffit juste de ne pas faire attention aux sautes d’humeur de Clara, ajouta-t-il un peu plus haut, ironiquement, quand celle-ci passa devant nous pour s’asseoir sur l’autre rondin.
Elle lui tira la langue, vexée… et gamine. Pourtant je fus prise d’un peu de pitié pour elle. Taylor lança un regard noir (tant que ça pour une petite pique gentille ? ^^) à son frère qui se mit à rire. Le premier se pencha sur sa petite amie pour lui faire des papouilles dans le cou alors que le second reprit la parole.
- Je ne comprends vraiment pas ce que Taylor trouve à cette dinde, dit-il à mi-voix.
- C’est la copine à ton frère quand même, tu devrais être plus tolérant. Elle n’est quand même pas si cruche que tu le laisses penser.
- Combien de temps as-tu passé avec Clara avant de nous rejoindre Alice ?
- Euh… Bon d’accord. Assez longtemps pour m’apercevoir qu’elle n’allait pas être ma meilleure amie pour les vacances.
- C’est une vraie gamine. Bien sûr, elle est super sympa, je l’apprécie beaucoup. Mais qu’est-ce qu’elle peut m’agacer quand elle s’y met. Et vas-y que je roule des hanches et des épaules. Et vas-y que je glousse comme une dinde. Et vas-y que je t’envoie valser mes beaux cheveux lustrés dans le vent. Mais bon après tout, si Taylor sort avec elle, c’est qu’elle doit quand même avoir un bon côté…

Eleazare McNight a écrit: - De quoi vous parlez tous les deux ? nous interrompit Jack en prenant la place libre à ma droite.
- De Clara, lui répondit Tyson.
- Je me disais aussi. Non mais franchement Tyson, arrête de t’obstiner à lui trouver des défauts à cette fille. Si elle plait à ton frère c’est le principal. Personne ne t’oblige à aller fourrer ta langue au fond de son gosier…euh, de sa gorge.
Nous tournâmes tous trois la tête dans leur direction, illustration même de ce que venait de dire Jack. Le fou rire nous prit en même temps. Les amoureux se détachèrent, gênés, bien que le sourire de Clara montrât que ça ne lui déplaisait pas d’être au centre des discussions, quand bien même celles-ci n’étaient pas tournées à son avantage.
Heather, assise à côté d’eux semblait souffrir le martyr. Elle se tenait à l’extrême bout du rondin de bois et évitait de regarder du côté de Taylor et Clara.
- Hé Heather, l’appela Jack. Viens t’asseoir ici, je vais me mettre par terre.
Heather soupira et s’empressa de se lever pour prendre la place que lui cédait galamment Jack.
- Merci, souffla-t-elle.
Alors qu’elle s’asseyait à côté de moi, je la détaillai. Elle avait de beaux yeux noirs en amande, qui tranchaient avec la pâleur de sa peau, tout comme ses longs cheveux lisses et soyeux et ses vêtements. Elle était très jolie dans son genre. Un faible sourire étirait ses lèvres pleines, creusant de petites fossettes dans ses joues. La ressemblance avec ses deux frères était difficile à voir. Tous trois étaient d’ailleurs très différents les uns des autres.
La ressemblance était plus frappante entre les deux garçons. On retrouvait quelques reflets roux dans les cheveux de Taylor, ainsi que des reflets blonds dans ceux de Tyson (et c'est ce qui les rend si ressemblant ? oO). Par contre, tandis que Taylor prenait visiblement un soin tout particulier à les tenir en ordre, sans qu’aucune mèche ne dépasse, Tyson ne devait pas souvent se servir d’un peigne (bof la tournure là. Au moins: "Tyson ne connaissait pas vraiment l'utilité d'un peigne" mais y'a beaucoup mieux.). Mais ses cheveux en bataille en rajoutaient à l’impression de simplicité qui émanait de lui. Ce type ne se prenait pas la tête. On voyait bien qu’il vivait sa vie comme bon lui semblait, sans se soucier de ce qu’il y avait après.
Les deux frères avaient les mêmes lèvres fines et les mêmes yeux bleus, bien que ceux de Tyson soient plus brillants. Par contre, au niveau de la carrure, autant Taylor était plutôt athlétique, autant Tyson était plus petit et mince, un peu comme sa sœur.
- Combien d’années d’écart y a-t-il entre ta sœur, ton frère et toi ?, demandai-je à Tyson, qui était en train de faire griller une pomme de terre sur le feu.
- Nous sommes triplés, me répondit Heather avec une voix douce.
Je me tournai vers elle, ébahie. Mon air la fit rire, un joli rire mélodieux. Celui de Tyson lui fit écho, un rire contagieux qui me donna le sourire.
- C’est vrai que c’est toujours étonnant, continua Heather. Les garçons ont pris plus des gènes de maman, et moi, plus de gènes de papa.
C’est à ce moment-là que je fis le rapprochement. Heather, Tyson et Taylor étaient les enfants de Lisa, l’amie de Roxanne, ce qu’ils me confirmèrent après que je leur ai (roh, pas de subjonctif après "après que" !) posé la question.

Pacô a écrit:Taylor lança un regard noir (tant que ça pour une petite pique gentille ? ^^) à son frère

Pacô a écrit:Sinon, j'ai pas compris pourquoi Heather souffrait le martyr et que Jack lui a cédé sa place. Si tu pouvais m'éclairer ...

Eleazare McNight a écrit:
Heather est assise juste à côté des amoureux qui se roulent des patins quasi continuellement. T'as déjà été dans cette situation ? C'est même pu tenir la chandelle à ce point-là u_u" Et comme Jack est un homme galant et qu'il voit qu'Heather est trèèèès mal à l'aise, il lui propose de s'asseoir à sa place, sur le rondin, à côté d'Alice et Tyson. C'plus clair ?

Quelques instants plus tard, c’est une Roxanne égayée qui se joignit à nous.
- Alors les jeunes, quoi de beau ?
- Ça tombe bien que tu sois là, Rox, répondit Jack, j’ai terminé ta cabane à oiseaux. Il faudra que je te l’apporte demain dans la journée.
- Magnifique mon grand, c’est vraiment gentil à toi.
- Oh tu sais, tous les prétextes sont bons pour taper sur un bout de bois avec un marteau.
- Et si tu nous jouais quelque chose ?
- Avec plaisir ma chère.
Et, sur la demande de ma tante, il se leva pour aller chercher sa guitare. Il prit la place restante à côté de Taylor et Clara et commença à jouer quelques accords, avant de lancer un regard langoureux à Roxanne.
- Cette chanson a été composée tout spécialement pour toi, bellissima, lui dit-il en jouant les grands séducteurs.
Tout le monde se mit à rire. Autour de nous, les gens se rapprochaient, avides d’écouter jouer le petit prodige du village. Il enchaina plusieurs morceaux, des chansons locales que tout le monde connaissait par cœur, sauf moi. Je me contentais de regarder et de démêler les paroles afin de pouvoir participer aux refrains. Il était évident que Roxanne était très heureuse de me voir mettre tant de bonne volonté à m’habituer à la région. Peu à peu la foule se dispersa. Les hommes reprirent leur poste au terrain de pétanque et les femmes discutaient entre elles, comme tout à l’heure. De notre côté, Jack continua à jouer en chantant.
Il maitrisait à la perfection les plus belles ballades pop-rock, en alternant à l’occasion avec une mélodie plus entrainante qui faisait chanter son petit public. Je chantais timidement, masquée par sa voix, beaucoup moins hésitante et timide que la mienne. Lorsqu’il me jeta un coup d’œil, il changea de rythme et opta pour un titre un peu plus connu. Évidemment, il savait que je le connaissais, puisque nous en avions parlé dans le train. Il chanta d’une voix forte, et tout le monde l’accompagna, y compris moi, bien que plus timide. Puis nos regards s’accrochèrent, je me sentis portée par sa voix et sa confiance en lui. Ma voix se fit plus sûre et s’accorda à la sienne. Les autres se turent petit à petit, nous écoutant en balançant la tête en rythme avec la musique. Quand les dernières notes s’égrenèrent, nous nous regardions encore, jusqu’à ce que les applaudissements de ses amis nous interrompent.
- C’était absolument magnifique, nasilla Clara, toujours en détachant les syllabes du dernier mot de sa phrase. Je ne savais pas que tu chantais Alice !
Je piquai un fard et me mis à fixer mes chaussures.
- Et tu n’as encore rien vu Clara, enchaîna Jack que je foudroyai du regard. Alice est une virtuose du piano.
- C’est vrai ? me demanda l’intéressée.
- Je… euh… Je… Je pianote un peu ouais, rien d’absolument remarquable, je me débrouille un peu c’est tout…
- Ne sois pas si modeste Alice, je suis sûr et certain que tu joues très bien, tu as des mains de pianistes, tu es faite pour ça, ça se voit, me complimenta Jack, qui ne m’avait jamais vue jouer soit dit en passant…
La soirée se termina plus tranquillement. Nous étions tous plus ou moins fatigués. Surtout moi, que le voyage avait éprouvée.
Les habitants rentrèrent chez eux les uns après les autres. Certains commençaient déjà à faire un peu de rangement, et Roxanne vint me chercher pour que nous rentrions. Je dis au revoir à mes nouveaux amis, recevant une fois de plus la promesse de ne pas m’ennuyer pendant mes vacances, et quand Roxanne eut retrouvé Asraël endormi sous un buisson, nous pûmes regagner nos pénates pour une bonne nuit de sommeil dûment méritée.

Eleazare McNight a écrit:
Quelques instants plus tard, c’est une Roxanne égayée qui se joignit à nous.
- Alors les jeunes, quoi de beau ?
- Ça tombe bien que tu sois là, Rox, répondit Jack, j’ai terminé ta cabane à oiseaux. Il faudra que je te l’apporte demain dans la journée.
- Magnifique mon grand, c’est vraiment gentil à toi.
- Oh tu sais, tous les prétextes sont bons pour taper sur un morceau de bois avec un marteau (je suis pas très fan de sa réplique ...).
- Et si tu nous jouais un morceau ?
- Avec plaisir ma chère.
Et, sur la demande de ma tante, il se leva pour aller chercher sa guitare. Il prit la place restante à côté de Taylor et Clara et commença à jouer quelques accords, avant de lancer un regard langoureux à Roxanne.
- Cette chanson a été composée tout spécialement pour toi, bellissima, lui dit-il en jouant les grands séducteurs.
Tout le monde se mit à rire. Autour de nous, les gens se rapprochaient, avides d’écouter jouer le petit prodige du village. Il enchaina plusieurs morceaux (répétition ! => "mélodies" "plusieurs chansonnettes" etc ...), des chansons locales que tout le monde connaissait par cœur, sauf moi. Je me contentais de regarder et de démêler les paroles afin de pouvoir participer aux refrains. Je voyais bien que Roxanne était très heureuse de me voir mettre tant de bonne volonté à m’habituer à la région. Peu à peu la foule se dispersa. Les hommes reprirent leur poste au terrain de pétanque et les femmes discutaient entre elles, comme tout à l’heure. De notre côté, Jack continua à jouer en chantant.
Il maitrisait à la perfection les plus belles ballades pop-rock, en alternant à l’occasion avec un morceau plus entrainant qui faisait chanter son petit public. Je chantais timidement, masquée par sa voix, beaucoup moins hésitante et timide que la mienne. Lorsqu’il me jeta un coup d’œil, il changea de morceau et opta pour un titre un peu plus connu. Évidemment, il savait que je connaissais ce morceau, puisque nous en avions parlé dans le train. Il chanta d’une voix forte, et tout le monde l’accompagna, y compris moi, bien que plus timide. Puis nos regards s’accrochèrent, je me sentis portée par sa voix et sa confiance en lui. Ma voix se fit plus sûre et s’accorda à la sienne. Les autres se turent petit à petit, nous écoutant en balançant la tête en rythme avec la musique. Quand le morceau fut terminé, nous nous regardions encore, jusqu’à ce que les applaudissements de ses amis nous interrompent.
- C’était absolument magnifique, nasilla Clara, toujours en détachant les syllabes du dernier mot de sa phrase. Je ne savais pas que tu chantais Alice !
Je me sentis rougir et me mis à fixer mes chaussures.
- Et tu n’as encore rien vu Clara, enchaîna Jack que je foudroyai du regard. Alice est une virtuose du piano.
- C’est vrai ? me demanda l’intéressée.
- Je… euh… Je… Je pianote un peu ouais, rien d’absolument (je sais pas si l'élision est correcte ou s'il ne faut pas faire "de absolument") remarquable, je me débrouille un peu c’est tout…
- Ne sois pas si modeste Alice, je suis sûr et certain que tu joues très bien, tu as des mains de pianistes, tu es faite pour ça, ça se voit, me complimenta Jack, qui ne m’avait jamais vue jouer soit dit en passant…
La soirée se termina plus tranquillement. Nous étions tous plus ou moins fatigués, moi d’autant plus que mon voyage m’avait éprouvée (pas correct: "moi d'autant plus que le voyage avait éprouvée". Tu as déjà "moi", il est donc incorrect de rajouter un "mon" et "m'") .
Les habitants rentrèrent chez eux les uns après les autres. Certains commençaient déjà à faire un peu de rangement, et Roxanne vint me chercher pour que nous rentrions. Je dis au revoir à mes nouveaux amis, recevant une fois de plus la promesse de ne pas m’ennuyer pendant mes vacances, et quand Roxanne eut retrouvé Asraël endormi sous un buisson, nous pûmes regagner nos pénates pour une bonne nuit de sommeil dûment méritée.

- Oh tu sais, tous les prétextes sont bons pour taper sur un bout de bois avec un marteau.
- Et si tu nous jouais quelque chose ?
- Avec plaisir ma chère.
Et, sur la demande de ma tante, il se leva pour aller chercher sa guitare. Il prit la place restante à côté de Taylor et Clara et commença à jouer quelques accords, avant de lancer un regard langoureux à Roxanne.
- Cette chanson a été composée tout spécialement pour toi, bellissima, lui dit-il en jouant les grands séducteurs.
Tout le monde se mit à rire. Autour de nous, les gens se rapprochaient, avides d’écouter jouer le petit prodige du village. Il enchaina plusieurs morceaux, des chansons locales que tout le monde connaissait par cœur, sauf moi. Je me contentais de regarder et de démêler les paroles afin de pouvoir participer aux refrains. Il était évident que Roxanne était très heureuse de me voir mettre tant de bonne volonté à m’habituer à la région. (Cette phrase, j'ai changé le début, parce que sinon j'avais : "Je voyais // de me voir") Peu à peu la foule se dispersa. Les hommes reprirent leur poste au terrain de pétanque et les femmes discutaient entre elles, comme tout à l’heure. De notre côté, Jack continua à jouer en chantant.
Il maitrisait à la perfection les plus belles ballades pop-rock, en alternant à l’occasion avec une mélodie plus entrainante qui faisait chanter son petit public. Je chantais timidement, masquée par sa voix, beaucoup moins hésitante et timide que la mienne. Lorsqu’il me jeta un coup d’œil, il changea de rythme et opta pour un titre un peu plus connu. Évidemment, il savait que je le connaissais, puisque nous en avions parlé dans le train. Il chanta d’une voix forte, et tout le monde l’accompagna, y compris moi, bien que plus timide. Puis nos regards s’accrochèrent, je me sentis portée par sa voix et sa confiance en lui. Ma voix se fit plus sûre et s’accorda à la sienne. Les autres se turent petit à petit, nous écoutant en balançant la tête en rythme avec la musique. Quand les dernières notes s’égrenèrent, nous nous regardions encore, jusqu’à ce que les applaudissements de ses amis nous interrompent.

La ressemblance était plus frappante entre les deux garçons. Il y avait un certain équilibre entre eux. D’un côté, Taylor : tout en lui inspirait une idée de calme et de sérénité. Ses cheveux blonds, bien coiffés, avec quelques reflets roux paraissaient très doux, de même que ses yeux bleus, qui s’attachaient à Clara et semblaient la caresser. Il était très élancé. Presque trop maigre, trop faible. De l’autre côté, Tyson insufflait une joie de vivre à quiconque croisait sa route. En effet, entre ses cheveux roux parsemés de reflets blonds – il ne devait d’ailleurs pas connaître l’utilité d’un peigne – et ses grands yeux bleus pétillants de malice, il était inévitable de sourire à ses côtés. Il était également un peu plus trapu que son frère. On voyait tout de suite que c’était un grand optimiste de la vie. De ceux qui trouvent de bons côtés à n’importe quelle situation et qui ne se prennent pas la tête pour des broutilles.

Nous étions tous plus ou moins fatigués. Surtout moi, que le voyage avait éprouvée.