Undercover Dusk. [Corrections]

Ma nuit fut drôlement agitée. Enfin, drôlement, je me comprends. Je m’étais réveillée en plein milieu de la nuit à cause d’un mauvais rêve. J’étais perdue dans une forêt, je tournais en rond, les animaux étaient tous plus affolés les uns que les autres – le ululement des chouettes, les hurlements des loups, les battements d’ailes des chauves-souris… - et je n’arrivais pas à savoir par où aller. L’éclat de la lune ne me parvenait pas. Des ombres m’entouraient de partout, des ombres mouvantes que je n’arrivais pas à identifier mais qui semblaient avoir des formes humaines. Elles m’encerclaient, se rapprochant de moi, effrayantes. Le vent sifflait. La foudre tomba. Je me réveillai en sursaut, couverte de sueurs froides.
Le temps de passer à la salle de bain pour me remettre de ce cauchemar, et je m’étais remise dans mes draps chauds et douillets.
Au petit matin, une masse s’écrasant sur mon ventre me réveilla. Encore dans les choux, j’eus du mal à me rappeler où j’étais – une fois que le sommeil m’avait emportée pour de bon, il me fallait toujours du temps pour me remettre. Ce n’était en fait qu’Asraël qui m’avait sauté dessus. Quand j’eus ouvert les yeux, il s’était glissé vers moi, réclamant des gratouilles derrière les oreilles.
- Bonjour toi ! Tu es bien matinal dis donc.
Le chat me répondit par un miaulement avant de me mettre un coup de langue sur la joue. Je rigolai et le serrai dans mes bras. Je n’avais jamais eu d’animal domestique – excepté le poisson rouge qui avait fini au fond de la cuvette des toilettes au bout de deux jours, quand j’avais deux ans – mais j’aimais beaucoup les animaux. A mes yeux, un animal de compagnie était une façon d’évacuer le trop plein de tendresse et d’amour qui pouvait nous pourrir la vie. Qui plus est, Asraël me donnait des coups de tête dans le menton chaque fois que j’arrêtais de le caresser.
- Hé mon gros, on ne va pas rester là toute la journée, il faut que je me lève moi !
Il pencha la tête sur le côté, cligna des yeux et sauta de mon lit pour sortir de ma chambre. Sur le pas de la porte, il se tourna vers moi et miaula, comme pour me dire de me dépêcher. En secouant la tête, amusée, je le suivis jusqu’à la cuisine où il prit sa place habituelle, au bout de la table.
- Bonjour Roxanne !, saluai-je ma tante.
- Bonjour ma grande. Bien dormi ?
- Nuit un peu agitée, mais la chambre est vraiment agréable.
A ce moment-là, Asraël sauta sur ses pattes et fit le dos rond en crachant, les yeux rivés sur un coin de la pièce. Roxanne, qui s’apprêtait à poser une boîte de céréales sur la table se figea et suivit le regard de son chat. Je fis de même mais ne vit rien.
- Qu’est-ce qu’il a ?
- Oh, il a sûrement dû voir un insecte passer.
Elle haussa les épaules et me tendit un bol et du lait, puis s’assit à mes côtés.
- Des projets pour aujourd’hui ma belle ?
- Euh… Il faut que j’aille poster une lettre. J’ai repéré une boîte aux lettres pas loin d’ici, je pense que j’irai tout à l’heure. Mais ne t’en fait pas pour moi, je me débrouillerai comme une grande, fait ce que tu as à faire sans t’occuper de moi.
- A ta guise. Et alors, comment as-tu trouvé la petite soirée d’hier ?
- C’était génial ! Tout le monde à l’air gentil ici. Enfin, je ne sais pas, c’est différent. J’ai été un peu intriguée aussi.
- Intriguée ?
- Oui, répondis-je en rougissant. Plusieurs personnes m’ont dit que je ressemblais beaucoup à ma mère au même âge. Ca m’a fait bizarre que tant de monde la connaisse, et me connaisse. Je pensais passer pour une parfaite inconnue, mais c’est raté ! Bah, au moins j’ai sympathisé avec quelques jeunes de mon âge. Ils ont été cool avec moi.
- Jack est un chic type.
- Oh, euh, eh bien… Je ne le visais pas en particulier, mais oui, il m’a l’air vraiment… posé. On a un peu parlé dans le train, de nos vies, nos ambitions, nos passions. Tu sais qu’il s’occupe de sa mère malade ? Où est son père ?
- Envolé. Enfin, pas au sens littéral du terme. Mais ils ont pas mal de problèmes dans la famille. Le grand-père de Jack est tombé gravement malade, puis sa mère a sombré dans la dépression, et son père est parti.
- Décidément, on ne peut vraiment pas compter sur les pères pour veiller sur leurs familles.

Ma nuit fut drôlement agitée. Enfin, drôlement, je me comprends. Je m’étais réveillée en plein milieu de la nuit à cause d’un mauvais rêve (un peu enfantin, non ? "cauchemar"). J’étais perdue dans une forêt, je tournais en rond, les animaux étaient tous plus affolés les uns que les autres – le ululement des chouettes, les hurlements des loups, les battements d’ailes des chauves-souris… - et je n’arrivais pas à savoir par où aller. L’éclat de la lune ne me parvenait pas. Des ombres m’entouraient de partout, des ombres mouvantes que je n’arrivais pas à identifier mais qui semblaient avoir des formes humaines. Elles m’encerclaient, se rapprochaient de moi, effrayantes. Le vent sifflait. La foudre tomba. Je me réveillai en sursaut, couverte de sueurs froides. (je ne suis pas sûr que "sueurs froides" puisse être utilisé hors l'expression "avoir des...". Je mettrais simplement "en sueur")
Le temps de passer à la salle de bain pour me remettre de ce cauchemar (ah, si le "mauvais rêve" était pour éviter la répétition, c'est ok, mais moi j'inter-changerais, justement pour que l'on comprenne cette intention), et je m’étais remise dans mes draps chauds et douillets.
Au petit matin, une masse s’écrasant sur mon ventre me réveilla. Encore dans les choux, j’eus du mal à me rappeler où j’étais – une fois que le sommeil m’avait emportée pour de bon, il me fallait toujours du temps pour me remettre. Ce n’était en fait qu’Asraël qui m’avait sauté dessus. Quand j’eus ouvert les yeux, il s’était glissé vers moi, réclamant des gratouilles derrière les oreilles.
- Bonjour toi ! Tu es bien matinal dis donc.
Le chat me répondit par un miaulement avant de me mettre (donner ?) un coup de langue sur la joue. Je rigolai et le serrai dans mes bras. Je n’avais jamais eu d’animal domestique – excepté le poisson rouge qui avait fini au fond de la cuvette des toilettes au bout de deux jours, quand j’avais deux ans – mais j’aimais beaucoup les animaux. A mes yeux, un animal de compagnie était une façon d’évacuer le trop plein de tendresse et d’amour qui pouvait nous pourrir la vie. Qui plus est, Asraël me donnait des coups de tête dans le menton chaque fois que j’arrêtais de le caresser.
- Hé mon gros, on ne va pas rester là toute la journée, il faut que je me lève moi !
Il pencha la tête sur le côté, cligna des yeux et sauta de mon lit pour sortir de ma chambre. Sur le pas de la porte, il se tourna vers moi et miaula, comme pour me dire de me dépêcher. En secouant la tête, amusée, je le suivis jusqu’à la cuisine où il prit sa place habituelle, au bout de la table.
- Bonjour Roxanne !, saluai-je ma tante.
- Bonjour ma grande. Bien dormi ?
- Nuit un peu agitée, mais la chambre est vraiment agréable.
A ce moment-là, Asraël sauta sur ses pattes et fit le dos rond en crachant, les yeux rivés sur un coin de la pièce. Roxanne, qui s’apprêtait à poser une boîte de céréales sur la table se figea et suivit le regard de son chat. Je fis de même mais ne vit rien.
- Qu’est-ce qu’il a ?
- Oh, il a sûrement dû voir un insecte passer.
Elle haussa les épaules et me tendit un bol et du lait, puis s’assit à mes côtés.
- Des projets pour aujourd’hui, ma belle ?
- Euh… Il faut que j’aille poster une lettre. J’ai repéré une boîte aux lettres pas loin d’ici, je pense que j’irai tout à l’heure. Mais ne t’en fais pas pour moi, je me débrouillerai comme une grande, fais ce que tu as à faire sans t’occuper de moi.
- A ta guise. Et alors, comment as-tu trouvé la petite soirée d’hier ?
- C’était génial ! Tout le monde à l’air gentil ici. Enfin, je ne sais pas, c’est différent. J’ai été un peu intriguée aussi.
- Intriguée ?
- Oui, répondis-je en rougissant. Plusieurs personnes m’ont dit que je ressemblais beaucoup à ma mère au même âge. Ca m’a fait bizarre que tant de monde la connaisse, et me connaisse. Je pensais passer pour (on ne passe pas pour une inconnue, on l'est ou on ne l'est pas ^^) une parfaite inconnue, mais c’est raté ! Bah, au moins j’ai sympathisé avec quelques jeunes de mon âge. Ils ont été cool avec moi.
- Jack est un chic type.
- Oh, euh, eh bien… Je ne le visais pas en particulier, mais oui, il m’a l’air vraiment… posé. On a un peu parlé dans le train, de nos vies, nos ambitions, nos passions. Tu sais qu’il s’occupe de sa mère malade ? Où est son père ?
- Envolé. Enfin, pas au sens littéral du terme. Mais ils ont pas mal de problèmes dans la famille. Le grand-père de Jack est tombé gravement malade, puis sa mère a sombré dans la dépression, et son père est parti.
- Décidément, on ne peut vraiment pas compter sur les pères pour veiller sur leur famille (je crois... à vérifier ^^).

Eleazare McNight a écrit:Ma nuit fut drôlement agitée. Enfin, drôlement, je me comprends. Je m’étais réveillée en plein milieu de la nuit (bof répétition) à cause d’un mauvais rêve. J’étais perdue dans une forêt, je tournais en rond, les animaux étaient tous plus affolés les uns que les autres – le ululement des chouettes, les hurlements des loups, les battements d’ailes des chauves-souris… - et je n’arrivais pas à savoir par où aller. L’éclat de la lune ne me parvenait pas. (cette formulation ne fait pas vraiment vivre l'action, puisque c'est une forme ou la narratrice est soumise. En gros, ça parle pas. Essaie de tourner l'affaire de manière à rendre la chose plus vivante: "La lune, sans visage, s'effaçait à l'arrière des nuages de fait que je ne pouvais l'apercevoir" ou ouais, un truc du genre) Des ombres m’entouraient de partout (là non plus ce n'est pas une formulation bien heureuse)=> "des ombres me cernaient/m'oppressaient"), des ombres mouvantes que je n’arrivais pas à identifier mais qui semblaient avoir des formes humaines. Elles m’encerclaient, se rapprochant de moi, effrayantes. Le vent sifflait. La foudre tomba. Je me réveillai en sursaut, couverte de sueurs froides.
Le temps de passer à la salle de bain pour me remettre de ce cauchemar, et je m’étais remise dans mes draps chauds et douillets. (et humides sûrement avec la sueur)
Au petit matin, une masse s’écrasant sur mon ventre me réveilla. Encore dans les choux, j’eus du mal à me rappeler où j’étais – une fois que le sommeil m’avait emportée pour de bon, il me fallait toujours du temps pour me remettre. Ce n’était en fait qu’Asraël qui m’avait sauté dessus. Quand j’eus ouvert les yeux, il s’était glissé vers moi, réclamant des grattouilles derrière les oreilles.
- Bonjour toi ! Tu es bien matinal dis donc.
Le chat me répondit par un miaulement avant de me mettre un coup de langue sur la joue. Je rigolai (bof) et le serrai dans mes bras. Je n’avais jamais eu d’animal domestique – excepté le poisson rouge qui avait fini au fond de la cuvette des toilettes au bout de deux jours, quand j’avais deux ans – mais j’aimais beaucoup les animaux (répétition => mais je les aimais beaucoup" quoique ... je sais pas s'il faudrait pas cherché un autre moyen. J'ai peur d'être incorrect étant donné que "animal domestique" est au singulier). A mes yeux, un animal de compagnie était une façon d’évacuer le trop plein de tendresse et d’amour qui pouvait nous pourrir la vie. Qui plus est, Asraël me donnait des coups de tête dans le menton chaque fois que j’arrêtais de le caresser.
- Hé mon gros, on ne va pas rester là toute la journée, il faut que je me lève moi !
Il pencha la tête sur le côté, cligna des yeux et sauta de mon lit pour sortir de ma chambre. Sur le pas de la porte, il se tourna vers moi et miaula, comme pour me dire de me dépêcher. En secouant la tête, amusée, je le suivis jusqu’à la cuisine où il prit sa place habituelle, au bout de la table.
- Bonjour Roxanne !, saluai-je ma tante.
- Bonjour ma grande. Bien dormi ?
- Nuit un peu agitée, mais la chambre est vraiment agréable.
A ce moment-là, Asraël sauta sur ses pattes et fit le dos rond en crachant, les yeux rivés sur un coin de la pièce. Roxanne, qui s’apprêtait à poser une boîte de céréales sur la table se figea (à ce point ?) et suivit le regard de son chat. Je fis de même mais ne vit rien.
- Qu’est-ce qu’il a ?
- Oh, il a sûrement dû voir un insecte passer.
Elle haussa les épaules (un peu contradictoire avec le verbe figer non ? ^^) et me tendit un bol et du lait, puis s’assit à mes côtés.
- Des projets pour aujourd’hui ma belle ?
- Euh… Il faut que j’aille poster une lettre. J’ai repéré une boîte aux lettres pas loin d’ici, je pense que j’irai tout à l’heure. Mais ne t’en fait pas pour moi, je me débrouillerai comme une grande, fait ce que tu as à faire sans t’occuper de moi.
- A ta guise. Et alors, comment as-tu trouvé la petite soirée d’hier ?
- C’était génial ! Tout le monde à l’air gentil ici. Enfin, je ne sais pas, c’est différent. J’ai été un peu intriguée aussi.
- Intriguée ?
- Oui, répondis-je en rougissant. Plusieurs personnes m’ont dit que je ressemblais beaucoup à ma mère au même âge. Ça m’a fait bizarre que tant de monde la connaisse [pas obligatoire la virgule] et me connaisse. Je pensais passer pour une parfaite inconnue, mais c’est raté ! Bah, au moins j’ai sympathisé avec quelques jeunes de mon âge. Ils ont été cool avec moi.
- Jack est un chic type.
- Oh, euh, eh bien… Je ne le visais pas en particulier, mais oui, il m’a l’air vraiment… posé. On a un peu parlé dans le train, de nos vies, nos ambitions, nos passions. Tu sais qu’il s’occupe de sa mère malade ? Où est son père ?
- Envolé. Enfin, pas au sens littéral du terme. Mais ils ont pas mal de problèmes dans la famille. Le grand-père de Jack est tombé gravement malade, puis sa mère a sombré dans la dépression, et son père est parti.
- Décidément, on ne peut vraiment pas compter sur les pères pour veiller sur leurs familles.

J'ai le droit de dire que j'abandonne ? =(

MrSonge a écrit:

J'ai le droit de dire que j'abandonne ? =(

Sincèrement ?

Non ! xD

Tu encourrais le courroux de ton adulé Guide Spirituel...

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