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Commentaire pour le sceptre de Poséidon

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Message  EvaDevilleroy Mer 23 Juin 2010 - 12:43

Bonjour à tous,

J'accepte toutes sortes de critique, et je ne m'offusquerai pas, je vous le promets !!!
C'est ici que vous pouvez lire mon modeste écrit :
https://imperialdreamer.1fr1.net/romans-f112/fantasy-le-sceptre-de-poseidon-t2661.htm

Voilà.
Merci encore à tous ceux qui voudront bien prendre la peine de le lire !
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Commentaire pour le sceptre de Poséidon Empty Re: Commentaire pour le sceptre de Poséidon

Message  domingo Mer 23 Juin 2010 - 13:04

Du bout des doigts, Eva tapotait sur son bureau.
Les brochures des meilleures universités françaises s’étalaient devant elle, mais la jeune femme ne semblait pas très intéressée.
Elle poussa un long soupir et recommença à battre la mesure de ses ongles. Puis elle se redressa sur son siège et le fit tourner avec les pieds. Sa chambre défila en tourbillonnant. La vitesse, qui floutait les posters des murs, lui donna le tournis.
Elle s’arrêta brusquement devant son frère qui bouquinait sur son lit et souffla une fois encore.
—(alt +0151) Tu m’as l’air inspirée, commenta celui-ci en tournant la page de sa bande dessinée.
(Eva lui lança un regard suppliant :)
— Aide-moi Maxime ! Architecture, médecine, commerce ? Supplia-t-elle.
Le jeune homme releva le visage et chassa les longs cheveux blonds qui tombaient devant ses yeux. Il contempla, amusé, le visage de sa petite sœur figé dans une moue boudeuse.
— Voilà ce que c’est d’avoir une mention ! Regarde-moi, je n’en ai pas eu et le choix a été simple.
Eva s’esclaffa et fit un tour avec sa chaise en s’exclamant :
— Ça oui, ça a été simple : tu as préféré partir sous les tropiques !
— Je suis gérant d’un bar, coupa-t-il en fronçant les sourcils. J’ai un métier.
— Fais-moi rire, tu vis sous les cocotiers !!!
Il lissa sa chemise hawaïenne et lui répondit d’un ton suffisant :
— Il n’empêche !
Puis il se saisit de l’oreiller et le lui lança. La jeune femme se pencha à temps pour l’éviter. L’oreiller rebondit sur l’étagère et tomba au sol en entraînant une dizaine de livres et de bibelots qui dégringolèrent avec fracas.
Alertée par le bruit, leur mère Janis apparut sur le pas de la porte.
— Que se passe-t-il ici ?
Sa robe bariolée virevoltait autour d’elle et son visage affichait un mélange de lassitude et d’amusement.
— Maxime, reprit-elle, veux-tu laisser ta sœur tranquille. Elle a une grave décision à prendre.
— Une grave (majuscule inutile) décision ? Répéta Eva, agacée. Merci maman, ça me rassure ce que tu dis.
— Ben si c’est comme ça, intervint Maxime, je vais laisser la petite fifille à sa maman.
À son tour, la jeune femme prit l’oreiller et le jeta au visage de son frère.
— Ça suffit ! Coupa leur mère en interceptant le projectile.
— On en fera un grand avocat, c’est juré m’man ! Railla Maxime. C’est l’espoir de la famille. Après un canard boiteux comme moi.
— Mais non, souviens-toi ! Tu as un métier : le soleil, les cocktails, les palmiers. Intervint Eva, les yeux au ciel. Harassant tout ça !
— Peuh, je te vois déjà, dans quelques années, accrochée à ton attaché-case, le tailleur gris impeccable, sortant du métro comme un robot parmi tant d’autres.
Les grimaces de son frère firent sourire la jeune femme.
Leur mère intervint, rabat-joie :
— En attendant de devenir un avocat international de grande renommée, mademoiselle a son cours de natation.
— Petite fifille a peur de lolo, marmonna son frère d’une voix plaintive avant de s’enfuir hors de sa vue.
Janis secoua la tête et tenta de la rassurer d’une voix douce :
— N’écoute pas ton frère, on a tous nos propres peurs.
— Maman, ça fait des années que je ne l’écoute plus, répondit Eva en fourrant un maillot de bain et un bonnet dans son sac de sport.
Une fois la porte fermée, Eva s’agenouilla afin de ramasser les affaires qui étaient tombées. Saisissant un DVD de James Bond, son cœur se mit à battre.
— Voilà ce que j’aimerais, une vie d’aventure !
— Tu as dit quelque chose ? questionna sa mère en rouvrant la porte.
— Non non, maman.
— Allez, dépêche-toi, tu vas arriver en retard !
Eva voulut répondre mais sa mère était déjà partie.
De longues années d’études l’attendaient, suivi d’un travail tranquille et routinier. Son frère avait raison.
Elle sentit monter une bouffée de rage et serra les dents.
Sur la pochette en plastique, l’agent 007 pointait son arme vers elle, posture assurée, veste virevoltante. Voilà ce qu’elle désirait au plus profond de son cœur : de l’action, du danger.
— Ressaisis-toi, ça n’existe que dans les films ! grommela-t-elle en saisissant son sac.
Elle dévala l’escalier puis sortit de la maison.

Des petits soucis de majuscules ça et là. pour les guillemets attends les commentaires des correcteurs chevronnés mais pour les tirets c'est mieux de faire des demi cadratins.
J'ai vu dans l'annuaire que tu avais fini ton roman, pourquoi demander un avis ? N'est-ce pas plutôt une correction que tu veux ? Parce que si on te donne un avis et qu'il t'oblige à reprendre la moitié de ton histoire tu risques de faire la tête, non ?
Rien à signaler sinon.

EDIT : Après réflexion j'ai une question. Embarassed Il est sûrement trop tôt pour te poser cette question mais je veux savoir si tu as pensé à cela dans ton Roman : Quel est le but des gens de l'Atlantide ?
Quelles sont les incidences de leurs actions/inaction sur le monde ?
Doit-on considérez que ton Roman se déroule à notre époque, dans notre monde ou bien dans un "univers parallèle" ?
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Message  EvaDevilleroy Mer 23 Juin 2010 - 13:41

Ah tiens pour toi, il ya une majuscule à des mots genre :
-- Quoi ? Dit-il.
Je n'y avais jamais pensé... J'étais persuadée que comme c'était la mm phrase, alors minuscule... Mais si tu le dis, je vais faire les modifs.

Et pour le tiret, j'ai vu en lisant des bouquins que c'était ce qu'il fallait faire mais je n'arrivais pas à le trouver sur mon PC, alors merci pour l'info !
J'ai vu dans l'annuaire que tu avais fini ton roman, pourquoi demander un avis ? N'est-ce pas plutôt une correction que tu veux ? Parce que si on te donne un avis et qu'il t'oblige à reprendre la moitié de ton histoire tu risques de faire la tête, non ?
meuh non moi jamais faire la tête, la vie est un éternel recommencement !

EDIT : Après réflexion j'ai une question. Il est sûrement trop tôt pour te poser cette question mais je veux savoir si tu as pensé à cela dans ton Roman : Quel est le but des gens de l'Atlantide ? Quelles sont les incidences de leurs actions/inaction sur le monde ?
Trop tôt en effet, tu verras par la suite... Suspens quand tu nous tiens...
Doit-on considérez que ton Roman se déroule à notre époque, dans notre monde ou bien dans un "univers parallèle" ?
ça se déroule de nos jours !
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Message  domingo Mer 23 Juin 2010 - 13:55

Les Reines des Typo c'est Azul et Barbara, demande leur par MP si tu as des questions !^^

Trop tôt en effet, tu verras par la suite... Suspens quand tu nous tiens...
Ben oui mais tout le soucis est là pour moi !^^ J'aime bien le fantastique mais j'aime le fantastique où l'auteur connait sa mythologie sur le bout des doigts ! Même si ton roman se destine à un jeune public je considère que toute la qualité de ce type de littérature repose sur la cohérence de l'Univers et des Grand noms de cet Univers.
meuh non moi jamais faire la tête, la vie est un éternel recommencement !
Du coup lorsque tu me dis ça je me dis : Bon vaut mieux que me pose la question direct parce que si je lis un certain nombre de pages pour au final découvrir que le peuple de l'Atlantide n'est pas crédible (selon mes critère j'entends) je vais être déçu et par corollaire je vais rédiger un commentaire qui risque de t'ébranler.

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Message  EvaDevilleroy Mer 23 Juin 2010 - 14:05

Ouaouh, tu me mets la pression quand même là Razz
Mais justement je suis là pour entendre les incohences ou des trucs pas crédibles, donc tu peux te défouler si tu le souhaites !
Les atlantes arrivent dans pas longtemps...
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Message  MrSonge Mer 23 Juin 2010 - 14:05

Eva a raison ! ^^
Dans les dialogues, le verbe n'a jamais de majuscule, même après un point.
« Comment allez-vous ? demanda-t-il.»
Et non pas :
« Comment allez-vous ? Demanda-t-il. »
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Message  domingo Mer 23 Juin 2010 - 14:12

Ha ben je vais avoir des corrections à faire de mon côté ! Razz

Eva :
Donc j'en conclu qu'il va falloir que je lise la totalité de ton roman pour peut-être avoir des réponses à mes questions ? Impossible de négocier pour avoir un rapide panorama sur les Atlantes ? pig
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Message  EvaDevilleroy Mer 23 Juin 2010 - 14:54

Donc j'en conclu qu'il va falloir que je lise la totalité de ton roman pour peut-être avoir des réponses à mes questions ? Impossible de négocier pour avoir un rapide panorama sur les Atlantes ?
Et bé t'essaie de négocier l'ami !
Que nenni Evil or Very Mad , il va falloir attendre patiemment Twisted Evil
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Message  domingo Mer 23 Juin 2010 - 15:08

ou pas...
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Message  kat Mer 23 Juin 2010 - 18:09

salut miss, je t'avais préparé un commentaire complet de ton roman hier mais je ne pouvais pas encore le poster because verouillage. Donc le voici.
Pour info : en bleu, répétitions
en rouge : orthographe
en violet propositions/réflexions diverses et variées.
Jespere que tu ne me trouveras pas trop dure avec toi mais j'ai fait au mieux pour t'indiquer mes ressentis. Wink

Du bout des doigts, Eva tapotait sur son bureau.
Les brochures des meilleures universités françaises s’étalaient devant elle, mais la jeune femme ne semblait pas très intéressée.
Elle poussa un long soupir et recommença à battre la mesure de (avec) ses ongles. Puis elle se redressa sur son siège et le fit tourner avec les pieds. Sa chambre défila en tourbillonnant. La vitesse, qui floutait les posters des murs, lui donna le tournis (un peu familier comme mot, je dirais plutôt le vertige).
Elle s’arrêta brusquement devant son frère qui bouquinait sur son lit et souffla une fois encore.
-(les tirets ne sont pas les bons, le code 0151 pour faire le bon tiret) Tu m’as l’air inspirée…, commenta celui-ci en tournant la page de sa bande dessinée.
Eva lui lança un regard suppliant :
- Aide-moi Maxime ! Architecture, médecine, commerce…
Le jeune homme releva le visage (plutôt releva la tête) et chassa les longs cheveux blonds qui tombaient devant ses yeux. Il contempla, amusé (avec amusement ?), le visage de sa petite sœur figé dans une moue boudeuse.
- Voilà ce que c’est d’avoir une mention ! Regarde-moi, je n’en ai pas eu et le choix a été simple.
Eva s’esclaffa et fit un tour avec sa chaise en s’exclamant :
- Ça oui, ça a été simple : tu as préféré partir sous les tropiques !
- Je suis gérant d’un bar, coupa-t-il en fronçant les sourcils. J’ai un métier.
- Fais-moi rire, tu vis sous les cocotiers !! (tu n'as pas besoin de plusieurs !, un seul suffit)
Il lissa sa chemise hawaïenne et lui répondit d’un ton suffisant :
- Il n’empêche !
Puis il se saisit de l’oreiller et le lui lança. La jeune femme se pencha à temps pour l’éviter. L’oreiller rebondit sur l’étagère et tomba au sol en entraînant une dizaine de livres et de bibelots qui dégringolèrent (je trouve ce verbe aussi assez familier) avec fracas.
Alertée par le bruit, leur mère Janis apparut sur le pas de la porte.
- Que se passe-t-il ici ?
Sa robe bariolée virevoltait autour d’elle et son visage affichait un mélange de lassitude et d’amusement.
- Maxime, reprit-elle, veux-tu laisser ta sœur tranquille. Elle a une grave (pas le terme approprié : une décision importante à la rigueur) décision à prendre.
- Une GRAVE (il n’est pas utile de mettre un mot en majuscule pour le rendre plus fort, la formulation dans la phrase est là pour le faire) décision ! répéta Eva, agacée. Merci maman, ça me rassure ce que tu dis.
- Ben si c’est comme ça, intervint Maxime, je vais laisser la petite fifille à sa maman.
À son tour, la jeune femme prit l’oreiller et le jeta au visage de son frère.
- Ça suffit, coupa leur mère en interceptant le projectile.
- On en fera un grand avocat, c’est juré m’man ! railla Maxime. C’est l’espoir de la famille. Après un canard boiteux comme moi.
- Mais non, souviens-toi ! Tu as un métier : le soleil, les cocktails, les palmiers…, intervint Eva, les yeux au ciel (ben oui mais non, les yeux levés au ciel à la rigueur mais les yeux au ciel, ça ne veut rien dire). Harassant tout ça !
- Peuh (terme à éviter dans les écrits), je te vois déjà, dans quelques années, accrochée à ton attaché-case, le tailleur gris impeccable, sortant du métro comme un robot (automate ?) parmi tant d’autres.
Les grimaces de son frère firent sourire la jeune femme.
Leur mère intervint, rabat-joie (là pareil rabat-joie ne veut rien dire dans cette phrase, à la limite on pourrait dire : leur mère, en bonne rabat-joie, intervint…) :
- En attendant de devenir un avocat international de grande renommée, mademoiselle a son cours de natation.
- Petite fifille a peur de lolo, marmonna son frère d’une voix plaintive (plutôt moqueuse) avant de s’enfuir hors de sa vue.(formulation maladroite)
Janis secoua la tête et tenta de la rassurer d’une voix douce :
- N’écoute pas ton frère, on a tous nos propres peurs.
- Maman, ça fait des années que je ne l’écoute plus, répondit Eva en fourrant un maillot de bain et un bonnet dans son sac de sport.
Une fois la porte fermée, Eva s’agenouilla afin de ramasser les affaires qui étaient tombées (alors là je décroche. Elle met son maillot de bain dans son sac puis elle ferme la porte, ok mais c’est quoi après l’histoire de ramasser les affaires qui étaient tombés ? Parles-tu des livres etc ? mais ça veut donc dire qu’elle ferme la porte en restant dans sa chambre ? Parce qu’on comprend plutôt le contraire puisqu’elle doit aller à la piscine. Enfin c’est pas clair). Saisissant un DVD (je ne pense pas qu’il faille l’écrire en majuscule) de James Bond, son cœur se mit à battre.
- Voilà ce que j’aimerais, une vie d’aventure !
- Tu as dit quelque chose ? questionna (demanda ?) sa mère en rouvrant la porte.
- Non non, maman.
- Allez, dépêche-toi, tu vas arriver en retard !
Eva voulut répondre mais sa mère était déjà partie.
De longues années d’études l’attendaient, suivi d’un travail tranquille et routinier. Son frère avait raison.
Elle sentit monter une bouffée de rage et serra les dents.
Sur la pochette en plastique, l’agent 007 pointait son arme vers elle, posture assurée, veste virevoltante. Voilà ce qu’elle désirait au plus profond de son cœur : de l’action, du danger.
- Ressaisis-toi, ça n’existe que dans les films ! grommela-t-elle en saisissant son sac.
Elle dévala l’escalier puis sortit de la maison.
Dans l’allée, une moto rutilait. Eva tenait sa passion de la conduite de son frère (elle tenait sa passion de la conduite de son frère… la phrase est mal formulée, je ne comprends pas où tu veux en venir) et se souvenait encore avec émotion des week-ends où ils filaient en douce s’entraîner sur des parkings déserts.
Le jour de ses dix-huit ans, elle s’était empressée de passer son permis (donc permis moto ? ou permis voiture ?). Ses parents, partagés entre la peur d’un accident et la fierté de sa réussite, n‘avait pas osé lui interdire ce qu’ils permettaient à son frère. Ils avaient même tenu à lui offrir le même bijou de mécanique qui ornait (jsuis pas sûre qu’on puisse dire qu’une moto orne un endroit même si tu fais un parallèle avec un bijou) maintenant l’allée du garage, après l’avoir longuement sermonné sur le danger que représente ce type d’engin.
Souriant de reconnaissance, la jeune femme s’en approcha en enfilant son casque. Relevant (attention à ne pas abuser des participe présent, on peut aisément s’en passer dans ce cas : Elle releva la béquille, fit avancer l’engin ….puis s’assis...)(cela dit en général pour une moto de ce type, on s’assoit dessus avant d’enlever la béquille et d’avancer) la béquille, elle avança l’engin de quelques mètres puis s’assit à califourchon dessus. Elle vérifia qu’aucune voiture n’arrivait (après avoir vérifié que la rue était déserte ?), puis agrippa le guidon (donc elle le tenait pas encore ? Elle est pas super prudente) de ses mains gantées et accéléra. Le roadster bondit sur le bitume en ronronnant comme un gros matou (mouais moyen l’analogie avec un gros matou), ses chromes luisant à la lumière saccadée des réverbères.
Eva braqua la poignée des gaz(s) et sentit la puissance de la machine et la force du vent.
La conduite avait le don de calmer ses nerfs, elle se laissa envahir par l’impression de liberté. Bombant le torse (la poitrine, c’est une fille pas un gars), elle respira à pleins poumons les agréables senteurs estivales qui planaient sur Paris (t’es sûre ? En pleine conduite à paris en moto, les odeurs agréables sont relativement.. inexistantes). Elle adorait cette ville, symbole de gloire et de romantisme, et l’avait parcourue de long en large afin de découvrir ses nombreux passages camouflés et ses maisons biscornues. Des veilles ruelles pavées aux grandes avenues luxueuses, la cité lui avait révélé de nombreux secrets, devenant ainsi le plus merveilleux des terrains de jeu.
Bientôt elle aperçut le dôme de la piscine municipale au détour d’un carrefour. (j’inverserais plutôt : Au détour d’un carrefour, elle aperçut le dôme de la piscine…)Sur le parking, des parents déposaient leurs enfants.
Au ralenti (on dit au pas quand on roule très lentement dans un véhicule), elle slaloma entre les voitures puis s’engagea sur une place vacante (libre ?). Le moteur coupé, elle enjamba (faudrait trouver un autre mot que enjamber qui donne plus l'impression qu'elle s'installe dessus même si je vois tout à fait ce que tu as voulu dire) la bécane en tenant son sac.
La porte d’entrée du bâtiment était tapissée (recouvertes ?) d’affiches annonçant les prochaines rencontres sportives et les(ainsi que les) horaires d’ouverture. À peine entrée, le chlore la prit (lui brûla ?) à la gorge. Elle détestait cette odeur et sentait déjà des gouttes de sueur froide glisser entre ses omoplates.
Dans les vestiaires embués, elle avança péniblement et trouva un casier vide où (dans lequel) son casque refusa de rentrer. Après plusieurs minutes d’acharnement, la jeune femme réussit à le ranger.
Déposant (encore un participe présent qu’on peut aisément supprimer : Elle déposa ses affaires sur un banc, s’habilla rapidement et abandonna…)(cela dit avant de s’habiller, faudrait qu’elle se déshabille tongue ). ses affaires sur un banc, Eva s’habilla rapidement et abandonna l’idée de mettre son bonnet après quelques minutes d’acharnement pour en décoller les bords.
Elle pesta. Sa mère avait insisté pendant des mois pour qu’elle prenne ses (ses ou ces ?) cours ; elle avait toujours eu peur de nager. Il lui était impossible de plonger ou même de mettre la tête sous l’eau, à la grande joie de son frère qui passait son temps à la taquiner.
Cette peur datait de son enfance. Toute jeune, elle avait assisté à la noyade d’une fillette pendant des vacances sur la côte basque, bien connue (réputée pour la grandeur(le gigantisme) de ses vagues ?) pour ses vagues gigantesques.
Aujourd’hui, elle était (je supprimerais elle était : aujourd’hui majeure, il était temps qu’elle lutte…) majeure et il était temps qu’elle lutte contre cette (son ?) appréhension. Rassemblant (participe présent qu’on peut zapper aussi : Elle rassembla son courage, inspira profondément et sortit des vestiaires) son courage, elle inspira et sortit des vestiaires.
Après une enfilade de couloirs pleins d’échos, une salle s’ouvrit sous une immense coupole. Les cris des enfants se répercutaient sur les murs de mosaïques.
Se dirigeant (participe présent) vers le grand bassin, Eva découvrit qu’il était recouvert d’une bâche bleue. Pourtant, une dizaine d’enfants et d’adolescents attendaient déjà en chahutant.
Tout à coup, une petite fille perdit l’équilibre. Stupéfaite, Eva s’élança pour la rattraper, mais le carrelage était humide et (je virerais le et, je mettrais une virgule : le carrelage était humide, son pied glissa et elle chuta lourdement…) son pied glissa. Elle chuta lourdement dans le bassin et atterrit sur la bâche sous le regard surpris de la fillette sauve (sauve ? saine et sauve) qui la regardait s’enfoncer.
Sous son poids, le revêtement plastique prit l’eau à grande vitesse. Il fut bientôt tellement immergé qu’Eva bascula dans l’eau chlorée.
Lapetite fille hurlait en pointant son doigt vers elle, mais son cri se perdit dans le charivari des autres enfants. Les adultes, tous très occupés, ne se rendirent comptent de rien. (ben dis donc, c’est vachement surveillé ta piscine)
Eva se sentit tomber au fond du bassin comme une pierre.
Affolée, elle battait des mains, les joues gonflées par l’air qu’elle avait réussi à inspirer avant sa chute. Elle ne distinguait plus le haut du bas.
Quand elle réussissait à toucher la bâche, celle-ci glissait entre ses doigts. Elle ne parvenait pas à l’agripper, ou à la soulever. (donc elle ne sait pas nager ? c’est son premier cours et personne pour lui apprendre ?)
Dans son angoisse, elle expirait des bulles (tention, tu dis plus haut qu’elle a les joues gonflées par l’air qu’elle a réussi à inspirer donc sa bouche est fermée, pourquoi elle expire des bulles ?) qui bouillonnèrent avec bruit (bruyamment) autour d’elle.
Elle arrêta de se débattre, pensant retrouver le sang froid nécessaire pour rétablir la situation et trouver une échappatoire. Mais il n’y avait que du bleu autour d’elle (maladroit).
Le chlore lui piquait les yeux comme des aiguillons et l’empêchait de distinguer la surface. L’air devint plus que nécessaire, elle sentit ses poumons brûler. Ses larmes se mélangeaient à l’eau de la piscine.
Elle allait donc mourir comme ça… C’était une fin plus que stupide. Elle aurait préféré mourir en combattant, en luttant. Mais que faire ? Elle ne voyait rien, et, de toute façon, la bâche était trop lourde pour être soulevée.
A(À : 0192) bout de force, elle ouvrit la bouche et l’eau s’engouffra dans ses poumons.

Voilà pour mon commentaire. Cela dit, l'histoire me parait plutôt sympathique. Je pense que tu pourrais accentuer les sentiments qu'elle ressent quand elle pense mourir dans cette eau. A quoi pense-t-elle exactement. J'attend de voir la suite parce que je me pose des questions... va-t-elle mourir or not, telle est la question Razz
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Message  Laumie Mer 23 Juin 2010 - 18:29

kat a écrit:Eva braqua la poignée des gaz(s) et sentit la puissance de la machine et la force du vent.

Je me permets de signaler que "gaz" est invariable ^^

EvaDevilleroy a écrit:Chapitre 1. La piscine
Extrait 1 sur 2

Du bout des doigts, Eva tapotait sur son bureau.
Les brochures des meilleures universités françaises s’étalaient devant elle, mais la jeune femme ne semblait pas très intéressée.
Elle poussa un long soupir et recommença à battre la mesure de ses ongles (Inutile puisque tu dis juste au-dessus qu'elle tapote du bout de ses doigts). Puis elle se redressa sur son siège et le fit tourner avec les pieds. Sa chambre défila en tourbillonnant. La vitesse, qui floutait les posters des murs, lui donna le tournis.
Elle s’arrêta brusquement devant son frère qui bouquinait sur son lit et souffla une fois encore.
- Tu m’as l’air inspirée …, (Double ponctuation à supprimer. Soit la virgule soit les points de suspension, mais pas les 2) commenta celui-ci en tournant la page de sa bande dessinée.
Eva lui lança un regard suppliant :
- Aide-moi Maxime ! Architecture, médecine, commerce…
Le jeune homme releva le visage et chassa les longs cheveux blonds qui tombaient devant ses yeux. Il contempla, amusé, le visage de sa petite sœur figé dans une moue boudeuse.
- Voilà ce que c’est que d’avoir une mention ! Regarde-moi, je n’en ai pas eu et le choix a été simple.
Eva s’esclaffa et fit un tour avec sa chaise en s’exclamant :
- Ça oui, ça a été simple : tu as préféré partir sous les tropiques !
- Je suis gérant d’un bar, coupa-t-il en fronçant les sourcils. J’ai un métier.
- Fais-moi rire, tu vis sous les cocotiers !!!
Il lissa sa chemise hawaïenne et lui répondit d’un ton suffisant :
- Il n’empêche !
Puis il se saisit de l’oreiller et le lui lança. La jeune femme se pencha à temps pour l’éviter. L’oreiller (2 en 2 phrases, ça fait beaucoup ^^) rebondit sur l’étagère et tomba au sol en entraînant une dizaine de livres et de bibelots qui dégringolèrent avec fracas.
Alertée par le bruit, leur mère Janis apparut sur le pas de la porte.
- Que se passe-t-il ici ?
Sa robe bariolée virevoltait autour d’elle et son visage affichait un mélange de lassitude et d’amusement.
- Maxime, reprit-elle, veux-tu laisser ta sœur tranquille. Elle a une grave décision à prendre.
- Une GRAVE décision ! répéta Eva, agacée. Merci maman, ça me rassure ce que tu dis.
- Ben si c’est comme ça, intervint Maxime, je vais laisser la petite fifille à sa maman.
À son tour, la jeune femme prit l’oreiller et le jeta au visage de son frère.
- Ça suffit, coupa leur mère en interceptant le projectile.
- On en fera un grand avocat, c’est juré m’man ! railla Maxime. C’est l’espoir de la famille. Après un canard boiteux comme moi.
- Mais non, souviens-toi ! Tu as un métier : le soleil, les cocktails, les palmiers …, (Même remarque que précédemment : double ponctuation) intervint Eva, les yeux au ciel. Harassant [Virg.] tout ça !
- Peuh, je te vois déjà, dans quelques années, accrochée à ton attaché-case, le tailleur gris impeccable, sortant du métro comme un robot parmi tant d’autres.
Les grimaces de son frère firent sourire la jeune femme.
Leur mère intervint, rabat-joie :
- En attendant de devenir un avocat international de grande renommée, mademoiselle a son cours de natation.
- Petite fifille a peur de lolo, marmonna son frère d’une voix plaintive avant de s’enfuir hors de sa vue.
Janis secoua la tête et tenta de la rassurer d’une voix douce :
- N’écoute pas ton frère, on a tous nos propres peurs.
- Maman, ça fait des années que je ne l’écoute plus, répondit Eva en fourrant un maillot de bain et un bonnet dans son sac de sport.
Une fois la porte fermée, Eva (La jeune fille ??) s’agenouilla afin de ramasser les affaires qui étaient tombées. Saisissant un DVD de James Bond, son cœur se mit à battre.
- Voilà ce que j’aimerais, une vie d’aventure !
- Tu as dit quelque chose ? questionna sa mère en rouvrant la porte.
- Non non, maman.
- Allez, dépêche-toi, tu vas arriver en retard !
Eva voulut répondre mais sa mère était déjà partie.
De longues années d’études l’attendaient, suivi d’un travail tranquille et routinier. Son frère avait raison.
Elle sentit monter une bouffée de rage et serra les dents.
Sur la pochette en plastique, l’agent 007 pointait son arme vers elle, posture assurée, veste virevoltante. Voilà ce qu’elle désirait au plus profond de son cœur : de l’action, du danger.
- Ressaisis-toi, ça n’existe que dans les films ! grommela-t-elle en saisissant son sac.
Elle dévala l’escalier puis sortit de la maison.

1° extrait vu ^^ Ma foi, tout ça me semble pas mal intéressant pour un début. Faut faire attention aux répétitions et surtout à la double ponctuation ^^
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Message  EvaDevilleroy Mer 23 Juin 2010 - 18:39

Merci ! Non tu n'as pas été très dur, c'est quand on reçoit une lettre de refus stéréotypée que c'est dur... Sad
Alors quelques explications peut-être ?

- Maman, ça fait des années que je ne l’écoute plus, répondit Eva en fourrant un maillot de bain et un bonnet dans son sac de sport.
Une fois la porte fermée, Eva s’agenouilla afin de ramasser les affaires qui étaient tombées (alors là je décroche. Elle met son maillot de bain dans son sac puis elle ferme la porte, ok mais c’est quoi après l’histoire de ramasser les affaires qui étaient tombés ? Parles-tu des livres etc ? mais ça veut donc dire qu’elle ferme la porte en restant dans sa chambre ? Parce qu’on comprend plutôt le contraire puisqu’elle doit aller à la piscine. Enfin c’est pas clair).
Ce n'est pas elle qui ferme la porte c'est sa mère. les affaires qui tombent c'est bien les livres.

Dans l’allée, une moto rutilait. Eva tenait sa passion de la conduite de son frère (elle tenait sa passion de la conduite de son frère… la phrase est mal formulée, je ne comprends pas où tu veux en venir)
C'est de son frère qu'Eva tenait sa passion de la conduite, ou sa passion des motos/des belles mécaniques ?

cela dit en général pour une moto de ce type, on s’assoit dessus avant d’enlever la béquille et d’avancer
Tu as tout à fait raison !

Quand elle réussissait à toucher la bâche, celle-ci glissait entre ses doigts. Elle ne parvenait pas à l’agripper, ou à la soulever. (donc elle ne sait pas nager ? c’est son premier cours et personne pour lui apprendre ?)
Elle se trouve sous une lourde bache qu'elle n'arrive pas à soulever.
C'est son premier cours mais il n'est pas encore commencé.

Dans son angoisse, elle expirait des bulles (tention, tu dis plus haut qu’elle a les joues gonflées par l’air qu’elle a réussi à inspirer donc sa bouche est fermée, pourquoi elle expire des bulles ?) qui bouillonnèrent avec bruit (bruyamment) autour d’elle.
car l'air qu'elle a réussit à inspirer s'échappe peu à peu de sa bouche, dur de garder son calme ds pareille situation

Je pense que tu pourrais accentuer les sentiments qu'elle ressent quand elle pense mourir dans cette eau.
Tout à fait !
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Message  EvaDevilleroy Mer 23 Juin 2010 - 18:42

Merci Laumie !

- Tu m’as l’air inspirée …, (Double ponctuation à supprimer. Soit la virgule soit les points de suspension, mais pas les 2) commenta celui-ci en tournant la page de sa bande dessinée.

Et bien la phrase est "Tu m'as l'air inspirée...", mais derrière je dois indiquer que c'est Maxime qui parle, d'où la virgule, non ?

Faut faire attention aux répétitions
Ben c'est pas toujours évident, quelqu'un aurait une idée sur l'oreiller parce que je vois pas...
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Message  kat Mer 23 Juin 2010 - 18:47

Merci ! Non tu n'as pas été très dur, c'est quand on reçoit une lettre de refus stéréotypée que c'est dur...
ne m'en parle pas Razz
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Message  Laumie Mer 23 Juin 2010 - 19:33

EvaDevilleroy a écrit:Merci Laumie !

- Tu m’as l’air inspirée …, (Double ponctuation à supprimer. Soit la virgule soit les points de suspension, mais pas les 2) commenta celui-ci en tournant la page de sa bande dessinée.

Et bien la phrase est "Tu m'as l'air inspirée...", mais derrière je dois indiquer que c'est Maxime qui parle, d'où la virgule, non ?

Oui mais même sans ça, la virgule n'a pas lieu d'être. Techniquement, tu peux pas mettre de points (ou un autre signe) avant une virgule.
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Message  domingo Mer 23 Juin 2010 - 21:13

Serait-il possible d'avoir la suite s'il te plait ? Embarassed
Non parce qu'avec ton MP je sais ou je vais mettre les pieds et j'ai envie de continuer !^^
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Message  Pacô Mer 23 Juin 2010 - 21:23

Alors j'applique toujours un petit détail de mes remarques au fil de ma première lecture. Une analyse du style, de la langue et du fond vient après.

Extrait 1

mais la jeune femme ne semblait pas très intéressée.
=> le verbe "sembler" est un verbe dit faible. Parce qu'il n'induit aucune profondeur au texte, il ne fait pas vivre la scène.
=> suggestion : il vaut mieux montrer par des exemples concrets ce qui prouve qu'elle n'est pas très intéressée. Par exemple : "elle accorda un bref regard peu enjoué aux étonnants slogans de publicité etc.". C'est un peu convenu, mais c'est l'idée : là, il y a du concret. On montre directement au lecteur : elle n'est pas intéressée. Pourtant, on ne le dit pas vraiment Wink.

et recommença à battre la mesure de ses ongles.
=> je la trouve un peu maladroite cette phrase. Peut-être parce qu'il y a "la mesure de ses ongles" où on a l'impression que c'est la mesure (en tant que taille) de ses ongles.

Sa chambre défila en tourbillonnant.
=> même chose, un peu maladroit. "en tourbillonnant" n'est pas très esthétique ici.

La vitesse, qui floutait les posters des murs, lui donna le tournis.

=> même chose, un peu maladroit. "flouter" c'est pas le verbe le mieux adapté.
=> suggestion : il te faut couper ta phrase car les deux propositions expriments des idées différentes (l'une la vision de la pièce, l'autre l'état de son estomac). "Les posters semblaient se confondre avec la tapisserie tant elle augmentait la vitesse. Puis tout à coup, elle eut le tournis". Ce n'est qu'une suggestion.

- Fais-moi rire, tu vis sous les cocotiers !!!
=> pour ma part, je vois d'un très mauvais oeil l'emploi des "!!!". C'est très "bande dessinnée" "très amateur" aussi =/.

en entraînant une dizaine de livres et de bibelots qui dégringolèrent avec fracas.
=> redondance : "entrainant" et "qui dégringolèrent". Tu donnes à ton texte une mesure à deux temps qui n'est pas du tout appréciable pour ce type d'action (plutôt brusque). Du coup, ça fait très action en décalé, tu comprends ?
=> suggestion : "puis retomba au sol avec plusieurs bibelots qui percutèrent le sol d'une manière plutôt disgracieuse."

Sa robe bariolée virevoltait autour d’elle
=> virevolter ? Ouh, comme un petit oiseau quoi ? Tu es sûre de ton verbe ici ? ^^
=> suggestion : "sa robe bariolée ondulait" mais c'est seulement si tu veux garder l'idée hein...

veux-tu laisser ta sœur tranquille.
=> point d'interrogation ?

Elle a une grave décision à prendre.
=> surdose du vocabulaire non ? Importante, oui, grave, pas tellement.

- En attendant de devenir un avocat international de grande renommée, mademoiselle a son cours de natation.
=> et pourquoi tu ne parles pas de "une avocate" ?

veste virevoltante.
=> même chose que pour la robe.
=> suggestion : "veste au vent".

Bon, on passe à l'analyse.

Appréciation linguistique :

Je la joue franc jeu, en espérant que ça ne te perturbera pas trop (sinon, il faut me le dire, je modérerais mes remarques).

Le gros souci est, selon moi, assez profond. Les maladresses sont assez récurrentes et tout le squelette du texte n'est, selon moi, pas assez profond pour reposer sur de solides bases (et donc ne pas se casser la gueule).
On peut relever cet exemple :
Le jeune homme releva le visage et chassa les longs cheveux blonds qui tombaient devant ses yeux.
Il y a un mélange de stéréotypes (cheveux qui tombent devant le visage) et des maladresses comme celle-ci : relever le visage (on relève plus la tête que le visage, et ça fait assez bizarre dit comme ça).

En fait, pour moi (et toujours selon moi, donc c'est discutable Wink), le style ne me fait pas assez exploité. Et pour aller au fond de ma pensée, je dirais qu'il y a une absence de style car on ne sent pas ton empreinte d'auteur à travers tes phrases. Elles amènent la narration, elles présentent l'action, elles racontent ce qu'elles doivent raconter. Mais j'ai pas la sensation qu'il y a plus, la chose qui accroche, qui charme, qui séduit le lecteur.

La caractéristique principale qui fait rejaillir cette idée : trop de dialogues et pas assez de narration.
Je ne dis pas qu'il faut en écrire des tartines avant de donner la parole aux protagonistes (au contraire) mais il faudrait équilibrer aux 2/3 ; 1/3 (c'est-à-dire 2/3 de narration pour 1/3 de dialogues).
Le dialogue est très bien pour stimuler une histoire dès le départ, mais il faut qu'il se rende utile. Donc les protagonistes doivent parler de façon à enrichir, à compléter ce que la narration ne dit pas. Ou alors, à entretenir un certain mystère, à développer une idée qui touche directement les personnages etc.
Un petit cours sur le site si tu veux en apprendre plus : http://imperialdream.fr/cours/19-les-dialogues-elements-efficaces-de-la-narration.html

Par conséquent, je te conseille vivement de développer cette introduction en amenant une problématique clairement exposée, en présentant la psychologie de tes personnages vis à vis de cette problématique, d'aborder plus concrètement la rivalité qui existe entre la fille et son frère et tant d'autres sujets à passer en revue histoire d'allécher le lecteur. Le secret, c'est d'en dire sans trop en dire, histoire de lui ouvrir son appétit littéraire (ou plutôt l'appétit de son imagination) et de ne pas l'assouvir tout de suite.

Utiliser des expressions moins convenues :
et chassa les longs cheveux blonds qui tombaient devant ses yeux.
Sa robe bariolée virevoltait autour d’elle et son visage affichait un mélange de lassitude et d’amusement.
son cœur se mit à battre.
- Tu as dit quelque chose ? questionna sa mère en rouvrant la porte.
Eva voulut répondre mais sa mère était déjà partie.

Je pense avoir à peu près fait le tour au niveau linguistique et de la forme du texte en général. Pense donc bien à développer ta narration, à rechercher de la profondeur, à marquer le lecteur par ton empreinte, à saisir une tournure peu commune. A écrire quelque chose de commun d'une façon originale, pour tout bien résumer.

Je suis bien conscient que je suis un peu dur dans mes propos, et encore une fois, n'oublie pas que tu peux m'arrêter quand tu veux si tu souhaites que je prenne plus de gants pour commenter ton texte Wink.

Appréciation du récit :

Une fille qui vient d'avoir son bac et qui se demande dans quelle filière se tourner ?
Toutefois :
Architecture, médecine, commerce…
... c'est un peu le tout azimuthe. On se demande dans quelle filière elle est pour avoir un si large éventail.
Et puis, pourquoi est-il question de mention ? On ne peut pas aller en médecin sans mention ? Ni dans une école de commerce ? Ni dans une école d'architecture ?
Bien sûr que si ; le choix est donc aussi difficile à mon sens.

Ensuite : rapport entre le fait de ne pas avoir le bac et celui d'ouvrir un bar aux tropiques ?
D'ailleurs, s'il a ouvert un bar sous les tropiques, que fait-il ici ? C'est la première question que je me suis posée. Peut-être faudrait-il le préciser par une simple phrase du genre : "il était revenu passer quelques jours en métropole".
Et puis, quand on est gérant d'un bar, se fait-on toujours disputer par sa maman comme si l'on avait 5 ans ?
Je ne crois pas.

Ce qu'il faut donc rechercher dans le scénario, et surtout dès le premier chapitre, c'est un sentiment de cohérence. Tu peux amener plein de faits, apporter plein d'éléments qui ouvrent l'appétit du lecteur, mais il faut qu'ils soient coordonnés afin que le lecteur puisse s'imaginer et les relier sans peine entre eux dans sa tête.

Par exemple, pourquoi cette envie soudaine d'"aventure" ? Cette idée n'aurait-elle pas nécessité un peu plus d'explications à ce sujet ? Ou du moins une analyse plus approfondie ?

Donc il te faut revoir, je pense, le scénario dans l'esprit d'approfondir toujours ta narration. Il faut apporter une problématique claire à ton lecteur, une raison de poursuivre sa lecture et enrichir le scénario sans embrouiller ses idées, de façon à ce qu'il puisse repenser en un clin d'oeil de qu'est-ce qui va avec quoi. C'est complexe, mais c'est ce qui fait toute la richesse et la finesse d'un écrit.

Conclusion :


Pour un premier commentaire, je suis un peu rosse ; je dois l'avouer (et je m'en excuse par avance).

Mais il est obligatoire de comprendre une chose : lorsqu'on rédige son roman, il ne faut surtout pas rater son coup d'envoi. C'est lui qui décidera indubitablement ton lecteur s'il poursuivra sa lecture ou non, s'il trouve un intérêt.
Il est alors question de valoriser ton écrit (comme partout dans le roman, je te dirais, mais surtout ici) car c'est le premier contact de ton lecteur avec ton histoire. Et comme avec les gens dans la rue, c'est généralement ce premier contact qui le poussera à vouloir aller plus loin ou non.

Je ne ferais pas toujours des commentaires aussi poussés et aussi rabat-joie, rassure-toi. Laughing
Mais il est bon de te rappeler tout de suite la bonne note avant de poursuivre nos lectures Wink.


Bien sûr, ce commentaire est ouvert au débat !
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Message  EvaDevilleroy Jeu 24 Juin 2010 - 8:16

Ouaouh merci Pacô.
Quand je lis vos commentaires, je me dis que vous avez tous drôlement raison ! Mais j'avoue que quand on est dans l'écriture, des fois on ne sais plus prendre du recul (c'est d'ailleurs pour ça que je suis là). Alors je vais tacher de réécrire tout ça et, en attendant, je mets le chapitre qui suit.
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Message  Liven d'Eleissen Jeu 24 Juin 2010 - 17:07

EvaDevilleroy a écrit: Quelques minutes auparavant, dans les gradins, un jeune homme étouffait un bâillement.
Cela faisait plusieurs minutes que Tristan écoutait sa sœur lui raconter tous ses tracas. S’il avait su qu’en accompagnant sa petite nièce à la piscine, il allait devoir supporter ce bavardage incessant… Attention, j'ai eu un peu de mal à comprendre le rapport soeur/nièce. Il faudrait peut-être une précision en plus, à voir avec les retours des autres.]
Soudain son regard fut happé par une jolie jeune femme qui marchait vers le bassin.
— Eh bien mon prince, l’interrompit sa sœur. Tu me parais ailleurs tout à coup.
— Liliane, je t’ai déjà dit mille fois d’arrêter de m’appeler comme ça. Je ne suis personne ici, marmonna-t-il, les yeux rivés sur la jeune femme.
— Bon, elle a de jolis cheveux, je te l’accorde.
Eva avançait, le bonnet à la main, [et] ses longs cheveux blonds ondulant sur ses épaules. Elle les rejeta en arrière, puis, d’un coup, s’élança en tendant les bras vers un enfant. [Trop convenu, je trouve... Les longs cheveux blonds qui ondulent, ça s'est déjà vu mille fois, comme le fait de les rejeter en arrière. Ce serait bien que tu trouves une autre expression, plus originale.]
Tristan la vit tomber, puis se faire engloutir par la bâche.
— Zut ! s’exclama Liliane.
Le jeune homme bondit de son siège et s’élança vers le bassin.
Le maître-nageur, qui tournait le dos à la scène, l’arrêta d’un geste de la main.
— Arrêtez-vous jeune homme, vous devez mettre un maillot, c’est une question d’hygiène !
— Poussez-vous ! Une jeune femme est en train de se noyer.
Les sourcils broussailleux du musculeux gaillard se soulevèrent, exprimant son incrédulité.
— Mais oui, c’est ça. Allez, soyez raisonnable maintenant.
— Mais enfin regardez ! Retournez-vous, cria Tristan.
Le regard se fit ombrageux.
— J’en ai connu des coriaces, mais autant que vous, jamais !
Tristan tenta une percée mais l’homme bloqua le passage.
— Ça suffit ! s’exclama le maître-nageur en le retenant de ses bras puissants. Cessez de vous débattre et retournez à votre place, sinon je vous mets à la porte de l’établissement. [Phrase trop longue pour quelqu'un en colère. Essaie de la redire avec le ton du maître-nageur, on est obligé de s'arrêter au milieu. Et ça donnera plus de force à la menace.]
L’énervement décuplant ses forces, Tristan repoussa l’homme qui fut projeté en arrière.
Enfin libre, il enjamba la rambarde avec agilité.
Quelques enfants s’étaient rassemblés au bord de la piscine pour tenter de tirer la bâche.
Sans prendre le temps de se déshabiller, Tristan en souleva péniblement un coin et plongea par l’ouverture.
Une fois sous l’eau, il scruta les profondeurs du bassin mais il faisait très sombre. [Pourquoi tous ces retours à la ligne? C'est voulu? Il n'y a pas vraiment d'effet de suspense à cet endroit]
Il avança [nagea, plutôt? Plus précis dans le contexte, peut-être] un peu et aperçut la jeune femme de dos à quelques brasses de là. Ses cheveux flottaient autour d’elle mais son corps était inerte.
Il la prit délicatement par la taille pour la tirer à lui et la sortir de l’eau.
Au contact du jeune homme, Eva sursauta comme si elle venait de se réveiller. Baissant la tête, elle regarda les mains qui l’entouraient puis se retourna. Les yeux grands ouverts, elle le fixa avec étonnement.
Tristan lui sourit, soulagé de voir qu’elle allait bien.
Mais un élément clochait…
— Comment a-t-elle pu rester sous l’eau si longtemps ? se demanda-t-il.
[Il y avait quelque chose d’anormal: je supprimerais... Tu dis plus haut que quelque chose cloche, ça fait un peu redondant] : les lèvres de la fille étaient légèrement entrouvertes et le jeune homme avait l’impression de voir l’eau passer et repasser par sa bouche.

Hallucinée [mouais, elle n'a pas vraiment des hallucinations... Stupéfaite, ahurie, au comble de l'ébahissement, ébahie, et tous les autres Wink], Eva réalisa qu’elle réussissait à respirer malgré le liquide froid [tiède, l'eau d'une piscine est à 27° en général, on n'a pas froid dans l'eau] qui circulait dans sa gorge et ses poumons.
Un sentiment de quiétude l’envahit. Ses mains et ses bras se mouvaient lentement pour la maintenir en apesanteur. Elle avait l’impression d’être dans son élément ; toute peur l’avait quittée [ça aussi, c'est cliché, à reformuler].
C’était une sensation incroyable, une véritable délivrance, comme un carcan qui se desserre après des années d’emprisonnement.
Le jeune homme la regardait étrangement, mais elle s’en moquait, elle était libérée de toute entrave.
Elle le rassura d’un sourire, puis il lui fit signe de remonter.
À contrecœur, elle le suivit.
Dehors, les adultes et les enfants attendaient sur le rebord.
Tristan sortit le premier pour aider Eva à remonter. Après quelques toussotements qui lui permirent de libérer ses bronches de l’eau [toussotements me paraît un peu faible dans le cas présent. Elle a quand même les poumons emplis d'eau, il faut faire le grand ménage pour que l'air passe de nouveau], la jeune femme releva un visage radieux. [même remarque que pour les extraits précédents, c'est la tête qu'on relève]
Une foule les entoura bientôt et la salle s’emplit de soupirs de soulagement. Quelqu’un les enroula dans de grandes serviettes éponge. D’autres leur frictionnèrent le dos. Le maître-nageur se confondait en excuse. L’air hagard, il frottait la bosse qui poussait sur son crâne en tentant de reprendre ses esprits. [S'il se fait pas virer, lui, il a du pot!... Simple remarque en passant.]
Les deux jeunes gens furent séparés au niveau des vestiaires. Eva s’engouffra dans celui des femmes, tandis que le responsable de la piscine revenait vers Tristan, les bras chargés de vêtements secs.
Il se changea rapidement et sortit à l’extérieur du bâtiment attendre la jeune femme. [A préciser qui est 'il', on s'en doute, mais là, on dirait qu'il s'agit du directeur de la piscine. Et sortir à l'extérieur, c'est un peu pléonasmique, comme monter en haut, ou descendre en bas. Sortir suffit amplement.]
Quelques minutes plus tard, il fut rejoint par Liliane et sa fille.
— Mon tonton, c’est un héros ! s’exclama la petite en se jetant dans ses bras.
— Comme tu vois, on n’a rien loupé du sauvetage, intervint Liliane. Quelle dextérité, quelle prestance, si après ça elle ne te tombe pas dans les bras !
— J’ai fait ce que je devais faire. Chut, la voilà !
Les cheveux trempés, Eva sortit. Elle affichait toujours une mine rayonnante.
— Euh, salut ! interpella gauchement Tristan sous les ricanements de sa sœur.
Eva observa un instant le jeune homme. Il semblait avoir son âge.
Doté d’un physique sportif, de grands yeux verts dévoraient son beau visage carré. [Faute courante maintenant, je ne sais pas si ça vaut la peine de le souligner. Enfin, juste pour info, ta phrase veut dire que les yeux verts de Tristan sont dotés d'un physique sportif ^^ Il n'y a pas de sujet dans la participiale/subordonnée (? pas douée en grammaire, moi!) donc elle se rapporte au sujet de la principale. Bref, c'est Tristan qui doit avoir l'air sportif, pas ses yeux. On comprend en lisant mais ce n'est pas des plus corrects]
— Salut, répondit-elle. Merci pour ce que tu as fait.
— Je n’ai pas fait grand-chose, tu avais l’air… de t’en sortir seule.
— Oui… Je ne sais pas ce qu’il s’est passé.
— Moi je le sais, tu respirais, chuchota-t-il pour ne pas alerter sa sœur qui attendait, à l’écart.
— Comment tu…
— Il faut que l’on se parle, je sais ce qu’il t’arrive.
— Tristan, coupa Liliane, Grégoire est arrivé, il nous attend
Une voiture attendait en double file, warnings allumés. Le mari de Liliane, un homme d’une trentaine d’années, leur faisait signe par la portière.
— Oui, j’arrive !
— Maintenant, insista-t-elle, le regard sombre.
— Je crois que ton amie s’impatiente, dit Eva. Tu devrais y aller !
— Mais…, balbutia Tristan avant que Liliane [ne] le tire par la manche.
Tandis qu’Eva se dirigeait vers sa moto, le jeune homme rejoignait la voiture à reculons. Arrivée sur le trottoir, Liliane s’approcha et marmonna :
— Qu’est-ce que c’est que ces histoires de respirer sous l’eau ? Tu penses trop comme un atlante. On est sur le continent ici, les choses ne sont pas aussi farfelues !
— Mais je suis atlante, répondit-il avec véhémence.
Le regard de sa sœur se fit soudain douloureux.
Elle saisit son bras :
— Viens vivre ici, près de moi. Ne retourne pas là-bas ce soir. Tu as le choix.
Tristan et sa sœur s’étaient toujours bien entendus sur tous les sujets… tous sauf Atlantide. L’île mythologique était source de conflit. Cela faisait plusieurs années que Liliane en était partie, lassée des querelles incessantes du roi et des seigneurs atlantes. Membre de la famille royale comme Tristan, elle était fatiguée des protocoles de la cour et rêvait d’une vie simple. Ainsi elle avait tourné le dos à ce monde étrange [pourquoi étrange? C'est son monde à la base, il ne devrait pas lui paraître étrange] et avait refait sa vie sur le continent. Malgré cela, elle ne pouvait s’empêcher d’en reparler à Tristan quand elle l’hébergeait pendant les vacances.
— Arrête, tu sais bien que mon avenir est sur l’île !
Avant qu’elle ne réponde, son mari s’interposa, tout sourire :
— Alors, ça s’est bien passé la piscine ?
Grégoire n’étant pas au courant des origines atlantes de sa femme, celle-ci préféra clore le sujet. Ils s’engouffrèrent dans la voiture et se turent pendant tout le trajet.

J'ai fait une tournée générale de ce qui me gênait... J'espère que je n'ai pas été trop dure!
Mon avis rejoint en grande partie celui de Pacô, au niveau du style, tant sur les stéréotypes que sur l'exploitation du style. Tu as moyen de faire bien mieux.

Pour le récit, là aussi, je reviens un peu en arrière. Dans le système actuel, l'année du bac, on passe par un site Internet où on enregistre les écoles et les universités où l'on veut aller. Les écoles regardent les bulletins, les appréciations, et via le site, disent si elles prennent ou non l'élève. Donc, là où en est Eva, elle devrait déjà savoir où elle va l'année suivante. Ou à la rigueur, hésiter entre plusieurs écoles/universités/prépas où elle aura été prise.
La mention ne joue pas non plus. On sait dans quel établissement on est pris avant même de passer le bac. Tout se joue sur bulletin.
Ensuite pour l'extrait présent, pas grand chose à redire. J'aime bien l'attitude de Liliane avec ses remarques "maintenant elle va te tomber dans les bras", ça casse un peu l'aspect convenu de la scène Wink J'apprécie le personnage de Tristan, il a l'air sympathique (et en plus, j'aime énormément son prénom... avis personnel!).
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Message  kat Jeu 24 Juin 2010 - 17:36

Chapitre 2. Magie de la rencontre
Extrait 1/1

Quelques minutes auparavant, dans les gradins, un jeune homme étouffait un bâillement.
Cela faisait plusieurs minutes que Tristan écoutait sa sœur lui raconter tous ses tracas. S’il avait su qu’en accompagnant sa petite nièce à la piscine, il allait devoir supporter ce bavardage incessant… (un point suffit amplement)
Soudain son regard fut happé par une jolie jeune femme qui marchait vers le bassin.
— Et bien mon prince, l’interrompit sa sœur. Tu me parais ailleurs tout à coup.
— Liliane, je t’ai déjà dit mille fois d’arrêter de m’appeler comme ça. Je ne suis personne ici, marmonna-t-il, les yeux rivés sur la jeune femme.
— Bon, elle a de jolis cheveux, je te l’accorde.
Eva avançait, le (son) bonnet à la main (je mettrais une virgule et ensuite je dirais ses longs cheveux blonds ondulant sur…) et les longs cheveux blonds ondulant sur ses épaules. Elle les rejeta en arrière (oui mais en même temps rejeter, c’est souvent en arrière non ? plutôt elle les rejeta dans son dos ? sur ses épaules ?), puis, d’un coup, s’élança en tendant les bras vers un enfant.
Tristan la vit tomber, puis se faire engloutir par la bâche ( c’est maladroit, la bâche ne l’a pas englouti, elle est tombée dessous. Même si tu veux donner une sorte d’image, là ce qu’on je vois dans ma tête, c’est une bâche qui la mange).
— Zut ! (pourquoi elle dit zut ? à cause de la fille qui tombe dans la piscine ? ça n’est pas une expression suffisamment forte ! à la limite j’aurais dit « oh merde, t’as vu ça ! ») s’exclama Liliane.
Le jeune homme bondit de son siège et s’élança vers le bassin.
Le maître-nageur, qui tournait le dos à la scène, l’arrêta d’un geste de la main.
— Arrêtez-vous jeune homme, vous devez mettre un maillot, c’est une question d’hygiène !
— Poussez-vous ! Une jeune femme (je dirais quelqu’un pour éviter la répét de jeune femme) est en train de se noyer.
Les sourcils broussailleux du musculeux gaillard se soulevèrent, exprimant son incrédulité.
— Mais oui, c’est ça. Allez, soyez raisonnable maintenant. (je trouve que ton maitre nageur n’est pas du tout représentatif de son métier : 1/ il ne semble pas savoir faire son boulot correctement s’il tourne le dos à la piscine 2/en general, il vaut mieux vérifier les dires d’une personne avant de lui balancer un « oui c’est ça »)
— Mais enfin regardez ! Retournez-vous, cria Tristan.
Le regard se fit ombrageux. (le regard de qui ? Si tu ne précises pas, le lecteur peut se méprendre)
— J’en ai connu des coriaces, mais autant que vous, jamais ! (non ça ne colle pas, ce n’est pas un garde du corps mais un maitre nageur. D’ailleurs ton prince, il ne peut pas etre dans les gradins de la piscine s’il n’est pas en maillot de bains. Même si on ne nage pas, on ne peut pas entrer dans l’enceinte du truc en étant habillé. Ou alors tu dois l’expliquer au lecteur avant)
Tristan tenta une percée mais l’homme (lui) bloqua le passage.
— Ça suffit ! s’exclama le maître-nageur en le retenant de ses bras puissants. Cessez de vous débattre et retournez à votre place, sinon je vous mets à la porte de l’établissement. (relis ta phrase à voix haute et demande toi si, dans la vie courante, on parle réellement de la sorte : je pense que j'aurais plutôt tendance à entendre le mec dire : Retournez à votre place où je vous fait éjecter, tu vois un truc plus naturel)L’énervement décuplant ses forces, Tristan repoussa l’homme qui fut projeté en arrière. ( Shocked euh ouais… mais tu n’expliques pas comment un adolescent arrive à repousser un mec qui a des muscles énormes)
Enfin libre, il enjamba la rambarde avec agilité.
Quelques enfants s’étaient rassemblés au bord de la piscine pour tenter (et tentaient de tirer ?) de tirer la bâche.
Sans prendre le temps de se déshabiller, Tristan en souleva péniblement un coin et plongea par l’ouverture.
Une fois sous l’eau, il scruta les profondeurs du bassin mais il faisait très sombre (encore une fois développe, la bâche avait plongé le bassin dans une pénombre où le jeune homme avait du mal à totalement percevoir blablabla, un truc dans le genre quoi. toi qui aime les trucs poétiques, fais-toi plaisir Wink ).
Il avança un peu et aperçut la jeune femme de dos à quelques brasses de là. Ses cheveux flottaient autour d’elle mais son corps était inerte. (développe, tu donnes deux lignes d’un fait ou tu peux faire jaillir une sensation chez les lecteurs, décris la)
Il la prit délicatement par la taille pour la tirer à lui et la sortir de l’eau.
Au contact du jeune homme, Eva sursauta comme si elle venait de se réveiller. Baissant la tête (elle baissa la tête, regarda les mains…) , elle regarda les mains qui l’entouraient puis se retourna. Les yeux grands ouverts, elle le fixa avec étonnement.
Tristan lui sourit, soulagé de voir qu’elle allait bien.
Mais un élément (quelque chose clochait ?) clochait…
— Comment a-t-elle pu rester sous l’eau si longtemps ? se demanda-t-il.
Il y avait quelque chose (ah oui mince du coup ça fait répét) d’anormal : les lèvres de la fille étaient légèrement entrouvertes et le jeune homme avait l’impression de voir l’eau passer et repasser par sa bouche.

Je te dirais que ce qui ressort le plus de ton texte, c'est le manque de descriptions, et ensuite la totale inexistence des sentiments ressentis par les protagonistes de l'histoire. On aimerait que tu développes un peu plus ces choses là. J'ai le même genre de soucis avec les descriptions et les sentiments psycho mais je dois avouer que ça change beaucoup un texte, ça lui donne de la vie que seuls, les uns derrière les autres, les mots n'ont pas. Là tu as des tonnes de possibilités de créer des situations qui génèrent angoisse, tristesse, suspens mais tu passes bcp trop vite sur cela. Ce que tu résumes en deux lignes, tu pourrais le faire en quinze, tu vois ce que je veux dire ? Wink

Promis je tâche de te faire la suite dans la soirée. Smile
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Message  kat Jeu 24 Juin 2010 - 19:35

Hallucinée (je supprimerais le mot hallucinée, il ne veut rien dire), Eva réalisa qu’elle réussissait à respirer malgré le liquide froid (glacé ?) qui circulait dans sa gorge et ses poumons.
Un sentiment de quiétude l’envahit. Ses mains et ses bras se mouvaient lentement pour la maintenir en apesanteur. Elle avait l’impression d’être dans son élément ; toute peur l’avait quittée.
C’était une sensation incroyable, une véritable délivrance, comme un carcan qui se desserre après des années d’emprisonnement.
Le jeune homme la regardait étrangement (c'est-à-dire ?), mais elle s’en moquait, elle était libérée de toute entrave.
Elle le rassura d’un sourire (elle se remet vachement vite quand même, elle vient d’avoir la peur de sa vie, manqué de mourir noyée et elle arrive à lui sourire pour le rassurer? D’ailleurs tu ne dis pas qu’il a un regard inquiet), puis il lui fit signe de remonter.
À contrecœur, elle le suivit.
Dehors, les adultes et les enfants attendaient sur le rebord (le rebord de quoi ? tu parles de dehors, mais dehors à l’extérieur ? parce que si c’est le rebord de la piscine, ils ne sont pas « dehors »).
Tristan sortit le premier pour aider Eva à remonter. Après quelques toussotements qui lui permirent de libérer ses bronches de l’eau, la jeune femme releva un visage radieux (non, on ne relève pas un visage, on relève sa tête).
Une foule les entoura (cerna ?) bientôt et la salle s’emplit de soupirs de soulagement. Quelqu’un (tu ne peux pas dire quelqu’un, c’est un homme, une femme ? enfin pas quelqu’un, c’est trop impersonnel) les enroula dans de grandes serviettes éponge. D’autres leur frictionnèrent le dos. Le maître-nageur se confondait en excuse. L’air hagard, il frottait la bosse qui poussait (bof, une bosse qui pousse… en plus tu n’as jamais dit que ton perso l’avait frappé sur la tête, tu as dit qu’il l’avait repoussé) sur son crâne en tentant de reprendre ses esprits.
Les deux jeunes gens furent séparés au niveau (maladroit : les deux jeunes gens se retrouvèrent séparés dans les vestiaires à la rigueur) des vestiaires. Eva s’engouffra dans celui des femmes, tandis que le responsable de la piscine revenait vers Tristan, les bras chargés de vêtements secs.
Il (qui il ? le maitre-nageur ?) se changea rapidement et sortit à l’extérieur du bâtiment (euh ? à l’extérieur de bâtiment ? je comprends donc qu’il est dans la rue en train de se changer) attendre la jeune femme.
Quelques minutes plus tard, il fut rejoint par Liliane et sa fille.
— Mon tonton, c’est un héros ! s’exclama la petite en se jetant dans ses bras.
— Comme tu vois, on n’a rien loupé du sauvetage, intervint Liliane. Quelle dextérité, quelle prestance, si après ça elle ne te tombe pas dans les bras !
— J’ai fait ce que je devais faire. Chut, la voilà !
Les cheveux trempés (les cheveux encore humides ?),Eva sortit. Elle affichait toujours une mine rayonnante.
— Euh, salut ! interpella gauchement Tristan sous les ricanements de sa sœur.
Eva observa un instant le jeune homme. Il semblait avoir son âge. (oui sauf qu’on ne connait pas l’âge précis de Eva)
Doté d’un physique sportif, de grands yeux verts dévoraient (argh, tu as déjà vu des yeux qui dévorent un visage toi ? D’abord la bâche qui dévore la fille et maintenant les yeux Razz ) son beau visage carré (le visage de forme carré, pas le visage carré).
— Salut, répondit-elle. Merci pour ce que tu as fait.
— Je n’ai pas fait grand-chose, tu avais l’air… de t’en sortir seule.
— Oui… Je ne sais pas ce qu’il s’est passé (ben si, elle le sait ou alors explique mieux).
— Moi je le sais, tu respirais, chuchota-t-il pour ne pas alerter sa sœur qui attendait, à l’écart.
— Comment tu…
— Il faut que l’on se parle, je sais ce qu’il (ce qui t’arrive) t’arrive.
— Tristan, coupa Liliane, Grégoire est arrivé, il nous attend…
Une voiture attendait en double file, warnings allumés. Le mari de Liliane, un homme d’une trentaine d’années, leur faisait signe par la portière.
— Oui, j’arrive !
— Maintenant, insista-t-elle, le regard sombre.
— Je crois que ton amie s’impatiente, dit Eva. Tu devrais y aller !
— Mais…, balbutia Tristan avant que Liliane le tire par la manche.
Tandis qu’Eva se dirigeait vers sa moto, le jeune homme rejoignait la voiture à reculons. Arrivée sur le trottoir (donc elle était où avant ? sur la route ?), Liliane s’approcha et marmonna :
— Qu’est-ce que c’est que ces histoires de respirer sous l’eau ? Tu penses trop comme un atlante. On est sur le continent ici, les choses ne sont pas aussi farfelues !
— Mais je suis atlante, répondit-il avec véhémence.
Le regard de sa sœur se fit soudain douloureux.
Elle saisit son bras :
— Viens vivre ici, près de moi. Ne retourne pas là-bas ce soir. Tu as le choix.
Tristan et sa sœur s’étaient toujours bien entendus sur tous les sujets… tous sauf Atlantide. L’île mythologique était source de conflit. Cela faisait plusieurs années que Liliane en était partie, lassée des querelles incessantes du roi et des seigneurs atlantes. Membre de la famille royale comme Tristan, elle était fatiguée des protocoles de la cour et rêvait d’une vie simple. Ainsi elle avait tourné le dos à ce monde étrange et avait refait sa vie sur le continent. Malgré cela, elle ne pouvait s’empêcher d’en reparler à Tristan quand elle l’hébergeait pendant les vacances.
— Arrête, tu sais bien que mon avenir est sur l’île ! (donc dans l’histoire on est dans la supposition qu’Atlantide n’a pas péri sous l’eau ?)
Avant qu’elle ne réponde, son mari s’interposa, tout sourire :
— Alors, ça s’est bien passé la piscine ?
Grégoire n’étant pas au courant des origines atlantes de sa femme, celle-ci préféra clore le sujet. Ils s’engouffrèrent dans la voiture et se turent pendant tout le trajet.

Par contre, juste un truc, tu écris que ton roman est de la Fantasy mais je ne pense pas puisque tu es pour le moment dans la vie réelle. La fantasy, c'est direct dans un monde totalement étranger au notre, pas un mélange des deux. Tu serais plutôt dans le style bit-lit, non ? ou euh, fantastique ?
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Message  EvaDevilleroy Ven 25 Juin 2010 - 8:07

Oui c'est du fantastique, tu as raison. Selon Wiki (bon c'est peut être pas une référence...) :
La fantasy fait partie des littératures de l'imaginaire. Dans la fantasy comme dans le merveilleux, le surnaturel est généralement accepté, voire utilisé pour définir les règles d'un monde imaginaire, et n'est pas nécessairement objet de doute ou de peur. Cela distingue la fantasy du fantastique où le surnaturel fait intrusion dans les règles du monde habituel, et de l'horreur où il suscite peur et angoisse.
Donc comme ça se passe de nos jours, dans un monde normal et que des choses magiques arrivent alors oui, c'est du fantastique.
Quand à l'expression bit-lit, je la connais mm pas ! Embarassed La honte. Après consulation du Wiki :
Ce type de littérature repose sur un univers fantastique contemporain, mêlant réalisme et créatures magiques comme les vampires, loups garous, démons, etc, et orienté sur les adolescentes, soit par le public visé soit par ses héroïnes qui sont des adolescentes ou des jeunes femmes
Ben il n'y a ni vampire ni loup-garoup, mais l'héroine est bien une ado (enfin juste majeure), alors je ne sais pas trop, et pis il ya aussi une histoire d'amour, alors peut-être...

Kat a écrit :
Je te dirais que ce qui ressort le plus de ton texte, c'est le manque de descriptions, et ensuite la totale inexistence des sentiments ressentis par les protagonistes de l'histoire. On aimerait que tu développes un peu plus ces choses là.

Ben je t'avoue que quand je l'ai écrit (le premier jet), j'en faisais des caisses, et que j'ai radicalement allégé tout cela pour simplifier la lecture. Mais vs êtes plusieurs à me dire que c'est trop light du coup.
J'ai essayé de réécrire le tout début du 1, vous pouvez peut être me dire ce que vous en pensez, si je suis sur la bonne voie :
Du bout des doigts, Eva tapotait sur son bureau.
Les brochures des meilleures universités françaises s’étalaient devant elle, mais les couvertures bariolées et les slogans aguicheurs la laissaient de marbre. Elle leur accorda à peine un regard, puis elle poussa un long soupir et recommença à battre la mesure.
Elle se redressa soudain sur son siège et le fit tourner avec les pieds.
La chambre défila. Les posters accrochés au mur devinrent flous. Une tache noire apparaissait de temps en temps ; c’était la fenêtre qui s’ouvrait sur la nuit.
Plus vite encore.
Ses chaussures râpaient la moquette. Ses longs cheveux s’envolaient.
Plus vite, plus vite.
Elle leva les pieds et la chaise continua sur sa lancée. Fermant les yeux, elle s’abandonna, grisée par la vitesse.
Ce tourbillon de sensations lui donna le vertige.
Mais un vertige salutaire, où tous ces soucis s’envolèrent.
Oubliés l’université, les choix difficiles, l’avenir incertain, les doutes.
Eva perdit de la vitesse jusqu’à ce qu’elle s’arrête devant le bureau et les brochures, la ramenant avec dureté à ses obligations. Elle souffla une fois encore.
— Tu m’as l’air inspirée…, fit une voix derrière elle.
La jeune fille fit volte face et fixa son frère. Elle avait plaisir à le voir revenir à la maison pour les vacances, mais elle savait aussi qu’elle devait supporter ses plaisanteries constantes.
Installé sur le lit, il était pour l’instant absorbé dans la lecture d’une bande dessinée.
Elle lui lança un regard suppliant :
— Aide-moi Maxime ! Paris, Nantes, Lille…
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Message  EvaDevilleroy Ven 25 Juin 2010 - 8:13

Pacô a écrit:
Et puis, quand on est gérant d'un bar, se fait-on toujours disputer par sa maman comme si l'on avait 5 ans ?
Je ne crois pas.
Oh que si, tu verras quand tu auras son âge, genre la trentaine, je suis bien placée pour le dire, ta mère t'embêtera (pour rester polie) toujours autant.
Ne crois pas qu'avec l'âge, elle va te lacher, non non non !
Mais on les aime bien quand même hein !!!
Et pis un jour ce sera notre tour et j'suis sure qu'on fera pareil...
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Message  kat Ven 25 Juin 2010 - 9:21

sur le passage que tu as réecrit un peu plus haut :

Du bout des doigts, Eva tapotait sur son bureau.
Les brochures des meilleures universités françaises s’étalaient devant elle, mais les couvertures bariolées et les slogans aguicheurs la laissaient de marbre. Elle leur accorda à peine un regard, puis elle poussa un long soupir et recommença à battre la mesure. (c’est mieux niveau descriptif mais côté psychologique, il n’y a rien. Décris ce qui se passe à ce moment dans sa tête. Ok, elle se fiche de ces dépliants mais à quoi pense-t-elle ? A-t-elle le regard dans le vide ? Elle pense forcement à quelque chose à ce instant précis, elle se sent comment ? inquiete, triste, gaie ?)
Elle se redressa soudain sur son siège et le fit tourner avec les pieds.
La chambre défila. Les posters accrochés au mur devinrent flous. Une tache noire (ça c’est pas super le coup du point noir, à la limite tu pourrais dire que la fenètre défilait sous ses yeux à chacun de ses passages, les cadres supportant les vitres semblant devenir de longs rubans bla bla (ah oui les rubans cest les néons de mon histoire lol) enfin tu vois quoi parce qu’une tâche noire euh…) apparaissait de temps en temps ; c’était la fenêtre qui s’ouvrait sur la nuit.
Plus vite encore.
Ses chaussures râpaient la moquette. Ses longs cheveux s’envolaient (je ne pense pas qu’elle tourne suffisamment vite pour que ses cheveux s’envolent, il faut trouver un verbe un peu plus faible). Plus vite, plus vite.

Elle leva les pieds et la chaise continua sur sa lancée. Fermant les yeux (elle ferma les yeux et, grisée par la vitesse, s’abandonna totalement à cette sensation vertigineuse ?), elle s’abandonna, grisée par la vitesse.
Ce tourbillon de sensations lui donna le vertige.
Mais un vertige salutaire, où tous ces soucis s’envolèrent. (ah si seulement rien qu’en tournant sur sa chaise, les ennuis pouvaient s’envoler… attends j’essaye de tourner sur ma chaise… meuh non, ça marche po ! tongue )
Oubliés l’université, les choix difficiles, l’avenir incertain, les doutes.
Eva perdit de la vitesse jusqu’à ce qu’elle s’arrête devant le bureau et les brochures, la ramenant (vas-y doucement sur les participe présent, il y en a sur beaucoup de début de phrases et tu peux aisément le remplacer) avec dureté à ses obligations. Elle souffla (soupira une nouvelle fois ?) une fois encore.
— Tu m’as l’air inspirée…, fit une voix derrière elle.
La jeune fille fit volte face(volte-face) et fixa son frère. Elle avait plaisir à le voir revenir à la maison pour les vacances, mais elle savait aussi qu’elle devait supporter ses plaisanteries constantes.(donc là encore, il y a des prémices d’explication sur sa présence mais c’est insuffisant. C’est là que tu devrais placer le fait qu’il vit sous les cocotiers, qu’il a tel âge et qu’il tient un bar)
Installé sur le lit (installé ? ok donc assis ? couché sur le ventre ou sur le dos ? Adossé contre la tête de lit ou bien ? précise si tu veux que le lecteur voit les choses dans sa tête comme tu les imagine), il était pour l’instant (le pour l’instant ne sert à rien, il était absorbé et c’est tout, cela dit pas si absorbé que ça puisqu’il parle à sa sœur) absorbé dans la lecture d’une bande dessinée.
Elle lui lança un regard suppliant :
— Aide-moi Maxime ! Paris, Nantes, Lille…

Quand même mieux que précédemment niveau description, ça donne plus de corps à ton texte. Par contre faut rajouter de la psycho, on a envie de connaître Eva un peu plus en profondeur plutôt qu'en surface.
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Message  Laumie Ven 25 Juin 2010 - 13:12

Par contre, s'il est absorbé dans la lecture de sa BD, comment peut-il lui faire remarquer qu'elle a l'air inspirée ?? Tu pourrais mettre qu'il feuillette une BD non, plutôt ??
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