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Message  domingo Ven 6 Aoû 2010 - 3:18

Plus qu'un pastiche, le cycle I est parodique. Il fait même juste référence à, détourne des idées de Werber. Mouais, je me suis pas foulé mais c'est trop dur pour moi (qui suis en plus assez fainiant quand je dois faire un truc que j'aime pas Razz )
Oui. j'ai commis une erreur. Je suis resté attaché ( je ne sais pas pourquoi) à l'idée que tu voulais faire un pastiche bien que tu m'ais dit que ce n'était pas le cas par MP. Donc grosso modo, oublie ce que j'ai dit puisqu'il y a eu méprise.

Merci pour la définition du roman initiatique, je crois m'en rapprocher, toutes proportions gardées. Mais l'héroïne concernée est Daniella, pas Mégane.
De la première erreur a découlé une deuxième : la méprise sur le perso principal. Comme je me suis entêté à penser que tu voulais faire du Werber ( comme tu as pu parfois faire de l'OULiPo ou du hara kiri) je me suis dit que, comme Werber, ton premier personnage présenté serait ton héros. Encore une fois, oublie ce que j'ai dit puisque je me suis planté.

Pour le roman initiatique il y a certains codes à respecter. Je les connais pas par cœur mais en cherchant un peu je pense que tu pourra les trouver et ainsi vérifier la validité de ta structure narrative ainsi que la pertinence des thèmes abordés.

ben sinon, j'attends la suite. Wink
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Message  azul Ven 6 Aoû 2010 - 8:14

C'est objectif, pas cassant, précis, argumenté, avec des exemples. Nan, chapeau bas, Monsieur
Ben là, je plussoie. Suis scotchée, d'autant plus que je suis incapable d'en faire autant. Tu vois que tu peux faire autre chose que le gros lourd, Domingo querido, et montrer ce qui ne va pas sans briser l'égo (que tu n'as pas mais que les autres ont peut-être) Wink
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Message  Nérouje Ven 6 Aoû 2010 - 10:02

Pfuuu... Une fois de plus, la valeur de Domingo pour commenter nous pète à la gueule ! Razz
C'est à vous dégouter de faire des com' Wink
Bravo ! (Dom', tu devrais t'inscrire au comité de relecture... sisi...)
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Message  Pacô Ven 6 Aoû 2010 - 20:34

Chapitre III : Le Chaînon Manquant

Ouaaaaah ! Un bâillement guttural retentit dans la caverne endormie.
=> le "ouaaaaah" est mal inséré dans le texte. De prime abord, je te dirais que c'est nul de l'écrire. Mais ensuite, c'est ta façon de faire. Alors je te conseille de le mettre en italique et de sauter une ligne pour continuer avec : "Un bâillement guttural retentit dans la caverne endormie."

Une journée bien routinière s’annonçait.
=> bof le "bien routinière". "Une journée sans originalité s'annonçait." ?

Agagouk se dirigea vers le feu qui mourrait dans son âtre
=> faute de temps : mourait

Passé un moment, il prit le coco et utilisa un silex taillé pour le trouer.
=> il le prend à pleines mains ? Le coco bien roussi par les braises ?

Méticuleusement, Agagouk décortiqua le fruit pour en manger la chair.
=> répétition de fruit
=> attention, on a l'impression de basculer dans une recette de cuisine...

La grande différence d’avec ses congénères était peu visible et résidait dans son sphénoïde, un os situé au centre du crâne, plus fléchi que celui des siens.
=> une phrase qui n'apporte rien car le lecteur lambda ne peut rien imaginer s'il n'est pas lui-même érudit en ce domaine. Ce qu'il faut faire, ce n'est pas simplifier le vocabulaire, mais tout comme Hugo, l'imager par des choses simples.

un gros caillou servait à terminer le travail
=> "l'ouvrage" au lieu de "travail"

Si les autres cochons sauvages ne lui causaient pas de soucis
=> hum, sur le coup, on croit que tu te contredis et que des fois il se rate. Mais en réalité, tu parles des autres cochons... du troupeau ?

car la pierre rouge rutilante l’intriguait.

=> tu es au courant qu'une fourmi, c'est aveugle ?

par la teinte jaunâtre qu’avaient pris ses yeux
=> accord : avaient prise

Bon, évidemment, ça me rappelle quelques souvenirs é_è.

Quelques remarques subjacentes toutefois :
=> tes personnages sont étranges. Ils surgissent à travers eux quelques anachronismes, du genre : les kilomètres ? Tu es sûr qu'il est bien judicieux de les faire compter en kilomètre à travers ta narration ? Parler de levure alors qu'ils ne savent que tout juste manier le feu... etc.

=> tu mélanges un peu deux visions : d'un certain côté, on dirait qu'ils ne sont que des animaux qui commencent à devenir humains, sans aucune civilité, mais d'un autre, il y a un chef et l'adultère. C'est étrange...

=> Enfin, j'ai peur qu'on perde un peu le fil conducteur de l'histoire en s'éparpillant avec tout plein de nouveaux personnages.

Mais j'avais déjà quelque peu commenté ce texte-ci Smile.
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Message  nico4g Ven 6 Aoû 2010 - 22:57

Salut Pâco,

Alors je te conseille de le mettre en italique et de sauter une ligne pour continuer avec : "Un bâillement guttural retentit dans la caverne endormie
oui, bonne idée.

il le prend à pleines mains ? Le coco bien roussi par les braises ?
eh, c'est parfois un problème lorsqu'on a l'habitude, on pense pas à préciser. Alors comment couper un coco.
On le fixe par terre. On le tient à une main, et on "taille" avec son coutela, son silex avec l'autre main. Bon, je vais pas préciser.

une phrase qui n'apporte rien car le lecteur lambda ne peut rien imaginer s'il n'est pas lui-même érudit en ce domaine. Ce qu'il faut faire, ce n'est pas simplifier le vocabulaire, mais tout comme Hugo, l'imager par des choses simples.
Oui, mais pour ceux qui savent, elle est capitale car c'est une hypothèse pour expliquer le passage du grand singe à l'Homo et qui est différente de celle de Werber dans le Père de nos Pères.

hum, sur le coup, on croit que tu te contredis et que des fois il se rate. Mais en réalité, tu parles des autres cochons... du troupeau ?
oui, je veux dire que s'il en attaque un, les autres vont pas rappliquer pour le sauver.

tu es au courant qu'une fourmi, c'est aveugle ?
ah, non. Je crois pas avoir lu ça chez Werber. Bon, la pierre a des pouvoirs télépathiques donc on va dire que ça passe (oui, je me permet bien des choses Surprised )


Sinon, merci pour les corrections.

=> tes personnages sont étranges. Ils surgissent à travers eux quelques anachronismes, du genre : les kilomètres ? Tu es sûr qu'il est bien judicieux de les faire compter en kilomètre à travers ta narration ? Parler de levure alors qu'ils ne savent que tout juste manier le feu... etc.

=> tu mélanges un peu deux visions : d'un certain côté, on dirait qu'ils ne sont que des animaux qui commencent à devenir humains, sans aucune civilité, mais d'un autre, il y a un chef et l'adultère. C'est étrange...

En fait, comme l'avait remarqué Domingo, je transpose les problèmes relationnels humains d'aujourd'hui chez les hommes préhistoriques.
Il faut voir ça comme si un documentariste un peu barré te racontait cette histoire.

Enfin, j'ai peur qu'on perde un peu le fil conducteur de l'histoire en s'éparpillant avec tout plein de nouveaux personnages.
oui, c'est un risque, c'est pas "courant" de commencer un roman comme ça. Le vrai "héros" n'apparait qu'au chapitre 4 mais peut-être qu'il y a un fil rouge, qui sait ?
Le cycle I fait clairement référence à la bible, mais j'ai mis une bonne dose de Magic et de Heroes of might and magic; deux jeux auquels j'ai joué avec des potes au lieu de suivre les cours (c'est pas bien, faites pas pareil !).
La suite sera plus "classique".

Merci de ton passage.
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Message  Pacô Dim 8 Aoû 2010 - 20:01

Ta dernière réflexion me fait penser : tu as lu "Pourquoi j'ai mangé mon père" de Roy Lewis ?

J'ai lu l'extrait :
Chapitre IV : Légendes Indiennes


Elle jeta dans l’onde sa Marlboro
=> comment ça dans l'onde ?

C’est bien parce que son ami Vincent avait insisté qu’elle avait endossé sa tenue de « Plume Blanche », d’ailleurs qu’est-ce qu’il fichait celui-là ?
=> la virgule me semble bien faible comme coupure...

Un nuage de poussière, qui se déplaçait rapidement, lui apporta la réponse.
=> je trouve ça assez mal dit.
=> suggestion : "Le nuage de poussière produit par un 4x4 au loin lui apporta la réponse." Si tu ne tiens pas spécialement à la personification (où est d'ailleurs son utilité ?) ou alors "Un nuage de poussière avalait progressivement l'espace qui la séparait d'un 4x4 au loin."

Deux visages pâles et une femme blanche en sortirent,
=> c'est quoi la différence entre "visages pâles" et "femme blanche" ?

— Hugh ! Moi, visage pâle, venir en paix avec frère à moi, Michel, et squaw à lui, Daniella.
=> oh... mais tu confonds là xD. Les visages pâles, ce sont les blancs surnommés par les indiens d'amérique...
=> après relecture : okay non. Tu as à bon, mais c'est très confus !

Sa coiffure, à « la mode indienne », était savamment travaillée,
=> hum... maladroit. "savamment" pour une coiffure...

— C’est l’occasion de vous parler de Asibikaashi (l’araignée).
=> elle dit "parenthèse" dans ses paroles ?

sœurs et grands-mères apprirent elles aussi à tisser des toiles magiques pour protéger leurs enfants.
=> répétition "enfants". "progénitures" ? Leurs poupons ?

Si jamais vous rencontrez Asibikaashi, l'araignée, n'en ayez pas peur, au contraire protégez et respectez ce petit insecte.
Comme à l’accoutumée, ce petit discours provoqua l’achat de ces talismans.
=> pfiou, hard le changement de point de vue. Au début, c'est l'amérindienne qui parle. Puis ensuite, c'est le retour au narrateur externe. Mais tu ne prends même pas la peine de sauter une ligne. Perso, j'aurais mis tout le petit discours en italique...

Ils s’arrêtèrent finalement devant un spectacle grandiose
=> qui ça "ils" ?

C'est étrange comme écriture.
On a l'impression d'être un peu embrouillé par moments, voire un peu tout le temps.
La narration ne fait pas assez "ouverte" au lecteur. J'entends par là qu'on aurait l'impression que tu écris ce texte qu'à l'attention d'un groupe d'amis déjà initiés à ta psychologie, mais que tu laisses que très peu de moyens à ceux qui te découvrent de te cerner (et de te comprendre).

Exemple :
Ils se rendirent dans un grand tipi, appartenant à Plume Blanche, et s’assirent sur les nombreux coussins jonchant le sol. Daniella et Michel eurent quelques appréhensions face au pemmican, mais apprécièrent finalement cette viande particulière.
— C’est le fameux calumet de la paix ? interrogea Michel en désignant l’objet reposant à ses côtés.
— Ouaip, c’est le calumet « paix’te la tête », ironisa Vincent.
— Vincent, un peu de respect pour mes ancêtres, s’il te plaît.
— Désolé, Plume.
Vincent retira un petit sachet de sa poche.
— J’ai un peu « d’herbe magique ». On enterre la hache de guerre ?
Plume acquiesça et Vincent bourra le calumet, puis l’alluma. Si Michel prit son tour avec plaisir, Daniella eut un moment d’hésitation, mais céda finalement afin de ne froisser personne. Après tout, elle avait bien goûté au pemmican.
J'entends par là que tu ne nous décris rien. On a à peine pu faire connaissance avec les quatre personnages que nous sommes déjà dans une scène qui semble clef. Leur psychologie ? Nada, mis à part de savoir que Vincent est un petit rigolo.
On ne sait même pas comment ils sont habillés ! Très difficile pour s'imaginer la scène, les personnages... on reste sur du flou.
J'aimerais pas être un cinéaste qui veut t'adapter sur écran...

Selon moi, tu restes trop sur l'essentiel, ou plutôt, ce qui t'intéresse et tu négliges un peu le "tour". Tu as le squelette, mais pas la chair si tu préfères.

Du coup, tu délaisses un peu ton lecteur, tu ne l'insères pas tout à fait dans son univers.
C'est ce sentiment là que j'ai. J'aimerais pouvoir être complice avec tous ces personnages, ou du moins, tenter de trouver leur réaction, vivre avec eux etc.
Mais comme tu en changes comme de chemises, on n'arrive pas à s'attacher et encore à s'intéresser franchement au roman.

Surtout si tu dis que le personnage principal ne fait son apparition qu'au chapitre 4.
Combien de chapitres d'ailleurs ? (estimation... ?)
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Message  nico4g Dim 8 Aoû 2010 - 21:58

Salut Pâco,

tu as lu "Pourquoi j'ai mangé mon père" de Roy Lewis ?
non, mais j'en ai entendu parler

comment ça dans l'onde ?
dans l'eau, petite référence

je trouve ça assez mal dit.
=> suggestion : "Le nuage de poussière produit par un 4x4 au loin lui apporta la réponse." Si tu ne tiens pas spécialement à la personification (où est d'ailleurs son utilité ?) ou alors "Un nuage de poussière avalait progressivement l'espace qui la séparait d'un 4x4 au loin."
Bien vu, j'avais une répétition et j'ai pas assez réfléchi. Je prends ta deuxième proposition

c'est quoi la différence entre "visages pâles" et "femme blanche" ?
pour différencier homme et femme

pfiou, hard le changement de point de vue. Au début, c'est l'amérindienne qui parle. Puis ensuite, c'est le retour au narrateur externe. Mais tu ne prends même pas la peine de sauter une ligne. Perso, j'aurais mis tout le petit discours en italique...
Pour ma défense, la transposition n'est pas fidèle et j'oublie certaines parties.

On ne sait même pas comment ils sont habillés ! Très difficile pour s'imaginer la scène, les personnages... on reste sur du flou.
J'aimerais pas être un cinéaste qui veut t'adapter sur écran...

Selon moi, tu restes trop sur l'essentiel, ou plutôt, ce qui t'intéresse et tu négliges un peu le "tour". Tu as le squelette, mais pas la chair si tu préfères.

Du coup, tu délaisses un peu ton lecteur, tu ne l'insères pas tout à fait dans son univers.
C'est ce sentiment là que j'ai. J'aimerais pouvoir être complice avec tous ces personnages, ou du moins, tenter de trouver leur réaction, vivre avec eux etc.
Mais comme tu en changes comme de chemises, on n'arrive pas à s'attacher et encore à s'intéresser franchement au roman.

Oui, c'est déroutant. Ici, l'essentiel, c'est les légendes indiennes. Les personnages ne sont qu'un prétexte pour découvrir ces histoires. Werber utilise un autre procédé. Mais, là, un personnage lambda va entrer dans l'Histoire et j'espère que le lecteur assez spectateur (il lit des Histoires) jusqu'ici va lui aussi entrer dans l'histoire à proprement parlé.

MErci pour tout.
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Message  nico4g Dim 8 Aoû 2010 - 22:04

Ah, j'oubliais, il y a 24 chapitres plus un épilogue. Lou a déjà l'intégrale.
Le roman est fini, il faut juste que je le retouche pour éviter tout problème avec Albin Michel.
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Message  domingo Dim 8 Aoû 2010 - 22:20

Si j'ai bien compris Nico, Daniella est ton perso principal et c'est elle le fil rouge du roman. Les histoires qui se greffent autour sont là pour montrer quelque chose en particulier, c'est ça ?
Dans ce cas pourquoi ne pas nous indiquer au préalable ton idée de départ, ce que tu as voulu montrer ? Comme ça nos commentaires iront à l'essentiel, non ?

par exemple, qu'as-tu voulu montrer avec l'histoire de l'homme préhistorique et du cochon ?
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Message  nico4g Dim 8 Aoû 2010 - 23:05

Salut Domingo,


Daniella est ton perso principal
oui

et c'est elle le fil rouge du roman.
non

Les histoires qui se greffent autour sont là pour montrer quelque chose en particulier, c'est ça ?
oui, il y a une chronologie (normal pour des chroniques ^_^) et les histoires rappellent celle de Werber et sa façon d'incorporer des éléments dans ses romans (mais je le fais de manière différente)

Dans ce cas pourquoi ne pas nous indiquer au préalable ton idée de départ, ce que tu as voulu montrer ? Comme ça nos commentaires iront à l'essentiel, non ?
Pour l'effet de surprise, pour que votre esprit reste vierge, pour moi votre ressenti direct est le plus important. Parfois vous allez vous tromper, d'autres fois voir juste et c'est ça qui m'intéresse. Il doit y avoir un jeu entre l'auteur et le lecteur. Je me suis drôlement amusé avec Azul avec son roman qu'elle a intérêt de terminer rapidos si elle veut retrouver une partie de son anatomie sur fesse book.
Le côté professionnel est intéressant mais je le vois plus du côté de l'éditeur même, là c'est le premier test ; est-ce que ce roman vous plaît ? Répond il à vos attentes de lecteur ? qu'est-ce qui vous plait, qu'est-ce qui est à améliorer, pourquoi, comment ? mais où est donc Ornicar ?
Ton analyse était super et m'a aiguillé pour le roman initiatique mais plus que de parodier Werber, réussir un roman initiatique, c'est surtout le partage que je recherche. Toi, lecteur, ne regrettes-tu pas d'avoir passé du temps avec moi ? Tu as réflechi, tu as ri, tu as eu peur, tu t'es reconnu, tu as passé un bon moment ? Oui ! c'est vrai ? trop cool.

par exemple, qu'as-tu voulu montrer avec l'histoire de l'homme préhistorique et du cochon ?
Dans la bible, on occulte cette partie et Werber a écrit le père de nos pères que je parodie ici (je donne une autre hypothèse à l'apparition du premier Homo).

Bon, les gens que j'admire, ce sont les gens "savants" qui ne se prennent pas au sérieux. Ben, j'essaye de leur ressembler.
Mais, comme tout le monde, j'ai une personnalité double, et je ne réfute pas ma part d'ombre, je préfère la laisser s'exprimer sur papier plutôt que de la laisser pervertir mon âme (c'est beau, hein ? je m'épate moi-même. Quoi ? bidon ? Ah, j'ai compris grossse tête, gros bidon, pfuuu. Fatigué moi, je commence même à soliloquer (il est classe ce mot, j'aime bien le placer. Il y a obérer aussi que j'aime bien mais de façon détourné. Je me suis obéré aujourd'hui, j'ai fait de la chirurgie esthétique)

Voilà Domingo, j'espère avoir répondu à tes questions (t'as vu, au début, pas trop développé mais après bien enveloppé (Azul, chut ! arrête de rien dire, on entend que toi)).

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Message  azul Dim 8 Aoû 2010 - 23:28

Je me suis drôlement amusé avec Azul avec son roman qu'elle a intérêt de terminer rapidos si elle veut retrouver une partie de son anatomie sur fesse book.
affraid flower
(c'est beau, hein ? je m'épate moi-même. Quoi ? bidon ? Ah, j'ai compris grossse tête, gros bidon, pfuuu. Fatigué moi, je commence même à soliloquer (il est classe ce mot, j'aime bien le placer. Il y a obérer aussi que j'aime bien mais de façon détourné. Je me suis obéré aujourd'hui, j'ai fait de la chirurgie esthétique)
MDR ! J't'adore mon p'tit bec ♥

Mais t'aurais pas un peu forcé sur le rhum ? File au lit ! La fessée
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Message  nico4g Lun 9 Aoû 2010 - 0:01

D'accord maman,

mais j'ai une excuse : j'suis en vacances ! (vive l'insouciance) drunken
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Message  azul Lun 9 Aoû 2010 - 10:20

Azul, chut ! arrête de rien dire, on entend que toi)
Bon, faut quand même que je mette mon grain de sel. Hier soir, au petit matin plutôt, j'étais comme les poules à qui on coupe les plumes des ailes pour les empêcher de franchir le grillage du poulailler : je volais pas haut Very Happy
Pas davantage quelques heures plus tard, c'est possible, mais il me faut quand même dire que j'ai lu ce roman en entier. Et je l'ai encore, dis-donc Nico, je l'ai encore dans mes documents avec toutes les corrections, les commentaires et les questions que j'ai posées dans le texte (et même tes réponses dans un autre document).

Bon, ok, je ne suis pas une référence en matière de détection du petit indice (et même quelquefois du gros) qui te donne une réponse sans te mâcher le travail. Je me souviens que j'avais adoré cette histoire ; que je l'avais même imprimée pour m'aider à me repérer, parce que la lecture sur écran c'est pas forcément le pied dans ce genre d'histoire.

Ici, la lecture discontinue n'arrange pas les choses, surtout dans ce genre de roman où, au fur et à mesure de la lecture, il faudrait se souvenir de tous les indices semés pour pouvoir capter ce fameux fil rouge. C'est la diversité des différents plans qui ont l'air de ne pas avoir de liens entre eux qui embrouille. C'est vrai que lorsqu'on a perçu l'idée générale et qu'on relit, les liens se font mieux. Je crois que c'est le genre de roman qu'il faudrait lire deux fois. Ça me rappelle "Le sixième sens" que j'ai eu envie de revoir sitôt le mot "fin", ce qui est rare : je déteste revoir un film dans un si court délai. Je voulais savoir si l'invisibilité de ce fantôme tenait debout.

Alors, non, logiquement tu ne devrais pas donner trop d'indications Nico. Mais ici nous sommes sur un forum d'écriture ; le but est d'améliorer ton texte et de voir s'il peut être compris par un maximum de gens (même ceux qui n'ont pas lu Werber comme moi). Peut-être que quelques explications permettraient aux correcteurs de mieux te conseiller et, pour eux, de ne pas rester dans le nébuleux jusqu'à la fin. À toi de voir comment tu veux bosser.

Pour ce qui est de la psychologie des personnages, on découvre la vie de ce couple au fil du roman ; je ne crois donc pas qu'il soit nécessaire d'en rajouter un paquet dès le début.
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Message  domingo Lun 9 Aoû 2010 - 14:20

Pour l'effet de surprise, pour que votre esprit reste vierge, pour moi votre ressenti direct est le plus important. Parfois vous allez vous tromper, d'autres fois voir juste et c'est ça qui m'intéresse. Il doit y avoir un jeu entre l'auteur et le lecteur.
Je comprends. Cependant, quand on fait un commentaire on essaye de sortir du simple statut de lecteur pour passer au statut de commentateur : on ne lit pas simplement pour apprécier mais pour essayer d'améliorer ton texte.
Le côté professionnel est intéressant mais je le vois plus du côté de l'éditeur même, là c'est le premier test ; est-ce que ce roman vous plaît ? Répond il à vos attentes de lecteur ? qu'est-ce qui vous plait, qu'est-ce qui est à améliorer, pourquoi, comment ? mais où est donc Ornicar ?
Je ne peux savoir si un roman m'a plu qu'en l'ayant terminé. Pour l'instant je dirais que cela m'a donné envie de lire la suite.
J'ai pas d'attentes fixes en tant que lecteur, ce qui guide mon achat d'un bouquin c'est ma disposition préalable (ce que j'ai envie de lire en fait) alors qu'ici je ne lis pas ton roman parce que j'ai envie de le lire mais parce que j'ai envie de t'aider à le publier. C'est pas vraiment le même rapport.
Toi, lecteur, ne regrettes-tu pas d'avoir passé du temps avec moi ? Tu as réflechi, tu as ri, tu as eu peur, tu t'es reconnu, tu as passé un bon moment ? Oui ! c'est vrai ? trop cool.
Non, je ne regrette pas. Cependant, et toujours dans le but de te permettre d'être publié, j'aimerais savoir quelles sont tes attentes. Quel(s) aspect(s) souhaites tu que l'on regarde avec attention ? As-tu des difficultés sur tel ou tel passage et pourquoi ? Quel est ton objectif ( ça tu y as déjà répondu.^^) ?

J'attends que tu en mettes plus. Wink
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Message  nico4g Lun 9 Aoû 2010 - 15:20

Salut Domingo,

Le commentateur fait une lecture attentive et peut communiquer avec l'auteur. Moi, ce qui m'intéresse, c'est de relever les incohérences, les incompréhensions, les trucs lourds qui font décrocher. Voilà les trois axes qui m'aideraient bien.

Mais j'ai aussi envie que mon commentateur "s'amuse" en me lisant. Il y a une enquète à faire dans ce roman, pas policière mais comprendre où celà nous mène. Je te dis pas de relever les indices mais savoir si tu accroches, si tu réussis à te laisser happer par l'histoire. C'est parfois ce qui m'inquiète sur ID : être trop professionnel et oublier le simple plaisir de la lecture/écriture. Un juste équilibre entre les deux, chose que tu as remarquablement faite dans ton analyse précedente.

Je poste 2 chapitres par semaine, j'en suis au 5, le roman en compte 24 donc encore 10 semaines.

Merci my amigo.




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Message  Pacô Lun 9 Aoû 2010 - 16:51

Pour l'instant, et pour reprendre le petit paragraphe de azul, le fameux fil rouge serait le combat de l'archange contre le démon Lou.

J'ai comme l'impression qu'à chaque épisode, on les retrouve.
Au début, en personnages principaux, ensuite à travers les dieux qui se font conter une histoire, puis par l'homme préhistorique qui voit tomber un "cailloux rouge" et qui succombe à un premier vice en créant l'espèce humaine, puis enfin à travers le calumet de la paix où la femme s'imagine la scène du combat.
Et elle tombe raide.
(pas morte je ne pense pas, vu le coup d'œil jeté sur le second extrait).

Ce serait alors ça le fil rouge ? La création ?
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Message  Nérouje Lun 9 Aoû 2010 - 18:10

Je pense qu'il va falloir tenir deux axes :
1 - la qualité du texte.
2 - ne pas oublier que ces chroniques sont une moquerie des créations Werberiennes.

Je poste 2 chapitres par semaine, j'en suis au 5, le roman en compte 24 donc encore 10 semaines.
Pour moi, c'est trop. Mais c'est vrai que je n'ai guère de temps ces jours-ci. Je ferais donc ce que je pourrai.

Ouaaaaah !
Un bâillement guttural retentit dans la caverne endormie. Agagouk venait de s’éveiller. Après s’être étiré, il se pinça le lobe gauche. Il avait pris ce pli, dans son âge enfantin (expression étrange) , de se gratter l’oreille chaque matin. En se levant, il bouscula Gruik. Elle ne se réveilla pas, comme d’habitude.
Une journée bien routinière s’annonçait.
Agagouk se dirigea vers le feu qui mourrait dans son âtre et y déposa un coco plus très vert (j'ai du mal à imaginer ce que tu veux dire) . Il s’assit et écouta le doux crépitement des braises qui chatouillaient le fruit. Passé un moment, il prit le coco et utilisa un silex taillé pour le trouer. Il but alors le lait puis, prenant son gourdin posé sur le mur avoisinant, il éclata l'écorce. Méticuleusement, Agagouk décortiqua le fruit pour en manger la chair.
Ceci fait, il s’avança vers la source d’eau de rivière (Hu ? ça ne veux pas dire grand chose, même si on comprend mieux plus loin) située au fond de la caverne pour y plonger sa tête. Il aimait sentir le contact du liquide glacé sur son visage : rien ne lui donnait plus d’énergie pour attaquer la journée. Il ne lui restait plus qu’à enfiler sa peau d’ours accrochée à un bout de bois astucieusement niché dans un interstice de la caverne.
Ah, au fait ! sa lance. Agagouk allait oublier son instrument de travail.
Où l’avait-il jetée ?
Mauvaise habitude dont il n’arrivait pas à se défaire. Cela lui avait quand même coûté récemment la vie de son quatrième fils.
Ah, il la voyait fichée dans le sol près de l’entrée : sa mésaventure lui avait au moins appris à planter sa lance dans un endroit inoffensif.
Un dernier coup d’œil vers sa famille, immobile malgré tout son tintamarre, et Agagouk partit au boulot comme tout un chacun.
Agagouk n’était plus véritablement un grand singe, mais pas encore un homo rudolfensis. Il mesurait un mètre vingt-huit pour trente cinq kilos, ce qui le situait dans la catégorie des « hommes forts » de la tribu. Son visage simiesque n’en possédait pas moins des traits fins qui l’éloignaient irrémédiablement de ses cousins.




Pourvu d’un corps poilu et vigoureux, il pouvait se prévaloir d’un certain succès auprès de la gente féminine. Son pelage mirait d’un noir intense si ce n'était quelques touffes blanches, indices d’un âge avancé pour son espèce (il avait vingt-neuf ans). La grande différence d’avec ses congénères était peu visible et résidait dans son sphénoïde, un os situé au centre du crâne, plus fléchi que celui des siens (que veut-tu dire par là ? D'après mes souvenirs, cette protubérance servait d'attache aux muscles du cou, un atavisme dû à la station quadrupédique) .
Agagouk exerçait la profession de chasseur de cochon sauvage, animal très apprécié car tout était bon chez lui, et l’est encore. Le cochon sauvage ressemblait à notre phacochère actuel : un museau allongé pourvu de grandes défenses recourbées, une queue en tire-bouchon et des soies raides qui recouvraient un corps à peau sombre. Il existait également des pécheurs d’Hydrocynus (poissons tigres) et des cueilleurs de fruits et de rhizomes. Les femelles, quant à elles, s’occupaient de diverses tâches allant de la fabrication d’outils rudimentaires, comme les silex taillés, à la confection d’habits grossiers en peaux de bêtes. Les habitants de la tribu marchaient encore à quatre mains (Hu ? Il me semble que la quasi totalité des paléontologues s'accordent sur le fait que la station debout a précédé la création des outils) , car ils n’avaient qu’à se baisser pour trouver à manger, tellement les arbres fruitiers abondaient.

Le camp était en effet situé à deux mille cinq cent kilomètres à l'ouest de la vallée du Rift, dans une zone boisée aux bords d’un grand lac. Cette partie du futur continent africain était constituée de marécages, de savanes et de prairies. La végétation y était très diverse et luxuriante, à la différence des régions situées à l'est du Rift.

Agagouk chassait dans la savane, près d’un point d’eau entouré de grosses roches, où il savait que les cochons aimaient s’abreuver. Le plus important dans sa technique consistait à se positionner à contre effluve (est-ce exprès ? à vent contraire). Cet animal possédait en effet un odorat très fin et la toilette succincte d’Agagouk aurait révélé sa présence à coup sûr. Une fois ce détail réglé, il se cachait derrière un rocher, attendant patiemment que les pourceaux viennent assouvir leur soif. Le cri caractéristique de l’animal - qui lui rappelait sa femme (incorrect : qui lui rappelait celui de sa femme, sinon ça ne veut pas dire la même chose) , allez savoir pourquoi - l'informait de sa présence : il se tenait alors prêt à passer à l'action.





Au premier lapement, il bondissait sur le rocher et catapultait sa lance en direction du plus gros cochon qu’il découvrait. Agagouk était vraiment doué et il faisait mouche à chaque fois. (Ah ? Un gus de trente-cinq kilos tuer un sanglier grâce à une lance de pierre ? )
Il arrivait évidemment que la bête ne soit pas tuée sur le coup, mais, le cas échéant, un gros caillou servait à terminer le travail. Si les autres cochons sauvages ne lui causaient pas de soucis (ils s’enfuyaient sans demander leur reste), il lui fallait quand même se méfier des autres chasseurs que représentaient les Euthecodons (crocodiles).
Aujourd’hui, tout s’était passé merveilleusement bien : le cochon était mort de suite et pas de gueule longue à l’horizon, même pas d’anthracothères (hippopotames) avec leurs défenses mortelles.
Il ne lui restait plus qu’à ramener sa proie au camp. La première fois, l’homme singe s'était dit que jamais il ne pourrait y arriver seul, cette bête était beaucoup trop lourde ! Mais il s'était aperçu qu’au lieu de la tirer par les pattes arrière, le fait de la traîner par les pattes avant rendait la tâche beaucoup plus aisée.
Cette fois, sa prise devait peser dans les quatre-vingt-dix kilos, et il arriva à peine essoufflé (faudra quand même m'expliquer comment un gus de 35 kg peut tirer un sanglier de 90 ! M'enfin, je me doute que tu vas me dire que tu as fait exprès. Je trouve ça stupide.) après trois heures de marche, temps qu'il lui fallu pour parcourir les sept kilomètres qui le séparaient de la tribu.
Il se rendit tout d’abord chez Bouh, le chef de son clan, à qui revenait une part d’office sur tout ce qui était chassé, péché ou cueilli. Agagouk trouvait ça normal puisque c’était Bouh qui allait en première ligne en cas de conflit avec une autre tribu (pas très belle, cette phrase). Puis l’homme singe se dirigea vers la caverne de Atchi, la sorcière, pour troquer de la nourriture contre un peu de poudre magique. Cette poudre, à base de défense d’anthracothère, faisait surtout éternuer mais, paraît-il, augmentait les chances d’avoir un petit et Agagouk voulait se faire pardonner de « sa bévue » auprès de Gruik.
Avant de rentrer chez lui, il passa aussi chez son ami Api qui avait confectionné une boisson prodigieuse aux vertus stimulantes, si l’on n’en abusait pas. Api avait découvert cela lorsqu’il avait oublié son « bzz-bzz » (du miel) dans un seau constitué d’une demi-calebasse.






Des levures s’étaient formées et, quelques jours après une grosse pluie, Api avait retrouvé son miel transformé en une boisson pétillante, au goût aigre, mais pas mauvaise du tout.
Agagouk et son ami en burent à l’aide de demi-coque de coco, puis notre hominidé échangea un peu de son trophée (en chasse, un trophée désigne la tête) contre un collier de coquillages : Gruik aimait beaucoup les bijoux.
Quand il arriva dans son antre, il faisait déjà nuit et sa petite famille dormait paisiblement.
Il se coucha près de sa femme et tenta quelques approches timides, mais un râle réprobateur, qui ne risquait pas de se transformer en râle de satisfaction, dissuada ses ardeurs. Cela faisait plusieurs jours que Gruik refusait de s'occuper de lui.

Agagouk ne trouvant pas le sommeil sortit prendre l’air pour réfléchir à ce qui lui arrivait.
Il s’assit, prostré sur un rocher, ses mains soutenant sa tête dans une posture que n’aurait pas renié Rodin, même si elle manquait d’élégance. Il était là à regarder la voûte céleste (Hu ? Comment observer le ciel dans cette posture, hein ?) , cherchant des réponses que ces lumières brillantes, là-haut, ne pouvaient lui apporter.
Il ne comprenait pas Gruik. Ne lui avait-il pas donné tout ce qu’une femelle pouvait attendre de son mâle : une grande caverne individuelle avec eau courante, de beaux enfants (bon, il en avait tué un, mais il en restait trois en bonne santé), une situation enviée par les autres femelles de la tribu, des bijoux, de la nourriture en abondance. « Que voulait-elle de plus ? Les femelles sont trop compliquées ! » bougonna-t-il. C’est au moment de cette considération qu’il aperçut une comète rouge traverser le ciel et s’écraser à l’endroit où il chassait.

Demain, il ira voir, mais avant, dormir, (c'est français, ça ?) s’il voulait espérer ramener un de ces animaux qui avait fait sa renommée.
La comète rouge avait finalement atterri près de l'oasis. Quelques instants après, elle rapetissa mystérieusement jusqu’à avoir la taille d’une petite pierre rouge puis décida, elle aussi, de se reposer : la journée de demain s’annonçait chargée.




- 6 415 236 années.
Jour J-1. 8h30.

Une fourmi s’était éloignée du chemin habituel, car la pierre rouge rutilante l’intriguait. Elle marcha dessus et ressentit une décharge fulgurante. Il faudrait des millions d’années avant qu’une de ses descendantes ne parviennent à exploiter le pouvoir et la connaissance qui lui avaient été transmis ce jour-là. Pour l’heure, notre fourmi ne s’attarda pas, car une jeune cochonne semblait également attirée par l’objet miroitant.

La truie renifla le caillou. Il ne sentait rien, mais semblait appétissant. Hop! (manque un espace) d’un coup elle l’avala tout rond. Bof, ça n’avait pas de goût non plus, mais .... que se passait-il soudain ?
Pour la première fois, un animal fut doué de conscience. La jeune cochonne comprit qui elle était, où elle était et pourquoi elle était. Son destin s’accomplirait en devenant mère. Le seul changement visible de son état se remarquait par la teinte jaunâtre qu’avaient prise (l'accord est-il correct ? si c'est le cas, pas agréable à lire) ses yeux et peut-être aussi ... par une impression de malignité (bof) qui se dégageait désormais d’elle.

En se rendant sur son lieu de chasse, Agagouk avait remarqué la jeune truie de loin. Peut-être était-ce un jour de chance, car il était bien rare qu’il voit un animal si tôt dans la journée. Il décida de la prendre à revers. Au moment de lancer son projectile, la cochonne se retourna et le fixa. L’homme singe fut pris de court et laissa tomber sa lance. Des pensées ... cochonnes troublaient son esprit. Il se voyait faire l’amour avec cet animal qui se métamorphosait progressivement en sa femelle bien aimée. Quand il reprit ses esprits (hey ! des détails, on veut des détails !) , l’animal avait disparu : n’avait-il pas rêvé tout cela ? Il décida d’inspecter les lieux, se remémorant également la chute du gros caillou rouge, mais ne découvrit rien d’intéressant. L’attente d’une nouvelle proie risquait d’être longue et, de fait, il patienta sept longues heures avant de revoir un cochon. Comble de malheur, un gros Euthecodon fut plus rapide que lui et happa sa proie pour l’emmener dans son garde-manger sous marin.





Dépité, Agaguk rentra la tête basse, perturbé par tous ces évènements.
Il alla directement dans sa demeure où il retrouva sa femelle en train d’épouiller amoureusement ses enfants. Quand elle le vit arriver, elle le regarda, les sourcils froncés. Tout en singeant, ce qui ne lui était évidemment pas difficile, une truie, elle poussa de petits cris « ronk ! ronk ! ». Agagouk écarquilla les yeux et, avec un sourire penaud, ouvrit les bras dans un geste qui signifiait l’échec.
Gruik n’ajouta rien et continua son épouillage.
Le soir venu, Agagouk réitéra ses avances de la veille, mais avec plus de conviction. La femelle grouina, puis fit un signe de négation avec sa caboche. Elle montra ensuite son endroit à "pam pam" en continuant de hocher la tête.
L’homme singe arbora une mine renfrognée, puis, il tourna le dos à Gruik et s'endormit.


- 6 415 236 années.
Jour J. 7h30.

Agagouk avait sa tête des mauvais jours : le manque d’activités sexuelles lui pesait. Il partit travailler sans même jeter son regard coutumier sur sa famille.
À quelques centaines de mètres de l’oasis, il la vit. Pas de doute, c’était bien la cochonne d’hier. Cette fois, il fallait jeter la lance de plus loin afin de ne pas croiser son regard. Mais bien que face au vent, la truie détecta à nouveau sa présence et se retourna vers l’homme-singe. Agagouk pensa qu’elle allait s’enfuir, mais non, elle restait là, immobile, attendant d’être tuée.
L'homme singe prit son élan. Sa lance allait atteindre son objectif lorsque, dans un saut que sa corpulence semblait lui interdire, la truie saisit le projectile en plein vol avec sa gueule. Puis, l’animal se dirigea vers Agagouk d’un pas tranquille. Ce dernier était tétanisé, la situation lui échappait. Finalement, la truie déposa la lance à ses pied et se frotta à sa jambe en minaudant. Ce contact, répulsif de prime abord, lui devint agréable et il se surprit à lui caresser le sommet du crâne. Que lui arrivait-il ?




Une détonation le tira de sa torpeur : un éclair venait de zébrer le ciel. Il prit sa lance et courut vers le camp, abandonnant la truie à son triste sort. (quel triste sort ?)

Agagouk se rendit promptement à sa caverne, il voulait marquer le plus de distance possible entre sa personne et la cochonne. Lorsqu’il allait entrer (alors qu'il allait entrer) , il entendit de petits râles de plaisir qui s’échappait de sa tanière. Risquant une demi-tête, il vit une scène qui lui brisa le cœur : Gronk, ce bellâtre incapable de chasser une Hymenochirpus (grenouille), montrait à Gruik qu’il savait, par contre, fort bien manier sa lance personnelle.
La profonde tristesse qui accapara son âme l’emporta sur la colère noire qui l’envahissait (structure de phrase répétitive). Il repartit du village tel un animal blessé, déambulant sans but précis. Son périple le ramena à son oasis fétiche, lieu de tant de victoires. La cochonne l’attendait, comme si elle avait toujours su que cela se terminerait ainsi.

Elle lui attrapa amoureusement la main dans sa gueule et l’entraîna derrière les rochers, à l’abri des regards indiscrets. Dans un rêve éveillé, Agagouk se vit se redresser, prenant appui sur l’arrière train de la truie pour mieux la pénétrer : on remarquera ici une explication possible à l’apparition de la bipédie humaine. Orgasme, éjaculation, un spermatozoïde rencontre un ovule : création du premier homo.
Chaque humain porterait désormais, à la naissance, les stigmates de sa parité avec Bilirubine(1) jusqu’à ce que leur [foi] (à quoi servent les crochets ?) sache l’éliminer progressivement, mais jamais définitivement. Cet héritage attendait de révéler sa vraie nature, tel un gène endormi, tel un mal latent…

Fatigués par cette étreinte, nos deux amants s’endormirent l’un à côté de l’autre, Agagouk enlaçant tendrement la truie. L’homme singe souriait, plus rien n’avait d’importance, il était bien avec sa nouvelle amie. La cochonne se réveilla peu après. Son œil gauche vit la tête de son amoureux, ce qui éveilla aussi son estomac. Sa gueule s’ouvrit largement, plus qu’on ne l’aurait cru possible, et décapita Agagouk. Passé ce hors-d’œuvre, elle termina son repas. Faire l’amour, ça donne faim.

(1) Bilirubine : Pigment jaune présent dans la bile et en faible quantité dans le sérum (sang).

Mon avis :
1 - Qualité du texte très médiocre : inondation d'adverbes, avalanches de participes présents, répétitions, incohérences (et je suis certain d'en avoir oublié). On a l'impression d'un travail fait à l'arrache. Je n'apprécie guère la pauvreté du vocabulaire.
2 - Mon Dieu ! Il me semble qu'avec un texte aussi médiocre, ce serait Werber qui se moquerait de toi ! Qu'en penses-tu ? De plus, l'on peut reprocher pas mal de choses à cet auteur, si ce n'est de connaître son sujet. Est-ce bien le cas pour toi ?

Sinon, j'ai bien rigolé. Razz
Je lirais donc la suite de cette farce ubuesque.
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Message  azul Lun 9 Aoû 2010 - 18:34

Mon avis :
1 - Qualité du texte très médiocre : inondation d'adverbes, avalanches de participes présents, répétitions, incohérences (et je suis certain d'en avoir oublié). On a l'impression d'un travail fait à l'arrache. Je n'apprécie guère la pauvreté du vocabulaire.
2 - Mon Dieu ! Il me semble qu'avec un texte aussi médiocre, ce serait Werber qui se moquerait de toi ! Qu'en penses-tu ? De plus, l'on peut reprocher pas mal de choses à cet auteur, si ce n'est de connaître son sujet. Est-ce bien le cas pour toi ?
Nérouje, tant que mon nom n'est toujours pas effacé de la modération, j'aimerais que tu atténues ce genre de propos, parce que ça me dérange fortement. Merci.
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Message  Pacô Lun 9 Aoû 2010 - 19:07

Je suis de l'avis de azul. Wink

Enfin, je préfère attendre l'avis de nico. Si les remarques ne le dérangent pas, nous n'avons pas à intervenir.
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Message  Nérouje Lun 9 Aoû 2010 - 19:22

azul a écrit:
Mon avis :
1 - Qualité du texte très médiocre : inondation d'adverbes, avalanches de participes présents, répétitions, incohérences (et je suis certain d'en avoir oublié). On a l'impression d'un travail fait à l'arrache. Je n'apprécie guère la pauvreté du vocabulaire.
2 - Mon Dieu ! Il me semble qu'avec un texte aussi médiocre, ce serait Werber qui se moquerait de toi ! Qu'en penses-tu ? De plus, l'on peut reprocher pas mal de choses à cet auteur, si ce n'est de connaître son sujet. Est-ce bien le cas pour toi ?
Nérouje, tant que mon nom n'est toujours pas effacé de la modération, j'aimerais que tu atténues ce genre de propos, parce que ça me dérange fortement. Merci.
Oups, milles excuses ! Tu fais bien d'intervenir. Embarassed
Comment dire alors ?
J'ai trouvé l'écriture de cette partie véritablement médiocre. Il est vrai que je me bat contre les adverbes qui sont, à mon avis, dû à une imprécision de langage. Ajouté à ceci, les participes présents, les répétitions et les incohérences, j'ai l'impression que Nico ne s'est pas assez penché sur la forme de son texte. Disons que si j'étais éditeur (et d'une certaine manière je le suis puisque je suis au bureau d'un asso' qui gère aussi de l'édition) je n'irai pas plus loin que ce chapitre et renverrai le manus à l'auteur. Comment le dire mieux ? Je suis persuadé que tu peux mieux faire Nico, que n'importe qui le peut ! Il suffit de se relire pas à pas en faisant abstraction du fond, de se relire et relire encore.
Cette scène se passe à la préhistoire et je suis très intéressé par cette période, notamment la genèse de l'homme. J'ai du mal à comprendre comment l'on peut choisir d'écrire un texte sur le sujet - même une satire - sans le maîtriser suffisamment. Disons que ça évite des bourdes.
Bon, Nico, si ma franchise t'a blessé, accepte mes excuses s'il te plait.
C'était sans penser à mal, juste pour te faire comprendre que si ton roman n'a pas été accepté, ce n'est peut être pas pour les raisons que tu crois.
Il te faut prendre le taureau par les cornes.

Cordialement, Nérouje.
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Message  azul Lun 9 Aoû 2010 - 19:34

Comment dire alors ?
J'ai trouvé l'écriture de cette partie véritablement médiocre. Il est vrai que je me bat contre les adverbes qui sont, à mon avis, dû à une imprécision de langage. Ajouté à ceci, les participes présents, les répétitions et les incohérences, j'ai l'impression que Nico ne s'est pas assez penché sur la forme de son texte. Disons que si j'étais éditeur (et d'une certaine manière je le suis puisque je suis au bureau d'un asso' qui gère aussi de l'édition) je n'irai pas plus loin que ce chapitre et renverrai le manus à l'auteur. Comment le dire mieux ? Je suis persuadé que tu peux mieux faire Nico, que n'importe qui le peut ! Il suffit de se relire pas à pas en faisant abstraction du fond, de se relire et relire encore.
Cette scène se passe à la préhistoire et je suis très intéressé par cette période, notamment la genèse de l'homme. J'ai du mal à comprendre comment l'on peut choisir d'écrire un texte sur le sujet - même une satire - sans le maîtriser suffisamment. Disons que ça évite des bourdes.
Eh bien il faut le dire comme ça Nérouje ; c'est mieux. Merci.
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Message  Nérouje Lun 9 Aoû 2010 - 19:42

azul a écrit:
Comment dire alors ?
J'ai trouvé l'écriture de cette partie véritablement médiocre. Il est vrai que je me bat contre les adverbes qui sont, à mon avis, dû à une imprécision de langage. Ajouté à ceci, les participes présents, les répétitions et les incohérences, j'ai l'impression que Nico ne s'est pas assez penché sur la forme de son texte. Disons que si j'étais éditeur (et d'une certaine manière je le suis puisque je suis au bureau d'un asso' qui gère aussi de l'édition) je n'irai pas plus loin que ce chapitre et renverrai le manus à l'auteur. Comment le dire mieux ? Je suis persuadé que tu peux mieux faire Nico, que n'importe qui le peut ! Il suffit de se relire pas à pas en faisant abstraction du fond, de se relire et relire encore.
Cette scène se passe à la préhistoire et je suis très intéressé par cette période, notamment la genèse de l'homme. J'ai du mal à comprendre comment l'on peut choisir d'écrire un texte sur le sujet - même une satire - sans le maîtriser suffisamment. Disons que ça évite des bourdes.
Eh bien il faut le dire comme ça Nérouje ; c'est mieux. Merci.
Heu... de rien. Il s'agit d'une maladresse : j'ai du mal à trouver le bon ton sur le net, comme tu as déjà pu le remarquer. N'hésites pas à m'en faire la remarque quand tu le juges nécessaire car je trouve ça stupide de ma part. Merci.
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Message  nico4g Lun 9 Aoû 2010 - 20:35

@ Pâco :
Hum, tu n'es pas loin mais ce n'est pas ça. Tu ne peux le découvrir que plus tard dans le texte.

@ Nérouje :
Il avait pris ce pli, dans son âge enfantin (expression étrange)
c'est une référence à Hugo. Il y en a plusieurs dans ce roman (oui, j'ai quand même mis des trucs plus intellos Razz )

coco plus très vert (j'ai du mal à imaginer ce que tu veux dire)
Le coco est vert quand il est jeune, c'est là ou la chair est tendre et où a de l'eu de coco.

il s’avança vers la source d’eau de rivière (Hu ? ça ne veux pas dire grand chose, même si on comprend mieux plus loin)
Pâco m'avait suggéré de préciser.

(que veut-tu dire par là ? D'après mes souvenirs, cette protubérance servait d'attache aux muscles du cou, un atavisme dû à la station quadrupédique) .
Cette hypothèse tente à démontrer l'évolution du grand singe vers l'homo en prenant comme principe un meilleur développement cérébral par une place laissée plus importante au cerveau (en gros Very Happy )

(Hu ? Il me semble que la quasi totalité des paléontologues s'accordent sur le fait que la station debout a précédé la création des outils)
Oui, il y a des anachronismes comme les femmes qui font des vêtements de peaux. Quant aux outils, les singes en utilisent Wink

sa femme (incorrect : qui lui rappelait celui de sa femme, sinon ça ne veut pas dire la même chose)
ce qui est entre parenthèses sont des interventions hors contexte du documentariste. C'est du langage parlé et c'est donc correct de son point de vue Laughing

(Ah ? Un gus de trente-cinq kilos tuer un sanglier grâce à une lance de pierre ? )
ben oui, t'as jamais vu de documentaires ? En fait, ils étaient légers mais beaucoup plus fort qu'un homme de la même corpulence car il n'avait pas encore tout le confort qui a endormi notre force.

(faudra quand même m'expliquer comment un gus de 35 kg peut tirer un sanglier de 90 ! M'enfin, je me doute que tu vas me dire que tu as fait exprès. Je trouve ça stupide.)
Comme déjà dit, ils sont forts et il tire dans le sens du poil. (allusion à une blague de Villemin où un jeune africain explique ceci à un chasseur qui n'arrive pas à tirer le lion qu'il vient de tuer.)

(Hu ? Comment observer le ciel dans cette posture, hein ?)
Tu lèves les yeux Cool

(c'est français, ça ?)
c'est pour suivre le cheminement de ses pensées.

(quel triste sort ?)
elle est seule comme une amoureuse transie.

(à quoi servent les crochets ?)
pour la phonétique. Les mots ne s'écrivent pas de la même façon.

1 - Qualité du texte très médiocre : inondation d'adverbes, avalanches de participes présents, répétitions, incohérences (et je suis certain d'en avoir oublié). On a l'impression d'un travail fait à l'arrache. Je n'apprécie guère la pauvreté du vocabulaire.
Ici, c'est un documentariste un peu barré qui te fait son exposé. Les adverbes se justifient comme celà (et puis tous les mots en -ement ne sont pas des adverbes Laughing ), un style "journalistique".
Oui, il y a des incohérences mais elles me servent à accentuer le côté "humain" de ces grands singes. Oui pasque je me suis amusé à transposer des soucis actuels à la préhistoire. Mais il y a un fond "historique" aussi pour donner une autre hypothèse quant à l'apparition du premier Homo différente de celle de Werber dans le père de nos pères.

Mon Dieu ! Il me semble qu'avec un texte aussi médiocre, ce serait Werber qui se moquerait de toi ! Qu'en penses-tu ? De plus, l'on peut reprocher pas mal de choses à cet auteur, si ce n'est de connaître son sujet. Est-ce bien le cas pour toi ?
Moi non, mais Coppens si Razz . Tu n'apprécies pas le style. C'est sûr qu'il n'est pas littéraire mais bon il est adapté à ce que voulais faire.

Sinon, je ne suis pas blessé (quoique je commence à avoir mal au bout des doigts....). Nérouje a passé du temps à faire son commentaire, je lui suis donc redevable. Il ne met pas vraiment les formes (soit plus sexy ! Laughing ) mais une critique qui concerne l'oeuvre et non l'auteur est toujours recevable. Cependant, c'est sûr que si tu mets :"qu'avec un texte aussi médiocre, ce serait Werber qui se moquerait de toi ! ", là c'est plus subjectif qu'argumenté. Mais bon, il suffit de se relire après avoir commenté pour arrondir les angles Wink .

Merci à tous (ouah, j'ai l'impression de m'adresser à la France entière. Comptons.... ah non, merci à vous 4 ).
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Message  domingo Lun 9 Aoû 2010 - 21:29

Je viens de terminer le chapitre 5.

Je crois que tes allusions à B. Werber sont trop transparentes. Si Albin Michel t'a interdit la publication c'est parce que tu faisais directement allusion à son auteur, or là, tu déguises le nom de Werber (Rewerber) avec un postiche c'est trop gros ! Je crois qu'il faudrait que tu changes carrément son nom et que tu remanies les références à cet auteur ( La fourmilière=> n'importe qui peut deviner de qui tu parles avec ce nom de site).

Sinon, je crois que tu devrais changer la position du chapitre 4 & 5 dans ton récit, tu devrais les placer tout au début. Puisque Daniella est ton personnage principal et qu'elle n'a pas encore commencée son initiation il serait logique que tu présentes ce personnage en premier. Ensuite, tu pourrais introduire les textes de son "Maître" ( l'auteur dont elle est fan) comme des jalons dans l'histoire. Chaque jalon représentant une thèse de Werber qui, tourné en dérision par tes soins, n'en n'aurait que plus de force.

Grosso modo je te propose de suivre le plan suivant :

CHAPITRE I :
* Présentation du personnage principal & Définition de la situation initiale (Daniella)
* Rencontre avec le Maître (la découverte du site internet par Daniella)
* 1er rite de passage (Légendes indiennes)

CHAPITRE II :
* Début de la formation : la cosmologie (Légendes angéliques)
* "Éveil" de l'Héroïne ( là faudrait que tu nous ponde un passage qui explique pourquoi Daniella est fasciné par l'auteur et pourquoi elle va se plonger dans sa bibliographie)
*Progression dans la formation ( Au commencement)

L'essentiel pour moi, c'est que tu respectes les codes du roman initiatique et notamment celui du double passage : « Il s’agit, d’une part, de faire passer le néophyte de la vie infantile à la société des hommes, et, d’autre part, de le faire passer de la vie profane à la vie sacrée »
Alors que la première transition peut être l’objet des rites de passage, la seconde, quant à elle, est propre à l’initiation, dont on peut donc dire qu’« elle n’est pas seulement un rite de passage ». Plus qu’un changement de statut social, elle représente en effet une nouvelle naissance, par le passage à une « ontologie transcendante »

D'abord faut que tu explicite comment elle a découvert cet auteur ( hasard, comme si le destin avait mis cela sur son chemin ou décision délibéré, un choix conscient pour renaitre) & ensuite faut que tu parles de la formation en elle-même ou plutôt des épreuves d'initiation. On pourrait imaginer que le site de l'auteur ne soit accessible que sous certaines conditions ( énigmes, questions sur ses ouvrages...) de façon à montrer le mérite de ton héroïne.

Ensuite, je trouve que dans ce début le lecteur n'est pas assez surpris par le caractère mystique de l'auteur. Je crois que Werber a auprès de ses fans une aura spéciale, il est comme un Maître pour eux. Faut que tu retranscrives cela, faut que tu laisse planer sa présence dans le texte :
Par le biais des extraits d'une part ( tu pourrais attribuer le passage sur le cochon à cet auteur fictif) et par l'effet qu'il produit sur le perso principal ( pourquoi Daniella l'aime, comment a-telle peu à peu senti le besoin de se procurer ous ses livres puis d'aller sur le site pour discuter avec d'autres fans).

Voilà.
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Message  nico4g Lun 9 Aoû 2010 - 21:51


Je crois que tes allusions à B. Werber sont trop transparentes. Si Albin Michel t'a interdit la publication c'est parce que tu faisais directement allusion à son auteur, or là, tu déguises le nom de Werber (Rewerber) avec un postiche c'est trop gros ! Je crois qu'il faudrait que tu changes carrément son nom et que tu remanies les références à cet auteur ( La fourmilière=> n'importe qui peut deviner de qui tu parles avec ce nom de site).
Hum, je crois que tu as raison. Faut que je trouve un autre nom (si t'as des propositions...)
Pour les titres des oeuvres, j'ai légèrement modifié : l'empire des anges et devenu le royaume des anges.
La fourmilière, c'est particulier car c'est un site de fan que Werber a fait fermer donc là pas de problème.
Bon, j'ai le droit de faire des allusions directes comme l'avait fait Leblanc, je crois, avec Herlock Holmes.

Pour le plan, c'est très intéressant, mais c'est beaucoup de boulot Shocked
Pour le chapitre 4 et 5, on m'avait fait la remarque. J'ai expliqué ce choix à Pâco mais il est discutable.
Et puis, ce sont des chronologies donc il faut que ce soit... chronologique. Tu vois, un peu comme la bible.
Mais ta proposition je la copie colle et je t'en reparle à la fin. C'est la vue d'ensemble qui te permettra d'apprécier véritablement la structure.
Il faudra que je tranche si je peux encore vraiment parler de roman initiatique ou juste "chronologie", ton avis m'y aidera.

conscient pour renaitre) & ensuite faut que tu parles de la formation en elle-même ou plutôt des épreuves d'initiation. On pourrait imaginer que le sitD'abord faut que tu explicite comment elle a découvert cet auteur ( hasard, comme si le destin avait mis cela sur son chemin ou décision délibéré, un choix e de l'auteur ne soit accessible que sous certaines conditions ( énigmes, questions sur ses ouvrages...) de façon à montrer le mérite de ton héroïne.
Ces questions sont exactement celle que je veux qu'on se pose. Les réponses sont apportées tout le long du roman. Merci Domingo car j'ai l'impression d'avoir au moins réussi ça.

Ensuite, je trouve que dans ce début le lecteur n'est pas assez surpris par le caractère mystique de l'auteur. Je crois que Werber a auprès de ses fans une aura spéciale, il est comme un Maître pour eux. Faut que tu retranscrives cela, faut que tu laisse planer sa présence dans le texte :
En fait je veux laisser planer le doute, créer une surprise. Pour le moment, on a juste l'idée préconcue de l'auteur que l'on peut avoir d'après les médias. Mais là encore, tu vois juste, le caractère mystique, l'aura auprès des lecteurs, c'est exactement ce que je développe.

Wow, Azul avait raison, il y a vraiment des bons sur ID.
Domingo, merci beaucoup. C'est marrant parce que le premier texte que j'ai lu de toi, j'ai dit que tu étais "un second mo" par rapport à ton style, tes références... Et je me rends compte que tu comprends parfaitement où je veux en venir.
C'est vachement encourageant pour un auteur. De plus tu soulignes les faiblesses avec une vision objective car fondée sur des exemples concrets et "admis".

J'en ai rêvé, Domingo l'a fait.
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