Commentaires pour Un jour de grand départ
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Re: Commentaires pour Un jour de grand départ
Du début à "et puis remonter..."
Alors, je vais essayer de pas parler des voulues, mais y'en a quand même pas mal si tu as antidote, j'ai trouvé des stats qui sont intéressantes : pas au suivre au chiffre près (un style est un style), mais qui donnent une bonne indication, je trouve !
Boucher (je sais pas quel métier exactement, mais il peut peut-être être remplacé par charcutier ou tripier de temps en temps ?)
entendre (putain, c'est fou, je trouve aucun synonyme O_O)
bruit
juste
vouloir (voulu)
pleurer (pleuré pleurait)
récurer
froid
arrêté arrête
peau
Depuis "Hasna a les plus beaux cheveux" jusqu'à "mourir… et il pleure."
atelier, gorge, apprendre (trois fois appris), agneau, lame, savoir (il ne sait pas) (il n'en sait)
De "Hasna, la plus jolie..." à "en pleine action…"
Alors les répétitions : fille (6); passer (passait); fesses; connaitre (connaît connu); jeune (souvent avec fille ^^), sourire (souri ; se sourire); autre, découverts, commettre
"Quelque chose a bougé au" à "Et ils sont enfuis…"
Noori l’a entendue -> ça doit s'accorder avec "chose", mais vu qu'on dit "un petit quelque chose" j'opte plutôt pour l'indéfini et le "u" tout seul
D'ailleurs, je sais toujours pas s'il a les cacahuètes tranchées Ton style est parfois trop pudique, donc on s'emmêle sur des détails (c'est fou parce que tu décris des choses horribles o_O)
entendre (entendue entend) temble/trembler, gratte, métal, chaleur, s'ouvre, surpris, a tenté, a poussé
"Noori frissonne." à "de la gorge haletante…"
"et puis, il s'est"
pas de virgule, sinon, avant "et puis" ^^
Pauvre gamine quand même :/ Tu lui en voulais, c'est pas possible ? (et bonjour l'image des camionneurs )
Pas mal de Noori, pour le reste : parlait, geste, mer, quai(s), vu/voir, passé(s), marcher, s'arrêterait/arrêtait, chauffeur, photo, regardait, bleu, pressait/pressés,
"Tout ce petit monde s’agite" à la fin
Abel aiguise -> Abdel ?
voulait, juste, parking, relève/relever, va/vont (2 va), attraper/attrapent
L'ironie de la fin arrive de manière tellement étrange que je n'arrive pas à savourer. Elle fait incongrue o_o Non pas que je n'aime pas loin de là (Noori vient d'un pays où on fait de la viande hallal ? vu que c'est de plus en plus répandu en france, ça aurait peut-être accentué la chose)
Peut-être mettre en avant une métaphore boucherie / fil du couteau ? Parce que bon, je veux pas dire qu'on a le zwiiip depuis le début, alors si c'est pour pas l'utiliser à la fin, rho ! ^^
Tu l'aimes bien cette phrase toi On la retrouve presque à l'identique, dans le Foulard je crois.Et un homme, cela ne pleurait pas ainsi.
Alors, je vais essayer de pas parler des voulues, mais y'en a quand même pas mal si tu as antidote, j'ai trouvé des stats qui sont intéressantes : pas au suivre au chiffre près (un style est un style), mais qui donnent une bonne indication, je trouve !
(et puis pour les miens, je pousse la maniaquerie bien en-dessous... :s)Nombre de mots dans ton texte :
Nombre de répétitions :
Pourcentage :
Taux maximum : 6 %.
Boucher (je sais pas quel métier exactement, mais il peut peut-être être remplacé par charcutier ou tripier de temps en temps ?)
entendre (putain, c'est fou, je trouve aucun synonyme O_O)
bruit
juste
vouloir (voulu)
pleurer (pleuré pleurait)
récurer
froid
arrêté arrête
peau
Depuis "Hasna a les plus beaux cheveux" jusqu'à "mourir… et il pleure."
Il me semble que la formulation est juste, mais mon esprit persiste à la trouver bizarre.Il pourrait crier, hurler, qu’elle ne répondrait pas,
pas besoin de la virguleCe bruit métallique et lancinant, le terrorise
atelier, gorge, apprendre (trois fois appris), agneau, lame, savoir (il ne sait pas) (il n'en sait)
De "Hasna, la plus jolie..." à "en pleine action…"
manque un motenvers celle qu'il promise à un lointain cousin,
Je suis fan de tes euphémismesil a connu ses premiers émois, ses premiers désirs.
On me glisse à l'oreille que ce n'est pas correct et qu'il faut mettre "ne se rappelait pas moment plus merveilleux" (bien qu'on se souvienne de)Noori ne se rappelait pas d’un moment plus merveilleux
Alors les répétitions : fille (6); passer (passait); fesses; connaitre (connaît connu); jeune (souvent avec fille ^^), sourire (souri ; se sourire); autre, découverts, commettre
"Quelque chose a bougé au" à "Et ils sont enfuis…"
Noori l’a entendue -> ça doit s'accorder avec "chose", mais vu qu'on dit "un petit quelque chose" j'opte plutôt pour l'indéfini et le "u" tout seul
Vu qu'il a déjà fait pipi, je suppose que c'est autre chose ? ou c'est pas voulu ^^'et se fait dessus.
On ne sait pas à qui "ses" renvoi. Je suppose Noori, mais ça pourrait être à l'étreinte du papou ^^'Hasna l’a aperçu la première et s’est soustraite à ses bras,
lorsqu'illorsque l'il
dans les deux phrases précédentes, tu parles du boucher et d'Hasana, "sa" reste vagueSa main a trouvé
D'ailleurs, je sais toujours pas s'il a les cacahuètes tranchées Ton style est parfois trop pudique, donc on s'emmêle sur des détails (c'est fou parce que tu décris des choses horribles o_O)
se sont ?Et ils sont enfuis…
entendre (entendue entend) temble/trembler, gratte, métal, chaleur, s'ouvre, surpris, a tenté, a poussé
"Noori frissonne." à "de la gorge haletante…"
"et puis, il s'est"
pas de virgule, sinon, avant "et puis" ^^
formulation bizarre surtout que ça veut dire "Avoir les jambes qui tremblent, qui se dérobent." (Une porte bâillait à l'extrémité d'un couloir dans lequel M. Chasle s'engagea en flageolant)ses jambes ont flageolé
A part un hurlement, Hasna semble pas plus regretter son popa Ni avoir peur de Noori (elle l'a vu étrangler quelqu'un, c'est pas anodin comme intention de mort, étrangler)Noori n’avait jamais vu la mer. Hasna non plus. Les pieds ensanglantés, lorsqu’ils sont arrivés sur le port, ils sont restés des heures, assis sur les quais, à regarder cette étendue bleue et immense. Le soir venu, ils ont dormi là où ils ont pu, sous un porche. Et le lendemain, ils sont revenus voir la mer. Et le surlendemain encore.
Ca aurait été "marrant" que pour une fois, ça soit le garçonHasna est rentrée au petit matin, en pleurs. Noori n’a rien su lui dire pour la réconforter. Il est resté silencieux, il ne l’a pas prise dans ses bras. Ils n’ont jamais refait l’amour après cela. Une honte commune les en a empêchés.
Pauvre gamine quand même :/ Tu lui en voulais, c'est pas possible ? (et bonjour l'image des camionneurs )
Pas mal de Noori, pour le reste : parlait, geste, mer, quai(s), vu/voir, passé(s), marcher, s'arrêterait/arrêtait, chauffeur, photo, regardait, bleu, pressait/pressés,
"Tout ce petit monde s’agite" à la fin
Ca manque de sonorités pour chantonner« Pour un garçon qui ne voulait pas tuer un agneau, t’en as fait de sacrés dégâts... »
Abel aiguise -> Abdel ?
voulait, juste, parking, relève/relever, va/vont (2 va), attraper/attrapent
L'ironie de la fin arrive de manière tellement étrange que je n'arrive pas à savourer. Elle fait incongrue o_o Non pas que je n'aime pas loin de là (Noori vient d'un pays où on fait de la viande hallal ? vu que c'est de plus en plus répandu en france, ça aurait peut-être accentué la chose)
Peut-être mettre en avant une métaphore boucherie / fil du couteau ? Parce que bon, je veux pas dire qu'on a le zwiiip depuis le début, alors si c'est pour pas l'utiliser à la fin, rho ! ^^
Manon- Présidente du Jury 2012
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Re: Commentaires pour Un jour de grand départ
Merci beaucoup, j'vais regarder ça demain matin à tête reposée :
pour les repets, là je crois qu'il faut savoir garder la tête froide : j'suis obligée d'en avoir, sur les prénoms des personnages, ou le métier d'Abdel ( euh nan, un boucher c'est pas un charcutier, ni un tripier, surtout pas dans ces pays...) même s'il est fort possible qu'il y ait quelques Noori et même un ou deux bouchers de trop, en effet.
multiplier les synonymes pour les personnages ça rend atrocement lourd le texte. Je sais, je le faisais avant ! J'ai du éradiquer tout ça des yeux de Nouria ! : le nom, le pronom et p'tre un ou deux qualificatifs et ça suffit ! Il vaut mieux répéter deux fois le prénom dans la page ou le paragraphe qu'utiliser un autre qualificatif qui va alourdir la lecture et peut-être même perdre le lecteur ( j'en faisais la remarque à Revan sur un dernier commentaire). Et pour Noori, ce serait une grosse erreur de lui attribuer un qualificatif, genre le garçon ou le jeune homme, vu qu'on est en point de vue exclusivement interne ! Si je me mets à le désigner ainsi, ça bousille tout ! ( j'ai ce souci à corriger dans les yeux de Nouria... ) donc c'est Noori ou il...
Sinon, tu me donnes l'exemple de pleurer, c'est complètement voulu. Pareil pour entendre, c'est tout à fait écrit et répété de façon volontaire. Froid aussi ( sauf un dans le paragraphe précédent) fille également. Et beaucoup d'autres...
J'aime bien utiliser les répétitions, c'est un effet de style aussi... ( bon parfois, c'est pas volontaire, genre récurer, tiens une correction foireuse encore, et parfois c'est raté, ok, )
Antidote,c 'est bien, mais pas à prendre au pied de la lettre... . Je ne sais pas comment tu procèdes pour te corriger toi même et pour corriger les autres, mais les répets, moi perso, tant que ça gêne pas à la lecture, ( genre deux fois le prénom dans la même page ou deux fois le même verbe, pas trop proche ) j'en fais pas un drame.
Récurer par exemple, ça gêne oui.
Grosso modo, j'ai l'impression que 3/4 des repets que tu m'as relevées sont volontaires ( à vue de nez, j'ai pas tout vérifié, il se fait tard). Et les stats, là, même si j'adore Antidote, je trouve pas ça probant. ca ne tient absolument pas compte du style... c'est comme le taux d'adjectifs ou de verbes ou la longueur de tes phrases... ça te donne une indication intéressante, mais après le but c'est pas de descendre en dessous de dix mots par phrase ou de 10 % d'adjectifs... Je me suis amusée à comparer sur des passages d'action, de descriptions, de dialogues, ces chiffres changent énormément... Donc,c 'est un bon outil mais pas à utiliser comme une mitrailleuse !
mais je vérifierais tout ça, bien sûr
Pour les euphémismes sexuels, on me reproche assez de faire allusion au pipi caca à chaque fois pour que je ne veuille pas écrire qu'il bandait comme un âne ! ( oups pardon)
Pour le papa, euh bon, c'est un mec brutal. Pas dit qu'il ne levait pas la main sur sa fille aussi. Elle le voit tabasser, tenter de noyer puis essayer de châtrer ( euh, s'il les perdait, j'crois pas qu'il aurait pu frapper ) son petit ami... Il va la marier de force... Non, j'crois pas qu'elle va le regretter. Bon, après le passage de leur fuite est tout à fait éludé, on peut imaginer ce qu'on veut. Pour moi, ça se compte pas en jours tout ça ( vu qu'ils sont à pied... ) mais plutôt en mois... mais je vais le préciser pour que ce soit plus clair.
Ensuite, elle a pas vraiment le choix de le suivre... et je parle quand même d'un état de choc sur le coup. Tu peux être sidéré devant une scène d'une telle violence. C'est même souvent le cas. et ça peut durer plusieurs jours.
Pour la fin, j'voulais pas y mettre de connotation religieuse, c'est pas le sujet, même si on parle de l'Aïd au début. Ca en ferait un texte quasi raciste ou en tout cas anti musulman... Et c'est pas le but du tout ! Là c'est juste qu'il a voulu fuir une violence et finalement se retrouve confronté à mille fois pire... c'est assez noir et désespéré comme fin, j'admets...
Et le zwwwiiippp zwwwiiip est présent à l'avant dernière ligne quand même
pour les repets, là je crois qu'il faut savoir garder la tête froide : j'suis obligée d'en avoir, sur les prénoms des personnages, ou le métier d'Abdel ( euh nan, un boucher c'est pas un charcutier, ni un tripier, surtout pas dans ces pays...) même s'il est fort possible qu'il y ait quelques Noori et même un ou deux bouchers de trop, en effet.
multiplier les synonymes pour les personnages ça rend atrocement lourd le texte. Je sais, je le faisais avant ! J'ai du éradiquer tout ça des yeux de Nouria ! : le nom, le pronom et p'tre un ou deux qualificatifs et ça suffit ! Il vaut mieux répéter deux fois le prénom dans la page ou le paragraphe qu'utiliser un autre qualificatif qui va alourdir la lecture et peut-être même perdre le lecteur ( j'en faisais la remarque à Revan sur un dernier commentaire). Et pour Noori, ce serait une grosse erreur de lui attribuer un qualificatif, genre le garçon ou le jeune homme, vu qu'on est en point de vue exclusivement interne ! Si je me mets à le désigner ainsi, ça bousille tout ! ( j'ai ce souci à corriger dans les yeux de Nouria... ) donc c'est Noori ou il...
Sinon, tu me donnes l'exemple de pleurer, c'est complètement voulu. Pareil pour entendre, c'est tout à fait écrit et répété de façon volontaire. Froid aussi ( sauf un dans le paragraphe précédent) fille également. Et beaucoup d'autres...
J'aime bien utiliser les répétitions, c'est un effet de style aussi... ( bon parfois, c'est pas volontaire, genre récurer, tiens une correction foireuse encore, et parfois c'est raté, ok, )
Antidote,c 'est bien, mais pas à prendre au pied de la lettre... . Je ne sais pas comment tu procèdes pour te corriger toi même et pour corriger les autres, mais les répets, moi perso, tant que ça gêne pas à la lecture, ( genre deux fois le prénom dans la même page ou deux fois le même verbe, pas trop proche ) j'en fais pas un drame.
Récurer par exemple, ça gêne oui.
Grosso modo, j'ai l'impression que 3/4 des repets que tu m'as relevées sont volontaires ( à vue de nez, j'ai pas tout vérifié, il se fait tard). Et les stats, là, même si j'adore Antidote, je trouve pas ça probant. ca ne tient absolument pas compte du style... c'est comme le taux d'adjectifs ou de verbes ou la longueur de tes phrases... ça te donne une indication intéressante, mais après le but c'est pas de descendre en dessous de dix mots par phrase ou de 10 % d'adjectifs... Je me suis amusée à comparer sur des passages d'action, de descriptions, de dialogues, ces chiffres changent énormément... Donc,c 'est un bon outil mais pas à utiliser comme une mitrailleuse !
mais je vérifierais tout ça, bien sûr
Pour les euphémismes sexuels, on me reproche assez de faire allusion au pipi caca à chaque fois pour que je ne veuille pas écrire qu'il bandait comme un âne ! ( oups pardon)
Pour le papa, euh bon, c'est un mec brutal. Pas dit qu'il ne levait pas la main sur sa fille aussi. Elle le voit tabasser, tenter de noyer puis essayer de châtrer ( euh, s'il les perdait, j'crois pas qu'il aurait pu frapper ) son petit ami... Il va la marier de force... Non, j'crois pas qu'elle va le regretter. Bon, après le passage de leur fuite est tout à fait éludé, on peut imaginer ce qu'on veut. Pour moi, ça se compte pas en jours tout ça ( vu qu'ils sont à pied... ) mais plutôt en mois... mais je vais le préciser pour que ce soit plus clair.
Ensuite, elle a pas vraiment le choix de le suivre... et je parle quand même d'un état de choc sur le coup. Tu peux être sidéré devant une scène d'une telle violence. C'est même souvent le cas. et ça peut durer plusieurs jours.
Pour la fin, j'voulais pas y mettre de connotation religieuse, c'est pas le sujet, même si on parle de l'Aïd au début. Ca en ferait un texte quasi raciste ou en tout cas anti musulman... Et c'est pas le but du tout ! Là c'est juste qu'il a voulu fuir une violence et finalement se retrouve confronté à mille fois pire... c'est assez noir et désespéré comme fin, j'admets...
Et le zwwwiiippp zwwwiiip est présent à l'avant dernière ligne quand même
Dernière édition par arwen le Dim 27 Fév 2011 - 10:37, édité 1 fois
Re: Commentaires pour Un jour de grand départ
re réponse: ceci dit, malgré ma tirade pro répétitions, y'en avait quand même quelques unes à éradiquer ! Plus que je croyais...
j'ai réécrit la scène où le père tente de tuer Noori. Elle était un peu lapidaire.
Ah j'oubliais le garçon violé plutôt que la fille , mouais, sauf que dans l'histoire ça n'a aucun sens ni intérêt particulier que ce soit lui qui se fasse agresser. Au contraire. Les agressions sexuelles touchent majoritairement les filles, c'est hélas une réalité... et pour justifier l'agression homosexuelle, ( alors qu'il dispose d'une jolie fille à coté) faudrait quand même développer le personnage du chauffeur, ce qui m'intéresse pas un poil et serait quasi hors sujet.
et pour l'image... s'il fallait épargner chaque corps de métier pour vexer personne... on n'écrirait plus que des bleuettes !
Qu'ils soient déjà contents que je lui ai pas filé la CB et Johnny Halliday en fond sonore ! mdr
sinon, la métaphore à la fin ? j'comprends pas trop. Elle y est... et j'vais quand même pas souligner au feutre gras le truc... le lien me semble quand même évident entre le boucher, le couteau et la nature du camion...
j'ai réécrit la scène où le père tente de tuer Noori. Elle était un peu lapidaire.
Ah j'oubliais le garçon violé plutôt que la fille , mouais, sauf que dans l'histoire ça n'a aucun sens ni intérêt particulier que ce soit lui qui se fasse agresser. Au contraire. Les agressions sexuelles touchent majoritairement les filles, c'est hélas une réalité... et pour justifier l'agression homosexuelle, ( alors qu'il dispose d'une jolie fille à coté) faudrait quand même développer le personnage du chauffeur, ce qui m'intéresse pas un poil et serait quasi hors sujet.
et pour l'image... s'il fallait épargner chaque corps de métier pour vexer personne... on n'écrirait plus que des bleuettes !
Qu'ils soient déjà contents que je lui ai pas filé la CB et Johnny Halliday en fond sonore ! mdr
sinon, la métaphore à la fin ? j'comprends pas trop. Elle y est... et j'vais quand même pas souligner au feutre gras le truc... le lien me semble quand même évident entre le boucher, le couteau et la nature du camion...
Re: Commentaires pour Un jour de grand départ
Premier extrait (1/4)
Pourquoi "fumet" ?
=> pestilentiel : qui dégage une odeur putride.
Alors qu'il me semble qu'il a simplement curé là où les animaux étaient parqués et non là où ils pourrissaient ?
(et il vaudrait mieux pour la viande qu'il n'ait pas d'odeur pestilentielle)
Appréciation générale :
Cette nouvelle me semble construite sur le même schéma narratif que "95 D" ou encore "Bikaf !" c'est-à-dire que tu alternes narration présent et narration passée, explication du contexte et poursuite de l'histoire.
C'est un procédé un peu convenu et attention à ne pas lasser à force.
Néanmoins, il semble porter ses fruits puisque ta prose intrigue, sollicite une certaine curiosité, nous pousse à continuer pour savoir ce qu'il se passe.
A première vue, dans cet extrait, je dirais que le protagoniste - je n'arrive décidément jamais à retenir les noms ! - s'est fait enfermé dans une chambre froide avec une (sa ?) fille sur les genoux qui vient de mourir de froid. Un charcutier sanguinaire et psychopathe affûte son couteau au loin pour les saigner plus tard.
Reste à savoir : pourquoi ?
C'est intéressant comme procédé, puisque ça permet vraiment de se projeter dans l'histoire et de se demander "pourquoi" et de vivre cette histoire en imaginant toutes sortes de scénarios possibles.
Le point négatif - encore une fois - c'est le manque de précision. On visualise la scène avec des visages anonymes, dans une chambre froide qui pourrait ressembler à n'importe quelle chambre froide - sauf quand on ne sait pas à quoi ressemble une chambre froide... - et avec pour seul sens exploité : le bruit (ce qui n'est pas un reproche pour ce dernier point).
Et je ne crois pas qu'exploiter le contexte visuel soit un mal et enlève quelque chose au récit : ne serait-ce que renforcer l'aspect flippant des morceaux de viandes pendus dans cette chambre froide .
Je lirais la suite avec plaisir .
=> pur détail, un tantinet influencé par le traditionnel rythme ternaire... mais j'aurais mis trois "zwiiip".Zwwiiipp, zwwwippp.
La lame du couteau siffle sur le fusil.
=> la gamme c'est le : "zwwiiipp" ?Il s’évanouit sur une dernière note et reprend aussitôt sa gamme lancinante.
=> c'est long pour une portion sans verbe conjuguéÀ cause du regard du mouton au moment où le sang jaillit de sa gorge ouverte sous la main de l'homme au coutelas.
=> fumet : odeur provenant de certains animaux.sa mère a hurlé contre son fumet pestilentiel
Pourquoi "fumet" ?
=> pestilentiel : qui dégage une odeur putride.
Alors qu'il me semble qu'il a simplement curé là où les animaux étaient parqués et non là où ils pourrissaient ?
(et il vaudrait mieux pour la viande qu'il n'ait pas d'odeur pestilentielle)
=> je ne vois pas trop l'intérêt du mot "immortel" ici.Comme la musique du couteau sur son fusil, il reprend sans cesse, immortel.
Appréciation générale :
Cette nouvelle me semble construite sur le même schéma narratif que "95 D" ou encore "Bikaf !" c'est-à-dire que tu alternes narration présent et narration passée, explication du contexte et poursuite de l'histoire.
C'est un procédé un peu convenu et attention à ne pas lasser à force.
Néanmoins, il semble porter ses fruits puisque ta prose intrigue, sollicite une certaine curiosité, nous pousse à continuer pour savoir ce qu'il se passe.
A première vue, dans cet extrait, je dirais que le protagoniste - je n'arrive décidément jamais à retenir les noms ! - s'est fait enfermé dans une chambre froide avec une (sa ?) fille sur les genoux qui vient de mourir de froid. Un charcutier sanguinaire et psychopathe affûte son couteau au loin pour les saigner plus tard.
Reste à savoir : pourquoi ?
C'est intéressant comme procédé, puisque ça permet vraiment de se projeter dans l'histoire et de se demander "pourquoi" et de vivre cette histoire en imaginant toutes sortes de scénarios possibles.
Le point négatif - encore une fois - c'est le manque de précision. On visualise la scène avec des visages anonymes, dans une chambre froide qui pourrait ressembler à n'importe quelle chambre froide - sauf quand on ne sait pas à quoi ressemble une chambre froide... - et avec pour seul sens exploité : le bruit (ce qui n'est pas un reproche pour ce dernier point).
Et je ne crois pas qu'exploiter le contexte visuel soit un mal et enlève quelque chose au récit : ne serait-ce que renforcer l'aspect flippant des morceaux de viandes pendus dans cette chambre froide .
Je lirais la suite avec plaisir .
Re: Commentaires pour Un jour de grand départ
Merci paco
disons que les deux zwip représente le passage de la lame sur les deux cotés du couteau, qui n'en a pas trois...
comme tu dis fumet = animaux et il vient de passer la journée dans la remise des animaux
bon quelqu'un m'a déjà fait la remarque sur sur ce détail, faudra p'tre que je trouve autre chose...
immortel : il caresse les cheveux d'un cadavre...
boucher, pas charcutier
Vu qu'il fait noir, qu'on est dans le point de vue du personnage, j'peux pas détailler la chambre froide... C'est le principe ! S'il faisait pas noir, il verrait la source du bruit !
Pis une chambre froide d'un camion frigorifique, c'est juste un grand frigo, quoi..., là avec des carcasses. Quant aux personnages, si on sait comment est vêtu Noori, c 'est un peu voulu de pas leur donner de visage, tout comme on ne sait pas de quel pays ils viennent, ni dans quel pays ils sont... De les rendre quasi anonymes oui.
Et puis quand je lis des romans, ça ne me gêne pas l'absence de description physique d'un personnage. C'est le cas du roman que je lis en ce moment. les personnages secondaires sont décrits en deux mots et le personnage principal pas du tout ! Malgré une narration à la 1ere personne. On ne sait pas s'il est petit, grand, maigre, gros et ça n'a aucune importance...
Et c'est pas une obligation. Tu es capable de t'imaginer tout seul un personnage, non ? son apparence n'a aucune importance à mes yeux, donc je te laisse libre !
ouaip même construction, je sais. convenu ? Hum, c'est un procédé utilisé seulement depuis le nouveau roman, tu sais, en littérature.
Promis je m'essaierai à autre chose la prochaine fois, mais j'aime énormément l'emploi des flash-backs... (je suis vraiment monomanique dans le genre)
disons que les deux zwip représente le passage de la lame sur les deux cotés du couteau, qui n'en a pas trois...
comme tu dis fumet = animaux et il vient de passer la journée dans la remise des animaux
bon quelqu'un m'a déjà fait la remarque sur sur ce détail, faudra p'tre que je trouve autre chose...
immortel : il caresse les cheveux d'un cadavre...
boucher, pas charcutier
Vu qu'il fait noir, qu'on est dans le point de vue du personnage, j'peux pas détailler la chambre froide... C'est le principe ! S'il faisait pas noir, il verrait la source du bruit !
Pis une chambre froide d'un camion frigorifique, c'est juste un grand frigo, quoi..., là avec des carcasses. Quant aux personnages, si on sait comment est vêtu Noori, c 'est un peu voulu de pas leur donner de visage, tout comme on ne sait pas de quel pays ils viennent, ni dans quel pays ils sont... De les rendre quasi anonymes oui.
Et puis quand je lis des romans, ça ne me gêne pas l'absence de description physique d'un personnage. C'est le cas du roman que je lis en ce moment. les personnages secondaires sont décrits en deux mots et le personnage principal pas du tout ! Malgré une narration à la 1ere personne. On ne sait pas s'il est petit, grand, maigre, gros et ça n'a aucune importance...
Et c'est pas une obligation. Tu es capable de t'imaginer tout seul un personnage, non ? son apparence n'a aucune importance à mes yeux, donc je te laisse libre !
ouaip même construction, je sais. convenu ? Hum, c'est un procédé utilisé seulement depuis le nouveau roman, tu sais, en littérature.
Promis je m'essaierai à autre chose la prochaine fois, mais j'aime énormément l'emploi des flash-backs... (je suis vraiment monomanique dans le genre)
Re: Commentaires pour Un jour de grand départ
Oui, ça se tient tout à fait .arwen a écrit:disons que les deux zwip représente le passage de la lame sur les deux cotés du couteau, qui n'en a pas trois...
Je disais juste que, généralement, on a toujours un rythme ternaire dans nos gestes. C'est Hugo qui met ça en lumière et qui l'utilise souvent dans sa prose.
Comme, généralement - mais pas tout le temps - quand on aiguise une lame (moi le premier) je fais :
- un coup dessus
- un coup dessous
- et un autre coup dessus
Comme on regarde à gauche, à droite et encore à gauche .
Non, la description n'est pas obligatoire... mais en ce cas le récit non plus et tu aurais pu nous mettre le titre avec une feuille blanche. Puis nous dire : "imagine l'histoire".
Re: Commentaires pour Un jour de grand départ
Tu considères la description des personnages comme obligatoire, pas moi...
J'écris très peu de descriptions.
Et quand il y en a, elles sont, je crois, toujours utiles : le gars qui boite, c'est utile, celui a les dents de traviole et abimées, faute de soins, aussi... le boucher grand, barbu, à la voix grave, avec son tablier ensanglanté c'est utile pour expliquer la peur du gamin.
Quand elles sont inutiles, j'évacue.
Bien sur, ce choix peut être tout autre. Je le conçois parfaitement !
C'est juste le mien. Et il ne gêne que toi, jusqu'à présent, j'ai l'impression et tu en as tout à fait le droit !
J'écris très peu de descriptions.
Et quand il y en a, elles sont, je crois, toujours utiles : le gars qui boite, c'est utile, celui a les dents de traviole et abimées, faute de soins, aussi... le boucher grand, barbu, à la voix grave, avec son tablier ensanglanté c'est utile pour expliquer la peur du gamin.
Quand elles sont inutiles, j'évacue.
Bien sur, ce choix peut être tout autre. Je le conçois parfaitement !
C'est juste le mien. Et il ne gêne que toi, jusqu'à présent, j'ai l'impression et tu en as tout à fait le droit !
Re: Commentaires pour Un jour de grand départ
J'ai souligné certaines répétitions qui peuvent être volontaires, mais qui paraissaient doublés d'autres répétitions non volontaires, y'a aussi de ça Sinon, oui, c'est un style, mais je trouve que ça allourdit beaucoup le texte de répéter la même chose trop trop souvent ^^Sinon, tu me donnes l'exemple de pleurer, c'est complètement voulu. Pareil pour entendre, c'est tout à fait écrit et répété de façon volontaire. Froid aussi ( sauf un dans le paragraphe précédent) fille également. Et beaucoup d'autres...
J'aime bien utiliser les répétitions, c'est un effet de style aussi... ( bon parfois, c'est pas volontaire, genre récurer, tiens une correction foireuse encore, et parfois c'est raté, ok, )
Je plaisantaisPour les euphémismes sexuels, on me reproche assez de faire allusion au pipi caca à chaque fois pour que je ne veuille pas écrire qu'il bandait comme un âne ! Wink ( oups pardon) Wink
Mon prof a eu plusieurs côtés cassées lors d'un combat, il s'en est rendu compte une heure plus tard Idem pour une épaule froisée et la clavicule de mon côté : quand t'es chaud, tu sais pas de quoi tu es capable !( euh, s'il les perdait, j'crois pas qu'il aurait pu frapper Wink )
Voui, elle est obligée de fuir, et tant qu'à faire, avec lui. Mais quand même, je fliperai un peu à sa placeEnsuite, elle a pas vraiment le choix de le suivre... et je parle quand même d'un état de choc sur le coup. Tu peux être sidéré devant une scène d'une telle violence. C'est même souvent le cas. et ça peut durer plusieurs jours.
C'était uniquement par rapport à son pays d'origine, d'où le fait que je te demandai "Noori vient d'un pays où on fait de la viande hallal ?"j'voulais pas y mettre de connotation religieuse
C'était pour renvoyer plus fortement à ça, faut pas voir le mal partout ^^
Je parlais du chauffeur, mais du passeur Après, c'est à toi de gérer, mais ça aurait changé, pour une foisAh j'oubliais le garçon violé plutôt que la fille , mouais, sauf que dans l'histoire ça n'a aucun sens ni intérêt particulier que ce soit lui qui se fasse agresser. Au contraire. Les agressions sexuelles touchent majoritairement les filles, c'est hélas une réalité... et pour justifier l'agression homosexuelle, ( alors qu'il dispose d'une jolie fille à coté) faudrait quand même développer le personnage du chauffeur, ce qui m'intéresse pas un poil et serait quasi hors sujet.
Y'a même pas de développer le personnage d'ailleurs o_o Si tu le développes pas pour le viol de la fille, t'as pas plus besoin de le développer pour le viol d'un garçon.
Effectivement, elle y est la métaphore, mais elle ressemble plus à une situation ironique Quand je disais ça, j'imaginai une espèce de comparaison camion/couteau par exemple.
Oui, mais il n'a pas d'intervention/rôle majeur au final, et c'est dommageEt le zwwwiiippp zwwwiiip est présent à l'avant dernière ligne quand même
(l'absence de description ne m'a pas gênée ^^)
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Re: Commentaires pour Un jour de grand départ
Nan, mais j'en ai viré plein des repets, faut pas croire (malgré ma tirade nocturne ! ), après ton commentaire !
et là je corrige mon roman et j'y fais la traque !
Pour ta réflexion sur la viande halal, j'y ai pas vu de mal de ta part, je te rassure. Je pensais à de possibles lecteurs... sujet sensible. Je fais gaffe.... vu que c'est pas mon but de heurter qui que ce soit.
Hum, le viol du garçon... dans la religion musulmane, l'homosexualité, c'est un tabou encore pire que la virginité d'une femme avant le mariage. Donc nan, ça peut pas être abordé en deux lignes... et puis, j'ai pas envie.
la fin si tu la vois au premier degré ( c'est pas péjoratif quand je dis ça, une histoire peut être lu à plusieurs niveaux et tous doivent être intéressants ), ouais c'est ironique. Si on y réfléchit, beaucoup moins... et j'aime pas donner la clé toute faite au lecteur pour comprendre ça. Soit, il y pense et tant mieux, soit, ben tant pis... Tu sais, ça me fait penser à ces films ricains genre avatar qui nous infligent trois quart d'heure de voix off pour nous expliquer l'histoire en détail, des fois qu'on serait trop idiots pour comprendre le contexte à partir de ce qu'on voit... ou genre Costa gavras, bien pédago et bien chiant dans l a plupart de ses films, malgré les thèmes intéressants qu'il aborde...
J'crois, pour ma part, qu'il faut faire confiance au lecteur... et que de toute façon chacun y verra ce qu'il voudra. J'en ai fais l'expérience sur la nouvelle le strapontin... chacun interprète avec sa grille de lecture. donc insister lourdement.Tu n'as donc pas tort d'y voir de l'ironie...
Bon, c'est comme ça que je fonctionne... ça a surement ses inconvénients...
en fait le zwiiip, zwwippp, j'ai pas construit la nouvelle autour ! Je 'lai rajouté à la fin quand tout était écrit ( il n'y avait que le premier au départ) donc c'est pas l'élément central pour moi... et j'aime bien ma chute !
Par contre, j'avoue que je ne suis pas fana du tout du titre, pour l'instant...
et là je corrige mon roman et j'y fais la traque !
Pour ta réflexion sur la viande halal, j'y ai pas vu de mal de ta part, je te rassure. Je pensais à de possibles lecteurs... sujet sensible. Je fais gaffe.... vu que c'est pas mon but de heurter qui que ce soit.
Hum, le viol du garçon... dans la religion musulmane, l'homosexualité, c'est un tabou encore pire que la virginité d'une femme avant le mariage. Donc nan, ça peut pas être abordé en deux lignes... et puis, j'ai pas envie.
la fin si tu la vois au premier degré ( c'est pas péjoratif quand je dis ça, une histoire peut être lu à plusieurs niveaux et tous doivent être intéressants ), ouais c'est ironique. Si on y réfléchit, beaucoup moins... et j'aime pas donner la clé toute faite au lecteur pour comprendre ça. Soit, il y pense et tant mieux, soit, ben tant pis... Tu sais, ça me fait penser à ces films ricains genre avatar qui nous infligent trois quart d'heure de voix off pour nous expliquer l'histoire en détail, des fois qu'on serait trop idiots pour comprendre le contexte à partir de ce qu'on voit... ou genre Costa gavras, bien pédago et bien chiant dans l a plupart de ses films, malgré les thèmes intéressants qu'il aborde...
J'crois, pour ma part, qu'il faut faire confiance au lecteur... et que de toute façon chacun y verra ce qu'il voudra. J'en ai fais l'expérience sur la nouvelle le strapontin... chacun interprète avec sa grille de lecture. donc insister lourdement.Tu n'as donc pas tort d'y voir de l'ironie...
Bon, c'est comme ça que je fonctionne... ça a surement ses inconvénients...
en fait le zwiiip, zwwippp, j'ai pas construit la nouvelle autour ! Je 'lai rajouté à la fin quand tout était écrit ( il n'y avait que le premier au départ) donc c'est pas l'élément central pour moi... et j'aime bien ma chute !
Par contre, j'avoue que je ne suis pas fana du tout du titre, pour l'instant...
Re: Commentaires pour Un jour de grand départ
=> je le trouve un peu "mal positionné" le "brulante". Pourquoi pas en début de phrase : "Brulante, la sueur perlait sur son front etc." ?La sueur perlait sur son front, se perdait dans la barrière de ses sourcils pour plonger enfin vers ses yeux, brulante.
=> et puis il lui faut un accent circonflexe : "brûlante"
=> répétition de "il avait appris"mais il avait appris à le supporter,
=> suggestion : mais il avait réussi à le supporter" ou "mais il le supportait à la longue" un truc dans cette idée
=> on dirait que le "lui" c'est l'agneau et qu'on parle donc du poignet de l'agneau.Mais égorger cet agneau, si confiant…
Sans prévenir, Abdel lui a saisi le poignet et a enfoncé la lame dans la gorge du petit animal.
=> la phrase semble maladroite dans l'ensemble.
=> pfiou, ça fait beaucoup de propositions entre virgules vers la fin O_Oils se sont enfermés est resté immobile, silencieux, au fond de ce parking, sur une aire de repos, près d’une autoroute.
=> voilà un exemple du syle "haché" que j'apprécie très peu .Hasna et son rire. Cristallin.
=> à quoi se rapporte "ceux" ?D’un abord escarpé, les adultes venaient rarement à cet endroit et lui préféraient ceux plus accessibles, un kilomètre au sud.
=> s'il est multi, faut pas un "s" à centenaire ?Nus, à l’ombre d’un arbre multi centenaire,
=> et y'a pas de trait d'union ?
=> pourquoi prise mortelle ?Noori a tenté de se défaire de cette prise mortelle.
=> c'est pas un genre de pléonasme ça ?il tente de boire la boisson,
=> tiens, il comprend leur langue maintenant ?Dehors, la nuit s’éclaircit. Il fera bientôt jour. Il s’éloigne vers la station-service, mais l’un de ces hommes en uniforme le reconnaît et lui crie après :
« Eh toi ! Reviens par là ! »
Appréciation linguistique :
Bon la fluidité est de mise et ça se lit vite et bien. La preuve en est que j'étais parti pour lire le second extrait, et que je me suis retrouvé à lire les trois restants.
Ceci dit, j'ai encore été perturbé par ce style "haché" dont on voit plusieurs exemples (cités au-dessus parfois).
Exemple :
Et sans verbe conjugué s'iou plait !Hasna et son rire. Cristallin. La lumière qui éclairait ses journées de labeur lorsqu’elle passait devant l’atelier et lui adressait un sourire discret. Sourire qu’il lui rendait, après avoir vérifié l’absence de son père.
Sinon, le texte est fourni en éléments qui donnent envie de poursuivre, et c'est particulièrement ceci que j'apprécie chez toi.
Toujours au bon moment des choses qui donnent envie de poursuivre.
Exemple :
C'est un rythme qui pose la scène et qui en même temps nous ouvre une grande porte sur une prochaine. C'est un enchaînement et un jeu de style assez intéressant.Il se souvient et il cherche la sortie du regard.
Appréciation du récit :
On va commencer par un - le seul - élément de ton récit que je n'ai pas saisi :
Il croit ça ? Il a une hallucination, c'est ça ?Le couteau plonge dans son ventre et il s’époumone.
Bah si c'est ça, ce n'est pas assez mis en valeur.
Pour le reste, le scénario semble tenir son cap. On part au début jusqu'au 2ème extrait, voire au 3ème, en croyant que la situation présente n'est qu'un laps de temps après un évènement plus tragique avec Abdel... alors que non, ce sont des mois après.
Tu fricotes avec la démence, les hallucinations etc.
Non, le rendu est bon. L'accumulation de cadavre, la métaphore filée avec le métier de boucher... c'est bon. Par contre, on a envie de se dire qu'ils ne rencontrent que des gens pas top et qu'ils ont vraiment pas de peau.
Seule petite question que je me suis posée : ils débarquent dans un pays industrialisé... mais lequel ?
Enfin, la fin est légèrement convenue. Elle n'est pas nulle, loin de là... mais je me serais attendu à mieux.
Bon boulot dans l'ensemble, j'ai aimé .
Re: Commentaires pour Un jour de grand départ
D'abord merci beaucoup de ta lecture
Quelques réponse
[quote]
Quelques réponse
[quote]
Pourquoi à la fin ? parce qu'elle ne devient brulante qu'une fois dans les yeux... même si je comprends ta remarque... se gratte la tête.Pacô a écrit:=> je le trouve un peu "mal positionné" le "brulante". Pourquoi pas en début de phrase : "Brulante, la sueur perlait sur son front etc." ?La sueur perlait sur son front, se perdait dans la barrière de ses sourcils pour plonger enfin vers ses yeux, brulante.
=> et puis il lui faut un accent circonflexe : "brûlante"
eh, le boucher vient de tenter de le noyer !=> pourquoi prise mortelle ?Noori a tenté de se défaire de cette prise mortelle.
Il comprend pas, mais il en saisit le sens...=> tiens, il comprend leur langue maintenant ?Dehors, la nuit s’éclaircit. Il fera bientôt jour. Il s’éloigne vers la station-service, mais l’un de ces hommes en uniforme le reconnaît et lui crie après :
« Eh toi ! Reviens par là ! »
Que dire ? que parfois t'as raison... mais là, c'est la seule envolée un peu lyrique que j'octroie !Ceci dit, j'ai encore été perturbé par ce style "haché" dont on voit plusieurs exemples (cités au-dessus parfois).
Exemple :Et sans verbe conjugué s'iou plait !Hasna et son rire. Cristallin. La lumière qui éclairait ses journées de labeur lorsqu’elle passait devant l’atelier et lui adressait un sourire discret. Sourire qu’il lui rendait, après avoir vérifié l’absence de son père.
Vouaip. je crois que je vais supprimer. j'y songeais déjà vu qu'en fait euh, oui c'est une hallucination, mais je vois pas trop comment l'expliquer... dans le contexte.On va commencer par un - le seul - élément de ton récit que je n'ai pas saisi :Il croit ça ? Il a une hallucination, c'est ça ?Le couteau plonge dans son ventre et il s’époumone.
Bah si c'est ça, ce n'est pas assez mis en valeur.
y'a quand même la femme du resto, même si elle le laisse seul ensuite. Elle a des gestes maternels pour lui... et globalement même tous ceux qui sont présents cette nuit sur l'aire de repos; personne ne l'agresse. Au contraire, il est mis au chaud, soigné, laissé au calme...Par contre, on a envie de se dire qu'ils ne rencontrent que des gens pas top et qu'ils ont vraiment pas de peau.
oui, c'est fait exprès, tout comme on ne sait pas de quel pays, il vient. Ceci dit soca viandes, ça sonne très françaisSeule petite question que je me suis posée : ils débarquent dans un pays industrialisé... mais lequel ?
merci
Bon boulot dans l'ensemble, j'ai aimé
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