Dernières mesures

Désolée d'avoir été si longue, mais j'ai un tas de bonnes excuses (comme un certain bac blanc, par exemple... ^^), m'enfin, bref, je suis aussi la spécialiste pour commencer trois textes à la fois...

Voici donc un truc dont la longueur m'est parfaitement inconnue, c'est pour ça que je le poste ici, mais faudra peut-être voir à le décaler par la suite si nécessaire...


« Jez, ça va t’étonner, mais le chef veut te voir. Et, je serais toi, je me dépêcherais, il a l’air… d’assez mauvaise humeur.
-Maintenant ?
-Ouais, mon vieux, maintenant. Avec un peu de chance, tu seras de retour avant que ton chocolat n’ait eu le temps de refroidir. Et ne t’en fais pas, le premier qui l’approche, je lui arrache ses plumes une à une…
-Merci Raphaël, j’y vais… »
Jézabel se décolla du mur contre lequel il s’appuyait, posa son gobelet encore fumant sur la table et quitta rapidement la petite pièce qui lui servait accessoirement de bureau. Plus qu’accessoirement, d’ailleurs, car personne ne se souvenait l’avoir vu utiliser cet endroit autrement qu’en buvant des quantités astronomiques de chocolat chaud à la menthe, ou en baillant aux corneilles, une cigarette vissée aux lèvres. Ce n’était pas qu’il fût allergique à toute sorte de travail, juste qu’on évitait généralement de lui confier quoi que ce soit. Jézabel était en effet célèbre pour sa maladresse légendaire, conjuguée à une naïveté maladive, ce qui lui faisait déclencher un nombre incommensurable de catastrophes partout où il allait. En étant persuadé de bien faire, naturellement.
De son vivant, il n’était guère dégourdi, mais ce défaut c’était empiré bien après sa mort. Ce qui rendait son travail d’ange-gardien assez périlleux, en particulier pour ses protégés ; étant déjà infichu de veiller sur lui-même, il était donc incroyablement inefficace _voire il aggravait les choses.
Le pire était sans doute le fait qu’il soit affecté au Secteur des Suicidaires, avec quatre autres anges. Dont Raphaël. Ce dernier était plus expérimenté que Jézabel, et avait donc assisté presque en direct à chaque déconfiture de son collège. La plus marquante, sa dernière mission en date, remontait à quelques mois terrestres, et avait pris fin lorsque son protégé avait trouvé la mort dans l’explosion de son appartement. Ladite explosion était due à une étourderie de Jézabel, alors qu’il venait in-extremis de sauver la vie du pauvre homme. Ce dernier avait en effet tenté de se supprimer en se bourrant de somnifères, après avoir ouvert en grand les robinets de gaz. Le jeune ange était arrivé juste à temps, et avait aidé le suicidaire à se purger l’estomac, avant de l’installer sur le balcon, afin de lui faire respirer un peu d’air frais. Et pour se calmer les nerfs, Jézabel n’avait pas résisté à l’envie d’allumer une cigarette. En oubliant que le gaz était encore ouvert.
Lorsque les autres anges du Secteur avaient appris la nouvelle, ils avaient regardé leur collègue avec des yeux ronds, persuadés qu’il venait de pulvériser le record de maladresse désastreuse_ et Jézabel lui-même avait sérieusement commencé à se demander s’il ne serait pas plus utile à l’Humanité en s’abstenant d’essayer de la sauver.
Depuis, leur Secteur, sous les ordres de l’Archange Mickaël, était devenu tristement célèbre dans tout le département des anges gardiens et si Raphaël, ou l’un des trois autres avaient le malheur d’avouer qu’il y travaillait, il s’entendait dire immanquablement : « Le Secteur des Suicidaires ? Et ce n’est pas trop difficile, avec cette catastrophe ailée ? Il parait qu’il a encore fait des siennes… De quoi s’agit-il cette fois ? Qui est mort ? »
Raphaël le vivait très bien, mais certains, notamment Gabriel, en voulait à Jézabel pour sa sinistre réputation et le fait qu’elle déteigne partout où il allait.
Quand aux deux dernières, Yaëlle et Camaëlle, elles venaient juste d’arriver et n’avaient pas encore eu le temps d’en faire les frais. A vrai dire, elles ignoraient tout de Jézabel, de son étourderie fatale, et de son don pour être à l’origine de désastres à l’ampleur apocalyptique.


« Je me demande ce qu’il a encore fabriqué, marmonna Raphaël au gobelet en plastique. Je n’ai jamais vu Mickaël aussi… hors de lui. Enfin, espérons que ce ne soit pas trop grave… »
L’ange soupira, remonta machinalement ses lunettes sur son nez, et promena son regard sombre sur le bureau. La pièce était vide de tout meuble, à part une petite table rectangulaire, et la chaise qu’il occupait depuis le départ de Jézabel.
« Ah, t’es là, je te cherchais justement. J’ai… où est passé l’autre idiot ? »
Raphaël releva la tête, retira une mèche d’un blond cendré de devant son visage et sourit à l’ange qui se tenait dans l’embrasure de la porte, les bras croisés sur la poitrine.
Il était assez grand, avec un air sérieux et toisait son collègue de ses yeux grisés, derrière ses verres en demi-lune. Une tignasse auburn lui dégoulinait sur les épaules, en boucles désordonnées.
« Salut, Gaby, sourit Raphaël. Jez est chez Mickaël, si tu veux tout savoir…
-Il s’est enfin rendu compte à quel point il était temps de prendre des mesures concernant cet incapable ? » lâcha Gabriel.
Il laissa s’écouler quelques instants, puis ajouta :
« J’ai besoin de toi tout de suite. Alors cesse de fixer ce gobelet d’un œil morne et suis-moi.
-Pour quoi faire ? demanda Raphaël en se levant.
- J’ai besoin de toi, c’est tout. Dépêche-toi. »
Il fit volte-face et disparut dans le couloir. Son collègue haussa les épaules, jeta un dernier regard au gobelet de chocolat chaud et se résolut à quitter la pièce.

Cyrus a écrit:
« Jez, ça va t’étonner, mais le chef veut te voir. Et, je serais toi, je me dépêcherais, il a l’air… d’assez mauvaise humeur.
-Maintenant ?
-Ouais, mon vieux, maintenant. Avec un peu de chance, tu seras de retour avant que ton chocolat n’ait eu le temps de refroidir. Et ne t’en fais pas, le premier qui l’approche, je lui arrache ses plumes une à une…
-Merci Raphaël, j’y vais… »
Jézabel (tu le sors d'où ce nom? ) se décolla du mur contre lequel il s’appuyait, posa son gobelet encore fumant sur la table et quitta rapidement la petite pièce qui lui servait accessoirement de bureau. Plus qu’accessoirement, d’ailleurs, car personne ne se souvenait l’avoir vu utiliser cet endroit autrement qu’en buvant des quantités astronomiques de chocolat chaud à la menthe, ou en bâillant aux corneilles, une cigarette vissée aux lèvres. Ce n’était pas qu’il fût allergique à toute sorte de travail, juste qu’on évitait généralement de lui confier quoi que (le son que largement dominant dans cette phrase. Et donc, très lourd) ce soit. Jézabel était en effet célèbre pour sa maladresse légendaire, conjuguée à une naïveté maladive, ce qui lui faisait déclencher (faire déclancher? Pas très correct et assez maladroit. "ce qui lui déclenchait") un nombre incommensurable de catastrophes partout où il allait. (whahou, la phrase! Hum... un petit découpage supprimerait quelques propositions lourdes) En étant persuadé de bien faire, naturellement.
De son vivant, il n’était guère dégourdi, mais ce défaut s’était empiré bien après sa mort. Ce qui rendait son travail d’ange-gardien assez périlleux, en particulier pour ses protégés ; étant déjà infichu (what?? il existe ce mot?) de veiller sur lui-même, il était donc incroyablement inefficace - voire il aggravait les choses (euh... un peu incorrect non? Trouver une autre tournure qu'avec "voire").
Le pire était sans doute le fait qu’il soit affecté au Secteur des Suicidaires, avec quatre autres anges. Dont Raphaël. Ce dernier était plus expérimenté que Jézabel, et avait donc assisté presque en direct à chaque déconfiture de son collègue. La plus marquante, sa dernière mission en date, remontait à quelques mois terrestres, et avait pris fin lorsque son protégé avait trouvé la mort dans l’explosion de son appartement. Ladite explosion était due à une étourderie de Jézabel, alors qu’il venait in-extremis de sauver la vie du pauvre homme. Ce dernier avait en effet tenté de se supprimer en se bourrant de somnifères, après avoir ouvert en grand les robinets de gaz. Le jeune ange était arrivé juste à temps, et avait aidé le suicidaire à se purger l’estomac, avant de l’installer sur le balcon, afin de lui faire respirer un peu d’air frais. Et pour se calmer les nerfs, Jézabel n’avait pas résisté à l’envie d’allumer une cigarette. En oubliant que le gaz était encore ouvert (un participe présent et un que... bouarf').
Lorsque les autres anges du Secteur avaient appris la nouvelle, ils avaient regardé leur collègue avec des yeux ronds, persuadés qu’il venait de pulvériser le record de maladresse(s) désastreuse(s) - et Jézabel lui-même avait sérieusement commencé à se demander s’il ne serait pas plus utile à l’Humanité en s’abstenant (d’essayer) de la sauver. (pareille, une phrase rop longue qui finalement est trop lourde)
Depuis, leur Secteur, sous les ordres de l’Archange Mickaël, (vive les virgules ^^) était devenu tristement célèbre dans tout le département des anges gardiens et si Raphaël, ou l’un des trois autres avaient le malheur d’avouer qu’ils y travaillaient, ils s’entendaient dire immanquablement : « Le Secteur des Suicidaires ? Et ce n’est pas trop difficile, avec cette catastrophe ailée ? Il parait qu’il a encore fait des siennes… De quoi s’agit-il cette fois ? Qui est mort ? »
Raphaël le vivait très bien, mais certains, notamment Gabriel, en voulait à Jézabel pour sa sinistre réputation et le fait qu’elle déteigne partout où il allait.
Quand(t) aux deux dernières, Yaëlle et Camaëlle, elles venaient juste d’arriver et n’avaient pas encore eu le temps d’en faire les frais. A vrai dire, elles ignoraient tout de Jézabel, de son étourderie fatale (pas approprié. "de son étourderie permanente"), et de son don pour être à l’origine de désastres à l’ampleur apocalyptique.


« Je me demande ce qu’il a encore fabriqué, marmonna Raphaël au gobelet en plastique. Je n’ai jamais vu Mickaël aussi… hors de lui. Enfin, espérons que ce ne soit pas trop grave… »
L’ange soupira, remonta machinalement ses lunettes sur son nez, et promena son regard sombre sur le bureau. La pièce était vide de tout meuble, à part une petite table rectangulaire, et la chaise qu’il occupait depuis le départ de Jézabel.
« Ah, t’es là, je te cherchais justement. J’ai… où est passé l’autre idiot ? »
Raphaël releva la tête, retira une mèche d’un blond cendré de devant son visage et sourit à l’ange qui se tenait dans l’embrasure de la porte, les bras croisés sur la poitrine.
Il était assez grand, avec un air sérieux et toisait (hum, quand on toise, c'est qu'on réfléchit en même temps, qu'on cherche à dévisager son interlocuteur ou à deviner ses pensées. Il a aussi le sens d'estimer une pièce lors d'une vente ou etc... Enfin, je le trouve mal choisi dansce contexte) son collègue de ses yeux grisés, derrière ses verres en demi-lune. Une tignasse auburn (lui) dégoulinait (verbe à tendance familière) sur ses épaules, en boucles désordonnées.
« Salut, Gaby, sourit (répétition) Raphaël. Jez est chez Mickaël, si tu veux tout savoir…
-Il s’est enfin rendu compte à quel point il était temps de prendre des mesures concernant cet incapable ? » lâcha Gabriel.
Il laissa s’écouler quelques instants, puis ajouta :
« J’ai besoin de toi tout de suite. Alors cesse de fixer ce gobelet d’un œil morne et suis-moi.
-Pour quoi faire ? demanda Raphaël en se levant.
- J’ai besoin de toi, c’est tout. Dépêche-toi. »
Il fit volte-face et disparut dans le couloir. Son collègue haussa les épaules, jeta un dernier regard au gobelet de chocolat chaud et se résolut à quitter la pièce.

Hum, histoire qui promet d'être intéressante mais un style à franchement revoir.
Des lourdeurs que j'ai soulignées tout au long du texte. Tu remarqueras qu'il s'agit bien souvent de participes présent pompeux, de tournures avec des "laisser + verbe" ou "continuer à + V" , des expressions mal choisies et enfin (et surtout !) des propositions parfois facilement transposables dans une vraie et unique phrase.
Exemple:

Jézabel se décolla du mur contre lequel il s’appuyait, posa son gobelet encore fumant sur la table et quitta rapidement la petite pièce qui lui servait accessoirement de bureau. Plus qu’accessoirement, d’ailleurs, car personne ne se souvenait l’avoir vu utiliser cet endroit autrement qu’en buvant des quantités astronomiques de chocolat chaud à la menthe, ou en bâillant aux corneilles, une cigarette vissée aux lèvres.

Ce peut être transformé en:

Jézabel se décolla du mur contre lequel il s'appuyait et posa son gobelet encore fumant sur le bord de la table. Il quitta alors son bureau, une petite pièce où il passait la majorité de son temps. En vérité, personne ne le voyait faire autre chose que boire des quantités démentes de chocolats chauds à la menthe et bâiller aux corneilles, une cigarette vissée aux lèvres.

Je ne sais pas si tout le monde est dac' avec moi, mais je trouve cette version refaite (nettement améliorable ) beaucoup plus fluide.

Donc voilà, le fond est là, mais l'habit du texte est à sacrément revoir. Après, attends peut être l'avis général...

Laisse tomber les corrections, Pacô... je n'arrive pas à commencer cette foutue histoire, et j'ai l'impression que même le fond n'est pas si intéressant que ça... ca m'apprendra à faire quinze trucs à la foisn tiens...
Je te ferais signe quand j'aurais trouvé un début vraiment potable. Navrée de t'avoir présenté un brouillon.

A ton service m'dame!
Mais si tu as re-besoin d'avis, n'hésite pas à me faire signe hein .

Vi, merci XD

Bon ben, je ne commente pas alors... mais j'ai quand même lu ^^
Donc bon, étant donné que tu as déjà des textes en cours, c'est peut-être pas utile d'en commencer un autre, surtout si tu n'accroches pas.

En tout cas, si tu veux des commentaires, un signe de la main et j'accours :p

Merci Kirlim.
Par curiosité, je veux bien avoir ton avis sur ce truc, si ça ne e dérange pas...

J'ai trouvé le style plutôt très lourd, mais ce n'est qu'un avis. Beaucoup de phrases prolongées et qui mériteraient d'être découpée. Du coup, tu utilises beaucoup les 'que' 'quoi' etc... Et c'est ce qui alourdit beaucoup.
Sinon, pour l'histoire, je ne sais pas si j'aurais accroché facilment, les anges et les démons, ça ne me plait pas trop. Je ne sais pas si tu as lu 'sept jours pour une éternité' de Marc Levy mais ça m'a fait penser à ce bouquin (et du coup, je partais avec une image négative...)

Voilà ce que j'en pense

Bien ce que je disais, ce texte ne sert à rien. Laissez tombez et faites comme si vous n'avez rien lu... encore désolée

Il n'y a pas à être désolée.
Personne n'excelle dans l'art des lettres et on est plutôt là pour apprendre.
Dans le pire des cas, ce sera une erreur qui te fera progresser et c'est toujours du bon .