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Un bout de mon roman

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B.
Cathie
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Message  Cathie Jeu 16 Juil 2009 - 22:26

Etant donné que mon roman ne contient pas de chapitres (et est un peu long), je vais mettre un bout.

(Juste pour la petite info', je l'ai commencé en octobre (2008) et sur le logiciel de traitements de textes que j'utilise il fait 6 pages Twisted Evil et je vais bientôt le continuer)

C'est du fantastique (ou selon les définitions du fantasy)

Comme certains vont probablement le remarquer, les noms sont "à coucher dehors x)"

(pourquoi est-ce que le forum ne prend pas les alinéas ?)





C'était une fin d'après-midi d'automne. Des feuilles rousses ou encore jaune or parsemaient le long et brumeux chemin qui traversait la forêt d'Elémorhounia. Quelques vaches et leurs veaux se nourrissaient de tendres et fraîches touffes d'herbe. Ces animaux étaient calmes, sereins, tout comme cette atmosphère qui devenait peu à peu angoissante justement par son silence qui semblait mortel.

Kirlice était une île entourée d'une mer appelée Draanée. Elle était composée de deux villages qui se partageaient l'île, Félici au nord et Ténaci au sud, mais qui entraient assez souvent en guerre, car chacun des deux villages voulaient Kirlice à lui tout seul. Serphymadée-Polis, plus couramment appelée Serphyma, était également une île entourée par la mer Draanée, mais bien plus immense que Kirlice. Elle était séparée en quatre par la forêt d'Elémorhounia qui formait, vue du ciel, une croix, et qui abritait d'inquiétantes et terribles légendes. Les quatre grandes villes étaient disposées de cette manière : au nord-ouest, Kronia, au nord-est, Pegmée, au sud-ouest, Moubrane, et enfin, au sud-est, Bofta.
Une vieille rumeur disait que les feuilles des arbres de cette forêt verdoyaient intensément, puis, à l'approche de l'automne, juste avant de se détacher de leur branche, devenaient jaunes d'un vif à rendre envieux le soleil. Au contact du sol et uniquement du sol, elles devenaient ensuite rousses en très peu de temps. En revanche, les feuilles jaunes qui touchaient d'autres feuilles, rousses ou jaunes, restaient jaunes jusqu'à ce qu'un souffle de vent les fasse virevolter dans les airs et les dépose sur le sol. En ce cas, elles ne rougissaient pas mais se décomposaient lors de la pleine lune suivante. Cet étrange phénomène, bien qu'il ne fut jamais prouvé, suffisait à inquiéter les très peureux habitants de Serphyma, les serphymayens, qui n'osaient pas traverser la forêt et qui préféraient passer plusieurs jours en mer pour accéder à une des trois autres grandes villes de la cité. Seuls les animaux, en particulier les espèces bovines, n'avaient pas peur de s'y aventurer. Elles pouvaient même y rester plusieurs semaines avant de réapparaître dans leur ferme respective, pour le grand soulagement de leur propriétaire.

Mirana DRACINA était partie de Pegmée et désirait retourner chez elle, à Moubrane, par la forêt, supportant très mal les voyages maritimes.
C'était une jeune adolescente âgée de bientôt 17 ans. Grande et fine, elle possédait de longs cheveux couleur cuivre qui faisaient ressortir ses yeux verts. Malgré ses quelques taches de rousseur, elle était plutôt jolie à regarder, car presque toujours souriante, un peu trop souriante pour ceux et celles qui savent ce que sont devenus ses parents. On pouvait constamment voir à son poignet gauche un bracelet que lui avait offert son père, dont elle n'a plus de nouvelles depuis ses 10 ans.
Une guerre avait éclaté, il y a près de 7 ans de cela, entre Félici et Ténaci, et tous les hommes de Moubrane, dont le père de Mirana, et de Bofta, par leur distance plus réduite que les deux autres villes avec Kirlice, avaient été envoyés sur Kirlice afin de stopper le conflit. A la fin de cet affrontement entre les deux villes kirliciennes, certains des hommes revenus vivants, parfois cependant gravement blessés, avaient raconté que la guerre, qui eu duré 5 mois, n'a pas cessée grâce aux serphymayens du sud, mais qu'une armistice avait été signée après, selon ses hommes considérés par les gens complètement fous, un intense combat entre des créatures fantastiques telles que des trolls, des magiciens ou encore des dragons. Bien évidemment, leur histoire paru totalement absurde aux yeux de tout le monde, et le peu de personne qui semblaient croire que leur histoire était possible choisissaient de se taire pour ne pas porter l'attention sur eux.
Mirana ne revit jamais son père, et pensa donc qu'il était mort pour restaurer la paix entre Félici et Ténaci. Quant à sa mère, elle mourut en la mettant au monde. Lorsque son père fut appelé à la guerre, elle dû aller vivre chez ses grand-parents maternels, qu'elle aimait sincèrement, qui habitaient Kronia. Malheureusement, peu après ses 12 ans, son grand-père décéda dans la force de l'âge, et sa veuve, en plus de son profond chagrin, eut des complications cardiaques.
A l'âge de 14 ans, elle fut emmenée, comme tous les garçons et filles de son âge, à Pegmée, dans l'établissement Makilia, dont l'inscription était obligatoire à cet âge là, et où il était interdit de rentrer chez soi sauf périodes vacancières et week-end. Les garçons y apprenaient à utiliser divers armes à feu, à s'infiltrer dans un lieu sécurisé et à se battre à mains nues. Les filles, elles, apprenaient le maniement de toutes sortes d'armes blanches, mais également à concocter des poisons ou encore attacher solidement un individu qu'elles désireraient interroger, mais elles avaient l'interdiction, si le cas se présentait, de l'interroger elles-mêmes si un homme était présent dans les alentours, car jugés plus efficaces pour ce genre de choses. Mirana était une experte au maniement du poignard, elle en garde d'ailleurs un toujours attaché avec une ficelle à sa botte droite. Malgré son aptitude à combattre avec presque tout type d'armes blanches et même à atteindre sa cible à un lancer de poignard, elle était assez peureuse et n'avait pas vraiment le goût du risque et du combat.
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Message  B. Jeu 16 Juil 2009 - 22:30

Cathie a écrit:
(pourquoi est-ce que le forum ne prend pas les alinéas ?)
C'est aussi une remarque que j'ai faite, mais il semblerait que ce ne soit pas simple à modifier...
Je m'occuperai de ton extrait - pile la bonne taille, merci - demain. :conrat:
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Message  La Baguette Ven 17 Juil 2009 - 13:06

Bon, alors je ne suis pas très calée en syntaxe et en figures de style (contrairement à Barbara qui est une vraie pro de la correction). La correction qui suit n'est donc pas complète, mais j'ai repéré ici et là quelques trucs qui pourraient être améliorés.

Cathie a écrit:


C'était une fin d'après-midi d'automne. Des feuilles rousses ou encore (maladroit dans cette phrase, à ta place, je l’enlèverais) jaune or parsemaient le long et brumeux chemin qui traversait la forêt d'Elémorhounia. Quelques vaches et leurs veaux se nourrissaient de tendres et fraîches touffes d'herbe. Ces animaux étaient calmes, sereins, tout comme cette atmosphère qui devenait peu à peu angoissante (tu n’avais pas dit que l’atmosphère était sereine ?) justement par son silence qui semblait mortel.

[ Kirlice était une île entourée d'une mer appelée Draanée . Elle était composée de deux villages qui se partageaient l'île, Félici au nord et Ténaci au sud, mais qui entraient assez souvent en guerre, car chacun des deux villages voulaient Kirlice à lui tout seul. Serphymadée-Polis, plus couramment appelée Serphyma, était également une île entourée par la mer Draanée, mais bien plus immense (cela voudrait dire que Kirlice est elle aussi immense ? Ce serait plutôt quelque chose comme vaste Wink) que Kirlice. Elle était séparée en quatre par la forêt d'Elémorhounia qui formait, vue du ciel, une croix, et qui abritait d'inquiétantes et terribles légendes. Les quatre grandes villes étaient disposées de cette manière : au nord-ouest, Kronia, au nord-est, Pegmée, au sud-ouest, Moubrane, et enfin, au sud-est, Bofta.
Une vieille rumeur disait que les feuilles des arbres de cette forêt verdoyaient intensément, puis, à l'approche de l'automne, juste avant de se détacher de leur branche, devenaient jaunes d'un vif à rendre envieux le soleil. Au contact du sol et uniquement du sol, elles devenaient ensuite rousses en très peu de temps. En revanche, les feuilles jaunes qui touchaient d'autres feuilles, rousses ou jaunes, restaient jaunes jusqu'à ce qu'un souffle de vent les fasse virevolter dans les airs et les dépose sur le sol. En ce cas, elles ne rougissaient pas mais se décomposaient lors de la pleine lune suivante. Cet étrange phénomène, bien qu'il ne fut jamais prouvé, suffisait à inquiéter les très peureux
habitants (est-ce un phénomène aussi étrange ? Les paysans étaient-ils assez observateurs pour remarquer une telle bizarrerie ? De quoi avaient-ils peur ? ) de Serphyma, les serphymayens ( c’est soit les habitants de Serphyma, soit les Serphymayens, mais inutile de mettre les deux) qui n'osaient pas traverser la forêt et qui préféraient passer plusieurs jours en mer pour accéder à une des trois autres grandes villes de la cité. Seuls les animaux, en particulier les espèces bovines, n'avaient pas peur de s'y aventurer. Elles pouvaient même y rester plusieurs semaines avant de réapparaître dans leur ferme respective, au grand soulagement de leur propriétaire.
](Un conseil : placer ce paragraphe avant le précédent pour créer une continuité dans le récit)




Mirana Dracina ( c’est mieux comme ça, non ? ) était partie de Pegmée et désirait retourner chez elle, à Moubrane, par la forêt, supportant très mal les voyages maritimes (là, il faudrait développer… Pourquoi était-elle partie à Pegmée ? Pourquoi voulait-elle rentrer chez elle ?)
C'était une jeune adolescente c’est soit une jeune fille, soit simplement une adolescente. Quand on nous parle de jeune adolescente, on imagine plutôt une fille de 14-15 ans) âgée de bientôt 17 ans. Grande et fine, elle possédait de longs cheveux couleur cuivre qui faisaient ressortir ses yeux verts. Malgré ses quelques taches de rousseur, elle était plutôt jolie à regarder (pourquoi pas simplement jolie ?), car presque toujours souriante, un peu trop souriante pour ceux et celles qui savaient ce que sont devenus ses parents. On pouvait constamment voir à son poignet gauche un bracelet que lui avait offert son père, dont elle n'a plus de nouvelles depuis ses 10 ans.
[Une guerre avait éclaté, il y a près de 7 ans de cela, entre Félici et Ténaci, et tous les hommes de Moubrane, dont le père de Mirana, et ceux de Bofta, par leur distance plus réduite

que les deux autres villes avec Kirlice (maladroit), avaient été envoyés sur Kirlice (répétition) afin de stopper le conflit. A la fin de cet affrontement entre les deux villes kirliciennes (inutile de préciser, tu peux enlever ce passage pour « alléger » la phrase) certains des hommes revenus ( étaient revenus ?) vivants, parfois cependant gravement blessés, avaient raconté que la guerre, qui avait duré 5 mois, n'a pas cessé grâce aux (ce serait plutôt « à cause des ») serphymayens du sud, mais qu'un armistice avait été signé (masculin) après, selon ses hommes considérés par les gens complètement fous, un intense combat entre des créatures fantastiques telles que des trolls, des magiciens ou encore des dragons.] (là, je ne comprends pas tout. Déjà, il me semble que la phrase est trop longue et qu’il faudrait la couper en plusieurs morceaux. Ensuite, il faudrait remplacer certains connecteurs logiques) Bien évidemment, leur histoire parut totalement absurde aux yeux de tout le monde, et le peu de personnes qui semblaient croire que leur histoire était possible choisissaient de se taire pour ne pas porter ( non… ce serait plutôt « attirer » ) l'attention sur eux.
Mirana ne revit jamais son père, et pensa donc qu'il était mort pour
restaurer la paix entre Félici et Ténaci. Quant à sa mère, elle mourut en la mettant au monde. Lorsque son père fut appelé à la guerre, elle dût aller vivre chez ses grand-parents maternels, qu'elle aimait sincèrement, qui habitaient Kronia.(Expliquer où se situe Kronia, préciser s’il s’agit d’une ville, d’un village…). Malheureusement, peu après ses 12 ans, son grand-père décéda dans la force de l'âge, et sa veuve, en plus de son profond chagrin, eut des complications cardiaques (ce terme semble déplacé dans l’univers fantastique-médiéval ou évoluent tes personnages.)
A l'âge de 14 ans, elle fut emmenée, comme tous les garçons et filles de son âge, à Pegmée, dans l'établissement Makilia, dont l'inscription était obligatoire à cet âge là, et où il était interdit de rentrer chez soi (maladroit, cherche une autre tournure de phrase) sauf en périodes vacancières (adjectif introuvable, pourquoi pas « période de vacances » ?) et week-end. Les garçons y apprenaient à utiliser diverses armes à feu, à s'infiltrer dans un lieu sécurisé et à se battre à mains nues. Les filles, elles, apprenaient le maniement de toutes sortes d'armes blanches, mais également à concocter des poisons ou encore attacher solidement un individu qu'elles désireraient interroger, mais elles avaient l'interdiction, si le cas se présentait, de l'interroger elles-mêmes si un homme était présent dans les alentours, car jugés plus efficaces pour ce genre de choses (tournure maladroite. De plus, « homme » est au singulier et « jugés » est au pluriel) Mirana était une experte au maniement du poignard, elle en gardait (attention à la concordance des temps !) d'ailleurs toujours un attaché avec une ficelle à sa botte droite. Malgré son aptitude à combattre avec presque tout type d'armes blanches et même à atteindre sa cible à un lancer de poignard, elle était assez peureuse ( « craintive » serait peut-être mieux… « peureuse » est un terme plutôt péjoratif) et n'avait pas vraiment le goût du risque et du combat.


Dans l'ensemble, ton texte paraît un peu décousu et certains passages explicatifs sont assez maladroits (notamment celui où tu décris le jaunissement des feuilles et surtout celui où tu évoques la guerre entre Félici et Ténaci). Il me semble aussi que tu te "compliques la vie" : tu utilises des phrases très longues et des expansions inutiles, ce qui donne une impression de lourdeur. Sinon, très bien pour l'orthographe.
Il me faudrait une suite pour pouvoir donner un avis sur l'histoire en elle-même.


Evidemment, n'hésite pas à me contredire si tu n'es pas d'accord avec ce que j'ai écrit ci-dessus.
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Message  Liven d'Eleissen Ven 17 Juil 2009 - 13:53

Je ferai une correction plus longue plus tard *fait un noeud à son mouchoir* mais je voudrais simplement faire quelques remarques.
C'est surtout concernant ta manière de raconter l'histoire. Généralement, il est préférable de débuter in media res, en pleine action si tu préfères. Cela plonge tout de suite le elcteur dans l'ambiance de l'histoire, il n'a pas à se farcir quinze descriptions de monde. Et c'est pareil pour les personnages... Il vaut mieux les introduire, les décrire peu à peu plutôt que balancer toute leur vie d'un seul coup, comme ça. Là aussi, c'est assez ennuyeux pour le lecteur Wink On préfére découvrir petit à petit la vie d'un perso plutôt que "subir" sa description.
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Message  Cathie Ven 17 Juil 2009 - 14:15

J'ai suivi tes conseils et ça donne ceci :

Kirlice était une île entourée d'une mer appelée Draanée. Elle était composée de deux villages qui se partageaient l'île, Félici au nord et Ténaci au sud, mais qui entraient assez souvent en guerre, car chacun des deux villages voulaient Kirlice à lui tout seul. Serphymadée-Polis, plus couramment appelée Serphyma, était également une île entourée par la mer Draanée, mais bien plus vaste que Kirlice. Elle était séparée en quatre par la forêt d'Elémorhounia qui formait, vue du ciel, une croix, et qui abritait d'inquiétantes et terribles légendes. Les quatre grandes villes étaient disposées de cette manière : au nord-ouest, Kronia, au nord-est, Pegmée, au sud-ouest, Moubrane, et enfin, au sud-est, Bofta.
Une vieille rumeur disait que les feuilles des arbres de cette forêt verdoyaient intensément, puis, à l'approche de l'automne, juste avant de se détacher de leur branche, devenaient jaunes d'un vif à rendre envieux le soleil. Au contact du sol et uniquement du sol, elles devenaient ensuite rousses en très peu de temps. En revanche, les feuilles jaunes qui touchaient d'autres feuilles, rousses ou jaunes, restaient jaunes jusqu'à ce qu'un souffle de vent les fasse virevolter dans les airs et les dépose sur le sol. En ce cas, elles ne rougissaient pas mais se décomposaient lors de la pleine lune suivante. Cet étrange phénomène, bien qu'il ne fut jamais prouvé, suffisait à inquiéter les très peureux serphymayens, qui n'osaient plus traverser la forêt et qui préféraient passer plusieurs jours en mer pour accéder à une des trois autres grandes villes de la cité. Seuls les animaux, en particulier les espèces bovines, n'avaient pas peur de s'y aventurer. Elles pouvaient même y rester plusieurs semaines avant de réapparaître dans leur ferme respective, pour le grand soulagement de leur propriétaire terrifiés par le moindre soupçon de surnaturel.

C'était une fin d'après-midi d'automne. Des feuilles rousses ou jaune or parsemaient le long et brumeux chemin qui traversait la forêt d'Elémorhounia. Quelques vaches et leurs veaux se nourrissaient de tendres et fraîches touffes d'herbe. Ces animaux étaient calmes, sereins, tout comme cette atmosphère qui devenait peu à peu angoissante justement par son silence qui semblait mortel.

Mirana DRACINA était partie de Pegmée et, comme c'était le début du week-end et que ses cours ne reprendraient que dans une semaine et demi, elle était impatiente de retourner chez elle, à Moubrane, afin de se détendre un peu. Elle passait comme à son habitude par la forêt, supportant très mal les voyages maritimes.
C'était une adolescente âgée de bientôt 17 ans. Grande et fine, elle possédait de longs cheveux couleur cuivre qui faisaient ressortir ses yeux verts. Elle avait des taches de rousseur, ce qui ne l'empêchait pas d'être jolie à regarder, car presque toujours souriante, un peu trop souriante pour ceux et celles qui savaient ce que sont devenus ses parents. On pouvait constamment voir à son poignet gauche un bracelet que lui avait offert son père, dont elle n'a plus de nouvelles depuis ses 10 ans.
Une guerre avait éclaté, il y a près de 7 ans de cela, entre Félici et Ténaci, et tous les hommes de Moubrane, dont le père de Mirana, et ceux de Bofta, avaient été envoyés en priorité sur Kirlice, car plus proches de l'île, afin de stopper le conflit le plus rapidement possible. A la fin de cet affrontement, certains des hommes, parmi ceux revenus vivants, avaient raconté que la guerre avait duré 5 mois, mais que l'intervention des serphymayens n'était pas la cause de sa trêve. Une armistice entre Félici et Ténaci avait été signée après, selon ses hommes considérés par les gens complètement fous, un intense combat entre des créatures fantastiques telles que des trolls, des magiciens ou encore des dragons. Bien évidemment, leur histoire paru totalement absurde aux yeux de tout le monde, et le peu de personne qui semblaient croire que leur histoire était possible choisissaient de se taire pour ne pas attirer l'attention sur eux.
Mirana ne revit jamais son père, et pensa donc qu'il était mort pour restaurer la paix entre Félici et Ténaci. Quant à sa mère, elle mourut en la mettant au monde. Lorsque son père fut appelé à la guerre, elle dû aller vivre chez ses grand-parents maternels, qu'elle aimait sincèrement, qui habitaient Kronia. Malheureusement, peu après ses 12 ans, son grand-père décéda dans la force de l'âge, et sa veuve, en plus de son profond chagrin, se sentit de plus en plus faible à mesure que le temps passait.
A l'âge de 14 ans, elle fut emmenée, comme tous les garçons et filles de son âge, à Pegmée, dans l'établissement Makilia, dont l'inscription était obligatoire à cet âge là jusqu'à la majorité, qui comportait des dortoirs car les élèves devaient rester dans l'établissement et n'avait le droit d'en sortir que pendant les week-end et les vacances afin de retourner chez eux. Les garçons y apprenaient à utiliser diverses armes à feu, à s'infiltrer dans un lieu sécurisé et à se battre à mains nues. Les filles, elles, apprenaient le maniement de toutes sortes d'armes blanches, mais également à concocter des poisons ou encore attacher solidement un individu qu'elles désireraient interroger, mais elles avaient l'interdiction, si le cas se présentait, de l'interroger elles-mêmes si un homme était présent dans les alentours. En effet, les hommes étaient jugés plus efficaces que les femmes pour ce genre de choses. Mirana était une experte au maniement du poignard, elle en gardait d'ailleurs un toujours attaché avec une ficelle à sa botte droite. Malgré son aptitude à combattre avec presque tout type d'armes blanches et même à atteindre sa cible à un lancer de poignard, elle était assez craintive et n'avait pas vraiment le goût du risque et du combat.

Pour ta remarque sur l'atmosphère sereine du premier paragraphe (qui est devenu second paragraphe), je n'ai pas compris pour quoi tu me demandes ça.
Et pour Kronia (
(Expliquer où se situe Kronia, préciser s’il s’agit d’une ville, d’un village…)
), je l'ai déjà précisé (Kronia se situe au nord-ouest de Serphyma Wink )
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Message  La Baguette Ven 17 Juil 2009 - 14:31

Oh ! Excuse moi pour Kronia Embarassed



Je suis bête je suis bête je suis bête
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Message  Cathie Ven 17 Juil 2009 - 14:39

ce n'est pas grave

Il y a autre chose à corriger ou c'est bon ?
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Message  Pacô Ven 17 Juil 2009 - 21:10

Cathie a écrit:
Kirlice était une île entourée d'une mer appelée Draanée. Elle était composée de deux villages qui se partageaient l'île, Félici au nord et Ténaci au sud, mais qui entraient assez souvent en guerre, car chacun des deux villages voulaient Kirlice pour lui tout seul. Serphymadée-Polis, plus couramment appelée Serphyma, était également une île entourée par la mer Draanée, mais bien plus vaste que Kirlice. Elle était séparée en quatre par la forêt d'Elémorhounia qui formait, vue du ciel, une croix, et qui abritait d'inquiétantes et terribles légendes. Les quatre grandes villes étaient disposées de cette manière : au nord-ouest, Kronia, au nord-est, Pegmée, au sud-ouest, Moubrane, et enfin, au sud-est, Bofta.
Une vieille rumeur disait que les feuilles des arbres de cette forêt verdoyaient intensément, puis, à l'approche de l'automne, juste avant de se détacher de leur(s) branche(s), devenaient jaunes d'un vif à rendre envieux le soleil. Au contact du sol et uniquement du sol (je pense que là il faudrait soit mettre entre tiret le "uniquement du sol" soit entre parenthèses ... mais là ça fait bizarre), elles devenaient ensuite rousses en très peu de temps. En revanche, les feuilles jaunes (faudrait penser à un synonyme là Razz) qui touchaient d'autres feuilles, rousses ou jaunes, restaient jaunes jusqu'à ce qu'un souffle de vent les fasse virevolter dans les airs et les dépose sur le sol. En ce cas, elles ne rougissaient pas mais se décomposaient lors de la pleine lune suivante. Cet étrange phénomène, bien qu'il ne fut jamais prouvé, suffisait à inquiéter les très peureux serphymayens, qui n'osaient plus traverser la forêt et qui préféraient passer plusieurs jours en mer pour accéder à l'une des trois autres grandes villes de la cité. Seuls les animaux, en particulier les espèces bovines, n'avaient pas peur de s'y aventurer. Elles pouvaient même y rester plusieurs semaines avant de réapparaître dans leur ferme respective, pour le grand soulagement de leur propriétaire terrifié (ou alors tu mets propriétaires au pluriel aussi ... mais pas un peu des deux Razz) par le moindre soupçon de surnaturel.

C'était une fin d'après-midi d'automne. Des feuilles rousses ou jaune or parsemaient le long et brumeux chemin qui traversait la forêt d'Elémorhounia. Quelques vaches et leurs veaux se nourrissaient de tendres et fraîches touffes d'herbe. Ces animaux étaient calmes, sereins, tout comme cette atmosphère qui devenait peu à peu angoissante justement par son silence qui semblait mortel. (bah le tout comme est incorrect alors vu que c'est le contraire ... =/.)

Mirana DRACINA était partie de Pegmée et, comme c'était le début du week-end et que ses cours ne reprendraient que dans une semaine et demi (un manque d'info.... prof ou élève ? Quelle matière ? etc ... on ne peut pas s'identifier) , elle était impatiente de retourner chez elle, à Moubrane, afin de se détendre un peu. Elle passait comme à son habitude par la forêt, supportant très mal les voyages maritimes.
C'était une adolescente âgée de bientôt dix-sept ans. Grande et fine, elle possédait de longs cheveux couleur cuivre qui faisaient ressortir ses yeux verts. Elle avait des taches de rousseur, ce qui ne l'empêchait pas d'être jolie à regarder, car presque toujours souriante, un peu trop souriante pour ceux et celles qui savaient ce que sont devenus ses parents. On pouvait constamment voir à son poignet gauche un bracelet que lui avait offert son père, dont elle n'a plus de nouvelles depuis ses dix ans.
Une guerre avait éclaté, il y avait (pourquoi changer de temps ?) près de sept ans de cela, entre Félici et Ténaci, et tous les hommes de Moubrane, dont le père de Mirana, et ceux de Bofta, avaient été envoyés en priorité (bof bof ... en masse ? En priorité, ça fait pas vraiment ... enfin ça le fait pas quoi xD) sur Kirlice, car plus proches de l'île, afin de stopper le conflit le plus rapidement possible. A la fin de cet affrontement, certains des hommes, parmi ceux revenus vivants, avaient raconté que la guerre avait duré cinq mois (je pense qu'ils n'ont pas eu besoin de le dire ... les gens sur place aussi ont la notion du temps ^^), mais que l'intervention des serphymayens n'était pas la cause de sa trêve. Un armistice entre Félici et Ténaci avait été signé (armistice est masculin) après, selon ses hommes considérés par les gens complètement fous, un intense (adjectif mal approprié ... un puissant, un considérable, un combat mémorable ... etc) combat entre des créatures fantastiques telles que des trolls, des magiciens ou encore des dragons. Bien évidemment, leur histoire parut totalement absurde aux yeux de tout le monde, et le peu de personnes qui semblaient croire que leur histoire était possible (vraisemblable, réelle, véridique ...) choisissait (c'est le peu qui est sujet ...) de se taire pour ne pas attirer l'attention sur eux.
Mirana ne revit jamais son père, et pensa donc qu'il était mort pour restaurer la paix entre Félici et Ténaci. Quant à sa mère, elle mourut en la mettant au monde. Lorsque son père fut appelé à la guerre, elle dut aller vivre chez ses grand-parents maternels, qu'elle aimait sincèrement, qui habitaient Kronia. Malheureusement, peu après ses douze ans, son grand-père décéda dans la force de l'âge (euh quand on est grand père, on est plus dans la force de l'âge hein ...), et sa veuve, en plus de son profond chagrin, se sentit de plus en plus faible à mesure que le temps passait.
A l'âge de quatorze ans, elle fut emmenée, comme tous les garçons et filles de son âge, à Pegmée, dans l'établissement Makilia, dont l'inscription était obligatoire à cet âge là jusqu'à la majorité, qui comportait des dortoirs car les élèves devaient rester dans l'établissement et n'avait le droit d'en sortir que durant les week-end et les vacances afin de retourner chez eux. Les garçons y apprenaient à utiliser diverses armes à feu, à s'infiltrer dans un lieu sécurisé et à se battre à mains nues. Les filles, elles, apprenaient le maniement de toutes sortes d'armes blanches (sympa le sexisme =/), mais également à concocter des poisons ou encore attacher solidement un individu qu'elles désireraient interroger, mais elles avaient l'interdiction, si le cas se présentait, de l'interroger (répétition ... => questionner) elles-mêmes si un homme était présent dans les alentours. En effet, les hommes étaient jugés plus efficaces que les femmes pour ce genre de choses. Mirana était une experte au maniement du poignard, elle en gardait d'ailleurs un toujours attaché avec une ficelle à sa botte droite. Malgré son aptitude à combattre avec presque tout type d'armes blanches et même à atteindre sa cible à un lancer de poignard, elle était assez craintive et n'avait pas vraiment le goût du risque et du combat.

Attention à la fluidité du style, surtout dans le début.
Alors, tu comptes placer ce passage dans le début de l'ouvrage ou c'est un morceau du livre ?
Parce que si c'est le premier cas, pour ce genre d'histoire, c'est bon pour faire fuir le lectorat.
Certes, Tolkien ne s'est pas posé tant de questions mais s'il écrivait le seigneur des anneaux aujourd'hui, je suis pas sur qu'il aurait eu autant de succès... auprès des éditeurs du moins.
Enfin, en tout cas, si tu veux te la jouer à la Tolkien, il faut faire une réelle description lourde, sans amener le personnage tout de suite, et vraiment axée sur l'histoire et le contexte du pays. Bref, je te conseille pas de t'embarquer là-dedans, Tolkien est un pro !
Non, ce qu'il faut, c'est appâter ton lecteur avant de lui bourrer la tête avec tous ses renseignements. Pourquoi pas un passage de la guerre ? Pourquoi pas une action qui anticipe le contexte ? Il faut qqchose qui attire et qui captive dès le départ. Seulement après, tu pourras ralentir le mouvement avec une bonne description.

Attention aux descriptions qui prêtent au sourire ... comme l'histoire des animaux bovins. Je ne vois pour l'instant pas l'intérêt et la façon dont tu le dis m'a fait sortir du contexte et j'en aurais ri (alors que ce n'était pas forcément sujet à rire).

Bref, à revoir pas mal, mais bon, on est là pour ça aussi Smile.
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Message  Cathie Ven 17 Juil 2009 - 22:03

Je vais peut-être passer pour une nunuche inculte, mais qui est Tolkien ?

Pour le sexisme, moi qui suis justement une fille (attendez je vérifie....oui je suis bien une fille xD) ça ne me choque pas (si ça avait été le cas je ne l'aurais pas mis), personnellement je pense que j'aurais été sexiste (envers des personnes du même sexe que moi, c'est du sexisme, ou ça a un autre nom ?) si j'avais écrit qu'elles tricotaient des pull-over xD. Elles apprennent à concocter des poisons et à se battre avec des armes blanches, de plus l'héroïne est une fille, peut-on vraiment dire que c'est sexiste ? Mais bon, chacun son point de vue Wink

(oui ce passage est au début de l'ouvrage ^^)

l'idée du passage sur la guerre me semble intéressante, mais il faudrait que je fasse raconter un des hommes revenus du combat ce qu'il a vu, car les créatures, personnes dans l'histoire n'a été vérifié, les gens ne les croient pas et ne veulent pas, ils sont craintifs, ils veulent rester sourds et/ou aveugles face à tout ce qui est étrange, anormal, irrationnel. Donc je ne peux pas le raconter comme un fait historique formelle, mais comme comme quelque chose raconté par une ou plusieurs personnes ayant assisté "en live" au conflit. Je vais essayer de voir comment je peux me dépatouiller, si je raconte ce qu'il a vu en discours direct ou indirect. Merci pour l'idée, j'y réfléchirai

Si je "bourre le crâne" avec les renseignements, c'est parce que je voulais planter le décors dès le début, pour qu'on sache un peu où ça se situe et qui est le personnage, par peur que ceux qui lisent soient un peu perdus.

Pour les espèces bovines, je reconnais que c'est un peu comique (si ce n'est pathétique), mais je voulais montrer que les villageois rencontrent un certain malaise, une peur (les poussant parfois à fermer les yeux, mais pas toujours) envers le surnaturel (comme dit ci-dessus) et que les propriétaires des animaux préfèrent attendre qu'ils (leurs animaux) reviennent d'eux-mêmes plutôt que d'aller les chercher dans la forêt où court une rumeur (celle avec les feuilles) qui "en principe" pourrait au pire intriguer les gens, mais qui ici les inquiètent, ce qui montre une certaine stupidité et crainte chez les serphymayens.

Quant au reste je rectifierai.
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Message  Laumie Ven 17 Juil 2009 - 22:10

Cadeau pour savoir qui est Tolkien
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Message  Pacô Ven 17 Juil 2009 - 22:13

Rahhh x).
Tolkien c'est la bible de celui qui veut écrire du fantasy voyons ... => Seigneur des Anneaux !!

Oui il faut planter le décors ... c'est in contestable. Mais il ne faut pas le faire d'une manière documentaire de France 5 ... (ou Arte ^^).

Là on rentre dans une narration magistrale, avec des précisions qui pour l'instant ne nous sont pas capitales et qu'on oubliera très vite Wink. Le "must" c'est d'allier narration et description sans que ça fasse lourd. C'est à dire, imbiber une action de renseignements utiles, agrémentées d'anecdotes pour que le lecteur retienne !

Oui, pourquoi pas un dialogue ... mais commencer un récit de ce genre par un dialogue, c'est déconseillé ... ou alors par l'intermédiaire d'un personnage qui assiste à ce dialogue et qui apporte son propre opinion ?
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Message  La Baguette Sam 18 Juil 2009 - 14:33

Pacô a écrit:Attention à la fluidité du style, surtout dans le début.
Alors, tu comptes placer ce passage dans le début de l'ouvrage ou c'est un morceau du livre ?
Parce que si c'est le premier cas, pour ce genre d'histoire, c'est bon pour faire fuir le lectorat.
Certes, Tolkien ne s'est pas posé tant de questions mais s'il écrivait le seigneur des anneaux aujourd'hui, je suis pas sur qu'il aurait eu autant de succès... auprès des éditeurs du moins.
Enfin, en tout cas, si tu veux te la jouer à la Tolkien, il faut faire une réelle description lourde, sans amener le personnage tout de suite, et vraiment axée sur l'histoire et le contexte du pays. Bref, je te conseille pas de t'embarquer là-dedans, Tolkien est un pro !
Non, ce qu'il faut, c'est appâter ton lecteur avant de lui bourrer la tête avec tous ses renseignements. Pourquoi pas un passage de la guerre ? Pourquoi pas une action qui anticipe le contexte ? Il faut qqchose qui attire et qui captive dès le départ. Seulement après, tu pourras ralentir le mouvement avec une bonne description.

Attention aux descriptions qui prêtent au sourire ... comme l'histoire des animaux bovins. Je ne vois pour l'instant pas l'intérêt et la façon dont tu le dis m'a fait sortir du contexte et j'en aurais ri (alors que ce n'était pas forcément sujet à rire).

Bref, à revoir pas mal, mais bon, on est là pour ça aussi Smile.

Alors là, t'as tout à fait raison... y a-t-il quelqu'un ici qui a lu le Seigneur des Anneaux en entier ?
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Message  Pacô Sam 18 Juil 2009 - 14:38

Je t'ai éditée pour que ça fasse plus propre (la citation avait été mangée =/).

J'ai lu l'ouvrage de Tolkien en entier ! C'est très faisable et c'est très enrichissant (en vocabulaire et en maitrise de la description \o/). Toutefois, je ne pense pas que je réitèrerai cette lecture, ou alors je me concentrerais que sur les passages importants pour l'histoire.
Mais faut pas croire, le SDA, c'est une mine et, passé les 500 premières pages du tome 1, c'est vraiment captivant Smile .
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Message  Laumie Sam 18 Juil 2009 - 15:50

Tout à fait d'accord, je l'ai lu en entier y'a un bout de temps mais j'avoue que je recommencerai pas même si c'est passionnant à lire en général ^^
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Message  Cathie Dim 26 Juil 2009 - 23:52

J'ai supprimé, déplacé et rajouté des choses :

Kirlice était une île entourée d'une mer appelée Draanée. Elle était composée de deux villages qui se partageaient l'île, Félici au nord et Ténaci au sud, mais qui entraient assez souvent en guerre, car chacun des deux villages voulaient Kirlice pour lui tout seul. Serphymadée-Polis, plus couramment appelée Serphyma, était également une île entourée par la mer Draanée, mais bien plus vaste que Kirlice. Elle était séparée en quatre par la forêt d'Elémorhounia qui formait, vue du ciel, une croix, et qui abritait d'inquiétantes et terribles légendes. Les quatre grandes villes étaient disposées de cette manière : au nord-ouest, Kronia, au nord-est, Pegmée, au sud-ouest, Moubrane, et enfin, au sud-est, Bofta.
Personne n'osait s'aventurer dans la forêt d'Elémorhounia, car il paraîtrait qu'elle serait habitée par des créatures malfaisantes et par des âmes errantes. Comme personne n'osait vérifier la véracité des faits, les serphymayens, qui étaient des citoyens extrêmement peureux, utilisaient des bateaux afin d'aller d'une ville à une autre en passant par la mer Draanée.

Mirana Dracina était une adolescente âgée de bientôt dix-sept ans. Grande et fine, elle possédait de longs cheveux couleur cuivre qui faisaient ressortir ses yeux verts. Elle avait des taches de rousseur, ce qui ne l'empêchait pas d'être jolie à regarder, car presque toujours souriante, un peu trop souriante pour ceux et celles qui savaient ce que sont devenus ses parents. On pouvait constamment voir à son poignet gauche un bracelet que lui avait offert son père, dont elle n'a plus de nouvelles depuis ses dix ans.

Une guerre avait éclaté, il y avait près de sept ans de cela, entre Félici et Ténaci, et tous les hommes de Moubrane, dont le père de Mirana, et ceux de Bofta, avaient été envoyés les premiers sur Kirlice, car plus proches de l'île, afin de stopper le conflit le plus rapidement possible. A la fin de cet affrontement, certains des hommes, parmi ceux revenus vivants, avaient raconté que l'intervention des serphymayens n'était pas la cause de sa trêve. Un armistice entre Félici et Ténaci avait été signé après, selon ses hommes considérés par les gens complètement fous, un puissant combat entre des créatures fantastiques telles que des géants, des magiciens ou encore des dragons. Bien évidemment, leur histoire parut totalement absurde aux yeux de tout le monde, et le peu de personnes qui semblaient les croire choisissait de se taire pour ne pas attirer l'attention sur eux. La peur démesurée des serphymayens face à tout ce qui n'admettait aucune logique, à tout ce qui était surnaturel, ne les empêchait pourtant pas d'écouter l'un des anciens combattants pour la paix qui racontait ce qu'il avait vécu ou vu pendant la guerre :

- Apprenant une guerre à Kirlice... ah décidément il ne peuvent pas s'en empêcher, est-ce qu'ils arriveront un jour à cohabiter en paix ? Ils ne se rendent pas compte de tout ce que ça entraîne ? On sacrifie nos hommes pour qu'ils arrêtent leur massacre, on essayent de les convaincre qu'une paix définitive serait la meilleure des solutions. Ça ne leur suffit pas, après tous les armistices signés, ils recommencent à chaque fois leur bain de sang. Il serait temps qu'ils apprennent ce que veut dire être pacifique ! Je disais donc, quand on a su qu'une nouvelle guerre avait éclatée à Kirlice, nous, courageux soldats, nous avons été envoyés sur place pour stopper cette unième guerre. Comme à notre habitude, on a regroupé les femmes, les enfants et les personnes âgées en terrain neutre. Oui, les kirliciens ont beau être des sauvages avide de richesse et de puissance, ils ont malgré tout à l'ouest de leur île, un grand espace réservé aux habitants qui voulaient rester neutres, qui ne cherchaient pas à dominer toute l'île et qui étaient tout à fait pacifiques. Bref... Juste après nous être assurés que les habitants les plus fragiles soient écartés de la zone de combat, les kirliciens ont commencé à nous attaquer. On a essayé d'en capturer le plus possible, mais comme un bon nombre d'entre nous est tombé au combat, on s'est mit à éliminer les plus féroces féliciens et ténaciens et à leur subtiliser le plus possible d'armes. Malgré tout nos efforts pour les contraindre à arrêter la guerre, ils ne se résignaient pas et s'acharnaient tant que les victimes serphymayennes étaient de plus en plus nombreuses. La situation nous semblait plus corsée que pendant les précédentes guerres, et nous craignions d'échouer dans notre tache. Tout espoir semblait perdu. C'est alors que l'inimaginable s'est produit devant nos yeux ébahis. Le ciel s'est obscurcit, le vent soufflait en rafale et une étrange personne est apparue. Elle portait des habits en tissus violet qui recouvrait son corps de la tête aux chevilles. Seuls étaient visibles ses yeux, ses mains et ses chaussures. Son effroyable rictus laissa supposait que c'était un homme. Un cri grave et sauvage se fit entendre, le sol se mit à trembler et l'on vit un géant s'approcher. Il était si laid qu'à son approche, certains kirliciens s'enfuirent ou même s'évanouirent. Alors qu'il s'apprêtait à aplatir l'homme d'une seule main, celui-ci leva sa main droite vers le ciel et prononça rapidement des paroles incompréhensibles. Comme si tout cela n'était pas assez étrange, un jet flamboyant vint stopper la main du géant. En levant les yeux aux ciel, on pu apercevoir un dragon noir qui battait des ailes. A chaque fois que le géant tentait de tuer l'homme, qui semblait être sorcier ou magicien, ses attaques étaient stoppées par le dragon, qui finit foncer sur le monstre hideux afin de le mordre ou de le griffer si profondément que de grosses gouttes rouges tombaient sur le sol. Quand le dragon lui transperça le cœur à l'aide de ses griffes, le géant tomba sur le sol, mort. Le magicien prononça à nouveau une incantation, disparut dans un épais nuage de fumée, qui une fois dissipé, ne laissa aucune trace du combat, que ce soit les créatures ou les gouttes de sang. Le vent s'arrêta de souffler, et le ciel redevint bleu. Après ça, tout le monde fut terrifié et choqué, et personne n'osa plus ce battre.

Mirana ne revit jamais son père, et pensa donc qu'il était mort pour restaurer la paix entre Félici et Ténaci. Quant à sa mère, elle mourut en la mettant au monde. Lorsque son père fut appelé à la guerre, elle dut aller vivre chez ses grand-parents maternels, qu'elle aimait sincèrement, qui habitaient Kronia. Malheureusement, peu après ses douze ans, son grand-père très malade décèda, et sa veuve, en plus de son profond chagrin, se sentit de plus en plus faible à mesure que le temps passait.
A l'âge de quatorze ans, elle fut emmenée, comme tous les garçons et filles de son âge, à Pegmée, dans l'établissement Makilia, dont l'inscription était obligatoire à cet âge là jusqu'à la majorité, qui comportait des dortoirs car les élèves devaient rester dans l'établissement et n'avait le droit d'en sortir que durant les week-end et les vacances afin de retourner chez eux. Les garçons y apprenaient à utiliser diverses armes à feu, à s'infiltrer dans un lieu sécurisé et à se battre à mains nues. Les filles, elles, apprenaient le maniement de toutes sortes d'armes blanches, mais également à concocter des poisons ou encore attacher solidement un individu qu'elles désireraient interroger, mais elles avaient l'interdiction, si le cas se présentait, de le questionner elles-mêmes si un homme était présent dans les alentours. En effet, les hommes étaient jugés plus efficaces que les femmes pour ce genre de choses. Mirana était une experte au maniement du poignard, elle en gardait d'ailleurs un toujours attaché avec une ficelle à sa botte droite. Malgré son aptitude à combattre avec presque tout type d'armes blanches et même à atteindre sa cible à un lancer de poignard, elle était assez craintive et n'avait pas vraiment le goût du risque et du combat.

Comme c'était le début du week-end et que ses cours ne reprendraient que dans une semaine et demi, Mirana était impatiente de retourner chez elle, à Moubrane, afin de se détendre un peu. Elle passait comme à son habitude par la forêt, supportant très mal les voyages maritimes.
En cette une fin d'après-midi d'automne. Des feuilles rousses ou jaune or parsemaient le long et brumeux chemin qui traversait la forêt d'Elémorhounia. Quelques vaches et leurs veaux se nourrissaient de tendres et fraîches touffes d'herbe. Ces animaux étaient calmes tout comme cette atmosphère, qui cependant devenait peu à peu angoissante justement par son silence qui semblait mortel.
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Message  Pacô Lun 27 Juil 2009 - 11:58

Cathie a écrit:
Kirlice (pourquoi j'ai trop l'impression de lire kirlim à chaque fois ? aucune utilité pour la correction je sais u__u") était une île entourée d'une mer appelée Draanée. Elle était composée de deux villages qui se partageaient l'île, Félici au nord et Ténaci au sud, mais qui entraient assez souvent en guerre, car chacun des deux villages (au pire, tu mets "car les deux villages voulaient" c'est nettement moins lourd) voulait (c'est chacun le sujet) Kirlice pour lui tout seul. Serphymadée-Polis, plus couramment appelée Serphyma, était également une île entourée par la mer Draanée, mais bien plus vaste que Kirlice. Elle était séparée en quatre par la forêt d'Elémorhounia qui formait, vue du ciel, une croix (uhuh ! Et c'est grâce à l'homme ? Parce que naturellement, c'est chouette ça ^^), et qui abritait d'inquiétantes et terribles légendes. (atention, tu tuilises un peu le même schéma pour présenter les deux îles là ... entourée par la mer, composition etc ...) Les quatre grandes villes étaient disposées de cette manière : au nord-ouest, Kronia, au nord-est, Pegmée, au sud-ouest, Moubrane, et enfin, au sud-est, Bofta.
Personne n'osait s'aventurer dans la forêt d'Elémorhounia, car il paraîtrait qu'elle serait habitée par des créatures malfaisantes et par des âmes errantes. (humf' ... là y'a un souci d'organisation. Tu as abordé le problème de la forêt. Je pensais que ça en restait là pour le moment. Mais si c'est pour en reparler trois phrases après, là y'a un problème d'organisation et ça fait rtès embrouille) Comme personne n'osait vérifier la véracité des faits, les serphymayens, qui étaient des citoyens extrêmement peureux, utilisaient des bateaux afin d'aller d'une ville à une autre en passant par la mer Draanée.

Mirana Dracina était une adolescente âgée de bientôt dix-sept ans. Grande et fine, elle possédait de longs cheveux couleur cuivre qui faisaient ressortir ses yeux verts. Elle avait des taches de rousseur, ce qui ne l'empêchait pas d'être jolie à regarder, car presque toujours souriante, un peu trop souriante pour ceux et celles qui savaient ce qu'étaient devenus ses parents. On pouvait constamment voir à son poignet gauche un bracelet que lui avait offert son père, dont elle n'avait plus de nouvelles depuis ses dix ans (donc depuis sept ans ... je pense qu'il vaut mieux le dire comme ça).

Une guerre avait éclaté, il y avait près de sept ans de cela (quand tu dis de cela, c'est qeu tu reprends ce qeu tu as dit avant. Donc sept ans avant la disparition du père ? Je pense que ce n'est pas ce que tu voulais dire ^^), entre Félici et Ténaci, et tous les hommes de Moubrane, dont le père de Mirana, et ceux de Bofta, avaient été envoyés les premiers sur Kirlice, car plus proches de l'île (incorrect car tu aurais du rajouter à la suite une proposition avec verbe conjugué du style : "ils stopperaient le conflit" etc. Là du coup, il faut que tu mettes un verbe dans ce morceau: "car ils étaient les plus proches de l'île"), afin de stopper le conflit le plus rapidement possible. A la fin de cet affrontement, certains des hommes, parmi ceux revenus vivants (pareil: incorrect. Le "certains" indiquent déjà que ce ne sont pas tous les hommes (et bien ceux qui sont revenus vivants). Le parmi est redondant => juste "ceux revenus vivants"), avaient raconté que l'intervention des serphymayens n'était pas la cause de sa trêve. Un armistice entre Félici et Ténaci avait été signé après, selon ses hommes considérés par les gens complètement fous (assez maladroit ...), un puissant combat entre des créatures fantastiques telles que des géants, des magiciens ou encore des dragons. (j'aime pas cette tournure ... peut être parce que ce n'est pas assez vivant à mon goût =/) Bien évidemment, leur histoire parut totalement absurde aux yeux de tout le monde, et le peu de personnes qui semblait (c'est "le peu" le sujet) les croire choisissait de se taire pour ne pas attirer l'attention sur eux. La peur démesurée des serphymayens face à tout ce qui n'admettait aucune logique, à tout ce qui était surnaturel, ne les empêchait pourtant pas d'écouter l'un des anciens combattants pour la paix qui racontait ce qu'il avait vécu ou vu durant (le pendant, tu l'utilises beaucoup trop) la guerre :

« Apprenant une guerre à Kirlice... ah décidément il ne peuvent pas s'en empêcher, est-ce qu'ils arriveront un jour à cohabiter en paix ? Ils ne se rendent pas compte de tout ce que ça entraîne ? On sacrifie nos hommes pour qu'ils arrêtent leur massacre, on essaye de les convaincre qu'une paix définitive serait la meilleure des solutions. Ça ne leur suffit pas, après tous les armistices signés, ils recommencent à chaque fois leurs bains de sang. Il serait temps qu'ils apprennent ce que veut dire être pacifique ! Je disais donc (bof ... vu qu'on a pas eu le début, ça fait mal placé là =/), quand on a su qu'une nouvelle guerre avait éclaté à Kirlice, nous, courageux soldats, nous avons été envoyés sur place pour stopper cette énième (le unième, c'est pour trente et unième ^^) guerre. Comme à notre habitude, on a regroupé les femmes, les enfants et les personnes âgées en terrain neutre. Oui, les kirliciens ont beau être des sauvages avides de richesses et de puissance, ils ont malgré tout à l'ouest de leur île, un grand espace réservé aux habitants qui veulent rester neutres, qui ne cherchent pas à dominer toute l'île et qui sont tout à fait pacifiques. Bref... Juste après nous être assurés que les habitants les plus fragiles soient écartés de la zone de combat, les kirliciens ont commencé à nous attaquer. On a essayé d'en capturer le plus possible, mais comme un bon nombre d'entre nous est tombé au combat, on s'est mis à éliminer les plus féroces féliciens et ténaciens et à leur subtiliser le plus possible d'armes. Malgré tous nos efforts pour les contraindre à arrêter la guerre, ils ne se résignaient pas et s'acharnaient tant que les victimes serphymayennes étaient de plus en plus nombreuses. La situation nous semblait plus corsée que pendant les précédentes guerres, et nous craignions d'échouer dans notre tâche. Tout espoir semblait perdu. C'est alors que l'inimaginable s'est produit devant nos yeux ébahis. Le ciel s'est obscurci, le vent soufflait en rafales et une étrange personne est apparue. Elle portait des habits en tissus violet qui recouvrait son corps de la tête aux chevilles. Seuls étaient visibles ses yeux, ses mains et ses chaussures. Son effroyable rictus laissa supposer que c'était un homme. Un cri grave et sauvage se fit entendre, le sol se mit à trembler et l'on vit un géant s'approcher. (tout de suite, ça fait moins l'impression d'un récit d'un mec, mais d'une narration hors dialogue ...) Il était si laid qu'à son approche, certains kirliciens s'enfuirent ou même s'évanouirent. (je pense pas que ce soit à cause de sa laideur ^^. Mais bien de la terreur qu'il évoquait) Alors qu'il s'apprêtait à aplatir l'homme d'une seule main, celui-ci leva sa main droite vers le ciel et prononça rapidement des paroles incompréhensibles. Comme si tout cela n'était pas assez étrange, un jet flamboyant vint stopper la main du géant. En levant les yeux aux ciel, on put apercevoir un dragon noir qui battait des ailes. A chaque fois que le géant tentait de tuer l'homme, qui semblait être sorcier ou magicien, ses attaques étaient stoppées par le dragon, qui finit par (?) foncer (bof comme terme. Surtout pour une époque qui n'est pas la nôtre) sur le monstre hideux afin de le mordre ou de le griffer si profondément que de grosses gouttes rouges tombaient sur le sol. Quand le dragon lui transperça le cœur à l'aide de ses griffes, le géant tomba sur le sol, mort. Le magicien prononça à nouveau une incantation, disparut dans un épais nuage de fumée, qui une fois dissipé, ne laissa aucune trace du combat, que ce soit les créatures ou les gouttes de sang. Le vent s'arrêta de souffler, et le ciel redevint bleu. Après ça, tout le monde fut terrifié et choqué, et personne n'osa plus se battre.

Mirana ne revit jamais son père, et pensa donc qu'il était mort pour restaurer la paix entre Félici et Ténaci. Quant à sa mère, elle mourut en la mettant au monde. Lorsque son père fut appelé à la guerre, elle dut aller vivre chez ses grand-parents maternels, qu'elle aimait sincèrement, qui habitaient Kronia. Malheureusement, peu après ses douze ans, son grand-père très malade décèda, et sa veuve, en plus de son profond chagrin, se sentit de plus en plus faible à mesure que le temps passait.
A l'âge de quatorze ans, elle fut emmenée, comme tous les garçons et filles de son âge, à Pegmée, dans l'établissement Makilia, dont l'inscription était obligatoire à cet âge là jusqu'à la majorité, qui comportait des dortoirs car les élèves devaient rester dans l'établissement et n'avait le droit d'en sortir que durant les week-end et les vacances afin de retourner chez eux. (pfiou ... une phrase horriblement longue et laide ! Tu utiles toutes les conjonctions possible non ? Razz) Les garçons y apprenaient à utiliser diverses armes à feu, à s'infiltrer dans un lieu sécurisé et à se battre à mains nues. Les filles, elles, apprenaient le maniement de toutes sortes d'armes blanches, mais également à concocter des poisons ou encore attacher solidement un individu qu'elles désireraient interroger, mais elles avaient l'interdiction, si le cas se présentait, de le questionner elles-mêmes si un homme était présent dans les alentours. En effet, les hommes étaient jugés plus efficaces que les femmes pour ce genre de choses (et vive les machos !). Mirana était une experte au maniement du poignard, elle en gardait d'ailleurs un toujours attaché avec une ficelle à sa botte droite. Malgré son aptitude à combattre avec presque tout type d'armes blanches et même à atteindre sa cible à un lancer de poignard, elle était assez craintive et n'avait pas vraiment le goût du risque et du combat.

Comme c'était le début du week-end et que ses cours ne reprendraient que dans une semaine et demi, Mirana était impatiente de retourner chez elle, à Moubrane, afin de se détendre un peu. Elle passait comme à son habitude par la forêt, supportant très mal les voyages maritimes (elle ose elle ? Tu l'avais aps ditque certains le faisaient !).
En cette (une) fin d'après-midi d'automne. Des feuilles rousses ou jaune or parsemaient le long et brumeux chemin qui traversait la forêt d'Elémorhounia. Quelques vaches et leurs veaux se nourrissaient de tendres et fraîches touffes d'herbe. Ces animaux étaient calmes tout comme cette atmosphère, qui cependant devenait peu à peu angoissante justement par son silence qui semblait mortel.

Aloreuh ...
Beaucoup beaucoup beaucoup de travail en perspective.
Je vais être franc (c'est l'habitude de la maison ^^), je n'ai pas vraiment apprécier ton entrée en scène.
Une longue tirade où y'a une foule d'évènnements. Une vision parfois un peu trop innocente des choses. Un vocabulaire souvent pas adapté à la situation. Des phrases maladroites et des structures qui se répètent (et ça, c'est le pire pour lasser le lecteur).

Il faut vraiment tout revoir quoi. l'histoire peut être remagnée, il faut lui donner un regain d'intérêt parce que j'ai peur de ne pas être attiré, de ne pas être curieux ... j'ai enviede dire, bah c'est bien, le magicien a buté le géant et il est parti sans même menacer tout le monde. Alors, quel intérêt ? A part juste que c'est étrange ?

Donc voilà. Fais toi un plan, pose tes idées, dis les nous si tu veux avoir des avis dessus. Mais là, c'est une intro très maladroite et qui ne donne pas forcément envie de lire la suite.
Donc avant de reposter la suite, on va essayer de travailler comme il faut cette intro.
Donne-moi les grandes idées, je peux essayer de te les mettre en forme ...
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