Les sombres Contes de Mr Jack, recueil

snake a écrit:On était au mois d'avril, Chris se tenait devant la fenêtre de sa chambre. La pluie et la nuit rendaient la vitre opaque (humpf' ... un léger non sens ... ce n'est pas vraiment la pluie et la nuit qui rendent la vitre opaque ou non ^^) et le jeune homme fixait son reflet en réfléchissant. Son père ne rentrait jamais avant une heure tardive, si bien qu'il passait ses soirées seul. Il songea à tout ce que la vie lui avait apporté. Le bonheur, l'amour, Claire. Il était l'homme le plus heureux de cette planète et même s'il vivait dans les lieux les plus détestables du monde, il savait qu'il pourrait s'en échapper et qu'elle viendrait avec lui. En effet, alors qu'ils faisaient l'amour, Claire l'avait fixé avec ses yeux d'émeraude et lui avait demandé de l'emmener loin de cet enfer, le plus rapidement possible. Chris réfléchissait (répétition => "méditer") à cette proposition. Rien ici ne le retenait. Il n'éprouvait que du dégoût pour son père à cause de ses trafics. De plus, alors qu'il était arrivé au collège, son père l'avait totalement délaissé, dès lors, ils ne s'étaient plus adressés la parole. Il avait pris la décision de partir avec elle. Le jeune homme cherchait le moyen de quitter la ville et un léger sourire planait sur ses lèvres (un sourire qui plane sur des lèvres ? Il se dessine, s'esquisse ... mais il plane rarement) à l'idée de vivre avec elle ailleurs que dans cet enfer. Ainsi ils finiraient leur année scolaire et obtiendraient leur bac avant de quitter cette ville, voilà la conclusion à laquelle il était arrivé. (c'est assez étrange de rencontrer des choses aussi comunes que le bac, dans une réalité qui n'est pas la nôtre)
Quand Chris annonça leur départ après les examens à Claire, elle en fut tellement heureuse qu'elle lui sauta au cou et l'embrassa avec fougue. Plus que deux mois, et ils pourraient partir (ils partiraient, c'est plus fluide) libres.

« Chaque soir après les cours, Chris et Claire aimaient se balader spécialement sous la pluie. En vérité, ils appréciaient être trempés. En marchant là où leurs pas les portaient, ils découvrirent une cabane abandonnée et déserte. Ils y rentrèrent et se dévêtirent l'un l'autre avant de s'enlacer tendrement.
Soudain, la nuit tomba sans qu'ils y fassent attention et l'heure était avancée quand ils quittèrent leur refuge. Ils enfilèrent leurs vêtements gorgés d'eau et le jeune homme raccompagna son amie chez elle. Mais ce soir là, les choses ne se passèrent pas comme prévues. »

Chris marchait main dans la main avec Claire lorsque celle-ci fut bousculée par un inconnu qui lui arracha son sac et prit la fuite. Le jeune homme réagit aussitôt et lui courut après (entâma la poursuite). Chris était plus rapide que ce voleur à la tire qui, le voyant se rapprocher dangereusement, abandonna son butin. Le garçon ramassa le sac et jeta un regard noir en direction du fuyard avant de retourner là où il avait laissé sa jeune amie.
Mais Claire n'était plus là (répétition => "ici" à la rigueur, bien qu'une reformulation serait de rigueur). Chris paniqua en jetant des regards frénétiques de chaque côté de la rue. A travers la pluie et la circulation, il entendit un cri provenant de l'une des sombres ruelles. Sans réfléchir, le jeune homme fonça dans cette direction en manquant de justesse de se faire renverser par un chauffard. Les gens de cette ville ne réagissaient jamais à un appel au secours. Quand une femme se faisait attaquer, on lui recommandait de crier au feu. Personne ne voulait prendre des coups a la place d'un autre mais Chris n'était pas comme les autres. Dans l'allée, des poubelles vomissaient (j'aime !) leur contenu et divers objets jonchaient le sol recouvert par un bon centimètre d'eau de pluie qui tombait en cascade depuis le toit des immeubles en plus du déluge habituel. Le jeune homme ne mit alors pas longtemps à trouver ce qu'il cherchait.