Il a vos yeux

Pour les courageux qui s'aventurent dans cette pièce et qui auraient envie d'en dire quelque chose...

Tu aurais du me rappeler à l'ordre. Voilà longtemps que je m'étais dit que je viendrais corriger... sans le faire jusqu'à aujourd'hui.

'une, côté jardin, menant à la salle à mange

=> salle à manger

Votre perspicacité habituelle, aidée par votre œil de lynx parviendrait-elle à effectuer un tri rapide entre les plis le moins dénué d'intérêt que la liasse de factures qui doit se trouver dans le tas ?

=> je trouve cette phrase plutôt compliquée. Je plains l'acteur qui devra l'apprendre par coeur .

Faites, je vous en prie, je termine de m'habiller et j'arrive !

=> je mettrais plus qu'une virgule entre "je vous en prie" et "je termine". Histoire de mieux reprendre son souffle aussi.

Voilà, c'est ça !

=> ça fait un peu tâche là... par rapport au reste de ses paroles.

de m'écarteler membre à membre et de danser des danses sauvages sur mes restes carbonisés

=> danser des danses ? Y'a peut-être mieux ^.^

Je sais de source sûr qu'il m'apprécie autant que je ne l'aime,

=> de source sûre
=> euh... ne voulait-il pas l'écarteler et l'éparpiller dans tout le XVème arrondissement ? oO

Bon, je ne suis pas du tout un bon correcteur sur ce coup là.
Il serait d'ailleurs bon de recruter du personnel de ce côté-ci =D.
Bref .

Alors mon petit avis à moi, c'est que ça commence sur une touche humoristique qui risque (attention) de me plaire.
Et tu as un humour très... XVIIIème, même si je ne suis peut-être pas le mieux placé pour situer les humours u_u".

Le reproche que je ferais néanmoins, c'est la datation. Je vois pas du tout quand cette scène se déroule... La manière de s'exprimer des personnages fait très penser à une époque du genre XVIIIe XIXe voire début XXe mais pas plus.
Alors que des éléments du texte, des actes, des endroits, des outils... font penser à la seconde moitié du XXème.
Alors je suis un peu perdu.
Un éclaircissement éventuel ?

En tout cas, je trouve la pièce vraiment bien écrite, et dans un esprit de pièce vraiment bien écrite.
Je ne peux que t'encourager à poursuivre .

(petite question : les didascalies, c'est pas obligatoire de corriger ? Parce que y'a des trucs que en temps normal j'aurais modifier, mais là on s'en fout des répétitions et tout le tralala ).

Merci d'être passé par ici, mais encore une fois, je suis désolé, la suite ne viendra pas avant que j'aie pu récupérer le peu de données exploitables de mon vieil ordinateur... ^^

=> euh... ne voulait-il pas l'écarteler et l'éparpiller dans tout le XVème arrondissement ? oO

Ben c'est bien ce que j'ai voulu dire. L'autre ne l'apprécie pas plus que lui ne l'aime. En gros ils se détestent. xD

Et tu as un humour très... XVIIIème, même si je ne suis peut-être pas le mieux placé pour situer les humours u_u".

Un humour à la Voltaire? Tiens, c'est bien la première fois qu'on me le dit. Oserais-je demander ce qui t'a poussé dans cette direction ? ^^

Le problème de datation est voulu. Bon, si on imagine la pièce sur scène, évidemment, il y aura des éléments aidant (le téléphone, etc...), mais au niveau du texte, je voulais préserver un certain flou, jusqu'au moment où l'acteur parlera de voitures et de Humphrey Bogart.

(Non, je crois qu'il est inutile de corriger les répétitions dans les didascalies, c'est des textes non pas à but plus ou moins artistique, mais bien utilitaire, par conséquent, je crois qu'une correction formelle est la seule chose qu'elles méritent ^^)

MrSonge a écrit:
Ben c'est bien ce que j'ai voulu dire. L'autre ne l'apprécie pas plus que lui ne l'aime. En gros ils se détestent. xD

Moi j'avais plutôt compris : il l'apprécie autant que lui le déteste.
Un peu comme : il est aussi blond qu'une banane est jaune u_u".
Enfin...

MrSonge a écrit:
Un humour à la Voltaire? Tiens, c'est bien la première fois qu'on me le dit. Oserais-je demander ce qui t'a poussé dans cette direction ? ^^

En fait, j'aurais plus dit un humour à la Molière .
Je sais pas, je dis ça, mais j'y connais pas forcément grand chose. C'est que après avoir lu plusieurs pièces de Molière, j'ai l'impression de ressentir la même ambiance.

MrSonge a écrit:Le problème de datation est voulu. Bon, si on imagine la pièce sur scène, évidemment, il y aura des éléments aidant (le téléphone, etc...), mais au niveau du texte, je voulais préserver un certain flou, jusqu'au moment où l'acteur parlera de voitures et de Humphrey Bogart.

Bah alors comme tu dis... ça sert un peu à rien non ? oO
Et pis garder le flou, ça mène à quoi ? A part rendre mal à l'aise dans sa lecture le lecteur ?

(ok pour les didascalies )

Moi j'avais plutôt compris : il l'apprécie autant que lui le déteste.

Ah ben non. Il m'aime autant que je l'apprécie. Si je l'apprécie beaucoup, il m'aime beaucoup. Si je l'apprécie très très très peu, il m'aime très très très peu. ^^

Je sais pas, je dis ça, mais j'y connais pas forcément grand chose. C'est que après avoir lu plusieurs pièces de Molière, j'ai l'impression de ressentir la même ambiance.

Ben écoute.... je prend la chose comme un compliment, quand même la vague comparaison à Molière... xD Mais c'est nettement plus vaudevilesque que les pièces de Molière.

Bah alors comme tu dis... ça sert un peu à rien non ? oO
Et pis garder le flou, ça mène à quoi ? A part rendre mal à l'aise dans sa lecture le lecteur ?

En fait c'est ce que je voulais. Donner une dimension intemporelle au début, qui ira se précisant par la suite, parce que bon, on ne peut pas laisser le truc flotter tout le long. Mais si cela te semble trop dérangeant, je veux bien tenter de m'arranger pour gommer ce doute dès le début. ^^

Petit relevé :

Que me vaut donc le plaisir ?

=> on ne dit pas plus "Que me vaut donc ce plaisir ?"

ce n'est pas pour te donner la sérénade.

=> on ne joue pas plus la sérénade qu'on ne la donne ? oO

Barbant-Ambroise, ne tentes pas de détourner sournoisement la conversation !

=> ne tente pas

Il vaudrait mieux que ce ne soit pas des troisièmes, je suis pressé moi !

=> blague en rapport avec "poignées de secondes" ? Parce que je la trouve pas fameuse pour le coup ^^. (sauf si je l'ai mal comprise)

Il se dirige vers la porte où apparaît Justin, qui lui le contrat. Il s'en empare.)

=> je pense qu'il manque le mot "qu'il lui tend le contrat". Ou un truc du genre.

Merci, Justin, vous pouvez retourner vaquer à vos occupations quotidiennes.

=> vous pouvez disposer (aussi ^^). C'est plus court et ptètre un peu moins lourd à dire...

Sois certain que ce n'est pas de mon plein gré que je m'attarde chez toi, je préférerais n'avoir déjà plus sous les yeux ton immonde papier peint !

=> la virgule me semble un peu faible, non ?

Je lui ai dit et redit que s'il y a bien une chose qui rende papa furieux,

=> je suis pas sûr pour le "rende" là...

C'est plaisant à lire, vraiment.
Et on s'imagine bien ces deux personnages se lancer des piques sur scène ^.^.
Pourquoi par contre les faire tutoyer ? J'aurais tendance à croire que des gars comme ça, d'une sphère plutôt intellectuelle, qui ne peuvent pas se blairer auraient tendance à se vouvoyer. Histoire de marquer un peu plus la distance, la séparation entre leurs deux personnes, non ?

Et enfin, ce qui me déplait légèrement, c'est peut-être la trop grosse franchise des attaques (frontales) expédiées l'un à l'autre.
A coup sûr, j'aurais préféré plus de subtilités dans les petites civilités qu'ils s'échangent ^^.

=> blague en rapport avec "poignées de secondes" ? Parce que je la trouve pas fameuse pour le coup ^^. (sauf si je l'ai mal comprise)

Oui elle est nulle. Mais c'est voulu, le personnage n'a aucun humour.

Pourquoi par contre les faire tutoyer ? J'aurais tendance à croire que des gars comme ça, d'une sphère plutôt intellectuelle, qui ne peuvent pas se blairer auraient tendance à se vouvoyer. Histoire de marquer un peu plus la distance, la séparation entre leurs deux personnes, non ?

J'ai longtemps hésité. D'abord ils se vouvoyaient, et puis je me suis dit qu'entre gens qui avaient fait leurs études ensemble, même en se détestant le tutoiement s'était peut-être imposé... J'avoue que je ne sais pas trop, je vais peut-être revenir au vouvoiement.

=> on ne joue pas plus la sérénade qu'on ne la donne ?

On la joue aussi, mais très souvent on la donne. Quand on la joue, c'est plutôt en concert, par exemple une Sérénade de Dvorak. Mais la donner, ça montre plus l'idée de l'amoureux qui va jouer sous le balcon de sa dulcinée. ^^

EDIT : après re-mure réflexion, je crois que tu as raison. Je vais repasser au vouvoiement, ça marquera plus la distance méprisante.