Identité retrouvée

correction "Identité retrouvée"

rouge : orthographe
violet : suggestions
bleu : répétitions

il ne sait pas du tout qui il est, d’où il vient mais à(a) envie de le découvrir …

Je me présente, je m’appelle Emily Bowman et j’ai dix sept ans. Dans quelques jours, fini les vacances d’été ! Je commence une nouvelle année scolaire, je rentre en terminale, doit passer mon bac et surtout, penser à mon avenir ! Ayant en vain réfléchis à ce que je voulais faire après le bac je m'endormis, épuisée.

ici problème de temps. Tu commences par du présent et tu changes de temps la phrase suivante.

A(À) mon réveil, il était huit heures et demi, une odeur alléchante planait (plutôt flottait) dans l’air, le petit-déjeuner devait être servi (encore un changement de temps d'une phrase à l'autre) . Après m’être totalement réveillée, je décidais de me lever et d'enfiler ma robe de chambre. Ma journée commençait ! (pourquoi un !) Après avoir traversée le couloir, j’arrivais dans la cuisine, c’était une cuisine fonctionnelle délimité(e) par un comptoir qui donnait sur la salle à manger. Sur la table mon mug était sorti( je dirais mon mug était posé sur la table), avec à côté un thermos rempli de chocolat chaud. Je m’attablais et commençais à déjeuner en écoutant la radio.
La porte d’entrée s’ouvrit sur Isabelle. Ma tante maternelle entra, avec son sourire habituel de quand elle s'apprête (encore un changement de temps) à me demander un service. Ne vous méprenez pas ! Je ne me plains pas, au contraire, j'étais contente de l’aider (encore un changement de temps) ! Je lui devais tant, je n’arrivais donc jamais à refuser.

Après la mort de mes parents, survenu(e) quelques jours après ma naissance, les services sociaux s’apprêtaient à me mettre dans une famille d’accueil, quand ma tante était venue à la maternité et m’avait prise avec elle. Depuis ces dix-sept années, je suis (toujours des changements de temps) avec elle et nous vivons comme une famille normal.

Pour l'instant ce que je note dans cet extrait, c'est que tu changes en permanence de temps. Dans une histoire, si tu la débute au passé, elle doit rester au passé, si c'est au présent, elle doit rester au présent, pas changer d'une phrase à l'autre tout le long du texte. J'ai ce problème aussi de sauter en permanence d'un temps à l'autre.

« Bien dormi(e) ? » (pour les dialogues, penser à mettre le tiret — )« Oui, comme un loir. Merci pour le petit-déjeuner. Je peux t’aider aujourd’hui ? » Eh oui, au lieu qu’elle me le demande, autant le lui proposer ! Voilà comment débutais(débutait) une journée en beauté (le en beauté n'est pas vraiment utile, il est même plutôt inutile et ne sert pas la narration) chez les Bowman.
« Je sais que c’est bientôt la rentrée et que je t’ai donné tes derniers jours de vacances pour en profiter, mais est-ce que tu peux garder Chloé aujourd’hui ? Je dois m’occuper de la gestion de l'hôtel. » Me demanda-t-elle avec un sourire pincé.

Je la comprends, le coté administratif n’était (changement de temps) pas le coté le plus amusant mais il fallait le faire. Cet hôtel était dans ma famille depuis des générations. Chloé, c’est ma petite cousine, elle a presque quatre ans et c’est un vrai petit cœur. Son père était parti après sa naissance, ma famille se résumait donc à ma tante, Chloé et moi.

Bon sur la suite, pareil que précédemment, vraiment trop de mélange de temps pour les verbes, ça fait mal aux yeux. Il faut que tu essayes de tout mettre sur le même temps et cela changera énormement ton texte. Ensuite essaye de parler d'une chose à la fois, tout est mélangé tu parles de la gestion de l'hotel puis la phrase suivante on passe de Chloé puis ceci, puis cela, il faudrait développer un peu plus chaque chose sinon on survole et on a du mal à accrocher.

Avant propos et 1er chapitre :

Un amnésique a la possibilité de recommencer à zéro, il ne sait pas du tout qui il est, d’où il vient mais à envie de le découvrir …

=> a envie (pas d'accent)
=> je ne suis pas tout à fait d'accord. Un amnésique est peut-être ce qui a le plus de déstabiliser, et ne pas savoir peut ronger une vie et, même en voulant recommencer de 0, tu as les éléments de ton ancienne vie qui gravitent autour de toi tout de même. Après, ton héros a le droit de penser ce qu'il veut, soit dit en passant .

Moi, je ne le peux pas.

=> les "moi je", c'est pas bien même dans les textes ^^".

Non, je ne suis pas folle, je suis juste complètement larguée, je vais vous raconter ce qui s’est passé pour que vous compreniez ma situation depuis le début.

=> ce qu'il s'est passé.
=> euh... okay

Dans quelques jours, fini les vacances d’été

=> j'émets un doute pour le "fini" que je verrais bien plus en "finies les vacances".

je rentre en terminale, doit passer mon bac et surtout, penser à mon avenir !

=> dois
=> généralement, tu y penses pas le jour pile de la rentrée en terminal et ton avenir tu t'y es un peu aiguillonné en choisissant ta filière en première (un L fera rarement un informaticien ^^)

Ayant en vain réfléchis à ce que je voulais faire après le bac je m'endormis, épuisée.

=> réfléchi
=> elle se fatigue bien vite

Après avoir traversée le couloir,

=> avoir traversé (pas d'accord avec l'auxiliaire avoir placé ainsi)

j’arrivais dans la cuisine, c’était une cuisine fonctionnelle délimité par un comptoir qui donnait sur la salle à manger.

=> j'arrivai
=> problème de ponctuation : il faut au minimum un point-virgule ( ; ) ou les deux points ( : ) pour remplacer la simple virgule.

Je m’attablais et commençais à déjeuner en écoutant la radio

=> attablai et commençai (privilégie le passé simple ici)

Après la mort de mes parents, survenu quelques jours après ma naissance,

=> survenue (c'est la mort qui est survenue)

es services sociaux s’apprêtaient à me mettre dans une famille d’accueil, quand ma tante était venue à la maternité et m’avait prise avec elle.

=> impossible. Avant d'encombrer les services sociaux (prêts à jeter les gosses dans la Seine tellement ils en ont et qu'ils ont de moins en moins de sous pour s'en occuper), on pense à faire une recherche dans la famille, et même la plus éloignée (alors une tante directe ). Je connais qqun une fois qui a été contacté pour se faire refourguer un nourrisson qui appartenait à une lignée de cousins au troisième degré dont il n'avait jamais entendu parler. Tout ça parce que (et c'est logique) les services sociaux préfèrent ne pas remplir encore plus leur stat'.

et nous vivons comme une famille normal.

=> normale
=> c'est quoi vivre comme une famille normale ?

Voilà comment débutais une journée en beauté chez les Bowman.

=> débutait

« Je sais que c’est bientôt la rentrée et que je t’ai donné tes derniers jours de vacances pour en profiter, mais est-ce que tu peux garder Chloé aujourd’hui ? Je dois m’occuper de la gestion de l'hôtel. » Me demanda-t-elle avec un sourire pincé.

=> tu aurais pu le préciser avant qu'elle gérait un hôtel (c'est pas comme être employé de bureau)
=> un sourire pincé ? Alors qu'elle demande un service ? Elle devrait adopter une autre attitude si elle veut qu'on accède à ses faveurs. Le sourire pincé, c'est de la légère méprise tout de même.

Son père était parti après sa naissance, ma famille se résumait donc à ma tante, Chloé et moi.

=> au-dessus, je te cite : "Depuis ces dix-sept années, je suis avec elle et nous vivons comme une famille normal." ce qui sous-entend qu'elle a vécu avec elle seule depuis 17 ans. Or y'a eu un homme (pour faire Chloé) puis Chloé depuis 4 ans. Il aurait été bon de le préciser AVANT.

« Je mange avec vous à midi. Je demanderai à Pascale de nous préparer quelque chose. »

=> merci mais... qui est Pascal dans l'histoire ? oO

Et elle partit en me disant de profiter de cette journée.

=> attention aux répétitions du verbe "dire" (facilement 4 fois ^^)

Après avoir finis de déjeuner, je me rendis dans ma chambre en laissant ma porte ouverte

=> fini

Je pris mes vêtements choisis la veille et pris la direction de la salle de bain

=> virgule entre "vêtements" et "choisis".
=> cette phrase est tout à fait inintéressante pour la narration, tu comprends bien ? oO Suffirait juste de dire qu'elle va se doucher .

Après m’être douchée, brossé les dents et les cheveux,

=> brossée

Ce que je n’aimais pas avec les vacances, c’est que ça se finissais !

=> finissait.
=> attention avec ces "!". Trop de points d'exclamation, tue l'exclamation.

Il fallait donc penser à préparer la nouvelle année.

=> dis comme ça, on pense plus à la nouvelle année civile que scolaire. Parle plus de la dimension travail, études etc, pour recentrer l'attention du lecteur sur la bonne "année".

Pourquoi ne pas inviter Axelle à la maison ?

=> qui est Axelle ? --"

Après le réveil de Chloé, je lui servis son petit-déjeuner, lui mis les dessins animés du matin et attendis qu’elle ait fini de manger afin de l'habiller. J’ai donc pu voir un épisode de Dora avec en fond sonore ma cousine qui chantait à tue tête avec Babouche. Je sais bien que c'est un dessin animé interactif où Dora fait participer les enfants, mais ont-ils pensé aux adultes qui regardent cette série et qui n'ont qu'une envie : débrancher cette foutue télé !

=> on sent le vécu...
=> à noter que ton héroïne n'est pas adulte, elle ne peut pas se considérer dans le paquet en parlant de "les adultes".

Une fois lavé et habillé, je l'installais à son petit bureau avec ses livres de coloriages et ses feutres.
=> lavée
=> habillée

J'étais tellement absorbé par ma lecture que je ne vis pas le temps passer. J’avais complètement oublié Chloé, qui heureusement s’était installé à coté de moi sur le canapé avec sa console portable

=> installée
=> comment on peut être absorbé par Stephenie Meyer ?

A cette allure là, les enfants vont savoir compter avant d’entrer à la maternelle !

=> À
=> ça a plutôt tendance à être la machine inverse. C'est en cinquième qu'ils savent toujours pas compter T_T.

Imaginez le tableau, une adolescente en train de lire et une petite fille jouant à la V-Smile, blottie l'une contre l'autre !

=>... encore des jeunes qui branlent rien de leur vie à quelques jours de la rentrée... ah non c'est pas ça ? ^^"
=> en gros je veux te dire que, non, on ne s'imagine pas bien le tableau parce que je ne vois pas ce qu'il y a de si... palpitant ?

Nous nous sommes mis à table pour manger ce que Pascale nous avait cuisiné.

=> c'est d'une logique imparable ^^

je lui demandais la permission d’inviter Axelle, ma meilleure amie.

=> demandai
=> c'est temps de préciser ! Tu aurais du le faire dès la première mention du prénom "Axelle".

Je lui donnais son gouter et la remis devant des dessins animés

=> faudrait y arrêter les "dessins animés". je ne compte même plus le nombre de fois que tu le répètes, et on a l'impression que la journée ne se limite qu'aux dessins animés \o/.

en lui mettant des films d’aujourd’hui

=>... euh... tous les films d'aujourd'hui ne sont pas forcément traumatisant. Remarque, profite de ça pour développer son point de vue, car là, ça fait idée balancée au zazard sans creuser davantage.

J'ai ensuite tout récapitulé avec un grand sourire.

=> en même temps, y'a rien à récapituler parce qu'elles n'ont rien fait... Oo

Après tout, elle s'était occupée toute la journée du coté administratif,

=> tout/toute (= pas top)
=> de l'administratif ou de l'administration

Arrivé sur place, je filais en cuisine parlé avec Pascale et lui proposer mon aide.

=> arrivée
=> dis donc, elle est bien altruiste pour une jeune fille de 17 piges plutôt motivée par les touches de son portable que pour filer un coup de main.

J’ai ainsi passé ma soirée à servir les clients, dés qu'on n'avait plus besoin de moi en salle, j'allais retrouver ma tante pour lui parler. J'ai pu la mettre au courant pour Axelle et notre projet d'aller faire du shopping.

=> dès
=> euh une serveuse, ça peut pas se permettre tout ça oO
=> elle était déjà au courant pour Axelle, mais pas pour le shopping. A revoir.

A notre retour à la maison,

=> À

Bon, j'espère que tu acceptes les critiques un peu... sans tabou et plutôt franche. Mais surtout, cela n'a pas pour but de te faire lâcher l'écriture, mais bien t'amener à réfléchir sur les sérieux problèmes de ce début de roman.
A toi de nous dire ensuite si ce n'est pas ce genre de corrections que tu souhaitais et si tu préfères qu'on joue un peu plus les hypocrites .

Appréciation linguistique :

Premier conseil que je peux te donner, spontanément, c'est de revoir toutes les règles d'accord. C'est un peu la débandade quand il s'agit de mettre un "e", un "s" ou rien du tout quand les auxiliaires "être" et "avoir" se présentent.

En second, il y a une pauvreté de vocabulaire assez déstabilisante (à laquelle il faudra nécessairement remédier si tu veux apporter de la richesse à ton texte et de l'intérêt !).
Elle est nettement visible à travers les multiples répétitions "dire" ou "dessins animés". Il ne s'agit pas simplement de trouver le bon synonyme dans un dico, mais aussi d'organiser et de reformuler tes phrases de manières fluidifiées et habiles, afin de surprendre toujours le lecteur par ton langage et ta faciliter de conter les évènements du récit.
Car là, c'est ce que je pointerai du doigt : une réelle hésitation dans les termes employés, des syntaxes parfois un peu trop "simplettes" et pas donc pas assez recherchée.

Le but de la richesse linguistique, ce n'est pas seulement de montrer qu'on sait bien parler la France (^^) mais c'est aussi la plus admirable manière d'attirer ton lecteur car ce qui fait l'empreinte d'une histoire - et même de l'auteur ! - c'est sa manière d'agencer les mots, puis les idées.

Là c'est bien simple, je te conseille franchement de revoir l'intégralité de cet extrait.
Tu peux me poser (ou nous poser) toutes les questions que tu souhaites pour t'aider dans ce gros travail.

Appréciation du récit :

Je t'assure que je ne t'en veux pas personnellement, mais cette appréciation risque d'être fortement négative aussi.

Tu qualifies ton œuvre de Fantasy. Il y a déjà une erreur de genre, puisque la Fantasy n'a aucun rapport avec notre monde contemporain. Tu te situerais plus (si tu comptes nous faire parvenir des bêtes inconnues) dans le merveilleux, qui est un genre bien à part tout de même.

Ensuite, je n'ai peut-être pas très bien saisi la dimension de ce premier extrait - et je crains ne pas être le seul dans cette difficulté là. C'est-à-dire, je ne vois pas du tout l'intérêt de ce début : il n'apporte rien, si ce n'est une routine qui nous pèse déjà pour un personnage qu'on ne connaît pas.
Malheureusement, la rencontre du lecteur avec l'univers, c'est un peu comme la première rencontre avec qqun dans la rue.
Si dès les premiers instants, rien n'attise la curiosité, si le personnage paraît plat et "comme tous les autres gens dans la rue", et bien il n'y a rien de clairement envoutant pour perdre son temps à poursuivre l'entrevue (ou la lecture).

Il faut donc absolument, selon moi, amener déjà des premiers éléments qui retiendront l'attention de ton lecteur. Quelle est la problématique de ton histoire ? Le fil conducteur de tout ce récit ?
Prélève un bout, un bout qui ne risque pas de dévoiler toute l'intrigue bien entendu, et fixe là sur ce premier extrait, histoire de donner qqchose à réfléchir au lecteur, qqchose pour ouvrir son appétit de l'aventure, de la littérature, de la réflexion etc... ce sur quoi tu veux amener ton roman en somme.

Car là, oui, il me semble qu'il manque visiblement "quelque chose", cette chose qui donne envie de poursuivre.

Pense aussi à développer le charisme de tes personnages ; c'est avec le charisme que les lecteurs s'attachent aux personnages.

Ceci dit, je ne veux pas passer pour celui qui t'a démonté entièrement l'envie de poursuivre.
Il peut y avoir du bon dans cette histoire et, si tu veux nous l'exposer, le fil conducteur et le plan de ton histoire peuvent être sincèrement excellentes. Toutefois, il faut songer à "harponner" l'attention du lecteur dès le départ, car ce genre de scène en fera décrocher plus d'un.

Voilà, c'est à peu près tout. Même chose, s'il y a des points que tu veux éclaircir, nous sommes là pour ça .

PS : et pense à mettre l'URL de ce sujet de commentaires directement sur le sujet dans "Vos Écrits".

Je me suis permise de rajouter le lien du topic de ton roman vers les coms.

Merci à vous.
Je vais tacher de me corriger et d'appliquer tout ce que vous m'avez dit.

Tu nous diras ce que tu as pris et ce que tu n'as pas pris oui .

Et le résultat final, n'oublie pas de l'éditer par-dessus ton ancienne version dans ton sujet de "Vos Écrits".

Tu nous diras ce que tu as pris et ce que tu n'as pas pris oui Smile.

Et le résultat final, n'oublie pas de l'éditer par-dessus ton ancienne version dans ton sujet de "Vos Écrits".

Wink

Normalement, je prends tout en compte. Là je vais commencer mais il faut que je retravaille tout. Donc ça me prendra beaucoup de temps.
OK. Par dessus l'ancienne version.
Merci encore pour tous vos commentaires.

Très bien alors .
Il faudra penser à nous montrer puis d'aller jeter un coup d'oeil sur les textes des autres auteurs.

Bonne soirée .

Me revoilà après un long temps d'absences.
J'ai un peu amélioré et changé mon avant propos, je vais essayer de l'améliorer un peu plus, et après je le poste.
Pour les autres textes, j'y jette un coup d'œil aujourd'hui.

juste pour revenir sur un petit détail suggéré par Paco :

Tu qualifies ton œuvre de Fantasy. Il y a déjà une erreur de genre, puisque la Fantasy n'a aucun rapport avec notre monde contemporain. Tu te situerais plus (si tu comptes nous faire parvenir des bêtes inconnues) dans le merveilleux, qui est un genre bien à part tout de même.

Que fais-tu de l'Urban-Fantasy alias "la Fantasy Contemporaine" et peut-être même la "Science-Fantasy" ?

Shilla a écrit:juste pour revenir sur un petit détail suggéré par Paco :

Tu qualifies ton œuvre de Fantasy. Il y a déjà une erreur de genre, puisque la Fantasy n'a aucun rapport avec notre monde contemporain. Tu te situerais plus (si tu comptes nous faire parvenir des bêtes inconnues) dans le merveilleux, qui est un genre bien à part tout de même.

Que fais-tu de l'Urban-Fantasy alias "la Fantasy Contemporaine" et peut-être même la "Science-Fantasy" ?

Fantastique.

la barrière est flou mais elle existe


une explication parmi tant d'autres,

Fantasy et Fantastique
Faire la distinction sur la base d'une fantasy ayant pour cadre un monde imaginaire, secondaire, alors que le fantastique a comme environnement le monde " réel ", la Terre telle que nous la connaissons - ou pensons la connaître -, est trop restrictif, et même faux, car cela ne reflète pas l'ensemble de la production littéraire en fantasy. Où rangerait-on alors ce que certains appellent la fantasy urbaine où s'y distinguent actuellement le canadien Charles De Lint et l'anglais Neil Gaiman ? Neverwhere, que l'on doit à ce dernier, se déroule à Londres, où l'on suit les aventures d'un employé de bureau lambda, et qui le resterait, s'il ne lui arrivait des événements peu banals.
La principale différence se situe au niveau de l'atmosphère de la narration, qui a pour conséquence des effets nettement distincts sur le lecteur, qu'il s'agisse de fantasy, ou bien alors de fantastique. Dans une oeuvre qualifiée de fantastique, un élément irrationnel, qui ne va pas dans l'ordre naturel des choses, fait irruption dans le monde réel, provoque une certaine tension, voire une angoisse chez le lecteur. L'élément est déstabilisateur. De ce mélange de rationnel et d'irrationnel naît alors un sentiment de malaise.
Si l'univers de fantasy semble autrement plus éloigné de la réalité, il n'en reste pas moins vraisemblable. Le lecteur y croît, est persuadé un temps de son existence. Sans cela, le merveilleux n'opérerait pas. On peut considérer donc qu'il y a une sorte de suspension de l'incrédulité, du doute du lecteur. Un monde de fantasy se doit d'être cohérent, d'avoir ses propres règles " naturelles " et de s'y tenir. En fantasy, on n'y remet pas ainsi en cause le postulat sous-jacent à toute oeuvre de fantasy que la magie fonctionne, que tel objet enchanté est bien maléfique, que les dieux existent bel et bien. Toutes ces choses sont perçues comme normales. Et si le monde dans lequel se déroule l'histoire - monde imaginaire, mais cela peut aussi bien faire partie de notre monde réel - doit être cohérent, il en va de même pour la narration. L'intrigue doit suivre un cours logique.

source

Ce n'est pas flou du tout j'écris dans le "Fantastique".

C'était qu'une suggestion par rapport à vos commentaires, je n'ai pas pris la peine de lire le début du post. Je suis un flemmard, mais en mieux

au temps pour moi, je pensais que tu disais que ça restait quand même du fantastique

mais la barrière est parfois flou entre les deux : Dracula c'est du fantastique, Anita Blake, ça devient de la fantasy

Shilla a écrit:au temps pour moi, je pensais que tu disais que ça restait quand même du fantastique

mais la barrière est parfois flou entre les deux : Dracula c'est du fantastique, Anita Blake, ça devient de la fantasy

La barrière est flou pour la plupart des gens. En démarrant mon roman je ne pensais même pas que c'était du fantastique .

Bon pour la peine je vais lire le reste du post

Je répète : la Fantasy n'a aucun rapport avec notre monde contemporain.
Après, on peut très bien se baser sur notre monde pour développer un univers totalement nouveau, mais on ne me fera pas croire (à mon esprit cartésien) que pullulent sur cette terre des êtres magiques capables de se dissimuler aux yeux des humains.
Place aux doux rêveurs sinon .

Pour ma part, lorsqu'il s'agit de simples individus qui ont des dons particuliers, ça reste dans le domaine du fantastique.
Harry Potter, ça tend sur la fantasy, mais ça reste classé fantastique. Donc l'histoire de momo est pour moi, fantastique, puisque moins poussé dans l'irréel de J.K Rowling.