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Commentaires "Le lys rouge"

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Commentaires "Le lys rouge" Empty Commentaires "Le lys rouge"

Message  Invité Mer 31 Mar 2010 - 14:33

C'est ici que se feront les commentaires sur mon roman intitulé "Le lys rouge". Les avis constructifs sont les bienvenus.

LE LYS ROUGE
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Message  Lou Mer 31 Mar 2010 - 14:59

Ahlala, pourquoi a chaque fois les romans commencent par : une obscurité silencieuse ? Pourquoi le mec est toujours : virile, fort mais fin, avec une queue de cheval ? Pourquoi il y a toujours une fille si belle que ça peut pas exister ?

Bon, ces trois points me gênent un peu, mais vu qu'on est à même pas 20 lignes du début, ça ne veut rien dire. Pour l'instant, le texte est un peu court pour que je donne un réel avis dessus.
C'est bien écrit, avec un bon style et on sent bien que ça s'inscrit dans la lignée fantastique avec des vampires (oui je sais, je suis très intelligente). Bon, fais attention à ne pas faire des personnages trop parfait (a part si c'est des vampires, évidemment, la ça se complique).
Moi j'attends la suite, parce que c'est plutôt prometteur tout ça.
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Message  Invité Mer 31 Mar 2010 - 15:22

J'aime l'obscurité, le mec virile mais fin et le reste je ne m'en cache pas j'assume la vampire mania XD Ils ne seront pas si parfaits, notamment l'un d'entre eux mais ça tu verras par la suite Wink Merci pour l'attention portée à mon texte et pour ton commentaire.

Amicalement, Bellune.
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Message  Pacô Mer 31 Mar 2010 - 16:09

Je te fais une correction type. Il ne faut pas prendre peur par la quantité de choses relevées, de conseils appliqués... c'est pour ton bien. \o/
D'autant plus que la plupart ne sont peut-être pas bons et que tu es seule juge pour prendre ce qui te plaît et laisser le reste. Nous n'avons pas la prétention d'écrire à ta place, juste de guider ta plume sur le bon chemin.
Ceci explique donc cela :

__Mes frères, mes soeurs. Vous n'êtes pas sans ignorer que nous nous trouvons dans une situation extrêmement délicate. Nous avons déjà surmonté de terribles épreuves mais jamais encore nous n'avions dû faire face à un fléau tel que celui-ci. Si nous ne trouvons pas rapidement une solution à ce problème, j'ai bien peur que... je crains que nous ne puissions résister encore très longtemps.
=> deux fois le verbe trouver
=> synonymes : "déceler" "découvrir" "situer"
=> reformuler : "Si aucune solution ne vient résoudre ce problème, j'ai bien peur que..."

et nous avons d'ores et déjà reçu par dizaines des missives nous demandant de l'aide.
=> pour éviter les "nous" à répétition, je te propose une reformulation tout à fait subjective : "et déjà reçu par dizaines des missives requérant notre aide/de l'aide".

Sitôt qu'il eut terminé de parler
=> petit problème de forme : à qui se réfère le "il" ? Nous nous doutons que ça vient de l'homme qui vient de parler (et encore...) mais dans une vision purement portée sur la langue, le "il" ne se réfère à rien du tout puisque jusque là, tu ne parlais que d'une "voix masculine" qui est un nom féminin.
=> le "de parler" fait de trop. Surtout que ça souligne une redondance "les paroles qui viennent d'être parlées..."
=> Propositions "Sitôt la locution terminée" ou un truc plus stylisé (mais peut-être moins adapté à toi puisque nous n'avons pas les mêmes plumes) : "Dès que la locution fut emmitouflée dans le silence".

des torches s'enflammèrent, toutefois modérément, illuminant ainsi la pièce auparavant dépourvue de clarté
.
=> mouais... mais tu opposes deux idées. Le "enflammer" sous-entend quelque chose de rapide tandis que le modérément réduit instantanément cette notion. Alors on ne sait plus trop quelle image se figurer...
=> "illuminant ainsi la pièce auparavant dépourvue de clarté." gros gros pléonasme, à la manière de monter en haut. Si la pièce est illuminée, elle était nécessairement obscure auparavant. Surtout que tu l'as dit au moins trois ou quatre fois dans l'introduction Wink.

Si le commun des mortels avait besoin de quelques secondes pour s'habituer à la lumière, il n'en était visiblement pas de même pour les personnes présentes en ce lieu. Leurs pupilles étaient presque complètement rétractées et le passage de l'obscurité à la lumière ne les fit pas même cligner des paupières.
=> même pas (mais c'est subjectif)
=> "modérément", "visiblement" et "complètement" : attention à l'abus des adverbes en -ement qui alourdissent beaucoup trop la narration. Un par phrase pour trois phrases, c'est presque deux de trop.

la chaleur désertait l'espace à la vitesse de l'éclair.
=> une réflexion plutôt à éviter puisque beaucoup trop commune au langage populaire et donc pas très esthétique pour le coup. Surtout que l'image est plutôt mal appropriée pour dire qu'il fait subitement froid...

Il était posté face à cette assemblée qui paraissait perplexe mais aussi très attentive
=> mais où qu'il est posté en face ? Sur une estrade ? En hauteur ? Dans un coin de la pièce ? Il nous manque un élément du contexte spatial là...

mais je ne les partages pas pour autant.
=> partage

Nous avons prouvé notre force au cours des siècles et de l'Histoire et si nous sommes toujours là aujourd'hui,
=> "au cours des siècles" et "de l'Histoire"... c'est un peu la même chose non ?

L'homme qui avait prit la parole
=> avait pris

Un long silence s'imposa et un malaise ambiant s'installa.
=> j'aurais formulé autrement parce que on sent comme une légère redondance. Peut être plus du genre : "un long silence et un malaise ambiant s'imposèrent".

Deandre était tout sauf le stéréotype de l'orateur. Ses atouts, trop nombreux pour se compter sur les dix doigts de la main faisaient de lui un chef de famille unique. Il avait un regard captivant, voire même envoûtant, une voix teintée d'un accent chaud et un charisme de grand comédien. Au-delà de tout ça, son plus grand avantage était de loin et sans conteste son apparence. Une silhouette virile et gracieuse à la fois, des épaules carrées dignes d'un nageur de compétition et un teint diaphane n'étaient pas chose courante, sauf pour cette famille-là. Deandre était un bel homme, indéniablement. Il avait une chevelure noire nouée en queue de cheval par un ruban noir et pas un cheveu rebelle ne venait briser l'harmonie de ce visage irréellement parfait.
=> pas sûr que le "irréellement" existe. Du moins, Larousse ne le connaît pas.
=> plusieurs incohérences : d'abord, tu dis qu'il n'est pas le stéréotype d'un orateur, cependant, tu affirmes qu'il est charismatique. J'aurais tendance à dire : pourtant, les deux s'opposent. Ensuite, tu dis qu'il a une silhouette gracieuse et virile : les deux sont incompatibles, et ce même à la fois. Cette affirmation est renforcée avec "les épaules carrées" qui n'ont rien de gracieux.
=> attention lorsque tu parles de nageur de compétition : visiblement, ton récit se déroule dans un univers qui n'est pas le nôtre ; est-ce qu'ils existent des compétitions de nageurs dans cet univers là ? Et surtout, est-ce que ce genre de pratique est courante dans cet univers là (aussi courante que nos jeux olympiques à nous ?) Car si non, ton texte n'est pas en harmonie avec le contexte de l'histoire et fait un peu comme un anachronisme avec l'époque. C'est une référence qui sort du contexte et qui donc brise le contexte que tu essaies d'instaurer.
=> il y a aussi un déséquilibre dans ta description de Déandre : tu le décris un peu, tu fais une conclusion (= Déandre était un bel homme) puis tu repars dans une description. Je te conseille de mettre la conclusion... à la fin ^_^.

Le jeune homme arbora ensuite un air plus détendu
=> qui a parlé de jeune homme ici ? Rien jusqu'ici ne nous laissait croire qu'il était jeune : au contraire, je m'imaginais un gars qui avoisinait la quarantaine-cinquantaine bien tappée... au moins.

s'asseoir sur son trône en or massif orné de gravures florales et incrusté d'éclats de cristal.
=> c'est trop lourd : je te conseille de faire une phrase à part pour décrire le trône. Il n'est jamais bon de mélanger action et description ; les deux s'entravent mutuellement.

il serra son poing tellement fort en fixant la silhouette qu'il en eut la main en sang
=> oh ? Comment il fait ? Il faut qu'il sert un objet un peu contendant pour que ça aille jusque là...

La forme enfin éclairée dévoila une jeune femme d'une beauté effarante, presque divine qui était vêtue d'un pantalon en cuir noir, d'un corset de même teinte brodé de dentelles et motifs rouges lequel, lacé avec des oeillets valorisait sa poitrine.
=> tu aurais tout intérêt à séparer ta phrase et faire "Elle était vêtue etc."
=> ce serait pas plus la dentelle qui est brodée plutôt qu'un tissu brodé de dentelles ? (mais je ne suis pas un féru de couture non plus Razz)
=> le "lequel" est mal placé, on se demande à qui il se réfère et il alourdit considérablement la phrase.
=> Proposition : "Elle était vêtue d'un pantalon en cuir noir. De même teinte et agrémentée de motifs rouges, un corset valorisait sa poitrine (avantageuse), lacé avec des oeillets dissimulés sous de la dentelle brodée." A prendre ou pas Wink.

A ses pieds, des bottines à talons noires nouées à l'avant par des lacets lui permettaient de gagner cinq ou six centimètres de hauteur.
=> À ses pieds (accent)
=> À - à - à. Trop de à, bien trop de "à".
=> lacets n'est peut être pas très judicieux avec "lacés" dans la phrase précédente.

Elle fit un mouvement de tête pour trouver le regard de Deandre qui se trouvait derrière elle.
=> trouver/trouvait : répétition très forte.
=> "Elle tourna la tête et chercha le regard de Déandre, (immobile) derrière elle.

qui avait littéralement brûlé du côté droit, tout comme son bras et sa jambe droite.
=> droites
=> mal formulé, tu emploies deux fois un adjectif pour qualifier le côté. C'est une fois de trop.

Appréciation linguistique :

Malgré le relevé qui peut paraître un peu conséquent, le style n'est pas franchement mauvais, et je dirais même qu'il est plutôt assez attrayant ^_^.
Ceci dit, attention à ne pas tomber dans plusieurs expressions faciles, notamment "plus rapide que l'éclair". C'est le genre d'expression qui fait référence au combat de super héros et ça ne colle pas vraiment avec l'atmosphère de ton texte.

Attention aussi à plusieurs maladresses, notamment à propos des adverbes. Les adverbes en -ement sont à éviter : ils alourdissent considérablement le passage, remplacent des termes qui seraient plus appropriés qu'eux et conduisent à une facilité de la narration qui souligne l'amateurisme d'un auteur (donc un mauvais point pour la richesse d'un écrit). J'ai lu dans un article que c'était aussi le premier signal d'alarme d'un éditeur lorsqu'il passait ses yeux sur un manuscrit tout fraichement reçu. Or, ici, dans ton introduction, tu amènes déjà en deux paragraphes au moins six ou sept adverbes en -ement.
La solution simple pour débarrasser ton texte, c'est d'élaguer : tu supprimes l'adverbe et tu remarqueras que ta phrase se porte tout aussi bien sans lui.
Tu peux aussi passer par les détours "de manière à" ou "de sorte que" mais ça devient très vite lourd.
Mais le meilleur, c'est de reformuler la phrase (chaque phrase s'il le faut !) de manière à la rendre beaucoup plus fluide et beaucoup plus légère.

Dans les descriptions, je vais reprendre les corrections appliquées en direct afin de bien le souligner : pense à ne pas trop (voire pas du tout) mélanger action et description. D'une part, parce que souvent ça te donne des phrases très alambiquées qui n'en terminent plus et qui sont souvent très peu ingérables. D'autre part parce que tu pousses le lecteur à s'embrouiller. C'est bête à dire, mais un lecteur qui découvre ton univers - et qui n'est donc pas déjà plongé dedans - doit se figurer au même instant la scène d'action et la description de l'espace de cette scène d'action. Et ça lui est rapidement impossible d'assimiler tout en même temps. Du coup, tu remarqueras très vite que ton lecteur n'a rien suivi, qu'il a oublié comment était habillé tel personnage, à quoi ressemblait tel lieu (car généralement, le lecteur se focalise sur l'action et élude la description).

Si tu arranges ces deux ou trois points, tu as de quoi rendre ton texte nettement plus fluide : vire les adverbes, reformule quelques extraits pour rendre les passages moins alambiqués, sépare pour cela les passages d'action des passages descriptifs et évite quelques maladresses d'expression qui ne sont parfois pas adaptées au contexte Wink.

Appréciation du récit :

J'aurais tendance à rejoindre l'avis de Lou : le roi BG, la fille super éclairée qui est aussi super canon à tel point que ça n'existe pas dans la réalité, le grand fléau pour commencer etc. ça risque de passer pour un gros déjà vu.

Surtout que maintenant, le public en a marre des héros super beaux gosses et qu'ils préfèrent des protagonistes un peu plus à leur portée. Et puis question richesse de l'analyse psychologique de chacun d'eux, tu peux faire bien plus sur quelqu'un de pas parfait que sur quelqu'un qui est bon, gentil, serviable etc.

Toutefois, l'intrigue nous saisit dès les premières lignes. Tu nous plonges dans un univers qui semble légèrement en statu quo et qui est vraiment mal à l'aise.
Il y a de quoi écrire dessus et nous émerveiller davantage.

A toi de jouer donc Wink.
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Message  Itzpapalotl Sam 3 Avr 2010 - 7:57

J'ai bien aimé ce texte parce qu'il est prenant, le suspens est bien manié et entraîne le lecteur. J'ai trouvé ça bien rédigé, à part quelques lourdeurs, et ça donne vraiment envie de lire la suite. Surtout pour quelqu'un qui n'est pas particulièrement fan des vampires.
Si la suite sait rester aussi mystérieuse sans l'être avec excès, ce sera très bien.
J'ai noté cette phrase qui me gène, je la trouve mal formulée :
Au-delà de tout ça, son plus grand avantage était de loin et sans conteste son apparence.
Tu devrais mettre autre chose pour introduire ta phrase, voire ne rien mettre du tout, quelque chose comme "Mais son plus grand avantage était de loin et sans conteste son apparence".
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Message  Invité Sam 3 Avr 2010 - 16:46

Merci pour tous vos commentaires et Pacô, je vais pouvoir améliorer ce début de roman et c'est à ton commentaire constructif que je le dois Very Happy J'espère vous donner envie de lire la suite, merci encore.

Bellune.
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Message  Pacô Sam 3 Avr 2010 - 19:14

J'espère que ça pourra t'être utile oui.
N'oublie pas d'éditer l'ancienne version dans "Vos Écrits" et d'y appliquer la nouvelle version corrigée, histoire que les autres lecteurs ne se concentrent que sur l'état actuel de tes corrections, et pas celle d'il y a trois mois que tu as déjà rectifiées depuis longue date Wink.
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Message  petitebrise Lun 5 Avr 2010 - 18:55

Alors, alors : Commentaires "Le lys rouge" Icon_biggrin

Des chuchotements, des bruits sourds dans l'obscurité pesante. Les ténèbres régnaient partout et il était impossible de définir ces présences inquiétantes. L'atmosphère était lourde et glaciale, de quoi faire perdre la tête aux êtres les plus fragiles. Soudain une voix masculine s'éleva, brisant le silence par ces quelques paroles :
__Mes frères, mes soeurs. Vous n'êtes pas sans ignorer que nous nous trouvons dans une situation extrêmement délicate. Nous avons déjà surmonté de terribles épreuves mais jamais encore nous n'avions dû faire face à un fléau tel que celui-ci. Si nous ne trouvons pas rapidement une solution à ce problème, j'ai bien peur que... je crains que nous ne puissions résister encore très longtemps. Nous disposons de réserves bien fournies et nos expéditions à l'étranger nous permettent de nous réapprovisionner mais le fléau s'étend au-delà de nos frontières et nous avons d'ores et déjà reçu par dizaines des missives nous demandant de l'aide.
Sitôt qu'il eut terminé de parler, des torches s'enflammèrent, toutefois modérément, illuminant ainsi la pièce auparavant dépourvue de clarté. Si le commun des mortels avait besoin de quelques secondes pour s'habituer à la lumière, il n'en était visiblement pas de même pour les personnes présentes en ce lieu. Leurs pupilles étaient presque complètement rétractées et le passage de l'obscurité à la lumière ne les fit pas même cligner des paupières.
En dépit des quelques torches qui brûlaient, la chaleur désertait l'espace à la vitesse de l'éclair. Tous étaient assis sur de beaux fauteuils en velours rouge et tandis que les femmes s'observaient pour tenter de trouver du réconfort dans les yeux de leurs voisines, un homme au teint très pale se leva.(j'essaye d'imaginer la scène :
petite difficulté : combien sont-ils et où ?
je sais qu'ils sont tous assis sur des fauteuils de velours rouge mais rien d'autre ; au moment où les torchent illuminent le lieu peut-être aurais-tu pû décrire l'endroit ?
petite question pourquoi les femmes recherchent le réconfort dans le regard des autres femmes ?
__Deandre, nous sommes de plus en plus faibles et nos forces s'amenuisent de jour en jour. Comment espères-tu que nous puissions riposter et mettre un terme à tout ça avec si peu d'énergie ?
Le prénommé Deandre toisa l'homme (celui au teint pâle donc ?)quelques secondes. Il était posté face à cette assemblée qui paraissait perplexe mais aussi très attentive. Il esquissa un maigre sourire avant de répondre de sa voix suave.
__Je comprends tes craintes mon frère, mais je ne les partages pas pour autant. Nous avons prouvé notre force au cours des siècles et de l'Histoire et si nous sommes toujours là aujourd'hui, c'est uniquement à notre résistance que nous le devons. Vous ne me décevrez pas, j'en ai la certitude.(? c'est le même homme qui parlait tout au début ? il change radicalement de discours dans ce cas. Je suis perturbée !lol au départ il semble extrêmement pessimiste sur leur situation et là revirement. J'ai dû relire pour être certaine que c'était bien le même homme qui s'exprimait plus haut.)
L'homme qui avait prit la parole pour s'adresser à lui quelques instants auparavant s'inclina lentement pour exprimer son respect puis il se rassit, sentant le regards de ses confrères sur lui. Un long silence s'imposa et un malaise ambiant s'installa.

En tant que roi, Deandre n'avait pas pour habitude de devoir se justifier auprès des siens, mais les circonstances exceptionnelles l'exigeaient. Il balaya l'assemblée d'un regard avant de poser ses yeux sur l'entrée de la crypte, dissimulée par des feuillages. Il attendait quelque chose ou quelqu'un... L'expression qu'adopta son visage témoignait d'une déception qu'il essaya de dissimuler à son cercle. Deandre était tout sauf le stéréotype de l'orateur. Ses atouts, trop nombreux pour se compter sur les dix doigts de la main faisaient de lui un chef de famille unique. Il avait un regard captivant, voire même envoûtant, une voix teintée d'un accent chaud et un charisme de grand comédien. Au-delà de tout ça, son plus grand avantage était de loin et sans conteste son apparence. Une silhouette virile et gracieuse à la fois, des épaules carrées dignes d'un nageur de compétition et un teint diaphane n'étaient pas chose courante, sauf pour cette famille-là. Deandre était un bel homme, indéniablement. Il avait une chevelure noire nouée en queue de cheval par un ruban noir et pas un cheveu rebelle ne venait briser l'harmonie de ce visage irréellement parfait.
Le jeune homme (ben minçe ! je l'imaginais plus vieux !lol) arbora ensuite un air plus détendu en retournant s'asseoir sur son trône en or massif orné de gravures florales et incrusté d'éclats de cristal. Il avait des goûts de luxe comme tous ses semblables et il ne s'en cachait pas, bien au contraire. Confortablement installé face aux siens, décontracté, son bras gauche prenant appui sur l'accoudoir pour soutenir sa tête, il reprit la parole.
__Je ressens votre inquiétude mes frères, mes soeurs... mes enfants. Je vous fais la promesse que bientôt, tout ceci ne sera plus qu'une ombre sur un tableau oublié et j...
Des bruits de talons frappant le sol résonnèrent dans l'immensité de la crypte (ah ! enfin). Toutes les têtes se tournèrent vers les feuillages et découvrirent alors une silhouette étrange dans la pénombre, une forme indéfinissable. Celle-ci s'avança et elle n'était pas encore à portée de la lumière que Deandre se leva brusquement, son regard dissimulé par une zone d'ombre inaccessible aux torches enflammées. Immobile, il serra son poing tellement fort en fixant la silhouette qu'il en eut la main en sang, ce qui ne lui arracha pas un seul grognement de douleur. (c'est qui donc ? Commentaires "Le lys rouge" Icon_biggrin )
__Kendra... Où étais-tu passée ? Nous t'attendions... encore.
La forme enfin éclairée dévoila une jeune femme d'une beauté effarante, presque divine qui était vêtue d'un pantalon en cuir noir, d'un corset de même teinte brodé de dentelles et motifs rouges lequel, lacé avec des oeillets valorisait sa poitrine. A(À lt 0192) ses pieds, des bottines à talons noires nouées à l'avant par des lacets lui permettaient de gagner cinq ou six centimètres de hauteur. Ses cheveux ondulés, d'un marron chocolat très doux, retombaient en cascade sur ses épaules nues et les traits poupons de son visage se mariaient merveilleusement bien à sa taille fine et son allure. Elle portait aussi quelque chose dans ses bras, ou plutôt quelqu'un dont le corps inanimé était recouvert d'une épaisse et sombre couverture.
__Tu me connais, la ponctualité ne fait pas partie de mes qualités.
Kendra fit un sourire à l'adresse de Deandre puis elle se dirigea vers le trône auquel elle accéda après avoir grimpé quelques marches. Elle y déposa le corps toujours dissimulé et s'agenouilla dans l'intention de retirer le drap. Elle fit un mouvement de tête pour trouver le regard de Deandre qui se trouvait derrière elle. C'était comme un appel à l'aide qu'elle lui lançait, comme une invitation à la rejoindre, mais il ne broncha pas, inexpressif. Résignée, Kendra laissa échapper un soupir et posa ses yeux noisettes aux reflets irisés sur l'assemblée.
__Il y a parmi vous des personnes qui craignent pour les nôtres, d'autres encore qui comptent sur un miracle, mais vous feignez la sérénité à l'image de votre roi ! Nous courrons un grave danger mais vous fermez les yeux et vous laissez convaincre par de douces paroles. Que vous faut-il de plus pour voir la réalité en face ? Nous allons mourir de faim, ou si la faim ne nous tue pas... D'autres s'en chargeront.
Sur ces mots, elle retira le drap qui couvrait le corps inerte et des cris d'effrois retentirent dans l'assemblée. Les femmes le plus délicates se cachaient la vue face contre l'épaule de leurs voisins et les moins fragiles s'approchèrent pour mieux voir. Les hommes quant à eux n'eurent aucune réaction et se contentèrent de croiser le regard de leur roi.
Le corps qui gisait devant eux était celui d'une femme aux traits aussi fins et délicats que ceux des femmes présentes en ce lieu. Une expression d'horreur et d'intense douleur était figée sur son visage qui avait littéralement brûlé du côté droit, tout comme son bras et sa jambe droite. La bouche ouverte, cette femme semblait avoir crié à l'aide, en vain. Mais le plus frappant sur son visage était quelque chose de peu commun... Deux crocs apparaissaient sous ses lèvres maculées de sang.

J'ai trouvé ton début d'histoire assez sympathique. Bon, apparement tu aimes le mot "regard" mais sinon la lecture est plaisante. Il manque toutefois quelques descriptions. J'attends donc la suite pour savoir que cache ces personnes regroupées dans une crypte et surtout quel danger les menace ?
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Message  kat Mar 13 Avr 2010 - 19:21

bonjour,

tu n'as pas mis de lien sur tes écrits pour aller direct au comm alors je passe direct via les comm.


Des chuchotements, des bruits sourds dans l'obscurité pesante. Les ténèbres régnaient partout et il était impossible de définir ces présences inquiétantes. L'atmosphère était lourde et glaciale, de quoi faire perdre la tête aux êtres les plus fragiles. Soudain une voix masculine s'éleva, brisant le silence par ces quelques paroles :
__Mes frères, mes soeurs. Vous n'êtes pas sans ignorer que nous nous trouvons dans une situation extrêmement délicate. Nous avons déjà surmonté de terribles épreuves mais jamais encore nous n'avions dû faire face à un fléau tel que celui-ci. Si nous ne trouvons pas rapidement une solution à ce problème, j'ai bien peur que... je crains que nous ne puissions résister encore très longtemps. Nous disposons de réserves bien fournies et nos expéditions à l'étranger nous permettent de nous réapprovisionner mais le fléau s'étend au-delà de nos frontières et nous avons d'ores et déjà reçu par dizaines des missives nous demandant de l'aide.

Sitôt qu'il eut terminé de parler, des torches s'enflammèrent, toutefois modérément (des torches ? quelles genre de torches ? les lampes électriques ou bien le feu sur un morceau de bois ? auquel cas je trouve que modérément ce colle pas car on ne peut régler l’intensité des torches feu ou lampe de poche), illuminant ainsi la pièce auparavant dépourvue de clarté. Si le commun des mortels avait besoin de quelques secondes pour s'habituer à la lumière, il n'en était visiblement pas de même pour les personnes présentes en ce lieu. Leurs pupilles étaient presque complètement rétractées et le passage de l'obscurité à la lumière ne les fit pas même cligner des paupières.

En dépit des quelques torches qui brûlaient (ah voilà, j’ai la réponse à ma question, c’est le feu), la chaleur désertait l'espace à la vitesse de l'éclair. Tous étaient assis sur de beaux fauteuils en velours rouge et tandis que les femmes s'observaient pour tenter de trouver du réconfort dans les yeux de leurs voisines, un homme au teint très pale se leva.

__Deandre, nous sommes de plus en plus faibles et nos forces s'amenuisent de jour en jour. Comment espères-tu que nous puissions riposter et mettre un terme à tout ça avec si peu d'énergie ?

Le prénommé Deandre toisa l'homme quelques secondes. Il était posté face à cette assemblée qui paraissait perplexe mais aussi très attentive. Il esquissa un maigre sourire avant de répondre de sa voix suave.

__Je comprends tes craintes mon frère, mais je ne les partages pas pour autant. Nous avons prouvé notre force au cours des siècles et de l'Histoire et si nous sommes toujours là aujourd'hui, c'est uniquement à notre résistance que nous le devons. Vous ne me décevrez pas, j'en ai la certitude.

L'homme qui avait prit(pris ?) la parole pour s'adresser à lui quelques instants auparavant (plus tôt ?) s'inclina lentement pour exprimer son respect (s’inclina respectueusement ?) puis il se rassit, sentant le regards de ses confrères sur lui. Un long silence s'imposa et un malaise ambiant s'installa.

En tant que roi, Deandre n'avait pas pour habitude de devoir se justifier auprès des siens, mais les circonstances exceptionnelles l'exigeaient. Il balaya l'assemblée d'un regard avant de poser ses yeux sur l'entrée de la crypte, dissimulée par des feuillages. Il attendait quelque chose ou quelqu'un... L'expression qu'adopta son visage témoignait d'une déception qu'il essaya de dissimuler à son cercle. Deandre était tout sauf le stéréotype de l'orateur. Ses atouts, trop nombreux pour se compter sur les dix doigts de la main faisaient de lui un chef de famille unique. Il avait un regard captivant, voire même envoûtant, une voix teintée d'un accent chaud et un charisme de grand comédien. Au-delà de tout ça (cela), son plus grand avantage était de loin et sans conteste son apparence. Une silhouette virile et gracieuse à la fois, des épaules carrées dignes d'un nageur de compétition et un teint diaphane n'étaient pas chose courante, sauf pour cette famille-là. Deandre était un bel homme, indéniablement. Il avait une chevelure noire nouée en queue de cheval par un ruban noir et pas un cheveu rebelle ne venait briser l'harmonie de ce visage irréellement parfait.

Le jeune homme arbora ensuite un air plus détendu en retournant s'asseoir sur son trône en or massif orné de gravures florales et incrusté d'éclats de cristal. Il avait des goûts de luxe comme tous ses semblables et il (je supprimerais le il) ne s'en cachait pas, bien au contraire. Confortablement installé face aux siens, décontracté, son bras gauche prenant appui sur l'accoudoir pour soutenir sa tête, il reprit la parole.

__Je ressens votre inquiétude mes frères, mes soeurs... mes enfants. Je vous fais la promesse que bientôt, tout ceci ne sera plus qu'une ombre sur un tableau oublié (normalement on dit une ombre au tableau, là la formulation de la phrase me fait un drôle d’effet) et j...
Des bruits de talons frappant le sol résonnèrent dans l'immensité de la crypte. Toutes les têtes se tournèrent vers les feuillages et découvrirent alors une silhouette étrange dans la pénombre, une forme indéfinissable. Celle-ci s'avança et elle n'était pas encore à portée de la lumière que Deandre se leva brusquement, son regard dissimulé par une zone d'ombre inaccessible aux torches enflammées (tu as déjà précisées qu’elles étaient allumées précemment). Immobile, il serra son poing tellement fort en fixant la silhouette qu'il en eut la main en sang, ce qui ne lui arracha pas un seul grognement de douleur.

__Kendra... Où étais-tu passée ? Nous t'attendions... encore.

La forme enfin éclairée dévoila une jeune femme d'une beauté effarante, presque divine qui était vêtue d'un pantalon en cuir noir, d'un corset de même teinte brodé de dentelles et motifs rouges lequel, lacé avec des oeillets valorisait sa poitrine. A(À) ses pieds, des bottines à talons noires nouées à l'avant par des lacets lui permettaient de gagner cinq ou six centimètres de hauteur (sacré description, peut-être un peu trop de détails sans grande valeur pour l’histoire). Ses cheveux ondulés, d'un marron chocolat très doux, retombaient en cascade sur ses épaules nues et les traits poupons (enfantins ?) de son visage se mariaient merveilleusement bien à sa taille fine et son allure (j’ai du mal à suivre, le rapport entre les traits poupons et sa taille fine et son allure ? Au contraire, ça dénote un peu vu que tu la décris plutôt sexy voir aguicheuse et que ses traits sont enfantins). Elle portait aussi quelque chose dans ses bras, ou plutôt quelqu'un dont le corps inanimé était recouvert d'une épaisse et sombre couverture.

__Tu me connais, la ponctualité ne fait pas partie de mes qualités.

Kendra fit un sourire (Kendra sourit à/Kendra adressa un sourire à Déandre) à l'adresse de Deandre puis elle se dirigea vers le trône auquel elle accéda après avoir grimpé (gravit c’est moins familier) quelques marches. Elle y déposa le corps toujours dissimulé et s'agenouilla dans l'intention de retirer le drap (je croyais que c’était une couverture épaisse, c’est très différent d’un drap). Elle fit un mouvement de tête pour trouver le regard de Deandre qui se trouvait derrière elle. C'était comme un appel à l'aide qu'elle lui lançait, comme une invitation à la rejoindre, mais il ne broncha pas, inexpressif(impassible ?). Résignée, Kendra laissa échapper un soupir et posa ses yeux noisettes aux reflets irisés sur l'assemblée.

__Il y a parmi vous des personnes qui craignent pour les nôtres, d'autres encore qui comptent sur un miracle, mais vous feignez (je trouve que ce mot n’est pas le bon) la sérénité à l'image de votre roi ! Nous courrons un grave danger mais vous fermez les yeux et vous laissez convaincre par de douces paroles. Que vous faut-il de plus pour voir la réalité en face ? Nous allons mourir de faim, ou si la faim ne nous tue pas... D'autres s'en chargeront.

Sur ces mots, elle retira le drap qui couvrait le corps inerte et des cris d'effrois retentirent dans l'assemblée. Les femmes le(les) plus délicates se cachaient la vue face contre l'épaule de leurs voisins et les moins fragiles s'approchèrent pour mieux voir. Les hommes quant à eux n'eurent aucune réaction et se contentèrent de croiser le regard de leur roi.
Le corps qui gisait devant eux était celui d'une femme aux traits aussi fins et délicats que ceux des femmes présentes en ce lieu. Une expression d'horreur et d'intense douleur était figée sur son visage qui avait littéralement brûlé du côté droit, tout comme son bras et sa jambe droite. La bouche ouverte, cette femme semblait avoir crié à l'aide, en vain. Mais le plus frappant sur son visage était quelque chose de peu commun... Deux crocs apparaissaient sous ses lèvres maculées de sang.

Je n'ai pas souligné toutes les répétitions mais voici une liste des mots les plus répétés et non notés ci-dessus :

regards : 6 fois
quelque : 6 fois (quelques : 11 fois)
visage : 5 fois
torches : 6 fois
commun : 7 fois
sourds : 5 fois
paroles : 4 fois
trouver : 4 fois
frères : 3 fois
avant : 11 fois

Voilà ce que j'ai relevé pour le moment.
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Message  Pacô Ven 23 Avr 2010 - 17:59

Je suis désolé pour les lecteurs ayant pris du temps pour lire l'œuvre de Bellune, mais celle-ci a fait part de son choix de quitter le forum sans prendre la peine de remercier ses lecteurs.

Inutile de poursuivre les commentaires sur ce fil.
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