IMPERIALDREAMER
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Message  nico4g Ven 21 Mai 2010 - 18:17

Saint Nicolas attend vos commentaires paradisiaques ici.

texte ? là : https://imperialdreamer.1fr1.net/nouvelles-f120/le-paradis-18-ans-t2501.htm#65729
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Message  kat Ven 21 Mai 2010 - 20:17

Saint Nicolas, que la paix soit avec toi Laughing

Pour l'instant rien à redire à ton 1er extrait. J'ai été emporté par le début de l'histoire sans pouvoir m'arrêter, choquée face à la barbarie de monsieur Cochon pile au moment où cela devait se faire ressentir. Tu fais ressortir les émotions de Ayanna, peut-être moins quand elle comprend la trahison de son amant (on peut pas faire confiance aux mecs, c'est dingue ça No ).

J'attends donc avec impatience la suite qui pour l'instant ne fait pas penser à un conte horrible, bien au contraire. Mais te connaissant, je suppose que je me trompasse énormement Wink
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Message  nico4g Sam 22 Mai 2010 - 11:44

Merci Kat,

peut-être moins quand elle comprend la trahison de son amant
c'est parce qu'elle a reçu le coup de grâce : elle n'est plus que rage.

Sinon, le chapitre 2 est déjà en ligne Very Happy

Bises
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Message  Pacô Sam 22 Mai 2010 - 12:56

(1er extrait - Chapitre I et II)

les bijoux qu’elle porte ne sont que des écrins tant elle resplendit dans sa robe immaculée.
=> maladresse : les bijoux ne sont que des écrins ? L'écrin est juste la boîte : tu veux dire par là que tu donnes l'image inverse du bijoux : au lieu de parer, ils sont simplement l'outil nécessaire pour présenter la parure ?
=> robe immaculée... j'aime peu. Immaculée, ça a surtout une très connotation spirituelle, alors si ce n'est que pour dire qu'elle est blanche...

protection tout aussi illusoire que ses genoux.
=> j'hésite... faut-il un "e" à "tout" ici ?

Elle fouillait dans les amas d’ordure pour trouver à manger.
=> forme : ordures (y'en a plusieurs généralement)

et je ne pus contenir des larmes à l’urgence désespérée.
=> je n'ai pas compris le sens de la phrase...

A travers ce rid-eau embué,
=> pourquoi ce trait d'union ?
=> accent sur le A

On y entrait par un portique encadré par deux grosses colonnes.
=> maladresse : "par... par"

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=> tu es sûr de ces chiffres ? Il me semble pourtant que c'est Staline qui détient le nombre record. Je t'invite ici : http://www.fonjallaz.net/Communisme/XXe/crimes de staline.html

Ce qui était éminemment pertinent pour le dictateur chinois.
=> pourquoi spécialement celui chinois ? Tous l'ont plus ou moins été, à commencer par Staline qui était, rappelons-le, le "petit père des peuples".

Appréciation générale :

Plutôt très bonne !
L'univers est simple. Tu as eu l'intelligence d'esprit de ne pas trop pousser sur le stéréotype de la femme violée. On sait ce qu'il se passe si on s'informe un minimum sur le monde qui nous entoure. Barbarie ok, barbarie suggérée, c'est encore mieux.
Deux ou trois moments hard, c'est largement suffisant pour comprendre toute la souffrance de la femme.

Ensuite, on en a vraiment gros sur la patate pour la pauvre quand elle se rend compte qu'elle est trompée par son propre amour. On la sent légèrement démunie ici...

Toutefois, il y a une chose qui me turlupine : je n'ai pas saisi comment elle a pu passer du rang "SDF à grignoter dans les poubelles" à "Richissime PDG de plusieurs cliniques privées".
En fait, j'ai pas compris l'intervention du mec qui lui demande si elle veut gagner de l'argent...

On aura compris qu'elle souhaite sa vengeance... mais une universelle, radicale.
Je suis curieux de lire la suite Smile.
Pacô
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Message  kat Sam 22 Mai 2010 - 20:04

le chapitre 2 ? mais moi j'ai lu la totalité de l'extrait du début du mariage à "laissez moi vous raconter leur histoire" mais, rassure-moi, il n'y a rien de plus ? non parce que je ne vois rien d'autre Laughing
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Message  nico4g Sam 22 Mai 2010 - 20:23

Merci Pâco,

tu veux dire par là que tu donnes l'image inverse du bijoux : au lieu de parer, ils sont simplement l'outil nécessaire pour présenter la parure ?
Hum, je voulais dire qu'ils sont éclipsés par la beautée d'Ayanna et ne la mettent qu'en valeur comme le fait un écrin pour eux.

robe immaculée... j'aime peu. Immaculée, ça a surtout une très connotation spirituelle, alors si ce n'est que pour dire qu'elle est blanche
...
C'était pour connoter la pureté vis-à-vis d'Ayanna.


et je ne pus contenir des larmes à l’urgence désespérée.
Il faut absolument qu'elles sortent : l'intensité de ce souvenir douloureux est à relier à la "pression" exercée par les larmes.

A travers ce rid-eau embué,
le tiret pour faire ressortir "eau" : un rideau d'eau

tu es sûr de ces chiffres ? Il me semble pourtant que c'est Staline qui détient le nombre record. Je t'invite ici :
Non, parce que les historiens sont pas d'accord et celà dépend de ce que l'on prend en compte.

pourquoi spécialement celui chinois ? Tous l'ont plus ou moins été, à commencer par Staline qui était, rappelons-le, le "petit père des peuples
".
Parce que j'ai confondu le grand timonier avec le petit père des peuples... Embarassed

Toutefois, il y a une chose qui me turlupine : je n'ai pas saisi comment elle a pu passer du rang "SDF à grignoter dans les poubelles" à "Richissime PDG de plusieurs cliniques privées".
En fait, j'ai pas compris l'intervention du mec qui lui demande si elle veut gagner de l'argent...
Tu soulignes un de mes problèmes : j'avais trop de choses à développer (histoire, personnalité, des protagonistes, monde évoqué...). J'ai donc choisi la parabole quitte à faire une suite pour développer ce qui est à peine évoquer ou effleurer.

@ kat : je te taquine, la dernière fois tu n'avais pas vu la suite Twisted Evil
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Message  kat Sam 22 Mai 2010 - 21:17

@ kat : je te taquine, la dernière fois tu n'avais pas vu la suite
mais qu'il est méchant ce nico Evil or Very Mad

par contre tu sais quoi ? il y a un blème sur ton titre, on lit "commentaire sur" mais il n'y a plus le paradis ? Va falloir remédier à ce problème d'intendance, hein tongue
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Message  malaulau Lun 24 Mai 2010 - 15:15

nico4g a écrit:
Je suis coupable du crime le plus horrible jamais commis.
Comment ai-je pu accomplir, de plein gré, un tel acte ?
Je ne m’en souviens plus.
Plutôt, je ne veux pas m’en souvenir. Il le faut pourtant, cela justifie mon action, cela m’empêche de sombrer dans la folie.
Reste mon âme. Qui la sauvera ?

I Ayanna, l’Indienne.
C’est aujourd’hui le plus beau jour d’Ayanna. À tout juste quinze ans, elle va se marier. Elle est belle, très apprêtée, les bijoux qu’elle porte ne sont que des écrins tant elle resplendit dans sa robe immaculée. (j'ai bien aimé l'image)
Pourquoi pleure-t-elle ?
Ce ne sont pas des larmes de joie, peut-être de dégoût. Il est vrai que son promis est peu ragoûtant. C’est un cousin éloigné, elle ne le connaissait pas jusqu’à aujourd’hui. Il est gras. Oh oui, c’est un cochon. Il ne rit pas, il grouine. (Sur ces quatre phrases, je trouve que l'accumulation de "être" me laisse une impression de saccades désagréables. C'est personnel comme impression, mais je te le signale)

Il doit avoir une vingtaine d’années de plus qu’elle. Cela fait à peine dix minutes qu’Ayanna l’a rencontré et bientôt ils seront unis.
Ayanna pense à son amour, Aslam. Que fait-il en ce moment ?
L’avant veille, elle l’a vu en cachette, la nuit pour seul témoin de leurs échanges. Il s’était faufilé jusqu’au balcon de sa chambre. L’inspiration lui en avait été donnée par un texte que son professeur avait lu en classe. (double avoir, là aussi ça ne passe pas bien.)
Le romantisme de la situation se prêtait au jeu des phrases définitives. Ils s’étaient promis de s’aimer pour toujours, quoi qu’il advienne.
Ayanna est seule toute la journée. Elle est cloîtrée dans la demeure du cochon. Elle ne fait rien, elle n’a rien à faire. Juste rêver. Elle rêve à son amour. Elle pleure aussi. Et puis, elle observe les oiseaux, les merveilleux oiseaux. (Perso, je la trouve un poil nunuche. Peut-être l'époque et sa condition l'expliquent. je dois être trop sévère mais le manque d'explications du pourquoi de sa condition et de la profondeur de ses sentiments me donnent cette sensation de niaiserie)

Ce matin, elle remplit l’écuelle de graines quand Aslam surgit devant elle. (Les deux présents m'ont laissé une drôle d'impression. J'ai du relire la phrase pour voir ce qui me choquait. Le "ce matin" avec le présent simple me choque. Je ne saurais dire pourquoi mais je te le signale.) Ayanna n’ose y croire ! Le sourire du jeune homme est une invitation à laquelle elle répond en se jetant dans ses bras.
— Oh, Aslam, mon bel amour, j’ai tant songé à toi. Pourquoi es-tu là ?
— Je n’ai pas oublié notre promesse.
— Mais… c’est dangereux. Tu ne devrais pas rester.
— Ne t’inquiète pas, je suis passé par le muret, personne ne m’a vu et ta servante est occupée avec le jardinier.
Les deux amants s’embrassent. Ayanna ferme la porte de sa chambre. (Pour l'instant, le manque de sentiment fait que je n'adhère pas. Je ne sais pas si cela est voulu... Peut-être, j'attends la suite...)
Depuis ce jour béni, les visites se succèdent (pareil ici le présent et le "Depuis" me laissent une drôle d'impression.) . Le porc est heureux de voir sa femme plus épanouie. Il a accepté de ne pas consommer le mariage le jour même, puis d’attendre qu’elle s’habitue à lui, mais l’envie est de plus en plus pressante. Maintenant qu’elle va mieux, elle pourra respecter ses devoirs d’épouse.
Ayanna sait cela aussi. Alors, elle offre son hymen à Aslam avant que le porc ne le lui vole. La douleur laisse place rapidement à l’extase. Elle reste longtemps dans les bras de son aimé après leur union charnelle. Lorsque son amant se sépare d’elle, Ayanna change les draps. Elle saura aussi simuler le plaisir.
Le soir, le cochon est grisé. Il a fêté une belle affaire avec des amis, buvant plus qu’à l’accoutumée. Dans la couche, les supplications d’Ayanna ne pèsent pas lourd face au désir de luxure. Il a déchiré sa belle robe de nuit comme il brutalise à présent son orifice procréateur. Avec férocité. Le cochon lubrique est encore un animal sauvage.
Finalement, l’épreuve est plus intense que longue. Ayanna sanglote tandis que le porc se rhabille.
— Arrête de pleurer, sale chienne. On m’a rapporté certaines visites. Regarde le drap, il est propre. Où est le sang ? Dois-je le faire couler ? Si c’est ainsi, je vais m’y employer. (Le changement de comportement du cochon est étrange. De prévenant il passe à brute sauvage. J'ai trouvé cela peu crédible à la lecture. Cela me donne une sensation "d'artifice")Il sort d’un tiroir un énorme godemiché. (Ah ? Bizarre qu'il est ça sous la main et qu'elle ne le sache pas, non ? Le tiroir me parait un lieu peu sûr de planquette...)
Ayanna est épouvantée, elle se blottit dans ses draps, protection tout aussi illusoire que ses genoux. Le porc enfourne son arme dans l’anus de sa femme. Il l’enfonce aussi profondément que possible et le va-et-vient qu’il imprime le fait transpirer à grosses gouttes.
— Tu étais vierge de ce côté, hein ? Oui, regarde, tu vois, un sang pur s’échappe (je vois pas le rapport. Porc et crétin en plus ! Evil or Very Mad ) et peint l’objet des supplices délicieux.
Il s’arrête. Enfin.
— C’est bien. Tu es une gentille fille. Je vais te récompenser.
Le cochon récupère une fiole dans sa poche. Il l’ouvre et jette son contenu à la tête d’Ayanna. Elle reste un moment ébahie, encore sonnée par le viol. Puis, son visage se crispe : il brûle ! Son œil droit fond, ses chairs aussi. Encore du sang. La morsure de l’acide est insidieuse.
Ayanna crie et s’enfuit de la maisonnée. (J'ai vraiment du mal avec ce changement de comportement. un homme qui ne demande pas son "dû" conjugal et qui subitement a acheté de l'acide pour défigurer sa femme ?! Certes, cela nous fait haïr cet homme mais j'ai du mal à adhérer)Le cochon grouine.
La jeune femme parvient à rejoindre la maison des parents d’Aslam. Elle tient son visage entre les mains. Dieu, que ça la brûle ! Elle frappe à la porte et c’est son amour qui lui ouvre.
— Ayanna ! Mais qu’est-ce qui t’es arrivée ? Ton… ton visage…
Une voix se fait entendre derrière le jeune homme.
— Aslam chéri, qui c’est ?
Ayanna discerne de son œil encore valide une jeune femme dénudée.
— Toi ! tu m’as trahie !
La jeune femme voudrait griffer l’imposteur. Lui donner sa douleur, mais elle ne le peut pas. Alors, elle lui crache au visage.
Aslam s’essuie.
Un timide « désolé » et il referme la porte. (Bien cool ! J'ai la aussi un peu de mal à y croire mais bon...)
*****
Ayanna erra longtemps dans les quartiers malfamés de Bombay. Il était hors de question de retourner chez ses parents : elle avait jeté l’opprobre sur sa famille. (Volontaire ce changement de temps de narration ? Cela m'a décontenancée) Elle fouillait dans les amas d’ordures pour trouver à manger. Dans l’un d’entre eux, elle découvrit un masque de la déesse Kannon. Ce fut son nouveau visage. Il lui permettait de ne plus être une paria, juste une image à laquelle on ne prête guère attention.
Pourtant, quelqu’un l’observait. Un truand dont l’ambition correspondait à ses talents (Je n'ai pas compris) . Un jour, il l’accosta :
— Petite, tu veux gagner de l’argent ?
Et, c’est ainsi que naquit Madame Kannon. (Un peu rapide ce passage. A la lecture, j'ai l'impression que tu voulais t'en débarrasser. Very Happy )

II La chambre de la preuve par quatre.
Elle fut la première personne que je distinguai en ouvrant les yeux. J’étais dans un lit d’hôpital, une douleur lancinante dans le bas du ventre. Ma main se posa sur mon sexe et je ne pus contenir des larmes à l’urgence désespérée.
 travers ce rid-eau (pourquoi rid-eau ?) embué, le masque de ma visiteuse était encore plus troublant.
Une face de lune au sourire et aux yeux démesurés. (J'aime bien l'image)Elle posa sa main sur mon épaule.
— Tout va bien maintenant.
— Qui… qui êtes-vous ?
— Je suis celle qui efface les blessures. Tu es ici chez moi.
La voix était douce. Je voulus poser une autre question lorsqu’une infirmière, munie d’un plateau repas, arriva.
— Oh, excusez-moi Madame Kannon, je ne savais pas…
— Ce n’est rien. Faites votre travail.
La soignante s’exécuta, mais je sentis toute la gêne qui la parcourait (Pourquoi ?). Madame Kannon… Oui, je me rappelais qu’elle était considérée comme la femme la plus riche du monde. Certaines mauvaises langues la surnommaient la reine de la pègre asiatique. Cependant, elle était surtout connue pour avoir créé des cliniques privées ainsi que des maisons d’accueil pour les femmes violentées. Aucun journal n’avait publié sa photo et ses apparitions publiques étaient anecdotiques. Ce masque devait protéger son identité.
Chaque jour de ma convalescence, Madame Kannon vint me parler et me lire le journal. Les bonnes comme les mauvaises nouvelles. Une façon de me montrer que la vie continuait, que le monde ne s’arrête jamais de tourner.
Ces visites me faisaient du bien, car en dehors d’un collègue, c’étaient les seules. Mes parents étaient décédés et ma vie professionnelle avait pris le pas sur ma vie sentimentale.
Quand je fus apte à quitter ma chambre, elle m’invita dans ce qu’elle appelait son musée. L’aspect extérieur en avait les apparences, un large escalier amenait à un imposant bâtiment taillé dans le marbre ( ?? Un gros bloc de marbre, dans lequel on a taillé un bâtiment. Ou une carière de marbre et on fait une maison dedans ? J'avoue que je n'ai pas compris du tout !) . (La clinique est donc chez elle ?) On y entrait par un portique encadré de deux grosses colonnes. Une fois à l’intérieur, la violence de l’endroit me frappa de plein fouet. Les différentes salles retraçaient les atrocités dont l’Homme s’étaient rendus coupables à travers les âges. Les photos de visages suppliciés, des articles de journaux, des instruments de tortures retraçaient les conflits, les guerres, les abominations dont l’Homme ne semblait ne jamais (double négation ?) se satisfaire. Quelle était la raison d’être de ce lieu ? Un devoir de mémoire, un avertissement pour les générations ? Cette interrogation, Madame Kannon l’a lue dans mes yeux révulsés (pourquoi les yeux révulsés ?).
— Certains voient ici l’horreur absolue, ce n’est seulement qu’une vision du monde tel qu’il est.
Elle me conduisit dans une chambre dite « de la preuve par quatre ». C’était une pièce rouge, vide à l’exception de quatre tableaux disposés sur le mur gauche, vis-à-vis de ceux accrochés sur celui de droite (Je trouve la phrase un peu étrange, je l'ai lue deux fois. Je comprends très bien le sens mais la construction me gêne. En face de ceux accrochés sur celui de droite ? Cela ne sonne pas top. Avis perso, hein Razz ) . Portraits d’homme face à des portraits de femme.
Elle m’invita à m’approcher des tableaux masculins et je lus à voix haute les petits écriteaux placés tels des épitaphes.
HITLER
64 781 162 morts
STALINE
8 964 128 morts
MAO
35 415 263 morts
POL POT
1 948 546 morts
Je remarquai que l’artiste, probablement le même pour chaque œuvre, avait cherché à donner une image paternaliste à ces sujets. Ce qui était éminemment pertinent pour le révolutionnaire russe. Madame me dirigea ensuite de l’autre côté. Trois tableaux (Ah ? Je m'attendais à 4 moi. Le "face à et vis-à-vis "avec des chiffres nous laissaient supposer la parité. Je ne vois pas pourquoi tu as insisté sur cette opposition. Cela me donne une sensation d'effet choc artificiel.) représentaient des visages de femmes asiatiques en pleurs, le dernier était caché par un voile noir (Comment tu sais quelle est asiatique alors ?) . Leur posture rappelait la vierge Marie (C'est à dire ? elle tiennent un enfant ? C'est la vision la plus répandue. L'image est bizarre, je trouve). Il n’y avait ici aucune inscription.
— Qui sont-elles, demandais-je.
— Elles font partie des milliers de femmes qui sont venues dans mes établissements. Celles-ci se distinguent par leur dévotion. Elles doivent m’aider à changer le Monde. Comme toi.
— Moi ? Mais… comment ?
— Laisse-moi d’abord te conter leurs histoires.

J'ai bien aimé le suspense et certaines images. La deuxième partie me semble plus travaillée que la première. J'ai mieux apprécié le rythme du récit.

En revanche, je trouve au début le rythme un peu trop saccadé et les artifices étranges.
En dehors de la violence du "cochon", la femme du début me laisse froide, et ses sentiments ne m'émeuvent guère. Seuls le gros crétin me révulse. Là, la lectrice que je suis à réagi. J'ai du mal à concevoir qu'une femme aussi naïve et qui ne semble pas aligner deux pensées cohérentes en dehors de "son émoi pour son amour" arrive à se transformer en cette femme noire et emplie de rage. Je l'aurais plutôt vu devenir épave, moi. Sa soudaine culture sur l'histoire du monde et sur les atrocités que peuvent commettre certains hommes ne m'a pas convaincue en raison du manque d'explications et d'arrière plan. Son "mentor" devait être très doué pour la faire changer ainsi. Mais peut-être est-ce dans la suite que l'on va comprendre.
En revanche, l'accroche est là, cheers car j'ai envie de savoir ce qui l'a fait changer ainsi et le pourquoi de ce musée qui semble "privé". Est-elle devenue elle aussi un ange de destruction ? Qui est son mentor ? Que veut-il ? Autant de questions qui ont besoin de réponses.
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Message  nico4g Lun 24 Mai 2010 - 18:12

Merci malaulau,

quelques précisions :

(Sur ces quatre phrases, je trouve que l'accumulation de "être" me laisse une impression de saccades désagréables. C'est personnel comme impression, mais je te le signale)
c'est pas l'impression que je voulais ^^. En fait, ces verbes d'état donnent une impression de simplicité. Le récit a un air naïf, enfantin comme Ayanna mais aussi une froideur scientifique.

(
double avoir, là aussi ça ne passe pas bien.)
c'est du plus que parfait

(Perso, je la trouve un poil nunuche. Peut-être l'époque et sa condition l'expliquent. je dois être trop sévère mais le manque d'explications du pourquoi de sa condition et de la profondeur de ses sentiments me donnent cette sensation de niaiserie)
Elle est juste naïve et pure. On parle de la condition de certaines jeunes indiennes (14 ans parfois plus jeune) et du mariage forcée.

(Le changement de comportement du cochon est étrange. De prévenant il passe à brute sauvage. J'ai trouvé cela peu crédible à la lecture. Cela me donne une sensation "d'artifice")
En fait, au début il simule alors qu'il est parfaitement au courant qu'Ayanna le trompe.

(Ah ? Bizarre qu'il est ça sous la main et qu'elle ne le sache pas, non ? Le tiroir me parait un lieu peu sûr de planquette...)
jamais une jeune femme indienne n'irait regarder dans les affaires de son mari. Il faut comprendre qu'elles sont soumises et complètement dépendantes de leur mari.

tu vois, un sang pur s’échappe (je vois pas le rapport. Porc et crétin en plus ! )
parce qu'il n'est pas souillé par le sperme de l'amant

(J'ai vraiment du mal avec ce changement de comportement. un homme qui ne demande pas son "dû" conjugal et qui subitement a acheté de l'acide pour défigurer sa femme ?! Certes, cela nous fait haïr cet homme mais j'ai du mal à adhérer)
parce qu'il est au courant des tromperies (on m'a rapporté tes entrevues) et donc a tout organisé pour lui donné une bonne leçon, c'est prémédité.

Un truand dont l’ambition correspondait à ses talents (Je n'ai pas compris)
l'ambition est aussi grande que ses talents.

 travers ce rid-eau (pourquoi rid-eau ?)
rideau d'eau = rid-eau

mais je sentis toute la gêne qui la parcourait (Pourquoi ?).
parce qu'elle a peur de déranger une femme toute puissante.

( ?? Un gros bloc de marbre, dans lequel on a taillé un bâtiment. Ou une carière de marbre et on fait une maison dedans ? J'avoue que je n'ai pas compris du tout !) .
euh, non, c'est tellement parfait que le bâtiment semble avoir été taillé dans un seul bloc. mais tu as raison, c'est pas top, je vais mettre en marbre tout simplement.

l’a lue dans mes yeux révulsés (pourquoi les yeux révulsés ?).
parce qu'elle voit des choses horribles

(Je trouve la phrase un peu étrange, je l'ai lue deux fois. Je comprends très bien le sens mais la construction me gêne. En face de ceux accrochés sur celui de droite ? Cela ne sonne pas top. Avis perso, hein ) .
être en vis-à_vis ? tu connais pas ?

(Ah ? Je m'attendais à 4 moi
c'est bien 4 : 3 portraits de femmes asiatiques + 1 voilé

Leur posture rappelait la vierge Marie (C'est à dire ? elle tiennent un enfant ? C'est la vision la plus répandue. L'image est bizarre, je trouve).
au dessus on dit le visage en pleurs, la posture de la vierge marie apporte une précision supplémentaire.

J'ai du mal à concevoir qu'une femme aussi naïve et qui ne semble pas aligner deux pensées cohérentes en dehors de "son émoi pour son amour" arrive à se transformer en cette femme noire et emplie de rage. Je l'aurais plutôt vu devenir épave,
Ah, mais c'est l'un des thèmes préférés des cinéastes asiatiques style Woo le misérable qui devient caïd grâce à sa rage.
De plus cette naïveté vole en éclat face à ces atrocités. Elle devient le mal (idée piquée à la Source de Bergmann).

Voilà, j'espère avoir répondu à tes interrogations et te remercie encore de ta lecture attentive.
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Message  Pacô Mer 26 Mai 2010 - 18:55

l
e renouveau des amours pour celles qui ont la chance d’accueillir leurs braves soldats revenus de Chine. Tamaki fête son héros, Akemi, sur la gare de Nijo. Les rêves de famille fleurissent à nouveau les nuits de la jeune femme.
=> renouvau/à nouveau... c'est ptètre pas le plus judicieux...

Elle sait qu’il ne faut pas lui parler de la guerre:
=> espace entre "guerre" et ":"

Elle caresse alors tendrement son mari jusqu’à ce qu’il se rendorme.
=> utile de replacer "son mari" ? Pourquoi pas mettre "Elle LE carresse alors tendrement... etc" ?

maugrée sur le prince responsable de la guerre qui peuple ses nuits fiévreuses.
=> le verbe "peupler" n'est pas des plus judicieux ici.
=> suggestion : "de la guerre qui envahit ses nuits fiévreuses"

Tamaki rentre des courses, elle a acheté les ingrédients nécessaires à la confection d'okonimiyakis, le plat préféré d’Amaki.
=> sur le coup, on se demande qui est Amaki (et si ce n'est pas une erreur de frappe à la place d'Ameki)

Une onde de joie la traverse et reste suspendu à ses lèvres en un sourire.
=> suspendue (accord avec onde)

— Pourquoi, papa et toi, vous m’avez appelé comme ça ?
=> visiblement c'est une fille donc accord : m'avez appelée

J'a un sentiment de violence gratuite là.
Enfin, tu me diras, ce sont les contes horribles !

Mais tout de même... tous ces petites analyses de vie sont suffisantes en barbarie mais pas assez pour être vraiment touchés puisque, au final, on ne connaît aucun de ces gens là.
Un peu comme aux infos où ils montrent des atrocités, des victimes d'une catastrophe... c'est juste choquant, mais c'est pas bon pour la psychologie puisque en définitive, en en voyant trop, on finit par ne plus être compatissant mais juste horrifié.

Personnellement, j'aurais trouvé plus judicieux que Madame machin me relate une seule et unique histoire atroce sur une seule et unique famille. Je pense que question émotions et "dégoût", ça aurait mieux porté ses fruits.

Sinon, pas trop mal écrit. Des bourdes par ci par là (relevées).

Je ne sais pas encore où tu veux en venir mais attention à ne pas trop te disperser. Je me serais attendu à une narration provenant d'une protagoniste, ce qui nous aurait fait garder le lien avec le fil conducteur du récit.
Là on oublie complètement le début avec ça Wink.
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Message  nico4g Mer 26 Mai 2010 - 23:20

Merci Pâco (d'ailleurs pourquoi ce surnom ?)

mais pas assez pour être vraiment touchés puisque, au final, on ne connaît aucun de ces gens là.
Un peu comme aux infos où ils montrent des atrocités, des victimes d'une catastrophe... c'est juste choquant, mais c'est pas bon pour la psychologie puisque en définitive, en en voyant trop, on finit par ne plus être compatissant mais juste horrifié.

Personnellement, j'aurais trouvé plus judicieux que Madame machin me relate une seule et unique histoire atroce sur une seule et unique famille. Je pense que question émotions et "dégoût", ça aurait mieux porté ses fruits.

Remarque pertinente. Mais il y a plusieurs raisons à celà. Celle que je peux déjà te donner : il ne s'agit pas ici de cas isolé.
La suite te donnera les autres, j'espère.

Sinon, j'ai tout pris, en acquiescant de la tête à chaque fois .
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Message  Pacô Sam 29 Mai 2010 - 11:43

Pourquoi quel surnom ? ô_O

Il m’a dit aussi que tu lui avais demandé conseil pour Lei.
=> j'ai pas compris le sens. "pour Lei" ? On dirait que Lei est le nom de la petite...

Viens, il est temps que je te présente à ma chaire.
=> ma chair plutôt non ? Sinon, elle veut la présenter à sa chaise écclésiastique !

Alors, ça pose des soucis d'éthique tout ça, et surtout de sciences.
Créer un virus pour le chromosome Y... euh... comment dire, c'est comme si tu disais de créer de l'eau qui n'éteigne que les incendie mais pas les feu de cheminée.
=> improbable et complètement absurde.

Il me semble que, malgré mes misérables connaissances en terme de biologie, les virus n'ont rien à faire du sexe de l'individu qu'ils parasitent. Le tout se passe dans les cellules de l'organisme et en premier lieu dans les cellules asexuées (le propre du virus en fait). Par conséquent, homme ou femme... il n'y a aucune incidence sur le système immunitaire : c'est le même pour les deux.

Une solution pour parer à cela, ce serait de nommer ce procédé autrement (pas de virus). Pas une bactérie, parce que c'est encore moins concerné par le sexe de l'individu. Mais... un corps étranger ? Ou un truc dégueulasse qui ne passe et ne se développe que par les testicules, ou un endroit de ce style entre les jambes des hommes... ? Et qui entraîne la mort ?
Parce virus, c'est pas possible : ce qui touche les hommes touche automatiquement la femme puisque le système immunitaire est identique.

Ensuite, pour ce qui est de l'homme toujours mauvais et la femme toujours pleine de bon fond, ça ne tient pas vraiment debout et je trouve que la fille se fait presque trop vite convaincre. Je veux, il y a des tas d'exemples illustrant l'hypocrisie, la vilénie etc. de la femme - tout comme pour les hommes.

Et puis, la dernière histoire avec le nourrisson est certes horrible mais... déjà j'aurais bien aimé que tu l'exploites un peu plus (il y aurait eu moyen !) et puis dan un second temps, que tu m'expliques où est-ce que l'homme est fautif ici, mis à part que le policier est un salaud, pas le mari.
De toute façon, garder un enfant abandonné quand on n'a pas les moyens de l'entretenir, c'est comme lui planter un poignard dans le dos : c'est irresponsable.
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Message  petitebrise Sam 29 Mai 2010 - 12:41

Il sort d’un tiroir un énorme godemiché.commentaires sur Affraid (je sens venir l'horreur !!! )
Ayanna est épouvantée, elle se blottit dans ses draps, protection tout aussi illusoire que ses genoux. Le porc enfourne son arme dans l’anus de sa femme. Il l’enfonce aussi profondément que possible et le va-et-vient qu’il imprime le fait transpirer à grosses gouttes.
...

— Aslam chéri, qui c’est ?
Ayanna discerne de son œil encore valide une jeune femme dénudée.
— Toi ! tu m’as trahie !
La jeune femme voudrait griffer l’imposteur. Lui donner sa douleur, mais elle ne le peut pas. Alors, elle lui crache au visage.
Aslam s’essuie.
Un timide « désolé » et il referme la porte.

Sincèrement, je ne sais ce qui est le plus horrible dans cette histoire : la scène du viol ou le super connard qui murmure "désolé" Ouarf ! Ce qui est sur, c'est que tu parviens à faire éprouver : le dégout et la colère !

...


II La chambre de la preuve par quatre.
Elle fut la première personne que je distinguai en ouvrant les yeux. J’étais dans un lit d’hôpital, une douleur lancinante dans le bas du ventre. Ma main se posa sur mon sexe et je ne pus contenir des larmes à l’urgence désespérée.
 travers ce rid-eau (?) embué, le masque de ma visiteuse était encore plus troublant.
...


Bien evidemment, je me demande ce qui va le mener à devenir un criminel puisque j'imagine que c'est lui qui parle au début ?
Ce début est super bien mené. Haletant et horrible.
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Message  petitebrise Sam 29 Mai 2010 - 12:53

III Tamaki, la japonaise.
...
Akemi est prostré à genoux. Il répète inlassablement « ce sont les ordres, ce sont les ordres.» Le visage de Tamaki devient masque de nô. (c'est quoi un masque de nô? ou plutot qui est nô ? )
Un cri désespéré couvre la litanie. Un cri à fêler l'âme.

commentaires sur Icon_neutral (je reste sur ma faim mais curieuse de connaitre l'histoire de la Thaïlandaise...)

IV Ratana, la thaïlandaise.
...

— Je sais que tu aimerais subir le même sort, mais on ne baise pas les vieilles : elles sont souvent malades. Rassure-toi, on va quand même s’occuper de ton cas.commentaires sur Affraid (j'hésite à lire la suite... c'est ignoble)
Le chef, qui a prononcé ses paroles, lui assène une terrible gifle. Signal pour les autres d’entrer dans la danse.

Non di diou, toutes ces femmes ont connus des destins plutot cruels. Qu'est ce qui fait que leur portrait se trouvent accrocher dans ce "musée" ?
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Message  petitebrise Sam 29 Mai 2010 - 14:21

V Ang Lee, la chinoise

...

L’homme balança violemment le sac contre le tronc. Lei entendit un craquement sec. Il ne put réprimer une grimace, devinant la petite colonne vertébrale brisée. Le policier frappa de nouveau le tronc avec le sac. Deux fois. (j'me demandais ce que tu allais inventer de plus horrible ? c'est fait...)
...


VI La mission

...
— Je sais que cela doit te paraître fou. Je sais aussi que cela te redonne l’espoir d’être mère par procuration.(Minçe ! je sais pas pourquoi mais je m'étais imaginé que c'était un homme ...) Le tourment qui t’agite se dissipera peu à peu. Je te ferai emmener demain dans nos laboratoires, tu y rencontreras tes consœurs qui t'expliqueront nos recherches. Et puis, tu pourras commencer ta mission.

Ben, nous voilà bien s'il y a plus de mecs sur terre... commentaires sur Icon_sad et l'Amouuuuurrrr dans tout ça. Ah, quand l'horreur engendre l'horreur.
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Message  nico4g Sam 29 Mai 2010 - 14:38

Merci Pâco et tite brise.

@ Pâco :
ma chair plutôt non ? Sinon, elle veut la présenter à sa chaise écclésiastique !
Laughing oui, j'avais tellement envie de montrer l'amalgame entre science et religion que j'ai fait une grosse bourde.

Créer un virus pour le chromosome Y... euh... comment dire, c'est comme si tu disais de créer de l'eau qui n'éteigne que les incendie mais pas les feu de cheminée.
=> improbable et complètement absurde.

Il me semble que, malgré mes misérables connaissances en terme de biologie, les virus n'ont rien à faire du sexe de l'individu qu'ils parasitent. Le tout se passe dans les cellules de l'organisme et en premier lieu dans les cellules asexuées (le propre du virus en fait). Par conséquent, homme ou femme... il n'y a aucune incidence sur le système immunitaire : c'est le même pour les deux.
Tes connaissances ne sont pas si misérables Very Happy Les virus ne soucient pas du sexe (question de compétitivité), c'est pour cela que Madame Kannon a besoin d'une virologue qui travaille sur les virus de niveau 5 (virus extrèmement dangereux et "artificiels"). Bon, j'ai une licence de bio mais j'ai quand même pris conseil auprès d'une docteur es génétique. J'avais pas écrit trop de bêtises. Bon, au départ j'avais utilisé un rétrovirus et voulais me servir de la transcriptase inverse alors que c'était un adénovirus modifié avec site de duplication spécifique qu'il fallait. Je posterais la suite tout à l'heure pour plus d'explications (c'est assez chiant mais j'ai pas pu résister à l'envie d'étaler ma science Cool )

Ensuite, pour ce qui est de l'homme toujours mauvais et la femme toujours pleine de bon fond, ça ne tient pas vraiment debout et je trouve que la fille se fait presque trop vite convaincre. Je veux, il y a des tas d'exemples illustrant l'hypocrisie, la vilénie etc. de la femme - tout comme pour les hommes.

Oui le propos est tendancieux et l'effet recherché est ton ressentiment. Mais attends la suite...

que tu m'expliques où est-ce que l'homme est fautif ici, mis à part que le policier est un salaud, pas le mari.
Le policier réprésente le pouvoir, la première histoire c'est la guerre, la deuxième le banditisme. Le mari n'est pas fautif mais il est lâche tout comme dans la première histoire. Quelques pistes...

@ petite brise
(c'est quoi un masque de nô? ou plutot qui est nô ? )
C'est un masque utilisé dans les drames au théâtre japonais.

Non di diou, toutes ces femmes ont connus des destins plutot cruels. Qu'est ce qui fait que leur portrait se trouvent accrocher dans ce "musée" ?
Elles sont les vis-à-vis des dictateurs paternalistes. Les trois histoires parlent de maternité. Différence père-mère ?
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Message  Pacô Sam 29 Mai 2010 - 18:30

Oui bon après, je peux pas tenir un argumentaire sur la génétique. C'est pas mon point fort u_u".

défaut corrigé depuis en altérant au niveau de la méiose, mais le plus intéressant n'était pas là
=> en altérant quoi au niveau de la méïose ?

Reliées au Poste Central de Sécurité; elles permettaient une intervention immédiate en zone en cas de problème éventuel.
=> pourquoi un point virgule et pas une simple virgule ?

mes derniers travaux m’avaient amené à réfléchir sur un vaccin en cas d’Ebola de souche Reston transmissible à l’Homme.
=> amenée
=> quand tu mets une majuscule à "homme", tu parles de l'individu tout azymuthe : homme et femme confondus

J’avais créer un tueur redoutable mais en même temps son remède
=> créé

, et autres usines de désodorisants et déodorants…
=> euh ça c'est bidon ^^

Apprécies comme chacun de ces visages exprime la souffrance.
=> Apprécie

L'idéogramme provoque en moi un flash. Je le revois tatoué sur ce bras musclé dont la main me bâillonnait. Ce jour terrible où un homme s’était introduit dans mon laboratoire. Il m’avait surpris dans les douches alors que j’étais seule. Et il m’avait violée sauvagement.
=> un évènement de ce type, ça traumatisme. Surtout avec le rat qui suit... alors est-ce vraiment crédible que ce dessin ne l'attire pas davantage ?

Tout se passe trop vite à mon goût. Tu exploites à peine le sujet que déjà, hop, tu vires de bord.
On était bien parti avec Madame Kannon, on commençait tout juste à se familiariser avec elle et pouf, elle disparaît.
Alors que la protagoniste principale, j'ai l'impression de ne pas être réellement plongée en elle.

Est-ce bien crédible aussi toute cette explication dans le laboratoire ? Est-ce vrai surtout ? Parce que si ça l'était, la médecine aurait vachement avancé dis donc... Crois-tu que tout cela soit possible ? Ne crains-tu pas que justement, ton œuvre ne connaisse jamais la postérité car très vite dévalorisé lorsque la science aura un peu plus progressé qu'à l'état actuel et réfuté toutes tes explications ?

Et je n'ai pas compris le Vème chapitre "mensonge pieux". De petites explications seraient les bienvenues.
Du type, c'est quoi l'histoire avec les portraits ?
Et du type, c'est quoi qui trouble tant la scientifique dans la découverte de son classeur et du dessin qui lui fait rappeler son violeur ?
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Message  nico4g Sam 29 Mai 2010 - 19:34

Merci Pâco,

en altérant quoi au niveau de la méïose ?
La cellule oeuf. Les télomères sont responsables du veillissement prématuré constaté sur Dolly.

quand tu mets une majuscule à "homme", tu parles de l'individu tout azymuthe : homme et femme confondus
exactement, c'est pour ça que j'ai fait bien attention.

euh ça c'est bidon ^^
Oui Very Happy j'ai parfois du mal à me séparer de certaines idées...

un évènement de ce type, ça traumatisme. Surtout avec le rat qui suit... alors est-ce vraiment crédible que ce dessin ne l'attire pas davantage ?
En fait, il y avait une vraie phase de déni ("mon esprit, lui, préfère végéter dans les ténèbres") et puis elle est troublée.

Tout se passe trop vite à mon goût. Tu exploites à peine le sujet que déjà, hop, tu vires de bord.
On était bien parti avec Madame Kannon, on commençait tout juste à se familiariser avec elle et pouf, elle disparaît.
Alors que la protagoniste principale, j'ai l'impression de ne pas être réellement plongée en elle.
C'est ce que je te disais : j'avais trop de choses à développer, surtout le monde parfait mérite d'être exploité. Je le ferais dans une prochaine nouvelle qui éclaicira aussi les vies des protagonistes. Ici, c'est plus une parabole. Tu connais l'Oiseau Bariolé ?

Est-ce bien crédible aussi toute cette explication dans le laboratoire ? Est-ce vrai surtout ? Parce que si ça l'était, la médecine aurait vachement avancé dis donc... Crois-tu que tout cela soit possible ? Ne crains-tu pas que justement, ton œuvre ne connaisse jamais la postérité car très vite dévalorisé lorsque la science aura un peu plus progressé qu'à l'état actuel et réfuté toutes tes explications ?
Créer un virus mortel qui ne toucherait que l'homme est déjà réalisable. Le soucis, c'est qu'il serait tellement virulent qu'il muterait rapidement pour toucher aussi les femmes.
Pour le clônage humain, on en est encore loin, et c'est effectivement lié à la sexualité. L'hypothèse de la parthogénèse est la plus probable (par forcément thélyloque) avec retour possible à la sexualité normale comme les daphnées.

Et du type, c'est quoi qui trouble tant la scientifique dans la découverte de son classeur et du dessin qui lui fait rappeler son violeur ?
Le dessin sur le classeur est le sigle de la triade. Elle se rappelle l'avoir déjà vu et grâce à Hermève, elle sait quand : sur le bras de son violeur.
Tout a été organisé par Madame Kannon : le viol pour l'amener dans son hôpital, la priver d'organes procréateurs, lui donner une aversion envers l'homme. Les tableaux sont le reflet de ce que subissent certaines femmes. Les symboliques sont là pour soutenir son message. Il y a aussi d'autres clés psychologiques mais c'est plus marrant de les trouver (ouah, l'excuse pourrie Twisted Evil )
Si tu as d'autres zones d'ombre, n'hésite pas, j'ai peut-être occulté des détails.
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Message  petitebrise Dim 30 Mai 2010 - 11:39

VII Armagueddon
ouarf ! le titre promet !
...
Le laboratoire de Madame Kannon possédait tout ce dont je pouvais avoir besoin et même plus, comme une souche du virus de la grippe espagnole (j'ai cru lire que justement le grand problème c'est qu'il n'existe pas de souche de ce virus. À l'époque, on a pas pensé (ou pas pu vraisemblablement conserver une souche de cette maladie) Du coup elle resterait une grande énigme). J’en avais été fortement étonnée : comment avait-elle pu se procurer ce que l’on pouvait comparer à des armes nucléaires ? Je n’avais pas accepté la mission mais me replonger dans le travail me faisait du bien et le défi était passionnant. Il me fallait découvrir une séquence génétique spécifique à Y pour éviter toute contamination aux autres chromosomes. Cette séquence(virgule ?) je l’insérais à mon adénovirus par transcriptase inverse pour évaluer ensuite ses sites d’attache. Grâce aux cartes génétiques, je parvins aisément au but. Mais la satisfaction fut vite soufflée par le vent du doute. Mon inquiétude ne put échapper à la perspicacité de Madame Kannon (pas d'espace) . Celle-ci m'invita chez elle afin de me gratifier d'un magnifique cadeau d'encouragement : une fille. Une façon de me montrer les bienfaits de leur science. Je me doutais qu'elle avait fait récupérer une de mes cellules lors de mon séjour à l'hôpital et les larmes de joie que je versais en prenant le petit être dans mes bras n'étaient pas feintes. (si vite !!!!) Mais il n'en demeurait pas moins que l’ampleur de ma découverte, et de ce qu’elle impliquait, me plongeait dans un abîme de perplexité.

Je suis admirative ! tu as du faire un boulot de recherche énorme (bien qu'à la limite, à moi, tu me ferais gober n'importe quoi concenant les gênes et les virus...) Mais quand même :commentaires sur 402971

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Message  petitebrise Dim 30 Mai 2010 - 20:58

VIII Mensonge pieux
...
Madame Kannon a fait une erreur. Elle a oublié le plus grand meurtrier de tous les temps, celui que même mon virus ne peut tuer.
L’a-t-elle rencontré ?
Et moi, vais-je le rencontrer ?


Comme à chaque fois, la fin est excellente. Alors notre ami Lucifer a t il accueilli Mme Kannon ? moi je dis oui !
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Message  nico4g Lun 31 Mai 2010 - 16:08

Merci petite brise :

(j'ai cru lire que justement le grand problème c'est qu'il n'existe pas de souche de ce virus. À l'époque, on a pas pensé (ou pas pu vraisemblablement conserver une souche de cette maladie) Du coup elle resterait une grande énigme)
Tu as raison mais une équipe a synthétisé un virus de la grippe espagnole pour étudier... la grippe A. Me demande pas pourquoi affraid

Sinon, j'ai pas grand mérite : j'ai fait des études de bio et un docteur en génétique m'a aidé.
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Message  petitebrise Lun 31 Mai 2010 - 18:28

nico4g a écrit:
Tu as raison mais une équipe a synthétisé un virus de la grippe espagnole pour étudier... la grippe A. Me demande pas pourquoi commentaires sur Affraid

Ben, j'ai bien une petite idée... mais elle est assez terrifiante à vrai dire. De quoi alimenter plusieurs de tes histoires commentaires sur Icon_wink

nico4g a écrit:Sinon, j'ai pas grand mérite : j'ai fait des études de bio et un docteur en génétique m'a aidé.

Ben voilà ! j'ai toujours eu un faible pour les généticiens ! tu connais Pierre-Yves Gouillon commentaires sur Herz ? (jazz et génétique : en voila un qui sait t'expliquer la génétique avec douceur)
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Message  kat Mar 1 Juin 2010 - 7:40

III Tamaki, la japonaise.
1938, c’est la nouvelle année, le renouveau des amours pour celles qui ont la chance d’accueillir leurs braves soldats revenus de Chine. Tamaki fête son héros, (pas sûre que la virgule soit utile) Akemi, sur la gare de Nijo. Les rêves de famille refleurissent les nuits de la jeune femme. Akemi est engagé comme comptable dans une entreprise sérieuse et un avenir radieux illumine la vie du couple. Cependant, Tamaki a remarqué l’ombre qui traverse parfois le visage (ce serait pas mieux que ça traverses ses yeux ?) d’Akemi. Elle sait qu’il ne faut pas lui parler de la guerre : les réveils brutaux (en sursaut ?) en pleine nuit sont la réminiscence des atrocités vécues là-bas. Elle le caresse alors tendrement jusqu’à ce qu’il se rendorme. Mais les cauchemars sont de plus en plus fréquents et le caractère d’Akemi s’assombrit. Tamaki ne reconnaît plus celui qu’elle aimait. L’homme sobre boit désormais beaucoup plus que de raison et ses accès de colère sont nombreux. À part cela, il parle peu, maugrée sur le prince responsable de la guerre qui envahit ses nuits fiévreuses. La ville de Nankin est le théâtre de ses délires hantés par deux mots : Tuer et violer. Tamaki se bouche alors les oreilles. Cependant, il n’est pas violent avec elle, non, même distant (plutôt distant).
Elle essaye d’être l’épouse modèle la plus parfaite qui soit afin d’aider son mari à se débarrasser (se libérer de ses démons ?) de ses démons.
Hélas, malgré l’odeur délicieuse des plats de Tamaki ou la joie qu’elle essaye d’insuffler à la maisonnée, Akemi reste une ombre arpentant des murs (je ne sais pas si arpenter correspond à ce contexte, tu es sûr qu’on peut arpenter des murs ? j’aurais dit plutôt longeant les murs) qui le mènent toujours à une impasse.
Un soir, Ameki rentre encore plus soûl que d’habitude. Il déclare à sa femme qu’il a perdu son emploi, trop d’erreurs répétées. Il tance sa femme, le prince, qui sont pour lui les vrais responsables de sa déchéance.
Tamaki s’écroule à genoux, ses mains telles des barrages de sable sur ses yeux en pleurs.
Ameki est à présent une loque, il ne quitte plus son futon si ce n’est pour aller chercher du saké. Il tient alors fermement son katana et son regard de bête traquée cherche un éventuel fantôme chinois venu l’emporter dans les limbes. Tamaki rapporte un peu d’argent en proposant ses services d’aide à domicile. Juste de quoi survivre. Le soir, ils ne partagent plus qu’une souffrance sourde. Tamaki déprime jusqu'à cette lettre de sa mère qui répond à sa propre missive où elle s’était confiée sur son triste sort. Oh, joie ! Maman va venir, maman va arranger les choses comme elle l’avait fait avec Papa. Tout va aller mieux, les nuages vont s’éclipser, maman arrive bientôt.
Tamaki rentre des courses, elle a acheté les ingrédients nécessaires à la confection d'okonimiyakis, le plat préféré d’Ameki. Elle repère les chaussures de sa mère près des tatamis. Une onde de joie la traverse et reste suspendue à ses lèvres en un sourire. Ses yeux brillent de mille feux. Cependant, elle est étonnée par le silence qui l’accueille. (oh que je le sens mal là pale )
Personne dans le salon, elle dépose ses affaires dans la cuisine puis se dirige vers la chambre d’où un murmure s’échappe.
Elle ouvre le volet et retrouve son mari et sa mère affraid . Sa chère maman repose dans une mare de sang, à même le sol. Ses seins et son ventre ont été amputés et une tige de bambou a été plantée dans sa vulve.
Akemi est prostré à genoux. Il répète inlassablement « ce sont les ordres, ce sont les ordres.» Le visage de Tamaki devient masque de nô.
Un cri désespéré couvre la litanie. Un cri à fêler l'âme.

IV Ratana, la thaïlandaise.
— Pourquoi, papa et toi, vous m’avez appelée comme ça ?
— Parce que tu es notre trésor, Kajirat(1).
— C’est vrai ? mais papa, il ne m’aime pas ! Il dit qu’on serait mieux sans moi.
— Non, ma chérie, c’est juste qu’il est triste. Tu sais, il travaille beaucoup pour nous faire vivre et les récoltes sont bien maigres.
— Et toi, tu m’aimes ?
— Oh oui, mon cœur, plus que tout. Jamais, je ne t’abandonnerai.
C’était il y a dix ans, Ratana pria chaque jour pour que leur situation s’améliore mais seule une Misère sournoise entendit ses supplications.

*****

— Réveille toi (Réveille-toi) (virgule) salope.
Une bourrade inamicale la sort de sa torpeur. Ratana reconnaît de suite Kajirat, sa fille. Elle est totalement nue, ligotée par les mains à l’aide d’une corde suspendue au plafond.
Trois hommes la regardent, l’air concupiscent.
— Tu croyais vraiment nous échapper ? Ton mari nous a vendu ta fille. Elle est à nous maintenant. Tu vas avoir le privilège d’assister à son initiation.
Un des hommes baisse sa culotte et son slip. Il enfourne la jeune fille par l’arrière. Un autre oblige Kajirat à lui pratiquer une fellation. (alors attends, la fille est ligotée et suspendue au plafond, a-t-elle la possibilité de pratiquer une fellation ? à moins que le gars monte sur une chaise pour être au niveau de sa bouche, ça me pose un souci de visualisation)
Ratana veut fermer les yeux mais n’y parvient pas : on lui a coupé les paupières. ( Evil or Very Mad nico vraiment…)
Le chef lui maintient la tête pour qu’elle ne manque rien du spectacle.
Les trois hommes se succèdent pour violer la pauvre fille de toutes les façons imaginables. Cela dure assez longtemps pour que Ratana n'ait plus de larmes à verser, ses yeux rougis les évaporent. Enfin rassasiés, les violeurs emmènent Kajirat dans une autre pièce. Quand ils reviennent, Ratana fixe ses bourreaux, elle les défie.
— Je sais que tu aimerais subir le même sort, mais on ne baise pas les vieilles : elles sont souvent malades. Rassure-toi, on va quand même s’occuper de ton cas.
Le chef, qui a prononcé ses paroles, lui assène une terrible gifle. Signal pour les autres d’entrer dans la danse. Ils s’amusent à rouer de coups Ratana qui se protège comme elle peut. Lorsqu’elle ne pousse plus le moindre râle de douleur, n’ose plus la plus infime plainte; ils la saisissent pour la balancer dans le coffre d’une voiture. Plus tard, ils la laisseront pour morte, abandonnée dans un fossé.
*****
Ratana n’aura de cesse d’écumer les bordels à la recherche de sa fille. Et elle la retrouvera. Pour l’enterrer, pour lui offrir une tombe plus décente qu’une poubelle.

Bon bon, je trouve la première histoire très sombre mais bien aboutie. Par contre la seconde, je trouve (surtout sur la fin) qu'elle est trop précipitée. On a à peine le temps de se remettre du fait qu'on laisse la madame pour morte que hop en deux lignes tu nous fait la fin. J'aurais voulu plus de détails parce que quand ils l'emmène dans la chambre (la fille) on imagine pas qu'elle puisse avoir une chance de survie. Comment alors la mère a-t-elle su que sa fille était dans les bordels ? Et où la retrouve-t-elle si elle est morte ? dans une poubelle ? Comment est-elle morte ?
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Message  kat Mar 1 Juin 2010 - 8:00

V Ang Lee, la chinoise
— Je te l’ai déjà dit, on ne pourra pas la garder.
— Je t’en supplie Lei, regarde ces (on pourrait aussi dire ses yeux, nan ?) yeux. Ce sont ceux d’un ange.
— Calme-toi. Nous réfléchirons à cela plus tard. Va à la rizière, on t’attend.
Une fois sa femme partie, Lei prit un sac qui lui servait à ramasser des brindilles et y déposa le bébé encore dans ses langes. La petite fille de huit mois ne se réveilla pas.
Lei savait que si elle n’était pas encore un poids mort, elle le deviendrait par la force des choses. Il se rassurait en se disant qu’Ang lee oublierait lorsqu’elle accoucherait d’un beau petit garçon.
Il avait pris son vélo, décidé à déposer son colis lesté de quelques pierres dans le bras de rivière. Un coup de sifflet stoppa net son élan et un policier l’interpella.
— Eh, paysan, que transportes-tu là ?
— Euh, rien, monsieur. Juste un porcelet, il est malade. J’allais le noyer.
— Le noyer ? Tu es bien cruel. Donne-moi ton sac.
Lei s’exécuta. La petite commença à sangloter.
— Il grouine bizarrement ton porc. Oui, il doit souffrir, il est temps d’abréger ses douleurs.
Le policier se rapprocha d’un arbre avoisinant. Il regarda alors Lei de ses yeux rieurs.
— Je vais te montrer une méthode radicale.
L’homme balança violemment le sac contre le tronc. Lei entendit un craquement sec. Il ne put réprimer une grimace, devinant la petite colonne vertébrale brisée. Le policier frappa de nouveau le tronc avec le sac. Deux fois.
— Voilà, je pense qu’il ne souffre plus. Tu t’en souviendras pour la prochaine fois.
Du sang nimbait à présent le sac. Lei alla vomir.
— Pour cette leçon, je garderais ton sac et son contenu.
Ce n’est que tard dans la soirée qu’il rentra chez lui. Sa femme l’attendait, elle avait l’air heureuse.
— Ah, tu es enfin là. Un policier m’a apporté deux bols de ragoût. Il m’a dit que c’est en remerciement de la viande que tu lui as apportée. Il m’a dit aussi que tu lui avais demandé conseil pour la petite. Où est-elle à ce propos ?
Lei regarda la cuillère de sa femme. L’acidité de la bile lui brûla l'œsophage. La folie lui épargna de nouvelles douleurs. (Evil or Very Mad Crying or Very sad Mad affraid nan nan nan, c’est la plus atroce des histoires que j’ai lu jusque là)

VI La mission
Je regardais Madame. Derrière son masque, je devinais ses yeux rivés sur les miens, à la recherche d’émotions.
— Je t’attendais pour lever le voile sur le dernier tableau. À toi l'honneur.
Je m’exécutai et découvris... mon portrait. De nouveau, l'image de la Vierge s'imposa. Je posai inconsciemment ma main droite sur mon bas-ventre. Mon esprit, lui, désirait végéter dans des ténèbres rassurantes.
— Ces trois femmes n’ont jamais pu accorder leur pardon. Je leur ai promis que « je ferais tout ce qui est mon pouvoir pour empêcher que pareilles abominations se reproduisent. ». Grâce à toi, je pourrais tenir parole.
— Que... je ne vois pas comment...
— Je veux changer le monde. Que chacune ait droit à un monde meilleur, sans guerre, sans viol, sans lutte pour la richesse ou le pouvoir. Un monde sans homme.
— Sans homme ? Que voulez-vous dire ?
— Ils sont la source du mal, des souffrances que nous endurons. Endiguons ce fléau : éradiquons l’homme.
— Mais tous les hommes ne sont pas mauvais. Vous ne pouvez pas tous les condamner.
— Derrière chaque grand homme se cache une femme. Imagine quelle chance avons-nous gâché en laissant ces femmes dans l’ombre. Imagine ce qu’elles auraient fait à la place de ces pantins. On ne respecte véritablement la vie que lorsqu’on la donne. L’homme est faible, lâche, assoiffé de pouvoir, telle une bête cherchant par tous les moyens à agrandir son territoire pour asseoir sa supériorité et attirer les femelles servant à la pérennité de sa domination.
— C’est plus une question d’éducation et de société que de chromosome. Avant d’être hommes, ce ne sont que d’innocents bambins.
— Tu te trompes, ils portent en eux la graine du Mal. Écrases-tu un petit cafard avec moins de véhémence qu’un gros ? Dieu créé, l’homme détruit. Regarde tous les maux de la Terre : qui en est responsable ?
Je fronçai les sourcils : l’absurdité de cette discussion m'agaçait.
— Et alors ? Vous voulez tuer tous les hommes ? Cela condamnerait l’Humanité. Et qu’ai-je à faire dans cette folie ?
— Je comprends ton malaise. Viens, il est temps que je te présente à ma chair.
Madame Kannon m'emmena dans son bureau privé. Là, nous retrouvâmes une femme de type indien d’une quarantaine d’année. Elle tenait dans ses bras un nourrisson. (j’inverserais plutôt : elle tenait un nourrisson dans ses bras)— Mes enfants : Hermève et sa fille, Erodnap.
Je fût surprise par cette annonce : Madame Kannon, d’après sa voix, semblait avoir le même âge qu’Hermève. Mon hôte remarqua mon embarras et je devinai l'esquisse d'un sourire.
— Je ne souhaite pas la fin de l’Humanité, mais, comme je te l’ai dit, la fin du Mal. De nombreuses scientifiques ont rejoint notre cause. C’est ainsi que je me suis faite clonée : Hermève à l’apparence que j’aurais eu sans... Bref, le plus important n’est pas sa beauté mais sa sexualité. Elle est hermaphrodite, sa fille est la première d’une longue lignée. Tous les tests effectués jusqu’ici sont positifs quant à sa viabilité et à sa pérennité. Nous avons réussi à créer une nouvelle race, celle qui assurera l’avenir de l’Humanité. Un avenir de paix et de prospérité.
La femme s’approcha de moi avec son bébé. Elle me sourit et me fit admirer sa fille. Malgré les yeux pétillants qui me regardaient, mon scepticisme transparut sur mon visage.
— Je sais que cela doit te paraître fou. Je sais aussi que cela te redonne l’espoir d’être mère par procuration. Le tourment qui t’agite se dissipera peu à peu. Je te ferai emmener demain dans nos laboratoires, tu y rencontreras tes consœurs qui t'expliqueront nos recherches. Et puis, tu pourras commencer ta mission.
— Ma mission ? Encore une fois, je ne vois pas en quoi je pourrais vous être utile.
— Tu travaillais au laboratoire de Tokyo sur les virus de niveau 4 et 5. Je te demande de créer un virus mortel qui ne toucherait que les porteurs du chromosome Y. Je te demande d’être notre main purificatrice, de créer la septième coupe. Sache que ma confiance est grande, car tu es l’une des rares, avec de hauts dignitaires, à connaître l’ampleur de mon projet.
Ce soir-là, mille questions m’assaillirent et je n’eus que le visage angélique d’Erodnap pour unique réponse.

la première histoire est absolument ignoble mais je te reconnais le talent pour déclencher le sentiment que tu voulais faire ressortir. Le style est fluide et l'histoire bien suivit, j'aime (sauf l'histoire en elle-même)
la seconde me parait moins avoir sa place dans les contes horribles parce que, au delà du fait qu'il est question d'éradiquer les mens de la planète, on ne ressent pas de dégoût, d'horreur etc... l'histoire est toujours aussi facile et agréable à lire mais il manque le détail qui donne le frisson. J'aime bcp moins cette histoire qui est plus... comment dire.. psychologique.
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Message  kat Mar 1 Juin 2010 - 8:25

VII Armagueddon
Une voiture vint me chercher pour me conduire au centre de recherche de l’organisation de Madame Kannon. Là, une jeune femme me prit en charge. Elle me fit (me prit, me fit, ça donne une reproduction similaire de deux phrases qui se suivent) visiter le complexe dont la technologie m’impressionna. Je rencontrais ensuite la responsable de la division génie génétique.

— Nous n'avons en fait qu’accélérer le processus. L'hermaphrodisme chez l’Homme était attendu d’ici à quelques dizaines de milliers d’années. Il faut bien comprendre que nous sommes ici pour aider la Nature à se défendre contre la folie de l’homme.

J’avoue que j’étais partagée face à ces propos finalistes. Ils allaient à l’encontre de la bioéthique mais comment ne pas reconnaître que l’homme tuait la nature, et ainsi se suicidait ? La cupidité de l'Homme n'avait fait qu'accentuer la pollution, l'amenuisement des ressources mais aussi les cancers, les AVC et tous ces autres maux, au nom de la compétitivité et de la productivité.

— Cependant, vous parlez bien d’hermaphrodisme et non pas de clonage maquillé ?
— Pour être exact, il s'agit ici de parthénogenèse thélytoque (1). En travaillant sur le clonage humain, nous avons inséré un bout de gène, de notre création, au niveau du chromosome X afin de synthétiser une protéine stabilisatrice. L'ADN modifié d'une cellule somatique de Madame Kannon a ainsi donné naissance à Hermève. Vous avez remarqué qu'elle présente un vieillissement accéléré, défaut corrigé depuis en altérant au niveau de la méiose, mais le plus intéressant n'était pas là. Nous nous sommes aperçus qu'Hermève était douée de parthénogenèse lorsqu'elle enfanta Erodnap. La solution au clonage humain passait par ce mode de reproduction.
— Mais, et la variabilité génétique ? Ne craignez-vous pas une homogénéisation du génome humain à court terme ?
— Non, nous disposons d'une population de départ immense, et ainsi d'une possibilité de mutations intrachromosomiques importante. De plus, nous réfléchissons sur la (à la création ?) création de banque de sperme d'un genre particulier.
— Étonnant, cependant je ne peux m’empêcher de rester circonspecte : quel recul avez-vous ?
— Demandez-vous plutôt : quel temps nous reste-t-il avant la Fin ?

Ma chaperonne (mon hôte ?) m’invita ensuite à visiter « mon » laboratoire. Je reconnaissais les installations typiques d’un P4. Pour une sécurité maximale, elles sont totalement hermétiques et constituées de plusieurs sas de décontaminations ainsi que de portes étanches (j’ai un peu de mal parce que tu mêles présent et autres temps). Les effluents liquides y sont décontaminés chimiquement et stérilisés à la vapeur. Je pénétrais dans le laboratoire après avoir pris une douche et revêtis un scaphandre sous pression. Les paillasses étaient recouvertes de tout ce matériel qui avait peuplé une grande partie de ma vie. Je remarquais aussi les caméras au plafond qui surveillaient continuellement l'activité du laboratoire. Reliées au Poste Central de Sécurité, elles permettaient une intervention immédiate en zone (en zone ? ça donne l’impression qu’il manque un mot, peut-être tu pourrais dire dans une zone spécifique ou une zone ciblée) en cas de problème éventuel.
En bonne scientifique, j’avais réfléchi au problème posée par Madame Kannon : créer un virus mortel qui n’attaquerait que les individus masculins. Dans mon laboratoire de Tokyo, mes derniers travaux m’avaient amenée à réfléchir (m'interroger ?) sur un vaccin en cas d’Ebola de souche Reston transmissible à l’Homme. Ebola est l’un des virus les plus virulents au monde (tu m’étonnes, il m’a toujours terrorisé et fasciné en même temps celui-là). Heureusement, son mode de transmission n’est pas aérien sauf pour le cas de cette souche qui ne touche (ce ne sont pas des répét mais souche et touche, ça donne cette sensation à la lecture) que les singes. J’avais réussi à insérer le génome de cette souche dans un adénovirus modifié ce qui la rendait potentiellement dangereuse pour l’Homme. J’avais créé un tueur redoutable mais en même temps son remède : l'adénovirus, en générant une réponse immunitaire très agressive chez l'hôte, apprenait au système immunitaire à reconnaître les protéines encodées par le génome inséré. Il m’était facile de changer d’adénovirus pour empêcher la prolifération des lymphocytes tout en conservant le caractère duplicateur du génome d’Ebola dans l’ADN humain. Cependant, il fallait le rendre spécifique à l’homme, c'est-à-dire qu’il fallait qu’il se duplique au niveau du chromosome Y.
Le laboratoire de Madame Kannon possédait tout ce dont je pouvais avoir besoin et même plus, comme une souche du virus de la grippe espagnole. J’en avais été fortement étonnée : comment avait-elle pu se procurer ce que l’on pouvait comparer à des armes nucléaires ? Je n’avais pas accepté la mission mais me replonger dans le travail me faisait du bien et le défi était passionnant. Il me fallait découvrir une séquence génétique spécifique à Y pour éviter toute contamination aux autres chromosomes. Cette séquence je l’insérais à mon adénovirus par transcriptase inverse pour évaluer ensuite ses sites d’attache. Grâce aux cartes génétiques, je parvins aisément au but. Mais la satisfaction fut vite soufflée par le vent du doute. Mon inquiétude ne put échapper à la perspicacité de Madame Kannon . Celle-ci m'invita chez elle afin de me gratifier d'un magnifique cadeau d'encouragement : une fille. Une façon de me montrer les bienfaits de leur science. Je me doutais qu'elle avait fait récupérer une de mes cellules lors de mon séjour à l'hôpital et les larmes de joie que je versais en prenant le petit être dans mes bras n'étaient pas feintes. Mais il n'en demeurait pas moins que l’ampleur de ma découverte, et de ce qu’elle impliquait, me plongeait dans un abîme de perplexité.

« Ils les rassemblèrent dans le lieu appelé Harmaguédon.
Le septième versa sa coupe dans l’air. Et il sortit du temple, du trône, une voix forte qui disait : C’en est fait !
Et il y eut des éclairs, des voix, des coups de tonnerre, et un grand tremblement de terre, tel qu’il n’y en avait jamais eu depuis que l’homme est sur la terre. »
Apocalypse, chapitre 16, verset 16, 17 et 18.

Bcp de répétitions de souche sur la fin, immunitaire aussi deux fois et l'homme.
Si le début de l'histoire précédemment citée ne me touchait pas des masses, j'avoue que la suite me fait "kiffer". Apocalypse est un mot qui me fascine Laughing Bravo, c'est excellent malgré pas mal de répétitions.
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