Commentaires sur "Une fenêtre".

Lecture : https://imperialdreamer.1fr1.net/essais-f122/une-fenetre-t2674.htm#68732

Vous avez des idées pour l'améliorer ? J'ai essayé de le ralonger, mais je n'y arrivai pas convenablement. Ça enlevait un aspect symbolique du texte je trouve. Donc avis aux amateurs.
Et non, je n'avais jamais lu l'essai de Baudelaire "Les fenêtres" avant d'écrire cet essai XD. On m'a fait la remarque après que ça reprenait l'idée mais dans le sens inverse ^^.

N'avez-vous jamais regardé à travers une fenêtre ? Quelle(qu’elle) soit faite de bois, de pierre ou de marbre (ça existe les fenêtres en marbre ?), n'avez-vous jamais remarqué, (pas de virgule) ce reflet ? On regarde, observe, le temps passe tandis que le paysage, lui, ne bouge pas. Mais quand on change de fenêtre, un monde remplit de perspectives nouvelles s'ouvre. Tout se bouscule, s'entrechoque. Notre vision change, se développe. On peut voir, parfois, des défauts jusque là(jusque-là) méconnus ou des qualités, jusque là(jusque-là) (c’est volontaire la repetition de jusque-là ?) cachées. On se sent différent, emporté par ce vent que l'on n'entend ni ne ressent. L'envie d'ouvrir la fenêtre est là, mais on ne peut pas. Alors, encore, on change de fenêtre et entraperçoit mille et une couleurs qui n'apparaissaient pas à l'ancienne (la précédente ?). Une nouvelle vue, de nouvelles découvertes. Presque un voyage à travers d'autres univers, à travers soi-même.
Mais d'un coup, vous êtes rappelés à la vérité, par une voix criarde de réalité...
En effet, ce n'était que le reflet, (pas de virgule) de votre cœur, aux multiples faces entremêlées.

rouge : orthographe
bleu : répétitions
violet : suggestions et autres.

Je ne peux pas te donner un avis sur le texte, il est bien trop court pour ça mais ce que je peux dire est que je le trouve poétique. Tu pourrais sans doute essayer de trouver des façons de parler de fenêtre en trouvant des synon ou bien en modifiant les phrases afin d'en limiter l'utilisation.

Et non, je n'avais jamais lu l'essai de Baudelaire "Les fenêtres" avant d'écrire cet essai

Son texte n'est pas un essai mais un poème en prose. ^^

Je suis navré, mais à cette heure-ci, je ne suis plus en état de faire un commentaire constructif. Mais je reviens demain, sans faute, promis !!

Finalement non, je crois que j'ai encore le courage de commenter ! xD

N'avez-vous jamais regardé à travers une fenêtre ? Qu'elle soit faite de bois, de pierre ou de marbre (une fenêtre ne sera jamais faite de pierre ou de marbre. Ce sera son appui ^^), n'avez-vous jamais remarqué, (si tu mets cette virgule, je répéterais le sujet : "ne l'avez-vous jamais remarqué, ce reflet ?") ce reflet ? On regarde, (on ?) observe, le temps passe tandis que le paysage, lui, ne bouge pas. Mais quand on change de fenêtre, un monde remplit de perspectives nouvelles s'ouvre. Tout se bouscule, s'entrechoque. Notre vision change, se développe. On peut voir, parfois, des défauts jusque là méconnus ou des qualités, (inutile, cette virgule, à mon sens) jusque là cachées (insoupçonnées, dissimulées ?) . On se sent différent, emporté par ce vent que l'on n'entend ni ne ressent. L'envie d'ouvrir la fenêtre est là, mais on ne peut pas. Alors, encore, on change de fenêtre et (on ?) entraperçoit mille et une couleurs qui n'apparaissaient pas à l'ancienne. Une nouvelle vue, de nouvelles découvertes. Presque un voyage à travers d'autres univers, à travers soi-même.
Mais d'un coup, vous êtes rappelés à la vérité (bof, la vérité est-elle vraiment la "réalité" ? ^^) , par une voix criarde de réalité...
En effet, ce n'était que le reflet, (inutile aussi) de votre cœur, aux multiples faces entremêlées.

Alors, les détails sont dans le texte.
Ma première constatation est la suivante : ce texte me semble plus proche de la prose poétique que de l'essai. Tu ne dissertes pas, tu n'expliques pas, tu ne débats pas, tu en polémiques pas. Tu rêves, tu décris, tu glisses sur tes images. À mon humble avis, ce texte est une prose poétique...
Seconde : je le trouve un peu trop court. Très agréable à lire mais trop condensé. Tu survoles un peu ton sujet, et donc en le finissant on a un peu une impression de superficialité. À ta place, je creuserai plus les "moments" de ce texte, ses images, etc... Parce qu'en l'état, on se dit que finalement, cette image de la fenêtre a déjà été vue et revue. Mais je pense qu'en allant un poil plus au fond de tes idées, tu pourrais nous en donner une merveilleuse et très personnelle variante.

Comment voir que je ne me relis pas beaucoup (chose typique chez moi, je sursaute en voyant mes fautes d'orthographes --').

Oui, c'est sûr une fenêtre en elle-même ne sera jamais en bois, pierre ou marbre, mais il y a-t-il vraiment besoin de le préciser ? (Ça me paraissait logique (?))

Les virgules, c'est vrai que j'avais failli en enlever aussi mais je me suis dis que j'allais attendre de voir ce que vous me disiez ^^. Donc, je vais enlever celles qui ont été relevées.

"On" est à valeur général, je ne me voyais pas mettre "je" ou "nous", mais peut-être que je devrais... *petite inspiration* J'ai une idée, je vais changer ^^.

"Cachées" est un mot court qui allait mieux dans le rythme de la phrase ^^. Ok, j'avoue, ça fait prose poétique mon texte. Pardon pour ma grosse bourde (en effet, c'était un poème en prose et non un essai... pour Baudelaire.)

Kat, "jusque-là" était volontaire par contre je n'avais pas remarquer pour "change". Je vais corriger.

Merci à vous !
*Va bosser son texte, ça l'occupera*.

"On" est à valeur général, je ne me voyais pas mettre "je" ou "nous", mais peut-être que je devrais...

En fait, je ne reprochais rien à ton "on", mais je trouvais que tu pouvais sans autre le répéter aux endroits où je l'ai indiqué, pour plus de clarté.

Oui, c'est sûr une fenêtre en elle-même ne sera jamais en bois, pierre ou marbre, mais il y a-t-il vraiment besoin de le préciser ?

Bah en fait, le seul truc qui me gène c'est le "marbre". À l'époque où l'on construisait des palais en marbre (antiquité, parce que après, la pierre s'est imposée, sauf erreur), il n'y avait pas de fenêtre. Mais bon c'est de la pinaillerie, là...^^

Bah en fait, le seul truc qui me gène c'est le "marbre". À l'époque où l'on construisait des palais en marbre (antiquité, parce que après, la pierre s'est imposée, sauf erreur), il n'y avait pas de fenêtre. Mais bon c'est de la pinaillerie, là...^^

Oui en effet, c'est de la pinaillerie ^^. Mais il m'arrive d'être "pinailleuse" aussi, alors je ne dis rien ^^.
Je vais changer je pense de toute manière. Ma plume est prête à glisser sur le papier, je vais essayer d'améliorer ce petit bout de texte =).

Ben une fenêtre, c'est fait de verre, de plastique à la limite.
C'est l'encadrement de la fenêtre qui est en marbre, bois, etc...
Une fenêtre en bois ça n'existe pas...

Pinailleurs en force donc !

Je vais changer =). Je mettrai ma version remixée un peu plus tard.

Lyla Novack a écrit:

N'avez-vous jamais regardé à travers une fenêtre ? Qu'elle soit faite de bois, de pierre ou de marbre, n'avez-vous jamais remarqué, ce reflet ? On regarde, observe, le temps passe tandis que le paysage, lui, ne bouge pas. (le "on regarde, observe" pour ensuite changer de sujet fait un peu bancal. Pourquoi pas : "on regarde, on observe et le temps passe..." ?) Mais quand on change de fenêtre, un monde remplit de perspectives nouvelles s'ouvre. Tout se bouscule, s'entrechoque. Notre vision change, se développe. On peut voir, parfois, (j'aurais mis le "parfois" au début de la phrase, histoire de pas couper l'élan) des défauts jusque là méconnus ou des qualités, jusque là cachées. On se sent différent, emporté par ce vent que l'on n'entend ni ne ressent. (=> "que ni l'on n'entends ni ne ressent" ou j'hésite avec "que ni ne l'on entend ni ne ressent"... M'enfin il faut la structure "ni...ni") L'envie d'ouvrir la fenêtre est là, mais on ne peut pas. Alors, encore, on change de fenêtre et entraperçoit mille et une couleurs qui n'apparaissaient pas à l'ancienne. Une nouvelle vue, de nouvelles découvertes. Presque un voyage à travers d'autres univers, à travers soi-même.
Mais d'un coup, vous êtes rappelés à la vérité, par une voix criarde de réalité...
En effet, ce n'était que le reflet, de votre cœur, aux multiples faces entremêlées.

Même avis que MrSonge : c'est de la prose poétique mais pas tellement un essai .
Un essai c'est le développement d'une idée, c'est un engagement contre ou pour quelque chose. Là, c'est "juste" l'expectative : l'on s'arrête un instant sur une fenêtre et l'on aperçoit le fond de son âme.
Mais cela reste une grosse métaphore, à n'en pas douter ? Puisque je ne pense pas qu'on puisse dire qu'une fenêtre pourra avoir quelques dons thérapeutiques pour soigner l'âme, pour apercevoir son cœur etc.

Il n'en reste pas ce que texte est très charmant, quoique un peu trop court. Pourquoi ne pas développer un peu plus ?

que ni ne l'on entend ni ne ressent

Peut-être immisce-je (^^) mais je trouve ça pas très beau du tout.

Le fait est que éluder l'un des deux "ni" est une faute de français.
Faute de plus en plus répandue et qui sera très certainement, comme beaucoup d'autres, tolérée à la longue.

Heu... moi cette faute j'ai l'impression de l'avoir vue même chez Flaubert et Hugo...

Alors je me trompe en fait .

On peut l'utiliser tout seul dans certains cas, surtout si le "ni" a le sens de "sans".

Ah. J'ai eu peur pour l'intégrité linguistique de Flaubert.

Le français doit être une des seules langues où on a justement le droit de faire ça ! ^^
En Espagnol, ce n'est pas correct et en Anglais non plus !
(Après, je ne suis multi-linguiste, je ne connais pas toutes les règles de toutes les langues qui existent ^^ lol)

Merci pour la correction Pacô, je prends note aussi de la tienne ! =)

Deuxième version, lecture ici : https://imperialdreamer.1fr1.net/essais-f122/une-fenetre-t2674.htm#69155

vous êtes aspiré

y a pas un s ?

Pour le texte en lui-même, je dirais qu'il me plaît vraiment beaucoup moins que le précédent. Moins poétique pour le coup. La version antérieure me semblait bien meilleure.

Lyla Novack a écrit:
N'avez-vous jamais regardé une fenêtre ? Que son armature soit faite de pierre ou de bois, n'avez-vous jamais remarqué que pour s'en faire une idée, il fallait la traverser ?

Pourquoi pas .
Peut-être faudrait-il valoriser l'idée et parler de le "traverser" par le regard, en profondeur, et ainsi projeter son esprit dans le paysage qui se trouve à l'arrière.

Lyla Novack a écrit:
Vos iris franchissent la vitre ; comme plonger dans l'océan aux mille tréfonds nous voilà pris en un tourbillon sans fond, vous êtes aspiré vers ce monde extérieur. Couleurs monotones, paysage immobile reflète votre esprit, vos pensées s'entrechoquent bousculant la fenêtre. Une autre vision apparaît, vous sentant à présent différent, emportés par ce vent que personne n'entend ni ne ressent. L'envie d'ouvrir la fenêtre est là, de vous laissez portés par ces nouvelles perspectives et mille et une couleur qui n'étaient pas encore là. Parfois, vous découvrez des défauts jusque-là méconnus ou des qualités jusque-là cachées. Et le temps passe... trépasse !
Vous voilà rappelé à la réalité par une voix criarde de vérité. En effet, ce n'était que le reflet de votre cœur aux multiples faces entremêlées.

C'est trop vite expédié selon moi.
Et là où ça coince :

Couleurs monotones, paysage immobile reflète votre esprit, vos pensées
s'entrechoquent bousculant la fenêtre.

Tu apostrophes trois idées... Trois idées qui auraient presque mérité un paragraphe chacune.
Un pour les couleurs, un autre pour le paysage et un autre pour le reflet de l'esprit.

Là on dira que tu as l'idée de base ; mais rien n'est franchement développé. Tout reste assez "plat", si on peut le dire ainsi, et donc pas assez enrichis d'idées.

Enfin, ma suggestion, ce serait d'apporter une première vision : celle d'un monde féérique. Puis de la faire se tordre en un paysage plus cauchemardesque et terminer sur la simple vue de la réalité.
Le tout aurait un message fort. Bien sûr, il faut l'agrémenter des idées mentionnées au-dessus, c'est-à-dire couleurs, paysage et surtout, surtout, les pensées.

Non ?

Merci pour les suggestions.

Je vais la retravailler, j'ai plus d'idées maintenant. Je vais peut-être reprendre ce que tu as dit Pacô. =)

Je vais vraiment essayer de faire ressentir les différences à travers chaque vision et accentuer sur les sentiments.
Je verrais ce que ça donne. ^^

La fenêtre ( Deuxième version )

Je commence par quelques détails :
Je ne sais pas si « armature » est bien utilisé ici.
« n'avez-vous jamais remarqué que pour s'en faire une idée, il fallait la traverser ?
Pour se faire une idée de la fenêtre ou de ce qu’elle révèle ?
« Comme plonger » ou « comme plongé »
Répétition de tréfonds et fond.
« Une autre vision apparaît, vous sentant à présent différent… » Vision devrait être lié grammaticalement au verbe qui suit.
« vous sentant à présent différent, emportés… » le Vous est-il singulier ou pluriel ?
Répétitions de portés et emportés
J’ai lu avec plaisir cette version, sans connaître la première et ses commentaires. Cette analogie poétique entre ce que révèle la fenêtre et les représentations de notre moi est intéressante. Je crois que le texte pourrait être développé et étoffé.
Tout ce que je dis est discutable.

Et où en sont les corrections maintenant ?