Commentaires pour "stalingrad"

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Merci d'avance !

Salut Arwen,

Premières impressions à chaud : On y est !

J'ai vu le film de JJ Annaud (plusieurs fois), et j'ai été scotché par l'identification immédiate aux personnages et aux lieux. Je vais t'apprendre quelque chose : Tu as un vrai talent ! (Nan, je rigole. On a dû te le dire cent fois !).
Bon, évidemment, je reste sur ma faim et j'ai envie de lire la suite avec impatience.

En ce qui me concerne, pour cette partie, il n'y a rien à jeter. Et je n'ai pas eu envie après ce bon moment de lecture, d'aller chipoter pour voir s'il manque une virgule quelque part ou un accent de travers...

Bonne continuation.

Merci
Je ne vais pas tarder à poster la suite (mais je ne vais pas trop vite car la fin me déplait un peu et j'aimerais la réécrire )

1er extrait

Sa respiration, pénible, était gênée par quelques corps étrangers minuscules logés dans ses bronches irritées.

=> y'a pas un peu trop d'adjectifs ici ? Genre, c'est utile de répéter "irritées" ?
=> j'aurais plus mis dans le sens suivant : "quelques minuscules corps étrangers".

Ils baignaient dans une mare de sang encore non coagulé, à l’odeur repoussante, épaisse.

=> il n'a pas senti l'odeur avant ? Il a fallu qu'il voit pour sentir ? J'aurais fait intervenir l'odorat avant la vision...

Un commentaire rapide, parce que ce soir je suis pas très en forme pour critiquer T_T.
Le sujet me semble déjà vu... en fait, ça a un fort accent de Les yeux de Nouria, là encore. La façon de narrer semble un peu la même ; le vocabulaire de la tension et de la douleur, de l'angoisse etc.
Là j'ai eu un peu l'impression de te relire et non de te lire.

Bon ensuite, au niveau du scénario (je ne serai bon qu'à ça ce soir), on retrouve un homme et une femme. Pourquoi pas deux hommes ou deux femmes un jour ?
Bon, à part ça... je t'ai relevé une petite incohérence au niveau de la progression du personnage dans son espace. Si l'odeur est si écœurante, comment se fait-il qu'il ne l'ait pas senti avant ? Sans forcément vomir. Mais genre dire qu'il sentait une drôle d'odeur de plomb (paraît que ça sent ça le sang à forte dose) ou une odeur amer... et quand il découvre les cadavres et la source de cette odeur... il régurgite tout. Non ?

Je trouve aussi un peu trop rapide son "rétablissement". Au départ il est incapable de bouger, il en a des vertiges. Puis il suffit d'une sieste pour pouvoir se déplacer sans problème. Mieux encore, il se prend une rouste par une fille (ste honte ) et il se réveille en parfait état (au point de s'en rouler une clope tranquille quoi).
Crédible ?

Enfin, en petite suggestion, j'aurais peut-être rajouter un vocabulaire du bruit. Soit du bruit de la guerre ou au contraire (ce qui était plus le cas à Stalingrad d'ailleurs) l'absence de bruit, le silence pesant oppressant. Je verrais bien un début de texte qui me fasse vraiment angoisser... vraiment peur d'être à sa place.

Tu penses que c'est jouable ?

Je lirais la suite plus tard, promis .

merci du commentaire

comme je disais en intro, on retrouve en effet certaines de mes habitudes en matière de scénario.
Et pourtant, elle a été écrite y'a dix ou douze ans cette nouvelle ! et Les yeux de Nouria y'a quelques mois seulement, après plusieurs années sans écrire aucun roman ou nouvelle et sans relire cette nouvelle, je le précise...

Le sujet vu et revu ? Ben, euh, ça aussi je le dis en intro : la nouvelle est très inspirée du film homonyme... C'est pas un récit, de fait, très original dans sa composition, plus un exercice un peu précurseur de ce que j'ai écrit récemment... ( ceci dit ça ne m'enlève rien à l'intérêt de le corriger, ou en tout ca de voir où ça pêche, et je comprends tout à fait ton impression de relecture, elle est légitime ) Je ne sais pas si j'y peux quelque chose, mais voilà c'est une constante dans mes derniers récits : la présence d'un couple ! Et en effet, une situation stressante qui vient s'en mêler. Faut croire que ça m'inspire ! On a tous nos marottes, non ? Quand j'étais gosse j'écrivais sur les chats, toujours sur les chats. Ah les chevaux aussi ! Bon, j'suis passé à un autre sujet de prédilection ! hi ! En fait, j'suis certainement un peu monomaniaque dans le genre !
Puis bon, je n'ai aucune envie pour l'instant d'écrire sur la camaraderie de deux personnes du même sexe, et encore moins sur l'homosexualité (nan, j'ai rien contre ! Mais voilà, c'est pas le sujet qui m'intéresse et honnêtement, je manquerais d'empathie dessus.)

Sinon, les morts sont récents, il fait très froid... et en fait, en y réfléchissant, je crois que le mieux serait de supprimer ce passage ou en tout cas l'amoindrir parce qu'à ce stade, l'odeur doit pas être encore très présente.

Apparemment, tu n'as pas saisi l'écoulement du temps à travers le mouvement du rayon du soleil. Il se passe plusieurs heures, bien une demi journée même. Ça ne dure pas dix minutes... c'est pas une sieste. Bon c'est vrai par contre que je ne reviens pas sur le choc à la tête, il devrait au moins avoir une bonne migraine et encore des vertiges. Et quand il se déplace, je ne l'ai pas précisé, mais il le fait à 4 pattes... (un peu logique, dans le noir, sur un sol couvert de débris, avec un plafond à 1m50, il ne peut pas tenir debout )

Pour le bruit, c'est vrai que je ne précise pas le silence ou le bruit qu'il peut percevoir à ce moment, ca manque certainement, mais je ne tiens pas particulièrement à rendre oppressante, angoissante l'atmosphère de ce début de récit, non plus.
D'abord parce que le personnage lui même est pas spécialement angoissé. Il est même plutôt calme. Il agit de façon très pragmatique : reprendre des forces, retrouver son arme, la vérifier, explorer l'endroit où il est. Il ne panique vraiment pas.
Ensuite, c'est juste pas le but...

Eh, en parfait état après la rouste ? Un nez cassé et mal aux c..., tu appelles ça en bon état ?
Bon, j'avoue la cigarette est un peu rapide. En fait, c'est surtout sa facilité à fumer avec un nez cassé et en sang qui pose problème, pas qu'il parvienne à se rouler une cigarette ( quoique qu'avec le froid, mais bon, il est entrainé le gaillard ! ) ! J'suis pas fumeuse mais je suppose que de la fumée - chaude - ça doit faire mal dans ces conditions !

La première partie m'a fait rentrer dans l'histoire. Elle m'a plu. Une chose tout de même que je n'ai pas mentionnée : Quand on s'est pris un bombardement, les oreilles sifflent pendant un
moment et on est quasiment sourd. Ce serait important à prendre en compte pour l'ambiance générale.

PARTIE 2 :

Évidemment, les choses se compliquent un peu à la deuxième partie :
Plutôt que de faire du copier-coller systématique, je préfère te donner mes impressions générales comme elles viennent. Excuse-moi si ça fait un peu brouillon...
Bon, jusque là, on est d'accord, il est dans le noir, à part sa petite allumette bien vite éteinte. Il rampe dans ce boyau étroit remplit de cadavre. Bien. Il renonce à progresser et fait demi-tour. Il est donc déjà passé par là. Il touche un corps qui paraît chaud... et se prend une beigne dans les roustons.

Je n'y crois pas une seconde. Ce n'est pas crédible pour plusieurs raisons.

- Il est passé puis repassé par là est il n'aurait rien remarqué de vivant ?

« Je n’y voyais rien !
– Et toi, tu m’as surprise ! T’en fais pas,
tes roustons s’en remettront ! »

Ok! On peut supposer qu'elle était dans les pommes. Alors dans ce cas, elle a beaucoup de vigueur soudaine lorsqu'elle revient à elle au milieu des cadavres...
- La femme est une militaire ou quelque chose comme ça. Ce n'est pas une frêle oiselle qui frémit dès qu'on la regarde (surtout dans le noir). Il est difficilement imaginable qu'elle réagisse comme ça, aussi violemment, pour un simple contact à l'aveugle, dont l'évidence est qu'il pas motivé par l'attirance féminine.
- Quand on vient de subir un grand traumatismecomme ça (le bombardement), la réaction grégaire prend le dessus. On est solidaire, on fait l'inventaire des blessures, on ne s'entend pas (surdité), mais surtout (encore une fois) on n'a pas de réaction de vierge effarouchée. On se sent fraternel (tu exploites bien ce sujet après).

Ensuite, pour un gars fracassé, il se remet bien, le bougre.
Il perd son sang, a une blessure hémorragique à la tête, il fait froid, il fait noir, il est entouré de cadavre, il se prend un coup dans les roustons et a le nez fracassé (ouille, ça fait très mal, ça). "Tu veux une clope?"
Ah, c'est sûr, c'est un dur, un vrai !

"Il eut un regard interrogateur. Elle eut une explication laconique" :

L'expression : "il eut..., elle eut..." peut être intéressante dans un tac au tac plus ou moins humoristique. A mon avis par ici.

«
Je l’ai lu sur ta plaque. »

Là on se dit "Comment elle a fait pour la lire, dans le pénombre, sur la crasse, la poussière, le sang, et sûrement cachée par les vêtements épais ?" (il fait froid, tout de même).

Autre chose : le casque en urinoir : Bonne idée. Mais hélas, je te dirai dans la troisième partie ce que j'en pense.

Il y a un autre survivant : C'est bien aussi, ça relance l'histoire qui commence un peu à stagner.

Et puis il y a à nouveau un bombardement (décidemment, ils zont pas d'bol, mais ok, c'est Stalingrad). Ils se serrent l'un contre l'autre (ça c'est bien).


PARTIE 3

"Il s’était levé une fois et, au bruit d’un liquide frappant une paroi
métallique, elle avait compris qu’il urinait. Puis, il était revenu se
coucher.
À son tour, elle s’était levée, avait trouvé la petite
cuvette où ils avaient installé le casque qui leur servait d’urinoir et
s’était accroupie pour se soulager à son tour. Elle avait entendu le
jeune homme bouger. Elle avait grogné, pudique, bien que l’obscurité
empêchait d’y voir à plus de vingt centimètres.
« Tu veux bien
regarder ailleurs ? »
Natacha avait perçu le soupir amusé, mais, au
bruit qu’il avait fait en se retournant, Illitch avait paru obéir. Le
jet d’urine qui avait suivi avait été long et bruyant. Un petit nuage
fumant s’était formé lorsque le liquide était entré en contact avec
l’atmosphère glaciale."

Alors le casque en urinoir : A mon avis tu surexploites le truc et ça devient lassant.
D'autant qu'il va geler, qu'il fait froid, qu'ils n'ont rien à boire et
que, le soucis de pisser une fois résolu, on a envie de passer à autre
chose. L'urine revient souvent. Ok, pourquoi pas? C'est un choix. Personnellement, l'excès me gêne Je pense que ça n'apporte rien à l'histoire. Je me dis qu'il doit y avoir autre chose comme matériau à exploiter (ils ne font jamais caca ? Nan je mdr). Blague à part, je pense que tu pourrais réduire un peu là-dessus. Pourquoi pas mettre l'accent sur les odeurs? Là, il y a de quoi faire : le sang, les excréments qui sortent des boyaux (bon appétit) et l'odeur de méthane, l'odeur de poudre de la bombe, l'odeur de terre battue, de moisissures, leurs crasses, etc... tant que tu veux, il y en a, des odeurs!

"Une main sur son épaule l’attira contre un corps masculin. Natacha
hésita une fraction de seconde, mais l’étreinte n’avait rien d’ambiguë,
fraternelle au contraire, et elle s’y abandonna avec plaisir. Elle se
lova contre cette chaleur comme un bébé dans le giron de sa mère, cala
sa tête contre le creux d’une épaule et ne bougea plus. Le gain de
chaleur obtenu n’était pas négligeable et ses tremblements, s’ils ne
disparurent pas, au moins s’espacèrent.
Ils restèrent ainsi,
immobiles et silencieux. Seuls les nuages que formaient leurs haleines
tièdes dans l’air froid indiquaient qu’ils étaient encore vie et les
différenciaient des cadavres qui gisaient à quelques mètres de là. "

J'aime bien ce passage, entre autre.

PARTIE 4

Rien à dire de spécial.

EN RÉSUMÉ :
Je pense qu'il y aurait à intérêt à réduire "le jus" de ce texte, surtout dans la partie 2 et 3. Je trouve qu'il y a quelques longueurs et traitements inutiles. Ça s'éternise même par moment.
Stalingrad, on connait quand même, autant par le film que par le jeu sur PC très bien fait.
En réduisant, ça te permettrait de mieux développer la relation entre tes deux personnages, et de développer notamment Illitch qui me paraît un peu vide de substance et sur lequel on aurait envie d'en savoir beaucoup plus.

Bon texte sinon, qui restitue plutôt bien l'ambiance que l'on connaît du film et du jeu.

Tu es sur la bonne voie. Il y a juste du travail...

P.S.: L'Editeur de pages : Je ne trouve pas génial ce nouvel éditeur. On a moins de possibilités qu'avant (! je viens d'arriver, c'est vrai !). Je trouvais l'éditeur supérieur avant. Je suppose qu'il doit y avoir de bonnes raisons... Dis-moi ce que t'en penses.

Coucou, deux ou trois réponses rapides ( suis au boulot et je repars un rdv dans cinq minutes !)

alors euh, je défends "la rencontre " un peu brutale.
L'espace est pas si petit que ça, ce n'est pas un boyau ! C'est dit... l'impression est due au manque de lumière, mais y'a de la place. Il croit repasser par le même endroit mais non, il change de chemin.
quant à la fille, elle est dans le noir, et on peut supposer qu'elle l'entend avancer, ne sait pas qui il est, donc défense instinctive... c'est aps une réaction de vierge effarouchée, c'est une réaction de soldate face à un inconnu !

j'ai répondu à paco, c'est vrai que la clope vient trop vite. quant au rétablissement, p'tre un poil rapide, mais je ne le décris pas en train de gambader non plus , il ne fait que s'asseoir et discuter ! ( ok pour la cigarette, c'est bien trop rapide). euh sinon, il perd pas son sang, voyons ! Il a une blessure a la tête oui, mais rien de grave ! une plaie au cuir chevelu ca saigne beaucoup mais c'est bénin.

pour la plaque... vouais petite contradiction parce qu'en effet au fond de cet endroit c'est sombre, mais pres du mur, y'a une source de lumière... sauf que c'est pas tout à fait le même endroit du coup, c'est vrai. Et sinon, ben elle la lui a prise quand il était dans les pommes ! Ca me semble évident quand même comme détail !

que l'histoire stagne ? ben euh, z'ont aps grand chose à faire, tu sais... c'est voulu...

le pipi, c'est un moyen de survie : z'ont rien à boire ou à manger. Désolée si ça choque, mais c'est la réalité.

ensuite, stalingrad TU connais, pas tout le monde... ( déjà je ne connaissais pas le jeu, moi )
Pour le personnage d'Illitch, l'histoire est pas terminée, on en apprend plus sur lui après.

Désolée, faut que je file ( pas: je vois pas d equoi tu aprles à proposd e l'éditeur... )

Oui, je parle de l'interface qu'on a pour répondre. Ca ne fait que quelques jours que je suis là, mais j'ai remarqué que l'interface a changée. Sur la précédente, les moyens d'actions étaient plus riches (barrer, par expl) et la mise en forme du texte était meilleure (copier-coller dans un cadre, les mises à la ligne sont mauvaises quand on fait un c/coller de word à l'interface.

Ok. Excuse-moi. Tu t'en fous peut-être complètement.

Bonne journée. Tu travailles un 14 juillet toi. Et la prise de la Bastille, alors ? lol

tu as du cliquer par erreur sur la toute petite icone a/A tout à droite, en haut de la fenetre quand tu réponds, ça change l'apercu de l'éditeur...
Nan, nan je m'en fiche pas !

Bof, cérémonie barbabnte, le 14 juillet à couvrir quand t'es journaliste !

Sinon, bon, j'vais voir à laisser illitch au tapis un peu plus longtemps après the coup in the coucougnette...
A voir comment les transporter de là où il fait sombre à la où c'est un peu éclairé
A repousser la premiere cigarette et à le faire grimacer (normalement, ça ne doit pas etre super agréable avec un nez cassé ! )

Par contre pour le moment d'inaction, de pipi, nan, je ne changerai pas.
Ca se justifie je trouve dans un moment où de toute façon ils ne font pas grand chose.
Ca ne peut pas toujours être une suite de bouleversements, une histoire (puis bon, les chapitres sont ultra courts, j'ai déjà envoyé la moitié je pense ! )

Ah ben oui. C'est beaucoup mieux !

Bon feux d'artifice, alors. T'as droit aux flon-flons avec uniformes et mains gantées ? ?

Sinon, je vois que tu sais exactement ce que tu veux. C'est plus du peaufinage qu'autre chose. Bon courage et bonne fête. Vive la république !

beh, vous avez souligné tous les deux des incohérences, je n'avais pas vues !
après, comme le texte est relativement court, faut le voir sur l'ensemble je pense, par exemple sur la personnalité des personnages... ou sur le rythme.

Le pipi, j'y tiens, pas par scatologie, mais parce que
1. ils sont dans une situation de promiscuité qui fait que ben ça se passe sous le nez de l'autre ( la sensibilité d'autres auteurs le ferait l'éluder, moi je trouve que ça illustre une situation où bon, la bienséance , etc, l'intimité, ça devient secondaire - et pourtant encore important, elle lui demande de se tourner alors qu'il ne voit rien ! Mais ça c'est parce que c'est un mec et une nana... )
2. Ils sont dans la merde jusqu'au cou, en se retrouvant enfermés là, à espérer que quelqu'un les trouve, un peu par hasard... et qu'il faut survivre ! Illitch hésite pas : ça dénote son caractère, très calme, pragmatique et plutot résolu.

Vouais le 14 juillet j'aurais faire comme brassens " je reste dans mon nid douillet !"

Oui, j'ai cette chance.

Pour en revenir au pipi, en fait je n'avais pas lu (mais je m'en doutais un peu car ils parlent du précieux liquide perdu...) qu'ils le buvaient, ce qui représente déjà en soi un centre d'intérêt différent. Alors du coup au contraire, devrais-tu mettre l'accent (c'est une idée comme une autre) sur le dégoût de le boire puis la rapide habitude qu'ils ont prise ?

Démon des Airs a écrit:Oui, j'ai cette chance.

Pour en revenir au pipi, en fait je n'avais pas lu (mais je m'en doutais un peu car ils parlent du précieux liquide perdu...) qu'ils le buvaient, ce qui représente déjà en soi un centre d'intérêt différent. Alors du coup au contraire, devrais-tu mettre l'accent (c'est une idée comme une autre) sur le dégoût de le boire puis la rapide habitude qu'ils ont prise ?

ce sera le cas !

Salut Arwen,
Pas trop de temps ces temps-ci mais le début de ta nouvelle m'a interpellé, alors je commence :

Il avait froid et grelottait sous sa parka détrempée. Sa respiration, pénible, était gênée par quelques corps étrangers minuscules logés dans ses bronches irritées.
Suggestion : Sa respiration, pénible, était gênée par quelques minuscules corps étrangers logés dans ses bronches irritées.
Il toussa, s’écorcha la trachée et cracha une salive épaisse au goût de terre.
Suggestion : glaire
Ses yeux brûlants et larmoyants s’entrouvrirent sur une semi-obscurité, à travers laquelle il ne distinguait pas grand-chose.
Il referma ses paupières. Pour l’instant, ses yeux lui étaient inutiles. Contusionné, il bougea chacun de ses membres, l'un après l'autre. Il ne souffrait d’aucune fracture ou blessure grave.
Suggestion : il lui sembla ne souffrir d’aucune fracture ni blessure grave. L'adrénaline cache beaucoup de choses. Il me semble que tu as zappé une négation.
De multiples coupures et plaies bénignes l’avertissaient pourtant de leur existence par des brûlures et douleurs agaçantes.
Forme : je trouve un peu lourd.... Quand à la forme passive, je n'adhère pas.
Son treillis était imbibé d’un liquide infâme, mélange répugnant de sueur, de sang et sans doute d’urine, à en juger par l’odeur.
Il entreprit de s’agenouiller.
Un élancement dans son crâne, aussi inattendu que violent, l’en empêcha. Un rideau rouge descendit sur ses yeux écarquillés. D’une main prudente, il tâta le sommet de sa tête et y trouva un cuir chevelu anormalement poisseux et douloureux au toucher.
Forme : ça fait bizarre, comme si ce cuir chevelu n'était pas le sien.
Il lécha le liquide tiède sur ses doigts. Du sang.
Il resta allongé, dans cette position où il s’était réveillé, sur le flanc. Une brique enfonçait son arête rugueuse dans ses côtes.
=> Forme : dans la position
=> Fond : anguleuse, non ? Car la rugosité, à travers le tissus...
Une autre tentait d’épouser la forme de sa hanche.
Forme : Ne serait-ce pas l'inverse ?
Ne pas se lever était une chose, subir ce type d’inconfort en était une autre. Il bougea son bassin. Un troisième objet d’origine inconnue râpa son épaule.
Illitch soupira. Sa vue s’affinait. Une saignée dans le mur laissait entrer un rayon de soleil. À la faveur de ce trait de lumière, il put découvrir son casque. L’objet métallique avait roulé au sol et présentait une déformation concave à son sommet, témoin d’un choc d’origine mystérieuse.
Ses paupières, trop lourdes, se refermèrent.

Je trouve ce début maladroit, pas digne du travail que tu as l'habitude de poster. Enfin... il me semble.