Un corps, un esprit, une seule personne [...]

Voici le sujet pour vos commentaires qui sont tous bienvenue ^^
Le texte ici

dont je ne connaissais pas la moindre identité.

Pourquoi « la moindre » ? pourquoi pas simplement de « personnes inconnues » ?

Déjà, dès le début : beaucoup de répétitions, certaines très maladroites, ainsi que

beaucoup de verbes ternes : « être » en particulier. Tout ça est à éviter, ainsi que les

structures qui nécessitent « qui » (bien qu’on ne peut pas toujours éviter cela, il faut

épurer le texte au max pour lui donner un vocabulaire plus complet et une lecture plus

harmonieuse et fluide ^^)

peut être : peut-être
quelques instant - instants
bleus assez foncés : bleu assez foncé (on accorde pas les couleurs composées : des lèvres

rouge profond)

et il me semblait que je n’avais jamais eu de réponse.

pourquoi "sembler" ? à la troisième personne, j'aurai compris, ça montrerait une ambivalité : y'a-t-il réponse ou non. mais à la première, il n'y a pas de réponse, c'est tout
"je ne recevais" plus que "avais" (avoir et faire sont deux autres verbes ternes)

fleurs dont l’odeur était agréable, le parfum était doux.

par exemple "fleurs à l'odeur agréable et douce"

Beaucoup de débuts de phrase en "c'était" ou en "il y avait" qu'il faut aussi éviter.

Elle ne semblait pas très grande.

Elle n'est pas grand ou elle est, "sembler" n'a pas sa place

Il y avait quelque chose entre nous deux qui n’était pas normal se passant entre nous sans que l’on puisse vraiment s’en rendre compte.

C'est très très maladroit. "Il se passait quelque chose entre nous deux qui n'était pas normal, sans que l'on puisse..." s'en rendre compte ? bah si, elle s'en rend compte, elle en parle ! ce n'est pas la même chose que ne pas savoir ce que c'est.

Au niveau de l'histoire : beaucoup trop rapide. Elle se dit "ah j'aimerai que quelque me voit !" et pouf, quelqu'un la voit x) c'est même un peu facile.
Tu ne développe pas le "monde" où elle évolue, tu parles très peu de sa perception des choses, du peu de souvenirs qu'elle a... Bref, un début trop rapide, presque baclé, comme si tu te hâtais de lancer l'histoire.

Hum ... je prend en compte, je sais que j'ai pas mal d'erreur. Mais je suis débutante... je n'ai que 15 ans...

Elle n'a aucun souvenir, elle n'est pas réelle...

Sur ImperialDream, que tu aies 15 ou 77 ans n'influe que très peu sur notre commentaire. La qualité d'un texte est indépendante de son auteur.
Ce que nous pouvons faire néanmoins, c'est t'expliquer avec plus de précisions nos critiques : définir les concepts employés, te montrer la marche à suivre etc.

Par contre, nous dirons que ton texte est bon ou mauvais parce que nous le penserons réellement - non pas parce que tu as 15 ans .
Le commentaire d'ID est aussi là pour t'ouvrir les yeux sur certains points : pas forcément pour les changer, mais au moins pour les remettre en question. Ici est un espace nécessaire au débat concernant ton texte .

1er chapitre.

Je me sentais remplie d’une immense solitude.

=> bof bof maladroit

Même je ne connaissais pas la notion du temps, je savais que cela faisait longtemps que je me retrouvais coincée dans cette pièce où ma seule envie était de pleurer, même en sachant que personne ne me prêterai attention.

=> répétition de "même" au sein de la même phrase (^^).
=> accord : ne me prêterait

Aucune larme ne se glissa durant l’époque que je fus stagnée ici.

=> que je fus stagnée... ? Quésaco ?

Ses yeux étaient bleus assez foncé

=> incorrect l'écriture de la couleur. Théoriquement "bleu foncé" reste invariable puisque c'est une couleur composée. Sauf que tu rajoutes un "assez" entre, ce qui tenderait à me faire dire : accorde foncé au pluriel (foncés). Néanmoins, là non plus, je ne suis pas satisfait : la tournure est maladroite. Alors je te propose : "ses yeux étaient d'un bleu assez foncé" et là tout va bien.

Quel drôle d’atmosphère !

=> atmosphère est féminin : quelle drôle

Je passais un moment vraiment étrange.

=> on vit un moment, et non on passe

C’était la première fois dans ce monde que je rencontrais une personne capable de me voir, et de m’entendre.

=> la virgule est inutile et abîme au contraire le texte

Appréciation générale :

Le texte a plusieurs lourdeurs et maladresses qui ne jouent pas en sa faveur.
Dès le début, j'ai eu un peu de mal à la lecture à cause d'une abondance de "je" :

Je me sentais remplie d’une immense solitude. Parfois je criais : « Quelqu’un m’entend ? » et il semblait que je ne recevais jamais de réponse. Je ne savais pas réellement qui j’étais. Peut-être même que je n’existais pas vraiment ? Je me posais des questions peut être stupides. Je ne savais rien en réalité. Je percevais parfois quelques regards mais ils ne m’étaient sûrement pas destinés. Même je ne connaissais pas la notion du temps, je savais que cela faisait longtemps que je me retrouvais coincée dans cette pièce où ma seule envie était de pleurer, même en sachant que personne ne me prêterai attention.

Juge par toi-même. Il faut alors absolument revoir ta narration, élaguer quelques "je" et travailler ton écriture pour qu'elle s'en passe.

Ensuite, tu fais preuve de quelques maladresses, qui contrastent avec le sentiment général du texte :

je fus debout plus vite que prévu

Tout le long de ton texte, tu t'exerces à employer une forme quasi soutenue - pas complètement certes - et tu places de temps en temps des formules beaucoup plus familières. C'est une fracture de registre et ça déboussole la lecture.

J'ai remarqué aussi quelques maladresses dans un esprit de "répétition d'idées" : autrement dit, c'est une certaine redondance qualitative.
Vois par toi-même :

une jolie bouche bien dessinée.

Les deux groupes soulignés ont tendance à répéter la même idée : du moins dans leur présentation.
Il faut alors que tu ajoutes peut-être un lien de cause à effet : la bouche est jolie parce qu'elle est bien dessinée. Tu vois le truc ?

Elle acquiesça, apparemment oui, elle m’entendait.

Là tu répètes trois fois la même chose. N'en choisis qu'une.
Préférence : Elle acquiesça.

Une autre maladresse, est la répétition de termes et aussi de sons phonétiques qui nous conduisent à une paréchèse :

Et pour peut-être la première fois

(répétition du son "p")
Ou encore :

Elle m’a observée, de haut en bas. Elle ne m’observait même plus, elle me dévisageait,

Pourquoi pas : "Elle m'a observé de haut en bas, puis son regard se durcit : elle me dévisageait."
Un truc dans cette idée là.

Bon ce soir, je suis un peu pressé pour faire mon commentaire mais tu comprendras que les maladresses étouffent la certaine qualité de l'écrit.
Retravaille-le, étoffe-le, enrichis-le... donne lui du sens, sème quelques réflexions intéressantes - et pas barbantes - fais lui vivre quelque chose avant de rencontrer l'autre fille etc.

Dernière petite chose : si cette fille ne sait rien de la sociologie, puisqu'elle n'a jamais parlé, vu, échangé avec personne etc. comment peut-elle parler la langue française ?

Alors je vais surement faire écho aux autres commentaires mais tant pis.

J'apprécie beaucoup ton texte, l'idée de ton histoire. Mais essaie d'introduire plus de mots de coordination et de liaison plutôt que des virgules. Par exemple ta seconde phrase, avec un "mais", ta phrase est un peu plus étoffée sans en alourdir le sens et reflète bien la contradiction 'ils parlent entre eux mais pas avec moi'.

Ils se tenaient là, près de moi, je les entendais parler mais ils ne me parlaient pas, je ne savais même pas s’ils me voyaient.

Peut-être même que je n’existais pas vraiment ?

Là je dois avouer que tu m'as déstabilisée. Je pensais qu'elle rêvait... C'est vrai que avant de penser "je n'existe pas" je penserais d'abord à "est-ce que c'est un rêve?"

Même si je ne connaissais pas la notion du temps,

Ce besoin de montrer ce que je ne ressentais jamais.

Alors elle a envie de pleurer mais en fait, elle n'en a pas envie?

Aucune larme ne se glissa durant l’époque que je fus stagnée ici.

Ici, c'est une maladresse de la langue française. Je te propose quelque chose comme "Pourtant, aucune larme ne coula."
Avec un mot de liaison et en enlevant la fin de la phrase qui est futile je trouve.

L’amour, l’amitié, les sentiments, tous ces termes ne faisaient pas partie de mon vocabulaire avant ce jour.

Je croyais qu'elle n'avait aucun souvenir? Comment peut-elle connaître ce qu'elle ne connaît pas sans l'apprendre?

Un grand parc, avec de nombreuses fleurs dont l’odeur était agréable et douce.

Juste avant, tu dis qu'elle n'entend plus rien du tout. J'ai compris ça dans le sens où elle se trouve dans une "bulle". Mais elle peut sentir... Peut-être qu'elle peut entendre des oiseaux si elle n'entend plus la musique? Vu qu'elle est dans un parc...

Elle ne m’observait même plus, elle me dévisageait,

Une répétition un peu maladroite. Dévisager c'est quand même de l'observation. En plus tu as changé du passé composé en imparfait en utilisant le même verbe presque côte à côte. Sans compter que juste avant ça, tu était au passé simple ("je vis"). Reste à l'imparfait pour les actions d'arrière plan comme ici.
"Elle m'observait de haut en bas. C'était plus que ça, elle me dévisageait."

Dans ce parc si calme où l’on n’entendait à peine le bruit du vent.

Ah! Donc elle entend quelque chose finalement!

je perçus le premier son qu’elle émit.

Euh, oui. Non. En l'occurrence son premier son est un mot. Je m'attendais presque à un fantôme ou un gémissement/grognement avec ta phrase d'approche.

Pourquoi ne l’avais-je pas rencontrée avant ?

Je n'ai pas l'impression qu'elle l'ai attendue longtemps non plus...

Je ne comprenais même pas ce que j’étais, une poussière ? Un humain ? Un animal ?

Elle sait pourtant parler, elle a accès à des termes qu'elle ne connaissait pas avant et elle peut parler avec une fille. Elle a aussi dit qu'elle "ne sentais pas l'eau sur sa peau" à la fontaine. Donc elle n'est déjà pas une poussière. Si elle baisse la tête, elle ne se voit pas?

Qui était donc cette fille ?

Ce n'est peut-être pas la première question qui me viendrait à l'esprit. Elle se pose beaucoup de question sur elle-même alors puisque cette question "qui est cette fille" est ta question choc, essaie de l'introduire de façon plus fluide dans les pensées de ton personnage. Avec d'autres pensées avant ou juste avec un "Alors qui est donc cette fille?".

Tu fait beaucoup de maladresses, d'incohérences et de répétitions. Mais comme tu l'as dit, tu vas apprendre, et écrire deviendra plus facile avec l'expérience.
Certaines de tes phrases sont un peu trop longues et un point ne serait peut-être pas de trop. Mais ça, c'est une remarque que je fais souvent à beaucoup de gens!
En tout cas, ton histoire est bien, il ne te reste plus qu'à étoffer ton texte et lui donner plus de fluidité, notamment dans le langage. D'accord elle pense et les pensées sont souvent chaotiques mais pour que le lecteur suive, il faut que tu exprimes ses pensées de façon plus logique.

Merci de vos commentaires. Je vois qu'il y en a qui aime, d'autres non ^^"

Je vais essayer de modifier quelques passages. Mais je ne peux pas modifier l'intégral du texte vous me pardonnerez mais c'est dur ...

Par rapport à la langue française qu'elle parle, c'est parce qu'elle a un lien spécial avec "la fille" qui lui permet de parler. Mais ça se découvrira au fil des chapitres je peux pas vraiment tout dire. Et par rapport aux questions qu'elle se pose, c'est parce qu'elle ne sait "rien" sur son propre personnage. Et leur lien se révélera plus tard.

Alors elle a envie de pleurer mais en fait, elle n'en a pas envie?

En gros oui c'est ça. Elle le veut, mais elle n'y arrive pas.

Qui a dit qu'écrire était facile
courage !

Personne n'a dit que c'était facile
Puis avec les cours et tout, ben j'essaie quand même de me pencher sur mes textes mais je manque un peu de temps...
Merci ^^

Hachiiko a écrit:Par rapport à la langue française qu'elle parle, c'est parce qu'elle a un lien spécial avec "la fille" qui lui permet de parler. Mais ça se découvrira au fil des chapitres je peux pas vraiment tout dire. Et par rapport aux questions qu'elle se pose, c'est parce qu'elle ne sait "rien" sur son propre personnage. Et leur lien se révélera plus tard.

Le problème, c'est que ça a beau se révéler "plus tard", à l'instant présent, on se dit surtout qu'il y a une incohérence énorme.
Je comprends toutefois que tu ne veules pas tout révéler de suite... alors je ne sais pas, si tu lui fais parler une langue, montre-nous que ça lui paraît curieux.
"D'étranges sons sortaient de ma bouche et elle semblait les comprendre."

Enfin, fais en sorte que tu as pris conscience de cette incohérence .

Et oui, c'est dur d'écrire ; je dirais même plus, c'est dur de bien écrire .

Hop !

Je vais commencer par les répétitions, pas des masses, mais quelques unes quand même. Par contre, il y a beaucoup de verbes ternes (être, avoir, faire), essaye d'y remédier car ils appauvrissent le vocabulaire ^^

Spoiler:

Également, tu varies peu les mots de liaison/opposition : beaucoup de "mais", 7 dans le premier paragraphe, c'est assez important :s

Dans la même lignée, un peu trop de qui/que/qu', qui brisent parfois le rythme des phrases et avec un peu de travail, on peut les remplacer par quelque chose de plus joli
Par contre, il y a peu de participes présents, et ça, c'est très bien

qui paraissait inconnu de tous puisqu’il n’y avait pas un chat !

la formulation n'est pas très jolie et n'a plus beaucoup de rapport avec "elle était toujours assisse"

mais je me posais tout un tas de questions mais aucune réponse ne me parvenait.

Au lieu d'énoncer que tu te poses des questions, mets les L'absence de réponse sera également signifiée ainsi.

J'ai un peu une impression de redondance dans le premier paragraphe, avec les "pourquoi elle me parle", "devrais-je lui parler", "pourquoi elle"

Elle me parait si banale pourtant. Mais je le sens, ce sentiment si rare qui me fait croire qu’il y a quelque chose entre nous, mais quoi je n’en ai pas encore la moindre idée, peut être qu’à force d’être ensemble on apprendra à se connaitre et que nous trouverons ce qui nous lis. Elle s’est soudainement levée.

Tu passes du passé au présent
De plus plus : pas "lis", mais "lie" ou "liait" si tu retournes au passé

Elle lui propose de s'assoir et aussitôt, elle se barre ? La narratrice ne se pose pas de question, ne se sent pas moquée ?

Ne t'inquiètes pas : inquiète

Elle s’en allait, lentement, mais je la voyais avancer.

Je vois pas très bien l'intérêt de la dernière partie o_o' si elle s'en va, on la voit avancer...

C’est à cet instant que j’ai eu l’impression d’avoir un vide en moi

Pas très joli :s A la limite "A cet instant, je sentis un vide étranger m'envahir" ou quoi, mais déjà, il faut montrer que ça lui arrive pas souvent ou du moins, que c'est bizarre pour elle (ou habituel, suivant). D'ailleurs, le vide envahit, ou alors il est présent et elle s'en rend compte, cela peut être différent

, je ne savais toujours pas qui était cette fille et pourtant elle semblait le savoir, elle.

Heureusement qu'elle sait qui elle est Plutôt "pourtant elle semblait savoir qui j'étais, elle", non ?

longuement réfléchis : réfléchi
(d'ailleurs, très personnellement, je trouve que cette affirmation arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, et les petits problèmes de temps n'aident pas vraiment ^^')

Quelques heures plus tard, je m’étais enfin levée et j’étais retournée dans cette pièce toujours autant remplie que quand je l’avais laissée. Je m’étais remise dans mon petit coin et j’ai écouté calmement les musiques qu’ils mettaient

Si je ne me trompe pas, tu utilises ici du plus que parfait, de l'imparfait, du passé composé. Du coup, c'est un peu fouillis :S (et "mettaient" est pas très joli, ni précis)

ils semblaient tous heureux.

"tous semblaient heureux" me semble plus joli, à toi de voir ^^

que je ne changerai pas : changerais

dès que j’ai pris connaissance

Pas très joli, je trouve :s de plus, "prendre connaissance" signifie : S'informer de, être informé de.
On parle de reprendre connaissance à la limite ^^

je me suis rendue compte : rendu
si la fille était là ? : je ne crois pas que le point d’interrogation soit nécessaire :s

mais il ne m’a pas fallu plus de quelques secondes pour savoir que ce n’était personne d’autre qu’elle.

Beaucoup de négations, on s'y perd, de plus, encore des problèmes de temps
"mais il ne me fallut pas plus de quelques secondes"

et ce qui m'étonnais : m'étonnait

j’avais des visions qui passaient dans ma tête

Tu es à la première personne, évite les formules impersonnelles comme ça, de plus "dans ma tête" rajouté comme ça, fait un peu superflus et un peu maladroit.

et je comprenais ce qu’était cette fille pour moi, mais je n’en étais pas encore certifiée.

en quoi les deux propositions s'opposent, que fait "mais" ici ? de plus "certifiée" n'est pas du tout à sa place ^^

Sens 1 Assurer, garantir la validité de quelque chose. Synonyme assurer Anglais to certify
Sens 2 Authentifier la validité par un acte [Droit]. Synonyme attester

compte aujourd'hui, que je : pas besoin de la virgule

Impression générale :
Ca doit être moi, mais je trouve un aspect très fouillis, voire un peu brouillon à ton texte. Les réflexions me semblent parfois un peu désordonnées, souvent redondantes.
Ensuite, à certains endroit, le style est assez maladroit, c'est normal, tu commences à écrire, tu te cherches, tu m'amélioreras avec le temps (si la bonne écriture venait comme ça, paf, on serait tous publiés, c'est pas drôle )
Pour améliorer ça, n'hésite pas à relire, relire et encore relire tes textes, mais aussi beaucoup lire d'autres livres (de préférence écrits par de bons auteurs français pour éviter les traductions approximatives.
Oui, écrire, c'est pas si drôle que ça, mais si on persévère ça en vaut vraiment la peine

Je m'incruste dans la correction ^_^

"Elle était toujours assise sur le banc dans ce petit parc qui paraissait inconnu de tous puisqu’il n’y avait pas un chat ! " <- phrase plutôt lourde, tu pourrais peut-être la séparer en deux, d'une partie le fait qu'elle soit assise, de l'autre qu'il n'y ait jamais personne.

"Nous nous dévisagions mutuellement mais je me posais tout un tas de questions mais aucune réponse ne me parvenait. " <- un peu trop de "mais", le deuxième pourrait devenir "sans qu'aucune réponse ne me parviennent". Parvinssent, en fait, si tout est au passé.
Comme l'a souligné Nariel, tu mets beaucoup de "mais". Si ça te semble plus simple de l'utiliser au départ, essaie de te relire ensuite pour varier.
N'hésite pas à écrire directement les questions que le personnage se pose, plutôt que les rapporter. Ton texte sera plus vivant.

"Je ne savais pas si je pouvais lui adresser la parole mais je le ferai puisque je n’ai pas été attirée vers elle pour rien." <- si tu es au passé, "puisque je n'avais pas..."
Attention, tu passes soudainement au présent quand le reste est au passé.

"Mais je le sens, ce sentiment si rare qui me fait croire qu’il y a quelque chose entre nous, mais quoi je n’en ai pas encore la moindre idée, peut être qu’à force d’être ensemble on apprendra à se connaitre et que nous trouverons ce qui nous lis." <- elle est bien longue cette phrase ! lie, et non lis (c'est lier, pas lire) et évite de mélanger on et nous dans la même phrase, c'est plutôt oral.
Une proposition de reformulation, à toi de voir si tu préfères : Mais je le sens, ce sentiment si rare qui me fait croire qu'il y a quelque chose entre nous... Quoi ? Je n'en ai pas encore la moindre idée, à force d'être ensemble nous apprendrons peut-être à nous connaître et nous trouverons ce qui nous lie.

"- Ne t’inquiètes pas, je t’attendrais." <- inquiète et attendrai (c'est une affirmation).
Le personnage pourrait se poser quelques questions... à peine assis, sa nouvelle amie se sauve ?

"Comptait-elle à ce que je revienne ici la rejoindre ?" <- la formulation me paraît un peu étrange, mais je n'ai pas d'idée à proposer.

"Mes réactions ne me paraissent pas tout à fait normales mais je pense que c’est comme ça que j’ai été conçue et que je ne changerai pas du jour au lendemain, si seulement je comprenais…" <- légèrement incohérent. Le personnage comprend qu'il est comme il est, mais ne comprend pas ?

"J’ai vraiment envie de découvrir ce secret qui est caché. " <- si tu cherches à découvrir un secret, c'est donc qu'il est caché. La subordonnée n'est pas très utile, du coup.

"Puis au loin je vis une silhouette se dessiner dans le tas de fleurs," <- pas très poétique XD parmi les fleurs, plutôt.

"De plus en plus proche, elle était là." <- ta phrase est-elle vraiment nécessaire ? Si la fille vient vers le personnage, on se doute qu'elle est de plus en plus proche.

"mais je n’en étais pas encore certifiée" <- sûre, plutôt.

"Mais alors j’étais quoi ?" <- qu'étais-je ?

J'ai essayé de ne pas reprendre les fautes que Nariel a déjà soulignées, désolée si c'est le cas ^_^"

Tu as un souci majeur : la gestion des temps et la relecture. Il faut absolument que tu décides au début de ton texte s'il sera au présent ou au passé, que tu t'y tiennes jusqu'au bout, même si les conjugaisons sont moches ( ) et quitte à te mettre un énorme post-it pour ne pas oublier. Ensuite, je pense que tu n'as pas assez travaillé ta relecture, ou pas pris assez de recul (ce qui est loin d'être facile) pour pouvoir corriger certaines répétitions/fautes et repérer les passages parfois un peu brouillons (et donc à travailler).
Pour autant, il y a de l'idée, et je pense qu'en écrivant régulièrement, tu t'amélioreras =)

On commence avec le petit relevé :

dans ce petit parc qui paraissait inconnu de tous puisqu’il n’y avait pas un chat !

=> la ponctuation donne un air stupide à ton écrit.
=> essaie de faire moins redondance d'information, de dire la chose plus naturellement (plutôt que de faire la redite : "paraître inconnu de tous" et "pas un chat")

mais je me posais tout un tas de questions mais aucune réponse ne me parvenait.

=> pour éviter la répétition de "mais" je mettrais plutôt un "et" à la place du second.

Elle me proposa de m’assoir à ses côtés et j’acceptais aussitôt

=> si tu emploies un passé simple pour proposer et qu'en plus tu parles de "aussitôt", il te faut employer le passé simple : "et j'acceptai"

Elle me parait si banale pourtant.

=> répétition de paraître
=> attention quand tu dis ça, le lecteur envisage l'inverse. C'est psychologique.

et que nous trouverons ce qui nous lis.

=> ce qui nous lie (du verbe lier et non du verbe lire)

- Ne t’inquiètes pas, je t’attendrais.

=> Ne t'inquiète pas (pas de "s")

C’est à cet instant que j’ai eu l’impression d’avoir un vide en moi,

=> il serait plus judicieux de formuler au passé simple plutôt qu'au passé composé. C'est-à-dire : "j'eus l'impression".

pourtant elle semblait le savoir, elle.

=> le dernier elle n'est pas assez mis en valeur selon moi.
=> pourquoi pas : "... le savoir. Elle." ?

J’ai longuement réfléchis…

=> réfléchi

qu’ils mettaient, l’ambiance était tranquille, les personnes dansaient, ils semblaient tous heureux.

=> oulah... qui sont-ils... "ils" ?

, dès que j’ai pris connaissance,

=> pourquoi cette alternance passé simple/passé composé ?
=> prendre connaissance pour dire qu'on se réveille, c'est un peu alambiqué non ?

et c’est à cet instant que je me suis demandé si la fille était là ?

=> pourquoi ce point d'interrogation ?

Et ce qui m’étonnais,

=> et ce qui m'étonnait

Elle s’installa sur le bord de la fontaine,

=> il paraît que le bord d'une fontaine s'appelle "margelle". J'ai appris ça l'autre jour ; et c'est toujours plus riche pour un texte d'avoir le mot précis.

mais je n’en étais pas encore certifiée.

=> certifiée ? Han, comme un certificat ?
=> terme mal adapté. Suggestion : assurée ou tout simplement "sûre".

mais comment les aborder ?

=> c'est pas tellement que tu les abordes, puisque ce sont TES questions, par contre, comment les introduire dans la conversation... là oui, ça paraît plus plausible .

Appréciation linguistique :

Le texte est intéressant, voire mystérieux. Du moins, pour ton jeune âge, c'est plutôt une bonne maîtrise des premiers concepts de la langue.
Reste maintenant à éviter les quelques maladresses que l'on peut rencontrer. Comme :

qui paraissait inconnu de tous puisqu’il n’y avait pas un chat !

puisque je n’ai pas été attirée vers elle pour rien.

Ce sont des petites façons de dire les choses qui ne conviennent pas toujours pour être crédible ou du moins, pour donner de l'intérêt.
Au contraire, ça aurait tendance à ressasser une même idée et à brasser de l'air : allège donc cela.

Tu es dans une phase de l'écriture en pleine progression. Mais tu as encore les "restes" du passé si j'ose dire.
C'est-à-dire que tu as plusieurs lourdeurs et plusieurs convenances d'écriture qui sont propres à une écriture encore pas assez mature.
Mais ça, ça viendra avec le temps, avec l'exercice, avec la lecture d'œuvres plus approfondies aussi.
Par exemple, pour te donner une idée de ce que j'appelle passage pas encore assez mature :

Le lendemain, dès que j’ai pris connaissance, je me suis rendue compte que j’étais déjà vers la fontaine, et c’est à cet instant que je me suis demandé si la fille était là ? Je n’ai pas pris la peine de me lever pour regarder mais j’y pensais fort. Elle ne voulait pas s’en aller de mon esprit. C’est comme si je sentais sa présence, même si elle n’était pas près de moi. Il fallait vraiment que l’on se revoit. J’ai patienté, très longtemps. Puis au loin je vis une silhouette se dessiner dans le tas de fleurs, je n’arrivais pas encore à distinguer qui c’était, mais il ne m’a pas fallu plus de quelques secondes pour savoir que ce n’était personne d’autre qu’elle.

Tout ce qui est souligné est pour moi un peu maladroit.

Néanmoins, on sent quelque chose de sous-jacent, quelque chose qui est entrain de naître, un talent encore pas assez dégagé... mais qui commence à te sourire.
Je serais ravi de pouvoir t'aider à le faire sortir .

Appréciation du récit :

Il est étrange ton récit cela dit : on se demande bien ce qu'on fait là.
D'un certain côté, ça attise la curiosité.
D'un autre, ça endort un peu mon intérêt et je me lasse un peu de cette lente progression qui ne montre pas encore beaucoup d'envie d'en savoir plus.

Et ce serait mon principal reproche : incompréhension générale.
Tu nous reparles de "ils" au milieu... on se doute que ce sont les gens qui ne pouvaient pas voir l'héroïne... mais on n'en est pas si sûr que ça finalement.
Et puis, il y a un moment où c'est la grosse confusion :

Finalement je me rendais compte aujourd’hui, que je n’étais pas vraiment une humaine, je ne pouvais pas ressentir ce que les autres ressentaient eux-mêmes. Mais alors j’étais quoi ?

En fait... tu nous parles tranquillement des questions qu'elle va poser à cette étrange fille... puis d'un seul coup d'un seul, tu marques un tournant dans sa réflexion. Pourquoi ?
C'est quoi l'intérêt ? Tu veux montrer quoi en fait ?

Et je terminerai mon commentaire par : quel était la ligne conductrice de ce chapitre ? Si tu devais le résumer en deux ou trois lignes, ce serait quoi ? Pourquoi c'était le chapitre 2 ? Qu'apporte-t-il de nouveau à l'histoire ?

Tiens bon !

Après longue réflexion ... c'est vrai que je dois admettre que je comprend pas, moi-même, que ce soit un chapitre 2...
Puis quand je lis la siute de mon histoire (parce que j'ai 9 chapitres "conclus") ben j'ai l'impression que ... c'est nul... je sais pas pourquoi mais ça part un peu n'importe comment et je sais pas si je dois continuer dans mon "délire" ou abandonner et chercher des idées pour un autre texte avec plus d'apprentissages sur mon histoire et mes personnages pour mieux approfondir...
Je suis perdue Et je dois avouer que je n'ai pas grand monde qui me lit dans mon entourage car j'écris majoritairement sur mon ordi et que ça intéresse pas forcément... enfin bon ^^

A propos de ton entourage qui ne peut pas vraiment t'aider, c'est plutôt habituel =) C'est pour ça que le forum existe !

Sinon, pour ton histoire... as-tu une ligne directrice ? Une histoire ou des évènements particuliers à raconter ?
Tu n'as peut-être pas assez travaillé ton histoire et ses personnages, et c'est pour ça que tu as l'impression que ça part dans tous les sens. Je pense que si tu doutes, tu devrais faire "une pause", pour savoir si tu tiens à ce récit, s'il a un sens ou une valeur particulière pour toi. Si c'est le cas, retravaille-le, fixe-toi des objectifs : définir plutôt précisément les personnages, leurs buts, des étapes par lesquelles ils doivent passer...
Et puis, de ce que j'ai pu voir de l'écriture, un roman tout beau tout bien met du temps à se construire ^_^

ça fait déjà quelques semaines que je n'ai pas écrit sur cette histoire. Oui je pense que c'est mon histoire que je n'ai pas assez travaillé, ni mes personnages. L'histoire que j'imaginais me parait finalement idiote (peut etre parce que moi aussi je change) et j'aimerais me lancer dans autre chose, je pense. Mais en travaillant beaucoup plus mes personnages et ce que je veux que mon histoire devienne avant de rédiger les chapitres et tout ça.
Je tiens énormément à l'écriture et j'aimerai la garder toute ma vie parce que je sais que c'est quelque chose de précieux. Et dans ma famille je suis la seule à écrire (des textes je veux dire!!) et on m'encourage. Même si je ferais pas une section L au lycée, je souhaites continuer ^^ !!!
Y en faut de la motivation pour écrire des textes longs, je m'en rend compte maintenant, que c'est difficile et qu'il ne faut pas baisser les bras!

Si ton histoire ne t'inspire plus vraiment, à la limite, range-la au placard. Tu piocheras peut-être des idées dedans un jour =)

Te lancer dans autre chose, c'est une bonne idée, mais encore faut-il l'avoir, l'idée. Si tu as des envies d'écrire (et apparemment, c'est le cas ), sans pour autant avoir de "grandes" idées qui tiendront pour un roman, essaie peut-être les nouvelles ? Techniquement, c'est plus court, donc tu n'as pas besoin d'avoir une histoire très compliquée à raconter, mais ça t'apprendra à développer des personnages, une intrigue... Enfin, si des écrivains qui passent par là confirment que je ne dis pas n'importe quoi.

Si tu travailles ton écriture et que tu restes motivée, je ne vois pas de raison de la perdre, même si tu es la seule chez toi à le faire, même si tu ne fais pas une section littéraire... =)

Mais je ne sais pas comment écrire une nouvelle... ça ne m'a jamais plus tilté que ça. J'ai écrit de multiples histoires ça c'est bien vrai, mais toujours composées de chapitres...

Oh des idées, j'en ai. Et puis quand il y en a une qui me passe par la tête, je l'écris sur un papier, même en plein cours des fois ça vient comme ça ^^' je suis compliquée en matière d'écriture... lol. Mais j'ai encore des tas de choses à apprendre. Par exemple, je n'écris que à la première personne quasiment. Parce qu'à la 3ème personne, j'arrive moins à développer ce que je veux. ^^

Hm... nouvelle n'était peut-être pas le bon mot pour ce que j'avais en tête. Mini-roman ? Je pense à un texte qui, même s'il a des chapitres, ne soit pas trop long afin de ne pas se perdre...

Bref, là je laisse la place aux experts du forum, ils auront certainement des conseils. =)

Techniquement, un court-roman est une novella.
Mais personnellement, je n'aime pas trop les novellas ; et puis en fait, c'est très rare qu'on les appelle comme telles.

Je te conseille aussi la nouvelle : même si ça ne te "tilte" pas, c'est un exercice qui te permettra de faire tout ce que tu envisages par la suite : développer un personnage, développer un contexte et rendre le tout attrayant.
C'est peut-être court, mais ce n'est pas pour autant facile. Et l'avantage, c'est que tu as le sentiment d'avoir "terminé" quelque chose. Et même si ça ne paraît rien, c'est beaucoup pour le moral des troupes .

Les seuls critères essentiels à retenir pour une nouvelle sont les logiques de temps, d'espace et de trame. Ce qu'il faut donc, c'est une trame unique, un temps qui est fixé sur une seule logique (ce qui signifie en fait que tu peux évidemment passer de présent/futur ou passé/présent au cours de ta nouvelle, mais que le temps concerne la même histoire) et enfin, il faut peu de lieux et aussi peu de personnages différents.

(et si je voulais faire ma pub, j'ai une nouvelle qui attend des derniers commentaires avant dimanche ; date d'expédition ).

Oui je sais que ce serai bien de faire des nouvelles mais je n'ai aucune idées... il faudrai que je m'y penche mais j'attendrai peut etre un peu parce que j'ai ma fin de seconde à réussir pour la suite de mes études et je manque un ppeu de temps... malheureusement.

Mais j'y réfléchirai.

(pour ta pub, je lirai ton texte ^^ mais moi et les commentaires... je sais pas faire... ><")

Hachiiko a écrit:(pour ta pub, je lirai ton texte ^^ mais moi et les commentaires... je sais pas faire... ><")

Il faut surtout respecter la consigne de la charte .
Ici, si tu ne lis pas - et je ne parle pas que pour mon texte bien entendu - tu ne peux pas proposer de textes à faire commenter. C'est donnant-donnant.
Mais tu sais, tu n'es pas obligée de faire des commentaires hyper techniques ; ni même relever les fautes. Ce qu'il faut, c'est relever ce qui te plaît et ce qui ne te plaît pas. Donner ton ressenti en citant des passages etc.

Et c'est à la portée de tous ; du moins si l'on se prétend écrivain .


Par contre, tu peux envisager de transformer ce roman-ci en nouvelle, non ?

Je lis souvent des textes des autres. Mais je sais pas comment formuler mes commentaires... ^^"

Transformer cette histoire en nouvelle ? Mh pourquoi pas. J'y réfléchirai mais ça devra probablement prendre plus de temps. à moins de réunir mes idées des premiers chapitres, parce que la suite... n'a rien à voir je crois !

Tu peux aussi nous dévoiler ici la trame de ton histoire - tant pis pour le suspens ! - et nous verrons si c'est envisageable.
Par ailleurs, beaucoup de romans prennent appui au préalable sur une nouvelle (regarde Gavroche !). C'est parfois le lancement, on part sur un format "court" puis on se rend compte que l'histoire nous plaît et veut se poursuivre : ça devient un roman.

Pense à ça .

Ah révéler mon histoire... ben si c'est pour m'aider je ne suis pas contre ^^

Il va se passer que les deux "personnages" sont une seule et même personne suite à un long flash-back qui m'a fait un chapitre on va dire. Et après ben il y a d'autres personnages qui apparaissent mais je crois qu'ils servent à rien !!

Peut être idiot mon histoire...

Oui c'est interessant de partir d'une nouvelle je pense. ça permet d mieux s'attacher à nos personnages dans la nouvelle et ça peut développer l'envie de continuer avec eux ^^

Hachiiko a écrit:
Il va se passer que les deux "personnages" sont une seule et même personne suite à un long flash-back qui m'a fait un chapitre on va dire. Et après ben il y a d'autres personnages qui apparaissent mais je crois qu'ils servent à rien !!

Je ne dirais pas idiot, non non.
Par contre, je dirais "très maladroit". En fait, si le résumé d'un roman peut se faire en deux phrases avec quelques "ben euh" au milieu, c'est peut être que ta structure n'est pas très solide à la base ?

Si je te montrais les travaux en amont de mes propres romans - mais moi je veux pas les montrer - tu verrais qu'il faut une construction pour chaque chapitre, des fiches "identités" pour chaque personnage et enfin la fiche technique de l'univers littéraire (ensemble du contexte, de la trame de fond et de l'ambiance du récit).

Tu peux me faire ça ?