Commentaire pour EVA STAR
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Thomas
Narsha
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Commentaire pour EVA STAR
Voili voilou, j'ouvre cette page de commentaire et je livre mon texte à vos becs acérés.
Narsha- Talent Hasardeux
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Re: Commentaire pour EVA STAR
Bonjour, je suis le premier à t'aider, heureux d'avoir cette chance, surtout que tu es la première que je corrige sur le forum !
Commençons par l'analyse du vert. Je pense que tu l'as remarqué, mais cette couleur permet de repérer l'emploi plutôt fréquent de la troisième personne du singulier. Ce n'est pas un mal, mais il serait plus judicieux d'utiliser des termes tels que : La jeune fille ; la demoiselle... Après, c'est à toi de varier et d'adapter pour ton texte.
Je m'arrête là faute de temps. J'espère avoir été utile et t'avoir rendu service.
Bon courage pour la suite !!
Elle ouvrit les yeux. La chambre n’avait pas changé depuis qu’elle s’était assoupie. Elle avait extrêmement mal à la tête. Et elle avait chaud. Les ressorts du lit grincèrent quand elle se releva. Elle était nue. Instinctivement, dans un geste de pudeur, elle se recroquevilla en position fœtale. Ses longs cheveux roux retombaient de chaque côté de ses jambes imberbes, Mais il n’y avait personne. Alors pourquoi cette réaction ? Elle ne parvint pas à savoir ce qui lui avait mis de telles idées dans la tête.
Elle tourna la tête vers la table de chevet. Plus loin des rayons lumineux filtraient à travers les lourds rideaux rouges. Elle hésita à se lever. Elle ne se sentait pas tellement bien. Mais elle n’avait pas non plus envie de rester allongée ainsi à ne rien faire. Sa main balaya la surface en bois vernie. Elle frôla un objet froid de la main. Ce contact la fit sursauter, comme si elle s'était brûlée, Geste de défense, Elle projeta l'objet au sol. Il tinta, mais le bruit fut étouffé par la moquette. Rouge elle aussi. Aimait-elle cette couleur ? Elle ne savait pas. Peut-être qu’elle aimait d’autres couleurs. Mais cela n’avait aucune importance.
A tâtons, elle rechercha l’objet. D’un côté une série de chiffres 2.10.1989. Sa date de naissance, elle le savait, puisque son anniversaire survenait tous les 2 Octobre. De l’autre côté son nom et prénom en lettres majuscules, EVA STAR. Cela lui avait toujours semblé bizarre de s’appeler Star. On aurait dit un nom inventé comme Clark Kent. Un peu étrange aussi, trouvait-elle, de porter une gourmette avec nom prénom et date de naissance. Pourquoi pas l’état civil pendant qu’on y était ? Au moins si elle se perdait, on aurait pu indiquer un plan de sa maison aussi. Ou encore son adresse. Ou carrément ses coordonnées GPS. Une part d’elle-même avait de nouveau l’impression d’être surveillée. Elle se sentit... troublée. C’était le mot. Comme quelques instants avant. Il n’y avait aucune raison à ces pensées. Elle se contenta d’enfiler le bijou. Tout cela devait être à cause de quelque chose qui lui était arrivé hier.
Tout prenait sens. Les malaises, le mal de crâne, la fièvre, la légère perte des repères, elle avait la gueule de bois. Mais oui, évidemment, se dit Eva, hier nous fêtions mon anniversaire ! D’où la gourmette offerte en cadeau. Tout prenait sens ! Un sentiment d’urgence emplit son être. Pourvu que ses invités ne soient pas encore partis ! Elle devait immédiatement se changer et se brosser les cheveux.
Elle frappa dans ses mains pour allumer la lumière. Et elle s’arrêta un instant dans son geste. L’évidence avait surgi d’elle-même comme une leçon bien récitée. Mais si son corps semblait se rappeler d’avoir trop bu, son esprit lui disait qu’elle n’avait rien en mémoire. Elle chercha pendant un moment, avant que des images vagues puis de plus en plus précises s’imposent à elle. Elle voyait des gens en train de faire la fête. Un homme plus âgé se tenait en retrait. Dans le miroir du coin, elle entrapercevait le photographe. Elle-même. C’était étrange de se voir comme ça en souriant et en prenant une photographie. Un vieil argentique. Marrant ça, alors qu’on obtenait des résultats bien meilleurs avec le numérique. Et vu la rareté et le prix de la pellicule de nos jours.
Elle secoua la tête pour reprendre ses esprits, puis ouvrit la porte coulissante de son placard. Dans la penderie, des tenues complètes étaient emballées dans du plastique. Quelqu’un avait dû ranger ses affaires car elle ne se souvenait pas non plus de les avoir rangées ainsi. Est-ce qu’on avait une bonne à la maison ? Il faudrait qu’elle demande à papa. Elle jeta un coup d’œil à son homologue qui se reflétait dans la glace. De longs cheveux roux et raides et des yeux marron chaud. Les couleurs de l’automne, se surprit-elle à penser.
Maintenant qu’elle avait réfléchi, elle avait une idée plus précise de ce qu’elle voulait porter. Elle examina donc vivement les tenues unes à unes. Puis elle tomba sur un maillot blanc et un jean assez banals. Les sous vêtements étaient simples et assortis et les bretelles du soutien gorge transparentes. Son haut dénudait les épaules. Les chaussettes étaient en coton fin, blanches et entouraient ses chevilles. Elle les enfila vivement. Dans le fond du placard, des Converse® motifs militaire, une casquette large style gavroche assortie lui tendaient les bras. Elle remarqua la présence d’une étoile noire sur le bout blanc des chaussures. Elle avait été faite au feutre permanent. Sur la casquette un motif identique en cuir avait était cousu sur le devant. Elle avait dû vraiment s’embêter à faire tout ça. Seulement elle ne s'en rappelait pas.
Elle se prépara à sortir. Vivement elle saisit un sac à dos dans le bas de l’armoire. Tiens, lui-aussi était assorti aux accessoires. Le sac bruissait étrangement. Une bouteille d’eau à demi-entamée côtoyait un carnet à dessins, des crayons mâchonnés et des rognures de gomme. Puis elle ouvrit la porte. Elle était fermée à clef. Tiens donc. Elle toqua une fois. Puis deux.
_ Papa ? Papa ? C’est toi qui as fermé la porte ?
Elle entendit des pas qui venaient dans le couloir. Trois personnes semblait-il. Au bruit, je pouvais savoir que l’une d’entre elles chaussait des talons hauts. Elle semblaient chuchoter les unes avec les autres.
_ Nous pensions sincèrement avoir plus de temps, se récriait l’une d’elles vivement.
_ Alors pourquoi ne pas l’avoir laissé là où c’était ? demandait-celle d’un homme qui semblait visiblement trop abuser de la cigarette.
_ Parce que vous m’aviez informé que tout semblait prêt, dit calmement la voix de son père.
_ Nous avions effectivement recréé le milieu mais…
Oh non, encore le stupide boulot de papa, pensa Eva. Ne pouvait-il pas éviter d’emmener ses collègues à la maison ? Après elle n’avait jamais le droit de venir là où il travaillait. D’accord, ce qu’il faisait avec eux était top secret, et il l’avait plus d’une fois grondé pour l’avoir dérangé. Était-ce à cause de la fête ? Elle ou un de ses invités avaient-ils causé du tort ? Elle songea de nouveau à l’image qu’elle avait en tête. Il ne souriait pas. Peut-être y avait-il quelque chose. En tous cas, elle aurait bien aimé ne serais-ce que pouvoir mettre un peu le nez dehors.
_ Papa? appela-t-elle une nouvelle fois.
_ J’arrive ma chérie ! fit papa. Quant à vous deux.
_ Je sais, je sais, c’est un moment d’intimité pour la famille, soupira cigarette-man.
_ Nous vous laissons un instant, mais tâchez de ne pas être trop long John, fit la femme.
_ Allez Tracy, on se casse, grogna l’autre de sa voix cassée.
Commençons par l'analyse du vert. Je pense que tu l'as remarqué, mais cette couleur permet de repérer l'emploi plutôt fréquent de la troisième personne du singulier. Ce n'est pas un mal, mais il serait plus judicieux d'utiliser des termes tels que : La jeune fille ; la demoiselle... Après, c'est à toi de varier et d'adapter pour ton texte.
Cette conjonction de coordination permet de marquer une opposition, pour rendre raison, pour faire la transition ou l'étonnement (je crois ne rien avoir oublié) Or, dans ton cas un adverbe tel que 'seulement' serait plus adapté, je pense. Ce n'est que mon point du vue personnel. Dis comme ça, c'est plutôt étrange, la succession de ces mots. Je m'explique, tu dis que ses cheveux retombent de chaque côté de ses jambes imberbes MAIS il n'y a personne. Ou est le rapport ? Certes, tu enchaînes par une question qui, quant à elle a un lien avec ce fameux 'mais'.Ses longs cheveux roux retombaient de chaque côté de ses jambes imberbes, Mais il n’y avait personne. Alors pourquoi cette réaction ?
imberbes, Mais
brûlée, Geste
Petite remarque, tu a tendance à mettre des majuscules après une virgule. Ceci est contraire à la langue française. Cependant, j'ai remarqué que c'était valable uniquement au début de ton texte, la suite est correcte à ce niveau là. =) Petite maladresse ?défense, Elle
Tu écris à la troisième personne, 'à son père' serait plus exacte : 'à papa' est un terme personnel, donc valable pour la première personne du singulier.Il faudrait qu’elle demande à papa.
Elle les enfila vivement.
'Vivement' est utilisé consécutivement. Pense à varier, (Rapidement, prestement...) Utilise des synonymes, ils sont là pour alléger ta narration et éviter les répétitions.Vivement elle saisit un sac
Faute de frappe. Elle était ?Elle état
Je m'arrête là faute de temps. J'espère avoir été utile et t'avoir rendu service.
Bon courage pour la suite !!
Dernière édition par Thomas le Mar 19 Avr 2011 - 9:46, édité 3 fois
Thomas- Talent Hasardeux
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Re: Commentaire pour EVA STAR
Je n'ai pas encore le temps de corriger. Pour les virgules mea culpa, j'ai ouvert mon fichier sous un autre éditeur de texte qui transforme tout les points en virgules. J'avais pas retapé assez de texte pour qu'il y ait beaucoup de différences, mais j'ai oublié quelques unes qui se planquaient dans un coin. Merci.
Narsha- Talent Hasardeux
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Re: Commentaire pour EVA STAR
depuis la veille éviterait un "que" qui (ah ben tiens, je m'y mets) découpe la phrasedepuis qu’elle s’était assoupie.
avait changé, avait mal, avait chaud, avait personne, avait pas non plus ça fait beaucoup d'un coup
mal à la tête, dans la tête, tourna la tête
"quand La jeune fille", pourquoi une majuscule ?
Elle se lève et se recroqueville ? O_o j'ai du mal à imaginer là ^^'
"jambes imberbes" bah heureusement qu'elle n'a pas de barbe aux jambes :p glabre plutôt, même si je ne sais pas si la précision est utile
octobre sans majuscule il me semble
On dirait qu'il manque des mots, ou alors "au moins" est mal utilisé "Au moins, si elle se perdait, on pourrait la ramener chez elle, et tant qu'à faire, on aurait pu indiquer..."au moins, si elle se perdait, on aurait pu indiquer un plan de sa maison aussi
c'est pour te donner une idée de ce qu'on attend à la lecture de la phrase, mais ne reprends pas la mienne, elle est vraiment moche !
j'ai trouvé le passage un peu maladroit. Toublée c'est vague, donc je ne sais pas si c'est "LE" mot. Du coup, ça rend assez mal.se sentit... troublée. C'était le mot.
"de quelque chose qui lui était arrivé hier", je ne trouve pas ça très joli
"miss", pas génial je trouve ^^'la miss encore dans les vapes
Je ne sais pas si c'est très utile de décrire sa tenue. Encore, si elle s'habillait avec une tenue en plastique renforcé cuir, oui, mais heu sinon... Idem pour les Converse (avec le cycle ), on s'en fiche un peu ^^' elle est habillée de manière banale. C'aurait été intéressant si ce n'était pas le cas. Le seul point important, c'est l'étoile. Et t'es pas obligée de citer la marque des chaussures ^^ (ça a un côté un peu... affecté)
Elles chuchotent ou ne chuchotent pas, "semblaient" alourdi la narration iciDes voix semblaient chuchoter
Après tout ?Après elle n’avait jamais le droit de venir là où il travaillait.
Manon- Présidente du Jury 2012
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Re: Commentaire pour EVA STAR
MErci de tes corrections, j'ai édité mon texte. Seule chose pour laquelle j'ai eu du mal c'est le début, je ne peux pas mettre "depuis la veille" comme tu me le propose (mais je ne peux pas dire pourquoi parce que sinon je vous dévoile tout)
Narsha- Talent Hasardeux
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Re: Commentaire pour EVA STAR
1er extrait.
=> mais j'aime peu la formulation (mais c'est subjectif)
=> suggestion personnelle : "Elle hésita à se lever ; elle ne se sentait pas très bien."
(le "très" t'évite un adverbe en -ement lourd)
=> pourquoi "lui tendaient les bras" ?
Appréciation linguistique :
Je ne vais pas te le cacher, j'ai trouvé ton texte assez difficile à lire parce qu'il comportait plusieurs maladresses qui entravent la compréhension. Je vais faire vite, parce que je n'ai pas beaucoup de temps - malheureusement - à accorder aux corrections mais que je n'ai pas résisté de montrer que Pacô sévissait toujours .
L'adverbe, c'est la facilité de la langue : il a été inventé pour exprimer une sensation communément admise par le peuple. Dans le fond pourtant, ça ne veut pas dire grand chose.
Autre exemple :
Personnellement, je trouve ça détestable à la lecture. Je prends donc parti, forcément. Néanmoins tu peux en expliquer la raison
Je te conseille de ne pas surcharger les incises des dialogues ; voire de ne pas en mettre du tout.
Exemple :
Je parie que l'on pourrait faire mieux : parler des personnages, avant le dialogue. Mais ça demande une petite préparation narrative, avant de nous ouvrir au dialogue.
Dernière chose : les tirets des dialogues sont incorrects.Il te faut ceux-ci : "—"
Dans l'ensemble, ça se laisse lire... mais je n'ai pas trop aimé à cause de différentes maladresses qui surchargent le texte. Nous sommes là donc pour te guider vers une narration plus soutenue, plus rigoureuse : il te faut enrichir ton texte tout en abandonnant toutes les "ampoules" de ta plume : les formulations bizarres, les hachures et les adverbes.
Appréciation du récit :
Je crois ne pas avoir tout compris du scénario pour tout t'avouer.
Elle est amnésique ou elle ne l'est pas cette gamine ? Parce que des moments tu dis qu'elle ne sait plus rien, et à d'autres tu lui fais dire quand est-ce qu'est son anniversaire et tu lui fais appeler son père tout à fait naturellement - même mieux, reconnaitre la voix de son père.
Un élément qui m'a surpris par exemple, concernant la découverte de la gourmette :
Là par exemple... tu parles d'une série de chiffres... mais elle sait très bien que c'est une date, et même mieux, celle de son anniversaire.
Alors pourquoi ce faux semblant de mystère, qui rend absurde la situation ?
Sinon, je voulais revenir sur certaines incohérences de ton récit : une absence de logique.
D'autre part, tu te demandes quelle est la raison de cette réaction.
Tu aurais inversé les deux éléments, il y aurait eu la question puis la réponse. Mais là, tu nous donnes la réponse avant la question.
Un peu bête non ? ^^
Tinter, c'est synonyme de sonner une cloche, de carillonner... alors on peut difficilement dire ensuite que ce tintement est un bruit étouffé par une moquette.
Tu ne crois pas ?
Alors voilà un peu toutes mes remarques. Je suis persuadé d'être passé à côté de beaucoup de choses, mais je suis particulièrement pressé et j'ai fait un commentaire à toute vitesse.
Je reviendrais pour un complément d'informations si tu le souhaites.
Petite remarque : publie ta correction par-dessus ton ancienne version. Sinon les lecteurs risquent de lire tes versions antérieures pour rien... et ça ne sert pas à grand chose de laisser le texte erroné en ligne, non ?
Garde-le pour toi, pour voir tes progrès.
Bonne journée à toi !
=> elle est voulue cette majuscule à "La" ?Les ressorts du lit grincèrent quand La jeune fille se releva.
=> tu viens de dire que c'était instinctif... ça répond à ta question et ça rend ce passage absurde. =/Alors pourquoi cette réaction ? Elle ne parvint pas à savoir ce qui lui avait mis de telles idées dans la tête.
=> la bonne expression est "filtrer au travers". Ex : l'eau filtre au travers de la terre.Plus loin des rayons lumineux filtraient à travers les lourds rideaux rouges.
=> mais j'aime peu la formulation (mais c'est subjectif)
=> il manque le lien de cause à effet : parce qu'elle ne se sentait pas tellement bien ?Elle hésita à se lever, ne se sentait pas tellement bien.
=> suggestion personnelle : "Elle hésita à se lever ; elle ne se sentait pas très bien."
(le "très" t'évite un adverbe en -ement lourd)
=> alors il ne tinte pas vraiment, non ?Il tinta, mais le bruit fut étouffé par la moquette.
=> formule très maladroite, due à ce "y"Pourquoi pas l’état civil pendant qu’on y était ?
=> on privilégiera plus "auparavant" que "avant" ici.Comme quelques instants avant.
=> c'est plus une conséquence alors... non ?Tout cela devait être à cause de quelque chose qui lui était arrivé hier.
=> pourtant c'est son esprit qui vient de lui rappeler son anniversaire ; preuve que la mémoire n'est pas si vide que ça...son esprit lui disait qu’elle n’avait rien en mémoire.
=> le point renforce cette impression, mais ça ne veut strictement rien dire ce que tu écris là...Et vu la rareté et le prix de la pellicule de nos jours.
=> hum... tout ça pour dire qu'elle met des chaussettes ? On a envie de dire : heureusement que ses chaussettes entourent ses chevilles, sinon elles sont trop petites.Les chaussettes étaient en coton fin, blanches et entouraient ses chevilles.
=> euh... on n'est pas dans une publicité ici. Enlève moi ce "" ; surtout que légalement il n'y a que la marque qui a droit d'utiliser ce symbole .Dans le fond du placard, des Converse motifs militaire
=> pourquoi ce "large" ?une casquette large style gavroche assortie lui tendaient les bras.
=> pourquoi "lui tendaient les bras" ?
=> espace insécable après "succès"
Sans succès: fermée à clef.
=> pourquoi ce trait d'union ?
demandait-celle
=> c'est-à-dire ?
qui semblait visiblement trop abuser de la cigarette.
=> deux "fit" : répétition_ J’arrive ma chérie ! fit papa. Quant à vous deux.
_ Je sais, je sais, c’est un moment d’intimité pour la famille, soupira cigarette-man.
_ Nous vous laissons un instant, mais tâchez de ne pas être trop long John, fit la femme.
_ Allez Tracy, on se casse, grogna l’autre de sa voix cassée.
Appréciation linguistique :
Je ne vais pas te le cacher, j'ai trouvé ton texte assez difficile à lire parce qu'il comportait plusieurs maladresses qui entravent la compréhension. Je vais faire vite, parce que je n'ai pas beaucoup de temps - malheureusement - à accorder aux corrections mais que je n'ai pas résisté de montrer que Pacô sévissait toujours .
- tu as un effet catalogue
Plus loin dans le texte, on a encore droit à ces répétitions de sujet ; il te faut varier les sujets mais surtout les tournures de phrase, pour donner une meilleure esthétique à ta narration.Elle ouvrit les yeux. La chambre n’avait pas changé depuis qu’elle s’était assoupie. Elle avait extrêmement mal à la tête. Et elle avait chaud.
- les adverbes en -ement
C'est lourd et maladroit : il faut changer cela, les éviter et en mettre une dose plus réduite : un par paragraphe, c'est presque trop.Elle avait extrêmement mal à la tête. Et elle avait chaud. Les ressorts du lit grincèrent quand La jeune fille se releva. Complètement nue. Instinctivement, dans un geste de pudeur
L'adverbe, c'est la facilité de la langue : il a été inventé pour exprimer une sensation communément admise par le peuple. Dans le fond pourtant, ça ne veut pas dire grand chose.
Autre exemple :
Allié au participe présent, tu peux en plus de tout ce que je viens de te dire comprendre que la sonorité en "an-an" n'est pas agréable à la lecture.Examinant vivement les tenues unes à unes,
- Subjectif : je n'aime pas particulièrement l'écriture hachée
Et il faut que tu m'expliques quelle est la raison de ces hachures, de ces constructions de phrases amputées de leurs verbes conjugués etc. ?Elle-même. C’était étrange de se voir comme ça en souriant et en prenant une photographie. Dans l'œil d'un vieil argentique. Marrant ça, alors qu’on obtenait des résultats bien meilleurs avec le numérique. Et vu la rareté et le prix de la pellicule de nos jours.
Personnellement, je trouve ça détestable à la lecture. Je prends donc parti, forcément. Néanmoins tu peux en expliquer la raison
- les incises des dialogues sont trop longues.
Je trouve que ça perd l'essence de la réplique. On se concentre sur sa voix plutôt sur ce qu'il dit... et où est alors l'intérêt de la réplique ?demandait-celle d’un homme qui semblait visiblement trop abuser de la cigarette.
Je te conseille de ne pas surcharger les incises des dialogues ; voire de ne pas en mettre du tout.
Exemple :
Je t'ai supprimé tous les adverbes : ils ne servent strictement à rien (surtout le "vivement" puisque c'est redondant avec le "récrier")._ Nous pensions sincèrement avoir plus de temps, se récriait l’une d’elles.
_ Alors pourquoi ne pas l’avoir laissé là où c’était ? demandait-celle d’un autre homme
_ Parce que vous m’aviez informé que tout semblait prêt, dit la voix de son père.
_ Nous avions effectivement recréé le milieu mais…
Je parie que l'on pourrait faire mieux : parler des personnages, avant le dialogue. Mais ça demande une petite préparation narrative, avant de nous ouvrir au dialogue.
Dernière chose : les tirets des dialogues sont incorrects.Il te faut ceux-ci : "—"
Dans l'ensemble, ça se laisse lire... mais je n'ai pas trop aimé à cause de différentes maladresses qui surchargent le texte. Nous sommes là donc pour te guider vers une narration plus soutenue, plus rigoureuse : il te faut enrichir ton texte tout en abandonnant toutes les "ampoules" de ta plume : les formulations bizarres, les hachures et les adverbes.
Appréciation du récit :
Je crois ne pas avoir tout compris du scénario pour tout t'avouer.
Elle est amnésique ou elle ne l'est pas cette gamine ? Parce que des moments tu dis qu'elle ne sait plus rien, et à d'autres tu lui fais dire quand est-ce qu'est son anniversaire et tu lui fais appeler son père tout à fait naturellement - même mieux, reconnaitre la voix de son père.
Un élément qui m'a surpris par exemple, concernant la découverte de la gourmette :
(tiens j'ai oublié de te dire qu'il faut un accent sur le "A" majuscule).A tâtons, elle rechercha l’objet. D’un côté une série de chiffres 2.10.1989. Sa date de naissance, obligatoirement, puisque son anniversaire survenait tous les 2 Octobre.
Là par exemple... tu parles d'une série de chiffres... mais elle sait très bien que c'est une date, et même mieux, celle de son anniversaire.
Alors pourquoi ce faux semblant de mystère, qui rend absurde la situation ?
Sinon, je voulais revenir sur certaines incohérences de ton récit : une absence de logique.
D'une part, tu dis que c'est instinctif.Instinctivement, dans un geste de pudeur, elle se recroquevilla en position fœtale. Ses longs cheveux roux retombaient de chaque côté de ses jambes imberbes. Il n’y avait personne. Alors pourquoi cette réaction ? Elle ne parvint pas à savoir ce qui lui avait mis de telles idées dans la tête.
D'autre part, tu te demandes quelle est la raison de cette réaction.
Tu aurais inversé les deux éléments, il y aurait eu la question puis la réponse. Mais là, tu nous donnes la réponse avant la question.
Un peu bête non ? ^^
Une incohérence due certainement à un vocabulaire peut-être mal maîtrisé.Il tinta, mais le bruit fut étouffé par la moquette.
Tinter, c'est synonyme de sonner une cloche, de carillonner... alors on peut difficilement dire ensuite que ce tintement est un bruit étouffé par une moquette.
Tu ne crois pas ?
Alors voilà un peu toutes mes remarques. Je suis persuadé d'être passé à côté de beaucoup de choses, mais je suis particulièrement pressé et j'ai fait un commentaire à toute vitesse.
Je reviendrais pour un complément d'informations si tu le souhaites.
Petite remarque : publie ta correction par-dessus ton ancienne version. Sinon les lecteurs risquent de lire tes versions antérieures pour rien... et ça ne sert pas à grand chose de laisser le texte erroné en ligne, non ?
Garde-le pour toi, pour voir tes progrès.
Bonne journée à toi !
Re: Commentaire pour EVA STAR
Alors certaines des incohérences que tu as relevées sont faites exprès et ne sont pas des fautes de langage. Je m'explique (si je réussis à me faire comprendre). Cela va un peu dévoiler le mystère de la lecture, mais c'est peut-être mieux pour le narrateur.
Eva est amnésique et ne l'est pas tout à la fois. Je sais ça a l'air totalement incohérent au premier abord. Elle l'est partiellement parce qu'elle a du mal à se remémorer. Mais en réalité, elle tire parti des vagues souvenirs qu'elle a en tête et des objets qui l'entourent. A partir de tout cela, elle se construit d'autres souvenirs et comble les trous de mémoire. Cependant, j'hésite à expliquer cela en début de texte plutôt qu'au milieu de l'intrigue. Je trouve que ça gâcherait l'effet de compréhension. Parce que le lecteur non averti relirait l'ouverture de la nouvelle et constaterait les incohérences (que tu as vues parce que tu n'es pas un lecteur anodin, mais un correcteur averti)
Quant aux fautes de de variations, là je ne peux que m'incliner. J'ai encore beaucoup à faire pour m'améliorer. Et encore, j'ai relu ce que j'avais écrit il y a quelques années, et je vois déjà beaucoup d'améliorations. Alors à quand le prochain stade? Je ne sais pas, je crois qu'il faut écrire, écrire et encore écrire.
Eva est amnésique et ne l'est pas tout à la fois. Je sais ça a l'air totalement incohérent au premier abord. Elle l'est partiellement parce qu'elle a du mal à se remémorer. Mais en réalité, elle tire parti des vagues souvenirs qu'elle a en tête et des objets qui l'entourent. A partir de tout cela, elle se construit d'autres souvenirs et comble les trous de mémoire. Cependant, j'hésite à expliquer cela en début de texte plutôt qu'au milieu de l'intrigue. Je trouve que ça gâcherait l'effet de compréhension. Parce que le lecteur non averti relirait l'ouverture de la nouvelle et constaterait les incohérences (que tu as vues parce que tu n'es pas un lecteur anodin, mais un correcteur averti)
Quant aux fautes de de variations, là je ne peux que m'incliner. J'ai encore beaucoup à faire pour m'améliorer. Et encore, j'ai relu ce que j'avais écrit il y a quelques années, et je vois déjà beaucoup d'améliorations. Alors à quand le prochain stade? Je ne sais pas, je crois qu'il faut écrire, écrire et encore écrire.
Narsha- Talent Hasardeux
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Re: Commentaire pour EVA STAR
Youpla boum, je voudrais faire une correction aussi, mais avant, est-ce que tu as changé ton texte après ce que t'ont dit Pacô, Nar, et Thomas ? Histoire que je fasse pas une correction qui ne serve à rien ^^
Lou- Shérif(ette)
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Re: Commentaire pour EVA STAR
oui, j'ai changé mon texte (je l'ai précisé dessus et pas dans les coms, ce dont je m'excuse!)
Narsha- Talent Hasardeux
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Re: Commentaire pour EVA STAR
J'ai pris la dernière version du texte sur le sujet de ta nouvelle. J'attaque :
Bilan : globalement, ton début est bien écrit. Cependant, apprend à mettre plus de virgules, qui marquent bien les différents temps dans une phrase, plutôt que des phrases trop courtes qui cassent un peu le rythme.
Le côté "étrange" de la situation, avec l'impression de "fausse vie" est intéressant et bien introduit. Tu laisse suffisamment de points d'ombre pour intéresser le lecteur qui a grave envie de savoir la suite, sans pour autant le perdre en disant trop peu de choses.
Je trouve que tu t'améliore grandement par rapport à ce que j'avais lu d'autre de toi, cependant, il faut encore que tu bosse, notamment la ponctuation, et aussi les temps (je n'en ai pas fait la remarque dans le texte, mais ils y a quelques fois ou tu emploie un passé simple là où un imparfait serait bienvenu). Trop de points d'une part, et trop de passé simples d'autre part peuvent parfois "hacher" un peu le rythme.
Je lirais la suite demain, mais c'est bien parti ^^
Elle ouvrit les yeux. La chambre n’avait pas changé. Sa tête l'élançait cruellement. Les draps du lit (étaient ???) trop chauds à cause de son corps brûlant. Les ressorts du lit grincèrent quand la jeune fille se releva. Complètement nue. Quelque chose lui sembla étrange. On l'observait ! Dans un geste de pudeur, elle se recroquevilla en position fœtale. Ses longs cheveux roux retombaient de chaque côté de ses jambes lisses. Il n’y avait personne. Alors pourquoi cette réaction ? Elle ne parvint pas à savoir ce qui lui avait mis de telles idées dans la tête.
L'adolescente (tu es sûre ? Il me semblait qu'elle avait au moins vingt ans...) tourna la tête vers la table de chevet. Plus loin (je mettrait une virgule ici, mais ce n'est qu'un détail) des rayons lumineux filtraient aux entournures (autour, non ? c'est plus court et plus simple) des lourds rideaux rouges. Elle hésita à se lever, elle ne se sentait pas très bien. Mais (elle ???) n’avait pas non plus envie de rester allongée ainsi à ne rien faire. Sa main balaya la surface en bois vernie. Elle frôla un objet froid de la main. Ce contact la fit sursauter, comme si elle s'était brûlée. Geste de défense. Elle projeta l'objet au sol. LE bruit de sa chute fut étouffé par la moquette. Rouge elle aussi. Aimait-elle cette couleur ? Elle ne savait pas. Peut-être qu’elle aimait d’autres couleurs. Mais cela n’avait aucune importance. (note qui n'est pas une critique : sache que le rouge est une couleur qu'on évite de trop mettre dans une chambre à coucher, car c'est une couleur excitante. Après, garder la couleur rouge tout de même peut apporter quelque chose de plus au texte, mais c'est juste pour que tu saches)
À tâtons, elle rechercha l’objet. D’un côté une série de chiffres 2.10.1989. Sa date de naissance, obligatoirement, puisque son anniversaire survenait tous les 2 octobre. De l’autre côté son nom et prénom en lettres majuscules, EVA STAR. Cela lui avait toujours semblé bizarre de s’appeler Star. On aurait dit un nom inventé comme Clark Kent. Un peu étrange aussi, trouvait-elle, de porter une gourmette avec nom prénom et date de naissance. Pourquoi pas l’état civil pour rendre le bijou encore plus ridicule et inutile ? Ou bien indiquer un plan de sa maison. Ou encore son adresse. Ou carrément ses coordonnées GPS ! Une part d’elle-même se sentit de nouveau surveillée. Cette idée la dérangea (ici, je mettrait un imparfait, car l'idée la dérange assez longtemps non ?). Comme un souvenir qu'on ne peut se remémorer. Comme (répétition du comme assez étrange) quelques instants auparavant. Il n’y avait aucune raison à ces pensées. Elle se contenta d’enfiler la chaînette. C'était pourquoi tout cela devait être à cause de quelque chose qui lui était arrivé hier (hein ? je ne comprends pas cette phrase.).
Tout prenait sens. Les malaises, le mal de crâne, la fièvre, la légère perte des repères, elle avait la gueule de bois. Mais oui, évidemment, se dit Eva, hier nous fêtions mon anniversaire ! D’où la gourmette offerte en cadeau. Tout prenait sens ! Un sentiment d’urgence emplit son être. Pourvu que ses invités ne soient pas encore partis ! Elle devait immédiatement se changer et se brosser les cheveux.
Elle frappa dans ses mains pour allumer la lumière (hein ? elle doit être riche, alors. Parce que des lumières qui s'allume de cette manière, c'est rare). Et s’arrêta un instant dans son geste. L’évidence avait surgi d’elle-même comme une leçon bien récitée. Certes (ici, je mettrait une virgule aussi (oui, je sais, je suis ch...)) son corps semblait se rappeler d’avoir trop bu. Mais son esprit lui disait qu’elle n’avait rien en mémoire. Comme si elle venait d'inventer une explication logique. Elle chercha pendant un moment, avant que des images vagues puis de plus en plus précises s’imposent à son esprit. Il y avait des gens en train de faire la fête. Un homme plus âgé se tenait en retrait. Dans le miroir du coin, elle entrapercevait (ici, néologisme. "apercevoir" suffit amplement, pas la peine de rajouter "entr-) le photographe. Elle-même. C’était étrange de se voir comme ça en souriant et en prenant une photographie. (ici, une virgule à la place du point peut-être) Dans l'œil d'un vieil argentique, alors qu’on obtenait des résultats bien meilleurs avec le numérique. Elle n'avait en tête qu'une photo. Ni sons, si mouvement. Rien qu'une image. De qualité médiocre.
Elle secoua la tête pour reprendre ses esprits. Ses pensées paranoïaques l'inquiétaient parfois. Elle se faisait du souci pour rien. Elle ouvrit la porte coulissante de son placard. Dans la penderie, des tenues complètes étaient emballées dans du plastique. Quelqu’un avait dû ranger ses affaires car elle ne se souvenait pas non plus de les avoir rangées ainsi. Avait-on une bonne à la maison ? Il faudrait qu’elle demande à son père. L'adolescente jeta un coup d’œil à son homologue qui se reflétait dans la glace. De longs cheveux roux et raides et des yeux marron chaud. Les couleurs de l’automne, se surprit-elle à penser.
Après réflexion, elle avait une idée plus précise de ce qu’elle voulait porter. Examinant vivement les tenues unes à unes, la jeune femme encore dans les vapes ("dans les vapes" est familier, et en plus, ça signifie "inconsciente". si tu veux garder le côté un peu familier, je suggère "dans le coltard" ou "à la masse", ou encore "stone", "engourdie") tomba sur un maillot blanc et un jean assez banals. le haut dénudait les épaules. Vivement elle les enfila (elle les enfila vivement). Dans le fond du placard, des Converse motifs militaire, une casquette style gavroche assortie. Elle remarqua la présence d’une étoile noire faite au feutre permanent sur le bout blanc des chaussures. Sur la casquette un motif identique en cuir avait était cousu au dessus de la visière. Elle avait dû vraiment s’embêter à faire tout ça. Seulement elle ne s'en rappelait pas.
Elle se prépara à sortir et saisit un sac à dos dans le bas de l’armoire. Intéressant, ("se dit-elle" car c'est une pensée directe du personnage) lui-aussi était assorti aux accessoires. Il bruissait étrangement. Une bouteille d’eau à demi-entamée côtoyait un carnet à dessins, des crayons mâchonnés et des rognures de gomme. Enfin elle ouvrit la porte. Ou du moins voulut le faire. Sans succès : fermée à clef. Tiens donc. Elle toqua une fois. Puis deux.
- Papa ? Papa ? C’est toi qui as fermé la porte ?
Elle entendit des pas qui venaient dans le couloir. Trois personnes semblait-il. Au bruit, elle pouvait savoir qu'une des personnes chaussait des talons. Une femme. Des voix chuchotaient les unes avec les autres.
- Nous pensions sincèrement avoir plus de temps, se récriait l’une d’elles vivement.
- Alors pourquoi ne pas l’avoir laissé là où c’était ? demandait celle d’un autre homme.
- Parce que vous m’aviez informé que tout semblait prêt, dit calmement la voix de son père.
- Nous avions effectivement recréé le milieu mais…
Oh non, encore le stupide boulot de son père, pensa Eva. Ne pouvait-il pas éviter d’emmener ses collègues à la maison ? Quand ils s'y trouvaient, il lui interdisait de venir là où il travaillait. D’accord, ce qu’il faisait avec eux était top secret, et il l’avait plus d’une fois grondé pour l’avoir dérangé. Était-ce à cause de la fête ? Elle ou un de ses invités lui avaient-ils causé du tort ? Elle songea de nouveau à l’image qu’elle avait en tête. Il ne souriait pas. Peut-être y avait-il quelque chose. En tous cas, la jeune fille aurait bien aimé ne serais-ce que pouvoir mettre un peu le nez dehors.
- Papa? appela-t-elle une nouvelle fois.
- J’arrive ma chérie ! fit papa. Quant à vous deux...
- Je sais, je sais, c’est un moment d’intimité pour la famille, soupira cigarette-man.
- Nous vous laissons un instant, mais tâchez de ne pas être trop long John, conseilla la femme.
- Allez Tracy, on se casse, grogna l’autre de sa voix cassée.
Bilan : globalement, ton début est bien écrit. Cependant, apprend à mettre plus de virgules, qui marquent bien les différents temps dans une phrase, plutôt que des phrases trop courtes qui cassent un peu le rythme.
Le côté "étrange" de la situation, avec l'impression de "fausse vie" est intéressant et bien introduit. Tu laisse suffisamment de points d'ombre pour intéresser le lecteur qui a grave envie de savoir la suite, sans pour autant le perdre en disant trop peu de choses.
Je trouve que tu t'améliore grandement par rapport à ce que j'avais lu d'autre de toi, cependant, il faut encore que tu bosse, notamment la ponctuation, et aussi les temps (je n'en ai pas fait la remarque dans le texte, mais ils y a quelques fois ou tu emploie un passé simple là où un imparfait serait bienvenu). Trop de points d'une part, et trop de passé simples d'autre part peuvent parfois "hacher" un peu le rythme.
Je lirais la suite demain, mais c'est bien parti ^^
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Re: Commentaire pour EVA STAR
2ème extrait
On commence par le petit relevé :
=> suggestion : "Elle était ancienne et d’un rose pâle presque blanc,mais légèrement boursouflée"
=> s'était (et non c'était)
=> point d'interrogation peut-être ? \o/
=> la phrase "Eva sentit sa bouche sur ses cheveux dans un baiser." est plutôt maladroite parce qu'on ne comprend pas trop ce que tu veux dire.
=> la tournure est très maladroite, à commencer par le "tel".
=> par contre, ils peuvent heurter ses mollets.
Appréciation linguistique :
C'est pas mal du tout ; ton texte a une odeur et c'est important. Et j'ai bien senti cette odeur. En comparaison de mes quelques lectures, il a un petit côté "absurde" qui me plaît, sans verser dans l'excès j'entends par là. Par exemple, j'ai envie de dire que les dialogues sont très bien menées et même s'ils peuvent donner une impression inutile au premier abord, ils renforcent au contraire l'univers littéraire : c'est étrange et ça mettrait presque mal à l'aise.
Par ailleurs, il y a un sentiment de "vide", comme le sentiment "amnésie", qui transpire de ce dialogue. Il est plus efficace qu'il ne paraît - est-ce conscient ou inconscient de ta part, c'est à toi de me le dire .
Néanmoins, j'aurais quelques petites choses à redire. Notamment sur ce passage :
Alors ce sont pleins de bonnes raisons pour les éviter.
Second point sur lequel je souhaitais revenir :
Entre une jeune femme et une jeune fille, il y a un énorme écart : du coup, tu perds la puissance et le profil de ton personnage. Il n'est pas très bien cerné, il n'est pas très bien décrit non plus... et puis c'est une erreur de croire qu'une jeune femme est aussi une jeune fille .
Enfin, il y a quelques passages maladroits :
Alors parfois, ça fonctionne, comme ici :
En fait, peut-être que tu ne maîtrises pas encore totalement ton atmosphère - mais ça, ça viendra au fil des réécritures - mais il faut que tu fasses atttention à bien conserver toujours la même atmosphère le long de ton récit, et de rester "maîtresse" de ta façon de faire.
Parce que là... peut-être est-ce dûe à une simple erreur d'étourderie... mais ta phrase n'est plus simplement étrange et empreinte d'un drôle de sentiment, elle est plutôt incorrecte. Et ça risque de faire basculer le fébrile équilibre que tu sembles vouloir tisser .
Mais dans l'ensemble, c'est plutôt bon ; enfin du moins j'ai apprécié. Veille juste à ne pas trop en faire ou alors de ne pas maîtriser ta "façon de faire".
Appréciation du récit :
Par contre, le fond est beaucoup plus mystérieux voire incompréhensible. Peut-être est-ce du à l'écart de temps entre mes deux lectures mais... en fait, je ne comprends pas trop la logique où elle vient à douter de sa propre date de naissance. Qu'on ne se souvienne plus exactement ce qu'on a mangé au petit déjeuner, ça peut nous perturber mais ça reste encore acceptable... ne plus savoir sa date d'anniversaire - à notre époque - moi ça m'inquiéterait sérieusement.
Et là, elle dit ça comme si elle ne se souvenait plus si elle avait arrosé les plantes du salon. C'est bizarre et tant que ce n'est pas plus justifié que ça, on a même l'impression que c'est un manque de ta part.
Les personnages ont une apparence pas trop mal rendues : j'ai envie de dire, heureusement que c'est une nouvelle. C'est la juste mesure pour exciter notre curiosité... mais tu ne les développes pas tant que ça. Ce serait un texte plus long, ça risquerait de coincer.
Je suis curieux de voir la suite en tout cas .
On commence par le petit relevé :
=> le "y" n'est pas fameuxLa serrure cliqueta lorsque son père y tourna la clef.
=> le "Ses" c'est pour les bras du père ou de Eva ? Théoriquement, selon la logique de la phrase, ce sont ceux d'Eva. Mais en suivant la logique du texte, j'en doute.Ses bras se refermèrent autour de ses épaules.
=> le "proche de la couleur de sa peau", je ne crois pas que ce soit comme ça qu'il faille le mentionner.Elle était ancienne et d’un rose proche de la couleur de sa peau,
=> suggestion : "Elle était ancienne et d’un rose pâle presque blanc,mais légèrement boursouflée"
=> s'étaient quittéslui et sa femme Alexandra s’étaient quitté
=> accent sur le "A"A quoi penses-tu ?
=> Que (majuscule)que c’était-il vraiment passé ce jour là.
=> s'était (et non c'était)
=> point d'interrogation peut-être ? \o/
=> "demander des réponses" je n'aime pas trop. Soit "elle voulut lui demander" ou "Elle voulut des réponses de sa part".Elle voulut lui demander des réponses.
=> oulah... c'est pour qui le "froide"... les cheveux ?Eva sentit sa bouche sur ses cheveux dans un baiser. Elle les trouva étrangement froides.
=> la phrase "Eva sentit sa bouche sur ses cheveux dans un baiser." est plutôt maladroite parce qu'on ne comprend pas trop ce que tu veux dire.
=> tu n'aies- Pas étonnant que tu n’ais pas l’air tellement en forme dans mes souvenirs ! sourit-elle.
=> oulah, tu ne nous as pas préparé à l'appeler "la jeune femme"La jeune femme déposa un baiser furtif sur sa joue.
=> pas de "se" ; il n'est pas nécessaire et la phrase en est allégée.il avait bien dû se passer deux jours depuis son dernier rasage.
=> pas de "s" parce que pas d'accord : disparuTracy Hills et James Brownswick avaient disparus.
=> au maximumtel un ballon de baudruche lâché après l’avoir rempli un maximum.
=> la tournure est très maladroite, à commencer par le "tel".
=> euh... si elle recule, le lit ne peut pas heurter ses genoux.Bouche bée, stupéfaite l'adolescente recula. Le lit derrière ses genoux la fit retomber en arrière. Le bois craqua.
=> par contre, ils peuvent heurter ses mollets.
Appréciation linguistique :
C'est pas mal du tout ; ton texte a une odeur et c'est important. Et j'ai bien senti cette odeur. En comparaison de mes quelques lectures, il a un petit côté "absurde" qui me plaît, sans verser dans l'excès j'entends par là. Par exemple, j'ai envie de dire que les dialogues sont très bien menées et même s'ils peuvent donner une impression inutile au premier abord, ils renforcent au contraire l'univers littéraire : c'est étrange et ça mettrait presque mal à l'aise.
Par ailleurs, il y a un sentiment de "vide", comme le sentiment "amnésie", qui transpire de ce dialogue. Il est plus efficace qu'il ne paraît - est-ce conscient ou inconscient de ta part, c'est à toi de me le dire .
Néanmoins, j'aurais quelques petites choses à redire. Notamment sur ce passage :
Il y a trop de "elle" surtout sur la fin du passage et c'est perturbant voire désagréable à la lecture. Je dirais même plus que ça agace.Elle ne s’en rappelait pas. Mais une longue cicatrice parcourait le côté du cou de son père. La balafre commençait dans sa nuque et s'interrompait au milieu de la glotte. Elle était ancienne et d’un rose proche de la couleur de sa peau, et légèrement boursouflée. Elle devait-être là depuis assez longtemps. Sans doute avait-elle eu un oubli passager. Elle était étourdie, et trop anxieuse, sans doute.
Alors ce sont pleins de bonnes raisons pour les éviter.
Second point sur lequel je souhaitais revenir :
La jeune femme déposa un baiser furtif sur sa joue.
Tu commets encore quelques impairs de vocabulaire par endroits. En fait, il faut faire attention dans les nuances sémantiques auxquelles ces termes renvoient.Dans sa chambre, la jeune fille se laissa tomber sur son lit.
Entre une jeune femme et une jeune fille, il y a un énorme écart : du coup, tu perds la puissance et le profil de ton personnage. Il n'est pas très bien cerné, il n'est pas très bien décrit non plus... et puis c'est une erreur de croire qu'une jeune femme est aussi une jeune fille .
Enfin, il y a quelques passages maladroits :
Ce que je vois ici, c'est que tu veux donner une impression à ton lecteur ; et dans l'idée c'est plutôt un bon objectif.Eva sentit sa bouche sur ses cheveux dans un baiser. Elle les trouva étrangement froides.
Alors parfois, ça fonctionne, comme ici :
Mais parfois non.Quelque chose de pointu et d’effilé. Un couteau peut-être ? Son père lui
avait raconté comment lui et sa femme Alexandra s’étaient quitté au
moment d’une violente dispute. Est-ce que cela avait dégénéré à ce point
? Au point qu’ils se fassent du mal physiquement ? Sa respiration se
fit plus angoissée.
En fait, peut-être que tu ne maîtrises pas encore totalement ton atmosphère - mais ça, ça viendra au fil des réécritures - mais il faut que tu fasses atttention à bien conserver toujours la même atmosphère le long de ton récit, et de rester "maîtresse" de ta façon de faire.
Parce que là... peut-être est-ce dûe à une simple erreur d'étourderie... mais ta phrase n'est plus simplement étrange et empreinte d'un drôle de sentiment, elle est plutôt incorrecte. Et ça risque de faire basculer le fébrile équilibre que tu sembles vouloir tisser .
Mais dans l'ensemble, c'est plutôt bon ; enfin du moins j'ai apprécié. Veille juste à ne pas trop en faire ou alors de ne pas maîtriser ta "façon de faire".
Appréciation du récit :
Par contre, le fond est beaucoup plus mystérieux voire incompréhensible. Peut-être est-ce du à l'écart de temps entre mes deux lectures mais... en fait, je ne comprends pas trop la logique où elle vient à douter de sa propre date de naissance. Qu'on ne se souvienne plus exactement ce qu'on a mangé au petit déjeuner, ça peut nous perturber mais ça reste encore acceptable... ne plus savoir sa date d'anniversaire - à notre époque - moi ça m'inquiéterait sérieusement.
Et là, elle dit ça comme si elle ne se souvenait plus si elle avait arrosé les plantes du salon. C'est bizarre et tant que ce n'est pas plus justifié que ça, on a même l'impression que c'est un manque de ta part.
Les personnages ont une apparence pas trop mal rendues : j'ai envie de dire, heureusement que c'est une nouvelle. C'est la juste mesure pour exciter notre curiosité... mais tu ne les développes pas tant que ça. Ce serait un texte plus long, ça risquerait de coincer.
Je suis curieux de voir la suite en tout cas .
Re: Commentaire pour EVA STAR
La serrure cliqueta lorsque son père y tourna la clef. Sitôt que la porte fut ouverte, Eva bondit sur lui. Comme à chaque fois. Ses bras se refermèrent autour de ses épaules. Elle se serra contre lui.
- Doucement ma chérie, rit-il doucement. Tu sais bien que j’ai mal au cou.
Elle ne s’en rappelait pas. Mais une longue cicatrice parcourait le côté du cou de son père. La balafre commençait dans sa nuque et s'interrompait au milieu de la glotte. Elle était ancienne et d’un rose proche de la couleur de sa peau, et légèrement boursouflée. Elle devait-être là depuis assez longtemps. Sans doute avait-elle eu un oubli passager. Elle était étourdie, et trop anxieuse, sans doute. Cette histoire de souvenirs qui ne lui parvenaient pas en tête devaient la chambouler plus qu’elle ne le croyait. Alors la moindre contrariété en rapport avec son passé la minait considérablement.(je pense que cette, phrase n'est pas très utilee, c'est juste une exagération de la phrase d'avant. Si tu y tiens, il faudrait que tu la lie avec celle d'avant plus profondément.
Elle passa tendrement deux doigts le long de la vieille blessure. Qu’est-ce qui avait pu causer cela ? Quelque chose de pointu et d’effilé. Un couteau peut-être ? Son père lui avait raconté comment lui et sa femme Alexandra s’étaient quitté au moment ("au cours de" est plus correct")d’une violente dispute. Est-ce que cela avait dégénéré à ce point ? Au point qu’ils se fassent du mal physiquement ? Sa respiration se fit plus angoissée.
- Tu soupires ? demanda-t-il doucement. A quoi penses-tu ?
- À maman, répondit-elle doucement.
Il ne devait pas aimer qu’elle en parle car elle le sentit se raidir. Elle savait aussi que sa mère les avait abandonnés tous les deux suite à cette dispute. Mais qu’en savait-elle ? que c’était-il vraiment passé ce jour là ("?" peut être, et majuscule au début). Elle voulut lui demander des réponses.
- Tu y penses toi aussi parfois ? tenta-t-elle doucement.
- Tout le temps, murmura-t-il.
Ils restèrent dans cette étreinte chaude pendant un bon moment, profitant de cette proximité corporelle. Leur silence était long et douloureux. Eva sentit sa bouche sur ses cheveux dans un baiser. Elle les trouva étrangement froides. Il eut un recul soudain.
- Ma chérie tu es bouillante, lui reprocha-t-il doucement.
- Oui, et j’ai mal à la tête. (un "soupira-t-elle" serait peut-être bienvenu. Et puis, il y a quelque chose qui ne colle pas. peut être un "d'ailleurs" entre le "et" et le "j'ai" ferait mieux couler la phrase)
- Alors pourquoi t’es tu levée ?
- Parce que je pensais avoir fait quelque chose que tu devais me reprocher hier. Parce que tu as fermé ma chambre à clef.
- Hier ? Mais qu’est-ce que…
(ce dialogue manque de cohésion. On dirait deux personnes qui récitent un texte. De plus, elle ne peux pas s'être levée parce qu'il avait fermé la porte à clef puisque c'est après s'être levée qu'elle a vu que la porte était fermée à clef)
Son père eut une hésitation. L’adolescente crut le prendre au dépourvu. Etrange. Avait-il lui aussi des problèmes au niveau de sa mémoire ?
- Mais enfin, Papa, hier c’était mon anniversaire, lui assura-elle avec conviction. Même que c’est pour ça que je me suis réveillée avec la gueule de bois.
- Mais ma chérie tout hier j’étais pris dans mon travail, objecta-t-il.
- Pas étonnant que tu n’ais pas l’air tellement en forme dans mes souvenirs ! sourit-elle. Tu devrais penser à autre chose de temps en temps.
- Tu as raison, sourit-il à son tour. Retourne te reposer dans ta chambre. Tu dois encore être fatiguée et tu n’as pas l’air de te sentir si bien. Je reviendrais te voir tout à l’heure.
- Promis ?
- Promis.
- Je t’aime Papa.
- Moi aussi.
La jeune femme déposa un baiser furtif sur sa joue. Elle la sentit râpeuse sous ses lèvres, il avait bien dû se passer deux jours depuis son dernier rasage. Il referma la porte et glissa de nouveau la clef dedans pour la verrouiller. Puis il repartit dans la direction où ses deux collègues, Tracy Hills et James Brownswick avaient disparus.
Dans sa chambre, la jeune fille se laissa tomber sur son lit. Il y avait une très légère odeur de solvant, celui qui accompagne la colle pour la moquette. Et la peinture semblait récente : une teinte uniforme recouvrait les murs, pas d’altération due au soleil ou à la poussière. Soudain, dans cette chambre trop rouge, à la peinture et au revêtement de sol récemment changés, elle se sentit de trop. Elle avait envie de bouger, et elle donnait l’impression de se trouver dans une maison de poupée. Qu’importe si elle était malade ! Elle voulait respirer l’air pur et rejoindre ses amis ! C’était tout.
Elle se leva pour écarter les rideaux rouges. Elle ferma les yeux, éblouie par tout ce soleil. Elle s’attendait à un automne qui parerait les arbres de mille et unes teinte fauves, carmin, cuivre… Derrière le voile pourpre de ses paupières closes, elle savait ce qu’elle devait trouver. Elle inspira un grand coup, retint l’air dans ses poumons. Ce qu’elle vit devant elle la surprit tant qu’elle lâcha son air d’un seul coup tel un ballon de baudruche lâché après l’avoir rempli un maximum. (on avait déjà discuté de cette phrase ensemble, et je pense d'avoir déjà dit ce que je pensait sur le sujet. Je comprend parfaitement ce que tu veux dire, mais j'ai beau retourner la phrase dans tous les sens, j'ai du mal à voir comment la mettre pour que ce ni ridicule, ni trop complexe. Tu devrais exprimer le sentiment d'étonnement d'une autre manière, par exemple "son coeur rata un bond", plutôt que par cette mimique qui enlève un peu de sa contenance au personnage)
Derrière la vitre c’était l’été. Un été qui ne semblait pas pressé de céder le pas à l’automne. On n’était définitivement pas en octobre. Par conséquent la veille n’était pas son anniversaire. Donc elle n’avait pas la gueule de bois. Et son père ne pouvait pas se souvenir de cette fête puisqu’elle n’avait pas eu lieu. Qu’est ce qui se passait ? Bouche bée, stupéfaite l'adolescente recula. Le lit derrière ses genoux la fit retomber en arrière. Le bois craqua.
Eva se trouvait en juillet ou en août. Deux choses alors, soit elle n’était jamais née le 2 Octobre 1989, soit les souvenirs qu’elle avait de la veille étaient totalement faux. Elle pouvait bien sûr confondre les dates, se rappeler d’une fête qui avait réellement eu lieu pour son anniversaire, mais l’explication était tirée par les cheveux. Quoi que ce fut, la conclusion était la même : on lui mentait depuis le début. Et ses souvenirs pouvaient ne pas être les siens.
Bilan : cette partie là est meilleure que la première, cependant, tu dois retravailler les dialogues afin qu'ils "collent" mieux. Il vaut mieux quelques onomatopées bien placées que de longues tirades sans vraiment de rapport. Ici, le dialogue semble un peu faux, un peu récité. Il n'y a pas assez de sentiment dans la voix du père notamment, qui n'a pas l'air très inquiet pour sa fille, ou pour la fille qui n'a pas l'air de paniquer plus que ça face au bordel dans sa tête.
Il faut que tu travaille sur le sentiment éprouvé, d'où il vient et comment il s'exprime.
L- Talent Habitué
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Re: Commentaire pour EVA STAR
Pour ma part, je ne dirais justement pas que les dialogues sont inutiles ou mal faits : au contraire, ils respirent l'humeur du texte.
Tout le texte est construit sur une sensation étrange et le dialogue des personnages est tout aussi étrange ; rajouter un "soupira-t-elle" par exemple, ça casserait son rythme et tu briserais sa logique.
Non ?
Tout le texte est construit sur une sensation étrange et le dialogue des personnages est tout aussi étrange ; rajouter un "soupira-t-elle" par exemple, ça casserait son rythme et tu briserais sa logique.
Non ?
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