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La boite à crayons (version roman)

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Message  Gavroche Dim 1 Mai 2011 - 4:47

Pour commenter ce roman c'est ici !
merci d 'avance !
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Message  Marie D Lun 2 Mai 2011 - 7:20

Salut!
J'ai lu le début et ça me plaît alors je vais commenter, mais je risques de ne le poster que ce soir, je suis à la bibliothèque donc censée bosser lol.

Mais c'était juste pour que tu saches que quelqu'un est dessus.

A plus!
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Message  Gavroche Lun 2 Mai 2011 - 7:37

Je te remercie beaucoup Marie ! Smile
Je t'ai répondu sur ton post Wink Haut les coeurs, hein , Wink
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Message  Marie D Lun 2 Mai 2011 - 9:16

Oui Gavroche, haut les coeurs Smile
Bon ben du coup tu l'as maintenant le com^^

Voici la première partie:
rouge: orthographe, grammaire, conjugaison
bleu: répétitions
verts: suggestions

Zyad dessine.
Assis à la terrasse d’un café, il crayonne au verso d’un set de table. Sans un regard pour les plages de sable blanc en quadrichromie glacée qui s’y étalent (je n'ai pas vraiment compris où elles s'étalaient...sur le set de table? Ah ben après lecture, apparemment oui...peut-être alors, pour qu'on comprenne de suite, il faudrait que tu inverses la phrase...), il a retourné la feuille de papier. Les jolies femmes à moitié nues n’ont pas plus retenu son attention. La main gauche coincée entre ses cuisses, penché sur la table, il se tord le dos dans une position enfantine. Cette position qu’ont les enfants (tu répètes un peu deux fois la même chose, je ne crois pas ça soit utile) lorsqu’ils commencent à écrire, appliqués mais maladroits sur leur premier cahier, leur coude déporté haut sur le côté comme pour cacher leurs efforts.
D’ordinaire, cette activité le calme, mais aujourd’hui, le stress n’en tord pas moins ses intestins. Sous la chaise, ses pieds trépignent à tour de rôle. Ses doigts trifouillent, à la recherche du crayon adéquat, dans cette vieille boîte métallique dont les motifs criards se sont écaillés avec les années. Il rejette un à un ces outils d’artiste fatigués, de longueurs inégales, les mines taillées au canif ; et trouve enfin la teinte voulue. Ou du moins l’une de celles qui s’en approchent.
Il reprend son dessin, les cuisses un peu plus serrées autour de sa main. Par cette belle journée de printemps, la température est agréable, les filles se promènent les épaules nues. Les embruns de la Méditerranée lui parviennent de temps en temps, portés par les caprices du vent jusqu’à cette place ensoleillée. Mais il a froid sous sa veste de survêtement et il ne s’intéresse guère à la clientèle inconsciente qui lézarde et sirote des bières autour de lui.
Il change encore une fois de crayon quand une main brutale se saisit de la boîte et l’écarte. Tiré de sa transe, il sursaute, lève les yeux, et découvre un serveur. Le front luisant et le cheveu ras, l’Israélien postillonne. Du doigt, Zyad désigne son oreille gauche avec ce signe compréhensible de tous :
« Je suis sourd. »
Le barman pousse un soupir et repose sa question. S’il sait lire sur les lèvres, Zyad ne la comprend pas, mais en devine le sens : assis depuis une demi-heure à cette terrasse, il est temps qu’il commande quelque chose.
D’un geste timide, il demande de quoi écrire. Le garçon de café lui tend son calepin. Il y griffonne quelques lettres : du thé. L’un des rares mots d’hébreu qu’il connaisse. Il n’aura certainement pas le temps de le boire, mais au moins cet individu peu aimable le laissera-t-il tranquille.
À nouveau seul, il considère l’esquisse qui prend forme sur la feuille : une plage, avec des cocotiers, une mer bleue, un soleil jaune… Le dessin a quelque chose d’enfantin (je trouve que ça fait trop répétition avec la position enfantine, mais là je chipote je crois), de surprenant de la part d’un jeune homme. Zyad a fêté ses vingt ans quelques jours plus tôt. Il fronce les sourcils : fêter est un bien grand mot. Il a simplement eu vingt ans et cela n’a rien changé à sa vie.

Du gras du pouce, il estompe quelques détails. Quelque chose ne le satisfait toujours pas, sans qu’il ne sache quoi exactement. Depuis des années, il ne parvient plus à estimer réussi un seul de ses dessins. Il les jette tous, au grand désespoir de sa mère. L’évocation de cette femme adorée lui arrache un sourire.
Pour ses douze ans, elle lui avait offert cette boîte. Fou de joie, il lui avait sauté au cou. Ces jolies couleurs remplaceraient les tristes dégradés de gris des crayons à papier dérobés à ses frères aînés. Comme tous les enfants, il aimait dessiner. Mais depuis que les militaires, venus arrêter son père, avaient assiégé la maison familiale et jeté une grenade assourdissante dans la chambre où il dormait, il y passait tout son temps libre.
L’explosion avait déchiré ses tympans. Il avait hurlé de douleur, avant de s’évanouir. Ses derniers mots articulés, à son réveil, avaient été pour appeler à l’aide ses parents. Plus effrayé à chaque essai de ne pas s’entendre, il s’était tu. Les sifflements dans ses oreilles s’étaient estompés avec le temps ; les nausées et les vertiges aussi. Mais il avait gardé le silence et n’avait plus voulu jouer avec ses camarades. Aux parties de foot et aux billes, il avait préféré le refuge du dessin.
Et cette boîte pleine de couleurs avait changé sa vie, le temps d’un été…
D’une main protectrice, il la rapproche de la feuille et se remet à l’ouvrage. Quand il dessinait, enfant, il oubliait le monde des adultes, oubliait le camp, ses frères plus disposés à l’ennuyer qu’à le défendre. Aujourd’hui, il oublie ce monde qui n’est pas le sien, autour de cette table, à la terrasse d’un café, dans une ville inconnue et inquiétante.
Son pied trépigne sur le caillebotis qui revêt le goudron. Il cherche un nouveau crayon dans la boîte. Les bords en sont un peu rouillés, les charnières cassées et la tôle cabossée, mais il n’a jamais pu se résoudre à la jeter.
Ses doigts hésitent sur la feuille.
Le problème vient peut-être de ce jaune canari qu’il a donné au sable. Il devrait être plus ocre, mais il n’a pas cette teinte particulière… il ne l’a jamais eue. Frustré, il repousse la boîte. Sous la violence du geste, elle glisse de la table et tombe sur le sol, avec un fracas qu’il n’entend pas.
Le spectacle de ses précieux outils éparpillés sous les chaises provoque un afflux de larmes aussi soudain qu’indésirable. Ce n’est pas le moment de pleurer. Zyad se baisse pour ramasser les crayons, grimace, parvient à se saisir des plus proches et se redresse. Appliqué, il les range côte à côte dans leur abri métallique.
Une main féminine y ajoute ceux qu’il a abandonnés à terre.
Surpris, il sursaute et relève le nez.
Les personnes qui cherchent à l’approcher alors qu’il est concentré à toute autre chose l’effraient toujours. Quoi que puissent dire les médecins sur le sujet, il ne perçoit pas leur présence, ni leur odeur, ni rien du tout.

Un sourire d’excuse étire les lèvres peintes de la jeune fille. Zyad remarque surtout ses longs cheveux bruns bouclés, ses yeux noisette et le petit espace entre ses incisives.
Sa sœur, Mina, avait le même défaut.
Des dents de lapin, se moquaient les garçons.
Les dents du bonheur, rectifiait sa mère.
Ce sourire lui en rappelle un autre, mais il ne se souvient plus. En plus d’être sourd, il n'a aucune mémoire des visages. Peut-être parce qu’il ose rarement dévisager les gens qui l’abordent et reste concentré sur leurs lèvres. Distrait, il abandonne la question. Son regard tombe plus bas et il découvre les roues d’un fauteuil roulant. Comment a-t-elle fait pour ramasser ses crayons ? La peluche jaune et vivante qui secoue la queue et halète à ses pieds lui fournit la réponse.
La jeune femme lui parle. En hébreu, il ne la comprend pas et répète ce mouvement de la main qu’il a eu pour le serveur, en version plus aimable, plus douce. Elle lui sourit, de ses dents écartées, et il écarquille les yeux lorsqu’elle utilise ces gestes qu’il connaît bien. Il n’a jamais eu que sa mère, ses sœurs et son instituteur pour communiquer ainsi. Rencontrer une autre personne dotée de cette capacité, ici, dans cette ville, l’étonne donc et le déstabilise. Que cela soit une jolie fille, amicale et souriante, un peu plus encore !

Bon comme tu peux le voir j'ai chipoté, parce que je n'ai trouvé d'autre à me mettre sous la dent...
Donc on passe directement au fond: c'est un début intéressant, tu présentes peu à peu le personnage et son handicap, sans tomber dans la caricature. Je dirais même que cette vision est mignonne et triste. Par contre la fin fait un tout petit peu "cliché" (dixit la fille qui n'arrête pas de vous en fourguer^^): il fait tomber ses crayons, a envie de pleurer, puis là une fille, jolie bien sûr, handicapée également et qui en plus connaît la langage des signes (et je l'aurais parié ça...) ramasse ses crayons...
Mais je n'en ai pas assez lu pour entrer plus dans le détail et même si ce passage fait un peu déjà vu je ne veux pas juger parce que finalement, j'ai envie de lire la suite.
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Message  Gavroche Lun 2 Mai 2011 - 11:36

Merci Marie. il est vrai que cette rencontre peut paraitre ne pas briller par son originalité. (mais en même temps, quelle rencontre peut l'être totalement ? C'est toujours la même histoire à la base : un homme, une femme qui se trouvent des points communs), je crois la suite immédiate, un peu plus étrange Wink )
Pour le langage des signes, hum, d'abord faut bien qu'ils réussissent à communiquer d'une façon ou d'une autre ! Wink lui sourd, elle parlant hébreu, lui ne le comprenant pas... euh...
Si je la faisais parler et écrire arabe ce serait du même tonneau... alors la langue des signes me semble plus crédible de la part d'une Israélienne.
Ensuite, ce ne sont quand même pas des personnages très courants : un sourd et muet qui dessine comme un gosse et une fille handicapée ( jolie peut-être, mais dans un fauteuil roulant... ).

Bon, par contre, faut que je fasse gaffe à mes personnages féminins, c'est vrai. J'en fais vite des archétypes. C'est p'tre un point que je vais devoir bosser sur ce premier chapitre, même si je veux lui garder une certaine part de mystère à cette jeune femme.
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Message  Pacô Mar 3 Mai 2011 - 8:08

1 extrait

Sans un regard pour ses plages de sable blanc en quadrichromie glacée,
=> pourquoi "ses" ? Ce sont les siennes ?

Il rejette un à un ces outils d’artiste fatigués
=> ce sont bien les outils qui sont fatigués et non l'artiste ? (question d'accord)

les filles se promènent les épaules nues.

=> légère répétition de "nues" (avec "à moitié nues")

Il les jette tous, au grand désespoir de sa mère. L’évocation de cette femme adorée lui arrache un sourire.
=> c'est un peu brutal quand c'est l'un à la suite de l'autre. "L'évocation" je l'aurais mis à la suite.

Il ne s’entendait plus.
=> normalement, on s'entends toujours quand même... non ?

Quand il dessinait, enfant, il oubliait le monde des adultes, oubliait le camp, ses frères plus disposés à l’ennuyer qu’à le défendre. Aujourd’hui, il oublie ce monde qui n’est pas le sien, autour de cette table,
=> répétition de "monde"

Une main féminine
=> bof l'expression

Appréciation linguistique :

Pas grand chose à dire si ce n'est ce que je viens de relever. C'est-à-dire deux ou trois répétitions de temps en temps - quelques petites étourderies quoi.
Puis une ou deux expressions que je trouve maladroites ou mal ponctuées. Mais ça va pas chercher bien loin.

Par contre je voulais te montrer deux phrases consécutives que j'ai relevées pour une caractéristique sonore contrariante :
Par cette belle journée de printemps, la température est agréable, les filles se promènent les épaules nues. Les embruns de la Méditerranée lui parviennent de temps en temps, portés par les caprices du vent jusqu’à cette place ensoleillée.
Tu remarqueras la redondance du son "temps" ou "ent".
Je l'ai senti à ma lecture. Je crois que c'est le "temps en temps" qui m'a attiré l'attention Wink.

Sinon, pas grand chose d'autre. C'est plutôt cool Smile.

Appréciation du récit :

Il s'appelait Zyad dans la première version ? Parce que je ne me souvenais pas du tout de ce prénom.
Sur le fond, l'histoire est intéressante : on apprend peu à peu son handicap, sa surdité n'est pas "clichée" et ça coule de source - si j'ose dire.

Toutefois, l'apparition de la jeune femme... n'était pas prévue dans l'ancienne version ? Parce que j'ai eu l'impression de me retrouver dans un Walt Disney là - ou dans une bonne série américaine du dimanche après-midi : la jolie fille qui a aussi un handicap et qui est charmante avec lui (et qui en plus sait parler le langage des signes !).
Enfin, j'ai trouvé ça un peu guimauve.

On verra avec la suite Wink.
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Message  Lou Mar 3 Mai 2011 - 8:13

Quand il dessinait, enfant, il oubliait le monde des adultes, oubliait le camp, ses frères plus disposés à l’ennuyer qu’à le défendre. Aujourd’hui, il oublie ce monde qui n’est pas le sien, autour de cette table,


=> répétition de "monde"
Je pense que c'est fait exprès la.

Moi j'aime bien quand c'est guimauve <3 Mais faut que se soit assumé.

(Désolée, ceci n'est pas un vrai commentaire, je me repens)


Dernière édition par Lou le Mar 3 Mai 2011 - 8:14, édité 2 fois (Raison : Rhha, l'orthographe !)
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Message  Pacô Mar 3 Mai 2011 - 8:20

Lou a écrit:
Quand il dessinait, enfant, il oubliait le monde des adultes, oubliait le camp, ses frères plus disposés à l’ennuyer qu’à le défendre. Aujourd’hui, il oublie ce monde qui n’est pas le sien, autour de cette table,


=> répétition de "monde"
Je pense que c'est fait exprès la.
C'est pas très habile en ce cas, puisque le premier "monde" n'a rien à voir avec les deux autres propositions avant que l'on renchaîne avec le second "monde".
En fait, ça aurait été habile si la phrase avait eu une tournure du style :
Quand il dessinait, enfant, il oubliait le monde des adultes, oubliait celui du camp et ses frères plus disposés à l’ennuyer qu’à le défendre. Aujourd’hui, il oublie ce monde qui n’est pas le sien, autour de cette table,
Parce que ça reste dans la logique Wink.
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Message  Lou Mar 3 Mai 2011 - 8:22

Bin, ça me choque pas moi. Mais c'est vrai que marquer plus l'opposition serait pas mal. M'enfin, faut attendre l'auteur pour qu'on sache si c'était exprès ou pas ^^
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Message  Gavroche Mar 3 Mai 2011 - 8:23

Merci Paco.
Oui, tu as raison pour la répétition de sonorité et le temps en temps, je vais modifier ça.

Je n'ai pas compris ce que tu voulais dire à propos du passage sur la mère...

Pour le fait qu'il ne s'entendait plus : oui, on s'entend " de l'intérieur", mais là c'est précisé, acouphènes + panique, donc non il ne s'entend plus... C'est tout à fait psychologique dans ce cas.

Sinon le coté walt disney, merveilleux, j'avoue oui, mais l'histoire a un petit coté merveilleux ( j'ai mis fantastique, mais ça peut-être merveilleux aussi, je crois, bien que je connaisse mal ce genre).
Je suis en train de bosser un peu cette arrivée de la fille, mais le coté pile poil ne peut être évité, je pense. Désolée faut qu'ils communiquent d'une façon ou d'une autre, comme je l'ai dit, vu qu'il ne comprend pas l'hébreu, ça voudrait dire qu'elle connaisse l'arabe, ce qui n'est pas vraiment plus crédible de la part d'une israélienne.
Et elle a un rôle extrêmement important dans l’histoire. Wink
Et ce n'est pas tout à fait le hasard qui préside à leur rencontre... Wink

Si si, il s'appelait bien Zyad.
Et la répétition est voulue. ce n'est pas elle qui pose problème mais la partie de phrase qui s'intercale, alors... je crois.

edit, mais ce que tu me propose me semble très très lourd à la lecture, donc je préfère ma solution Wink
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Message  Pacô Mar 3 Mai 2011 - 8:40

Non, pour le passage de la mère, je trouvais juste que les deux phrases côte à côte étaient brutales dans l'enchaînement.
Comme si écrivais :
Marie aimait le chocolat. Elle faisait l'amour souvent avec son copain.
Enfin tu vois, ça fait brutal dans l'enchaînement.
C'est un peu le même sentiment que j'ai eu ici :
Il les jette tous, au grand désespoir de sa mère. L’évocation de cette femme adorée lui arrache un sourire.
On était bien posé dans le contexte du jeune homme qui dessine au café. Et pouf, tu nous fais un aparté comme quoi il adore sa mère.
Alors je te conseillais - je me suis mal exprimé - de mettre "L’évocation de cette femme adorée lui arrache un sourire." à la ligne.

Quant à la phrase qui pose problème... je n'ai eu aucun souci avec "oublier" qui est pourtant répété trois fois ; parce que ça suit la logique.
Mais "monde" si, ça me chifonne un peu plus. Peut-être que ma solution est un peu lourde, mais elle l'est toujours que deux répétitions parallèles, dont une pas justifiée. La boite à crayons (version roman) 621224
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Message  Gavroche Mar 3 Mai 2011 - 8:43

Pacô a écrit:Non, pour le passage de la mère, je trouvais juste que les deux phrases côte à côte étaient brutales dans l'enchaînement.
Comme si écrivais :
Marie aimait le chocolat. Elle faisait l'amour souvent avec son copain.
Enfin tu vois, ça fait brutal dans l'enchaînement.
C'est un peu le même sentiment que j'ai eu ici :
Il les jette tous, au grand désespoir de sa mère. L’évocation de cette femme adorée lui arrache un sourire.
On était bien posé dans le contexte du jeune homme qui dessine au café. Et pouf, tu nous fais un aparté comme quoi il adore sa mère.
L'enchainement est rapide, j'avoue... mais euh non, on ne passe du chocolat à l'amour d'un copain... Il y a un lien entre le dessin, ce qu'elle en pensait, et le souvenir que cela déclenche chez lui. rapide, oui, mais il existe...


Alors je te conseillais - je me suis mal exprimé - de mettre "L’évocation de cette femme adorée lui arrache un sourire." à la ligne.
mais je suis d'accord avec ça. Wink
La boite à crayons (version roman) 621224[/quote]
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Message  Marie D Mar 3 Mai 2011 - 12:16

Je suis d'accord pour la répétition de "monde", ça me gêne. Et à vrai dire je cherche depuis hier un moyen de sucrer cette répétition, mais rien de satisfaisant pour l'instant ou, comme Pacô, une phrase un peu lourde...
Je vais lire la suite^^
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Message  Marie D Mar 3 Mai 2011 - 12:32

Voici la partie 2:
rouge: orthographe, grammaire, conjugaison
bleu: répétitions
vert: suggestions, questions...

Curieuse, elle penche la tête sur le set de table. Ses mains s’agitent :
« Je vous observe depuis que vous êtes arrivé. Vous dessinez ? »
Il acquiesce, plus muet que jamais ; les filles ne se sont jamais beaucoup intéressées à lui. Mince et plutôt grand, il n’est pourtant pas vilain, mais il ne les intéresse pas, c’est tout. Et comment pourrait-il leur démontrer qu’elles ont tort, sans moyen pour leur expliquer (je trouve ça un peu lourd) qu’il en vaut bien un autre ? Cette jeune femme est la première à l’aborder ainsi. Il ne peut s’empêcher de jeter un regard vers la table qu’elle a quittée, inquiet à l’idée d’y trouver un petit ami jaloux.
Dans son esprit, une jolie fille ne peut être seule dans la vie, fut-elle handicapée. Mais des jeunes gens qu’il repère aucun ne leur prête attention. Elle claque des doigts devant ses yeux. Et il se sent rougir. Elle lui a demandé quelque chose, mais il n’a pas suivi et ignore le contenu de sa question. D’un sourire, elle s’empare de la feuille où il a crayonné.

Il n’ose l’en empêcher.
Il a un peu honte de son croquis maladroit. Il sait dessiner autre chose que cette stupide plage. Il a réalisé quelques portraits : celui de sa mère sous son foulard, par exemple, autrement plus réussi. Mais la jeune femme observe, sans se moquer, ce paysage minimaliste. Zyad n’ose lui demander ce qu’elle en pense. Elle le devance :
« Vous n’êtes pas un peu grand pour ça ? Ça ressemble beaucoup à ce que font les enfants à qui je donne cours ! (il manque pas un mot là?) »
Il rougit encore mais intéressé, se hasarde à poser une question :
« Vous enseignez le dessin ? »
Elle opine de la tête et lui montre l’immense chemise verte et cartonnée coincée à l’arrière de son fauteuil.
« Les chefs-d’œuvre de mes élèves ! »
Il ne peut s’empêcher de sourire, charmé. Elle le dévisage. Il remarque combien elle a de jolis yeux, irisés de vert tout près de la pupille. Ses doigts, très fins, aux ongles taillés et colorés dans une délicate nuance de rose, lissent le set de table. Sérieuse, elle réfléchit.
« Je peux ? Il y manque quelque chose… je crois. »
Zyad n’a pas le temps de répondre, elle s’attelle déjà à la tâche ; inquiet, il se tord le cou pour examiner ce qu’elle modifie. Au bout d’une longue minute, elle lui rend la feuille, repose le crayon dans sa boîte et lui sourit, d’un air satisfait :
« Comme cela, c’est mieux, non ? »
Stupéfait, il considère le résultat. Elle n’a rajouté aucun élément. Quelque chose a pourtant changé. Il se redresse pour lui demander des explications, mais elle lui coupe la parole, ou plutôt le geste :
« Je suis désolée, je dois y aller. On m’attend. »
Du doigt, elle désigne une jeune femme, toute aussi brune, mais debout, qui semble l’attendre devant la terrasse, l’air impatient et un peu inquiet. Sa sœur, peut-être. Il y a un air de famille entre elles.
Elle s’éloigne déjà, son labrador en laisse, sans lui laisser le temps de réagir, inconnue intrigante (c'est pas très joli; à la limite "intrigante inconnue" sonne mieux) dont il ignore jusqu’au nom. Il n’a pas eu la présence d’esprit de le lui demander. L’espace d’une seconde, Zyad oublie sa surdité et un hoquet inarticulé sort de sa gorge. Les regards curieux qu’il s’attire lui rappellent qu’il n’a pas intérêt à se faire remarquer.
Tant pis… et peut-être, tant mieux.

Il sursaute.
Un murmure – celui du ressac sur la plage – caresse ses tympans et réveille un souvenir ancien, gravé dans sa mémoire. Très faible, comme lointain, le roulement se répète, sans cesse. Elle a réussi. Comment a-t-elle fait ? Elle est partie avant qu’il n’ait pu lui poser la question.
D’un geste sec, Zyad retourne le set à l’endroit.
Elle a raison : il doit être trop grand pour cela.
Il range ses crayons, referme la boîte. Ses doigts tremblent.
Il frissonne sous sa veste trempée de sueur.
Le garçon de café lui sert son thé. Le ventre noué, il se force à en avaler une gorgée, amère. La boisson a trop longtemps infusé. Il l’inonde de sucre pour en faire passer le goût désagréable. Malgré ses efforts pour calmer ses battements cardiaques, sa respiration affolée, une nausée retourne son estomac. Il la refoule et repose le verre. L’objet recouvre la poitrine opulente d’une jolie blonde en bikini, figée pour toujours dans une pose que les jeunes gens doivent apprécier lorsqu’ils s’attablent ici et commandent un café.
Zyad n’y a accordé qu’un bref regard, dénué de tout intérêt.
Il n’est pas là pour fantasmer sur des créatures inaccessibles. Il en a l’âge pourtant. Quelques jours plus tôt, il se serait sans doute rincé l’œil, que cela soit sur ces photos glacées ou sur les décolletés de ses voisines.
Mais pas aujourd’hui…

Il n’ose retourner le set de table. Il sait ce qu’il y découvrira. Et l’enfant qu’il n’est plus depuis tant d’années ne veut pas regarder, ne veut pas savoir. Il s’est pourtant acharné sur ce croquis, avec l’espoir de… Il ne sait plus ce qu’il espérait en dessinant cette plage. Il ne sait plus pourquoi elle est revenue, au bout de ses doigts, sous ses crayons de couleur. Il l’avait presque oubliée, reléguée au fond d’un placard au milieu de tant de souvenirs d’enfance révolus. Mais elle est revenue, sans qu’il ne sache comment ni pourquoi. Il ne sait qu’une seule chose : entendre ce bruit, ce bruit qu’il n’est pas censé percevoir, lui est insupportable.
Chargé d’images, de souvenirs.
Les yeux fermés, il tente de les ignorer ; d’ignorer ce martèlement qui résonne dans sa poitrine, plus vite, plus fort que jamais. Une envie de fuir lui remue les entrailles, lance des fourmillements dans ses jambes. Mais il ne peut pas… Alors, les yeux à nouveau ouverts, il regarde passer les badauds. En chemise, débardeur ou petite robe, ils lui sont tous indifférents. Ce n’est pas nouveau. Les gens qu’il croise dans la rue lui ont toujours paru inaccessibles.
Il cherche pourtant la jeune fille du regard.
Elle a disparu dans la foule, avec son fauteuil roulant et son chien. Zyad se demande pourquoi elle doit se déplacer ainsi. Est-ce un handicap de naissance ? Ou comme sa surdité, la cicatrice d’un accident ? Elle lui rappelle quelqu’un. Cet espace entre les dents, ces jolis yeux, il les a déjà vus quelque part. Mais les souvenirs restent flous. Tout proches, mais inaccessibles.
Comme ce bruit marin.
À ses cotés, un couple s’enlace, s’embrasse. La femme, très brune, est bavarde. Son compagnon l’écoute, patient. Zyad sait à quoi il pense, à ce que pensent tous les garçons de leur âge devant une jolie fille : la voir nue, voir ses seins, les toucher.
À tout juste douze ans, le temps d’un été, il a découvert tout cela : ces désirs, ces émois plus tout à fait platoniques, pas encore adultes… et il se souvient. Il se souvient d’un autre sourire, avec des dents de devant un peu écartées, elles aussi. Il se souvient de boucles brunes, du ressac. Ce ressac qui le berce et l’effraie à la fois.
Une intuition, de celles qu’il avait parfois enfant, lui effleure l’esprit.
Et si…
Il se redresse sur sa chaise et cherche encore la jeune femme en fauteuil roulant. Introuvable.
Il soupire. Cela n’a plus aucune importance aujourd’hui. Il n’a plus jamais été amoureux depuis cet été lointain. Pour être amoureux, il faut savoir communiquer avec la personne désirée et il ne sait pas faire cela…
Il ne sait plus.

Voilà, un tout petit peu plus de choses que pour la première partie, surtout la répétition du verbe savoir dans ce petit paragraphe. Je sais que c'est en partie fait exprès (c'est d'ailleurs pour cela que je n'ai pas compté les trois "savoir" de tes deux dernières phrases), mais ça fait beaucoup, quand même.
Pour l'histoire, le début on s'y attend aussi: comme par hasard elle dessine aussi...
La suite devient intéressante, on comprend qu'il y a souvenir refoulé et on a envie de savoir quoi. On se demande même si cette fille n'est pas son amour d'enfance, et je suppose que c'est le but recherché.
Disons que je suis dans l'attente, mais je crains un tout petit peu que ça parte dans "l'eau de rose", parce que je ne suis pas trop fan, mais on verra bien, j'ai quand même envie de lire la suite alors tout va bien Wink


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Message  Gavroche Mar 3 Mai 2011 - 12:40

Merci
Oui, il y a un peu trop de sait, c'est, dans ce paragraphe. Shocked
par contre, à part pour le verbe attendre, les autres répétitions sont tout à fait voulues là aussi Wink
Bien sur, elle dessine, c'est la raison de son intérêt pour lui !
Faut bien une raison, non pour qu'elle s'intéresse à lui ? Wink

euh nan, ça n'a rien d'un truc à l'eau de rose... Wink
Bon y'a une histoire mignonne entre deux enfants, mais le contexte est pas très mignon, lui...
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Message  Marie D Mar 3 Mai 2011 - 12:50

Oui je viens de lire la suite jusqu'à la fin, j'avais envie de savoir lol.
Mais je n'ai pas corrigé, ça attendra demain (juste un truc: tu parles d'un doigt d'honneur au début du chapitre 2, non? Quand Zyad donne un coup de genou à son frère? Parce que dans ce cas là c'est la majeur, et non l'index;)). En tout cas, la suite me plaît beaucoup plus, tu sais y mettre le côté tragique de sa situation sans nous plonger dans le pathétique. J'aime beaucoup tes descriptions aussi, du paysage mais aussi des sentiments de Zyad. On est vraiment de tout cœur avec lui, on vit avec lui, on devient sourd comme lui, bref on entre vraiment dans l'histoire.
Tu me rassures sur le côté "eau de rose"^^
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Message  Gavroche Mar 3 Mai 2011 - 12:52

Euh, j'ai jamais su nommer mes doigts... à part le pouce et le petit doigt. ( dingue, mais vrai...) Embarassed
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Message  Marie D Mar 3 Mai 2011 - 13:01

Je te crois, ma sœur c'est pareil.
Le petit doigt a aussi un nom, c'est l'auriculaire lol.
C'est pas grave, il y en a bien qui sont incapables de distinguer leur droite de leur gauche, pas la peine d'en faire tout un fromage.
Tiens je te mets un moyen mnémotechnique:
- pouce (bon tu le sais déjà ça)
- index: il désigne (comme l'index des livres^^)
- majeur: le plus grand.
- annulaire: il porte l'anneau de mariage.
- auriculaire: parce qu'on se gratte l'oreille avec (enfin les grands-parents font ça), oui oui c'est à cause de ça qu'on l'appelle ainsi^^
J'espère avoir pu t'aider Wink
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Message  Gavroche Mar 3 Mai 2011 - 13:34

Merci hi !
Je crois n'avoir jamais fait l'effort de m'en souvenir...

Pour le début, sans doute sera-t-il revu une fois tout écrit, en parallèle avec la fin. J'y verrai plus clair alors.
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Message  MémoireDuTemps Jeu 5 Mai 2011 - 10:12

Je n’ai pas vu de fautes (c’est rare !!!!), quelques formules m’ont un peu gênée et des répétitions d’adverbes un peu systématiques (22 mais et 18 pour par exemple), certaines répétitions ne sont pas signalées car elles s’intègrent au texte pour faire ressortir l’expression. Par contre très peu d’adverbes en «ment», de participes et de mots faibles.
C’est excellent, pas une fois cette lecture ne m’a ennuyée, on se sent tout de suite pris par l’atmosphère, par ce jeune homme attachant. Bravo.

rouge: orthographe, grammaire, conjugaison
bleu: répétitions
vert: suggestions, remarques, avis
entre quote : j’aime
1
Zyad dessine.
Assis à la terrasse d’un café, il crayonne au verso d’un set de table. Il a retourné la feuille de papier, sans un regard pour ses plages de sable blanc en quadrichromie glacée (le ses n’est pas très clair, on ne comprend pas de suite que ces plages sont imprimées… et le lien papier blanc – plages blanche et quadrichromie n’est pas évident à faire) . Les jolies femmes à moitié nues qui s’y promènent n’ont pas plus retenu son attention. La main gauche coincée entre ses cuisses, penché sur la table, il se tord le dos dans cette position qu’ont les enfants lorsqu’ils commencent à écrire, appliqués mais maladroits sur leur premier cahier, leur coude déporté haut sur le côté comme pour cacher leurs efforts.
D’ordinaire, dessiner le calme, mais aujourd’hui rien ne vient à bout de son stress. Sous la chaise, ses pieds trépignent à tour de rôle. Sur la table, ses doigts trifouillent, à la recherche du crayon adéquat, dans cette vieille boîte métallique dont les motifs criards se sont écaillés avec les années. Il rejette un à un ces outils d’artiste fatigués ici on croit en première lecture que c’est l’artiste qui est fatigué , de longueurs inégales, les mines taillées au canif ; et trouve enfin la teinte voulue. Ou du moins l’une de celles qui s’en approchent.

Il reprend son dessin, les cuisses un peu plus serrées autour de sa main. Par cette belle journée de printemps, la température est agréable, les filles se promènent les épaules nues. Les embruns de la Méditerranée, portés par les caprices du vent jusqu’à cette place ensoleillée, lui évoquent un bord de plage invisible derrière tous ces bâtiments qui en cachent la vue. Mais il a froid sous sa veste de survêtement et il ne s’intéresse guère à la clientèle inconsciente qui lézarde et sirote des bières autour de lui.
Il change encore une fois de crayon quand une main brutale se saisit de la boîte et l’écarte pourquoi brutale… c’est surtout la surprise non ? . Tiré de sa transe, il sursaute, lève les yeux, et découvre un serveur. Le front luisant et le cheveu ras, l’Israélien postillonne. Du doigt, Zyad désigne son oreille gauche avec ce signe compréhensible de tous :
« Je suis sourd. »
Le barman pousse un soupir et repose sa question. S’il sait lire sur les lèvres, Zyad ne comprend pas les mots de cette langue étrangère qu’emploie son interlocuteur, mais il en devine le sens : assis depuis une demi-heure à cette terrasse, il est temps qu’il commande quelque chose.
D’un geste timide, il demande de quoi écrire. Le garçon de café lui tend son calepin. Il y griffonne quelques lettres : du thé cela se dit ainsi en hébreu ? . L’un des rares mots d’hébreu qu’il connaisse. Il n’aura certainement pas le temps de le boire, mais au moins cet individu peu aimable le laissera-t-il tranquille.

À nouveau seul, il considère l’esquisse qui prend forme sur la feuille : une plage, avec des cocotiers, une mer bleue, un soleil jaune… Le dessin a quelque chose d’enfantin, de surprenant de la part d’un jeune homme. Zyad a fêté ses vingt ans quelques jours plus tôt. Il fronce les sourcils : fêter est un bien grand mot. Il a simplement eu vingt ans et cela n’a rien changé à sa vie.
Du gras du pouce, il estompe quelques détails. Quelque chose ne le satisfait toujours pas, sans qu’il ne sache quoi exactement. Depuis des années, il ne parvient plus à estimer réussi un seul de ses dessins. Il les jette tous, au grand désespoir de sa mère. L’évocation de cette femme adorée lui arrache un sourire.
Pour ses douze ans, elle lui avait offert cette boîte. Fou de joie, il lui avait sauté au cou. Ces jolies couleurs remplaceraient les tristes dégradés de gris des crayons à papier dérobés à ses frères aînés. Comme tous les enfants, il aimait dessiner.
Mais depuis que les militaires, venus arrêter son père, avaient assiégé la maison familiale et jeté une grenade assourdissante dans la chambre où il dormait, il y passait tout son temps libre. Ouch !♠♠♠
L’explosion avait déchiré ses tympans. Il avait hurlé de douleur, avant de s’évanouir. Ses derniers mots articulés, à son réveil, avaient été pour appeler à l’aide ses parents. Il ne s’entendait plus. Les sifflements continus dans ses oreilles couvraient sa voix. Il pouvait crier, hurler ou pleurer, le résultat restait le même. Ses essais, toujours vains, s’étaient conclus par une crise de panique. Réveillé en pleine nuit par un cauchemar, il s’était évanoui une seconde fois dans les bras de sa mère et s’était tu définitivement. Avec le temps, les acouphènes s’étaient estompés ; les nausées et les vertiges aussi. Mais il avait gardé le silence.
Et cette boîte pleine de couleurs avait changé sa vie, le temps d’un été…

D’une main protectrice, il la rapproche de la feuille et se remet à l’ouvrage. Quand il dessinait, enfant, il oubliait le monde des adultes, oubliait le camp, ses frères plus disposés à l’ennuyer qu’à le défendre. Aujourd’hui, il oublie ce monde qui n’est pas le sien, autour de cette table, à la terrasse d’un café, dans une ville inconnue et inquiétante. ♥♥♥
Son pied trépigne sur le caillebotis qui revêt le goudron. Il cherche un nouveau crayon dans la boîte. Les bords en sont un peu rouillés, les charnières cassées et la tôle cabossée, mais il n’a jamais pu se résoudre à la jeter.
Ses doigts hésitent sur la feuille.
Le problème vient peut-être de la couleur jaune canari qu’il a donnée au sable. Elle devrait être plus ocre, mais il n’a pas cette teinte particulière… il ne l’a jamais eue. Frustré, il repousse la boîte. Sous la violence du geste, elle glisse de la table et tombe sur le sol, avec un fracas qu’il n’entend pas.
Le spectacle de ses précieux outils éparpillés sous les chaises provoque un afflux de larmes aussi soudain qu’indésirable. Ce n’est pas le moment de pleurer. Zyad se baisse pour ramasser les crayons, grimace, parvient à se saisir des plus proches et se redresse. Appliqué, il les range côte à côte dans leur abri métallique.

Une main féminine y ajoute ceux qu’il a abandonnés à terre.
Surpris, il sursaute et relève le nez.
Les personnes qui cherchent à l’approcher alors qu’il est concentré à toute autre chose l’effraient toujours. Quoi que puissent dire les médecins sur le sujet, il ne perçoit pas leur présence, ni leur odeur, ni rien du tout.
Un sourire d’excuse étire les lèvres peintes de la jeune fille. Zyad remarque surtout ses longs cheveux bruns bouclés, ses yeux noisette et le petit espace entre ses incisives.
Sa sœur, Mina, avait le même défaut.
Des dents de lapin, se moquaient les garçons.
Les dents du bonheur, rectifiait sa mère.
Ce sourire lui en rappelle un autre, mais il ne se souvient plus. En plus d’être sourd, il n'a aucune mémoire des visages. Peut-être parce qu’il ose rarement dévisager les gens qui l’abordent et reste concentré sur leurs lèvres. Distrait, il abandonne la question. Son regard tombe plus bas et il découvre les roues d’un fauteuil roulant. Comment a-t-elle fait pour ramasser ses crayons ? La peluche jaune plein un peu inélégant et si tu écris pleine ça fera bizarre de poils qui secoue la queue et halète à ses pieds lui fournit la réponse.
Il se souvient de l’avoir aperçue lorsqu’il s’est assis, en bordure de cette terrasse. Elle buvait une bière la peluche ? ☺ , installée à une table avec une autre personne ; Zyad ne se rappelle pas s’il s’agissait d’un garçon ou non. Il n’a prêté attention qu’au fauteuil roulant.
La jeune femme lui parle. En hébreu, il ne la comprend pas et répète ce mouvement de la main qu’il a eu pour le serveur, en version plus aimable, plus douce. Elle lui sourit, de ses dents écartées il ne regarde pas surtout ses lèvres ? , et il écarquille les yeux lorsqu’elle utilise ces gestes qu’il connaît bien. Zyad n’a jamais eu que sa mère, ses sœurs et son instituteur pour communiquer ainsi. Rencontrer une autre personne dotée de cette capacité, ici, dans cette ville, l’étonne donc et le déstabilise. Que cela soit une jolie fille, amicale et souriante, un peu plus encore


Envoi 2
Curieuse, elle penche la tête sur le set de table. Ses mains s’agitent :
« Je vous observe depuis que vous êtes arrivé. Vous dessinez ? »
Il acquiesce, plus muet que jamais ; les filles ne se sont jamais beaucoup intéressées à lui. Mince et plutôt grand, il n’est pourtant pas vilain, mais il ne les intéresse pas, c’est tout. Et comment pourrait-il leur démontrer qu’elles ont tort, sans moyen pour leur expliquer qu’il en vaut bien un autre ? Cette jeune femme est la première à l’aborder ainsi. Il ne peut s’empêcher de jeter un regard vers la table qu’elle a quittée, inquiet à l’idée d’y trouver un petit ami jaloux.
Dans son esprit, une jolie fille ne peut être seule dans la vie, fut-elle handicapée. Mais des jeunes gens qu’il repère aucun ne leur prête attention. Elle claque des doigts devant ses yeux. Et il se sent rougir. Elle lui a demandé quelque chose, mais il n’a pas suivi et ignore le contenu de sa question. D’un sourire, elle s’empare de la feuille où il a crayonné.

Il n’ose l’en empêcher.
Il a un peu honte de son croquis maladroit. Il sait dessiner autre chose que cette stupide plage. Il a réalisé quelques portraits : celui de sa mère sous son foulard, par exemple, autrement plus réussi. Mais la jeune femme observe, sans se moquer, ce paysage minimaliste. Zyad n’ose lui demander ce qu’elle en pense. Elle le devance :
« Vous n’êtes pas un peu grand pour ça ? Ça ressemble beaucoup à ce que font les enfants à qui je donne cours ! »
Il rougit encore mais intéressé, se hasarde à poser une question :
« Vous enseignez le dessin ? »
Elle opine de la tête et lui montre l’immense chemise verte et cartonnée coincée à l’arrière de son fauteuil.
« Les chefs-d’œuvre de mes élèves ! »
Il ne peut s’empêcher de sourire, charmé. Elle le dévisage. Il remarque combien elle a de jolis yeux généralement 2 ☺, irisés de vert tout près de la pupille. Ses doigts, très fins, aux ongles taillés et colorés dans une délicate nuance de rose, lissent le set de table. Sérieuse, elle réfléchit.
« Je peux ? Il y manque quelque chose… je crois. »
Zyad n’a pas le temps de répondre, elle s’attelle déjà à la tâche ; inquiet, il se tord le cou pour examiner ce qu’elle modifie. Au bout d’une longue minute, elle lui rend la feuille, repose le crayon dans sa boîte et lui sourit, d’un air satisfait :
« Comme cela, c’est mieux, non ? »
Stupéfait, il considère le résultat. Elle n’a rajouté aucun élément. Quelque chose a pourtant changé. Il se redresse pour lui demander des explications, mais elle lui coupe la parole, ou plutôt le geste :
« Je suis désolée, je dois y aller. On m’attend. »
Du doigt, elle désigne une jeune femme, tout aussi brune, mais debout, qui semble patienter devant la terrasse, un peu inquiète. Sa sœur, peut-être. Il y a un air de famille entre elles.
Elle s’éloigne déjà, son labrador en laisse, sans lui laisser le temps de réagir, inconnue intrigante dont il ignore jusqu’au nom. Il n’a pas eu la présence d’esprit de le lui demander. L’espace d’une seconde, Zyad oublie sa surdité et un hoquet inarticulé sort de sa gorge. Les regards curieux qu’il s’attire lui rappellent qu’il n’a pas intérêt à se faire remarquer.
Tant pis… et peut-être, tant mieux.

Il sursaute.
Un murmure – celui du ressac sur la plage – caresse ses tympans et réveille un souvenir ancien, gravé dans sa mémoire. Très faible, comme lointain, le roulement se répète, sans cesse. Elle a réussi. Comment a-t-elle fait ? Elle est partie avant qu’il n’ait pu lui poser la question.
D’un geste sec, Zyad retourne le set à l’endroit.
Elle a raison : il doit être trop grand pour cela.
Il range ses crayons, referme la boîte. Ses doigts tremblent.
Il frissonne sous sa veste trempée de sueur.
Le garçon de café lui sert son thé. Le ventre noué, il se force à en avaler une gorgée, amère. La boisson a trop longtemps infusé. Il l’inonde de sucre pour en faire passer le goût désagréable. Malgré ses efforts pour calmer ses battements cardiaques, sa respiration affolée, une nausée retourne son estomac. Il la refoule et repose le verre. L’objet recouvre en peu de mots, 5 commencent par «re» ☺ la poitrine opulente d’une jolie blonde en bikini, figée pour toujours dans une pose que les jeunes gens doivent apprécier lorsqu’ils s’attablent ici et commandent un café.
Zyad n’y a accordé qu’un bref regard, dénué de tout intérêt.
Il n’est pas là pour fantasmer sur des créatures inaccessibles. Il en a l’âge pourtant. Quelques jours plus tôt, il se serait sans doute rincé l’œil, que cela soit sur ces photos glacées ou sur les décolletés de ses voisines.
Mais pas aujourd’hui…

Il n’ose retourner le set de table. Il sait ce qu’il y découvrira. Et l’enfant qu’il n’est plus depuis tant d’années ne veut pas regarder, ne veut pas voir. Après s’être acharné sur cette plage, il ne sait plus ce qu’il espérait en la dessinant, ni pourquoi elle est revenue, au bout de ses doigts, sous ses crayons de couleur. Il l’avait presque oubliée, reléguée au fond d’un placard, au milieu de tant de souvenirs d’enfance révolus. Mais elle est revenue, sans qu’il ne sache comment ni pourquoi.
Et entendre ce bruit, ce bruit qu’il n’est pas censé percevoir, lui est insupportable. Chargé d’images, de souvenirs.
Les yeux fermés, il tente de les ignorer ; d’ignorer ce martèlement qui résonne dans sa poitrine, plus vite, plus fort que jamais. Une envie de fuir lui remue les entrailles, lance des fourmillements dans ses jambes. Mais il ne peut pas… Alors, les yeux à nouveau ouverts, il regarde passer les badauds. En chemise, débardeur ou petite robe, ils lui sont tous indifférents. Ce n’est pas nouveau. Les gens qu’il croise dans la rue lui ont toujours paru inaccessibles.
Il cherche pourtant la jeune fille du regard.
Elle a disparu dans la foule, avec son fauteuil roulant et son chien. Zyad se demande pourquoi elle doit se déplacer ainsi. Est-ce un handicap de naissance ? Ou comme sa surdité, la cicatrice d’un accident ? Elle lui rappelle quelqu’un. Cet espace entre les dents, ces jolis yeux, il les a déjà vus quelque part. Mais les souvenirs restent flous. Tout proches, mais inaccessibles.
Comme ce bruit marin.
À ses cotés, un couple s’enlace, s’embrasse. La femme, très brune, est bavarde. Son compagnon l’écoute, patient. Zyad sait à quoi il pense, à ce que pensent tous les garçons de leur âge devant une jolie fille : la voir nue, voir ses seins, les toucher.
À tout juste douze ans, le temps d’un été, il a découvert tout cela : ces désirs, ces émois plus tout à fait platoniques, pas encore adultes… et il se souvient. Il se souvient d’un autre sourire, avec des dents de devant un peu écartées, elles aussi. Il se souvient de boucles brunes, du ressac. Ce ressac qui le berce et l’effraie à la fois.
Une intuition, de celles qu’il avait parfois enfant, lui effleure l’esprit.
Et si…
Il se redresse sur sa chaise et cherche encore la jeune femme en fauteuil roulant. Introuvable.
Il soupire. Cela n’a plus aucune importance aujourd’hui. Il n’a plus jamais été amoureux depuis cet été lointain. Pour être amoureux, il faut savoir communiquer avec la personne désirée et il ne sait pas faire cela…
Il ne sait plus.
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Message  Gavroche Jeu 5 Mai 2011 - 10:45

Merci beaucoup Memoire Smile

Si tu me permets, je vais ergoter Smile
Car sur les répétitions, je t'avoue que je te trouve un peu "intégriste" (je caricature Wink ) dans ton relevé.
Ça me gêne toujours quand on me sort des statistiques. (Tu as bossé avec Antidote, avoue ? Wink )
Ça ne veut pas dire grand chose... en tout cas à mes yeux. Je me méfie énormément des stats sur un texte. Je regarde souvent sur Antidote comment se divise les catégories de mots. D'ordinaire, je veille à ce que les adjectifs soient pas trop nombreux,car c'était un de mes défauts, mais là tu vois, leur nombre s'envole dans cette partie ( de 10 à 12 % d'ordinaire, ça monte à 17 %! ), ce qui est normal, c'est un passage très descriptif... Wink
Les stats ne prennent pas ça en compte... si je me mettais en tête de faire baisser le pourcentage au chiffre habituel, ça n'aurait aucun sens.

Mais si le nombre de "mais" n'est pas très significatif, les répétitions trop rapprochées d'une même tournure de phrase peuvent être gênantes... Et c'est le cas en effet à certains endroits.
Mais sur le reste du texte, je pense sincèrement que ça ne pose aucun problème. Antidote, c'est génial, mais faut pas que ça fasse oublier notre façon d'écrire, spontanée, non plus. et j'ai remarqué que quand on focalise sur des mots en particulier, et bien on ne voit plus que ça et ils deviennent gênants, alors que dans le cadre d'une lecture globale, normale, ils ne posent aucun problème...
Si je souligne tous les mais, ils me sautent à la figure, c'est certain. Et quelques uns sont modifiables, mais pas plus, je pense... C'est encore plus vrai pour les "pour", je ne vais en virer qu'un seul... à un passage où ils sont un peu trop nombreux, en effet.

Sinon y a quelques répétitions que je ne réfute pas, (par exemple les "tout" car c'est pas joli à l'oreille, certains "par" aussi, pas jolis non plus, tout comme les 5 mots en re ! hi ! Et même le son "pe"... bien que j'ai tiqué en lisant ton relevé, mais bon, en élaguer un oud eux ne fera que du bien) mais d'autres, non, je ne les pense pas gênantes.
Certaines sont mêmes tout à fait volontaires (les jamais ou les plus, ni pourquoi ou voir de la fin par exemple)


Cette longue explication passée, je reconnais que c'est un de mes principaux défauts, les répétitions donc ça m'est très utile qu'on me les souligne, même si j'en assume pas mal, et je t'en remercie. Smile

PS : je suis très casse-pied, je sais Wink.


Dernière édition par Gavroche le Jeu 5 Mai 2011 - 11:38, édité 1 fois
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Message  MémoireDuTemps Jeu 5 Mai 2011 - 11:38

Gavroche a écrit:Merci beaucoup Memoire Smile
Si tu me permets, je vais ergoter Smile c’est normal !
Car sur les répétitions, je t'avoue que je te trouve un peu "intégriste" (je caricature Wink ) dans ton relevé.
Ça me gêne toujours quand on me sort des statistiques. (Tu as bossé avec Antidote, avoue ? Wink )
Non je n’ai pas Antidote… mais quand je vois à un certain moment une répétition de certains termes, je vérifie s’il n’y en a pas trop ☺ dans le texte voilà
Ça ne veut pas dire grand chose... en tout cas à mes yeux. Je me méfie énormément des stats sur un texte. Je regarde souvent sur Antidote comment se divise les catégories de mots. D'ordinaire, je veille à ce que les adjectifs soient pas trop nombreux, car c'était un de mes défauts, mais là tu vois, leur nombre s'envole dans cette partie ( de 10 à 12 % d'ordinaire, ça monte à 17 %! ), ce qui est normal, c'est un passage très descriptif... Wink Cela dépend de la nature du texte bien sûr
Les stats ne prennent pas ça en compte... si je me mettais en tête de faire baisser le pourcentage au chiffre habituel, ça n'aurait aucun sens.

Mais si le nombre de "mais" n'est pas très significatif, les répétitions trop rapprochées d'une même tournure de phrase peuvent être gênantes... quand je me relis, j’essaie d’avoir au maximum 2 mais par page et pas trop rapprochés par exemple (c’est un de mes défauts) Et c'est le cas en effet sur trois petits paragraphes à la suite où il y a trois fois "mais" ( j'ai pas vérifié pour les "pour")...
Mais sur le reste du texte, je pense sincèrement que ça ne pose aucun problème.

Sinon y a quelques répétitions que je ne réfute pas, (par exemple les "tout" car c'est pas joli à l'oreille, certains "par" aussi, pas jolis non plus, tout comme les 5 mots en re ! hi !) mais d'autres, non, je ne les pense pas gênantes. Certaines sont mêmes tout à fait volontaires (les jamais ou les plus de la fin par exemple) Bien sûr, tant que c’est volontaire, tu sais bien qu’une bêta est un autre avis que le tien sur le texte et tu prends ce que tu veux de mes remarques ☺ !

Sinon, c'est un peu normal de retrouver certains mots ( d'autant que l'extrait fait quelques milliers de signes, donc plusieurs pages : 7500 signes exactement soit 5 pages standard d'un bouquin de poches plus ou moins.... Quand on sait que les effets de répétition sont souvent visuels, ça relativise le problème ). Je ne m'interdis absolument pas d'utiliser deux fois le verbe pouvoir ou l'adverbe un peu dans une même page. Ce sont des mots courants qui ne choquent pas (après la tournure de phrase, leur proximité, peut changer la donne bien sûr )

Cette longue explication passée, je reconnais que c'est un de mes principaux défauts, les répétitions donc ça m'est très utile qu'on me les souligne, même si j'en assume pas mal, et je t'en remercie. Smile pas de quoi☺☺☺
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Message  Gavroche Jeu 5 Mai 2011 - 11:44

Merci en tout cas !
Oui, je sais bien que ce n'est qu'un avis...
mais euh bon, je ne peux pas m'empêcher de répondre quand je suis pas d'accord sur des points que je juge important ( Casse pieds, quoi... ).
C'est un peu idiot, parce que je vérifie quand même derrière et que je trouve toujours quelque chose à améliorer avec cet éclairage différent qu'on me donne...
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Je dis toujours non, même si je reconnais ensuite discrètement, l'air de rien, sans que personne ne s'en rende compte, que l'autre a quand même un peu raison...
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Ceci dit, pour les mais, je considère pas ça comme un défaut... et trouve ta méthode un peu "drastique" Wink C'est un peu comme si tu ne voulais pas mettre plus de deux "et" dans une page ! Dur...
Enfin, t'es vraiment la toute première à me les souligner. Mais je reconnais que sur un ou deux passages, c'est pas faux. Disons que ça ne me saute pas aux yeux, mais ce sont des trucs améliorables. ( euh par contre, on m'avait fait la remarque pour les "et" en début de phrases qui devenaient parfois un véritable tic d'écriture et comme j'utilise les mais de la même façon très souvent )

Contente que le personnage te plaise, sinon. C'est le plus important pour moi ! Wink

EDIT : c'est pas tout, faut que je mange et que je réécrive une scène d'émeutes. Vue par un sourd, c'est coton à écrire ! J'suis pas contente de ce que j'ai pondu hier...
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Message  Marie D Sam 7 Mai 2011 - 8:39

euh par contre, on m'avait fait la remarque pour les "et" en début de phrases qui devenaient parfois un véritable tic d'écriture et comme j'utilise les mais de la même façon très souvent

Tiens on a le même souci...

Je suis en train de corriger la suite Wink
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Message  MémoireDuTemps Sam 7 Mai 2011 - 9:44

Gavroche a écrit:….Je dis toujours non, même si je reconnais ensuite discrètement, l'air de rien, sans que personne ne s'en rende compte, que l'autre a quand même un peu raison...
Oui on est souvent comme ça, c'est pour cela que se faire bêta-lire (à part bien sûr les corrections habituelles de français et éviter beaucoup de verbes faibles, d'adverbes en "ment", de successions d'adjectifs... ) entraîne parfois un travail conséquent (j’ai une fois séché une semaine sur un paragraphe : comment améliorer sans écrire deux fois plus de mots tout en satisfaisant aux remarques des bêtas) et bien sûr aussi parfois la nécessité d’expliquer pourquoi finalement on ne peut corriger (vous avez dû remarquer cela chez moi ☺… ce n’est pas de la mauvaise volonté, mais mon style parfois imagé)

Ceci dit, pour les mais, je considère pas ça comme un défaut... et trouve ta méthode un peu "drastique" Wink C'est un peu comme si tu ne voulais pas mettre plus de deux "et" dans une page ! Dur...
Enfin, t'es vraiment la toute première à me les souligner. Mais je reconnais que sur un ou deux passages, c'est pas faux. Disons que ça ne me saute pas aux yeux, mais ce sont des trucs améliorables. ( euh par contre, on m'avait fait la remarque pour les "et" en début de phrases qui devenaient parfois un véritable tic d'écriture et comme j'utilise les mais de la même façon très souvent ) il y a affectivement problème quand on répète certains mots car on n'a pas d'équivalent... "mais" fait partie de ceux-là...
Personne ne m'avait fait remarquer que j'en mettais trop avant que Syven (je pense que certains la connaissent ☺ ) bêta-lise mon chapitre 2 et me le fasse remarquer... après en analysant mon texte et en réécrivant le début de ce chapitre, j'ai pris conscience que les 2/3 pouvaient être remplacés car ils ne marquaient pas une réelle opposition entre deux bouts de phrases... je chasse donc dans mes écrits ce genre de répétitions trop fréquentes.
….
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