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Commentaire : Le quai. (Tuer le père des maux.) - SF - Tout

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Commentaire : Le quai. (Tuer le père des maux.) - SF - Tout  Empty Commentaire : Le quai. (Tuer le père des maux.) - SF - Tout

Message  MémoireDuTemps Mer 20 Juil 2011 - 18:56

Ma nouvelle c'est ici :
https://imperialdreamer.1fr1.net/t3597-le-quai-tuer-le-pere-des-maux-sf-tout-public#82362
Merci d'avance et bonnes vacances à ceux qui partent Very Happy
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Commentaire : Le quai. (Tuer le père des maux.) - SF - Tout  Empty Re: Commentaire : Le quai. (Tuer le père des maux.) - SF - Tout

Message  B. Ven 22 Juil 2011 - 9:59

Mouarf, ça te laisse juste une dizaine de jours pour corriger !
Je vais imprimer ta nouvelle et je te donne mes corrections dans le courant du week-end. Wink
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Commentaire : Le quai. (Tuer le père des maux.) - SF - Tout  Empty Re: Commentaire : Le quai. (Tuer le père des maux.) - SF - Tout

Message  Slartibartfast Ven 22 Juil 2011 - 10:54

Bon, je poste déjà ça, la suite, j'éditerai ce message.

Salut MémoireDuTemps. J'explique ma manière de procéder, je fais un découpage par paragraphes, et je décortique en expliquant ce qui coince. Il ne va pas sans dire que tu peux faire ce que tu veux de mes remarques, hein. Si t'es pas d'accord sur un ou des points, que j'explique trop peu pour toi, dis-le. J'aime bien échanger avec les gens que je commente.

Pour la première fois, je découvre la surface ravagée de ma Terre. Je pilote le petit bimoteur à hélices qui m’emmène vers mon destin : un point précis où, parfois, l’horloge du temps s’arrête et se tourne vers le passé. D’autres avant moi ont effectué ce voyage sans retour. Grâce à eux, nous savons ce qui a causé la grande catastrophe, celle qui a anéanti la plupart des espèces vivantes et qui achèvera son œuvre dans quelques années quand l’homme aura disparu. L’échéance est inéluctable, les rares survivants mourront empoisonnés par l’air qui sera devenu impossible à purifier et l’eau dont la toxicité ne sera plus atténuée.
Première remarque, ton texte souffre d'une invasion de "et". Trois dans ce seul paragraphe. Certes, c'est petit, ça se voit pas, mais voilà, quoi. C'est pas top.
Ensuite, tes deux premières phrases manquent de cohésion. Alors que de manière toute simple, tu peux dire qu'elle découvre la surface de la terre depuis les airs, ou une formulation du genre. Ce qui introduirait le bimoteur à hélices de manière plus douce.
L'horloge du temps aurait plus tendance à "tourner" qu'a "se tourner", d'après moi.
"la grande catastrophe, celle qui a anéanti" => Il y a donc plusieurs catastrophes qu'on nomme "la garnde catastrophe", c'est pour ça que tu fais usage de celle...Pour bien la différencier, j'aurais tendance à lui donner un nom, ou à faire usage de majuscules, mais là, c'est moi.
Un constat assez froid, tout de même. Après, le désabusement de ton personnage principal va peut-être jusqu'à narrer sans passion le monde ravagé qui l'entoure.
Sinon, des phrases longues qui s'essouflent. Je pense essentiellement aux deux dernières.


La vie s’éteindra à tout jamais sauf peut-être dans la profondeur des mers près de sources de vie encore préservées. Elle renaîtra éventuellement de ces endroits et pourra se propager de nouveau. Quelques millénaires et la Terre se nettoiera toute seule de nos folies, qui sait ?
Encore une longue phrase qui s'essoufle pour débuter ton paragraphe. Eventuellement à découper, parce que c'est assez maladroit comme formulation.
Le "laa vie s'eteindra à tout jamais" implique donc que la Terre est le seul endroit où l'on peut trouver des espèces vivantes, chose dont je doute fortement. Limite ton extinction totale hypothétique au globe. Surtout que tu le tempères après.
"La vie s’éteindra à tout jamais sauf peut-être dans la profondeur des mers près de sources de vie encore préservées." => Tu vois le problème ?
Ensuite, c'est dommage, mais ici tu ne fais pas preuve de la même rigueur que dans le reste du récit. Il serait peut-être judicieux de dire que les êtres vivant des abysses étant isolés du reste de la planète, elles échappent aux conséquences de la Grande Catastrophe (desolé pour les majuscules, mais c'est plus pour moi, en fait) ; par conséquent, il est possible que la vie se propage à nouveau depuis ces endroits. Renaître, me parait innaproprié, puisque la vie ne cesse pas d'exister. À moins, bien sûr, que tu sous entende qu'une nouvelle soupe prébiotique se forme et permette lune ré-émergence de la vie.
"Quelques millénaires et la Terre se nettoiera toute seule de nos folies, qui sait ?". Mouais. Se "nettoyer" ? C'est pas tout à fait le terme que j'aurais employé. Formulation hasardeuse.

Depuis un an je prépare ce saut qui me conduira en octobre 2014. Lorsqu’on m’avait proposé cette mission, j’avais longtemps hésité. Nous savions que notre avenir se comptait en années et non en décennies. Partir cela signifiait laisser ma famille, abandonner Alan et tous mes amis à leur sort. L’enjeu avait fini par me convaincre puisque j’étais une des dernières à pouvoir accomplir ce travail.
Même si le thème principal de l'appel à texte traite des perturbations climatiques ayant leiu en 2050, rien ne y'empêche de détailler qui a décidé d'envoyer ta narratrice dans le passé (une phrase ou deux, rien de plus). Est-ce que elle seule a préparé cette mission ? Pourtant, quelqu'un lui a proposé...
Qui est Alan ?
Dans l'absolu, ton texte vise à montrer sa mission dans le passé, mais rien ne t'empêche de détailler la situation dans son présent. Que ce soit une situation familiale, sociale, etc. Ainsi, ton peronnage aura un "background", et donc, un caractère forgé par ses expériences. Cela t'éviterai la froideur que je mentionnais plus haut.
"L'une des dernières à pouvoir accomplir ce travail" ? Transition vers l'autre paragraphe, qui donne un peu de fluidité. (tu vois, je fais pas que critiquer)


Notre vie, souterraine depuis une vingtaine d’années, avait entraîné maintes perturbations de nos corps. L’humain rapetissait, perdait ses cheveux et sa pilosité, blanchissait à cause de la disparition de sa pigmentation ; même les gens de couleur pâlissaient. D’origine africaine, la teinte de ma peau se rapprochait de celle d’une blanche un rien bronzée et je pouvais jouer le top-model du début de siècle au contraire de la plupart des autres, femmes comme hommes. Nous étions carencés en vitamines à cause de l’absence de soleil, d’air pur et d’alimentation végétale et devions avaler certains médicaments afin de compenser ces défauts. Notre nourriture comportait nombre d’aliments exotiques ou inexistants au début du vingt-et-unième siècle, car surtout composée d’animaux adaptés à une existence sous-terre comme des insectes, vers de terre, taupes ou autres et de quelques végétaux qui se contentaient de lampes à ultraviolets. Hélas, la pollution et la chaleur nous rattrapaient maintenant plus vite que nous ne creusions pour nous enfoncer davantage dans les profondeurs.
En théorie; ce n'est pas tant "le corps" qui est perturbé. Le terme exact serait le métabolisme.
Ensuite, la pillosité inclut aussi les cheveux, donc redondant comme formulation. Pour résumer ta deuxième phrase : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Je vais juste te donner un exemple de simplification ponctuel. Après, c'est comme je l'aurais écrit, moi. J'ai mon style, tu as le tien.
" Notre vie, souterraine depuis une vingtaine d’années, avait entraîné maintes perturbations de nos corps. L’humain rapetissait, perdait ses cheveux et sa pilosité, blanchissait à cause de la disparition de sa pigmentation ; même les gens de couleur pâlissaient"
=> "Depuis une vingtaine d'années, nous survivions sous terre. Cette vie souterraine perturba notre métabolisme. Hommes comme femmes, nous grandissions moins que nos ancêtres, possèdions une pillosité réduite, ainsi qu'une pigmentation qui s'estompait, même chez les gens de couleur."
Bien entendu, ce que je propose n'est pas exempt de défauts. C'est juste que j'ai essayé de donner plus de cohésion à l'ensemble. Après, je te laisse seul juge de mon jugement. Caser le "hommes et femmes" ici allégerait la suite.
Ensuite, ta phrase décrivant ton personnage principale est un peu plus jolie, si tu te débarasse du reste et le remplace par quelque chose expliquant que son aspect physique fait qu'elle passera innaperçue dans le passé.
"Nous étions carencés en vitamines à cause de l’absence de soleil, d’air pur et d’alimentation végétale et devions avaler certains médicaments afin de compenser ces défauts."
Là encore, tu te repètes un peu sur la fin. En refondant un peu ta phrase; tu peux la raccourcir.
Par contre, à ce moment,tu mentionnes l'absence d'alimentation végétale, et deux lignes apès, tu dis que certains végétaux subsistent. Attention à la cohérence.
Ta dernière phrase, même remarque. "La pollution et la chaleur progressaient plus vite que nous ne nous enfoncions..., limités par notre capacité à creuser". (j'y passe deux secondes, là, hein, donc de l'indulgence.)

La lumière naturelle qui se révèle à moi est jaunâtre : le bleu du ciel d’autrefois est occulté par des nuages gris, parfois rougeâtres ou verdâtres. Je suis à l’abri de tout cela dans une cabine isolée et pressurisée. L’air intérieur est dispensé par des bonbonnes réfrigérées qui renferment un mélange pur qui me permettra de survivre plusieurs jours dans cet enfer. L’océan a gagné en superficie et recouvre à présent une partie des terres autrefois émergées. Son niveau fluctue beaucoup au gré des saisons : élevé en hiver quand l’évaporation est à son plus bas, il baisse de près de dix mètres lors de la "belle saison", comme disaient les vieux… Quel que soit le moment de l’année, la température est devenue insupportable à la plupart des êtres vivants et évolue entre quarante-cinq et quatre-vingt-quinze degrés Celsius. Le dioxygène représente moins de cinq pour-cent de l’air, ainsi le méthane et les autres gaz qui l’ont remplacé s’enflamment moins souvent.
jaunâtre/rougeâtre/verdâtre...Et sinon, concrètement, quel couleur ? C'est vague.
"ainsi le méthane et les autres gaz qui l’ont remplacé s’enflamment moins souvent."=>J'ai pas bien compris, là. Sinon, une brève présentation du climat. Ètant donné que tu as fait des recherches dessus, ça m'a l'air cohérent, même si exposé de manière classique.
Après avoir lu la suite, on comprend l'interêt de dire la composition de l'athmosphère. Mais, hors contexte, cette info ne sert à rien.

J’approche du fameux point situé au centre de gravité théorique du mythique "Triangle des Bermudes"…Un ingénieur a trouvé par hasard à cet endroit le fameux passage. Certes, il ne suffit pas d’y être au bon moment, il faut être protégé dans une cellule de pilotage conçue dans ce but et équipée des appareils nécessaires qui optimiseront les paramètres et permettront d’entrer par la porte qui s’ouvrira. Bien que tous les voyants soient au vert, je sens une forte angoisse m’envahir. Alors que les premiers voyageurs du temps avaient disparu, dans le néant sans doute, les risques sont désormais minimisés, malgré tout ils existent toujours.
" Un ingénieur a trouvé par hasard à cet endroit le fameux passage"
"Un ingénieur y a trouvé, par hasard, le fameux passage" ?
Ensuite, les points de suspension, c'est plus que facultatif. On retrouve dans ta troisième phrase lourde. Je ne dis pas qu'il faut exclure les phrases longues, loin de moi cette idée, je dis juste qu'elles doivent êtres formulées de manière à éviter les lourdeurs et essouflements.
" les risques sont désormais minimisés, malgré tout ils existent toujours"=> "minimisés, mais toujours présents." ?
Simplifie tes tournures de phrases.

Ça commence. D’abord le noir et une absence totale de bruit. Soudain, l’appareil tangue dans toutes les directions et moi je me retrouve secouée, ballottée, bousculée en tous sens bien qu’attachée à mon siège. Tout tourne dans ma tête, j’ai mal au cœur, des nausées me parcourent. Je ferme les yeux, mais mon oreille interne a pris le contrôle de mes perceptions et dicte mes sensations de mal à l’aise. Les mouvements s’atténuent après environ vingt minutes et se calment enfin. L’appareil a trouvé son chemin. Rien à faire, simplement me remettre et regarder si je le veux. Ô oui !
Retransciption du malaise. Même si " mon oreille interne a pris le contrôle de mes perceptions", me fait tiquer. Rien de fondamental à redire.
"Les mouvements s’atténuent après environ vingt minutes et se calment enfin."=>Ils se calment au bout de combien de temps ? Quelques secondes ? Des heures ?
Je suis pas un expert en remontée dans le temps, maisje serais assez curieux de savoir par quel moyen elle parvient à connaitre avec autant de précision les durées. L'horloge de bord ? Logique, puisque, comme elle, l'horloge est isolée du reste de l'univers, qui remonte. Je m'égare...
"Ô oui !"=> Heu...Spontané, mais pourquoi ? Placé comme ça l'est, ça m'apparait absolument gratuit. Puisque ton texte a jusque là été assez froid et que ta narratrice paraissait spectatrice, on ignore totalement pourquoi elle a accepté. Par devoir ? Par désir d'aventure ?

Non, ce n’est pas instantané : la remontée dans le passé ne prend pas autant de temps que dans l’autre sens, sinon quel intérêt ? La vitesse de recul dépend de la route empruntée qui fluctue en fonction de l’époque où le voyageur temporel veut se rendre. Mon parcours durera une trentaine d’heures. L’avion est équipé d’une caméra extérieure isolée, protégée par une cage de verre sous l’appareil car les gaz atmosphériques sont devenus corrosifs par endroits. Les images captées sont transmises vers un disque dur avec un débit de plusieurs dizaines de milliers d’images par seconde : le temps recule à une vitesse inimaginable et il s’avère indispensable de tenir cette cadence afin d’exploiter les séquences après. Sur un écran, des scènes préprogrammées s’affichent… dans le sens chronologique terrestre donc avec décalage par rapport à la prise de vue et défilent sur un rythme adapté à la vision bien entendu. L’ordinateur dédié a été réglé de façon à ce que je puisse voir et rédiger un rapport sur les principaux événements exploitables à cette longitude dans les trente-six années qui ont précédé mon départ.
Quelle longitude ?
"Ce" se rapporte à quoi ? Le voyage ? Dis-le.
"Non, ce n’est pas instantané : la remontée dans le passé ne prend pas autant de temps que dans l’autre sens, sinon quel intérêt ?"=>Elle remonte donc dans le présent, puisque, si ça avait été instantané et que ça prenait autant de temps pour remonter que pour descendre...Enfin, mon explication n'est pas claire, mais c'est pour signfier que ta phrase ne l'est absolument pas. On voit que tu essaies de relier les phrases, et je commence à voir emerger des jugements portés par la narratrice. Le voyage dans le temps n'est pas ton principal souci, et c'est dommage, parce que pas mal de choses passent mal. C'est moins bien expliqué que les passages ou tu faisais un exposé climatique.
"L’avion est équipé d’une caméra extérieure isolée, protégée par une cage de verre sous l’appareil car les gaz atmosphériques sont devenus corrosifs par endroits." Geuargh. Indigeste. Pourquoi elle est là, cette caméra ? d'ailleurs Ta dernière phrase expliquant le rapport tarde un peu trop. Tu nous expliques le comment avant le pourquoi. Ce qui fait que ce passage, au départ, ne présentait aucun interêt pour moi.
"Sur un écran, des scènes préprogrammées s’affichent… dans le sens chronologique terrestre donc avec décalage par rapport à la prise de vue et défilent sur un rythme adapté à la vision bien entendu.". Alors là ! Je suis scié. C'est-à-dire que la caméra filme du présent vers le passé, mais que l'écran donne une vision du passé vers le présent, donc, logiquement, le film défile sous ses yeux avant même d'avoir été filmé. J'ai lu la suite, je vois ce que tu veux dire, mais explique le mieux, quoi. C'est super important quel que soit le texte mais un défaut de cohérence est particulièrement flagrant dans les récits faisant intervenir des voyages dans le temps.
Son parcours durera une trentaine d'heures ? Comment le sait-elle ?

En réalité, depuis 2047 et le paroxysme du ciel en feu, il ne s’était pas passé grand chose à la surface de la planète par la suite : le niveau d’oxygène avait trop baissé et ne permettait plus la vie aérienne et heureusement empêchait un nouvel incendie cataclysmique. Lors de cette apocalypse, la température au niveau du sol monta au-delà de cent vingt degrés ; l’évaporation accélérée des océans éteignit cet incendie.
Attends, elle remonte de trente six ans, pour arriver en 2014. Donc, à la base, on est en 2050. Oui, c'est dans le sujet de l'AT, mais moi, pauvre lecteur lambda, j'ai pas nécéssairement le sujet avant le texte. Le sujet ne fait pas partie du texte, donc n'hésite pas à dire quand on est au début.
Sinon, là, le ciel en feu c'est la Grande Catastrophe, ou non ?
Oui, je suis hyper-tatillon, mais si tu parles d'un truc au début, redis-le parla suite pour bien montrer que tout s'imbrique. Fais des liens.
"l’évaporation accélérée des océans éteignit cet incendie."=>L'évaporation est une conséquence de l'augmentation de la température athmosphérique, dis-le. Et techniquement, c'est pas l'évaporation qui éteint l'incendie, mais la vapeur elle même, qui en chassant l'air, prive le feu de son oxygène. Le lecteur lambda ne sait pas ça, donc explique. Parce que à première vue, ça parait incohérent que de la vapeur eteigné un feu.

L’homme avait disparu de la surface deux ans auparavant lorsque les premiers embrasements de l’air détruisirent les dernières colonies réfugiées sur le continent Antarctique. Les dômes protecteurs de verre éclatèrent sous la chaleur et la pression atmosphérique qui avait triplé ; les ultimes constructions humaines ne résistèrent pas ; il ne resta rien des privilégiés qui avaient espéré se sauver en achetant ces protections illusoires.
Je ne pense pas que les gens choisissent du verre pour se proteger (idem pour la cage protectrice de ta caméra plus haut.) Peut-être un matériau comme l'acrylique, qui compose les hublots d'avions, donc capable de résister à des conditions extrêmes.
Ensuite, usage abusif du point virgule. Ta formulation n'est pas la plus simple possible.

Ça, je ne peux le voir : mon parcours suit le parallèle de départ et j’en profite pour me reposer. Bientôt je pourrai assister aux catastrophes qui dévastèrent l’Afrique du Nord, l’Inde, la Chine du Sud, le Mexique et enfin la Floride, mon point de départ. Je m’endors comme on me l’avait conseillé.
Quel parrallèle ? Celui évoqué précédemment ? N'hésite pas à le donner. Ça marquera plus ainsi.
"Comme on me l'avait conseillé"=> "l'a conseillé". Le plus-que-parfait est utilisé pour manifester l'anteriorité dans un récit au passé. Dans un récit au présent, tu peux utiliser le passé composé.
Précise qui est ce "on", les gens qui l'ont envoyé, en somme.



Après ce bref repos, je regarde l’écran : y défilent les images de villes ravagées par les pluies d’inondation, détruites par les ouragans ou les cyclones, noircies par les incendies. Les dernières personnes tentent de fuir sans savoir où aller : rejoindre les plus prévoyants qui se sont déjà réfugiés en sous-sol et se sont organisés en fonction du nombre de ceux qui avaient privilégié cette solution dès que l’espoir avait disparu ; émigrer vers le sud, comment ? Tous les moteurs à combustion sont hors service depuis longtemps, les autres moyens de transports ont été achetés à prix d’or par les riches lors des premiers exodes. Impossible de s’évader par voie marine : les mers et les océans sont agités de tempêtes permanentes provoquées par l’agitation du climat et le dégazage massif du dioxyde de carbone et des clathrates d’hydrates de méthane, maintenus au fond de l’eau depuis des millions d’années. Les derniers habitants des États Unis et du Mexique n’ont pas de choix : évacuer à pied, à bicyclette ou à cheval… Hélas ces derniers comme tous les grands mammifères hors l’homme ont quasi disparu. La plupart des migrants mourront en route, bien peu franchiront l’Équateur. Ils n’y trouveront que violence ou parcage en camps de réfugiés pour un sursis de pas même un an. La mort de la forêt amazonienne, qui agonisait depuis plusieurs années déjà, libéra tant et tant de gaz qu’aussi bien les immigrés récents que les autochtones périrent par millions. Les derniers humains du continent américain survécurent jusqu’en 2043 au sud de la Patagonie. Les zones tropicales d’Afrique n’étaient déjà que déserts arides. Quelques-uns des téméraires avaient rejoint le berceau de l’humanité pour fermer la boucle de notre espèce trop imbue d’elle-même pour respecter la Terre et sa vie foisonnante. En Asie ou au Moyen-Orient la caméra ne me transmet que des images de terres désertiques et de quelques ruines abandonnées.
" Les dernières personnes"=>Survivants ?
"pour un sursis de pas même un an."=>Prefère une formulation comme "à peine". Là, c'est assez maladroit.
Là encore, des points de suspension facultatifs. La rétro-narration choisie, montre les conséquences avant les causes. Chose plus intéressante pour du post-apo.
Attention aux temps. On suit la narratrice, donc on reste au présent. Sur l'Asie et le Moyen Orient, tu restes au présent, mais sur le reste, tu passes à l'imparfait.
"Quelques-uns des téméraires"=>Quelques téméraires ?
C'est un constat assez froid que tu offres ici. Desolé de me répéter. Mais on a affaire à une observatrice distanciée, là.

Nouveau saut programmé des images. Cette fois je vois 2030, l’année de ma naissance, de la perte de notre avenir et de l’émigration sous-terre de certains parmi les plus conscients de l’inéluctabilité de la fin de la vie terrestre
Une deuxième phrase mal découpée, donc elle s'essoufle.

Année funeste : des dizaines de millions de morts provoquées par la colère gazeuse. Le réchauffement fit monter la température de l’hémisphère Nord jusqu’à des pics au-delà de soixante degrés : en cause l’accumulation des gaz à effet de serre… Oh ! pas seulement le gaz carbonique. Depuis le début des années 2020, suite au réchauffement du Nord de la Sibérie et du Canada et à la disparition de la banquise arctique en été, puis dès la fin de l’hiver, le pergélisol dégela toujours davantage et libéra de grandes quantités de gaz, surtout l’inquiétant méthane vingt-trois fois plus nocif que le dioxyde de carbone au regard de l’effet de serre. La moyenne des températures augmenta avec régularité entre un et trois degrés par an. Si une partie de l’Europe occidentale était encore protégée par le Gulf Stream au début de cette décennie, ce ne fut pas le cas d’autres régions en Amérique du Nord, Asie, Europe centrale ou Moyen-Orient. Les gisements de clathrates – les hydrates de méthane gelés qui constituaient alors de gigantesques affleurements sous-marins en bordure des plateaux continentaux – réagirent massivement au réchauffement océanique. En 2030, leurs éruptions se multiplièrent et provoquèrent de monstrueuses déflagrations, des tsunamis, des asphyxies massives au dioxyde de carbone mélangé au méthane.
D'après ce que j'ai compris, la colère est plus celeste que gazeuse...
Encore des points de suspension. Le Oh ! Rajoute de l'oralité à ta narration, et donc ça devient plus vivant. Sinon, je pense qu'il serait aussi bon de parler du NO2, qui est lui deux-cent fois plus nocif que le CO2, et qui, est liberé par la combustion des bio-carburants...
Malgré un début poussif, tu est partie sur ton exposé. Là, ta narratrice porte un jugement. Mieux.

Je peux voir sur l’écran suffoquer des milliers d’Américains de Floride, de La Louisiane et du Texas, ailleurs à Hangzhou, au Caire… Les tempêtes dévastent les bords de mer et pénètrent très profond dans les terres, les ouragans soufflent et les cyclones noient des régions entières. Pour ne rien arranger ces inondations envahirent plusieurs centrales atomiques comme si le drame de Fukushima n’avait servi à rien !
Encore des points de suspension !
"En avant dans les terres" ? Parce que profond, bof, quoi.
La référence à Fukushima, why not. Après, manifester que l'eau entre sans peine, à cause de précautions non prises, ça appuierait ladite référence.
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Commentaire : Le quai. (Tuer le père des maux.) - SF - Tout  Empty Re: Commentaire : Le quai. (Tuer le père des maux.) - SF - Tout

Message  MémoireDuTemps Ven 22 Juil 2011 - 11:34

Merci, Slartibartfast, et comme on ne s'est pas encore présentés... Je le fais, j'ai lu ta présentation... Moi aussi je suis sur un autre forum (cocyclics pour ne pas le nommer) où je fais aussi bêta-lire ma nouvelle vu l'urgence. Mais à comparer, je préfère ô combien ici, car les analyses très fouillées permettent de vraiment améliorer un texte.
A part mes difficultés habituelles (phrases un peu longues et parfois complexes, descriptions trop sommaires car je veux faire condensé ce qui donne effectivement un manque de précisions dans le détail - très bien vu Slartibartfast ! ) et les recherches parfois ardues, j'ai ici une autre difficulté peu habituelle dans mes textes : très dur de savoir comment tourner le temps des phrases puisque présent, passé et futur se mélangent... difficile pour moi ce voyage dans le temps (de la nouvelle) et les temps (de la conjugaison) Sad

Je vais réécrire le début suivant tes conseils - judicieux - et bien vite va venir une version 2 (ici je n'a pas autant travaillé mon texte que d'habitude par manque de délai)...

En tout cas bienvenue ici et tu verras c'est super... et je prendrai ma revanche en te bêta-lisant Wink dès que possible

Merci d'avance, Barbara, tu peux bêta-lire ma version 1 car il y a pas mal de défauts (j'en suis consciente) et je souhaite que ma V2 soit vraiment plus aboutie (à moi de me coller à la tâche)
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Commentaire : Le quai. (Tuer le père des maux.) - SF - Tout  Empty Re: Commentaire : Le quai. (Tuer le père des maux.) - SF - Tout

Message  MémoireDuTemps Ven 22 Juil 2011 - 19:26

Première remarque, ton texte souffre d'une invasion de "et".
: il est vrai que je mets très peu de participe présent, sauf quand il y a une action… Il y a donc la solution du "et", de la virgule (pas trop dans ce cas), du ";" (point trop quand même) ou d’une phrase plus courte… A mon avis le mieux est d’alterner "et" et ";" pour éviter des phrases trop courtes quand même.
tu peux dire qu'elle découvre la surface de la terre depuis les airs
Non elle vivait en sous-sol car la surface est invivable.
L'horloge du temps aurait plus tendance à "tourner" qu'a "se tourner", d'après moi
Pour moi ce n’est pas seulement une bête horloge, c’est un peu pour faire ressentir que c’est beaucoup plus que cela et puis c’est plus joli, j’aime bien les formulations un peu personnelles.
"la grande catastrophe, celle qui a anéanti"
Finalement je passe au pluriel : en réalité il y en a deux principales « le ciel en feu » en 2047 qui rend définitivement inhabitable la surface de la Terre et « la colère gazeuse » qui a commencé en 2030 et a duré… il faudra que je distingue effectivement dans le texte… Par contre effectivement elle va voir les images et rédiger un rapport… et sait ce qu’il s’est passé… ce qui peut expliquer son ton froid.
Et j’ai allégé la dernière phrase.
************************************
Pour le paragraphe suivant : oui je remplace par resurgir qui va bien à la situation… quant à la planète qui se nettoie : c’est arrivé dans le passé lors des grandes extinctions surtout celle du Permien due au volcanisme (les trapps de Sibérie ou… voir http://www.sciencesetavenir.fr//actualite/archeo-paleo/20110721.OBS7452/un-degazage-massif-a-l-origine-de-l-extinction-du-trias.html )… Les gaz du type méthane ont une durée de vie limitée avant de se recombiner sous l’action du soleil notamment et l’effet de serre s’atténuera.
************************************
Paragraphe suivant… réécrit
Depuis un an je prépare ce saut qui me conduira en octobre 2014. Lorsque le directeur de notre colonie de huit mille âmes m’avait proposé cette mission, j’avais longtemps hésité. Nous savions que notre avenir se comptait en années et non en décennies : une vie s’offrait à moi plutôt que la mort lente qui menaçait les autres. Que d’atermoiements ! Car partir signifiait laisser ma famille, abandonner mon amour et tous mes amis à leur sort. L’enjeu avait fini par me convaincre : orienter le passé vers un autre destin que le nôtre, donner une nouvelle chance à la Terre et à l’espèce humaine, au minimum du temps. De plus, j’étais l’une des dernières à pouvoir accomplir cette tâche.
La suite de mon commentaire pour demain…
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Commentaire : Le quai. (Tuer le père des maux.) - SF - Tout  Empty Re: Commentaire : Le quai. (Tuer le père des maux.) - SF - Tout

Message  Slartibartfast Sam 23 Juil 2011 - 11:00

Bah, le souci, c'est que tes phrases longues tu cherche à trop les découper. enfin, le point virguel et le "et", ça découpe, alors que la virgule, d'après moi, ça permet de faire des longues phrases, car cela rythme le tout, et fait que tu peux prolonger.

"tu peux dire qu'elle découvre la surface de la terre depuis les airs") bah, ma remarque visait juste à dire que comme elle a toujours vécu en sous sol, et que là elle est en avion, elle découvre la surface depuis les airs...

Les tournures personnelles, je suis pas contre.

Pour ton paragraphe réecrit, j'en parle dans la suite de ma bêta, appuyer le fait "il n'y a que moi pour s'en occuper, le côté boucle temporelle, etc. Sinon, c'est mieux, ça donne un peu plus de vécu au personnage.

Voilà la souite

Les climatologues annoncèrent un emballement sans issue de l’effet de serre. Les scientifiques proposèrent qu’une partie de la population tente d’échapper à la destruction prochaine et se réfugie dans le sous-sol. Assez vite des solutions techniques furent créées pour assurer le filtrage de l’air. Ils conçurent en même temps des excavatrices non polluantes pour creuser toujours davantage en profondeur. De nombreux moyens furent développés pour résoudre la vie de ces mineurs d’un nouveau genre. Hélas, seuls certains endroits purent satisfaire une des conditions indispensables : des nappes phréatiques assez grandes et distantes de la surface afin d’être protégées des dégâts futurs. Malgré les déclarations alarmistes, certains espéraient encore que ça s’arrangerait ; ils croyaient certains savants douteux qui annonçaient que l’enfer ne durerait pas, que des solutions existaient, que le responsable était le Soleil pourtant très calme. Guère de candidats à cette aventure souterraine se présentèrent, et, parmi eux, en Floride, mes parents avec leur petite fille de quelques jours. Je grandis donc dans cet environnement sans soleil ni jours ni nuits.
Là encore, un et de trop. " Ils conçurent ", qui conçut ? Et pourquoi ne conserve tu pas la voix passive pour poursuivre et t'éviter ce genre de problème ?
Ta phrase débutant par hélas comporte le même souci. Longue et avec des formulations que tu compliques. Même si je suis conscient que le " distant de la surface " est là pour éviter une répétition, j'pense qu'il existe d'autres moyens de ne pas te répéter tout en simplifiant l'ensemble.
" distantes de la surface afin d’être protégées des dégâts futurs. "=>Epargnées, plutôt ? Patrce que si elles étaient protégées, elle le seraient par l'épaisseur de sol au dessus d'elles, choses sous-entendue, certes, mais je pense qu'épargnée renverrait à ton explication faite au début sur la survie de la vie au sein des abysses.
Pour " Malgré les déclarations alarmistes, certains espéraient encore que ça s’arrangerait ; ils croyaient certains savants douteux qui annonçaient que l’enfer ne durerait pas, que des solutions existaient, que le responsable était le Soleil pourtant très calme " =>Aucun commentaire. Usage là encore du point-virgule. On dirait que tu rechignes à faire plusieurs phrases, je me trompe ?
Ta phrase suivante " Guère de candidats... " , est bourrée d'incises, et rajoute des précisions à chaque fois, donc manque de fluidité (ça se voit beaucoup car elle est riche en informations). Peut-être commencer par situer en Floride, réduire aux survivants, puis aux candidats, et enfin aux parents ? Idée en l'air, qui vaut ce qu'elle vaut.
Et pour ta dernière phrase, " sans soleil, ni jours, ni nuits " (j'aurais rajouté des virgules...) je pense que le " sans soleil " est un peu accessoire. Après, ce n'est que mon humble avis. Parce que tu as déjà insisté sur les conséquences souterraines par le passé, mais pas sur l'absence de cycle jour/nuit. Après, tu peux aussi choisir d'appuyer sur ce que le lecteur connaît déjà plutôt que de trop vouloir en dire. Chacun voit midi à sa porte.

J’arrive en l’an 2017. Le réchauffement prévu par les alarmistes est encore acceptable, hélas certains pays trop heureux de pouvoir s’affranchir de la dépendance pétrolière grâce au gaz de schiste, ont mis en place de nombreuses extractions par la méthode de fracturation hydraulique. Malgré les avertissements inquiétants en provenance de nappes phréatiques de plus en plus polluées, les compagnies n’en tinrent aucun compte et, le 3 octobre, un énorme dégagement de méthane se produisit sur le site de Barnett Shale situé sous la ville de Fort Worth. Il s’enflamma et l’incendie s’étendit dans la ville et ses voisines. Bien que mon engin évolue à plusieurs dizaines de kilomètres du lieu de la catastrophe, je peux voir le ciel rouge et l’énorme fumée qui s’en dégage.
Emballement sans issue ? Mouais. Mal dit, puisqu'il existe une issue, quoique peu engageante.

« Malgré les avertissements inquiétants en provenance de nappes phréatiques de plus en plus polluées » => Les nappes phréatiques ont pris leur téléphone et ont appelé les compagnies ?
Par la suite, comme la scène se déroule sous ses yeux, l'incident peut être narré au présent. Petit apparté sur le voyage dans le temps : considérant que les événements, même s'ils sont passés, appartiennent au présent de ta narratrice, car se déroulant sous ses yeux (grâce à l'écran), c'est donc du présent, non.
Sinon, je note une absence cruelle de virgules dans ta phrase rappelant l'incident. C'est ptêt parce que je suis un gros accro à la virgule, aussi. Mais là, ça manque vraiment parfois. Sinon, une dizaine de kilomètres d'altitude, plutôt, puisque l'engin reste en l'air, au dessus du lieu de la catastrophe. Il n'atterrit pas. (c'est ambigu, comme narration)
L'énorme " panache " de fumée, non ?
Encore un " hélas ", par contre. Oui à l'implication du personnage, mais évite de trop tirer sur les mêmes ficelles...


Mon expédition dans le passé est bientôt terminée. Un autre explorateur m’a précédée dans un avion "temporel" similaire avec l’objectif de me donner une "vie" (état civil, scolarité, université, permis de conduire, logements…) Ma mission : révéler une vérité et empêcher l’accès au pouvoir suprême d’un Américain. J’arrive en début de soirée sur le petit aérodrome près de mon point de départ au nord de Jacksonville, ni vue ni connue. Je repère très vite la voiture louée pour l’occasion et à l’aide des clefs qu’on m’a confiées, malgré leur rouille provoquée par toutes ces années d’enfer, un passé pour moi, dorénavant mon futur, les portes s’ouvrent et la voiture, une petite Honda Civic, démarre. Un "vieux" m’a appris à conduire ce genre de véhicules prohibés dans nos souterrains. J’ai une petite inquiétude : celui qui a préparé tout cela n’est pas présent comme cela était prévu. Je l’appelle grâce au portable mis à ma disposition et n’obtiens aucune réponse. Je parcours environ deux cent kilomètres avant de m’arrêter pour une première étape.
Les termes entre guillemets, ça passerait en italique ?
" Ma mission : révéler une vérité et empêcher l’accès au pouvoir suprême d’un Américain. " c'est un peu incongru comme formulation, d'autant plus que " Pouvoir suprême " fait un peu trop dramatique.
« J’arrive en début de soirée sur le petit aérodrome près de mon point de départ au nord de Jacksonville, ni vue ni connue. » => Je suggère juste une réorganisation :
« Ni vue ni connue, j’arrive en début de soirée sur le petit aérodrome au nord de Jacksonville, près de mon point de départ. »
Pour la phrase suivante, un tantinet alambiquée. Juste que l'aérodrome est petit, la voiture est petite, aussi...Déroutant, pour quelqu'un qui a toujours vécu sous terre, et qui n'a jamais vu d'aérodrome ou côtoyé énormément de voitures de porter ce genre de jugement. La phrase avec le vieux est ambiguë grammaticalement. C'est l'usage des véhicules uqi est prohibé dans les souterrains, ou c'est le vieux qui a appris, dans les souterrains. Certes, ça s'applique aux deux, mais quand même.
« J’ai une petite inquiétude : celui qui a préparé tout cela n’est pas présent comme cela était prévu. »=>« Comme prévu » serait une formulation plus simple qui éviterait l'emploi d'une verbe terne (être). Sinon la transition entre la découverte de la voiture est le parcours est assez abrupte. Lier ça un peu plus ?

Après une nuit dans un petit hôtel, je pars à six heures du matin pour arriver à New York dans la soirée. Quel plaisir de découvrir des régions où la vie s’agite en tous sens ! Si seulement j’avais le temps, je toucherais ces arbres aux feuilles jaunes et brunes, cette herbe, ces quelques fleurs… En 2050, tout a disparu, les anciennes villes ne sont plus que quelques ruines désolées et noircies… Il paraît qu’autrefois, quand une construction humaine était abandonnée, la nature la reconquérait au fil du temps : dans le futur, rien ne s’approprie les vestiges hors l’oubli. Je n’ai jamais vu d’oiseaux vivants et quantité volètent en tout sens : quelle beauté s’en dégage ! Et tous ces animaux dans les bois, dans les champs : à mon époque, presque aucun n’a survécu à part ceux maintenus en vie au cas où… L’homme revêt un masque à gaz au besoin, respire à l’aide de bonbonnes, pas l’animal, pas ceux qui vivent à l’air libre. Liberté ! Liberté ? Cela a-t-il un sens quand les déplacements sont limités dans une salle creusée et que s’en écarter sans équipement risque de signifier la mort... un sens lorsqu’on ne peut s’isoler seul hors d’un petit espace qui permet juste de s’allonger à chacun, chacune ou à chaque couple.
Encore ce « petit » hôtel ! Décidement, rien n'est assez grand pour elle...
Sinon, une ponctuation erratique. Beaucoup de point de suspension, de « : » (je sais plus comment ça s'appelle). Je ne suis pas contre faire une comparaison 2014/2050, mais là, tu fais un va-et-vient entre les deux époques sans nécessairement préciser où l'on est. Donc on devine sans peine, mais, voilà, quoi. Sinon, vocabulaire varié, donc pas de répétitions, mais des phrases assez étranges.
« L’homme revêt un masque à gaz au besoin, respire à l’aide de bonbonnes, pas l’animal, pas ceux qui vivent à l’air libre. »=>Tu démarres sur la nécessite d'un équipement respiratoire et enchaîne aussitôt sur l'absence d'animal à la surface. C'est un flot d'informations que tu livres ici. Règle un peu le débit pour ne pas noyer ton lecteur.

Je m’arrête à la lisière d’une forêt où tout de suite l’air pimenté de mille senteurs m’assaille. Dans notre existence, l’odeur de soufre et de moisi envahit tout… bien plus que de raison pour l’homme de début du siècle. Puisque la vue nous est moins utile, surtout la diurne, l’adaptation à une lumière artificielle, au sombre, n’a pas pris beaucoup de temps. Alors un autre sens s’est développé : notre odorat, indispensable à la survie, a atteint le niveau des animaux sauvages. Ainsi nous pouvons reconnaître certains gaz que l’être humain croyait inodores. Corollaire de cette adaptation : nous savons distinguer les phéromones, en particulier sexuelles afin de pouvoir optimiser et notre reproduction et celles des rares animaux d’élevage. Le cocktail olfactif que je perçois de l’air libre me saoule, je respire à pleins poumons. Je reste hébétée une vingtaine de minutes à humer et reconnaître ce que j’ai appris à l’école quand le cours sur le passé nous faisait redécouvrir les plaisirs disparus d’antan.
«  Dans notre existence, l’odeur de soufre et de moisi envahit tout… bien plus que de raison pour l’homme de début du siècle. » je comprends ta phrase. L'odeur de souffre et de moisi de 2050 est au delà de ce que pourrait connaître un deux-mille quatorzien (désolé pour le barbarisme)
Ta phrase sur l'inutilité de la diurne, elle sous entend que c'est un sens peu exploité par les hommes de 2050, donc peu développé ?
L'odorat à atteint la « sensibilité de celui des animaux » , plutôt que « le niveau » ?
Ainsi ils peuvent sentir/percevoir, plutôt que reconnaître. Reconnaître impliquerait que l'homme d'antan les sens mais ne les différencie pas. Or là, comme ces gaz sont supposément inodores.
«  me saoule »=> Oulah. Il fait tache. Enivre ?
Encore « une vingtaine de minutes », comme au début. À croire que c'est la durée moyenne des moments sensoriels. Quand je reste hébété, personnellement, j'en perds la notion du temps.

Je déballe le sandwich préparé à mon intention. L’étiquette indique la composition : du saumon fumé – je n’en ai jamais mangé – de la salade verte – inconnue sous terre – des tomates – j’en ai entendu parler – du pain de mie – disparu – et de la mayonnaise – ça je connais – préparée avec des œufs – la dernière poule est morte en 2039 ! Quel délice je me prépare à déguster ! Je ne réussis pas à le finir : c’est dégueulasse… insipide et mauvais ! La boisson prévue, un Coca Cola est tout aussi imbuvable.
Le sandwich, mais il est où ? Dans une glacière dans la voiture ou elle le prend à l'hôtel ?
«  dégueulasse… insipide et mauvais »=>Vive la rencontre des registres de langue ? Sinon, j'aurais employé le terme « immonde », que je trouve très joli.
Là encore, on retrouve « prévu », comme pour la présence du premier chrononaute (je sais plus ou j'ai vu ce mot d'ailleurs...Mais il claque, non ?) ; d'autre part le Coca accompagne le sandwich, dirais-je.

Je reprends la route et admire enfin le soleil dont on m’a tant vanté les mérites et… les dangers pour nous autres sous-terriens ! J’espérais qu’il rallumerait les couleurs. Eh non ! elles sont ternes, pas ainsi que me les avaient décrites les anciens. Il faut avouer que daltonienne ne peut apprécier le rouge que nous ne pouvons distinguer, nous les natifs du dessous.
Pour la ponctuation, la démultiplication des points d'exclamation, ça saoule un peu. Les points de suspension, j'ai déjà fait la remarque, mais ça bousille le rythme. Sinon, on perd de cette froideur exposée plus haut pour essayer de se plonger dans les perceptions de la narratrice. Du mieux, même si tu en fais un peu trop.
« Il faut avouer que daltonienne ne peut apprécier le rouge que nous ne pouvons distinguer, nous les natifs du dessous. » => Là, y a comme un problème.

J’arrive au Sofitel de New York à vingt-trois heures fatiguée par cet exercice de conduite inhabituel pour moi. Je commande des œufs sur le plat tant encensés par ceux qui y avaient goûtés. J’aime bien mais pas du tout les tranches grillées qui les accompagnent, sans doute du lard. Je n’ai jamais mangé de porc ni aucune des viandes habituelles à l’époque où je me trouve présentement. Nous ne nous nourrissons que de peu de toute façon : l’humanité ne disparaîtra pas pour cause d’obésité mal maîtrisée !
Après ta première phrase, je reprends une bonne goulée d'air.
Ceux qui y avaient gouté (sans « s », puisque le participe passé de passé composé ne s'accorde pas, si mes souvenirs sont bons)...Ceux qui y gouteront, plutôt ? Comme elle vient du futur...Non, on va arrêter là les noeuds dans le cerveau.
« Je n’ai jamais mangé de porc ni aucune des viandes habituelles à l’époque où je me trouve présentement. », ouf ! Un peu décousu, comme phrase.
Tu finis ton paragraphe sur un énième point d'exclamation...Le sarcasme donne une âme à ton personnage, sinon.

Dans mon sac, j’ai apporté le netbook d’époque pour me connecter sur Internet et contacter Wilkileaks. Les preuves formelles du crime commis en mai 2014 sont stockées sur le disque dur, je dois leur envoyer, et, par précaution, je les expédie aussi au Canard Enchaîné et à quelques médias libres et indépendants. Non, l’accident d’Air Force One qui s’est produit le 8 mai 2014 au-dessus de l’Atlantique n’en était pas un. C’était un attentat et il visait le Président et le Vice-Président des USA. On ne retrouva pas les débris, ni les corps des cinquante-deux personnes disparues. Ils revenaient du sommet d’Oslo sur le climat et la lutte contre la pollution et l’effet de serre où un accord quasi unanime avait été accepté qui prévoyait de : réduire l’émission du dioxyde de carbone de quinze à vingt pour cent par an dès 2016 ; cesser l’exploitation et la recherche de gisements de gaz de schiste et de sables bitumineux ; détaxer l’utilisation de toute énergie non polluante et de surtaxer l’emploi des énergies fossiles, ce qui permettrait de développer la recherche des énergies nouvelles (dans ce but, une commission d’experts internationaux avait été nommée afin d’étudier la faisabilité de projets d’avenir). En octobre 2014, la plupart des pays avaient validé la signature, sauf les Etats-Unis qui attendaient le résultat des élections prématurées prévues pour compenser la carence de chef d’état.
Ton netbook apparaît comme par magie.
Sinon pour la suite, le « valider la signature »...mouais. C'est pour éviter de répéter ratifier le traité, j'ai vu, mais quand même.
Etats-Unis => « États-Unis » (ton correcteur orthographique ne t'embête peut être pas pour les accents sur les majuscules, le mien si.
« qui attendaient le résultat des élections prématurées prévues pour compenser la carence de chef d’état » => Si mes souvenirs sont exacts, c'est le vice-président qui est censé remplacer un président mort en activité, mais comme il meurt en même temps, nouvelles élections (tu le sais, je m'en doute). C'est juste que cette formulation sonne étrangement à mes oreilles. Mais après tout...
Pour l'attentat, exposer qu'il y a cinquante-deux morts, et parmi eu les cibles : Président et Vice-Président ?

Or celui qui sera élu, R.J. Son, ne ratifiera pas le traité. Plusieurs pays suivront dans ce déni et parmi eux la Chine qui dénoncera alors l’accord.

Les éléments à charge que j’apporte démontrent le mécanisme du crime et accusent un certain nombre de personnalités opposées à ce traité d’avoir commandité le double assassinat. Parmi celles-ci celui qui deviendra Président. Or le tuer ne servirait à rien d’autre qu’à favoriser un autre de même acabit. Les documents que je fournis ne suffiront pas à influencer l’élection dans trois jours mais seront utiles par la suite ou aussi au cas où j’échouerais.
Tu parles de déni. Mais explique un peu plus les motivations de R.J. Son. Peut-être en lui faisant déclarer des phrases, citations de Ron Johnson, pour aller au fond de ton idée ?
On commence à voir les outils dont dispose ta narratrice pour effectuer sa mission. Je ne pense pas que ce soit un double assassinat mais cinquante-deuzuple (oui, vive le barbarisme) assassinat.
« mais seront utiles par la suite ou aussi au cas où j’échouerais » Geuh. C'est pas super super joli comme formulation, hein ?

Il est huit heures lorsque je téléphone à ce candidat qui occupe aussi une chambre de mon hôtel. Hier il a débattu sur un plateau de télévision avec son principal rival. J’avais pu visionner ce débat : un homme politique odieux qui base son discours sur la mauvaise foi, le mensonge, le déni de la situation. Il dénonce avec démagogie la misère dont souffrent les petites gens et leur promet monts et merveilles quand sa politique fera repartir de l’avant l’économie.
Répétition de « aussi ». Peut être dire qu'elle a pas choisi l'hôtel au hasard, ou un truc du genre, voire dire plus tôt que R.J. Son loge dans le même hôtel qu'elle. Là, j'ai l'impression que tu amènes les éléments que lorsque tu en as besoin.
Troisième phrase pas tip top. Assez floue, car on pourrait croire qu'elle parle du rival. Retour du « déni ». La dernière phrase est au présent alors que ça a eu lieu la veille (cohérence des temps).

Après un débat avec son secrétaire, je réussis à obtenir un rendez-vous dans une demi-heure grâce à un nom lié à une histoire enterrée autrefois en même temps que la victime. Il arrive à l’heure dite dans ma chambre, seul.

— Bonjour, mademoiselle. Qui êtes-vous ?

— Bonjour, monsieur. Mon nom n’a pas d’importance, appelez-moi Claire.

— Que savez-vous de ma cousine Julia ?

— Tout, vous l’avez assassinée après l’avoir violée. Vous avez ensuite maquillé ce meurtre pour faire croire à un crime de rôdeur et vous avez forgé un alibi qui vous rendait insoupçonnable.

— Vous y étiez ? Cela m’étonnerait au vu de votre âge.

— Non, bien sûr. Mais si on déterrait le cadavre, on trouverait votre ADN

— Après trente-quatre ans ?

— Peut-être, vous ne niez pas ?

— À quoi bon, nous sommes seuls.
Je dirais plus « discussion animée » que « débat » avec la secrétaire, mais ça n'engage que moi. Ça éviterait juste de répéter ce mot employé juste avant dans un tout autre contexte.
On devine qui est qui, mais l'absence d'indications sur les réactions de part et d'autre font que l'échange manque un peu de niaque. Dommage puisque c'est vraiment une mise en place des deux protagonistes, Claire qui provoque, Son, qui se défend...

Comme je me verse un café, il me demande de lui en servir un. Je lui offre le mien, le lui sucre et m’en verse une autre tasse. Ce qu’il ne sait pas, bien entendu : j’ai drogué ce sucre avec un médicament du genre Viagra très rapide d’effet. Je m’absente aux toilettes. Je reviens au bout de cinq minutes.

— Je vous ai attendue, mademoiselle. Je n’ai pas de temps à consacrer à cette affaire, revenez me voir après l’élection et vous me montrerez vos preuves à ce moment.

— Si je contacte des médias ce matin et leur donne des éléments à charge, cela tomberait mal, n’est-ce pas ?

— D’ici qu’ils vérifient, je serais élu Président.

— Oh ! ce sera rapide, vous venez d’avouer et j’ai tout enregistré.

— Quoi ? crie-t-il.

— Oui, avec ce téléphone.

— Donnez-le-moi, hurle-t-il.
« Ce qu’il ne sait pas, bien entendu : j’ai drogué ce sucre avec un médicament du genre Viagra très rapide d’effet. » Encore deux points. Même si c'est une astuce pour éviter le verbe être, comme tu en uses et abuses précédemment et, d'autant plus, c'est pas super fun pour le lecteur (à mon sens), donc à éviter. La description du médicament est chimique, si je peux me permettre l'expres​sion(dans mon jargon, chimique=bizarre)

J’essaie de sortir de la chambre. Il me saisit, me projette sur le lit, m’arrache mon appareil dans le même mouvement et le jette violemment contre un mur.

— Vous n’avez plus de preuves, rit-il de manière désagréable avec un regard fourbe.

— J’étais en communication, mon correspondant a tout entendu.

— Vous bluffez.

— Trop tard pour vérifier, l’appareil est cassé.

Il s’énerve de mon sourire malin. On m’a prévenue qu’il était sujet à des accès de colère incontrôlable et brutale. Il se jette sur moi. Il est fort, je ne peux résister. Il ouvre mon peignoir. J’essaie de l’empêcher alors il me frappe deux fois la tête avec son poing. Je me sens presque inconsciente… Et il me viole !
«  rit-il de manière désagréable avec un regard fourbe » rein que ça ? Formulation un peu lourde. Utilise la virgule uhuh
«  incontrôlable et brutale »=>Les accès (de colère) sont incontrôlables et brutaux.
« il me frappe deux fois la tête avec son poing » Maladroit. Usage encore de « avec », varie tes structures. « Il me frappe au visage à deux reprises » c'est un peu plus joli (à mes yeux)
« e me sens presque inconsciente… ».Elle sombre presque dans l'inconscience, s'évanouit presque, mais se sentir inconscient, bof, quoi.
« Et il me viole ! » Mouais. Pas convaincant. Je ne suis pas pour donner dans le détail sordide, hein. Formuler simplement les choses ainsi, j'aime bien. Quoique là points d'exclamation font que tu va vers la surenchère et retire la simplicité qui en fait la force. (… je ne dis plus rien dessus, mais, tu sais ce que j'en pense)
Beaucoup de « Il » quand même. C'est un peu lourd

Je reprends mes esprits. Il se trouve dans la salle de bains. Je prends mon sac de voyage et m’éclipse habillée du seul peignoir. Dans le couloir, je rencontre une femme de ménage et lui explique que je viens de me faire violenter ; elle appelle la réception. Une autre employée accourt et me conduit vers l’ascenseur. Je vois dans le reflet des parois ma tête, ma joue écorchée, mon œil enflé.
Je sais que son but était de se faire violer pour discréditer R.J. Son, mais ça n'a pas l'air de l'émouvoir plus que ça...Un peu froid, au vu du point d'exclamation évoqué précédemment. Sinon, « Il », se rapporte à qui ? Lie un peu l'ensemble, en n'hésitant pas à expliquer qu'elle profite que le candidat (un moyen de remplacer « il ») soit dans la salle de bain pour s'eclipser, 'fin, ce genre de truc, quoi.
En voyant sa tête amochée, elle ne ressent pas un peu de satisfaction ? D'avoir une preuve pour accuser Son ? Je donne juste une idée en l'air, hein. C'est pas mon texte.

Dans l’heure qui suit, on me conduit au poste de police. Une policière prend mon témoignage et m’emmène à l’hôpital. Je subis tous les examens pratiqués par une femme médecin ; elle veut me garder en observation, je refuse. Un avocat vient me voir. Je témoigne ensuite sous serment en fin d’après-midi : R.J. Son est assis menotté.
Rapide. Je suis pas contre faire la chose comme une succession d’instantanés aux différents endroits, mais peut être en leur donnant un peu plus de relief. Ta dernière phrase est déroutante car on ne sait pas trop ce que le candidat fout assis là. Une confrontation ?


Une semaine passe, mon histoire a influencé le vote, ce ne sera pas mon agresseur l’élu. La dernière partie de ma mission arrive. Me rendre à la gare et prendre le train de dix heures douze pour Washington. On m’a ordonné de monter en tête. Je longe le convoi de wagons, m’apprête à monter. Soudain deux hommes viennent vers moi.
Un peu trop rapide. Pose bien ta dernière scène. Répétition de monter.

— Mademoiselle Claire Vaniva ?

— Oui.

— FBI, veuillez nous suivre !

— Non, je dois prendre ce train.

— Nous avons un mandat vous concernant.

Durant ce bref échange, le train de l’autre quai s’ébranle. Je me dégage de la main qui me serre le bras et monte sur la marche du wagon : un des policiers sort son arme et tire alors que je me retourne. Je reçois la balle dans la poitrine et m’écroule à moitié entre les voies et la voiture. Je porte la main à ma blessure. Les photos, qu’on m’avait demandées d’emporter sans les visionner et que j’avais glissées dans ma poche intérieure, en tombent et s’éparpillent à moitié sur le sol. Je baisse la tête afin de les voir, mes yeux croisent le regard d’une fillette dans l’autre train ; je distingue la lumière d’un flash : elle vient de prendre un cliché de la scène. Je la connais ; je vois une des photos que j’emmenai : c’est moi affalée sur ce quai regardant sans doute la fillette ; une tache de sang rouge s’étale à côté de la photo et je devine que c’est celle qui vient d’être prise. Je sais qui est la fillette, ma mère m’a montré un portrait d’elle quand elle avait neuf ans…
Encore usage de monter. Elle pose le pied sur la marche, non?
Répétition de fillette.
Usage des deux points excessif, encore. Je ne dis pas qu'il faut les bannir totalement, mais les utiliser avec parcimonie.
Elle commence à regarder les photos, croise le regard vers la fillette, mais est-ce que la fillette est sur la photo ? Manque d'organisation. Dommage, parce que cela décode le côte « Ça devait être moi et personne d'autre du début ». L'interêt majeur de ce genre de nouvelles, c'estd e disséminer partout dans le récit des éléments de manière à ce que à la relecture on soit capable de tout retrouver. Je sais pas si tu vois ce que je veux dire...mais en 10 jours, c'est juste pour faire tout ça. Un ajout d'une ou deux phrases par-ci par-là pourrait passer, si t'as pas le temps.
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Commentaire : Le quai. (Tuer le père des maux.) - SF - Tout  Empty Re: Commentaire : Le quai. (Tuer le père des maux.) - SF - Tout

Message  ferdi Dim 24 Juil 2011 - 8:12

Voici d’abord quelques remarques sur des détails, remarques moins détaillées que les précédentes, mais elles pourront peut-être t'aider.
« et sa pilosité, blanchissait… » La virgule me semble inutile.
« d’animaux adaptés à une existence sous-terre … » J’écrirais souterraine ou sous terre
« certains espéraient encore que ça s’arrangerait ; ils croyaient certains savants douteux … » Répétition de certains.
« Malgré les avertissements inquiétants en provenance de nappes phréatiques de plus en plus polluées, les compagnies n’en tinrent aucun compte … »
Je remplacerais avertissements par phénomènes ou signaux par exemple. D’autre part, la construction de cette phrase me semble maladroite.
« Je n’ai jamais vu d’oiseaux vivants et quantité volètent en tout sens …
Le mot quantité me gêne ici.
Je préférerais le pluriel : en tous sens
« …les pluies d’inondation » Cette expression me gêne.
« suite au réchauffement…» langage parlé
« notre odorat, indispensable à la survie, a atteint le niveau des animaux sauvages. »
J’écrirais : a atteint le niveau de celui des animaux sauvages.
« insipide et mauvais » N’est-ce pas contradictoire ?
« Eh non ! elles sont ternes, pas ainsi que me les avaient décrites les anciens. »
Ainsi me semble mal utilisé ici ; je proposerais de le remplacer par telles, par exemple
« J’aime bien mais pas du tout les tranches grillées qui les accompagnent, sans doute du lard. »
Je remplacerais ‘mais pas du tout’ par sauf.
« Ils revenaient du sommet d’Oslo sur le climat et la lutte contre la pollution et l’effet de serre où un accord quasi unanime avait été accepté qui prévoyait de : réduire l’émission du dioxyde de carbone de quinze à vingt pour cent par an dès 2016 ; cesser l’exploitation et la recherche de gisements de gaz de schiste et de sables bitumineux ; détaxer l’utilisation de toute énergie non polluante et de surtaxer l’emploi des énergies fossiles, ce qui permettrait de développer la recherche des énergies nouvelles (dans ce but, une commission d’experts internationaux avait été nommée afin d’étudier la faisabilité de projets d’avenir). »
Cette phrase me semble trop longue.

J’ai lu avec intérêt ton récit. L’enchaînement des catastrophes est évoqué avec force. J’ai trouvé astucieuse l’utilisation du triangle des Bermudes. Je suis incapable de contester les éléments scientifiques sauf sur un point : la température du sous-sol augmente avec la profondeur : le gradient géothermique est de quelques degrés par kilomètre dans la croute continentale stable, il monte jusqu’à cent degrés dans les zones volcaniques.
Dans la trousse de survie, j’ajouterais de l’argent.
Tu parles bien du choc olfactif reçu par Claire mais ne dis rien de ses impressions dans la circulation urbaine.
Est-ce que le clin d’œil au Sofitel de New-York apporte un plus ?
Je n’ai pas compris la fin, mais l’auteur n’est pas forcément en cause.
J’ai l’impression que tu as matière à un texte plus long
Mes remarques sont subjectives, donc sujettes à réfutation.
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Message  MémoireDuTemps Dim 24 Juil 2011 - 18:51

Merci ferdi... j'intègre tes remarques dans la V2 bientôt affichée

Je suis incapable de contester les éléments scientifiques sauf sur un point : la température du sous-sol augmente avec la profondeur : le gradient géothermique est de quelques degrés par kilomètre dans la croûte continentale stable, il monte jusqu’à cent degrés dans les zones volcaniques.
Bonne remarque, je modifie ma phrase ainsi : "Hélas, la pollution et la chaleur nous rattrapaient maintenant plus vite que nous ne creusions pour progresser davantage dans les entrailles de la Terre." Ainsi la progression n’est pas indiquée comme seulement verticale (la température augmente d’environ 3,5 ° aux 100 mètres d'après ce que j'ai lu)

Tu parles bien du choc olfactif reçu par Claire mais ne dis rien de ses impressions dans la circulation urbaine. Peut-être je le mettrai
Est-ce que le clin d’œil au Sofitel de New-York apporte un plus ? Non ce sera l'hôtel Millenium finalement... y en a trois de ce nom à New-York
Je n’ai pas compris la fin, mais l’auteur n’est pas forcément en cause.La fin... Sa mère l'a vue mourir... mais était-ce la mère souterraine des années 2050 ou une mère ordinaire qui envoie sa fille pour intervenir car l'humanité sait que si elle se sacrifie l'humanité sera sauvée...
J’ai l’impression que tu as matière à un texte plus long Mon "conseiller scientifique"... me l'a dit aussi... On verra
Mes remarques sont subjectives, donc sujettes à réfutation. Mais très pertinentes Very Happy Merci encore
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Message  B. Lun 25 Juil 2011 - 14:38

Je suis désolée de ne pas avoir donné de nouvelles plus tôt, surtout pour les corrections que je t'avais promises.
J'ai chopé une angine vendredi soir, j'ai le rhume, je suis toute congestionnée, et je viens juste de voir un docteur (vive les we, grrr).
Je ne pourrais pas t'aider sur ta nouvelle, et j'en suis vraiment désolée. Je n'aime pas dire que je ferai une correction, pour ne pas la faire au final. Embarassed

J'espère que ta nouvelle se fera remarquer. Smile
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Message  MémoireDuTemps Mar 26 Juil 2011 - 5:55

Barbara a écrit:Je suis désolée de ne pas avoir donné de nouvelles plus tôt, surtout pour les corrections que je t'avais promises.
J'ai chopé une angine vendredi soir, j'ai le rhume, je suis toute congestionnée, et je viens juste de voir un docteur (vive les we, grrr).
Je ne pourrais pas t'aider sur ta nouvelle, et j'en suis vraiment désolée. Je n'aime pas dire que je ferai une correction, pour ne pas la faire au final. Embarassed Ce sont des choses qui arrivent... tu auras plein d'occasions de me bêta-lire encore Very Happy
J'espère que ta nouvelle se fera remarquer. Smile Merci, je ne gagnerai pas (ambiance trop catastrophe et lien avec l'actualité marqué... ) mon objectif : être dans les dix éditées study
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Message  MémoireDuTemps Mer 27 Juil 2011 - 11:33

LA VERSION 2 EST PARUE Very Happy
Merci à tous deux de votre avis ! Very Happy bounce
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Message  Slartibartfast Ven 29 Juil 2011 - 12:15

Je repasse donc pour voir la V2.
Je ne trouve pas grand chose à redire. Les paragraphes qui me rebutaient le plus sont déjà plus...faciles à lire.
Pour ton "submergeantes", je suis perplexe. Les innondations, plutôt ? Plus simple que "Pluies submergeantes", mais certes moins précis.

En ce qui concerne la reformulation, je m'y risque, en essayant de répéter la structure "Question ? Réponse" employée par la suite.
"Les dernières survivants tentent de fuir sans savoir où aller : rejoindre les plus prévoyants qui se sont déjà réfugiés en sous-sol et se sont organisés en fonction du nombre de ceux qui ont privilégié cette solution dès que l’espoir disparut "
" S'abriter dans les souterrains ? Les troglodytes se sont organisés en fonction du nombre initial de réfugiés, sans places excédentaires ;"
Ma suggestion n'est qu'une piste, parce qu'elle peine à me satisfaire, moi, alors toi...je n'ose imaginer.

Je trouve sinon, qu'au niveau de la narration, c'est "mieux géré". C'est-à-dire qu'on arrive à sentir que "Claire" sait quelle est sa mission, mais qu'en même temps, elle est maintenue dans l'ignorance des détails les moins reluisants.
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Message  MémoireDuTemps Sam 30 Juil 2011 - 8:57

Slartibartfast a écrit:Je repasse donc pour voir la V2. Merci !
Je ne trouve pas grand chose à redire. Les paragraphes qui me rebutaient le plus sont déjà plus...faciles à lire. Smile
Pour ton "submergeantes", je suis perplexe. Les innondations, plutôt ? Plus simple que "Pluies submergeantes", mais certes moins précis. J'ai trouvé Very Happy

En ce qui concerne la reformulation, je m'y risque, en essayant de répéter la structure "Question ? Réponse" employée par la suite.
"Les dernières survivants tentent de fuir sans savoir où aller : rejoindre les plus prévoyants qui se sont déjà réfugiés en sous-sol et se sont organisés en fonction du nombre de ceux qui ont privilégié cette solution dès que l’espoir disparut "
" S'abriter dans les souterrains ? Les troglodytes se sont organisés en fonction du nombre initial de réfugiés, sans places excédentaires ;"
Ma suggestion n'est qu'une piste, parce qu'elle peine à me satisfaire, moi, alors toi...je n'ose imaginer. A moi alors j'ai trouvé pour ce début de paragraphe, merci de m'avoir guidée ! Very Happy
Après ce bref repos, je regarde l’écran : y défilent les images de villes submergées sous des pluies déferlantes, balayées d’ouragans ou de cyclones, embrasées au milieu des gaz en flammes. Les dernières survivants tentent de fuir l’enfer de 2039 sans savoir où aller : rejoindre les troglodytes dans les souterrains ? Trop tard, il n’y a plus de places, ni d’ailleurs pour creuser ;
Je trouve sinon, qu'au niveau de la narration, c'est "mieux géré". C'est-à-dire qu'on arrive à sentir que "Claire" sait quelle est sa mission, mais qu'en même temps, elle est maintenue dans l'ignorance des détails les moins reluisants. Merci !
Bon à part ça, une autre bêta ailleurs a relevé beaucoup de fautes de fluidité... bientôt une version 3, voilà Shocked
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Message  Sagamaður Sam 30 Juil 2011 - 10:46

J'ai lu ta nouvelle.

Globalement j'ai bien apprécié. Ton univers "postnuc" est évoqué avec force, ainsi que les catastrophes qui l'ont mené là. La dernière partie du récit n'est pas sans rappeler un évènement qui a fait scandale récemment...

Je ne pense pas que je puisse te dire quoi que ce soit d'intéressant sur la forme, surtout que beaucoup de commentaires ont déjà été faits.

Sur le fond, par contre, j'aurais quelques remarques. Ton texte fait très 2012 ou le jour d'après, et voit le réchauffement climatique comme amenant des catastrophes apocalyptiques à courte échéance. Pourtant, le soucis avec le réchauffement climatique, c'est que c'est un processus lent (c'est d'ailleurs bien le "problème" pour sensibiliser l'opinion, qui a une vision à très court terme). Je trouve que la date de 2050 est bien trop précoce, par contre, ça ne coïnciderait plus avec la chute du texte.

Autre chose, tu dépeints les survivants comme des misérables s'entassant dans des souterrains.... Mais alors qui a construit la machine avec laquelle ton personnage voyage dans le temps? Qui produit son carburant (quel qu'il soit)? Comment dans une telle apocalypse, des scientifiques ont-ils trouvé le temps et les ressources pour percer les secrets du voyage dans le temps?

Sinon, mais c'est peut-être voulu, je trouve que les solutions que ton personnage souhaite amener dans le passé pour empêcher les cataclysmes de se produire un peu faible.... tout comme les solutions apportées aujourd'hui par nos dirigeants. Ce n'est pas de sauver UN chef d'Etat, fut-il celui des US et de réduire de quelques % les émissions de gaz à effet de serre qui vont empêcher quoi que ce soit, là c'est mon opinion, mais c'est l'ensemble d'un système économique et social et d'un mode de vie qu'il faut revoir..... autant chercher à fabriquer un frigo géant....
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Message  MémoireDuTemps Sam 30 Juil 2011 - 19:04

Merci Sagamaður, je te répondrai plus longtemps en début de semaine, mais une chose : le déroulement de la catastrophe que je décris est basé sur des rapports scientifiques (à part la vie sous terre et le voyage dans le temps bien sûr)... certes écrits par les plus pessimistes, mais si rien n'est fait cela peut être une réalité.

Et je viens de publier une version 3 suite à une bêta-lecture détaillée.
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Message  MémoireDuTemps Lun 1 Aoû 2011 - 11:18

Je viens de publier la version 3 bis (dernière relecture) telle qu'elle a été envoyée à l'AT... Résultat... seulement le 31 décembre Arrow
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Message  MémoireDuTemps Mar 23 Aoû 2011 - 13:11

Comme le jury ne commence son travail qu'en septembre, il est peut-être encore temps d'améliorer encore...

Et finalement, je vais peut-être la présenter à d'autres AT (je n'espère pas trop pour Galaxie)... J'ai supprimé plein de répétitions... je me suis aperçue aussi que certaines scènes pouvaient être bien plus fortes... Je sais que je peux mieux faire... et donc avoir un meilleur accueil des AT.
Donc un avis n'est pas trop tard... mais avant la fin de mois...
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Message  Pacô Lun 17 Oct 2011 - 18:31

J'arrive sûrement trop tard, mais ça ne sera probablement pas perdu si tu tentes d'autres AT.
Personnellement, j'ai lu jusqu'à "je m’accorde un temps de sommeil.", c'est-à-dire à la fin du quatrième paragraphe.

Voici mes premières constatations.

Je pilote le petit bimoteur à hélices qui m’emmène accomplir mon destin via un point précis où, parfois, l’horloge du temps s’arrête et se tourne vers le passé. Avant ce mois d’octobre 2050, d’autres ont effectué le voyage sans retour. Grâce à eux, nous savons ce qui a causé les grandes catastrophes qui ont anéanti la plupart des espèces vivantes et qui achèveront leur œuvre bientôt quand l’homme aura disparu. L’échéance est inéluctable, les rares survivants mourront asphyxiés par l’air qui deviendra impossible à purifier ou empoisonnés par l’eau dont la toxicité ne sera plus atténuée.
=> il y a pas mal de "qui" dans cette phrase. A revoir.

les rares survivants mourront asphyxiés par l’air qui deviendra impossible à purifier
=> comment peut-on purifier l'air, en fait ? Parce que l'air que nous respirons n'est pas pire, étant composé au moins de deux gaz dominants et une multitude d'autres gaz (comme le CO2)

j’ai longtemps hésité.
=> le "longtemps" me fait maladroit. Je privilégierai un adverbe - c'est rare venant de moi : longuement.

une vie s’offrait à moi plutôt que la mort lente et l’anéantissement sinon.
=> hum... un peu maladroit le "et l'anéantissement sinon". Le sinon est de trop selon moi.

Combien d’atermoiements !
=> maladroit pour moi aussi - en fait, la narration ne fait pas naturel ici. J'essaierai de citer une petite expression, dans le style : "ne remets pas à demain ce que tu peux faire aujourd'hui" ; je pense que le lecteur comprendra plus aisément ce que tu veux dire.

et les huit mille troglodytes de Thomas Creek
=> tu peux m'expliquer le sens de "troglodytes" ici ? Je ne vois que la définition scientifique... :/

où l’air est dispensé par des bonbonnes réfrigérées renfermant un mélange pur qui me permettra de survivre plusieurs jours au cœur de cet enfer.
=> en fait, je pense qu'il faudrait plus parler d'oxygène que d'air. Sinon, ça prête un peu à confusion et ce n'est pas scientifiquement exact, alors que tu t'attaques à une certaine conséquence désastreuse de la folie scientifique.

la température est devenue insoutenable à la plupart des êtres vivants
=> "pour la plupart des êtres vivants" plutôt, non ?

Ma plongée rétroactive n’est pas instantanée.
=> je le trouve plutôt maladroit le terme "rétroactif". Enfin pour moi - mais je me trompe peut être - ce terme a plus une notion juridique, dans le sens où tu peux agir sur le passé par des contrats. Mais... je le vois pas trop en connotation scientifique ^^

le temps défile en accéléré
=> formulation facile et clichée. Que veux-tu dire par "accéléré", si ce n'est l'iage habituelle et SF du retour dans le temps ?

Appréciation linguistique :

De ma première impression, ce récit me semble assez maladroit dans son ensemble.
En fait, à plusieurs reprises, je repère des termes employés qui me paraissent hors contexte, ou du moins, démis de leur définition initiale. Je pense par exemple à ceux-ci :
Ma plongée rétroactive n’est pas instantanée.
Ou encore :
Combien d’atermoiements !
En vérité, ce défaut ne touche peut être que moi, mais je me fais une idée assez prononcée de la SF et je recherche en elle une cohérence de propos. C'est-à-dire que l'on peut faire d'elle des incohérences historiques - dire que les soviétiques ont vaincu les USA par exemple - mais que son propos en lui-même suive cette nouvelle réalité - c'est-à-dire prendre des règles de langage, des habitudes, des expressions etc. influencées par un monde soviétique. Et non, reprendre une logique narrative occidentale calquée sur un monde entièrement soviétique, par exemple.

Pour moi ici, c'est un peu la même chose. La narration, de façon brute, n'est pas mauvaise. Mais avec le contexte, je trouve qu'elle ne se marie pas bien. A la fois tu prends le temps de nous expliquer quelques notions comme ici :
Son niveau fluctue beaucoup au gré des saisons : élevé en hiver quand l’évaporation est à son plus bas, il baisse de plusieurs mètres lors de la "belle saison", comme disaient les vieux… Quel que soit le moment de l’année, la température est devenue insoutenable à la plupart des êtres vivants et évolue entre quarante-cinq et quatre-vingt-quinze degrés Celsius. Le dioxygène représente à peine quatre pour cent de l’air, ainsi le méthane et différents gaz s’enflamment moins souvent.
Et je trouve que c'est dur à avaler.
Et parfois, tu fais comme si de rien n'était alors que c'est assez compliqué :
Combien d’atermoiements ! Partir signifiait laisser ma famille, abandonner à leur sort mon amour, tous mes amis et les huit mille troglodytes de Thomas Creek.
Alors je suis gêné. Pour moi, ce texte n'est pas harmonieux, il est décalé un peu dans sa façon de dire les choses et dans ce qu'il dit, comme s'il y avait un malaise.

Et puis, il y a aussi quelques expressions clichés, propre au sentiment SF mais finalement révélatrice d'une certaine vacuité du sujet. Je ne suis pas en train de dire que tu ne maîtrises pas le sujet, mais plutôt que ta façon de dire les choses renvoient cette image.
Notamment celle-ci :
le temps défile en accéléré
Je crois que beaucoup de séries américaines pseudo SF emploient cette expression, et on la retrouve partout dès qu'il s'agit de faire un voyage dans le temps, ou de dire qu'on se déplace vite.
Mais concrètement, cette expression ne signifie pas grand chose et si, à sa première utilisation, l'idée et la formulation pouvaient être originales, l'accumulation de sa présence dans des textes ou séries TV lui fait tout perdre.

En fait, le voilà mon plus gros problème linguistique : le vocabulaire et la manière de narrer ne suivent pas du tout le contexte, comme si c'était à la fois trop technique et trop contemporain à la fois, comme si l'essence même de ton récit était dénaturé par une mauvaise diction. Il y a un certain malaise qui repousse le lecteur, parce que le style n'arrive pas à s'ancrer dans la narration.

Tu pourras me demander de développer si tu veux ^^'.

Appréciation du récit :

Alors au niveau de l'histoire, ce n'est pas très original comme contexte, mais ça se tient.
Beaucoup d'auteurs ont imaginé la vie après la catastrophe naturelle, et certains aussi se sont attelés à produire un scénario comme celui-ci : et si on revenait dans le temps pour tout changer ?

Je ne suis pas entrain de dire que tu nous fais une jolie plagiat ; juste qu'il y a des références sur lesquelles on peut s'appuyer ; que ce soient des films ou des livres.
Pour ma part, je ne suis pas forcément très fan de cette prose, mais je salue la recherche.

Je pense qu'il y a quelques termes techniques - voire inventées - qui peuvent repousser le lecteur si tu n'essaies pas de les intégrer dans le quotidien du récit, autrement dit, faire comme si c'était naturel et en expliquer naturellement (= et c'est le plus dur à faire ^^) les fonctions, c'est-à-dire sans basculer dans l'explication théorique voire magistrale.

Un petit détail qui me dérange et dont je voudrais te faire part, c'est... pourquoi si près ? 2030 c'est vite là, n'as-tu pas peur que ta nouvelle meurt en arrivant à la date fatidique ?
Je sais que pour mon propre roman, je parle d'un avenir sans le préciser, c'est-à-dire, sans lui donner de date, de sorte à ce qu'il soit toujours valable dans un "futur éventuel".
Alors pourquoi donner une date ?

Même chose : pourquoi l'utilisation du triangle des Bermudes ? Y a t-il des hypothèses à son sujet qui puissent permettre d'imaginer une fonction de retour dans le temps ?

Bon, je n'en dis pas plus et attends surtout de lire la suite (prochainement j'espère ^^).

PS : pour une nouvelle correction, j'ai l'impression d'avoir été un peu "hargneux". Alors je préfère préciser que je n'ai aucune hargne contre ton texte, même si ma critique peut paraître un peu négative Wink.
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Message  MémoireDuTemps Lun 17 Oct 2011 - 21:27

Réponse rapide... après détaillée pour bientôt (c'est mon habitude). Malgré quelques bêta-lectures dont deux très détaillées, malgré la correction d'un agrégé de lettres ( Very Happy ), à ma relecture suivante j'ai trouvé des choses (pas mal même) que j'ai corrigées.
J'ai fait certaines recherches pour ce texte (à part la vie sous terre... rien n'est inventé, je te la garantis y compris les termes... c'est plausible, comme doit être la vraie SF.... le texte est basé sur une hypothèse très catastrophisme certes, mais qui est celle de climatologues tout à fait respectés.
Une autre particularité est sa construction : le texte est écrit à l'envers, on recule dans le temps et plus loin j'explique pourquoi certains se sont réfugiés sous terre (donc avant dans le défilement de notre temps). Je me lance des défis qui consistent à adopter des structures de construction hors normes habituelles. Ici le récit suit le temps inversé. Je ne crois pas (mais je n'ai pas tout lu) qu'un voyage dans le temps se déroule en décrivant en détail le déroulement du temps inversé (le jour où j"aurais un peu le temps j'afficherai ici après l'avoir peaufiné mon texte "elle est le sang" basé sur un monde aux propriétés aberrantes - pièces aux dimensions non finies, labyrinthe 3D à la Escher...).
Donc il faut tout lire pour comprendre.
Mon but est un texte qui répond à ces conditions :
- limite 2050, puisque c'est celle de l'AT
- utiliser en final une vision de l'affaire DSK mouillant quelqu'un du tea party
- une vision de "la jetée" et de "l'armée des 12 singes" qui s'en inspire directement
- me servir de travaux scientifiques existants
Il est donc déstabilisant pour une lecture non complète puisque certaines informations viennent après dans la narration, mais avant dans le temps.
J'ai aussi ma particularité : si je peux résumer en peu de mots ce que certains mettent un chapitre à détailler minutieusement, je le fais, quitte à ce que ma lecture ne soit pas simple à appréhender.
Une hypothèse de la situation vient de moi car je ne l'ai lue nulle part ailleurs (un peu plus loin dans le texte : l'explosion de puits de forage de gaz de schiste... mais qui sait quand on sait qu'aux USA ils creusent des puits sous une agglomération de 6 millions d'habitants... puits à l'horizontale).
Ah oui, pourquoi le triangle des Bermudes : car c'est toujours un mystère non expliqué, bien sûr le jour où sera démontré que rien ne s'y est passé qui ne soit rationnel... ben mon texte est un peu sans raison.... surtout que j'ai dû consulter une planisphère pour être réaliste.
Mais je suis consciente de ce texte imparfait et ta lecture ne me surprend guère, je sais mon texte écrit trop vite, en peu de temps, donc non mûri et à revoir et ce que je décris est relativement complexe.
Merci Pacô !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! drunken
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Message  MémoireDuTemps Mar 18 Oct 2011 - 4:30

En ce qui concerne mes sources "historiques" :

- Trapps de Sibérie ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Trapps_de_Sib%C3%A9rie ) provoqués par un panache mantellique qui a recouvert une surface à l'origine de 7 000 000 km². Le volume initial de lave est estimé entre 1 000 000 km3 et 4 000 000 km3 et cela a sans doute provoqué, il y a 252 millions d'années, l'extinction du Permien, la disparition de 95 % des espèces marines et d'au moins 70 % des espèces vivant sur les continents
http://jcboulay.free.fr/astro/sommaire/astronomie/univers/galaxie/etoile/systeme_solaire/terre1/extinction/page_extincperm.htm
ou
http://fr.wikipedia.org/wiki/Extinction_Permien-Trias

- plus près de nous les effets des éruptions limniques
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ruption_limnique http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ruption_limnique
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lac_Nyos

D'après les scientifiques les dégazages massifs de méthane provoqueraient des effets similaires et d'une intensité sans commune mesure avec le lac Nyos et cela se produirait en cas d'emballement de l'effet de serre (provoqué par l'arrivée massive de méthane en plus du co2). Sad
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Message  MémoireDuTemps Mar 18 Oct 2011 - 13:05




Pacô a écrit:J'arrive sûrement trop tard, mais ça ne sera probablement pas perdu si tu tentes d'autres AT.
Personnellement, j'ai lu jusqu'à "je m’accorde un temps de sommeil.", c'est-à-dire à la fin du quatrième paragraphe.

Voici mes premières constatations.

Je pilote le petit bimoteur à hélices qui m’emmène accomplir mon destin via un point précis où, parfois, l’horloge du temps s’arrête et se tourne vers le passé. Avant ce mois d’octobre 2050, d’autres ont effectué le voyage sans retour. Grâce à eux, nous savons ce qui a causé les nous connaissons la cause des grandes catastrophes qui ; Elles ont anéanti la plupart des espèces vivantes et qui achèveront leur œuvre bientôt quand l’homme aura disparu. L’échéance est inéluctable, les rares survivants mourront asphyxiés par l’air qui sera devenu impossible à purifier ou empoisonnés par l’eau dont la toxicité ne sera plus atténuée.
=> il y a pas mal de "qui" dans cette phrase. A revoir. Oui ça c'est sûr, je vais corriger


les rares survivants mourront asphyxiés par l’air qui deviendra impossible à purifier
=> comment peut-on purifier l'air, en fait ? Parce que l'air que nous respirons n'est pas pire, étant composé au moins de deux gaz dominants et une multitude d'autres gaz (comme le CO2)
On parle d’air pur, d’air pollué et la composition change selon les saisons, les régions, l’altitude, je pense pas que ce soit gênant et atmosphère englobe plus que les seuls gaz par contre je peux dire l’air ambiant et aussi si le CO2 n’est pas toxique, ce n’est pas le cas du méthane


j’ai longuement longuement hésité.
=> le "longtemps" me fait maladroit. Je privilégierai un adverbe - c'est rare venant de moi : longuement. Ou beaucoup ce qui convient aussi, mais comme je mets peu d’adverbes de ce type ok


une vie s’offrait à moi plutôt que la mort lente et l’anéantissement sinon.
=> hum... un peu maladroit le "et l'anéantissement sinon". Le sinon est de trop selon moi.
Je pourrai mettre faute de quoi, mais j’aime bien terminer une phrase par un mot qui souligne le propos même si cela paraît maladroit

Combien d’atermoiements !
=> maladroit pour moi aussi - en fait, la narration ne fait pas naturel ici. J'essaierai de citer une petite expression, dans le style : "ne remets pas à demain ce que tu peux faire aujourd'hui" ; je pense que le lecteur comprendra plus aisément ce que tu veux dire.
Oui, mais non. Tu as raison en général, mais là le récit est à la première personne, les sentiments qu’elle exprime sont très parlés c’est vrai – moi cela m’arrive de me parler ainsi dans ma tête – c’est quand même une suite de sa vie donc la décision n’est pas facile à prendre, le voyage est risqué, elle va se retrouver dans un monde qu’elle ne connaît pas, certes plus salubre, mais elle accomplit une mission à risque (et elle ne sait pas tout – voir à la fin) qui risque de mal se terminer... par contre je pourrai mettre un petit mot sur sa mère qui n’apparaît qu’à la fin... car elle elle sait et pourrait avoir donc des adieux encore plus déchirants j’ai donc ajouté « L’enjeu, la conviction de ma mère avaient fini par me convaincre »

et les huit mille troglodytes de Thomas Creek
=> tu peux m'expliquer le sens de "troglodytes" ici ? Je ne vois que la définition scientifique... Cela vient après dans le texte

où l’air est dispensé par des bonbonnes réfrigérées renfermant un mélange pur qui me permettra de survivre plusieurs jours au cœur de cet enfer. où l’air est dispensé par des bonbonnes réfrigérées renfermant un dosage idéal qui me permettra de survivre plusieurs jours au cœur de cet enfer
=> en fait, je pense qu'il faudrait plus parler d'oxygène que d'air. Sinon, ça prête un peu à confusion et ce n'est pas scientifiquement exact, alors que tu t'attaques à une certaine conséquence désastreuse de la folie scientifique.
Même chose, elle va « survoler » une Terre où l’air est devenu irrespirable, il lui faut donc ne pas en respirer, l’air pur sous-entend oxygène plus azote et cela se chargera de co2 petit à petit, mais pas de méthane... je modifie quand même :

la température est devenue insoutenable à ; pour la plupart des êtres vivants
=> "pour la plupart des êtres vivants" plutôt, non ? Oui mais je mets souvent trop de pour…


Ma plongée rétroactive n’est pas instantanée Ma plongée à la rencontre du passé n’est pas instantanée.
=> je le trouve plutôt maladroit le terme "rétroactif". Enfin pour moi - mais je me trompe peut être - ce terme a plus une notion juridique, dans le sens où tu peux agir sur le passé par des contrats. Mais... je le vois pas trop en connotation scientifique ^^ pour éviter des répétitions surtout et comme en réalité son action a pour but de corriger le passé, ça ne me semble pas inapproprié dans ce cas

le temps défile en accéléréle temps défile à toute allure
ð formulation facile et clichée. Que veux-tu dire par "accéléré", si ce n'est l'iage habituelle et SF du retour dans le temps ?
justement ma remontée dans le temps est tout sauf cliché puisqu’elle va voir le défilement arrière du passé… ce qui n’a que peu, ou pas du tout été exploité… Bien souvent les auteurs n’en parlent pas, moi si puisque cela sert mon discours


Appréciation linguistique :

De ma première impression, ce récit me semble assez maladroit dans son ensemble.
En fait, à plusieurs reprises, je repère des termes employés qui me paraissent hors contexte, ou du moins, démis de leur définition initiale. Je pense par exemple à ceux-ci :
Ma plongée rétroactive n’est pas instantanée.
Ou encore :
Combien d’atermoiements !
En vérité, ce défaut ne touche peut être que moi, mais je me fais une idée assez prononcée de la SF et je recherche en elle une cohérence de propos. C'est-à-dire que l'on peut faire d'elle des incohérences historiques - dire que les soviétiques ont vaincu les USA par exemple - mais que son propos en lui-même suive cette nouvelle réalité - c'est-à-dire prendre des règles de langage, des habitudes, des expressions etc. influencées par un monde soviétique. Et non, reprendre une logique narrative occidentale calquée sur un monde entièrement soviétique, par exemple.
Oui mais non. L’héroïne n’est pas vraiment une scientifique, et mon écrit est ce qu’elle raconte, pas une analyse scientifique. Par contre elle peut parler « science » quand ce qu’elle voit correspond à sa culture et qu’elle connaît les mots alors


Pour moi ici, c'est un peu la même chose. La narration, de façon brute, n'est pas mauvaise. Mais avec le contexte, je trouve qu'elle ne se marie pas bien. A la fois tu prends le temps de nous expliquer quelques notions comme ici :
Son niveau fluctue beaucoup au gré des saisons : élevé en hiver quand l’évaporation est à son plus bas, il baisse de plusieurs mètres lors de la "belle saison", comme disaient les vieux… Quel que soit le moment de l’année, la température est devenue insoutenable à la plupart des êtres vivants et évolue entre quarante-cinq et quatre-vingt-quinze degrés Celsius. Le dioxygène représente à peine quatre pour cent de l’air, ainsi le méthane et différents gaz s’enflamment moins souvent.
Et je trouve que c'est dur à avaler. oui, mais nécessaire, elle ne fait que raconter et un peu expliquer à un profane – ou un climato-sceptique – certains éléments et ce qu’elle sait de cela

Et parfois, tu fais comme si de rien n'était alors que c'est assez compliqué :
Combien d’atermoiements ! Partir signifiait laisser ma famille, abandonner à leur sort mon amour, tous mes amis et les huit mille troglodytes de Thomas Creek.
Alors je suis gêné. Pour moi, ce texte n'est pas harmonieux, il est décalé un peu dans sa façon de dire les choses et dans ce qu'il dit, comme s'il y avait un malaise.
Ton sentiment provient peut-être de ce défilement inverse : la progression n’est pas du tout linéaire et suis l’inverse du temps et donc ce qu’elle voit ce sont les conséquences d’abord, les causes ensuite
Et puis, il y a aussi quelques expressions clichés, propre au sentiment SF mais finalement révélatrice d'une certaine vacuité du sujet. Je ne suis pas en train de dire que tu ne maîtrises pas le sujet, mais plutôt que ta façon de dire les choses renvoient cette image.
Notamment celle-ci :
le temps défile en accéléré
Je crois que beaucoup de séries américaines pseudo SF emploient cette expression, et on la retrouve partout dès qu'il s'agit de faire un voyage dans le temps, ou de dire qu'on se déplace vite.
Mais concrètement, cette expression ne signifie pas grand chose et si, à sa première utilisation, l'idée et la formulation pouvaient être originales, l'accumulation de sa présence dans des textes ou séries TV lui fait tout perdre.
Cela est expliqué après, ce qu’elle voit s’est passé, et un système lui permet d’utiliser ce qu’elle voit pour un rapport, mais la réalité c’est un défilement à toute vitesse… une heure pour quatorze mois en chronologie inverse… or ce n’est souvent pas explicité dans les séries… et puis… je regarde pas du tout la télé

En fait, le voilà mon plus gros problème linguistique : le vocabulaire et la manière de narrer ne suivent pas du tout le contexte, comme si c'était à la fois trop technique et trop contemporain à la fois, comme si l'essence même de ton récit était dénaturé par une mauvaise diction. Il y a un certain malaise qui repousse le lecteur, parce que le style n'arrive pas à s'ancrer dans la narration.

Tu pourras me demander de développer si tu veux ^^'. Oh oui, mais avant termine ta lecture ☺

Appréciation du récit :

Alors au niveau de l'histoire, ce n'est pas très original comme contexte, mais ça se tient.
Beaucoup d'auteurs ont imaginé la vie après la catastrophe naturelle, et certains aussi se sont attelés à produire un scénario comme celui-ci : et si on revenait dans le temps pour tout changer ?

Je ne suis pas entrain de dire que tu nous fais une jolie plagiat ; Ah ça non, je cite mes inspirations… pour "L'Armée des douze singes", Terry Gilliam explique qu’il s’est directement inspiré de "La jetée" de Chris Marker. juste qu'il y a des références sur lesquelles on peut s'appuyer ; que ce soient des films ou des livres.
Pour ma part, je ne suis pas forcément très fan de cette prose, mais je salue la recherche.

Je pense qu'il y a quelques termes techniques - voire inventées non, aucun - qui peuvent repousser le lecteur si tu n'essaies pas de les intégrer dans le quotidien du récit, autrement dit, faire comme si c'était naturel et en expliquer naturellement (= et c'est le plus dur à faire ^^) les fonctions, c'est-à-dire sans basculer dans l'explication théorique voire magistrale. oui je sais, difficile de s’en passer dans un texte ainsi, j’ai essayé de ne pas compliquer et j’ai mis quelques notes en fin de nouvelle

Un petit détail qui me dérange et dont je voudrais te faire part, c'est... pourquoi si près ? 2030 c'est vite là, n'as-tu pas peur que ta nouvelle meurt en arrivant à la date fatidique ? le sujet de l’appel à texte
Je sais que pour mon propre roman, je parle d'un avenir sans le préciser, c'est-à-dire, sans lui donner de date, de sorte à ce qu'il soit toujours valable dans un "futur éventuel".
Alors pourquoi donner une date ? je l’aurais fait si…

Même chose : pourquoi l'utilisation du triangle des Bermudes ? Y a t-il des hypothèses à son sujet qui puissent permettre d'imaginer une fonction de retour dans le temps ? non, bien sûr, mais cela m’a semblé convenir car assez proche de Fort Worth et de Dallas – cette catastrophe oui ça ça vient de moi mais en lisant ce qui dit sur les dangers de cette extraction…

Bon, je n'en dis pas plus et attends surtout de lire la suite (prochainement j'espère ^^).

PS : pour une nouvelle correction, j'ai l'impression d'avoir été un peu "hargneux". Alors je préfère préciser que je n'ai aucune hargne contre ton texte, même si ma critique peut paraître un peu négative Wink. j’ai l’habitude ☺




Dernière édition par MémoireDuTemps le Mer 14 Déc 2011 - 21:32, édité 3 fois
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Commentaire : Le quai. (Tuer le père des maux.) - SF - Tout  Empty Re: Commentaire : Le quai. (Tuer le père des maux.) - SF - Tout

Message  J.Marcaux Mer 19 Oct 2011 - 12:35

Bonjour,

J’ai pris le temps de lire ta nouvelle. Ce sont les premiers commentaires pour moi et tu les pardonneras volontiers, de la part d’un novice en la matière. Mais si je ne suis pas écrivain, je suis un lecteur. Oh ! je ne lis plus de science-fiction depuis longtemps. Mais j’ai dévoré ce genre dans ma jeunesse. Tu connais mon orthographe, n’attends donc rien de moi là-dessus (mdr)

l’horloge du temps s’arrête et se tourne vers le passé.

Je trouve ça maladroit, on comprend parfaitement, mais une horloge qui se « tourne et s’arrête »…Confusion entre le cadran et les aiguilles qui, elles, peuvent stopper repartir en arrière ?

Son niveau fluctue beaucoup au gré des saisons : élevé en hiver quand l’évaporation est à son plus bas, il baisse de près de dix mètres lors de la « belle saison », comme disaient les vieux…

Difficile à admettre. 2 hémisphères, hiver d’un côté et été de l’autre.

Un ingénieur a trouvé par hasard

Joli raccourci… Hum ou l’art d’éluder ?

Alors que les premiers voyageurs du temps avaient disparu, dans le néant sans doute, les risques sont désormais minimisés

Comment le sait-on puisque c’est un voyage sans retour ? Ils sont anéantis dans la cabine ?

La remontée dans le passé ne prend pas autant de temps que dans l’autre sens, sinon quel intérêt ? La vitesse de recul dépend de la route empruntée qui fluctue en fonction de l’époque où le voyageur temporel veut se rendre.

Ouf ! j’ai relu trois fois. La remontée…choix partial, pourquoi pas la descente ? On monte dans le passé, on descend vers l’avenir ? Par convention (tout aussi absurde, mais partagée), on avance vers le futur…ou alors, ah oui… « Ça remonte à loin » ?…Maladroit ou familier non ? « La vitesse de recul… » Ce n’est pas le recul qui va plus ou moins vite. C’est le temps « parallèle » qui s’écoule plus ou moins vite, dans un sens ou dans l’autre… Suivant les méandres du « chemin » ? Relis K.dick et ses moutons mécaniques (Total recall), je crois que lui-même se perd un peu dans les terrifiants paradoxes de ces manœuvres !

il ne s’était pas passé grand-chose à la surface de la planète

Ben…ça parait plausible pour une semaine de la vie de quelqu’un…mais pour une planète… : pareil, raccourci un peu limite

la vie aérienne

plus poétique que SF…J’aurais dit « Aérobie » en opposition à « Anaérobie », sous terre ou or oxygène. Se dit des bactéries travaillant dans l’un ou l’autre.

Au passage, pas mal de « qui avaient » assez faciles à éliminer.
des privilégiés qui avaient espéré se sauver en
du nombre de ceux qui avaient privilégié cette solution dès que l’espoir avait disparu


clathrates d’hydrates de méthane

Eh bè je connaissais pas…vive google !

Si seulement j’avais le temps, je toucherais ces arbres aux feuilles jaunes et brunes, cette herbe, ces quelques fleurs…

Je crois qu’aucune force au monde ne pourrait empêcher un être humain dans cette situation de la faire…

Dans mon sac, j’ai apporté… …. N’en était pas un

1) La presse doit recevoir ce genre de « preuve » dix fois par an concocté par des allumés du citron, qu'est-ce qui fait que tes preuves sont crédibles ?
2) Le président des states ne voyage JAMAIS, avec le vice-président, ni en avion, ni en train, ni en voiture, ni en Charette à bras, depuis l’attentat de Kennedy.

Bon pour la suite, le dialogue entre la fille et le futur président me parait un peu improbable au vu de la paranoïa de ce genre de type qu’on peut difficilement coincé avec le coup de l’enregistrement. Mais bon...

Au global. J’ai trouvé ça agréable à lire même si j’ai trouvé le style parfois trop alambiqué à mon gout.
Je pense que le sujet mérite au moins un roman au vu du potentiel qu’il recèle et ça t’oblige à des raccourcis un peu trop acrobatiques pour en faire une nouvelle. La nouvelle est un genre à mon avis beaucoup plus difficile qu’on ne le croit justement dans le choix de la taille des « mailles » du filet. Une nouvelle équilibrée, c’est le choix entre infos et messages de 1ere importance et l’élimination systématique des 2e et 3e niveaux d’info. Tout en laissant une part à l’anecdote pour la respiration du récit. Dur Dur.
Voilà et bon courage à toi, j’attends tes remarques sur mon « machin »
Bien à toi
Jean


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Message  MémoireDuTemps Ven 21 Oct 2011 - 16:36

J.Marcaux a écrit:Bonjour,

J’ai pris le temps de lire ta nouvelle. Ce sont les premiers commentaires pour moi et tu les pardonneras volontiers, de la part d’un novice en la matière. Mais si je ne suis pas écrivain, je suis un lecteur. Oh ! je ne lis plus de science-fiction depuis longtemps. Mais j’ai dévoré ce genre dans ma jeunesse. Tu connais mon orthographe, n’attends donc rien de moi là-dessus (mdr)

l’horloge du temps s’arrête et se tourne vers le passé.

Je trouve ça maladroit, on comprend parfaitement, mais une horloge qui se « tourne et s’arrête »…Confusion entre le cadran et les aiguilles qui, elles, peuvent stopper repartir en arrière ?
C’est une image sur le mouvement et une allusion au fait qu’on se tourne surtout vers le passé : le ciel, les bâtiments, la TV, le cinéma…tout cela est du passé Il faut comprendre horloge pour son rôle : indiquer le temps avant d’indiquer l’heure ☺

Son niveau fluctue beaucoup au gré des saisons : élevé en hiver quand l’évaporation est à son plus bas, il baisse de près de dix mètres lors de la « belle saison », comme disaient les vieux…

Difficile à admettre. 2 hémisphères, hiver d’un côté et été de l’autre. Oui, les vases communicants… mais je ne crois pas qu’elle s’applique à une si grande échelle sur une grande quantité d’eau avec les mouvements de la Terre, la gravité, la Lune… ☺

Un ingénieur a trouvé par hasard

Joli raccourci… Hum ou l’art d’éluder ? ☺ui

Alors que les premiers voyageurs du temps avaient disparu, dans le néant sans doute, les risques sont désormais minimisés

Comment le sait-on puisque c’est un voyage sans retour ? Ils sont anéantis dans la cabine ?
Non, s’ils ont survécu ils peuvent laisser des indices ou documents pour le futur…sinon, personne n’en sait rien

La remontée dans le passé ne prend pas autant de temps que dans l’autre sens, sinon quel intérêt ? La vitesse de recul dépend de la route empruntée qui fluctue en fonction de l’époque où le voyageur temporel veut se rendre.

Ouf ! j’ai relu trois fois. La remontée…choix partial, ☺ui pourquoi pas la descente ? N☺n, j’aime moins et les astronomes disent qu’ils remontent le temps On monte dans le passé, on descend vers l’avenir ? Par convention (tout aussi absurde, mais partagée), on avance vers le futur…ou alors, ah oui… « Ça remonte à loin » ?…Maladroit ou familier non ? « La vitesse de recul… » Ce n’est pas le recul qui va plus ou moins vite. C’est le temps « parallèle » qui s’écoule plus ou moins vite, dans un sens ou dans l’autre… Suivant les méandres du « chemin » ? Relis K.dick et ses moutons mécaniques (Total recall Non, Blade runer – Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ), je crois que lui-même se perd un peu dans les terrifiants paradoxes de ces manœuvres ! Il est vrai que mon hypothèse de voyage dans le temps où on peut voir via une caméra ce qui se passe à l’extérieur est sans doute erronée et un jour un voyageur du futur toquera à ma porte pour me dire que je me suis gourée, je serai toute penaude…☺

il ne s’était pas passé grand-chose à la surface de la planète

Ben…ça parait plausible pour une semaine de la vie de quelqu’un…mais pour une planète… : pareil, raccourci un peu limite oui, mais la surface est désertée par toutes les espèce aériennes, le nouvel air toxique s’est stabilisé et l’action du soleil n’a pas encore eu le temps de rétablir l’équilibre

la vie aérienne

plus poétique que SF…J’aurais dit « Aérobie » en opposition à « Anaérobie », sous terre ou or oxygène. Se dit des bactéries travaillant dans l’un ou l’autre. oui mais quand un texte comporte pas mal de termes techniques on peut se passer d’en rajouter

Au passage, pas mal de « qui avaient » assez faciles à éliminer.
des privilégiés qui avaient espéré se sauver en
du nombre de ceux qui avaient privilégié cette solution dès que l’espoir avait disparu

oui je vais en supprimer un peu !
clathrates d’hydrates de méthane

Eh bè je connaissais pas…vive google ! et mon conseiller scientifique ☺

Si seulement j’avais le temps, je toucherais ces arbres aux feuilles jaunes et brunes, cette herbe, ces quelques fleurs…

Je crois qu’aucune force au monde ne pourrait empêcher un être humain dans cette situation de la faire… oui c’est plutôt une expression je modifie en «je toucherais [... ], au lieu de les effleurer d’une caresse furtive... »

Dans mon sac, j’ai apporté… …. N’en était pas un

1) La presse doit recevoir ce genre de « preuve » dix fois par an concocté par des allumés du citron, qu'est-ce qui fait que tes preuves sont crédibles ? elles viennent du futur... je vais modifier pour enfoncer le clou « Les preuves formelles du crime commis en mai 2014, mais rendues publiques quatre ans plus tard, » et plus loin j’explique qu’elles sont données trop tard pour empêcher l’élection (suggéré : car elles doivent être vérifiées par les enquêteurs, d’où l’action de mon héroïne)

2) Le président des states ne voyage JAMAIS, avec le vice-président, ni en avion, ni en train, ni en voiture, ni en Charette à bras, depuis l’attentat de Kennedy. oui je sais, mais toute règle peut être transgressée et ici de façon à appuyer l’enthousiasme des USA dans cet accord et il me fallait la mort des deux… bien que prévue dans la constitution américaine : y a toute une liste par ordre de choix… Une élection anticipée pourrait se justifier alors si celui qui leur succède n’est pas du même bord politique

Bon pour la suite, le dialogue entre la fille et le futur président me parait un peu improbable au vu de la paranoïa de ce genre de type qu’on peut difficilement coincé avec le coup de l’enregistrement. Mais bon...
oui je sais, on me l’a dit et d’ailleurs j’ai ajouté déjà qu’elle avait un témoignage… Certes ces personnes sont paranoïas bien souvent, mais aussi pas forcément d’une intelligence supérieure et s’emportent souvent facilement comme mon personnage.

Au global. J’ai trouvé ça agréable à lire même si j’ai trouvé le style parfois trop alambiqué à mon gout.
Je pense que le sujet mérite au moins un roman au vu du potentiel qu’il recèle et ça t’oblige à des raccourcis un peu trop acrobatiques pour en faire une nouvelle. oui on me l’a dit, mais cela demanderait une recherche bien plus fouillée avant. C’est vrai que décrire mieux la vie sous-terre m’inspirerait assez. En attendant, je crois que mon texte correspond à un schéma de nouvelle.

La nouvelle est un genre à mon avis beaucoup plus difficile qu’on ne le croit justement dans le choix de la taille des « mailles » du filet. Une nouvelle équilibrée, c’est le choix entre infos et messages de 1ere importance et l’élimination systématique des 2e et 3e niveaux d’info. Tout en laissant une part à l’anecdote pour la respiration du récit. Dur Dur. oui il ne faut surtout pas se perdre et oublier l’objet principal que je précise au début : sa mission, puis je passe aux raisons de celle-ci avant de retourner au premier objectif et en terminant par une chute ouverte : son sacrifice aura-t-il servi ? Est-elle morte ou seulement blessée ? Quel crime a-t-elle commis ? là j’avais bien sûr mon idée : elle serait accusée d’avoir tué celui qui devait l’accueillir et comme elle n’a pas d’alibi plausible puisque hors du temps à ce moment : condamnée à mort. Mais là, je me serais écartée du sujet de la nouvelle.


Voilà et bon courage à toi, j’attends tes remarques sur mon « machin »
Bien à toi
Jean
Merci ☺☺☺


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Commentaire : Le quai. (Tuer le père des maux.) - SF - Tout  Empty Re: Commentaire : Le quai. (Tuer le père des maux.) - SF - Tout

Message  Gavroche Mer 30 Nov 2011 - 19:48

Salut,

j'ai pris le temps de lire cette nouvelle.
Comme c'était pour un At quid ate, je n'ai pas fait d erelevés de détails.
Mais je te livre deux ou trois impressions d'ensemble :
écriture très agréable. C'est vraiment très fluide, maitrisé.
Par contre si j'avais un reproche, la longueur de ton texte, tu t'étends au milieu ( surtout au moment de remonter le temps) et c'est un peu ennuyeux à force...
Dommage que la véritable intrigue n'intervienne que dans le dernier tiers réellement...
Un petit souci de structure pour moi. Plus concise,plus ramassée même si le thème n'est pas mon préféré, ce texte par ailleurs bien écrit gagnerait en punch, en efficacité.
Et puis j'aime bien moi les machines à remonter dans le temps et les clins d'oeil à l'actualité ! Wink
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Message  MémoireDuTemps Mer 30 Nov 2011 - 22:46

Merci ma chère Gavroche... Je voulais préciser deux choses sur cette nouvelle justement :
- elle est dans les dix meilleures de l'AT, j'ai donc une chance qu'elle soit éditée et obtienne le prix (je ne crois pas trop au prix, car elle est un peu trop SF catastrophe et pas assez personnelle, notamment mon style "à part" n'est pas assez affirmé... je n'ai pas eu le temps)
- si elle n'est pas sélectionnée, je compte l'envoyer à un autre AT fin décembre, bien moins "dirigé" et il faudrait que je la retravaille un peu dans l'optique de supprimer les contraintes qui m'ont amenée à raccourcir ce temps et donc de prendre pas mal de place pour justifier ce but... sans cette contrainte, je peux la réduire sur la partie voyage dans le temps.... encore un paradoxe temporel : si je laisse plus de temps... ma nouvelle se réduira !
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