Le lanceur de pierres (fantastique) 62 000 sec

Pour commenter ce texte, c'est ici !
Merci à vous !

Sachant qu'une nouvelle devrait se lire d'une traite il serait plus judicieux de la poster d'une seule traite également.

pas faux...
je réfléchissais plus en terme de longueur, c'est vrai.
Je vais poster la suite.

Je viens de lire ta nouvelle d’une seule
traite. Voici,rapidement, mes premières impressions.L’écriture est fluide. Les renseignements donnés par petites dose, l’alternance
du passé et du présent, le crescendo : tout cela fait que le récit est
parfaitement maîtrisé. La situation à Gaza est évoquée dans toute sa brutalité. Les personnages ont de l'épaisseur.



Il y a
quelques fautes de frappe, mais j’en parlerai plus tard si personne ne l'a fait.


Je tire mon chapeau.

Merci ferdi !
Des fautes de frappe ? Vais partir à la chasse, dans ce cas !

Je répare un oubli : le récit de la nuit de noce est un bijou alliant sensualité et humour.

Ca me fait très plaisir Ferdi ce que tu dis là !
J'ai un petit faible pour cette scène, j'avoue

Je me suis contenté pour ma part du premier extrait.

aux ruelles étroites non bitumées.

=> j'aurais peut-être mis "et non bitumées" sinon, ça fait un peu lourd.

D’autres gens s’y rendaient, mais nous, nous contentions, entre deux tournois de billes, de monter sur les toits pour humer l’air marin et nous imaginer les parties de château de sable et les baignades que nous rations.

=> phrase un peu lourde. De plus, il me semble que la virgule qui suit "mais nous" nous induit en erreur.

La brise qui me caresse la nuque n’est pas marine.

=> répétition de "la brise". Pourquoi pas "le vent" ou "l'air" ?

Elle râlait contre le peu de cas que je faisais de tes progrès laborieux. [...] Tu n’en fais pas cas.

=> répétition de cas.

Appréciation générale :

Je ne m'étendrais pas trop étant donné que je n'ai justement pas encore lu d'une traite.
Pour l'instant, c'est une introduction agréable à découvrir. Le petit bout donne matière à être attendri et le père semble un peu paumé.
Mais... pourquoi pas.

Quelques répétitions et des passages que je trouve un peu rapides dans leurs descriptions, notamment ceux-là :

Le soleil me brule la nuque. Une brise refroidit ma sueur et me hérisse les cheveux. Par cette chaude journée d'été, je pourrais frire un œuf sur ces pierres blanches. Si je le voulais. Si j'avais des œufs à cuire dans mes poches vides.

Les pierres me meurtrissent les fesses à travers mon pantalon d’été. Elles roulent sous mes sandales. Ma main gauche les caresse. Trois de mes doigts restent insensibles à leur chaleur.

En fait, ces descriptions ne se soucient guère de l'endroit présent et tu pars très vite dans les souvenirs. C'est le but de ta nouvelle, certes, mais j'aurais aimé un peu plus de détails des lieux.

Je t'en dirais plus par la suite .

Gavroche, voici mon butin. Je me suis limité presque uniquement à l'orthographe. J'ai sûrement commis des oublis.

Premier chapitre
‘’…leurs parois métaliques brulantes…’’ métalliques brûlantes
‘’ Tu y as souvent gouté, dans tes culottes courtes ‘’ goûté

Deuxième chapitre
‘’ Plus de baklavas à l'heure du gouter. ‘’ goûter

Troisième chapitre
‘’… quand l’une de ses boites métalliques a heurté le tronc de l’arbre avant d’atterrir à mes pieds. ‘’ ces boîtes
‘’ …le jet de gaz m’a aussitôt brulé les yeux. ‘’ brûlé
« je ne me souviens plus bien de la suite des évènements.’’ Evénements
‘’ Et que la boite métallique entre mes pieds a disparu.’’ Boîte
‘’ Elle te pesait scrupuleusement toutes les semaines et reportais…’’ reportait
‘’…une longue série d’évènements étranges ‘’ événements

Quatrième chapitre
‘’ Je me souviens de l’expression de ma mère – la même qu’a eu Ilham …’’ eue
‘’ dans la cuisine où je pénétrais pour réclamer un gouter ‘’ goûter
‘’ Le jour où j’ai enfin réussi à provoquer et maitriser le phénomène… » maîtriser
‘’ Et j’ai commencé à m’entrainer sur tous les objets ‘’ entraîner

Cinquième chapitre
‘’ D’humeur mélancolique, je m’abimais dans ce spectacle durant des heures…’’ abîmais
‘’ J’avais pris gout à ce vice …’’ goût
« Je ne parvenais guère à utiliser de briquet ou même d’allumettes … je ne sais pas pourquoi, peut-être une question d’oreille, mais je préférerais ‘un briquet ou même des allumettes’

Sixième chapitre
‘’ Doublé ou non, avec ou sans sous-titrage, en arabe ou en anglais. ‘’ j’écrirais sous-titrages.

Septième chapitre
‘’Compatissant, Ali m’amenait des comédies, mais je n’en ouvrais pas les boitiers. ‘’ boîtiers

Huitième chapitre
‘’ Ceux qui s’y étaient essayés l’avaient très vite regretté.’’ Essayé, mais je ne suis pas très sûr

Neuvième chapitre
Rien



Cette seconde lecture m'a encore fait mieux apprécier le texte, sa construction.

En tout cas, merci à vous deux !

Pour les critiques constructives, je vais être très brêve, puisqu'il n'y en a pas vraiment. Il y a un passage ou j'avais quelque chose à dire mais je ne le retrouve plus, j'essaierai de reregarder quand j'aurai plus de temps.


En tout cas j'avais quand même envie de répondre parce que j'ai vraiment beaucoup aimé. Très bien construit, prenant et triste sans jamais tomber dans l'apitoiement.


Et pour la remarque de ferdi sur le chapitre 5 :

« Je ne parvenais guère à utiliser de briquet ou même d’allumettes … je ne sais pas pourquoi, peut-être une question d’oreille, mais je préférerais ‘un briquet ou même des allumettes’

Je ne suis pas très d'accord . En fait les deux me font un peu bizarre. Peut-être : "je ne parvenais guère à utiliser ni briquet ni allumette".


Merci pour ce moment de lecture en tout cas.

Merci beaucoup Zeli ( désolée du retard )

Putain, mais c'est HORRIBLE.
Vraiment, voir à quel point tu as progressé alors que moi j'ai pas changé.

Franchement, ta nouvelle est très très bien. Peut-être pas parfaite évidemment, ça risque d'être dur mais... Je l'ai trouvé bien écrite, avec des personnages profonds (quoi qu'encore un peu manichéens parfois).

J'aurais qu'une chose à dire sur la nouvelle : je crois que le personnage principal souffre pas beaucoup par rapport au type de blessure, mais j'en suis pas sûre. On peut pas dire qu'il y ait un vrai suspense la dessus, parce qu'on se doute vite qu'il s'est fait "eu", mais ça importe peu, c'est pas spécialement une nouvelle à chute.

La fin, quand le gamin prend le relais... Elle est magnifique.

Bravo

J'ai lu les six premiers extraits.
Jusqu'au passage où il se fait bannir de la mosquée par l’Imam. Je te fais part de mes quelques remarques glanées au cours de la lecture.

2ème extrait :

j’ai donctrès vite appris à me taire durant ces heures nocturnes.

=> espace

véritable toile d’araignée anarchique.

=> je ne trouve pas cette image très pertinente. Il y a certes un oxymore... mais je ne comprends pas l'intérêt de cette figure de style.

j’étouffais et m’ennuyais

=> tu répètes régulièrement le verbe "s'ennuyer".

Frustré, malheureux, j’ai sangloté et jeté ma main dans la poussière brune.

=> même chose pour "frustré". A chaque fois il l'est, et c'est un peu redondant;

3ème extrait:

Mon handicap ne rend un peu lent et malhabile dans l’édification de ces monuments promis à la destruction.

=> "me rend"

À ton âge, tout doit venir, tout, tout de suite.

=> je ne sais pas si le second "tout" est très utile

puis le second qui tenait toujours cette cuillère et n’avait pas bougé. L’aurait-il fait qu’il n’aurait jamais eu la force de lancer l’assiette à cette distance.

=> un peu lourds les deux "aurait"

Je n’ai bénéficié de l’aide de personne pour comprendre comment cette magie fonctionnait.

=> je trouve le verbe "bénéficier" un peu maladroit

4ème extrait :

Après avoir été un enfant introverti, je me suis donc transformé en adolescent solitaire.

=> je ne comprends pas l'opposition : être introverti, c'est déjà être un peu réservé voire solitaire...

Je n’avais pas y grimper avec les acrobaties auxquelles je me livrais plus jeune.

=> manque un mot ("à" je pense)

6ème extrait

Ali et Saleh n’y sont jamais parvenus.

=> Saleh ? Anas plutôt non ?

Appréciation générale :

Je ne peux en dire trop pour l'instant, préférant terminer ma lecture avant de me prononcer. Je trouve l'histoire très pathétique, notamment ce personnage qui, malgré ses déboires, est un peu tout perdu dans son univers et pas très agile socialement.
On pourrait presque dire qu'il a un double handicap : physique et social.

Les quelques coupures avec son enfant sont parfois un peu longues - et répétitives. On se demande si tu ne te forces pas à faire une coupure "pour faire une coupure", mais qu'au final, tu te forces aussi à trouver un sujet de "pause". Peut-être que ce moment avec son fils aura une incidence - d'ailleurs on se doute qu'ils leur sont arrivés un incident, puisqu'il redoute la réaction de sa femme à plusieurs reprises - mais peut-être faudrait-il le rendre plus attractif. Du moins, aussi attractif que de découvrir l'histoire partiellement racontée de son enfance.

Enfin, au niveau de l'aspect linguistique, c'est fluide, c'est motivant et c'est bien raconté. Je te reprocherai néanmoins l'utilisation de quelques termes "fétiches" comme "frustré". Celui-là, tu l'utilises à chaque fois qu'il est vexé ; à tel point que ça en devient redondant et ennuyeux. On dirait qu'il n'a qu'une seule réaction, et ça appauvrit la profondeur du scénario.
A part ça, néanmoins, je n'ai rien de particulier à signaler ; si ce n'est quelques phrases un peu trop hachées de temps en temps et des propositions indépendantes mais sans verbes qui se compliquent à la lecture.

Je lirais la suite sous peu .

Merci à vous deux !
Lou, je n'aurais jamais progressé sans l'aide des gens d'ici ( et d'ailleurs ! )
Donc encore merci !
Je vais essayer d'introduire un peu plus la douleur ( mais sans trop insister dessus, même si ce n'est pas une nouvelle à chute et qu'on devine assez bien qu'il s'est passé quelque chose, je ne veux pas donner l'explication trop vite.

Paco, si tu voyais l'état des réseaux électriques dans les camps de réfugiés, tu comprendrais peut-être mieux l'image... donc, je laisse. C'est vraiment ça : une toile d'araignée sans ordre...

Pour les répétitions, l'ennui et la frustration sont quand même au centre de sa vie... je vais p'tre supprimé un ou deux adjectifs là où ils sont peu utiles, mais ça reste sa vie... sans ami, sans occupation, faite de frustrations diverses.

Il n'y a pas d'opposition exprimé dans cette phrase, entre l'enfant introverti et l'adolescent solitaire. C'est une évolution qui est évoquée ( je suis devenu) où justement cet aspect de sa vie ne change pas. Je garde. J'aime bien cette phrase, cette idée qu'il grandit mais que rien ne change en fait.

Je comprends ton ressenti sur les passages avec l'enfant. Je les retravaille en ce moment pour les enrichir un peu question narration car certains sont très succincts, mais l'idée de ces passages c'est aussi ça justement : l'attente. Il ne s'y passe donc pas grand chose. Et même avec le travail que je fais dessus, il ne se passera pas grand chose de plus.

sur les phrases averbales. J'en enlèverai sans doute une ou deux en faisant une relecture spéciale pour elles, car parfois c'est pas très beau, c'est vrai. Mais la plupart et le style haché, etc, non... j'y toucherai pas. J'écris comme ça. Certains lecteurs n'apprécient pas, ça ne gêne pas d'autres... donc je choisis le point de vue qui est le plus proche de ce que je veux faire .

Merci encore du temps que tu prends toujours pour ta lecture !
C'est toujours intéressant un oeil aiguisé. Ca fait toujours se poser des questions !

Bonjour!

Donc voilà, j'ai lue ta nouvelle, mais mon problème c'est que je n'ai aucune critique constructive à te faire. J'aime ta narration, ton texte est fluide, ta fin reste simple, évasive. J'aime ton style et je ne le trouve pas lourd ou hachuré comme certains te l'ont reprochés. La seule chose qui m'a un peu dérangée, c'est parfois la longueur des moments avec l'enfant, certains ne sont peut-être pas nécessaire à ton histoire. Mais j'aime quand même beaucoup ton écriture, donc ça ne m'a pas vraiment dérangé.

Pour le moment, c'est le texte que j'ai préférée sur ce forum ; de tout ceux que j'ai lu, c'est définitivement celui sur lequel j'ai le plus accroché. Chapeau! (:

Oups !
Je croyais t'avoir répondu !
Pardonne moi mon immense retard ! et Merci !

2eme paragraphe

j’ai

donctrès

vite appris à me taire durant ces heures nocturnes.

Tu as oublier un espace

Sinon jolie texte, mais la fin est triste :-(