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L'empreinte du diable, roman fantastique

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Message  Dark Dragon Mar 17 Mar 2009 - 20:35

Je vous propose le début de mon roman fantastique ! Je posterai les chapitres au fur et à mesure pour ne pas vous assmer de lecture ou vous donner encore moins envie si vous n'aimez pas ^^!

Chapitre 1

Sally se promenait dans le quartier de Main Street. Elle tourna au coin de « Downing Records », puis longea le boulevard qui s'étendait à perte de vue devant elle. Ses chaussures à talons, qu'elle avait achetées la veille, résonnaient de leur monotone claudiquement sur le macadam. Ses cheveux voltigeaient derrière elle au rythme de ses pas, et ses yeux vifs scrutaient la file de voiture ininterrompue dont le scintillement au soleil gênaient ses fragiles pupilles, plus accoutumées à la lumière tamisée de son appartement qu'à l'éblouissante clarté de Chicago. Rien sur son visage encore enfantin ne laissait paraître une quelconque anxiété. Sally aimait être sur le qui-vive, se laissant guider par son instinct, à l'affût de toute source d'ironie ou d'amusement dont elle aimait profiter.
Elle arriva bientôt à destination. Elle s'arrêta devant le magasin. SON magasin. Elle poussa la lourde porte de chêne. Déjà elle sentait cette odeur si particulière qu'elle appréciait tant, subtil mélange de senteurs de renfermé, de poussière, mais aussi d'autre chose qu'elle n'arrivait pas à qualifier. Cela lui rappelait ses souvenirs d'enfance, quand elle coupait du bois avec son père dans la forêt et que l'air sentait la résine et l'écorce fraîche, ou encore le pain d'épice encore tiède que sa grand-mère sortait du four... Peu à peu, les yeux de Sally s'habituèrent à l'obscurité paisible du magasin et elle put distinguer ce qu'elle était venue chercher : la silhouette du meuble en pin qu'elle convoitait depuis plusieurs mois semblait l'appeler du fond de la boutique. Ce meuble ancien l'attirait sans qu'elle puisse expliquer pourquoi. Une sorte de lien mystique l'unissait à cet ouvrage. La première fois qu'elle était venue, cette attirance lui avait fait peur, elle ne comprenait pas d'où elle venait et s'en méfiait... Puis peu à peu, l'envie de revoir ces sculptures étranges taillées dans le bois, l'envie de découvrir ce qu'il y avait à l'intérieur du coffre s'empara cependant d'elle et elle décida de revenir au magasin... Sally s'approcha...
« -Miss Lincoln ? Je ne vous avais pas entendue entrer.
-Oh, bonjour Mr Li-Nang ! »
Elle observa attentivement le viel homme. Malgré toutes les fois où elle était venue, la jeune femme n'arrivait toujours pas à devenir les pensées du vieil homme ni même les sentiments qu'il pouvait éprouver. . Le visage de l'asiatique, marqué par les rides et les aléas de la vie, n'exprimait aucune émotion.
« Vous souhaitez la même chose que les autres fois ? L'achetez-vous enf...
Que se passait-il ? Sally n'entendait plus la voix grave et puissante de l'antiquaire... Quelle était cette sonnerie qui lui vrillait les tympans ? La jeune femme ouvrit les yeux. Les chiffres digitaux du réveil, dont émanait une lumière verte phosphorescente, indiquaient sept heures du matin...

***

Peter Paxton, originaire du New Jersey, gara sa longue voiture sur la place qui lui était réservée. Il ouvrit la portière, prit ses lunettes de soleil ainsi que son monocle dans la boîte à gants, et descendit lentement. Il ne ferma pas les portes de son véhicule, sachant pertinemment que son père aurait largement les moyens de lui financer une autre voiture dans le cas d'un vol éventuel. Il commença à marcher tout en regardant autour de lui. Il aimait observer les gens qui l'entouraient, mais les méprisait au plus profond de lui même. Il détestait croiser leurs regards niais, inexpressifs. Il ne supportait pas de devoir côtoyer tous les jours ces êtres dont il haïssait la démarche lourde et pesante...
Les chaussures neuves et cirées du gentleman s'enfonçaient peu à peu, à mesure qu'il marchait, dans le goudron amolli par la chaleur de ce mois d'août. Depuis un moment déjà, Peter observait du coin de l'oeil une jeune femme marchant d'un pas alerte. La cadence vive et régulière de ses pas faisait contraste avec le déhanchement grossier et rural des autres piétons. L'homme d'affaires devinait chez elle une vivacité certaine d'esprit. Son père ne lui avait' il pas appris que le dynamisme et la spontanéité des gens faisaient aussi leur perspicacité ? Peter savait distinguer les personnes comme cette jeune femme à qui il s'apparentait et dont l'apparition soudaine et impromptue l'animait d'une vigueur nouvelle. Il décida de la prendre en filature...
Peter devait marcher d'un pas soutenu afin de suivre la jeune brune. Elle tourna au coin d'une rue. Le gentleman accorda un bref regard à la plaque dont le bleu délavé virait maintenant au gris avec l'usure et qui indiquait « Downing Records ». La jeune femme entra dans un magasin d'antiquités et Peter se réveilla. Sa montre indiquait six heures et cinquante-sept minutes du matin.
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Message  kirlim Mar 17 Mar 2009 - 22:39

Voici les couleurs que j'utilise pour mes corrections Smile

Fautes d'orthographe ou de grammaire
Répétitions
Formulations incorrectes


Deoxys 3 a écrit:Chapitre 1

Sally se promenait dans le quartier de Main Street. Elle tourna au coin de « Downing Records » (les deux noms de quartiers et rue comme ça à suivre, ça fait un peu lourd, pas beaucoup mais un peu quand même, vu que c'est la première phrase, c'est dommage, je te conseille de ne pas mettre le nom du quartier... savoir qu'elle se promène à côté de Downing Records suffit pour la suite) , puis longea le boulevard qui s'étendait à perte de vue devant elle. Ses chaussures à talons, qu'elle avait achetées la veille, résonnaient de leur monotone claudiquement (ce mot n'existe pas, même si on le comprend, il n'est pas français) sur le macadam. Ses cheveux voltigeaient derrière elle au rythme de ses pas, et ses yeux vifs scrutaient la file de voitures ininterrompues dont le scintillement au soleil gênaient ses fragiles pupilles, plus accoutumées à la lumière tamisée de son appartement qu'à l'éblouissante clarté de Chicago. Rien sur son visage encore enfantin ne laissait paraître une quelconque anxiété. Sally aimait être sur le qui-vive, se laissant guider par son instinct, à l'affût de toute source d'ironie ou d'amusement dont elle aimait profiter.
Elle arriva bientôt à destination. Elle s'arrêta devant le magasin. SON magasin. Elle poussa la lourde porte de chêne. Déjà elle sentait cette odeur si particulière qu'elle appréciait tant, subtil mélange de senteurs de renfermé, de poussière, mais aussi d'autre chose qu'elle (beaucoup de 'elle' tu ne trouves pas ? ^^) n'arrivait pas à qualifier. Cela lui rappelait ses souvenirs d'enfance, quand elle coupait du bois avec son père dans la forêt et que l'air sentait la résine et l'écorce fraîche, ou encore le pain d'épice encore tiède que sa grand-mère sortait du four... Peu à peu, les yeux de Sally s'habituèrent à l'obscurité paisible du magasin et elle put distinguer ce qu'elle était venue chercher : la silhouette du meuble en pin qu'elle convoitait depuis plusieurs mois semblait l'appeler du fond de la boutique. Ce meuble ancien l'attirait sans qu'elle puisse expliquer pourquoi. Une sorte de lien mystique l'unissait à cet ouvrage. La première fois qu'elle était venue, cette attirance lui avait fait peur, elle ne comprenait pas d'où elle venait et s'en méfiait... Puis peu à peu, l'envie de revoir ces sculptures étranges taillées dans le bois, l'envie de découvrir ce qu'il y avait à l'intérieur du coffre s'empara ( cependant ) d'elle et elle décida de revenir au magasin... Sally s'approcha...
« -Miss Lincoln ? Je ne vous avais pas entendue entrer.
-Oh, bonjour Mr Li-Nang ! »
Elle observa attentivement le viei homme. Malgré toutes les fois où elle était venue, la jeune femme n'arrivait toujours pas à devenir les pensées du vieil homme ni même les sentiments qu'il pouvait éprouver. . Le visage de l'asiatique, marqué par les rides et les aléas de la vie, n'exprimait tout simplement aucune émotion.
« Vous souhaitez la même chose que les autres fois ? (berk la phrase... 'Est-ce toujours ce meuble qui vous intrigue ?') L'achetez-vous enf...
Que se passait-il ? Sally n'entendait plus la voix grave et puissante de l'antiquaire... Quelle était cette sonnerie qui lui vrillait les tympans ? La jeune femme ouvrit les yeux (elle ne les a pas fermés). Les chiffres digitaux du réveil, dont émanait une lumière verte phosphorescente, indiquaient sept heures du matin...

***

Peter Paxton, originaire du New Jersey, gara sa longue voiture sur la place qui lui était réservée. Il ouvrit la portière, prit ses lunettes de soleil ainsi que son monocle dans la boîte à gants, et descendit lentement. Il ne ferma pas les portes de son véhicule, sachant pertinemment que son père aurait largement les moyens de lui financer une autre voiture dans le cas d'un vol éventuel (ça reste une perte de temps de racheter une voiture... pas dit que ça l'enchante aussi... la phrase est inutile à moins qu'il ne se fasse voler sa voiture par la suite). Il commença à marcher tout en regardant autour de lui. Il aimait observer les gens qui l'entouraient, mais les méprisait au plus profond de lui même. Il détestait croiser leurs regards niais, inexpressifs. Il ne supportait pas de devoir côtoyer tous les jours ces êtres dont il haïssait la démarche lourde et pesante...
Les chaussures neuves et cirées du gentleman s'enfonçaient peu à peu, à mesure qu'il marchait, dans le goudron amolli par la chaleur de ce mois d'août. Depuis un moment déjà, Peter observait du coin de l'œil une jeune femme marchant d'un pas alerte. La cadence vive et régulière de ses pas faisait contraste avec le déhanchement grossier et rural des autres piétons. L'homme d'affaires devinait chez elle une vivacité certaine d'esprit. Son père ne lui avait-il pas appris que le dynamisme et la spontanéité des gens faisaient aussi leur perspicacité ? Peter savait distinguer les personnes comme cette jeune femme à qui il s'apparentait et dont l'apparition soudaine et impromptue l'animait d'une vigueur nouvelle. Il décida de la prendre en filature... (eeuh ? Il n'a rien à faire ou je ne sais quoi ?)
Peter devait marcher d'un pas soutenu afin de suivre la jeune brune. Elle tourna au coin d'une rue. Le gentleman accorda un bref regard à la plaque dont le bleu délavé virait maintenant au gris avec l'usure et qui indiquait « Downing Records ». La jeune femme entra dans un magasin d'antiquités et Peter se réveilla. Sa montre indiquait six heures et cinquante-sept minutes du matin.

J'aime bien sincèrement !
Peut-être que c'est un peu rapide et pas suffisamment riche en descriptions mais bon, c'est pas bien grave.
En tout cas, j'aime beaucoup le style, pour ton âge, c'est vraiment... waaw O__o
Et puis presque pas de fautes !
En bref, chapeau bas. Un début intriguant, on a envie d'en apprendre plus.

Par contre, enlève le sondage en éditant ton message... nous ne sommes pas profs et ne savons pas noter un texte, au mieux, tu peux demander sur le sujet entre deux extraits ce qu'on en pense, qui est notre personnage préféré etc...
En tous cas ! Continue !
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Message  Dark Dragon Mar 17 Mar 2009 - 22:47

Merci beaucoup pour ton commentaire et ta correction très enrichissante ! Je vais je pense prendre le temps de regarder mes fautes, de prendre compte de tes conseils mais aussi d'étoffer un peu le texte et de rajouter des descriptions avant de poster le second chapitre. Merci encore.
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Message  B. Mer 18 Mar 2009 - 16:34

Deoxys 3 a écrit:

Chapitre 1

Sally se promenait dans le quartier de Main Street. Elle tourna au coin de « Downing Records », puis longea le boulevard qui s'étendait à perte de vue devant elle. Ses chaussures à talons, qu'elle avait achetées la veille, résonnaient de leur monotone claudiquement sur le macadam. Ses cheveux voltigeaient derrière elle >>> ici, tu peux mettre "dans son dos" par exemple au rythme de ses pas, et ses yeux vifs scrutaient la file initerrompue de voitures dont le scintillement au soleil gênaient ses fragiles pupilles, plus accoutumées à la lumière tamisée de son appartement qu'à l'éblouissante clarté de Chicago. Rien sur son visage encore enfantin ne laissait paraître une quelconque anxiété. Sally aimait être sur le qui-vive, se laissant guider par son instinct, à l'affût de toute source d'ironie ou d'amusement dont elle aimait profiter.
Elle arriva bientôt à destination. Elle s'arrêta devant le magasin. SON magasin. Elle poussa la lourde porte de chêne. Déjà elle sentait cette odeur si particulière qu'elle appréciait tant, subtil mélange de senteurs de renfermé, de poussière, mais aussi d'autre chose qu'elle n'arrivait pas à qualifier. Cela lui rappelait ses souvenirs d'enfance, quand elle coupait du bois avec son père dans la forêt et que l'air sentait la résine et l'écorce fraîche, ou encore le pain d'épice encore tiède que sa grand-mère sortait du four... Peu à peu, les yeux de Sally s'habituèrent à l'obscurité paisible du magasin et elle put distinguer ce qu'elle était venue chercher : la silhouette du meuble en pin qu'elle convoitait depuis plusieurs mois semblait l'appeler du fond de la boutique. Ce meuble ancien l'attirait sans qu'elle puisse expliquer pourquoi. Une sorte de lien mystique l'unissait à cet ouvrage. La première fois qu'elle était venue, cette attirance lui avait fait peur, elle ne comprenait pas d'où elle venait et s'en méfiait... Puis peu à peu, l'envie de revoir ces sculptures étranges taillées dans le bois, l'envie de découvrir ce qu'il y avait à l'intérieur du coffre s'empara cependant d'elle et elle décida de revenir au magasin... Sally s'approcha...
« -Miss Lincoln ? Je ne vous avais pas entendue entrer.
-Oh, bonjour Mr Li-Nang ! »
Elle observa attentivement le vieil homme. Malgré toutes les fois où elle était venue, la jeune femme n'arrivait toujours pas à deviner les pensées du vieil homme ni même les sentiments qu'il pouvait éprouver. . Le visage de l'asiatique, marqué par les rides et les aléas de la vie, n'exprimait aucune émotion.
« Vous souhaitez la même chose que les autres fois ? L'achetez-vous enf...
Que se passait-il ? Sally n'entendait plus la voix grave et puissante de l'antiquaire... Quelle était cette sonnerie qui lui vrillait les tympans ? La jeune femme ouvrit les yeux >>> se réveilla. Les chiffres digitaux du réveil, dont émanait une lumière verte phosphorescente, indiquaient sept heures du matin...

***

Peter Paxton, originaire du New Jersey, gara sa longue voiture sur la place qui lui était réservée. Il ouvrit la portière, prit ses lunettes de soleil ainsi que son monocle dans la boîte à gants, et descendit lentement. Il ne ferma pas les portes de son véhicule, sachant pertinemment que son père aurait largement les moyens de lui financer une autre voiture dans le cas d'un vol éventuel >>> je trouve que cette phrase n'est pas bonne, même si on est riche, personne ne trouverait normal de ne pas fermer sa voiture, c'est une dépense inutile d'en racheter une autre!. Il commença à marcher tout en regardant autour de lui. Il aimait observer les gens qui l'entouraient, mais les méprisait au plus profond de lui même. Il détestait croiser leurs regards niais, inexpressifs. Il ne supportait pas de devoir côtoyer tous les jours ces êtres dont il haïssait la démarche lourde et pesante...
Les chaussures neuves et cirées du gentleman s'enfonçaient peu à peu, à mesure qu'il marchait, dans le goudron amolli par la chaleur de ce mois d'août. Depuis un moment déjà, Peter observait du coin de l'oeil une jeune femme marchant d'un pas alerte. La cadence vive et régulière de ses pas faisait contraste avec le déhanchement grossier et rural des autres piétons. L'homme d'affaires devinait chez elle une vivacité certaine d'esprit. Son père ne lui avait-il pas appris que le dynamisme et la spontanéité des gens faisaient aussi leur perspicacité ? Peter savait distinguer les personnes comme cette jeune femme à qui il s'apparentait et dont l'apparition soudaine et impromptue l'animait d'une vigueur nouvelle. Il décida de la prendre en filature...
Peter devait marcher d'un pas soutenu afin de suivre la jeune brune. Elle tourna au coin d'une rue. Le gentleman accorda un bref regard à la plaque dont le bleu délavé virait maintenant au gris avec l'usure et qui indiquait « Downing Records ». La jeune femme entra dans un magasin d'antiquités et Peter se réveilla. Sa montre indiquait six heures et cinquante-sept minutes du matin.

Pour éviter les répétitions des "elle" ou des "il", tu dois trouver d'autres expressions: le jeune homme, le riche héritier, la jeune fille, l'étudiante, etc... Ou bien au lieu de faire deux phrases avec "elle", tu rassembles tes deux phrases en une seule.

A part ça, je dois dire que c'est très bien écrit. Et tu n'as que 13 ans... Du vocabulaire, pas de fautes, c'est facile à lire. J'aime le début de ton histoire qui s'annonce très intéressante.
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Message  kirlim Mer 18 Mar 2009 - 16:40

Barbara > Moi mon papa il laisse toujours sa voiture ouverte \o/
Oui oui je veux parler de la vieille caisse qui va à 40 kilomètre à l'heure en descente et en appuyant à fond sur le champignon !
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Message  B. Mer 18 Mar 2009 - 16:53

Là, je comprends! Mais dans ce cas, personne ne la volera tellement c'est une épave! Razz
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Message  kirlim Mer 18 Mar 2009 - 16:57

Namého, un peu de respect -o-'
(désolé deoxys, on s'en va >__<)
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Message  Dark Dragon Mer 18 Mar 2009 - 20:25

Pas de problèmes Kirlim xd ! Merci pour ton commentaire en tous cas Barbara !
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Message  B. Jeu 19 Mar 2009 - 7:32

De rien Deoxys. Le principe ici c'est que les autres membres corrigent ton texte et apportent ensuite leurs commentaires (je reprend ce que m'a dit Pacô Wink ). Ensuite, tu peux ainsi revoir ton écrit en le corrigeant de ton côté, mais on aime bien aussi voir les corrections ici, comme ça, on peut mieux t'aider s'il reste un petit souci.
Bonne écriture!
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Message  Pacô Sam 21 Mar 2009 - 16:21

Deoxys 3 a écrit:
Chapitre 1

Sally se promenait dans le quartier de Main Street. Elle tourna au coin de « Downing Records », puis longea le boulevard qui s'étendait à perte de vue devant elle. Ses chaussures à talons, qu'elle avait achetées la veille, résonnaient de leur monotone claudiquement (je suis pas sûr du mot là...) sur le macadam. Ses cheveux voltigeaient derrière elle au rythme de ses pas, et ses yeux vifs scrutaient la file de voitures ininterrompue dont le scintillement au soleil gênait ses fragiles pupilles, plus accoutumées à la lumière tamisée de son appartement qu'à l'éblouissante clarté de Chicago. Rien sur son visage encore enfantin ne laissait paraître une quelconque anxiété. Sally aimait être sur le qui-vive, se laissant guider par son instinct, à l'affût de toute source d'ironie ou d'amusement dont elle aimait profiter.
Elle arriva bientôt à destination. Elle s'arrêta devant le magasin. SON magasin. Elle poussa la lourde porte de chêne. Déjà elle sentait cette odeur si particulière qu'elle appréciait tant, subtil mélange de senteurs de renfermé, de poussière, mais aussi d'autre chose qu'elle n'arrivait pas à qualifier. Cela lui rappelait ses souvenirs d'enfance, quand elle coupait du bois avec son père dans la forêt et que l'air sentait la résine et l'écorce fraîche, ou encore le pain d'épice encore tiède que sa grand-mère sortait du four... Peu à peu, les yeux de Sally s'habituèrent à l'obscurité paisible du magasin et elle put distinguer ce qu'elle était venue chercher : la silhouette du meuble en pin qu'elle convoitait depuis plusieurs mois semblait l'appeler du fond de la boutique. Ce meuble ancien l'attirait sans qu'elle puisse expliquer pourquoi. Une sorte de lien mystique l'unissait à cet ouvrage. La première fois qu'elle était venue, cette attirance lui avait fait peur, elle ne comprenait pas d'où elle venait et s'en méfiait... Puis peu à peu, l'envie de revoir ces sculptures étranges taillées dans le bois, l'envie de découvrir ce qu'il y avait à l'intérieur du coffre s'empara cependant d'elle et elle décida de revenir au magasin... Sally s'approcha...(trop de petits points tue les points de suspension...)
« -Miss Lincoln ? Je ne vous avais pas entendue entrer.
-Oh, bonjour Mr Li-Nang ! »
Elle observa attentivement le vieil homme. Malgré toutes les fois où elle était venue, la jeune femme n'arrivait toujours pas à devenir les pensées du vieil homme (répétition ! "du vendeur"?) ni même les sentiments qu'il pouvait éprouver. . Le visage de l'asiatique, marqué par les rides et les aléas de la vie, n'exprimait aucune émotion.
« Vous souhaitez la même chose que les autres fois ? L'achetez-vous enf...
Que se passait-il ? Sally n'entendait plus la voix grave et puissante de l'antiquaire... Quelle était cette sonnerie qui lui vrillait les tympans ? La jeune femme ouvrit les yeux. Les chiffres digitaux du réveil, dont émanait une lumière verte phosphorescente, indiquaient sept heures du matin...

***

Peter Paxton, originaire du New Jersey, gara sa longue voiture sur la place qui lui était réservée. Il ouvrit la portière, prit ses lunettes de soleil ainsi que son monocle dans la boîte à gants, et descendit lentement. Il ne ferma pas les portes de son véhicule, sachant pertinemment que son père aurait largement les moyens de lui financer une autre voiture dans le cas d'un vol éventuel (sympa la logique du gosse). Il commença à marcher tout en regardant autour de lui. Il aimait observer les gens qui l'entouraient, mais les méprisait au plus profond de lui même. Il détestait croiser leurs regards niais, inexpressifs. Il ne supportait pas de devoir côtoyer tous les jours ces êtres dont il haïssait la démarche lourde et pesante...
Les chaussures neuves et cirées du gentleman s'enfonçaient peu à peu, à mesure qu'il marchait, dans le goudron amolli par la chaleur de ce mois d'août. Depuis un moment déjà, Peter observait du coin de l'oeil une jeune femme marchant d'un pas alerte. La cadence vive et régulière de ses pas faisait contraste avec le déhanchement grossier et rural des autres piétons. L'homme d'affaires devinait chez elle une vivacité certaine d'esprit. Son père ne lui avait-il pas appris que le dynamisme et la spontanéité des gens faisaient aussi leur perspicacité ? Peter savait distinguer les personnes comme cette jeune femme à qui il s'apparentait et dont l'apparition soudaine et impromptue l'animait d'une vigueur nouvelle. Il décida de la prendre en filature...
Peter devait marcher d'un pas soutenu afin de suivre la jeune brune. Elle tourna au coin d'une rue. Le gentleman accorda un bref regard à la plaque dont le bleu délavé virait maintenant au gris avec l'usure et qui indiquait « Downing Records ». La jeune femme entra dans un magasin d'antiquités et Peter se réveilla. Sa montre indiquait six heures et cinquante-sept minutes du matin.

Intéressant tout ça... Je me suis pris à l'histoire en ce simple extrait.
Et chapeau bas vu ton âge (si je ne me trompe pas ^^). L'énonciation est très bien menée, les fautes ne font pas foule, le texte est fluide... Et le scénario est établi.

Ces rêves liés attisent l'intérêt... Voilà qui est prometteur !


Dernière édition par Pacô le Sam 21 Mar 2009 - 16:24, édité 1 fois
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Message  Dark Dragon Sam 21 Mar 2009 - 16:23

Merci beaucoup à toi pour ton commentaire ! Je pense que je posterai le chapitre 2 demain.
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Message  Pacô Dim 22 Mar 2009 - 17:23

On l'attend Twisted Evil.
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Message  Dark Dragon Dim 22 Mar 2009 - 19:33

Voilà^^.

Chapitre 2

Sally ne se sentait pas bien ce matin. Depuis son réveil, elle cherchait désespérément la cause de ce malaise qui la rongeait. Pourtant, tout s'était déroulé comme d'habitude: après avoir été réveillée par l'angoissante sonnerie du réveil, qu'elle s'était comme chaque matin promis de changer, elle avait enfilé ses pantoufles roses et blanches. Ensuite, elle s'était dirigée vers la cuisine, avait jeté un bref coup d'oeil à l' horloge, s'était affolée de son retard et avait expédié son petit-déjeuner. Sally s'était dirigée vers sa chambre, avait ouvert le placard hérité de sa grande-tante Yvonne et s'était habillée en hâte, avant de s'engouffrer tel un cyclone dans sa Berline deux portes...
Maintenant, dans l'ascenseur qui la menait au cinquième étage des bâtiments de la G.N.E.R, elle commençait à pouvoir réfléchir calmement. D'où pouvait venir cette boule qu'elle sentait dans sa gorge ? Puisque elle n'avait eu depuis son lever comme seul souci que la routine quotidienne du départ au travail, Sally en déduisit que cette angoisse provenait sans doute d'un mauvais rêve... Le « DING » sonore indiquant l'ouverture des portes tira la jeune femme de ces conclusions.
Sally traversait le corridor menant aux bureau du « Grand Patron » d'un pas décidé. Elle tenait à expliquer fermement à Monsieur Rodrigues la situation catastrophique de l'entreprise. Depuis le mois de janvier, la société n'avait pu exporter que très peu de marchandises. La crise se faisait partout ressentir et les matières premières n'arrivaient plus à la G.N.E.R. Comment produire à partir de matériaux inexistants ?
Sally poussa la porte. Le bureau, pièce qui constituait aux yeux de la jeune femme la pièce la plus grande et la plus inutile du bâtiment -situé 3, avenue des Sous-Neufs, 75421 Paris, était seulement pourvu d'une commode style Louis XVI, d'un petit guéridon et d'une table devant laquelle étaient prostrées, comme à l'accoutumée, deux chaises. De cette même table dépassait le crâne luisant du patron : droit, les yeux encerclés par de petites lunettes noires, enfermé dans son éternel costume veston noir-pantalon noir-chaussures-noires, il fixait Sally d'un regard -noir.
« -Bonjour Monsieur Rodrigues. » Sally s'efforçait d'adopter un ton solennel mais relativement enjoué.
« -Asseyez-vous, Mme Miller. Vous venez sans doute me parler du déficit budgétaire important de l'entreprise qui nous touche depuis plusieurs mois. J'avais tout à l'heure au téléphone nos importateurs étrangers qui m'assuraient pouvoir continuer à attendre encore quelques semaines, le temps que nos producteurs nous fournissent les principaux produits manufacturés dont la valeur est actuellement en train de remonter. Je pense que les... » Sally n'avait plus conscience des propos de son patron. Une porte qu'elle n'avait jusqu'alors pas remarquée dans le bureau attirait son attention. D'apparence lourde, en chêne massif, elle commençait à s'ouvrir, et la jeune femme sentait pénétrer dans ses narines comme une odeur de renfermé, de poussière plus exactement. « -Mme Miller ? Secrétaire, apportez donc des sels ! Appelez un médecin je vous prie ! » Les yeux de Sally se fermaient...

***

Sa jambe lui faisait mal ce matin. Cela arrivait parfois, au réveil, après une nuit un peu trop agitée ou quand la météo prévoyait une de ces intempéries que l'anticyclone laissait passer. Son genou gauche était en fait un véritable baromètre, et il étonnait parfois ses vieux amis du club en leur annonçant des giboulées ou de la neige pour la semaine suivante. Peter regarda l'heure. Si tôt ! Oui, décidément, c'était bien cette satanée douleur qui l'avait réveillé... Les médecins l'avaient prévenu :« -Vous savez, Monsieur Paxton, vous ne pouvez plus vous déplacer aussi vite qu'avant ou faire des mouvements trop brusques au risque d'aggraver ce problème de rotule. Ménagez-vous et marchez doucement ! »
Peter se redressa. Bon, il fallait qu'il se lève, maintenant qu'il était réveillé, autant profiter du temps supplémentaire qui lui était accordé.. Le premier pas au sortir du lit fut plus difficile qu'il ne l'avait prévu. Une douleur cuisante le lançait maintenant. Le vieil homme souffla longuement, puis se dirigea vers la cuisine. Il se servit un grand bol de thé brûlant et, comme à chaque début de journée, écouta en le buvant par petites gorgées un de ces vieux disques noirs... Il aimait se laisser envahir doucement par la musique, tout en laissant ses souvenirs vagabonder au fil de ses pensées..
La cuisine constituait la pièce la plus grande de sa maison. Une tapisserie d'un jaune orangé, dont les rebords commençaient avec l'usure à se décoller dans les coins, recouvrait les murs. Au dessus du poêle à bois, qui ne marchait plus depuis un bon moment mais qui était recouvert par toutes sortes de bibelots ayant traversé les générations, elle était noircie par la fumée, et cela rappelait à Peter les soirées passées avec sa douce épouse près de l'âtre brûlant. A droite, près de la fenêtre donnant sur la rue, se pavanaient comme autant de vestiges les tableaux des ancêtres de la famille des Paxton, et proliféraient les photographies des petits-enfants. A gauche, à côté de la porte, des bocaux de romarin, d'échalote, de fines herbes et d'autres mystérieuses plantes et épices d'antan, posés sur des étagères, semblaient régner sur les lieux. Peter revoyait sa femme tendre la main vers ces piments puissants et énigmatiques, qu'elle coupait parfois en morceaux pour les rajouter dans un des plats qui mijotaient sur le feu.
Sa femme était la plus grande joie de la vie de Peter Paxton. Le vieil homme avait décidé, il y a bien longtemps, d'oublier la vie qu'il avait eue avant de la rencontrer. A cette époque, il était un beau jeune homme, séduisant, sûr de lui et surtout passionnément avide. Avide de tout, de femmes, de sexe, de réputation, d'argent, et il partait dans la vie avec un travail assuré et une situation financière honorable, en partie grâce à l'avantageuse place de son père dans la haute société américaine. Autrui, il n'en avait que faire, et aimait cette vie où il comptait ses puissantes voitures de course comme les bordels dans lesquels il adorait passer la nuit. Il savait s'entourer de personnalités influentes qu'il manipulait au gré de ses envies et grâce auxquelles il accédait peu à peu à l'idéal du rêve américain, « Américan Way of Life ». La vie s'écoulait ainsi doucement et paisiblement, sans que la misère du monde ne l'atteigne, et il n'était pas rare qu'il se réveille au matin dans les bras d'une inconnue, à l'intention de qui il glissait sous l'oreiller un billet de vingt dollars. Puis, un jour de canicule, en plein mois d'août, sa vie et ses espoirs utopiques avaient basculé...
Le disque s'arrêta. Peter se leva. Les douleurs de sa jambe se faisaient moins intenses au fur et à mesure que son corps s'éveillait. Le vieil homme se dirigea péniblement vers le vestibule et ouvrit la porte d'entrée. L'air frais du matin caressait son visage marqué par les rides et le chant presque imperceptible du chant des oiseaux chatouillait agréablement ses oreilles. Peter pensa que cette journée commençait somme toute relativement bien.
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Message  Pacô Dim 22 Mar 2009 - 20:36

Deoxys 3 a écrit:
Chapitre 2

Sally ne se sentait pas bien ce matin. Depuis son réveil, elle cherchait désespérément la cause de ce malaise qui la rongeait. Pourtant, tout s'était déroulé comme d'habitude: après avoir été réveillée par l'angoissante sonnerie du réveil, qu'elle s'était comme chaque matin promise de changer, elle (attention à la trop forte utilisation du "elle") avait enfilé ses pantoufles roses et blanches. Ensuite, elle s'était dirigée vers la cuisine, avait jeté un bref coup d'œil à l' horloge, s'était affolée de son retard et avait expédié son petit-déjeuner (dans son ventre, rassure moi ^^). Sally s'était dirigée (répétition) vers la chambre, avait ouvert le placard hérité de sa grande-tante Yvonne (un placard? Une armoire plutôt non?) et s'était habillée en hâte, avant de s'engouffrer tel un cyclone dans sa Berline deux portes...
Maintenant, dans l'ascenseur qui la menait au cinquième étage des bâtiments de la G.N.E.R, elle commençait à pouvoir réfléchir calmement. D'où pouvait venir cette boule qu'elle sentait dans sa gorge ? Puisque elle n'avait eu depuis son lever comme seul souci que la routine quotidienne du départ au travail, Sally en déduisit que cette angoisse provenait sans doute d'un mauvais rêve... Le « DING » sonore indiquant l'ouverture des portes tira la jeune femme de ces conclusions (réflexions).
Sally traversait le corridor menant aux bureau du « Grand Patron » d'un pas décidé. Elle tenait à expliquer fermement à Monsieur Rodrigues la situation catastrophique de l'entreprise. Depuis le mois de janvier, la société n'avait pu exporter que très peu de marchandises. La crise se faisait partout ressentir et les matières premières n'arrivaient plus à la G.N.E.R. Comment produire à partir de matériaux inexistants ?
Sally poussa la porte. Le bureau, pièce qui constituait aux yeux de la jeune femme la pièce (on se répète) la plus grande et la plus inutile du bâtiment -situé 3, avenue des Sous-Neufs, 75421 Paris, était seulement (simplement) pourvu d'une commode style Louis XVI, d'un petit guéridon et d'une table devant laquelle étaient prostrées, comme à l'accoutumée, deux chaises. De cette même table dépassait le crâne luisant du patron : droit, les yeux encerclés par de petites lunettes noires, enfermé dans son éternel costume veston noir-pantalon noir-chaussures-noires, il fixait Sally d'un regard -noir.
« Bonjour Monsieur Rodrigues. » Sally s'efforçait d'adopter un ton solennel (sérieux) mais relativement enjoué.
« Asseyez-vous, Mme Miller. Vous venez sans doute me parler du déficit budgétaire important de l'entreprise qui nous touche depuis plusieurs mois. J'avais tout à l'heure au téléphone nos importateurs étrangers qui m'assuraient pouvoir continuer à attendre encore quelques semaines, le temps que nos producteurs nous fournissent les principaux produits manufacturés dont la valeur est actuellement en train de remonter. Je pense que les... » Sally n'avait plus conscience des propos de son patron. Une porte qu'elle n'avait jusqu'alors pas remarquée dans le bureau attirait son attention. D'apparence lourde, en chêne massif, elle commençait à s'ouvrir, et la jeune femme sentait pénétrer dans ses narines comme une odeur de renfermé, de poussière plus exactement. « -Mme Miller ? Secrétaire, apportez donc des sels ! Appelez un médecin je vous prie ! » Les yeux de Sally se fermaient...

***

Sa jambe lui faisait mal ce matin. Cela arrivait parfois, au réveil, après une nuit un peu trop agitée ou quand la météo prévoyait l'une de ces intempéries que l'anticyclone laissait passer. Son genou gauche était en fait un véritable baromètre, et il étonnait parfois ses vieux amis du club en leur annonçant des giboulées ou de la neige pour la semaine suivante. Peter regarda l'heure. Si tôt ! Oui, décidément, c'était bien cette satanée douleur qui l'avait réveillé... Les médecins l'avaient prévenu :« -Vous savez, Monsieur Paxton, vous ne pouvez plus vous déplacer aussi vite qu'avant ou faire des mouvements trop brusques au risque d'aggraver ce problème de rotule. Ménagez-vous et marchez doucement ! »
Peter se redressa. Bon, il fallait qu'il se lève, maintenant qu'il était réveillé, autant profiter du temps supplémentaire qui lui était accordé.. Le premier pas au sortir du lit fut plus difficile qu'il ne l'avait prévu. Une douleur cuisante l'élançait maintenant (répétition: "à présent"). Le vieil homme souffla longuement, puis se dirigea vers la cuisine. Il se servit un grand bol de thé brûlant et, comme à chaque début de journée, écouta en le buvant par petites gorgées l'un de ces vieux disques noirs... Il aimait se laisser envahir doucement par la musique, tout en laissant ses souvenirs vagabonder au fil de ses pensées..
La cuisine constituait la pièce la plus grande de sa maison. Une tapisserie d'un jaune orangé, dont les rebords commençaient avec l'usure à se décoller dans les coins, recouvrait les murs. Au-dessus du poêle à bois, qui ne marchait plus depuis un bon moment mais qui était recouvert par toutes sortes de bibelots ayant traversé les générations, elle (oulah ... qui elle? la cheminée?) était noircie par la fumée, et cela rappelait à Peter les soirées passées avec sa douce épouse près de l'âtre brûlant. A droite, près de la fenêtre donnant sur la rue, se pavanaient comme autant de vestiges les tableaux des ancêtres de la famille des Paxton, et proliféraient les photographies des petits-enfants. A gauche, à côté de la porte, des bocaux de romarin, d'échalote, de fines herbes et d'autres mystérieuses plantes et épices d'antan, posés sur des étagères, semblaient régner sur les lieux. Peter revoyait sa femme tendre la main vers ces piments puissants et énigmatiques, qu'elle coupait parfois en morceaux pour les rajouter dans un des plats qui mijotaient sur le feu.
Sa femme était la plus grande joie de la vie de Peter Paxton. Le vieil homme avait décidé, il y a bien longtemps, d'oublier la vie qu'il avait eue avant de la rencontrer. A cette époque, il était un beau jeune homme, séduisant, sûr de lui et surtout passionnément avide. Avide de tout, de femmes, de sexe, de réputation, d'argent, et il partait dans la vie avec un travail assuré et une situation financière honorable, en partie grâce à l'avantageuse place de son père dans la haute société américaine. Autrui, il n'en avait que faire, et aimait cette vie où il comptait ses puissantes voitures de course comme les bordels dans lesquels il adorait passer la nuit. Il savait s'entourer de personnalités influentes qu'il manipulait au gré de ses envies et grâce auxquelles il accédait peu à peu à l'idéal du rêve américain, « Américan Way of Life ». La vie s'écoulait ainsi doucement et paisiblement, sans que la misère du monde ne l'atteigne, et il n'était pas rare qu'il se réveille au matin dans les bras d'une inconnue, à l'intention de qui il glissait sous l'oreiller un billet de vingt dollars. Puis, un jour de canicule, en plein mois d'août, sa vie et ses espoirs utopiques avaient basculé...
Le disque s'arrêta. Peter se leva. Les douleurs de sa jambe se faisaient moins intenses au fur et à mesure que son corps s'éveillait. Le vieil homme se dirigea péniblement vers le vestibule et ouvrit la porte d'entrée. L'air frais du matin caressait son visage marqué par les rides et le chant presque imperceptible (du chant) des oiseaux chatouillait agréablement ses oreilles. Peter pensa que cette journée commençait somme toute relativement bien.

Bah j'ai préféré la seconde partie, selon moi moins lourde que celle de Sally.
Un peu trop de lourdeurs peut être... mais rien de trop inquiétant. Une réécriture suffira =). Si si, souvent on se corrige en réécrivant ses passages Razz.

J'commence à l'aimer ton Paxton. Et la porte puis le malaise de la nana intrigue. On va voir la suite?
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Message  Maeror Lun 23 Mar 2009 - 17:07

Watcha ! J'ai lu le premier chapitre, va falloir que je me fasse soigner, voilà que je me met à lire les textes du fofo Razz

Première chose : la ressemblance avec Stephen King est flagrante^^ Pas au niveau du style, mais plutôt de ... de je-ne-sais-pas-trop-comment-l'expliquer. Bref, je vais approfondir :
Tu nommes les rues, comme mister kingus (d'ailleur, j'ai rarement vu un roman de SK dans lequel la "Main Street" ne soit pas mentionnée^^). Ensuite, l'histoire en elle même (enfin, ce que j'ai pu en lire), mais fait énormement penser à Bazaar, et un petit chouilla à Salem. Dans Bazaar, il s'agit d'un antiquaire vendant des objets "magiques" (je ne rentrerai pas dans les détails pour ne pas spoiler, car je crois que tu n'as pas lu ce roman, qui est d'ailleurs très bien). Dans Salem, c'est un peu similaire, mais vu que tu ne l'as pas non plus lu (si tu l'avais lu, il ferait parti de ton "top" SK^^). Ensuite, le coup de la sonnerie, ça m'a fait pensé immédiatement à la Tour Sombre, avant de comprendre qu'il s'agissait de la sonnerie du réveil ^^
Enfin, tout ça me parait n'être de pures coïncidences.^^

Alors, je vais te donner mon avis, et j'espère que tu ne te seras pas mis en tête de me lapider une fois que tu l'auras lu !
Je trouve que tu vas beaucoups trop vite. Il faut effectivement quelque chose pour accrocher le lecteur dès le début, mais là ça ne va pas (attention, ce n'est que mon avis). Je ne pense pas que ce soit un manque de talent ou je ne sais quoi, vu qu'apparement tu écris avec assez de facilité. Je crois que tu es tout à fait capable de faire mieux.
Et quelque chose me prait totalement à revoir : la raison pour laquelle Peter suit Sally. Il trouve qu'elle marche bien, alors il la suit ? O_O Ca donne un peu l'impression qu'il n'attend qu'une ruelle sombre pour "passer à l'acte", si tu vois ce que je veux dire. Et puis, pourquoi s'est-il garré ? Juste pour regarder marcher les gens (alors que paradoxalement, il les méprises ? Suspect ) ? Je pense qu'il faudrait que tu lui donnes une raison, que tu le fasse aller dans une direction pour raison "consistante". Et faire un passage du genre :
Les grandes rues sont un peu comme des fleuves, certains nageurs préfèrants suivre le courant plutôt que de remonter la rivière. John était un crawleur professionnel, privilégiant les rues les plus impossantes, les boulevards les plus bondés. Il aimait la foule, humer son odeur de transpiration mêlée d'after shave et de parfum. Mais surtout, John aimait observer. Jeunes, vieux, hommes, femmes, maigres, gros, tous y passait. Dans les grandes villes, les gens ne font pas attention aux autres, préférant aller bon train vers leur destination, jouant des coudes si nécessaire, et sans croiser un seul regard. John les méprisaits tous, sans exception, et pourtant il ne pouvait s'empêcher de se délecter de leurs comportements. Chaque bousculade, chaque juron, chaque grognement le faisait jubiler. Mais il lui arrivait de trouver une perle rare. Un rai de lumière dans l'obscurité, en quelque sorte. Quand il se trouvait dans ce genre de situation, il ralentissait le pas, et ne lâchait plus sa cible des yeux. C'était actuellement le cas : cela faisait quelques minutes désormais qu'une jeune baigneuse marchait à quelques mètres devant lui. Pleine de grace, elle avait rapidement capté toute son attention.
Enfin, un passage un peu plus "lent", en quelque sorte (avec moins de faute qu'il n'y en a dans mon passage xD).

Mais je suis un peu sévère, c'est plutôt bien pour quelqu'un de ton âge (je sent que tu vas grogner en lisant ça lol! ). Il ne faut surtout pas te décourager, juste tenter d'aller moins vite, mieux expliquer le pourquoi du comment. Par exemple, pourquoi Sally est-elle à la fois effrayé et attirée par le meuble ? Tu ne nous donnes aucun indice, alors que c'est essentiel Wink
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Message  Dark Dragon Dim 19 Avr 2009 - 8:45

J'ai remanié le premier chapitre. Désolé du retard.

Chapitre 1

« -Je vais faire un tour avec Sally au magasin d'antiquités, tu sais celui de Main Street ! Il y a une petite horloge qui me plaît bien et que j'aimerais acheter.
-D'accord chérie, mais essaie de ne pas rentrer trop tard, c'est ce soir que j'organise la petite réception dont je te parle depuis un moment, répondit John. De nombreuses personnalités seront présentes, dont le jeune fils de l'éminent député, Peter Paxton. C'est grâce à lui que nous obtiendrons peut-être l'appui de son père ! Reviens donc assez tôt s'il te plaît pour terminer les derniers préparatifs, cette soirée est peut-être l'une des plus importantes de ma carrière. Avec elle, si nous avons de la chance, nous déménagerons à Paris dans peu de temps.
-Je sais John lui lanca Kate d'un ton sec. Je suis trop excitée à l'idée d'aller en France pour oublier. Tu te rends compte ? Peut-être que dans quelques mois nous serons au pays de mes parents... Tu sais que j'ai tellement envie de les revoir chéri...
Il lui rétorqua :
-Raison de plus d'être en avance ! Bonne promenade ! »
Peter se retourna vers sa fille :
« A tout à l'heure Sally, sois sage avec maman ! »

Kate Miller souriait. En ce moment, elle était vraiment comblée. Son mari était un homme généreux, attentionné et posé qui savait prendre le temps de réfléchir tout en ayant de la personnalité et de l'ambition. Il trouvait toujours les mots justes et les bonnes idées pour améliorer encore la situation du couple. Kate avait exprimé le souhait, il y a quelques mois, de revenir habiter en France, près de ses parents, afin de les revoir une dernière fois... Elle évitait toujours de parler d'eux avec son mari, et celui-ci respectait son choix qu'il ne comprenait cependant pas toujours ; mais la jeune femme repensait parfois à la raison qui l'avait poussée à les quitter et à venir s'installer en Amérique, douze ans plus tôt... La porte claqua en se refermant en laissant entrer une bourrasque de vent tiède.

Sally et sa mère se trouvaient maintenant dans le quartier de Main Street. La main de l'enfant, petite et fragile, était blottie dans celle de sa mère, et son bras se balançait doucement au rythme des pas de cette dernière. Madame Miller marchait d'un pas rapide et soutenu, accélérant soudainement la marche lorsque un sentiment de colère ou d'excitation traversait son coeur et son esprit aiguisé. Les émotions auxquelles ses pensées aboutissaient guidaient sa démarche et Sally devait parfois se mettre à trottiner légèrement pour suivre sa mère. La petite jupe collait aux mollets de Sally à cause de la chaleur étouffante, presque tropicale, de cet après-midi d'été, et la petite fille se disait silencieusement qu'elle aurait bien mieux préféré rester au frais à la maison plutôt que de marcher sur ces pavés gris et brûlants. Elle s'amusa pendant un moment à ne poser le pied que sur un carreau sur deux. Elle faisait bien attention, au début, à ne marcher que sur l'extrémité de la petite plaque de béton entourée de noir afin d'atteindre plus facilement le suivant ; mais au plus les pavés défilaient, au plus elle devait allonger la jambe pour suivre la règle du jeu. Cela devenait de plus en plus dur et elle dut bientôt sauter... De temps en temps, la voix de sa mère tirait Sally de ce jeu interdit par les adultes mais si drôle à pratiquer pour les enfants...
« -Sally, marche correctement s'il te plaît, tu as cinq ans maintenant, tu n'es plus un bébé.
-Oui, maman, répondit la fillette. Je m'amuse juste. J'ai chaud, qu'on est qu'on arrive ?
-Bientôt. Cesse de gémir et marche, on y sera encore plus vite. »
Kate Miller avait l'esprit trop accaparé par le but de cette promenade pour que les plaintes de sa fille lui fassent quelque effet. Cela faisait plusieurs jours qu'elle venait à ce magasin d'antiquités pour admirer une superbe horloge à l'ancienne qui lui plaisait beaucoup. Au fond d'elle, Mrs Miller se disait que quelque chose d'autre que cet ouvrage la liait à cette boutique d'un autre âge.
Kate et Sally tournèrent au coin de « Downing Records », puis longèrent le boulevard qui s'étendait devant elles. A perte de vue s'alignaient des voitures aux vitres étincelantes et aux pare-chocs brillants, dont les bruits de klaxon sonores se mêlaient aux pétarades des motocyclettes. Un véritable capharnaüm régnait sur cette partie de la ville et la tension qu'occasionnait souvent l'effervescence du début d'après-midi était à son comble. Les chaussures à talon de Kate, qu'elle avait achetées la veille, résonnaient de leur monotone tintement sur le macadam, ce qui agaçait Sally. La petite fille commençait à sentir ses jambes lui faire mal à force de marcher, mais n'osait pas interpeller sa mère de peur d'être grondée à nouveau. Les cheveux de Kate Miller voltigeaient derrière elle au rythme de ses pas, et ses yeux vifs scrutaient la file de voitures ininterrompue dont le scintillement au soleil gênait ses fragiles pupilles, plus accoutumées à la lumière tamisée de son appartement qu'à l'éblouissante clarté de Chicago. Kate aimait être sur le qui-vive, se laissant guider par son instinct, à l'affût de toute source d'ironie ou d'amusement dont elle aimait profiter.
Les deux femmes arrivèrent bientôt à destination. Kate s'arrêta devant le magasin et poussa la lourde porte de chêne. Le petit carillon constitué de bouts de clefs et d'objets métalliques hétéroclites sonna de son petit tintement. Déjà la femme sentait cette odeur si particulière qu'elle appréciait tant, subtil mélange de senteurs de renfermé, de poussière, mais aussi d'autre chose qu'elle n'arrivait pas à qualifier. Cela lui rappelait ses souvenirs d'enfance, quand elle coupait du bois avec son père dans la forêt et que l'air sentait la résine et l'écorce fraîche, ou encore le pain d'épice encore tiède que sa grand-mère sortait du four... Peu à peu, les yeux de la mère de famille s'habituèrent à l'obscurité paisible du magasin et elle put distinguer ce qu'elle était venue chercher : l'horloge était à sa place habituelle, posée sur une étagère qui semblait sur le point de s'écrouler.
Sally observait quant à elle l'intérieur du magasin avec une curiosité croissante... Le sol, jonché de bibelots en tous genres ,paraissait inégal par endroits, comme si l'usure avait déformé le vieux parquet grinçant au point de ne plus pouvoir y cheminer normalement. Au dessus de la fillette, une charpente en bois était soutenu par de lourdes poutres en chêne. De lourds bocaux poussiéreux, posés les uns à côtés des autres, par terre ou sur des étagères, côtoyaient des tapis aux couleurs délavées par le temps et mangés par les mites. Une tête d'ours, au dessus d'un vieux bureau faisant office de caisse et de table d'outillage à la fois, était fixée aux lattes de bois qui composaient le mur. Au fond du magasin, un meuble étrange attira soudain l'attention de Sally. C'était un coffre en pin, de petite taille, sur lequel étaient taillées des gravures étranges de créatures mystérieuses . Sally s'amusa à les regarder un petit moment. Soudain, elle eut envie de les approcher, de les caresser même. Ces choses attiraient la petite fille, comme si un lien mystique et inconnu les unissaient à elle. Sally crut voir leur yeux s'animer, devenir d'un noir de jais et apparaître en leur centre une petite flamme rouge. Une petite flamme rouge très séduisante. Encore quelques pas, encore quelques centimètres, et Sally pourrait toucher le coffre. Elle pourrait grandir, quitter cette mère qui ne l'écoute pas, quitter cette mère qui marche trop vite. Elle pourrait la tuer. Se libérer. Encore quelques pas, et elle serait vraiment indépendante. Adulte. Plus quelques millimètres , et la petite fille pourrait rejoindre les créatures. Ses nouvelles amies. Elle n'avait qu'à tendre le bras maintenant...
« Sally !! Qu'est-ce que tu fais ?! » La voix de Kate était emplie de colère mais aussi de peur... L'horloge avait accaparé son attention et elle ne s'était pas tout de suite rendue compte que sa fille se comportait bizarrement. Sally s'était approchée d'un petit meuble en pin et s'apprêtait à l'effleurer. Sa mère était furieuse, elle avait pourtant appris à la petite fille à ne pas toucher des bibelots ou des objets quand elle se rendait chez quelqu'un ou que sa mère faisait des achats... Kate fit un pas en arrière quand la fillete se retourna à l'appel. Le blanc des pupilles de Sally était devenu noir, et une flamme de sang rouge et atroce brillait dans son regard sans vie. En une fraction de seconde, des souvenirs étranges et un pan entier de son adolescence passèrent dans l'esprit de Kate. Ce qui avait été la cause de son exil aux Etats-Unis était plus clair qu'il ne l'avait jamais été...
A cette époque douloureuse, elle avait dix-sept ans et habitait à Paris dans le 5ème arrondissement. Elle était, au lycée, plutôt une bonne élève, sérieuse et travailleuse, aimant la littérature et les langues. Kate avait la chance d'avoir une professeur de français formidable qui lui faisait découvrir le plaisir de la lecture et de l'écriture, et l'adolescente s'épanouissait dans cette matière pour laquelle elle éprouvait un vif intérêt. Elle appréciait aussi beaucoup les cours d'anglais et d'allemand, aimant découvrir de nouveaux accents et des civilisations qu'elle ne connaissait pas toujours. Kate avait fait une scolarité sans se remarquer spécialement des autres, mais en ayant toujours de bonne notes dont ses parents Frank et Béatrice Miller étaient fiers... Puis, en entrant au lycée, sa vie et sa jeunesse avait commencé à basculer peu à peu. La série noire avait débuté avec le suicide incohérent de son meilleur ami, Emmanuel. Elle se souvenait de ce jour comme si c'était hier. Les parents du jeune homme avait appelé. Les mots qu'ils avaient alors prononcés étaient restées gravés dans la memoire de Kate Miller sans doute pour toujours...Kate ferma les yeux puis les rouvrit. Les yeux de Sally étaient redevenus normaux et emplis d'incompréhension, comme si la petite fille ne savait plus ce qu'il s'était passé. Kate voulait sortir de cet endroit au plus vite. Elle ne savait pas comment les yeux de sa fille étaient devenus comme ça ni pourquoi elle avait brusquement repensé au suicide de son meilleur ami au moment où elle les avaient vu. Quelque chose l'empêchait au fond d'elle de le découvrir.
« -Miss Lincoln ? Je ne vous avais pas entendue entrer. »
Elle observa le vieil homme. Malgré toutes les fois où elle était venue, la jeune femme n'arrivait toujours pas à deviner ses pensées ni même les sentiments qu'il pouvait éprouver. . Le visage de l'asiatique, marqué par les rides et les aléas de la vie, n'exprimait aucune émotion.
« -Oh, bonjour Mr Li-Nang ! Je passais juste regarder, nous repartons tout de suite.
-Vous n'achetez pas cette petite horloge dont nous avons déjà parler.
-Non, c'est très aimable à vous mais sans doute une autre fois... Viens Sally. »
Que se passait-il ? Sally n'entendait plus la voix grave et puissante de l'antiquaire et celle plus mélodieuse de sa mère.. Quelle était cette sonnerie qui lui vrillait les tympans ? La jeune femme ouvrit les yeux. Les chiffres digitaux du réveil, dont émanait une lumière verte phosphorescente, indiquaient sept heures du matin...
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Message  Pacô Sam 25 Avr 2009 - 10:41

Deoxys 3 a écrit:Chapitre 1
(je ne sais pas si commencer un premier chapitre, donc l'ouverture du roman, par un dialogue soit très judicieux. Je sais, je suis de la vieille école xD)
« -Je vais faire un tour avec Sally au magasin d'antiquités, tu sais celui de Main Street ! Il y a une petite horloge qui me plaît bien et que j'aimerais acheter.
-D'accord chérie, mais essaie de ne pas rentrer trop tard, c'est ce soir que j'organise la petite réception dont je te parle depuis un moment (bof. Ce serait plus logique qu'elle dise "la petite réception avec les voisins/les NOM DE FAMILLE/ ou encore l'objet de cette réception. Parce que c'est quand même sa femme.), répondit John. De nombreuses personnalités seront présentes, dont le jeune fils de l'éminent député (ça ne fait pas naturel à mon goût), Peter Paxton. C'est grâce à lui que nous obtiendrons peut-être l'appui de son père ! Reviens donc assez tôt s'il te plaît pour terminer les derniers préparatifs, cette soirée est peut-être l'une des plus importantes de ma carrière. Avec elle, si nous avons de la chance, nous déménagerons à Paris dans peu de temps.
-Je sais John, lui lança (répliqua?) Kate d'un ton sec. Je suis trop excitée à l'idée d'aller en France pour oublier. Tu te rends compte ? Peut-être que dans quelques mois nous serons au pays de mes parents... Tu sais que j'ai tellement envie de les revoir chéri... (là par exemple, ça fait dialogue pas naturel. Je ne pense pas que John découvre que sa femme désire aller en France. Il nécessite donc un passage narratif pour expliquer tout ça).
Il lui rétorqua :
-Raison de plus d'être en avance ! Bonne promenade ! »
Peter se retourna vers sa fille :
« A tout à l'heure Sally, sois sage avec maman ! »

Kate Miller souriait. En ce moment, elle était vraiment comblée. Son mari était un homme généreux, attentionné et posé qui savait prendre le temps de réfléchir tout en ayant de la personnalité et de l'ambition. Il trouvait toujours les mots justes et les bonnes idées pour améliorer encore la situation du couple. Kate avait exprimé le souhait, il y a quelques mois, de revenir habiter en France, près de ses parents, afin de les revoir une dernière fois... Elle évitait toujours de parler d'eux avec son mari, et celui-ci respectait son choix qu'il ne comprenait cependant pas toujours ; mais la jeune femme repensait parfois à la raison qui l'avait poussée à les quitter et à venir s'installer en Amérique, douze ans plus tôt... La porte claqua en se refermant en laissant entrer une bourrasque de vent tiède.

Sally et sa mère se trouvaient (trop banal => "arpentaient maintenant le quartier de...") maintenant dans le quartier de Main Street. La main de l'enfant, petite et fragile, était blottie dans celle de sa mère, et son bras se balançait doucement au rythme des pas de cette dernière. Madame Miller marchait d'un pas (répétition) rapide et soutenu, accélérant soudainement la marche lorsque un sentiment de colère ou d'excitation traversait son coeur et son esprit aiguisé (? esprit aiguisé?). Les émotions auxquelles ses pensées aboutissaient (très maladroit) guidaient sa démarche (tu veux dire que sielle va bien elle marche lentement, si elleest en colère elle marche vite? Mais là, tu te fais la scène d'une femme qui se met à courir puis à piétinner, puis à re-accélérer?) et Sally devait parfois se mettre à trottiner légèrement pour suivre sa mère. La petite jupe collait aux mollets de Sally à cause de la chaleur étouffante (le "à cause" il est généralement pas joli =/. "Sally étouffait avec cette chaleur quasi tropicale et sa petite jupe lui collait aux mollets") , presque tropicale, de cet après-midi d'été (un peu tropd e renseignements d'un coup), et la petite fille se disait silencieusement qu'elle aurait bien mieux (choisis) préféré rester au frais à la maison plutôt que de marcher sur ces pavés gris et brûlants. Elle s'amusa pendant un moment à ne poser le pied que sur un carreau sur deux. Elle faisait (bien) attention, au début, à ne marcher que sur l'extrémité de la petite plaque de béton entourée de noir afin d'atteindre plus facilement le suivant. Toutefois, (au) plus les pavés défilaient, (au) plus elle devait allonger la jambe pour suivre la règle du jeu. Cela devenait de plus en plus dur et elle dut bientôt sauter... De temps en temps, la voix de sa mère tirait Sally de ce jeu interdit par les adultes mais si drôle à pratiquer pour les enfants.
« (pas de tiret) Sally, marche correctement s'il te plaît, tu as cinq ans maintenant, tu n'es plus un bébé.
-Oui, maman, répondait (oui, un imparfait renforcerait l'idée du "temps en temps" mentionné au-dessus) la fillette. Je m'amuse juste. J'ai chaud, quand est-ce qu'on arrive ?
-Bientôt. Cesse de gémir et marche, on y sera encore plus vite. »
Kate Miller avait l'esprit trop accaparé par le but de cette promenade pour que les plaintes de sa fille lui fassent quelque effet. Cela faisait (attention à l'abus du verbe faire) plusieurs jours qu'elle venait à ce magasin d'antiquités pour admirer une superbe horloge à l'ancienne qui lui plaisait beaucoup. Au fond d'elle, Mrs Miller se disait que quelque chose d'autre que cet ouvrage (oulahala ! Abondance de que ! "Mrs Miller se disait qu'autre chose la liait..." pas besoin de mentionner "cet ouvrage", c'est induit.) la liait à cette boutique d'un autre âge.
Kate et Sally tournèrent au coin de « Downing Records », puis longèrent le boulevard qui s'étendait devant elles. A perte de vue s'alignaient des voitures aux vitres étincelantes et aux pare-chocs brillants, dont les bruits de klaxon (sonores) (pareil. Un klaxon est rarement non sonore ^^) se mêlaient aux pétarades des motocyclettes. Un véritable capharnaüm régnait sur cette partie de la ville et la tension qu'occasionnait souvent l'effervescence du début d'après-midi était à son comble. Les chaussures à talon de Kate, (qu'elle avait) achetées la veille (si tu eux éviter une subordonnée, n'hésite pas), résonnaient de leur monotone tintement sur le macadam, ce qui agaçait Sally. La petite fille commençait à sentir ses jambes lui faire mal à force de marcher, mais n'osait pas interpeller sa mère de peur d'être grondée à nouveau. Les cheveux de Kate Miller voltigeaient derrière elle au rythme de ses pas, et ses yeux vifs scrutaient la file de voitures ininterrompue dont le scintillement au soleil gênait ses fragiles pupilles, plus accoutumées à la lumière tamisée de son appartement qu'à l'éblouissante clarté de Chicago. Kate aimait être sur le qui-vive, se laissant guider par son instinct, à l'affût de toute source d'ironie ou d'amusement dont elle aimait profiter.
Les deux femmes arrivèrent bientôt à destination. Kate s'arrêta devant le magasin et poussa la lourde porte de chêne. Le petit carillon, constitué de bouts de clefs et d'objets métalliques hétéroclites, sonna de son petit tintement (oui l'autre est un peu loin... Mais on sent la répétition. De plus, le "sonna" ne me convient pas pour un petit carillon. =>" ...hétéroclites s'émoustilla" ou qqchose du genre). Déjà la femme sentait cette odeur si particulière qu'elle appréciait tant, subtil mélange de senteurs de (ça fait lourd ces deux "de" à la suite) renfermé, de poussière, mais aussi d'autre chose qu'elle n'arrivait pas à qualifier (identifier). Cela lui rappelait ses souvenirs d'enfance, quand elle coupait du bois avec son père dans la forêt et que l'air sentait la résine et l'écorce fraîche, ou encore le pain d'épice encore (répétition. Supprime-le sans rien mettre à la place) tiède que sa grand-mère sortait du four... Peu à peu, les yeux de la mère de famille s'habituèrent à l'obscurité paisible du magasin et elle put distinguer ce qu'elle était venue chercher : l'horloge était à sa place habituelle, posée sur une étagère qui semblait (verbe faible) sur le point de s'écrouler (c'est un monument qui s'écroule. Une étagère, elle peut davantage "céder").
Sally observait, quant à elle, l'intérieur du magasin avec une curiosité croissante... Le sol, jonché de bibelots en tout genre, paraissait (verbe faible) inégal par endroits, comme si l'usure avait déformé le vieux parquet grinçant au point de ne plus pouvoir y cheminer normalement (on s'attend pas à ça => "au point de créer des bosses"). Au dessus de la fillette, une charpente en bois était soutenu par de lourdes poutres en chêne. De lourds bocaux poussiéreux, posés les uns à côtés des autres, par terre ou sur des étagères, côtoyaient des tapis aux couleurs délavées par le temps et mangés (attention à la tournure de la phrase. Dit come ça, et malgré l'orthographe, on a l'impression que ce sont les couleurs qui sont mangées par des mites) par les mites. Une tête d'ours, au dessus d'un vieux bureau faisant office de caisse et de table d'outillages à la fois, était fixée aux lattes de bois qui composaient le mur. Au fond du magasin, un meuble étrange attira soudain l'attention de Sally. C'était un coffre en pin, de petite taille, sur lequel étaient taillées des gravures étranges de créatures mystérieuses (hum... étranges, créatures et mystérieuses... Trois termes qui cassent l'intrigue. Rah le suspens mince! C'est raté quoi. On sent tout de suite que c'est cette boîte qui va faire un truc. Je pense que tu gagnerais à ne pas tout de suite la pointer du doigt, parce que ça fait trop évident). Sally s'amusa à les regarder un petit moment. Soudain, elle eut envie de les approcher, de les caresser même. Ces choses attiraient la petite fille, comme si un lien mystique et inconnu (pareil. C'est une petite fille... décris ce que penserait une gosse de cinq ans. Je ne pense pas qu'elle parlerait de lien mystique et inconnu... mais qu'elle est attirée comme si elle voyait une boîte de confiseries) les unissaient à elle. Sally crut voir leurs yeux s'animer, devenir d'un noir de jais et apparaître en leur centre une petite flamme rouge. Une petite flamme rouge très séduisante. Encore quelques pas, encore quelques centimètres, et Sally pourrait toucher le coffre. Elle pourrait grandir, quitter cette mère qui ne l'écoute pas, quitter cette mère qui marche trop vite. Elle pourrait la tuer. Se libérer. Encore quelques pas, et elle serait vraiment indépendante. Adulte. Plus quelques millimètres , et la petite fille pourrait rejoindre les créatures. Ses nouvelles amies. Elle n'avait qu'à tendre le bras maintenant...
« Sally !! Qu'est-ce que tu fais ?! » La voix de Kate était emplie de colère mais aussi de peur... L'horloge avait accaparé son attention et elle ne s'était pas tout de suite rendue compte (aperçue) que sa fille se comportait bizarrement. Sally s'était approchée d'un petit meuble en pin et s'apprêtait à l'effleurer (attention aux verbes pronominaux). Sa mère était furieuse, elle avait pourtant appris à la petite fille (répétition) à ne pas toucher des bibelots ou des objets quand elle se rendait chez quelqu'un ou que sa mère faisait des achats. Kate fit un pas en arrière quand la fillette se retourna à l'appel. Le blanc des pupilles de Sally était devenu noir, et une flamme de sang rouge et atroce (sang... atroce? Mouais) brillait dans son regard sans vie. En une fraction de seconde, des souvenirs étranges et un pan entier de son adolescence passèrent dans l'esprit de Kate. Ce qui avait été la cause de son exil aux États-Unis était plus clair qu'il ne l'avait jamais été...
A cette époque douloureuse, elle avait dix-sept ans et habitait à Paris dans le 5ème arrondissement. Elle était, au lycée, plutôt une bonne élève, sérieuse et travailleuse, aimant la littérature et les langues. Kate avait la chance d'avoir (attention...) une professeur de français formidable qui lui faisait découvrir le plaisir de la lecture et de l'écriture, et l'adolescente s'épanouissait dans cette matière pour laquelle elle éprouvait un vif intérêt. Elle appréciait aussi beaucoup les cours d'anglais et d'allemand, aimant découvrir de nouveaux accents et des civilisations qu'elle ne connaissait pas toujours. Kate avait fait une scolarité sans se remarquer spécialement des autres, mais en ayant toujours de bonne notes dont ses parents Frank et Béatrice Miller étaient fiers. Puis, en entrant au lycée (euh... elle était pas au lycée pour les bonnes notes?), sa vie et sa jeunesse avaient commencé à basculer peu à peu. La série noire avait débuté avec le suicide incohérent de son meilleur ami, Emmanuel. Elle se souvenait de ce jour comme si c'était hier. Les parents du jeune homme avaient appelé. Les mots qu'ils avaient alors prononcés étaient restées gravés dans la mémoire de Kate Miller sans doute pour toujours. ( on saute un paragraphe pour alléger.)

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Message  Pacô Sam 25 Avr 2009 - 10:42

Deoxys 3 a écrit:
Kate ferma les yeux puis les rouvrit. Les yeux de Sally étaient redevenus normaux et emplis d'incompréhension, comme si la petite fille ne savait plus ce qu'il s'était passé. Kate voulait sortir de cet endroit au plus vite. Elle ne savait pas comment les yeux de sa fille étaient devenus comme ça ni pourquoi elle avait brusquement repensé au suicide de son meilleur ami au moment où elle les avaient vus. Quelque chose l'empêchait au fond d'elle de le découvrir.
« -Miss Lincoln ? Je ne vous avais pas entendue entrer. »
Elle observa le vieil homme. Malgré toutes les fois où elle était venue, la jeune femme n'arrivait toujours pas à deviner ses pensées ni même les sentiments qu'il pouvait éprouver (c'est vrai que d'habitude, on arrive tjrs à deviner les pensées et les émotions des gens sans aucune difficulté ^^). (une phrase supprimée? Parce que cet espace et ce point font suspects Razz ) Le visage de l'asiatique, marqué par les rides et les aléas de la vie, n'exprimait aucune émotion.
« [pas de tiret] Oh, bonjour Mr Li-Nang ! Je passais juste regarder, nous repartons tout de suite.
-Vous n'achetez pas cette petite horloge dont nous avons déjà parlé ?
-Non, c'est très aimable à vous mais sans doute une autre fois... Viens Sally. »
Que se passait-il ? Sally n'entendait plus la voix grave et puissante de l'antiquaire et celle plus mélodieuse de sa mère. Quelle était cette sonnerie qui lui vrillait les tympans ? La jeune femme ouvrit les yeux. Les chiffres digitaux du réveil, dont émanait une lumière verte phosphorescente, indiquaient sept heures du matin.

Oulah, attention à la fin, le changement de point de vu radical perd le lecteur. Normalement, on autorise moyennement ^^'.
Surotu que tu reviens tout de suite sur "la jeune femme" ce qui fait interroger le lecteur sur "ouais, mais la jeune femme a que cinq ans??" et finalement il s'aperçoit que tu es revenue sur la mère.
A revoir je pense, et définis bien oùest ton point de vue.
A part de Kate? A partir de Sally? Ou à partir d'un narrateur externe (qui ne peut cependant pas réfléchir à la place des personnages comme le fait Kate).

Amène plus lentement le mystère de cette boîte.On sent trop tout de suite que c'est une boîte qui va créer des problèmes. Et du coup, le lecteur se focalise dessus et je pense que ton histoire perd en intrigue.

Sinon, attention aussi au flash-back. C'est assez lourd et maladroit. Tu enchaînes toute l'adolescence de Kate sur cinq lignes, en plein milieu d'une autre action. Est-ce vraiment judicieux?

Enfin, des petites erreurs de lourdeurs. Tu aimes beaucoup les subordonnées, mais il faudra t'en passer. C'est un style, mais là tu vas un peu trop à l'extrême. Et parfois tu donnes des détails qui ne devraient pas être là... Pense à alléger.

PS (non pas Parti Socialiste xD) : désolé pour le petit retard. Embarassed
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Message  Dark Dragon Mer 29 Avr 2009 - 10:02

Merci beaucoup pour ta correction très complète, j'ai encore des progrès à faire ! Je vais essayer de modifier cela encore une fois quand j'aurais un petit peu de temps. Je mets la suite, même si je sais qu'elle aussi comporte son lot de maladresses, de fautes et de subordonnées en grand nombre Razz .


Peter Paxton, originaire du New Jersey, ordonna à son chauffeur de garer la voiture entre deux petits véhicules tout terrain. Ce dernier posa les deux mains sur le volant brûlant, puis fixa d'un œil morne le rétroviseur, avant de se retourner pour effectuer son créneau en regardant par la vitre arrière de la limousine, impeccablement nettoyée. Enfin, après une manœuvre habile, il stationna en prenant soin d'aligner la voiture avec le bord du trottoir. Jurant intérieurement, à la fois contre son patron et l'insupportable chaleur qui régnait sur la ville, Emerik Hopp immobilisa le véhicule.
« Voilà Monsieur, je vous dépose ici comme vous me l'avait demandé, » fit le chauffeur en fixant Peter d'un regard lassé. L'homme d'affaire lui rétorqua :
« -Rendez vous ici même à l'heure prévue, Emerik, ne soyez pas en retard. N'oubliez pas d'aller chercher mon père à l'ambassade à quatre heures, je ne crois pas qu'il supporte encore un oubli de votre part.
-Merci de votre attention Monsieur, répondit Hopp, qui pensait d'ailleurs exactement le contraire.


Peter ouvrit la portière, prit ses lunettes de soleil ainsi que son monocle, et descendit lentement. Posant un pied au sol, il s'imprégna de l'odeur entêtante et écoeurante de sueur se dégageant d'un attroupement de badauds grotesques non loin de lui, et qui atteignit bientôt ses narines, renforcée par la moiteur torride de cet après-midi. Peter détestait sortir en ville. S'il n' y avait pas eu cette réception dont son père lui avait parlé, il serait sans doute resté chez lui, calfeutré dans son appartement afin d'éviter de se mêler à ces exaspérants mouvements de foule auxquels il devait parfois se confronter malgré lui...
L'homme d'affaires commença à marcher tout en regardant autour de lui. Peter se délectait d'observer les gens et leurs réactions dans une foule : une épaule qui heurte volontairement une autre, une injure lancée à l'attention d'un automobiliste peu scrupuleux... Toutes ces attitudes provoquées par l'agitation et l'effervescence de la ville le faisaient jubiler silencieusement ; mais si Peter aimait observer ses gens qui l'entouraient, ce n'était que pour voir apparaître sur ses lèvres le sourire sarcastique et carnassier qu'il adorait avoir, lorsqu' il croisait leur regards niais et inexpressifs. S'il adressait parfois un regard bienveillant à ces êtres dont Peter ne comprenait pas le mode de vie et les pensées, ce n'était également que pour s'extasier du sentiment de supériorité et de puissance qu'il sentait alors naître en lui. Le gentleman haïssaient en fait la démarche lourde et pesante de ces passants qu'il devait côtoyer chaque jour en leur faisant croire qu'il éprouvait pour eux une quelconque affection.
Les chaussures neuves et cirées du gentleman s'enfonçaient peu à peu, à mesure qu'il marchait, dans le goudron amolli par la chaleur de ce mois d'août. Il supportait de moins en moins et regardait d'un air venimeux et dégouté cette substance collante et visqueuse qui adhérait désespérément à ses chaussures, l'obligeant à arquer ridiculement les jambes pour dégager chaque pied. Peter n'avait, d'après lui, pas le droit à l'erreur. Il devait être parfait et correct, montrer une image à laquelle il finissait par s'identifier pour entrer encore mieux dans son rôle de gentilhomme exemplaire... Chaque pas, chaque geste même était réglé à l'avance et il cachait souvent l'incertitude que trahissaient ses mains dans d'amples gestes grandiloquents. Il atteignit bientôt un magasin de vêtements luxueux. Il s'attarda une vingtaine de minutes entre les rayons, s'injuriant silencieusement contre ces gens qui profitaient du déficit pour vendre des produits à un prix exorbitant. Enfin, Peter se présenta à la caisse.
« -Cela vous fera 627 dollars Monsieur, dit la vendeuse d'un ton neutre. »
Peter la dévisagea des pieds à la tête. Il faisait souvent cela avec les gens et en déduisait le caractère général de ceux-ci, qu'il observait alors intensément. ''Celle là, c'est sûr, elle est condamnée à faire ça toute sa vie. Comme si vendre des vêtements était un métier. Comment pourrait t'on me demander de comprendre des gens qui sont aussi peu engageants ? »
La caissière était vêtue d'un chemisier rouge qui lui serrait la poitrine, et d'une jupe de la même couleur. Ses yeux étaient cerclés d'un maquillage noir, qui, comme le pensait Peter, au lieu de mettre en valeur les yeux de la vendeuse, enlevait à son regard le peu de vie qu'il y restait encore.
-Vous préférez payer par chèque ou par carte ? ''  Et dire qu'elle doit répéter cette même phrase des dizaines de fois dans la même journée... Je ne sais plus trop si je dois la plaindre ou me stupéfaire.''
-Par carte, cela sera très bien, rétorqua Peter d'un ton enjoué. ''S'il vous plaît, faites qu'elle se dépêche d'enfourner dans le sac ces deux costards.. Je ne peux pas non plus me permettre d'attendre indéfiniment, j'ai ce soir une réunion qui m'attend. ''
-Voici Monsieur, bonne journée, dit la vendeuse en tendant ses achats à Peter dans un geste de nonchalance.  » ''C'est ça oui, bonne journée. De toute façon tu n'as sûrement pas assez d'ambition pour l'améliorer, connasse, ta journée.''
-Au revoir, et à bientôt, rétorqua Peter. Il fit un grand sourire à la vendeuse. ''Ca me fait quand même mal au coeur de me dire qu'elle va rester prisonnière de son magasin jusqu'à sa retraite...''
Peter Paxton sortit du magasin. Un air chaud et pestilentiel s'engouffra immédiatement dans ses narines dilatées, remontant lentement dans ses fosses nasales pour laisser une grimace de dégout sur ses lèvres pincées. Il tourna au coin d'un boulevard, se demandant ce qu'il pourrait bien faire avant de se rendre le soir à la réception des Millers, une des nombreuses relations de son père. Peter se demanda également comment son paternel pouvait être amené à fréquenter des gens aussi mal famés. John Miller était connu dans tout Chicago pour sa réputation de coureurs de jupons et de dépensier. On l'avait retrouvé une fois, paraît-il, courant à moitié nu dans une ruelle, en plein milieu de la nuit. Lorsqu'on l'avait interrogé, il avait répondu, d'après les ragots, qu'il s'était cru poursuivit par une bande de jeunes voyous dévergondés, et qu'il avait essayé de s'enfuir en laissant derrière lui ses vêtements. Peter éclata de rire à cette pensée, malgré le regard étonné des autres piétons. Il pensa que lui au moins arrivait à se contrôler quand il absorbait des stupéfiants... On racontait que seule Kate Miller, elle, avait un brin d'intelligence et qu'elle ne pavanait pas comme son mari des richesses qu'elle ne possédait pas. Peter soupira... Cette soirée n'allait être qu'un mauvais moment à passer.
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Message  Pacô Dim 24 Mai 2009 - 20:32

Dark Dragon a écrit:
Peter Paxton, originaire du New Jersey, ordonna à son chauffeur de garer la voiture entre deux petits véhicules tout terrain. Ce dernier posa les deux mains sur le volant brûlant, puis fixa d'un œil morne le rétroviseur, avant de se retourner pour effectuer son créneau en regardant par la vitre arrière de la limousine, impeccablement nettoyée (bof. "impeccable" tout court Smile ). Enfin, après une manœuvre habile, il stationna en prenant soin d'aligner la voiture avec le bord du trottoir. Jurant intérieurement, à la fois contre son patron et l'insupportable chaleur qui régnait sur la ville, Emerik Hopp immobilisa le véhicule.
« Voilà Monsieur, je vous dépose ici comme vous me l'avez demandé, » fit le chauffeur en fixant Peter d'un regard lassé. L'homme d'affaire lui rétorqua :
« [pas de tiret] Rendez vous ici même à l'heure prévue, Emerik, ne soyez pas en retard. N'oubliez pas d'aller chercher mon père à l'ambassade à quatre heures, je ne crois pas qu'il supporte encore un oubli de votre part.
-Merci de votre attention Monsieur, répondit Hopp », qui pensait d'ailleurs exactement le contraire.

Peter ouvrit la portière, prit ses lunettes de soleil ainsi que son monocle (l'utilité du monocle? ^^), et descendit lentement (tu imagines quelqu'un descendre lentement, au ralenti? ^^ Non, il faut un autre adjectif. Je pense apercevoir ce que tu veux dire: "avec souplesse", "avec grâce" etc ...). Posant un pied au sol, il s'imprégna de l'odeur entêtante et écœurante de sueur se dégageant (non, pas de participe présent là ! C'est horrible comme ça t'alourdit "qui se dégageait" et tu arranges la suite Wink ) d'un attroupement de badauds grotesques non loin de lui, et qui atteignit bientôt ses narines, renforcée par la moiteur torride de cet après-midi. Peter détestait sortir en ville. S'il n' y avait pas eu cette réception dont son père lui avait parlé, il serait sans doute resté chez lui, calfeutré dans son appartement afin d'éviter de se mêler à ces exaspérants mouvements de foule auxquels il devait parfois se confronter malgré lui (respire et coupe moi cette phrase. Je crois que tu as sorti toutes les sortes de conjonctions possibles !).
L'homme d'affaires commença à marcher tout en regardant autour de lui. Peter se délectait d'observer les gens et leurs réactions dans une foule : une épaule qui heurte volontairement une autre, une injure lancée à l'attention d'un automobiliste peu scrupuleux... Toutes ces attitudes provoquées par l'agitation et l'effervescence de la ville le faisaient jubiler silencieusement ; mais si Peter aimait observer ses gens qui l'entouraient, ce n'était que pour voir apparaître sur ses lèvres le sourire sarcastique et carnassier qu'il adorait avoir, lorsqu' [pas d'espace]il croisait leurs regards niais et inexpressifs. S'il adressait parfois un regard bienveillant à ces êtres dont Peter ne comprenait pas le mode de vie et les pensées, ce n'était également que pour s'extasier du sentiment de supériorité et de puissance qu'il sentait alors naître en lui. Le gentleman haïssait en fait la démarche lourde et pesante de ces passants qu'il devait côtoyer chaque jour en leur faisant croire qu'il éprouvait pour eux une quelconque affection (sympathie, moins fort).
Les chaussures neuves et cirées du gentleman (on se répète) s'enfonçaient peu à peu, à mesure qu'il marchait, dans le goudron amolli par la chaleur de ce mois d'août. Il supportait de moins en moins et regardait d'un air venimeux et dégouté cette substance collante et visqueuse qui adhérait désespérément à ses chaussures, l'obligeant à arquer ridiculement les jambes pour dégager chaque pied (que fait-il sur le goudron ? On marche pas sur le trottoir ? Et puis, le chauffeur ne le dépose t-il pas devant la réception ?). Peter n'avait, d'après lui, pas le droit à l'erreur. Il devait être parfait et correct, montrer une image à laquelle il finissait par s'identifier pour entrer encore mieux dans son rôle de gentilhomme exemplaire... Chaque pas, chaque geste même était réglé à l'avance et il cachait souvent l'incertitude que trahissaient ses mains dans d'amples gestes grandiloquents. Il atteignit bientôt un magasin de vêtements luxueux. Il s'attarda une vingtaine de minutes entre les rayons, s'injuriant silencieusement contre ces gens qui profitaient du déficit (profiter du déficit ? Hum .. tu veux dire de l'inflation ? Et encore ...) pour vendre des produits à un prix exorbitant. Enfin, Peter se présenta à la caisse.
« Cela vous fera 627 dollars Monsieur, dit la vendeuse d'un ton neutre. »
Peter la dévisagea des pieds à la tête. Il faisait souvent cela avec les gens et en déduisait le caractère général de ceux-ci, qu'il observait alors intensément. ''Celle là, c'est sûr, elle est condamnée à faire ça toute sa vie. Comme si vendre des vêtements était un métier. Comment pourrait t-on me demander de comprendre des gens qui sont aussi peu engageants ? »
La caissière était vêtue d'un chemisier rouge qui lui serrait la poitrine, et d'une jupe de la même couleur. Ses yeux étaient cerclés d'un maquillage noir, qui, comme le pensait Peter, au lieu de mettre en valeur les yeux de la vendeuse, enlevait à son regard le peu de vie qu'il y restait encore. (ah ça j'aime bien par contre Smile )
« Vous préférez payer par chèque ou par carte ? » Et dire qu'elle doit répéter cette même phrase des dizaines de fois dans la même journée... Je ne sais plus trop si je dois la plaindre ou me stupéfaire, pensait-il amèrement (pas de guillemet)
« Par carte, cela sera très bien, rétorqua Peter d'un ton enjoué. ''S'il vous plaît, faites qu'elle se dépêche d'enfourner dans le sac ces deux costards.. Je ne peux pas non plus me permettre d'attendre indéfiniment, j'ai ce soir une réunion qui m'attend. ''
-Voici Monsieur, bonne journée, dit la vendeuse en tendant ses achats à Peter dans un geste de nonchalance. » ''C'est ça oui, bonne journée. De toute façon tu n'as sûrement pas assez d'ambition pour l'améliorer, connasse, ta journée.''
-Au revoir, et à bientôt, rétorqua Peter. Il fit un grand sourire à la vendeuse. ''Ça me fait quand même mal au cœur (tant qu'on y est, "cul" parce que ça rentre dans son vocabulaire grossier) de me dire qu'elle va rester prisonnière de son magasin jusqu'à sa retraite...''
Peter Paxton sortit du magasin. Un air chaud et pestilentiel s'engouffra immédiatement dans ses narines dilatées, remontant lentement dans ses fosses nasales pour laisser une grimace de dégout sur ses lèvres pincées. Il tourna au coin d'un boulevard, se demandant ce qu'il pourrait bien faire avant de se rendre le soir à la réception des Millers, une des nombreuses relations de son père. Peter se demanda également comment son paternel pouvait être amené à fréquenter des gens aussi mal famés. John Miller était connu dans tout Chicago pour sa réputation de coureurs de jupons et de dépensier. On l'avait retrouvé une fois, paraît-il, courant à moitié nu dans une ruelle, en plein milieu de la nuit. Lorsqu'on l'avait interrogé, il avait répondu, d'après les ragots, qu'il s'était cru poursuivi par une bande de jeunes voyous dévergondés (euh rapport avec dévergondés? ^^), et qu'il avait essayé de s'enfuir en laissant derrière lui ses vêtements. Peter éclata de rire à cette pensée, malgré le regard étonné des autres piétons. Il pensa que lui au moins arrivait à se contrôler quand il absorbait des stupéfiants... On racontait que seule Kate Miller, elle, avait un brin d'intelligence et qu'elle ne pavanait pas comme son mari des richesses qu'elle (répétition de la même structure. Supprime le premier "qu'elle", tu verras ça coule toutseul) ne possédait pas. Peter soupira... Cette soirée n'allait être qu'un mauvais moment à passer.

Je t'ai souligné toutes les tournures maladroites ... Lesquelles il faudrait changer je pense.
Sinon, pourquoi un homme si riche, si snob, va t-il acheter des costars dans des magasins aussi banales? Enfin, un homme de son rang, s'il veut de la qualité, il faut qu'il aille dans des magains en conséquence, non ?

Sinon, pas trop mal niveau style. J'apprécie toujours autant.

Et si tu veux que ton texte soit corrigé, n'hésite pas à aborder les autres auteurs sur leurs propres romans. Wink
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Message  Dark Dragon Dim 24 Mai 2009 - 20:54

Merci beaucoup pour ta correction et ton commentaire, cela va bien m'aider !
C'est vrai que je n'avais pas trop réfléchi à cette histoire de magasin. Peut être entre t'il dans le premier qui vient... Il faudrait lui demander Razz .
Oui, tu as tout à fait raison, j'irai commenter les romans des autres écrivains ! Temps, temps, vient à moi...
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