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Jonction Nordique

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Message  Maeror Ven 26 Déc 2008 - 20:33

quelques mètres (pourquoi pas les centimètres non plus hein? Nan, trouve un autre mot pour les distances
Non, ça sa me convient farpaitement, je ne changerai pas Razz






EDIT de l'admin abruti: Oups j'ai fais une grosse boulette sur ton message =/... Pté, en ce moment ça m'arrive souvent, faudrait que j'arrête un peu les produits de toxicos... Bref, je suis vraiment désolé d'avoir bousillé ton message, mais j'ai compris l'idée. En gros, il disait que il va calmer son rythme d'écriture et que les autres trucs que j'avais corrigés, ils essairaient de modifier, même si ses portes rouges ça le chiffonait...
Si ça te dérange aps de l'éditer, je te serais grandement reconnaissant
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Message  Pacô Ven 26 Déc 2008 - 21:06

Maeror a écrit:
quelques mètres (pourquoi pas les centimètres non plus hein? Nan, trouve un autre mot pour les distances
Non, ça sa me convient farpaitement, je ne changerai pas Razz

Beh disons que t'as "mètres" juste au-dessus ... C'est pas que dire "mètres" ça me gênait, mais c'est que ça fait répétitif ^^'.
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Message  Maeror Ven 26 Déc 2008 - 21:12

Ah...
Oui...
Bien vu ^^
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Message  Pacô Ven 26 Déc 2008 - 21:24

Tu laissses mon EDIT de l'admin abruti sur ton autre post?
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Message  Liven d'Eleissen Sam 27 Déc 2008 - 17:50

Maeror, je vais (enfin Embarassed ) attaquer ton histoire...j'ai survolé les commentaires, ça a l'air pas mal au vu de l'enthousiasme des autres!
Je me suis permis de copier ton texte sur mon ordinateur pour le lire ce soir (rapport à une distance ordi/live box qui augmente le soir et qui fait que là où je suis je n'ai pas Internet dans ma chambre alors que je l'ai quand je suis en région parisienne...bref, on s'en fiche). Dis-moi si ça te dérange, je supprimerai le fichier mais je peux te promettre que je ne ferai que lire ton texte...C'est comme tu veux!


Au fait, j'ai vu à la fin du premier ou du deuxième chapitre une faute qui ne me semble pas avoir été corrigée...A un moment, tu écris "Bill sauta en scelle"...c'est "selle" l'orthographe correcte. Wink
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Message  Maeror Sam 27 Déc 2008 - 20:47

Franchement Pacô, j'ai la flemme d'éditer mon message^^'. De toute façon, il était destiné à toi, donc que quelqu'un d'autre le lise ou non, ça n'a pas d'importance Wink


Merci Liven ! Ca me fait plaisir de voir que ça t'intéresse =)
Et non, il n'y a pas de problème pour que tu mette le texte sur ton ordi, Darwin l'a également fait (sauf que je crois qu'il a eu la flemme de lire xD ). D'ailleurs je peux t'envoyer la version "corrigée" si tu en as envie. J'entends par "corrigé" le fait que j'ai corrigé les fautes relevées par Pacô et Marie, mais je n'ai rien modifié au niveau de la forme, ce n'est donc pas la version déinitive (beaucoups de passages à revoir).
Merci pour la faute, je vais aller régler ça tout de suite. Ca doit être à la fin du premier chapitre : il n'y a pas beaucoups de monture dans cette ville ^^, enfin je n'en dis pas plus.

Par contre, bon courage si tu souhaites le lire entièrement ce soir Shocked , ne te force surtout pas Wink
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Message  Pacô Sam 27 Déc 2008 - 21:23

Si si, je t'assure, Darwin m'en a parlé. C'est sur mon "ordre" qu'il est venu te voir.
Nan, en fait, il aime beaucoup les Stephen King donc je lui ai dit que s'il devait bien lire au moins un livre sur ce fow', ce serait le tien. Parce qeu question ambiance à la Stephen King, tu es un pro. Et je pense que pour commencer ces lectures, il faut qu'il commence par un truc qu'il aime.

Par contre, avec son boulot, je suis pas sûr qu'il ait déjà commencé à te lire Embarassed.

PS: Et si, Liven est une folle quand elle s'y met Smile.
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Message  Maeror Dim 28 Déc 2008 - 17:14

Il ne faut pas surestimer mon texte non plus.

Bon, et bien voici la suite. Fin du chapitre 7 au prochain morceau, normalement Wink


            Maddox. Ouais, c'était ça son nom.
            Bill changea de position, tout en restant assis. Cela faisait quatre jours qu'il épiait le saloon. Quatre jours à rester le cul collé à une chaise, derrière la vitrine couverte de poussière de la librairie. Quatre jours sans rien d'autre à manger et à boire que la fiole de gnôle et les tranches de pain rassi trouvées derrière le comptoir. Quatre jours à espérer que les cons d'en face mettent un instant leurs visages à l'extérieur. Quelques secondes suffiraient, et ils pourraient compter de nouveaux orifices sur leurs corps.
            Il avait eu une chance, en début d'après-midi, de les tuer et de récupérer l'Offrande. Mais l'Invisible n'était pas très clément ce jour là, et aucune de ses balles n'avaient fait mouche. Enfin, il n'en était pas certain, c'est dingue toute la fumée qui sortent de ces engins ! L'armurier avait vu la sale tronche de Judith apparaître au dessus des portes-battantes du saloon. Il avait faillit en tomber à la renverse, ravis d'enfin voir ses prières exaucées, mais il s'était vite reprit. Combien de balles avait-il tiré, il ne saurait le dire. Suffisamment pour arracher la porte de droite, et de faire de jolis trous sur une bonne partie de la façade du bâtiment. La réponse de ces deux comiques ne s'étaient pas fait attendre. Une balle avait frôlé le dessus de la main droite de Bill. Un centimètre plus bas et il n'aurait plus eu qu'à ramasser ses doigts par terre.
            La vitrine était brisée, elle avait volé en éclat dès les premiers échanges de coups de feu, lors des premiers jours de ce que Bill appelait le « Siège sacré ». Il était forcé de déplacer les lourds meubles – pleins à craquer de ces foutus bouquin – devant la marquise tous les soirs, empêchant toute visibilité sur la rue. L'armurier n'avait aucunement envie que les papillons n'entrent dans son cher abri.
            A présent à son poste, sur cette chaise grinçante, le fusil posé sur les genoux, la fiole d'alcool dans les mains, et le regard vague, Bill repensait au passé.
            Ouais, c'était bien Maddox. Le frangin de ce connard de Lexie.
 
            Merde !
            Wayne referma lentement la porte de la chambre. Elle était vide, comme les trois autre qu'il venait de fouiller. Bien que fouiller était un grand mot. Un rapide coup d'œil dans la pièce, et il la refermait en faisant le moins de bruits possible. Sans arme, il ne pourrait rien si Judith ou Vog se montraient soudainement, il avait donc tout intérêt à rester discret.
            Il inspira profondément et avança vers la chambre suivante. De la sueur dégoulinait sur son front, et sa peau était moite. Son assurance s'en était lentement allé, en même temps que la douleur de sa jambe s'intensifiait. C'était déjà un vrai miracle qu'il ai pu marcher. Wayne ne comprenait pas vraiment comment cela était possible, à peine quatre jours de repos et il était déjà sur pied. Il aurait pourtant juré qu'il lui faudrait des mois pour pouvoir remarcher. La douleur était bien moins forte que ce qu'elle aurait dû être, mais elle augmentait. Lentement, mais sûrement.
            Le parquet grinça sous ses pieds nus, mais il n'en eu cure. Ce foutu plancher ne cessait d'être bruyant depuis le début de sa « mission de sauvetage », et ses geôliers ne s'étaient pourtant pas montrés.
            Cinquième chambre, numéro 8, peinture rouge sang. Il posa la main sur la poigné et la tourna, ou du moins tenta-t-il.
            Verrouillée ! S'exclama-t-il intérieurement. Elle est là !
            Il plaqua son oreille contre la porte. Aucun bruit de l'autre côté.
            « Cora, dit-il à voix basse, Cora ! Tu es là ? C'est moi, Wayne ! »
            Aucune réponse.
            « Je vais t'aider, ... tu es là ? »
            Toujours aucune réponse, mais le plancher de la chambre grinça.
            « Cora ? »
            Il attendit pendant de longues secondes, espérant une réponse de la part de la petite fille. Réponse qui ne vint pas.
            Et si ce n'était pas elle ? Vog ? Judith ?
            Alors que son cœur s'emballait, une autre idée explosa dans son esprit.
            Lucille ?
            « Lucille ? C'est vous ? Je... »
            Une lueur jaune alla caresser le mur, juste devant ses yeux. Wayne se figea, la nuit venait de tomber. Papillons. Une autre lueur glissa le long du mur en bois, avant de disparaître. Elles provenaient de derrière les planches barricadant la fenêtre, au bout du couloir.
            Ce n'est rien, calme toi.
            Il lui semblait que son cœur faisait plus de bruit que tous les coups de feu qu'il avait entendu depuis son arrivé.
            « Lu... Lucille ? »
            Il sursauta, s'appuyant sur sa jambe blessé et contractant tout ses muscles. Un hurlement monta dans sa gorge, mais il réussit à la contenir. Quelque chose de léger venait de se poser sur ses cheveux. Et à voir la lumière jaune fluorescente qui remplissait désormais le couloir, Wayne ne mis pas longtemps à deviner de quoi il s'agissait.
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Message  Pacô Dim 28 Déc 2008 - 21:00

Maeror a écrit:
Maddox. Ouais, c'était ça son nom.
Bill changea de position, tout en restant assis. Cela faisait quatre jours qu'il épiait le saloon. Quatre jours à rester le cul collé à une chaise, derrière la vitrine couverte de poussière de la librairie. Quatre jours sans rien d'autre à manger et à boire que la fiole de gnôle et les tranches de pain rassi trouvées derrière le comptoir. Quatre jours à espérer que les cons d'en face mettent un instant leurs visages à l'extérieur. Quelques secondes suffiraient, et ils pourraient compter de nouveaux orifices sur leurs corps.
Il avait eu une chance, en début d'après-midi, de les tuer et de récupérer l'Offrande. Mais l'Invisible n'était pas très clément ce jour là, et aucune de ses balles n'avaient fait mouche. Enfin, il n'en était pas certain, c'est dingue toute la fumée qui sortent de ces engins ! L'armurier avait vu la sale tronche de Judith apparaître au-dessus des portes-battantes du saloon. Il avait failli en tomber à la renverse, ravi d'enfin voir ses prières exaucées, mais il s'était vite repris. Combien de balles avait-il tirées, il ne saurait le dire. Suffisamment pour arracher la porte de droite, et (de) faire de jolis trous sur une bonne partie de la façade du bâtiment. La réponse de ces deux comiques ne s'étaient pas faite attendre. Une balle avait frôlé le dessus de la main droite de Bill. Un centimètre plus bas et il n'aurait plus eu qu'à ramasser ses doigts par terre.
La vitrine était brisée, elle avait volé en éclat dès les premiers échanges de coups de feu, lors des premiers jours de ce que Bill appelait le « Siège sacré ». Il était forcé de déplacer les lourds meubles – pleins à craquer de ces foutus bouquins – devant la marquise tous les soirs, empêchant toute visibilité sur la rue. L'armurier n'avait aucunement envie que les papillons n'entrent dans son cher abri.
A présent, à son poste, sur cette chaise grinçante, le fusil posé sur les genoux, la fiole d'alcool dans les mains, et le regard vague, Bill repensait au passé.
Ouais, c'était bien Maddox. Le frangin de ce connard de Lexie.

Merde !
Wayne referma lentement la porte de la chambre. Elle était vide, comme les trois autres qu'il venait de fouiller. Bien que fouiller était un grand mot. Un rapide coup d'œil dans la pièce, et il la refermait en faisant le moins de bruits possibles. Sans arme, il ne pourrait rien si Judith ou Vog se montraient soudainement, il avait donc tout intérêt à rester discret.
Il inspira profondément et avança vers la chambre suivante. De la sueur dégoulinait sur son front, et sa peau était moite. Son assurance s'en était lentement allée, en même temps que la douleur de sa jambe s'intensifiait. C'était déjà un vrai miracle qu'il ait pu marcher. Wayne ne comprenait pas vraiment comment cela était possible, à peine quatre jours de repos et il était déjà sur pied. Il aurait pourtant juré qu'il lui faudrait des mois pour pouvoir remarcher (c'est pas choquant avec la répétition de "marcher" mais je mettrais autre chose Wink). La douleur était bien moins forte que ce qu'elle aurait dû être, mais elle augmentait. Lentement, mais sûrement.
Le parquet grinça sous ses pieds nus, mais il n'en eut cure (oulah, môssieur fait dans les manières. Mais peut être est-ce décalé par rapport au ton ambiant de l'histoire non?). Ce foutu (surtout avec "foutu" trois mots plus loin ^^) plancher ne cessait d'être bruyant depuis le début de sa « mission de sauvetage », et ses geôliers ne s'étaient pourtant pas montrés.
Cinquième chambre, numéro 8, peinture rouge sang. Il posa la main sur la poignée et la tourna, ou du moins tenta-t-il.
Verrouillée ! S'exclama-t-il intérieurement. Elle est là !
Il plaqua son oreille contre la porte. Aucun bruit de l'autre côté.
« Cora, dit-il à voix basse, Cora ! Tu es là ? C'est moi, Wayne ! »
Aucune réponse.
« Je vais t'aider, ... tu es là ? »
Toujours aucune réponse, mais le plancher de la chambre grinça.
« Cora ? »
Il attendit pendant de longues secondes, espérant une réponse de la part de la petite fille. Réponse qui ne vint pas.
Et si ce n'était pas elle ? Vog ? Judith ?
Alors que son cœur s'emballait, une autre idée explosa dans son esprit.
Lucille ?
« Lucille ? C'est vous ? Je... »
Une lueur jaune alla caresser le mur, juste devant ses yeux. Wayne se figea, la nuit venait de tomber. Papillons. Une autre lueur glissa le long du mur en bois, avant de disparaître. Elles provenaient de derrière les planches barricadant la fenêtre, au bout du couloir.
Ce n'est rien, calme toi.
Il lui semblait que son cœur faisait plus de bruit que tous les coups de feu qu'il avait entendus depuis son arrivée.
« Lu... Lucille ? »
Il sursauta, s'appuyant sur sa jambe blessé et contractant tout ses muscles. Un hurlement monta dans sa gorge, mais il réussit à la contenir. Quelque chose de léger venait de se poser sur ses cheveux. Et à voir la lumière jaune fluorescente qui remplissait désormais le couloir, Wayne ne mit pas longtemps à deviner de quoi il s'agissait.

Trop trop trop trop trop trop trop trop (puissance n) ... de la balle !
Franchement, corrige tes erreurs et tu deviendrais presque un dieu ! Tu savais que ID allait bientôt devenir partenaire avec une maison d'édition? C'est ptètre le moment de tenter ta chance qui sait Wink.
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Message  Maeror Dim 28 Déc 2008 - 21:51

Merci pour la correction et le commentaire, ça me fait plaisir (même si je pense que tu exagères "un peu" ^^) Very Happy

Pour l'édition, ce n'est vraiment pas ma priorité pour le moment, mais ça viendra Wink
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Message  Pacô Sam 3 Jan 2009 - 17:21

Nous verrons.
Tout compte fait, je ne suis pas sur que tu rentres dans la ligne éditoriale de notre maison partenaire. J'en ai discuté avec la patronne (^^) et elle ne souhaite presque QUE les histoires de vampires... En fait, il faut vraiment que ton histoire soit exceptionnelle et sombre tout de même pour te faire éditer chez eux =/.
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Message  Maeror Sam 3 Jan 2009 - 17:46

Jonction Nordique n'est ni exceptionnel, ni très sombre. Donc tant pis !
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Message  Pacô Sam 3 Jan 2009 - 17:48

Sombre si Smile.
Exceptionnel, en le retravaillant, il peut Wink. Je te jure que j'y crois. Je te collerai le contrat sous le nez s'il le faut ^^'.
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Message  Maeror Dim 4 Jan 2009 - 9:56

*toussote*
Hum, exceptionnel, ben voyons ^^
Bien sûr que je vais le retravailler de bout en bout, mais le résultat ne sera sûrement pas aussi bon que ce à quoi tu t'attends !
(Surtout que la fin approche, même si c'est pour dans pas mal de pages encore (mais non, je ne veux pas te dérpimer), et les révélations qui ne vont pas tarder à arriver pourraient bien te décevoir)

Bref, petit mot pour dire que je recommence à écrire ! Pauvre de vous ...
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Message  Marie D Dim 4 Jan 2009 - 15:29

Kikou! Je suis enfin revenue! Désolée pour cette abscence. Je vais avoir du boulot apparemment, il s'en est passé des choses quand je n'étais pas là!
Bref je te souhaite une joyeuse année, ainsi qu'à ceux qui verrons ce message, et dès aujourd'hui je rattrape mon retard (enfin j'essaie^^)!!!!!

EDIT: ça y est j'ai fini! Et j'ai adoré! C'est génial, super prenant. Et je suis d'accord avec Pacô, il faut vraiment que tu édites!
Essaie les maisons d'éditions comme Bragelonne, spécialisée dans la fantasy, je suis sûre que ça les intéresserait!!!
J'attends la suite!!!
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Message  Maeror Dim 4 Jan 2009 - 16:42

Marie D, tiens donc, ce nom me dit vaguement quelque chose... voyons voyons Razz

Rebienvenue par ici, et bonne année à toi aussi Very Happy

Merci beaucoups d'avoirlu, et merci pour le commentaire, ça me fait plaisir cheers
Me faire éditer chez Bragelonne, j'en rêve (je ne compte plus le nombre de bouquins de Bragelonne qui occupent mes étagères^^) ! Mais je ne pense pas que ce soit possible, il ne faut pas viser si haut ^^ (même si j'essaiera ! Twisted Evil )
Comme tu l'as peut être vu, j'ai pas beaucoups écrit avec les fêtes, plus un autre truc qui me trottait en tête, enfin bref maintenant ça devrait repartir =)

Je lirai la suite de ton roman, ainsi que la fin de la nouvelle de Pacô, ce soir. Là j'ai mes devoirs à faire -_-'
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Message  Pacô Dim 4 Jan 2009 - 17:08

C'est ça de s'y prendre à la dernière minute !

Quoi? Moi un DM? Vous avez vu ça où? Very Happy
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Message  Maeror Mar 6 Jan 2009 - 21:50

Allez, un petit morceau que je viens d'écrire, ça faisait longtemps d'ailleurs. Je ne sais trop qu'en penser, surtout que là je suis extenué et je n'ai aucune envie de tout relire Sleep


            Paniqué, Wayne frappa instinctivement le papillon juché sur sa tête. Il sentit ses poils caresser le gras de sa main, et ses ailes se froisser contre ses doigts moites. Le papillon ne tomba pas au sol, mais se mit à voleter, visiblement étourdi par le choc.
            De l'autre côté de la porte, il y eu un bruit de pas précipités et les planches émirent un gémissement de mécontentement. Wayne entendit quelque chose se froisser, une couverture, sûrement. Tous ces sons lui parvenaient de ce qui lui semblait être des kilomètres.
            Il inspira une grande goulée d'air tiède. Rien ne l'effrayait plus que l'inconnu, et ces papillons lui donnaient une peur de tous les diables. L'insecte fluorescent alla se poser sur la poignée d'une des portes, à quelques mètres de lui. L'ancien prêtre en profita pour reculer vers le fond du couloir, sans le lâcher des yeux. La forme ailée s'imprima sur les rétines de Wayne, comme s'il avait directement regardé le soleil.
            Une planche craqua sous ses pas, faisant manquer un battement à son cœur. Il s'immobilisa, espérant que le grincement n'attire pas l'attention de la ... chose fluorescente sur lui. Les ailes du papillon remuèrent le temps d'un battement de sil, puis se figèrent. Wayne réprima un soupire de soulagement, retenant son souffle. Un silence de mort régnait dans le corridor, et pourtant il avait l'impression qu'une véritable cacophonie sourde s'élevait de sa poitrine. Après quelques secondes de d'immobilité totale, il reprit le plus discrètement possible sa respiration. Son souffle était aussi chevrotant que celui d'un vieillard. Le papillon ne réagit pas. Wayne ne savait pas si ces créatures étaient dotées de l'ouïe, mais celle-ci devait être particulièrement sourde.
            Il tenta de se rassurer, en vain.
            Allons, allons, elle ne te veut rien cette gentille p'tite bête. Non, non, non et non, elle ne ferait pas de mal à une mouche. Enfin, si je puis-dire. Elle a juste voulu se nettoyer ses pattes sur tes cheveux soyeux, et maintenant elle fait une petite sieste.
            Sans pour autant la lâcher du regard, il toucha le mur de la main, à sa droite, et reprit sa lente retraite en aveugle. De ses doigts moites, il se mit à la recherche d'une poignée. N'importe quelle chambre ferait l'affaire, ce n'était pas le moment de faire le difficile.
            Mais dites moi, il y a des cafards partout m'dame ! J'exige une autre chambre !
            Le parquet grinça encore une fois, Wayne grimaça mais ne s'arrêta pas, il n'en avait plus le courage.
            Quoi ? Monsieur est ronchon ? T’aime pas mes blagues ? Pensa-t-il en s'adressant au plancher.
            Sa chemise était imbibée de cette sueur glacée et fiévreuse qui collait tant à la peau. Le contact du mur sous sa main était des plus désespérants.
            Un terrible pressentiment lui taraudait l'esprit, mais il n'osait se pencher dessus. Il en perdrait tous ses moyens.
            Allez, allez ! C'est pas le moment de trainer !
            Il s'écorcha profondément la paume de la main sur une énorme écharde dépassant du mur. Il sentit à peine le nouveau pique de douleur, de même que sa jambe blessée lui semblait totalement guérit. La peur est un très bon remède.
            Ses doigts trempés de sang touchèrent quelque chose de froid et de lisse. Son cœur fit une nouvelle embardée, il allait s'en sortir. Le papillon ne pourrait passer par le dessous de la porte, ni même par la petite serrure. Il tâtonna à l'aveuglette sa nouvelle découverte, et sa main se referma sur la poignée. Une nouvelle lumière jaunâtre apparue au bout du couloir.
            Nouvelle ? Non, elle y était depuis quelque temps déjà, mais venait de s'intensifier fortement, au moment où il avait touché le pommeau de la porte.
            Son pressentiment venait de s'exaucer.
            Une vingtaine de papillons surgirent du coin du corridor, voletant avec grâce à environ un mètre du sol. L'éclat lumineux était trop puissant pour que Wayne observe le ballait volant des insectes et tourna la poignée.
            Sa vessie lâcha. La porte était verrouillée.
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Message  Marie D Mer 7 Jan 2009 - 17:46

Maeror a écrit:
            Paniqué, Wayne frappa instinctivement le papillon juché sur sa tête. Il sentit ses poils caresser le gras de sa main, et ses ailes se froisser contre ses doigts moites. Le papillon ne tomba pas au sol, mais se mit à voleter, visiblement étourdi par le choc.
            De l'autre côté de la porte, il y eu un bruit de pas précipités et les planches émirent un gémissement de mécontentement. Wayne entendit quelque chose se froisser, une couverture, sûrement. Tous ces sons lui parvenaient de ce qui lui semblait être des kilomètres.
            Il inspira une grande goulée d'air tiède. Rien ne l'effrayait plus que l'inconnu, et ces papillons lui donnaient une peur de tous les diables. L'insecte fluorescent alla se poser sur la poignée d'une des portes, à quelques mètres de lui. L'ancien prêtre en profita pour reculer vers le fond du couloir, sans le lâcher des yeux. La forme ailée s'imprima sur les rétines de Wayne, comme s'il avait directement regardé le soleil.
            Une planche craqua sous ses pas, faisant manquer un battement à son cœur. Il s'immobilisa, espérant que le grincement n'attire pas l'attention de la ... chose fluorescente sur lui. Les ailes du papillon remuèrent le temps d'un battement de sil (cil), puis se figèrent. Wayne réprima un soupire de soulagement, retenant son souffle. Un silence de mort régnait dans le corridor, et pourtant il avait l'impression qu'une véritable cacophonie sourde s'élevait de sa poitrine. Après quelques secondes de d'immobilité totale, il reprit le plus discrètement possible sa respiration. Son souffle était aussi chevrotant que celui d'un vieillard. Le papillon ne réagit pas. Wayne ne savait pas si ces créatures étaient dotées de l'ouïe, mais celle-ci devait être particulièrement sourde.
            Il tenta de se rassurer, en vain.
            Allons, allons, elle ne te veut rien cette gentille p'tite bête. Non, non, non et non, elle ne ferait pas de mal à une mouche. Enfin, si je puis-dire. Elle a juste voulu se nettoyer ses pattes sur tes cheveux soyeux, et maintenant elle fait une petite sieste.
            Sans pour autant la lâcher du regard, il toucha le mur de la main, à sa droite, et reprit sa lente retraite en aveugle. De ses doigts moites, il se mit à la recherche d'une poignée. N'importe quelle chambre ferait l'affaire, ce n'était pas le moment de faire le difficile.
            Mais dites moi, il y a des cafards partout m'dame ! J'exige une autre chambre !
            Le parquet grinça encore une fois, Wayne grimaça mais ne s'arrêta pas, il n'en avait plus le courage.
            Quoi ? Monsieur est ronchon ? T’aime pas mes blagues ? Pensa-t-il en s'adressant au plancher.
            Sa chemise était imbibée de cette sueur glacée et fiévreuse qui collait tant à la peau. Le contact du mur sous sa main était des plus désespérants.
            Un terrible pressentiment lui taraudait l'esprit, mais il n'osait se pencher dessus. Il en perdrait tous ses moyens.
            Allez, allez ! C'est pas le moment de trainer (traîner) !
            Il s'écorcha profondément la paume de la main sur une énorme écharde dépassant du mur. Il sentit à peine le nouveau pique de douleur, de même que sa jambe blessée lui semblait totalement guérit (guérie). La peur est un très bon remède.
            Ses doigts trempés de sang touchèrent quelque chose de froid et de lisse. Son cœur fit une nouvelle embardée, il allait s'en sortir. Le papillon ne pourrait passer par le dessous de la porte, ni même par la petite serrure. Il tâtonna à l'aveuglette sa nouvelle découverte, et sa main se referma sur la poignée. Une nouvelle lumière jaunâtre apparue au bout du couloir.
            Nouvelle ? Non, elle y était depuis quelque temps déjà, mais venait de s'intensifier fortement, au moment où il avait touché le pommeau de la porte.
            Son pressentiment venait de s'exaucer.
            Une vingtaine de papillons surgirent du coin du corridor, voletant avec grâce à environ un mètre du sol. L'éclat lumineux était trop puissant pour que Wayne observe le ballait (ballet) volant des insectes et tourna la poignée.
            Sa vessie lâcha. La porte était verrouillée.

Oh non! t'as pas osé couper à ce moment-là ? Comment as-tu pu ? grr Mad Evil or Very Mad
Sion ben pas trop de faute, un suspense saisissant, un peu terrifiant même. Un régal quoi.
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Message  Maeror Mer 7 Jan 2009 - 21:54

Merci pour tout =)
J'ai relut vite fait le passage et je me suis rendu compte qu'il y avait pas mal de phrases qui n'allaient pas, malhabilles. Je vais modifier tout ça, en plus des fautes Wink


Voila encore un petit morceau. Plus qu'un avant la fin du chapitr,e normalement^^'


            Cette fois, il ne put réprimer un gémissement. Mais pourquoi l'aurait-il fait ? Il n'était plus question d'un unique papillon flegmatique, mais d'une vingtaine. Et d'autres surgissaient encore de l'angle du corridor, tel les fées des anciens contes.
            Wayne fît volte-face, et se mit à avancer le plus vite qu'il le pouvait vers le fond du couloir. On aurait dit que les planches barrant la fenêtre étaient directement éclairées par le soleil. Wayne plissa les yeux, haletant, les mains crispées, laissant quelques petites tâches brunâtres de sang sur le plancher. Le chaud liquide rouge gouttait lentement de sa nouvelle écorchure.
            La panique fît son travail de sape, empêchant toute réflexion. Il ne voyait plus qu'une sombre poignée de métal. Encore quelques pas, et il serait sauf. Si elle n'était pas verrouillée.
            Un coup de feu retentit, lointain. Wayne ne réagit pas au rugissement mécanique, il n'avait pas la moindre importance.
            Un pas, deux pas.
            Il se jeta en avant et saisit la poignée de sa main blessée. Mais elle était trop ensanglantée, ses doigts glissèrent et ne parvinrent pas à la faire tourner suffisamment. Wayne poussa un petit cri aigu et s'empressa de recommencer l'opération. Avec sa main gauche, cette fois.
            La porte n'était pas verrouillée, il l'ouvrit à la voler. Wayne se précipita à l'intérieur, un peu trop vite pour sa jambe meurtrie. Il s'effondra au sol, avec un faible gémissement. Wayne se mit à genoux le plus vite qu'il le put et plaqua son dos contre la porte. Il poussa en arrière, fermant la porte de justesse. Le claquement qui retentit sonna comme une cloche du paradis.
            Wayne resta immobile, tremblant de tous ses membres. Il n'en croyait pas sa chance. Lentement, il se laissa glisser le long de la porte rouge sang, puis laissa choir sa tête contre paroi de bois. Il ferma les yeux, ne voulant plus voir le scintillement fluorescent qui passait au raz du sol, sous la porte, et par le fin interstice de la serrure.
            Il s'endormit sur le champ.
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Message  Maeror Dim 11 Jan 2009 - 11:34

Voila, fin du chapitre 7 :



            Bill se regardait dans le miroir mural.
            La pièce principale de la librairie était plongée dans les ténèbres, seule une lampe à pétrole, posée sur le comptoir, rependait un peu de cette lumière froide et tremblotante. Bill avait poussé une lourde armoire devant la marquise à la tombée de la nuit, comme chaque soir. Parfois, un rayon lumineux traversait le meuble par ses fissures et dispersait les ombres le temps de quelques secondes. Les papillons, dehors, emplissait la rue.
            Les yeux bleus de Bill étaient vides, et de gros cernes noirs assombrissaient son visage. Quelques petites tâches rougeâtres parsemaient son front et ses pommettes. Ses joues, mangées par une barbe de plus en plus hirsute, s'étaient creusées. Sa fiole d'alcool était vide, et la réserve de pain, épuisée. Il ne pourrait tenir son « Siège Sacré » plus longtemps.
            Il se passa lentement une main sur la figure, raclant la sueur et la crasse, et chassant les récentes tâches de sang. Il lui semblait avoir vieillit énormément ces derniers mois. Pas depuis le « gros foutoire », avec le massacre, la nuit où il avait neigé, et cette histoire de papillon. Non, depuis l'arrivée du couple. Il les aimait bien pourtant, au début. Et il les aurait aimés jusqu'à la fin, si ce connard de prêtre ne l'avait pas monté contre eux. Oh oui, il avait tout comprit maintenant.
            Il soupira et se détourna de son reflet, reflet qui avait grandement changé depuis son enfance. Depuis cet âge d'or où il avait été acclamé comme un héros, depuis cette fameuse journée au saloon, où sa vie avait été chamboulée.
            Je n'aurai jamais dû rester dans le coin, songea-t-il sinistrement. Mais pourquoi a-t-il fallu que je reste dans cette foutu région ?
            Il se plaqua son dos contre le mur. Le contact froid du miroir le fit frissonner.
            De derrière le comptoir, deux jambes nues dépassaient.
 
            Wayne se redressa péniblement. Sa tête lui tournait, il s'appuya sur le mur pour garder son équilibre. Un haut le cœur le secoua, mais il réussit à ne pas vomir.
            « Mais qu'est-ce qui m'arrive ? » Murmura-t-il d'une voix perdue.
            La pièce était plongée dans le noir, le soleil ne s'était toujours pas levé. Wayne se demanda vaguement combien de temps était-il resté endormis, mais sans grande conviction. Quelle importance ? Il faisait encore nuit, les papillons étaient toujours là, il ne pouvait pas sortir. Les insectes étaient encore dans le couloir, leurs rayons éclairaient légèrement la pièce par les interstices de la porte.
            Un lit double, un petit bureau, et une chaise renversé sur le côté. Péniblement, il se traina jusqu'à la chaise. Il la remit debout, grimaçant au contact de sa main blessée, puis s'assit lourdement dessus. Il posa ses coudes sur le bureau et se prit la tête dans les mains.
            Il ne sentait plus sa jambe droite, et ne savait qu'en penser. Ca pourrait être un mauvais signe, mais il était si bon de ne ressentir aucune douleur qu'il ne s'en inquiéta pas.
            Lentement, quelques larmes perlèrent à ses yeux, puis dégoulinèrent le long de ses joues. Il pleura pendant de longues minutes, et quand ses larmes se tarirent, il se sentit légèrement mieux. Wayne essuya son visage avec ses manches en reniflant bruyamment.
            Le bureau était munit de deux tiroirs et, ne sachant que faire, Wayne les ouvrit. Il ne savait trop à quoi s'attendre, et son cœur faillit défaillir devant sa découverte.
            Dans le premier, il trouva une pomme.
            Dans le second, un revolver de cavalerie. Un mot était gravé vulgairement sur la crosse de nacre : « Lucille ».
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Message  Pacô Dim 11 Jan 2009 - 18:59

Maeror a écrit:

Paniqué, Wayne frappa instinctivement le papillon juché sur sa tête. Il sentit ses poils caresser le gras de sa main (c'est quoi le gras de sa main?), et ses ailes se froisser contre ses doigts moites. Le papillon ne tomba pas au sol, mais se mit à voleter, visiblement étourdi par le choc.
De l'autre côté de la porte, il y eut un bruit de pas précipités et les planches émirent un gémissement de mécontentement. Wayne entendit quelque chose se froisser, une couverture, sûrement. Tous ces sons lui parvenaient de ce qui lui semblait être des kilomètres.
Il inspira une grande goulée d'air tiède. Rien ne l'effrayait plus que l'inconnu, et ces papillons lui donnaient une peur de tous les diables. L'insecte fluorescent alla se poser sur la poignée de l'une des portes, à quelques mètres de lui. L'ancien prêtre en profita pour reculer vers le fond du couloir, sans le lâcher des yeux. La forme ailée s'imprima sur les rétines de Wayne, comme s'il avait directement regardé le soleil.
Une planche craqua sous ses pas, faisant manquer un battement à son cœur (tu veux dire quoi là?). Il s'immobilisa, espérant que le grincement n'attire pas l'attention de la ... chose fluorescente sur lui. Les ailes du papillon remuèrent le temps d'un battement de cil, puis se figèrent. Wayne réprima un soupir (rah, c'est pas la première fois. Quand c'est le nom commun, il n'y a pas de "e". Ce "e" indique justement le verbe "soupirer") de soulagement, retenant son souffle. Un silence de mort régnait dans le corridor, et pourtant il avait l'impression qu'une véritable cacophonie sourde s'élevait de sa poitrine. Après quelques secondes d'immobilité (j'ai juste enlever un "de" en trop ^^) totale, il reprit le plus discrètement possible sa respiration. Son souffle était aussi chevrotant que celui d'un vieillard. Le papillon ne réagit pas. Wayne ne savait pas si ces créatures étaient dotées de l'ouïe, mais celle-ci devait être particulièrement sourde.
Il tenta de se rassurer, en vain.
Allons, allons, elle ne te veut rien cette gentille p'tite bête. Non, non, non et non, elle ne ferait pas de mal à une mouche. Enfin, si je puis-dire. Elle a juste voulu se nettoyer ses pattes sur tes cheveux soyeux, et maintenant elle fait une petite sieste.
Sans pour autant la lâcher du regard, il toucha le mur de la main, à sa droite, et reprit sa lente retraite en aveugle. De ses doigts moites, il se mit à la recherche d'une poignée. N'importe quelle chambre ferait l'affaire, ce n'était pas le moment de faire le difficile.
Mais dites moi, il y a des cafards partout m'dame ! J'exige une autre chambre !(arf, cette pensée est comique mais mal insérée je crois)
Le parquet grinça encore une fois, Wayne grimaça mais ne s'arrêta pas, il n'en avait plus le courage.
Quoi ? Monsieur est ronchon ? T’aime pas mes blagues ? Pensa-t-il en s'adressant au plancher.
Sa chemise était imbibée de cette sueur glacée et fiévreuse qui collait tant à la peau. Le contact du mur sous sa main était des plus désespérants.
Un terrible pressentiment lui taraudait l'esprit, mais il n'osait se pencher dessus. Il en perdrait tous ses moyens.
Allez, allez ! C'est pas le moment de trainer !
Il s'écorcha profondément la paume de la main sur une énorme écharde dépassant du mur. Il sentit à peine le nouveau pique de douleur, de même que sa jambe blessée lui semblait totalement guérie. La peur est un très bon remède.
Ses doigts trempés de sang touchèrent quelque chose de froid et de lisse. Son cœur fit une nouvelle embardée, il allait s'en sortir. Le papillon ne pourrait passer par le dessous de la porte, ni même par la petite serrure. Il tâtonna à l'aveuglette sa nouvelle découverte, et sa main se referma sur la poignée. Une nouvelle lumière jaunâtre apparue au bout du couloir.
Nouvelle ? Non, elle y était depuis quelque temps déjà, mais venait de s'intensifier fortement, au moment où il avait touché le pommeau de la porte.
Son pressentiment venait de s'exaucer (c'est plus pour un voeu ce verbe... "se réaliser"? Pareil pour pressentiment, il me gêne. Sa crainte?).
Une vingtaine de papillons surgirent du coin du corridor, voletant avec grâce à environ un mètre du sol. L'éclat lumineux était trop puissant pour que Wayne observe le ballait volant des insectes et tourna la poignée.
Sa vessie lâcha. La porte était verrouillée.
Cette fois, il ne put réprimer un gémissement. Mais pourquoi l'aurait-il fait ? Il n'était plus question d'un unique papillon flegmatique, mais d'une vingtaine. Et d'autres surgissaient encore de l'angle du corridor, telles les fées des anciens contes.
Wayne fît volte-face, et se mit à avancer le plus vite qu'il le pouvait vers le fond du couloir. On aurait dit que les planches barrant la fenêtre étaient directement éclairées par le soleil. Wayne plissa les yeux, haletant, les mains crispées, laissant quelques petites tâches brunâtres de sang sur le plancher. Le chaud liquide rouge gouttait lentement de sa nouvelle écorchure.
La panique fît son travail de sape, empêchant toute réflexion. Il ne voyait plus qu'une sombre poignée de métal. Encore quelques pas, et il serait sauf. Si elle n'était pas verrouillée.
Un coup de feu retentit, lointain. Wayne ne réagit pas au rugissement mécanique, il n'avait pas la moindre importance.
Un pas, deux pas.
Il se jeta en avant et saisit la poignée de sa main blessée. Mais elle était trop ensanglantée, ses doigts glissèrent et ne parvinrent pas à la faire tourner suffisamment. Wayne poussa un petit cri aigu et s'empressa de recommencer l'opération. Avec sa main gauche, cette fois.
La porte n'était pas verrouillée, il l'ouvrit à la volée. Wayne se précipita à l'intérieur, un peu trop vite pour sa jambe meurtrie. Il s'effondra au sol, avec un faible gémissement. Wayne se mit à genoux le plus vite qu'il le put et plaqua son dos contre la porte. Il poussa en arrière, fermant la porte de justesse. Le claquement qui retentit sonna comme une cloche du paradis.
Wayne resta immobile, tremblant de tous ses membres. Il n'en croyait pas sa chance. Lentement, il se laissa glisser le long de la porte rouge sang, puis laissa choir sa tête contre la paroi de bois. Il ferma les yeux, ne voulant plus voir le scintillement fluorescent qui passait au raz du sol, sous la porte, et par le fin interstice de la serrure.
Il s'endormit sur le champ.

Bon j'ai rassemblé les deux passages (tu l'auras compris).
J'ai du me remettre dans l'histoire, parce que les fêtes de Noël et tout, ça m'avait fait légèrement enterrer tout ça ^^'. Mais c'est revenu, ne t'inquiète pas.
L'action est toujours au RDV. Sur ce plan là, je ne vois aucun souci. Par contre... tout s'enchaîne peut être un peu trop vite, non? Il me faudrait l'avis d'un autre, histoire de comparer.
Je vias de ce pas lire la suite Wink.
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Message  Maeror Dim 11 Jan 2009 - 19:05

Merci bien pour cette correction et pour le commentaire Wink

Non je crois que tu a raison, l'histoire aille trop vite. J'ai jeté un rapide coup d'oeil tout à l'heure sur le début du texte, et je n'ai pas du tout accroché (c'est con >.<), tout allait bien trop vite (sans compter qu'il y a encore plus de maladresse que maintenant...). Donc je suis d'accord avec toi sur ce niveau là, mais je n'ai pas l'impression que ce passage dans le couloir aille trop vite, il faut justement qu'il se dépêche Wink
Mais si ton avis se répete, alors je verrai ce que je peux faire Smile

PS: je compte légèrement allonger l'histoire, surtout au niveau du début, pour que le lecteur s'habitue plus au héros. Pourquoi pas un petit passage dans une bourgade pommée pendant son trajet vers jonction nordique ? Des gens inquiétant, qui restent mystérieux à propos de Jonction Nordique, ça pourrait éviter que le départ soit ennuyeux. De plus, je pourrai ainsi faire une présentation de la région et de son histoire d'une manière moins lourde que ce que j'ai fait.
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Message  Pacô Dim 11 Jan 2009 - 19:14

Maeror a écrit:
Bill se regardait dans le miroir mural.
La pièce principale de la librairie était plongée dans les ténèbres, seule une lampe à pétrole, posée sur le comptoir, répandait un peu de cette lumière froide et tremblotante. Bill avait poussé une lourde armoire devant la marquise à la tombée de la nuit, comme chaque soir. Parfois, un rayon lumineux traversait le meuble par ses fissures et dispersait les ombres le temps de quelques secondes. Les papillons, dehors, emplissaient la rue.
Les yeux bleus de Bill étaient vides, et de gros cernes noirs assombrissaient son visage. Quelques petites tâches rougeâtres parsemaient son front et ses pommettes. Ses joues, mangées par une barbe de plus en plus hirsute, s'étaient creusées. Sa fiole d'alcool était vide, et la réserve de pain, épuisée. Il ne pourrait (pas, plus...) tenir son « Siège Sacré » plus (ce "plus" n'est pas le répondant de la négation "ne...plus) longtemps.
Il se passa lentement une main sur la figure, raclant la sueur et la crasse, et chassant les récentes tâches de sang. Il lui semblait avoir vieilli énormément ces derniers mois. Pas depuis le « gros foutoir », avec le massacre, la nuit où il avait neigé, et cette histoire de papillon(s). Non, depuis l'arrivée du couple. Il les aimait bien pourtant, au début. Et il les aurait aimés jusqu'à la fin, si ce connard de prêtre ne l'avait pas monté contre eux. Oh oui, il avait tout compris maintenant.
Il soupira et se détourna de son reflet, reflet qui avait grandement changé depuis son enfance. Depuis cet âge d'or où il avait été acclamé comme un héros, depuis cette fameuse journée au saloon, où sa vie avait été chamboulée.
Je n'aurai jamais dû rester dans le coin, songea-t-il sinistrement. Mais pourquoi a-t-il fallu que je reste dans cette foutue région ?
Il se plaqua son ("se" ou "son" pour marquer la possession. Mais pas les deux, il faut choisir Wink) dos contre le mur. Le contact froid du miroir le fit frissonner.
A l'arrière du comptoir, deux jambes nues dépassaient.

Wayne se redressa péniblement. Sa tête lui tournait, il s'appuya sur le mur pour garder son équilibre. Un haut-le-cœur le secoua, mais il réussit à ne pas vomir.
« Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ? » Murmura-t-il d'une voix perdue.
La pièce était plongée dans le noir, le soleil ne s'était toujours pas levé. Wayne se demanda vaguement combien de temps était-il resté endormi, mais sans grande conviction (hum... se demander sans grande conviction? C'est la réponse à cette question qui peut être sans grande conviction). Quelle importance ? Il faisait encore nuit, les papillons étaient toujours là, il ne pouvait pas sortir. Les insectes étaient encore dans le couloir, leurs rayons éclairaient légèrement la pièce par les interstices de la porte.
Un lit double, un petit bureau, et une chaise renversée sur le côté. Péniblement, il se traina jusqu'à la chaise. Il la remit debout, grimaçant au contact de sa main blessée, puis s'assit lourdement (dessus) (on se doute que ce n'est pas dessous ^^). Il posa ses coudes sur le bureau et se prit la tête dans les mains.
Il ne sentait plus sa jambe droite, et ne savait qu'en penser. Ça pourrait être un mauvais signe, mais il était si bon de ne ressentir aucune douleur qu'il ne s'en inquiéta pas.
Lentement, quelques larmes perlèrent ses yeux (on dit "perler quelque chose" Wink), puis dégoulinèrent le long de ses joues. Il pleura pendant de longues minutes, et quand (lorsque) ses larmes se tarirent, il se sentit légèrement (un peu) mieux. Wayne essuya son visage avec ses manches en reniflant bruyamment.
Le bureau était muni de deux tiroirs et, ne sachant que faire, Wayne les ouvrit. Il ne savait (pas) trop à quoi s'attendre, et son cœur faillit défaillir devant sa découverte.
Dans le premier, il trouva une pomme.
Dans le second, un revolver de cavalerie. Un mot était gravé vulgairement sur la crosse de nacre : « Lucille ».

Han, voilà donc qui est Lucille...
Au début, je trouvais ça bizarre de ne pas avoir arrêté le chapitre à l'extrait précédent. Mais finalement, là je ne sais pas trop. C'est pas mal comme ça aussi.
Quelques soucis avec "répandre" on dirait. Ce n'est pas la première fois que tu te mélanges avec "rependre" (le fait de pendre encore une fois xD). Le passage de Bill n'est pas très long. Je ne sais pas trop quoi conseiller. Autant je l'aime bien, il amorce une nouvelle réponse sur le passé de JN (diminutif de Jonction Nordique désormais ^^) mais en même temps... il me paraît assez court, trop court. On voit pas trop pourquoi il est là en plein milieu de la chasse aux papillons.

Par contre, je ne serais pas favorable pour son passage dans une bourgade pommée. On est pas censé savoir que Jonction Nordique a un petit souci, rappelle-toi. Personne n'a pu le savoir encore, non?
Et puis, je pense que ça ennuierait le lecteur. Si tu veux mieux présenter ton lecteur, il faut impérativement que tu le fasses après l'exposition du problème. Si tu le fais avant, le lecteur ne verra pas l'intérêt du texte immédiatement, et les moins téméraires décrocheront.
Bref, vivement la suite avec cette nouvelle année 2009 cheers.
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Message  Marie D Dim 11 Jan 2009 - 19:42

Maeror a écrit:
            Cette fois, il ne put réprimer un gémissement. Mais pourquoi l'aurait-il fait ? Il n'était plus question d'un unique papillon flegmatique, mais d'une vingtaine. Et d'autres surgissaient encore de l'angle du corridor, tel les fées des anciens contes.
            Wayne fît (fit) volte-face, et se mit à avancer le plus vite qu'il le pouvait vers le fond du couloir. On aurait dit que les planches barrant la fenêtre étaient directement éclairées par le soleil. Wayne plissa les yeux, haletant, les mains crispées, laissant quelques petites tâches (taches, celui-là signifie autre chose) brunâtres de sang sur le plancher. Le chaud liquide rouge gouttait lentement de sa nouvelle écorchure.
            La panique fît (fit) son travail de sape, empêchant toute réflexion. Il ne voyait plus qu'une sombre poignée de métal. Encore quelques pas, et il serait sauf. Si elle n'était pas verrouillée.
            Un coup de feu retentit, lointain. Wayne ne réagit pas au rugissement mécanique, il n'avait pas la moindre importance.
            Un pas, deux pas.
            Il se jeta en avant et saisit la poignée de sa main blessée. Mais elle était trop ensanglantée, ses doigts glissèrent et ne parvinrent pas à la faire tourner suffisamment. Wayne poussa un petit cri aigu et s'empressa de recommencer l'opération. Avec sa main gauche, cette fois.
            La porte n'était pas verrouillée, il l'ouvrit à la voler (volée) . Wayne se précipita à l'intérieur, un peu trop vite pour sa jambe meurtrie. Il s'effondra au sol, avec un faible gémissement. Wayne se mit à genoux le plus vite qu'il le put et plaqua son dos contre la porte. Il poussa en arrière, fermant la porte de justesse. Le claquement qui retentit sonna comme une cloche du paradis.
            Wayne resta immobile, tremblant de tous ses membres. Il n'en croyait pas sa chance (cette phrase ne veut pas dire grand-chose; "il ne parvenait pas à croire en sa chance" ou quelque chose comme ça). Lentement, il se laissa glisser le long de la porte rouge sang, puis laissa choir sa tête contre la parois de bois. Il ferma les yeux, ne voulant plus voir le scintillement fluorescent qui passait au raz du sol, sous la porte, et par le fin interstice de la serrure.
            Il s'endormit sur le champ.

Ben t'es amoureux du circonflexe? lol en tout cas tu aimes l'utiliser!
A part ça et une tournure "strange", ça va. heureusement en même temps, c'était un court passage!
Mais j'aime toujours autant.
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