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Jonction Nordique

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Message  Marie D Mer 17 Déc 2008 - 15:45

Encore quelques fautes, surtout de conjugaison, mais tu t'améliores de plus en plus, c'est bien.
Quant à l'histoire... La voix glaciale j'imaginerais bien Bill mais ça me ferait enrager si c'était ça. Donc ça prouve que ton histoire me passionne toujours, vu que ça me fait réagir!
Je ne vois par contre toujours pas le rapport avec ton interlude. Du coup, c'est toujours un mystère...
Ah et pour indication: possédant l'AFPS (c'est au-dessus du brevet de secouriste), je tiens à t'indiquer une chose, pour connaissance perso parce qu'à mon avis je serai la seule à te le signaler: un garrot est fait en cas d'extrême urgence, lorsqu'une artère est ouverte et que les points de compressions ne sont pas efficaces. Or, il ne faut pas qu'ils restent plus de quelques minutes. Pourquoi? Parce que le garrot coupe entièrement la circulation sanguine! Donc Wayne là, vu le temps qu'il a passé avec, je suis navrée de t'apprendre qu'il a définitvement perdu l'usage de sa jambe! Elle doit d'ailleurs être en train de gangrainer si il n'a aucun bandage! Voili! Donc le mieux c'est de dire qu'il est bandé, mais pas qu'il a un garrot. C'est juste que ça risque d'être plus dur pour lui de marcher avec une seule jambe, mais bon c'est toi qui vois...
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Message  Maeror Mer 17 Déc 2008 - 15:51

Merci bien Wink

C'est noté ^^
Merci beaucoup pour cette infos, ça aurait été une belle gaffe lol!
Je modifierai un peu, donc (genre il y a une trace rouge au dessus de son genoux, vestige du garrot qu'on a dû lui mettre).

J'ai écrit la suite, il me reste quelques paragraphes à écrire et je poste. Mais ne te presses pas, lis quand tu en as le temps et l'envie Wink
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Message  Maeror Mer 17 Déc 2008 - 16:59

Hop hop hop.



            Wayne tourna brusquement la tête derrière lui, pour découvrir le nouvel arrivant. Il s'agissait d'une petite femme grassouillette, maquillée à l'excès. Brune, ses cheveux étaient coiffés en un chignon qui aurait pu être séduisant si de nombreux cheveux indomptables n'en sortaient pas dans un désordre le plus total. Deux fleurs aux pétales d'un rose décrépit étaient fixées dans sa chevelure. Elle portait une courte robe noire à dentelle rouge qui semblait pleine de poussière et raide de crasse.
            Surprenant qu'ils changent mes vêtements mais pas les leurs.
            Un reste de porte jarretelle troué plongeait dans des bottes faites pour homme.
            Elle lui fit un grand sourire, montrant au grand jour ses dents tordues, apparemment ravie d'être ainsi reluquée.
            « Alors, vous vous sentez mieux ? » Lui lança-t-elle sans se départir de son sourire. Elle alla jusqu'à la fenêtre et sembla vouloir l'ouvrir, mais elle se figea et fit volte face.
            « Pas la peine d'aérer, il fait bon, vous ne trouvez pas ? »
            Wayne se tint coi, comme toujours face à un danger éventuel. Une vieille habitude qu'il avait souvent mit à exécution depuis son arrivée en ville.
            La femme le regarda d'un air rêveur puis reprit la parole, nullement décontenancée par le silence de l'homme.
            « On a bien cru que vous alliez y restez, vous savez. Ca nous aurait bien ennuyez ! Depuis le temps qu'on essayait de vous faire venir, ça aurait été bête de vous perdre ! » Gloussa-t-elle sans faire attention au sombre regard de Wayne.
            Leur chanson, c'était juste un appât. Il faut être totalement débile pour croire qu'une telle chose nous aurait faire venir. Et pourtant ...
            « Vous voulez quoi comme déjeuner ? Oh ne me regardez pas comme ça ! On vous a nourri, vous savez, mais impossible de connaître vos goût dans l'état qu'était le votre. On a du lard, des œufs, des fayots, il doit bien nous rester un peu de Crocky, mais je ne suis pas certain que ce soit très bon pour votre estomac. » Dit-elle en comptant sur ses doigts.
            « Qu'est-ce que vous me voulez ? » Demanda Wayne, exaspéré par le comportement de la femme. Celle-ci continua sans faire attention à sa remarque.
            « Il nous reste aussi un pot du pâté maison de Fred, mais il a disparu la semaine dernière. Je crois bien que c'est un coup de Vog. Ce saligo est tout sauf partageur, si vous voyez ce que je veux dire. Mais je vais me venger, vous inquiétez pas pour ça ! Il va pouvoir la chercher longtemps sa cher Lucille ! » Murmura-t-elle un air comploteur.
            « Ecoutez, écoutez. Vous pouvez me répondre, s'il vous plait ? » Wayne luttait pour rester calme, le manège de la femme était très inquiétant malgré cet air innocent. Elle arrêta enfin son caquetage incessant et posa ses mains sur ses hanches.
            « Oui ?
            - Qu'est-ce que vous me voulez ? Dit Wayne en se maudissant intérieurement, sa voix tremblait.
            - Que voulez vous pour déjeuner ? » Répondit-elle, sans sourire cette fois.
            Elle resta là, à le fixer pendant quelques instants qui parurent interminable à Wayne. S'il en avait été capable, il aurait tué cette salope sans même une seconde d'hésitation.
            Finalement, elle regagna son sourire et sortit sans un mot de plus.
            Wayne se laissa choir en arrière une fois que les pas de la femme eurent disparus dans le sombre couloir rapidement entraperçut quand elle avait ouvert la porte. Il se sentait plus désespéré que jamais, plus que pendant les jours qu'il avait passé dans l'armurerie et la maison de l'alchimiste. Au moins, il avait un minimum d'informations sur la situation.
            Il refoula les larmes de frustration qui lui montèrent aux yeux.
            « Mais pourquoi a-t-il fallu que ça tombe sur moi ? » Chuchota-t-il d'une voix qui était tout sauf ferme.
 
            Il passa le reste de la journée à somnoler sur le lit, il avait perdu toute combativité. Ces hôtes feront ce qu'ils voudront, ils n'avaient pas besoin de lui en parler. Wayne était leur prisonnier. La porte n'était pas fermée à clef, mais à quoi bon ? Il ne pouvait pas tenir debout sans s'effondrer de douleur, à la limite de l'évanouissement. Wayne était certain qu'il ne pourrait marcher, mais il avait tout de même tenté. Au point où il en était, une douleur en plus ne serait pas grand chose.
            Mais il s'était trompé, et avait amèrement regretté ces pensées. Wayne avait mit un temps incroyable pour se réinstaller sur le lit, et une fois allongé dessus, il n'avait put retenir ses larmes. La tache de sang avait légèrement grossit pendant l'opération. Et il s'était rapidement endormit après sa piètre aventure.
            Et c'est en sursaut qu'il fut réveillé. Il faisait sombre dans la pièce, mais le soleil n'était pas encore couché. Une main le secouait doucement. Elle appartenait à un homme assit sur la chaise, à sa gauche.
            « Alors, elle vous a dit où elle l'a planquée ? »
            Wayne ne répondit rien, son cœur battait très vite. Il se redressa lentement, être allongé lui donnait l'impression d'être d'une grande vulnérabilité. Une fois appuyé contre le mur, il fixa l'homme le temps que ses yeux s'habituent à la pénombre.
            « Alors ? Où elle est ? » Continua l'homme en le secouant de plus belle.
            « Vog ? » L'homme cessa tout mouvement, surpris d'entre Wayne l'appeler par son prénom.
            « C'est vous, Vog ?
            - Oui, c'est bien moi, répondit-il d'un air grincheux. Alors où est-elle ?
            - J'en sais rien moi, elle est sortit d'ici il y a plusieurs heures. »
            Vog se tapa le crâne avec sa main.
            « Mais vous êtes con ou quoi ? Pas cette gueuse, je parle de Lucille. Lucille ! »
            Ok, ils sont tous les deux bons pour la maison de fous, cette fois c'est certain.
            « Alors ? Le pressa le pianiste. Elle vous a dit ?
            - Bon, on se calme mon vieux. Je ne sais pas de quoi vous parlez, pourquoi vous ne demandez donc pas à votre cher et tendre ? »
            Sans trop savoir pourquoi, le musicien le rendait bien moins nerveux que Judith. Au moins, celui-ci ne l'ignorait pas quand il parlait. Peut être que cette sensation venait aussi du fait qu'il avait toujours été un peu mal à l'aise en compagnie des femmes, mais qui ne l'aurait pas été devant celle-ci ?
            « Ce n'est pas ma cher et tendre, dit Vog en grinçant des dents. Ce n'est qu'une sale mégère qui ne pense qu'à elle. En plus, je crois bien qu'elle n'a plus toute sa tête. »
            Wayne le regarda, ou du moins regarda sa silhouette, bouche bée avant de partir d'un rire hystérique.
            Vog eu un petit rire gêné et lui tapota le bras.
            « Calmez vous, il n'y a rien de drôle. Oh on dirait bien que la fièvre n'est pas encore totalement partie » Wayne n'en rit que plus fort. Le pianiste lui serra l'épaule avec force, le forçant à le regarder.
            « Arrêtez ça tout de suite, sinon elle va venir. »
            Le rire de l'ancien prêtre mourut dans sa gorge.
            Que voulez vous pour déjeuner ?
            « Alors, où est Lucille ?
            - Qui est-ce ? »
            Vog se figea et ne répondit rien. Lentement, il se leva. Il était plutôt grand et maigre, d'après ce que Wayne voyait.
            « Elle ne vous l'a pas dit. Dommage, j'aurai cru ... »
            Et il se dirigea sans un mot vers l'unique porte de la pièce.
            « Attendez, dit Wayne au moment où Vog posait la main sur la poignée. Je sais où elle est, elle me l'a dit tout à l'heure. »
            L'intéressé lâcha la poignée et se retourna vers lui.
            « Vous mentez, sinon vous sauriez ce que c'est.
            - Non ... Non, elle m'a dit où, mais elle ne m'a pas dit de quoi il s'agissait. »
            Vog ne répondit rien, se contentant de le fixer.
            « Oui ... Elle délirait, vous l'avez dit vous même, elle n'a plus toute sa tête. »
            Le pianiste poussa un soupire de soulagement et se rapprocha de quelques pas.
            « Alors, où ? » Sa voix était chaleureuse, avide.
            « Pour ça, il va falloir répondre à quelques questions. »
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Message  Marie D Ven 19 Déc 2008 - 15:28

Maeror a écrit:
            Wayne tourna brusquement la tête derrière lui, pour découvrir le nouvel arrivant. Il s'agissait d'une petite femme grassouillette, maquillée à l'excès. Brune, ses cheveux étaient coiffés en un chignon qui aurait pu être séduisant si de nombreux cheveux indomptables n'en sortaient pas dans un désordre le plus total. Deux fleurs aux pétales d'un rose décrépit étaient fixées dans sa chevelure. Elle portait une courte robe noire à dentelle rouge qui semblait pleine de poussière et raide de crasse.
            Surprenant qu'ils changent mes vêtements mais pas les leurs.
            Un reste de porte jarretelle troué plongeait dans des bottes faites pour homme.
            Elle lui fit un grand sourire, montrant au grand jour ses dents tordues, apparemment ravie d'être ainsi reluquée.
            « Alors, vous vous sentez mieux ? » Lui lança-t-elle sans se départir de son sourire. Elle alla jusqu'à la fenêtre et sembla vouloir l'ouvrir, mais elle se figea et fit volte face.
            « Pas la peine d'aérer, il fait bon, vous ne trouvez pas ? »
            Wayne se tint coi, comme toujours face à un danger éventuel. Une vieille habitude qu'il avait souvent mit (mise) à exécution depuis son arrivée en ville.
            La femme le regarda d'un air rêveur puis reprit la parole, nullement décontenancée par le silence de l'homme.
            « On a bien cru que vous alliez y restez (rester), vous savez. Ca nous aurait bien ennuyez (ennuyés) ! Depuis le temps qu'on essayait de vous faire venir, ça aurait été bête de vous perdre ! » Gloussa-t-elle sans faire attention au sombre regard de Wayne.
            Leur chanson, c'était juste un appât. Il faut être totalement débile pour croire qu'une telle chose nous aurait faire venir. Et pourtant ...
            « Vous voulez quoi comme déjeuner ? Oh ne me regardez pas comme ça ! On vous a nourri, vous savez, mais impossible de connaître vos goût dans l'état qu'était le vôtre. On a du lard, des œufs, des fayots, il doit bien nous rester un peu de Crocky, mais je ne suis pas certaine que ce soit très bon pour votre estomac. » Dit-elle en comptant sur ses doigts.
            « Qu'est-ce que vous me voulez ? » Demanda Wayne, exaspéré par le comportement de la femme. Celle-ci continua sans faire attention à sa remarque.
            « Il nous reste aussi un pot du pâté maison de Fred, mais il a disparu la semaine dernière. Je crois bien que c'est un coup de Vog. Ce saligo est tout sauf partageur, si vous voyez ce que je veux dire. Mais je vais me venger, vous inquiétez pas pour ça ! Il va pouvoir la chercher longtemps sa cher Lucille ! » Murmura-t-elle un air comploteur.
            « Ecoutez, écoutez. Vous pouvez me répondre, s'il vous plait ? » Wayne luttait pour rester calme, le manège de la femme était très inquiétant malgré cet air innocent. Elle arrêta enfin son caquetage incessant et posa ses mains sur ses hanches.
            « Oui ?
            - Qu'est-ce que vous me voulez ? Dit Wayne en se maudissant intérieurement, sa voix tremblait.
            - Que voulez vous pour déjeuner ? » Répondit-elle, sans sourire cette fois.
            Elle resta là, à le fixer pendant quelques instants qui parurent interminables à Wayne. S'il en avait été capable, il aurait tué cette salope sans même une seconde d'hésitation.
            Finalement, elle regagna son sourire et sortit sans un mot de plus.
            Wayne se laissa choir en arrière une fois que les pas de la femme eurent disparus dans le sombre couloir rapidement entraperçut (entraperçu) quand elle avait ouvert la porte. Il se sentait plus désespéré que jamais, plus que pendant les jours qu'il avait passé dans l'armurerie et la maison de l'alchimiste. Au moins, il avait un minimum d'informations sur la situation.
            Il refoula les larmes de frustration qui lui montèrent aux yeux.
            « Mais pourquoi a-t-il fallu que ça tombe sur moi ? » Chuchota-t-il d'une voix qui était tout sauf ferme.
 
            Il passa le reste de la journée à somnoler sur le lit, il avait perdu toute combativité. Ces hôtes feront ce qu'ils voudront (feraient ce qu'ils voudraient), ils n'avaient pas besoin de lui en parler. Wayne était leur prisonnier. La porte n'était pas fermée à clef, mais à quoi bon ? Il ne pouvait pas tenir debout sans s'effondrer de douleur, à la limite de l'évanouissement. Wayne était certain qu'il ne pourrait marcher, mais il avait tout de même tenté. Au point où il en était, une douleur en (de) plus ne serait pas grand chose.
            Mais il s'était trompé, et avait amèrement regretté ces pensées. Wayne avait mit un temps incroyable pour se réinstaller sur le lit, et une fois allongé dessus, il n'avait put retenir ses larmes. La tache de sang avait légèrement grossit pendant l'opération. Et il s'était rapidement endormit (endormi) après sa piètre aventure.
            Et c'est en sursaut qu'il fut réveillé. Il faisait sombre dans la pièce, mais le soleil n'était pas encore couché. Une main le secouait doucement. Elle appartenait à un homme assit sur la chaise, à sa gauche.
            « Alors, elle vous a dit où elle l'a planquée ? »
            Wayne ne répondit rien, son cœur battait très vite. Il se redressa lentement, être allongé lui donnait l'impression d'être d'une grande vulnérabilité. Une fois appuyé contre le mur, il fixa l'homme le temps que ses yeux s'habituent à la pénombre.
            « Alors ? Où elle est ? » Continua l'homme en le secouant de plus belle.
            « Vog ? » L'homme cessa tout mouvement, surpris d'entre (d'entendre) Wayne l'appeler par son prénom.
            « C'est vous, Vog ?
            - Oui, c'est bien moi, répondit-il d'un air grincheux. Alors où est-elle ?
            - J'en sais rien moi, elle est sortit (sortie) d'ici il y a plusieurs heures. »
            Vog se tapa le crâne avec sa main.
            « Mais vous êtes con ou quoi ? Pas cette gueuse, je parle de Lucille. Lucille ! »
            Ok, ils sont tous les deux bons pour la maison de fous, cette fois c'est certain.
            « Alors ? Le pressa le pianiste. Elle vous a dit ?
            - Bon, on se calme mon vieux. Je ne sais pas de quoi vous parlez, pourquoi vous ne demandez donc pas à votre cher (chère) et tendre ? »
            Sans trop savoir pourquoi, le musicien le rendait bien moins nerveux que Judith. Au moins, celui-ci ne l'ignorait pas quand il parlait. Peut être que cette sensation venait aussi du fait qu'il avait toujours été un peu mal à l'aise en compagnie des femmes, mais qui ne l'aurait pas été devant celle-ci ?
            « Ce n'est pas ma cher (chère) et tendre, dit Vog en grinçant des dents. Ce n'est qu'une sale mégère qui ne pense qu'à elle. En plus, je crois bien qu'elle n'a plus toute sa tête. »
            Wayne le regarda, ou du moins regarda sa silhouette, bouche bée avant de partir d'un rire hystérique.
            Vog eu un petit rire gêné et lui tapota le bras.
            « Calmez vous, il n'y a rien de drôle. Oh on dirait bien que la fièvre n'est pas encore totalement partie » Wayne n'en rit que plus fort. Le pianiste lui serra l'épaule avec force, le forçant à le regarder.
            « Arrêtez ça tout de suite, sinon elle va venir. »
            Le rire de l'ancien prêtre mourut dans sa gorge.
            Que voulez vous pour déjeuner ?
            « Alors, où est Lucille ?
            - Qui est-ce ? »
            Vog se figea et ne répondit rien. Lentement, il se leva. Il était plutôt grand et maigre, d'après ce que Wayne voyait.
            « Elle ne vous l'a pas dit. Dommage, j'aurai cru ... »
            Et il se dirigea sans un mot vers l'unique porte de la pièce.
            « Attendez, dit Wayne au moment où Vog posait la main sur la poignée. Je sais où elle est, elle me l'a dit tout à l'heure. »
            L'intéressé lâcha la poignée et se retourna vers lui.
            « Vous mentez, sinon vous sauriez ce que (qui) c'est.
            - Non ... Non, elle m'a dit où, mais elle ne m'a pas dit de quoi il s'agissait. »
            Vog ne répondit rien, se contentant de le fixer.
            « Oui ... Elle délirait, vous l'avez dit vous même, elle n'a plus toute sa tête. »
            Le pianiste poussa un soupire de soulagement et se rapprocha de quelques pas.
            « Alors, où ? » Sa voix était chaleureuse, avide.
            « Pour ça, il va falloir répondre à quelques questions. »
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Message  Marie D Ven 19 Déc 2008 - 15:29

Malin le Wayne...
J'aime toujours, ça se goupille bien. Mais quand est-ce que tu nous expliqueras ton intermède flashback?
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Message  Maeror Ven 19 Déc 2008 - 16:15

Merci de la correction Wink
Pour le "flashback", c'est plus tard !
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Message  Maeror Ven 19 Déc 2008 - 18:48

Voici la suite Smile


 
 
 
Chapitre 7
Lucille

 
 
            « Quel genre de question ? Demanda Vog d'un air soupçonneux.
            - Le genre de question auxquelles vous devez répondre si vous souhaitez revoir Lucille. »
            Vog ne répondit rien pendant un long moment, à tel point que Wayne cru qu'il allait faire demi-tour et repartir de là d'où il venu. Mais il n'en fit rien, il retourna s'assoir à côté du lit en trainant le pas, presque à contre cœur. La chaise grinça quand il se laissa choir dessus.
            Wayne ne put réprimer un soupire, c'était là une occasion unique d'en savoir plus sur la situation.
            Reste calme, pose les bonnes questions. Pensa-t-il en réfléchissant par où commencer.
            « Alors, le pressa Vog, vous dormez ou quoi ?
            - Ici, c'est le saloon? » Demanda-t-il en ignorant la remarque de l'homme.
            Vog eut un rire mesquin, qu'il s'empressa de calmer.
            « Bingo, vous êtes un petit malin, vous hein ? Vous savez qui je suis, mais vous n'êtes pas certain de savoir où ont est. L'un de va pas sans l'autre pourtant, mon père. »
            Il pouffa de nouveau et plaqua sa main gauche contre sa bouche.
            Geste étrange que Wayne ne manqua pas de repérer. Les gauchers sont rares dans les zones à risques. Pas qu'ils y soient moins nombreux à y naître qu'ailleurs, mais c'est surtout que les armes à feu du Tertre ne sont – pour la plupart – pas adaptées pour les gaucher. Dean l'était pourtant, mais il fallait bien une exception à la règle. Deux gaucher dans la même ville, surtout aussi petite que celle-ci, était quelque chose de très étonnant pour une région à risque. Ou bien était-ce juste une simple coïncidence.
            Wayne porta alors le regard vers le côté droit de l'homme, et alors il comprit. Vog était manchot. La silhouette noire de son bras s'arrêtait à hauteur du bassin, le reste ayant du être amputé.
            « Me dites pas que vous êtes de nouveau en train de pioncer !
            - Depuis combien de temps suis-je ici ?
            - C'est vague ça, depuis combien de temps êtes vous ici, sur Terre ? Ou encore depuis combien de temps êtes vous en ville, dans le pays ? Ou bien ...
            - Très drôle. J'ai été dans les vapes pendant combien de temps ?
            - Ah ben voilà, c'est tout de suite plus clair...
            - Accouchez. Vous y tenez ou pas à votre Lucille ? »
            L'homme soupira alors avec désespoir.
            « Oh oui, qu'j'y tiens. Vous êtes chez nous depuis deux jours. »
            Wayne laissa sa tête reposer contre le mur, derrière lui. Un grand poids venait de s'envoler de ses épaules. Deux jours. Ce n'était pas si long. C'était rassurant de savoir qu'il n'avait pas passé des semaines à dépendre de leurs soins. Mais aussi inquiétant. En si peu de temps, la situation n'avait pas du évoluer, à l'extérieur.
            Vog remua sur sa chaise – la faisant craquer bruyamment – puis se racla la gorge.
            « Dites, où est-ce qu'elle l'a planquée ?
            - Un instant, j'ai encore des questions.
            - D'accord, mais faites vite, souffla-t-il.
            - Qu'est-ce qui c'est passé, dehors ? J'ai entendu une fusillade et je me suis retrouvé ici.
            - A votre avis ? Bill et Dean allaient vous chopper, on n’allait tout de même pas les laisser faire. J'étais à une fenêtre, à l'étage. Judith était en bas, elle essayait de nettoyer les taches de sang. »
            Wayne voulut lui demander d'où provenaient ces tâches, mais Vog continua sans qu'il n'ait le temps de le couper.
            « Alors j'ai sorti mon flingue, et j'ai vidé mon chargeur dans la rue. J'ai jamais eu le compas dans l'œil, alors j'ai pas trop cherché à savoir où je visais. Mais j'ai tout de même fait sauter la caboche du patron. Enfin je crois que c'est moi, mais j'suis pas sûr. Judith s'était mise à tirer aussi depuis le rez-de-chaussée. Mais cette conne là serait pas capable d'aligner un cheval dans un couloir. Alors un homme en pleine rue, vous pensez bien ...
            - Le patron ? Le coupa Wayne. Vous parler de Bill ?
            - Hey j'suis pianiste moi, pas commerçant ! Mon boss c'était Dean. Un vrai salopard, mais il payait bien. Il va me manquer ce vieux débris. »
            Ca aurait été trop beau, pensa Wayne.
            « Il est mort, donc ?
            - Dean ? Ben à moins qu'il ne puisse vivre avec le crâne explosé, je dirai que oui.
            - Et Bill ? »
            Vog se redressa sur sa chaise.
            « Une vrai ordure celui-là. Il m'a touché, ce vautour. Là, au bras. » Dit-il en bougeant son bras droit.
            Wayne se rendit compte que Vog n'était pas manchot, mais que son bras était simplement replié contre sa poitrine.
            « C'est à cause de ça qu'on est dans la merde, maintenant.
            - Pourquoi ? »
            Le musicien remua de nouveau sur sa chaise et passa nerveusement sa main gauche sur son crâne.
            « Bon, vous me dites où est Lucille ou merde ? S'énerva-t'il.
            - Pourquoi ? » Répéta calmement l'ancien prêtre.
            Le pianiste se leva soudainement, la colère était visible dans ses gestes.
            « Ca, il vaut mieux pour vous que vous ne le sachiez pas. Je connais mes priorités. J'ai répondu à vos questions, alors maintenant répondez moi : Où a-t-elle planqué Lucille ?
            Le péril de la situation apparut enfin pleinement à Wayne. Son interlocuteur était dangereux, et s'il ne lui disait pas où était sa Lucille chérie, alors elle n'en deviendrait que plus encore.
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Message  Pacô Ven 19 Déc 2008 - 22:42

Maeror a écrit:
« Du calme, du calme. » Un murmure dans le noir.
« Mais tu ne vois pas qu'il est en plein délire ? T'arriveras pas à calmer sa fièvre avec tes paroles.
- Peut être faudrait-il que je chante, peut être que ça le tranquilliserait, répondit la voix féminine.
- Surtout pas ! Tu m'as assez ravagé les oreilles comme ça ! »
L'homme qui venait de parler éclata d'un rire rauque. La réponse ne se fit pas attendre.
« Va te faire foutre, le chauve ! Moi au moins j'étais applaudie.
- Sans moi, tu n'étais rien ! Souviens-toi bien de ça, vieille peau ! »
De derrière ses paupières closes (très moche ^^. Tu l'avais déjà faite celle-là si je me souviens bien. "Même inconscient" ou alors si tu t'obstines à conserver tes paupières, mets plutôt "A l'arrière") , Wayne entendit le son (j'entends du vide moi Razz. Et je monte en haut Wink), reconnaissable entre tous, d'une claque monumentale (me semble inapproprié... "monumentale" s'utilise plus pour les erreurs ou, comme sa racine l'indique, pour un monument et une œuvre. Pourquoi pas un simple "puissante claque" ou "douloureuse"?) . S'ensuivit un silence stupéfait puis une porte claqua (tu la vois celle là? Laughing).
Quelques secondes passèrent puis il sentit une main passer dans ses cheveux. Contact désagréable, une odeur de crasse et de sang suivit le geste.
« Te voilà plus calme, mon beau » susurra une voix près de son oreille droite.
« Le méchant est parti, tout va bien. »
C'était la femme. Il était toujours allongé, mais il ne sentait plus le sol dur de la rue sous lui. Au contraire, il était sur quelque chose de doux, bien que ferme.
Un lit.
La femme avait enlevé sa main de ses cheveux, mais il sentait toujours sa présence, là, sur sa droite, à l'observer.
Même s'il avait eu suffisamment d'énergie pour ouvrir les yeux, il n'en aurait rien fait. Il ne faisait aucun doute qu'il était dans le saloon, quelque part dans une chambre, sûrement à l'étage, en compagnie de la noble dame qui lui avait donné tant de sueurs froides avec son immonde chanson.
Sa jambe lui faisait moins mal, la douleur était toujours intense (aiguë?), mais supportable. Wayne se sentait exténué, comme s'il avait couru pendant une éternité dans le désert le plus inhospitalier du globe (tu me diras quand tu verras un désert hospitalié toi... Et le globe, cette expression me chiffonne car elle fait trop référence à notre monde, ce qui est décalé de Jonction Nordique et du Tertre).
La femme – comment Lexie l'avait-il appelé déjà ? Ah oui, Judith – émit un long soupir et il sentit, sans trop qu'il sache comment, qu'elle s'était penchée sur lui. Ses nerfs se tendirent instinctivement, et la douleur redevint insoutenable. Différentes crampes apparurent sur ses muscles (je vais ressortir mon cours de pur S svt, nul en sa matière en plus, mais une crampe ne peut pas apparaître sur un muscle... Une crampe contracte les muscles, mais c'est une action du muscle, pas un virus ou je ne sais quoi d'autre) endolori, mais ce n'était rien comparé au supplice de son membre déchiqueté.
Il se serait de nouveau évanoui si la femme n'était pas sortie de la chambre. Cette fois, aucune porte ne claqua, il n'y eut pas le moindre bruit. Mais son odeur, rance et agressive, avait disparu. Wayne tenta de relâcher ses muscles, inspirant et expirant fortement. Il était trempé de sueur et se sentait terriblement mal, mais il plongea dans un profond sommeil, à bout de force(s).

Depuis lors, le temps lui sembla être une notion très discutable. Les heures et les minutes n'avaient plus la moindre signification, coincé(es) (si tu parles des heures et des minutes sinon si c'est pour Wayne...) dans cet univers sombre créé par la fièvre, Wayne délira pendant ce qui lui sembla être des siècles. Parfois, il faisait de beaux rêves, oasis de paix dans ce désert cruel, mais cela était chose rare. La plupart du temps, il cauchemardait (ça c'est horrible!). Et c'était toujours le même thème, comme si l'écriteau « VILLE FANTÔME & PAPILLONS, COUPS DE FEU & ALIÈNES, ENCHANTEMENTS & JAMBES DÉCHIQUETÉES » avait été placardé sur tous les murs de son subconscient. Les scènes de ces derniers jours repassaient en boucle dans son esprit, parfois identiques à la réalité, parfois étrangement transformées. Comme si tous ses souvenirs se reflétaient dans les centaines de miroirs d'un kaléidoscope géant. Bill portant une robe bleue, Lexie frappant violemment une vitrine de ses deux mains, Dean chantant une chanson à tue-tête, lui-même, Wayne, tirant sur Jonas avec une winchester. Et les cauchemars s'enchainaient comme s'ils n'avaient d'autres buts dans leurs courtes vies.
Parfois, il avait quelques moments de lucidité. Il sentait l'hideuse présence de la femme ou de l'homme dans la pièce, il entendait des coups de feu, des jurons, parfois des rires. Il fut nourri, mais il n'en garda jamais le moindre souvenir, la fièvre était trop forte. Tous ses rares moments de clairvoyances se perdaient à leur tour dans le kaléidoscope, apportant leur contribution à cet ignoble engrenage vers la folie.

Bah pas trop mal en effet Smile.
J'aime tes dialogues je crois, c'est pour ça que je craignais le derneir épisode... Les bonnes vieilles répliques pleines de cette chsoe que j'aime bien, cette ambiance à la Stephen King quoi... Par contre, je n'arrive pas à encore trop cerner les persos. Pourquoi font-ils si repoussant? Ne sont-ils pas du bon côté? Et pis finalement, ce délire ne serait-il pas un voile de la réalité? Oui les réponses à toutes ces questions sont sûrement après, mais je te fais part de mes impressions avant la suite Wink.
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Message  Maeror Sam 20 Déc 2008 - 10:26

Merci Wink
Effectivement je suis plus à l'aise avec les dialogues qu'ave le reste de la narration. Pourtant, avant que je commence ce texte c'était l'inverse. Ca se oit bien d'ailleurs au début, les dialogues ne sont pas géniaux.

(tu me diras quand tu verras un désert hospitalié toi... Et le globe, cette expression me chiffonne car elle fait trop référence à notre monde, ce qui est décalé de Jonction Nordique et du Tertre).
Ca ne veut pas dire que les déserts sont hospitallier, ça veut juste dire qu'il a l'impression d'avoir traversé le plus inhospitallier qui existe Wink
Et pour l'histoire du globe, je suis d'accord avec toi, j'ai hésité à le mettre. Je vais changer Smile


(je vais ressortir mon cours de pur S svt, nul en sa matière en plus, mais une crampe ne peut pas apparaître sur un muscle... Une crampe contracte les muscles, mais c'est une action du muscle, pas un virus ou je ne sais quoi d'autre)
En fait j'ai pas mal lutéé pour ce passge, je ne savais pas comment le formuler. Passage que je modifierai aussi.

(ça c'est horrible!)
Je me vengerai, sois en certain Twisted Evil


J'ai toujours l'impression que tu trouves plus de fautes que Marie,peut être est-ce à cause de la couleur ^^


Les heures et les minutes n'avaient plus la moindre signification, coincé(es) (si tu parles des heures et des minutes sinon si c'est pour Wayne...) dans cet univers sombre créé par la fièvre, Wayne délira pendant ce qui lui sembla être des siècles.
Non non, c'est bien de Wayne que je parle. Je vais mettre un point entre "signification" et "coincé" pour que ce soit plus clair Wink
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Message  Pacô Sam 20 Déc 2008 - 11:23

Maeror a écrit:
Wayne ouvrit lentement les yeux. Cela faisait quelques temps maintenant, il ne saurait-dire combien, qu'il sentait l'énergie affluer partout dans son corps. La douleur de sa jambe était toujours présente, mais elle était lointaine, secondaire. Il préférait ne pas trop y penser, les dommages étaient tout de même importants.
L'ancien prêtre découvrit une petite pièce comportant en tout et pour tout un lit, sur lequel il était allongé, une chaise peinte en vert à sa gauche, et une fenêtre sur le mur de droite. Couché sur le matelas, il ne pouvait voir que le ciel par la vitre, ce même ciel sans nuage qu'il avait fixé avant de s'évanouir. Les rayons du soleil éclairaient une porte, sur le mur faisant face à la fenêtre.
Wayne se redressa doucement sur les coudes puis s'assit sur sa couche. Il fit une grimace quand l'intensité de la douleur augmenta, mais elle était supportable. Quelqu'un avait changé ses vêtements, et nettoyé la blessure. Il portait une chemise marron aux coutures grossières et un jean noir délavé auquel on avait coupé le tissu juste au dessus du genou droit, dévoilant ainsi entièrement la jambe. Les vêtements n'étaient pas d'une propreté impeccable, mais ils l'étaient toujours plus que son vieux costume de prêtre qu'il portait depuis son départ du Tertre Noir, il y a de cela plusieurs semaines.(tant que ça? J'aurais pourtant dit moins d'une semaine...)
Et plus, peut être. Qui sait depuis combien de temps suis-je ici ? Songea-t-il en se passant la main sur le menton afin d'estimer la longueur de sa barbe. Il fut stupéfait voir qu'elle avait été proprement rasée.
Mais quelle touchante attention !
Cela faisait depuis longtemps qu'il souhaitait se couper cette barbe sauvage qui s'étaient mise à pousser dès qu'il avait entrepris son long voyage, mais il n'avait jamais pris le temps de le faire. Les miroirs sont rares dans le désert. Mais maintenant, il la regrettait. Il se rendit compte qu'il trouvait plus immonde l'idée que quelqu'un lui avait rasé la barbe pendant qu'il était inconscient, que celle qu'on lui avait changé ses vêtements.
Un frisson courut dans son dos et il jeta un rapide coup d'œil à sa jambe. Il en soupira presque de soulagement, ce n'était pas aussi horrible que ce qu'il s'était imaginé. Un garrot était attaché autour de sa cuisse, juste au dessus du genou, et des bandelettes – propres, à première vue – recouvraient chaque centimètre carré de peau de la base du pied jusqu'à la limite de la rotule. Une petite tache de sang brunâtre colorait les bandages là où la douleur était la plus forte, sur la partie haute du tibia.
Il se tourna sur la droite et posa ses pieds nus au sol. Wayne serra les dents devant la nouvelle explosion de douleur et une sensation de vertige lui fit porter un bras sur le front.
Ok, c'est pas le moment de se lever. A cette pensée, il se sentit plus las qu'il ne l'avait jamais été. Quand il avait senti la fièvre s'en aller peu à peu, une forte impression de victoire s'était répandue dans tout son être. Il allait vivre. Terminés les cauchemars! (pour une fois que j'use d'une tournure à Marie D ^^) Mais il n'avait pas ouvert les yeux pour autant, Wayne ne souhaitait nullement que ses hôtes sachent qu'il allait mieux, qu'il était conscient. Il ne voyait guère en quoi cela était important, mais son stratagème lui donnait l'impression qu'il avait un avantage sur les deux occupants du saloon. Il allait les berner, les mener par le bout du nez. A quoi, il n'en savait rien, mais c'était une sensation trop forte pour la briser. Wayne avait eu le temps de se passer en tête des dizaines de scénarios dans lequel il s'en sortait toujours bien. Parfois avec Lexie, parfois avec Cora, parfois avec les deux. Mais lui ("il") parvenait toujours à gagner, à vaincre. Et à chaque fois, il se voyait quitter la ville, sur sa mule, sous un magnifique couché de soleil, comme dans les vieilles légendes.
Mais maintenant, il se rendait compte qu'il avait dû encore être sous les effets de la fièvre pour avoir eu de telles pensées ("hallucinations"). Se mettre debout serait un vrai calvaire. Marcher, serait un cauchemar. De plus, il ne pourrait fuir la ville si simplement, il y avait encore cette histoire de Réceptacle.
Wayne sentit un terrible poids peser sur ses épaules, et il soupira en se prenant la tête dans les mains.
Il espérait que Cora était bien allée se cacher, comme il le lui avait dit. Oui, elle était allée se cacher. C'était certain. Ce n'était pas son cadavre qu'il avait vu dans la rue, idée ridicule d'ailleurs. Il l'aurait tout de suite remarqué avec sa robe bleue, et la dépouille ne portait rien de cette couleur. Enfin ...
Mais merde ! Et où est l'autre con de prêtre hein ? Et qu'est-ce qu'ils me veulent, les joyeux musiciens ? Et Bill, qu'est-ce que ...
Ses pensées furent coupées par une voix glaciale, dans son dos.
« Et bien ? Il a l'air réveillé, le brave prêtre. »

Pas mal! J'ai bien aimé tu sais Razz. J'espère que tu feras agrandir l'entrée de tes portes Wink.

Ceci dit, peut être aurais-je plus développé le délire des scénarios où il sortait de la ville. Enfin je sais pas, ça pourrait aussi devenir lourd.
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Message  Pacô Sam 20 Déc 2008 - 11:44

Maeror a écrit:

Wayne tourna brusquement la tête derrière lui, pour découvrir le nouvel arrivant. Il s'agissait d'une petite femme grassouillette, maquillée à l'excès. Brune, ses cheveux étaient coiffés en un chignon qui aurait pu être séduisant si de nombreux cheveux indomptables n'en sortaient pas dans un désordre le plus total. Deux fleurs aux pétales d'un rose décrépit étaient fixées dans sa chevelure. Elle portait une courte robe noire à dentelle rouge qui semblait pleine de poussière et raide de crasse.
Surprenant qu'ils changent mes vêtements mais pas les leurs.
Un reste de porte jarretelle troué plongeait dans des bottes faites pour homme. (miam)
Elle lui fit un grand sourire, montrant au grand jour ses dents tordues, apparemment ravie d'être ainsi reluquée.
« Alors, vous vous sentez mieux ? » Lui lança-t-elle sans se départir de son sourire. Elle alla jusqu'à la fenêtre et sembla vouloir l'ouvrir, mais elle se figea et fit volte face.
« Pas la peine d'aérer, il fait bon, vous ne trouvez pas ? »
Wayne se tint coi, comme toujours face à un danger éventuel. Une vieille habitude qu'il avait souvent mis à exécution depuis son arrivée en ville.
La femme le regarda d'un air rêveur puis reprit la parole, nullement décontenancée par le silence de l'homme.
« On a bien cru que vous alliez y rester (rooooh!), vous savez. Ça nous aurait bien ennuyés (tu as été traumatisé petit par les "ez"?) ! Depuis le temps qu'on essayait de vous faire venir, ça aurait été bête de vous perdre ! » Gloussa-t-elle sans faire attention au sombre regard de Wayne.
Leur chanson, c'était juste un appât. Il faut être totalement débile pour croire qu'une telle chose nous aurait faire venir. Et pourtant ...
« Vous voulez quoi comme déjeuner ? Oh ne me regardez pas comme ça ! On vous a nourri, vous savez, mais impossible de connaître vos goût dans l'état qu'était le votre. On a du lard, des œufs, des fayots, il doit bien nous rester un peu de Crocky, mais je ne suis pas certain que ce soit très bon pour votre estomac. » Dit-elle en comptant sur ses doigts.
« Qu'est-ce que vous me voulez ? » Demanda Wayne, exaspéré par le comportement de la femme. Celle-ci continua sans faire attention à sa remarque.
« Il nous reste aussi un pot du pâté maison de Fred, mais il a disparu la semaine dernière. Je crois bien que c'est un coup de Vog. Ce saligaud est tout sauf partageur, si vous voyez ce que je veux dire. Mais je vais me venger, vous inquiétez pas pour ça ! Il va pouvoir la chercher longtemps sa chère Lucille ! » Murmura-t-elle un air comploteur.
« Écoutez, écoutez. Vous pouvez me répondre, s'il vous plait ? » Wayne luttait pour rester calme, le manège de la femme était très inquiétant malgré cet air innocent. Elle arrêta enfin son caquetage incessant et posa ses mains sur ses hanches.
« Oui ?
- Qu'est-ce que vous me voulez ? Dit Wayne en se maudissant intérieurement, sa voix tremblait.
- Que voulez vous pour déjeuner ? » Répondit-elle, sans sourire cette fois.
Elle resta là, à le fixer pendant quelques instants qui parurent interminables à Wayne. S'il en avait été capable, il aurait tué cette salope sans même une seconde d'hésitation.
Finalement, elle regagna son sourire et sortit sans un mot de plus.
Wayne se laissa choir en arrière une fois que les pas de la femme eurent disparus dans le sombre couloir rapidement entraperçu quand elle avait ouvert la porte.(mouais, vite fait cette phrase... Je pense qu'une petite dose de ponctuation ne serait pas de refus) Il se sentait plus désespéré que jamais, plus que pendant les jours qu'il avait passés dans l'armurerie et la maison de l'alchimiste. Au moins, il avait un minimum d'informations sur la situation.
Il refoula les larmes de frustration qui lui montèrent aux yeux.
« Mais pourquoi a-t-il fallu que ça tombe sur moi ? » Chuchota-t-il d'une voix qui était tout sauf ferme.

Il passa le reste de la journée à somnoler sur le lit, il avait perdu toute combativité. Ces hôtes feront ce qu'ils voudront, ils n'avaient pas besoin de lui en parler. Wayne était leur prisonnier. La porte n'était pas fermée à clef, mais à quoi bon ? Il ne pouvait pas tenir debout sans s'effondrer de douleur, à la limite de l'évanouissement. Wayne était certain qu'il ne pourrait marcher, mais il avait tout de même tenté. Au point où il en était, une douleur en plus ne serait pas grand chose.
Mais il s'était trompé, et avait amèrement regretté ces pensées. Wayne avait mis un temps incroyable pour se réinstaller sur le lit, et une fois allongé dessus, il n'avait pu retenir ses larmes. La tache de sang avait légèrement grossi pendant l'opération. Et il s'était rapidement endormi après sa piètre aventure.
Et c'est en sursaut qu'il fut réveillé. Il faisait sombre dans la pièce, mais le soleil n'était pas encore couché. Une main le secouait doucement. Elle appartenait à un homme assis sur la chaise, à sa gauche.
« Alors, elle vous a dit où elle l'a planquée ? »
Wayne ne répondit rien, son cœur battait très vite. Il se redressa lentement, être allongé lui donnait l'impression d'être d'une grande vulnérabilité. Une fois appuyé contre le mur, il fixa l'homme le temps que ses yeux s'habituent à la pénombre.
« Alors ? Où elle est ? » Continua l'homme en le secouant de plus belle.
« Vog ? » L'homme cessa tout mouvement, surpris d'entre (d'entendre?) Wayne l'appeler par son prénom.
« C'est vous, Vog ?
- Oui, c'est bien moi, répondit-il d'un air grincheux. Alors où est-elle ?
- J'en sais rien moi, elle est sortie d'ici il y a plusieurs heures. »
Vog se tapa le crâne avec sa main.
« Mais vous êtes con ou quoi ? Pas cette gueuse, je parle de Lucille. Lucille ! » (en même temps, il avait dit: "Où elle l'a planqué?". C'est clair qu'il est un peu con Wayne Laughing)
Ok, ils sont tous les deux bons pour la maison de fous, cette fois c'est certain.
« Alors ? Le pressa le pianiste. Elle vous a dit ?
- Bon, on se calme mon vieux. Je ne sais pas de quoi vous parlez, pourquoi vous ne demandez donc pas à votre chère et tendre ? »
Sans trop savoir pourquoi, le musicien le rendait bien moins nerveux que Judith. Au moins, celui-ci ne l'ignorait pas quand il parlait. Peut être que cette sensation venait aussi du fait qu'il avait toujours été un peu mal à l'aise en compagnie des femmes, mais qui ne l'aurait pas été devant celle-ci ?
« Ce n'est pas ma chère et tendre, dit Vog en grinçant des dents. Ce n'est qu'une sale mégère qui ne pense qu'à elle. En plus, je crois bien qu'elle n'a plus toute sa tête. »
Wayne le regarda, ou du moins regarda sa silhouette, bouche bée avant de partir d'un rire hystérique.
Vog eut un petit rire gêné et lui tapota le bras.
« Calmez vous, il n'y a rien de drôle. Oh on dirait bien que la fièvre n'est pas encore totalement partie » Wayne n'en rit que plus fort. Le pianiste lui serra l'épaule avec force, le forçant à le regarder.
« Arrêtez ça tout de suite, sinon elle va venir. »
Le rire de l'ancien prêtre mourut dans sa gorge.
Que voulez vous pour déjeuner ?
« Alors, où est Lucille ?
- Qui est-ce ? »
Vog se figea et ne répondit rien. Lentement, il se leva. Il était plutôt grand et maigre, d'après ce que Wayne voyait.
« Elle ne vous l'a pas dit. Dommage, j'aurais cru ... »
Et il se dirigea sans un mot vers l'unique porte de la pièce.
« Attendez, dit Wayne au moment où Vog posait la main sur la poignée. Je sais où elle est, elle me l'a dit tout à l'heure. »
L'intéressé lâcha la poignée et se retourna vers lui.
« Vous mentez, sinon vous sauriez ce que c'est.
- Non ... Non, elle m'a dit où, mais elle ne m'a pas dit de quoi il s'agissait. »
Vog ne répondit rien, se contentant de le fixer.
« Oui ... Elle délirait, vous l'avez dit vous même, elle n'a plus toute sa tête. »
Le pianiste poussa un soupir de soulagement et se rapprocha de quelques pas.
« Alors, où ? » Sa voix était chaleureuse, avide.
« Pour ça, il va falloir répondre à quelques questions. »

Oh un coup de bluff! C'est mararnt parce que là on rentre un peu dans une nouvelle histoire. Et là, je te l'accorde, on ne peut plus considérer ton histoire comme une nouvelle...
Mais il existe aussi des romans très courts.

=> Je sors.
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Message  Maeror Sam 20 Déc 2008 - 15:17

Merci Smile Grosse lecture le samedi, désolé ^^ (et encore, t'as pas fini ! Et en plus j'ai un autre morceau à poster ... Muahahahahahaha Razz )

J'espère que tu feras agrandir l'entrée de tes portes .
Euh ... quoi ? ^^ Suspect


Un reste de porte jarretelle troué plongeait dans des bottes faites pour homme. (miam)
Sans commentaire Laughing


(tu as été traumatisé petit par les "ez"?)
Ouais ... J'ai été pris en otage par des italiens à l'âge de six ans. Lopez, Cortez, Calvez, Perez, ... clown

(en même temps, il avait dit: "Où elle l'a planqué?". C'est clair qu'il est un peu con Wayne)
Faut le pardonner, il essaie de comprendre ^^


Oh un coup de bluff! C'est mararnt parce que là on rentre un peu dans une nouvelle histoire. Et là, je te l'accorde, on ne peut plus considérer ton histoire comme une nouvelle...
Mais il existe aussi des romans très courts.

=> Je sors.
Laisses tomber Pacô, laisse tomber Razz
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Message  Pacô Dim 21 Déc 2008 - 12:50

Maeror a écrit:

« Quel genre de question ? Demanda Vog d'un air soupçonneux.
- Le genre de question auxquelles vous devez répondre si vous souhaitez revoir Lucille. »
Vog ne répondit rien pendant un long moment, à tel point que Wayne crut qu'il allait faire demi-tour et repartir de là d'où il était venu (ou "de là où il VINT" ou " de là où il VENAIT" mais enlève moi cette horreur par pitié ^^). Mais il n'en fit rien, il retourna s'assoir à côté du lit en trainant le pas, presque à contrecœur. La chaise grinça quand il se laissa choir dessus.
Wayne ne put réprimer un soupir (pas de "e" sinon c'est le verbe!), c'était là une occasion unique d'en savoir plus sur la situation.
Reste calme, pose les bonnes questions. Pensa-t-il en réfléchissant par où commencer.
« Alors, le pressa Vog, vous dormez ou quoi ?
- Ici, c'est le saloon? » Demanda-t-il en ignorant la remarque de l'homme.
Vog eut un rire mesquin, qu'il s'empressa de calmer.
« Bingo, vous êtes un petit malin, vous hein ? Vous savez qui je suis, mais vous n'êtes pas certain de savoir où ont est. L'un ne va pas sans l'autre pourtant, mon père. »
Il pouffa de nouveau et plaqua sa main gauche contre sa bouche.
Geste étrange que Wayne ne manqua pas de repérer. Les gauchers sont rares dans les zones à risques. Pas qu'ils y soient moins nombreux à y naître qu'ailleurs, mais c'est surtout que les armes à feu du Tertre ne sont, pour la plupart, pas adaptées pour les gauchers (discrimination pour pas lui donner à lui aussi le pluriel?). Dean l'était pourtant, mais il fallait bien une exception à la règle. Deux gauchers dans la même ville, surtout aussi petite que celle-ci, était quelque chose de très étonnant pour une région à risques (tu en as mis un à l'autre mais pas à celui-ci. Où est la logique? ^^). Ou bien était-ce juste une simple coïncidence.
Wayne porta alors le regard vers le côté droit de l'homme, et alors il comprit. Vog était manchot. La silhouette noire de son bras s'arrêtait à hauteur du bassin, le reste ayant du être amputé.
« Me dites pas que vous êtes de nouveau en train de pioncer !
- Depuis combien de temps suis-je ici ?
- C'est vague ça, depuis combien de temps êtes vous ici, sur Terre ? Ou encore depuis combien de temps êtes vous en ville, dans le pays ? Ou bien ...
- Très drôle. J'ai été dans les vapes pendant combien de temps ?
- Ah ben voilà, c'est tout de suite plus clair...
- Accouchez. Vous y tenez ou pas à votre Lucille ? »
L'homme soupira alors avec désespoir.
« Oh oui, qu'j'y tiens. Vous êtes chez nous depuis deux jours. »
Wayne laissa sa tête reposer contre le mur, derrière lui. Un grand poids venait de s'envoler de ses épaules. Deux jours. Ce n'était pas si long. C'était rassurant de savoir qu'il n'avait pas passé des semaines à dépendre de leurs soins. Mais aussi inquiétant. En si peu de temps, la situation n'avait pas du évoluer, à l'extérieur.
Vog remua sur sa chaise – la faisant craquer bruyamment – puis se racla la gorge.
« Dites, où est-ce qu'elle l'a planquée ?
- Un instant, j'ai encore des questions.
- D'accord, mais faites vite, souffla-t-il.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé (pendez-le --"), dehors ? J'ai entendu une fusillade et je me suis retrouvé ici.
- A votre avis ? Bill et Dean allaient vous chopper, on n’allait tout de même pas les laisser faire. J'étais à une fenêtre, à l'étage. Judith était en bas, elle essayait de nettoyer les taches de sang. »
Wayne voulut lui demander d'où provenaient ces tâches, mais Vog continua sans qu'il n'eut (garde le temps du passé) le temps de le couper.
« Alors j'ai sorti mon flingue, et j'ai vidé mon chargeur dans la rue. J'ai jamais eu le compas dans l'œil, alors j'ai pas trop cherché à savoir où je visais. Mais j'ai tout de même fait sauter la caboche du patron. Enfin je crois que c'est moi, mais j'suis pas sûr. Judith s'était mise à tirer aussi depuis le rez-de-chaussée. Mais cette conne là serait pas capable d'aligner un cheval dans un couloir. Alors un homme en pleine rue, vous pensez bien ...
- Le patron ? Le coupa Wayne. Vous parler de Bill ?
- Hey j'suis pianiste moi, pas commerçant ! Mon boss c'était Dean. Un vrai salopard, mais il payait bien. Il va me manquer ce vieux débris. »
Ca aurait été trop beau, pensa Wayne.
« Il est mort, donc ?
- Dean ? Ben à moins qu'il ne puisse vivre avec le crâne explosé, je dirai que oui.
- Et Bill ? »
Vog se redressa sur sa chaise.
« Une vrai ordure celui-là. Il m'a touché, ce vautour. Là, au bras. » Dit-il en bougeant son bras droit.
Wayne se rendit compte que Vog n'était pas manchot, mais que son bras (ce n'est pas flagrant... mais si tu pouvais trouver autre chose que bras...) était simplement replié contre sa poitrine.
« C'est à cause de ça qu'on est dans la merde, maintenant.
- Pourquoi ? »
Le musicien remua de nouveau sur sa chaise et passa nerveusement sa main gauche sur son crâne.
« Bon, vous me dites où est Lucille ou merde ? S'énerva-t'il.
- Pourquoi ? » Répéta calmement l'ancien prêtre.
Le pianiste se leva soudainement, la colère était visible dans ses gestes.
« Ça, il vaut mieux pour vous que vous ne le sachiez pas. Je connais mes priorités. J'ai répondu à vos questions, alors maintenant répondez moi : Où a-t-elle planqué Lucille ?
Le péril de la situation apparut enfin pleinement à Wayne. Son interlocuteur était dangereux, et s'il ne lui disait pas où était sa Lucille chérie, alors elle (qui est "elle"?) n'en deviendrait que plus encore.

Goood Smile.
Malgré mon envie de dormir constante, j'ai compris et j'ai aimé (whoua, tu dois être fier hein? Laughing). Ouais, élargis tes portes pour faire passer ta tête qui risque de grossir avec tout ça.
Par contre, je sais pas, mais ça se voit un peu un bras replié ou un bras manchot... non? Ou alors je sais pas, fais dire que son bras amputé fait étrange, un truc du genre Wink.
Vivement la suite Smile.
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Message  Maeror Dim 21 Déc 2008 - 13:31

Merci Wink
Ouais, élargis tes portes pour faire passer ta tête qui risque de grossir avec tout ça.
C'est malin ça ... c'est déjà trop tard. Me voila cloitré dans mon bureau...

Par contre, je sais pas, mais ça se voit un peu un bras replié ou un bras manchot... non? Ou alors je sais pas, fais dire que son bras amputé fait étrange, un truc du genre .
Oui, non, je ne sais pas. Pour moi il plaque son bras droit le long de son corps, et son avant bras est replié sur la poitrine. Et avec l'éclairage, on ne peut voir que sa silhouette. Donc le doute plane Wink Enfin, je ne sais pas, peut être changerai-je un peu.
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Message  Pacô Dim 21 Déc 2008 - 13:33

Ouais, donc précise l'éclairage Razz.
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Message  Maeror Dim 21 Déc 2008 - 20:28

Je n'y manquerai pas ^^
Allez, hop ! La suite =)
Pas grand chose, mais il faut bien passer par là !



            « Mais oui vous allez savoir où elle est. Un instant, juste encore quelques questions ...
            - Stop ! Terminé, je ne vous dirai rien de plus ! Où est Lucille ? » Rugit Vog en détachant bien chaque syllabes.
            « Moins fort, calmez-vous ... »
            Vog se pencha et l'attrapa par le col avec sa main gauche. Il le tira vers lui de façon à ce que leurs nez se touchent presque.
            « Je vous préviens. Je ne suis pas votre pote. Vous êtes mon prisonnier, si vous voulez des emmerdes, je peux vous en causer des tonnes. Alors soyez franc, et j'espère pour vous que vous ne m'avez pas menti : Où est-elle ? »
            Son haleine empestait l'alcool, et aussi une odeur que Wayne n'avait jamais senti. Quelque chose de bien plus désagréable. Le cœur de l'ancien prêtre battait la chamade, Vog était bien plus musclé qu'il ne l'aurait cru, mais ce n'était pas ce qui l'effrayait le plus. Il était bel et bien prisonnier, et ce pour une durée indéterminée. Mettre ses geôliers en rogne dès son premier jour - conscient - d'emprisonnement n'était pas forcement une bonne idée.
            « Je ... Dans le souterrain, elle ... c'est ce qu'elle a dit... Je crois. » Balbutia-t-il pendant que Vog le secouait d'avant en arrière.
            A ces mots, le pianiste se figea.
            « Espèce de crétin. » Dit-il à voix basse, visiblement déçu.
            Wayne en soupira de soulagement. La réponse de Vog pouvait signifier beaucoup de choses, mais le ton qu'il avait employé était des plus rassurants.
            Vog rejeta soudainement se tête en arrière puis lui assena un terrible coup sur le crâne, à base du nez, l'assommant immédiatement.
            Il lâcha son prisonnier, inerte, sur le lit puis se massa doucement le front. Le prêtre avait la peau dure. Il lui paierait son mensonge au centuple.
            Vog fut tenté de lui frapper sa jambe blessée, juste histoire de commencer sa vengeance dans la seconde. Et pourquoi pas avec la chaise. Mais le risque était trop grand, il ne devait surtout pas l'amocher plus qu'il ne l'était déjà. Et ce qu'ils lui réservaient était déjà bien assez horrible comme ça.
            « Enfoiré » Souffla-t-il en sortant de la pièce.
 
            Wayne se réveilla le lendemain matin avec la plus grosse migraine qu'il n'avait jamais eu. La douleur pulsait rapidement dans son crâne, et augmenta d'un cran quand il s'adossa contre le mur.
            T'as de la chance qu'il ne t'ai pas cassé le nez, pensa-t-il en se frottant doucement l'arrête endolorie de son nez.
            Le soleil devait être levé depuis quelques heures, la pièce était bien éclairée. Il prit conscience de sa soif devant ce spectacle. Et sa faim se réveilla l'instant d'après, faisant gargouiller bruyamment son estomac.
            Son regard porta alors sur le plateau posé sur la chaise. Il supportait une cruche d'eau à moitié pleine et un épais morceau de viande brunâtre peu engageant.
            Wayne sourit à la nourriture. Judith ne lui avait rien apporté la veille – s'il s'agissait bien de la veille – malgré toute sa bonne volonté pour connaître ses goûts.
            Il se saisit de la cruche et bu de longues goulées d'eau. Elle n'était pas fraiche, mais ce n'était pas le moment de faire le difficile. Il s'attaqua ensuite à la viande. Dure à mastiquer, et d'un horrible goût indéfinissable, il ne la mangea pas moins en totalité.
            Peut être ne sont-ils pas si fâchés contre moi, après tout, pensa-t-il en fermant les yeux.
 
            Il passa le reste de la journée à rêvasser de sa vie passée, essayant de ne pas penser à Jonction Nordique et à quelle sinistre fin était-il enfermé. Il se rendit compte qu'il n'avait pas vécu heureux. Mentir à tous ces gens, leur extirper leur billets verts en se servant de leurs faiblesse, Wayne ne trouvait plus que ça avait été la vie idéale. Il croyait à l'invisible pourtant, quand il était devenu prêtre. Mais au fil des années, sa foi s'était rapidement dégradée, remplacée dans son cœur par une cupidité sans fin. Et au final, cet argent lui aura servit à quoi ? A rien, elle ne l'aiderait pas à sortir de la ville. De toute façon, son magot était prisonnier lui aussi, dans une banque du Tertre Noir.
            Alors que si j'avais été Chasseur, j'aurai sûrement réussit à zigouiller les deux comiques avec ce plateau ! Songea-t-il avant de glousser.
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Message  Pacô Dim 21 Déc 2008 - 21:17

Maeror a écrit:

« Mais oui vous allez savoir où elle est. Un instant, juste encore quelques questions ...
- Stop ! Terminé, je ne vous dirai rien de plus ! Où est Lucille ? » Rugit Vog en détachant bien chaque syllabe.
« Moins fort, calmez-vous ... »
Vog se pencha et l'attrapa par le col avec sa main gauche. Il le tira vers lui de façon à ce que leurs nez se touchent presque.
« Je vous préviens. Je ne suis pas votre pote. Vous êtes mon prisonnier, si vous voulez des emmerdes, je peux vous en causer des tonnes. Alors soyez franc, et j'espère pour vous que vous ne m'avez pas menti : Où est-elle ? »
Son haleine empestait l'alcool, et aussi une odeur que Wayne n'avait jamais senti. Quelque chose de bien plus désagréable. Le cœur de l'ancien prêtre battait la chamade, Vog était bien plus musclé qu'il ne l'aurait cru, mais ce n'était pas ce qui l'effrayait le plus. Il était bel et bien prisonnier, et ce pour une durée indéterminée. Mettre ses geôliers en rogne dès son premier jour - conscient - d'emprisonnement n'était pas forcément une bonne idée.
« Je ... Dans le souterrain, elle ... c'est ce qu'elle a dit... Je crois. » Balbutia-t-il pendant que Vog le secouait d'avant en arrière.
A ces mots, le pianiste se figea.
« Espèce de crétin. » Dit-il à voix basse, visiblement déçu.
Wayne en soupira de soulagement. La réponse de Vog pouvait signifier beaucoup de choses, mais le ton qu'il avait employé était des plus rassurant.
Vog rejeta soudainement sa tête en arrière puis lui assena un terrible coup sur le crâne, à base du nez, l'assommant immédiatement.
Il lâcha son prisonnier, inerte, sur le lit puis se massa doucement le front. Le prêtre avait la peau dure. Il lui paierait son mensonge au centuple.
Vog fut tenté de lui frapper sa jambe blessée, juste histoire de commencer sa vengeance dans la seconde. Et pourquoi pas avec la chaise. Mais le risque était trop grand, il ne devait surtout pas l'amocher plus qu'il ne l'était déjà. Et ce qu'ils lui réservaient était déjà bien assez horrible comme ça.
« Enfoiré » Souffla-t-il en sortant de la pièce.

Wayne se réveilla le lendemain matin avec la plus grosse migraine qu'il n'avait jamais eue. La douleur pulsait (c'est pas vraiment la douleur qui pulse ^^) rapidement dans son crâne, et augmenta d'un cran (un cran par rapport à quels autres crans?) quand il s'adossa contre le mur.
T'as de la chance qu'il ne t'ait pas cassé le nez, pensa-t-il en se frottant doucement l'arrête endolorie de son nez.
Le soleil devait être levé depuis quelques heures, la pièce était bien éclairée. Il prit conscience de sa soif devant ce spectacle. Et sa faim se réveilla l'instant d'après, faisant gargouiller bruyamment son estomac.
Son regard se porta alors sur le plateau posé sur la chaise. Il supportait une cruche d'eau à moitié pleine et un épais morceau de viande brunâtre peu engageant.
Wayne sourit à la nourriture. Judith ne lui avait rien apporté la veille – s'il s'agissait bien de la veille – malgré toute sa bonne volonté pour connaître ses goûts.
Il se saisit de la cruche et but de longues goulées d'eau. Elle n'était pas fraîche, mais ce n'était pas le moment de faire le difficile. Il s'attaqua ensuite à la viande. Dure à mastiquer, et d'un horrible goût indéfinissable, il ne la mangea pas moins en totalité.
Peut être ne sont-ils pas si fâchés contre moi, après tout, pensa-t-il en fermant les yeux.

Il passa le reste de la journée à rêvasser de sa vie passée, essayant de ne pas penser à Jonction Nordique et à quelle sinistre fin était-il enfermé (destiné?). Il se rendit compte qu'il n'avait pas vécu heureux. Mentir à tous ces gens, leur extirper leur billets verts en se servant de leurs faiblesse, Wayne ne trouvait plus que ça avait été la vie idéale. Il croyait à l'Invisible pourtant, quand il était devenu prêtre. Mais au fil des années, sa foi s'était rapidement dégradée, remplacée dans son cœur par une cupidité sans fin. Et au final, cet argent lui aura servi à quoi ? A rien, il (argent c'est masculin Razz) ne l'aiderait pas à sortir de la ville. De toute façon, son magot était prisonnier lui aussi, dans une banque du Tertre Noir.
Alors que si j'avais été Chasseur, j'aurais sûrement réussi à zigouiller les deux comiques avec ce plateau ! Songea-t-il avant de glousser.

Tiens y'a un truc qui m'est revenu en tête en lisant. Je trouve que ça faisait un sacré bout de temps que tu n'avais pas parlé de l'Invisible. Je lui aurais peut être accordé une place plus importante encore...
Bref, sinon j'aime bien ta façon de mener l'histoire. Toujours pleine de rebondissements, mais pas trop non plus au point de devenir lassant.
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Message  Maeror Dim 21 Déc 2008 - 21:35

Merci Smile
Ouaip ça fait longtemps que je n'en a pas parlé, mais vu que le héros ne croit pas en son existence, et Lexie est pour le moment "disparu", il n'y a aucune raison d'y faire allusion Wink
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Message  Marie D Lun 22 Déc 2008 - 18:22

Je suis dslée Maeror de ne plus te corriger mais j'ai la grippe. Et j'en ai pour un moment avec la tête comme une pastèque!
En tout cas je te souhaite un joyeux noël et promis dès que ça va mieux je continue ma lecture!
biz🎅
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Message  Maeror Lun 22 Déc 2008 - 18:26

j'ai la grippe
biz
Vade retro ! ^^

Je suis dslée Maeror de ne plus te corriger mais j'ai la grippe. Et j'en ai pour un moment avec la tête comme une pastèque!
Non aucun problème Wink


Bonnes fêtes à toi aussi ! santa
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Message  Maeror Mer 24 Déc 2008 - 13:34

Voici la suite, tout chaud d'il y a quelques minutes. Je posterai sûrement un autre morcea dans la journée. Prenez ça comme mon cadeau de Noël Twisted Evil
J'espère que ça ne va pas trop vite, enfin bref.




            La journée du lendemain se déroula de la même manière, il ne reçut aucune visite de ses geôliers, et ce n'était pas pour lui déplaire. Il trouva le même plat que la veille, avec la même cruche d'eau et un morceau de viande provenant du même animal. Il mangea le tout une fois encore, même si cette fois c'était plus pour récupérer des forces que par réelle faim. La viande était vraiment peu ragoutante. Il fît ses besoins naturels dans la cruche, espérant qu'elle serait lavée le lendemain.
            En début d'après-midi, il fut réveillé en sursaut alors qu'il somnolait. Des coups de feu lui parvenaient étouffés d'il ne savait trop où. La fusillade s'arrêta brusquement après une dizaine de minutes, sans qu'il n'ai pu en apprendre plus. Il espéra que Vog et Judith fussent morts, même si cette idée était quelque peu effrayante. Contre qui se battaient-ils, s'il s'agissait bien d'eux ? Contre Bill ? Dans ce cas, peut être aurait-il mieux valut que ses deux cerbères soient encore en vie. Si Bill débarquait maintenant, Wayne n'aurait plus à vivre pour longtemps. Mais si Vog et Judith s'étaient battus contre Lexie ? Idée idiote, celui-ci n'avait plus qu'une balle, jamais il n'aurait tenté de venir le sauver. Mais c'était tout de même une possibilité, et Wayne pria l'Invisible – une première depuis des années – pour que le vieil homme n'ait pas gaspillé sa chance aussi inutilement.
            Les heures passèrent, sans apporter la moindre réponse. Ses geôliers ne se montrèrent pas, mais Bill et Lexie n'entrèrent pas pour autant. Situation inchangée, donc. Wayne se rendormit.
            Il ouvrit les yeux au crépuscule. Il contempla pendant quelques minutes le plafond bas, suivant les rainures des planches. La pénombre gagnait peu à peu du terrain dans la pièce, mais elle n'était pas encore suffisamment épaisse pour que la visibilité de l'ancien prêtre soit dégradée. Il sourit, il allait fuir le saloon ce soir même. Ce n'était pas une supposition. Il allait s'évader, et rien ne l'en empêcherait. Cette puissante détermination lui était venue pendant son sommeil, apportée par ses derniers rêves et cauchemars. Ces étranges visions s'étaient estompées pourtant dès son réveil, mais ce sentiment de force inébranlable était toujours présent. Ses rêves lui avaient donné la détermination, ses cauchemars, le courage. Il n'avait pas de plan, et il n'y en aurait pas. Il était certain de pouvoir tenir sur ses jambes cette fois, et ce serais suffisant.
            Son sourire s'élargit et il se leva. Simplement, comme il l'avait fait tous les matins de sa vie. Et ses jambes ne se dérobèrent pas sous lui, elles tinrent bon. Son cœur battait la chamade, pas de peur, mais d'excitation. Se tenir debout lui fit mal, mais il pouvait résister à cette douleur. Le savoir le rendit encore plus sûr de lui. Il allait sortir, et il trouverait bien un moyen de s'en aller. Peut être que cette histoire de Réceptacle était fausse. Lexie ne lui avait pas mentit, il en était certain, mais peut être s'était-il trompé. Après tout, tout ça n'était que suppositions, le vieil homme ne lui avait apporté aucune preuve.
            Le plancher était froid et rugueux. Wayne fit son premier pas. Il ne tomba pas. Il en fit un second, la douleur augmenta encore un peu, mais ce n'était pas suffisant pour détruire sa nouvelle détermination. Il se mit à marcher pour de bon, lentement, mais sûrement. La douleur devint encore un peu plus forte, mais il avait connu pire.
            Wayne pouffa.
            C'était pas si compliqué que ça !
            Il atteignit la porte et posa sa main sur la poigné. Une épine vint troubler sa résolution – et si elle était verrouillée ? - mais il chassa cette idée passagère et la porte s'ouvrit sans un bruit. Un sombre couloir se dressait devant lui, sur une vingtaine de mètre. Au fond du corridor, de vieilles planches avaient été placardés sur ce qui devait sûrement être une fenêtre. Une dizaine de portes, s'ouvrant sans aucun doute sur d'autres chambres, étaient placées à quelques mètres de distances les une des autres de chaque côté de la galerie. Chaque porte était peinte en rouge, et un petit numéro d'une couleur dorée était peint sur le chambranle de chacune. Les peintures étaient pour la plupart écaillées. Deux lampes à pétrole éteinte étaient fixées au plafond.
            Wayne sortit de la chambre et se rendit compte qu'il était dans un angle du corridor, celui-ci se prolongeant sur sa droite sur quelques mètres. Deux autres portes étaient situées de part et d'autre de ce côté du couloir. Au fond, Wayne remarqua un escalier descendant au rez-de-chaussée.
            Il Fit quelques pas dans cette direction quand il se souvint de Cora.
            Merde ... Je lui ai dit de venir se planquer dans le saloon !
            Elle pouvait très bien être retenue prisonnière, elle aussi, dans une des chambres du fin corridor.
            Non, elle n'est pas venue au saloon. Elle est allée se cacher dans un autre bâtiment. Elle avait peur de Vog et Judith, comme toi.
            Wayne se passa une main dans les cheveux. Cora n'avait justement aucune crainte envers les deux musiciens. Elle leur avait même dit qu'ils voulaient les aider, qu'ils essayaient d'attirer les fous chez eux, pour les éloigner de la maison de l'alchimiste.
            Et qu'est-ce qu'on a eu l'intelligence de lui répondre, à ce moment là ? Qu'elle avait totalement raison.
            « Merde » Chuchota-t-il.
            Wayne se tourna vers l'autre partie du corridor. Une dizaine de portes, une dizaine de cellules possibles.
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Message  kirlim Ven 26 Déc 2008 - 14:26

Maeror a écrit:            La journée du lendemain se déroula de la même manière, il ne reçut aucune visite de ses geôliers, et ce n'était pas pour lui déplaire. Il trouva le même plat que la veille, avec la même cruche d'eau et un morceau de viande provenant du même animal. Il mangea le tout une fois encore, même si cette fois c'était plus pour récupérer des forces que par réelle faim. La viande était vraiment peu ragoûtante. Il fit ses besoins naturels dans la cruche, espérant qu'elle serait lavée le lendemain.
            En début d'après-midi, il fut réveillé en sursaut alors qu'il somnolait. Des coups de feu lui parvenaient étouffés d'il ne savait trop où ("d'il ne savait trop où" c'est moche je trouve... change ><). La fusillade s'arrêta brusquement après une dizaine de minutes, sans qu'il n'ai pu en apprendre plus. Il espéra que Vog et Judith fussent morts, même si cette idée était quelque peu effrayante. Contre qui se battaient-ils, s'il s'agissait bien d'eux ? Contre Bill ? Dans ce cas, peut être aurait-il mieux valut que ses deux cerbères soient encore en vie. Si Bill débarquait maintenant, Wayne n'aurait plus à vivre pour longtemps. Mais si Vog et Judith s'étaient battus contre Lexie ? Idée idiote, celui-ci n'avait plus qu'une balle, jamais il n'aurait tenté de venir le sauver. Mais c'était tout de même une possibilité, et Wayne pria l'Invisible – une première depuis des années – pour que le vieil homme n'ait pas gaspillé sa chance aussi inutilement.
            Les heures passèrent, sans apporter la moindre réponse. Ses geôliers ne se montrèrent pas, mais Bill et Lexie n'entrèrent pas pour autant. Situation inchangée, donc. Wayne se rendormit.
            Il ouvrit les yeux au crépuscule. Il contempla pendant quelques minutes le plafond bas, suivant les rainures des planches. La pénombre gagnait peu à peu du terrain dans la pièce, mais elle n'était pas encore suffisamment épaisse pour que la visibilité de l'ancien prêtre soit dégradée. Il sourit, il allait fuir le saloon ce soir même. Ce n'était pas une supposition. Il allait s'évader, et rien ne l'en empêcherait. Cette puissante détermination lui était venue pendant son sommeil, apportée par ses derniers rêves et cauchemars. Ces étranges visions s'étaient estompées pourtant dès son réveil, mais ce sentiment de force inébranlable était toujours présent. Ses rêves lui avaient donné la détermination, ses cauchemars, le courage. Il n'avait pas de plan, et il n'y en aurait pas. Il était certain de pouvoir tenir sur ses jambes cette fois, et ce serait suffisant.
            Son sourire s'élargit et il se leva. Simplement, comme il l'avait fait tous les matins de sa vie. Et ses jambes ne se dérobèrent pas sous lui, elles tinrent bon. Son cœur battait la chamade, pas de peur, mais d'excitation. Se tenir debout lui fit mal, mais il pouvait résister à cette douleur. Le savoir le rendit encore plus sûr de lui. Il allait sortir, et il trouverait bien un moyen de s'en aller. Peut être que cette histoire de Réceptacle était fausse. Lexie ne lui avait pas mentit, il en était certain, mais peut être s'était-il trompé. Après tout, tout ça n'était que suppositions, le vieil homme ne lui avait apporté aucune preuve.
            Le plancher était froid et rugueux. Wayne fit son premier pas. Il ne tomba pas. Il en fit un second, la douleur augmenta encore un peu, mais ce n'était pas suffisant pour détruire sa nouvelle détermination. Il se mit à marcher pour de bon, lentement, mais sûrement. La douleur devint encore un peu plus forte, mais il avait connu pire.
            Wayne pouffa.
            C'était pas si compliqué que ça !
            Il atteignit la porte et posa sa main sur la poignée. Une épine vint troubler sa résolution – et si elle était verrouillée ? - mais il chassa cette idée passagère et la porte s'ouvrit sans un bruit. Un sombre couloir se dressait devant lui, sur une vingtaine de mètre. Au fond du corridor, de vieilles planches avaient été placardées sur ce qui devait sûrement être une fenêtre. Une dizaine de portes, s'ouvrant sans aucun doute sur d'autres chambres, étaient placées à quelques mètres de distances les une des autres de chaque côté de la galerie. Chaque porte était peinte en rouge, et un petit numéro d'une couleur dorée était peint sur le chambranle de chacune. Les peintures étaient pour la plupart écaillées. Deux lampes à pétrole éteintes étaient fixées au plafond.
            Wayne sortit de la chambre et se rendit compte qu'il était dans un angle du corridor, celui-ci se prolongeant sur sa droite sur quelques mètres. Deux autres portes étaient situées de part et d'autre de ce côté du couloir. Au fond, Wayne remarqua un escalier descendant au rez-de-chaussée.
            Il Fit quelques pas dans cette direction quand il se souvint de Cora.
            Merde ... Je lui ai dit de venir se planquer dans le saloon !
            Elle pouvait très bien être retenue prisonnière, elle aussi, dans une des chambres du fin corridor.
            Non, elle n'est pas venue au saloon. Elle est allée se cacher dans un autre bâtiment. Elle avait peur de Vog et Judith, comme toi.
            Wayne se passa une main dans les cheveux. Cora n'avait justement aucune crainte envers les deux musiciens. Elle leur avait même dit qu'ils voulaient les aider, qu'ils essayaient d'attirer les fous chez eux, pour les éloigner de la maison de l'alchimiste.
            Et qu'est-ce qu'on a eu l'intelligence de lui répondre, à ce moment là ? Qu'elle avait totalement raison.
            « Merde » Chuchota-t-il.
            Wayne se tourna vers l'autre partie du corridor. Une dizaine de portes, une dizaine de cellules possibles.
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Message  kirlim Ven 26 Déc 2008 - 14:36

J'aime toujours autant =)
j'ai quasiment pas vu de fautes, mais j'ai pu me tromper hein ^^
Le prélude, j'aime bien moi, j'avais l'habitude d'en faire dans mes bouquins fantastiques, ça rendait pas mal...
Sinon, ce qu'il signifie.... une anticipation ? une vision fournie par l'Invisible ? On se demande et c'est chouette.
Sinon, l'Invisible, c'est pas bien, on avait fini par l'oublier, il faudrait que tu l'évoques un peu plus, par-ci, par-là... juste histoire qu'on puisse se dire "ah oui, c'est vrai" ^^

J'aime toujours beaucoup.. à partir de maintenant, pour moi, ton roman n'est pas spécialement qualifié de "petit roman". Je ne sais pas à combien de pages tu es là, mais c'est chouette =)
on sent quand même que la fin approche (non ?) le rythme s'accélère, on veut lire encore et toujours la suite (et on peut pas à cause des virus ==)
Nan c'est vraiment bien.
Juste quelque chose d'un peu space à mon goût, la tour, je trouve qu'on en parle pas assez, et le fait que wayne puisse marcher est assez extra-ordinaire, non ? Puis... admettons qu'il puisse, il ne souffre pas suffisamment pour renoncer à faire demi-tour, c'est quand même super risqué de s'aventurer dans les autres cellules et en plus, il avance lentement...
C'est chaud, non ?

Voilà ^^
La suite, la suite Smile
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Message  Maeror Ven 26 Déc 2008 - 17:39

Merci ^^

Sinon, l'Invisible, c'est pas bien, on avait fini par l'oublier, il faudrait que tu l'évoques un peu plus, par-ci, par-là... juste histoire qu'on puisse se dire "ah oui, c'est vrai" ^^
Pacô m'a fait la même remarque, j'ai fait un petit "rappel" dans le dernier bout Wink

Juste quelque chose d'un peu space à mon goût, la tour, je trouve qu'on en parle pas assez, et le fait que wayne puisse marcher est assez extra-ordinaire, non ? Puis... admettons qu'il puisse, il ne souffre pas suffisamment pour renoncer à faire demi-tour, c'est quand même super risqué de s'aventurer dans les autres cellules et en plus, il avance lentement...
C'est chaud, non ?
Et bien pour la tour,ça viendra après Smile
Oui Wayne marche, mais il a eu quatre jours de repos. C'est sûr que c'est très peu, mas je n'en dévoilerai pas plus. Il y a une explication a tout Wink

En tout cas, merci de ton commentaire, ça m'a fait plaisir Very Happy
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Jonction Nordique - Page 9 Empty Re: Jonction Nordique

Message  Pacô Ven 26 Déc 2008 - 19:34

Maeror a écrit:

La journée du lendemain se déroula de la même manière, il ne reçut aucune visite de ses geôliers, et ce n'était pas pour lui déplaire. Il trouva le même plat que la veille, avec la même cruche d'eau et un morceau de viande provenant du même animal. Il mangea le tout une fois encore, même si cette fois c'était plus pour récupérer des forces que par réelle faim. La viande était vraiment peu ragoûtante. Il fit ses besoins naturels dans la cruche, espérant qu'elle serait lavée le lendemain.
En début d'après-midi, il fut réveillé en sursaut alors qu'il somnolait. Des coups de feu lui parvinrent (je crois que le passé simple serait plus classe Very Happy) étouffés, il (moyen le "d'il") ne savait trop où. La fusillade s'arrêta brusquement après une dizaine de minutes, sans qu'il n'ait pu en apprendre plus. Il espéra que Vog et Judith fussent morts, même si cette idée était quelque peu effrayante. Contre qui se battaient-ils, s'il s'agissait bien d'eux ? Contre Bill ? Dans ce cas, peut être aurait-il mieux valu que ses deux cerbères soient encore en vie. Si Bill débarquait maintenant, Wayne n'aurait plus à vivre pour longtemps. Mais si Vog et Judith s'étaient battus contre Lexie ? Idée idiote, celui-ci n'avait plus qu'une balle, jamais il n'aurait tenté de venir le sauver. Mais c'était tout de même une possibilité, et Wayne pria l'Invisible – une première depuis des années – pour que le vieil homme n'ait pas gaspillé sa chance aussi inutilement.
Les heures passèrent, sans apporter la moindre réponse. Ses geôliers ne se montrèrent pas, mais Bill et Lexie n'entrèrent pas pour autant. Situation inchangée, donc. Wayne se rendormit.
Il ouvrit les yeux au crépuscule. Il contempla pendant quelques minutes le plafond bas, suivant les rainures des planches. La pénombre gagnait peu à peu du terrain dans la pièce, mais elle n'était pas encore suffisamment épaisse pour que la visibilité de l'ancien prêtre soit dégradée. Il sourit, il allait fuir le saloon ce soir même. Ce n'était pas une supposition. Il allait s'évader, et rien ne l'en empêcherait. Cette puissante détermination lui était venue pendant son sommeil, apportée par ses derniers rêves et cauchemars. Ces étranges visions s'étaient estompées pourtant dès son réveil, mais ce sentiment de force inébranlable était toujours présent. Ses rêves lui avaient donné la détermination (avec tant de détermination, trouve-moi un synonyme Wink), ses cauchemars, le courage. Il n'avait pas de plan, et il n'y en aurait pas. Il était certain de pouvoir tenir sur ses jambes cette fois, et ce serait suffisant.
Son sourire s'élargit et il se leva. Simplement, comme il l'avait fait tous les matins de sa vie. Et ses jambes ne se dérobèrent pas sous lui, elles tinrent bon. Son cœur battait la chamade, pas de peur, mais d'excitation. Se tenir debout lui fit mal, mais il pouvait résister à cette douleur. Le savoir le rendit encore plus sûr de lui. Il allait sortir, et il trouverait bien un moyen de s'en aller. Peut être que cette histoire de Réceptacle était fausse. Lexie ne lui avait pas menti, il en était certain, mais peut être s'était-il trompé. Après tout, tout ça n'était que suppositions, le vieil homme ne lui avait apporté aucune preuve.
Le plancher était froid et rugueux. Wayne fit son premier pas. Il ne tomba pas. Il en fit un second, la douleur augmenta encore un peu, mais ce n'était pas suffisant pour détruire sa nouvelle détermination. Il se mit à marcher pour de bon, lentement, mais sûrement. La douleur devint encore un peu plus forte, mais il avait connu pire.
Wayne pouffa.
C'était pas si compliqué que ça !
Il atteignit la porte et posa sa main sur la poignée. Une épine (attention, on croit qu'il se fait mal à la main à la première lecture... C'est pas vraiment bon xD) vint troubler sa résolution – et si elle était verrouillée ? - mais il chassa cette idée passagère et la porte s'ouvrit sans un bruit. Un sombre couloir se dressait devant lui, sur une vingtaine de mètres. Au fond du corridor, de vieilles planches avaient été placardées sur ce qui devait sûrement être une fenêtre. Une dizaine de portes, s'ouvrant sans aucun doute sur d'autres chambres, étaient placées à quelques mètres (pourquoi pas les centimètres non plus hein? Razz Nan, trouve un autre mot pour les distances Wink) de distance les unes des autres de chaque côté de la galerie. Chaque porte était peinte en rouge, et un petit numéro d'une couleur dorée était peint (et la fessée, tu la vois là? Dans la même phrase en plus... "gravé" "taillé" etc... ou alors tu dis "Chaque porte était rouge" tout simplement) sur le chambranle de chacune. Les peintures étaient pour la plupart écaillées. Deux lampes à pétrole éteintes étaient fixées au plafond.
Wayne sortit de la chambre et se rendit compte qu'il était dans un angle du corridor, celui-ci se prolongeant sur sa droite sur quelques mètres. Deux autres portes étaient situées de part et d'autre de ce côté du couloir. Au fond, Wayne remarqua un escalier descendant au rez-de-chaussée.
Il fit quelques pas dans cette direction quand il se souvint de Cora.
Merde ... Je lui ai dit de venir se planquer dans le saloon !
Elle pouvait très bien être retenue prisonnière, elle aussi, dans une des chambres du fin corridor.
Non, elle n'est pas venue au saloon. Elle est allée se cacher dans un autre bâtiment. Elle avait peur de Vog et Judith, comme toi.
Wayne se passa une main dans les cheveux. Cora n'avait justement aucune crainte envers les deux musiciens. Elle leur avait même dit qu'ils voulaient les aider, qu'ils essayaient d'attirer les fous chez eux, pour les éloigner de la maison de l'alchimiste.
Et qu'est-ce qu'on a eu l'intelligence de lui répondre, à ce moment là ? Qu'elle avait totalement raison.
« Merde » Chuchota-t-il.
Wayne se tourna vers l'autre partie du corridor. Une dizaine de portes, une dizaine de cellules possibles.

Beh voilà que tu nous remets encore du piment. J'aime ça petit =). J'en veux encore, encore et encore ! Je dois avouer que tu manies ton histoire avec brio Wink. J'en redemande ^^'.
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