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Jonction Nordique

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Message  Maeror Mer 10 Déc 2008 - 21:10

Malheureusement j'ai eu un, hum, "contretemps" et je n'ai pas eu le temps d'écrire la suite.
Peut être vais-je commencer ce soir, mais ça m'étonnerai que je poste quelque chose d'autre aujourd'hui.
Désolé ^^
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Message  Pacô Mer 10 Déc 2008 - 21:25

Quoi? t'as pas honte? Shocked
Lol, attends, je crois que t'as le débit industriel, faire mieux c'est s'appeler une imprimante ^^'.

Hé, vous avez jamais vu de nouvelle de 150 pages vous?
Et euh, mon bouquin fait environ... 250 pages. Ce qui revient à 180 pages word...

Mais ton histoire s'apparenterait bcp plus à une nouvelle. Il n'y a qu'une intrigue non?
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Message  Marie D Mer 10 Déc 2008 - 21:28

Kikou!
Désolée je viens de me rendre compte que j'ai raté un épisode mais je viens de me rattraper. Comme tu as eu suffisament de corrections (enfin je pense), je n'en rajoute pas. J'ai frissonnée en lisant la fin, je m'attends au pire comme au meilleur. Bref tu me rends folle à couper dans des moments pareils, comme d'hab.
A plus!
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Message  Maeror Mer 10 Déc 2008 - 21:38

Hé, vous avez jamais vu de nouvelle de 150 pages vous?
Non ^^
Mais je viens de faire le calcul en fonction de ton texte, et (si mon texte fait 60 pages) Jonction Nordique devrait faire environ 115 pages. Donc bon, c'est pas énorme, mais je ne souhaite pas de toute manière faire une histoire interminable. Les histoires de ce genre ne sont pas faites pour être très longues de toute façon.

Il n'y a qu'une intrigue non?
Ben ... Ouais, comme beaucoups de romans Rolling Eyes


je m'attends au pire
Ok, super sympas quoi, tu le regretteras ! Razz

Oui je suis désolé de couper dans de pareils moment, mais de toute façon se serait trop long pour que je poste une scène d'action en un post.
Merci d'avoir lu, et oui je ne pense pas qu'une autre correction soit nécessaire Wink
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Message  Maeror Mer 10 Déc 2008 - 22:02

Bon ben en fait si, je vais poster ce que j'ai écrit ^^
Ce n'est pas bien long, mais c'est toujours ça Wink
N'hésitez pas à me dire ce que vous en penser !


            Wayne regarda immédiatement à droite et à gauche, tentant désespérément de repérer Lexie. Il ne pourrait dégainer avec Cora dans les bras, et le temps qu'il la dépose, Bill aurait déjà fait feu. Seul le prêtre pouvait le sortir de ce mauvais pas, il ne lui restait qu'une balle, d'après ce qu'il lui avait dit, mais cette seule cartouche pouvait faire la différence.
            Comme pour contredire les pensées de Wayne, Dean sortit de Flingues & Souvenirs et vint se placer à la droite de Bill. Le vieil homme tenait un colt dans la main gauche, mais sa posture n'était pas très agressive. On aurait dit qu'il était très fatigué et qu'il avait du mal à tenir debout. A la vu de sa chemise tachée de sang, Wayne comprit que Dean était dans un sale état.
            Mais merde ! Il est où ce con ? Pensa l'ancien prêtre en sentant ses forces le quitter. Il se sentait soudainement très las, il voulait se coucher là, à même le sol, et laisser les deux hommes faire ce qu'ils avaient à faire, quoi que ce fût. Marre de se cacher, marre de courir, marre d'avoir peur.
            « Wayne ? »
            La voix tremblotante de Cora lui parvenait avec difficulté, elle semblait à bout de force elle aussi.
            « Qu'est-ce qu'on fait ? »
            Le simple fait d'entendre cette voix lui redonna de l'aplomb. Les deux hommes ne le tueraient pas, ils l'emmèneraient juste à la Tour. Il était très probable que lui ne s'en sorte pas, mais il s'agissait de son choix, de sa responsabilité. Cora était une autre affaire. Bill et Dean n'hésiteraient pas à la tuer, il en était certain. Et qui était-il pour décider du destin de la petite fille ?
            « Bougez pas ! » Leur cria Bill de l'autre côté de la ville. Il semblait surexcité et plein d'énergie, le contraire même de Wayne.
            « Oh non, bougez pas mes cocos ! » Continua-t-il avant de partir d'un rire hystérique. Il commença alors à marcher dans leur direction, sans arrêter de les braquer pour autant, immédiatement imité par Dean.
            « Wayne ? » Implora la petite voix de Cora.
            « Qu'est-ce qu'ils veulent ? »
            L'intéressé ne répondit pas. Une idée hideuse galopait dans son esprit. Il repassa en vain toutes les autres possibilités, et se rendit à l'évidence : ils n'avaient pas le choix, quels qu'en soit les conséquences.
            Sans un mot, il plaqua Cora contre lui et marcha à reculons vers le saloon. Le bâtiment ne lui faisait plus aussi peur désormais, même si le silence inhabituel qui s'en dégageait le rendait nerveux. Il n'avait pas eut l'occasion de bien contempler l'établissement, mais il avait repéré que l'entrée – deux portes battantes – s'ouvraient directement sur le carrefour. Un bon endroit pour un repli.
            « Hey ! Stop ! Beugla Bill. Qu'est-ce que vous faites ? Arrêtez-vous tout de suite ! »
            Wayne, au contraire, accéléra le pas, sans pour autant aller trop vite. Une chute serais très mal venue dans un moment pareil.
            Bill réarma sa winchester et hurla :
            « Arrêtez vous immédiatement ou je tue la petite ! » Il ne semblait plus si joyeux que ça, comme s'il comprenait que sa chance était passée.
            Jamais il ne tirerait. Même à une telle distance, une balle traverserait de part en part Cora et irait se ficher dans leur précieuse Offrande.
            Wayne ricana, faisant frémir Cora dans ses bras. Elle venait de comprendre qu'elle jouait le rôle du bouclier, un rôle pas très enviable.
            « Bordel ! » Beugla Bill. Dean ne semblait ni être énervé, ni même un temps soit peu intéressé par ce qui se déroulait sous ses yeux. Son teint était de plus en plus pâle, et ce malgré le garrot qu'il avait à l'épaule.
            Vous l'avez dans l'os les mecs ! Jubila intérieurement Wayne.
            Et c'est sur cette pensée qu'une balle l'atteignit.
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Message  Marie D Mer 10 Déc 2008 - 22:10

Maeror a écrit:           
Wayne regarda immédiatement à droite et à gauche, tentant désespérément de repérer Lexie. Il ne pourrait dégainer avec Cora dans les bras, et le temps qu'il la dépose, Bill aurait déjà fait feu. Seul le prêtre pouvait le sortir de ce mauvais pas, il ne lui restait qu'une balle, d'après ce qu'il lui avait dit, mais cette seule cartouche pouvait faire la différence.
            Comme pour contredire les pensées de Wayne, Dean sortit de Flingues & Souvenirs et vint se placer à la droite de Bill. Le vieil homme tenait un colt dans la main gauche, mais sa posture n'était pas très agressive. On aurait dit qu'il était très fatigué et qu'il avait du mal à tenir debout. A la vue de sa chemise tachée de sang, Wayne comprit que Dean était dans un sale état.
            Mais merde ! Il est où ce con ? Pensa l'ancien prêtre en sentant ses forces le quitter. Il se sentait (répétition, en plus le passé simple est plus indiqué) soudainement très las, il voulait se coucher là, à même le sol, et laisser les deux hommes faire ce qu'ils avaient à faire, quoi que ce fût. Marre de se cacher, marre de courir, marre d'avoir peur.
            « Wayne ? »
            La voix tremblotante de Cora lui parvenait avec difficulté, elle semblait à bout de force elle aussi.
            « Qu'est-ce qu'on fait ? »
            Le simple fait d'entendre cette voix lui redonna de l'aplomb. Les deux hommes ne le tueraient pas, ils l'emmèneraient juste à la Tour. Il était très probable que lui ne s'en sorte pas, mais il s'agissait de son choix, de sa responsabilité. Cora était une autre affaire. Bill et Dean n'hésiteraient pas à la tuer, il en était certain. Et qui était-il pour décider du destin de la petite fille ?
            « Bougez pas ! » Leur cria Bill de l'autre côté de la ville. Il semblait surexcité et plein d'énergie, le contraire même de Wayne.
            « Oh non, bougez pas mes cocos ! » Continua-t-il avant de partir d'un rire hystérique. Il commença alors à marcher dans leur direction, sans arrêter de les braquer pour autant, immédiatement imité par Dean.
            « Wayne ? » Implora la petite voix de Cora.
            « Qu'est-ce qu'ils veulent ? »
            L'intéressé ne répondit pas. Une idée hideuse galopait dans son esprit. Il repassa en vain toutes les autres possibilités, et se rendit à l'évidence : ils n'avaient pas le choix, quelles qu'en soient les conséquences.
            Sans un mot, il plaqua Cora contre lui et marcha à reculons vers le saloon. Le bâtiment ne lui faisait plus aussi peur désormais, même si le silence inhabituel qui s'en dégageait le rendait nerveux. Il n'avait pas eut l'occasion de bien contempler l'établissement, mais il avait repéré que l'entrée – deux portes battantes – s'ouvraient directement sur le carrefour. Un bon endroit pour un repli.
            « Hey ! Stop ! Beugla Bill. Qu'est-ce que vous faites ? Arrêtez-vous tout de suite ! »
            Wayne, au contraire, accéléra le pas, sans pour autant aller trop vite. Une chute serais (aurait été) très mal venue dans un moment pareil.
            Bill réarma sa winchester et hurla :
            « Arrêtez vous immédiatement ou je tue la petite ! » Il ne semblait plus si joyeux que ça, comme s'il comprenait que sa chance était passée.
            Jamais il ne tirerait. Même à une telle distance, une balle traverserait de part en part Cora et irait se ficher dans leur précieuse Offrande.
            Wayne ricana, faisant frémir Cora dans ses bras. Elle venait de comprendre qu'elle jouait le rôle du bouclier, un rôle pas très enviable.
            « Bordel ! » Beugla Bill. Dean ne semblait ni être énervé, ni même un temps soit peu intéressé par ce qui se déroulait sous ses yeux. Son teint était de plus en plus pâle, et ce malgré le garrot qu'il avait à l'épaule.
            Vous l'avez dans l'os les mecs ! Jubila intérieurement Wayne.
            Et c'est sur cette pensée qu'une balle l'atteignit.

Encore coupé au meilleur moment! pfff!
Il n'y a presque pas de fautes, félicitation!
J'attends impatiamment la suite!
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Message  kirlim Mer 10 Déc 2008 - 22:42

Haaaaaaaaaaaaaaaaaaa >< mais je vais finir par te taper toi è__é pourquoi tu coupes làà è__é
Bon sinon, trois fautes que marie a repéré et c'est tout.
La suite maintenaaaant T_T
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Message  Maeror Jeu 11 Déc 2008 - 18:31

Merci Laughing

Bon et bien voici la suite. J'ai eu un peu de mal à l'écrire, j'ai surtout peur qu'il y ait pas mal de répétition et que la fin ne soit pas très claire. Bref, j'ai besoin de votre avis Wink



            Il hurla en chutant lourdement sur le sol caillouteux. Une terrible douleur venait d'exploser juste en dessous de son genou droit. En tombant, il avait vu de la fumée s'élever de la winchester de Bill. Cora aussi cria, elle était tombée sur lui avant de rouler sur côté. Il entendit un éclat de rire en provenance du Sud.
            « Et maintenant ? Plus question de bouger, n'est-ce pas ? » C'était Bill.
            Wayne se redressa sur les coudes, la terrible douleur frappa de plus belle. Bill s'était mis à courir vers eux, canon vers le ciel. Dean tentait de le suivre, mais il était d'une lenteur extrême.
            L'ancien prêtre serra les dents en découvrant les dégâts. Sous son genou, sa peau était toute déchiquetée. Du sang avait giclé un peu partout autour, et de fins jais d'hémoglobine sortaient en rythme de la blessure. Wayne sentit les quelques forces qui lui restait le quitter définitivement. Jamais il n'avait été touché par balle, et celle-ci lui avait fait de gros dommages. Il y aurait peu de chance qu'il puisse à nouveau marcher normalement un jour, si jamais il s'en sortait.
            La douleur était horrible, jamais il n'avait ressentit quelque chose d'aussi fort. Et Wayne sentait déjà l'évanouissement approcher. Sueurs froides, oreilles qui sifflent, envie de vomir. Au prix d'un terrible effort il se tourna vers Cora qui se relevait péniblement. Sa robe bleue était tachée de sang, mais elle n'avait visiblement pas été touchée. Son visage exprimait une panique des plus terrifiante, et ses cheveux étaient pleins de poussières.
            « File ! » Réussit-il à dire.
            Cora regarda vers les deux hommes qui s'approchaient, l'un courant, l'autre boitant.
            « File je te dis ! Dans ... Dans le saloon, cache toi ! » Dit-il avant de laisser tomber sur le dos.
            Il n'entendait plus rien qu'un sifflement atroce, il avait l'impression que sa tête allait exploser. Et tout ce sang qui ne cessait de couler. Sa vision commença à se troubler, des points blancs apparurent dans ses yeux, piquetant le ciel sans nuage, une sensation de vertige le pris. Il fixait la voute céleste sans vraiment la voir. Il crut vaguement voir passer un énorme rapace, puis ce fut le noir total.
 
            Une détonation. Une autre. Un cri. Bruits de course. Coups de feu. Hurlements.
            Wayne rouvrit légèrement les yeux. Le ciel n'avait pas changé, toujours aucun nuages, juste ce bleu délavé, déprimant. Une fusillade faisait rage autour de lui. Les tirs provenaient de devant et derrière lui. Le saloon et la rue.
            Il se redressa de nouveau sur les coudes. La douleur était toujours la même, mais il avait récupéré un peu d'énergie. Un coup d'œil vers sa jambe lui appris que les jets de sang s'étaient arrêtés, mais une inquiétante flaque d'hémoglobine s'étendait autour du membre.
            Dans l'artère principale de la ville, il aperçut une silhouette étendue au sol, sans qu'il puisse déterminer de qui il s'agissait. La tête lui tournait, et il sentait qu'un second évanouissement se rapprochait. Savoir qui tirait sur qui lui importait peu, il voulait surtout éviter de s'évanouir à nouveau au beau milieu de la rue.
            Il commença à se trainer avec difficulté sur le dos, mais une terrible douleur lui déchira la jambe. Il gémit avant de reprendre sa lente progression vers le saloon, en s'appuyant uniquement sur le membre en état de marche et ses bras. Les points blancs réapparurent dans son champ de vision, lui masquant la trainée de sang qu'il laissait sur son passage.
            Enfin, il atteignit l'ombre du saloon au prix d'un terrible effort. A bout de force, il se laissa tomber de nouveau à la renverse. Il ne sentit pas sa tête rencontrer le sable brulant, mais bel et bien un plancher dur et froid. Levant ses yeux vers le ciel, il se rendit compte que celui-ci avait été remplacé par un toit et des portes en bois peintes en vert. Il était désormais allongé juste devant le saloon, si proche que son crâne reposait à l'intérieur du bâtiment.
            Ses forces le quittèrent encore une fois, et le noir total revint aussi rapidement qu'il était parti.
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Message  Maeror Jeu 11 Déc 2008 - 20:15

Et j'enchaîne directement avec la suite Smile
Ca fait un gros paquet à lire, mais au moins c'est posté, je ne vous oblige pas à tout lire d'un coup Wink
Ce passage est assez différent de ce que j'écris d'habitude, j'espère qu'il vous plaira !



            Crépuscule. Le soleil se couche, les habitants de Jonction Nordique sortent. L'astre ne frappe plus de ses rayons brûlants, les gens en profitent.
            Il marche le long de la rue principale, échange quelques mots à droite et à gauche aux passants souriants qu'il croise. Tous ont l'air de bonne humeur, et cela ne le surprend pas, après tout lui même se sent plus heureux que jamais. Il sifflote les notes d'une chanson qu'il connaît bien, les mains dans les poches. Il fait sombre, mais rien n'est obscur ; partout, de nombreuses bougies ou lampes à pétrole brûlent.
            Au premier croisement de la rue, il rencontre une vieille connaissance. Jeune, blond, souriant, il lui serre la main, puis reprend se route. Il inspire profondément en passant devant le saloon. De la musique et des rires en proviennent, le faisant doucement sourire. Il pourrait entrer et partager sa bonne humeur avec eux, il le voudrait même, mais pourtant ne le fait pas. L'ambiance est à la fête, les gens ont perdus toutes leurs peines et leurs soucis pour cette nuit.
            Le propriétaire du saloon l'a vu passer devant son établissement. Il l'interpelle et lui demande de les rejoindre. Ici, la boisson est gratuite pour la nuit, lui dit le vieil homme. Non merci, répond-il, je veux profiter de ce crépuscule. Il reprend sa route.
            Il passe devant la marquise de la librairie, s'arrête un instant devant. A l'intérieur, une douce lumière éclaire les nombreux rayonnages. Il voit le gérant – homme mince, cheveux bruns, lunettes rondes- du magasin donner un beau livre relié à une petite fille en robe bleue. Celle-ci lui offre son plus beau sourire et se dirige vers la sortie.
            Il reprend sa route, ne souhaitant nullement effrayer la mignonne petite fille.
            Il croise le prêtre, portant un énorme manuscrit sous le bras. Il le salue d'un coup de tête et d'un sourire sans s'arrêter.
            Il arrive à la seconde intersection, mais il ne tourne pas pour autant. Tout droit, comme toujours. Sur sa gauche, il voit le bureau du shérif. Celui-ci est en pleine discussion avec son frère, devant le bâtiment de briques blanches. Les deux hommes éclatent soudain de rire. Le tenancier de l'armurerie a un sacré sens de l'humour. Ils ne l'ont pas vu, mais un des adjoints du shérif l'aperçoit et lui fait signe. Il y répond avec un nouveau sourire, et continu.
            Maintenant, le sol monte en pente douce. Au sommet, il y a la chose la plus fantastique qu'il n'a jamais vu. Il ne sait de quoi il s'agit, mais ce n'est qu'une question de temps. Il n'est plus entouré que par le désert, les derniers bâtiments sont derrière lui, à l'ombre de la colline.
            Il se retourne et scrute la ville. Des rires et de la musique lui parviennent aux oreilles. Il sourit.
            Une ambiance de fête plane sur Jonction Nordique.
            Il reprend sa marche vers le sommet. Il fait bon maintenant. Ni froid, ni chaud. De nombreuses étoiles brillent dans le ciel bleu nuit. Le sol n'a plus l'air aussi rocailleux et aride que pendant la journée, au contraire. Il semble plus accueillant encore qu'un bon lit douillet. Dormir à la belle étoile, un fort désir d'enfant. Mais il ne le fera pas, ou en tout cas pas avant d'être arrivé au sommet. Il monte.
            Enfin, il atteint l'apogée de la colline. Une tour se dresse devant lui. Toute en bois, elle a l'air prête à s'écrouler, pourtant elle résiste. Vaillante, voilà la pensée qui lui empli l'esprit. Il se sent fier de se trouver devant l'imposant édifice de trois étages. Son cœur bat vite, son âme est pleine de jouissance.
            Mais quelque chose cloche.
            Une lumière jaune vient de s'allumer à l'intérieur. Les rayons fluorescents lui parviennent de tous les petits interstices de la tour. C'est une lumière chaude, et pourtant il frissonne. Plus de rires, ni de musique. Il fait demi-tour, il veut retourner en ville, là où la joie existe réellement. Mais ses pas ne le font pas avancer, il marche, mais reste sur place. Son cœur accélère de nouveau, mais pour une autre raison cette fois. Il a peur, il frisonne, la panique monte.
            Des bruits de pas, beaucoup de bruits de pas. Ils viennent l'aider, toute la ville vient le soutenir, il en est certain. Enfin il les voit, ils sont tous là. Ils le regardent, ils sourient tous, et pourtant ils s'arrêtent à quelques mètres de lui. En demi-cercle, comme si un quelconque périmètre avait été établit. Il fronce les sourcilles. Leurs sourires sont étranges, leurs regards vides. Personne ne dit mot.
            Alors il arrête de marcher. A quoi bon, de toute façon. Il se tourne de nouveau vers la tour. La lumière est plus forte maintenant. Il ne la voit pas, mais sait que son ombre est projetée loin derrière lui. La lumière s'intensifie encore, il plisse les yeux.
            Et alors il voit. Horreur, il tremble de tous ses membres. Ce ne peut être possible. Il se tourne de nouveau vers la ville avec précipitation, ne veut plus voir ce que referme la Tour. Des larmes ruissèlent sur ses joues, ils ne sont pas là pour l'aider.
            Une ambiance de fête plane sur Jonction Nordique.
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Message  Marie D Jeu 11 Déc 2008 - 20:38

Maeror a écrit:           
Il hurla en chutant lourdement sur le sol caillouteux. Une terrible douleur venait d'exploser juste en dessous de son genou droit. En tombant, il avait vu de la fumée s'élever de la winchester de Bill. Cora aussi cria (avait crié, il faut accorder avec l'autre verbe, ou alors tu dis qu'elle crie bien après être tombée, et non en même temps), elle était tombée sur lui avant de rouler sur le côté. Il entendit un éclat de rire en provenance du Sud.
            « Et maintenant ? Plus question de bouger, n'est-ce pas ? » C'était Bill.
            Wayne se redressa sur les coudes, et la terrible douleur frappa de plus belle. Bill s'était mis à courir vers eux, canon vers le ciel. Dean tentait de le suivre, mais il était d'une lenteur extrême.
            L'ancien prêtre serra les dents en découvrant les dégâts. Sous son genou, sa peau était toute déchiquetée. Du sang avait giclé un peu partout autour, et de fins jais d'hémoglobine sortaient en rythme de la blessure. Wayne sentit les quelques forces qui lui restaient le quitter définitivement. Jamais il n'avait été touché par balle, et celle-ci lui avait fait de gros dommages. Il y aurait peu de chance qu'il puisse à nouveau marcher normalement un jour, si jamais il s'en sortait.
            La douleur était horrible, jamais il n'avait ressentit quelque chose d'aussi fort. Et Wayne sentait déjà l'évanouissement approcher. Sueurs froides, oreilles qui sifflent, envie de vomir. Au prix d'un terrible effort il se tourna vers Cora qui se relevait péniblement. Sa robe bleue était tachée de sang, mais elle n'avait visiblement pas été touchée. Son visage exprimait une panique des plus terrifiantes , et ses cheveux étaient pleins de poussières .
            « File ! » Réussit-il à dire.
            Cora regarda vers les deux hommes qui s'approchaient, l'un courant, l'autre boitant.
            « File je te dis ! Dans ... Dans le saloon, cache toi ! » Dit-il avant de se laisser tomber sur le dos.
            Il n'entendait plus rien qu'un sifflement atroce, il avait l'impression que sa tête allait exploser. Et tout ce sang qui ne cessait de couler. Sa vision commença à se troubler, des points blancs apparurent dans ses yeux, piquetant le ciel sans nuage, une sensation de vertige le pris. Il fixait la voute céleste sans vraiment la voir. Il crut vaguement voir passer un énorme rapace, puis ce fut le noir total.
 
            Une détonation. Une autre. Un cri. Bruits de course. Coups de feu. Hurlements.
            Wayne rouvrit légèrement les yeux. Le ciel n'avait pas changé, toujours aucun nuages , juste ce bleu délavé, déprimant. Une fusillade faisait rage autour de lui. Les tirs provenaient de devant et derrière lui. Le saloon et la rue.
            Il se redressa de nouveau sur les coudes. La douleur était toujours la même, mais il avait récupéré un peu d'énergie. Un coup d'œil vers sa jambe lui appris que les jets de sang s'étaient arrêtés, mais une inquiétante flaque d'hémoglobine s'étendait autour du membre.
            Dans l'artère principale de la ville, il aperçut une silhouette étendue au sol, sans qu'il puisse déterminer de qui il s'agissait. La tête lui tournait, et il sentait qu'un second évanouissement se rapprochait. Savoir qui tirait sur qui lui importait peu, il voulait surtout éviter de s'évanouir à nouveau au beau milieu de la rue.
            Il commença à se trainer avec difficulté sur le dos, mais une terrible douleur lui déchira la jambe. Il gémit avant de reprendre sa lente progression vers le saloon, en s'appuyant uniquement sur le membre en état de marche et ses bras. Les points blancs réapparurent dans son champ de vision, lui masquant la trainée de sang qu'il laissait sur son passage (comment des points devant ses yeux peuvent masquer le sang qui est derrière lui?).
            Enfin, il atteignit l'ombre du saloon au prix d'un terrible effort. A bout de force, il se laissa tomber de nouveau à la renverse. Il ne sentit pas sa tête rencontrer le sable brûlant, mais bel et bien un plancher dur et froid. Levant ses yeux vers le ciel, il se rendit compte que celui-ci avait été remplacé par un toit et des portes en bois peintes en vert. Il était désormais allongé juste devant le saloon, si proche que son crâne reposait à l'intérieur du bâtiment.
            Ses forces le quittèrent encore une fois, et le noir total revint aussi rapidement qu'il était parti.
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Message  Marie D Jeu 11 Déc 2008 - 20:40

pfff tu le fais vraiment exprès! Au moment où il risque de mourir!
Sinon ben de moins en moins de fautes, et c'est toujours aussi intéressant!
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Message  Maeror Jeu 11 Déc 2008 - 20:59

pfff tu le fais vraiment exprès! Au moment où il risque de mourir!
Niark niark niark !
La suite est là de toute façon Wink

(comment des points devant ses yeux peuvent masquer le sang qui est derrière lui?).
Tout simplement parce qu'il se traine à reculont Wink
Il tournait le dos au saloon au moment où la balle l'a touché, et il est tombé en arrière. Donc, le saloon était toujours derrière lui. Il ne rempait pas sur le ventre et vers l'avant, mais sur le dos et en arrière Smile
Je pensais que c'était assez clair, mais il va falloir que je retravaille ça !

Merci de la correction ! Smile
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Message  Pacô Ven 12 Déc 2008 - 21:06

Maeror a écrit:
Wayne regarda immédiatement à droite et à gauche, tentant désespérément de repérer Lexie. Il ne pourrait dégainer (son colt, son arme... précise, ce pourrait être autre chose) avec Cora dans les bras, et le temps qu'il la dépose, Bill aurait déjà fait feu. Seul le prêtre pouvait le sortir de ce mauvais pas, il ne lui restait qu'une balle, d'après ce qu'il lui avait dit, mais cette seule cartouche pouvait faire la différence.
Comme pour contredire les pensées de Wayne, Dean sortit de Flingues & Souvenirs et vint se placer à la droite de Bill. Le vieil homme tenait un colt dans la main gauche, mais sa posture n'était pas très agressive. On aurait dit qu'il était très fatigué et qu'il avait du mal à tenir debout. A la vue de sa chemise tachée de sang, Wayne comprit que Dean était dans un sale état.
Mais merde ! Il est où ce con ? Pensa l'ancien prêtre en sentant ses forces le quitter. Il se sentait soudainement très las, il voulait se coucher là, à même le sol, et laisser les deux hommes faire ce qu'ils avaient à faire, quoi que ce fût. Marre de se cacher, marre de courir, marre d'avoir peur.
« Wayne ? »
La voix tremblotante de Cora lui parvenait avec difficulté, elle semblait à bout de force elle aussi.
« Qu'est-ce qu'on fait ? »
Le simple fait d'entendre cette voix lui redonna de l'aplomb. Les deux hommes ne le tueraient pas, ils l'emmèneraient juste à la Tour. Il était très probable que lui ne s'en sorte pas, mais il s'agissait de son choix, de sa responsabilité. Cora était une autre affaire. Bill et Dean n'hésiteraient pas à la tuer, il en était certain. Et qui était-il (tu parles de Wayne ou des deux autres?) pour décider du destin de la petite fille ?
« Bougez pas ! » Leur cria Bill de l'autre côté de la ville. Il semblait surexcité et plein d'énergie, le contraire même de Wayne.
« Oh non, bougez pas mes cocos ! » Continua-t-il avant de partir d'un rire hystérique. Il commença alors à marcher dans leur direction, sans arrêter de les braquer pour autant, immédiatement imité par Dean.
« Wayne ? » Implora la petite voix de Cora.
« Qu'est-ce qu'ils veulent ? »
L'intéressé ne répondit pas. Une idée hideuse galopait dans son esprit. Il repassa en vain toutes les autres possibilités, et se rendit à l'évidence : ils n'avaient pas le choix, quelles qu'en soit les conséquences.
Sans un mot, il plaqua Cora contre lui et marcha à reculons vers le saloon. Le bâtiment ne lui faisait plus aussi peur désormais, même si le silence inhabituel qui s'en dégageait le rendait nerveux. Il n'avait pas eu l'occasion de bien contempler l'établissement, mais il avait repéré que l'entrée – deux portes battantes – s'ouvraient directement sur le carrefour. Un bon endroit pour un repli.
« Hey ! Stop ! Beugla Bill. Qu'est-ce que vous faites ? Arrêtez-vous tout de suite ! »
Wayne, au contraire, accéléra le pas, sans pour autant aller trop vite. Une chute serais très mal venue dans un moment pareil. (tu m'étonnes ^^)
Bill réarma sa winchester et hurla :
« Arrêtez vous immédiatement ou je tue la petite ! » Il ne semblait plus si joyeux que ça, comme s'il comprenait que sa chance était passée.
Jamais il ne tirerait. Même à une telle distance, une balle traverserait de part en part Cora et irait se ficher dans leur précieuse Offrande.
Wayne ricana, faisant frémir Cora dans ses bras. Elle venait de comprendre qu'elle jouait le rôle du bouclier, un rôle pas très enviable.
« Bordel ! » Beugla Bill. Dean ne semblait ni être énervé, ni même un temps soit peu intéressé par ce qui se déroulait sous ses yeux. Son teint était de plus en plus pâle, et ce malgré le garrot qu'il avait à l'épaule.
Vous l'avez dans l'os les mecs ! Jubila intérieurement Wayne.
Et c'est sur cette pensée qu'une balle l'atteignit.

Arf', assez inattendue comme fin Razz. C'est clair que les erreurs se font moins voir Rolling Eyes. Tant mieux peut être...

Maeror a écrit:
Il n'y a qu'une intrigue non?
Ben ... Ouais, comme beaucoups de romans Rolling Eyes

Ou pas. La caractéristique de la nouvelle est justement de se baser sur une seule intrigue. C'est même d'ailleurs plus cela qui la définit que le nombre de pages Rolling Eyes.
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Message  Maeror Ven 12 Déc 2008 - 21:40

C'est clair que les erreurs se font moins voir . Tant mieux peut être...
Suspect Question

Bon bon bon, chacun sa définition d'une nouvelle Rolling Eyes
Merci pour la correction Wink
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Message  Pacô Sam 13 Déc 2008 - 11:37

Maeror a écrit:

Il hurla en chutant lourdement sur le sol caillouteux. Une terrible douleur venait d'exploser juste en dessous de son genou droit. En tombant, il avait vu de la fumée s'élever de la winchester de Bill. Cora aussi cria, elle était tombée sur lui avant de rouler sur côté. Il entendit un éclat de rire en provenance du Sud.
« Et maintenant ? Plus question de bouger, n'est-ce pas ? » C'était Bill.
Wayne se redressa sur les coudes, la terrible douleur frappa de plus belle. Bill s'était mis à courir vers eux, canon vers le ciel. Dean tentait de le suivre, mais il était d'une lenteur extrême (je n'aurais peut être pas mis extrême Razz).
L'ancien prêtre serra les dents en découvrant les dégâts. Sous son genou, sa peau était toute déchiquetée. Du sang avait giclé un peu partout autour, et de fins jets (sauf si tu parles du fossile Wink) d'hémoglobine sortaient en rythme de la blessure (ça ne veut pas dire grand chose ça ^^). Wayne sentit les quelques forces qui lui restaient le quitter définitivement. Jamais il n'avait été touché par balle, et celle-ci lui avait fait de gros dommages. Il y aurait peu de chance(s) qu'il puisse à nouveau marcher normalement un jour, si jamais il s'en sortait.
La douleur était horrible, jamais il n'avait ressenti quelque chose d'aussi fort. Et Wayne sentait déjà l'évanouissement approcher. Sueurs froides, oreilles qui sifflent, envie de vomir. Au prix d'un terrible effort il se tourna vers Cora qui se relevait péniblement. Sa robe bleue était tachée de sang, mais elle n'avait visiblement pas été touchée. Son visage exprimait une panique des plus terrifiantes, et ses cheveux étaient plein de poussière(s).
« File ! » Réussit-il à dire.
Cora regarda vers les deux hommes qui s'approchaient, l'un courant, l'autre boitant.
« File je te dis ! Dans ... Dans le saloon, cache toi ! » Dit-il avant de se laisser tomber sur le dos.
Il n'entendait plus (rien) qu'un sifflement atroce (ce n'est pas rien s'il y a un sifflement atroce Razz. Enlève le rien Wink), il avait l'impression que sa tête allait exploser. Et tout ce sang qui ne cessait de couler. Sa vision commença à se troubler, des points blancs apparurent dans ses yeux (c'est pas vraiment dans ses yeux mais plus sur son champs de vision), piquetant le ciel sans nuage, une sensation de vertige le prit. Il fixait la voute céleste sans vraiment la voir. Il crut vaguement voir passer un énorme rapace, puis ce fut le noir total.

Une détonation. Une autre. Un cri. Bruits de course. Coups de feu. Hurlements.
Wayne rouvrit légèrement ("entre-ouvrit" alors) les yeux. Le ciel n'avait pas changé, toujours aucun nuage, juste ce bleu délavé, déprimant. Une fusillade faisait rage autour de lui. Les tirs provenaient de devant et derrière lui. Le saloon et la rue.
Il se redressa de nouveau sur les coudes. La douleur était toujours la même, mais il avait récupéré un peu d'énergie. Un coup d'œil vers sa jambe lui apprit que les jets de sang s'étaient arrêtés, mais une inquiétante flaque d'hémoglobine s'étendait autour du membre.
Dans l'artère principale de la ville, il aperçut une silhouette étendue au sol, sans qu'il puisse déterminer de qui il s'agissait. La tête lui tournait, et il sentait qu'un second évanouissement se rapprochait. Savoir qui tirait sur qui lui importait peu, il voulait surtout éviter de s'évanouir à nouveau au beau milieu de la rue.
Il commença à se trainer avec difficulté sur le dos, mais une terrible douleur lui déchira la jambe. Il gémit avant de reprendre sa lente progression vers le saloon, en s'appuyant uniquement sur le membre en état de marche et ses bras. Les points blancs réapparurent dans son champ de vision (ah merde... ma suggestion ferait une répétition ...), lui masquant la trainée de sang qu'il laissait sur son passage (ça ne la masque pas non...).
Enfin, il atteignit l'ombre du saloon au prix d'un terrible effort. A bout de force, il se laissa tomber de nouveau à la renverse. Il ne sentit pas sa tête rencontrer le sable brulant, mais bel et bien un plancher dur et froid. Levant ses yeux vers le ciel, il se rendit compte que celui-ci avait été remplacé par un toit et des portes en bois peintes en vert. Il était désormais allongé juste devant le saloon, si proche que son crâne reposait à l'intérieur du bâtiment.
Ses forces le quittèrent encore une fois, et le noir total revint aussi rapidement qu'il était parti.
$

Un peu plus de faute dis-moi. Faudra soigner ça à coup de dictionnaire Wink.
Peut être qu'il manque un truc. Ok, ça tire autour de lui, tu nous l'as dit... Cependant, ça me semble bizarre que personne ne crie, que les tireurs ne fassent pas gaffe à Wayne et que Wayne ne se fasse pas assourdir par les détonations (si si, quand on est entre deux feux, ça assourdit je pense ^^). Il y a un donc un petit manque de ce côté là.
Sinon, je passe à la suite, ça m'intéresse...
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Message  Maeror Sam 13 Déc 2008 - 11:46

Effectivement, il y a pas mal de choses à revoirs apparemment !
Merci d'avoir souligné les passages les plus maladroits Very Happy

(c'est pas vraiment dans ses yeux mais plus sur son champs de vision)
(ah merde... ma suggestion ferait une répétition ...),
C'est pour ça que j'ai écris "dans ses yeux". Ce n'est pas très joli mais sur le coup c'est la seule chose que j'ai trouvé. Je modifierai !

Merci Wink
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Message  Pacô Sam 13 Déc 2008 - 12:21

Maeror a écrit:

Crépuscule. Le soleil se couche, les habitants de Jonction Nordique sortent. L'astre ne frappe plus de ses rayons brûlants, les gens en profitent.
Il marche le long de la rue principale, échange quelques mots à droite et à gauche aux passants souriants qu'il croise. Tous ont l'air de bonne humeur, et cela ne le surprend pas, après tout lui même se sent plus heureux que jamais. Il sifflote les notes d'une chanson qu'il connaît bien, les mains dans les poches. Il fait sombre, mais rien n'est obscur ; partout, de nombreuses bougies ou lampes à pétrole brûlent (of', un petit synonyme ne ferait pas de mal).
Au premier croisement de la rue, il rencontre une vieille connaissance. Jeune, blond, souriant, il lui serre la main, puis reprend sa route. Il inspire profondément en passant devant le saloon. De la musique et des rires en proviennent, le faisant doucement sourire. Il pourrait entrer et partager sa bonne humeur avec eux, il le voudrait même, mais pourtant ne le fait pas. L'ambiance est à la fête, les gens ont perdu toutes leurs peines et leurs soucis pour cette nuit.
Le propriétaire du saloon l'a vu passer devant son établissement. Il l'interpelle et lui demande de les rejoindre. Ici, la boisson est gratuite pour la nuit, lui dit le vieil homme. Non merci, répond-il, je veux profiter de ce crépuscule. Il reprend sa route.
Il passe devant la marquise de la librairie, s'arrête un instant devant. A l'intérieur, une douce lumière éclaire les nombreux rayonnages. Il voit le gérant – homme mince, cheveux bruns, lunettes rondes- du magasin donner un beau livre relié à une petite fille en robe bleue. Celle-ci lui offre son plus beau sourire et se dirige vers la sortie.
Il reprend sa route (son chemin... pour éviter la répétition), ne souhaitant nullement effrayer la mignonne petite fille.
Il croise le prêtre, portant un énorme manuscrit sous le bras. Il le salue d'un coup de tête et d'un sourire sans s'arrêter.
Il arrive à la seconde intersection, mais il ne tourne pas pour autant. Tout droit, comme toujours. Sur sa gauche, il voit le bureau du shérif. Celui-ci est en pleine discussion avec son frère, devant le bâtiment de briques blanches. Les deux hommes éclatent soudain de rire. Le tenancier de l'armurerie a un sacré sens de l'humour. Ils ne l'ont pas vu, mais l'un des adjoints du shérif l'aperçoit et lui fait signe. Il y répond avec un nouveau sourire, et continue.
Maintenant, le sol monte en pente douce. Au sommet, il y a la chose la plus fantastique qu'il n'a jamais vu. Il ne sait de quoi il s'agit, mais ce n'est qu'une question de temps. Il n'est plus entouré que par le désert, les derniers bâtiments sont derrière lui, à l'ombre de la colline.
Il se retourne et scrute la ville. Des rires et de la musique lui parviennent aux oreilles. Il sourit.
Une ambiance de fête plane sur Jonction Nordique.
Il reprend sa marche vers le sommet. Il fait bon maintenant. Ni froid, ni chaud. De nombreuses étoiles brillent dans le ciel bleu nuit. Le sol n'a plus l'air aussi rocailleux et aride que pendant ("durant" aussi) la journée, au contraire. Il semble plus accueillant encore qu'un bon lit douillet. Dormir à la belle étoile, un fort désir d'enfant. Mais il ne le fera pas, ou en tout cas pas avant d'être arrivé au sommet. Il monte.
Enfin, il atteint l'apogée (le point culminant... l'apogée c'est plus pour une vie, une période ou une carrière) de la colline. Une tour se dresse devant lui. Toute en bois, elle a l'air prête à s'écrouler, pourtant elle résiste. Vaillante, voilà la pensée qui lui emplit l'esprit. Il se sent fier de se trouver devant l'imposant édifice de trois étages. Son cœur bat vite, son âme est pleine de jouissance.
Mais quelque chose cloche.
Une lumière jaune vient de s'allumer à l'intérieur. Les rayons fluorescents lui parviennent de tous les petits interstices de la tour. C'est une lumière chaude, et pourtant il frissonne. Plus de rire, ni de musique. Il fait demi-tour, il veut retourner en ville, là où la joie existe réellement. Mais ses pas ne le font pas avancer, il marche, mais reste sur place. Son cœur accélère de nouveau, mais pour une autre raison cette fois. Il a peur, il frisonne, la panique monte.
Des bruits de pas, beaucoup de bruits de pas. Ils viennent l'aider, toute la ville vient le soutenir, il en est certain. Enfin il les voit, ils sont tous là. Ils le regardent, ils sourient tous, et pourtant ils s'arrêtent à quelques mètres de lui. En demi-cercle, comme si un quelconque périmètre avait été établi. Il fronce les sourcils. Leurs sourires sont étranges, leurs regards vides. Personne ne dit mot.
Alors il arrête de marcher. A quoi bon, de toute façon. Il se tourne de nouveau vers la tour. La lumière est plus forte maintenant. Il ne la voit pas, mais sait que son ombre est projetée loin derrière lui. La lumière s'intensifie encore, il plisse les yeux.
Et alors il voit. Horreur (Horrifié?), il tremble de tous ses membres. Ce ne peut être possible. Il se tourne de nouveau vers la ville avec précipitation, ne veut plus voir ce que referme la Tour. Des larmes ruissèlent sur ses joues, ils ne sont pas là pour l'aider.
Une ambiance de fête plane sur Jonction Nordique.

Ils sont là pour le pousser au cas où il fuit?
Beh c'est vrai que c'est plus tout à fait la même ambiance. Je regrette un peu peut être... Le ptit côté humour noir je pense...
Néanmoins, c'est pas trop mal... même si j'avoue être un peu déboussolé là. Une suite s'impose non?
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Message  Maeror Sam 13 Déc 2008 - 12:56

Bien sûr, ce n'est pas terminé ^^
C'est normal que ce passage soit un peu étrange, c'est une sorte d'interlude.
La suite bientôt Wink
Je prends note de la correction, merci Smile
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Message  Maeror Sam 13 Déc 2008 - 14:26

Hop hop, voici la suite. Est-ce mieux ?


            « Du calme, du calme. » Un murmure dans le noir.
            « Mais tu ne vois pas qu'il est en plein délire ? T'arriveras pas à calmer sa fièvre avec tes paroles.
            - Peut être faudrait-il que je chante, peut être que ça le tranquilliserai. Répondit la voix féminine.
            - Surtout pas ! Tu m'as assez ravagé les oreilles comme ça ! »
            L'homme qui venait de parler éclata d'un rire rauque. La réponse ne se fit pas attendre.
            « Va te faire foutre, le chauve ! Moi au moins j'étais applaudie.
            - Sans moi, tu n'étais rien ! Souviens-toi bien de ça, vieille peau ! »
            De derrière ses paupières closes, Wayne entendit le son, reconnaissable entre tous, d'une claque monumentale. S'ensuivit un silence stupéfait puis une porte claqua.
            Quelques secondes passèrent puis il sentit une main passer dans ses cheveux. Contact désagréable, une odeur de crasse et de sang suivit le geste.
            « Te voilà plus calme, mon beau » susurra une voix près de son oreille droite.
            « Le méchant est partit, tout va bien. »
            C'était la femme. Il était toujours allongé, mais il ne sentait plus le sol dur de la rue sous lui. Au contraire, il était sur quelque chose de doux, bien que ferme.
            Un lit.
            La femme avait enlevé sa main de ses cheveux, mais il sentait toujours sa présence, là, sur sa droite, à l'observer.
            Même s'il avait au suffisamment d'énergie pour ouvrir les yeux, il n'en aurait rien fait. Il ne faisait aucun doute qu'il était dans le saloon, quelque part dans une chambre, sûrement à l'étage, en compagnie de la noble dame qui lui avait donné tant de sueurs froides avec son immonde chanson.
            Sa jambe lui faisait moins mal, la douleur était toujours intense, mais supportable. Wayne se sentait exténué, comme s'il avait courut pendant une éternité dans le désert le plus inhospitalier du globe.
            La femme – comment Lexie l'avait-il appelé déjà ? Ah oui, Judith – émit un long soupir et il sentit, sans trop qu'il sache comment, qu'elle s'était penchée sur lui. Ses nerfs se tendirent instinctivement, et la douleur redevint insoutenable. Différentes crampes apparurent sur ses muscles endoloris, mais ce n'était rien comparé au supplice de son membre déchiqueté.
            Il se serait de nouveau évanoui si la femme n'était pas sortit de la chambre. Cette fois, aucune porte ne claqua, il n'y eut pas le moindre bruit. Mais son odeur, rance et agressive avait disparu. Wayne tenta de relâcher ses muscles, inspirants et expirants fortement. Il était trempé de sueur et se sentait terriblement mal, mais il plongea dans un profond sommeil, à bout de forces.

            Depuis lors, le temps lui sembla être une notion très discutable. Les heures et les minutes n'avaient plus la moindre signification, coincé dans cet univers sombre créé par la fièvre, Wayne délira pendant ce qui lui sembla être des siècles. Parfois, il faisait de beau rêves, oasis de paix dans ce désert cruel, mais c'était chose rare. La plupart du temps, il cauchemardait. Et c'était toujours le même thème, comme si l'écriteau « VILLE FANTÔME & PAPILLONS, COUPS DE FEU & ALIENES, ENCHANTEMENTS & JAMBES DECHIQUETEES » avait été placardé sur tous les murs de son subconscient. Les scènes de ces derniers jours repassaient en boucle dans son esprit, parfois identique à la réalité, parfois étrangement transformées. Comme si tous ses souvenirs se reflétaient dans les centaines de miroirs d'un kaléidoscope géant. Bill portant une robe bleue, Lexie frappant violemment une vitrine de ses deux mains, Dean chantant une chanson à tue tête, lui-même, Wayne, tirant sur Jonas avec une winchester. Et les cauchemars s'enchainaient comme s'ils n'avaient d'autres buts dans leurs courtes vies.
            Parfois, il avait quelques moments de lucidité. Il sentait l'hideuse présence de la femme ou de l'homme dans la pièce, il entendait des coups de feu, des jurons, parfois des rires. Il fut nourrit, mais il n'en garda jamais le moindre souvenir, la fièvre était trop forte. Tout ses rares moments de clairvoyances se perdaient à leur tour dans le kaléidoscope, apportant leur contribution cet ignoble engrenage vers la folie.
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Message  Marie D Lun 15 Déc 2008 - 17:45

Salut! Dslée de t'avoir fait peur, mais je n'ai pas eu trop le temps de te lire. Pleins de choses en tête, et pleins de choses à faire!
Je viens de lire ton précédent post. Je ne l'ai pas corrigé, je prèfère me concentrer sur celui-là. Sinon ça fait une sacrée coupure, mais c'est d'autant plus intéressant: Wayne serait-il en train de rêver? Ou est-ce quelqu'un d'autre? Un rêve, un souvenir, la vérité sur ce qui s'est passé? Toutes ces questions nous donnent envie d'en savoir plus...

Maeror a écrit:
            « Du calme, du calme. » Un murmure dans le noir.
            « Mais tu ne vois pas qu'il est en plein délire ? T'arriveras pas à calmer sa fièvre avec tes paroles.
            - Peut être faudrait-il que je chante, peut être que ça le tranquilliserait, répondit la voix féminine.
            - Surtout pas ! Tu m'as assez ravagé les oreilles comme ça ! »
            L'homme qui venait de parler éclata d'un rire rauque. La réponse ne se fit pas attendre.
            « Va te faire foutre, le chauve ! Moi au moins j'étais applaudie.
            - Sans moi, tu n'étais rien ! Souviens-toi bien de ça, vieille peau ! »
            De derrière (sous ou dessous, ou juste derrière) ses paupières closes, Wayne entendit le son, reconnaissable entre tous, d'une claque monumentale. S'ensuivit un silence stupéfait puis une porte claqua (ça fait un répétition; tu ne peux pas mettre gifle à la place?) .
            Quelques secondes passèrent puis il sentit une main passer dans ses cheveux. Contact désagréable, une odeur de crasse et de sang suivit le geste.
            « Te voilà plus calme, mon beau » susurra une voix près de son oreille droite.
            « Le méchant est partit (parti), tout va bien. »
            C'était la femme. Il était toujours allongé, mais il ne sentait plus le sol dur de la rue sous lui. Au contraire, il était sur quelque chose de doux, bien que ferme.
            Un lit.
            La femme avait enlevé sa main de ses cheveux, mais il sentait toujours sa présence, là, sur sa droite, à l'observer.
            Même s'il avait au (eu) suffisamment d'énergie pour ouvrir les yeux, il n'en aurait rien fait. Il ne faisait aucun doute qu'il était dans le saloon, quelque part dans une chambre, sûrement à l'étage, en compagnie de la noble dame qui lui avait donné tant de sueurs froides avec son immonde chanson.
            Sa jambe lui faisait moins mal, la douleur était toujours intense, mais supportable. Wayne se sentait exténué, comme s'il avait courut (couru) pendant une éternité dans le désert le plus inhospitalier du globe.
            La femme – comment Lexie l'avait-il appelé déjà ? Ah oui, Judith – émit un long soupir et il sentit, sans trop qu'il sache comment, qu'elle s'était penchée sur lui. Ses nerfs se tendirent instinctivement, et la douleur redevint insoutenable. Différentes crampes apparurent sur ses muscles endoloris, mais ce n'était rien comparé au supplice de son membre déchiqueté.
            Il se serait de nouveau évanoui si la femme n'était pas sortit (sorti) de la chambre. Cette fois, aucune porte ne claqua, il n'y eut pas le moindre bruit. Mais son odeur, rance et agressive avait disparu. Wayne tenta de relâcher ses muscles, inspirants et expirants fortement. Il était trempé de sueur et se sentait terriblement mal, mais il plongea dans un profond sommeil, à bout de forces.

            Depuis lors, le temps lui sembla être une notion très discutable. Les heures et les minutes n'avaient plus la moindre signification, coincé dans cet univers sombre créé par la fièvre, Wayne délira pendant ce qui lui sembla être des siècles. Parfois, il faisait de beau rêves, oasis de paix dans ce désert cruel, mais c'était chose rare. La plupart du temps, il cauchemardait. Et c'était toujours le même thème, comme si l'écriteau « VILLE FANTÔME & PAPILLONS, COUPS DE FEU & ALIENES, ENCHANTEMENTS & JAMBES DECHIQUETEES » avait été placardé sur tous les murs de son subconscient. Les scènes de ces derniers jours repassaient en boucle dans son esprit, parfois identiques à la réalité, parfois étrangement transformées. Comme si tous ses souvenirs se reflétaient dans les centaines de miroirs d'un kaléidoscope géant. Bill portant une robe bleue, Lexie frappant violemment une vitrine de ses deux mains, Dean chantant une chanson à tue tête, lui-même, Wayne, tirant sur Jonas avec une winchester. Et les cauchemars s'enchainaient comme s'ils n'avaient d'autres buts dans leurs courtes vies.
            Parfois, il avait quelques moments de lucidité. Il sentait l'hideuse présence de la femme ou de l'homme dans la pièce, il entendait des coups de feu, des jurons, parfois des rires. Il fut nourrit (nourri), mais il n'en garda jamais le moindre souvenir, la fièvre était trop forte. Tout ses rares moments de clairvoyances se perdaient à leur tour dans le kaléidoscope, apportant leur contribution à cet ignoble engrenage vers la folie.

Tu recommences avec tes verbes! grr je vais mordre Mad . Les seules fautes sont tes problèmes de confusion entre participe passé et passé simple, quelques "s" en trop. Donc pour demain, tu vas me réciter le verbe courir à tous les temps! Cool clown
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Message  Maeror Lun 15 Déc 2008 - 18:10

Aucun problème, ne te force surtout pas Wink
Merci pour la correction (que de fautes Mad ) !
Donc pour demain, tu vas me réciter le verbe courir à tous les temps!
Faut pas que je m'attarde sur ce forum, ça devient malsain ^^
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Message  Marie D Lun 15 Déc 2008 - 18:27

lol!
Et j'ai pas l'intention de te lâcher! Je vais te poursuivre sur les autres forums s'il le faut! Wink
Et je viens de me rendre compte que je n'ai pas donné mon avis sur ton histoire, mais en mêm temps j'ai pas envie que tu prennes la grosse tête...
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Message  Maeror Lun 15 Déc 2008 - 19:19

Oui, t'as bien fait. Déjà que j'ai du mal à passer les portes depuis les premiers commentaires ... Rolling Eyes
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Message  Maeror Mar 16 Déc 2008 - 18:47

Voici la suite Smile


            Wayne ouvrit lentement les yeux. Cela faisait quelques temps maintenant, il ne saurait-dire combien, qu'il sentait l'énergie affluer partout dans son corps. La douleur de sa jambe était toujours présente, mais elle était lointaine, secondaire. Il préférait ne pas trop y penser, les dommages étaient tout de même importants.
            L'ancien prêtre découvrit une petite pièce comportant en tout et pour tout un lit, sur lequel il était allongé, une chaise peinte en vert à sa gauche, et une fenêtre sur le mur de droite. Couché sur le matelas, il ne pouvait voir que le ciel par la vitre, ce même ciel sans nuage qu'il avait fixé avant de s'évanouir. Les rayons du soleil éclairaient une porte, sur le mur faisant face à la fenêtre.
            Wayne se redressa doucement sur les coudes puis s'assit sur sa couche. Il fit une grimace quand l'intensité de la douleur augmenta, mais elle était supportable. Quelqu'un avait changé ses vêtements, et nettoyé la blessure. Il portait une chemise marron aux coutures grossières et un jean noir délavé auquel on avait coupé le tissu juste au dessus du genou droit, dévoilant ainsi entièrement la jambe. Les vêtements n'étaient pas d'une propreté impeccable, mais ils l'étaient toujours plus que son vieux costume de prêtre qu'il portait depuis son départ du Tertre Noir, il y a de cela plusieurs semaines.
            Et plus, peut être. Qui sait depuis combien de temps suis-je ici ? Songea-t-il en se passant la main sur le menton afin d'estimer la longueur de sa barbe. Il fut stupéfait voir qu'elle avait été proprement rasée.
            Mais quelle touchante attention !
            Cela faisait depuis longtemps qu'il souhaitait se couper cette barbe sauvage qui s'étaient mise à pousser dès qu'il avait entreprit son long voyage, mais il n'avait jamais pris le temps de le faire. Les miroirs sont rares dans le désert. Mais maintenant, il la regrettait. Il se rendit compte qu'il trouvait plus immonde l'idée que quelqu'un lui avait rasé la barbe pendant qu'il était inconscient, que celle qu'on lui avait changé ses vêtements.
            Un frisson courut dans son dos et il jeta un rapide coup d'œil à sa jambe. Il en soupira presque de soulagement, ce n'était pas aussi horrible que ce qu'il s'était imaginé. Un garrot était attaché autour de sa cuisse, juste au dessus du genou, et des bandelettes – propres, à première vue – recouvraient chaque centimètre carré de peau de la base du pied jusqu'à la limite de la rotule. Une petite tache de sang brunâtre colorait les bandages là où la douleur était la plus forte, sur la partie haute du tibia.
            Il se tourna sur la droite et posa ses pieds nus au sol. Wayne serra les dents devant la nouvelle explosion de douleur et une sensation de vertige lui fit porter un bras sur le front.
            Ok, c'est pas le moment de se lever. A cette pensée, il se sentit plus las qu'il ne l'avait jamais été. Quand il avait sentit la fièvre s'en aller peu à peu, une forte impression de victoire s'étaient rependue dans tout son être. Il allait vivre, terminé les cauchemars. Mais il n'avait pas ouvert les yeux pour autant, Wayne ne souhaitait nullement que ses hôtes saches qu'il allait mieux, qu'il était conscient. Il ne voyait guère en quoi cela était important, mais son stratagème lui donnait l'impression qu'il avait un avantage sur les deux occupants du saloon. Il allait les berner, les mener par le bout du nez. A quoi, il n'en savait rien, mais c'était une sensation trop forte pour la briser. Wayne avait eu le temps de se passer en tête des dizaines de scénario dans lequel il s'en sortait toujours bien. Parfois avec Lexie, parfois avec Cora, parfois avec les deux. Mais lui parvenait toujours à gagner, à vaincre. Et à chaque fois, il se voyait quitter la ville, sur sa mule, sous un magnifique couché de soleil, comme dans les vieilles légendes.
            Mais maintenant, il se rendait compte qu'il avait du encore être sous les effets de la fièvre pour avoir eu de telles pensées. Se mettre debout serait un vrai calvaire. Marcher, serait un cauchemar. De plus, il ne pourrait fuir la ville si simplement, il y avait encore cette histoire de Réceptacle.
            Wayne sentit un terrible poids peser sur ses épaules, et il soupira en se prenant la tête dans les mains.
            Il espérait que Cora était bien allée se cacher, comme il le lui avait dit. Oui, elle était allée se cacher. C'était certain. Ce n'était pas son cadavre qu'il avait vu dans la rue, idée ridicule d'ailleurs. Il l'aurait tout de suite remarqué avec sa robe bleue, et le dépouille ne portait rien de cette couleur. Enfin ...
            Mais merde ! Et où est l'autre con de prêtre hein ? Et qu'est-ce qu'ils me veulent, les joyeux musicien ? Et Bill, qu'est-ce que ...
            Ses pensées furent coupées par une voix glaciale, dans son dos.
            « Et bien ? Il a l'air réveillé, le brave prêtre. »
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Message  Marie D Mer 17 Déc 2008 - 15:38

Je suis revenue!!! J'ai vraiment cru que j'allais devoir me passer d'internet pendant dix plombes! Heureusement free a un super service d'assistance technique sinon on y était encore dans 10 ans! lol!
Bon bref ne t'inquiètes pas Maeror, je peux te corriger! Twisted Evil gniark gniark

Maeror a écrit:
            Wayne ouvrit lentement les yeux. Cela faisait quelques temps maintenant, il ne saurait-dire (pas de tiret) combien, qu'il sentait l'énergie affluer partout dans son corps. La douleur de (dans???) sa jambe était toujours présente, mais elle était lointaine, secondaire. Il préférait ne pas trop y penser, les dommages étaient tout de même importants.
            L'ancien prêtre découvrit une petite pièce comportant en tout et pour tout un lit, sur lequel il était allongé, une chaise peinte en vert à sa gauche, et une fenêtre sur le mur de droite. Couché sur le matelas, il ne pouvait voir que le ciel par la vitre, ce même ciel sans nuage qu'il avait fixé avant de s'évanouir. Les rayons du soleil éclairaient une porte, sur le mur faisant face à la fenêtre.
            Wayne se redressa doucement sur les coudes puis s'assit sur sa couche. Il fit une grimace quand l'intensité de la douleur augmenta, mais elle était supportable. Quelqu'un avait changé ses vêtements, et nettoyé la blessure. Il portait une chemise marron aux coutures grossières et un jean noir délavé auquel on avait coupé le tissu juste au dessus du genou droit, dévoilant ainsi entièrement la jambe. Les vêtements n'étaient pas d'une propreté impeccable, mais ils l'étaient toujours plus que son vieux costume de prêtre qu'il portait depuis son départ du Tertre Noir, il y avait de cela plusieurs semaines.
            Et plus, peut être. Qui sait depuis combien de temps suis-je (je suis; avec qui sait c'est on a une question indirecte) ici ? Songea-t-il en se passant la main sur le menton afin d'estimer la longueur de sa barbe. Il fut stupéfait voir qu'elle avait été proprement rasée.
            Mais quelle touchante attention !
            Cela faisait depuis longtemps qu'il souhaitait se couper cette barbe sauvage qui s'étaient mise à pousser dès qu'il avait entreprit (entrepris) son long voyage, mais il n'avait jamais pris le temps de le faire. Les miroirs sont rares dans le désert. Mais maintenant, il la regrettait. Il se rendit compte qu'il trouvait plus immonde l'idée que quelqu'un lui avait (eût, c'est mieux pour la concordance des temps) rasé la barbe pendant qu'il était inconscient, que celle qu'on lui avait (eût) changé ses vêtements.
            Un frisson courut dans son dos et il jeta un rapide coup d'œil à sa jambe. Il en soupira presque de soulagement, ce n'était pas aussi horrible que ce qu'il s'était imaginé. Un garrot était attaché autour de sa cuisse, juste au dessus du genou, et des bandelettes – propres, à première vue – recouvraient chaque centimètre carré de peau de la base du pied jusqu'à la limite de la rotule. Une petite tache de sang brunâtre colorait les bandages là où la douleur était la plus forte, sur la partie haute du tibia.
            Il se tourna sur la droite et posa ses pieds nus au sol. Wayne serra les dents devant la nouvelle explosion de douleur et une sensation de vertige lui fit porter un bras sur le front.
            Ok, c'est pas le moment de se lever. A cette pensée, il se sentit plus las qu'il ne l'avait jamais été. Quand il avait sentit (répétition) la fièvre s'en aller peu à peu, une forte impression de victoire s'étaient rependue (répandue) dans tout son être. Il allait vivre, terminé les cauchemars. Mais il n'avait pas ouvert les yeux pour autant, Wayne ne souhaitait nullement que ses hôtes saches (sachent) qu'il allait mieux, qu'il était conscient. Il ne voyait guère en quoi cela était important, mais son stratagème lui donnait l'impression qu'il avait un avantage sur les deux occupants du saloon. Il allait les berner, les mener par le bout du nez. A quoi, il n'en savait rien, mais c'était une sensation trop forte pour la briser. Wayne avait eu le temps de se passer en tête des dizaines de scénario dans lequel il s'en sortait toujours bien. Parfois avec Lexie, parfois avec Cora, parfois avec les deux. Mais lui parvenait toujours à gagner, à vaincre. Et à chaque fois, il se voyait quitter la ville, sur sa mule, sous un magnifique couché de soleil, comme dans les vieilles légendes.
            Mais maintenant, il se rendait compte qu'il avait dû encore être sous les effets de la fièvre pour avoir eu de telles pensées. Se mettre debout serait un vrai calvaire. Marcher, serait un cauchemar. De plus, il ne pourrait fuir la ville si simplement, il y avait encore cette histoire de Réceptacle.
            Wayne sentit un terrible poids peser sur ses épaules, et il soupira en se prenant la tête dans les mains.
            Il espérait que Cora était bien allée se cacher, comme il le lui avait dit. Oui, elle était allée se cacher. C'était certain. Ce n'était pas son cadavre qu'il avait vu dans la rue, idée ridicule d'ailleurs. Il l'aurait tout de suite remarqué avec sa robe bleue, et le dépouille ne portait rien de cette couleur. Enfin ...
            Mais merde ! Et où est l'autre con de prêtre hein ? Et qu'est-ce qu'ils me veulent, les joyeux musicien ? Et Bill, qu'est-ce que ...
            Ses pensées furent coupées par une voix glaciale, dans son dos.
            « Et bien ? Il a l'air réveillé, le brave prêtre. »
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