Jonction Nordique

Maeror a écrit:Voici donc la suite, le chapitre n'est toujours pas terminé.
C'est assez long, j'espère que ce ne sera pas trop ennuyeux.
           

            Bill poussa alors Wayne vers le fond de la pièce.
            « Et ne vous approchez surtout pas des fenêtres. »
            Il parlait maintenant à voix basse. Il fit un signe vers les larges fenêtres et reprit:
            « Les choses qui sont dans la rue ne doivent surtout pas savoir que nous sommes là. Si personnes (personne) ne fait de bruit, nous devrions passer la nuit sans problème (moi je mettrais un -s, mais je ne suis pas sûre; pour moi tu parles des problèmes et non de l'expression "sans aucun problème", mais comme je ne sais pas ce que tu as voulu dire, j'hésite) . Je vous expliquerais (expliquerai, c'est un futur) tout ça demain. »
            Il s'agenouilla et avança vers les fenêtres. Il osa un regard à l'extérieur puis se releva, ouvrit la première fenêtre et tira un volet d'un bois plein de mites. Ensuite il referma la vitre et répéta l'opération avec la seconde fenêtre.
            Il poussa un long soupire (soupir) dans cette chambre maintenant très sombre. Il revint vers le lit et se mit à retirer les armes qui y étaient entreposées, il les entassa dans un coin de la pièce avec l'aide de Wayne. Tout s'était déroulé sans la moindre parole.
            « Dormez mon père, la journée de demain (j'aurais plutôt dit "demain la journée sera longue", c'est plus joli) sera longue. »
            Il parlait toujours aussi bas, mais sa voix ne tremblait plus. Wayne voulut protester mais il se rendit compte soudain ("soudain compte", même raison) à quel point il était fatigué. Il avait voyagé si longtemps avec sa mule aujourd'hui qu'il était extenué.
            « Ok, et vous?
            - Nous avons pris l'habitude de dormir en bas, histoire de monter la garde. Bonne nuit mon père. »
            Bien qu'il fasse très sombre dans la pièce, le prêtre put déceler un sourire chez son hôte. Un sourire qu'il n'aima pas du tout, il n'eut plus vraiment envie de dormir, mais avant qu'il ait pu dire autre chose, Bill était déjà partit (parti) .
            Wayne se coucha sur les draps sales, tenant fermement son fusil contre lui.
Il ne trouva pas le sommeil avant longtemps, et quand il réussit enfin à s'endormir, il avait sortit (sorti) son colt à canon court et le tenait plaqué contre son cœur.

            De derrière ses paupières closes, un éclat lumineux éclaira le noir de ses rêves. Wayne ouvrit les yeux en les plissant au maximum. Une lumière jaune l'éblouissait. Pendant quelques secondes, il ne se souvint pas où il était, ni même qui il était. Il regarda la pièce et, son regard tombant sur les armes rangées à la va-vite dans un coin, ses souvenirs lui revinrent en bloc.
            Wayne Hagnor ... Je préfèrerais être quelqu'un d'autre, et surtout être loin de cette satanée ville, pensa-il, dépité.
            La source de l'étrange lumière éblouissante devait se trouver à l'extérieur, elle lui parvenait des fines rainures des deux fenêtres.
            Il se redressa et passa son six-coups dans son pantalon. Il n'avait plus aucune raison de cacher ses armes. Wayne s'approcha des fenêtres, il faisait toujours nuit, ça il en était certain, mais la pièce était emplie de cette lumière jaune.
            Wayne essaya de regarder par les rainures des fenêtres, mais l'éclat était tel à cet endroit là qu'il en eu (eut) mal aux yeux.
            Abandonnant les fenêtres, il retourna se coucher. Il n'avait aucunement l'intention d'ouvrir les fenêtres, il n’avait pas oublié ce que lui avait dit Bill.
            Les choses qui sont dans la rue ne doivent surtout pas savoir que nous sommes là. Si personnes (personne) ne fait de bruit, nous devrions passer la nuit sans problème (ben même hésitation) .
            S'il n'avait pas précisé « nous devrions passer la nuit », Wayne aurait certainement ouvert les fenêtres en grands.
            Il était très calme, plus rien ne le surprenais (surprenait) . Il pouvait y avoir n'importe quoi là, dehors, mais il se rendit compte que ça n'avait pas la moindre importance pour le moment.
            Trop fatigué.
            Il s'assit sur le lit, se prit la tête dans les mains et gloussa doucement pendant un moment qui lui paru interminable. Puis il se laissa tomber en arrière sur le lit et se rendormit sur le champ, malgré les rayons éblouissants.


            Des murmures. Des murmures excités et quelques rires nerveux.
            Wayne ouvrit les yeux, la lumière éclatante avait disparue, laissant la place à la douce lumière du soleil. Les fenêtres étaient toujours fermées, mais la chambre était assez bien éclairée.
            Bill et ses potes s'amusent en mon absence, aucun respect envers leur chef religieux.
            Wayne s'assit sur le bord du lit en se frottant la tête. Son ventre gargouillait et sa gorge était sèche.
            Encore une belle journée qui s'annonce, cadavres et lumières folles en approche m'sieur, pour sûr !
            Il se leva, ramassa son fusil qui avait roulé par terre et descendit au rez-de-chaussée. Mais alors qu'il posait la main sur la poignée de la porte si bien dissimulée dans le mur, il entendit quelque chose qui arrêta son geste.
            « J'imagine déjà la tête du type! » C'était la voix, si brièvement entendue mais reconnaissable entre toute (toutes) , du vieux Dean. Il y eut un rire aigu et enfantin, sûrement Jonas.
            « Je crois qu'il n'aurait plus aucune foie (foi, là tu parles de l'organe^^) en l'être humain, ni même en son grand Invisible. »
            Nouveau (nouveaux) rires.
            « Calmez-vous les gars, rien n'est encore joué. Et faites moins de bruits (bruit) , moi c'est la tête qu'il ferait en vous entendant que j'imagine. » Cette fois, c'était Bill.
            Wayne ne savait pas quelle tête il faisait dans l'imagination de Bill, mais il avait les yeux grands ouverts et les lèves pincées en une seule et même ligne blanche.
            Les fils de putes! Ils prévoient quelque chose, et c'est pas du bon. Oh non, c'est pas bon du tout!
            Son cerveau était en ébullition, il repartit en haut de l'escalier sans oser respirer de peur qu'ils sachent qu'il était réveillé, puis il descendit les marches bruyamment. Les murmures se turent immédiatement, et la porte s'ouvrit sur un Bill à l'air inquiet.
            Il ne dit rien quelques secondes, le regardant fixement d'un œil apeuré.
            Mais qu'il est méfiant ce brave Billy, c'est pas comme si je m'apprêtais à leur jouer un mauvais tour.
            Wayne lui sourit, et dit:
            « Bien le bonjour, mon fils. Ne vous inquiétez pas, j'ai dormis comme un loir. »
            Son hôte eut soudain l'air rassuré et sa bonne humeur déborda.
            « Très bien très bien!, s'exclama-t-il en riant, Nous aussi, comme des loirs! Venez donc! »
            Wayne descendit les dernières marches sans se départir de son sourire.
            Venez donc!

            « Alors, vous voulez la suite de notre histoire, mon père? »
            Ils étaient de nouveaux installés près du comptoir, comme la veille. Ils avaient tous l'air de bien meilleur humeur que lors de leur rencontre.
            « Ah oui, je suis curieux de savoir comment je pourrais vous aidez. L'Invisible est avec moi, et je sais que son regard est actuellement rivé vers nous. »
            Les trois hommes se regardèrent, un sourire jaune gravé sur leur visage. Un sourire qui fit froid dans le dos au (du) prêtre.
            « Mais avant tout, j'aimerais bien boire et manger, reprit Wayne. Vous devez bien avoir quelque chose à me donner? »
            Avant que Bill n'ait eu le temps de répondre, Jonas s'exclama:
            « Pour sûr mon père! Ont (on) a une pompe à l'arrière, et l'eau est saine. »
Jonas s'était levé et faisait signe à Wayne de le suivre, mais celui-ci aperçu tout de même le regard colérique que Bill lançait au jeune homme. Ce regard disait tout net: « t'as merdé mon pote, attend un peu que je m'occupe de toi ».
            Jonas aussi vit ce regard et sa peau devint d'une pâleur mortelle.
            « Bon... C'est par là. »
            Il n'était plus aussi sûr de lui que tout à l'heure, mais il s'était visiblement reprit.
            « Je vous suis. »

            Ils traversaient le petit corridor qui menait d'un côté à la rue, et de l'autre à l'arrière du bâtiment.
            Dehors, il faisait un soleil de plomb et une chaleur étouffante. Ils étaient dans une sorte de cour à ciel ouvert rectangulaire délimité par de basses barrières en bois. Au centre de cette cour ce (se) trouvait une vieille pompe toute rouillée. Quelques mauvaises herbes, d'une couleur jaune maladive, poussaient de-ci de-là au milieu de ce mélange de cailloux et de sable.
            « Elle est pas en bonne état, mais elle marche encore parfaitement, pour sûr. »
            Jonas ramassa un sceau (seau) qui trainait dans la poussière et s'approcha de la pompe. Mais avant qu'il ne l'atteigne, Wayne dégaina son colt, passa sa main gauche par dessus l'épaule du jeune homme et la posa sur sa bouche. Il plaqua le canon de son arme contre la tempe de Jonas.
            « Ok mon pote, va falloir être plus clair maintenant. Terminé les mensonges, t'as quelques secondes pour jouer franc-jeu sinon je t'envoie dire bonjour à tonton l'Invisible. »



Désolé de te décevoir pour l'action, Pacô :p

Maeror a écrit:
Bill poussa alors Wayne vers le fond de la pièce.
« Et ne vous approchez surtout pas des fenêtres. »
Il parlait maintenant à voix basse. Il fit un signe vers les larges fenêtres et reprit:
« Les choses qui sont dans la rue ne doivent surtout pas savoir que nous sommes là. Si personne ne fait de bruit, nous devrions passer la nuit sans problème. Je vous expliquerai tout ça demain. »
Il s'agenouilla et avança vers les fenêtres. Il osa un regard à l'extérieur puis se releva, ouvrit la première fenêtre et tira un volet d'un bois plein de mites. Ensuite il referma la vitre et répéta l'opération avec la seconde fenêtre.
Il poussa un long soupir dans cette chambre maintenant très sombre.(bizarre la phrase... "Il poussa un long soupir en se rasseyant à même le sol. La chambre était maintenant très sombre.") Il revint vers le lit et se mit à retirer les armes qui y étaient entreposées, il les entassa dans un coin de la pièce avec l'aide de Wayne. Tout s'était déroulé sans la moindre parole.
« Dormez mon père, la journée de demain sera longue. »
Il parlait toujours aussi bas, mais sa voix ne tremblait plus. Wayne voulut protester mais il se rendit soudain compte (j'ai juste inverser les deux termes ^^) à quel point il était fatigué. Il avait voyagé si longtemps avec sa mule aujourd'hui qu'il était exténué.
« Ok, et vous?
- Nous avons pris l'habitude de dormir en bas, histoire de monter la garde. Bonne nuit mon père. »
Bien qu'il fasse très sombre dans la pièce, le prêtre put déceler un sourire chez son hôte. Un sourire qu'il n'aima pas du tout. Il n'eut plus vraiment envie de dormir, mais avant qu'il ait pu dire autre chose, Bill était déjà parti.
Wayne se coucha sur les draps sales, tenant fermement son fusil contre lui.
Il ne trouva pas le sommeil avant longtemps, et quand il réussit enfin à s'endormir, il avait sorti son colt à canon court et le tenait plaqué contre son cœur.(j'aurais trop peur de me tirer dessus en rêvant moi... Bon commentaire à chier j'avoue)

De derrière ("A l'arrière de") ses paupières closes, un éclat lumineux éclaira le noir de ses rêves. Wayne ouvrit les yeux en les plissant (ah non! Quand on ouvre, on ne les plisse sûrement pas) au maximum. Une lumière jaune l'éblouissait. Pendant quelques secondes, il ne se souvint pas où il était, ni même qui il était (à ce point? Ne plus savoir où l'on s'est endormi, c'est un fait, mais de là à ne plus savoir qui on est mdr. Sauf s'il a un problème psychologique... mais à mentionner avant xD). Il regarda la pièce et, son regard tombant sur les armes rangées à la va-vite dans un coin, ses souvenirs lui revinrent en bloc.
Wayne Hagnor ... Je préfèrerais être quelqu'un d'autre, et surtout être loin de cette satanée ville, pensa-il, dépité.
La source de l'étrange lumière (éblouissante) (arf', éblouissante c'est redondant et surtout, ça fait une répétition) devait se trouver à l'extérieur, elle lui parvenait des fines rainures des deux fenêtres.
Il se redressa et passa son six-coups dans son pantalon. Il n'avait plus aucune raison de cacher ses armes. Wayne s'approcha des fenêtres, il faisait toujours nuit, ça il en était certain, mais la pièce était emplie de cette lumière jaune.
Wayne essaya de regarder par les rainures des fenêtres, mais l'éclat était tel à cet endroit là qu'il en eu mal aux yeux.
Abandonnant les fenêtres, il retourna se coucher. Il n'avait aucunement l'intention d'ouvrir les fenêtres, il n’avait pas oublié ce que lui avait dit Bill.
Les choses qui sont dans la rue ne doivent surtout pas savoir que nous sommes là. Si personne ne fait de bruit, nous devrions passer la nuit sans problème.
S'il n'avait pas précisé « nous devrions passer la nuit », Wayne aurait certainement ouvert les fenêtres en grands.
Il était très calme, plus rien ne le surprenait. Il pouvait y avoir n'importe quoi là, dehors, mais il se rendit compte que ça n'avait pas la moindre importance pour le moment.
Trop fatigué.
Il s'assit sur le lit, se prit la tête dans les mains et gloussa doucement pendant un moment qui lui parut interminable. Puis il se laissa tomber en arrière sur le lit et se rendormit sur le champ, malgré les rayons éblouissants (aveuglants?insoutenables? On évite de se répéter trop quand même ).

Des murmures. Des murmures excités et quelques rires nerveux.
Wayne ouvrit les yeux, la lumière éclatante avait disparu, laissant la place à la douce lumière du soleil ("à la chaleureuse lueur du soleil"). Les fenêtres étaient toujours fermées, mais la chambre était assez bien éclairée.
Bill et ses potes s'amusent en mon absence, aucun respect envers leur chef religieux.
Wayne s'assit sur le bord du lit en se frottant la tête. Son ventre gargouillait et sa gorge était sèche.
Encore une belle journée qui s'annonce, cadavres et lumières folles en approche m'sieur, pour sûr !
Il se leva, ramassa son fusil qui avait roulé par terre et descendit au rez-de-chaussée. Mais alors qu'il posait la main sur la poignée de la porte si bien dissimulée dans le mur, il entendit quelque chose qui arrêta son geste.
« J'imagine déjà la tête du type! » C'était la voix, si brièvement entendue mais reconnaissable entre toute, du vieux Dean. Il y eut un rire aigu et enfantin, sûrement Jonas.
« Je crois qu'il n'aurait plus aucune foi (sauf si tu veux parler du truc plein de bile ) en l'être humain, ni même en son grand Invisible. »
Nouveaux rires.
« Calmez-vous les gars, rien n'est encore joué. Et faites moins de bruits, moi c'est la tête qu'il ferait en vous entendant que j'imagine. » Cette fois, c'était Bill.
Wayne ne savait pas quelle tête il faisait dans l'imagination de Bill, mais il avait les yeux grands ouverts et les lèves pincées en une seule et même ligne blanche.
Les fils de putes! Ils prévoient quelque chose, et c'est pas du bon. Oh non, c'est pas bon du tout!
Son cerveau était en ébullition, il repartit en haut de l'escalier sans oser respirer de peur qu'ils sachent qu'il était réveillé, puis il descendit les marches bruyamment. Les murmures se turent immédiatement, et la porte s'ouvrit sur un Bill à l'air inquiet.
Il ne dit rien quelques secondes, le regardant fixement d'un œil apeuré.
Mais qu'il est méfiant ce brave Billy, c'est pas comme si je m'apprêtais à leur jouer un mauvais tour.
Wayne lui sourit, et dit:
« Bien le bonjour, mon fils. Ne vous inquiétez pas, j'ai dormis comme un loir. »
Son hôte eut soudain l'air rassuré et sa bonne humeur déborda.
« Très bien très bien!, s'exclama il en riant, Nous aussi, comme des loirs! Venez donc! »
Wayne descendit les dernières marches sans se départir de son sourire.
Venez donc!

« Alors, vous voulez la suite de notre histoire, mon père? »
Ils étaient de nouveaux installés près du comptoir, comme la veille. Ils avaient tous l'air de bien meilleure humeur que lors de leur (première?) rencontre.
« Ah oui, je suis curieux de savoir comment je pourrais vous aidez. L'Invisible est avec moi, et je sais que son regard est actuellement rivé vers nous. »
Les trois hommes se regardèrent, un sourire jaune gravé sur leur visage. Un sourire qui fit froid dans le dos au prêtre.
« Mais avant tout, j'aimerais bien boire et manger, reprit Wayne. Vous devez bien avoir quelque chose à me donner? »
Avant que Bill n'ait eu le temps de répondre, Jonas s'exclama:
« Pour sûr mon père! On a une pompe à l'arrière, et l'eau est saine. »
Jonas s'était levé et faisait signe à Wayne de le suivre, mais celui-ci aperçut tout de même le regard colérique ("indigné" conviendrait mieux je pense) que Bill lançait au jeune homme. Ce regard disait tout net: « t'as merdé mon pote, attends un peu que je m'occupe de toi ».
Jonas aussi vit ce regard et sa peau devint d'une pâleur mortelle.
« Bon... C'est par là. »
Il n'était plus aussi sûr de lui que tout à l'heure, mais il s'était visiblement repris.
« Je vous suis. »

Ils traversaient le petit corridor qui menait d'un côté à la rue, et de l'autre à l'arrière du bâtiment.
Dehors, il faisait un soleil de plomb et une chaleur étouffante. Ils étaient dans une sorte de cour à ciel ouvert rectangulaire délimité par de basses barrières en bois. Au centre de cette cour se trouvait une vieille pompe toute rouillée. Quelques mauvaises herbes, d'une couleur jaune maladive, poussaient de-ci de-là au milieu de ce mélange de cailloux et de sable.
« Elle est pas en bonne état, mais elle marche encore parfaitement, pour sûr. »
Jonas ramassa un sceau qui trainait dans la poussière et s'approcha de la pompe. Mais avant qu'il ne l'atteigne, Wayne dégaina son colt, passa sa main gauche par dessus l'épaule du jeune homme et la posa sur sa bouche. Il plaqua le canon de son arme contre la tempe de Jonas.
« Ok mon pote, va falloir être plus clair maintenant. Terminé les mensonges, t'as quelques secondes pour jouer franc-jeu sinon je t'envoie dire bonjour à tonton l'Invisible. »

Rahh tu sais quoi? SAns les fautes, ce serait nickel! J'adore sincèrement. J'suis réellement dans le coup et j'ai trop envie de savoir la suite. L'histoire est rudement bien menée.

Peut être le passage de la lumière est... pas le plus top, mais sinon, excellent. Rien à redire de ce côté là!

Sérieusement, corrige tes fautes et tu te fais un bon roman .

Maeror a écrit:
Wayne relâcha la pression de sa main gauche, libérant la bouche de Jonas.
« Comment ça? Que? Quoi? Balbutia le jeune homme. Qu'est-ce qu'il (sauf si tu veux faire de l'argot) vous prend?
- Qu'est-ce qu'il me prend hein? Voilà ce qu'il me prend! »
Il poussa Jonas vers a pompe, le faisant tomber après un terrible choc contre la vieille machine rouillée. Il se retourna sur le dos et entreprit de ramper à reculons, l'air horrifié.
Wayne alla appuyer son dos contre la pompe rouillée et pointa tranquillement Jonas de son arme.
« Votre histoire là, elle est fausse hein? Il n'y a jamais eu de Noir immortel n'est-ce pas? Qu'est-ce que vous manigancez? »
Jonas le regardait bouche bée, l'air déprimé.
« Comment? Qui vous a dit ça? »
Wayne se sentit rassuré et terrifié à la fois. Rassuré car il n'avait pas été certain que ses hôtes lui aient racontés des mensonges. Après avoir lu (pourquoi une majuscule?) le Regard de Bill, Wayne avait conclu qu'il était totalement honnête, même si un étrange éclat brillait dans ses yeux. Il avait tout simplement eu peur que son don lui fasse défaut. Il aurait eu du mal à expliquer tout ça aux trois hommes s'ils lui avaient dit la vérité. Et il était terrifié, simplement parce qu'il n'avait aucune information. Coincé dans une ville fantôme avec trois fous armés jusqu'aux dents, et que ceux-ci préparaient quelques choses. Quelque chose de pas bon du tout.
« Je l'ai Lu dans vos yeux. Les pauvres ploucs dans ton genre ne savent-ils pas que les prêtres ont ce don?
- Bien sûr que si... Mais... je ne comprends pas... Vous n'auriez pas dû! Je ...
Wayne partit dans un rire bruyant.
- Et pourquoi n'aurais je pas du hein? Je ne contrôle pas cette faculté, elle est toujours en état de marche! »
Jonas semblait à bout de nerf, il ressemblait plus à un petit enfant qu'à un jeune adulte maintenant.
« Bill ... Il avait dit que vous ne pourriez pas! Il avait dit qu'il avait été Béni! Que votre satané don ne fonctionnerait pas sur lui! Mais de toute façon on n’était même pas sûr que vous l'ayez! C'est pour ça qu'il m'a envoyé vers vous en premier, pour vérifier! »
Il semblait plus se parler à lui même qu'au prêtre, tentant de comprendre comment ils avaient pu se faire avoir.
Béni. La Lecture ne fonctionne pas sur un homme Béni. Ce devait être l'éclat que je lisais en lui. Merde, j'ai bien failli être dupé. Mais comment un homme comme lui a-t- il pu être béni? Ça frôle le délire.
« Que vouliez-vous faire de moi? »
Jonas se mit à pleurer.
« Je ... Je jure que je ne sais pas!
- Arrête tes conneries, je sais quand tu mens.
- C'est ... Vous étiez l'offrande. Vous comprenez? L'offrande! Ça n'aurait pas du se passer comme ça. »
Wayne resta perplexe un instant.
L'offrande ?
« L'offrande de quoi? Explique moi bien tout ça mon gars, et presto. »
Jonas le regarda l'air ahuri, ouvrant et fermant la bouche.
« Mais je vous l'ai dit! L'offrande! C'est tout! Juste l'offrande! »
Le jeune homme ne mentait pas, mais son discours était incompréhensible. Et pour cause, le don de Wayne était très net: Jonas était fou. Fou, mais il ne mentait pas.
« Bon, on va reprendre tout ça calmement, tu veux? »
Il rengaina son colt et s'approcha du jeune homme, toujours couché sur le dos. Celui-ci eut un mouvement de recul désespéré et profondément ridicule. Wayne lui sourit et lui parla très calmement, se montrant aussi hypocrite que lorsqu'il prêchait auprès des croyants.
« Ça va, tout va bien. Je ne vais pas te faire de mal. Je suis l'offrande après tout. Raconte-moi donc tout depuis le début. »
Il s'assit en face de lui, espérant que son expression serait assez engageante.
Les larmes de Jonas se tarirent petit à petit, mais sa poitrine se soulevait et se rabaissait toujours très rapidement
« Il y a bien eu un Noir. Mais pas de Chasseur. Non, pas de Chasseur. » Il parlait en regardant par dessus l'épaule de Wayne, comme s'il parlait à un Bill imaginaire.
« Il était libre, et riche. Il ... Il s'est installé au saloon de Dean, et Rosie s'est entichée de lui. Faut... Faut pas. C'est pas bien. Bill... Bill était jaloux, comme tout le monde. Mais lui plus que les autres encore. Il était en train de devenir fou. »
Et toi donc, mon ami ? Pensa Wayne, qui se sentait plus triste pour le jeune homme qu'autre chose, désormais.
« Il ... Il a demandé à son frère de l'aider. De l'aider à tuer le Noir. Ils sont allés au saloon. Bill, Fred, Easton et Matthew, les adjoints de Fred. Ils ont sortit leurs pétards et ils ont criblés de balles le type. Avec toute la fumée, ils n’ont pas vu où ils tiraient. Et ... Et ils ont aussi tué Rosie. » (oh le con ^^)
Jonas se remit à pleurer. Il prit sa tête entre ses mains et se mit à gémir en invoquant le prénom de la femme. Wayne le coupa brutalement, il devait faire vite, sinon les autres allaient rappliquer.
« Et ensuite? »
Jonas lui lança encore ce regard ahuri, comme si Wayne était le dernier des ignorants.
« Ensuite ... Ensuite il y a eu les fous, le massacre, puis les nuits gelées, les grognements dans le noir, et maintenant les papillons! » Dit-il, comme si cela expliquait tout.
Le prêtre ne savait pas s'il devait croire les étranges paroles de Jonas. Un homme ne ment pas s'il dit ce qu'il pense être la réalité, même si cette réalité n'est pas vraie. Le don de Wayne ne servait à rien face à ce jeune homme perdu dans les limbes de son esprit.
Il décida que quoi qu'il se fût produit ensuite, ça avait suffisamment choqué Jonas pour qu'il en perde les pédales (familier...), et le prêtre ne voulait pas en savoir plus. Il ne voulait pas finir comme le jeune homme, il voulait se casser d'ici ! (bon là aussi ^^)
Wayne se redressa, se passa la main dans les cheveux et regarda alentours. En tournant le dos à l'armurerie, il ne pouvait voir que le désert. Un désert aride jusqu'à perte de vue.
« Et pourquoi ne fuyez vous pas? » Il ne savait pas vraiment ce qu'ils auraient dû fuir, mais il n'avait pas oublié les lumières jaunes de la nuit.
Jonas se mit à rire.
« Fuir? C'était impossible sans vous. Mais maintenant, maintenant que vous êtes au courant, tout est perdu. »
Au courant de quoi ? Merde j'ai pas le temps de continuer ce dialogue de fou. Ils vont se douter que quelque chose ne se passe pas normalement.
Wayne fit demi-tour, sans s'inquiéter du jeune homme à l'esprit dérangé, et dégaina son colt shopkeeper.
Je ne sais pas eux, mais moi j'ai une mule qui m'attend devant l'armurerie. Et on a beaucoup à faire elle et moi.
Il marcha jusqu'à l'une des barrières et sauta par dessus en s'aidant d'une de ses mains. Il se trouvait maintenant dans une petite allée entre l'armurerie et un bâtiment anonyme sur sa gauche. Il marcha jusqu'à la rue principale, se rappelant qu'il avait attachée sa mule devant le magasin des dingues.
Il se plaqua contre le mur en bois à sa droite et osa un rapide coup d'œil dans la rue, et surtout, vers la vitrine de l'armurerie, espérant que les deux autres comiques ne s'y trouvaient pas.
Personne en vue. La chance était de son coté, mais peut être pas tant que ça: sa mule avait également disparu.
Il se passa la langue sur les lèvres puis enleva son lourd manteau et sa veste de prêtre. Pour lui c'était décidé, quand il serait sorti de cette ville, il ne serait plus prêtre. Ça risquait de causer pas mal de problèmes à son supérieur, le Haut Prêtre Mento, mais c'était à présent le dernier de ses soucis. Le fait de ne plus sentir cette veste lui donna du courage. Terminée cette vie de mensonges et d'hypocrisie !
Il jetait ses vêtements dans la petite allée, il faisait décidément très chaud dans cette région, quand il se souvint avoir laissé son fusil sur le comptoir, juste avant qu'il ne demande quelque chose à boire et à manger.
Mais quel idiot ! Encore une preuve que l'Invisible n'existe pas !
Et il eut encore ce sentiment d'excitation, de liberté, et ce puissant gain d'adrénaline. Sa vie était désormais en jeu, et le savoir le grisait. Et entendre faiblement Jonas pleurer quelque part dans son dos augmentait encore cette sensation.
Il jeta de nouveau un œil dans la rue et se rendit compte sans trop de surprise que le cadavre qu'il avait découvert la veille n'était plus là. Seule l'énorme flaque de sang coagulé était encore présente.
Une attention de la part de mes hôtes, peut être? Ou bien était-ce ces fameux papillons? Pensa-t-il avec un petit rire.
Bon, calme toi Wayne, c'est pas le moment de déconner. Réfléchis.
Mais son excitation était trop grande pour qu'il puisse réfléchir convenablement, alors il regarda encore une fois dans la rue, et vit que le bâtiment qui faisait face à Flingues & Souvenirs était justement une étable.
Bingo ! Finalement, peut être que le Sérénissime Vieux Crouton existe !
Il était si fier de sa trouvaille qu'il ne se rendit pas compte que Jonas ne pleurait plus.

Après avoir lu (pourquoi une majuscule?)

aussi tué Rosie. » (oh le con ^^)

dupé.

qu'il en perde les pédales (familier...), et le prêtre ne voulait pas en savoir plus. Il ne voulait pas finir comme le jeune homme, il voulait se casser d'ici ! (bon là aussi ^^)

Par contre, je continue à dire que le sentiment qui se dégage de ce texte me semble très très similaire à celui que j'éprouve en lisant du Stephen King! Le même genre de personnage en plus ^^'