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Je t'ai tant attendu " Extrait chap 1"

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Message  Angeblack Jeu 9 Avr 2009 - 6:19

Voila un extrait de la première nouvelle de mon recueil Grim qui recherche actuellement un éditeur.

_______________

Chapitre 1

Octobre 1747 dans les Hautes Terres d’Ecosse.

L’éclair qui déchira le ciel me réveilla en sursaut cette nuit-là. Dans ma poitrine, une terrible douleur sembla m’amener aux portes de la mort. Je parvins à me redresser péniblement et à poser mes pieds sur le parquet. Un frisson me parcourut le corps; il faisait froid, terriblement froid, je n’en avais cure. Une terrible peur c’était infiltrée en moi. Je savais qu’il était arrivé quelque chose à Liam, je ne pouvais expliquer comment je le savais, mais j’en étais sur. Une chose terrible. Attrapant un châle je le mis sur mes épaules et descendit dans la cuisine.

Là, j’allumais une lampe. Regardant dehors, la pluie tombait en, et la nuit était déjà bien avancée. Derrière moi, une voix me demanda ce que je faisais debout, et reposant la lampe sur la table, j’adressais un faible sourire à mon père.
James Fraser était un homme grand, les cheveux d’un roux magnifique : j’avais hérité de lui ses grands yeux bleu nuit, et la forme en cœur de ses lèvres. Je lui répondis qu’une étrange sensation m’avait soudainement réveillée, et que j’avais peur qu’il ne soit arrivé quelque chose à Liam.

Comme à chaque fois que nous venions à parler de Liam, une lueur de fureur brilla dans son regard. Contrairement aux autres hommes du clan, mon père avait préféré me laisser choisir l’homme que j’épouserai : il voulait pour moi ce qu’il avait eu, un mariage d’amour. Toutefois, je savais bien que son choix lui avait attiré bien des inimitiés. En effet aux yeux de beaucoup, Liam n’était qu’un alcoolique, un homme à femmes. « Il ne te rendra jamais heureuse ! », avait explosé mon père lorsque je lui avais annoncé que j’épouserai cet homme et pas un autre.

Je connaissais Liam depuis l’enfance, et je voyais ce que les autres étaient incapables de voir.
Liam était un rebelle, il ne cessait de défier son père, désobéir à son autorité qu’il supportait de moins en moins avec les années. Celui-ci cependant ne laissait jamais passer une occasion pour de dévaloriser.

Liam était le fils aîné de la famille Mackenzie, et dès sa naissance, son père avait voulu en faire un modèle de vertu. Mais Liam était comme moi : à cette pensée, un sourire s’étira d’ailleurs sur mes lèvres. Il était comme le vent, impossible à dompter. C’était justement pour cela que je l’aimais.

Mon père déposa un baiser sur mon front et me dis que j'avais sans doute rêvé ; il m'incita à retourner me coucher. J'acquiesçai à contrecœur, car le sentiment qu'il était arrivé quelque chose à Liam ne me quittait toujours pas.

Il fallut ainsi toute la sagesse et la patience de mon père pour m’empêcher de sortir sous la pluie, dans le noir, pour partir à la recherche de Liam. En regagnant mon lit, je pris sous mon oreiller le médaillon que Liam m’avait offert en cadeau de fiançailles.

A l’intérieur se trouvait une mèche de ses cheveux noirs; avec un pauvre sourire, je déposai un baiser dessus, puis me rendormis.

Le lendemain matin, je me réveillai le corps rompu. Un bref coup d'œil par la fenêtre m'apprit que la matinée était déjà bien avancée ; aussi, je quittai mon lit, me lavai et m'habillai sans perdre davantage de temps. Mon père rit en entendant mes pas dans l'escalier, puis me conseilla de prendre mon temps : le ménage avait été fait, à ma grande surprise et mon plus grand ravissement.

— Tu as la matinée pour toi, ma fille !

Remerciant mon père je l’embrassai avec tendresse, lorsque la porte de notre demeure s’ouvrit soudain envoyant rouler au sol les différents bocaux où je conservais les épices. Devant nous se tenait Mary, la jeune sœur de Liam.
Les yeux baignant de larmes, elle se précipita dans mes bras: était une enfant âgée d’une dizaine d’années, je pensais qu’encore une fois que son père l’avait grondée.

— Allons, allons Mary ! Que t’arrive-t-il ? demandai-je en caressant doucement ses cheveux roux.

— Oh Ellen ! S’exclama-t-elle d’une voix secouée de sanglots. Liam….Liam…

Sentant mon cœur s’arrêter de battre, je tombai à genoux devant elle, et sans pouvoir me retenir, je la saisis par les épaules et la secouai comme un prunier.

— Quoi Liam ? Parle ! Mais parle voyons ! hurlais-je malgré moi.

— Ellen ! S’exclama mon père. Calme-toi ! Mary parle s’il te plait : qu’est-il arrivé à ton frère ?

— Il…il…il est mort ! Sanglota-t-elle. On….on….l’a…retrouvé mort…dans…dans une rue ! On…on a ramené son corps ce matin à la maison.

Tel un fantôme je me redressai, sans répondre aux appels de mon père, et m’élançai dehors, je courais a en perdre halène, parmi les ruelles du village ; pour arrivé finalement devant la demeure de la famille Mackenzie, je vis avec horreur tout le personnel en pleurs. La maison avait été recouverte par des miroirs de voile noir ; je montais à l’étage et arrivai devant la chambre de Liam.

Au même moment la porte de celle-ci s’ouvrit, et devant moi, se présenta Liam Mackenzie père ; quand il me vit il se redressa et s’approcha de moi tout en posant sa main sur mon épaule.

— Ellen…Je préfère que…

Je le repoussai et pénétrai dans la chambre, sans le laisser finir. Aussitôt le sang quitta mon visage. Lorsque je vis, allongé sur son lit, le corps sans vie de celui que j’aimais, je m’avançai doucement et tendis ma main vers la sienne.
Elle était si froide, contrairement au souvenir que j’en avais, et comme si l’on ouvrait soudain les vannes, les larmes se mirent à couler le long de mes joues.
Je tombai à genoux en serrant sa main aussi fort que je le pouvais.

— Ne pleure pas ma fille, murmura celui-ci d’une voix calme. J’aurais été fier de t’avoir dans ma maison : Liam était indigne de toi ; il ne mérite pas tes larmes. »

— C’est moi qui ne le méritais pas, hoquetai-je en pleurant de plus belle. Oh Liam !!! Mon amour, pardonne-moi !

J’étais incapable de calmer ma douleur, et restai aux côtés de Liam toute la matinée. Seul le prêtre parvint à me faire quitter son chevet pour lui donner les derniers sacrements. À ma grande fureur, Liam fut enterré avec qu’une simple messe pour honoré sa mémoire ou devrais-je dire les apparences. Enfin, son père ordonna sa mise en terre.
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Message  Jaina Jeu 9 Avr 2009 - 8:37

rouge = orthographe/grammaire
jaune/orange = répétition
black = syntaxe
bleu = expression/style



Angeblack a écrit:Voila un extrait de la première nouvelle de mon recueil Grim qui recherche actuellement un éditeur.

_______________

Chapitre 1

Octobre 1747 dans les Hautes Terres d’Ecosse.

L’éclair qui déchira le ciel me réveilla en sursaut cette nuit-là. Dans ma poitrine, une terrible douleur sembla m’amener aux portes de la mort. Je parvins à me redresser péniblement et à poser mes pieds sur le parquet. Un frisson me parcourut le corps; il faisait froid, terriblement froid, je n’en avais cure. Une terrible peur c’était infiltrée en moi. Je savais qu’il était arrivé quelque chose à Liam, je ne pouvais expliquer comment je le savais, mais j’en étais sur. Une chose terrible. Attrapant un châle je le mis sur mes épaules et descendit dans la cuisine.

Là, j’allumais une lampe. Regardant dehors, la pluie tombait en, et la nuit était déjà bien avancée (sens et formulation de cette phrase douteux...). Derrière moi, une voix me demanda ce que je faisais debout, et reposant la lampe sur la table, j’adressais (concordance de temps) un faible sourire à mon père.
James Fraser était un homme grand, les cheveux d’un roux magnifique : j’avais hérité de lui ses grands yeux bleu nuit, et la forme en cœur de ses lèvres. Je lui répondis qu’une étrange sensation m’avait soudainement réveillée, et que j’avais peur qu’il ne soit arrivé quelque chose à Liam.

Comme à chaque fois que nous venions à parler de Liam, une lueur de fureur brilla dans son regard. Contrairement aux autres hommes du clan, mon père avait préféré me laisser choisir l’homme que j’épouserai : il voulait pour moi ce qu’il avait eu, un mariage d’amour. Toutefois, je savais bien que son choix lui avait attiré bien des inimitiés. En effet aux yeux de beaucoup, Liam n’était qu’un alcoolique, un homme à femmes. « Il ne te rendra jamais heureuse ! », avait explosé mon père lorsque je lui avais annoncé que j’épouserai cet homme et pas un autre.

Je connaissais Liam depuis l’enfance, et je voyais ce que les autres étaient incapables de voir.
Liam était un rebelle, il ne cessait de défier son père, désobéir à son autorité qu’il supportait de moins en moins avec les années. Celui-ci cependant ne laissait jamais passer une occasion pour de dévaloriser.

Liam était le fils aîné de la famille Mackenzie, et dès sa naissance, son père avait voulu en faire un modèle de vertu. Mais Liam était comme moi : à cette pensée, un sourire s’étira d’ailleurs sur mes lèvres. Il était comme le vent, impossible à dompter. C’était justement pour cela que je l’aimais.

Mon père déposa un baiser sur mon front et me dis que j'avais sans doute rêvé ; il m'incita à retourner me coucher. J'acquiesçai à contrecœur, car le sentiment qu'il était arrivé quelque chose à Liam ne me quittait toujours pas.

Il fallut ainsi toute la sagesse et la patience de mon père pour m’empêcher de sortir sous la pluie, dans le noir, pour partir à la recherche de Liam. En regagnant mon lit, je pris sous mon oreiller le médaillon que Liam m’avait offert en cadeau de fiançailles.

A l’intérieur se trouvait une mèche de ses cheveux noirs; avec un pauvre sourire, je déposai un baiser dessus, puis me rendormis.

Le lendemain matin, je me réveillai le corps rompu. Un bref coup d'œil par la fenêtre m'apprit que la matinée était déjà bien avancée ; aussi, je quittai mon lit, me lavai et m'habillai sans perdre davantage de temps. Mon père rit en entendant mes pas dans l'escalier, puis me conseilla de prendre mon temps : le ménage avait été fait, à ma grande surprise et mon plus grand ravissement.

— Tu as la matinée pour toi, ma fille !

Remerciant mon père je l’embrassai avec tendresse, lorsque la porte de notre demeure s’ouvrit soudain envoyant rouler au sol les différents bocaux où je conservais les épices. Devant nous se tenait Mary, la jeune sœur de Liam.
Les yeux baignant de larmes, elle se précipita dans mes bras: était une enfant âgée d’une dizaine d’années, je pensais qu’encore une fois que son père l’avait grondée. (construction étrange...)

— Allons, allons Mary ! Que t’arrive-t-il ? demandai-je en caressant doucement ses cheveux roux.

— Oh Ellen ! S’exclama-t-elle d’une voix secouée de sanglots. Liam….Liam…

Sentant mon cœur s’arrêter de battre, je tombai à genoux devant elle, et sans pouvoir me retenir, je la saisis par les épaules et la secouai comme un prunier.

— Quoi Liam ? Parle ! Mais parle voyons ! hurlais-je malgré moi.

— Ellen ! S’exclama mon père. Calme-toi ! Mary parle s’il te plait : qu’est-il arrivé à ton frère ?

— Il…il…il est mort ! Sanglota-t-elle. On….on….l’a…retrouvé mort…dans…dans une rue ! On…on a ramené son corps ce matin à la maison.

Tel un fantôme je me redressai, sans répondre aux appels de mon père, et m’élançai dehors, je courais a en perdre halène, parmi les ruelles du village ; pour arrivé finalement devant la demeure de la famille Mackenzie, je vis avec horreur tout le personnel en pleurs. La maison avait été recouverte par des miroirs de voile noir ; je montais à l’étage et arrivai devant la chambre de Liam.

Au même moment la porte de celle-ci s’ouvrit, et devant moi, se présenta Liam Mackenzie père ; quand il me vit il se redressa et s’approcha de moi tout en posant sa main sur mon épaule.

— Ellen…Je préfère que…

Je le repoussai et pénétrai dans la chambre, sans le laisser finir. Aussitôt le sang quitta mon visage. Lorsque je vis, allongé sur son lit, le corps sans vie de celui que j’aimais, je m’avançai doucement et tendis ma main vers la sienne.
Elle était si froide, contrairement au souvenir que j’en avais, et comme si l’on ouvrait soudain les vannes, les larmes se mirent à couler le long de mes joues.
Je tombai à genoux en serrant sa main aussi fort que je le pouvais.

— Ne pleure pas ma fille, murmura celui-ci d’une voix calme. J’aurais été fier de t’avoir dans ma maison : Liam était indigne de toi ; il ne mérite pas tes larmes. »

— C’est moi qui ne le méritais pas, hoquetai-je en pleurant de plus belle. Oh Liam !!! Mon amour, pardonne-moi !

J’étais incapable de calmer ma douleur, et restai aux côtés de Liam toute la matinée. Seul le prêtre parvint à me faire quitter son chevet pour lui donner les derniers sacrements. À ma grande fureur, Liam fut enterré avec qu’une simple messe pour honoré sa mémoire ou devrais-je dire les apparences. Enfin, son père ordonna sa mise en terre.


quelques maladresses...
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Message  kirlim Jeu 9 Avr 2009 - 18:03

Angeblack a écrit:Chapitre 1 (je ne sais pas si c'est approprié, les chapitres pour un recueil...)

Octobre 1747 dans les Hautes terres d’Ecosse. (pourquoi une majuscule ?)

L’éclair qui déchira le ciel me réveilla en sursaut cette nuit-là. Dans ma poitrine, une terrible douleur sembla m’amener aux portes de la mort. Je parvins à me redresser péniblement et à poser mes pieds sur le parquet. Un frisson me parcourut le corps; il faisait froid, terriblement froid, je n’en avais cure. Une terrible peur s’était infiltrée en moi. Je savais qu’il était arrivé quelque chose à Liam, je ne pouvais expliquer comment je le savais, mais j’en étais sûr. Une chose terrible. Attrapant un châle je le mis sur mes épaules et descendit dans la cuisine.

Là, j’allumais une lampe. Regardant dehors, la pluie tombait en, et la nuit était déjà bien avancée. (Gné ? O__o) Derrière moi, une voix me demanda ce que je faisais debout, et reposant la lampe sur la table, j’adressais (mauvais temps) un faible sourire à mon père.
James Fraser était un homme grand, les cheveux d’un roux magnifique : j’avais hérité de lui ses grands yeux bleu nuit, et la forme en cœur de ses lèvres. Je lui répondis qu’une étrange sensation m’avait soudainement réveillée, et que j’avais peur qu’il ne soit arrivé quelque chose à Liam.

Comme à chaque fois que nous venions à parler de Liam, une lueur de fureur brilla (c'est un terme positif...) dans son regard. Contrairement aux autres hommes du clan, mon père avait préféré me laisser choisir l’homme que j’épouserai : il voulait pour moi ce qu’il avait eu, un mariage d’amour. Toutefois, je savais bien que son choix lui avait attiré bien des inimitiés. En effet aux yeux de beaucoup, Liam n’était qu’un alcoolique, un homme à femmes. « Il ne te rendra jamais heureuse ! », avait explosé mon père lorsque je lui avais annoncé que j’épouserai cet homme et pas un autre.

Je connaissais Liam depuis l’enfance, et je voyais ce que les autres étaient incapables de voir.
Liam était un rebelle, il ne cessait de défier son père, de désobéir à son autorité qu’il supportait de moins en moins avec les années (bof bof...). Celui-ci cependant ne laissait jamais passer une occasion pour se dévaloriser (De qui ? Oo).

Liam était le fils aîné de la famille Mackenzie, et depuis sa naissance, son père avait voulu en faire un modèle de vertu. Mais Liam était comme moi : à cette pensée, un sourire s’étira d’ailleurs sur mes lèvres. Il était comme le vent, impossible à dompter. C’était justement pour cela que je l’aimais.

Mon père déposa un baiser sur mon front et me dis que j'avais sans doute rêvé (plutôt sympa pour un mec qui vient de s'énerver...) ; il m'incita à retourner me coucher. J'acquiesçais à contrecœur, car le sentiment qu'il était arrivé quelque chose à Liam ne me quittait toujours pas.

Il fallut ainsi toute la sagesse et la patience de mon père pour m’empêcher de sortir sous la pluie, dans le noir, pour partir à la recherche de Liam. En regagnant mon lit, je pris sous mon oreiller le médaillon que Liam m’avait offert en guise de cadeau de fiançailles.

A l’intérieur se trouvait une mèche de ses cheveux noirs; avec un pauvre sourire, je déposai un baiser dessus, puis me rendormis. (comment peut-elle sourire et embrasser le médaillon)

Le lendemain matin, je me réveillai le corps rompu. Un bref coup d'œil par la fenêtre m'apprit que la matinée était déjà bien avancée ; aussi, je quittai mon lit, me lavai et m'habillai sans perdre davantage de temps. Mon père rit en entendant mes pas dans l'escalier, puis me conseilla de prendre mon temps : le ménage avait été fait, à ma grande surprise et mon plus grand ravissement.

— Tu as la matinée pour toi, ma fille !

Remerciant mon père je l’embrassai avec tendresse, lorsque la porte de notre demeure s’ouvrit soudain envoyant rouler au sol les différents bocaux où je conservais les épices (à préciser). Devant nous se tenait Mary, la jeune sœur de Liam.
Les yeux baignant de larmes, elle se précipita dans mes bras: étant une enfant âgée d’une dizaine d’années, je pensais qu’encore une fois que son père l’avait grondée.

— Allons, allons Mary ! Que t’arrive-t-il ? demandai-je en caressant doucement ses cheveux roux.

— Oh Ellen ! S’exclama-t-elle d’une voix secouée de sanglots. Liam….Liam…

Sentant mon cœur s’arrêter de battre, je tombai à genoux devant elle, et sans pouvoir me retenir, je la saisis par les épaules et la secouai comme un prunier.

— Quoi Liam ? Parle ! Mais parle voyons ! hurlais-je malgré moi.

— Ellen ! S’exclama mon père. Calme-toi ! Mary parle s’il te plait : qu’est-il arrivé à ton frère ?

— Il…il…il est mort ! Sanglota-t-elle. On….on….l’a…retrouvé mort…dans…dans une rue ! On…on a ramené son corps ce matin à la maison.

Tel un fantôme je me redressai, sans répondre aux appels de mon père, je m’élançai dehors, je courais a en perdre halène, parmi les ruelles du village ; pour arriver finalement devant la demeure de la famille Mackenzie, je vis avec horreur tout le personnel en pleurs. La maison avait été recouverte par des miroirs de voile noir ; je montais à l’étage et arrivai devant la chambre de Liam.

Au même moment la porte de celle-ci s’ouvrit, et devant moi, se présenta Liam Mackenzie père ; quand il me vit il se redressa et s’approcha de moi tout en posant sa main sur mon épaule.

— Ellen…Je préfère que…

Je le repoussai et pénétrai dans la chambre, sans le laisser finir. Aussitôt le sang quitta mon visage (hein ? O_o). Lorsque je vis, allongé sur son lit, le corps sans vie de celui que j’aimais, je m’avançai doucement et tendis ma main vers la sienne.
Elle était si froide, contrairement au souvenir que j’en avais, et comme si l’on ouvrait soudain les vannes, les larmes se mirent à couler le long de mes joues.
Je tombai à genoux en serrant sa main aussi fort que je le pouvais.

— Ne pleure pas ma fille, murmura celui-ci d’une voix calme. J’aurais été fier de t’avoir dans ma maison : Liam était indigne de toi ; il ne mérite pas tes larmes. »

— C’est moi qui ne le méritais pas, hoquetai-je en pleurant de plus belle. Oh Liam !!! Mon amour, pardonne-moi !

J’étais incapable de calmer ma douleur, et restai aux côtés de Liam toute la matinée. Seul le prêtre parvint à me faire quitter son chevet pour lui donner les derniers sacrements. À ma grande fureur, Liam fut enterré avec qu’une simple messe pour honorer sa mémoire ou devrais-je dire les apparences. Enfin, son père ordonna sa mise en terre.


Bon, des maladresses mais surtout, je trouve ça plat, le style est assez morne et régulier. Au niveau du scénario, il n'a pas vraiment d'intérêt, tu ne dis pas comment il est mort, et dès le début, on est quasiment sûrs de la fin... Je parle franchement, c'est ce qui nous fait progresser mais je pense que tu dois revoir entièrement ta nouvelle avant de songer à la publication, quitte à la réécrire complètement, une, deux, cent fois, ne lâche pas le morceau et travaille-la. Pour le scénario, réfléchis un peu, il faut surprendre le lecteur, faire quelque chose d'incongru. Le faire revenir à la vie serait nunuche à souhait. Mais juste à titre d'exemple, tu pourrais commencer de la même manière, avec son pressentiment. Tu montres son père l'empêcher de sortir, et elle qui, complètement paniquée et sûre de ce qu'elle pressent, commence à paniquer, ses sentiments dévoilés les uns à la suite des autres, sa tristesse mise à jour... Et finalement, la faire se suicider tellement elle regrette Liam (parce qu'elle est sûre de sa mort) et à la fin, tu fais un épilogue ou il y a son enterrement avec une femme qui s'approche de la tombe, qui dit 'Dommage, c'était quelqu'un de bien, la paranoïa est vraiment redoutable' et tu montre que son fils, à ses côtes, ne répond rien, le visage sombre. Et là, elle ajoute 'tu ne crois pas, liam ?' Là, on ne serait pas vraiment surpris non plus, mais la nouvelle aurait une vraie chute.

Enfin bon, je dois filer >< Travaille ton texte, il en vaut la peine Smile
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Je t'ai tant attendu " Extrait chap 1" Empty Re: Je t'ai tant attendu " Extrait chap 1"

Message  Pacô Sam 11 Avr 2009 - 19:43

Angeblack a écrit:
Chapitre 1

Octobre 1747 dans les Hautes Terres d’Écosse.

L’éclair qui déchira le ciel me réveilla en sursaut cette nuit-là. Dans ma poitrine, une terrible douleur sembla m’amener aux portes de la mort. Je parvins à me redresser péniblement et à poser mes pieds sur le parquet. Un frisson me parcourut le corps; il faisait froid, terriblement froid, je n’en avais cure (si elle n'en a pas cure, pourquoi insistes-tu sur la froidure du parquet? Et pourquoi frissonne t-elle?). Une terrible peur s’était infiltrée en moi. Je savais qu’il était arrivé quelque chose à Liam, je ne pouvais expliquer comment je le savais, mais j’en étais sûre (il s'agit bien d'une narratrice puisqu'elle met un châle sur ses épaules après...). Une chose terrible. Attrapant un châle je le mis sur mes épaules et descendis dans la cuisine.

Là, j’allumai une lampe. Regardant dehors, la pluie tombait (en) (?), et la nuit était déjà bien avancée. Derrière moi, une voix me demanda ce que je faisais debout, et reposant la lampe sur la table, j’adressai un faible sourire à mon père. (on dirait que y'a aucune surprise, comme si c'était prévu que la voix la dérange)
James Fraser était un homme grand, les cheveux d’un roux magnifique (c'est quoi un roux magnifique selon toi?) : j’avais hérité de lui ses grands yeux bleu nuit, et la forme en cœur de ses lèvres. Je lui répondis qu’une étrange sensation m’avait soudainement réveillée, et que j’avais peur qu’il ne soit arrivé quelque chose à Liam.

Comme à chaque fois que nous venions à parler de Liam, une lueur de fureur brilla dans son regard. Contrairement aux autres hommes du clan, mon père avait préféré me laisser choisir l’homme que j’épouserai : il voulait pour moi ce qu’il avait eu, un mariage d’amour. Toutefois, je savais bien que son choix lui avait attiré bien des inimitiés. En effet aux yeux de beaucoup, Liam n’était qu’un alcoolique, un homme à femmes. « Il ne te rendra jamais heureuse ! », avait explosé mon père lorsque je lui avais annoncé que j’épouserai (répétition. "Que je me lierai à ") cet homme et pas un autre.

Je connaissais Liam depuis l’enfance, et je voyais ce que les autres étaient incapables de voir (mouais... on se répète quoi !).
Liam était un rebel, il ne cessait de défier son père, désobéir à son autorité qu’il supportait de moins en moins avec les années. Celui-ci (celui-ci qui?) cependant ne laissait jamais passer une occasion pour se dévaloriser. (tu parles de qui là?)

Liam était le fils aîné de la famille Mackenzie, et dès sa naissance, son père avait voulu en faire un modèle de vertu. Mais Liam était comme moi : à cette pensée, un sourire s’étira d’ailleurs sur mes lèvres. Il était comme le vent, impossible à dompter. C’était justement pour cela que je l’aimais.

Mon père déposa un baiser sur mon front et me dis que j'avais sans doute rêvé ; il m'incita à retourner me coucher. J'acquiesçai à contrecœur, car le sentiment qu'il était arrivé quelque chose à Liam ne me quittait toujours pas. (très lourd)

Il fallut ainsi toute la sagesse et la patience de mon père pour m’empêcher de sortir sous la pluie, dans le noir, pour partir à la recherche de Liam. En regagnant mon lit, je pris sous mon oreiller le médaillon que Liam m’avait offert en cadeau de fiançailles. (pourquoi sauter un paragraphe?)

A l’intérieur se trouvait une mèche de ses cheveux noirs (par habitude, ce sont les filles qui font ça, non?); avec un pauvre sourire, je déposai un baiser dessus (expression déjà usitée un peu au-dessus.), puis me rendormis.

Le lendemain matin, je me réveillai le corps rompu. Un bref coup d'œil par la fenêtre m'apprit que la matinée était déjà bien avancée ; aussi, je quittai mon lit, me lavai et m'habillai sans perdre davantage de temps. Mon père rit en entendant mes pas dans l'escalier, puis me conseilla de prendre mon temps : le ménage avait été fait, à ma grande surprise et mon plus grand ravissement.

— Tu as la matinée pour toi, ma fille !

Remerciant mon père je l’embrassai avec tendresse (attention à ne pas tomber dans le cucu. Et, il n'y a pas de mère dans cette maison?), lorsque la porte de notre demeure s’ouvrit soudain, envoyant rouler au sol les différents bocaux où je conservais les épices (que faisaient-ils là ces bocaux?). Devant nous se tenait Mary, la jeune sœur de Liam.
Les yeux baignant de larmes, elle se précipita dans mes bras: c'était une enfant âgée d’une dizaine d’années, je pensais qu’encore une fois que son père l’avait grondée (plusl ourd, tu es obèse ^^. Qu' et que à trois mots d'intervalle, c'est à proscrire !).

— Allons, allons Mary ! Que t’arrive-t-il ? demandai-je en caressant doucement ses cheveux roux.

— Oh Ellen ! S’exclama-t-elle d’une voix secouée de sanglots. Liam….Liam…

Sentant mon cœur s’arrêter de battre, je tombai à genoux devant elle, et sans pouvoir me retenir, je la saisis par les épaules et la secouai comme un prunier.

— Quoi Liam ? Parle ! Mais parle voyons ! hurlais-je malgré moi.

— Ellen ! S’exclama mon père. Calme-toi ! Mary parle s’il te plait : qu’est-il arrivé à ton frère ?

— Il…il…il est mort ! Sanglota-t-elle. On on l’a retrouvé mort dans dans une rue (et si on précisaitl e nom de cette rue, de cette ville... bref, que ça fasse pas comem dans un champs quoi) ! On on a ramené son corps ce matin à la maison. (attention aux ponctuations. Les "..." ne sont qu'au nombre de TROIS et pas de quatre !)

Tel un fantôme je me redressai, sans répondre aux appels de mon père, et m’élançai dehors, je courais à en perdre haleine, parmi les ruelles du village ; pour arriver finalement devant la demeure de la famille Mackenzie, je vis avec horreur tout le personnel en pleurs. La maison avait été recouverte par des miroirs de voile noir (what?? Des miroirs de voile noir? C'est quoi ça?); je montai(s) à l’étage et arrivai devant la chambre de Liam.

Au même moment la porte de celle-ci s’ouvrit, et devant moi, se présenta Liam Mackenzie père (senior) ; quand il me vit il se redressa et s’approcha de moi tout en posant sa main sur mon épaule.

— Ellen Je préfère que…

Je le repoussai et pénétrai dans la chambre, sans le laisser finir. Aussitôt le sang (? où ça du sang??) quitta mon visage. Lorsque je vis, allongé sur son lit, le corps sans vie de celui que j’aimais, je m’avançai doucement et tendis ma main vers la sienne.
Elle était si froide, contrairement au souvenir que j’en avais, et comme si l’on ouvrait soudain les vannes (image très bof bof. Impression comique alors que ce n'est à mon avis pas l'effet recherché), les larmes se mirent à couler le long de mes joues.
Je tombai à genoux en serrant sa main aussi fort que je le pouvais.

— Ne pleure pas ma fille, murmura celui-ci (celui-ci qui encore une fois? Tu reprends quel sujet là?) d’une voix calme. J’aurais été fier de t’avoir dans ma maison : Liam était indigne de toi ; il ne mérite pas tes larmes. »

— C’est moi qui ne le méritais pas, hoquetai-je en pleurant de plus belle. Oh Liam ! Mon amour, pardonne-moi !

J’étais incapable de calmer ma douleur, et restai aux côtés de Liam toute la matinée (tout le reste de la matinée. Souviens-toi, elle s'est réveillée alors qu'elle était déjà bien avancée). Seul le prêtre parvint à me faire quitter son chevet pour lui donner les derniers sacrements. À ma grande fureur, Liam fut enterré avec qu’une simple ("avec qu'", à éviter) messe pour honorer sa mémoire ou devrais-je dire les apparences. Enfin, son père ordonna sa mise en terre.

Alors, un sacré travail de réécriture s'annonce !
L'histoire pourtant, dans le fond, n'est pas inintéressante. Mais dès les premières lignes on sait déjà ce qu'il va se trâmer et on est pas étonné de voir débarquer Mary en larmes. Ce n'est que le premier chapitre et tu ne donnes pas grand chose pour attiser la curiosité. Il est mort. On ne s'est pas pourquoi ni vraiment comment. Ensuite, tu utilises un peu d'adjectifs superlatifs, pompeux, qui font très vite décrocher du genre: A ma grande fureur" ou "avec horreur" etc...

Attention aux abus de "celui-ci", car bien souvent ils ne reprennent ... rien. Ce qui déstabilise fortement le lecteur vu qu'il ne comprend... rien.

Par contre, au contraire de Kirlim, il y a réellement une recherche de style, ce qui est tout à ton honneur. Mais faudrait le retravailler un peu, sérieusement.

Donc par contre, pour l'édition, fais attention. Il y a aussi pas mal de simples erreurs d'orthographe et ça, les éditeurs n'aiment pas.
Pacô
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