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Le Véritable Visage de la Lumière

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Message  Laumie Sam 21 Nov 2009 - 22:54

J't'ai expliqué sur MSN mais je le redis ici pour que les autres sachent pourquoi je suis perplexe Razz Razz

En fait, c'est l'histoire de la différence de nom soulevée par l'agent secret qui me laisse perplexe. Je comprends pas trop ce que ça vient faire là quoi ^^
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Message  Pacô Sam 21 Nov 2009 - 23:29

Ah Smile.
Moi histoire de me répéter aussi ... visiblement, cela veut dire que Monsieur Hong ne s'appelle pas en vérité Monsieur Hong.
Et qu'il est lié d'une quelconque façon à l'Empire.

Mais la réponse au pourquoi et au comment, vous ne le saurez que bien plus tard. Je préfère faire mariner le lecteur et peser le pour et le contre sur le statut de l'Empire à ses yeux.
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Message  azul Dim 22 Nov 2009 - 10:33

Bon, j'ai lu le débat sur la réquisition et je donnerai mon avis en temps voulu.
Je te préviens : je suis chiante. De plus, comme tu as pu le constater, je n'ai pas la comprenette facile. Conclusion : si tu ne maîtrises pas ton histoire, tu es grillé chizz

Je commence par le commencement, c'est-à-dire pas par le chapitre I

L'Empire, après avoir sauvé la République Terrae - nouvel ordre mondial - d'une crise financière sans précédent, suscite à présent beaucoup de suspicions auprès de l'opinion public (publique). Quel but poursuit-il en "débarrassant de la planète" pourquoi le groupe de mots est-il entre guillemets ? J'aurais surtout vu "débarrassant" les criminels de toutes sortes ? Pourquoi trier sur le volet dix étudiants éparpillés sur l'ensemble des sections ? Une dangereuse énigme qui impliquera, malgré lui (eux), Marc et sa famille au centre des complots politiques, des luttes de pouvoir et de secrets jusqu'alors insoupçonnés.

Je n'aime pas spécialement cette accroche. Elle ne me pose que des questions qui n'ont rien à voir avec l'impatience de savoir. En dehors du fait que nous prenons manifestement le train en route, c'est quoi la République Terrae ? Elle est située où ?

Tu la places où cette présentation ? C'est une quatrième de couverture ?
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Message  azul Dim 22 Nov 2009 - 11:15

Le Néant.

Ce mélange de ténèbres éternelles, d’absence d’émotions, de sensations et de bruits, formait un rien inquiétant. Il y a de ces choses qui effraient l’insouciance des hommes et qui font j'ai un gros doute avec ces deux accords. Si Barbara est dans le coin... Je ne sais pas si l'accord se fait avec "ces choses" ou s'il s'agit "d'un ensemble de choses"trembler la sagesse des esprits, j'éviterais cette virgule sans que l’on sache donner la réponse au pourquoi. Face à l’incohérence du Néant, les plus petites peurs se décuplaient, l’angoisse prenait à la gorge et la terreur naissait dans le cœur des plus braves. A À (alt 0192) l'absence d'accent sur les majuscules est une faute d'orthographe comme une autre l’allusion de cet univers, les langues se rétractaient dans les bouches et les intelligences, aussi développées soient-elles, oubliaient tout raisonnement et déclinaient à la dialectique. Comme si l’énonciation de ce mot conférait à son détenteur une puissance qui fécondait la faiblesse chez les autres. je ne comprends rien à cette phrase Le Néant n’était-il pas l’apothéose du vide ? Je fais une différence entre néant et vide. Par définition, le vide est un endroit non rempli ; le néant n'existe pas. On peut remplir le vide ; le néant n'existant pas, il faut inventer, créer. Conclusion, le néant ne peut être l'apothéose du vide puisque ce sont deux choses différentes Une conception où rien n’existait car rien n’avait encore eu la chance d’être vécu virgule tu as deux "et" dans la phrase et où encore rien ne laissait présager un avenir nimbé d’espoirs et de regrets. Une situation où toutes choses n’avaient pas lieu d’être, où tout sentiment se voyait infondé et bafoué et où l’imagination était freinée parce qu’elle ne possédait aucun modèle sur lequel se baser. L’apothéose du rien, la grandeur de l’absence, un univers de paix … c'est quoi ça ? des points de suspension ? Il y en a trois alors l e Néant n’était-il finalement pas un monde où la cruauté des hommes était épargnée ?

Bon, autant dire que je ne suis pas d'accord avec ta vision du néant et du vide. Ta définition est bonne au départ : le néant c'est un rien inquiétant. Pour moi, le vide c'est quelque chose.
Je travaille auprès de personnes handicapées. Je me souviens de la définition de la psychose que nous avait donné notre formateur. Il avait pris l'image de la maison. Chez le psychotique, il manque une pièce. On va prendre la cuisine pour exemple. Dans la maison du psychotique, il n'y a pas de cuisine. Ce n'est pas une pièce vide qui ne demande qu'à être remplie. Elle n'existe pas. Je ne sais pas si on pourrait la qualifier de néant, parce qu'il est impossible de construire sur ce qui n'existe pas chez le psychotique.
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Message  Hisha Dim 22 Nov 2009 - 12:06

Ai lu ce que tu avais ajouté, Pacô.
Les membres de l'empire sont de plus en plus inquiétants, dis-moi.
Que contenaient les cartes que M. Hong a détruites? Pourquoi lui a-ton demandé de le faire?
L'arme que l'agent M utilise pour briser la vitre est-elle une invention de ses comparses ou bien un objet plus ou moins courant dans la république? (qu'elle est chiante avec ses questions à la con Laughing )

La scène d'orage est un ressort qui fonctionne toujours... Les éléments qui se déchaînent donnent de la puissance au texte, bien que ce soit un "ressort", comme j'ai déjà dit, souvent utilisé, parfois parodié. Mais on ne change pas une équipe qui gagne ; de plus tu la mène très bien (l'équipe, enfin la scène. Bref, je me comprends.) Smile
La façon qu'à l'agent de répéter "Monsieur Hong" m'a fait un instant penser à l'agent Smith (Matrix) qui appelle sans cesse Néo par son nom d'avant, Monsieur je-sais-plus-quoi Laughing
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Message  Kain Dim 22 Nov 2009 - 13:40

C'est marrant, ton héros apparait vachement imperialiste dans ce 3eme passage, surtout par rapport à la population en général. Je m'attendais pas à cela, vu que l'empire c'est plus ou moins les méchants de ton histoire, non? La rencontre avec le journaliste est assez drôle, mais c'est plus un paparazzi qu'un journaliste, qui fabrique carrément de l'info...

En tout cas c'est pas un Paris joyeux que tu montres là, on se demande comment les monuments publiques ont laissé faire ^^.

J'ai moins de remarques sur celui là, je trouve que tu gagnes en fluidité en avançant. C'est bien de gagner à être connu Smile

. Marc doutait que certains érudits regrettaient cette absence de culture et la dissimulaient sous une impassibilité déconcertante.

Là à mon avis y a un contre-sens. Il ne doute pas que ce cercle de la culture existe, il s'en doute. Ou mieux, il le soupsonne. Et le 'la' se référe à quoi, à la culture, à l'absence de culture? Dans les deux cas je vois pas trop comment ça peut se cacher 'sous une impassibilité déconcertante'.

Il pensa trop vite.

Qu'est ce que la vitesse de sa pensée vient faire là dedans? Si c'est un parallèle avec l'expression 'il avait parlé trop vite', c'est un peu maladroit, et il faut employer du plus-que-parfait. Un simple 'il s'était trompé' c'est bien aussi.

Il repéra rapidement sa mère, petite, rondelette, accompagnée de son sourire fabriqué, imité à une plus glorieuse période où elle était réellement heureuse.

'imité à' ça ne veut rien dire. fantôme d'une plus glorieuse période où elle était réellement heureuse , vague souvenir d'une plus glorieuse période où elle était réellement heureuse, etc...
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Message  Pacô Dim 22 Nov 2009 - 17:58

Azul.
Le premier truc est une accroche écrite à l'arrache en attendant de la construire comme il faut. Mais je ne voulais pas reprendre les mêmes termes que mes anciens éditeurs.
Mais par contre le fait d'énoncer des termes encore inconnus sont recommandés pour les histoires fantasy/SF, justement parce qu'ils intriguent. J'avais lu ça dans un petit cours de forums de correcteurs (ou par là ^^).
Pour qu'une accroche soit bonne, il fallait montrer au lecteur des choses qu'il ne connaissait pas et lui montrer un reflet d'explication sur ces termes. L'exemple le plus courant est de citer l'univers et d'en donner une ou deux caractéristiques, sans en apprendre plus, histoire d'appâter le lecteur.

Ensuite, pour ce premier texte introductif mis-en-italique-dans-les-premières-pages-avant-le-chapitre-un, je crois que je vais le réécrire. Mais c'est un extrait tiré d'une "Bible", donc forcément, il peut aller à l'encontre de ta manière de penser. Comme Jésus peut dire des trucs avec lesquels tu n'es pas tout à fait d'accord Wink.

Hisha.
Bingo, l'agent M a exactement l'effet agent Smith. C'est sûrement du à ma vénération de Matrix. Mais j'essaie de ne pas trop lui faire ressembler non plus, mis à part peut être le fait de répéter quinze fois le nom de sa "victime". Mais c'est le vice de tous les personnages un peu cyniques (et un peu psychopathes) non ?
Pour répondre légèrement à tes questions, je ne peux vraiment te dire ce que contenaient ces cartes sans te révéler l'intrigue et je n'aurais que cesse de répéter une énième fois: les apparences peuvent être trompeuses Wink.
Par contre l'arme qu'utilise l'agent est une arme allègrement répandu dans toute la République et elle sera réutilisée à maintes reprises, surtout dans le second Tome Rolling Eyes.

Kain.
Merci de tes relevés. Je te montre mes changements.

Kain a écrit:Là à mon avis y a un contre-sens. Il ne doute pas que ce cercle de la culture existe, il s'en doute. Ou mieux, il le soupsonne. Et le 'la' se référe à quoi, à la culture, à l'absence de culture? Dans les deux cas je vois pas trop comment ça peut se cacher 'sous une impassibilité déconcertante'.
Effectivement. Mauvaise formulation de ma part. J'ai rectifié comme ceci:
Marc ne doutait pas que certains érudits éprouvaient quelques regrets sur cette absence de culture et qu’ils les dissimulaient sous une impassibilité déconcertante.
Donc en gros, Marc sait que certains érudits regrettent ce manque de culture dans le monde, mais ils cachent leurs regrets sous un masque d'impassibilité (déconcertant ^^).

Kain a écrit:Qu'est ce que la vitesse de sa pensée vient faire là dedans? Si c'est un parallèle avec l'expression 'il avait parlé trop vite', c'est un peu maladroit, et il faut employer du plus-que-parfait. Un simple 'il s'était trompé' c'est bien aussi.
Oui, c'était un espèce de jeu de mots à deux balles pour "il parla trop vite".
Donc j'ai mis à la place:
Il se trompait.

Kain a écrit:'imité à' ça ne veut rien dire. fantôme d'une plus glorieuse période où elle était réellement heureuse , vague souvenir d'une plus glorieuse période où elle était réellement heureuse, etc...
J'ai juste changé le participe passé en fait:
Il repéra rapidement sa mère, petite, rondelette, accompagnée de son sourire fabriqué, emprunté à une plus glorieuse période où elle était réellement heureuse.

Et puis pour le reste:
Kain a écrit:C'est marrant, ton héros apparait vachement imperialiste dans ce 3eme passage, surtout par rapport à la population en général. Je m'attendais pas à cela, vu que l'empire c'est plus ou moins les méchants de ton histoire, non? La rencontre avec le journaliste est assez drôle, mais c'est plus un paparazzi qu'un journaliste, qui fabrique carrément de l'info...
Je ne dirais pas impérialiste, mais plutôt indifférent.
Et je t'arrête tout de suite, je refuse systématiquement une base manichéenne. Il n'y a jamais de bons ni de méchants chez moi, mais juste des actes bons et des actes méchants, d'un côté comme de l'autre.
Chacun a sa vision des choses et là nous sommes très tournés du point de vue Terrae, avec lequel je joue.
Le but du Tome 1 est de faire réfléchir un peu le lecteur, à rentrer dans la peau du héros et de voir les choses comme lui et d'en tirer un petit constat personnel et statuer sur l'Empire.

Oui, ce journaliste a des allures de paparazzi. Les journalistes ne cherchent pas la vérité ici, ils cherchent à accabler l'Empire et c'est ce qui énerve le héros qui ne prend ni parti pour lui, ni pour la république.


Et même conseil que pour Hisha: les apparences sont trompeuses Wink.
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Message  azul Lun 23 Nov 2009 - 8:40

Azul.
Le premier truc est une accroche écrite à l'arrache en attendant de la construire comme il faut. Mais je ne voulais pas reprendre les mêmes termes que mes anciens éditeurs.
Mais par contre le fait d'énoncer des termes encore inconnus sont recommandés pour les histoires fantasy/SF, justement parce qu'ils intriguent. J'avais lu ça dans un petit cours de forums de correcteurs (ou par là ^^).
Pour qu'une accroche soit bonne, il fallait montrer au lecteur des choses qu'il ne connaissait pas et lui montrer un reflet d'explication sur ces termes. L'exemple le plus courant est de citer l'univers et d'en donner une ou deux caractéristiques, sans en apprendre plus, histoire d'appâter le lecteur.

Ensuite, pour ce premier texte introductif mis-en-italique-dans-les-premières-pages-avant-le-chapitre-un, je crois que je vais le réécrire. Mais c'est un extrait tiré d'une "Bible", donc forcément, il peut aller à l'encontre de ta manière de penser. Comme Jésus peut dire des trucs avec lesquels tu n'es pas tout à fait d'accord
Ok pour l'accroche. Je ne suis pas une fan de science fiction, mon truc c'est plutôt la fantasy, et j'en ai tellement lu qu'il vaut mieux ne pas essayer de m'appâter avec de l'à peu près.

Pour l'extrait tiré "d'une bible", je voudrais bien avoir davantage de précisions. Jésus soutiendrait-il que le néant est l'apothéose du vide ? Ouais...

Cela dit, je vois que Kain est un très bon relecteur. Peut-être te suffit-il et puis-je dans ce cas me tourner vers d'autres lectures. (Qu'est-ce que je parle bien Rolling Eyes Je me demande jusqu'à quand je vais tenir avant de glisser deux-trois vilains mots chizz )
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Message  Kain Lun 23 Nov 2009 - 17:55

Ah tiens, me voila revenu vers les petits paragraphes étranges entre les morceaux de ton histoire. Encore une fois, ils sont vraiment pas faciles à lire, avec même parfois des phrases qui n'ont pas beaucoup de sens, voir pas du tout.

son aura outrepasse la constance des choses qui ont été.

Là je comprend pas ce que tu veux dire .

méfiez-vous de la volonté des choses,

Faut faire attention à ce que ton lit essaie pas de te tuer dans ton sommeil, que ta cafetière te crache pas de liquide brûlant au visage? C'est une idée de destinée, d'inéluctabilité, que t'essaies de faire passer avec cette 'volonté des choses'?

car il n’a pas su envisager l’obstination d’une simple étincelle à travers l’immensité de son ombre

'envisager' ne me parait pas le bon verbe, prédire, étouffer, ou autre, car envisager ne laisse pas entendre que l'incident dont tu parles s'est vraiment produit.

La fin est mieux écrite, mais bon on voit pas où tu veux aller.

Comme d'hab on retrouve la suite avec bien plus de plaisir. C'est pas mal, si j'avais des reproches à faire y en aurait deux:
*Tu fais des tartines sur la voiture, et à la fin c'est fouillis et un peu contradictoire (cf commentaires).
*Elle prend de la drogue la mère? Non parce que même pour une personne dépressive, c'est anormal de pareils changements d'humeur. Les seuls qui passent de l'excitation au replis sur soi aussi vite, c'est ou des personnes surmédicamentées ou des graves cas de bipolarité. En tout cas j'ai trouvé que tu forçais peut-etre un peu la note.

Commentaires du texte:

On succombait rapidement au charme de ses phares en forme d’amandes et les hommes ne cessaient jamais de targuer sa physionomie féline

'targuer'? On peut se targuer de quelque chose, mais pas targuer quelque chose. Vanter, lorgner. En fait je ne sais pas quel sens tu voulais donner à la phrase.


La robe dorée qui l’enveloppait abritait un caractère impétueux et la noblesse de ses traits lui octroyait une attitude des plus altières.

robe c'est pour les chevaux, et traits pour les humains. 'la noblesse de son ossature', 'la noblesse de sa silhouette', si tu veux poursuivre la métaphore animale, mais franchement je la trouve un peu faiblarde.

Se présenter en sa compagnie signifiait une haute distinction dans la société mais sa perte engendrait indéniablement une baisse d’estime dans l’entourage.

Là l'utilisation de l'imparfait donne l'impression que tu énonces une règle générale, or c'est une situation particulière, et elle est pas encore perdue la voiture, d'où conditionnel:

'Se présenter en sa compagnie signifiait encore une haute distinction dans la société mais sa perte engendrerait indéniablement une baisse d’estime dans l’entourage.'

Nathalie, la mère du jeune homme, rangea les billets remboursés par la SCTE

Arrêtes moi si je me trompes, mais ils sont pas encore remboursés les billets? 'rangea les billets remboursables', non?

Elle inspirait davantage de pathétisme que de réelle compassion.

Le pathétisme est un aspect d'une situation, pas une émotion, tu ne peux pas l'inspirer. 'Elle inspirait davantage de pitié que de réelle compassion'.

Totalement contrôlée par électronique, la voiture s’ébroua et sortit ensuite du parking, telle une reine.

Si tu te tiens à la métaphore animale précédente, tu peux pas la comparer maintenant à une reine, c'est trop. 'telle un pur-sang', à la limite.

En un vol réservé, presque pudique, elle traversa l’allée centrale qui regagnait la rue et s’arrêta devant un gardien mécanique en faction.

Avant c'était un animal, aprés une personne royale, et maintenant elle est 'réservée, presque pudique'? Honnétement ça devient une chimère ta voiture, tellement elle est constituait de bouts de description différents.

– Non ce n’est pas rien », répliqua t-elle avec virulence.

Y a pas à dire, la virulence c'est ton truc Very Happy . Bon là à la limite ça passe, mais ça reste fort comme expression.

Elle se tourna vers son enfant, les yeux embués de larmes. De telles pierreries n’étaient pas apparues depuis longtemps sur son visage par habitude si pauvre d'émotions.

'pierreries'? elle pleure des diamants? 'Un tel ornement' peut-être, mais c'est vraiment ampoulé comme formule.
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Message  Liven d'Eleissen Lun 23 Nov 2009 - 19:12

Pacô a écrit:
Kain a écrit:'imité à' ça ne veut rien dire. fantôme d'une plus glorieuse période où elle était réellement heureuse , vague souvenir d'une plus glorieuse période où elle était réellement heureuse, etc...
J'ai juste changé le participe passé en fait:
Il repéra rapidement sa mère, petite, rondelette, accompagnée de son sourire fabriqué, emprunté à une plus glorieuse période où elle était réellement heureuse.

Je débarque un peu comme un cheveu sur la soupe mais juste... ton "plus glorieuse période", c'est un peu lourd, je trouve ^^ Tu m'as fait la même remarque hier pour mes "plus hauts nobles" Razz Du coup, ici, je remplacerais par "rappel/ souvenir/ ce que tu veux du même genre d'une période plus glorieuse". Ca sonne mieux je trouve.

C'était le passage-éclair de Liv qui se dit qu'un jour elle lira cette histoire.
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Message  Pacô Mer 25 Nov 2009 - 14:35

Azul => Non, lol, mes passages ne sont pas tirés de la Bible. Ils sont écrits comme s'ils étaient tirés de la Bible, c'est à dire, avec un style assez similaire quand il s'agit d'aborder les aspects métaphysico-spirituels.
Mais pour l'instant, je les laisse le temps que je termine complètement la réécriture du premier volume et puis ... j'aviserai ensuite. Savoir si je les laisse, ou pas.
Mais en même temps, l'effet produit reste assez semb

Kain a écrit:
son aura outrepasse la constance des choses qui ont été.

Là je comprend pas ce que tu veux dire .
Hum ... même chose que azul, jvais les mettre entre parenthèses ces passages-ci u_u".
Là je voulais dire que son aura (donc sa luminosité/son énergie) dépasse, va plus loin, que les choses qui ont pour l'instant existé dans le Néant.

Kain a écrit:méfiez-vous de la volonté des choses,

Faut faire attention à ce que ton lit essaie pas de te tuer dans ton sommeil, que ta cafetière te crache pas de liquide brûlant au visage? C'est une idée de destinée, d'inéluctabilité, que t'essaies de faire passer avec cette 'volonté des choses'?[/quote]
Non, oui, lol u_u".
Méfiez-vous de la volonté des trucs qui peuvent nous indifférer. En gros.

Kain a écrit:car il n’a pas su envisager l’obstination d’une simple étincelle à travers l’immensité de son ombre

'envisager' ne me parait pas le bon verbe, prédire, étouffer, ou autre, car envisager ne laisse pas entendre que l'incident dont tu parles s'est vraiment produit.

La fin est mieux écrite, mais bon on voit pas où tu veux aller.[/quote]
Ok.
Mais ça ne veut pas emmener très loin. En toile de fond, vous avez en chaque début de chapitre, l'idéologie spirituelle de l'Empire.
Il n'y a pas de suspens là-dedans.

Kain a écrit:Comme d'hab on retrouve la suite avec bien plus de plaisir. C'est pas mal, si j'avais des reproches à faire y en aurait deux:
*Tu fais des tartines sur la voiture, et à la fin c'est fouillis et un peu contradictoire (cf commentaires).
Nop.
La voiture n'est pas comparée à un cheval. Elle est comparé à la reine animale, c'est à dire, une lionne.
D'ailleurs, la "robe" du début faisait déjà référence à la stature d'une grande dame. Toute la métaphore est donc constituée sur deux concepts: la majesté et la lionne.

Kain a écrit:
*Elle prend de la drogue la mère? Non parce que même pour une personne dépressive, c'est anormal de pareils changements d'humeur. Les seuls qui passent de l'excitation au replis sur soi aussi vite, c'est ou des personnes surmédicamentées ou des graves cas de bipolarité. En tout cas j'ai trouvé que tu forçais peut-etre un peu la note.
Elle ne passe pas de l'excitation au replis sur soi, elle passe d'une petite prise de position à un retour au mutisme.
Et détrompe-toi, pour avoir vu plusieurs "cas", et surtout un, je peux tout à fait te dire que quelqu'un peut avoir un caractère aussi ambivalent en dix secondes d'intervalle (je parle du calme aux larmes en un rien de temps pour une simple accroche sans importance). Et ce, sans avoir pris de drogue, mais juste parce que dans sa tête, dans sa psychologie, il y a quelque chose de briser qui n'arrive pas à se reconstruire.

Et je pense savoir de quoi je parle.

Commentaires du texte:


'targuer'? On peut se targuer de quelque chose, mais pas targuer quelque chose. Vanter, lorgner. En fait je ne sais pas quel sens tu voulais donner à la phrase.
Va pour vanter.


robe c'est pour les chevaux, et traits pour les humains. 'la noblesse de son ossature', 'la noblesse de sa silhouette', si tu veux poursuivre la métaphore animale, mais franchement je la trouve un peu faiblarde.
Cf: commentaire au-dessus.
J'ai pris silhouette, néanmoins. Mais la robe, ça peut être pour une dame aussi ^^.


'Se présenter en sa compagnie signifiait encore une haute distinction dans la société mais sa perte engendrerait indéniablement une baisse d’estime dans l’entourage.'
J'ai repris exactement ta phrase.


Arrêtes moi si je me trompes, mais ils sont pas encore remboursés les billets? 'rangea les billets remboursables', non?
Beh ils l'ont été à sa sortie de train.
Généralement, tu donnes l'ancien billet, ils l'enregistrent, t'écrivent un truc dessus et te le rendent en te promettant que soit tu bénéficieras d'une remise sur ton prochain billet soit tu recevras le remboursement dans le mois. (enfin, pour la SNCF de chez nous quoi ^^). On peut considérer que vieux billet signé par la guichetière est comme remboursé, non ?
Mais bon, j'ai pensé que c'était peut être pas le moment le plus intéressant de l'histoire et de juste mettre une phrase pour confirmer qu'ils ont bien été remboursés, comme prédit par les automates de la SCTE dans le chapitre 1, c'était suffisant.

Le pathétisme est un aspect d'une situation, pas une émotion, tu ne peux pas l'inspirer. 'Elle inspirait davantage de pitié que de réelle compassion'.
Un bricolage de phrase qui a mal tourné encore \o/.
J'devais parler d'une situation pathétique ou je ne sais quoi ... bref, maintenant ce sera pitié Wink.


Si tu te tiens à la métaphore animale précédente, tu peux pas la comparer maintenant à une reine, c'est trop. 'telle un pur-sang', à la limite.
Mais c'est une reine depuis le début oO. C'est la reine des automobiles, en comparaison avec la reine des animaux.


Avant c'était un animal, aprés une personne royale, et maintenant elle est 'réservée, presque pudique'? Honnétement ça devient une chimère ta voiture, tellement elle est constituait de bouts de description différents.
Non, non, relis-bien ^^.
Elle n'est que lionne et reine (et les deux vont ensemble).

Y a pas à dire, la virulence c'est ton truc Very Happy . Bon là à la limite ça passe, mais ça reste fort comme expression.
On peut calmer les choses avec un "répliquer subitement", enfin plus un truc qui fait intervenir le "tac au tac" que la réelle violence des propos.

'pierreries'? elle pleure des diamants? 'Un tel ornement' peut-être, mais c'est vraiment ampoulé comme formule.
Tu ferais mentir un Baudelaire je crois Smile.
Je garde pierreries, puisque ce sont les larmes qui sont ici comparées à des diamants. J'évite la comparaison facile des perles.

Liven:
J'ai pas compris tes propositions en fait (avec rappel/souvenir). Tu peux éclaircir un peu ? ^^
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Message  Kain Mer 25 Nov 2009 - 22:36

Lionne et reine, c'est deux registres lexicaux totalement différents, et franchement, je te donne mon impression, on est très vite perdu avec ce mélange. Je serai toi je me limiterai à un des deux, pour des questions de cohérences. Par exemple la robe, sur une voiture, tu peux pas dire que c'est des habits, ca fait partie de la voiture, donc si tu tiens à parler de sa robe instinctivement on pense animal, pas humain.

Pour la mère pourquoi pas, mais bon elle est limite hystérique à une ligne, et taciturne à la suivante, donc si tu tiens à une transition aussi abrupte, ça vaudrait peut-etre le coup de faire un paragraphe d'explication, par exemple du point de vue du personnage, plutôt que de coller le lecteur devant le fait accompli.

Aprés tout ça c'est juste un ressenti pendant la lecture.
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Message  Kain Ven 27 Nov 2009 - 23:20

Je ne sais pas si tu voulais decrire le president comme un pedant et un homme politique ronflant, mais son discours est long a lire, et bourre de cliches c'est un peu dur de se motiver pour aller au bout. Ceci dit tu y glisses quelques infos sur l'histoire qui poussent a continuer, mais c'est pas tres agreable a lire.

Quelques remarques sur les passages qui m'ont paru les plus problematiques:

Encore une fois, le destin possède mille et une facettes qui me conduisent sur ce balcon présidentiel.

Si tu parles d'un evenement ponctuel 'Encore une fois,' ca n'a guere de sens de parler des 'mille et une facettes ' du destin, c'est un chemin du destin qui l'amene la ou il est au moment ou il est, et pas plus.

Encore une fois, je m’adresse à vous, non sans appréhension et ce à quelques mois des élections, dans l’espoir d’atténuer les dérives sociales de notre planète.

Les republicains americains peuvent parler de la derive sociale de la politique d'obama, mais dans le contexte de ta phrase ca ne veut rien dire. 'les honteuses derives de notre societe', par exemple.

Je tremble toujours à l’idée que notre prestigieuse République, que nous hommes de liberté avons façonnée avec amour et raison, ne trouve aucune consolation à son affliction et s’effondre.

remede a son affliction, pas consolation, on est pas la pour caliner la republique mais pour la redresser.

L’Empire est une société qui m’échappe

La aucun politicien qui vient vendre sa soupe a la tele ne dira jamais ca! Laughing

L’Empire est une société qui genere beaucoup de doutes parmi vous, je le sais.
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Message  Pacô Sam 28 Nov 2009 - 15:32

Je voulais surtout décrire le président comme un homme idéaliste. Comme un homme qui a un bon fond mais qui risque d'être manipulé; sa passion pour uniformiser le monde servira d'outil pour d'autres.
Donc là, il est présenté comme un président qui veut croire en la sincérité de l'Empire, qui veut croire à l'épanouissement de la République et de son rayonnement infini.

Ce n'est pas vraiment un pompeux mais plus un doux rêveur qui a réussi à créer une chose qui échappe à son contrôle aujourd'hui.

Je n'ai pas compris pour le "mille et une facettes" ? Le Véritable Visage de la Lumière - Page 7 Icon_scratch

Je prends le remède. c'est le mot qui me manquait je crois à l'époque où j'ai écris ^^.

Si, ce sont bien des dérives sociales. Le fossé se creuse entre riches et pauvres, et pire encore, c'est un bouleversement social que la république a connu suite à la crise. Les riches sont devenus pauvres et certains pauvres ont connu la richesse grâce à l'empire. Et tout ça divise le monde entre les partisans de l'empire et les opposants.
J'appelle donc ça des dérives sociales, puisque les groupes sociaux tanguent vraiment en une demie décennie.

Pas faux pour l'Empire m'échappe. Mais en même, temps je voulais souligner la confiance aveugle qu'accorde le président à l'Empire, et, suite à ce discours, le fait que beaucoup ne partagent pas son avis et voient un potentiel danger avec l'Empire.

Et c'est si dur que ça à lire ?
Pour l'instant je n'ai eu que des avis partagés entre: c'est un super discours d'homme politique qui dénote bien de la société de ton histoire" et "c'est un peu long, un peu chiant et pas très emballant".

J'ai même eu un "ça fait discours religieux" mais c'est presque un objectif u__u".

Je me suis basé à partir d'un discours de Mitterand pour ce faire, lorsqu'il avait annoncé les 35h (il me semble). Faudrait que je le retrouve, histoire que vous fassiez la comparaison.
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Message  Kain Sam 28 Nov 2009 - 22:54

Mitterand etait mort depuis deux ans a l'introduction des 35h, donc je doute que ce soit ca...

Pour les facettes du destin tu peux dire que mille et une facette s'ouvrent devant toi, mais pas que mille et unes facettes t'ont conduit la ou tu es. Un seul chemin t'as conduit la ou tu es, le destin n'est multiple que par rapport a l'avenir.

Une derive sociale d'une societe franchement a mon sens ca ne veut rien dire, parle de creusement des inegalites, d'augmentation de la misere. Le mot social peut designer une politique, une lutte, un probleme mais pas une derive.

Honnetement c'est vraiment dur a lire pour moi, surtout en raison de digressions infinies ou il parle de son amour de la republique son respect pour l'empire etc... au final y a 1/10 du texte qui annonce l'envoi des condidats et a ce titre est utile a l'histoire, c'est peu. On passe tout le debut du paragraphe infoutu de depetrer ou il veut en venir, ce qui pourrait etre remplace par une petite biographie de ce type, qui expliquerait ses penchants nounours pro-imperial. Maintenant peut-etre que dans ta tete il faut que tes politiciens parlent comme ca, de facon tres oiseuse, pourquoi pas? Moi en tout cas j'aurais change de chaine bien avant d'avoir ecoute le dernier mot ^^
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Message  Pacô Sam 28 Nov 2009 - 23:23

Merde. C'était pourtant bien l'annonce des 35h, avec un discours et une comparaison sur Paris qui veut des loisirs. Suivi d'un étalage de la satisfaction de la république française.
Cordé diou. J'aurais juré que c'était Mitterand moi oO. Faudrait que je retrouve ce discours, je l'avais chopé sur google à l'époque \o/.

Mouais, je vois ce que tu veux dire pour le destin. Mais je ne suis pas convaincu. Le destin, pour moi, est une chose qui a mille et une facettes qui se combinent histoire de former un chemin.
Mais là c'était pour souligner le fait que à chaque fois, le destin sort une "facette" différente pour le ramener sur son balcon et s'adresser à la foule.

Ensuite, tu connais beaucoup de discours qui te font pas zapper de chaînes ?
Tu remarqueras que bien souvent, les discours passent de la crème sur tout ce qui bouge avant de vraiment se centrer sur le sujet principal. Et je ne voulais pas faire un discours de cinq lignes, je crois que ça n'aurait pas été crédible du tout.

Ensuite, pour moi, il dénote une manière de parler sous la République, dans le futur. J'arrangerai bien deux ou trois expressions en retravaillant ses chapitres, mais je ne pense sincèrement pas le raccourcir car il pose, pour moi, les fondements mêmes d'une certaine idéologie actuelle, que l'on peut difficilement retranscrire sur trois ou quatre lignes narratives.
La force du discours est beaucoup plus importante qu'un narrateur qui parle d'un personnage. Là tu découvres son caractère, sa façon de voir les choses.

Enfin. Merci de ton avis, ça en fait un de plus dans le camps du "j'aime pas trop le discours". Encore un, et ça équilibre avec le camps "j'adore à fond" \o/.
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Message  Kain Sam 28 Nov 2009 - 23:47

Si c'etait les 35H il etait soi de jospin, soi d'aubry.

Pacô a écrit:
Ensuite, tu connais beaucoup de discours qui te font pas zapper de chaînes ?

Euh ouais quand meme, un discours de sarko ecrit par guaino, quoiqu'on pense du personnage, c'est quelque chose. Pour remonter plus loin un discours de de gaulle avait force et talent litteraire (et ecrit par lui). Nos hommes politiques sont souvent formes aux lettres aux plus haut niveau, leur discours se lisent parfois comme de bons essais.

Le probleme de ton discours c'est qu'on en discerne ni la structure, ni le but, en tout cas pas avant un long moment.
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Message  Pacô Dim 29 Nov 2009 - 0:08

Le discours suit pourtant un plan rigoureux.

Intro: un constat de ces dernières années.
a) nous avons connu de gros déboires, souvenez-vous en.
b) mais attention, maintenant nous remontons la pente (faut pas se décourager).

Transition sur: oui mais comment cela est-il possible ?

I- L'Empire est indispensable.
a) L'homme ne s'est jamais construit tout seul
b) L'Empire a sauvé notre peau et on n'a jamais aussi bien vécu qu'aujourd'hui.

Transition avec: oui mais l'Empire peut encore être bien mieux que ça.

II- On expose la proposition qui risque de faire criser les gens, en les ayant bien tartiner préalablement de l'Empire providence.
a) On explique à l'opinion que l'Empire est magnifique, qu'il n'existe pas meilleure société et qu'on serait vraiment con de ne pas suivre son sillon.
b) On explique rapidement en quoi ça consiste, en perdant l'attention dans les détails
c) On justifie tout de suite après en quoi c'est génial et indispensable encore une fois (avec pour cela l'argument du "vous vivrez encore mieux et nous ne serons pas dépendants".) et qu'il faut être très con pour passer à côté.

Conclusion: Si vous voulez être heureux, vivre dans la prospérité etc. faut accueillir l'Empire les bras ouverts et accepter sans hésitation toutes ses géniales propositions.
Ouverture: nous nous en remettons à la jeunesse qui saura sûrement perpétuer ces liens avec l'Empire.

Bref, tout ça pour te montrer que si, j'ai construit ce discours selon une logique.
J'ai essayé de jouer à l'élocution politique. Ce n'est pas du littéraire, mais une manipulation de pensée (avec quelques petites figures littéraires quand même).
De Gaulle n'avait pas tellement besoin de convaincre, il était déjà aimé.

Là, c'est différent. Le président est un peu en mauvaise posture et il doit reprendre la main.

Et excuse-moi, mis à part deux ou trois discours de sarko, aucun n'a une belle esthétique littéraire. Ils ont de l'éloquence, de la force, du charisme c'est certains. Mais rien de littéraire. Et ça, mes profs de français se sont empressés de nous le rappeler tout l'an passé Wink.
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Message  Kain Mar 1 Déc 2009 - 14:05

Ah ben on revient dans l'action avec plaisir. Ca avance peut-être un peu lentement à mon goût, mais bon au moins l'univers est solidement posé.

Quelques maladresses dans les descriptions, quand tu te laisses emporter par ton lyrisme. C'est un peu dommage, même si c'est pas laid du tout, c'est un roman, pas un poème. Plus de concision et moins délévation serait parfois préférable, je trouve.

Voila les remarques glanées en cours de lecture:

*
Lorsque le président se tut, l’habitacle de la voiture demeurait totalement silencieux.

Problème de concordance des temps. 'Après que le président se fut tu, l’habitacle de la voiture demeura totalement silencieux'.

*
La cité autour de lui était plongée dans le clair-obscur, comme dans un tableau de Rembrandt exposé à l’Universal Museum de Budapest.

Sois il parle d'un tableau de Rembrant en général, et la référence au musée est inutile (à moins qu'ils y soient tous?), soit c'est d'un en particulier, et il faut préciser.

*
L’Empire est l’avenir comme le prétend Mernine, et pour le meilleur comme pour le pire

Si c'est l'opinion ferme de la mère (et ça parait l'être) elle n'utilisera pas le verbe prétendre, qui sous-entend qu'on met en doute l'affirmation.

'L’Empire est l’avenir comme le dit si justement Mernine, et pour le meilleur comme pour le pire'

*
-Maman c’est non ! » la coupa Marc d’un ton virulent.

Décidément Wink

*
Mais elle tenta de ne rien faire transparaître et baissa la tête, évitant le regard farouche et déterminé de son fils.

On ne 'fait' pas transparaitre, on 'laisse' transparaitre. C'est un acte inconscient.

*
les anciens riches s’étaient vus remplacés par de nouveaux rustres qui frisaient l’opulence en découvrant l’envergure de leurs fortunes.

'friser l'opulence' ça ne veut pas dire grand chose, l'opulence n'est pas une question de style, c'est un état de fait. Si ils sont riches ils vivent dans l'opulence presque par définition. 'friser l'indécence' est le terme approprié, je pense.

*
la haute cheminée taillée dans la brique

On peut pas tailler dans la brique, la brique est un élément de terre cuite, formée à la dimension voulue, ça ne se taille pas. On peut être construit avec des briques, ou taillée dans la pierre (mais ca voudrait dire qu'une pierre immense a été utilisé pour tailler toute la cheminée, c'est pas très réaliste).
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Message  Pacô Mer 2 Déc 2009 - 20:15

Merci bien. J'ai tout repris, mis à part ceci:

'friser l'opulence' ça ne veut pas dire grand chose, l'opulence n'est pas une question de style, c'est un état de fait. Si ils sont riches ils vivent dans l'opulence presque par définition. 'friser l'indécence' est le terme approprié, je pense.
On peut être riche et ne pas friser l'opulence, encore heureux. (comme être pauvre et vouloir se montrer opulent).
L'opulence est avant tout une démonstration de sa richesse.

Et j'en suis d'autant plus sûr que Voltaire l'utilise dans Candide Laughing .

Merci pour tout le reste.
Pour la cheminée, j'ai mis "élevée dans la brique", ça convient ?

Sinon, pour la première chose relevée c'est plus: "Lorsque le président se tut, l’habitacle de la voiture demeura totalement silencieux. "
Le "fut tu" me plaisait pas du tout ^^.

Et sinon, oui, j'ai mis les tableaux de rembrandt car tous ses tableaux se trouvent dans un même endroit.
La République cherche à ne pas éparpillé le souvenir d'un monde divisé, bien au contraire. Tous les tableaux de la Renaissance, avec l'expression de l'humain mais aussi d'une identité occidentale, sont regroupés et limite cachés au même endroit Wink.

J'espère que tu aimeras encore plus la suite. C'est un passage où j'ai passé le plus de temps.

Ah et puis pour la remarque sur le poème et le roman, je ne suis pas d'accord avec toi. Ce n'est pas parce qu'on écrit un roman qu'il faut oublier le lyrisme. Je dirais même que c'est là qu'il puise toute sa force, s'il est bien mené. Donc il faut que je le mène bien u_u".
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Message  Kain Mer 2 Déc 2009 - 21:07

Pacô a écrit:Merci bien. J'ai tout repris, mis à part ceci:

'friser l'opulence' ça ne veut pas dire grand chose, l'opulence n'est pas une question de style, c'est un état de fait. Si ils sont riches ils vivent dans l'opulence presque par définition. 'friser l'indécence' est le terme approprié, je pense.
On peut être riche et ne pas friser l'opulence, encore heureux. (comme être pauvre et vouloir se montrer opulent).
L'opulence est avant tout une démonstration de sa richesse.

opulence c'est une notion d'abondace, pas de jugement. friser l'opulence, ca veut dire 'avoir presque beaucoup de choses'. Moi j'avais compris que tu voulais décrire un comportement moral de nouveaux riches, pas la quantité de pots de geranium sur leur fenetre. Maintenant tu veux peut-etre décrire que leur maison sont plus fastueuses que celle des voisins? Dans ce cas là, faut des précisions: opulence de quoi?

Pacô a écrit:
Pour la cheminée, j'ai mis "élevée dans la brique", ça convient ?

La brique n'est pas vraiment une matière, pour moi ça sonne encore un peu bizarre, mais c'est plus correct d'emblée.

Pacô a écrit:
Ah et puis pour la remarque sur le poème et le roman, je ne suis pas d'accord avec toi. Ce n'est pas parce qu'on écrit un roman qu'il faut oublier le lyrisme. Je dirais même que c'est là qu'il puise toute sa force, s'il est bien mené. Donc il faut que je le mène bien u_u".

Ouais mais le but c'est aussi de mener le lecteur d'un point A à un point B sans le paumer en route. Trop de convolutions tue la narration.
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Message  azul Mer 9 Déc 2009 - 18:51

Yep l’ami ! Je me suis dit : « Tiens, au fait ! où est-ce qu’il en est avec son roman le Pacô ? »^^
J’espère que tu avais apporté les premières corrections à ce chapitre, sinon j’ai bossé pour rien. On voit qu’il a été retravaillé, malgré les quelques petites anicroches çà et là. Jusqu’au dernier paragraphe, c’est parfait, super bon style un peu « BCBG-homme d’affaires ». On s’y croirait.

Le dernier paragraphe est à revoir à mon avis ; ça coule beaucoup moins bien. On dirait que le style n’est plus le même, qu’il s’est perdu en route et fait place à l’émerveillement d’un petit garçon devant les superbes machines. Faut apporter du mâle Rambo là-dedans^^

Sinon, j’ai envie de lire la suite, et je vais le faire^^ (J'espère que je ne fiche pas le bazar en remontant le premier chapitre.)

Suggestions
Orthographe grammaire
Ponctuation frappe typo
J'enlèverais

Le train glissait à vive allure sur ses rails gonflés au néon. Maintenu par de solides câbles coulissant sur deux barres métalliques parallèles, le convoi pénétrait dans la ville préfectorale du département allemand, à plus de mille kilomètres par heure. La piste argentée, en pente, était recouverte d’une fine lamelle de glace (virgule) régénérée par des machines réfrigérantes. Des zones rugueuses diminuaient cependant la vitesse de la rame à l’approche des premières habitations. Les toitures en aluminium réfléchissaient les rayons de l’astre levant en une multitude de petites lumières aveuglantes. Le ciel orangé, parcouru de longues langues de feu, s’éclaircissait et chassait la marée sombre de la nuit.

Le train s’aventura finalement au cœur de la ville et sursauta (tressauta ?) lorsqu’il s’engagea passa sur un passage à niveau. Marc fut arraché (à son sommeil dans lequel) sans pouvoir l’expliquer cette forme me paraît fautive. J’ai cherché dans le Thomas, le Jouette, la Banque de Dépannage Linguistique et divers autres liens que je possède. Je n’arrive déjà pas à trouver la construction « dans lequel » qui pourtant existe me semble-t-il. Par contre, je suis à peu près sûre qu’on ne peut pas l’associer à un adjectif possessif. Je dirais plutôt « fut arraché au sommeil dans lequel » il avait sombré petit à petit depuis le début du voyage. Les yeux écarquillés par la dureté du réveil, il mit un certain temps à réorganiser ses idées. Il s’était assoupi, blotti contre ses bagages, dans une petite cabine en forme de bulle. Elle était de dernière classe, par conséquent démunie de tout mobilier, de tout service et de tout confort en général. La succincte décoration des affiches publicitaires égayait les cloisons translucides. Le petit écran tactile, en face de lui, indiquait « BERLIN » en grosses lettres. Le jeune homme soupira et se rassit sur son sac. Paris, jadis la ville des Lumières et de l’art de philosopher, n’était plus qu’à une quarantaine de minutes (d’ici j’enlèverais, l’info n’est pas utile, on sait qu’il est à Berlin) s’il n’y avait pas trop d’arrêts. Le train reprenait (peu à peu je ne me souviens pas si c’est toi qui utilise toujours peu à peu) de la vitesse, (signe qu’il venait de sortir de l’agglomération ça j’enlèverais, parce que je n’ai pas besoin de relire pour savoir que le train roule à mille kilomètres heure hors agglomération et ralentit en ville). Il se dirigeait à présent vers Leipzig. (Pourquoi tu ne mettrais pas une virgule ici, et un point après « passé » Ça ferait toujours ça de moins, la phrase suivante est longue.) Célèbre pour son histoire passée, la cité fêterait bientôt, jour pour jour en ce début octobre, l’anniversaire victorieux de la coalition sur les armées de Napoléon Bonaparte, déjà affaibli par son terrible échec lors de la campagne de Russie et au revers (à quoi se rapporte « au revers » ?) de la guerre dans la péninsule ibérique. Bonaparte, empereur des français, (de la) ? nation dissoute qui composait actuellement l’un des départements les plus touristiques de la République Terrae : à quoi auraient rimé ses conquêtes aujourd’hui alors que le monde constituait à lui seul un état unique ?

D’un mouvement de son index, Marc ouvrit la porte vitrée de sa cabine sphérique. Une pressante envie d’uriner lui endolorissait le bas ventre. A À cette heure si matinale, les couloirs du wagon demeuraient paisibles et déserts. Le paysage défilait à une vitesse inconcevable, le cerveau manquait de temps pour interpréter les images. Le jeune homme évitait de regarder au-dehors ; cela provoquait des nausées peu enviables. Et à quoi bon ? Ici s’étendaient des usines, des industries et des chantiers à perte de vue ; seule solution qu’avait imaginée le gouvernement de Bagdad, la capitale mère, pour résoudre « La Crise » suite à l’unification du monde. Oui, les hommes des ministères avaient conclu que la reconversion – ou la dévastation – des campagnes en chantiers de travaux nationaux, que l’on appelait communément (« les grands travaux »), relancerait l’économie mondiale. L’Homme avait cherché la réponse à ses problèmes au cœur de son histoire et ne s’était pas évertué dans l’innovation, dans la quête de solutions révolutionnaires. Plusieurs hauts membres de l’Assemblée – seule maîtresse de la législation mondiale – avaient contesté cette initiative, mais le gouvernement avait agi, déterminé à affronter les démons de sa ruine. Quant aux populations, elles vouaient une confiance totale à leur gouvernement et croyaient en lui comme au Messie.
On ne sut jamais si cette entreprise aurait fonctionné, si elle aurait finalement redressé une bourse en chute libre, puisque moins d’un mois après les réformes, tout avait été bouleversé …

Marc pressa le pas. Il appuya sur un bouton après avoir sélectionné le service qu’il désirait. Des flèches lumineuses apparurent sur les parois et le guidèrent jusqu’aux toilettes. Il remarqua à quel point cet outil devenait brusquement si essentiel (virgule) alors qu’à sa montée, la veille à Saint-Pétersbourg, il lui avait paru d’une utilité insignifiante, voire absurde. Il atteint (atteignit) enfin une porte opaque et la poussa d’un geste pressé. Il choisit le premier urinoir sur les cinq alignés, dégrafa son pantalon en cuir synthétique (ça existe le cuir syntétique ?), à la mode actuellement, et vida sa vessie, soulagé. Aussitôt, un étrange produit chimique, auréolé d’une fumée blanchâtre, envahit la cavité souillée. En une fraction de seconde, le liquide avait disparu, capricieux et frivole. Le jeune garçon n’aurait su dire par quelle réaction exacte ; ne lui restait qu’une vague notion sur les acides et les bases acquise durant l’apprentissage obligatoire à l’école généraliste parisienne, un vieux lycée à mi-chemin entre les gargouilles de Notre-Dame et les gravillons du champ de Mars. (lol) Son domaine intellectuel était davantage centré sur les sciences humaines, (pas de virgule) ou l’histoire en général. C’était aussi pourquoi il étudiait à Saint-Pétersbourg, dans l’une des plus prestigieuses universités du monde, Sokolov, nom donné en référence à l’énigmatique professeur russe, originaire de cette même ville, fasciné par Napoléon (la virgule est plutôt ici) et surtout, par sa stratégie militaire. Marc partageait la même passion et relisait parfois ses ouvrages, comme L’Armée de Napoléon, traduit en anglais – la langue universelle – (virgule) (« et », pour raccrocher le wagon, si la fin de la phrase se rapporte au livre et non à la langue ?) qu’il connaissait par cœur. Après avoir resserré sa ceinture, le jeune homme se rinça les mains au lavabo. Un liquide tiède, presque gazeux, coula entre ses doigts. Il ne s’agissait pas d’eau, juste d’une sorte de savon désinfectant présent dans tous les lieux publics de la planète qui s’évaporait en un temps record, ce qui dispensait de l’utilisation de serviette en papier. (ben dis-donc, le pied !)

Une voix dépourvue d’émotion, de chaleur, d’humanité en quelque sorte (je dirais « pour tout dire"), vibra dans les interphones du wagon.
« Welcome to Leipzig » (virgule) ce qui signifiait ni plus ni moins, (deux points ?) « Bienvenue à Leipzig ». « Comme si son ton fade donnait réellement envie de séjourner ici », (tu vois, l’emploi des guillemets pour l’annonce et les pensées ne permet pas de différencier les deux. C’est un choix, mais l’italique pour l’un et les guillemets pour l’autre serait peut-être plus clair) pensait (pensa ?) amèrement le jeune homme. Marc se redressa devant le miroir, (pas nécessaire la virgule) fissuré par endroits. Sa tignasse blonde et ses yeux azur suffisaient à charmer la gente féminine ; il le savait et ne s’en cachait pas. (Il a bien raison^^) D’un mouvement agile, il tenta de récupérer un peu du savon et de se le passer sur le visage ("avant qu’il ne disparaisse" après savon ?). Ses pommettes, rosies par le sommeil de l’heure précédente, (bonté divine, il s’est déjà passé une heure ? Moi je dirais plutôt que c’est le coup d’eau sur la figure qui lui rosit les pommettes) teintaient ses joues fermes mais un peu trop laiteuses à son goût. Un nez légèrement sévère (c’est quoi un nez sévère ? Bouche sévère je vois bien, mais nez…) et une fine bouche renforçaient son air sage et discipliné, (ça fait pléonasme tout ça) ce qui dissimulait facilement son caractère maussade. Marc réajusta le col de sa chemise blanche et froissée, et essaya de prendre une attitude sereine. Les examens de fin de trimestre le fatiguaient beaucoup et il ne désirait pas inquiéter sa mère (ah ces garçons avec leur maman ! [soupir attendri]), de nature anxieuse. La sélection pour la seconde année universitaire était rude : le moindre signe de défaillance le mènerait à l’échec ; chose dont (qu’il) il pouvait difficilement se permettre. Tel était l’enjeu qui accaparait toute son énergie ces dernières semaines et qui tirait les traits de sa figure amincie. (comment ça « amincie » ? Il a maigri ?)

Marc s’apprêtait à sortir lorsque le wagon fut agité d’une violente secousse. Déséquilibré, le garçon se retint à la porte qui oscilla sous son poids. Les pneumatiques des rails se remplirent d’hélium et s’élevèrent dans les airs afin de freiner le train, tels le voulaient les protocoles de sécurité. Ils provoquèrent d’autant plus des turbulences dans les cabines de verre contre lesquelles des têtes se cognèrent brutalement. D’autres passagers furent éjectés dans le couloir ; l’alarme retentit, poussant son cri strident comme un appel à l’aide. Finalement, le train se stabilisa et les gens les plus téméraires approchèrent les vitres, soucieux d’appréhender le danger. Marc en profita pour quitter les toilettes. Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu’ils découvrirent d’énormes engins dans le ciel qui pivotaient sur eux-mêmes ! (déjà, j’ai peur que « pivoter sur eux-mêmes » soit un pléonasme, la définition de pivoter étant « tourner sur soi-même ». De plus « d’énormes engins pivotant dans le ciel » éliminerait le « qui » faisant doublon avec le « qu’ ») Des sortes d’hélicoptères, (mais) avec plusieurs hélices, plusieurs gouvernails et d’imposants canons à chaque extrémité du cockpit. Autour, la ville effarée et ses buildings de plus en plus grands assistaient (je mettrais un singulier ici, la ville me semble prévaloir), comme les passagers courbaturés, à ce mystérieux déploiement. Les machines redressèrent leur trajectoire et sillonnèrent la voûte céleste (dis-donc ils sont hauts !) (deux points ?) ; elles guettaient leur proie. Soudain, trois bolides, dont deux noirs au pare-brise teinté, d’un esthétique sportif et dotés de quatre roues motrices, s’engagèrent sous la piste des pneumatiques hissés, tout près du train stoppé (à l’arrêt ?) . Le troisième véhicule, d’une couleur vermeille, était cerné par les deux autres et ronflait à exploser son moteur (mouais… à plein régime ?) . Ils étaient sur l’avenue centrale de la ville et fonçaient droit sur l’édifice le plus proéminent : l’hôtel de ville, vaste bâtisse striée de colonnades métalliques, ornée de banderoles pour la fête à venir. Un silence oppressant s’était installé (car il n’y avait rien à dire) (parmi les passagers ? Ou ailleurs ?) . Les engins dans le ciel, tels de redoutables prédateurs, plongèrent sur eux (sur qui ? Je suis plus) et leurs canons rugirent. La ville n’écoutait qu’eux, tétanisée et pantoise. Les deux bolides noirs s’espacèrent (s’écartèrent ?) brusquement de leur cible ; un projectile lumineux transperça le véhicule rouge. Une impressionnante déflagration souleva la voiture écarlate, qui hurla de son cri ( quel cri ?) caverneux et enroué, avant de s’écraser, ficelée dans les banderoles arrachées, contre le monument officiel. Les deux autres véhicules interrompirent leur course, (pas de virgule) dans un crissement de pneus à l’unisson, firent demi-tour et (leur tâche accomplie) s’enfuirent dans la direction opposée, (après leur tâche accomplie.) Les machines volantes se posèrent et quatre hommes, vêtus d’un uniforme noir, (pas de virgule) de la tête aux pieds, sautèrent au sol. Ils se courbèrent en deux et atteignirent rapidement leur victime d’acier, immobile, qui venait d’expirer son dernier grognement (avant de brûler) dans les flammes. Déjà, des ambulances carillonnaient dans les rues adjacentes et les hommes en noir vérifièrent juste que le chauffeur avait lui aussi perdu l’éclat ( ?) de la vie au milieu du brasier. Satisfaits, ils remontèrent alors dans leurs engins et s’envolèrent vers l’horizon.
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Message  Pacô Mer 9 Déc 2009 - 20:51

Non, un commentaire n'est jamais de trop. Et non, tu n'as pas travaillé pour rien. Je fais en sorte de mettre à jour à chaque fois que je modifie mon chapitre dans le traitement de texte. D'ailleurs, c'est surtout plus pour moi que pour le correcteur que je le fais: sinon, la correction ne m'apporte strictement rien Wink.
Et puis, c'est pour ça que les écrits ont été séparés des commentaires: pour que chacun corrige à son rythme. Du moment que tu indiques au préalable ce que tu corriges, que ce soit un peu le dawa ne pose aucun problème ! Puisque c'est pour l'auteur, et les lecteurs ne sont pas contrariés dans leur lecture, de leur côté.

Alors, je crois avoir pris environ 70% de tes suggestions. C'est beaucoup, j'ai même pris le pli de mettre en italique pour les pensées de Marc. C'est dire si tu influes sur moi XD.

Bon par contre, ce que je n'ai pas pris (ou pas encore pris parce que j'attends une confirmation):

azul a écrit:
Le train s’aventura finalement au cœur de la ville et sursauta (tressauta ?) lorsqu’il s’engagea passa sur un passage à niveau.
Non, je préfère sursauter. Parce que ça fait bien le mouvement de réveil brutal que je veux, tandis que tressauter, ça reste beaucoup trop doux pour moi u_u".
Et à 1000km/h, ça doit sursauter pas mal, même avec les meilleurs amortisseurs. A chaque époque ses problèmes techniques (je n'aime pas les mondes futuristes où y a plus aucune contrainte technique. Jamais encore à un siècle on n'a inventé un nouveau truc sans que de nouvelles contraintes, inconnues avant, ne surviennent Razz).

azul a écrit:déjà affaibli par son terrible échec lors de la campagne de Russie et au revers (à quoi se rapporte « au revers » ?) de la guerre dans la péninsule ibérique. Bonaparte, empereur des français, (de la) ? nation dissoute qui composait actuellement l’un des départements les plus touristiques de la République Terrae : à quoi auraient rimé ses conquêtes aujourd’hui alors que le monde constituait à lui seul un état unique ?
Pour le premier, j'ai remplacé le "au" par "du". Je me suis rendu compte que j'avais mal recopié la phrase de mon petit livre spécial Napoléon \o/.

Pour le second, je n'enlève pas. Sinon, ça fait un drôle d'effet: on dirait que "nation dissoute" = Bonaparte. Alors que là, je voulais dire: "Bonaparte, empereur des français, (sous-entendu) empereur de la nation dissoute..."
Je peux à la rigueur mettre un "et" à la place de la virgule, non ?

azul a écrit:Il choisit le premier urinoir sur les cinq alignés, dégrafa son pantalon en cuir synthétique (ça existe le cuir syntétique ?), à la mode actuellement, et vida sa vessie, soulagé.
Actuellement, je ne sais pas.
Mais on s'en fiche, dans le futur peut être que oui! De toute façon, mon prof de chimie nous rabâche que l'homme est capable de TOUT synthétiser. Mais il le fait plus ou moins en fonction si c'est intéressant ou non, s'il est plus économique de l'avoir au naturel qu'aux synthétiques. Certains trucs demandent tellement de produits chimiques couteux qu'il vaut mieux embaucher dix salariés pour faire une récolte ^^.

azul a écrit:« Comme si son ton fade donnait réellement envie de séjourner ici », (tu vois, l’emploi des guillemets pour l’annonce et les pensées ne permet pas de différencier les deux. C’est un choix, mais l’italique pour l’un et les guillemets pour l’autre serait peut-être plus clair)
J'ai succombé, je n'y crois pas XD.

azul a écrit:Ses pommettes, rosies par le sommeil de l’heure précédente, (bonté divine, il s’est déjà passé une heure ? Moi je dirais plutôt que c’est le coup d’eau sur la figure qui lui rosit les pommettes) teintaient ses joues fermes mais un peu trop laiteuses à son goût.
Euh... non, c'est pas dans ce sens là qu'il faut prendre la phrase. Je voulais dire avant tout que c'était le sommeil de l'heure précédente, c'est à dire, le sommeil de l'heure des neuf heures, si maintenant il est dix heures du matin.
Exemple: le sommeil qui s'est déroulé de par exemple 8h55 à 9h53 (je dis des heures au pif) et l'action se passe à présent à 10h05.
Quand on parle du sommeil de l'heure précédente, c'est qu'on désigne le sommeil qu'il vient d'effectuer de 8h55 à 9h53. Mais ça ne fait que 12 minutes qu'il est réveillé ^^.

Et sinon, bien sûr que si que le sommeil rend les pommettes roses. Ceux qui se réveillent à l'internat, ils ont souvent les joues rouges \o/. (moi aussi je pense u_u").

azul a écrit: Un nez légèrement sévère (c’est quoi un nez sévère ? Bouche sévère je vois bien, mais nez…) et une fine bouche renforçaient son air sage et discipliné, (ça fait pléonasme tout ça) ce qui dissimulait facilement son caractère maussade.
Un nez sévère, c'est un nez droit.

Et le sage, c'est pas dans le sens "gentil garçon". Mais dans celui de "sagesse". Un air intelligent quoi. Du coup, discipliné n'a plus rien de synonyme Wink. Tu préfères peut être "docile" ?

azul a écrit:Tel était l’enjeu qui accaparait toute son énergie ces dernières semaines et qui tirait les traits de sa figure amincie. (comment ça « amincie » ? Il a maigri ?)
Oui, il vient de passer une série d'exams et c'est pas fini. Je peux te garantir que ça en fait fondre plus d'un, surtout pour les gros partiels de médecine par exemple Rolling Eyes.

azul a écrit: Autour, la ville effarée et ses buildings de plus en plus grands assistaient (je mettrais un singulier ici, la ville me semble prévaloir), comme les passagers courbaturés, à ce mystérieux déploiement.
Je ne suis pas sûr moi... c'est la ville, dans son ensemble, et la personnification des buildings assimilés à des gens immobiles, statiques, choqués etc.

azul a écrit:Ils étaient sur l’avenue centrale de la ville et fonçaient droit sur l’édifice le plus proéminent : l’hôtel de ville, vaste bâtisse striée de colonnades métalliques, ornée de banderoles pour la fête à venir. Un silence oppressant s’était installé (car il n’y avait rien à dire) (parmi les passagers ? Ou ailleurs ?) . Les engins dans le ciel, tels de redoutables prédateurs, plongèrent sur eux (sur qui ? Je suis plus) et leurs canons rugirent.
Le premier, j'ai changé ! J'ai reformuler: Un silence oppressant accablait la cité.

Pour le second: je pense pas que ça soit si déroutant que ça, tu es la première à m'en faire la remarque. Le "eux" reprend le sujet de l'avant dernière phrase. Mais comme dans la phrase juste avant il n'y avait aucun groupe nominal pluriel, ça ne pose aucun souci de compréhension normalement...

Et pis voilà.
J'aime reprendre les corrections, ça me permet de mieux analyser mes problèmes. J'espère que tu sauras défendre ton pain, j'aime quand on débat sur un problème en particulier ^^. Généralement, on apprend des choses Wink.

Bon, tu trouves que ça fait plus petit enfant la fin ? C'est à dire ?
Heureux que ça te plaise: j'essaie de montrer un nouveau visage au monde dans lequel évolue mes personnages, sans pour autant l'arracher totalement à celui qu'il était avant (c'est à dire le nôtre).
Pas de trucs méga extraordinaires, pas d'hommes super gentils qui veulent le bien de l'humanité à tout prix... pas de scénario à la Hollywood u_u".

Merci beaucoup !
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Message  azul Mer 9 Déc 2009 - 23:43

Bon, voilà que j'ai ton chapitre II toujours dans la barre des tâches, qu'entre temps je me balade sur le forum (j'suis bien ici avec les djeuns, et du coup je corrige moins sur TNN, moins bien) et qu'en passant par ici, je vois que j'en ai pour jusqu'à minuit. Ah bah, allons-y !
Non, je préfère sursauter. Parce que ça fait bien le mouvement de réveil brutal que je veux, tandis que tressauter, ça reste beaucoup trop doux pour moi
Sursauter m'a arrêté parce qu'on utilise plus ce verbe pour des personnes, alors que tressauter s'accorderait bien avec des objets, et pourquoi pas le train. Mais effectivement, à grande allure, tressauter paraît un peu faiblard. J'ai cherché dans le dictionnaire des synonymes en ligne, mais je n'ai pas trouvé mieux.
Je vois que j'ai écrit aussi passa. J'avais commencé une réflexion, et puis j'ai compris que tu avais employé "s'engagea" à cause du passage à niveau. Est-ce qu'un train à vive allure s'engage sur un passage à niveau ? À mon avis, il n'aurait même pas le temps d'y penser si seulement il en avait la capacité.
Bref, je ne vois pas mieux que sursauter qui me dérange toujours autant.
je voulais dire: "Bonaparte, empereur des français, (sous-entendu) empereur de la nation dissoute..."
Je peux à la rigueur mettre un "et" à la place de la virgule, non ?
Pourquoi tu ne dirais pas simplement : Bonaparte, empereur de France, la nation dissoute... ou : Bonaparte, empereur de la France, nation dissoute... ça éliminerait les quiproquos.

Ok pour le cuir syntéthique. C'est seulement que j'ai travaillé le cuir pendant mes années djeuns (8 ans), alors j'espère qu'il nous restera toujours assez de vaches (ou autre) dans le futur pour ne pas en venir à l'unique synthétique. Ça sent trop bon le cuir.
C’est un choix, mais l’italique pour l’un et les guillemets pour l’autre serait peut-être plus clair)
J'ai succombé, je n'y crois pas
chizz C'est surtout une question de clarté en premier lieu. C'est pourquoi je n'utilise que le tiret pour les dialogues, mais je reconnais que ce qui se fait ici, pour toi et les autres, guillemet ouvrant, tiret et guillemet fermant, est correct. Le deuxième point, c'est d'uniformiser une fois que l'on a fait son choix. Sinon, le lecteur s'y perd. Ton choix est bon Wink
Ses pommettes, rosies par le sommeil de l’heure précédente
Oui, ok, j'ai eu comme un décalage horaire là^^. Malgré tout, et puisqu'on sait qu'il vient de se réveiller, j'enlèverais "heure précédente". Mais là, je sens que tu ne vas pas adhérer^^.
Et le sage, c'est pas dans le sens "gentil garçon". Mais dans celui de "sagesse". Un air intelligent quoi. Du coup, discipliné n'a plus rien de synonyme . Tu préfères peut être "docile" ?
La sagesse, vraiment ? Tu sais qu'à bientôt 52 ans je ne l'ai pas encore atteinte (ce n'est pas une question mais une affirmation^^). Attends, j'ai écrit quelque chose à propos de la sagesse. C'est à peu près : Je me demande quelque fois si la vie ne nous reprend pas ses leçons à mesure qu'elle nous les donne. Sinon, pourquoi le chemin de la sagesse serait-il si long ?
Pour moi, ton sage fait gentil garçon. Quel âge il a au fait ?
Ah et docile me convient très bien. On me surnomme la mère fouetard, d'ailleurs. Je dis même souvent que je me ferais peur si je m'avais en face de moi. Muahahah... qu'est-ce que je peux dire comme bêtises ! ô_ô

Ok pour le visage aminci. C'est seulement qu'avec ses joues habituellement laiteuses et rosies ici par le sommeil, j'en aurais presque mangé avec de la confiture. Alors le "aminci" il m'a cassé l'ambiance. Non, je rigole^^
Autour, la ville effarée et ses buildings de plus en plus grands assistaient (je mettrais un singulier ici, la ville me semble prévaloir), comme les passagers courbaturés, à ce mystérieux déploiement.
Je ne suis pas sûr moi... c'est la ville, dans son ensemble, et la personnification des buildings assimilés à des gens immobiles, statiques, choqués etc.
Hein ? C'est quoi "la personnification des buildings assimilés à des gens immobiles " ?
Pour l'accord, il faudrait demander son avis à Barbara. Pour moi le sujet est la ville. Les buildings font partie de la ville, c'est comme une incise dans la phrase. Si Barbara hésite aussi, on posera la question sur le forum des correcteurs.
Ils étaient sur l’avenue centrale de la ville et fonçaient droit sur l’édifice le plus proéminent : l’hôtel de ville, vaste bâtisse striée de colonnades métalliques, ornée de banderoles pour la fête à venir. Un silence oppressant s’était installé (car il n’y avait rien à dire) (parmi les passagers ? Ou ailleurs ?) . Les engins dans le ciel, tels de redoutables prédateurs, plongèrent sur eux (sur qui ? Je suis plus) et leurs canons rugirent.
Le premier, j'ai changé ! J'ai reformuler: Un silence oppressant accablait la cité.
Bien
Pour le second: je pense pas que ça soit si déroutant que ça, tu es la première à m'en faire la remarque. Le "eux" reprend le sujet de l'avant dernière phrase. Mais comme dans la phrase juste avant il n'y avait aucun groupe nominal pluriel, ça ne pose aucun souci de compréhension normalement...
Donc "eux" c'est "ils", mis pour les bolides si je me souviens bien. Si le sujet était loin, et j'ai été arrêtée en route par le "car il n'y avait rien à dire".
Bon, tu trouves que ça fait plus petit enfant la fin ? C'est à dire ?
Ce que je veux dire, c'est que jusqu'à ce fameux paragraphe, j'étais dans un style mature. Ensuite, il y a eu comme un décalage dans certaines tournures. Je remets la fin :

Marc s’apprêtait à sortir lorsque le wagon fut agité d’une violente secousse. Déséquilibré, le garçon se retint à la porte qui oscilla sous son poids. Les pneumatiques des rails se remplirent d’hélium et s’élevèrent dans les airs afin de freiner le train, tels le voulaient les protocoles de sécurité. Ils provoquèrent d’autant plus des turbulences dans les cabines de verre contre lesquelles des têtes se cognèrent brutalement. D’autres passagers furent éjectés dans le couloir ; l’alarme retentit, poussant son cri strident comme un appel à l’aide. Finalement, le train se stabilisa et les gens les plus téméraires approchèrent les vitres, soucieux d’appréhender le danger. Marc en profita pour quitter les toilettes. Jusque-là ça va Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu’ils découvrirent d’énormes engins dans le ciel qui pivotaient sur eux-mêmes ! Cette phrase-là, hormis ce que je t'ai proposé, elle me fait tiquer. J'ai une impression d'enfants collés à une vitrine de jouets. Et puis Marc qui en profite pour quitter les toilettes je le mettrais avant. La phrase à l'air isolée. "Finalement, le train se stabilisa et Marc en profita pour quitter les toilettes. Les gens les plus téméraires s'étaient approchés des vitres, soucieux d’appréhender le danger. Leur surprise fut à son comble lorsqu'ils découvrirent d'énormes engins pivotant dans le ciel. D'étranges d’hélicoptères dotés de plusieurs hélices, plusieurs gouvernails, ainsi que d’imposants canons placés à chaque extrémité du cockpit. Autour, la ville effarée et ses buildings de plus en plus grands assistaient, comme les passagers courbaturés, à ce mystérieux déploiement. Les machines redressèrent leur trajectoire et sillonnèrent la voûte céleste ; elles guettaient leur proie. Soudain, trois bolides, dont deux noirs au pare-brise teinté, d’un esthétique sportif et dotés de quatre roues motrices, s’engagèrent sous la piste des pneumatiques hissés, tout près du train stoppé. Le troisième véhicule, d’une couleur vermeille, était cerné par les deux autres et ronflait à exploser son moteur. Les deux phrases sur les voitures me dérangent. Surtout le "dont deux noires au pare-brise teinté". Je dirais : Soudain, trois bolides s'engagèrent sous la piste des pneumatiques hissés, tout près du train à l'arrêt. Deux véhicules noirs au pare-brise teinté (ou aux vitres fumées), d'un esthétique sportif et pourvus de quatre roues motrices, encadraient un troisième de couleur vermeille dont le moteur tournait à plein régime. Ils étaient sur l’avenue centrale de la ville et fonçaient droit sur l’édifice le plus proéminent : l’hôtel de ville, vaste bâtisse striée de colonnades métalliques, ornée de banderoles pour la fête à venir. Un silence oppressant s’était installé car il n’y avait rien à dire. Les engins dans le ciel, tels de redoutables prédateurs, plongèrent sur eux et leurs canons rugirent. La ville n’écoutait qu’eux, tétanisée et pantoise. (là tu oublies les gens dans le train et Marc) Les deux bolides noirs s’espacèrent brusquement de leur cible ; un projectile lumineux transperça le véhicule rouge. Une impressionnante déflagration souleva la voiture écarlate, qui hurla de son cri caverneux et enroué, avant de s’écraser, ficelée dans les banderoles arrachées, contre le monument officiel. Les deux autres véhicules interrompirent leur course, dans un crissement de pneus à l’unisson, firent demi-tour et s’enfuirent dans la direction opposée, après leur tâche accomplie. Les machines volantes se posèrent et quatre hommes, vêtus d’un uniforme noir, de la tête aux pieds, (une combi ?) sautèrent au sol. Ils se courbèrent en deux et atteignirent rapidement leur victime d’acier, immobile, qui venait d’expirer son dernier grognement dans les flammes. Déjà, des ambulances carillonnaient dans les rues adjacentes et les hommes en noir vérifièrent juste que le chauffeur avait lui aussi perdu l’éclat de la vie au milieu du brasier. Satisfaits, ils remontèrent alors dans leurs engins et s’envolèrent vers l’horizon.

Voilà ! On en reparlera demain, parce que j'embauche à 7 heures tout à l'heure et qu'il faut vraiment que j'aille au dodo. Very Happy


Dernière édition par azul le Jeu 10 Déc 2009 - 20:35, édité 1 fois
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Message  azul Jeu 10 Déc 2009 - 20:34

Bon, la suite. J’ai eu un peu peur au premier paragraphe : il cafouillait légèrement. Ça c’est arrangé par la suite. Nous baignons dans un monde inconnu à la technologie révolutionnaire (je ne sais pas où tu es allé chercher tous ces termes). Je constate cependant que c’est toujours autant le foutoir sur Terre, et que les hommes sont toujours aussi belliqueux (qui s’en étonnerait ?)

Je te signale que :
- Marc et les passagers du train sont un peu absents de la catastrophe
- Nous ne savons pas grand-chose de plus sur le fameux Empire, si ce n’est qu’il a négocié un droit de passage sur Terre.


Les rails s’abaissèrent, investis par le néon, et le train glissa, stimulé par des décharges électrostatiques, lentement au départ puis de plus en plus vite. (Cette phrase est trop fractionnée par des virgules, et les deux propositions sont construites sur le même mode, si tu vois ce que je veux dire. « Les rails investis par le néon s’abaissèrent. Stimulé par des décharges électrostatiques, le train glissa lentement, puis reprit de la vitesse, ») (Il reprenait son chemin,) imperturbable face à cet événement étourdissant (je dirais même ahurissant). A À la gare Montparnasse, à Paris, serait annoncé un retard (À Paris, gare Montparnasse, un retard serait annoncé ) pour cause de perturbations sur la ligne. (Peut-être) ne mentionnerait-on même pas cette exécution sommaire – car il en s’agissait bien d’une. Ceci n’était qu’une arrestation sur Terrae, comme il en existait tant d’autres ces temps-ci. Pourtant, elle n’était orchestrée ni par la police ni par aucune force armée de la République. Non, ces hommes en noir étaient des agents (, les agents) de l’Empire, la puissance économique et militaire salvatrice du monde entier, inconnue il y avait encore de ça (cela) trois ans (, salvatrice du monde entier). (Je rappelle que nous n’entendons plus parler de Marc ni des voyageurs.)

A À peine vingt minutes plus tard, le convoi franchit les frontières du département allemand et se dirigea à pleine allure sur la capitale préfectorale française. Plus aucune gare n’était signalée mise à part celle du terminus. Dans la section Eurasiatique – région autonome rattachée au gouvernement Terrae – les douanes avaient été abolies et les passages n’étaient plus contrôlés. La police et les forces gouvernementales avaient de toute manière un contrôle total sur l’ensemble de la planète. Du moins, dans les textes.
Marc s’était rassis dans la cabine. (Ah quand même !) Une voix monotone, au plafond, présentait encore ses plus plates excuses pour l’incident survenu durant le trajet. C’était la troisième fois que le garçon entendait ses assertions qui promettaient un remboursement partiel du ticket acheté dans la ville slave. Une économie au prix d’une belle frayeur.
« … prise en charge médicale et une (l’ouverture) d’une cellule psychiatrique, remboursées intégralement par la Société des Chemins de Traverse Eurasiens, seront effectuées à la gare Montparnasse pour la clientèle. Nous vous prions de bien vouloir accepter, encore une fois (je dirais une nouvelle fois), nos excuses pour le dérangement occasionné. »
Et le discours se terminait par une salutation agrémentée d’un souhait de bonne journée. Marc soupira : ce n’étaient pas les premières allégations de la SCTE, ou de tout autre organisme public, et encore moins les dernières vu l’actualité inquiétante. Les élections présidentielles mondiales, prévues au mois de juin, embarrassaient le pouvoir en place. Un nouveau parti politique employait les violences répétées des mystérieux étrangers pour justifier leurs idéologies autoritaires ; le plus inquiétant (alarmant) , c’est qu’elles plaisaient à l’opinion publique. De plus, à l’apparition de l’Empire, Alphred Mernine – le président en fonction – était déjà à la tête de la République Terrae, ce depuis deux ans et demi, et jamais encore on (n’)avait envisagé la passation de pouvoir en présence d’une puissance spectatrice. Au plus bas de la crise, il avait accueilli les émissaires impériaux comme la Providence et avait assumé leurs exigences, approuvées par l’Assemblée, tant elles semblaient dérisoires : un droit de passage sur la Terre, sections Américaines – Nord et Sud – et Australienne comprises, la reconnaissance de son taux monétaire, similaire à celui de Terrae, et une présence de sa propre police pour surveiller les commerces en son intérêt. Le gouvernement avait-il été si ingénu ? Où agonisait-il au point de signer un accord aussi absurde comme un mutilé panserait ses plaies béantes avec de la glace à la fleur de sel ? (Bien la comparaison)

Quelque chose tressaillit tout à coup dans la poche du garçon, coupant court à sa méditation qui tendait vers la somnolence. Marc y fourra sa main et saisit une petite puce électronique. Sa taille, aussi grosse que l’ongle du majeur, témoignait de sa vétusté. (Et) les gens souriaient lorsqu’ils remarquaient une petite boule noire dans le lobe de son oreille, comme les boules quiès de grands-mères. Cependant, elle contenait tout de même une centaine de fonctionnalités différentes et une archive de plusieurs milliers de musiques… la moitié des disponibilités des puces modernes. Un petit voyant rouge clignotait, signe d’un nouvel événement. Il l’inséra dans son oreille (là ou dans la boule noire du lobe ?) ; elle grésilla et engourdit ses tympans. Finalement, elle se connecta au réseau mondial et Marc vit le menu azuré s’esquisser devant ses yeux. Il l’imaginait en quelque sorte. Les scientifiques parlaient de légères pulsations effectuées sur les neurones sensitifs qui provoquaient un semblant d’hallucination. L’utilisateur pouvait ensuite choisir une fonctionnalité mentalement ou l’énoncer à haute voix, pour une meilleure réception – tout dépendait de la personne et de ses capacités psychiques. « Aucune conséquence neurologique, prouvée scientifiquement » (virgule) affirmaient les spots publicitaires. Comment pouvaient-ils en être aussi sûrs ? Les puces ne figuraient sur le marché que depuis peu d’années et personne n’avait pris assez de recul, d’au moins une génération, pour présenter autant d’aplomb. De toute manière, la réponse serait visible à grande échelle. Ceux et celles qui ne possédaient pas de puces, riches ou pauvres, se comptaient facilement sur les doigts de la main dans ce train bondé.
Marc se concentra sur l’accueil et il n’eut aucun mal à apercevoir le logo des messages qui scintillait par intermittences. (par moments, dit Larousse. Caractère de ce qui est coupé d'interruptions : L'intermittence d'une source. Seul le Jouette cite « intermittence(s) » Pour ma part, le pluriel me surprend.)
« Boîte de réception » virgule dit-il d’une voix distincte.
Il faisait partie des clients dont le système mental ne fonctionnait pas avec eux (avec qui ? Tu ne donnes la réponse qu’à la phrase suivante. Il vaudrait peut-être mieux la mettre ici). Ou très mal. Les techniciens de l’agence Psychie, principale productrice de cet appareil, avaient prétendu, après avoir doucement ri en voyant l’allure ancestrale de la puce, que certains utilisateurs bloquaient, inconsciemment, la partie désirée du cerveau à la structure informatique du gadget. L’erreur serait sûrement réparée dans les nouveaux modèles, avaient-ils même finement ajouté. Qu’ils étaient drôles (Étaient-ils drôles) ! Si les encéphales se défendaient contre les technologies, cela ne présageait-il pas d’éventuelles conséquences (séquelles ?) neurologiques ?
Un nouveau message venait d’être stocké dans la boîte. Marc s’empressa de l’ouvrir, (point virgule) il s’agissait de son père, Roland. Étrange qu’il le joigne à quelques dizaines de minutes des retrouvailles… Son cœur palpitait tandis que l’ouverture du fichier typographique s’organisait. Il avait hérité de cette anxiété abusive de sa mère. (tu ne l’as pas dit dans le premier chapitre ça ?)

« L’hôpital m’a appelé : une urgence et le service me réquisitionne. Maman vient te chercher à la gare. J’espère pouvoir te voir avant ce soir …
Bises,
Papa. »

Soulagé, Marc desserra les dents. Ce n’était pas la première fois que le dur travail de son père empiétait sur le cercle familial. Combien d’anniversaires avait-il manqué pour (à cause) un accidenté ? Combien de moments chaleureux lui avaient-ils été contés (pardon ? Comptés tu veux dire ?) à son retour d’une opération chirurgicale à haut risque ? Marc soupira et supprima le message. Il profita de son passage sur sa boîte de réception pour envoyer un message (ah ! On serait plutôt dans le répertoire) à son meilleur ami, Roald, et ainsi le prévenir de son arrivée. Il le voyait déjà au garde-à-vous devant sa propre puce, impatient. Marc sourit : l’image était bien choisie. Roald s’était engagé dans une carrière militaire l’an passé. On croyait souvent que l’armée n’existait plus, que l’absence de nations multiples impliquait la disparition de guerres. Mais si les pays indépendants s’étaient dissous, la nature belliqueuse de l’homme n’en était pas moins (pour autant ?) amoindrie. Et les risques de guérillas entre populations anciennement rivales n’étaient pas à écarter. Les tensions subsistaient malheureusement (un peu répétitif là) toujours et elles s’étaient même accrues avec l’ascension de l’Empire (on aimerait bien savoir qui c’est celui-là) au sein de la société.
Roald était l’ami d’enfance dont tout le monde rêvait. Bon, serviable, riche et généreux. Son visage halé renforçait sa jovialité. Il faisait même le charme de toute sa personne : il intriguait le monde d’une manière irrésistible. Un ("son" éviterait "qui") regard sombre et profond qui transperçait les cœurs, surtout ceux des jeunes demoiselles. (point virgule) Un sourire omniprésent au coin (aux coins ? Il y a deux coins) des lèvres, qui révélait sa malice, équilibrait à merveille la morosité de Marc. Ses cheveux, courts et crépus, rappelaient ses origines des sections africaines maghrébines. (bizarre tous ces points) Et son caractère intouchable, calme et serein, embarrassait ceux qui le côtoyaient. Il plaisait à tous et tous voulaient lui plaire. Telle était la définition la plus succincte mais la plus vraie (authentique ?) de ce garçon qui représentait tant pour Marc.
Les deux garçons s’étaient élevés (hein ? c’est quoi cette expression ? J’ai une impression d’élevage de poulets^^ « Les deux garçons avaient grandi ensemble. » Point) ensemble tout au long de leur enfance. A À l’époque, la famille de Marc, les Pasceli, bénéficiait d’un compte bancaire suffisant pour faire vivre tous ses membres d’une manière aisée. Elle avait alors aidé les Adjahid, celle (la famille, il vaut mieux le rappeler) de Roald, à s’insérer socialement dans la banlieue parisienne où ils résidaient, un quartier bourgeois et arrogant. Et surtout, (pas de virgule) chargé de préjugés … tellement que l’on se demandait encore aujourd’hui comment il faisait pour garder la tête haute devant une glace, sans s’affaisser. (qui ? le quartier ?) A À présent, la situation s’était inversée. Les Adjahid s’étaient enrichis grâce à un commerce florissant de pépinières et des échanges fructueux avec l’Empire. Les Pasceli, quant à eux, avaient été soufflés de plein fouet par la crise et il nécessita (avait nécessité) moins d’un an pour réduire le patrimoine familial au dixième de sa valeur. La firme la plus prisée de toute la section eurasiatique (il n’y a plus de majuscule ?) – une pionnière de la technologie électropsychique – était entrée en procédure de faillite en quelques mois, sans avoir eu le temps de pousser un cri de détresse. Déstabilisé, le gouvernement révisa (avait révisé) ses plans de grands travaux avant de les appliquer, comme s’il avait soudainement douté de leur efficacité. Elle dut (avait dû) son salut (grâce) au rachat par l’entreprise multisections (une entreprise multisection, des entreprises multisections) Psychie, elle-même revendue quelques jours plus tôt à l’Empire. (ben dis-donc !) Madame Pasceli possédait un haut poste administratif au siège social de la firme. La première décision du nouveau propriétaire fut (avait été) de renvoyer sans préavis toute la direction et d’installer des dignitaires impériaux à leurs places. Les quelques syndicats survivants avaient revendiqué leurs droits auprès de la République affaiblie et dépassée. Aucune poursuite ne fut (n’avait été) amorcée à l’encontre de la nouvelle puissance. Trop d’argent avait été mis en jeu pour risquer un nouvel effondrement des bourses. La mère de Marc avait ainsi perdu son emploi et son sourire. Elle ressemblait aujourd’hui à un automate, un automate qui paraissait heureux mais qui souffrait en réalité, et elle effectuait sa tâche de maman modèle comme s’il n’y avait plus que ça de vrai dans ce monde ébranlé.
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