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Le Véritable Visage de la Lumière

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Message  Seimëa Sam 20 Fév 2010 - 12:28

Bonjour Pacô, me revoilà pour le chapitre 2 ! Very Happy

Les Pensées de l’Empire

Alors, tu parles de quelle mère et de quelle fille exactement dans ce passage ?
On a l'étincelle, mère de la Lumière et après la Lumière, mère du Génie... Et là dedans, c'est le Génie qui est abusé par la cupidité des hommes ou la lumière ?
Bref, un passage sympa, qui fait grandiloquent mais je sais que c'est voulu. Après tout, nous sommes dans les "Pensées de l'Empire" et si ça, ça ne sonne pas grandiloquent alors qu'est-ce que c'est ? :p

Episode 2 - Extrait 1

Effectivement, le dialogue avec la mère semble déplacé, presque factice, surtout après ce qu'on connaît de la mère.
Mais Marc a l'air aussi surpris que nous alors passons.
Pas grand chose à dire sur passage, à part qu'on a envie de lire la suite pour connaître enfin le discours du président et le fin mot de cet "examen"...

Extrait 2

Arf, pitié, enlève cet italique ou alors prend une autre écriture parce que j'ai plus d'yeux ! Sad
Bon, c'est un discours un peu long et un peu pompeux. Au bout d'un moment, j'en ai eu franchement marre et des "allez abrège bordel !" fusaient un peu à tort et à travers... C'est vrai quoi, 4 paragraphes sur 6 pour arriver à la nouvelle tant attendue, c'est loooong pour l'impatiente que je suis ! :p
Bon alors, un examen universel qui enverra les 10 meilleurs suivre des cours sur les terres de l'empire ? Ma foi ça a l'air intéressant. L'avenir de marc se profile déjà à l'horizon... La suite ! Vite !

Extrait 3

Mouarf, c'est bizarre, ils semblent quand même bien certains qu'il sera choisi parmi les 10, c'est étonnant, autant de confiance en soi et en leur fils.
De belles descriptions, un style toujours aussi agréable... On a hâte de passer à la suite et les descriptions freinent un peu trop l'avancée du texte à mon goût mais se lisent quand même avec plaisir...

Extrait 4

Oh ? :O Bah je ne m'attendais pas à ça, franchement. Je ne m'attendais pas à de l'action à cet endroit et maintenant je me pose pleins de questions.
Je continuerai dès que j'aurai le temps parce que là, mon ventre crie famine. Wink

Mais je trouve ton roman tout aussi intéressant et ton univers me plaît et m'intrigue, sans doute parce que ça me change de ma fantasy... ^^

A bientôt donc !
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Message  Pacô Sam 20 Fév 2010 - 12:39

Seimëa a écrit:
Les Pensées de l’Empire

Alors, tu parles de quelle mère et de quelle fille exactement dans ce passage ?
On a l'étincelle, mère de la Lumière et après la Lumière, mère du Génie... Et là dedans, c'est le Génie qui est abusé par la cupidité des hommes ou la lumière ?
Bref, un passage sympa, qui fait grandiloquent mais je sais que c'est voulu. Après tout, nous sommes dans les "Pensées de l'Empire" et si ça, ça ne sonne pas grandiloquent alors qu'est-ce que c'est ? :p
De toute façon, ces pensées là n'existeront bientôt plus ^.^
Mais je prends en note.
Je voulais faire un effet grandiloquent à la base, avec une manière toute particulière d'aborder la lumière (qui est quand même le titre de l'ouvrage Very Happy).
Mais j'ai trouvé une autre manière de l'aborder Wink.

Seimëa a écrit:
Episode 2 - Extrait 1

Effectivement, le dialogue avec la mère semble déplacé, presque factice, surtout après ce qu'on connaît de la mère.
Mais Marc a l'air aussi surpris que nous alors passons.
Pas grand chose à dire sur passage, à part qu'on a envie de lire la suite pour connaître enfin le discours du président et le fin mot de cet "examen"...
Déplacé... je ne sais pas.
Mais surréaliste, oui. La mère ne montre pas d'émotions et là elle craque un peu son slip (tension ? ahah !).
Mais après, elle reprend très vite son caractère effacé...

Seimëa a écrit:
Extrait 2

Arf, pitié, enlève cet italique ou alors prend une autre écriture parce que j'ai plus d'yeux ! Sad
Bon, c'est un discours un peu long et un peu pompeux. Au bout d'un moment, j'en ai eu franchement marre et des "allez abrège bordel !" fusaient un peu à tort et à travers... C'est vrai quoi, 4 paragraphes sur 6 pour arriver à la nouvelle tant attendue, c'est loooong pour l'impatiente que je suis ! :p
Bon alors, un examen universel qui enverra les 10 meilleurs suivre des cours sur les terres de l'empire ? Ma foi ça a l'air intéressant. L'avenir de marc se profile déjà à l'horizon... La suite ! Vite !
J'ai voulu me baser sur un discours politique. Celui de Mitterand annonçant la centralisation de Paris en 198.. et quelques ^^.
J'ai joué sur les mêmes tournures, sur la m^me manière de faire languir un peu avant d'annoncer le gros morceau.
Mernine n'est pas dupe : même s'il est un peu doux rêveur, il sait que ce genre d'annonce ne sera sûrement pas pris avec enthousiasme par la population mondiale.
Alors il vend un peu son beurre et essaie de montrer que l'Empire a beaucoup de bons côtés ^^. D'où la grosse grosse partie avant d'aller droit au but.

Seimëa a écrit:
Extrait 3

Mouarf, c'est bizarre, ils semblent quand même bien certains qu'il sera choisi parmi les 10, c'est étonnant, autant de confiance en soi et en leur fils.
De belles descriptions, un style toujours aussi agréable... On a hâte de passer à la suite et les descriptions freinent un peu trop l'avancée du texte à mon goût mais se lisent quand même avec plaisir...
Non, il ne dit pas qu'il va forcément gagner.
Il dit juste qu'il ne veut pas participer, qu'il ne veut pas jouer au jeu de l'Empire. Une sorte de faire son rebelle et de pas se plier aux caprices de cette nation étrangère qui soumet un peu son monde.
Et juste histoire de t'avertir, non, je n'ai pas l'habitude de faire dans le pré-cousu et je peux déjà te garantir que tu peux être plus étonnée par cette histoire (parce que c'est ce que je recherche) que de voir les stéréotypes... (même si je peux pas tous les éviter parfois ^_^)

Seimëa a écrit:
Extrait 4

Oh ? :O Bah je ne m'attendais pas à ça, franchement. Je ne m'attendais pas à de l'action à cet endroit et maintenant je me pose pleins de questions.
Je continuerai dès que j'aurai le temps parce que là, mon ventre crie famine. Wink
Arf'. J'ai fait un peu d'action parce que depuis le coup de force des hélicos dans le chapter one, il n'y avait pas eu grand chose.
J'ai essayé de me la jouer à la narration Stendhal, parce que j'étais en plein dedans. Mais suite aux conseils avisés de azul et nico, j'ai élagué un peu, et fait plus dans mon style à moi.
Niark !


Heureux en tout cas que cette histoire te plaise ^_^. Parce qu'en effet, le but, c'est de t'intriguer. Et l'Empire le devra jusqu'au bout de ce tome 1.
Et plus.

Car tout est basé sur l'Empire et la découverte progressive d'une société républicaine qui, aux premiers abords paraît géniale, mais qui, comme tu pourras le constater, a plusieurs travers encore...

Merci beaucoup à toi Smile.
(et bon appétit Very Happy)
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Message  petitebrise Sam 20 Fév 2010 - 13:07

C'est reparti !
Épisode 5
(1er extrait)

Le ciel était uniformément gris au-dessus de Saint-Pétersbourg. La succession des saisons lui avait fait perdre toutes ses teintes azurées tandis que l’hiver et ses froides bourrasques chassaient le soleil, retiré et calfeutré sous d’épaisses couvertures de nuages. Novembre (attention l'hiver techniquement commence fin décembre même si parfois il prend de l'avance) annonçait la solitude des immensités célestes ; rayons et oiseaux fuyaient la ville, abandonnant le royaume des airs à une majesté austère et silencieuse.(belle image)

Alors que les réverbères à énergie solaire luisaient depuis une heure le long des quais, le train en provenance de Montparnasse entra en gare slave et termina sa glisse sur les pneumatiques redressées (?). Lorsque les freins l’eurent arrêté (arrêtérent sa course ?)tout à fait, les portes transversales s’ouvrirent et une marée parisienne se déversa brutalement sur le béton gelé.
...

« UNE AUTORITÉ PLUS FORTE POUR UNE SECURITÉ PLUS FORTE ». L’éloquence de ses discours était néanmoins admirable (heu... t'as pris modèle sur quelqun ? ) ; il parlait couramment l’anglais comme s’il était fils de Grande-Bretagne et connaissait toutes les subtilités du français. Et (je supprimerais) bien que Marc ne partageât pas ses idéaux politiques, il devait avouer que la verve employée pour parvenir à ses fins se distinguait de toutes les autres par son effrayante efficacité.
...
Les médias le pourchassaient dans les quatre coins du monde, lors de ses déplacements, et se galvanisaient de son ton péremptoire qui condamnait les déviances de la République actuelle. « Il nous faut résister à la facilité pour résister à l’envahisseur » avait-il déclaré lors du congrès de Munich qui conviait les entreprises rescapées de « La Crise ». Rommel était donc un homme de pouvoir qui recherchait, comme beaucoup d’autres, encore plus de pouvoirs. (entre Mesrine et Rommel bonjour le choix...)

Et bien pas grand chose à dire, je trouve ton écriture toujours aussi limpide. Les descriptions des nouvelles technologies me manquent un peu mais j'imagine que l'environnement politique est un élément moteur de ton roman.
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Message  Pacô Sam 20 Fév 2010 - 17:04

Oui mais je me dis que... en Russie et en novembre, il y a de quoi dire que nous sommes en hiver.
Après techniquement parlant, l'hiver du calendrier... certes. Mais je parle plus de l'hiver en tant que temps.

Les pneumatiques redressées... bah c'est le même système décrit que dans le chapitre 1 : les trains glissent sur des pneumatiques et freinent grâce à un système de pneumatiques hissées et de limitations des forces.

Arrêter sa course... je ne sais pas. Parce que ce n'est pas tellement adapté à la situation : il n'y a pas de course, il a fait son trajet comme tous ses autres trajets. Donc pourquoi donner une impression que ça a été qqche de précipité et de pas normal alors que tout a suivi la procédure habituelle ?

Le "Et"... en effet Razz. En plus c'est moi qui dis qu'il faut pas trop en mettre en début de phrase.
Je verrais comment remédier à la phrase.

Et c'est Mernine hein, pas Mesrine. A part peut-être une ressemblance des noms, ils n'ont rien en commun Wink.

Merci beaucoup petitebrise Smile.
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Message  petitebrise Sam 20 Fév 2010 - 17:18

Pacô a écrit: Les pneumatiques redressées... bah c'est le même système décrit que dans le chapitre 1 : les trains glissent sur des pneumatiques et freinent grâce à un système de pneumatiques hissées et de limitations des forces.

Oui mais alors c'est un nom masculin. La pneumatique étant la science ou l'étude des frottements, je crois. Le produit, le pneu est masculin. Tout comme le pneumatique... il me semble.

Pacô a écrit: Et c'est Mernine hein, pas Mesrine. A part peut-être une ressemblance des noms, ils n'ont rien en commun Le Véritable Visage de la Lumière - Page 18 Icon_wink.

désolée pour la confusion. depuis le début de ton histoire ça me tient... finirais bien par m'y faire à ce nom. Le Véritable Visage de la Lumière - Page 18 Icon_rolleyes
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Message  nico4g Dim 21 Fév 2010 - 1:31

« Monsieur le Sénateur, interpela un journaliste plus réservé que le précédent, comment envisagez-vous l’attitude de l’Empire suite à cette audience exceptionnelle ?
– Comme un individu qui prend conscience que ses amis doutent de lui, répondit le vieil homme en détournant les yeux de l’Agora. Il acceptera notre trouble et patientera jusqu’à ce que nous statuons de son sort, ou il s’indignera et nous en assumerons les conséquences diplomatiques et économiques. Toutefois, l’heure n’est pas à la panique ; l’Empire a maintes fois prouvé sa compassion et je suis d’avis qu’il nous la montrera encore aujourd’hui.
– Que faites-vous pour en être si sûr ? je verrai plus : Qu’est-ce qui vous pousse à croire cela ? reprit l’arrogant reporter. L’Empire est-il épris d’humanité lorsqu’il assassine sauvagement des citoyens ?
– Des criminels, souligna Nixon »
Son regard flegmatique se posa sur son interlocuteur. Celui-ci n’en fut aucunement perturbé et il corrigea à son tour :
« Sauf votre respect, il s’agit de nosdes criminels de notre société, à qui elle seule revientdont il revient à elle seule le rôle de juge le rôle de juge. N’estimez-vous pas qu’il soit temps de rappeler à ces sauveurs que cette terre n’est pas la leur ? »
Ces propos furent accompagnés d’une approbation générale ; plusieurs murmures félicitaient la bravoure du journaliste qui avait enfin élevé la voix contre le sénateur réputé pour sa fermeté, son sang froid et son charisme. Nixon redressa un sourcil puis s’appliqua à remettre en ordre les plis de sa veste, conscient que la foule d’yeux en face de lui scrutait le moindre de ses mouvements. Les éclairs lumineux des capteurs vidéo s’étaient estompés comme si eux aussi attendaient avec avidité sa réponse. Qu’espéraient-ils tous ? Certes, l’Empire violait plusieurs règles par leurs agissements ; mais quels étaient les droits et les devoirs d’une société spectatrice sur une autre ? Qui se chargerait d’arbitrer un procès si l’on en intentait un contre cette nation ? La justice de Terrae n’était qu’un compromis entre tous les individus la composant afin de protéger les libertés d’autrui et permettre ainsi la vie en communauté. Comment soumettre une civilisation étrangère et aux mœurs peu communes à une loi dont elle n’a pas participé à la promulgation ? de la même façon que les étrangers doivent se plier aux lois françaises sur le sol français. Les plus réfléchis voyaient là un attentat une atteinteau droit fondamental et les plus excessifs parlaient d’un retour aux systèmes des nations indépendantes lorsque les privilèges n’étaient pas les même pour tous. Ou autre chose mais ta phrase est un peu lourde.où certains hommes ne jouissaient pas des mêmes privilèges que d’autres. Car c’était là que résidait le litige qui garantissait à l’Empire uneson immunité : tant qu’il ne serait pas considéré comme élément ou non de la société, ni procès ni guerre ne pouvaient être engagés contre lui. pourquoi pas une guerre ? je ne saisis pas. Le droit d’ingérence ? L’on réclamait incessamment au gouvernement de trancher ; lequel resta restaittaciturne jusqu’à ce que l’Assemblée Mondiale exigeât cette session extraordinaire. Désormais, la position brumeuse de l’Empire serait éclaircie et ses fervents opposants sauraient quelle cible viser.
Un homme – aux allures de primate tant ses muscles décuplés forçaient sur les coutures de sa chemise blancheprimate ne veut pas dire musclé, de gorille (pour le jeu de mot) – se pencha à l’oreille du sénateur.
« Votre véhicule est arrivé Monsieur, l’informa-t-il. Vous pouvez envoyer bouler toutes ces sangsues. »
Nixon acquiesça et aperçut la longue berline noire qui, silencieuse, s’était arrêtée à quelques mètres de lui, sans être remarquée par les journalistes. Elle alluma brusquement ses phares, dont les rayons lumineux furent réfractés dans l’immense squelette de verre et d’acier de l’Assemblée législative, et éblouit l’assistance.
« Vous l’avez dit vous-même, déclara le sénateur, la société est seule juge. Je ne suis donc pas habilité à estimer si ces étrangers seront accueillis ou même si leurs actes sont répréhensibles. Mais je sais où est ma place ; je participerai à cette audience et ferais valoir mon opinion qu’il plaise ou non. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser … »
Le reporter, médusé, s’écarta et le vieil homme se rendit jusqu’à son véhicule dont la portière entrouverte l’invitait à s’engouffrer à l’abri des capteurs vidéo. Les gardes du corps tout autour se dispersèrent et regagnèrent leurs postes à l’Assemblée. Lorsque les portes furent enfin refermées, l’effervescence était à son comble.


« C’est une réelle crise d’identité que vit notre jeune République aujourd’hui à Bagdad, renchérit l’homme en image trois dimensions debout au milieu du salon. D’après la récente déclaration du sénateur Nixon, bras droit du président Mernine, le gouvernement ne fléchira pas devant l’Assemblée législative et tiendra sa position quant au sujet de l’Empire. Une double conséquence s’ajoute alors au verdict de cette session extraordinaire : si les représentants des sections ne se laissent pas impressionner par la farouche détermination du palais présidentiel et acceptent de définir un statut social aux chasseurs de « proies », ce pourrait être le pouvoir tout entier qui se retrouverait sur la sellette et envisagerait expressément sa démission.
– Nous vivons vraiment dans un monde pourri, s’exclama Hassan Adjahid. »
Il c’est qui ce il ?saisit la télécommande et éteignit le poste de télévision. Aussitôt, l’envoyé spécial du News Budapest disparut de la pièce et l’écoulement perpétuel de la fontaine de jouvence s’estompa. D’un geste rageur, il la lança sur le fauteuil en forme d’œuf face à lui et plongea son regard de jais sur son assiette chargée d’épinardschargée d’épinards ? bof. Hassan j’ai compris qui était le il. C’est la fermeture de tes guillemets qui m’a induit en erreur. Il devrait se fermer à la fin de l’intervention du journalisteétait un homme par habituded’ordinaire très jovial ; caractère qu’il partageait d’ailleurs avec son fils aîné Roald. Il aimait rire, trouver la boutade qui animerait ses amis d’une hilarité communewow ! carrément. « qui amuserait ses amis » me semble suffisant et vivre la vie qui l’accueillait chaque matinla vie t’accueille le matin toi ? non, parce que moi elle me quitte pas la nuit… comme il l’entendait. Et par-dessus tout, il était le fier propriétaire d’une entreprise en pleine expansion grâce aux curieux achats floraux et maraîchers de l’Empire. Depuis que sa première serre avait été inaugurée deux ans avant « La Crise », la société n’enregistrait que des bénéfices croissants comme si la frénésie de ces sauveurs d’une autre terre s’accentuait de jour en jour. Aujourd’hui cependant, la colère empourprait ses pommettes telle la liqueur de cerise se mélangerait à son teint café : le goût en devenait âpre. houla, de la cerise, du café, de la couleur, du goût. Comme tu l’écris : un peu trop de mélange.
« Je n’aime pas quand tu es si peu optimiste chéri. Tu parles comme si le président avait déjà démissionné, rétorqua Nadja, un verre d’eau à la main. Encore un peu de légumes les enfants ? » demanda-t-elle en se tournant vers Marc et Roald qui restaient muets en bout de table.
Ils hochèrent la tête de droite à gauche, le regard songeur perdu dans le vide. Les Adjahid avaient pris l’habitude d’inviter le meilleur ami de leur fils à déjeuner lorsqu’il rentrait de Saint-Pétersbourg ; l’amour fraternel qui les unissait n’était un secret pour personne. Depuis que la famille marocaine avait quitté la section africaine pour se rendre à Paris, les deux garçons s’étaient élevés ensemblebizarre comme expression pourquoi pas avaient grandi ensemble. Depuis le début, je trouve que tu compliques tes phrases. Pour faire style ? Ben, je trouve que ça alourdit, que ça casse la lecture. Déjà qu’il y a pas trop d’action, le rythme est vraiment lent., partageant leurs écoles, leurs instants de vie et leurs passions. Toutefois, leurs différents projets d’étude après le diplôme décerné au lycée avaient compromis leur inaliénable camaraderie et avaient étiré leurs liens d’amitié entre Sokolov et la caserne de Boulogne. Les quelques week-ends où Marc pouvait rentrer dans la région française compensaient maigrement les longues semaines d’absence et reflétaient un pâle souvenir des années passées. pareil, des week-end qui reflètent un pâle souvenir, c’est pas top.
Nadja se redressa, arrangea la courbure de la ceinture dorée qui ceignait ses hanches élégantes puis saisit le plat à peine entamé.
« Ah, vous me fatiguez messieurs, se lamenta-t-elle. Vous devriez voir la tête que vous me présentez depuis que vous êtes assis sur ces chaises.
– C’est pas la faute de Marc s’il s’est fait tabasser ce matin, m’man, taquina Roald en soulevant sa propre assiette.
– Très drôle petit morveux, sourit la victime en question. J’aurais bien aimé que tu sois à ma place un peu…
– Ne prenez pas cette histoire à la légère vous deux, les réprimanda le père qui planta sa fourchette dans les pavés d’épinards froids dont il n’avait effleuré pour l’instant que la surface. Je ne crois pas qu’il s’agisse de simples maraudeurs à la recherche de maisons richement meublées. Plusieurs cas similaires à ton infortune de ce matin, Marc, m’ont été rapportés par des clients : jamais aucun objet de valeur ne fut dérobé. Cela m’a tout l’air d’une organisation de malfaiteurs qui a un but bien précis.
– Certes, celui d’ouvrir le crâne des blonds par exemple ? À d’autres ! plaisanta à nouveau son fils tout en ramassant le reste des ustensiles éparpillés sur la table.
– Je ne rigole pas, fiston, reprit Hassan. Je ne sais pas ce que cherchaient ces deux hommes chez toi, Marc. M’est avis que ce n’étaient pas les différentes bobines de fils chirurgicaux qu’amasse ton paternel qui ont attisé leur convoitise. »
Roald retint un gloussement et se contenta d’élargir son sourire lorsqu’il croisa le regard de son ami. Complices, ils éclatèrent de rire au souvenir d’une vieille aventure d’enfance, à l’époque où ils s’inventaient des terrains de jeux dans chaque pièce de la vieille bâtisse du 5, rue Georges-Jacques Danton. Leur divertissement favori restait néanmoins l’exploration méticuleuse et compliquée de chaque pièce composant la collection médicale de Roland. Au cours de l’une d’elle, Roald s’était empêtré dans plusieurs bobines et les avait mélangées ; les deux garçons d’autrefois avaient connu là une mémorable scène de panique, terrifiés par le retour des deux parents Pasceli et de la douloureuse sanction qu’ils subiraient. Finalement, un coupable avait été désigné pour les laver de tous soupçons : Cocker, feu l’admirable animal de compagnie qui, dépourvu de paroles, n’avait rien pu répondre au réquisitoire enflammé des deux bambins justifiant le désordre des fils chirurgicaux par une soudaine hystérie du petit chien. De cette aventure, seuls Marc et Roald conservaient la réelle nature des faits et ils s’étaient toujours promis de ne jamais la révéler.

« Mon père broie du noir.
– J’ai cru m’en apercevoir en effet », ironisa il aurait ironisé s’il avait dit « Ah bon ? »Marc lorsqu’il s’engouffra à son tour dans la voiture de Roald.
Celui-ci inséra sa clef d’activation, frôla le clavier tactile et composa le code secret à huit chiffres. L’engin démarra et, en une secousse, recula, contourna la maison puis se dirigea vers le portail. Marc retint une grimace ; ces nouveaux bolides sportifs n’arrangeaient pas son appréciation appréhension ^^ des trajets en véhicules particuliers. Les constructeurs primaient sur la vitesse d’exécution et sur la légèreté des matériaux employés ; l’on entendait parfois parler dans les publicités de fibres végétales pour les sièges, de métal allégé et de composants électroniques si réduits qu’ils en étaient invisibles à l’œil nu. Les résultats étaient concluants : en un maximum de cinq secondes, les deux garçons faisaient face au portail noir, en bas de l’allée. Ce dernier était, comme la plupart des éléments qui composaient la demeure des Adjahid, à la pointe de la technologie. Deux petites lentilles intuitives, fixées sur la grosse structure d’acier, scannèrent le véhicule dans son ensemble puis l’intérieur. Les ordinateurs envoyaient ensuite un rapport détaillé au tableau de bord du chauffeur et validaient – ou non – les entrées et sorties de la propriété.
« Il est toujours bon de savoir que nous sommes bien nous », plaisanta Roald en confirmant la bonne réception du fichier informatique.
Contrairement aux portails traditionnels, celui-ci ne se sépara pas de droite à gauche mais de haut en bas ; une partie s’élevait au ciel tandis qu’une autre s’enfonçait dans la terre. Cette fonctionnalité ne présentait guère d’avantages supplémentaires ou singuliers c’est surtout débile en cas de camion à cabine haute ^^; juste un caprice de nouveaux riches qui souhaitaient se démarquer de l’ancienne société par leur originalité. La voiture franchit en trombe le portail et s’inséra dans la rue bordant le quartier résidentiel. Les voies de circulation étaient limpides à cette heure de la journée ; aussi Roald ne refusa pas que son bolide accélérât^pourquoi le bolide parle et lui a demandé ?. Il obliqua sur une avenue parallèle et s’engagea dans les quartiers sociaux de Paris. L’automobile prit encore de la vitesse. Les vieux immeubles désaffectés du XIIIe arrondissement formaient une masse grise, floue et sale. À travers les vitres teintées, le paysage défilait presque aussi vite qu’à travers celles des trains de la SCTE. A cela, se mélangeaient les nuages d’automne chargés des futures pluies qui se déverseraient inexorablement sur la capitale préfectorale. La journée ne serait guère plus enthousiasmante et Marc commençait presque à regretter le froid vif de Saint-Pétersbourg et la chaleur de ses citadins. Il s’agissait encore d’un sinistre tableau parisien dépourvu de vie. Des herbes folles poussaient dans les fissures de la route désertée et d’anciens poteaux électriques luttaient contre les attaques successives de la bise, puis ployaient parfois lorsqu’une rafale semblaitpourquoi semblait ? lors d’une rafale plus virulente que les autres plus virulente que les autres. D’innombrables ruines délaissées par les autorités locales jonchaient presque le passage. Cependant, le bolide poursuivait sa course effrénée sous l’œil attentif de Roald, tandis que Marc agrippait solidement les deux bords de son siège.
« Ce qui m’énerve le plus dans cette situation, c’est qu’on ne peut rien faire ! »
Marc lui jeta un coup d’œil légèrement effrayé et réprima un haut-le-cœur en avalant sa salive. En un mouvement brusque, la voiture se déporta sur la gauche pour éviter un éboulis oublié depuis longtemps sur la chaussée. Nullement perturbé par l’attitude de son ami, le jeune homme halé se tourna subitement vers lui et continua :
« C’est vrai quoi ! On vit dans un monde merdique. L’Empire, quoique adulé par mon paternel, sème la zizanie partout sur la planète. Notre foutu gouvernement est incapable de trouver la solution à ses problèmes et lèche le cul aux chasseurs de criminels qui n’en ont finalement, je crois, rien à branler de notre condition. Et nous, pauvres citoyens crétins, qu’est-ce qu’on doit faire, tu peux me le dire ?
– Je ne sais pas, mais là je te conseille de ralentir, répondit Marc les yeux rivés devant lui.
– Quoi ? le rabroua Roald. On ne t’apprend donc rien sur le sujet à Sokolov ?
– Je m’en fiche pas mal là ! S’écria Marc. Grouille-toi de faire stopper cette voiture bon sang ! Je crois qu’elle n’a pas calculé ça ! »
Aussitôt Roald reprit ses esprits et se concentra à nouveau sur la route. Effaré, il se rendit compte de la situation. D’un geste rapide, il tira le levier sous le siège du conducteur et la voiture freina en un crissement de pneus suraigus. Marc ferma les yeux ; il préférait ne pas assister à l’éventuel impact. Fort heureusement, la voiture se déporta sur la gauche et évita de justesse les premiers manifestants de l’énorme rassemblement aligné sur le macadam, terrifié qui est terrifié ? l’énorme rassemblement ? non, les premiers manifestants donc un s par la mort qui venait d’effleurer leurs pieds.


Bon, c’est le moins bon passage que j’ai lu. Surtout à cause de formules alambiquées, d’une « complication » des phrases superfétatoire. De plus, ça aggrave la lenteur du rythme. Par contre, on termine sur une bonne note : du suspens. A voir.
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Le Véritable Visage de la Lumière - Page 18 Empty Re: Le Véritable Visage de la Lumière

Message  Pacô Dim 21 Fév 2010 - 10:54

nico4g a écrit: je verrai plus : Qu’est-ce qui vous pousse à croire cela ?
Personnellement, je ne vois aucune différence entre les deux manières de poser la question.
Je garde donc ma question puisque... bah c'est la mienne ^^.


nico4g a écrit: il s’agit de nosdes criminels de notre société,
Mais non >_<.
Le journaliste insiste bien sur l'appartenance. Je vais pas mettre "des", ça casse tout \o/.


nico4g a écrit: à qui elle seule revientdont il revient à elle seule le rôle de juge le rôle de juge.
Par contre ça je prends.

nico4g a écrit: Comment soumettre une civilisation étrangère et aux mœurs peu communes à une loi dont elle n’a pas participé à la promulgation ? de la même façon que les étrangers doivent se plier aux lois françaises sur le sol français.
Non, ça n'a rien à voir et ce pour plusieurs raisons :

  • La France ne se considère pas comme la seule nation dotée d'un gouvernement de toute la planète. Donc, contrairement à la république Terrae, elle a conscience d'être entourée d'étranger (= conscience dans ses textes de loi). A Terrae, les lois, le code civil, la constitution etc. indiquent que le gouvernement est le seul et unique de toute la planète.
  • La France n'est pas sauvée économiquement par les étrangers qui viennent se réfugier chez elle ; elle peut donc mieux se permettre de leur rendre justice sans se sentir mal à l'aise.
  • Et les étrangers qui sont là de passage n'obéissent pas nécessairement aux lois de France et, lorsqu'ils commettent une faute grave, c'est à la justice de leur pays, sous la demande de la France, de punir leurs propres citoyens (du moins, de rendre la peine). Or ici, à qui veux-tu que la justice de la République envoie un dossier de mise en justice ? A un Empire dont jamais personne n'y a mis les pieds peut-être ? ^^
nico4g a écrit:
Les plus réfléchis voyaient là un attentat une atteinteau droit fondamental
Je prends. C'était le mot que je cherchais je crois ^^.

nico4g a écrit:
et les plus excessifs parlaient d’un retour aux systèmes des nations indépendantes lorsque les privilèges n’étaient pas les même pour tous. Ou autre chose mais ta phrase est un peu lourde.
Je ne prends pas.
Je suis désolé de te dire que ta phrase est, en plus d'être aussi lourde, beaucoup plus... maladroite ^^.

nico4g a écrit: que résidait le litige qui garantissait à l’Empire uneson immunité :
Mais non, UNE immunité.
Son immunité, ça ne veut rien dire. (Le président de la république française a une immunité, pas son immunité Wink)

nico4g a écrit:ou non de la société, ni procès ni guerre ne pouvaient être engagés contre lui. pourquoi pas une guerre ? je ne saisis pas. Le droit d’ingérence ?
C'est de la philo, tout droit pompé dans mon cours de terminal.
Pour qu'il y ait procès ou guerre, il s'agit de savoir à quelle structure définie on s'attaque pénalement ou physiquement.
C'est pourquoi beaucoup de philosophes actuels démontent le mythe des scénarios nazes hollywoodiens avec une guerre contre des extra-terrestres. Philosophiquement, c'est impossible : il s'agirait avant toute chose de définir à quelle nation on s'attaque.
(La France déclare la guerre à l'Allemagne, là il y a un cadre défini)
Après, je ne dis pas que les hommes résidant dans cette société ne peuvent pas eux-mêmes prendre les armes et se défendre... mais la République en elle-même ne déclarera pas officiellement la guerre à l'Empire tant qu'elle n'aura pas de cadre défini sur lequel baser sa déclaration.

nico4g a écrit: lequel resta restaittaciturne jusqu’à ce que l’Assemblée Mondiale
Merci. Je prends.

nico4g a écrit:
Un homme – aux allures de primate tant ses muscles décuplés forçaient sur les coutures de sa chemise blancheprimate ne veut pas dire musclé, de gorille (pour le jeu de mot)
Oui mais gorille me déplaît. C'est un cliché que je voulais justement éviter.
Et primate a une connotation de sauvage, de brute. C'est ce sens là que je prends.

nico4g a écrit:
Il c’est qui ce il ?saisit la télécommande et éteignit le poste de télévision.
Il correspond au nom placé deux centimètres au-dessus du "il" Smile.
Mais oui, il faut que je rectifie ce problème de guillemet.

nico4g a écrit: son assiette chargée d’épinardschargée d’épinards ? bof.
J'ai remplacé par "garnie d'épinards". Moi non plus se chargé je ne l'aimais pas.

nico4g a écrit:était un homme par habituded’ordinaire très jovial ;
J'ai déjà mis une fois d'ordinaire suivant tes corrections, pour le passage précédent.
Je vais donc laisser "par habitude" ici.

nico4g a écrit:wow ! carrément. « qui amuserait ses amis » me semble suffisant
Non.
Peut-être suis-je un peu trop alambiqué, mais toi tu es un peu dans l'extrême inverse. Tu appauvris trop.

nico4g a écrit:
et vivre la vie qui l’accueillait chaque matinla vie t’accueille le matin toi ? non, parce que moi elle me quitte pas la nuit…
Merde. C'est pourtant un super passage de la Bible ça, répété à la messe (il m'a marqué), pour souligner (pour ceux qui ont l'œil ou... l'oreille plutôt Laughing ) le petit côté catho des Adjahid.
Un côté catho que nous découvrirons plus tard, quand l'histoire se portera un peu plus sur un problème religieux...

nico4g a écrit: houla, de la cerise, du café, de la couleur, du goût. Comme tu l’écris : un peu trop de mélange.
Oui, c'est ce que l'on appelle une métaphore ^^.

nico4g a écrit:les deux garçons s’étaient élevés ensemblebizarre comme expression pourquoi pas avaient grandi ensemble. Depuis le début, je trouve que tu compliques tes phrases. Pour faire style ? Ben, je trouve que ça alourdit, que ça casse la lecture. Déjà qu’il y a pas trop d’action, le rythme est vraiment lent.,
Vous commencez à m'emmerder là.
J'ai tout de même vérifié dans un dico, parce que vous me faisiez douter, mais faut y'arrêter cinq minutes : l'expression "s'élever ensemble", ce n'est pas un effet pour faire super stylé (parce que ça ça me gonfle qu'on me le dise, je cherche pas à en mettre plein la vue), c'est une expression bateau que tout le monde emploie.
D'ailleurs, j'en ai parlé l'autre jour au CG, pendant la pause café, et je leur ai demandé comme ça si ça les choquait si je leur disais : "ils se sont élevés ensemble."
Tous m'ont répondu que non et qu'ils voyaient pas où était le problème. Du coup, ça m'a un peu rassuré parce que je commençais vraiment à croire que j'étais le seul zigoto à utiliser cette expression ^^.

nico4g a écrit: pareil, des week-end qui reflètent un pâle souvenir, c’est pas top.
Même chose.
Là non plus je fais pas celui "qui veut en jeter plein la vue avec des superbes métaphores". J'emploie juste des expressions communes à normalement tous les français. Comme un "de rien", après un "merci". On pourrait dire "ouah l'autre, il veut faire son kéké avec sa métaphore ho !".
Beh non je suis désolé, je cherche pas à impressionner T_T.

nico4g a écrit:, ironisa il aurait ironisé s’il avait dit « Ah bon ? »
Oui, mais là c'est de l'ironie pataud hein... bon pour les trucs balourds.
Là aussi c'est de l'ironie : "j'ai cru m'en apercevoir", c'est un peu léger après la petite crise de nerfs que vient de nous faire le papa là Wink.

nico4g a écrit: pas son appréciation appréhension ^^
Beh... ça change le contexte mais je prends parce que c'est mieux ^^.

nico4g a écrit:Cette fonctionnalité ne présentait guère d’avantages supplémentaires ou singuliers c’est surtout débile en cas de camion à cabine haute ^^;
Ouais, mais je reste "classe" dans ma narration.
Et tu sais, je connais des caprices de riches actuels beaucoup plus cons et incohérents que celui-ci.
Et, entre nous, je crois que les bourges de là iront plus conduire une petite coupé sport qu'un semi remorque Wink.

nico4g a écrit:aussi Roald ne refusa pas que son bolide accélérât^pourquoi le bolide parle et lui a demandé ?.
Bah en fait, oui, si tu suis.
Les voitures conduisent d'elle-même et c'est le chauffeur qui sollicite la vitesse mais, si c'est contre-venant aux règles du code de la route, elles refuseront d'accélérer.
Là, on commence à montrer que la voiture est un peu particulière par rapport aux autres modèles.

nico4g a écrit: luttaient contre les attaques successives de la bise, puis ployaient parfois lorsqu’une rafale semblaitpourquoi semblait ? lors d’une rafale plus virulente que les autres plus virulente que les autres.
Je ne suis pas d'accord avec toi, parce que les deux peuvent se dire.
Néanmoins, je prends, parce que c'est plus léger et ça économise un "sembler".

nico4g a écrit:Fort heureusement, la voiture se déporta sur la gauche et évita de justesse les premiers manifestants de l’énorme rassemblement aligné sur le macadam, terrifié qui est terrifié ? l’énorme rassemblement ? non, les premiers manifestants donc un s par la mort qui venait d’effleurer leurs pieds.
Oups, petite faute ^^.

nico4g a écrit:
Bon, c’est le moins bon passage que j’ai lu. Surtout à cause de formules alambiquées, d’une « complication » des phrases superfétatoire. De plus, ça aggrave la lenteur du rythme. Par contre, on termine sur une bonne note : du suspens. A voir.
En même temps, cette histoire est une satyre.
Certes, je ne me la joue pas à hollywoodienne.
Personnellement, les romans qui font de l'action pour de l'action sans grosse réflexion, j'ai tendance à les trouver nul. Parce qu'un livre, ce n'est pas fait que pour faire de l'action (pour ça, on a inventé les films à hollywood).
Si tu lis un livre, c'est pour qu'il t'apporte quelque chose de culturel : de la réflexion, de la recherche, une vision du monde, une analyse de sentiments... enfin tout dépend du genre sollicité.

Un livre fait pour détendre, c'est pas un vrai livre pour moi. C'est juste un livre fait pour détendre Wink.

Merci beaucoup pour ta correction.
(et désolé d'avance pour le ton parfois un peu brutal. Je suis crevé T_T)


Dernière édition par Pacô le Dim 21 Fév 2010 - 11:13, édité 1 fois
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Message  MrSonge Dim 21 Fév 2010 - 11:09

Personnellement, je ne vois aucune différence entre les deux manières de poser la question.
Moi j'en vois une.
Ta formulation, Pacô, met l'accent sûr l'idée que le mec a agi et qu'il se base sur ce qu'il a fait pour en tirer des conclusions. En gros, le journaliste, si j'ai bien compris, remet non seulement en question la certitude de Nixon, mais en plus, il s'interroge sur les bases concrètes de cette certitude.
Tandis que celle de nico4g, retire cette critique sous-entendue que fais le journaliste. Il n'est plus question implicitement de ce qu'à fait Nixon, mais uniquement de ce qui le pousse à être si sûr de ce qu'il avance.

Donc, si c'est bien ce que tu voulais dire, à ta place je garderais ta formulation, effectivement, sans vouloir empiéter sur les plates-bandes de nico4g... ^^
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Message  nico4g Dim 21 Fév 2010 - 12:38

Non, non Mr Songe, tu as compris la même chose que moi et c'est bien ce qui m'embête car Nixon dit : "c'est mon avis" et l'autre lui répond "Que faites-vous pour croire cela ?". Déjà, il y a un problème de temps : "Qu'avez-vous fait pour croire cela ?".


Le journaliste insiste bien sur l'appartenance. Je vais pas mettre "des", ça casse tout \o/.
J'avais bien compris mais la phrase sonne faux, peut-être la couper : il s'agit de nos criminels. Dans notre société.

Je ne prends pas.
Je suis désolé de te dire que ta phrase est, en plus d'être aussi lourde, beaucoup plus... maladroite ^^.
là comme indiqué, c'était plutôt une piste : raccourcir la phrase.

Mais non, UNE immunité.
Son immunité, ça ne veut rien dire. (Le président de la république française a une immunité, pas son immunité )
Euh, on peut mettre des pronoms personnels devant immunité , c'est pas interdit ^^.
L'ambassadeur se servit de son immunité diplomatique pour ne pas....

Et primate a une connotation de sauvage, de brute. C'est ce sens là que je prends.
sauf que tu insistes sur les muscles qui tendent la chemise. Néanderthalien ?

Peut-être suis-je un peu trop alambiqué, mais toi tu es un peu dans l'extrême inverse. Tu appauvris trop.
Je ne suis pas pauvre. Je suis simple Cool

La suite plus tard, je pars à la playa !
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Message  nico4g Dim 21 Fév 2010 - 18:59

Oui, c'est ce que l'on appelle une métaphore ^^.

je dirais même plus une comparaison mélangée à une métaphore.

Vous commencez à m'emmerder là.
Oh ! I'm shocking my dear Pâco.
Moi, je dis pas que c'est incorrect, juste que ça "accroche" le lecteur et brise la fluidité, le rhytme.
c'est une expression bateau que tout le monde emploie.
bizarre qu'autant de monde te fasse la remarque alors ^^.

Là non plus je fais pas celui "qui veut en jeter plein la vue avec des superbes métaphores". J'emploie juste des expressions communes à normalement tous les français.
Sans vouloir te vexer, c'est loin d'être superbe. C'est pas tant de vouloir employé un style soigné qu'utiliser des formules ou des images qui sont à côté de la plaque voire ridicules qui gène ma lecture.

Si tu lis un livre, c'est pour qu'il t'apporte quelque chose de culturel : de la réflexion, de la recherche, une vision du monde, une analyse de sentiments... enfin tout dépend du genre sollicité.

Un livre fait pour détendre, c'est pas un vrai livre pour moi. C'est juste un livre fait pour détendre .
Hum, c'est comme celui qui dit : c'est pas mal pour un film humouristique. Desproges répond mieux que moi à ce genre d'élitisme. J'ai également lu "Un lys dans la tourmente" sur un autre site. Un livre romanesque, historique mais l'auteur a un vrai talent pour rendre son roman vivant, palpitant grâce à de superbes scènes d'action ou d'érotisme. Personnellement, le but est de détendre le lecteur tout en le faisant réfléchir, en lui apprenant des choses sans qu'il s'en aperçoive vraiment. Pour moi, on a là un vrai talent écrivain.
Ton roman aussi me plait bien mais je trouve, et c'est donc subjectif, que tu pêches parfois par un excès de recherche stylistique et surtout qui n'est pas forcément approprié ou juste
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Message  Pacô Dim 21 Fév 2010 - 19:36

Par pleins de gens, j'en vois surtout deux : toi et azul.

L'expression s'élever ensemble, y'a que vous deux où ça a "accroché". Mais là, c'est que je peux rien y faire.
Un peu si tu me reprochais d'utiliser le mot "hétéroclite" sous prétexte que tu accroches dessus parce que tu ne le connais pas.
Pour info :
http://www.ville-stains.fr/11_archives/temps_libre/culture/som_dossier_527_tlc_v.html
(la dernière phrase du gros paragraphe)
http://www.prevensectes.com/falun8.htm
Je cite :
Il est intéressant de noter que beaucoup d’entre nous n’ont pas perçu immédiatement la signification et la gravité de ces arrestations dans l’optique de la rectification de la Loi. Pour répondre efficacement à ce problème apparu, nous devons, l’ensemble des pratiquants français, élever notre niveau, élever notre compréhension et en même temps tous les pratiquants européens doivent s’élever ensemble.

Et enfin, parce qu'il existe même des dérivés à cette expression :
http://www.jpa.asso.fr/imgs/mod_actus/090904091550_conf_meirieu.pdf

Il est donc juste parfois nécessaire d'ouvrir son dictionnaire.

Et quand je dis que ce n'est pas une recherche de superbe, c'est bien ce que je te reproche. Vous me faites la critique : "oui ce que tu écris nous gêne parce que tu veux faire genre tu écris avec un style sophistiqué."
Je te réponds : "je n'écris pas avec un style sophistiqué, mais avec des mots que tu n'as pas l'air de connaître."

Enfin bon voilà, on va pas se prendre la tête dessus non plus. Ce soir j'ai pas envie. --"
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Message  azul Dim 21 Fév 2010 - 20:00

j'en vois surtout deux : toi et azul. L'expression s'élever ensemble, y'a que vous deux où ça a "accroché".
Cette expression avait effectivement fait l'objet d'une discussion sur un forum de correcteurs. L'un d'eux l'avait trouvé originale, ce qui prouve bien qu'elle n'est pas si courante que ça pour parler de l'éducation des enfants. Parce que je crois qu'il s'agit bien de ça quand on dit "Ils ont été élevés ensemble".

S'élever ensemble me sonne étrangement à l'oreille en matière d'éducation pour un enfant. Un enfant ne s'élève pas tout seul, il est élevé par quelqu'un. Or ces deux jeunes ont grandi ensemble, fait leurs études en parallèle si j'ai bien compris (même si ce ne sont pas les mêmes) et ont toujours été proches l'un de l'autre. Dans ce cas, pour moi, s'élever n'a pas la même signification que élever (des enfants). Il s'agit plus d'élévation sociale. C'est ce que dit le passage que tu as relevé.
Pour répondre efficacement à ce problème apparu, nous devons, l’ensemble des pratiquants français, élever notre niveau, élever notre compréhension et en même temps tous les pratiquants européens doivent s’élever ensemble.
Cependant, si tu penses que ta formule traduit exactement ce que tu as voulu dire : garde-la. Elle est originale et c'est normal qu'elle interpelle.
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Message  nico4g Dim 21 Fév 2010 - 20:04

Hum, il me semble que Barbara avait aussi tiqué. C'est surtout le fait que ce soit deux ENFANTS qui s'élèvent ensemble.

Et après c'est juste un ressenti : j'ai l'impression que, parfois, tu en rajoutes, que tu compliques inutilement et de manière alambiquée.

Voilà, c'est tout, t'as raison : ne nous prenons pas la tête.
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Message  Darwin Dim 21 Fév 2010 - 20:48

J'interviens parce que ça tourne au "nan j'ai raison / nan c'est moi", sur le fait de connaître ou non une expression, ce qui est dommage.

Perso, c'est une expression que je connais depuis un moment, que j'ai rencontré dans pas mal de livres d'auteurs différents, donc moi elle me choque pas vraiment :/
Après si elle est un peu lourde et alambiquée ne vient pas de Pacô mais de la langue du coup. Quant à chercher un sens littéral à l'expression, il ne pleut pas vraiment des cordes non plus. C'est un peu vain de vouloir concrétiser une expression non ?

@azul : j'ai un peu lu le topic où tu dis que ça en discute, je recite la personne qui t'a répondu :
coco47 a écrit:En tout cas, c'est l'exemple parfait du texte que le correcteur doit respecter au mot près. L'auteur veut produire un effet, le correcteur n'a pas à en juger. C'est l'auteur qui signe le livre, pas le correcteur. Imaginez un interprète professionnel qui modifierait les propos qu'il traduit parce qu'ils ne lui plairaient pas.
Et je trouve que c'est une excellente réponse. Il est dit également que l'idée est placée dans le contexte, ce qui est le cas ici aussi. Le problème quand on corrige un texte, on est forcément influencé par son style à soi, surtout si on écrit aussi, donc des tournures utilisées plaisent plus ou moins, forcément. C'est pour ça que juste donner pour argument : "C'est alambiqué" c'est tomber dans l'écueil, y voir une métaphore, ça m'embête un peu, ou alors on a pas la même définition de la chose :/
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Message  azul Dim 21 Fév 2010 - 20:57

C'est bien ce que j'ai dit :
Cependant, si tu penses que ta formule traduit exactement ce que tu as voulu dire : garde-la. Elle est originale et c'est normal qu'elle interpelle.
Je n'ai fait que préciser ce qui m'interpellait. Wink

Edit : j'ai cherché dans les pages précédente la citation du correcteur (dont je n'avais pas cité le pseudo : si tu veux bien l'enlever). Tu as oublié une petite partie :
Décidément, il me plaît bien votre auteur ! Il aime les images inhabituelles et un brin intrigantes. Là encore, il me faudrait le contexte, mais peut-être met-il dans son expression cette double signification : s'élever au sens classique de grandir en taille et en âge ; s'élever au sens figuré de devenir plus grand, d'aller plus haut, dépasser sa condition initiale (quelle condition ? sociale ? intellectuelle, psychologique ? humaine au sens large ? le contexte le dira), bref : de « monter ».

Et ma réponse à Pacô :

Je lui ai répondu que je comprenais l'expression "s'élever - monter", mais que pour ta défense tu m'avais citer celle d' "élever des enfants", ce qui était différent.

Je n'ai pas l'impression d'avoir commis une erreur en réitérant ma pensée ici, et finalement je n'apprécie pas trop que le grand frère vole à la rescousse en allant fouiller sur les forums pour étayer sa défense.
Voilà, c'est dit, et je ne veux plus entendre parler de ça.


Dernière édition par azul le Dim 21 Fév 2010 - 21:35, édité 1 fois
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Message  Darwin Dim 21 Fév 2010 - 21:29

Exact, au temps pour moi donc pour la fin de ma réponse Wink
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Message  Nérouje Mar 23 Fév 2010 - 18:09

Salut Pacô,

Je poursuis (épisode 1, deuxième extrait) :

Ceci n’était qu’une arrestation sur Terrae, comme il en existait tant d’autres ces temps-ci. Pourtant, elle n’était orchestrée ni par la police ni par aucune force armée de la République. Non, ces hommes en noir étaient des agents de l’Empire, la puissance économique et militaire salvatrice du monde entier, inconnue il y avait encore de ça trois ans.
À peine vingt minutes plus tard, le convoi franchit les frontières du département allemand et se dirigea à pleine allure sur la capitale préfectorale française. Plus aucune gare n’était signalée mise à part celle du terminus. Dans la section Eurasiatique – région autonome rattachée au gouvernement Terrae – les douanes avaient été abolies et les passages n’étaient plus contrôlés. La police et les forces gouvernementales avaient de toute manière un contrôle total sur l’ensemble de la planète. Du moins, dans les textes.
Incompréhensible : tu nous parles deux fois de suite de police et de force armée. Les unes sont "de la république" et ne semblent pas avoir la situation en main, tandis que les autres sont "gouvernementales" (de l'empire ?) et ne semblent pas non plus avoir de contrôle (cf "Du moins, dans les textes" en parlant du dit contrôle.) alors que tu affirmes juste avant "contrôle total sur l’ensemble de la planète".

Quelles sont les différence entre ces deux forces ?
Si personne n'a de contrôle sur quoi que ce soit, peut-être devrais tu le dire clairement.
Un nom différent pour chaque force rendrait ton texte plus compréhensible.

Non, ces hommes en noir étaient des agents de l’Empire, la puissance économique et militaire salvatrice du monde entier, inconnue il y avait encore de ça trois ans.
[...] Les élections présidentielles mondiales, prévues au mois de juin, embarrassaient le pouvoir en place. Un nouveau parti politique employait les violences répétées des mystérieux étrangers pour justifier leurs idéologies autoritaires ; le plus inquiétant, c’est qu’elles plaisaient à l’opinion publique.
Tu veux dire que la puissance économique et militaire du monde entier = mystérieux étrangers ?
Difficile à gober, de but en blanc. Si c'est le cas, ton texte n'y accorde pas la place nécessaire surtout si c'est un élément majeur dans ton roman.

Où agonisait-il au point de signer un accord aussi absurde comme un mutilé panserait ses plaies béantes avec de la glace à la fleur de sel
Image pas terrible, vu la difficulté d'obtenir de la glace avec de l'eau salée...

Les gens souriaient lorsqu’ils remarquaient une petite boule noire dans le lobe de son oreille, comme les boules quiès de grands-mères.
Toi qui aime bien être précis et tatillon : une boule quiès n'est pas noire mais rose.

Marc y fourra sa main et saisit une petite puce électronique. Sa taille, aussi grosse que l’ongle du majeur, témoignait de sa vétusté. Les gens souriaient lorsqu’ils remarquaient une petite boule noire dans le lobe de son oreille, comme les boules quiès de grands-mères. Cependant, elle contenait tout de même une centaine de fonctionnalités différentes et une archive de plusieurs milliers de musiques… la moitié des disponibilités des puces modernes. Un petit voyant rouge clignotait, signe d’un nouvel événement. Il l’inséra dans son oreille ; elle grésilla et engourdit ses tympans. Finalement, elle se connecta au réseau mondial et Marc vit le menu azuré s’esquisser devant ses yeux. Il l’imaginait en quelque sorte. Les scientifiques parlaient de légères pulsations effectuées sur les neurones sensitifs qui provoquaient un semblant d’hallucination. L’utilisateur pouvait ensuite choisir une fonctionnalité mentalement ou l’énoncer à haute voix, pour une meilleure réception – tout dépendait de la personne et de ses capacités psychiques. « Aucune conséquence neurologique, prouvée scientifiquement », affirmaient les spots publicitaires. Comment pouvaient-ils en être aussi sûrs ? Les puces ne figuraient sur le marché que depuis peu d’années et personne n’avait pris assez de recul, d’au moins une génération, pour présenter autant d’aplomb.
Ou bien tu parles du même objet et il y a une contradiction flagrante, ou alors ce n'est pas clair du tout !

Il faisait partie des clients dont le système mental ne fonctionnait pas avec eux.
Gné ??? Qui est ce "eux" ? Les clients ? Phrase bizarre...

Les techniciens de l’agence Psychie, principale productrice de cet appareil, avaient prétendu, après avoir doucement ri en voyant l’allure ancestrale de la puce, que certains utilisateurs bloquaient, inconsciemment, la partie désirée du cerveau à la structure informatique du gadget. L’erreur serait sûrement réparée dans les nouveaux modèles, avaient-ils même finement ajouté.
Une nouvelle fois cette dualité loin d'être claire pour moi.

Mais si les pays indépendants s’étaient dissous, la nature belliqueuse de l’homme n’en était pas moins amoindrie.
Bof... et du coup, plutôt confus.

Les deux garçons s’étaient élevés ensemble tout au long de leur enfance.
Tiens, pas mal celle-là ! Laughing Ils se sont donnés mutuellement le biberon ou bien ils se sont élevés de concert dans les airs ?

Elle avait alors aidé les Adjahid, la famille de Roald, à s’insérer socialement dans la banlieue parisienne où ils résidaient, un quartier bourgeois et arrogant. Et surtout chargé de préjugés … tellement que l’on se demandait encore aujourd’hui comment il faisait pour garder la tête haute devant une glace, sans s’affaisser.
Bof...

Les Pasceli, quant à eux, avaient été soufflés de plein fouet par la crise et il avait nécessité moins d’un an pour réduire le patrimoine familial au dixième de sa valeur.
Et moi qui croyais que tu aimais la belle écriture... Sad

une pionnière de la technologie électropsychique
OK, je comprend enfin d'où peut venir cette "antique" puce.
Dis-donc, ce salmigondi de puce m'a donné des boutons Laughing

J'ai trouvé ce deuxième extrait intéressant mais pas clair du tout.
A mon avis, tu y gagnerais à le retravailler pour ne pas rebuter, ça doit couler (quand on lit, et non le lecteur... Smile)

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Message  Pacô Mer 24 Fév 2010 - 19:45

Bon je vais défendre ma pomme Laughing.
Parce qu'il y a certaines choses que tu me soulignes qui me semblent tout à fait compréhensibles et qui n'ont encore jamais été soulignées avant toi.
(et dieu sait combien de personnes l'ont lu in and out ID ^^).

Nérouje a écrit:
Ceci n’était qu’une arrestation sur Terrae, comme il en existait tant d’autres ces temps-ci. Pourtant, elle n’était orchestrée ni par la police ni par aucune force armée de la République. Non, ces hommes en noir étaient des agents de l’Empire, la puissance économique et militaire salvatrice du monde entier, inconnue il y avait encore de ça trois ans.
À peine vingt minutes plus tard, le convoi franchit les frontières du département allemand et se dirigea à pleine allure sur la capitale préfectorale française. Plus aucune gare n’était signalée mise à part celle du terminus. Dans la section Eurasiatique – région autonome rattachée au gouvernement Terrae – les douanes avaient été abolies et les passages n’étaient plus contrôlés. La police et les forces gouvernementales avaient de toute manière un contrôle total sur l’ensemble de la planète. Du moins, dans les textes.
Incompréhensible : tu nous parles deux fois de suite de police et de force armée. Les unes sont "de la république" et ne semblent pas avoir la situation en main, tandis que les autres sont "gouvernementales" (de l'empire ?) et ne semblent pas non plus avoir de contrôle (cf "Du moins, dans les textes" en parlant du dit contrôle.) alors que tu affirmes juste avant "contrôle total sur l’ensemble de la planète".

Quelles sont les différence entre ces deux forces ?
Si personne n'a de contrôle sur quoi que ce soit, peut-être devrais tu le dire clairement. Un nom différent pour chaque force rendrait ton texte plus compréhensible.
Première chose là où je me dis y'a un truc que tu n'as pas du bien suivre attentivement.
Qui parle des forces de l'Empire ici ? oO

Pour prendre un exemple concret : la France a deux forces : la police, qui est la force civile, et les forces gouvernementales (= d'état) qui sont la gendarmerie, l'armée de terre, de mer et de l'air.
J'ai donc spécifié les deux sans me casser les pieds puisque ça existe déjà tout naturellement : je dis simplement que les forces armées et la police ne peuvent rien contre l'Empire. Le reste, c'est de l'ironie (et pas très subtile en plus, c'est de l'ironie premier degré). Une ironie qui souligne : et pourtant dans les textes, ils ont le contrôle sur tout.
Le "Du moins dans les textes", je pense qu'il est assez ironique pour te faire comprendre que la phrase précédente est pas tellement vraie.

Nérouje a écrit:
Non, ces hommes en noir étaient des agents de l’Empire, la puissance économique et militaire salvatrice du monde entier, inconnue il y avait encore de ça trois ans.
[...] Les élections présidentielles mondiales, prévues au mois de juin, embarrassaient le pouvoir en place. Un nouveau parti politique employait les violences répétées des mystérieux étrangers pour justifier leurs idéologies autoritaires ; le plus inquiétant, c’est qu’elles plaisaient à l’opinion publique.
Tu veux dire que la puissance économique et militaire du monde entier = mystérieux étrangers ?
Difficile à gober, de but en blanc. Si c'est le cas, ton texte n'y accorde pas la place nécessaire surtout si c'est un élément majeur dans ton roman.
Oulah, ça fiat bizarre d'entendre un autre son de cloche tout à coup XD.
Pour l'instant, je n'ai reçu que des commentaires : ouah tu nous en parles trop.
Et là j'ai le "oulah, tu n'en parles pas assez".
Je ne sais plus sur quel pied danser.

Mais il me semble avoir déjà dit par trois fois que l'Empire avait sauvé le monde économiquement suite à la Crise.

Nérouje a écrit:
Où agonisait-il au point de signer un accord aussi absurde comme un mutilé panserait ses plaies béantes avec de la glace à la fleur de sel
Image pas terrible, vu la difficulté d'obtenir de la glace avec de l'eau salée...
Ah ah ! Faux !
Déjà parce que nous en chimie, on le fait. Et en plus, tu n'es pas un amateur de glace : la grosse tendance depuis deux ou trois ans, c'est le chef cuistot qui a réussi à composer une glace à la fleur de sel apparemment mangeable.
Je n'en ai encore jamais gouté (elle coute chère il paraît aussi) mais j'ai écouté que de bons échos comme quoi, sans s'y attendre, elle serait vraiment délicieuse.

"Nérouje"
Les gens souriaient lorsqu’ils remarquaient une petite boule noire dans le lobe de son oreille, comme les boules quiès de grands-mères.
Toi qui aime bien être précis et tatillon : une boule quiès n'est pas noire mais rose.
Ah ah ! Encore faux.
Je te montre quand tu veux des boules quiès noir =P. Et même des blanches.
Et puis de toutes façons, ici, ce qui est noir, ce sont les puces électroniques...

Nérouje a écrit:
Marc y fourra sa main et saisit une petite puce électronique. Sa taille, aussi grosse que l’ongle du majeur, témoignait de sa vétusté. Les gens souriaient lorsqu’ils remarquaient une petite boule noire dans le lobe de son oreille, comme les boules quiès de grands-mères. Cependant, elle contenait tout de même une centaine de fonctionnalités différentes et une archive de plusieurs milliers de musiques… la moitié des disponibilités des puces modernes. Un petit voyant rouge clignotait, signe d’un nouvel événement. Il l’inséra dans son oreille ; elle grésilla et engourdit ses tympans. Finalement, elle se connecta au réseau mondial et Marc vit le menu azuré s’esquisser devant ses yeux. Il l’imaginait en quelque sorte. Les scientifiques parlaient de légères pulsations effectuées sur les neurones sensitifs qui provoquaient un semblant d’hallucination. L’utilisateur pouvait ensuite choisir une fonctionnalité mentalement ou l’énoncer à haute voix, pour une meilleure réception – tout dépendait de la personne et de ses capacités psychiques. « Aucune conséquence neurologique, prouvée scientifiquement », affirmaient les spots publicitaires. Comment pouvaient-ils en être aussi sûrs ? Les puces ne figuraient sur le marché que depuis peu d’années et personne n’avait pris assez de recul, d’au moins une génération, pour présenter autant d’aplomb.
Ou bien tu parles du même objet et il y a une contradiction flagrante, ou alors ce n'est pas clair du tout !
Alors là j'avoue que... je suis un peu contrarié.
Je ne vois réellement pas ce qui fait que tu ne suis pas... =/.
Chaque phrase que tu soulignes a un sujet défini (puces, spots publicitaires etc.) et non un pronom (il ou elle). Donc je vois pas ce qui dérange franchement...

Nérouje a écrit:
Il faisait partie des clients dont le système mental ne fonctionnait pas avec eux.
Gné ??? Qui est ce "eux" ? Les clients ? Phrase bizarre...
Là je reconnais, ce "eux" est bizarre. Mais oui, ce sont les clients avec un "eux" qui reprend le GN juste avant...

Nérouje a écrit:
Les techniciens de l’agence Psychie, principale productrice de cet appareil, avaient prétendu, après avoir doucement ri en voyant l’allure ancestrale de la puce, que certains utilisateurs bloquaient, inconsciemment, la partie désirée du cerveau à la structure informatique du gadget. L’erreur serait sûrement réparée dans les nouveaux modèles, avaient-ils même finement ajouté.
Une nouvelle fois cette dualité loin d'être claire pour moi.
Mais euh... quelle dualité ? oO
Là j'avoue, c'est moi qui ne suis pas ta logique...
Prenons un produit banal : une télévision. Bon sang, il y a bien les vieux modèles ancestraux, avec le gros écran cathodique bombé vieux de 30 ans et puis les nouveaux écrans plasma ?
Et pourtant, on parle bien du même produit ?

Nérouje a écrit:
Mais si les pays indépendants s’étaient dissous, la nature belliqueuse de l’homme n’en était pas moins amoindrie.
Bof... et du coup, plutôt confus.
C'est surtout que ça ne veut rien dire. Laughing
Merde, je l'avais corrigée celle-là, mais je l'ai pas corrigée sur le forum.
Moins amoindrie, ce n'est pas français, puisque moins et amoindrie c'est un peu la même chose.
(ouais, un genre de pléonasme qui en plus est pas vraiment français. Pire que monter en haut ^^)

Nérouje a écrit:
Les deux garçons s’étaient élevés ensemble tout au long de leur enfance.
Tiens, pas mal celle-là ! Laughing Ils se sont donnés mutuellement le biberon ou bien ils se sont élevés de concert dans les airs ?
Euh... ne relançons pas le débat.
Je te conseillerai juste de jeter un coup d'oeil aux deux ou trois messages au-dessus.
Pour information, c'est une expression tout à fait commune. Ce n'est pas une figure de style non plus.
Tu connais l'expression "pleuvoir des cordes" ?
Bah là, c'est le même genre Wink.

Nérouje a écrit:
Elle avait alors aidé les Adjahid, la famille de Roald, à s’insérer socialement dans la banlieue parisienne où ils résidaient, un quartier bourgeois et arrogant. Et surtout chargé de préjugés … tellement que l’on se demandait encore aujourd’hui comment il faisait pour garder la tête haute devant une glace, sans s’affaisser.
Bof...
Euh... bof pourquoi ?
Faudrait un peu développer parce que question incompréhensible là aussi... oO

Nérouje a écrit:
Les Pasceli, quant à eux, avaient été soufflés de plein fouet par la crise et il avait nécessité moins d’un an pour réduire le patrimoine familial au dixième de sa valeur.
Et moi qui croyais que tu aimais la belle écriture... Sad
Oh, j'ai surtout dit que j'aimais surtout la lire.
J'avais remplacé comme ceci déjà (ça n'a pas été remis en ligne depuis, j'en suis confus) :

Les Pasceli, quant à eux, avaient été soufflés de plein fouet par la crise et en moins d'un an, le patrimoine familial avait été réduit au dixième de sa valeur

Nérouje a écrit:
une pionnière de la technologie électropsychique
OK, je comprend enfin d'où peut venir cette "antique" puce.
Dis-donc, ce salmigondi de puce m'a donné des boutons Laughing
De quoi que tu comprends mieux ? oO
Je crois que tu n'as pas tout saisi là quand même, mais je sais pas si ça vient bien de mon texte, mais plutôt de l'écart entre ta première lecture et la seconde.
En fait, ici, la puce est la caricature même du téléphone portable et des dérives qu'il occasionne.

Pour l'instant, nous voyons surtout les dérives sociales : ceux qui ont le portable dernier cri, et ceux qui ont encore le vieux 34.10.

Là, je vois pas ce qu'il y a de compliqué à comprendre : Marc a une vieille puce, un vieux modèle de y'a plusieurs années, comme si aujourd'hui tu te trimballais encore avec un cellulaire OLA (souvenez-vous, les tous premiers portables apparus en 1996-1998) gros et laid.
C'est le parallèle et je comprends pas comment tu comprends pas... en fait oO.

Nérouje a écrit:
J'ai trouvé ce deuxième extrait intéressant mais pas clair du tout.
A mon avis, tu y gagnerais à le retravailler pour ne pas rebuter, ça doit couler (quand on lit, et non le lecteur... Smile)
Je vais m'empresser de remettre à jour ce passage.

Là je crois que tu as eu surtout un problème de compréhension flagrant.
Cet extrait là n'a encore jamais tellement posé problème... je ne veux pas faire l'argument du : ouais la masse est avec moi alors "tuch' !" mais, vu toutes les incompréhensions que tu me relèves, je pense que tu ne serais pas le premier à m'en faire part oO.

Cet extrait-ci est la continuité du précédent avec simplement en plus, un petit tableau sali de la société futuriste.
Relis les deux d'un coup si vraiment ça passe pas, ou développe un peu mieux ce que tu ne comprends pas oO.
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Message  Nérouje Jeu 25 Fév 2010 - 17:27

Salut Pacô,

Bon je vais défendre ma pomme.
Totalement inutile, à part si tu aimes perdre ton temps. À quoi te sers de chercher à me prouver que c'est moi qui ai la comprenette débile ? Laughing À te conforter dans l'idée que ce que tu écris est nickel ?
Ce que tu penses de ton roman ne regarde que toi... (comme ce qu'en pensent les autres, d'ailleurs.)
Moi, je cherche simplement à t'aider à progresser en te signalant les trucs qui me paraissent pas très clair. Je me moque éperdument d'apprendre que je suis le premier à les remarquer, je ne cherche pas à prouver que j'ai raison car je me moque d'avoir raison ou tort. Wink

Si tu veux, je peux reprendre cette histoire de puces :

Marc y fourra sa main et saisit une petite puce électronique. Sa taille, aussi grosse que l’ongle du majeur, témoignait de sa vétusté (ici, on apprends que la puce de Marc est un vieux modèle / Vétusté = vieux, détérioré par l'usage) . Les gens souriaient lorsqu’ils remarquaient une petite boule noire dans le lobe de son oreille, comme les boules quiès de grands-mères. Cependant, elle contenait tout de même une centaine de fonctionnalités différentes et une archive de plusieurs milliers de musiques… la moitié des disponibilités des puces modernes (ici, on apprends que ce système de com existe toujours et qu'il a bigrement progressé. Jusque là, pas de problème.). Un petit voyant rouge clignotait, signe d’un nouvel événement. Il l’inséra dans son oreille ; elle grésilla et engourdit ses tympans. Finalement, elle se connecta au réseau mondial et Marc vit le menu azuré s’esquisser devant ses yeux. Il l’imaginait en quelque sorte. Les scientifiques parlaient de légères pulsations effectuées sur les neurones sensitifs qui provoquaient un semblant d’hallucination. L’utilisateur pouvait ensuite choisir une fonctionnalité mentalement ou l’énoncer à haute voix, pour une meilleure réception – tout dépendait de la personne et de ses capacités psychiques. « Aucune conséquence neurologique, prouvée scientifiquement », affirmaient les spots publicitaires (premier problème : parles-tu toujours de la puce de marc ? Si c'est bien le cas, personne ne fait de la pub pour des trucs vétustes - à part les antiquaires. Si ce n'est pas le cas, il y a un problème de transition à partir de "il l'imaginait en quelque sorte". Tu ne parles plus de la puce de Marc mais des nouveaux modèles.) Comment pouvaient-ils en être aussi sûrs ? (de nouveau le même problème : parles-tu toujours de la puce de marc ? Si c'est le cas, j'ai du mal à imaginer qu'un truc qui a servi des lustres n'ai pas prouvé l'absence ou la présence d'effets secondaires. Si ce n'est pas le cas, rien dans ton texte ne précise que tu parle des nouvelles générations de puces.) Les puces ne figuraient sur le marché que depuis peu d’années (de nouveau le même problème : parles-tu toujours de la puce de marc ? Si c'est le cas, "peu d'année" contredit "vétuste" et -plus loin- "ancestrale") et personne n’avait pris assez de recul, d’au moins une génération, pour présenter autant d’aplomb.
[...] Les techniciens de l’agence Psychie, principale productrice de cet appareil, avaient prétendu, après avoir doucement ri en voyant l’allure ancestrale (ce qui me conforte dans l'appréciation du précédant passage, la puce de Marc est une vieille chignole) de la puce, que certains utilisateurs bloquaient, inconsciemment, la partie désirée du cerveau à la structure informatique du gadget. L’erreur serait sûrement réparée dans les nouveaux modèles (donc vieilles chignoles = nouvelles chignoles ? Ou alors ils ne savent pas ce qu'ils fabriquent ?), avaient-ils même finement ajouté.

Bon, peut-être devrais tu signaler que "vétuste" et "ancestrale" en parlant de technologie ne signifie que quelques années (ce qui semble le cas dans ton texte). Personnellement, j'ai du mal avec ce concept. Le fait que tu décrives régulièrement des nouveaux modèles tout en parlant de marc me gêne. Pas très clair, quoi.
Bien sûr, je peux déduire le sens général de ton texte... mais je suis un lecteur faignant Laughing et j'aime les choses clairement torchées, ça permet d'obtenir une lecture plus fluide.

Bon, voilà. Fais en ce que t'en veux et ne perds pas ton temps à me prouver que tout est clair.

Elle avait alors aidé les Adjahid, la famille de Roald, à s’insérer socialement dans la banlieue parisienne où ils résidaient, un quartier bourgeois et arrogant. Et surtout chargé de préjugés … tellement que l’on se demandait encore aujourd’hui comment il faisait pour garder la tête haute devant une glace, sans s’affaisser.
Je disais bof, car je ne comprends pas comment un quartier bourgeois (donc des habitations) peuvent "garder la tête haute devant une glace, sans s’affaisser."

Id : te fatigues pas à m'expliquer... que c'est une figure de style (chui pas idiot.)

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Message  Pacô Ven 26 Fév 2010 - 17:19

Si, il faut en débattre, sinon la correction ne sert strictement à rien et c'est un dialogue de sourd.
Deuxièmement, bien souvent, je comprends de travers si je lis un peu trop vite un texte et l'auteur a tout à fait le droit de me remettre sur le droit chemin pour me dire "eh ho, arrête de divaguer, c'est moi qui ai raison sur ce coup là".

Et je ne pense pas le prendre mal. Je peux éventuellement ne pas démordre si je suis convaincu d'avoir raison (mais souvent, quand c'est une erreur de compréhension, c'est ma faute Wink) et j'en parle avant tout avec l'auteur qui me montre son point de vue.
Sinon, c'est quoi pour toi l'échange si je dois me taire et ne pas dire ce que je pense après m'avoir signalé ce que toi tu en pensais ?
Niet.

A ce sujet, tu es vivement inviter à contester mes critiques. Je n'ai pas la parole sainte, pas plus que tu ne l'as. Je ne suis pas prof non plus, je n'ai pas inventé l'écriture et parfois, je peux dire des choses qui te paraitront fausses.
L'échange c'est justement quand tu dis : "ah non, moi je ne vois pas les choses comme ça."
Sinon, tu es vraiment soumis à ton correcteur et ce n'est surtout pas l'objectif de ces lieux Wink.

Donc là pour en revenir à cette histoire de puce : je pense changer le mot vétuste.
Même si le dico sépare le côté "abîmé" de l'appareil en un second sens du mot "vétuste", j'ai peur que trop de gens comprennent comme toi et associent vétuste = objet usagé et foutu, au lieu de vétuste = vieil objet plus utilisé.

Mais après, je me demande juste si tu vis sur le même monde que le mien. Tu vois, on parle de vieux modèles pour les premiers portables. On parle d'ancêtre et ça n'empêche pas que tous les jours, de nouveaux modèles de portable sortent.
De plus, la polémique du portable qui détruirait nos petits neurones n'est pas d'aujourd'hui non plus et, je crois qu'à tous les modèles (nouveaux et anciens) les pubs marquent bien que leur appareil n'aura aucune conséquence neurologique. C'est même un doigt tendu sur le problème, sur CE problème, sans vraiment d'ornements pour faire passer le message avec plus de subtilités.

Donc sincèrement, je ne vois pas ce que tu vas me chercher là...
la moitié des disponibilités des puces modernes (ici, on apprends que ce système de com existe toujours et qu'il a bigrement progressé. Jusque là, pas de problème.).
C'est quand même toi qui extrapoles ! Cette phrase veut surtout dire : son appareil est obsolète et il y a beaucoup de nouveaux modèles bien plus performant actuellement.

L’utilisateur pouvait ensuite choisir une fonctionnalité mentalement ou l’énoncer à haute voix, pour une meilleure réception – tout dépendait de la personne et de ses capacités psychiques. « Aucune conséquence neurologique, prouvée scientifiquement », affirmaient les spots publicitaires (premier problème : parles-tu toujours de la puce de marc ? Si c'est bien le cas, personne ne fait de la pub pour des trucs vétustes - à part les antiquaires. Si ce n'est pas le cas, il y a un problème de transition à partir de "il l'imaginait en quelque sorte". Tu ne parles plus de la puce de Marc mais des nouveaux modèles.)
Euh, oui mais là, c'est que tu ne lis pas. Ou alors, tu ne saisis pas ce que tu lis.
Nous sommes partis au départ de la puce de Marc, certes, mais les réflexions du protagoniste s'étendent sur l'ensemble des puces, sur le concept de la puce elle-même.
Et puis de toute manière, est-ce qu'il voit un spot publicitaire là tout de suite, dans son train ? Non ! C'est une erreur de logique de ta part : s'il pense, c'est que forcément, ce sont des spots publicitaires "stéréotypes", c'est-à-dire, ce qu'ont dit, disent et diront tous les spots publicitaires à propos de ces puces électroniques comme ont dit, disent et diront tous les spots publicitaires concernant le téléphone portable "Des ondes qui elles ne font pas de mal à votre tête."
D'ailleurs, je ne sais plus quelle marque s'est lancée à démentir sur la stérélité provoquée par ses modèles.
Mais ça, c'est pas pour un modèle, c'est pour tous les modèles.

Et je parle du téléphone portable, mais c'est aussi vrai pour n'importe quel produit. Si tu regardes, tous les shampoings depuis dix ans, ce sont les meilleurs au monde, ceux qui EUX t'enlèveront tes pellicules, te les feront briller etc. Et ce n'est pas spécifique à une génération du produit de shampoing, ni même pour aller plus loin, spécifique à une seule marque de shampoing.
Enfin je veux dire, il suffit de regarder autour de toi pour comprendre le sens (pas très compliqué) de ce passage...
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Message  Nérouje Ven 26 Fév 2010 - 19:46

Salut Pacô,

Mais après, je me demande juste si tu vis sur le même monde que le mien.
Yes ! Tu es dans le vrai car je suis complètement étranger à ce sujet (téléphone portable, pubs, et tuti quenti...)
Alors, ceci peut effectivement expliquer cela.

Néanmoins, je pense que tu n'a pas du tout compris où se situait ma critique : non pas dans les idées que tu émets mais dans ta manière de les présenter, non pas dans le fond mais dans la forme.
Ton argumentation oppose, à ma critique sur ta manière de présenter le sujet (entendu le texte lui-même), des arguments de fond (cad les idées qu'il est censé véhiculer.)
Un peu comme si je critiquais la présentation d'une assiette d'un grand restaurant et que le chef de cuisine me parlait alliance de goûts. Pas vraiment sur la même longueur d'onde.

C'était exactement le même problème pour cette histoire de police et de force armée.

Ceci dit, ce n'est vraiment pas grave. Le principal étant que tu sois certain que ton assiette est bel et bien présentée. Laughing

A ce sujet, tu es vivement inviter à contester mes critiques.
Non seulement je ne suis pas là pour ça mais je me suis aperçu qu'il n'y a jamais de fumée sans feu. Wink Il arrive que la critique d'un de mes textes soit mal formulée (cad que le lecteur ait bien senti qu'il y avait qq chose qui n'allait pas mais n'ait pas su l'exprimer correctement) mais il ne m'est encore jamais arrivé qu'elle soit infondée (cad qu'à chaque fois, il y avait effectivement qq chose qui clochait dans le passage incriminé.)
Enfin, ceci est un avis perso', il ne fait pas jurisprudence. Laughing

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Message  nico4g Ven 26 Fév 2010 - 20:44

Episode 4.
(extrait 1)

Une sombre étoffe de velours avait recouvert la mer des cieux. je suis parfois circonspect devant certaines images mais je loue ton originalité Maîtresses de la nuit, la lune et sa cour d’étoiles se retiraient à l’arrière de leur voile brumeux et fuyaient les démons des ténèbres. donc, elles ne sont pas maîtresses de la nuit ^^. J’arrête de t’embêter avec tes métaphores. Pékin plongeait dans un sommeil lourd et bruyant. Animés d’une folie singulière, les cumulus se rassemblaient au-dessus des buildings éclairés de pâles lueurs et fouettaient parfois de leur souffle les antennes dressées sur les toits. La capitale asiatique, menacée par un violent orage, était de plus en plus enfouie sous une noirceur abyssale. L’été s’éternisait en Chine de l’Est et les moussons ne cesseraient que très peu de temps avant celles d’hiver. Bondées quelques instants plus tôt, les rues s’étaient vidées et les lumières, dans les hautes tours d’acier, éteintes et les lumières des hautes tours d’aciers s’étaient éclipsées.. Tous s’étaient réfugiés dans les bras de Morphéeça, je te le signale parce que je remarque une certaine originalité dans tes images et là je suis sûr que tu pourrais trouver mieux et patientaient avec plus ou moins d’anxiété que les bourrasques multipliées j’imagine que tu voulais éviter la relative mais là du coup on a l’impression qu’il manque quelque chose : multipliées… mais par quoi ? ébranlent d’autres immeubles. Au fil des ans, elles devenaient toujours plus agressives et puissantes, à tel point que la région avait requis de la République l’installation massive de systèmes d’alarmes à grande échelle, de protections coûteuses contre les vents et de refuges en cas de véritables cataclysmes hum, on perd le fil : l’installation de plusieurs systèmes de sécurité en l’espèce d’alarme à grande échelle, de protections…. et de refuges… ; ce qu’elle avait obtenue sans réelles difficultés grâce à son poids économique incontestable.

De sourds grondements firent trembler les vitres qui paraissaient à présent si fragiles qu’une pression de l’index aurait suffi à les briser. attention deux relatives, les vitres, à présent si fragiles face aux éléments déchainés qu’une simple pression…. L’obscurité régnait sur la ville et les murmures des passants trop téméraires, qui défiaient les contraintes naturelles, étaient emportés et jetés à quelques kilomètresah, oui ! quand même ! de là contre l’imposante muraille de Chine, restaurée et dissimulée sous d’énormes échafaudages. La Cité interdite étouffée par des coupoles protectrices considérait sa métropole qui sombrait dans un étrange chaos, pareille à un empereur isolé qui embrasserait du regard ses troupes avant d’amorcer une bataille décisive. encore deux relatives : métropole victime de cet étrange chaos, pareille à un empereur … Les réverbères perdaient à leur tour l’éclat de leurs lampes autour de la place Tian’anmen, comme si l’espoir de voir la tempête contourner le palais sacré s’amenuisait tandis que les soupirs du vent croissaient. soupirs n’est pas assez fort : vociférations ? hululements ?
Tout à coup, un éclair fissura le ciel. Fantômes d’immeubles, de places et de rues. La capitale illuminée et figée replongea aussitôt dans les ténèbres. Elle attendait, assiégée par les caprices du temps. Soudain, une assourdissante déflagration rompit le silence quasi mortuaire qui s’était abattu en quelques secondes sur la ville ; des roulements de tonnerre accompagnèrent ensuite sa triomphante intrusion. Une goutte puis deux, s’écrasèrent sur le bitume encore chaud. Finalement, ce fut une volée qui se déversa sans discontinuité sur la forêt de buildings. Les détonations successives envahirent le cœur de la capitale : Pékin était cerné par le cyclone. ce paragraphe est très bon. Images (en particulier les fantômes) bien choisies, rupture du rythme (phrases courtes remplaçant les phrases longues) en corrélation avec le cyclone. Bravo.

Une forme sombre apparut dans les airs lorsqu’un second éclair déchira le ciel. Nullement perturbé par la force des vents, l’engin se dirigeait d’un vol assuré vers la plus imposante tour du quartier économique chinois. Malgré la pluie et le souffle, elle semblait être la seule qui ne ployait pas sous la violence de l’orage. Sereine, elle était équipée des meilleurs systèmes défensifs contre les attaques répétées des tempêtes et quelques bureaux dans les étages supérieurs étaient encore éclairés. Les bourrasques s’intensifièrent comme si elles alliaient leur puissance pour détruire cette machine effrontée qui les narguait par son indifférence. Au faîte de l’immeuble, des mats retenaient malhabilement tiens, un adverbe ^^leurs drapeaux qui claquaient le vide et menaçaient de s’enfuir dans la nuit. L’engin se posa tout de même sur le toit. Il resta longuement immobile, cinglé par les rafales toujours plus nombreuses. Soudain, un individu mit pied à terre. Courbé en deux, il se précipita vers la seule trappe qui accédait à l’ établissement ; elle fut ouverte et ce drôle de personnage, insouciant du tonnerre ça me … faisant fi du tonnerre, non plus, insensible au tonnerre, non toujours pas, bon je laisse mariné, s’y engouffra.

(extrait 2)

Au 158ème étage, un homme terrifié dévalait en trombe les escaliers de la tour. Son pantalon était déchiré au niveau du genou et sa veste digne d’un grand couturierle « digne » ne va pas digne d’un homme d’affaire important (portant la création d’un grand couturier si tu vois ce que je veux dire) ballotait contre ses flancs, oubliant ainsi toute l’élégancepropre à sa qualité de sa qualité. Arrivé à un palier, il poussa violemment tu vois, les adverbes ça passe bien parfois…une porte de sécurité et courut dans les couloirs déserts. La pénombre des lieux et le sifflement continuel de l’air dans les interstices des fenêtres créaient une ambiance des plus sordides. sordide ne colle pas, angoissantes plutôt À plusieurs reprises, l’homme jeta un coup d’œil derrière son épaule puis reprit sa course effrénée à travers les différentes pièces qu’il franchissait. Un brusque claquement de porte lui fit faire volte face. Un individu marchait silencieusement adverbe, encore sur la moquette et le rejoignait de la manière la plus tranquille qui soit. Paniqué, l’homme se réfugia dans un bureau qu’il ferma à double tour, bien qu’il sût pertinemment adverbe, toujours que cette maigre protection serait de courte durée. Peu impressionné par l’immense baie vitrée qui offrait un paysage plongeant sur la capitale bouleversée par l’orage, il se jeta sur les placards dont leurs dont le contenus furent en quelques instants amassés au centre de la pièce : des dizaines de petites cartes électroniques et divers papiers enfermés dans des chemises cartonnées. Soudain, l’on je sais pas, le « l’ » est-il correct ? frappa à la porte.
« Monsieur Hong ? »
L’homme glapit mais ne répondit pas à son nom. Il sortit un petit objet de sa poche, le dirigea en direction de l’amas formé et l’actionna. Une flamme embrasa les pièces à conviction ; une fumée âcre, à l’odeur fortement eh ben, tu vois que tu les aime ces adverbes ^^. désagréable, s’en dégagea. L’on frappa une nouvelle fois à la porte.
« Monsieur Hong ?
– Foutez-moi la paix bordel ! » hurla l’intéressé en surpassant le cri suraigu du vent dans les fenêtres.
En une fraction de seconde, la serrure fut déverrouillée, avec un tintement qui aurait presque paru amusant en d’autres circonstances. L’individu entra. De taille moyenne, il était vêtu d’un élégant pardessus noir sur lequel un petit insigne argenté – un pi de l’alphabet grec – était accroché au niveau de la poitrine. Impassible, son visage livide était à moitié dissimulé par une paire de lunettes de soleil d’une teinte égale à ses vêtements. Il s’arrêta devant le tas de cendres, tendit ses doigts recouverts d’un gant de cuir au milieu des braises et saisit les restes des cartes carbonisées, sans éprouver la moindre douleur.
« Vous avez détruit ce qui donnait une raison à votre existence. Maintenant que les rideaux sont repliés baissés ?, il faut songer à tirer votre révérence. » dit-il en se relevant.
Son interlocuteur secoua la tête de droite à gauche et fit un pas en arrière, en direction des tiroirs béants. Affolées, ses mains tâtonnèrent les étagères en désordre et attrapèrent enfin une arme qu’il pointa avec dextérité sur l’individu, tandis que le tonnerre grondait à l’arrière de la baie vitrée.
« Je ne pensais pas avoir autant d’importance aux yeux de Sa Majesté pour être ainsi traité par vous, Agent M.
– Allons bon, pas de chinoiseries entre nous, monsieur Hong. Votre arme d’un autre siècle n’impressionnerait même pas la secrétaire de votre bureauvotre secrétaire passe mieux, non ? non, bon, c’est toi qui voit ^^ (oui, je commence à te connaitre…) » répondit calmement l’étranger d’une voix dénuée de toute inquiétude. s’il répond calmement, on se doute que c’est sans inquiétude…
Un large sourire s’esquissa j’hésite, s’il est large, c’est plus qu’une esquissesur ses lèvres, comme s’il appréciait lui-même sa double plaisanterie. Sous l’œil vigilant de celui qui le tenait en joue, il contourna le tas de cendres, déposa les pauvres restes dans une poche de son manteau et enfouit sa main à l’intérieur de celui-ci au niveau de la poitrine. Monsieur Hong tressaillit et conforta sa position de tir. L’agent dégagea doucement son bras et présenta à son interlocuteur terrifié une petite liasse de documents.
« Quel bien étrange nom que le vôtre, monsieur Hong. Ce n’est pourtant pas avec lui que vous avez signé ceci. »
Il tendit les feuillets à son interlocuteur, puis les rangea. Monsieur Hong ne fit pas un geste ; il savait déjà de quoi il retournait : ils justifiaient la présence de l’agent M.et c’était justement lié à la présence de cet individu ici.
« Un nom bien mystérieux, je ne cesse de m’en faire la réflexion, Monsieur Hong, répéta l’étranger. Est-ce avec celui-ci que vous souhaitez alors disparaître ?
– Je ne veux pas disparaître, répliqua immédiatement l’homme. J’aime vivre.
– Certes, acquiesça l’agent. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, comme dirait le vieux proverbe. Vous avez signé ; vous ne pouvez faire autrement. »
Il sortit d’une autre poche de son pardessus un objet qui comportait une fine aiguille brillante à son extrémité. L’autre homme tremblait et le canon de son revolver décrivait de petits soubresauts entre ses mains. Ses yeux suivaient nerveusement les gestes précautionneux de l’étranger qui chargeait l’arme. son arme
« L’Empire vous tolérait il y a encore quelques années, monsieur Hong. Aujourd’hui, les conjonctures ont évolué et votre présence n’est plus requise pour l’épanouissement de la volonté impériale. J’en suis profondément désolé et je vous prie de croire en mes plus plates excuses pour le préjudice commis à votre égard. Toutefois, vous ne devez plus tenir votre rôle. »
L’homme au revolver pâlit.
« Ici, vous n’avez pas le droit, blêmit-il.
– Au contraire, monsieur Hong, sourit l’étranger. Ici nous avons tous les droits. »
L’agent retira l’embout de la seringue et se dirigea vers sa victime qui eut un mouvement de recul. Par un élan héroïque – ou tout simplement en un élan mû par la frayeurpar un élan effrayé – l’homme tira sur l’agent, en pleine poitrine. Celui-ci se plia en deux sous l’impact. Une grimace fendit sa figure laiteuse, puis il se redressa en tenant au creux de sa paume gantée la balle écrasée. Elle n’avait même pas éraflé ses vêtements.
« Ne gagnez pas du temps, monsieur Hong, mais vivez plutôt avec » dit-il simplement en époussetant son par-dessus au niveau de son insigne.
Il saisit une autre arme accrochée à sa ceinture et l’orienta sur la baie vitrée. Lorsque la gâchette fut appuyée, l’énorme fenêtre vola en éclats, percutée par une onde mécanique lancée à une célérité inconcevable parpour la physique elle-mêmetu y vas parfois fort quand même ^^. Un éclair illumina la scène et la foudre, attirée par la déflagration, s’abattit sur l’immeuble. Le courant électrique dans la tour fut coupé. Le générateur de survie réagirait dans une trentaine de secondes ; le temps nécessaire avant le déclenchement des alarmes. Étourdi, monsieur Hong tomba à genoux sur la moquette, les mains collées sur les oreilles. Aussitôt, l’agent l’agrippa par le col et, sans aucune hésitation, lui enfonça la fine seringue dans la nuque. le baiser mortel du dragon L’homme vacilla puis s’écroula dans les bras de l’étranger. La seringue retirée puis remise dans une poche, le corps fut délicatement reposé sur le sol. Les yeux ainsi fermés, Monsieur Hong ressemblait à un nourrisson qui venait de naître, si l’on faisait abstraction de sa taille.

Un éclair illumina à nouveau Pékin. Le vent s’engouffrait à cœur joie dans le bureau éventré. Le tonnerre grondait mais l’orage s’éloignait peu à peu de la capitale, prêt à répandre sa terreur sur d’autres cités. Des bruits de pas résonnaient dans la tour ; l’explosion de la baie vitrée n’était pas passée inaperçue. L’agent, accroupi, toisa le cadavre sous ses genoux et lui caressa le visage. Il se pencha alors un peu en avant et embrassa son front livide. bizarre, bizarre… Il se redressa ensuite, saisit la liasse de documents dans l’intérieur de son manteau et la jeta d’un geste las dans le vide.
« Monsieur Hong ? Où êtes-v… », s’écria une voix dans son dos avant de s’étrangler dans le fond d’une gorge.
L’agent réajusta ses lunettes noires sur son nez et se tourna. Un petit homme avait poussé la porte et fixait, horrifié, l’étranger. Son teint était devenu blême, presque autant que celui du mort sur le sol. Il recula de trois pas et ne fit pas un geste lorsque l’homme sortit du bureau.
« Monsieur Hong a rejoint les siens. »
Et c’est ainsi que l’agent M s’en retourna sur le toit.

ah, oui, franchement, j’ai beaucoup aimé cet extrait : du suspens, un climax parfaitement créer et maitrisé. On sent que l’Empire s’est infiltré depuis longtemps dans Terrae et qu’il est en train d’exécuter la dernière phase de son plan de conquête (bon, je m’avance peut-être un peu trop). Tu vois, j’ai parfaitement visualisé la scène, j’étais pris par l’action. Du divertissement bien écrit, tu vois, c’est aussi ça la littérature ^^.
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Le Véritable Visage de la Lumière - Page 18 Empty Re: Le Véritable Visage de la Lumière

Message  Pacô Ven 26 Fév 2010 - 21:29

nico4g a écrit: Maîtresses de la nuit, la lune et sa cour d’étoiles se retiraient à l’arrière de leur voile brumeux et fuyaient les démons des ténèbres. donc, elles ne sont pas maîtresses de la nuit ^^. J’arrête de t’embêter avec tes métaphores.
Non mais tu as raison !
Maîtresses n'est pas le bon terme : je vais mettre "Reines de la nuit". Car tu peux être roi et reine sans forcément être maître et maîtresse. (et la royauté, ça correspond plus à une cour d'étoiles)

nico4g a écrit:
les rues s’étaient vidées et les lumières, dans les hautes tours d’acier, éteintes et les lumières des hautes tours d’aciers s’étaient éclipsées..
Je prends aussi. C'est exactement l'image que je veux Smile.


nico4g a écrit: et patientaient avec plus ou moins d’anxiété que les bourrasques multipliées j’imagine que tu voulais éviter la relative mais là du coup on a l’impression qu’il manque quelque chose : multipliées… mais par quoi ?
Hum pas obligé... multipliées, c'est comme décuplées ici.
Mais décuplées, j'aime pas ^^.

nico4g a écrit:
Au fil des ans, elles devenaient toujours plus agressives et puissantes, à tel point que la région avait requis de la République l’installation massive de systèmes d’alarmes à grande échelle, de protections coûteuses contre les vents et de refuges en cas de véritables cataclysmes hum, on perd le fil : l’installation de plusieurs systèmes de sécurité en l’espèce d’alarme à grande échelle, de protections…. et de refuges… ;
En l'espèce ? oO
Enfin je vois ce que tu veux dire, mais non, ça change l'idée. Là, j'ai l'impression que tu as compris que les protections coûteuses et les refuges sont une explications de l'installation massive de systèmes d'alarmes. Or ce sont bien trois choses différentes. Donc pourquoi un "en l'espèce" ?

nico4g a écrit:
De sourds grondements firent trembler les vitres qui paraissaient à présent si fragiles qu’une pression de l’index aurait suffi à les briser. attention deux relatives, les vitres, à présent si fragiles face aux éléments déchainés qu’une simple pression….
J'ai pris !

nico4g a écrit:étaient emportés et jetés à quelques kilomètresah, oui ! quand même !
Oui enfin là aussi c'est une image, une exagération pour montrer combien le vent est violent et la tempête, étendue.

nico4g a écrit: La Cité interdite étouffée par des coupoles protectrices considérait sa métropole qui sombrait dans un étrange chaos, pareille à un empereur isolé qui embrasserait du regard ses troupes avant d’amorcer une bataille décisive. encore deux relatives : métropole victime de cet étrange chaos, pareille à un empereur …
Par contre là je garde.
Les deux relatives sont faites exprès ^^. La comparaison doit se faire avec deux structures identiques pour être encore "mieux comparées" (je me comprends).
Du moins, pour ce genre de situation stylistique.

nico4g a écrit: tandis que les soupirs du vent croissaient. soupirs n’est pas assez fort : vociférations ? hululements ?
Ah bah non, des vociférations c'est déjà super fort : ça ne peut plus croître.
Hululement, c'est réservé qu'à la chouette et je vois mal faire une image de comparaison sachant qu'on ne se trouve ni en forêt, ni en présence de volatiles ni... rien en rapport avec une chouette pour faire une jolie image.

nico4g a écrit:
Tout à coup, un éclair fissura le ciel. Fantômes d’immeubles, de places et de rues. La capitale illuminée et figée replongea aussitôt dans les ténèbres. Elle attendait, assiégée par les caprices du temps. Soudain, une assourdissante déflagration rompit le silence quasi mortuaire qui s’était abattu en quelques secondes sur la ville ; des roulements de tonnerre accompagnèrent ensuite sa triomphante intrusion. Une goutte puis deux, s’écrasèrent sur le bitume encore chaud. Finalement, ce fut une volée qui se déversa sans discontinuité sur la forêt de buildings. Les détonations successives envahirent le cœur de la capitale : Pékin était cerné par le cyclone. ce paragraphe est très bon. Images (en particulier les fantômes) bien choisies, rupture du rythme (phrases courtes remplaçant les phrases longues) en corrélation avec le cyclone. Bravo.
Chouette ! Tu as perçu mon petit délire personnel. Je me suis même amusé encore plus loin.
De "Tout à coup" à "les caprices du temps" les phrases sont courtes comme les éclairs.
Ensuite, "Soudain" jusqu'à "triomphante intrusion", ça redevient long, comme pour faire le long moment de grondement qui suit le coup de tonnerre.
Puis après ça redevient court, pour le crépitement de la pluie qui va s'abattre.
Je suis content. J'étais pas sûr que ça se remarque (mais bon j'm'étais fais plaisir pour le coup XD).

nico4g a écrit: Courbé en deux, il se précipita vers la seule trappe qui accédait à l’ établissement ; elle fut ouverte et ce drôle de personnage, insouciant du tonnerre ça me … faisant fi du tonnerre, non plus, insensible au tonnerre, non toujours pas, bon je laisse mariné, s’y engouffra.
Arfr', j'avais mis "inconscient du tonnerre". Mais ça me plaisait pas plus.
Indifférent, mais je crois que ça répète plusieurs fois donc... =/

nico4g a écrit: Son pantalon était déchiré au niveau du genou et sa veste digne d’un grand couturierle « digne » ne va pas digne d’un homme d’affaire important (portant la création d’un grand couturier si tu vois ce que je veux dire)
Ah bah non !
Au contraire, la veste est plutôt digne d'un grand couturier et c'est à l'homme d'affaire de la porter dignement, parce qu'il a de la qualité sur lui.
Mais la veste, elle doit être digne à son créateur, pas à celui qui la porte.

nico4g a écrit:
ballotait contre ses flancs, oubliant ainsi toute l’élégancepropre à sa qualité de sa qualité.
Je prends.

nico4g a écrit: continuel de l’air dans les interstices des fenêtres créaient une ambiance des plus sordides. sordide ne colle pas, angoissantes plutôt
Si tu trouves que "angoissant" va, "sordide" va carrément mieux. Et ce sont deux synonymes donc bon, c'est la même idée.

nico4g a écrit: Soudain, l’on je sais pas, le « l’ » est-il correct ? frappa à la porte.
Les deux se disent ^^.

nico4g a écrit:
« Vous avez détruit ce qui donnait une raison à votre existence. Maintenant que les rideaux sont repliés baissés ?, il faut songer à tirer votre révérence. » dit-il en se relevant.
Attends, j'avais une raison pour ne pas le mettre celui-là... mais je la trouve plus.
J'vais voir alors XD.

nico4g a écrit: répondit calmement l’étranger d’une voix dénuée de toute inquiétude. s’il répond calmement, on se doute que c’est sans inquiétude…
Un large sourire s’esquissa j’hésite, s’il est large, c’est plus qu’une esquisse
=> pas faux. Je vais virer le calmement (un adverbe en moins Razz)
=> et alors ? Une esquisse, ça peut être quelque chose de super grand, du moment que c'est un truc fait rapidement (et en quelques coups de crayon plus exactement Very Happy) ce qui est le cas ici.

nico4g a écrit: ou tout simplement en un élan mû par la frayeurpar un élan effrayé –
Mouais... rajouter un "par", c'est pas ce qu'il y a de plus léger.

nico4g a écrit: l’énorme fenêtre vola en éclats, percutée par une onde mécanique lancée à une célérité inconcevable parpour la physique elle-mêmetu y vas parfois fort quand même ^^.
Oui, mais c'est l'idée.
La physique conçoit la lumière comme la limite de la rapidité. L'arme ici envoie une onde à plus de 300000 m/s. Qui sait si ce ne sera pas possible ? é_è

nico4g a écrit:
ah, oui, franchement, j’ai beaucoup aimé cet extrait : du suspens, un climax parfaitement créer et maitrisé. On sent que l’Empire s’est infiltré depuis longtemps dans Terrae et qu’il est en train d’exécuter la dernière phase de son plan de conquête (bon, je m’avance peut-être un peu trop). Tu vois, j’ai parfaitement visualisé la scène, j’étais pris par l’action. Du divertissement bien écrit, tu vois, c’est aussi ça la littérature ^^.
Et bah... merci ^^".

Ah bah je ne refuse pas un peu d'action et là au contraire, elle était plus que nécessaire.
Ceci dit, oui, ne t'avance pas trop.
Tu as à moitié raison et à moitié tort. Dernière phase d'un plan, sans aucun doute. Conquête de la Terre... leur ambition est encore plus noble Rolling Eyes.
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Message  nico4g Sam 27 Fév 2010 - 0:41

En l'espèce ? oO
Enfin je vois ce que tu veux dire, mais non, ça change l'idée. Là, j'ai l'impression que tu as compris que les protections coûteuses et les refuges sont une explications de l'installation massive de systèmes d'alarmes. Or ce sont bien trois choses différentes. Donc pourquoi un "en l'espèce" ?
c'était surtout pour introduire une énumération qui me semble mieux convenir.

Ah bah non, des vociférations c'est déjà super fort : ça ne peut plus croître.
Hululement, c'est réservé qu'à la chouette et je vois mal faire une image de comparaison sachant qu'on ne se trouve ni en forêt, ni en présence de volatiles ni... rien en rapport avec une chouette pour faire une jolie image.
J'ai mieux : plainte

Arfr', j'avais mis "inconscient du tonnerre". Mais ça me plaisait pas plus.
Indifférent, mais je crois que ça répète plusieurs fois donc... =/
insensible à la violence du tonnerre ?

Ah bah non !
Au contraire, la veste est plutôt digne d'un grand couturier et c'est à l'homme d'affaire de la porter dignement, parce qu'il a de la qualité sur lui.
Mais la veste, elle doit être digne à son créateur, pas à celui qui la porte.
Maintenant que tu le dis : digne d'une création d'un grand couturier Laughing

Si tu trouves que "angoissant" va, "sordide" va carrément mieux. Et ce sont deux synonymes donc bon, c'est la même idée.
T'es sûr Shocked sordide pour moi, c'est sale, répugnant, miséreux pour un endroit ou abject, mesquin pour une personne.
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Message  Pacô Sam 27 Fév 2010 - 9:57

Oui, mais le "en l'espèce"... il est lourd un peu ? Et vu que c'est déjà une énumération, pas la peine d'en introduire une.

J'aime mieux plainte. Je pensais à gémissements aussi... mais bon, ça reste doux doux, et moins fort que soupirs pour le coup. Et ce qui est bien avec soupirs, c'est que tu as le bruit du vent (vas-y soupire un coup devant ton ordi, tu vas voir, ça fait le bruit du vent XD).

Insensible !
Ah ça c'est peut-être le bon mot que j'attendais Laughing.

"digne d'un grand couturier" ça va aussi. "Digne de la création d'un grand couturier"... ça risque de faire "de...de", plutôt maladroit.
(et là j'ai reçu l'aval de ma maman, la parole sainte en tout ce qui concerne le français Le Véritable Visage de la Lumière - Page 18 Icon_eek)

Et pour sordide, ça veut effectivement dire "sale répugnant, crasseux" dans un premier temps. Mais ça veut aussi dire un endroit qui est du coup pas rassurant.
Mais en fait, un mot qui conviendrait encore mieux, ce serait "sinistre" non ?
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