Re: Le Véritable Visage de la Lumière

**azul** Dim 7 Fév 2010 - 19:25

Ils peuvent se tenir la main et avoir les bras raidis

Ou pas^^ En plus, j'aime pas "raidis".

**Pacô** Dim 7 Fév 2010 - 19:37

Bahj là en l'occurrence, ils peuvent, si.

Et j'avais une blague pas très joyeuse à l'esprit, pour ta réponse, mais je crois que je m'abstiendrai ^.^.

**azul** Dim 7 Fév 2010 - 19:47

Ça tombe bien parce que je voulais te dire à quoi me fait penser raidis, mais je me suis abstenue. Je crois que ce n'est pas à la même chose que toi.

**azul** Dim 7 Fév 2010 - 21:47

Je ne suis pas sûre de mon fait, mais il me semble que l’Empire a déjà commis des crimes, et connu de la République, qui n’ose pas réagir pour ne pas se mettre en porte à faux avec « les bienfaiteurs ». Or ici l’Empire serait poussé à attaquer pour provoquer une entrée en guerre. Avec une attaque de masse ? Les cas isolés n’étaient pas suffisants pour déclarer la guerre ?

Il te faudra revoir la description des machines et la façon dont elles fonctionnent en osmose, parce que j’ai eu du mal à cerner l’idée.

(extrait 5)

Ils étaient redoutables : des canons autour du corps principal et de multiples hélices sur les côtés (virgule) si bien que Marc avait l’impression (eut l’impression ? La remarque qu’il se fait sur l’instant ?) que même si un assaillant parvenait à en détruire trois, (si bien que Marc eut l’impression qu’en en détruisant trois ? ou « que même si trois étaient détruites)) l’appareil pourrait maintenir son cap. Mais ce qui émerveilla (le plus) le jeune (pléonasme) garçon, (Mais ce qui émerveilla le garçon. Ce qui émerveilla le plus le garçon) ce n’était pas l’armada (armada ne se rapporte pas aux armes mais à une grande quantité. En première lecture j’ai cru qu’il s’agissait de troupes) qu’ils transportaient. Les forces armées de la République – et Roald lorsqu’il rentrait de ses stages à Genève, au centre de commandement de la section – se targuaient des quantités incalculables de bombes et de divers explosifs que produisaient chaque année les usines militaires ; bien que le monde fût un état unique et donc théoriquement dépourvu de conflits. Terrae écrasait les insurrections qui éclataient contre son régime (je trouve que cette information est en contradiction avec la précédente) de prospérité et de paix, en exprimant sans relâche qu’elle était capable de faire la guerre et d’anéantir.
Non, ce qui fascinait Marc, c’était leur physionomie. Elle dégageait une sorte de puissance qui n’émanait pas des armes elles-mêmes mais de tout l’ensemble ; pas seulement de la machine en tant que pièce unique répliquée pour constituer un nombre considérable, mais de toutes les machines qui formaient une unité. Il y avait en elles une sorte d’osmose : pour en vaincre une, il fallait les détruite toutes. Tandis que chacune s’était placée à un endroit précis du cercle qui les entourait, elles avaient toutes répondu à un appel identique et s’exécutaient en parfaite harmonie avec l’ensemble. Et là encore, ce n’était pas le fait qu’une seule machine reste immobile alors que les manifestants reprenaient de la voix, qui était troublant, mais que l’ensemble s’accordât à ne pas frémir et à ne pas riposter. Leur force n’était pas exclusivement constituée de leurs armes, mais surtout de la naturelle communion qui les liait. (c’est logique ça, les pilotes obéissent à un même ordre. Je ne comprends pas ce que tu as voulu faire passer. S’il y a osmose, à la limite, il y a communion sans qu’il y ait eu d’ordre. C’est comme si elles savaient ce qu’elles avaient à faire indépendamment et l’exécutaient ensemble. Euh… comme un concept connu de plusieurs personnes, où il n’est pas besoin de se parler pour savoir ce que l’on a à faire face à une situation donnée. Bref, je crois que c’est ce que tu as voulu dire, mais j’ai dû relire plusieurs fois. Ce n’est pas si clair que ça. Ou alors je me suis plantée, ce qui est une autre possibilité)

« Ne restons pas là, Marc, l’appela Roald. Je n’ai pas envie d’assister au délire si ça dégénère. »
Marc acquiesça ; ils avaient assez perdu leur temps et les engins dans le ciel ne resteraient peut-être pas éternellement impassibles. Tandis que les manifestants criaient toujours plus (fort), le moteur de la voiture ronfla et elle s’éleva légèrement au-dessus du bitume. Les manifestants autour d’eux s’écartèrent et leur jetèrent (en leur jetant – tu peux bien te permettre un participe présent , de toute façon tu as deux « et ») des regards méfiants. Marc fronça les sourcils et demanda :
« Tu comptes faire comment pour que l’ordinateur accepte de rouler sur des gens ? »
Roald ignora sa remarque désobligeante. Il toucha le tableau de bord et saisit un code secret différent. Son camarade s’en était rendu compte puisqu’il connaissait le vrai : sa date de naissance. Il avait un jour tenté de lui expliquer que, selon les statistiques, les mots de passe de ce type étaient les moins sécurisés ; ce à quoi Roald lui rétorquait que le premier qui forcerait la portière de son véhicule jouirait des nouvelles technologies en matière d’espionnage. Sa voiture était en effet équipée d’un prototype de l’armée, monnaie courante pour les jeunes officiers fortunés, qui permettait de repérer la position du véhicule dans l’espace, de colporter au centre de police le plus proche toutes les paroles prononcées dans l’habitacle (virgule) et surtout de prendre le contrôle du véhicule à distance. Cet outil rassurerait les consommateurs lorsqu’il inonderait le marché, (point virgule ?) toutefois, il rendait Marc très mal à l’aise : (point) savoir que des hommes écoutaient leurs conversations et pouvaient à plusieurs kilomètres jouer avec leurs vies n’avait rien de réconfortant.
« Tu m’expliques ce que tu fais ? l’interrogea-t-il à nouveau. On est un peu coinc…
– Tais-toi deux secondes et admire plutôt de quoi est capable mon petit bijou » (virgule) l’interrompit Roald en tirant (à lui) un écran du tableau de bord (à lui) sur lequel était apparue une manette de jeu vidéo.
Marc ne comprit pas immédiatement. Toutefois, dès que son ami fit danser ses doigts sur sa surface, la voiture s’anima et avança. Surpris, les gens s’espacèrent ; les programmes de sécurité proscrivaient toute manœuvre avec autant de personnes. Ce (bolide-ci ) semblait le négliger et il accéléra en une fraction de seconde, manquant de percuter un petit groupe effaré. Il traversa la foule comme un couteau s’enfonce dans une motte de beurre. Si des récalcitrants venaient à lui barrer le passage, Marc aurait juré que la voiture ne se serait pas arrêtée (problème de temps. Si des récalcitrants venaient à lui barrer le passage, Marc était prêt à jurer que la voiture ne s’arrêterait pas. Ou alors : Si des récalcitrants étaient venus à lui barrer le passage…) . A (À) son grand soulagement, les manifestants paraissaient en être venus (arrivés) aux mêmes conclusions. Lorsque les deux garçons atteignirent la fin du rassemblement, un gigantesque engin leur faisait face, très peu élevé par rapport au sol. (ah, il s’est désolidarisé des autres celui-là) D’aussi près, il était encore plus effrayant. Roald ralentit l’allure (de sa voiture) en redressant les pouces, mais ne rompit pas le contact ; au contraire, il s’approcha davantage et défia leur autorité (à qui « leur », il s’agit de l’engin). Marc s’aperçut qu’il y avait juste la place nécessaire pour passer sous leurs ailerons (à tous les engins alors. Tu me fais bouillir la marmite là) et, à l’instant où il eut cette idée, Roald en était arrivé à une constatation similaire.
La voiture rugit et, (même forme que la phrase précédente) en un élan mesuré, s’engagea sous la machine volante (ah ben voilà, y’en a qu’une) . Le jeune Pasceli serra des dents ; s’ils n’éraflaient ne serait-ce qu’un centimètre carré de peinture, l’Empire réagirait sûrement autrement (réagirait en conséquence ?).

Finalement, ils passèrent sans encombre et, quelques minutes plus tard, ils étaient déjà à plusieurs centaines de mètres de la manifestation. Les nerfs à vif, Marc triturait les languettes (hein ?) du siège passager, sous son fessier. Il n’avait pas adressé un mot à son ami qui avait réactivé la conduite automatique. Puis, comme le silence se faisait pesant, son camarade brisa la glace :
« L’Empire n’aurait pas réagi de toute façon. Tu l’as vu comme moi, leur plan était clair : on contente (comment ça « on contente » ?) la marée de manifestants en évitant les vagues. Leur réaction (leur tactique, stratégie ?) était de ne pas réagir. Et ça a fonctionné on dirait, rajouta-t-il avec un faible sourire.
– Ah ça pour fonctionner, tu l’as dit, (point d’exclamation ?) le reprit vigoureusement Marc. Mais tu peux me dire d’où tu sors cet éclair de génie, autrement (ailleurs ?) que de ta folie pure ?
– Ils ne font que parler de ça entre gradés, à la caserne. Je sais que je ne devrais pas me baser sur ça, se rattrapa t-il rapidement lorsque Marc le fusilla du regard, mais ça me paraît tout à fait logique et je savais que ça marcherait. Tu vois, je pense qu’on pousse l’Empire au crime. On réunit toutes les bonnes occasions pour qu’il se défoule, pour qu’il s’emporte dans sa fougue sanguinaire et qu’il massacre ces couillons qui gueulent sans savoir ce qu’il se passe. Les journalistes se taisent et les autorités aussi : ils le tentent en lui laissant le champ libre. (ouais, en même temps, jusqu’à présent, l’empire n’a fait que punir les criminels. Non ?)
– Tu es (en train) de me dire que tu as misé nos vies sur la bonté de l’Empire ? rétorqua Marc (virgule) interloqué.
– Non (virgule) pas sur leur bonté, mais sur leur intérêt, lui confia Roald, penaud. Ce n’est pas la première fois que y’a ce type de scénar. Aux States, à New-York (virgule) je crois, il y a eu ce genre de manif’ et pas loin de Kiev aussi.
– Et pourquoi nous on le sait pas ?
– Parce que, j’te dis, ils en causent tout le temps qu’à Boulogne (virgule) jamais dans les journaux. C’est limite leur sujet de conversation favori là-bas. Ils attendent que l’Empire passe à l’acte, mais il le fait jamais, parce qu’il est bien trop malin. S’il réagit, on l’a le motif pour les foutre dehors, expliqua Roald. Alors j’me suis dit que y’avait pas de raison que ces enfoirés réagissent plus ici qu’ailleurs ; j’en ai profité et j’ai démarré.
– Et depuis quand tu peux conduire toi-même ce bolide ? l’interrogea Marc, suspicieux
– Depuis que j’ai ma licence, lui répondit Roald en évitant son regard. Non, je ne te l’ai pas dit plus tôt parce que c’est encore dans le cadre du prototype et ça doit rester dans le secret. On n’a pas le droit d’utiliser ce privilège en dehors du cadre de nos fonctions.
– Et je suppose que ça doit rester entre nous ? » dit Marc.
Roald approuva sans rien ajouter. Son camarade soupira et se calma ; dans deux jours il reprendrait le chemin de Saint-Pétersbourg. Il quitterait la capitale française bientôt et il préférait (une virgule ici si tu gardes la suivante) avant toutes choses, passer de bons moments avec son meilleur ami d’enfance.
« Elle est bien belle notre république (virgule) tiens, susurra t-il en étirant toutes ses articulations qui craquèrent en de multiples endroits.
– C’est clair, acquiesça son ami. Risquer notre peau pour sauver notre peau, y’a comme qui dirait un souci. »
Marc éclata de rire et tapota l’épaule de son camarade. Mais au fond de lui, il commençait à prendre conscience que son univers d’enfance se confondait en des apparences inquiétantes, voire irrémédiables. Pour la première fois, il se promit de s’impliquer un peu plus dans l’actualité de son monde et non plus de l’étudier scolairement. Car en effet, bientôt, plus rien ne serait comme avant.

**Pacô** Dim 7 Fév 2010 - 22:37

azul a écrit:Ils étaient redoutables : des canons autour du corps principal et de multiples hélices sur les côtés (virgule) si bien que Marc avait l’impression (eut l’impression ? La remarque qu’il se fait sur l’instant ?) que même si un assaillant parvenait à en détruire trois, (si bien que Marc eut l’impression qu’en en détruisant trois ? ou « que même si trois étaient détruites)) l’appareil pourrait maintenir son cap. Mais ce qui émerveilla (le plus) le jeune (pléonasme) garçon, (Mais ce qui émerveilla le garçon. Ce qui émerveilla le plus le garçon) ce n’était pas l’armada (armada ne se rapporte pas aux armes mais à une grande quantité. En première lecture j’ai cru qu’il s’agissait de troupes) qu’ils transportaient. Les forces armées de la République – et Roald lorsqu’il rentrait de ses stages à Genève, au centre de commandement de la section – se targuaient des quantités incalculables de bombes et de divers explosifs que produisaient chaque année les usines militaires ; bien que le monde fût un état unique et donc théoriquement dépourvu de conflits. Terrae écrasait les insurrections qui éclataient contre son régime (je trouve que cette information est en contradiction avec la précédente) de prospérité et de paix, en exprimant sans relâche qu’elle était capable de faire la guerre et d’anéantir.

Justement, c'est voulu qu'elle soit en contradiction là. oO
Enfin, c'est même clair comme de l'eau de roche, j'ai même pas trop fait d'ironie. En gros, bien que Terrae stipule qu'elle soit un régime de paix et de prospérité où l'armée serait peu à peu démantelée, elle n'hésite pas à répandre la guerre, ou plutôt les conflits, contre les groupuscules résistants à son régime universel (des nationalistes, sous-entendu).
Là cet extrait, il est entrain de ternir le blason de la République ^.^.

Okay pour armada. J'ai cru avoir à faire un autre mot. Je vais transformer par "armes" je pense.

azul a écrit:Leur force n’était pas exclusivement constituée de leurs armes, mais surtout de la naturelle communion qui les liait. (c’est logique ça, les pilotes obéissent à un même ordre. Je ne comprends pas ce que tu as voulu faire passer. S’il y a osmose, à la limite, il y a communion sans qu’il y ait eu d’ordre. C’est comme si elles savaient ce qu’elles avaient à faire indépendamment et l’exécutaient ensemble. Euh… comme un concept connu de plusieurs personnes, où il n’est pas besoin de se parler pour savoir ce que l’on a à faire face à une situation donnée. Bref, je crois que c’est ce que tu as voulu dire, mais j’ai dû relire plusieurs fois. Ce n’est pas si clair que ça. Ou alors je me suis plantée, ce qui est une autre possibilité)

Non, ce n'est pas si logique que ça.
Les meilleurs pilotes ne sont pas au degré près en harmonie, alors que là, si. Je dirais même que les hélicos des autorités policières etc, ils ont aucune harmonie.
Ils sont très bons pour se mouvoir dans le ciel, certes, mais pour faire ce que vient de faire les engins de l'Empire, je mets au défi l'armée française de faire pareil sans risquer la casse ^.^.
Quand je parle de dédoubler, je pense un peu à une image des danseuses étoiles qui sont en lignes et qui partent chacune à droite et à gauche (suivant leur place dans le rang) avec un rythme impressionnant (ce qui fait toute la beauté et l'excellence du geste).
Un hélicoptère (et encore moins les avions) ils peuvent voler en parallèle, faire des chemins parallèles, mais pas faire des tourbillons en parfaite coordination Wink

. (sans risquer la casse, encore une fois)
Ou alors, dans tes rêves \o/.

Là il s'agit pas simplement du contact radio, mais surtout d'une habileté exemplaire, comme si les engins étaient vivants et que c'étaient des oiseaux qui se passaient l'un en dessous l'autre, en parfaite coordination, pour se placer tout autour du cercle de manifestants ^.^.

azul a écrit: (en leur jetant – tu peux bien te permettre un participe présent , de toute façon tu as deux « et ») des regards méfiants. Marc fronça les sourcils et demanda :

Certes, mais ça me gêne.
On verra demain, après une bonne nuit ! =P

azul a écrit:A (À) son grand soulagement, les manifestants paraissaient en être venus (arrivés) aux mêmes conclusions. Lorsque les deux garçons atteignirent la fin du rassemblement, un gigantesque engin leur faisait face, très peu élevé par rapport au sol. (ah, il s’est désolidarisé des autres celui-là)

Point du tout !
A ton avis, comment ils ont fait pour contenter (oui parce que ça se dit contenter une foule !) la foule ? Juste en volant au-dessus d'eux ?
Ils se sont placés tout autour, raz le sol, et les ont poussé par leur prestance, par leur carrure, à se regrouper plus loin des quartiers dits "riches".

Forcément, Roald et Marc étaient au centre de la foule, du coup, ils voyaient ça de plus loin, et ils voyaient surtout les engins arrivant dans le ciel, d'où l'impression peut-être que tu avais de croire que ces engins n'étaient que dans le ciel.
Mais bon sinon, pour qu'on puisse leur jeter des pierres, faut pas qu'ils soient à 100 mètres de haut non plus Rolling Eyes

.

azul a écrit:
D’aussi près, il était encore plus effrayant. Roald ralentit l’allure (de sa voiture) en redressant les pouces, mais ne rompit pas le contact ; au contraire, il s’approcha davantage et défia leur autorité (à qui « leur », il s’agit de l’engin).

Bah c'était "défier l'autorité des agents".
Mais finalement, je vais mettre "son", et ça sera compréhensible pour tout le reste T_T.
Donc je mets aussi "ses ailerons" plutôt que "leurs ailerons".

azul a écrit: Le jeune Pasceli serra des dents ; s’ils n’éraflaient ne serait-ce qu’un centimètre carré de peinture, l’Empire réagirait sûrement autrement (réagirait en conséquence ?).

Non non... réagirait surement autrement.
Donc oui, sous-entendu, en conséquence.

azul a écrit:Marc triturait les languettes (hein ?) du siège passager,

Vicelarde !

azul a écrit:
« L’Empire n’aurait pas réagi de toute façon. Tu l’as vu comme moi, leur plan était clair : on contente (comment ça « on contente » ?) la marée de manifestants en évitant les vagues. Leur réaction (leur tactique, stratégie ?) était de ne pas réagir. Et ça a fonctionné on dirait, rajouta-t-il avec un faible sourire.

Mais euh !
On peut contenter une foule, comme on contente quelqu'un. C'est-à-dire, on le repousse un peu, mais sans le brusquer.
Tu vas me dire : non mais tu confonds avec le verbe "contenir". Mais moi je te réponds que non ^.^.

Et "leur réaction" c'est mieux. Sinon, tu fais casser la gueule à tout le jeu de mots !

azul a écrit:
– Ah ça pour fonctionner, tu l’as dit, (point d’exclamation ?) le reprit vigoureusement Marc. Mais tu peux me dire d’où tu sors cet éclair de génie, autrement (ailleurs ?) que de ta folie pure ?

Mieux, je prends !

azul a écrit:Les journalistes se taisent et les autorités aussi : ils le tentent en lui laissant le champ libre. (ouais, en même temps, jusqu’à présent, l’empire n’a fait que punir les criminels. Non ?)

Tout là est l'ambiguïté de la situation : est-ce vraiment punir que d'assassiner des criminels ?
(on dirait un sujet de philo là T_T)

Bref voilà voilà !
J'espère que tu n'es pas trop désorientée.

Là je fais entrer en scène toute la puissance militaire de l'Empire. Je le réaffirme, presque pleinement sûr et certain : ce que font les genres d'hélicos de l'Empire, c'est totalement inconcevable pour un pilote actuel, sauf s'il veut tenter le suicide.
Je dis pas, éventuellement, deux supers supers (et vraiment supers !) bons pilotes pourraient éventuellement le faire juste à deux.
Mais sûrement pas avec vingt ou trente collègues, ça non Wink

.

Et justement, la République cherche un motif pour déclarer la guerre à l'Empire. Les exécutions ne suffisent donc pas, puisque comme dit dans le chapitre précédent, la position de l'Empire est ambigüe. Il ne touche pas aux intérêts de la république, mais il n'est pas non plus exemplaire en tuant des gens, certes criminels et nuisibles pour la société.
Du coup, s'ils rentrent dans le lard de tout plein de manifestants innocents, tout de suite, y'aurait un motif valable.

Mais l'Empire est pas si con pour tomber dans le panneau...

**azul** Mar 9 Fév 2010 - 16:22

Justement, c'est voulu qu'elle soit en contradiction là. oO
Enfin, c'est même clair comme de l'eau de roche, j'ai même pas trop fait d'ironie. En gros, bien que Terrae stipule qu'elle soit un régime de paix et de prospérité où l'armée serait peu à peu démantelée, elle n'hésite pas à répandre la guerre, ou plutôt les conflits, contre les groupuscules résistants à son régime universel (des nationalistes, sous-entendu).
Là cet extrait, il est entrain de ternir le blason de la République ^.^.

C’est peut-être clair comme de l’eau de roche pour toi, mais ça n’avait pas été abordé aussi clairement jusque-là. On savait que la République possédait une armée, mais on ne savait pas que des conflits éclataient contre son régime. En tout cas je ne m'en souviens pas. D’où ma surprise.

Là il s'agit pas simplement du contact radio, mais surtout d'une habileté exemplaire, comme si les engins étaient vivants et que c'étaient des oiseaux qui se passaient l'un en dessous l'autre, en parfaite coordination, pour se placer tout autour du cercle de manifestants

Ok, je comprends ce que tu veux dire. Je ne vais pas lancer le débat sur la Patrouille de France, tu vas me dire que c'est différent.

On peut contenter une foule, comme on contente quelqu'un. C'est-à-dire, on le repousse un peu, mais sans le brusquer.
Tu vas me dire : non mais tu confonds avec le verbe "contenir". Mais moi je te réponds que non

Pas la peine de me répondre non, j'avais compris ce que signifiait ce "contenter". Ce qui me perturbe en fait, c'est que l'Empire jusque-là n'apparaît dans sa force militaire (ou policière) que pour "punir" les criminels ou jugés comme tels. Là, ils viennent juste finalement pour faire de la surveillance et éviter les débordements. Que les slogans soient criés à leur encontre n'a pas l'air d'entrer en ligne de compte d'ailleurs. Mais que fout donc la police de la République pendant ce temps ?

Marc triturait les languettes (hein ?) du siège passager,

Vicelarde !

Mouirf ! Sans blaguer, je n'ai pas compris ce qu'étaient ces languettes.

J'espère que tu n'es pas trop désorientée.

Euh… en tant que lecteur lambda du thème abordé, si. Mais c’est une occasion d’apprendre des choses.

**Pacô** Mar 9 Fév 2010 - 17:57

azul a écrit:
C’est peut-être clair comme de l’eau de roche pour toi, mais ça n’avait pas été abordé aussi clairement jusque-là. On savait que la République possédait une armée, mais on ne savait pas que des conflits éclataient contre son régime. En tout cas je ne m'en souviens pas. D’où ma surprise.

Beh tu es surtout supposé l'apprendre ici, c'est pourquoi je dis que c'est clair comme de l'eau de roche.
Le deux phrases veulent dire, en résumé :
"La République Terrae clame être un régime de paix et prospérité en se félicitant de son universalité. Mais cela ne lui empêche pas d'envoyer des soldats mater à grands coups de feu ceux qui s'opposent à elle."

Donc... il n'y avait pas à le savoir avant, c'est dit dans ces deux phrases ^.^.

Oui, jusqu'à présent l'Empire n'était apparu (et était dans l'esprit des gens) que pour "punir" et tuer des criminels.
Ici, on lui voit une autre facette, peut-être un peu plus à son honneur.
Et justement, ta remarque : "que fout la police de la République ?" est pertinente. C'est bien justement tout le problème : pourquoi n'intervient-elle pas ?
Mais il semble que Roald ait apporté un élément de réponse, non ? Rolling Eyes

Pour le reste, je prends en compte.
Dans un second temps, une fois que toute l'histoire sera rédigée, il sera nécessaire de tout bien clarifier un maximum pour les lecteurs qui ont du mal à suivre ^.^.

**Seimëa** Jeu 18 Fév 2010 - 17:51

Bonjour Pacô !

Je reviens vers le Véritable Visage de la Lumière avec plaisir, je reprendrai ma lecture du début parce que ça fait loin quand même, te signalerai les différentes fautes, les phrases bizarres et les quelques améliorations que je peux t'apporter (si j'en trouve... ^^) puis un avis général sur ton texte que j'aimais déjà à l'époque même si la majorité des lecteurs de là-bas criaient au scandale. Je viens de relire la page des commentaires de l'autre forum, c'est franchement l'orgie... Bref, on y va ? Very Happy

Alors, pour ton texte d'accroche déjà :

Si j'ai bien compris :
Avant => République de Terrae
Puis => L'Empire sauve le Monde
Après => ben c'est là que je ne comprends plus vraiment parce que tu parles de "La République Mondiale". Est-ce le nouveau nom de l'Empire et de la République réunis ? Mmph je ne pense pas...
Après tu dis "croit fermement au retour de la prospérité, ce qui est étonnant puisque tu dis quand même que l'Empire a sauvé le Monde...
Ensuite, tu parles de Marc, là c'est bon.
Puis de 10 élèves choisis qui vont être formés (à quoi, grand mystère, que tu veux maintenir je pense ^^) mais qui n'arrangent pas les tensions entre la république et l'empire...
Donc on a bien une république et un empire qui cohabitent.... ? Okkk * j'ai compris*... Mais alors c'est quoi la République Mondiale ? oO
Ok, je sors... lol

Bon, bien entendu, ce n'est qu'un petit texte d'accroche hein, je voulais juste te signaler qu'à mon avis il peut devenir plus compréhensible mais en vrai je ne lis jamais les textes d'accroche... Smile

Citation des Pensées de l'Empire :

Ben, finalement, après relecture, je lui trouve rien de pompeux à ton texte. Mystérieux, oui, ambigu, oui, Philosophique, oui et compliqué, un peu. Mais pas pompeux.
Sinon, je reste sur mon premier avis, l'idée de la citation avant les épisodes, c'est une très bonne idée et donne une impression de véracité.
Je continue.

Episode 1. (1er extrait)

Je vois d'un nouvel œil ce premier extrait et cela n'est pas pour me déplaire.
Au niveau de l'écriture en elle-même, je n'ai rien à dire, je n'ai pas relevé de fautes, ni de répétitions etc. Les phrases coulent d'elle-même et le texte et fluide sans être dénué de style.
Au niveau de l'histoire : j'apprécie tout particulièrement l'ambiance de ton univers qui est un peu apocalyptique. Il vient de sortir d'une situation extrêmement délicate et s'est sans doute retrouvé au bord de la destruction... pourtant il ne semble pas vraiment "sauvé" comme en témoignent les paysages défigurés et le chaos soudain de la ville de Leipzig. Si j'ai bien compris, en fait, les espèces d'hélicos n'étaient là que pour stopper les bolides (et surtout le rouge) qui se dirigent vers l'hôtel de ville. Pour y faire quoi d'ailleurs, on n'en sait rien (attentat ? délivraison d'un message très important ?). Pour ma part, j'ai immédiatement pensé que les hélicos représentaient les forces de l'ordre et pourchassaient les bolides mais en fait, c'était peut-être simplement les bolides qui fuyaient de probable ennemis... Enfin bref, stoppons là les spéculations.
Ton personnage est vite intégré au paysage : sérieux, intelligent, stressé et fatigué par les examens, belle gueule, sûr de lui. On sait déjà qu'il lui arrive d'avoir mauvais caractère mais qu'il est aussi attentionné et prévenant car ne veut pas inquiéter sa mère (si c'est pas mignon).
Paris - Berlin en 40mn. Voilà un monde futuriste comme je les aime, quand tu pense que Paris - Bordeaux c'est trois heures si t'es chanceux... Wink

La France, une nation dissoute, département de la république Terrae.
Voyons voir comment notre personnage réagit à cet incident...

Episode 1. (2ème extrait)

C'est bien ce que je pensais, nous avons quand même affaire à un monde post-apocalyptique (ou pré-apocalyptique d'ailleurs, seul l'auteur le sait ^^)
Mmm, que dire de ce passage ?
Au niveau stylistique, pas grand chose, c'est sûr. Je n'ai fait qu'une bouchée de ce deuxième extrait.
Au niveau de l'histoire : Marc n'a pas l'air plus perturbé que ça par l'exécution à laquelle il vient d'assister, à croire que c'est une scène qu'il est habitué à voir (peut-être aux infos... ?) Pourtant, tu décris l'événement comme étant "ahurissant", je pencherai plutôt pour ma deuxième hypothèse qui est que Marc a quand même un self-control à toute épreuve ou un sacrée insouciance/inconscience...
Une chose m'a gênée, c'est que tu dis que l'Empire a demandé un droit de passage sur la Terre (Amérique et Australie comprise), ce qui voudrait donc dire qu'on entre dans un univers de vaisseaux spaciaux et de voyages inter-galactiques et ça, ça me plairait bien Very Happy

étant donné que je lis rarement de SF et encore moins de SF "galactique" (si on peut dire)... Bon ou alors je me trompe mais dans ce cas, c'est que tu t'es mal exprimé, parce que c'est bien ce que j'ai lu :

un droit de passage sur la Terre, sections Américaines – Nord et Sud – et Australienne comprises

Donc c'était une arrestation, ou plutôt comme tu le disais avant, une exécution. L'empire en est apparemment responsable mais personne ne bouge le petit doigt et la République et ses dirigeants ferment les yeux, d'après e que j'ai compris. C'est pas de bol que les élections tombent pile au moment où l'opinion publique applaudit encore l'empire son sauveur...
Bref, tu nous offre tout un cadre d'opportunités dans une famille fragilisée (le père absent et la mère dépressive qui a perdu son travail à cause de l'empire, c'est pas mal) + une autre famille que la venue de l'empire a avantagée dont le fils est le meilleur ami de notre héros. Ça va saigner. Razz

Episode 1. (3ème et dernier extrait)

Les instruments avaient été remisés au profit des outils informatiques qui synthétisaient les notes et les codaient de manière à produire une sonorité originale.

Une vision d'horreur pour la chanteuse et membre d'un groupe de musique que je suis... Shocked

Cependant, Marc ne fit pas attention aux autres articles projetés sur de moindres écrans qui relataient le discours au palais présidentiel du président Mernine, le matin même.

Une piste pour la suite ? Ton "cependant" insinue-t-il qu'il aurait dû y faire attention ? Nous le serons au prochain épisode... ^^

Bon, c'est une triste France que tu nous décrit là, et un triste Paris. On a donc éradiqué l'art en même temps qu'on a éradiqué les nations indépendantes et banni la culture de chaque pays pour une culture universelle malheureusement inexistante ? Mais c'est affreux... Bien entendu, quand je dis "banni" c'est pour généraliser. Je ne pense pas que quelqu'un ait interdit quiconque d'écouter du Vivaldi sous prétexte qu'il appartenait auparavant à un Pays indépendant mais on a peut-être légèrement encouragé cette démarche...
Marc m'apparaît comme légèrement arrogant, ce n'est qu'un avis personnel soutenu par les avis tranchants qu'il porte sur les événements et les gens (comme le journaliste). Je ne dis pas qu'il n'a pas raison mais quand même, un peu de retenue que diable... :p
On découvre que l'Empire est à la recherche de quelque chose, mais si on ne sait pas quoi c'est quand même une piste pour la suite. Pour se faire, ils traquent et assassinent des criminels, bon. Marc n'a l'air ni pour, ni contre. Peut-être est-il un peu égoïste aussi ? Pour le moment il s'en fiche, mais quand ça va lui tomber dessus, faudra bien qu'il réagisse... et je ne doute pas qu'à un moment ça va lui tomber dessus. Wink

En conclusion:
Ton roman me plaît, on va pas s'en cacher. C'est bien écrit, l'univers est bien monté et l'histoire bien mené pour former un tout cohérent. Je me demande où tu vas mener la république Terrae et surtout où tu vas mener notre héros... Rolling Eyes

C'est accrocheur et intriguant, je lirai donc la suite avec plaisir.

Bonne soirée à toi !

**Pacô** Jeu 18 Fév 2010 - 20:07

Déjà merci beaucoup pour ton grand retour sur VVL Razz

.
Oui, depuis le temps de l'autre fois, beaucoup de passages ont été écrits et réécrits. j'espère donc que tu noteras une amélioration, sinon, je suis mal Le Véritable Visage de la Lumière - Page 17 Icon_pale

. (lol)

Mais je n'avance pas assez vite à mon goût. En une semaine et demie de vacances, je n'ai encore rien touché. Et je vois les jours qui défilent et le programme surchargé de cette fin de semaine... j'ai peur de ne rien écrire de toutes les vacances =/.

Seimëa a écrit:
Alors, pour ton texte d'accroche déjà :

Si j'ai bien compris :
Avant => République de Terrae
Puis => L'Empire sauve le Monde
Après => ben c'est là que je ne comprends plus vraiment parce que tu parles de "La République Mondiale". Est-ce le nouveau nom de l'Empire et de la République réunis ? Mmph je ne pense pas...
Après tu dis "croit fermement au retour de la prospérité, ce qui est étonnant puisque tu dis quand même que l'Empire a sauvé le Monde...
Ensuite, tu parles de Marc, là c'est bon.
Puis de 10 élèves choisis qui vont être formés (à quoi, grand mystère, que tu veux maintenir je pense ^^) mais qui n'arrangent pas les tensions entre la république et l'empire...
Donc on a bien une république et un empire qui cohabitent.... ? Okkk * j'ai compris*... Mais alors c'est quoi la République Mondiale ? oO

Aïe. Effectivement, j'ai peut-être fait un truc à pas faire ^^.
Parce que en fait dans ma tête : République Terrae = République Mondiale.
C'est la même, c'est juste que je l'appelle par son second petit nom. Donc faudrait que j'introduise d'une meilleure manière, ou que je fasse comprendre au lecteur que je parle bien de la même République.
Car oui, tout le challenge de ce premier tome, c'est de savoir à quoi correspond l'Empire. Un allié inscrit dans la république, ou un étranger ennemi ?

Je pense donc ouais revoir le texte d'accroche quand j'en serais à commercialiser mon texte (déconne XD) !

Seimëa a écrit:
Citation des Pensées de l'Empire :

Ben, finalement, après relecture, je lui trouve rien de pompeux à ton texte. Mystérieux, oui, ambigu, oui, Philosophique, oui et compliqué, un peu. Mais pas pompeux.
Sinon, je reste sur mon premier avis, l'idée de la citation avant les épisodes, c'est une très bonne idée et donne une impression de véracité.
Je continue.

Ah mais suite à plusieurs retours négatifs, j'ai décidé pourtant de les revoir ces pensées de l'Empire.
J'ai pensé à un truc plus soft. Une ou deux phrases tirées du chapitre, ou une ou deux phrases bien pensées en rapport avec le chapitre qui suit Smile

.

Pour le "droit de passage", je me suis peut-être effectivement mal exprimé oui.
Je suis confus après ce que tu viens de dire mais... non, il n'y aura pas de guerre galactique à proprement dit. Il y aura certes de nouvelles technologies dans le domaine aérien, voire spatial, mais pas de scénario à la guerre des étoiles, car je ne suis pas over-fan et, en plus, je privilégie la "nature humaine" dans cette description futuriste plus que la "technologie humaine".
Néanmoins, tout de même, il y aura des petites découvertes tout au long de ce texte.
Le train en est un premier exemple. Les "hélico" de l'Empire, un second. Et même les puces électroniques dans l'oreille vont faire l'objet d'une certaine critique.
Car j'essaie de tout utiliser pour faire un parallèle avec notre société actuelle et montrer nos travers. Le tout en posant un univers post-apocalyptique comme tu dis (c'est fou comme tu choisis bien le terme sans t'en rendre compte Rolling Eyes

).
(et je vais en dire trop si je continue)

Quant aux personnages, j'essaie aussi de développer leur caractère. Nous aurons Madame Pasceli qui donnera un ton triste à toute cette histoire, un Marc un brin arrogant comme tu as pu déjà le constater et un Roald enjoué mais peut-être pas assez vigilant...

Et comme tu le sens si bien, oui, toute cette histoire va leur tomber sur le coin du nez. Un moment ou à un autre, sans crier gare !
Et voui, la dernière phrase de ce chapitre conduit au suivant, tout naturellement. Tu le découvriras dans le second extrait du second chapitre Smile

.

Je revois toujours la même remarque de la part des artistes (musique le plus souvent) sur mon passage qui traite de l'Art. Je pense que ça me conforte dans l'idée que l'effet est réussi car je veux vraiment faire sentir un... pouah... y'a plus de culture.
En voulant faire une culture universelle, la République a surtout conduit à un absence de culture. Preuve qu'on ne peut pas forcer les gens à adopter une autre culture mais qu'on peut très bien leur faire oublier la leur...

Ce monde vous paraît sinistre ? Great ! Very Happy

Merci beaucoup en tout cas. C'est un commentaire qui fait très plaisir Wink

.
(et qui me poussera peut-être à poursuivre ma rédaction oO)

**Seimëa** Jeu 18 Fév 2010 - 20:32

Preuve qu'on ne peut pas forcer les gens à adopter une autre culture mais qu'on peut très bien leur faire oublier la leur...

Mais ceci est en parfaite adéquation avec mon propre roman donc je ne peux qu'être d'accord avec toi. Smile

En tout cas je suis contente d'avoir su mettre le doigt sur certaines choses et d'avoir bien saisit tout le texte.
Pas de guerre inter-galactique ? Tant pis, j'avoue, je suis une fan inconditionnelle de Star Wars donc ça m'aurait bien plu. Razz

Second extrait du chapitre 2 ? Bah j'y arrive bientôt alors Smile

Courage pour l'écriture de la suite, moi aussi parfois je connais des périodes de rush ou de démotivation qui font que mon roman n'avance plus, faut pas te décourager ! Very Happy

**Pacô** Jeu 18 Fév 2010 - 20:41

Non, pas de Star Wars. Pourtant, j'ai adoré les Star Wars aussi.
Mais je me sens la carrure pour en écrire... ça m'inspire pas quoi. J'aime juste voir Smile

.

Et je ne suis pas particulièrement démotivé mais c'est que... à chaque fois que je veux m'y mettre, y'a toujours un truc à faire.
Des devoirs qui me donnent mauvaise conscience en repensant aux derniers résultats du bac blanc, des dossiers apocalyptiques (pour le coup) à faire pour le concert ID et puis des corrections que je me sens obligé de rendre pour parfaire mon travail d'admin génial (lol).

Donc tout ça combiné et "pouf", la journée est déjà terminée T_T.

(ceci dit, j'ai corrigé tous les anciens extraits mesdames et messieurs les correcteurs qui sont passés avant. Faut d'ailleurs que je mette en ligne avant que Seïméa arrive au chapitre 3 \o/).

**azul** Jeu 18 Fév 2010 - 20:51

ceci dit, j'ai corrigé tous les anciens extraits mesdames et messieurs les correcteurs qui sont passés avant. Faut d'ailleurs que je mette en ligne avant que Seïméa arrive au chapitre 3

Ça veut dire qu'éventuellement t'as pu rajouter des fôtes ? Suspect

**Pacô** Jeu 18 Fév 2010 - 21:17

Normalement non.
Je n'ai fait que reprendre les conseils avisés de toi et nico. Donc à part vos suggestions, il n'y a rien de modifié Smile

.

**kat** Ven 19 Fév 2010 - 18:18

Alors que les réverbères à énergie solaire luisaient depuis une heure le long des quais, le train en provenance de Montparnasse entra en gare et termina sa glisse sur les pneumatiques redressées. Lorsque les freins l’eurent arrêtés tout-à-fait, les portes transversales s’ouvrirent et une marée parisienne se déversa brutalement sur le béton gelé. Surpris au premier instant par la brusque fraicheur, les femmes rabattirent leur col et leur écharpe autour du cou et les hommes hésitèrent un instant avant de fermer leurs blousons. Ce moment fébrile dura une ou deux secondes, trois peut-être (j'aurais dit trois tout au plus), mais ce fut suffisant pour que tous interrompirent leur fuite et que l’unité française subsista quelques temps de plus. Puis, comme un accord muet, la masse d’individus s’éparpilla et se mélangea à cette univers si différent pourtant de leurs terres natales : les uns rejoignirent leurs prochaines correspondances qui conduisaient dans les contrées sibériennes, les autres s’enfonçaient dans de sombres tunnels souterrains maladroitement (je n'aurais pas utilisé le terme maladroitement pour un tunnel mal éclairé) éclairés et gagnaient la sortie.
Marc tira sa valise à lui (c'est bof je trouve sa valise à lui, pourquoi pas Marc tira sa propre valise, quoiqu'en même temps s'il tire sa valise, c'est donc que c'est la sienne) et la porta pour descendre les escaliers dallés de rouge et blanc (plutôt dallés de rouge et de blanc). Ceux automatiques, qui transportaient ses passagers de haut en bas sans aucun effort, étaient hors-service, en partie à cause du gel. Une forte odeur d’urine et de vomissure (beurk)prit le garçon à la gorge et il retint sa respiration du mieux qu’il put tandis qu’il avançait d’un pas pressé dans le conduit le ramenant à la surface. Son regard s’attarda néanmoins sur les murs ; des affiches du parti conservateur, en vogue dans la presse, parsemaient toujours plus les parois crasseuses. « CAR LA LIBERTEE EST CELLE DE TERRAE » lisait-on en capitales d’imprimerie sur un fond criard. Au-dessus, la photographie mouvante, qui changeait en fonction de l’angle de vue, du sénateur Edgard Rommel : il s’agissait d’un vieux politicien issu d’une vieille famille aristocratique allemande – du moins disait-on avant la création de la République – et fermement opposé à l’Empire. Le jeune homme désapprouvait ses positions politiques et craignait l’éventualité de sa candidature aux prochaines élections présidentielles. Si ses interventions actuelles dans les médias étaient exclusivement consacrées au danger potentiel de l’intégration des « chasseurs de criminels », il n’en demeurait pas moins qu’il exposait un programme social drastique et sécuritaire qui jouait dangereusement avec les limites de la démocratie. « UNE AUTORITE PLUS FORTE POUR UNE SECURITE PLUS FORTE ». L’éloquence de ces discours était néanmoins admirable ; il parlait couramment l’anglais comme s’il était fils de Grande-Bretagne et connaissait toutes les subtilités du français. Et bien que Marc ne partageât pas ses idéaux politiques, il devait avouer que la verve employée pour parvenir à ses fins se distinguait de toutes les autres par son effrayante efficacité.

**kat** Ven 19 Fév 2010 - 18:30

Depuis plus de six mois à présent, Edgard Rommel défendait les couleurs de l’Union des Mouvements Républicains, une branche extrême soutenue par plusieurs nostalgiques de la République unique et attachée aux valeurs d’un Etat dont les pouvoirs seraient accrus afin de limiter la suprématie de l’Empire (wow, y’a intérêt à suivre sinon on est vite largué). Rommel comparait le gouvernement à une bande de roseaux – qui fléchissent à droite ou à gauche en fonction de l’humeur du vent – et était à l’origine de la session extraordinaire, à l’Assemblée, qui fixerait les droits et devoirs exacts des étrangers au sein de la société. Son implication dans cette affaire lui avait d’ailleurs permis d’acquérir de nombreux points dans les sondages et il avoisinait désormais la notoriété d’Alphred Mernine, le père de Terrae. Les médias le pourchassaient dans les quatre coins du monde, lors de ses déplacements, et se galvanisaient de son ton péremptoire qui condamnait les déviances de la République actuelle. « Il nous faut résister à la facilité pour résister à l’envahisseur » avait-il déclaré lors du congrès de Munich qui conviait les entreprises rescapées de « La Crise ». Rommel était donc un homme de pouvoir qui recherchait, comme beaucoup d’autres, encore plus de pouvoirs.

je sais que la répétition du mot pouvoirs en fin de paragraphe est volontaire mais dans ce cas, il serait peut etre de bon aloi que tu modifies le mot pouvoir au début du paragraphe.
Idem pour le mot république qui est répétée deux fois et auquel s'ajoute le terme républicain, ça fait beaucoup de république en quelques phrases.
Bon Rommel trois fois répété également, mais volontaire ou non, il est difficile de ne pas mentionner son nom (moi qui suis une adepte des cassie, cassie Smile

je ne vais pas te blâmer)

Mon avis sur l'histoire ? c'est difficile de dire vraiment, à savoir que j'avoue que ce genre de domaine n'est pas mon style. Cela dit, ça se lit facilement, sauf quand tu fais des phrases de dix mètres de longs (et tu en fais souvent). D'après ce que mes yeux voient sur ton histoire, il ne fait pas vraiment bon vivre dans ce monde mais tout ce que tu décris comme le train donne vraiment l'impression d'y être sur ce sol gelé à remonter son col Very Happy

Il faut que je reprenne depuis le début parce que j'ai un peu occulté cela et du coup j'ai du mal à me remémorer les premières notes de ta partition.
J'essaye de faire ça ce week end.

**Laumie** Ven 19 Fév 2010 - 19:12

Pacô a écrit:Le ciel était uniformément gris au-dessus de Saint-Pétersbourg. L’usure des saisons lui avait fait perdre toutes ses teintes azurées tandis que l’hiver et ses froides bourrasques chassaient le soleil, retiré et calfeutré sous d’épaisses couvertures de nuages. Novembre annonçait la solitude des immensités célestes : rayons et oiseaux fuyaient la ville, abandonnant le royaume des airs à une majesté austère et silencieuse.

Alors que les réverbères à énergie solaire luisaient depuis une heure le long des quais, le train en provenance de Montparnasse entra en gare et termina sa glisse sur les pneumatiques redressées. Lorsque les freins l’eurent arrêtés tout-à-fait (J'inverserais ^^), les portes transversales s’ouvrirent et une marée parisienne se déversa brutalement sur le béton gelé. Surpris au premier instant par la brusque fraicheur, les femmes rabattirent leur col et leur écharpe autour du cou et les hommes hésitèrent un instant avant de fermer leurs blousons. Ce moment fébrile dura une ou deux secondes, trois peut-être, mais ce fut suffisant pour que tous interrompirent leur fuite et que l’unité française subsista (Présent de Vérité Générale, pas Passé Simple ) quelques temps de plus. Puis [Pas de virg.] comme un accord muet, la masse d’individus s’éparpilla et se mélangea à cette univers si différent pourtant de leurs terres natales : les uns rejoignirent leurs prochaines correspondances qui conduisaient dans les contrées sibériennes, les autres s’enfonçaient dans de sombres tunnels souterrains maladroitement éclairés et gagnaient la sortie.
Marc tira sa valise à lui et la porta pour descendre les escaliers dallés de rouge et blanc. Ceux automatiques, qui transportaient ses passagers de haut en bas sans aucun effort, étaient hors-service, en partie à cause du gel. Une forte odeur d’urine et de vomissure prit le garçon à la gorge et il retint sa respiration du mieux qu’il put tandis qu’il avançait d’un pas pressé dans le conduit le ramenant à la surface. Son regard s’attarda néanmoins sur les murs ; des affiches du parti conservateur, en vogue dans la presse, parsemaient toujours plus les parois crasseuses. « CAR LA LIBERTÉE EST CELLE DE TERRAE » lisait-on en capitales d’imprimerie sur un fond criard. Au-dessus, la photographie mouvante(Là, j'hésite. J'enlèverais bien la virgule mais j'ai peur que ta phrase n'en paraisse que plus longue ... A voir avec les autres correcteurs ^^), qui changeait en fonction de l’angle de vue, du sénateur Edgard Rommel : il s’agissait d’un vieux politicien issu d’une vieille famille aristocratique allemande – du moins disait-on avant la création de la République – et fermement opposé à l’Empire. Le jeune homme désapprouvait ses positions politiques et craignait l’éventualité de sa candidature aux prochaines élections présidentielles. Si ses interventions actuelles dans les médias étaient exclusivement consacrées au danger potentiel de l’intégration des « chasseurs de criminels », il n’en demeurait pas moins qu’il exposait un programme social drastique et sécuritaire qui jouait dangereusement avec les limites de la démocratie. « UNE AUTORITÉ ( (Alt + 0201) PLUS FORTE POUR UNE SECURITÉ PLUS FORTE ». L’éloquence de ces discours était néanmoins admirable ; il parlait couramment l’anglais comme s’il était fils de Grande-Bretagne et connaissait toutes les subtilités du français. Et bien que Marc ne partageât pas ses idéaux politiques, il devait avouer que la verve employée pour parvenir à ses fins se distinguait de toutes les autres par son effrayante efficacité.
Depuis plus de six mois à présent, Edgard Rommel défendait les couleurs de l’Union des Mouvements Républicains, une branche extrême soutenue par plusieurs nostalgiques de la République unique et attachée aux valeurs d’un État dont les pouvoirs seraient accrus afin de limiter la suprématie de l’Empire. Rommel comparait le gouvernement à une bande de roseaux – qui fléchissent à droite ou à gauche en fonction de l’humeur du vent – et était à l’origine de la session extraordinaire [Pas de virg.] à l’Assemblée, qui fixerait les droits et devoirs exacts des étrangers au sein de la société. Son implication dans cette affaire lui avait d’ailleurs permis d’acquérir de nombreux points dans les sondages et il avoisinait désormais la notoriété d’Alphred Mernine, le père de Terrae. Les médias le pourchassaient dans les quatre coins du monde, lors de ses déplacements, et se galvanisaient de son ton péremptoire qui condamnait les déviances de la République actuelle. « Il nous faut résister à la facilité pour résister à l’envahisseur » avait-il déclaré lors du congrès de Munich qui conviait les entreprises rescapées de « La Crise ». Rommel était donc un homme de pouvoir qui recherchait, comme beaucoup d’autres, encore plus de pouvoirs.

Bon, là on a le parfait exemple du Pacô tête en l'air Razz

Tu nous as fait de très jolies fautes d'étourderie Razz

Sinon pour le texte en lui-même, on avance petit à petit mais on vient se demander ce que vient faire ce Rommel là-dedans ... Peut-être doit-il intervenir dans la suite ?? ^^ Quoiqu'il en soit, c'est une analyse pas mal poussée sur le personnage qu'on a là ^^

J'attends la suite Razz

**Pacô** Ven 19 Fév 2010 - 20:05

Alors alors, merci toutes les deux pour vos corrections.

Kat :
J'ai modifié plusieurs répétitions. Un "cependant" à la place d'un "néanmoins", un "ancien" à la place de "vieux", et un "facultés" à la place de "pouvoirs".

J'ai gardé les Républiques, malgré le "Républicain".
Pour le "maladroitement éclairés", je ne change pas non plus. C'est une image qui me plaît, comme si la lumière était maladroite et qu'elle n'éclairait pas tout ce qu'elle devrait faire avec l'habileté d'une vraie lumière.
Et en plus, je reconnais m'être vilement inspiré d'Orwell dans une expression similaire qui m'avait marqué.

J'ai modifié un peu tout et j'ai mis en ligne.
Concernant l'histoire... ah si tu n'aimes pas la politique, c'est vrai qu'avec moi tu seras pas gâté. Parce que toute l'histoire sera basée en partie sur des complots et des idéaux politiques =/.
Mais si ça se lit bien malgré tout, je prend ça comme un point fort chizz

.

Laumie :

Oui, j'avoue, je suis tête en l'air. En plus, je crois que mes vacances contrairement à leurs objectifs initiaux ne m'ont pas reposé, mais plus bien crevé.
Alors du coup ça se ressent. En plus de ça (quoi je cherche des arguments pour ma défense) je m'étais chopé un genre de gros mal de tête \o/.

Alors j'ai un peu tout repris tes corrections. J'ai juste été surpris par ce président de vérité générale. Je l'ai adopté mais je ne suis pas encore convaincu T_T.

Et sinon, oui, Rommel a des chances d'être un personnage caractéristique de ce tome 1 Razz

.

**Laumie** Ven 19 Fév 2010 - 20:09

Bah pourtant, moi c'est ton Passé Simple qui me bloque. Je le trouve pas vraiment à sa place là.

**azul** Ven 19 Fév 2010 - 20:23

J’ai failli louper la suite dis-donc. Ça m’a fait bizarre quand j’ai lu le commentaire de Kat et que je ne reconnaissais pas le texte.

Si je comprends bien, nous retrouvons Marc de retour de son école. Il fait sacrément frisquet dans ce Paris de novembre.

Voilà donc le sénateur Edgard Rommel, fervent opposant de l’Empire mais proposant un programme répressif pire que le leur. Un manipulateur hors pair semble-t-il (comme il en existe beaucoup en politique d’ailleurs)
On dirait qu’il y a une certaine peur à l’entrée de l’Empire dans la République. Peur surtout de l’ampleur qu’il pourrait prendre, même si l’Assemblée définit leurs droits et devoirs. Il paraît logique d’ailleurs qu’il y ait des débordements.

La suite, please !

Épisode 5
(1er extrait)

Le ciel était uniformément gris au-dessus de Saint-Pétersbourg. L’usure des saisons lui avait fait perdre toutes ses teintes azurées tandis que l’hiver et ses froides bourrasques chassaient le soleil, retiré et calfeutré sous d’épaisses couvertures de nuages. Novembre annonçait la solitude des immensités célestes : (point virgule ?) rayons et oiseaux fuyaient la ville, abandonnant le royaume des airs à une majesté austère et silencieuse. (Je suis perplexe quant à « l’usure des saisons ». C’est plutôt la succession des saisons qui use les teintes du ciel. De plus novembre n’est pas en hiver mais en automne. Sinon l’image était jolie.)

Alors que les réverbères à énergie solaire luisaient depuis une heure le long des quais, le train en provenance de Montparnasse entra en gare et termina sa glisse sur les pneumatiques redressées. Lorsque les freins l’eurent arrêtés (arrêté) tout-à-fait (tout à fait), les portes transversales s’ouvrirent et une marée parisienne se déversa brutalement sur le béton gelé. Surpris au premier instant par la brusque (fraîcheur), les femmes rabattirent leur col et leur écharpe autour du cou et les hommes hésitèrent un instant avant de fermer leurs blousons. (ah les machos !^^ Et en plus ils ont plusieurs blousons, alors que les femmes n’ont qu’un seul col et une seule écharpe. Peut-être qu’il faudrait uniformiser) Ce moment fébrile dura une ou deux secondes, trois peut-être, mais ce fut suffisant pour que tous interrompirent leur fuite et que l’unité française subsista (là il y a un problème de temps avec interrompre et subsister. J’ai l’impression qu’il y a respectivement un passé simple et un temps qui se serait voulu imparfait du subjonctif (ât). Ce qui donnerait « interrompissent » et « subsistât ». Peut-être qu’interrompent et subsiste serait mieux) quelques temps de plus. Puis, comme un accord muet (tacite), la masse d’individus s’éparpilla et se mélangea à cette (cet) univers si différent pourtant de leurs terres natales : les uns rejoignirent leurs prochaines correspondances qui conduisaient dans les contrées sibériennes, les autres s’enfonçaient dans de sombres tunnels souterrains maladroitement (mal, pauvrement ?) éclairés et gagnaient la sortie.
Marc tira sa valise à lui et la porta pour descendre (Marc saisit sa valise et descendit ?) les escaliers dallés de rouge et blanc. Ceux (Les ?) automatiques, qui transportaient ses passagers de haut en bas sans aucun effort, étaient hors-service, en partie à cause du gel. Une forte odeur d’urine et de vomissure prit le garçon à la gorge et (point) il retint sa respiration du mieux qu’il put tandis qu’il avançait d’un pas pressé (tandis qu’il pressait le pas) dans le conduit le ramenant à la surface. Son regard s’attarda néanmoins sur les murs ; des affiches du parti conservateur, en vogue dans la presse, parsemaient toujours plus les parois crasseuses. « CAR LA (LIBERTÉE) EST CELLE DE TERRAE » lisait-on en (affirmaient les ?) capitales d’imprimerie sur un fond criard. Au-dessus, la photographie mouvante, qui changeait en fonction de l’angle de vue, (comment ça ?) du sénateur Edgard Rommel : il s’agissait d’un vieux politicien issu d’une vieille famille aristocratique allemande – du moins disait-on avant la création de la République – et fermement opposé à l’Empire. Le jeune homme désapprouvait ses positions politiques et craignait l’éventualité de sa candidature aux prochaines élections présidentielles. Si ses interventions actuelles dans les médias étaient exclusivement consacrées au danger potentiel de l’intégration des « chasseurs de criminels », il n’en demeurait pas moins qu’il exposait un programme social drastique et sécuritaire qui jouait dangereusement avec les limites de la démocratie. « UNE (AUTORITÉ) PLUS FORTE POUR UNE (SECURITÉ) PLUS FORTE ». L’éloquence de ces (ses ?) discours était néanmoins admirable ; il parlait couramment l’anglais comme s’il était fils de Grande-Bretagne et connaissait toutes les subtilités du français. Et bien que Marc ne partageât pas ses idéaux politiques, il devait avouer que la verve employée pour parvenir à ses fins se distinguait de toutes les autres par son effrayante efficacité.
Depuis plus de six mois à présent, Edgard Rommel défendait les couleurs de l’Union des Mouvements Républicains, une branche extrême soutenue par plusieurs nostalgiques de la République unique et attachée aux valeurs d’un (État) dont les pouvoirs seraient accrus afin de limiter la suprématie de l’Empire. Rommel comparait le gouvernement à une bande de roseaux – qui fléchissent à droite ou à gauche en fonction de l’humeur du vent – et était à l’origine de la session extraordinaire, à l’Assemblée, qui fixerait les droits et devoirs exacts des étrangers au sein de la société. Son implication dans cette affaire lui avait d’ailleurs permis d’acquérir de nombreux points dans les sondages et il avoisinait désormais la notoriété d’Alphred Mernine, le père de Terrae. Les médias le pourchassaient dans les quatre coins du monde, lors de ses déplacements, et se galvanisaient de son ton péremptoire qui condamnait les déviances de la République actuelle. « Il nous faut résister à la facilité pour résister à l’envahisseur » (virgule) avait-il déclaré lors du congrès de Munich qui conviait les entreprises rescapées de « La Crise ». Rommel était donc un homme de pouvoir qui recherchait, comme beaucoup d’autres, encore plus de pouvoirs.

**Pacô** Ven 19 Fév 2010 - 21:09

Mince, je savais que j'aurais du être plus rapide pour remettre en ligne.
Du coup tu as corrigé ce que je voulais pas, c'est-à-dire, l'ancienne version T_T.
Bon tant pis, mais du coup, bon nombre de trucs relevés ont déjà été corrigés (notamment pour les fautes)

azul a écrit:
Si je comprends bien, nous retrouvons Marc de retour de son école. Il fait sacrément frisquet dans ce Paris de novembre.

Hum... mais nous ne sommes plus à Paris Le Véritable Visage de la Lumière - Page 17 Icon_eek

azul a écrit: (Je suis perplexe quant à « l’usure des saisons ». C’est plutôt la succession des saisons qui use les teintes du ciel. De plus novembre n’est pas en hiver mais en automne. Sinon l’image était jolie.)

J'ai mis "succession de saisons", c'est mieux en effet.
Sinon, comment trouver une pirouette pour justifier une petite boulette ? C'est très simple : après une petite recherche, en Russie, novembre est considérée dans l'hiver. Puisqu'il fait déjà très froid et il neige.

azul a écrit:(ah les machos !^^ Et en plus ils ont plusieurs blousons, alors que les femmes n’ont qu’un seul col et une seule écharpe. Peut-être qu’il faudrait uniformiser)

J'ai mis au singulier pour "leur blouson".

azul a écrit: (là il y a un problème de temps avec interrompre et subsister. J’ai l’impression qu’il y a respectivement un passé simple et un temps qui se serait voulu imparfait du subjonctif (ât). Ce qui donnerait « interrompissent » et « subsistât ». Peut-être qu’interrompent et subsiste serait mieux)

J'ai pris le présent de vérité générale de Laumie Wink

.

azul a écrit:Puis, comme un accord muet (tacite),

Oh oh ! Je prends volontiers !

azul a écrit: il retint sa respiration du mieux qu’il put tandis qu’il avançait d’un pas pressé (tandis qu’il pressait le pas) dans le conduit le ramenant à la surface.

Je prends.

azul a écrit: lisait-on en (affirmaient les ?) capitales d’imprimerie sur un fond criard.

J'ai mis le verbe "accuser" en fait...

azul a écrit:
Au-dessus, la photographie mouvante, qui changeait en fonction de l’angle de vue, (comment ça ?) du sénateur Edgard Rommel :

J'ai changé, parce que moi non plus ça ne me plaisait pas des masses comment je présentais cette "technologie". En fait, je me suis inspiré des trucs qu'on a en cadeau dans les paquets de Kellog's chizz

.
Tu sais les cartes qui, en fonction comment tu les regardes, tu n'as pas le même dessin. ALors du coup j'ai rédigé ça comme ça :

Au-dessus, une photographie mouvante – celle qui par un procédé

Et pis voilà, j'ai pris le reste.
Dis donc, j'ai fait un exploit en écrivant comme il faut le premier extrait de l'épisode 5.
Alors la suite, je ne sais pas du tout encore quand elle va suivre \o/.

**azul** Ven 19 Fév 2010 - 21:20

Mince, je savais que j'aurais du être plus rapide pour remettre en ligne.
Du coup tu as corrigé ce que je voulais pas, c'est-à-dire, l'ancienne version T_T.
Bon tant pis, mais du coup, bon nombre de trucs relevés ont déjà été corrigés (notamment pour les fautes)

Alors je vais attendre que tu aies mis les corrections en ligne et je relirai.

Hum... mais nous ne sommes plus à Paris

Flûte oui, effectivement.

Sinon, comment trouver une pirouette pour justifier une petite boulette ? C'est très simple : après une petite recherche, en Russie, novembre est considérée dans l'hiver. Puisqu'il fait déjà très froid et il neige.

C'est bien mon gars, tu t'en sortiras dans la vie Very Happy

J'ai pris le présent de vérité générale de Laumie

Ben ça, je ne sais pas du tout ce qu'est cette bête-là. J'appelerais ça un présent du subjonctif^^

Tu sais les cartes qui, en fonction comment tu les regardes, tu n'as pas le même dessin.

Oui j'y ai pensé mais je ne trouvais pas ça très clair.

Dis donc, j'ai fait un exploit en écrivant comme il faut le premier extrait de l'épisode 5.

Comment ça "comme il faut" ? C'était plein de fôtes !

Bon, je ne vais te dire d'accélérer le mouvement, je patine moi-même. M'enfin, faudra pas que ça traîne trop longtemps pour la suite Wink

**Pacô** Ven 19 Fév 2010 - 21:24

C'est bon tout est en ligne Very Happy

.

Le présente de vérité générale, c'est un présent qui je pense ne marche pas ici et que Laumie a confondu avec le président du subjonctif.
Mais en fait, c'est un présent qui peut s'utiliser même dans le passé pour exprimer un fait qui est universel. Comme (l'exemple tout le temps utilisé par les profs de français Razz

) :
L'eau bout à 100°C.

Tu ne peux tellement dire :
L'eau bouillait à 100°C.

C'est tout ^_^.

Quand je dis comme il faut, c'est quand les tournures me plaisent. J'attache un tantinet plus d'importance au fond qu'à la forme et j'en viens, quand je suis fatigué, à faire des fautes gravissimes T_T.

**azul** Ven 19 Fév 2010 - 21:34

Tu ne peux tellement dire :
L'eau bouillait à 100°C.

L'eau bouillait à 100°C lorsque l'assassin y plongea la pirouette nommée Pacô ^_^

Si tu es satisfait c'est le principal. Je m'en vais relire de ce pas (oui, j'ai des yeux au bout des pieds).

**Pacô** Ven 19 Fév 2010 - 21:36

Ah bah oui, mais la situation n'est plus la même.
Et entre nous, la phrase est un peu idiote aussi : c'est un peu comme si tu disais :
"Le feu brûlait quand l'assassin y jeta azul."

Mouarf'.

PS : au fait, pour mieux comprendre que c'est plus à Paris que ça se passe mais bien à Saint-Pétersbourg, j'ai mis "entra en gare slave" au début.
Comme ça, ça limite les confusions Wink

.

**azul** Ven 19 Fév 2010 - 21:53

Oui, j'ai oublié de te prévenir que la phrase était idiote.

J'ai relu et je n'ai rien vu de plus, sinon le "slave" qui me semble opportun pour des étourdis dans mon genre. Ce qui m'a trompée c'est "Montparnasse" et "marée parisienne". Je n'ai pas fait gaffe que le train était en provenance de Montparnasse.

Bref, j'en ferai d'autres, il ne faut pas t'inquiéter^^

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