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Le Véritable Visage de la Lumière

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Message  Nérouje Sam 27 Fév 2010 - 18:32

Salut pacô,

Extrait n°3, c'est parti mon kiki…
Comme d'hab, je signale absolument tout ce que je remarque et tu fais le tri.

Son esprit vagabonda sur les titres de musique. Elles étaient toutes agréables et il les appréciait pour leur rythme.
Le "Elles" ne peux pas se rapporter à "musique". => "Ils"

la magie de ses sons
Peut-être pourrais-tu ajouter "acoustiques" ?

Si on fouillait dans les archives de la République
=> Si l'on fouillait

Si on fouillait dans les archives de la République, on retrouverait sans nul doute le vrai Vivaldi. Cependant, on l’évitait car lui et ses comparses virtuoses....
Peut-être un problème de temps ? => Si l'on avait fouillé [...] on aurait retrouvé [...]

Marc sursauta. Il se colla à la vitre de la bulle, résistant aux nausées engendrées par le tournis.
LE tournis implique que le lecteur sait déjà ce qui le cause, ce qui n'est pas le cas. Précise, ou alors UN tournis.

le faisait-on croire !
Soit il s'agit d'une question ( ! => ?) soit "le" est de trop.

La Seine était recouverte d’immenses chapes de béton ; elle était à présent souterraine, pour gagner de la place et favoriser les échanges entre les deux rives – quitte à perdre le surnom d’île de France.
La Seine, à présent souterraine, était recouverte d’immenses chapes de béton pour gagner de la place et favoriser les échanges entre les deux rives – quitte à perdre le surnom d’île de France.

ses gargouilles scrutant l’horizon
Ceci sous-entends qu'elles sont plus hautes que les bâtiments voisins. Est-ce le cas ?

Le bas de l’édifice était difficilement visible
"Difficilement", pourquoi ? Je n'apprécie pas trop les adverbes et celui-ci est certainement le pire de tous (à cause de son emploi passe-partout.) Il peut être remplacé par une foule d'adverbes plus précis... voire supprimé.

Ainsi témoignait la politique de préservation du patrimoine : l’interdire au public présent pour que d’éventuelles générations futures en bénéficient.
J'ai du mal à trouver le sujet et le complément de "témoigner" dans la première partie de la phrase. Le public "présent" prête à confusion (qui fait acte de présence ou bien - et c'est le cas dans ta phrase - du temps présent). Quand à bénéficier me semble impropre.
Ainsi, la politique affichait sa volonté de préserver le patrimoine : l’interdire au public actuel pour que d’éventuelles générations futures en jouissent.

Ainsi témoignait la politique de préservation du patrimoine : l’interdire au public présent pour que d’éventuelles générations futures en bénéficient. Un moyen doublement efficace car elle permettait aussi d’oublier le fastueux passé des nations indépendantes, octroyant à la République Terrae le monopole de l’attention universelle.
Le report de "elle" à "la politique" me parait un peu lointain.

La piste pneumatique quitta le lit de la Seine et obliqua à gauche.
Obliquer = prendre une direction, donc "vers la gauche".

lui aussi emmitouflé dans sa camisole protectrice
Antonymes cassant ton image.

mais il tenta de les ignorer
mais il les ignora.

Marc eut la désagréable impression qu’il sortait d’une catastrophe naturelle.
Bof... avait échappé ?

« Jeune homme ! l’interpella un homme vêtu d’un ample manteau gris, au moment où il croyait avoir échappé à un interrogatoire. Comment ressens-tu l’agression de l’Empire ?
Ici, on sait déjà de quoi tu parles. Donc "l'interrogatoire".

L’Empire n’avait fait ni plus ni moins ce qu’il faisait depuis des mois, depuis son apparition, depuis la signature des accords de Bagdad : il traquait quelque chose. Personne ne savait quoi ou qui et, en cet instant, Marc s’en fichait comme de sa première chemise, tant qu’il n’interférait pas dans ses projets personnels.
Le report me parait bien loin...

Comme si l’Empire se chargeait de nettoyer la planète, sans aucun but précis.
Tiens donc, nettoyer la planète des criminels ne serait pas un but précis ?

Puis, s’apercevant qu’il ne tirerait rien du garçon, il s’en détourna et partit vers le convoi impuissant, visé par tous les capteurs trois dimensions.
Non sens, je ne vois pas comment le train peut avoir une certaine puissance face au journaliste.

Cependant, Marc ne fit pas attention aux autres articles projetés sur de moindres écrans qui relataient le discours au palais présidentiel du président Mernine, le matin même.
Mot prêtant à confusion. Peut-être "dépêches, informations..."
Je trouve ce "Qui" plutôt bof...
Cependant, Marc ne fit pas attention aux autres dépêches projetés sur de moindres écrans, celle-ci relataient le discours au palais présidentiel du président Mernine, le matin même.

OK.
J'ai préféré ce passage. Je trouve que la longueur coutumière de tes phrases posent souvent des problèmes de report de sujet et créent des ambiguïtés. N'oublie pas que tu connais ton histoire mais que ton lecteur la découvre.

A ce rythme là, tu es parti pour nous pondre 1000 pages ! Laughing

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Message  Pacô Sam 27 Fév 2010 - 19:59

Nérouje a écrit:
Son esprit vagabonda sur les titres de musique. Elles étaient toutes agréables et il les appréciait pour leur rythme.
Le "Elles" ne peux pas se rapporter à "musique". => "Ils"
Boulette.
Je rectifie.

Nérouje a écrit:
la magie de ses sons
Peut-être pourrais-tu ajouter "acoustiques" ?
Ah ouais... mais pour moi l'acoustique (peut-être à cause de mes cours de spé) ça fait sacrément référence au domaine physique et technique du son et élude un peu tout le côté artistique...

Nérouje a écrit:
Si on fouillait dans les archives de la République, on retrouverait sans nul doute le vrai Vivaldi. Cependant, on l’évitait car lui et ses comparses virtuoses....
Peut-être un problème de temps ? => Si l'on avait fouillé [...] on aurait retrouvé [...]
=> j'ai eu droit à "met on" et "met l'on". Du coup, je ne sais plus lequel choisir. Je pense que les deux sont possibles --".
=> mais euh... en fait tu ne changes rien avec ta proposition, mis à part que tu passes sur un plan "passé du passé". Et moi je parle de l'actuel passé, contemporain à Marc. C'était pas hier qu'il fallait fouiller, mais bien aujourd'hui.

Nérouje a écrit:
Marc sursauta. Il se colla à la vitre de la bulle, résistant aux nausées engendrées par le tournis.
LE tournis implique que le lecteur sait déjà ce qui le cause, ce qui n'est pas le cas. Précise, ou alors UN tournis.
Et bah alors... il le sait bien ce qui cause ce tournis... c'est la vitesse du train avec les images qui défilent trop vite.

Nérouje a écrit:
ses gargouilles scrutant l’horizon
Ceci sous-entends qu'elles sont plus hautes que les bâtiments voisins. Est-ce le cas ?
Tu ne me feras pas croire que tu n'as jamais vu la cathédrale Notre-Dame de Paris...
Je pense que c'est clair que ses deux tours culminent.

Nérouje a écrit:
Le bas de l’édifice était difficilement visible
"Difficilement", pourquoi ? Je n'apprécie pas trop les adverbes et celui-ci est certainement le pire de tous (à cause de son emploi passe-partout.) Il peut être remplacé par une foule d'adverbes plus précis... voire supprimé.
Au contraire, il exprime bien ce que je veux dire (et pourtant je n'aime pas trop les adverbes non plus). Avec un échafaudage, tu peux voir, mais c'est pas facile. Ce n'est pas pourtant autant que c'est invisible...

Nérouje a écrit:
Ainsi témoignait la politique de préservation du patrimoine : l’interdire au public présent pour que d’éventuelles générations futures en bénéficient.
J'ai du mal à trouver le sujet et le complément de "témoigner" dans la première partie de la phrase. Le public "présent" prête à confusion (qui fait acte de présence ou bien - et c'est le cas dans ta phrase - du temps présent). Quand à bénéficier me semble impropre.
Ainsi, la politique affichait sa volonté de préserver le patrimoine : l’interdire au public actuel pour que d’éventuelles générations futures en jouissent.
Oui ta tournure est bien aussi. Il me semble que j'ai déjà utilisé jouir, sinon, je le remplace.
Pour le reste : le sujet de témoigner, c'est "la politique de préservation" et ensuite, il n'y a pas de complément (ce qui explique pourquoi tu ne le trouves pas Laughing ). Néanmoins, c'est tout à fait correct, il me semble, de dire :
"La père Blanchard témoignait ainsi : je l'ai vu ce rigolo sortir ses poubelles plus tôt qu'à l'ordinaire !"
(je vous laisse trouver le titre et son auteur ^^).

Nérouje a écrit:
lui aussi emmitouflé dans sa camisole protectrice
Antonymes cassant ton image.
Pourquoi ?
Une camisole, tu n'es pas emmitouflé dedans peut-être ?

Nérouje a écrit:
mais il tenta de les ignorer
mais il les ignora.
Oui, mais s'il ne fait que tenter ? Tu me changes le sens de la phrase tout de même Laughing.

Nérouje a écrit:
Marc eut la désagréable impression qu’il sortait d’une catastrophe naturelle.
Bof... avait échappé ?
Tu n'as pas autre chose que échapper en tête ? Laughing
Sinon, je suis d'accord avec toi, il faut que je l'enlève.

Nérouje a écrit:
Comme si l’Empire se chargeait de nettoyer la planète, sans aucun but précis.
Tiens donc, nettoyer la planète des criminels ne serait pas un but précis ?
Ok. Mais disons que "but ici" avait peut être plus le sens de "objectif". Le problème c'est plus : pourquoi il s'amuse à tuer par ci par là des criminels ? Soit il les tue tous, soit il les tue pas du tout, soit il en tue qques uns, mais il dit pourquoi.
Or là, il en chope certains, il les tue, mais on ne sait pas pourquoi.

Nérouje a écrit:
Puis, s’apercevant qu’il ne tirerait rien du garçon, il s’en détourna et partit vers le convoi impuissant, visé par tous les capteurs trois dimensions.
Non sens, je ne vois pas comment le train peut avoir une certaine puissance face au journaliste.
Eh bien peut-être que si le convoi avait été doté de puissance, il aurait pu faire que les journalistes ne le prennent pas en victime en le photographiant de la sorte.
D'où le pourquoi il est impuissant face à eux, puisqu'il ne peut pas être puissant...

Nérouje a écrit:
Cependant, Marc ne fit pas attention aux autres articles projetés sur de moindres écrans qui relataient le discours au palais présidentiel du président Mernine, le matin même.
Mot prêtant à confusion. Peut-être "dépêches, informations..."
Je trouve ce "Qui" plutôt bof...
Cependant, Marc ne fit pas attention aux autres dépêches projetés sur de moindres écrans, celle-ci relataient le discours au palais présidentiel du président Mernine, le matin même.
Va pour dépêche !

Nérouje a écrit:
OK.
J'ai préféré ce passage. Je trouve que la longueur coutumière de tes phrases posent souvent des problèmes de report de sujet et créent des ambiguïtés. N'oublie pas que tu connais ton histoire mais que ton lecteur la découvre.

A ce rythme là, tu es parti pour nous pondre 1000 pages ! Laughing

Nérouje
Peut être pas non plus (quoi que... ^^).
Mais justement, si j'avasi été un auteur qui va trop vite, ça fait déjà longtemps que Marc aurait quitté son train.
Je prends tout le temps nécessaire pour insérer un climat. Mais un climat qui doit s'installer tout naturellement.

Je hais les bouquins qui se veulent science fiction en montrant du doigt tout ce l'auteur a imaginé et en faisant trois tartines dessus et en oubliant ce qui est naturel.
On a l'impression que le héros aussi découvre et pourtant, c'est tout de même son monde. Comme si moi d'un coup je me mettais à dire "whouaou ! Une machine où tu mets du grain noir et ça te fait du café sans avoir à le moudre !!"
Donc j'essaie de faire comprendre au lecteur petit à petit. D'où la longueur aussi je pense u_u".
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Message  Nérouje Sam 27 Fév 2010 - 20:46

Nérouje a écrit:

ses gargouilles scrutant l’horizon


Ceci sous-entends qu'elles sont plus hautes que les bâtiments voisins. Est-ce le cas ?


Tu ne me feras pas croire que tu n'as jamais vu la cathédrale Notre-Dame de Paris...
Je pense que c'est clair que ses deux tours culminent.

Sainte mère ! Je pense que tu ne sais pas ce qu'est une gargouille (des ouvrages sculptés d'évacuation des eaux de pluie des toitures.) Tu ne dis pas "ses tours scrutant l'horizon", que je sache... Shocked D'après mon souvenir, les gargouilles de N-D se trouvent sous la toiture, donc à mi-hauteur du bâtiment.


Nérouje a écrit:

lui aussi emmitouflé dans sa camisole protectrice


Antonymes cassant ton image.


Pourquoi ?
Une camisole, tu n'es pas emmitouflé dedans peut-être ?
Tu n'es plus au XIX ème siècle... Laughing Le mot "Camisole" n'est plus employé que pour désigner le truc horrible qui permet d'immobiliser les fous ! Emmitoufler : envelopper de fourrures et de vêtements moelleux.

Eh bien peut-être que si le convoi avait été doté de puissance, il aurait pu faire que les journalistes ne le prennent pas en victime en le photographiant de la sorte.
D'où le pourquoi il est impuissant face à eux, puisqu'il ne peut pas être puissant...

Hey ! Tu t'fou d'ma gueule ou bien ?!? Razz

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Message  Pacô Sam 27 Fév 2010 - 21:06

Nérouje a écrit:
Sainte mère ! Je pense que tu ne sais pas ce qu'est une gargouille (des ouvrages sculptés d'évacuation des eaux de pluie des toitures.) Tu ne dis pas "ses tours scrutant l'horizon", que je sache... Shocked D'après mon souvenir, les gargouilles de N-D se trouvent sous la toiture, donc à mi-hauteur du bâtiment.
La pauvre Sainte Mère, elle se retournerait dans sa tombe !
Si la cathédrale n'a pas de gargouilles au sommet de ses tours ? Et bah achète toi des lunettes alors Razz.
En fait, à vrai dire, elle en a partout des gargouilles. Mais juste comme ça, tu n'as jamais le Walt Disney Quasimodo ? Laughing C'est de là que j'ai puisé mon image, en repensant à ça. Et je sais que chez walt disney, les dessins sont fidèles à la réalité du paysage...
Tiens une petite image :
http://www.paris-photo.eu/images/notre-dame/notre-dame02.jpg
Et une autre :
http://ebooks.unibuc.ro/medieval/curs/imagini/Gargouilles%20de%20NDParis.gif
Et dis-moi si elles ne peuvent pas scruter l'horizon.

Entre nous, même à mi hauteur, elles sont assez hautes pour voir loin dans Paris. Tu n'as jamais vu la cathédrale ou quoi ? oO

Je changerai pour emmitouflé alors... mais je ne suis pas encore tout à fait convaincu du sens unique de "emmitouflé" qui peut aussi vouloir dire "étouffé".

Quant au train, non, je suis sérieux.
S'il est impuissant, c'est parce qu'il n'est pas doté de puissance sur les journalistes justement oO.
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Message  nico4g Dim 28 Fév 2010 - 0:54

« Quelle bande d’emmerdeurs ! grogna Marc en revenant sur ses pas. Ils sont bien décidés à nous faire attendre ici jusqu’à la nuit. »
Le jeune homme s’assit sur le capot luisant de la petite voiture noire ; il regrettait de plus en plus Saint-Pétersbourg. Roald et lui semblaient bel et bien coincés dans cette manifestation imprévue par les autorités manifestation impromptue : cette foule… : cette foule compacte autour de lui façonnait un immense mur infranchissable ; un bloc de chair humaine qui ne fléchirait sous aucune protestation ou supplication. Le garçon s’était excusé, les avait raisonnés puis s’était rebellé : rien n’avait altéré leur impétueuse détermination à bloquer ce boulevard, d’habitude désert, qui traversait le treizième arrondissement. Ils se tenaient tous la main et lesc’est qui « les » ? contournaient, avec une fausse indifférence, les ok, Marc et son pote, pas forcément évident de prime abordastreignant simplement à contempler ce défilé presque militaire. À dire vrai, il ne leur manquait plus que l’uniforme, tant leurs lignes étaient droites et leurs pas rythmés. À tue-tête, un chant était hurlé et renchéri : À bas l’Empire ! À bas l’Empire ! La rue te fera fuir ! Toutefois, Marc nota un comportement qui le fit frissonner ; leurs bras ainsi raidis formaient de curieux barreaux de cellule et, pire encore, leurs yeux se comportaient comme de redoutables miradors. Ils scrutaient les deux prisonniers qu’ils venaient de capturer dans leur procession et se préparaient à les fusiller au moindre mouvement qui trahirait une agressivité soudaine. Une étrange angoisse saisit alors le jeune garçon : il avait la désagréable impression d’être pris en otage.

« La prochaine fois, je ne freinerai pas et ils n’auront qu’à se bouger les fesses s’ils veulent la vie sauve », dit son ami en baissant la vitre du côté chauffeur.
Marc sourit, ce qui dérida un peu son visage fermé. Le plus drôle, c’est que Roald était effectivement capable de ne pas arrêter son véhicule si une telle situation venait à se reproduire. Des promesses comme celles-ci, il en avait fait d’autres : elles s’étaient vérifiées plus d’une fois et le jeune blond ne s’étonnait plus des réactions impulsives de son ami. Il arrivait même parfois à les comprendre et à les approuver lorsque de pareilles circonstances venaient déranger ses objectifs premiers. Marc ne tolérait pas qu’on interagisse avec ses ambitions. Il appréciait l’ordre et organisait ses journées pour améliorer leur efficacité : sa nature était ainsi faite et elle avait beaucoup favorisé sa réussite en études supérieures. Ce type de contretemps l’irritait et, même s’il s’appliquait à n’en divulguer aucun signe et arboraitah, moi un participe présent m’aurait bien plus : en arborant une mine lassée, la colère transpirait de tous ses membres. Roland, son père, avait comparé un jour, emporté par l’humeur comique d’Hassan Adjahid, la sueur qui coulait sur l’échine de son fils à la mythique atrabile que diagnostiquaient les médecins de jadis. Seuls ses doigts, qu’il croisait en bien d’innombrables figures, révélaient son indignation et démontraient toute l’agitation qui perturbait son âme.

La manifestation progressait ; les parisiens agissaient toujours de la même manière au cours du temps – qu’une République planétaire les régisse ou non. Lorsqu’une crise menaçait leurs têtes et leurs intérêts, ils marchaient vers la source du pouvoir. Durant la Révolution, ils s’étaient rassemblés à Versailles et avaient ramené Louis XVI dans la ville des Lumières. Aujourd’hui, ils se dirigeaient vers les quartiers huppés de la capitale, vers le domaine du 5, rue Georges Jacques Danton – des résidences séculaires de l’ancien régime et du XIXème – mais aussi vers les bijoux de verre et d’acier de la nouvelle bourgeoisie. L’époque n’était certes pas la même, toutefois les principes résistaient aux siècles. Ce ne serait peut-être plus un palais à assiéger, mais plutôt des dizaines de riches villas : les manifestants n’en feraient qu’une seule bouchée. D’un coup d’œil rapide, Marc les avait évalués. Il n’aurait pas été surpris d’apprendre le lendemain dans la presse que leur nombre approximaitc’est pas le nombre qui approxime, c’est la presse les dix ou quinze mille.

D’un geste nonchalant, le garçon connecta la puce électronique dans son oreille : la presse parlait-elle déjà de cette manifestation spectaculaire ? La voix d’Emile Borget, l’animateur vedette du News Budapest, résonna tout à coup dans sa tête. En direct de Varsovie, il animait un violent débat sur la position relative et effective de l’Empire au sein de la société : la question qui serait tranchée lors de la cession extraordinaire de l’Assemblée. Pour l’occasion, deux vieux philosophes français, un historien allemand et un théoricien britannique avaient été conviés à la discussion mais les chroniqueurs de l’équipe rédactionnelle menaient la danse : ils accordaient un unedurée de paroles très limitée aux hommes de sciences et n’hésitaient pas à apporter leur propre avis plus qu’il n’en suffisaitfallait ?. Marc soupira. Rien de bien intellectuellement relevé ne vint enrichir ses connaissances sur le sujet et, entre deux ou trois boutades à l’humour fébrile, ils ne firent que ressasser les éternelles questions sans réponse : comment garantir à l’Empire une place définie dans une société non conforme à ses exigences et à ses mœurs ? Mais surtout, l’Empire serait-il distinct de la République ou admis comme une nation tout à fait indépendante et qui jetterait le discrédit sur une institution initialement unique ? Quelquefois, s’échappaient les noms de Rousseau puis de Kant lorsqu’il s’agissait de parler d’autonomie. Un français souligna l’effet du Pacte Social et réclama son application même pour cette société étrangère, en respect du pouvoir indivisible qui rassemblait le peuple et sa volonté. Son homologue cita ensuite Gellner et rappela les nuisances du nationalisme et la nécessité d’uniformiser les cultures puis le professeur germanique illustra ses propos par la montée en puissance des différents despotes qui avaient conduit le monde à la folie dévastatrice et brisé la paix entre les individus, mais bientôt, alors que l’anglais désirait intervenir, Emile Borget les interrompit pour amorcer une ritournelle publicitaire qui vanta les produits pharmaceutiques d’un laboratoire situé à Madrid. Marc ne voyait dans cette discussion qu’une ribambelle d’idées lancées à la va-vite, pour éventuellement impressionner le public moyennement instruit par la politique, mais rien de bien constructif pour bâtir l’avenir. Il chercha un autre réseau ; aucun ne semblait mentionner ce considérable rassemblement populaire à Paris. Il éteignit finalement sa puce d’un mouvement nerveux de l’index.

À bas l’Empire ! À bas l’Empire ! La rue saura te nuire ! Aussitôt, les cris des manifestants rebondirent sur ses tympans. Marc secoua la tête : il était toujours étrange de constater à quel point l’utilisation de la puce électronique vous connectait aussi bien au réseau mondial qu’il vous déconnectait de la réalité physique. Roland contestait même son acquisition ; il était persuadé que ces petits gadgets conduiraient à des maladies neurologiques qui affecteraient une très grande proportion de la population planétaire. Il la qualifiait de grand péril pour l’humanité, au cours de ses réflexions passionnées qu’il faisait partager au reste de la famille. Il en possédait pourtant une lui-même et l’avait toujours à portée de main, ce qui lui attirait quelques sarcasmes. Plusieurs autres médecins et collègues pensaient comme lui, néanmoins tous ne se séparaient jamais d’elle et l’employaient régulièrement. Marc avait tendance à lui souligner cette incohérence et à citer Ovide en guise de bonne foi : Je vois le Bien, je l’approuve et je fais le Mal. Cet argument pesait lourd dans la balance et Roland était incapable de le contredire ; les études universitaires de son fils lui avaient développé une répartie qui lui clouait bien souvent le bec. Toutefois, outre ces bonnes paroles et ces pensées bien bâties, le monde oubliait la morale et voyait en cette technologie un formidable secours à la crise économique. Et quiconque ne se pliait pas à cette vérité devenait un parjure de la société.

À bas l’Empire ! À bas l’Empire ! La rue va te pourrir ! Les slogans ne se tarissaient pas et se mélangeaient aux flots des divers chants populaires ; tout comme la procession interminable qui avançait et envahissait les quartiers résidentiels. Les garçons n’en voyaient pas plus le début que la fin : des familles entières, des groupes d’amis, des collègues de bureau ; tous s’étaient donnés le mot pour grossir les rangs de cette armée de pancartes et de banderoles. Les rangs se resserraient à présent. Marc avait l’impression que l’écart qui les séparait de la foule se réduisait à mesure qu’il clignait des cils. S’ils continuaient ainsi, les deux garçons seraient bientôt étouffés par la masse.

À bas l’Empire ! À bas l’Empire ! La rue va te salir ! La foule ne criait plus : elle hurlait. Elle ne voulait plus se faire entendre des riches qui tiraient leurs rideaux à l’arrière des fenêtres, mais des politiques qui siégeaient à Bagdad, comme si leurs voix portées à l’unisson atteindraient le parloir dans la gigantesque Assemblée Mondiale. Le rythme de leur pas s’était renforcé, tout comme leur obstination. Ils auraient traversé toute la section eurasiatique si le gouvernement leur avait assuré qu’il s’agissait du seul moyen de répondre à leurs exigences. En réalité, leur détermination était telle, qu’ils ne ressemblaient plus à des humains mais à des machines programmées pour manifester : ils ne marchaient plus parce qu’ils voulaient marcher, mais parce qu’il fallait marcher.

Mieux vaut prévenir que guérir, avait toujours répété le vieux Charles Dubois quand il conversait « médecine » en partageant un verre de cognac avec Monsieur Pasceli. Marc s’était prudemment rapproché de la portière côté passager et s’était penché par la vitre entrouverte. Roald trépignait sur son volant : il scrutait d’un mauvais œil les hommes et les femmes qui effleuraient presque la carrosserie de son bijou à moteur. Il avait lui aussi connecté le réseau mondial sur son tableau de bord. À l’écoute : le même débat avec Émile Borget sur la News Budapest et les quotidiennes sur les autres antennes. Personne ne se souciait de la furie du treizième arrondissement de Paris et les autorités ne semblaient toujours pas réagir aux cris des manifestants. D’un geste rageur, le jeune Adjahid rompit le contact.
« Ils sont vraiment payer à rien foutre ces journalistes à la con ! fulmina t-il. Ils ont pas de correspondant local ici ? »
Marc haussa les épaules et secoua doucement la tête de droite à gauche. Il avait envie de lui rétorquer : Tu crois que j’en sais plus que toi ? Et il l’aurait fait s’ils étaient avachis sur les fauteuils du salon au 5, rue Georges-Jacques Danton devant la télévision en trois dimensions. Toutefois, il avait lu dans les yeux de son ami un certain courroux, qui tendait vers l’affolement, qu’il ne fallait mieux pas exciter deux rekatives : un certain courroux proche de l’affolement, qu’il ne …dans de telles circonstances. Le plus sage était de ne rien relever et surtout de ne pas chercher les complications. Marc se redressa et s’étira.

Soudain, des cris surpassèrent les chansons populaires, mais ceux-ci n’avaient rien d’un autre slogan. Au contraire, au lieu de soulever la révolte, ils pénétraient les entrailles et vous clouaient au sol. Marc fit volte face et ses yeux s’agrandirent. Dans le ciel, les mêmes engins qu’à Leipzig, énormes et noirs, tournaient au-dessus des têtes paniquées. Ils étaient vingt, trente peut-être, mais ils semblaient surtout se dédoubler et cerner l’ensemble de la foule. Plus loin, d’autres frôlaient les toits d’aluminium et de verre des maisons bourgeoises et complétaient le cercle autour des manifestants. Ils s’abaissèrent légèrement et restèrent ainsi en vol stationnaire.
Dix secondes s’étaient écoulées et la foule retenait son souffle. Alors que la plupart réclamaient la guerre une dizaine de minutes auparavant, beaucoup ne développaient à présent plus la même hargne et montèrent les bras en signe de soumission. Peut Peus’attendaient à cette réaction éclair et surtout avec une telle organisation. Mais, à l’étonnement général, rien ne se produisit. Les vitres des cockpits étaient fumées si bien qu’il était impossible d’apercevoir les hommes à l’intérieur des engins et surtout ce qu’ils manigançaient. Une minute et toujours aucun changement dans leur attitude : l’Empire était comme inerte. L’incompréhension se lisait sur les visages rougis par le froid hivernal. Puis, la peur fut balayée par la témérité précédente et par la soif de violence. Les manifestants baissèrent les mains et les relevèrent brusquement, le poing fermé, en hurlant : À bas l’Empire ! À bas l’Empire ! La rue te fera fuir ! Les chants de révolte, faibles au départ puis avec de plus en plus de force, s’échappèrent des lèvres. Certains lancèrent ce que leurs doigts saisissaient au sol sur les vitres teintées. Les appareils ne bougeaient pas ; ils les cernaient, voilà tout. Marc lui-même ne comprenait pas la logique de ce déploiement pour si peu de réaction. Il examina alors les engins avec minutie. Dans le train, le tumulte des passagers et la rapidité d’action de l’Empire lui avaient proscrit le loisir d’étudier leur architecture. Même à la télévision où, pourtant, les journalistes s’abreuvaient des exécutions répétées par les agents impériaux, il n’avait pas eu une aussi bonne conjoncture.

Très peu de choses à redire. Un bon passage où on en apprend plus sur la situation politique. Transition vers l’action ? J’espère ^^.
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Message  Nérouje Dim 28 Fév 2010 - 13:50

Pacô a écrit:
Nérouje a écrit:
Sainte mère ! Je pense que tu ne sais pas ce qu'est une gargouille (des ouvrages sculptés d'évacuation des eaux de pluie des toitures.) Tu ne dis pas "ses tours scrutant l'horizon", que je sache... Shocked D'après mon souvenir, les gargouilles de N-D se trouvent sous la toiture, donc à mi-hauteur du bâtiment.
La pauvre Sainte Mère, elle se retournerait dans sa tombe !
Si la cathédrale n'a pas de gargouilles au sommet de ses tours ? Et bah achète toi des lunettes alors Razz.
En fait, à vrai dire, elle en a partout des gargouilles. Mais juste comme ça, tu n'as jamais le Walt Disney Quasimodo ? Laughing C'est de là que j'ai puisé mon image, en repensant à ça. Et je sais que chez walt disney, les dessins sont fidèles à la réalité du paysage...
Tiens une petite image :
http://www.paris-photo.eu/images/notre-dame/notre-dame02.jpg
Et une autre :
http://ebooks.unibuc.ro/medieval/curs/imagini/Gargouilles%20de%20NDParis.gif
Et dis-moi si elles ne peuvent pas scruter l'horizon.

Entre nous, même à mi hauteur, elles sont assez hautes pour voir loin dans Paris. Tu n'as jamais vu la cathédrale ou quoi ? oO

OK, ok !
Promis, j'irais voir ça de plus près… Wink (quoique le genre "vieille pierre" ne me passionne guère plus que l'univers de W-D Laughing )
Je monte à paris la première semaine d'avril.

Si tu as un moment à perdre, peux-tu aller jeter un oeil sur la suite de la "Conjonction K-D" ?
Vu que tu es le seul qui semble s'y intéresser Crying or Very sad

Merci.
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Message  Pacô Dim 28 Fév 2010 - 23:15

C'est fait, c'est fait Smile.
J'ai été un peu lent ce week end parce que j'ai pas mal bougé... et un brin de motivation en moins.
Mais je me suis rattrapé ce soir Wink.

Merci beaucoup nico. Dès mercredi je corrige et je te dis ce que je ne touche pas.
Enfin comme d'hab' quoi =).
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Message  kat Mar 2 Mar 2010 - 19:56

salut Pacô, mon comm pour ton dernier extrait, désolée s'il y a des redites avec celui de Nico.

Soudain, un bruit de pas. Marc sursauta et fit volte face (volte-face). Le tunnel était désert, toujours aussi peu éclairé et répugnant. Les passagers de sa rame avaient rejoint l’autre extrémité du conduit et s’étaient réfugiés dans le hall de gare. Les autres avaient déjà embarqué sur une la ligne suivante. La solitude le gagna tout à coup et il élargit son champs (champ) de vision, en obliquant la tête vers la gauche et la droite, à la quête d’un éventuel compagnon français qui se serait, comme lui, attardé sur la contemplation des affiches politiques. Personne. De gros piliers en béton brut soutenaient de larges arcades – d’un style que l’on voudrait roman – et, de temps à autre, un convoi lancé à plusieurs centaines de kilomètres par heure les faisait trembler légèrement lorsqu’il rugissait et interrompait sa course au-dessus de leurs chapiteaux. En vérité, une personne toute entière pouvait aisément se dissimuler à l’arrière de leur ombre et le garçon chassa bien vite cette pensée lorsqu’elle germa dans son esprit. Il serra (resserra) son étreinte sur la poignée de sa valise et prit le pli de poursuivre sa marche. Toutefois, la récente agression au 5, Georges Jacques Danton lui avait laissé la désagréable impression d’être toujours observé lorsqu’il se retrouvait seul dans un endroit aussi peu accueillant que celui-ci. La peur qui avait tenaillé ses entrailles à ce moment précis n’avait pas encore relâché son étreinte et ce soir là (soir-là), au retour à Saint-Pétersbourg, elle se révéla sournoise et tenace.
Un autre bruit. Le garçon stoppa net son élan mais ne se retourna pas. Il ne pouvait pas à dire vrai ; la terreur le contrôlait et entravait la moindre de ses audacieuses tentatives. Ce craquement, cette froissure ou ce raclement s’était aussitôt mu en silence comme si lui aussi avait brusquement retenu son écho. Son oreille pourtant aux aguets n’avait pas su analyser d’où et de quoi il provenait, mais elle était sûre d’avoir enregistré un son qui n’était pas commun au calme plat de ce tunnel. La question qui se posait à présent était : Que faire ? Continuer comme si de rien n’était, bien que tout semblait contredire cette hypothèse, ou affronter ses démons et vérifier chaque recoin au risque de rencontrer des individus peu appréciables ? Son intelligence tentait d’analyser les conséquences de chacune de ces éventualités tandis que le garçon restait immobile au centre du conduit, la main crispée sur sa valise. Toutefois, le carcan de la peur lui empêchait (y'a un truc qui cloche, le lui ne devrait il pas être un l') de considérer l’ensemble avec objectivité si bien qu’il en vint à croire que toutes les solutions le mèneraient à un danger inévitable. Il ferma les yeux et se concentra. Son cœur battait peut-être encore plus vite que le train Paris-Leipzig n’alignait de kilomètres à son compteur. La peur, la raison, la tension… tous se livraient un véritable duel dans son esprit et encombrait la moindre parcelle de lucidité. Puis tout à coup mais aussi tout naturellement, une main se posa sur son épaule.

Marc hurla. Ce cri était une réelle explosion de l’âme, libérant un torrent de panique, de stress et d’émotions accumulés en quelques minutes seulement.
« Hé ! Tout va bien petit ? »
Un employé de la SCTE lui faisait face. Malgré l’inquiétude qui se lisait sur son visage, cet homme paraissait bon vivant dans son uniforme bleu un tantinet trop serré pour son ventre proéminent. Une moustache à l’espagnole égayait sa bouche et les rondeurs de sa figure lui donnaient un air bienveillant. Toutefois, son regard était étrange, comme animé d’un sentiment contraire à tout son être. Avec sa main droite, l’homme braqua une lampe à énergie solaire sur le garçon et réitéra sa question. Ébloui par la lumière, Marc recouvrit en un instant ses esprits.(recouvrit ses esprits en un instant ?)
« Là ! Là, y’a quelqu’un ! s’écria-t-il en désignant les piliers avec des gestes saccadés de la main.
– Je n’ai vu personne, répondit le fonctionnaire.
– Si je vous jure bon sang ! poursuivit Marc sur le même ton. Vous n’êtes même pas allés voir si…
– Non, il n’y a personne, le coupa l’homme sans même se retourner.
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Message  Pacô Mer 3 Mar 2010 - 13:31

Merci bien kat.
Je vais revoir cet extrait : plus je le relis et plus je le sens bâclé.

Toutefois, juste pour savoir, tu penses quoi de l'histoire ici ? J'ai besoin de savoir ce que ressent le lecteur avec ceci afin de cerner si je suis sur la bonne voie, si je ne me disperse pas un peu trop etc.

Merci Smile.
Cet après-midi, si je ne révise pas trop, j'apporte mes versions corrigées Smile.
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Message  kat Mer 3 Mar 2010 - 17:10

Non pour le moment je n'ai pas la sensation que tu te disperses, tu suis bien ton fil.

Cet extrait là est particulièrement à mon goût, la sensation de peur dans ce tunnel lugubre et sombre est une bonne chose, j'attends de voir comme tu vas continuer la trame de l'histoire tout en sachant que je n'ai pas, pour le moment, la moindre idée de là ou tu veux en venir (je veux dire le but final du roman) mais jvas finir par trouver Very Happy
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Message  petitebrise Mer 3 Mar 2010 - 19:35

Crotte, j'avais raté cet extrait : Le Véritable Visage de la Lumière - Page 19 Icon_tongue

(2ème extrait)

...Toutefois, la récente agression au 5, Georges Jacques Danton lui avait laissé la désagréable impression d’être toujours observé lorsqu’il se retrouvait seul dans un endroit aussi peu accueillant que celui-ci (as tu besoin de préciser ?). La peur qui avait tenaillé ses entrailles à ce moment précis n’avait pas encore relâché son étreinte et ce soir là, au retour à Saint-Pétersbourg, elle se révéla sournoise et tenace.
Un autre bruit. Le garçon stoppa net son élan mais ne se retourna pas. Il ne pouvait pas à dire vrai ; la terreur le contrôlait et entravait la moindre de ses audacieuses (? pourquoi? pour le moment il entend juste un bruit qui le paralyse. La fuite devrait être une de ses premières idées mais alors est-ce audacieux ?) tentatives. Ce craquement, cette froissure ou ce raclement s’était aussitôt mu en silence comme si lui aussi avait brusquement retenu son écho. Son oreille pourtant aux aguets n’avait pas su analyser d’où et de quoi il provenait, mais elle était sûre (qui ça ? l'oreille ?) d’avoir enregistré un son qui n’était pas commun au calme plat de ce tunnel. La question qui se posait à présent était : Que faire ? Continuer comme si de rien n’était, bien que tout semblait contredire cette hypothèse, ou affronter ses démons et vérifier chaque recoin au risque de rencontrer des individus peu appréciables ? Son intelligence tentait d’analyser les conséquences de chacune de ces éventualités tandis que le garçon restait immobile au centre du conduit, la main crispée sur sa valise. Toutefois, le carcan de la peur lui empêchait de considérer l’ensemble avec objectivité si bien qu’il en vint à croire que toutes les solutions le mèneraient à un danger inévitable. Il ferma les yeux et se concentra. Son cœur battait peut-être encore plus vite que le train Paris-Leipzig n’alignait de kilomètres à son compteur. La peur, la raison, la tension… tous se livraient un véritable duel dans son esprit et encombrait la moindre parcelle de lucidité. Puis tout à coup mais aussi tout naturellement, une main se posa sur son épaule.

...
« Là ! Là, y’a quelqu’un ! s’écria-t-il en désignant les piliers avec des gestes saccadés de la main.
– Je n’ai vu personne, répondit le fonctionnaire.
– Si je vous jure bon sang ! poursuivit Marc sur le même ton. Vous n’êtes même pas allés voir si…
– Non, il n’y a personne, le coupa l’homme sans même se retourner.
– Mais puisque je vous dis que… »
Marc s’interrompit. La main de l’employé tremblait et le halo de lumière décrivait des soubresauts sur le mur en face. Il comprit (ben là je suis larguée, lol... il a compris quoi ? que le mec lui ment ou qu'il vaut mieux que ni l'un ni l'autre ne voit ce qu'il ya derrière le pilier ? ) .
« Je vois, il n’y a personne. »
Le fonctionnaire acquiesça et saisit la valise du garçon.
« Je vais vous aider à porter cela, dit-il sans montrer aucun signe de gratitude (ben, si c'est le fonctionnaire qui porte la valise, c'est Marc qui devrait lui en être redevable. Non ? aors pourquoi le fontionnaire devrait-il lui montrer de la gratitude ? ). Le voyage est éprouvant et le froid russe fait bien des misères aux chauds (frileux plutot !lol) occidentaux que vous êtes. Venez, sortons. »
Marc déglutit et approuva à son tour. Il ne croyait pas un mot de cet employé mais il lui enjoignit le pas lorsqu’il emporta ses affaires jusqu’au bout du tunnel.
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Message  Pacô Mer 3 Mar 2010 - 23:09

Entre ma chimie et les réponses formulées aux divers groupes... je n'ai pas touché à mon texte de la soirée. Et là il est temps de me coucher.
Je m'en veux =/.

Promis, je corrige le tout dès mon retour vendredi soir. Par ailleurs, si vous voulez commenter, c'est bien. Mais si vous préférez que j'appose mes corrections avant d'y aller... ce serait mieux \o/.
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Message  Pacô Dim 7 Mar 2010 - 18:00

Bon enfin !
J'ai remis bon ordre dans cet épisode et il me plaît enfin.

Vous pouvez le lire. Vos avis et commentaires sont les bienvenus.

Pour kat et petitebrise, la fin a un peu changé. Mais l'histoire reste la même. A vous de voir si vous voulez relire, mais ce n'est pas handicapant si vous ne le faites pas ^_^".
(ce sont juste les formulations qui sont plus mieux bien faites ;P).

Merci à vous deux, encore une fois, au passage !
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Message  kat Dim 7 Mar 2010 - 18:08

je te relis dès que j'ai terminé les correct sur go hell No
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Message  Devlen Dim 7 Mar 2010 - 18:29

Au sujet du tout premier extrait sur le néant.

Le style est poussé. Je sais que ça ne se dit pas. Chaque phrase est compliqué comme si tu avais remplacé les mots simples par des mots plus compliqué. Je ne dis pas que ça rend mal, loin de là, au contraire d’ailleurs. Par contre il y a des choses que je n’ai pas saisies, tu parles de l’incohérence du néant, mais le néant n’a rien d’incohérent puisqu’il n’est rien du tout. Il est incohérent peut-être pour les hommes qui ne peuvent vraiment le comprendre ou le concevoir mais bon.

Tu répètes deux fois le mot apothéose, est ce volontaire ?

Enfin ici : « le Néant n’était-il finalement pas un monde où la cruauté des hommes était épargnée ? » J’ai du mal à comprendre ce que tu veux dire et ça m’empêche d’analyser XD

(Non, je n’ai pas eu le courage de lire les trente et une page de commentaires u_u)
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Message  Pacô Dim 7 Mar 2010 - 19:28

Fischtre !

Je vais m'arranger pour que ce passage-là ne soit plus corrigé.
Parce qu'en fait, il va être totalement viré du roman.

A la place, une simple phrase, une bonne phrase... que je cherche encore >_<.

Enfin j'ai plusieurs idées autres. Je pensais aussi pouvoir faire dialoguer, en me prenant pour Socrate et Platon.
Mais c'est peut être un tantinet ambitieux et je risque de bien me manger.

Pourtant, l'idée de mettre un petit passage philosophique de trois lignes à chaque chapitre me séduit toujours autant ^_^".

Merci Delven Wink.
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Message  kat Dim 7 Mar 2010 - 20:47

alors me revoilà après avoir relu le dernier extrait.

Je le trouve meilleur, surtout la fin qui a changé. Là je m'interroge (ça se voit pas mais si si) sur le comportement de notre homme de la STCE...

Bon pour reprendre ce qui me choque :

Toutefois, le carcan de la peur lui empêchait de considérer l’ensemble avec objectivité si bien qu’il en vint à croire que toutes les solutions le mèneraient à un danger inévitable
J'avais déjà relevé cela la dernière fois en pensant que tu voulais écrire l'empêchait mais je suppose que non. Pourtant la peur lui empêchait, ça me choque toujours.
– Je n’ai vu personne », répondit le fonctionnaire.
Il n’avait pas cillé.
Ne serait-ce pas plus simple de dire répondit le fonctionnaire sans ciller. Parce que je me suis posée la question de qui ne cillait pas, le fonctionnaire ou bien Marc.
« Non, laissez tomber, déclara-t-il. J’ai du (dû) rêver. »
Dès que la porte en acier grinçant s’ouvrit
Là aussi j'ai un peu de mal avec cette phrase, je suppose que c'est l'acier qui est grinçant mais la formulation ne me plaît guère, ne pourrait-on pas dire que la porte en acier s'ouvrit en grinçant (ou dans un grincement) ?
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Message  Pacô Dim 7 Mar 2010 - 22:18

J'ai mis à jour suivant tes remarques.
En fait, j'ai tout changé sauf l'histoire du "lui" qui est, à mon sens, tout à fait correct, voire plus correct que "l'empêchait".

Merci beaucoup kat.

J'en profite aussi pour dire que j'ai changé les trois dernières phrases de l'extrait précédent. J'explique un peu plus le programme de Rommel et je montre rapidement la situation économique en quelques mots.
Voilà !
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Message  Nérouje Mar 9 Mar 2010 - 9:42

Salut Pacô,

Les Pasceli avaient vendu un à un leurs biens de valeur et remboursaient difficilement les emprunts à la Banque Mondiale.
Suggestion : les emprunts contractés auprès de la Banque Mondiale. On emprunte (verbe) à une banque, je ne suis pas certain que ta formulation soit française.

Les deux résidences américaines et celle asiatique avaient changé de propriétaires progressivement
Bof, suggestion : et l'asiatique. Est-ce qu'un changement de propriétaire se fait par degrés ? Un bien est à toi ou ne l'est plus, enfin il me semble. Si ce n'est pas ce que tu as voulu dire, suggestion : Les deux résidences américaines et l'asiatique avaient changé de propriétaires successivement / les unes après les autres.

Cependant, la splendide berline SP4, le luxe des cinq dernières années et vestige de la richesse familiale atrophiée,
Ceci prête à confusion. Suggestion : Cependant, la splendide berline SP4, image / représentation (un truc du style) du luxe des cinq dernières années et vestige de la richesse familiale atrophiée.

comptait encore beaucoup pour Roland et il n’était pas préparé à s’en séparer
heu... Qui c'est ? Il ne me semble pas que tu nous l'ai présenté (ou alors j'ai zappé...)

Cependant, la splendide berline SP4, le luxe des cinq dernières années et vestige de la richesse familiale atrophiée, comptait encore beaucoup pour Roland et il n’était pas préparé à s’en séparer. On succombait rapidement au charme de ses phares en forme d’amandes et les hommes ne cessaient jamais de complimenter sa physionomie féline. La robe dorée qui l’enveloppait abritait un caractère impétueux et la noblesse de sa silhouette lui octroyait une attitude des plus altières. Mais elle était fidèle à l’image qu’elle renvoyait ; celui qui la domptait chérissait le jour où il avait acquis cette merveille. Et malgré son apparence farouche, elle était douce, voire suave, pour ceux qu’elle transportait en son sein et prenait garde à ce qu’ils parviennent à destination avec le sentiment d’avoir effectué le trajet le plus savoureux de leur vie.
Je suis bien conscient que cette image est voulue mais je la trouve bizarre. Bon, c'est vrai que les bagnoles, c'est pas mon truc (ceci expliquant cela...)

La berline faisait même parfois partie du foyer et avait une grande importance aux yeux de ses membres. Se présenter en sa compagnie signifiait encore une haute distinction dans la société, mais sa perte engendrerait indéniablement une baisse d’estime dans l’entourage.
Je pense que ce passage serait mieux à sa place avant celui que j'ai cité au dessus. Il préparerait le lecteur à celui-ci.

Nathalie, la mère du jeune homme, rangea les billets remboursés par la SCTE dans son sac à main
De quels billets parles-tu ? Inutile de me répondre : cette info doit être dans ton texte avant cette phrase.

Cette voix d’automate était encore moins joyeuse que celle du train
Suggestion : Cette voix d’automate était encore plus triste que celle du train

Elle inspirait davantage de pitié que de réelle compassion
Suggestion : Elle inspirait davantage pitié qu'une réelle compassion

s’arrêta devant un gardien mécanique en faction
Suggestion : s’arrêta devant un gardien robot en faction. Le mot mécanique fait un peu vieux jeux car il exclu l'électronique.

cette dernière tendit un ticket à la fente de la machine.
Suggestion : cette dernière glissa un ticket dans la fente de la machine.

Après une dernière révérence
scratch

comme s’ils étaient anéantis par son amertume immuable
Bof... Qqch EST immuable mais ne le devient pas. Ce qui n'est pas le cas de l'amertume de Nathalie.

sur les dépenses en énergies diverses
Inutile.

De telles pierreries n’étaient pas apparues depuis longtemps sur son visage par habitude si pauvre d'émotions.
Gasp... tu veux une belle image mais ce mot est tellement moche. Diamants ? Quand à la dernière partie de la phrase, il existe certainement un mot pour remplacer tout cela ( notre langue est tellement riche.)

On est sûr de rien sur cette planète hypocrite
On n'est sûr de rien sur cette planète hypocrite

la rassura son enfant inquiet de la soudaine hystérie de sa mère.
Formulation carrément bof...

Ses larmes interrompirent leur course
Bin elles s'arrêtent où comme ça ? Suspect

La portière de la spacieuse voiture claqua d’un coup sec. Marc s’enfonça dans l’un des sièges moelleux du côté passager. Les Pasceli avaient vendu un à un leurs biens de valeur et remboursaient difficilement les emprunts à la Banque Mondiale. Les deux résidences américaines et celle asiatique avaient changé de propriétaires progressivement, puis ce fut le tour des différentes actions à la bourse de Paris et même de Bagdad. Cependant, la splendide berline SP4, le luxe des cinq dernières années et vestige de la richesse familiale atrophiée, comptait encore beaucoup pour Roland et il n’était pas préparé à s’en séparer. On succombait rapidement au charme de ses phares en forme d’amandes et les hommes ne cessaient jamais de complimenter sa physionomie féline. La robe dorée qui l’enveloppait abritait un caractère impétueux et la noblesse de sa silhouette lui octroyait une attitude des plus altières. Mais elle était fidèle à l’image qu’elle renvoyait ; celui qui la domptait chérissait le jour où il avait acquis cette merveille. Et malgré son apparence farouche, elle était douce, voire suave, pour ceux qu’elle transportait en son sein et prenait garde à ce qu’ils parviennent à destination avec le sentiment d’avoir effectué le trajet le plus savoureux de leur vie. La berline faisait même parfois partie du foyer et avait une grande importance aux yeux de ses membres. Se présenter en sa compagnie signifiait encore une haute distinction dans la société, mais sa perte engendrerait indéniablement une baisse d’estime dans l’entourage.
Nathalie, la mère du jeune homme, rangea les billets remboursés par la SCTE dans son sac à main en cuir synthétique usé puis se pencha sur le tableau de bord. Elle composa le code secret du démarrage en effleurant l’écran tactile et valida. Le véhicule frémit puis s’éleva de quelques centimètres au-dessus du parking, en position stationnaire.
« Veuillez renseigner votre destination. »
Cette voix d’automate était encore moins joyeuse que celle du train ; un peu comme la République Terrae ces derniers temps. Elle inspirait davantage de pitié que de réelle compassion. Nathalie répondit à haute voix qu’elle souhaitait se rendre à la maison. L’ordinateur vérifia s’il connaissait ce trajet : il faisait partie des favoris. Totalement contrôlée par électronique, la voiture s’ébroua et sortit ensuite du parking, telle une reine. En un vol réservé, presque pudique, elle traversa l’allée centrale qui regagnait la rue et s’arrêta devant un gardien mécanique en faction. La vitre de la femme s’abaissa et cette dernière tendit un ticket à la fente de la machine. En une fraction de seconde, un billet de facturation fut recraché et Nathalie le saisit avant que la vitre ne se refermât automatiquement. Après une dernière révérence, le véhicule s’inséra sur la chaussée, au milieu de centaines d’autres.
« Une augmentation de quinze pour cent, dit Nathalie. Encore une … »
Elle soupira et fourra le billet dans son sac tandis que la voiture poursuivait sa route, guidée par un cerveau de fils et de circuits intégrés. Marc ne releva pas cette remarque. Sa mère ne se lamentait presque jamais sur les dérives du monde ; une petite réflexion de temps à autre lui échappait, mais ses reproches mouraient bien vite sur ses lèvres comme s’ils étaient anéantis par son amertume immuable. Des augmentations, il y en avait partout : sur les taxes de logements, sur les dépenses en énergies diverses, sur les coûts de transport et de denrées alimentaires et sur tant d’autres, comme le prix de l’emplacement au parking de la gare Montparnasse ! La société avait besoin de moyens, disait-on. La solidarité de tout un peuple construirait un monde nouveau ! Marc avait de la peine à le croire … Un monde nouveau, certes, mais ne serait-il pas de plus en plus dominé par un Empire avide de pouvoirs ?

« Chéri, l’interpella sa mère d’une manière si emprunte de sentiments que Marc en fut déboussolé, j’ai vraiment eu peur aujourd’hui en voyant tous ces journalistes et ces médecins.
– Ce n’est rien, maman, une petite frayeur.
– Non ce n’est pas rien », répliqua-t-elle avec virulence.
Elle se tourna vers son enfant, les yeux embués de larmes. De telles pierreries n’étaient pas apparues depuis longtemps sur son visage par habitude si pauvre d'émotions.
« J’ai vraiment cru que cette fois, ils s’en étaient pris aux civils …, reprit-elle avec plus de calme.
– Mais, maman, puisque je te dis que tout va bien !
– Tout va bien aujourd’hui, mais demain ? hoqueta t-elle. Je ne sais pas, je ne sais plus… Que faut-il penser de tout ça bon sang ? On est sûr de rien sur cette planète hypocrite !
– Les journalistes ont surtout usé de beaucoup d’hyperboles, maman, la rassura son enfant inquiet de la soudaine hystérie de sa mère.
– Peut être… peut être. Mais je n’aime pas ça du tout…, conclut-elle d’une voix étouffée. »
Ses larmes interrompirent leur course et ses yeux perdirent l’éclat qui les avait rendus si remplis de défi. Elle prit un mouchoir et s’essuya le coin des cils avant qu’un sourire factice ne s’esquissât à nouveau sur ses lèvres. Puis, comme si de rien n’était, elle concentra son regard sur la route et activa la connexion mondiale reliée aux plus grandes chaînes médiatiques de la section eurasiatique. En trois dimensions, les plus grands titres de l’actualité locale défilaient au-dessus du tableau de bord. L’incident de Leipzig tenait la première place ; la surabondance des couleurs et des mises en valeur diverses le rendait ubuesque. Marc ordonna à l’ordinateur de passer aux titres suivant et, après plusieurs tentatives de la machine pour lui faire écouter les différents articles critiques de l’Empire parus le matin même, l’écran afficha la seconde nouvelle qui intriguait la planète toute entière. Marc lut les premiers mots et se tourna vers sa mère, interloqué.
« Un examen ? »
Cette fois, ce fut Nathalie qui resta taciturne. Elle ferma les yeux et hocha la tête d’un air désolé. Le garçon remua sur son siège et demanda l’ouverture des fichiers concernant ce sujet d’actualité. Entre les articles du Monde Universel et ceux du quotidien eurasiatique News Budapest – en référence à la capitale de la section – narrés par le journaliste local Émile Borget, il découvrit le discours d’Alphred Mernine, prononcé cinq heures plus tôt à Bagdad.


Je comprends maintenant pourquoi Nico a dit qu'il trouvait ton style "en poulet" ! Laughing
Bon, tu es libre de tes choix (moi, je trouve ça rigolo...) De plus, je n'ai rien contre la volaille tant qu'elle ne m'arrête pas au carrefour. Wink

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Message  Seimëa Mer 10 Mar 2010 - 10:13

Bonjour Pacô !
De retour sur le forum, je viens retrouver Marc, évanoui au milieu de chez lui... (le pauvre, je m'en veux de l'avoir laissé comme ça...)

Transition : Le Souffle

Pas grand chose à dire sur ce court passage des pensées, à part que comme à chaque fois, j'ai l'impression de lire un extrait de la bible... ^^ Mais ce passage me parle plus que les autres, tu utilises de belles images qui sont significatives et j'aime ça...

Épisode 3. (extrait 1)

Ahhh, j'adore ces nouvelles technologies ! Very Happy Je n'ai rien à te conseiller pour ce passage, que je trouve très bien comme il est. Au début, je me suis demandée pourquoi est-ce que tu insistais tellement sur la peur de la mère vis à vis du fil et de l'aiguille mais après j'ai compris que c'était fait exprès bah oui normal, un fil et une aiguille, c'est dépassé depuis des siècles... Razz

(extrait 2)

Pas grand chose à dire, je suis désolée, j'ai l'impression de ne pas beaucoup aider mais ton texte a été vraiment travaillé, ça se ressent énormément. Donc, suite au discours du président, c'est l'euphorie du côté des journalistes, ce qui est normal et bien retranscrit...
La suite ?

(extrait 3)

je participerai à cette audience et ferais valoir mon opinion qu’il plaise ou non.
ferai. Quand tu dis "qu'il plaise" c'est un peu gênant parce qu'on dirait que tu parles de l'opinion. Or, c'est "une opinion" donc ce serait "qu'elle plaise" mais tu ne parles pas de l'opinion, n'est-ce pas ? Rolling Eyes

RAS pour ce post, on apprend que diverses infractions ont eu lieu chez plusieurs personnes, dont chez Marc.
L'aspect technologie est toujours là, bien que l'utilisation d'une "télécommande" m'ait un peu surprise... mais bon passons.

(extrait 4)

Fort heureusement, la voiture se déporta sur la gauche et évita de justesse les premiers manifestants de l’énorme rassemblement aligné sur le macadam, terrifié par la mort qui venait d’effleurer leurs pieds.
terrifiés

Je m'arrêterai là pour aujourd'hui, j'ai donc terminé l'épisode 3 et je dois dire que ça me plaît de plus en plus. Je me demandais combien de pages en word on atteint à ce moment là ? Et surtout quand la véritable intrigue démarrera, il me tarde d'ailleurs ce moment.

Bref, je reviendrai (si mon ordinateur n'explose pas à nouveau...)

Biz !
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Message  Pacô Mer 10 Mar 2010 - 21:14

Nérouje :
Bon je relève tout ce que je prends pas, le reste, c'est que j'ai pris ou que j'ai fait un truc à peu près similaire suite à l'une de tes suggestions Wink.

Nérouje a écrit:
comptait encore beaucoup pour Roland et il n’était pas préparé à s’en séparer
heu... Qui c'est ? Il ne me semble pas que tu nous l'ai présenté (ou alors j'ai zappé...)
Roland c'est le papa. On en a parlé pas mal dans le premier chapitre pourtant : celui qui taff' à l'hôpital, qui envoie un message à son fils pour lui dire qu'il peut pas le récupérer à la gare et qui manque souvent les moments clefs de la famille et de leur vie.

Nérouje a écrit:
Je suis bien conscient que cette image est voulue mais je la trouve bizarre. Bon, c'est vrai que les bagnoles, c'est pas mon truc (ceci expliquant cela...)
Je pense aussi.
Pour info, les passionnées de berline trouvent l'image vraiment en adéquation avec ce qu'ils pensent de leurs propres engins.
Je garde !

Nérouje a écrit:
Nathalie, la mère du jeune homme, rangea les billets remboursés par la SCTE dans son sac à main
De quels billets parles-tu ? Inutile de me répondre : cette info doit être dans ton texte avant cette phrase.
Euh je ne vois pas pourquoi non.
Dans ce cas là, il faudrait sans cesse redire n'importe quoi. Comme rappeler dans le prochain paragraphe ce qu'est une berline SP4.
Pour moi, c'est tourner en rond sachant que ce n'est qu'un détail de l'histoire.

Et il me semble l'avoir assez rabâché dans le premier épisode que la STCE répétait pendant toute la fin du trajet que les tickets seraient remboursés partiellement avec même la petite phrase : "Une économie au prix d'une belle frayeur."

Nérouje a écrit:
Après une dernière révérence
scratch
C'est l'image d'une reine Very Happy.

Nérouje a écrit:
comme s’ils étaient anéantis par son amertume immuable
Bof... Qqch EST immuable mais ne le devient pas. Ce qui n'est pas le cas de l'amertume de Nathalie.
Certes, mais là n'est pas la question.
En l'occurrence, rien ici dans cette phrase ne dit que quelque chose devient une autre. Je ne comprend donc pas trop ta remarque.

Nérouje a écrit:
On est sûr de rien sur cette planète hypocrite
On n'est sûr de rien sur cette planète hypocrite
C'est le "rien" qui te pousse à faire la négation du "ne...rien" ici ? Laughing
Nop ! Grave faute sinon. Rien ici est complément d'objet indirect. On est sûr de quoi ? De rien.

Nérouje a écrit:
la rassura son enfant inquiet de la soudaine hystérie de sa mère.
Formulation carrément bof...
Euh explique... elle a quoi de bof ? Parce que un bof pour un bof, ça sert strictement à rien.

Je ne partage pas ta vision des sonorités.
Ok pour les adverbes quoique j'ai pris garde de les espacer de trois ou quatre lignes à chaque fois.
Ensuite, pour les syllabes, je trouve ça complètement absurde et c'est vraiment faire de la préciosité. Certes les sons donnent une qualité supérieur mais là, comme parfois lorsque je lis ton texte, ça me semble surtout un peu stérile, sans "truc qui reste à l'oreille".
Chacun sa façon de faire, d'ailleurs je ne te le reproche pas chez toi. Mais je n'adhère pas.

Merci beaucoup de tes conseils ! Ils me sont pas mal utiles et j'ai pu virer deux ou trois trucs qui finalement, après tes remarques, ne me plaisaient plus non plus.
Et quelques petites lourdeurs. Le texte a surement perdu quelques grammes Laughing.

Seiméa :
Merci beaucoup à toi aussi Smile.

Je prends la première correction. Bien évidemment, je ne parlais pas de l'opinion (qu'est-ce qu'il faut pas dire pour se couvrir lol).
Pas la seconde néanmoins, car c'est le rassemblement qui est terrifié et pas les manifestants.

Merci pour tes encouragements. Au moins tu décortiques le texte et tu l'avales.
Soit dit en passant l'intrigue est déjà lancée. Le discours du président, l'Empire qui fait des vagues, la montée de l'opposition au pouvoir et l'agression de Marc dans sa propre maison... autant d'éléments qui posent la problématique : mais dans quoi s'embarque notre monde futur ? Razz
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Message  MrSonge Mer 10 Mar 2010 - 21:20

Nop ! Grave faute sinon. Rien ici est complément d'objet indirect. On est sûr de quoi ? De rien.
Tu es sûr de ton coup, là ? Parce que je te signale que "rien" sans négation veut dire "quelque chose" (comme ici, par exemple : « Il fut incapable de rien dire ») Donc "On est sûr de rien" veut dire qu'on est sûr de quelque chose. Par conséquent je suis presque persuadé que Nérouje a raison.
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Message  Pacô Mer 10 Mar 2010 - 21:36

Bah extrêmement sûr même.
Ici, le mot "rien" est un COI comme un autre, si l'on fait abstraction qu'il peut être aussi utilisé comme adverbe de négation.

Pourquoi mettre un "ne" alors ?
Tu aurais écrit :
"On n'est sûr de quelque chose" toi ? Le Véritable Visage de la Lumière - Page 19 Icon_scratch
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Message  MrSonge Mer 10 Mar 2010 - 21:47

Moi je ne suis pas sûr du tout. Si dans ta phrase "rien" à la sens de "quelque chose", ça joue. Mais visiblement tu veux bien dire que la personne "on", bah elle n'est sûre de rien (néant). Donc la négation est obligée, sans cela tu dis "On est sûr de quelque chose" = "On est sûr de rien". Parce que n'oublie pas que le sens premier de rien c'est justement quelque chose. Si tu mets "rien" sans négation, il ne veut pas dire "rien du tout"... Et ta phrase n'a plus aucun sens : "on est sûr de quelque chose sur cette planète hypocrite".
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Message  Laumie Mer 10 Mar 2010 - 21:58

Le problème c'est que quand on met ta phrase à la 1° personne du pluriel (le nous donc), ça donne : "Nous NE sommes sûrs de rien"

Parce que je voulais faire la remarque à Nérouje aussi dès hier soir et c'est grâce à ce "truc" que j'ai rien dit.
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