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Le Véritable Visage de la Lumière

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Message  petitebrise Dim 27 Déc 2009 - 20:59

Pacô a écrit: Quand tu soulignes "peut être" sans rien mettre en commentaire, ça veut dire quoi ? ^^.

Heu... le tiret peut-être Le Véritable Visage de la Lumière - Page 11 Icon_tongue

Pacô a écrit: Mince, le "nettoie-tout" est déjà employé ? Est-ce si gravissime ? Ou aurais-tu une suggestion à me faire pour trouver un petit surnom du même type ? (quoique azul est forte en surnoms, hein miss zapping ? Le Véritable Visage de la Lumière - Page 11 Icon_biggrin)
Pas grave du tout... c'était juste une parenthèse sans importance. Le Véritable Visage de la Lumière - Page 11 Bom
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Message  azul Dim 27 Déc 2009 - 21:33

Pacô a écrit:
l'Empire l'a détruite moralement. On saura pourquoi plus tard (bien plus que le simple fait qu'elle ait perdu son taff').
Attends, tu veux dire que cette femme a perdu son boulot et même plus à cause de l'Empire, et que cependant elle veut que son fils participe à cet examen et se retrouve éventuellement sur une autre planète ? Muhurf !
Je ne connais peut-être pas la fin mot de l'histoire, mais je suppose que cette phrase a toute son importance quant aux raisons qui motivent cette femme : "L’Empire est l’avenir comme le dit si justement Mernine, et pour le meilleur comme pour le pire. Nous t’aimons et nous désirons que notre unique fils vive décemment quitte à ce qu’il soit lié à ces étrangers …"

L'Empire est effectivement très brumeux pour moi. Je vais de ce pas imprimer les premiers chapitres. Il ne te reste donc qu'à prier le ciel pour qu'il reste aussi obscur. Je vais te dépecer ça à l'opinel bien aiguisé chizz

Sinon, je suis d'accord avec à peu près tout, sauf que contortionner ne me plaît toujours pas (mais comme qui dirait éh éh c'est toi qui vois).
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Message  azul Dim 27 Déc 2009 - 21:37

Mince, le "nettoie-tout" est déjà employé ? Est-ce si gravissime ? Ou aurais-tu une suggestion à me faire pour trouver un petit surnom du même type ? (quoique azul est forte en surnoms, hein miss zapping ?
Ah et au fait, je ne vois pas du tout ce qu'est ce nettoie-tout. Il me manque le contexte. M'est avis que ce serait sans doute dans les cordes de Miss Zapping, mais pas dans celles de Azul, pour l'instant Very Happy
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Message  Pacô Dim 27 Déc 2009 - 21:58

Oh, un nettoie-tout, c'est un appareil médical qui sert à nettoyer toutes sortes de plaie en suçant la peau u_u".

Oui, mais je n'ai pas dit que l'Empire avait volontairement brisé la vie de Madame Pasceli Wink.
Il y a parfois des moments dans la vie où, même si ça nous déchire le coeur, il faut se plier aux exigences du destin...

J'en dis trop, je le sais, ça va me perdre u_u".

En fait, le but principal de ce tome est de mener le lecteur à des conclusions qui paraissent aux premiers abords logiques mais qui se révéleront vraiment immorales quand on rentrera plus en profondeur dans l'histoire et quand il découvrira ce que le narrateur sadique lui a dissimulé u_u".

Merci =).
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Message  azul Dim 27 Déc 2009 - 22:05

Oh, un nettoie-tout, c'est un appareil médical qui sert à nettoyer toutes sortes de plaie en suçant la peau
Vraiment ! Tu m'en diras tant ! Je n'ai jamais entendu parler de cet engin ! (^^)

Je viens d'imprimer. Pour l'instant, je lis la suite.
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Message  azul Dim 27 Déc 2009 - 23:39

Cet extrait me laisse perplexe à deux points de vue. D’abord, je trouve qu’il manque de fluidité. Certaines phrases sont un peu lourdes, et d’autres tournures un peu justes, pas en tout cas dans le style auquel tu nous avais habitués. Comme « à leur position peu avenante parce que madame Pasceli n’avait aucun goût pour l’agencement » « Les Pasceli étaient de nature étourdie » « Pourtant, la table basse et les fauteuils lui intimaient de les rejoindre – du moins, le jeune homme le croyait. »
Enfin, je sais pas, j’ai une drôle d’impression à l’arrache. L’idéal serait que le texte ait la qualité de ces deux phrases (il y en a d’autres) : « Ce matin, ils étaient vides et semblaient peu enclins à satisfaire leur devoir de réception, comme s’ils refusaient catégoriquement toute tentative d’assise sur leurs confortables coussins. Cette idée saugrenue sauta aux yeux de Marc et il craignit pendant d’infimes secondes avoir perdu la raison. » Ça c’est du bon.

Ensuite, je trouve qu’il est un peu léger de s’inquiéter pour une poignée légèrement baissée, alors que la porte qui s’ouvre sans qu’il ait tourné la moindre clé semble être un détail superflu. Je trouve que tout vient trop tôt. Il n’y a pas assez de ressenti. Il pourrait remarquer la poignée baissée, et percevoir quelque chose en la touchant, une sorte de pressentiment. Tout doit être dans la suggestion. Or, j’ai parfois l’impression que tu nous obliges à croire aux divagations de ton personnage, pas que tu nous incites à le suivre malgré nous.

Bref, pour moi il y a encore du travail sur cette partie. (Je suis sûr que t’es hachement content de bosser pendant tes vacances^^)

(4ème extrait)

Marc descendit du véhicule familial. Il chargea son sac sur l’épaule et s’avança vers la porte d’entrée élégamment taillée dans les murs (comme toutes les portes. Je ne vois pas ce que tu veux dire) mais toute aussi fatiguée que les volets et les ornements des balcons. Le bois était effrité comme s’il avait lutté sans relâche contre les hardiesses du temps et qu’il conservait (et avait conservé) les cicatrices de ce combat ancestral. Les fines dentelles de métal noir qui formaient un sombre voile devant les yeux (hein ?) de la porte étaient brisées à leur extrémité et l’usure de la peinture bosselait leur pourtour aiguisé. Le garçon grimpa les trois marches, dont la pierre était assombrie (répet sombre, assombrie – l’information est-elle utile ; tu es en train d’alourdir tes phrases) par tant d’années de service, qui conduisaient au perron et remarqua alors que la poignée en fer forgé était légèrement tournée vers le bas. Soupçonneux, il la saisit et la tira à lui (ce qui suppose que la porte s’ouvre de l’extérieur. Ce n’est pas un peu prématuré d’être soupçonneux pour un tel détail ?). Les gongs grincèrent d’une sinistre façon puis se turent pour laisser place à un étrange calme. Marc déposa les bagages (il n’a que son sac sur l’épaule) à ses pieds et s’aventura (un peu spécial comme verbe, il est quand même chez lui) dans le hall d’entrée. L’obscurité régnait en maîtresse (à l’intérieur – il est dedans et on le sait. Par contre, il était dans le hall, et là, il semble être dans un salon) et le garçon distinguait avec peine les contours de la table basse entourée de modestes fauteuils qui accueillaient par habitude les invités. Ce matin, ils étaient vides et semblaient peu enclins à satisfaire leur devoir de réception, comme s’ils refusaient catégoriquement toute tentative d’assise sur leurs confortables coussins. Cette idée saugrenue sauta aux yeux de Marc et il craignit pendant d’infimes secondes avoir perdu la raison. (elles sont bien ces deux phrases.) Toutefois, plus il réfléchissait plus il était intimement convaincu que ces sièges conçus pour un salon (ah !) du XIXème cherchaient à lui faire comprendre que des intrus rôdaient dans la maisonnée (un peu juste pour une telle bâtisse). (Était)-ce dû à la poussière qui ternissait leurs accoudoirs de merisier brillant (faudrait savoir si c’est terne ou brillant) – car les hôtes se faisaient rares ces temps-ci ! – ou à leur position peu avenante parce que madame Pasceli n’avait aucun goût pour l’agencement (révélant le peu ou l’absence de goût pour l’agencement de madame Pasceli – les participes présents ne sont pas à exclure totalement) ? Quoi qu’il en fût, le jeune homme avait l’impression d’être observé ou pire encore, d’être espionné. Il fit quelques pas supplémentaires et dévisagea (les recoins n’ont pas de visage) les recoins de sa propre demeure, songeant avec angoisse que si un individu peu scrupuleux venait à l’agresser, il n’aurait aucun moyen de défense mis à part ses bras nus. (j’inverserais : songeant qu’il n’aurait aucun moyen de défense… si…) Son intuition se renforça lorsqu’il aperçut la bibliothèque qui longeait le couloir. Les Pasceli étaient de nature étourdie (distraite ?) ; aussi un roman emprunté sur les rayonnages ne retrouvait sa digne place que durant les périodes de grands ménages, un peu avant les fêtes de Noël. Or, les ouvrages étaient ici alignés comme prêts à la vente chez un libraire. De la même manière, le buffet à l’angle de l’escalier était débarrassé de tous prospectus inutiles et les piles de documents divers avaient été réorganisées. Le garçon examina davantage (s’attarda sur les détails ?) l’entrée : les fauteuils, la table basse, la bibliothèque et le buffet. Tous indiquaient que tout semblait normal et paisible. Le tic-tac régulier de l’horloge du salon augmentait ce sentiment de fausse sérénité. Marc s’apprêtait à rebrousser chemin et (pour ) prévenir sa mère, partie garée la berline dans le garage, quand tout à coup un bruissement de vêtement le tétanisa et lui proscrivit toute retraite. Pourtant, la table basse et les fauteuils lui intimaient de les rejoindre – du moins, le jeune homme le croyait. Les claudications des aiguilles (bien l’image) parurent ralentir puis se fondre dans l’immense silence retenu par la maison. L’oreille aux aguets, Marc chercha en désespoir de cause le moindre bruit qui trahirait la présence non désirée de vagabonds – s’ils en étaient ! Un petit voyou aurait déjà ébranlé mille casseroles et se serait empêtré dans les grands tapis poussiéreux du parquet. Puis cette singulière impression de quiétude était trop parfaite pour que ce soit l’œuvre d’une malheureuse personne en manque de liquidités. Cette constatation fit frémir l’échine du garçon qui redoubla de prudence dans sa lente progression vers le salon. Une ombre furtive surgit sur le mur opposé à la baie vitrée s’ouvrant sur le séjour. Elle s’effaça aussi vite qu’elle apparut. Mais ces quelques millièmes de secondes furent suffisants pour que la peur installât son empire chez le garçon. De la sueur prit naissance au sommet de ses tempes et s’écoula en fines gouttelettes (ouh ça va vite chez lui ! Je dirais « la sueur qui avait pris naissance, ce serait moins prompt) le long de sa joue empourprée par la panique. Les palpitations de son cœur devinrent si violentes que Marc doutait qu'il puisse le tolérer longtemps. Le couloir qui joignait le hall au salon ressemblait sensiblement à un étrange tunnel entre la lumière du dehors et les ténèbres de la demeure, comme s’il reliait deux univers tout à fait différents par leur environnement et leurs mœurs. Quelle mystérieuse créature Marc aurait-il à affronter ? Il secoua la tête ; son esprit terrorisé le plongeait en plein délire. S’armant de courage, il exécuta un nouveau pas en direction de l’escalier pour ainsi surprendre son visiteur malavisé. Qui qu’il fût, l’on ne pourrait dire qu’il était facile de rentrer chez les Pasceli sans rencontrer la moindre résistance. Toutefois, l’horloge se faisait toujours aussi muette ; l’aiderait-elle à attraper le personnage qui dérangeait son rythme quotidien en lui offrant l’atout du temps ou retenait-elle son souffle par peur d’être elle-(pas de trait d’union) aussi remarquée ? La réponse ne tarda pas à survenir. Tandis que le jeune homme approchait à pas de loup la rambarde de l’escalier, le mécanisme de la pendule s’anima tout à coup et le carillon de la neuvième heure du matin brisa l’angoissant silence (précédent). La maison se réveilla d’un étrange malaise ; deux robustes individus surgirent du séjour et bousculèrent le garçon qui tomba à la renverse au pied du buffet.
« Qu’est-ce qu’il foutait là lui ? dit une voix haut perchée, déformée par la panique.
– T’occupe pas de ça, c’est le gosse. Grouille-toi ! »
Les deux silhouettes coururent jusqu’à l’entrée mais, dans la précipitation, l’une d’entre elles heurta un fauteuil et se plia sous une vive douleur au bas-ventre. L’autre lui empoigna l’épaule et le força à avancer. (guillemets ?) Le mobilier me prend en pitié, pensa le jeune homme étalé sur le sol. Ce contretemps lui permit de se redresser puis de se jeter sur l’un des intrus. Ils roulèrent jusque sous la table basse (est-ce qu’une table basse n’est pas trop basse justement pour rouler dessous ?) , comme deux félins en duel. Finalement, l’homme prit l’avantage sur Marc et lui assena un violent coup de poing sur la joue. Le second lui (à qui ? Son compère je suppose) tendit son bras et l’aida à se relever. L’horloge hurlait toujours la neuvième heure ; elle appelait au secours. (Étourdi), le garçon tenta vainement de les suivre ; une nausée lui enserra la gorge et sa vision se troubla. Son crâne avait lui aussi percuté le parquet et (il) le faisait à présent terriblement souffrir. Avec peine, Marc réussit à articuler :
« Qui êtes-vous ? » (parce qu’ils sont encore là ?)
Un mystérieux brouillard envahissait la pièce. Le jeune homme ne distinguait désormais que deux formes abstraites à la place de ses (deux) agresseurs. Cependant, l’un d’eux interrompit sa fuite (bah, y’a un truc qui va pas là. Il articule (et ne crie pas) et il est entendu par les individus qui ne demandent qu’à se barrer dare-dare) tandis que l’autre le hâtait par des gestes saccadés. Avant de s’évanouir complètement, Marc entendit :
« Des gens qui veulent ton bien, mon petit. »
Mais il ne savait pas, en l’absence de lucidité, si l’homme plaisantait ou s’il parlait sérieusement. Un effroyable mal (douleur ?) se répandit dans son esprit et lui interdit toute réflexion sensée. Le garçon essaya à nouveau de se lever mais un vertige le plaqua face contre terre. Les pas rapides s’éloignèrent (virgule) tandis qu’il sombrait peu à peu dans un état léthargique comme si les mains de Morphée l’agrippaient au sol et le forçaient à s’enfoncer dans une boue poisseuse. Sa dernière pensée avant de s’évanouir (tout à fait – ou alors tu mets « sombrer tout à fait) alla (fut) pour sa mère (et) (point) il pria, faute de mieux, pour que ces individus ne la croisent pas lorsqu’elle rejoindrait l’entrée. Mais il ignorait que ces hommes étaient (peut-être) plus terrifiés que lui.
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Message  Pacô Lun 28 Déc 2009 - 0:14

Je reprends le tout demain (à cette heure-ci, ça ne va pas u_u").
Bah crotte alors, tu es la seconde dans la même journée qui n'aime pas ce passage alors que c'était celui le plus aimé par ma mère, un ami et mon ex-prof de français (sans compter barbara ici présente xD).

Si je change un peu de style, (voire beaucoup Laughing) c'est parce que je me suis attelé à m'adapter aux lieux.
On rentre dans un milieu bourgeois: j'ai pris un style noble et ... bourgeois u_u".
Pour répéter ce que j'ai dit plus haut à petitebrise, j'étais en plein dans ma période "Stendhal à fond" et je crois que j'ai eu quelques influences lors de la rédaction de ce passage.

Le point positif, c'est que dès la reprise du chapitre 3, le style redevient comme avant.
Le point négatif, c'est que ça brise mon orgueil en me disant que finalement celui que j'ai le plus bûcher, c'est celui que tu aimes le moins lol.
Car oui, je l'ai franchement travaillé en recherchant les tournures les plus aristocratiques possibles et le vocabulaire le plus en adéquation avec une verve du milieu du XIXème.

Après, beaucoup de maisons bourgeoises s'ouvrent sur un mini salon en guise de hall. Je ne vois pas ce qu'il y a d'étonnant...

Pour le reste, je vais voir demain donc.

Merci beaucoup de ton avis. Il me le faut pour me faire tomber de mon petit nuage...T_T.
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Message  Pacô Lun 28 Déc 2009 - 11:36

J'ai tout repris, sous tes bons conseils.
Le résultat : https://imperialdreamer.1fr1.net/romans-f112/sf-le-veritable-visage-de-la-lumiere-t1782.htm#49957

J'ai conservé quelques tournures (mais très peu). Comme par exemple, le voile sombre devant les yeux de la porte (je ne lâche pas tout non mais XD). La maison est personnifiée et comparée à un aristocrate (depuis l'extrait précédent). Coiffure d'ardoises, barbe de lierre, prestance aristocrate etc... et là je poursuis, avec les décos de fer forgé présentes devant les vitres de la porte (jsais pas si tu vois, généralement sur les grosses portes en chêne des baraques de ce type, il y a des grandes armatures métalliques qui sont posées devant les vitres de la porte, et ça forme un espèce de voile (comme un voile devant les yeux de la porte).
Voilà, mais je crois que c'est bien tout ^^.

J'ai rajouté des éléments que j'avais sous-entendu mais qui n'avaient peut-être pas été très captés par le lecteur. Marc a raison d'avoir la flippe : quand tu rentres chez toi et que tu t'aperçois que ta porte d'entrée est ouverte... et que tu as l'intime conviction que quelqu'un a forcé ta porte, tu ne fais pas forcément le fanfaron.

Mais là, j'ai rajouté quelques phrases pour vraiment appuyer le fait que ce n'est pas normal que la porte ne soit pas fermée à clefs.

J'ai aussi arrangé la fin : comme ça, les intrus peuvent entendre Marc et lui répondre Smile.

Et pis j'ai fait ce que m'avait conseillé mon prof quand il avait lu la première fois ; c'est-à-dire, il aurait aimé un effet de style supplémentaire. Pendant que y'a l'attente, les phrases sont longues et interminables (le plus souvent). Dès que la pendule sonne, les phrases se raccourcissent et le vocabulaire est très axé sur la brusquerie (soudain, tout à coup, surgir). Donc voilà, j'en ai profité pour reprendre ce côté là.

Azul, ça te dérange de regarder si ça va mieux maintenant ? Embarassed
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Message  petitebrise Lun 28 Déc 2009 - 13:43

Je poursuis : (3ème extrait)

...
Son regard flegmatique se posa sur son interlocuteur. Celui-ci n’en fut aucunement perturbé et il corrigea à son tour :
« Sauf votre respect, il s’agit de nos criminels de notre société à qui elle seule revient le rôle de juge (un peu hâchée cette tournure ?...).


Nixon redressa un sourcil puis s’appliqua à remettre en ordre les plis de sa veste, conscient que la foule d’yeux en face de lui (bof...) scrutait le moindre de ses mouvements.

... Les plus réfléchis voyaient là un attentat au droit fondamental et les plus excessifs parlaient d’un retour aux systèmes des nations indépendantes où certains hommes ne jouissaient pas des mêmes privilèges que d’autres (c'est donc une sorte d'oligarchie ou de dictature ?). Car c’était là que résidait le litige qui garantissait à l’Empire une immunité : tant qu’il ne serait pas considéré comme élément ou non de la société, ni procès ni guerre ne pouvaient être engagés contre lui.

...

Nadja se redressa, arrangea la courbure de la ceinture dorée qui ceignait ses hanches élégantes puis saisit le plat à peine entamé d’épinards (ça fait trois fois que tu cites ces légumes : soit tu es traumatisé, soit tu les adores).

...
– Très drôle petit morveux, sourit la victime en question. J’aurais bien aimé que tu sois à ma place un peu(espace en trop)…
...
– Ne prenez pas cette histoire à la légère vous deux, les réprimanda le père qui planta sa fourchette dans les pavés d’épinards (4 ! j'opte pour le traumatisme !) froids dont il n’avait effleuré pour l’instant que la surface.
...

– Certes, celui d’ouvrir le crâne des blonds par exemple ? À d’autres ! plaisanta à nouveau son fils tout en ramassant le reste des ustensiles éparpillés sur la table.
...
– Je ne rigole pas, fiston, reprit Hassan. Je ne sais pas ce que cherchaient ces deux hommes chez toi, Marc, mais m’est (bof, en fait je mettrais un point après Marc et reprendrais la phrase à "M'est avis") avis que ce n’étaient pas les différentes bobines de fils chirurgicaux qu’amassent ton paternel qui ont attisé leur convoitise. »
...
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Message  azul Lun 28 Déc 2009 - 15:32

Pacô a écrit:
Bah crotte alors, tu es la seconde dans la même journée qui n'aime pas ce passage alors que c'était celui le plus aimé par ma mère, un ami et mon ex-prof de français (sans compter barbara ici présente xD).
Ah flûte ! Mais je ne pouvais pas te dire que j'avais aimé puisque ce n'était pas le cas Crying or Very sad Au moins, quand je te dis que j'aime, tu ne doutes pas.

Ce n'est pas le changement de style à proprement parlé qui m'a perturbée, je veux dire le glissement vers un style bourgeois, c'est justement certaines constructions n'allant pas avec.

Quand je cite les phrases "à leur position peu avenante parce que madame Pasceli n’avait aucun goût pour l’agencement." "Les Pasceli étaient de nature étourdie."du moins, le jeune homme le croyait.", j'ai plus l'impression d'un langage de domestiques que d'aristocrates (aristocrate et bourgeois faisant deux, comme m'avait si bien reprise Mr Songe).

Ensuite, il y a l'entrée de Marc dans la maison. Que tu veuilles l'amener à faire corps avec le mobilier, à presque réclamer son aide et avoir l'impression qu'il répond, ok. Mais il faut le faire dès qu'il touche la poignée de la porte, parce qu'elle aussi fait partie de la maison. D'ailleurs, la porte a des yeux : c'est dire ! Puis tu as dit à petitebrise (je viens de lire les coms) que tu comptais accentuer cette impression. Alors autant qu'on y croit dès le départ. Et moi je n'y ai pas cru. (ce qui n'est pas forcément une référence^^). En tout cas, j'avais bien fait de ne pas lire lescommentaires avant.
Le point négatif, c'est que ça brise mon orgueil en me disant que finalement celui que j'ai le plus bûcher, c'est celui que tu aimes le moins lol.
Il n'y a pas d'orgueil brisé, il y a le toujours plus haut.
Car oui, je l'ai franchement travaillé en recherchant les tournures les plus aristocratiques possibles et le vocabulaire le plus en adéquation avec une verve du milieu du XIXème.
Eh ben tu vas t'y remettre. C'est quoi l'écriture ? Quelques heures sur un passage et trois fois ce temps pour le retravailler. Tu n'as pas fini Evil or Very Mad parce que j'ai imprimé Twisted Evil Je vais donc bénéficier d'un recul que je n'ai pas eu jusque-là. Twisted Evil Il ne s'agira plus d'une vision nocturne, à 1 heure du mat', avec une paire d'allumettes ingénieusement glissées entre chaque paupière Evil or Very Mad Tremble carcasse ! (

Bon, je vais lire le millième jet chizz
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Message  Pacô Lun 28 Déc 2009 - 16:21

Donc tu n'as pas vu mon commentaire suivant ? chizz
Ou je dis que j'ai tout repris ce matin ? En ayant sué de partout pour déceler LA tournure qui plairait à tous ? u_u"

Sauf que je sais pas encore si c'est bon. Donc je redemande ton avis Le Véritable Visage de la Lumière - Page 11 Icon_tongue.

Merci petite brise.
Je n'ai cependant pas changé la foule d'yeux, parce que je la veux. Je n'ai pas changé non plus le "à qui elle seule revient le droit"... manque peut-être des virgules...

L'Empire, pas la peine de chercher encore ce que c'est \o/. Les journalistes qui parlent ne le savent pas eux-mêmes : et tous les intellectuels qui débattent s'emportent sur du vent.

Si c'était une banale dictature ou oligarchie, tu penses bien que ce serait pas drôle Rolling Eyes...
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Message  azul Lun 28 Déc 2009 - 17:11

Ah Pacô ! Je suis contente, et surtout drôlement soulagée, de t’avoir embêté. C’est excellent ! C’est ce que j’ai été habituée à lire de toi ! C’est top de top ! Tu as bien repris les imperfections, tout ce que tu as rajouté m’a permis de suivre ton personnage : j'étais avec lui et à fond, surtout au moment où l'angoisse s'intensifie.
Je voudrais bien que petitebrise lise pour me dire si elle a le même ressenti. Franchement, à deux ou trois détails près, tu le tiens ce passage.

Ahhhhh (soupir de soulagement), je m’en vais me faire un café pour me remettre de mes frayeurs !

Marc descendit du véhicule familial. Il chargea ses sacs sur l’épaule et s’avança vers la porte d’entrée en chêne, toute aussi fatiguée que les volets et les ornements des balcons. Le bois était effrité comme s’il avait lutté sans relâche contre les hardiesses du temps et qu’il avait conservé les cicatrices de ce combat ancestral. Les fines dentelles de métal noir qui formaient un sombre voile devant les yeux de la porte étaient brisées à leur extrémité et l’usure de la peinture bosselait leur pourtour aiguisé. Le garçon grimpa les trois marches, dont la pierre était grise par (après) tant d’années de service, qui conduisaient au perron (elle est mal placée cette incise. Le « qui conduisait au perron », à la suite, me laisse une drôle d’impression. « Le garçon grimpa les trois marches dont la pierre était grise après tant d’années de service. Sur le perron, il remarqua… ») et remarqua (alors) que la poignée en fer forgé était légèrement tournée vers le bas. Soupçonneux, il la saisit et la tira à lui (trop rapide. S’il est soupçonneux, il la tire prudemment à lui). Elle (la porte. (pas la poignée) n’était pas fermée à clefs (clef) : sa mère n’avait pas l’habitude de commettre une telle étourderie. Les gongs grincèrent d’une sinistre façon puis se turent pour laisser place à un étrange calme. Marc déposa les bagages à ses pieds et pénétra dans le hall. L’obscurité régnait en maîtresse et le garçon distinguait avec peine les contours de la table basse entourée de modestes fauteuils qui accueillaient par habitude les invités. Ce matin, ils étaient vides et semblaient peu enclins à satisfaire leur devoir de réception, comme s’ils refusaient catégoriquement toute tentative d’assise sur leurs confortables coussins. Cette idée saugrenue sauta aux yeux de Marc (je ne crois pas qu’une idée saugrenue saute aux yeux, je crois qu’elle vient à l’esprit. ) et il craignit pendant d’infimes secondes avoir perdu la raison. Toutefois, plus il réfléchissait (je dirais « plus il s’imprégnait de l’ambiance », quelque chose comme ça. Il ne réfléchit pas (pour moi) il est dans le ressenti, les impressions qui mènent vers l’irrationnel. Je crois que c’est ça qu’il faut accentuer) plus il était intimement convaincu que ces sièges conçus pour un salon du XIXème cherchaient à lui faire comprendre que des intrus rôdaient (cherchaient à lui révéler la présence d’intrus ?) dans la maisonnée. Était-ce dû à la poussière qui ternissait leurs accoudoirs de merisier – car les hôtes se faisaient rares ces temps-ci ! – ou à leur position peu avenante, révélant le peu de goût de Madame Pasceli pour l’agencement ? (ben voilà une phrase qui coule maintenant !) Quoi qu’il en fût, le jeune homme avait l’impression d’être observé ou pire encore, d’être espionné. (là c’est bien) Cette (la porte) porte avait été forcée ; il en était persuadé. Il fit quelques pas supplémentaires et examina les recoins de sa propre demeure, songeant avec angoisse que si un individu peu scrupuleux venait à l’agresser, il n’aurait aucun moyen de défense mis à part ses bras nus. Son intuition se renforça lorsqu’il aperçut la bibliothèque qui longeait le couloir. Les Pasceli étaient de nature distraite ; aussi un roman emprunté sur les rayonnages ne retrouvait sa digne place que durant les périodes de grands ménages, un peu avant les fêtes de Noël. Or, les ouvrages étaient ici alignés comme prêts à la vente chez un libraire. De la même manière, le buffet à l’angle de l’escalier était débarrassé de tous prospectus inutiles et les piles de documents divers avaient été réorganisées. (ça va te servir plus tard ce rangement. Parce que c’est suspect pour des intrus) Le garçon s’attarda sur les détails : les fauteuils, la table basse, la bibliothèque et le buffet. Tous indiquaient que tout semblait normal et paisible. Le tic-tac régulier de l’horloge du salon augmentait ce sentiment de fausse sérénité. Marc s’apprêtait à rebrousser chemin et prévenir sa mère, partie garer la berline dans le garage, quand tout à coup un bruissement de vêtement le figea et lui proscrivit toute retraite. Pourtant, la table basse et les fauteuils lui intimaient de les rejoindre – du moins, le jeune homme le croyait (l’imaginait-il – c’est plus joli). Les claudications des aiguilles parurent ralentir puis se fondre dans l’immense silence retenu par la maison. L’oreille aux aguets, Marc chercha en désespoir de cause le moindre bruit qui trahirait la présence non désirée de vagabonds – s’ils en étaient ! Un petit voyou aurait déjà ébranlé mille casseroles et se serait empêtré dans les grands tapis poussiéreux du parquet. Puis cette singulière impression de quiétude était trop parfaite pour que ce soit l’œuvre d’une malheureuse personne en manque de liquidités. Cette constatation fit frémir l’échine du garçon qui redoubla de prudence dans sa lente progression vers le salon. Une ombre furtive surgit sur le mur opposé à la baie vitrée s’ouvrant sur le séjour. (la phrase précédente est lente. Si tu veux créer l’effet rapide ici, il faudrait enlever « s’ouvrant sur », à mon avis, « à la baie vitrée du séjour » suffit) Elle s’effaça aussi vite qu’elle apparut. Mais ces quelques millièmes de secondes furent suffisants pour que la peur installât son empire (je trouve marrant d’introduire ce mot justement) chez le garçon. De la sueur, qui avait pris naissance au sommet de ses tempes, s’écoula en fines gouttelettes le long de sa joue empourprée par la panique. Les palpitations de son cœur devinrent si violentes que Marc doutait qu'il puisse le tolérer longtemps. Le couloir qui joignait le hall au salon ressemblait sensiblement à un étrange tunnel entre la lumière du dehors et les ténèbres de la demeure, comme s’il reliait deux univers tout à fait différents par leur environnement et leurs mœurs. C’était incontestable : des gens étaient entrés par effraction chez lui et n’avaient encore pu s’échapper. Mais qui étaient-ce (suis pas sûre de ce pluriel) ? Des voleurs, des assassins, des psychopathes ? Aurait-il à les affronter tous ensemble ? (là c’est excellent !)

Là je m’arrête un moment. En dessous, tu parles de surprendre « son visiteur » et en dessus, ils sont peut-être plusieurs. Je laisserais donc au singulier et n’introduirais la notion de pluriel que pour l’éventuel affrontement. « C’était incontestable : quelqu’un était entré… mais qui était-ce ? Un voleur… Étaient-ils seul ou à plusieurs ? Aurait-il à les affronter tous ensemble ? »

Il secoua la tête ; son esprit terrorisé le plongeait en plein délire. S’armant de courage, il exécuta un nouveau pas en direction de l’escalier pour (ainsi) surprendre son visiteur malavisé. Qui qu’il fût, l’on ne pourrait dire qu’il était facile de rentrer chez les Pasceli sans rencontrer la moindre résistance. Toutefois, l’horloge se faisait toujours aussi muette ; l’aiderait-elle à attraper le personnage qui dérangeait son rythme quotidien en lui offrant l’atout du temps ou retenait-elle son souffle par peur d’être elle aussi remarquée ? La réponse ne tarda pas à survenir. Tandis que le jeune homme approchait à pas de loup la rambarde de l’escalier, le mécanisme de la pendule s’anima tout à coup et le carillon de la neuvième heure du matin (il manque un mot là ) . L’angoissant silence vola en éclats. La maison se réveilla tout à coup (brusquement) d’un étrange malaise. Deux robustes individus surgirent du séjour et bousculèrent le garçon qui tomba à la renverse au pied du buffet.
« Qu’est-ce qu’il foutait là lui ? dit une voix haut perchée, déformée par la panique.
– T’occupe pas de ça, c’est le gosse. Grouille-toi ! »
Les deux silhouettes coururent jusqu’à l’entrée mais, dans la précipitation, l’une d’entre elles heurta un fauteuil et se plia sous une vive douleur au bas-ventre. L’autre lui empoigna l’épaule et le força à avancer. (« Le mobilier me prend en pitié » ou italique), pensa le jeune homme étalé sur le sol. Ce contretemps lui permit de se redresser puis de se jeter sur l’un des intrus. Ils roulèrent jusque vers la table basse, comme deux félins en duel. Finalement, l’homme prit l’avantage sur Marc et lui assena un violent coup de poing sur la joue. Son complice l’aida à se relever. L’horloge hurlait toujours la neuvième heure ; elle appelait au secours. (j’aime bien cette idée) Étourdi, le garçon tenta vainement de les suivre ; une nausée lui monta à la gorge et sa vision se troubla. Son crâne avait lui aussi percuté le parquet et il le faisait à présent terriblement souffrir. Néanmoins, le garçon (il) eut un sursaut de bravoure et leur cria d’un air (sur un ton) de défi :
« Qui êtes-vous ? »
Des larmes de douleur germaient sur ses cils : un mystérieux brouillard envahissait la pièce. Le jeune homme ne distinguait désormais que deux formes abstraites à la place de ses (deux) agresseurs. Cependant, l’un d’eux interrompit sa fuite dans l’huis (hein ? l’huis c’est la porte, si je ne m’abuse - vers) tandis que l’autre le hâtait par (avec) des gestes saccadés. Avant de s’évanouir complètement, Marc entendit :
« Des gens qui veulent ton bien, mon petit. »
Mais il ne savait pas, en l’absence de lucidité, si l’homme plaisantait ou s’il parlait sérieusement. Une effroyable brûlure traversa son esprit et lui interdit toute réflexion sensée. Le garçon essaya à nouveau de se lever mais un vertige le plaqua face contre terre. Les pas rapides rencontrèrent l’allée du jardin et s’éloignèrent tandis qu’il sombrait peu à peu dans un état léthargique (virgule) comme si les mains de Morphée l’agrippaient au sol et le forçaient à s’enfoncer dans une boue poisseuse. Sa dernière pensée avant de s’évanouir fut pour sa mère. Il pria, faute de mieux, pour que ces individus ne la croisent pas lorsqu’elle rejoindrait l’entrée. Mais il ignorait que ces hommes étaient peut-être plus terrifiés que lui.
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Message  Pacô Lun 28 Déc 2009 - 18:15

J'ai tout repris.
Pour t'éviter de tout relire, je te cite mes passages où j'ai effectué d'importances modifications.
Tu me dis si ça va Wink.

Cette idée saugrenue vint si naturellement à l’esprit de Marc qu’il craignit pendant d’infimes secondes avoir perdu la raison. Toutefois, plus cet étrange malaise imprégnait son esprit plus il était intimement convaincu que ces sièges conçus pour un salon du XIXème cherchaient à lui révéler la présence d’intrus dans la maisonnée.

C’était incontestable : quelqu’un était entré par effraction chez lui et n’avait encore pu s’échapper. Mais qui était-ce ? Des voleurs, des assassins, des psychopathes ? Aurait-il à les affronter tous ensemble ? Il secoua la tête ; son esprit terrorisé le plongeait en plein délire.

Sinon, non, là où tu m'as dit d'enlever "s'ouvrant sur le séjour", ce n'est pas à partir d'ici que je voulais brusquer la narration. Mais au moment où l'horloge sonne.
Le rangement suspect n'a rien de très énigmatique. Il était prévu de fouiller la maison pendant l'absence de la famille et ce, sans se faire remarquer. Sauf que, manque de bol, la famille est plutôt du genre bordélique et, en voulant remettre en ordre, ça fait bizarre à Marc de voir que tout n'est pas "naturel".

Merci.

J'ai édité sur mon fil des écrits. Comme ça si petitebrise veut relire... Rolling Eyes
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Message  azul Lun 28 Déc 2009 - 18:44

Je n'ai rien à redire pour la première phrase.
Pour la deuxième, ça me fait bizarre de lire "quelqu'un" suivi de "voleurs, assassins" au pluriel. Mais bon, c'est pas le plus important.

Ensuite, je trouve que les choses deviennent, en tout cas, plus oppressante à défaut d'être super rapides à partir de la phrase que je t'avais citée. Il se déplace lentement, prudemment, puis brusquement une ombre surgit, et disparaît aussi vite qu'elle est venue. Voilà pourquoi à mon sens ce n'était pas le moment de nous situer exactement où se trouvait cette baie et sur quoi elle ouvrait.

Pour l'ordre, il est justement bizarre que des intrus s'amusent à ranger. Que la biblio soit bordélique, ok. Mais ils devraient justement mettre encore plus de bazar pour chercher. À moins qu'ils ne cherchent des documents dans les pages des livres, auquel cas, ils les entassent à mesure. Ouais...

T'as bien bossé en tout cas. Me reste plus qu'à te redonner du boulot Wink
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Message  Pacô Lun 28 Déc 2009 - 19:46

Euh... c'est toi qui m'as proposé le "quelqu'un" je te rappelle Laughing.

Je me suis déjà expliqué pourquoi les intrus rangeaient : normalement, les intrus auraient du fouiller sans se faire choper par le gosse et surtout, sans que la famille remarque qu'elle ait été fouillée.

Or si tu arrives dans ta maison et que ta table basse a les quatre fers en l'air, difficile de ne rien remarquer Wink.

C'est pour ça que ces intrus ont minutieusement cherché quelque chose (quoi ? ahah Very Happy) en prenant la peine de bien tout ranger, pour que les Pasceli ne remarquent rien.
Seulement, Marc est arrivé trop vite et les a surpris.

S'tout Smile.
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Message  azul Lun 28 Déc 2009 - 19:53

Euh... c'est toi qui m'as proposé le "quelqu'un" je te rappelle
Oui, et je t'ai proposé "voleur, assassin et psychopathe" au singulier aussi, avec ensuite : était-il seul ou à plusieurs ? Aurait-il à les affronter ensemble ? Wink
C'est pour ça que ces intrus ont minutieusement cherché quelque chose (quoi ? ahah ) en prenant la peine de bien tout ranger, pour que les Pasceli ne remarquent rien.
Si tu entres dans une maison bordélique et que tu ranges, ton forfait ne vas pas passer inaperçu. C'est ça qui m'a interrogée. Maintenant, que Marc remarque l'ordre si d'habitude c'est en bordel, ça ne m'étonne pas.
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Message  Pacô Lun 28 Déc 2009 - 20:10

Enfin, quand je dis bordélique, c'était pas le foutoir non plus digne de passer sur M6. Un moment, je dis:
Les Pasceli étaient de nature distraite ; aussi un roman emprunté sur les rayonnages ne retrouvait sa digne place que durant les périodes de grands ménages, un peu avant les fêtes de Noël. Or, les ouvrages étaient ici alignés comme prêts à la vente chez un libraire.
C'est plutôt que les Pasceli n'ont pas une maison qui est nickelle et que y'a toujours un petit truc pas droit, un bibelot pas à sa place etc... et que ce n'est donc jamais impeccablement rangé.

Or, du coup, lorsque les intrus ont fini de fouiller, ils ont tout remis dans l'ordre, mais ils n'ont pas pris garde de remettre ces subtilités, du genre: un livre qui traine sur une table, l'alignement un peu bancale d'une rangée d'ouvrages dans la bibliothèque, un bibelot de travers...

Et c'est ça que remarque Marc quand il sent cet étrange malaise et qui le persuade qu'on est entré chez lui : il manque la petite "touche" de désordre pour qu'il se sente chez lui.

C'est subtile u_u".
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Message  azul Lun 28 Déc 2009 - 20:58

C'est subtile
Oui très ! Je crois que ce qui m'a induit en erreur, c'est que j'ai vu deslivres traîner partout, alors qu'il semble qu'ils n'étaient seulement pas remis droit dans la bibliothèque.
Ben oui hein, c'est que le lecteur il est un peu rebelle ; il se crée ses propres images Very Happy
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Message  petitebrise Lun 28 Déc 2009 - 22:43

Extrait n°4 :
Lectrice Rebelle N°2 en position Le Véritable Visage de la Lumière - Page 11 Icon_biggrin :

Alors 1ère chose : La lecture de ce passage est plus agréable, plus haletante. cette fois, je n'ai pas eu l'impression que ton héro avait fumé la moquette. J'ai trouvé tes métaphores mieux introduites. Maintenant c'est une deuxième lecture et de plus j'avais des élèments que j'ignorais lors de ma première lecture. Il serait intéressant d'avoir l'avis d'un lecteur sain.

2ème chose : Effectivement, le coup du salon rangé me laisse perplexe. Il revient d'une "longue" absence. Sa mère a pu ranger cette pièce pour de multiples raisons. On ne s'inquiète pas pour une pièce en ordre, par contre le contraire est plus réaliste. Après c'est juste mon avis...

3ème chose : je vais de ce pas lire la suite... certaines réponses à mes commentaires me laissent... très curieuse.
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Message  petitebrise Lun 28 Déc 2009 - 23:04

Episode 3 : 4ème extrait


Celui-ci inséra sa clef d’activation, frôla le clavier tactile et composa le code secret à huit chiffres. L’engin démarra et, en une secousse, recula, contourna la maison puis se dirigea vers le portail. Marc retint une grimace ; ces nouveaux bolides sportifs n’arrangeaient pas son appréciation des trajets en véhicules particuliers. (Ah ! c'est ce que je préfère : tes descriptions des engins du futur ! C'est du tonnerre.)

Les constructeurs primaient sur la vitesse d’exécution et sur la légèreté des matières employées ; l’on entendait parfois parler dans les publicités de fibres végétales pour les sièges, de métal allégé et de composants électroniques si réduits qu’ils en étaient invisibles à l’œil nu. (tu as étudié les innovation en matière automobile ? J'ai lu des romans fantastiques dont les auteurs s'étaient appuyés sur des faits et projets réels... passionnant !)
...
« Il est toujours bon de savoir que nous sommes bien nous. » plaisanta Roald en confirmant la bonne réception du fichier informatique.
Contrairement aux portails traditionnels, celui-ci ne se sépara pas de droite à gauche mais de haut en bas ; une partie s’élevait au ciel tandis qu’une autre s’enfonçait dans la terre (tu as peur que le lecteur ne comprenne pas ? lol )
...
Les voies de circulations (pour La circulation) étaient limpides à cette heure de la journée ; aussi Roald ne refusa pas que son bolide accélérât encore plus.

...
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Message  Pacô Lun 28 Déc 2009 - 23:07

Oh non, tu sais, le trop "ordonné" c'est suspect aussi. Et pis j'avais pas envie de faire la scène pas originale du tout avec les pièces sens dessus-dessous.

Marc sait que sa maison est légèrement désordonnée, puisqu'elle est comme ça depuis qu'il est né.
Pourquoi sa mère aurait subitement brisé ses habitudes ?

Et même si sa mère avait subitement changé ses habitudes, il aurait ressenti cette drôle d'impression. Wink
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Message  petitebrise Mar 29 Déc 2009 - 11:40

Hum... c'est toi qui vois ! c'est toi le maître... Le Véritable Visage de la Lumière - Page 11 Icon_king
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Message  petitebrise Mer 30 Déc 2009 - 11:55

Episode 4.
(extrait 1)

Une sombre étoffe de velours avait recouvert la mer des cieux. Maîtresses de la nuit, la lune et sa cour d’étoiles se retiraient à l’arrière de leur voile brumeux et fuyaient les démons des ténèbres. Pékin plongeait dans un sommeil lourd et bruyant. Animés d’une folie singulière, les cumulus se rassemblaient au-dessus des buildings éclairés de pâles lueurs et fouettaient parfois de leur souffle les antennes dressées sur les toits.
(Très joli passage...)
La capitale asiatique était de plus en plus enfouie dans une noirceur abyssale et menacée par un violent orage. L’été s’éternisait en Chine de l’Est et les moussons ne cesseraient que très peu (de temps ?) avant celles d’hiver.

. Au fil des ans, elles devenaient toujours plus agressives et puissantes à tel point que la région avait requis de la République l’installation massive de systèmes d’alarmes à grande échelle, de protections couteuses (coûteuses) contre les vents et de refuges en cas de véritables cataclysmes.


De sourds grondements firent trembler les vitres qui paraissaient à présent si fragiles qu’un mouvement de l’index aurait suffi à les briser (? qu'elles paraissent fragiles face à la violence de l'orage qui approche, certes, mais le mouvement de l'index, là, je ne trouve pas que l'image soit bien tournée).

L’obscurité régnait sur la ville et les murmures des passants trop téméraires, qui défiaient les lois de la nature, étaient emportés et jetés à quelques kilomètres de là contre l’imposante muraille de Chine, restaurée et dissimulée sous d’énormes échafaudages.(peut-être un peu trop de détails en une seule phrase : les téméraires, les murmures emportés très loin, la muraille de Chine et les énormes échafaudages... je suis un peu perdue... J'ai relu deux fois la phrase)

La cité interdite étouffée par des coupoles protectrices considérait sa métropole qui sombrait dans un étrange chaos tel un empereur isolé embrasserait du regard ses troupes avant d’amorcer la bataille. (Ah ça par contre ! tel un empereur isolé... ça l'fait bien !)
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Message  petitebrise Mer 30 Déc 2009 - 12:30

Episode 4 :(extrait 2)

En trombe, un homme à l’allure athlétique dévalait les escaliers de la tour (j'ai remarqué beaucoup de "tour" : building, bâtiment, édifice, immeuble ?).

Arrivé à un étage, il poussa violemment une porte et courut dans les couloirs déserts. La pénombre des lieux et le sifflement continuel de l’air dans les interstices des fenêtres créaient une ambiance des plus inquiétantes. A(À) plusieurs reprises, l’homme jetait un coup d’œil derrière son épaule puis reprenait sa course effrénée à travers les différents bureaux qu’il parcourait.

...
Un individu marchait silencieusement sur la moquette et le rejoignait de la manière la plus tranquille qu’il (qui soit) soit. Paniqué, l’homme se réfugia dans un bureau qu’il ferma à double tour, bien qu’il sût pertinemment que cette maigre protection serait de courte durée. Peu impressionné par l’immense baie vitrée qui offrait un paysage plongeant sur la capitale bouleversée par l’orage, il se jeta sur les placards dont leurs contenus furent en quelques instants amassés (par lui ? ou renversés ? pas bien suivi...) au centre de la pièce : des dizaines de petites cartes électroniques.

...
Il s’arrêta devant le tas de cendres (? cendre ? matière donc pas de S...mais bon ça se discute...), tendit ses doigts enfermés dans un gant de cuir au milieu des braises (hum... en fait il met sa main dans la braise, il la tend pas dans la braise ?...) et saisit les restes des cartes carbonisées, sans éprouver la moindre douleur.(Waouarf... un robot ou un "matrixman" ou... trop bien ! j'adore...)

« Monsieur Hong, vous avez fait le ménage. Il faut à présent songer à partir. » dit-il en se relevant. (Houla, ça chauffe pour le Hong ! tu parles pas de la voix du super "même pas mal". Elle est grave ? métallique ? effeminée ?... )

Son interlocuteur secoua la tête de droite à gauche et fit un pas en arrière, en direction des tiroirs béants. Affolées (heu... qui est affolé ? lui ou ses mains ?), ses mains tâtonnèrent les étagères désordonnées et attrapèrent enfin une arme qu’il pointa avec dextérité (Ah ? j'imaginais le monsieur "même pas mal" tellement impressionnant qu'on ne pouvait que trembler face à ce personnage...) sur l’individu tandis que le tonnerre grondait à l’arrière de la baie vitrée.

« Je ne pensais pas avoir autant d’importance aux yeux de Sa Majesté pour être ainsi traité par vous-même, Agent M. (Ark ! un espion de Sa Majesté !)

– Allons bon, pas de chinoiseries entre nous, Monsieur Hong. Votre arme d’un autre siècle n’impressionnerait même pas la secrétaire de votre bureau. (sauf qu'elle s'appelle pas Madame "même pas mal", elle !) » répondit calmement l’étranger d’une voix dénuée de toute inquiétude.(j'enlèverais. Inutile, on s'en doute puisque même la secrétaire ne s'en inquièterait pas !)

Un large sourire s’esquissa sur ses lèvres, comme s’il appréciait lui-même sa double plaisanterie. Sous l’œil vigilant de celui qui le tenait en joue, il contourna le tas de cendres, déposa les pauvres restes dans une poche de son manteau et enfouit sa main à l’intérieur de celui-ci (je supprimerais) au niveau de la poitrine. Monsieur Hong tressaillit et conforta sa position de tir. (S'il est nerveux, il attend pas que l'autre gugusse sorte une arme...) L’agent retira doucement son bras et présenta aux yeux terrifiés de son interlocuteur une petite liasse de documents.

...
Il sortit d’une autre poche de son par-dessus un objet qui comportait une fine aiguille brillante à son extrémité. L’autre homme tremblait et le canon de son revolver décrivait de petits soubresauts entre ses mains. Ses yeux suivaient les gestes précautionneux de l’étranger qui chargeait l’arme.(Ben, il attend quoi ?)

Cette scène est très captivante... j'ai adoré.
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Le Véritable Visage de la Lumière - Page 11 Empty Re: Le Véritable Visage de la Lumière

Message  Pacô Mer 30 Déc 2009 - 13:02

Mince, j'avais justement peur que tu corriges la mauvaise version que je me suis empressé de mettre en ligne suite à la correction du passage au-dessus.
Tant pis u_u".

Mais ça a légèrement changé, surtout vers la fin pour crédibiliser un peu plus la scène encore.
Pour la voix, je vais essayer de la préciser un peu plus.
Elle est impassible, neutre, tout ce qu'il y a de plus sans émotions.

Et s'il ne tire pas, c'est parce qu'il sait déjà que ça sert à rien, parce qu'il n'a pas très envie non plus et parce qu'il est mort de trouille.
Tu remarqueras aussi le sentiment de respect mutuel qu'ils se portent dans la seconde version ^^.

Bref, là vu que y'a certains trucs de changer, c'est moins facile...
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