(S-F) La conjonction K-D (version 2)
+6
MrSonge
Pacô
nico4g
B.
Laumie
Nérouje
10 participants
IMPERIALDREAMER :: Ecrire et lire :: Romans :: Commentaires
Page 2 sur 10
Page 2 sur 10 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Pas de souci .
On reprend au chapitre 2 donc :
Ou alors il y a une autre explication que je n'ai pas saisie.
=> garnissant/perturbant... attention aux doubles adverbes
=> par contre, le "fut" de "comme s'il fut" est un tantinet dérangeant et incohérent : tu utilises l'imparfait pour chasser, mais pas pour la comparaison du chasser. Ce n"est pas très logique, non ? (j'aurais tendance à écrire : comme s'il était impatient)
=> pourquoi friser la paranoïa ? La démence à la rigueur, pour exprimer le fait qu'il n'arrive pas à faire le choix et que ça le prend au ciboulot. Mais pourquoi la peur constante pour tout ce qui bouche pour signifier qu'il n'arrive pas à se décider ?
Conclusion : pas grand chose à redire, si ce n'est ce que j'ai relevé.
On peut dire que ça se lit bien, même très bien, et que c'est plutôt super agréable.
Le seul reproche, au niveau de l'histoire, c'est que les non-initiés au vocabulaire marin risquent de ne pas tout comprendre quand tu parles de artimon, de drisse etc. et du coup, j'avoue moi-même pas avoir tellement compris ce qu'il a fait sans rien dire à personne mais qui se révélait dangereux sur cette embarcation...
Extrait suivant
Toujours aussi plaisant à lire, cela va de soi.
L'alternance entre les pensées de Dagmar et le récit donne un rythme juste à la narration.
Toutefois, attention à ne pas trop répéter la narration dans ses pensées (ce que tu as tendance parfois à faire légèrement).
Et juste comme ça, c'est quoi une gageure ?
On reprend au chapitre 2 donc :
=> c'est peut-être moi... mais j'ai envie de dire que s'il roule sur les rails, on se doute bien qu'il est posé dessus... non ?
Il roulait sur six rails assemblés en un berceau longiligne, posé sur la piste.
Ou alors il y a une autre explication que je n'ai pas saisie.
=> la phrase est un tantinet trop longue (mais j'aime les phrases longues). Ce qui me dérange plus, c'est la virgule après le "et" qui est inutile et coupe la narration. Je la supprimerais.De temps à autre, la voie formait d’amples courbes pour contourner le relief et, les nombreuses poulies en bois garnissant ses flancs en forme de felouque crissaient, perturbant le sommeil des passagers.
=> garnissant/perturbant... attention aux doubles adverbes
=> ah ! Placé comme ça, le mistral introduit bien la notion : nous sommes dans le Midi, mais dans le futur.
Le mistral, qui raclait la région depuis des millénaires, chassait le vaisseau vers les contrées du sud comme s’il fut impatient de nettoyer les plaines avant l’arrivée de la neige.
=> par contre, le "fut" de "comme s'il fut" est un tantinet dérangeant et incohérent : tu utilises l'imparfait pour chasser, mais pas pour la comparaison du chasser. Ce n"est pas très logique, non ? (j'aurais tendance à écrire : comme s'il était impatient)
=> j'aurais plus dit "redressé pour s'asseoir" ou un truc du genre. Parce que dis comme ça, on a l'impression qu'il était debout avant, mais si tu sais pertinemment qu'il dormait.
Après avoir tâtonné sans succès le bois de la coque, il s’était assis
=> fet/fait/fait... un peu beaucoup je pense en si peu de mots ^_^.Cette absence lui avait fait l’effet d’une douche glacée.
Qu’en avait-il fait ?
=> simple question pour me renseigner pour ma culture perso : c'est quoi sauter des taquets avec un artimon ?et menaçait de sauter des taquets au moindre coup de vent.
=> sentiil s’était sentit planer dans les airs puis un violent choc lui avait fait perdre conscience.
=> j'aurais peut-être sauté une ligne, parce que là tu fais un bond dans la narration tout de même.Ce qu’il avait vu en reprenant ses esprits, lui avait glacé le sang !
=> on ne dit pas plus "une silhouette penchée sur lui" ?une silhouette penchée vers lui
=> faisaient (sujet : les circonstances)mais les circonstances irréelles de l’accident le faisait sombrer dans une indécision frisant la paranoïa.
=> pourquoi friser la paranoïa ? La démence à la rigueur, pour exprimer le fait qu'il n'arrive pas à faire le choix et que ça le prend au ciboulot. Mais pourquoi la peur constante pour tout ce qui bouche pour signifier qu'il n'arrive pas à se décider ?
Conclusion : pas grand chose à redire, si ce n'est ce que j'ai relevé.
On peut dire que ça se lit bien, même très bien, et que c'est plutôt super agréable.
Le seul reproche, au niveau de l'histoire, c'est que les non-initiés au vocabulaire marin risquent de ne pas tout comprendre quand tu parles de artimon, de drisse etc. et du coup, j'avoue moi-même pas avoir tellement compris ce qu'il a fait sans rien dire à personne mais qui se révélait dangereux sur cette embarcation...
Extrait suivant
=> je sais pas, pour moi, ça sonne comme un pléonasme. Toutefois, tu peux aussi dormir la journée, donc il n'est pas absurde de préciser. Je te fais juste part de mon ressenti ^_^.à son sommeil nocturne
=> je ne suis pas sûr mais là, la phrase n'a ni queue ni tête. Soit le "en aucun ca" est en trop, soit la négation "ne que" pour l'eau claire et les aliments est en trop .soit un mutmain impliquait qu’en aucun cas, il n’avait ingurgité d’autre choses que de l’eau claire et l’aliment synthétique en tube propre à son espèce.
=> saisje ne sait même pas comment il raisonne.
=> point virgule à la place de la virguleles mutmains restaient indifférents à la contrainte, ceci le mettait hors de lui.
=> eut (pas d'accent)Dagmar eût une inspiration :
Toujours aussi plaisant à lire, cela va de soi.
L'alternance entre les pensées de Dagmar et le récit donne un rythme juste à la narration.
Toutefois, attention à ne pas trop répéter la narration dans ses pensées (ce que tu as tendance parfois à faire légèrement).
Et juste comme ça, c'est quoi une gageure ?
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Salut Pacô,
artimon http://fr.wikipedia.org/wiki/Artimon
Est-ce que l'emploi de termes techniques gêne la lecture ou plutôt à la compréhension du récit ? Je m'explique : a-t-on besoin de savoir exactement ce que sont un taquet et une voile d'artimon pour comprendre que l'équipage a effectué une manip' foireuse et que Dagmar y remédie ? Est-ce que la description détaillée de cette manip' changerait qq chose au sens du récit ou bien est-ce secondaire ?
Gné !?!
Merci pour tes remarques,
Nérouje
Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire, dans mon idée, le sujet de "posé" n'est pas "il" mais "un berceau longiligne". Faut que je revois ça.Il roulait sur six rails assemblés en un berceau longiligne, posé sur la piste.
=> c'est peut-être moi... mais j'ai envie de dire que s'il roule sur les rails, on se doute bien qu'il est posé dessus... non ?
Ou alors il y a une autre explication que je n'ai pas saisie.
Taquets http://fr.wikipedia.org/wiki/Taquetsimple question pour me renseigner pour ma culture perso : c'est quoi sauter des taquets avec un artimon ?
artimon http://fr.wikipedia.org/wiki/Artimon
Est-ce que l'emploi de termes techniques gêne la lecture ou plutôt à la compréhension du récit ? Je m'explique : a-t-on besoin de savoir exactement ce que sont un taquet et une voile d'artimon pour comprendre que l'équipage a effectué une manip' foireuse et que Dagmar y remédie ? Est-ce que la description détaillée de cette manip' changerait qq chose au sens du récit ou bien est-ce secondaire ?
Mais pourquoi la peur constante pour tout ce qui bouche pour signifier qu'il n'arrive pas à se décider ?
Gné !?!
Wiki : Fig. et fam., Cela ressemble à une gageure, C'est une gageure se dit d'une Action, d'une opinion singulière étrange, et qui semble un défi au bon sens.Et juste comme ça, c'est quoi une gageure ?
Merci pour tes remarques,
Nérouje
Nérouje- Talent Génial
- Nombre de messages : 546
Age : 58
Localisation : alpes du sud
Votre talent : Aucun
Points : 593
Date d'inscription : 28/03/2009
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Un tantinet... oui =/.Nérouje a écrit:
Taquets http://fr.wikipedia.org/wiki/Taquet
artimon http://fr.wikipedia.org/wiki/Artimon
Est-ce que l'emploi de termes techniques gêne la lecture ou plutôt à la compréhension du récit ? Je m'explique : a-t-on besoin de savoir exactement ce que sont un taquet et une voile d'artimon pour comprendre que l'équipage a effectué une manip' foireuse et que Dagmar y remédie ? Est-ce que la description détaillée de cette manip' changerait qq chose au sens du récit ou bien est-ce secondaire ?
Mais en même temps, ça apporte de la richesse et je le vois comme ça.
Tu peux peut-être rajouter une ou deux phrases explicatives mais, selon moi, pas plus .
Confirmation d'inscription sur Ramdam03.com
tout ce qui bouge *Nérouje a écrit:Mais pourquoi la peur constante pour tout ce qui bouche pour signifier qu'il n'arrive pas à se décider ?
Gné !?!
Okay, merci pour les infos sinon .
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
La bête de somme n'est pas un animal utilisé pour être chevauché mais pour porter des charges, non des cavaliers. Le "quoique" aussi ne me semble pas la conjonction appropriée, je ne vois pas pourquoi on dirait "bien que" à cet endroit-là. ^^Soudain l’un d’entre eux s’éveille, et nous voilà chevauchés comme des bêtes de somme, quoique le cavalier ne sois jusqu’ici qu’une part inconnue de notre être.
Est-ce qu'il croit vraiment posséder un pouvoir quelconque sur cette tribu ou tu veux dire que c'est la seule différence avec le berger ? Parce que en lisant cela, on se dit que lui aussi croit posséder un pouvoir, mais que la seule différence c'est que chez le berger, elle est réelle, et chez lui pas. Et aussi, pourquoi "ouailles" ? Dagmar n'a la charge de personne et n'est pas curé, je crois... ^^L’unique différence résidait, bien entendu, dans le pouvoir qu’il croyait posséder sur ses ouailles.
J'enlèverais cette dernière virgule qui n'a, à mon avis, pas lieu d'être.Le sable de ces contrées désertiques, balayé par des vents incessants, comblait le fossé qui alimentait en eau de mer, la station de dessalement commune aux deux races.
"Incrustée au", sonne faux à mes oreilles... Je ne sais pas si c'est seulement moi.Bien visible sur la gauche, l’unité vitale formait une ridicule excroissance incrustée au gigantisme du Dôme.
=> ou "restrictions d'eau"les restrictions en eau
Tu utilises souvent le mot "tribu", peut-être un ou deux synonymes seraient-ils les bienvenus, même si ce n'est pas profondément dérangeant car les répétitions sont assez espacées...Dagmar vit des lèvres craquelées maudire le sort ; les restrictions en eau et l’attente avaient paralysé cette tribu que seul le désespoir rassemblait encore.
Froler la catastrophe sous-entendrait qu'elle y a échappé de justesse. Or, si je lis la fin du paragraphe, ce n'est visiblement pas du tout le cas.Sept jours plus tard, la communauté d’Entrepierre frôlait la catastrophe.
Le Style :
Pas grand chose à redire de ce point de vue. Parfois certaine phrases me semblent un peu bancales dans leur finition comme le "quoique" du début mais dans l'ensemble vraiment rien de très gênant ni de très grave.Par contre, un détail tout personnel, je suis allergique aux retours à la ligne intempestifs. ^^ Donc je suppose que je te recommanderai assez souvent de ne pas en abuser, même si pour l'instant ça ne m'a pas vraiment gêné, juste un peu fait tiquer.
Le récit :
Ceci dit pour une première scène, le décors est bien posé, le personnage de Dagmar très bien placé à l'intérieur et on comprend très rapidement la problématique posée ainsi que le rôle de chacun (primordial dans ce genre de scène d'exposition).
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Salut Mr Songe !
Tout d'abord, un grand merci pour ta participation , j'espère sincèrement que ce n'est qu'un début.
Oui, je sais. Le problème est que cette citation n'est pas de moi mais de Gene Wolf. Peut-être est-ce dû à la traduction ? J'ai décidé de ne pas y toucher (après tout cet écrivain au style si particulier a reçu de multiples distinctions alors que Nérouje n'a toujours pas réussi à se faire éditer, lui.) Pour info, la conjonction K-D comporte 5 parties et chacune débutera par une citation de l'un de mes auteurs préférés.
C'est absolument ce que j'ai voulu dire. Ce pauvre gosse est un peu mytho, vois-tu, et la suite ne vas pas arranger les choses.
Enfin, je me trompe peut-être. En tous cas, si un jour je dois supprimer ces alinéas, ça ne sera qu'une formalité.
N.
Tout d'abord, un grand merci pour ta participation , j'espère sincèrement que ce n'est qu'un début.
Soudain l’un d’entre eux s’éveille, et nous voilà chevauchés comme des bêtes de somme, quoique le cavalier ne sois jusqu’ici qu’une part inconnue de notre être.
La bête de somme n'est pas un animal utilisé pour être chevauché mais pour porter des charges, non des cavaliers. Le "quoique" aussi ne me semble pas la conjonction appropriée, je ne vois pas pourquoi on dirait "bien que" à cet endroit-là. ^^
Oui, je sais. Le problème est que cette citation n'est pas de moi mais de Gene Wolf. Peut-être est-ce dû à la traduction ? J'ai décidé de ne pas y toucher (après tout cet écrivain au style si particulier a reçu de multiples distinctions alors que Nérouje n'a toujours pas réussi à se faire éditer, lui.) Pour info, la conjonction K-D comporte 5 parties et chacune débutera par une citation de l'un de mes auteurs préférés.
Est-ce qu'il croit vraiment posséder un pouvoir quelconque sur cette tribu ou tu veux dire que c'est la seule différence avec le berger ? Parce que en lisant cela, on se dit que lui aussi croit posséder un pouvoir, mais que la seule différence c'est que chez le berger, elle est réelle, et chez lui pas. Et aussi, pourquoi "ouailles" ? Dagmar n'a la charge de personne et n'est pas curé, je crois... ^^L’unique différence résidait, bien entendu, dans le pouvoir qu’il croyait posséder sur ses ouailles.
C'est absolument ce que j'ai voulu dire. Ce pauvre gosse est un peu mytho, vois-tu, et la suite ne vas pas arranger les choses.
Content que tu le relève car ce mot me gêne aussi. Si tu as une suggestion, je suis preneur.Froler la catastrophe sous-entendrait qu'elle y a échappé de justesse. Or, si je lis la fin du paragraphe, ce n'est visiblement pas du tout le cas.Sept jours plus tard, la communauté d’Entrepierre frôlait la catastrophe.
Cette "manie" est voulue. Elle permet d'alléger la lecture : j'ai décidé de faire l'impasse sur les descriptions et de les remplacer par une influence / conditionnement direct du lecteur. Du coup, j'ai l'impression de me retrouver avec un texte trop dense et exécutif.je suis allergique aux retours à la ligne intempestifs. ^^ Donc je suppose que je te recommanderai assez souvent de ne pas en abuser, même si pour l'instant ça ne m'a pas vraiment gêné, juste un peu fait tiquer.
Enfin, je me trompe peut-être. En tous cas, si un jour je dois supprimer ces alinéas, ça ne sera qu'une formalité.
N.
Nérouje- Talent Génial
- Nombre de messages : 546
Age : 58
Localisation : alpes du sud
Votre talent : Aucun
Points : 593
Date d'inscription : 28/03/2009
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Soit il y a un problème de contexte, soit un problème de traduction, soit une subtilité de l'auteur voulue et que je n'ai pas comprise.Le problème est que cette citation n'est pas de moi mais de Gene Wolf.
Mais comme c'est une citation, bien évidemment, n'y touche pas.
Je veux bien chercher mais il faudrait que tu me dises exactement ce que tu voulais dire. Qu'une catastrophe commençait à pointer son nez, que c'était le début de la descende au fond des ennuis ?^^Content que tu le relève car ce mot me gêne aussi. Si tu as une suggestion, je suis preneur.
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Tiens parce que en relisant vos commentaires, j'ai vu une petite faute :
Sinon, je l'aime bien cette phrase moi, même si elle fait un brin pas très subtile.
Je reprends où j'en suis :
Chapitre 3.
=> mais le problème pire peut-être, c'est qu'il canone (donc c'est fort un tir de canon) et après tu dis qu'il gronde, ce qui est bien moins fort. Donc au départ il est limite à l'apogé de sa force, et après il n'est plus qu'en approche...
=> il déglutit
=> en quoi se faire projeter à quelques centimètres du vide est-ce une chance ?
=> théoriquement, le verbe des expressions de groupe comme une bordée de, une multitude de, une foule de, lorsqu'ils sont suivis d'un complément, s'accorde avec le dit complément. Donc "traversent". Mais les deux orthographes sont tolérées.
Appréciation linguistique :
Peut-être un peu le même reproche que l'autre fois : attention à ne pas employer trop de termes pas communs à tous et qui nécessitent une connaissance solide d'un certain domaine (ici l'alpinisme).
Mais en même temps, si tu lis un livre, c'est bien pour enrichir son vocabulaire. Donc prends garde tout de même à ne pas déboussoler.
Le niveau de la langue est excellent. Mises à part les bourdes d'orthographe (que tu fais souvent ) il n'y a pas grand chose à redire et je prends un plaisir particulier à lire plus l'histoire avance.
Appréciation du récit :
J'ai déjà lu ce passage. Je m'en souviens. Patrick est bien mort d'ailleurs ?
En tout cas, on peut éventuellement se demander le rapport avec le reste de l'intrigue mais... le titre du chapitre semble répondre à la question.
N'était-ce pas ce passage qui ouvrait ton roman auparavant ?
Des notions d'alpinismes... tu es toi-même grimpeur ? Je ne pourrais pas trop m'avancer là-dessus, n'en ayant jamais fait.
Je lirais sans aucun doute la suite avec le même plaisir si tu poursuis ainsi.
=> quoique le cavalier ne soitSoudain l’un d’entre eux s’éveille, et nous voilà chevauchés comme des bêtes de somme, quoique le cavalier ne sois jusqu’ici qu’une part inconnue de notre être.
Sinon, je l'aime bien cette phrase moi, même si elle fait un brin pas très subtile.
Je reprends où j'en suis :
Chapitre 3.
=> l'image est bien mais la formulation est pas top pour moi !L’orage canonne. Il gronde le long des à-pics et engloutit la voix de Patrick Damart.
=> mais le problème pire peut-être, c'est qu'il canone (donc c'est fort un tir de canon) et après tu dis qu'il gronde, ce qui est bien moins fort. Donc au départ il est limite à l'apogé de sa force, et après il n'est plus qu'en approche...
=> j'irais à la ligne
John Kalowell s’égosille, plus pour étouffer sa panique croissante que le vacarme environnant.
=> serréssaisit les gants qu’il maintenait serré
=> effraie. C'est quand même plus agréable à l'oreille .Cette pensée effraye John.
=> oulah euh... "Etait-ce lui qui avait crié ?" mais c'est un peu lourd.
Était-ce lui avait crié ?
=> pourquoi un présent ? "car sa gorge était nouée"Peu probable car sa gorge est nouée ; il dégluti.
=> il déglutit
=> généralement, l'écho se répercute plus dans un ensemble de falaises, dans des montagnes, dans un grand espace. Mais pas forcément contre un grand truc vide... Enfin je ne parle pas en connaisseur non plus ^_^L’écho du tonnerre se répercute dans la falaise.
=> obligatoire ça ? \o/ Je trouve que ça fait un peu... plus très crédible d'un coup ^^.
descendant de l’illustre créateur de linge de corps,
=> je n'ai pas tout compris : en quoi se prendre la foule est galvanisant ?Cette menace le galvanise mais une fois encore la chance intercède en une rafale subite qui le projette à quelques mètres du bord
=> en quoi se faire projeter à quelques centimètres du vide est-ce une chance ?
=> en tous sensdes éclats fusent en tout sens
=> juronsUne bordée de juron traverse son esprit.
=> théoriquement, le verbe des expressions de groupe comme une bordée de, une multitude de, une foule de, lorsqu'ils sont suivis d'un complément, s'accorde avec le dit complément. Donc "traversent". Mais les deux orthographes sont tolérées.
=> Comment ça ? je ne fais pas bien le parallèle entre des muscles et le tricotage...Ses muscles stressés handicapent sa reptation qui, sous l’urgence, se mue bientôt en un tricotage désordonné
=> pourquoi une abrévation dans un texte qui fait tout sauf "texte olé olé" ? Pourquoi pas "manipulation" alors que tu viens d'utiliser le terme "reptation" qui n'est pas forcément très commun à tous.cette manip familière lui rend un peu de sérénité
=> euh... c'est-à-dire ? Des pierriers... ce sont pas les vieilles catapultes du Moyen Âge ça ?les vertes prairies bordées de pierriers
Appréciation linguistique :
Peut-être un peu le même reproche que l'autre fois : attention à ne pas employer trop de termes pas communs à tous et qui nécessitent une connaissance solide d'un certain domaine (ici l'alpinisme).
Mais en même temps, si tu lis un livre, c'est bien pour enrichir son vocabulaire. Donc prends garde tout de même à ne pas déboussoler.
Le niveau de la langue est excellent. Mises à part les bourdes d'orthographe (que tu fais souvent ) il n'y a pas grand chose à redire et je prends un plaisir particulier à lire plus l'histoire avance.
Appréciation du récit :
J'ai déjà lu ce passage. Je m'en souviens. Patrick est bien mort d'ailleurs ?
En tout cas, on peut éventuellement se demander le rapport avec le reste de l'intrigue mais... le titre du chapitre semble répondre à la question.
N'était-ce pas ce passage qui ouvrait ton roman auparavant ?
Des notions d'alpinismes... tu es toi-même grimpeur ? Je ne pourrais pas trop m'avancer là-dessus, n'en ayant jamais fait.
Je lirais sans aucun doute la suite avec le même plaisir si tu poursuis ainsi.
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Deux fois la même construction passive avec "une main" et "une voix"Une main insistante secouait son bras.
— Debout, mon p’tit.
Une voix masculine finit de le réveiller.
C'est un peu étrange que ce soit le père qui parle avec des abréviations "l'sac" alors que son fils ne dit pas "J'voulais juste"— Aide-moi à préparer l’ sac ! fit-il d’un ton bourru.
— Je voulais juste lui faire un bisou… se plaignit Dagmar.
"Percevoir", dans le cas d'une empoignade, me semble un peu faible.Il empoigna le bras de l’enfant qui perçut, dans ce geste, une mise en garde.
Cette phrase est un peu étrange. D'abord l'utilisation de "donne" qui me semble un peu décalée. L'enjeu est bien trop important et vital pour qu'on parle simplement de "donne". Et aussi l'imparfait de "modifier" comme si le fait était entrain de modifier la donne. Alors que je pense qu'elle est déjà modifiée : "avait modifié" me semble presque plus approprié.L’enfant sentait qu’un fait inattendu modifiait la donne.
Petite rupture syntaxique, je crois. Si on vire "et obéir" ça conne "à respecter aux adultes". => "à respecter les adultes et à leur obéir" ?L’existence rude de la tribu lui avait appris à respecter et obéir aux adultes, sans restriction.
1) répétition de "s'arrêtait" avec quelque lignes plus hautLa lune couchée depuis des heures rendait la progression hasardeuse, l’homme trébuchait sous le poids de son fardeau et s’arrêtait de plus en plus souvent.
2) Ce n'est pas la lune qui rend la progression hasardeuse, puisque justement elle n'est plus là. À mon avis il faudrait tourner la première partie de ta phrase autrement ^^.
Suggestion personnelle : "par saccades"Un sifflement rauque accompagnait la buée qu’il exhalait en saccade.
Idem : "de la rare végétation"Ils se réfugièrent dans une ravine, à l’ombre de gros rochers et d’une rare végétation.
Pas sûr mais : "détails" ?Quand le soleil déclina, l’homme lui expliqua son plan en détail
Répétition de "faire" avec le début du dialogue— Tu vas faire ce que je te dis sans discuter.
"Durant" s'utilise, je crois, avec des actions qui durent. Pas des actions ponctuelles comme celle dont il parle, sinon ça vaudrait dire qu'il va s'acharner sur son poignet pendant une bonne heure... ^^— Il reste une bonne heure avant ton départ, durant ce temps, je vais m’entailler le poignet ici et tu vas boire mon sang.
Le Style :
Rien à redire non plus sur ce passage, si ce n'est que parfois, certains termes me semblent un peu mal choisis. Mais c'est assez rare et on sent que ce n'est pas du tout par méconnaissance du vocabulaire, ça, de ce côté-là, il n'y a pas de souci. Il faudrait juste, je pense, vérifier lorsque tu veux utiliser des synonymes de mots relativement simple, pour être certains qu'ils ont la même définition que le terme de base. (par exemple "durant" qui me semble pas exactement approprié, mais je peux me tromper ^^)
Le Récit:
Très bon début, et excellent idée, cette ellipse continue de la mort de la mère, qui n'est jamais mentionnée directement. Un manque assez notable de descriptions, mais je crois que tu m'as déjà dit que cet effet était voulu, par conséquent on ne peut pas te le reprocher comme un défaut, d'autant que le manque n'est absolument pas dérangeant. On le constate comme n'importe quelle autre structure de récit, sans qu'on ressente le besoin de quelque chose en plus.
Une seule chose me dérange : l'absence de réaction de Dagmar. Il comprend que sa mère est morte, et là-dessus, on a que deux lignes, dont un cri intérieur en italique... Tu ne crois pas que c'est un peu peu, pour un enfant qui vient de perdre sa mère ? Pas de questions à son père, de demande d'explications, rien ? Enfin peut-être est-il déjà très mûr tout de même, comme enfant, il aurait au moins tenté d'acquérir une certitude de la bouche de son père ; peut-être même avoir l'envie de la revoir une dernière fois...
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Salut les gars et merci pour vos commentaires très utiles, j'ai vraiment besoin qu'on mette le nez sur certaines choses pour que je les remarque.
@ Mr Songe
Rien à redire sur ce que tu as relevé dans le deuxième passage, si ce n'est :
"Une" = article indéfini, je laisse au lecteur le soin d'imaginer (fugitivement) cette végétation.
"La" = article défini, je sous-entends que cette végétation a déjà été évoquée dans le récit, voire décrite. Ce qui n'est pas le cas.
@ Pacô,
Un présent car il constate que sa gorge est nouée et qu'il ne sait pas si elle l'était l'instant d'avant tellement il était absorbé par la scène.
Normal, il n'y en a pas. Si ç'avait été le cas j'aurais écris "se muent" (quoique, vu mes erreurs de conjugaison ), le sujet de "se mue" est sa "reptation". Certainement à revoir (en plus simple...)
Au fait, pour quelles raisons veux-tu que Patrick soit mort ?
Quand au rapport avec le reste de l'intrigue, tu oublies que ce n'est pas la première fois que tu lis le nom de Kalowell.
N.
@ Mr Songe
Je veux dire qu'ils étaient au bord de la catastrophe, qu'ils l'effleuraient. Je suis preneur d'un truc simple.Je veux bien chercher mais il faudrait que tu me dises exactement ce que tu voulais dire. Qu'une catastrophe commençait à pointer son nez, que c'était le début de la descende au fond des ennuis ?^^
Rien à redire sur ce que tu as relevé dans le deuxième passage, si ce n'est :
Pas d'accord. Voici comment j'interprète la subtile différence entre les deux sorte d'article :Ils se réfugièrent dans une ravine, à l’ombre de gros rochers et d’une rare végétation.
Idem : "de la rare végétation"
"Une" = article indéfini, je laisse au lecteur le soin d'imaginer (fugitivement) cette végétation.
"La" = article défini, je sous-entends que cette végétation a déjà été évoquée dans le récit, voire décrite. Ce qui n'est pas le cas.
Yes ! Tu as bigrement raison (il me semble que Barbara m'avait fait la même remarque), une phrase ou deux devraient régler ce problème.Une seule chose me dérange : l'absence de réaction de Dagmar. Il comprend que sa mère est morte, et là-dessus, on a que deux lignes, dont un cri intérieur en italique... Tu ne crois pas que c'est un peu peu, pour un enfant qui vient de perdre sa mère ? Pas de questions à son père, de demande d'explications, rien ? Enfin peut-être est-il déjà très mûr tout de même, comme enfant, il aurait au moins tenté d'acquérir une certitude de la bouche de son père ; peut-être même avoir l'envie de la revoir une dernière fois...
L'ellipse et l'absence quasi totale de description de ce passage se renforcent et servent le même but : une section sèche et violente comme un coup de trique (histoire de ferrer le lecteur )Excellent idée, cette ellipse continue de la mort de la mère, qui n'est jamais mentionnée directement. Un manque assez notable de descriptions, mais je crois que tu m'as déjà dit que cet effet était voulu, par conséquent on ne peut pas te le reprocher comme un défaut, d'autant que le manque n'est absolument pas dérangeant. On le constate comme n'importe quelle autre structure de récit, sans qu'on ressente le besoin de quelque chose en plus.
@ Pacô,
Peu probable car sa gorge est nouée ; il déglutit.
=> pourquoi un présent ? "car sa gorge était nouée"
Un présent car il constate que sa gorge est nouée et qu'il ne sait pas si elle l'était l'instant d'avant tellement il était absorbé par la scène.
Non, pas du tout nécessaire. J'avais trouvé ça rigolo. Si d'autres lecteurs abondent en ton sens, je n'aurais aucun mal (ni remord) à l'enlever.descendant de l’illustre créateur de linge de corps,
=> obligatoire ça ? \o/ Je trouve que ça fait un peu... plus très crédible d'un coup ^^.
Aïe, oui... je vois bien que tu n'a pas compris. Il faudra que je revoie ce passage. Le sujet de "galvanise" est "cette menace" et non la foudre elle-même, quand à la chance, l'explication se trouve dans la phrase suivante : "un éclair (Jhon attire la foudre...) pulvérise les blocs qu'il occupait à l'instant."=> je n'ai pas tout compris : en quoi se prendre la foule est galvanisant ?Cette menace le galvanise mais une fois encore la chance intercède en une rafale subite qui le projette à quelques mètres du bord
=> en quoi se faire projeter à quelques centimètres du vide est-ce une chance ?
Ses muscles stressés handicapent sa reptation qui, sous l’urgence, se mue bientôt en un tricotage désordonné
=> Comment ça ? je ne fais pas bien le parallèle entre des muscles et le tricotage...
Normal, il n'y en a pas. Si ç'avait été le cas j'aurais écris "se muent" (quoique, vu mes erreurs de conjugaison ), le sujet de "se mue" est sa "reptation". Certainement à revoir (en plus simple...)
Tiens, pas mal celle-là ! À 45 ans, Nérouje s'aperçoit qu'il donne un sens au mot "pierrier" qui n'existe pas dans la langue française ! Je voulais dire "éboulis".=> euh... c'est-à-dire ? Des pierriers... ce sont pas les vieilles catapultes du Moyen Âge ça ?les vertes prairies bordées de pierriers
Oui, c'était l'ouverture de ma première version et l'on se rends compte maintenant, que je ne pouvais pas m'en sortir ainsi : manquaient trop d'éléments indispensables à une bonne compréhension. Raison pour laquelle j'avais tout mis en stand-by, le temps d'éclaircir ce qui clochait.J'ai déjà lu ce passage. Je m'en souviens. Patrick est bien mort d'ailleurs ?
En tout cas, on peut éventuellement se demander le rapport avec le reste de l'intrigue mais... le titre du chapitre semble répondre à la question.
N'était-ce pas ce passage qui ouvrait ton roman auparavant ?
Au fait, pour quelles raisons veux-tu que Patrick soit mort ?
Quand au rapport avec le reste de l'intrigue, tu oublies que ce n'est pas la première fois que tu lis le nom de Kalowell.
Oeuf course, I am ! Je suis un mordu de sports qui engagent, et donc d'escalade en terrain d'aventure entre autre. Tiens, cet hivers je me suis mis au Skwal, tu connais ?Des notions d'alpinismes... tu es toi-même grimpeur ?
N.
Nérouje- Talent Génial
- Nombre de messages : 546
Age : 58
Localisation : alpes du sud
Votre talent : Aucun
Points : 593
Date d'inscription : 28/03/2009
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Pour moi le "être au bord de la catastrophe" me semble le plus simple.Je veux dire qu'ils étaient au bord de la catastrophe, qu'ils l'effleuraient. Je suis preneur d'un truc simple.
Je ne le voyais pas tout à fait comme cela. Pour moi le "une" aurait désigné une végétation parmi d'autres. Or dans un écosystème donné il n'y en a qu'une seule et unique, "la" végétation de cette contrée.Pas d'accord. Voici comment j'interprète la subtile différence entre les deux sorte d'article :
"Une" = article indéfini, je laisse au lecteur le soin d'imaginer (fugitivement) cette végétation.
"La" = article défini, je sous-entends que cette végétation a déjà été évoquée dans le récit, voire décrite. Ce qui n'est pas le cas.
Mais ton explication se tient parfaitement, et tu es l'auteur donc là, tu fais totalement comme tu le sens. (et en plus c'était un point de détail ^^)
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Avec ce "demeurer" on a un peu l'impression qu'avant ce passage, ça l'était déjà. Moi je tenterais plutôt de prendre la chose par l'autre sens et indiquer que la vengeance était devenu son pain quotidien.La vengeance demeurait son pain quotidien, poissant d’innombrable fois ses mains du sang des mutants, volant la vie de ses ennemis dont il guettait les régulières migrations.
"rien n'avait pu", sauf erreur ^^. Il faudrait peut-être préciser exactement ce à quoi "ces" se rapporte. Parce que bon, le lecteur à la limite peut le comprendre, ma syntaxiquement, c'est un peu espacé...Toutefois, rien n’avaient put atténuer la haine engendrée par ces jours funestes, gravés au fer rouge dans sa mémoire.
Je ne sais pas si "Et pour cause" est vraiment approprié... la cause ce n'est pas que ses victimes subissent le sort qu'il leur réservait, c'est justement l'inverse, la cause c'est la mort de ses parents, et l'effet c'est sa folie meurtrière. Mais j'ai peut-être mal compris ce que tu voulais dire... ^^Et pour cause, ses victimes subissaient toujours le sort qu’il leur réservait, sans soupir, plainte ni révolte.
"racler" n'est pas très joli, dans ce contexte, enfin pour moi.Le mistral, qui raclait la région depuis des millénaires, chassait le vaisseau vers les contrées du sud comme s’il fut impatient de nettoyer les plaines avant l’arrivée de la neige.
Est-ce que tous les passagers sont dans la cale ? Parce que si c'est le cas, c'est presque inutile de préciser qu'il est avec eux. Si ce n'est pas le cas, alors je mettrais presque "d'autres voyageurs" pour bien indiquer qu'ils ne sont pas tous dans la cale.L’air glacial du désert avait réveillé Dagmar ; il dormait en compagnie des autres voyageurs, dans la relative chaleur de la cale.
Un geste assoupi ? c'est le geste qui dort ? Si l'effet est voulu c'est ok, mais sinon à ta place je changerais, ça fait vraiment bizarre. ^^D’un geste assoupi, il avait tendu la main pour se couvrir de son manteau.
Je crois qu'on ne peut pas tâtonner quelque chose. Dans quelque chose, sur quelque chose mais pas "tâtonner le bois"Après avoir tâtonné sans succès le bois de la coque, il s’était assis.
Virgule de trop, à mon avisCe qu’il avait vu en reprenant ses esprits, lui avait glacé le sang !
Je ne sais pas pourquoi, cette fin de phrase me revient pas. Peut-être à cause du "tranchant pénétrant" ou alors du "en l'attente" qui sonne un peu étrange à mes oreilles... Je ne sais pas. "pétrifié et attendant/redoutant/craignant qu'un objet tranchant pénètre ses chairs ou qu'une ferme poigne serre son cou"... suggestion personnelle, bien sûr. ^^pétrifié en l’attente d’un objet tranchant pénétrant ses chairs ou d’une ferme poigne serrant son cou.
Le Style :
Dans la partie qui suit le réveille de Dagmar, attention à ne pas nous ensevelir sous des monceaux de vocabulaire marin que tout le monde ne connait pas (si je n'avais pas eu une période "passion bateaux" qui m'est vite passée -mal de mer-, je ne saurais sans doute ni ce qu'est une drisse, ni une écoute, ni un taquet, ni le fait de lover une écoute...), ça pourrait rebuter le lecteur et surtout je ne vois pas bien l'utilité de cet étalage. Dagmar se réveille et ne trouve plus son manteau, bon, mais il aurait été possible, je pense de lui trouver une "excuse" qui n'oblige pas le lecteur à se plonger dans un Dictionnaire des Termes Spécifiques de Marine Marchande et de Plaisance.
Sinon, toujours rien à redire si ce n'est ces petites conjonctions qui, parfois, viennent comme des cheveux sur la soupe, comme "Et pour cause" qui ne me semble pas approprié à la corrélation logique entre les deux phrases dont il est question.
Le Récit :
Trente années à la Victor Hugo ("Cosette grandissait" et hop, 8 ans d'un coup !), pourtant visiblement tout y est. Il ne fallait pas plus court, il ne fallait pas plus loin. La seule chose qui m'a un peu dérangé c'est la rapidité de la rencontre entre Karowell et Dagmar. D'abord parce que ce Karowell, pour le lecteur, sort de nul part, ensuite parce que bon, Dagmar passe en quelques secondes du "je vais crever" au "bon, on fait route ensemble ?". Peut-être quelques lignes supplémentaires auraient-elles été les bienvenues pour nous éclairé quand même un chouilla sur les motivations de Dagmar, sans tout dévoiler pour autant bien sûr... Et par la même occasion, l'accident, on en connait rien non plus. Si je réchappe à un accident du genre, j'essayerais au moins de savoir ce qui c'est passé, or là, visiblement Dagmar et Karowell s'en contre-fichent un peu.
Ceci dit, l'action de cet extrait est par ailleurs très bien menée et on a envie de savoir la suite.
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Salut Mr Songe,
Encore beaucoup de points à revoir (tant mieux... ) l'inverse m'aurait paru plutôt louche.
Ce qui pourrait paraître des "pinailleries" (à savoir par exemple si "et pour cause" est bien approprié ou non) est pour moi des plus instructif. Merci pour cet épluchage, je viens sur ID pour cela !
1 - Kalowell / Korell débarque de nulle part mais Dagmar semble le connaître.
2 - Dagmar passe en quelques secondes du "je vais crever" au "bon, on fait route ensemble "
3 - Si je réchappe à un accident du genre, j'essayerais au moins de savoir ce qui c'est passé, or là, visiblement Dagmar et Karowell s'en contre-fichent un peu. (soit-dit en passant, Dagmar n'a pas l'air de s'en ficher puisque je dis "mais les circonstances irréelles de l’accident le faisait sombrer dans une indécision frisant la paranoïa."
=> tu imagines sans peine qu'il s'est passé un évènement crucial. C'est normal : il s'agit de l'un des nœuds gordiens du roman. Je n'en dis pas assez mais si j'en rajoute, je n'en dirais toujours pas assez à moins de tout dévoiler et casser l'effet de surprise.
Mes questions sont les suivantes, est-ce que le lecteur comprends bien :
- qu'il s'est passé un évènement crucial (Annonce en fin de chapitre 1 + circonstances étranges de l'accident + changement radical de comportement pour Dagmar)
- que l'auteur a ses raisons de ne pas en dire plus dans cet extrait
- mais qu'il vas certainement éclaircir petit à petit le sujet.
Enfin, est-ce que le lecteur est prêt à garder ses questions sous le bras et poursuivre pour obtenir les réponses ?
Nérouje
Encore beaucoup de points à revoir (tant mieux... ) l'inverse m'aurait paru plutôt louche.
Ce qui pourrait paraître des "pinailleries" (à savoir par exemple si "et pour cause" est bien approprié ou non) est pour moi des plus instructif. Merci pour cet épluchage, je viens sur ID pour cela !
Pacô m'a fait à peu près la même remarque. Il vas falloir que je trouve une solution car je ne peux malheureusement pas faire monter Dagmar sur le pont pour une autre raison.attention à ne pas nous ensevelir sous des monceaux de vocabulaire marin que tout le monde ne connait pas (si je n'avais pas eu une période "passion bateaux" qui m'est vite passée -mal de mer-, je ne saurais sans doute ni ce qu'est une drisse, ni une écoute, ni un taquet, ni le fait de lover une écoute...), ça pourrait rebuter le lecteur et surtout je ne vois pas bien l'utilité de cet étalage. Dagmar se réveille et ne trouve plus son manteau, bon, mais il aurait été possible, je pense de lui trouver une "excuse" qui n'oblige pas le lecteur à se plonger dans un Dictionnaire des Termes Spécifiques de Marine Marchande et de Plaisance.
Qui c'est ce sale copieur ?Trente années à la Victor Hugo
Hum, passage très problématique. Il faudra que j'essaie d'améliorer mais ça vas être très très difficile. Résumons :La seule chose qui m'a un peu dérangé c'est la rapidité de la rencontre entre Karowell et Dagmar. D'abord parce que ce Karowell, pour le lecteur, sort de nul part, ensuite parce que bon, Dagmar passe en quelques secondes du "je vais crever" au "bon, on fait route ensemble ?". Peut-être quelques lignes supplémentaires auraient-elles été les bienvenues pour nous éclairé quand même un chouilla sur les motivations de Dagmar, sans tout dévoiler pour autant bien sûr... Et par la même occasion, l'accident, on en connait rien non plus. Si je réchappe à un accident du genre, j'essayerais au moins de savoir ce qui c'est passé, or là, visiblement Dagmar et Karowell s'en contre-fichent un peu.
1 - Kalowell / Korell débarque de nulle part mais Dagmar semble le connaître.
2 - Dagmar passe en quelques secondes du "je vais crever" au "bon, on fait route ensemble "
3 - Si je réchappe à un accident du genre, j'essayerais au moins de savoir ce qui c'est passé, or là, visiblement Dagmar et Karowell s'en contre-fichent un peu. (soit-dit en passant, Dagmar n'a pas l'air de s'en ficher puisque je dis "mais les circonstances irréelles de l’accident le faisait sombrer dans une indécision frisant la paranoïa."
=> tu imagines sans peine qu'il s'est passé un évènement crucial. C'est normal : il s'agit de l'un des nœuds gordiens du roman. Je n'en dis pas assez mais si j'en rajoute, je n'en dirais toujours pas assez à moins de tout dévoiler et casser l'effet de surprise.
Mes questions sont les suivantes, est-ce que le lecteur comprends bien :
- qu'il s'est passé un évènement crucial (Annonce en fin de chapitre 1 + circonstances étranges de l'accident + changement radical de comportement pour Dagmar)
- que l'auteur a ses raisons de ne pas en dire plus dans cet extrait
- mais qu'il vas certainement éclaircir petit à petit le sujet.
Enfin, est-ce que le lecteur est prêt à garder ses questions sous le bras et poursuivre pour obtenir les réponses ?
Nérouje
Nérouje- Talent Génial
- Nombre de messages : 546
Age : 58
Localisation : alpes du sud
Votre talent : Aucun
Points : 593
Date d'inscription : 28/03/2009
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
1) Justement non. On comprend qu'il y a eu un accident et qu'un type est tombé de nul part. Mais on ne connait même pas la cause de l'accident, et il est étrange qu'aucun des protagonistes ne veuille pas y regarder de plus près, non ?Mes questions sont les suivantes, est-ce que le lecteur comprends bien :
- qu'il s'est passé un évènement crucial (Annonce en fin de chapitre 1 + circonstances étranges de l'accident + changement radical de comportement pour Dagmar)
- que l'auteur a ses raisons de ne pas en dire plus dans cet extrait
- mais qu'il vas certainement éclaircir petit à petit le sujet.
2) Oui, ça on le devine bien, ne t'en fais pas, et je ne te demande pas de tout nous dévoiler ici ! xD
3) Oui ça aussi c'est très clair, mais il y a le comportement des personnages qui me semble un peu... Disons que même s'il est "normal" pour eux de filer comme ça ensemble sans chercher à comprendre, il serait bon que cette motivation soit plus explicite (pas dans ses raisons, mais qu'on comprenne qu'ils ne tiennent pas à en savoir plus, c'est la surtout le petit bémol qui me dérangeait un peu )
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
OK, merci. Maintenant, je sais ce que je dois modifier / ajouter : appuyer encore plus le premier point (il s'est passé un évènement crucial) et expliquer pourquoi ils ne veulent pas en savoir plus. Finalement, rien de bien compliqué (ni de révélateur.) J'avoue que le problème soulevé par le revirement de Dagmar dans mon récit tel que je l'avais écrit (il passe en quelques secondes du "je vais crever" au "bon, on fait route ensemble ") me chiffonnait depuis le début mais je n'arrivais pas à cerner les faiblesses pour y trouver une solution. Nickel et franchement, encore merci.MrSonge a écrit:1) Justement non. On comprend qu'il y a eu un accident et qu'un type est tombé de nul part. Mais on ne connait même pas la cause de l'accident, et il est étrange qu'aucun des protagonistes ne veuille pas y regarder de plus près, non ?Mes questions sont les suivantes, est-ce que le lecteur comprends bien :
- qu'il s'est passé un évènement crucial (Annonce en fin de chapitre 1 + circonstances étranges de l'accident + changement radical de comportement pour Dagmar)
- que l'auteur a ses raisons de ne pas en dire plus dans cet extrait
- mais qu'il vas certainement éclaircir petit à petit le sujet.
2) Oui, ça on le devine bien, ne t'en fais pas, et je ne te demande pas de tout nous dévoiler ici ! xD
3) Oui ça aussi c'est très clair, mais il y a le comportement des personnages qui me semble un peu... Disons que même s'il est "normal" pour eux de filer comme ça ensemble sans chercher à comprendre, il serait bon que cette motivation soit plus explicite (pas dans ses raisons, mais qu'on comprenne qu'ils ne tiennent pas à en savoir plus, c'est la surtout le petit bémol qui me dérangeait un peu )
Nérouje
Nérouje- Talent Génial
- Nombre de messages : 546
Age : 58
Localisation : alpes du sud
Votre talent : Aucun
Points : 593
Date d'inscription : 28/03/2009
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Mais de rien, c'est d'un plaisir que d'apporter son humble participation à l'amélioration de quelques petits points d'un texte déjà vraiment très bon.
Et je suis tout à fait d'accord avec tes résolutions, ces deux points (événement crucial et revirement) me semblent les deux plus obscurs de ce début et je pense qu'il serait bon non pas qu'on en sache plus, comme tu l'as dit, mais que ces faits eux-mêmes soient plus clairs. Par exemple, rien que de mentionner que Dagmar et Karowell ne veulent pas en savoir plus éviterait au lecteur de se demander "Woh, mais qu'est-ce qu'il se passe, là ?".^^
Et je suis tout à fait d'accord avec tes résolutions, ces deux points (événement crucial et revirement) me semblent les deux plus obscurs de ce début et je pense qu'il serait bon non pas qu'on en sache plus, comme tu l'as dit, mais que ces faits eux-mêmes soient plus clairs. Par exemple, rien que de mentionner que Dagmar et Karowell ne veulent pas en savoir plus éviterait au lecteur de se demander "Woh, mais qu'est-ce qu'il se passe, là ?".^^
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
L'opposition du "merde" vulgaire et du "plus guère avoir de" est voulue ? Parce que c'est étrange comme langage pour se parler à soi-même...Merde ! Je n’ai plus guère de temps pour tenter quelque chose.
Je ne saisi pas bien la nécessité de cette précision, il a donc l'habitude de dormir le jour ?L’urgence obsédante de la situation l’avait arraché à son sommeil nocturne.
"lui créer le choc" sonne étrange, je trouve. "provoquer" serait peut-être plus juste ? "pour l'endormir et provoquer le choc désiré"Une faible dose suffira pour l’endormir et lui créer le choc désiré
Il manque un complément, non, en l'état la phrase nous laisse sur notre faim syntaxique. ^^ "le lui faire absorber", "lui faire absorber ce poison/ce breuvage/cette liqueur..." enfin comme tu le sens.Mais comment lui faire absorber ?
Virgule plus que facultative.C’était là, le deuxième problème
Je confirme, un type qui lance ce genre d'interjection ne doit pas souvent se parler à lui-même ne disant "Je n'ai plus guère le temps".— Putain, je dois lui faire boire c’te pisse d’âne !
De nouveau on a l'impression qu'il y a un dénivelé notable entre ses monologues intérieurs et ses paroles véritables. Habituellement, si je ne suis pas un cas unique, je me parle avec le même niveau de langue que je ne parle aux autres, sauf quand je fais exprès de parler fort bien, ou franchement dégueu.La ruse ? À écarter, je ne sait même pas comment il raisonne.
L’intimidation ? Celle-ci dépends d’un rapport de force et les mutants y demeurent insensibles.
Je mettrais simplement "maintes fois". Et pour la fin de la phrase soit ":" soit "contrainte, et ceci"Depuis les circonstances dramatiques de son départ d’Entrepierre il avait de maintes fois pu vérifier que les mutmains restaient indifférents à la contrainte, ceci le mettait hors de lui.
Rien à ajouter à mon relevé, si ce n'est que je trouve cette scène de monologue méditatif entrecoupée d'injures lancées au vent très réussie, malgré la grande verticalité du texte qui n'a jamais été ma tasse de thé mais ça, c'est non seulement du détail et en plus une question de goût. Ça n'a aucun influence sur le plaisir que j'ai à la lecture de ton roman.
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Bonjour Nérouje,
J’avoue ne pas avoir tout compris de ces noms inconnus que tu alignes en quelques phrases.
Il y a une mer et du sable. Entrepierre est… une terre, un pays, une région ?
La tribu à laquelle appartient Dagmar est composée d’humains ?
Les Mutmains vivent à l’intérieur d’un dôme.
Les humains à l’intérieur de l’unid’hab ( ?)
Les deux races sont censées l’une entretenir un chenal qui amène l’eau de mer à l’intérieur du dôme, et l’autre filtrer cette eau et la dessaler. L’une race ne pouvant donc survivre sans l’autre.
La stadesse semble être le réceptacle de cette eau dessalée.
Deux ou trois autres petites choses :
J’avoue ne pas avoir tout compris de ces noms inconnus que tu alignes en quelques phrases.
Il y a une mer et du sable. Entrepierre est… une terre, un pays, une région ?
La tribu à laquelle appartient Dagmar est composée d’humains ?
Les Mutmains vivent à l’intérieur d’un dôme.
Les humains à l’intérieur de l’unid’hab ( ?)
Les deux races sont censées l’une entretenir un chenal qui amène l’eau de mer à l’intérieur du dôme, et l’autre filtrer cette eau et la dessaler. L’une race ne pouvant donc survivre sans l’autre.
La stadesse semble être le réceptacle de cette eau dessalée.
Qui sont ces fameux maîtres ?Là, tombèrent les premiers morts, vaine offrande à des maîtres indifférents.
Deux ou trois autres petites choses :
Tu es sûr qu’il ne faut pas une virgule après « ce matin-là » ? De plus, dans le sens où je l’entends, mais je me trompe peut-être, il me semble qu’il y a une faute de temps. J’aurais tendance à dire : « il avait beau se concentrer, ce matin-là il avait perdu le compte des journées… » Et là je n’ai pas besoin de la virgule. De plus, le temps me semble plus approprié.Pour couronner le tout, ce matin-là il avait beau se concentrer, il perdait le compte des journées passées à fixer la base du Dôme
J’avoue que j’ai un peu de mal en orthotypographie, mais pourquoi mets-tu parfois des majuscules et parfois des minuscules à ces mots ?l’accès au refuge des mutmains restait clos. tandis que les Mutmains, réfugiés dans leur abri. qui alimentait la stadesse. car la Stadesse refusa de délivrer
comblait le fossé qui alimentait en eau de mer, (pas de virgule) la station de dessalement
azul- Talent Suprême
- Nombre de messages : 1557
Age : 66
Localisation : Lot et Garonne
Votre talent : Écriture
Points : 1556
Date d'inscription : 19/11/2009
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Cette partie-là est vraiment très bien écrite. Tu nous montres bien la psychologie de ce gamin qui croit en son père, puis doute, et dont sa foi en lui finit par s’écrouler. Le parcours que font tous les gosses d’ailleurs.
Il y a une sacrée ellipse avant le dernier paragraphe. J’aurais aimé savoir comment Dagmar a pu rejoindre une autre tribu, quelles ont été ses difficultés, ses souffrances… non parce que boire le sang de son père, ok, mais est-ce suffisant sous un soleil de plomb pour accomplir deux ou trois jours de marche sans défaillir ? (sois dit en passant, tu me fais boire du sang, je suis presque sûre de tout vomir.)
Voilà, on sait pas non plus pourquoi la mère est morte, mais on peut supposer que c’est de déshydratation.
Il y a une sacrée ellipse avant le dernier paragraphe. J’aurais aimé savoir comment Dagmar a pu rejoindre une autre tribu, quelles ont été ses difficultés, ses souffrances… non parce que boire le sang de son père, ok, mais est-ce suffisant sous un soleil de plomb pour accomplir deux ou trois jours de marche sans défaillir ? (sois dit en passant, tu me fais boire du sang, je suis presque sûre de tout vomir.)
Voilà, on sait pas non plus pourquoi la mère est morte, mais on peut supposer que c’est de déshydratation.
Pourquoi l’italique pour « octille » alors qu’il n’y en avait pas pour calofil. De plus, tu utilises déjà l’italique pour les pensées.La pâle luminosité de l’octille
Dagmar trouvait sa mère si belle qu’il eût (eut) envie de l’embrasser
L’homme le fixa quelques instants, soupira (virgule) puis ses yeux plissés effleurèrent le visage de la femme
Ne t’inquiètes (inquiète – impératif) pas
Si « respecter » se rapporte aux adultes, la construction ne convient pas. L’existence rude de la tribu lui avait appris à respecter les adultes et à leur obéir.L’existence rude de la tribu lui avait appris à respecter et obéir aux adultes
Pas de majuscule à « est » s’il ne s’agit que d’une direction et non d’une région.ils obliquèrent vers l’Est.
Ah bah ça y est, en v’là un autre ! C’est quoi le Granfour ?le soleil radieux et impitoyable ralluma le Granfour de tous ses feux
, il (ils) ne parlèrent guère.
Trente années, au cours desquelles Dagmar avait acquit (acquis)
rien n’avaient put (pu) atténuer
Dernière édition par azul le Jeu 4 Mar 2010 - 22:05, édité 1 fois
azul- Talent Suprême
- Nombre de messages : 1557
Age : 66
Localisation : Lot et Garonne
Votre talent : Écriture
Points : 1556
Date d'inscription : 19/11/2009
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Qu’est-ce qui est posé sur la piste ?Il roulait sur six rails assemblés en un berceau longiligne, posé sur la piste.
Je mettrais la virgule avant « et » et non après. Tu ne peux pas former d’incise ici.la voie formait d’amples courbes pour contourner le relief et, les nombreuses poulies en bois garnissant ses flancs en forme de felouque crissaient, perturbant le sommeil des passagers.
vers les contrées du sud comme s’il fut (était) impatient
Cette absence (perte ?) lui avait fait l’effet d’une douche glacée.
Il était certain de l’avoir en main ? De l’avoir à la main ? De l’avoir tenu en main ?Il était certain de l’avoir tenu à la main
Ouh, ben il y en a des « avoir » ! Au-dessus je dirais donc : il était certain de le tenir en main.il s’était souvenu avoir remédié
Je ne comprends goutte à ce passage. L’écoute de l’artimon avait été lovée à l’envers ? Et que vient faire là l’intransigeance du capitaine ? Il n’aurait pas voulu que Dagmar s’occupe lui-même de cette réparation ? Ensuite : Encombré par son manteau, il l’avait posé pour enrouler la drisse ( ?)Après mûre réflexion, il s’était souvenu avoir remédié à une curieuse négligence de l’équipage. Juste avant d’installer ses affaires dans la cale, il avait constaté qu’une écoute de l’artimon avait été lovée à l’envers et menaçait de sauter des taquets au moindre coup de vent. Conscient du danger – mais aussi de l’intransigeance du capitaine – il avait réagi, sans prendre la peine d’en informer quiconque.
Encombré par son manteau, il ne voyait pas comment il aurait pu enrouler la drisse.
Pour en avoir le cœur net, il s’était faufilé entre les hamacs et avait gagné le pont ; (ton point virgule est trop fort, je mettrais une virgule. J’en mettrais presque une aussi après « quand » pour bien démarquer la soudaineté) quand soudain, une effroyable secousse
Pendants (pendant) quelques instants
il s’était sentit (senti) planer dans les airs (virgule) puis un violent choc
Ce qu’il avait vu en reprenant ses esprits, (pas de virgule) lui avait glacé le sang !
Vraiment, il y a un brasier sur le pont d’un char en pleine course ?Les flammes ondoyantes d’un brasier
quelques instants de panique s’étaient emparés de lui ; (je mettrais plutôt un point ici) dans son extrême faiblesse
Pour éviter les deux participes présents, tu pourrais écrire : pétrifié en (dans) l’attente qu’un objet tranchant pénètre ses chairs ou qu’une poigne ferme serre son cou.il n’avait pu esquisser un geste, pétrifié en l’attente d’un objet tranchant pénétrant ses chairs ou d’une ferme poigne serrant son cou.
C’(Ç) avait été pire qu’une lame, (pour le coup, le point virgule serait de meilleur augure) il s’était étranglé.
Ah ok, je découvre à mesure, n’est-ce pas ? Le char s’est renversé. Ben faut prévenir, je n’avais pas compris ça.seuls rescapés du terrible accident, avaient abandonné la carcasse fumante du char
Je pense qu’il te faut revoir l’histoire de l’accident, parce qu’il n’est pas si clair que ça que le char se renverse.
Je trouve aussi improbable que deux personnes « ennemies » poursuivent leur route de concert. Ils ne sont pas du tout obligés de se côtoyer, même s’ils vont dans la même direction.
Muhurf ! Tu es le roi de l’ellipse toi ! Tu nous détailles le voyage en char et nous résumes en deux temps trois mouvements le voyage de concert de deux ennemis de longue date (de deux tribus opposées du moins). Bah, pour moi c’est trop court tout ça. D’ailleurs, depuis le début, tu sais à merveille nous priver des détails. Surtout quand ils sont utiles. Dix jours avec son ennemi, c’est pas banal quand même.Il ne pouvait le dire, toutefois l’incroyable s’était produit : L’homme et le mutmain, seuls rescapés du terrible accident, avaient abandonné la carcasse fumante du char au Granfour et poursuivi leur route de concert. Pourtant, chacun avait (d’égales) chances de survie et aucun des deux ne pouvait (ne pouvait ou ne voulait) aider l’autre. Malgré l’obstacle de la langue, ils avaient pu dialoguer car le mutmain, qui prétendait s’appeler Korell et non Kalowell, possédait quelques rudiments pour s’exprimer.
Ils avaient ainsi passé une dizaine de jours à longer la ligne 51 (et comment ils se sont nourris et abreuvés ?) pour rejoindre la zone habitée la plus proche. Dagmar rongeait son frein, harcelé par l’envie d’assouvir sa vengeance mais les circonstances irréelles de l’accident le faisait sombrer dans une indécision frisant la paranoïa.(comment ça la paranoïa ?)
azul- Talent Suprême
- Nombre de messages : 1557
Age : 66
Localisation : Lot et Garonne
Votre talent : Écriture
Points : 1556
Date d'inscription : 19/11/2009
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Salut Azul,
Tout d'abord, merci pour tes remarques pertinentes. Si certains points avaient déjà été soulevés par Pacô et Mr Songe, d'autres non. Ce qui est tout à ton honneur, une bonne vue d'ensemble me permet de cerner les différents problèmes soulevés par mon texte.
Je n'ai pas grand chose à ajouter à ce que tu as dit, si ce n'est sur ce point :
Néanmoins, je tiens à préciser que c'est bel et bien ce que je recherche. J'avoue avoir une grande admiration pour Franck Herbert, ceci expliquant cela . Après, tout est une question de goût : je connais certains écrivains de S-F qui ne supportent pas cette manie d'éviter soigneusement de décrire certaines scènes et qui ont toujours soutenu qu'Herbert n'écrivait quasiment jamais d'action car il ne savait pas le faire (ce qui est fort possible.)
Donc (et pour résumer) mon but ne sera jamais de supprimer ces ellipses mais de faire en sorte qu'elles passent le mieux possible. Et ce, grâce à vos remarques. Mon pari est de tenter de briser la mode "pavé" en S-F.
@ Mr Songe,
Il me semble en effet difficile de justifier ce mélange de langage soutenu et grossier dans ses pensées même si Dagamr est plutôt allumé du citron et qu'il manie à la perfection toutes sortes d'expressions et de styles.
Nérouje
Tout d'abord, merci pour tes remarques pertinentes. Si certains points avaient déjà été soulevés par Pacô et Mr Songe, d'autres non. Ce qui est tout à ton honneur, une bonne vue d'ensemble me permet de cerner les différents problèmes soulevés par mon texte.
Je n'ai pas grand chose à ajouter à ce que tu as dit, si ce n'est sur ce point :
Non, je ne suis pas le roi de l'ellipse car si tel était le cas, elles passeraient comme lettre à la poste.Muhurf ! Tu es le roi de l’ellipse toi ! Tu nous détailles le voyage en char et nous résumes en deux temps trois mouvements le voyage de concert de deux ennemis de longue date (de deux tribus opposées du moins). Bah, pour moi c’est trop court tout ça. D’ailleurs, depuis le début, tu sais à merveille nous priver des détails. Surtout quand ils sont utiles.
Néanmoins, je tiens à préciser que c'est bel et bien ce que je recherche. J'avoue avoir une grande admiration pour Franck Herbert, ceci expliquant cela . Après, tout est une question de goût : je connais certains écrivains de S-F qui ne supportent pas cette manie d'éviter soigneusement de décrire certaines scènes et qui ont toujours soutenu qu'Herbert n'écrivait quasiment jamais d'action car il ne savait pas le faire (ce qui est fort possible.)
Donc (et pour résumer) mon but ne sera jamais de supprimer ces ellipses mais de faire en sorte qu'elles passent le mieux possible. Et ce, grâce à vos remarques. Mon pari est de tenter de briser la mode "pavé" en S-F.
@ Mr Songe,
Il vas falloir que j'y réfléchisse sérieusement.L'opposition du "merde" vulgaire et du "plus guère avoir de" est voulue ? Parce que c'est étrange comme langage pour se parler à soi-même [...] Je confirme, un type qui lance ce genre d'interjection ne doit pas souvent se parler à lui-même ne disant "Je n'ai plus guère le temps" [...] De nouveau on a l'impression qu'il y a un dénivelé notable entre ses monologues intérieurs et ses paroles véritables. Habituellement, si je ne suis pas un cas unique, je me parle avec le même niveau de langue que je ne parle aux autres, sauf quand je fais exprès de parler fort bien, ou franchement dégueu."
Il me semble en effet difficile de justifier ce mélange de langage soutenu et grossier dans ses pensées même si Dagamr est plutôt allumé du citron et qu'il manie à la perfection toutes sortes d'expressions et de styles.
Justement, oui. Les humains se reposent durant les heures les plus chaudes de la journée. Cette précision a aussi gêné Pacô.Je ne saisi pas bien la nécessité de cette précision, il a donc l'habitude de dormir le jour ?L’urgence obsédante de la situation l’avait arraché à son sommeil nocturne.
Nérouje
Nérouje- Talent Génial
- Nombre de messages : 546
Age : 58
Localisation : alpes du sud
Votre talent : Aucun
Points : 593
Date d'inscription : 28/03/2009
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
En fait, je ne suis pas géné de croiser différents styles dans un même personnage, il suffit de lire les Liaisons Dangereuses pour savoir que cela n'a rien d'hérétique. C'est juste que, comme tu le dis, je ne vois pas pourquoi il se parlerait différemment à haute voix et intérieurement quand il est seul...Il me semble en effet difficile de justifier ce mélange de langage soutenu et grossier dans ses pensées même si Dagamr est plutôt allumé du citron et qu'il manie à la perfection toutes sortes d'expressions et de styles.
Donc voilà, moi, j'égaliserais un peu ces deux discours, mais c'est toi qui voit si tu veux tâcher plutôt de justifier une telle attitude.
Ce qui me gène, c'est que ce n'est pas dit explicitement, je crois. Sauf pendant la traversée du désert avec son père, mais bon, là, on se dit "désert = cas particulier", c'est normal ! Et surtout, quand son père éveille Dagmar, au début, il l'éveille bien le matin, donc ça nous induit en erreur aussi. Si tu veux garder ce "sommeil nocturne", peut-être faudrait-il juste préciser à un moment donné la situation. Pas que l'on croit que c'était exceptionnel...Justement, oui. Les humains se reposent durant les heures les plus chaudes de la journée. Cette précision a aussi gêné Pacô.
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
MrSonge a écrit:En fait, je ne suis pas géné de croiser différents styles dans un même personnage, il suffit de lire les Liaisons Dangereuses pour savoir que cela n'a rien d'hérétique. C'est juste que, comme tu le dis, je ne vois pas pourquoi il se parlerait différemment à haute voix et intérieurement quand il est seul...Il me semble en effet difficile de justifier ce mélange de langage soutenu et grossier dans ses pensées même si Dagamr est plutôt allumé du citron et qu'il manie à la perfection toutes sortes d'expressions et de styles.
Donc voilà, moi, j'égaliserais un peu ces deux discours, mais c'est toi qui voit si tu veux tâcher plutôt de justifier une telle attitude.
Je confirme, ça ne gêne pas du tout.
Au contraire, ça enrichit le caractère du personnage, si tu restes cohérent tout le fil de ton récit.
Mais pour moi, faire du grossier quand il est seul, et du beau langage quand il est accompagné, ça a tendance à souligner tacitement que ton personnage est quelqu'un qui ne dégage pas ses sentiments à la vue de tous et qu'il cache en lui sa vraie nature.
Bref, qu'il mise sur la prestance pour évoluer dans l'aventure.
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Oui mais justement, ce qui me dérange c'est qu'il est seul dans les deux cas, là...
Pourquoi monologuerait-il moins "bien" extérieurement qu'intérieurement ? Là est juste le détail qui me dérange un petit peu, parce que je ne comprend pas sa raison.
Pourquoi monologuerait-il moins "bien" extérieurement qu'intérieurement ? Là est juste le détail qui me dérange un petit peu, parce que je ne comprend pas sa raison.
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Normal,il n'en a aucune ! Si si, je vais y réfléchir.MrSonge a écrit:Oui mais justement, ce qui me dérange c'est qu'il est seul dans les deux cas, là...
Pourquoi monologuerait-il moins "bien" extérieurement qu'intérieurement ? Là est juste le détail qui me dérange un petit peu, parce que je ne comprend pas sa raison.
Je retravaille pour l'instant sur le début du deuxième chapitre qui comportait de (trop) nombreux problèmes.
N.
Nérouje- Talent Génial
- Nombre de messages : 546
Age : 58
Localisation : alpes du sud
Votre talent : Aucun
Points : 593
Date d'inscription : 28/03/2009
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Salut,
OK, ce petit message pour signaler que j'ai réécrit le début du deuxième chapitre : la partie concernant l'accident de char à voile vécu par Dagmar. Les remarques de Pacô, Mr Songe et Azul m'ont été très utiles et je pense que c'est maintenant bien plus clair et moins elliptique (… enfin j'espère )
Nérouje
OK, ce petit message pour signaler que j'ai réécrit le début du deuxième chapitre : la partie concernant l'accident de char à voile vécu par Dagmar. Les remarques de Pacô, Mr Songe et Azul m'ont été très utiles et je pense que c'est maintenant bien plus clair et moins elliptique (… enfin j'espère )
Nérouje
Nérouje- Talent Génial
- Nombre de messages : 546
Age : 58
Localisation : alpes du sud
Votre talent : Aucun
Points : 593
Date d'inscription : 28/03/2009
Page 2 sur 10 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10
Sujets similaires
» Une démocratie version 2.0 ?
» Toujours la meilleure amie ... (Version roman)
» La Ronde des Mots : deuxième version
» Commentaires "Le Prince des Hydres" (nouvelle version)
» La boite à crayons (version roman)
» Toujours la meilleure amie ... (Version roman)
» La Ronde des Mots : deuxième version
» Commentaires "Le Prince des Hydres" (nouvelle version)
» La boite à crayons (version roman)
IMPERIALDREAMER :: Ecrire et lire :: Romans :: Commentaires
Page 2 sur 10
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|