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(S-F) La conjonction K-D (version 2)

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Message  MrSonge Lun 8 Mar 2010 - 21:21

Je ne fais pas un long relevé détaillé pour la simple et bonne raison que je ne vois pas quoi citer, si ce n'est le "tâtonner le bois" qui me laisse toujours perplexe.
Concernant cette réécriture, oui, là, je dis bravo. Tout est beaucoup plus crédible, la rencontre surtout, le fait qu'ils cherchent des survivants....

Par contre, question de cohérence : dans ce passage, Dagmar est vulgaire en pensées alors que dans l'autre c'est l'inverse, langage châtié au dedans, râpeux au dehors. L'opposition est-elle voulue ??

Mais Dagmar n’avait rien put apprendre de plus et il rongeait son frein, harcelé par l’envie d’assouvir sa vengeance, ne voyageait-il pas en compagnie d’un ennemi juré ?
Ortho : "n'avait rien pu"

Puis la fournaise avait crépité et une vive lumière avait illuminé un visage… étrangement familier :
Une lumière qui illumine. Redondance voulue ?
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Message  azul Lun 8 Mar 2010 - 21:31

Je trouve aussi que c'est beaucoup plus clair. Cette fois, je ne me suis pas demandée d'où venaient ces fameuses flammes.
Le fait que les deux jeunes gens aient fait route ensemble alors qu'ils sont supposés être ennemis passe mieux aussi.

"L'absence" du manteau me laisse toujours perplexe.
Le langage grossier surprend aussi un peu. On se demande d'où il sort.
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Message  Nérouje Mar 9 Mar 2010 - 8:15

Salut Mr Songe et Azul,

Le langage grossier surprend aussi un peu. On se demande d'où il sort (Azul)
Dagmar est vulgaire en pensées alors que dans l'autre c'est l'inverse, langage châtié au dedans, râpeux au dehors. L'opposition est-elle voulue ?? (Mr Songe)
Non, ce n'est pas voulu. Je suis en train d'essayer d'uniformiser cette histoire de langage (je dois reprendre le passage d'après.) Soutenu, commun et vulgaire... Difficile de s'y retrouver. Il va falloir que je m'impose certaines règles pour simplifier et ne plus déstabiliser le lecteur.

N.
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Message  azul Mar 9 Mar 2010 - 21:36

Bonjour Nérouje !

Je suis en train de revoir les rectifications que tu as apportées à ce que j’ai déjà lu.
Dans la citation, au tout départ, il y a une petite faute que je n’avais pas vue :
quoique le cavalier ne soit jusqu’ici qu’une part inconnue de notre être.
Bon, je vois que tu nous as fourni quelques explications qui ne sont pas de trop. Malgré que maintenant je ne sache pas ce que sont « les guerres de conso », j’apprends que nous sommes sur Terre ), à la suite semble-t-il d’une guerre bactériologique, où survivent quelques humains et des Mutmains (des sortes de mutants à qui je laisserais la majuscule car il s’agit d’une race). L’Europe est donc un vaste désert nommé Granfour : eh ben voilà qui est clair !
Ta « stadesse », un coup avec majuscule et un coup sans me perturbe un peu.

Dans le second extrait, celui où le père et le fils marchent dans le Granfour, je ne comprends pas cette info : « La lune couchée depuis des heures rendait la progression hasardeuse. » Qu’est-ce que tu veux dire ? Si la lune a disparu, c’est que l’aube arrive ; or ils semblent progresser dans une semi-obscurité.

Extrait suivant :
Trente années… Jours après jours, éclairé par le visage paisible de sa mère mais contraint par le geste désespéré de son père.
La première fois, je me suis demandée à quoi se rapportait « éclairé », les trente années, les jours ou Dagmar lui-même ?
Trente années, au cours desquelles Dagmar avait acquis
Toutefois, rien n’avaient pu atténuer
Et pour cause, ses victimes subissaient toujours le sort qu’il leur réservait, je ne mettrais pas de virgule ici : elle subissaient le sort sans soupir sans soupir, plainte ni révolte.
On suppose donc qu’il y a des mutants (Mutmains) partout dans le Granfour.
le mutmain ne lui voulait aucun mal. Comment aurait-il pu en être autrement ?
Dagmar ne souffrait que de multiples contusions et – à ce qu’il avait pu en juger
Malgré leur hâte, ils n’avaient pu sauver grand-chose du désastre
L’homme et le mutmains, mus par la nécessité de rejoindre la zone habitée la plus proche
Ils avaient poursuivi leur route de concert ; pourtant chacun avait d’égales chances de survie et aucun des deux ne pouvait aider l’autre.
Cette phrase me fait le même effet que la première fois. Je crois que tu veux dire : « cependant, si chacun avait d’égales chances de survie, aucun des deux ne pouvait aider l’autre. »
Dagmar n’avait rien pu apprendre de plus et il rongeait son frein, harcelé par l’envie d’assouvir sa vengeance, point ne voyageait-il pas en compagnie d’un ennemi juré ?
Ce que je ne comprends pas dans cet extrait, c’est le lien qui semble unir les deux hommes. Dagmar a l’air de connaître ce mutant puisqu’il le nomme. Il y a donc des éléments du passé que nous ne connaissons pas.
Pour ce qui est des mots grossiers, son père en prononçait quelques-uns, comme les « ‘culés d’pédés ». Il pourrait avoir gardé cette habitude en souvenir, si tu veux justifier le langage.
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Message  azul Mer 10 Mar 2010 - 9:34

Je ne dois pas le tuer… non, non ! Surtout pas !
Non loin du village, Dagmar parcourait la grève d’un pas décidé ; il ruminait son plan.
Merde ! Je n’ai plus guère de temps pour tenter quelque chose.
Si Korell file au Dôme et n’en ressort plus, je ne saurais jamais pourquoi je connaissais son visage avant notre rencontre !(et son nom)
L’urgence obsédante de la situation l’avait arraché à son sommeil nocturne. Il avait abandonné son lit, quitté l’unid’hab qu’il partageait avec le mutmain (Là, nous sommes à Rougemont, nous sommes bien d’accord ? Pourquoi parler du Dôme alors ? Ils sont si près que ça de l’endroit où a vécu Dagmar ? Et pourquoi dormir dans la même maison. Nous ne savons pas grand-chose de Korell qui ne se manifeste guère. Pourquoi semble-t-il moins gêné par la présence de Dagmar ?) et arpentait la plage pour régler les ultimes détails de son entreprise. De temps à autre, ses pieds heurtaient des amas d’algues brunes et une bordée de jurons couvrait le bruissement du ressac. L’aube ne tarderait guère, la pénombre dissimulait encore ces masses informes abandonnées par les fantastiques marées d’équinoxe.

Bon, résumons.
Somme toute, rien de bien compliqué. Je n’ai que deux problèmes à résoudre : tout d’abord je dois décider du dosage d’alcool.
Il y réfléchissait depuis plusieurs jours : le fait que Korell soit un mutmain impliquait qu’en aucun cas, il n’avait ingurgité d’autre choses que de l’eau claire (Le fait que Korell soit un mutmain impliquait qu’il ne pouvait ingurgiter que de l’eau claire) et l’aliment synthétique en tube propre à son espèce. Dagmar devait absolument éviter un excès sinon le mutant risquait d’en mourir.
Une faible dose suffira pour l’endormir et lui créer le choc désiré, se dit-il.
Comme pour un bébé.
Il ricana.
Mais comment la (la dose) lui faire absorber ?
C’était là, (pas de virgule) le deuxième problème. Bien qu’il ait retourné la question en tous sens, il ne savait toujours pas comment s’y prendre. Les mutmains restaient imprévisibles.
— Putain, je dois lui faire boire c’te pisse d’âne ! (c’est vrai que ce langage détonne. Tu ne nous y as pas habitué depuis le départ. Est-ce vraiment nécessaire ?)
Dagmar brandit son poing vers le ciel.
Comment !?! (j’enlèverais le premier point d’exclamation. S’il y a mélange d’interrogation et d’exclamation, un de chaque suffit)
La ruse ? À écarter, je ne sait (sais) même pas comment il raisonne. (ah, il lui suppose une certaine intelligence quand même)
L’intimidation ? Celle-ci dépends (dépend)d’un rapport de force et les mutants y demeurent insensibles.
Depuis les circonstances dramatiques de son départ d’Entrepierre (virgule) il avait (de) maintes fois pu vérifier que les mutmains restaient indifférents à la contrainte, (il avait maintes fois pu vérifier l’indifférence des mutmains à la contrainte, et cela le mettait hors de lui) ceci le mettait hors de lui.
Il vagit :
— ‘culés d’pédés ! (voilà d’où vient le langage ?)
En de telles (circonstances), la vulgarité lui servait d’exutoire. (pour moi ce n’est pas une bonne explication. Du moins c’est une explication « de surface ». Il ne faut pas oublier qu’il y a de grosses failles dans l’histoire de Dagmar. De ce fait, sa psychologie ne peut pas être lisse (elle ne l’est pour personne d’ailleurs). Je ne sais pas quel âge il avait, mais il n’était qu’un enfant quand il a perdu ses parents. La dernière fois qu’il a vu sa mère, elle dormait. Son père l’a arraché au foyer familial avec très peu d’explication, et l’a obligé à boire son sang pour survivre. Il a bien dû vivre la mort de son père, même si tu éludes cette partie. J’avais aimé la façon dont tu avais décrit le rêve qui s’écroule, le père qui n’est pas si fort, si invincible que se l’imagine l’enfant. Tu ne peux pas faire l’impasse sur la psychologie de Dagmar, à mon avis. Ok, je suis peut-être dans l'analyse sauvage, mais tel que je perçois le personnage, ses propos grossiers d’adulte prennent racine dans le traumatisme de l’enfance. Une façon de faire revivre celui qui a donné sa vie pour lui. On le retrouve ici avec le « ‘culés d’pédés ». Bon, c’est une parenthèse un peu longue, mais on peut en rediscuter.)
Non, pas la force.
Il se souvenait.
Bien des années après la tragédie, son chemin avait de nouveau (tiens, il faut que j’écrive quelque chose dans la partie cours au sujet de « de nouveau » « à nouveau ». Ici, ce serait plutôt « à nouveau », c’est-à-dire : une fois de plus mais différemment) croisé Entrepierre. (si Entrepierre est un lieu, il n’a pas croisé son chemin, mais il a croisé la communauté d’Entrepierre) Constatant qu’une nouvelle communauté curait le canal, il n’avait pu réprimer sa rancœur. Quoi de plus banal, somme toute ? Sur cette terre mortifiée par un passé désastreux, où le moindre souffle soulevait des nuages de poussière, l’eau restait le bien le plus précieux.
Soudain, Dagmar eût (eut) une inspiration :
Le bluff, pensa-t-il. Je dois compter sur une gageure !
L’invraisemblable.
Il allait lui demander (le lui demander ? Lui en parler ?). De (toute façon), que pouvait-il bien faire d’autre ?
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Message  azul Mer 10 Mar 2010 - 10:49

3 - Deuxième rêve


— … (les points de suspension supposent qu’il y avait du dialogue avant et que nous le prenons en cours ; le début s’étant perdu dans le tonnerre de l’orage. Je ne mettrais donc pas de majuscules à « marre », mais c’est un choix) Marre de ce merdier ! Je saute. (le point d’exclamation serait aussi de bon aloi)
L’orage canonne. Il gronde le long des à-pics et engloutit la voix de Patrick Damart. Les doigts gourds, l’alpiniste bataille contre le nœud récalcitrant de son baudrier. Interdit, son compagnon l’observe (le regarde est aussi bien) détacher la corde qui les relie l’un à l’autre. D’opaques écharpes de brumes virevoltent autour d’eux.
— T’es cintré Dag, déconne pas bon (Dieu) ! John Kalowell s’égosille, plus pour étouffer sa panique croissante que le vacarme environnant. (étouffer le vacarme paraît étrange. Je dirais plutôt : « plus pour étouffer sa panique croissante que pour couvrir le vacarme)
— Ouaip, plein l’cul. D’ici quelques minutes … (je mettrais plutôt un tiret ici – (alt 0150) une déflagration noie quelques instants ses paroles) … alors je saute. Si tu veux crever foudroyé, c’est pas mon ‘blème !
Patrick lui lance le bout de corde dénoué, saisit les gants qu’il maintenait serré entre ses jambes et les enfile. Il lève un instant son masque, esquisse un sourire de loup, un clin d’œil confiant, puis se retourne et court (comment il court ? Il se jette dans le vide ?) vers le vide.
D’un bond souple, il disparaît dans le maelström.
Les premières bourrasques balayent un cri de terreur.

¤¤¤


Seul.
Cette pensée effraye John.
Était-ce lui avait crié ? (Est-ce lui qui a crié) Peu probable car sa gorge est nouée ; il (déglutit). Le sommet, guère plus large que la chambre miteuse où il habite quand il n’engage pas sa vie dans ce jeu insensé, gronde et vibre sous les assauts de la tempête. Le souvenir de cette pitoyable mansarde – que l’ironie de la situation déguise en paradis – éveille en lui une certaine nostalgie.
Soudain, tous les poils de son corps se hérissent et une lueur zèbre le ciel. L’écho du tonnerre se répercute dans la falaise. John reste prostré, inconscient du danger. Les gros titres de l’holo de vingt heures défilent devant ses yeux :
« L’alpiniste Patrick Damart, descendant de l’illustre créateur de linge de corps, s’est pulvérisé suite à (après ?) une chute de mille mètres. Sa femme et ses enfants sont arrivés sur les lieux du drame. Nous restons sans nouvelle de John Kalowell, son compagnon d’infortune. »
Images de la famille éplorée.
L’infortuné en question essaye en vain de se rassurer :
Arrête de divaguer… Tu n’es qu’un lâche, Dag t’attend bien au chaud dans la tente.
Tout à coup sa combinaison enfle à (de) nouveau, la chair de poule électrocute sa peau.
Bon (Dieu), la foudre !
Cette menace le galvanise (virgule) mais une fois encore la chance intercède en une rafale subite qui le projette à quelques mètres du bord. Le tonnerre lacère ses tympans tandis qu’un éclair pulvérise les blocs qu’il occupait l’instant d’avant. John plaque son corps contre le sol, les mains sur sa tête. Sous la violence de l’impact des éclats fusent en tout (tous) sens. Une douleur aiguë fulgure dans sa main ; terrorisé, il rampe le long du précipice. Une bordée de juron traverse son esprit.
Merde – merde – meeerde, où débute cette putain de cheminée de descente ?
Ses muscles stressés handicapent sa reptation qui, sous l’urgence, se mue bientôt en un tricotage désordonné. Il agrippe un bloc pour haleter, du sang goutte d’une déchirure dans son gant droit mais (point) il n’y accorde aucune importance car il distingue enfin une sombre brèche qui entame le relief.
Aaaaah putain… Sauvé !
Sans perdre un instant, il love la corde autour de son torse ; cette (manip’) familière lui rend un peu de sérénité. Un violent courant d’air ramone la cheminée et crache vers le sommet toute la fureur de l’orage : un mélange de substances solides, liquides et gazeuses. Qu’à cela ne tienne, John s’y engouffre et entreprend une désescalade prudente, la violence des bourrasques le déséquilibre. Un nouveau coup de foudre éventre les nuages, libère des sceaux (seaux ? ou est-ce un jeu de mots) de grêle qui martèlent son casque et fouettent son corps comme s’il stationnait sous la trémie d’une carrière géante. Toutefois, ce cataclysme insensé qui escamote le paysage n’a aucune influence sur la rigueur de ses gestes. Parvenu à la base de la cheminée, il longe une vaste rampe déclive. La grêle (tarit) et la vue révèle peu à peu un vaste panorama. Il profite de l’accalmie pour évaluer l’à-pic et contemple, un millier de mètres plus bas, les vertes prairies bordées de pierriers.
Le froid tombe, coupant comme une lame. Une pellicule de givre enduit le rocher. Sous la combinaison isotherme, la chaleur tiède baigne son corps, apaise la tension accumulée et ravive sa confiance. Une dalle exigeante suivie d’un léger surplomb lui procurent (je ne suis pas sûre de cet accord ; la dalle exigeante me semble être le sujet principal du plaisir) même un regain de plaisir. Il rejoint et dévale avec aisance un large couloir bordé de piliers élancés. La silhouette trapue de Patrick accompagne ses pensées ; il imagine son ami assis devant la tente, qui retourne d’un geste souple les pan-cakes sur la poêle, une tasse de thé en équilibre dans la main.

Bien. Je n’ai pas encore lu la suite, mais je me demande si tu n’es pas en train de détruire ma théorie sur la psychologie torturée de Dagmar (Damart). J’entrevois ici une possibilité de vie antérieure. Dagmar serait-il la réincarnation de Patrick Damart ? Dans ce cas, je comprends pourquoi Korell (Kalowell) lui rappelle quelque chose. Cependant, ils n’étaient pas ennemis dans cette vie-là. Je me demande comment tu vas relier tout ça.

Autre chose : tu as nommé ce chapitre « deuxième rêve ». Où est le premier ? Ne me dis pas que tout ce que j’ai lu jusqu’à présent n’était qu’une illusion !

Re : corrige tes fautes sur le forum, s’il te plaît, que les autres lecteurs ne les relèvent pas une seconde fois. Ça ne te paraît peut-être pas aussi important que les commentaires, mais ça l’est pourtant. Dans le premier chapitre, j’ai relevé des fautes que j’avais déjà corrigées. Pas sympa pour le correcteur. Crying or Very sad
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Message  azul Mer 10 Mar 2010 - 11:53

John fuit cette tempête qui broie les hauteurs ; contre toute attente, la retraite s’avère aisée. Nuages et montagnes ne forment qu’un décor capricieux et irréel (virgule) mais l’expérience acquise au cours d’innombrables ascensions guide ses gestes. Telle est la force spontanée du grimpeur.

Soudain, l’épée incendiaire du couchant jaillit de l’horizon. John suspend sa course, émerveillé. Un large rayon scinde le malstrom en deux entités rivales et une chaude lueur inonde cet espace neutre. Chassés vers le haut, les cumulus tourbillonnent en un violent cloaque. (Au-dessous) d’eux, ors (pourquoi « or » est au pluriel ?) et carmin embrasent le paysage. Les cimes rugissent dans le vent ; (leurs) pics acérées sabrent certains nuages imprudents et bouffis de colère. Un sang pourpre teinte les pentes assiégées de ténèbres. Quelques glaciers immaculés vacillent au bord d’un abîme de roche verticale, prêts à basculer dans la vallée où de rares points scintillent, fragiles témoins d’une humanité inaccessible qui se prépare au souper. (beaucoup de poésie. Franchement c’est très beau. Je me croirais presque dans « Soleil couchant » de Victor Hugo)
Puis le soleil sombre dans le lointain, renvoyant John à sa solitude.
Il songe au tableau d’un peintre madrilène et aux nombreuses heures passées dans la galerie contemporaine de la rue Kourmanof. Une devise absurde – dont la formulation exacte lui échappe – commentait l’œuvre du maître, (deux point et majuscule à « on » puisqu’il s’agit d’une citation) « on y voit ce que l’on y a suscité. » L’artiste prétendait se référer à une antique tradition observée dans les auberges de son pays où le client apportait sa propre pitance.
La leçon magistrale de ce peintre vient d’apparaître sous ses yeux : l’homme modèle ce qu’il observe. Tout (là-haut), il avait ardemment désiré sa mansarde glauque et exiguë. Maintenant, la sublimité de la nature a anéanti cet attrait. Sans conteste.
John est là pour cette magie, et le jeu en vaut la chandelle.

Le couloir débouche sur une nouvelle zone de surplombs. Il fait halte pour étudier la suite de l’itinéraire. Dans la faible lumière crépusculaire, une douce caresse effleure son visage. Puis une autre… et encore. Un souvenir fugace érafle son cœur (espace) : les cheveux blonds d’Agnès frôlent sa peau, son corps souple luit dans la pénombre…
Un baiser humide fond sur ses lèvres.
— Agnès ?
Mais l’évidence chasse son délire.
Il neige.
John longe le gouffre à la recherche d’une issue pour franchir le rebord de cet immense toboggan. La température remonte et le rideau de neige s’épaissit ; bientôt, cette ouate informe colle et étouffe le relief. Parvenu en rive droite, il hésite, rebrousse chemin, scrute chaque détail dans l’espoir de déceler une faiblesse, un passage. Peine perdue. Cet obstacle demeure infranchissable. En cet instant, l’obscurité devient totale. Il s’assoit dans la neige molle, (veut) lâcher son piolet pour dégager le tube d’hydratation mais sa main droite reste inerte. Intrigué, il esquisse un geste brusque et cette ardeur (cet élan ?) inconsidérée envoie le fidèle outil tourbillonner dans l’abîme.
— Putaiiin… Je suis dans la merde jusqu’au cou ! La meeerde !!!
John masse sa main insensible, puis la frappe avec vigueur. Il mouline l’air, tant qu’une vive douleur fulgure (irradie ?) vers son coude, signe d’une circulation sanguine rétablie. La souffrance, atroce, lui tord les entrailles. Il mord son gant gauche, néanmoins il gémit (en gémissant ? Le participe présent ne tranche pas). L’adrénaline pénètre les capteurs de sa combinaison et déclenchent son médic ; enfin, de fines aiguilles lui administrent un puissant antalgique.(c’est bien commode. Ça existe en réalité ?) Les jambes molles, il s’allonge pour récupérer et (attend) que la drogue apaise sa douleur. Dans son dos, la masse des suspenseurs gravifiques le rassure, mais rien n’est parfait : l’appareillage de sécurité attire la foudre et le met en danger de mort. D’une pression, il allume sa lampe frontale pour chercher à nouveau un passage. Des flocons dansent devant ses yeux. Comme le faisceau éclaire ses pieds, il lui semble tout à coup deviner une large fissure sous la neige. Sa main valide nettoie la roche et confirme son impression. Il se lève, tourne le dos au vide et poursuit la désescalade, fiévreux, coinçant crampons et avant-bras dans l’anfractuosité obstruée de neige.
Soudain, la fissure salvatrice se dérobe : les saillies cèdent au vide.
Le piège se referme, inexorable. La tête penchée, il plonge le rayon lumineux entre ses jambes : seules des volutes de neige poudrent le néant. L’absence totale de relief confirme l’extrême précarité de sa situation.
Dag savait qu’il n’y avait pas d’issue, pense-t-il, amère. Ouais ? Facile à dire.
Putaiaiaian !… Même si ces foutus machins m’ont de nombreuses fois sauvé la vie, je suis incapable de sauter !
C’est tout.
Combien de fois a-t-il dialogué ainsi ? Il ne veut pas savoir.
L’angoisse lui tord les entrailles.
Bien qu’aucun alpiniste n’ait jamais relaté un accident dû à une panne de suspenseurs gravifiques, il a toujours soupçonné l’absence de témoin vivant. Pour cette raison, sa confiance se limite à l’inévitable. En d’autres termes, il refuse de confier son existence à l’incertitude : va-t-il planer jusqu’au sol… ou bien s’écraser comme un fruit trop mûr ? À chaque fois, cette éventualité dilate le temps au gré de ses doutes.
C’est que dix kilos de plomb ou de plumes ne chutent pas avec la même grâce ! (se) dit-il (virgule) maussade. Loin en dessus, un son caractéristique capte son attention : une masse importante glisse et dégringole en direction de son perchoir.
Une avalanche (espace) !
Balayé de plein fouet, John résiste en vain. La charge puissante l’arrache de la fissure et le projette dans le vide.

Là tu fais preuve d’un vrai don de conteur. Expérience vécue ? Il me semble avoir lu que tu faisais de l’alpinisme. Ce passage est en tout cas très beau, je me répète mais il m’a scotchée.
Dans quel vide va tomber notre ami John ? Dans le même où s’est perdu Patrick ?
Il me tarde de lire la suite.
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Message  Nérouje Mer 10 Mar 2010 - 14:18

Salut Azul !

Hé bien , je tourne le dos et hop, trois (grosses) corrections : merci, vraiment ! Very Happy
Comme tu le sais, l'auteur a toujours du mal à faire la part entre ce qui pour lui est évident et ce qui ne l'est absolument pas pour le lecteur, raison pour laquelle tes commentaires me sont précieux.

Dans le second extrait, celui où le père et le fils marchent dans le Granfour, je ne comprends pas cette info : « La lune couchée depuis des heures rendait la progression hasardeuse. » Qu’est-ce que tu veux dire ? Si la lune a disparu, c’est que l’aube arrive ; or ils semblent progresser dans une semi-obscurité.
Les phases lunaires retardent sur le déroulement de nos jours solaires. Il en résulte un cycle un peu étrange, surtout pour nous (humains du XXIème siècle) qui ne vivons plus dehors. Pleine lune = lune et soleil en opposition par rapport à la terre (lune au zénith => soleil au nadir), lune noire = lune et soleil en alignements (lune et soleil en même temps au zénith le jour et au nadir la nuit.) Donc (comme tu peux le constater de visu) en premier quartier, la lune est présente dans le ciel de l'après midi et du soir (donc absente le matin) et au dernier quartier c'est l'inverse (présente dans le ciel de l'aube et du matin mais absente le soir et la première partie de la nuit.)
Revenons-en au deuxième extrait de la conjonction K-D : "À cet instant précis, Dagmar réalisa que son existence basculait : la lumière de l’aurore n’était en fait que le premier quartier de la lune, bas sur l’horizon et caché par le Dôme." puis plus loin (donc plus tard) "La lune couchée depuis des heures rendait la progression hasardeuse, l’homme trébuchait [...] puis l'aube arriva"

Ce que je ne comprends pas dans cet extrait, c’est le lien qui semble unir les deux hommes. Dagmar a l’air de connaître ce mutant puisqu’il le nomme.
OK, c'est nickel. Ce lien doit être le seul élément qui doit rester (pour l'instant) incompréhensible au lecteur.

Là, nous sommes à Rougemont, nous sommes bien d’accord ? Pourquoi parler du Dôme alors ? Ils sont si près que ça de l’endroit où a vécu Dagmar ?
Non, ils en sont très loin. Pourtant il me semblait que "Pour les rares survivants de ce gâchis, le double héritage laissé par leurs lointains ancêtres ne se résumait qu’à peu de choses : l’intoxication tenace du biotope et les providentiels Dômes, sources d’eau potable" était assez clair. N'est-ce pas le cas ?

Nous ne savons pas grand-chose de Korell qui ne se manifeste guère. Pourquoi semble-t-il moins gêné par la présence de Dagmar ?
Minute, papillon ! On vas y venir. Wink

Putain, je dois lui faire boire c’te pisse d’âne ! (c’est vrai que ce langage détonne. Tu ne nous y as pas habitué depuis le départ. Est-ce vraiment nécessaire ?)
Rien n'est jamais nécessaire dans un roman... toutefois c'est ainsi que j'imagine Dagmar : complètement allumé (à cause de son enfance) mais véritable artiste maitrisant toutes les formes d'expressions (comme tu pourras le constater ultérieurement.)

En de telles (circonstances), la vulgarité lui servait d’exutoire. (pour moi ce n’est pas une bonne explication. Du moins c’est une explication « de surface ». Il ne faut pas oublier qu’il y a de grosses failles dans l’histoire de Dagmar. De ce fait, sa psychologie ne peut pas être lisse (elle ne l’est pour personne d’ailleurs). Je ne sais pas quel âge il avait, mais il n’était qu’un enfant quand il a perdu ses parents. La dernière fois qu’il a vu sa mère, elle dormait. Son père l’a arraché au foyer familial avec très peu d’explication, et l’a obligé à boire son sang pour survivre. Il a bien dû vivre la mort de son père, même si tu éludes cette partie. J’avais aimé la façon dont tu avais décrit le rêve qui s’écroule, le père qui n’est pas si fort, si invincible que se l’imagine l’enfant. Tu ne peux pas faire l’impasse sur la psychologie de Dagmar, à mon avis. Ok, je suis peut-être dans l'analyse sauvage, mais tel que je perçois le personnage, ses propos grossiers d’adulte prennent racine dans le traumatisme de l’enfance. Une façon de faire revivre celui qui a donné sa vie pour lui. On le retrouve ici avec le « ‘culés d’pédés ». Bon, c’est une parenthèse un peu longue, mais on peut en rediscuter.)
Dagmar est volontairement vulgaire dans ce cas-là (car il peut être extrêmement finaud, voire poète quand il le souhaite.) Je persiste : En de telles circonstances (ici l'exaspération ou ailleurs, la peur = quand il voit le visage de Korell) , la vulgarité lui sert d’exutoire.
Enfin, n'hésites pas à en reparler si ça ne colle pas avec la suite.

Autre chose : tu as nommé ce chapitre « deuxième rêve ». Où est le premier ? Ne me dis pas que tout ce que j’ai lu jusqu’à présent n’était qu’une illusion !
Non point. J'ai déjà fait cette erreur dans ma première version, ce n'est pas pour recommencer ! À l'origine, mon roman commençait par ce rêve et du coup, je mettais le lecteur sur une fausse piste, un sentier tellement tortueux qu'invariablement il s'y perdait. "C'est quoi ce truc débile, on y comprends keuts !" se disait-il en passant à autre chose.
J'ai donc ajouté les deux premiers chapitres pour lancer le lecteur sur une large piste correctement balisé, enfin, je l'espère !

Re : corrige tes fautes sur le forum, s’il te plaît, que les autres lecteurs ne les relèvent pas une seconde fois. Ça ne te paraît peut-être pas aussi important que les commentaires, mais ça l’est pourtant. Dans le premier chapitre, j’ai relevé des fautes que j’avais déjà corrigées. Pas sympa pour le correcteur.
Je suis sincèrement désolé. Famille et boulot oblige, je n'arrive pas à bloquer suffisamment de temps. Je sais, ce n'est pas une excuse Evil or Very Mad

ors (pourquoi « or » est au pluriel ?) et carmin embrasent le paysage.
Simple vue poétique qui signifie qu'il y a plusieurs tons d'ors et puis c'est plus joli à voix haute Wink
Enfin, si ça gêne, je peux virer...

beaucoup de poésie. Franchement c’est très beau.
Tant mieux ! J'y ai passé un temps incroyablement long, à un tel point que j'avais caressé l'idée d'une suppression radicale du passage. Malheureusement, j'en avais besoin pour la suite, ce qui m'a motivé.

Expérience vécue ?
Œuf corse... Il m'arrive aussi de me bazarder dans le vide, quoique je n'ai pas le même matériel de sécurité que notre ami Patrick ! Laughing Après tout, l'expérience est l'un des rares avantages de l'écrivain qui prend de l'âge.

Encore merci, je posterais la suite quand Mr Songe et Pacô seront passés par là.

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Message  MrSonge Mer 10 Mar 2010 - 19:43

John Kalowell s’égosille, plus pour étouffer sa panique croissante que le vacarme environnant.
Est-ce qu'on s'égosille vraiment pour étouffer le vacarme ?

Était-ce lui avait crié ?
Manque un "qui". Pour la concordance, je dirais "qui a"...

s’est pulvérisé suite à une chute de mille mètres.
Tu penses vraiment que le journal annoncerait cela ainsi ? "Pulvérisé"

Cette menace le galvanise mais une fois encore la chance intercède en une rafale subite qui le projette à quelques mètres du bord.
Pas très élégant ce "la chance intercède en une..."

Sous la violence de l’impact des éclats fusent en tout sens.
J'ai jamais été très à l'aise avec les "tout", mais je crois que c'est "tous"

Eh bien, eh bien, eh bien, tout cela se complique. Un Damart, surnommé Dag', un John Kalowell... Je me demande bien quels liens vont se tisser entre tous ces protagonistes. On pourrait penser que si Damart est Dagmar, alors le pourquoi du fait qu'il "reconnaisse" Karowell devient clair. Cependant, il nous faudrait encore savoir pourquoi ils ont changés de nom, pourquoi Damart n'est pas mort, et pourquoi ils semblent être devenus ennemis.
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Message  Nérouje Mer 10 Mar 2010 - 19:56

Salut Mr Songe,

Cette menace le galvanise mais une fois encore la chance intercède en une rafale subite qui le projette à quelques mètres du bord.
Pas très élégant ce "la chance intercède en une..."
Tu as raison. J'ai pas mal cherché mais rien trouvé qui en vailles la peine, aurais-tu quelque chose à me proposer ?

OK pour le reste et merci pour ton aide.

Programme chargé !
Neutral À qui le dis-tu !

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Message  MrSonge Mer 10 Mar 2010 - 20:05

Si j'ai bien compris, tu veux dire que la chance fait que la rafale ne le pousse pas dans le vide mais "juste" à quelques centimètres du bord ?

À qui le dis-tu !
Mais c'est mieux, comme cela, ton mérite n'en sera que plus grand ! Very Happy
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Message  Nérouje Jeu 11 Mar 2010 - 7:00

MrSonge a écrit:Si j'ai bien compris, tu veux dire que la chance fait que la rafale ne le pousse pas dans le vide mais "juste" à quelques centimètres du bord ?
Non, je n'ai pas du tout voulu dire ça. Pacô non plus n'a pas compris.
Il y a un rapport direct avec la phrase suivante : Cette menace le galvanise mais une fois encore la chance intercède en une rafale subite qui le projette à quelques mètres du bord. Le tonnerre lacère ses tympans tandis qu’un éclair pulvérise les blocs qu’il occupait l’instant d’avant.
Je veux dire : une chance qu'il y ait eu cette rafale sinon il aurait été foudroyé.
Ça me paraissait évident mais il s'avère que ça ne l'est pas du tout (enfin, je ne sais pas ce qu'Azul a compris, en tous cas elle ne l'a pas soulevé.)
Bon, il vas donc falloir que je revoie la formulation.

Mais c'est mieux, comme cela, ton mérite n'en sera que plus grand !
Mouais, ou la honte irrémédiable. C'est qu'il ne s'agisse pas que la montagne accouche d'une souris !
Enfin , vu ce que j'ai prévu, ce devrait-être comme tu le conçois.

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Message  MrSonge Jeu 11 Mar 2010 - 17:15

Je veux dire : une chance qu'il y ait eu cette rafale sinon il aurait été foudroyé.
Ça me paraissait évident mais il s'avère que ça ne l'est pas du tout (enfin, je ne sais pas ce qu'Azul a compris, en tous cas elle ne l'a pas soulevé.)
Bon, il vas donc falloir que je revoie la formulation.
Ah, Houlà, alors non, en effet, pour moi ce n'est pas clair du tout. Razz
Je ne sais pas par quel moyen, mais il serait sans doute bien que tu trouves à accentuer la corrélation entre ces deux choses.

Nuages et montagnes ne forment qu’un décor capricieux et irréel mais l’expérience acquise au cours d’innombrables ascensions guide ses gestes.

Je ne saisi pas très bien la structure grammaticale de cette phrase... Ou est le rapport entre le "décor capricieux et irréel MAIS l'expérience acquise". Si tu avais précisé "dangereux", cela aurait été logique, mais "capricieux et irréel"...

Tout là haut, il avait ardemment désiré sa mansarde glauque et exiguë. Maintenant, la sublimité de la nature a anéanti cet attrait. Sans conteste.
Je ne sais pas si c'est incorrect, mais la coupure radicale entre "avait désiré" et "a anéanti" m'a un peu fait accrocher

En cet instant, l’obscurité devient totale.
Pour moi "En cet instant" se rattache à une action prolongée. "En cet instant, le ciel était bleu", par opposition à "À ce moment", par exemple...

Il mouline l’air, tant qu’une vive douleur fulgure vers son coude, signe d’une circulation sanguine rétablie.
... Est-ce que ce "tant" est bien à sa place ? Je verrais mieux un "tandis que"

Il mord son gant gauche, néanmoins il gémit.
Je ne sais pas pourquoi, cette phrase ne me revient pas. Déjà, avec deux sujets si proches, et surtout c'est très abrupte je trouve, de passer comme ça du premier syntagme à "néanmoins il gémit". "Il mort son gant gauche, mais gémit néanmoins". Ou alors préciser que c'est "tant la douleur est forte"

Bien qu’aucun alpiniste n’ait jamais relaté un accident dû à une panne de suspenseurs gravifiques, il a toujours soupçonné l’absence de témoin vivant.
Là aussi, ce "bien que.... il a toujours" me fait un drôle d'effet. Je ne suis pas sur que ce soit la bonne conjonction pour unir ces deux parties de la phrase.

Et lui aussi fini au fond du trou (haha). Tout cela se complique à vue d'œil, ma parole et on ne sait toujours pas pourquoi un Patrick Damart serait surnommé Dag'.
Pas grand chose à redire, si ce n'est ces quelques phrase relevées et sur lesquelles j'ai buté. Après je ne sais pas si cela venait d'elle ou de moi qui serait hermétique à certaines tournures syntaxiques.
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Message  Nérouje Jeu 11 Mar 2010 - 19:56

Salut Mr Songe

Merci pour ton honnête contribution.

Nuages et montagnes ne forment qu’un décor capricieux et irréel mais l’expérience acquise au cours d’innombrables ascensions guide ses gestes.
Je ne saisi pas très bien la structure grammaticale de cette phrase... Ou est le rapport entre le "décor capricieux et irréel MAIS l'expérience acquise". Si tu avais précisé "dangereux", cela aurait été logique, mais "capricieux et irréel"...
Parce que tu trouves qu'évoluer dans un décors "capricieux et irréel" (et de surcroit vertical) n'est pas dangereux ? Shocked

Il mouline l’air, tant qu’une vive douleur fulgure vers son coude, signe d’une circulation sanguine rétablie.
... Est-ce que ce "tant" est bien à sa place ? Je verrais mieux un "tandis que"
Non, pas "tandis que". Ce Tant que-là veux dire beaucoup (Il mouline l'air beaucoup) et il est suivi d'une élision jusqu'à. Par contre, je ne sais pas si c'est français... Question

Il mord son gant gauche, néanmoins il gémit.
Je ne sais pas pourquoi, cette phrase ne me revient pas. Déjà, avec deux sujets si proches, et surtout c'est très abrupte je trouve, de passer comme ça du premier syntagme à "néanmoins il gémit". "Il mort son gant gauche, mais gémit néanmoins". Ou alors préciser que c'est "tant la douleur est forte"
Ça a aussi gêné Azul. Je vais essayer de trouver une solution.

hermétique à certaines tournures syntaxiques.
Je trouve aussi ces tournures plutôt étonnantes mais certainement française (enfin, il me semble), raison pour lesquelles je les ai employé. Bon, pas dit que je les gardes (car il faut que ça reste compréhensible, tout d'même… )

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Message  azul Jeu 11 Mar 2010 - 20:38

Non, je n'ai pas du tout voulu dire ça. Pacô non plus n'a pas compris.
Il y a un rapport direct avec la phrase suivante : Cette menace le galvanise mais une fois encore la chance intercède en une rafale subite qui le projette à quelques mètres du bord. Le tonnerre lacère ses tympans tandis qu’un éclair pulvérise les blocs qu’il occupait l’instant d’avant.
Pour une fois que j'ai compris ce qui reste hermétique aux autres chizz
Je crois que l'expression courante est : intercéder en sa faveur. Pour plus de clarté, peut-être pourrais-tu dire : "mais une fois encore la chance intercède en sa faveur : une rafale le projette à quelques mètres du bord."
Nuages et montagnes ne forment qu’un décor capricieux et irréel mais l’expérience acquise au cours d’innombrables ascensions guide ses gestes.
Je sais que je me suis laissée saisir par la magie des mots, mais j'ai aussi compris cette phrase. Déjà, rien qu'avec "capricieux" le décor est planté. (Une virgule avant "mais" ne serait pas de trop.)
Il mouline l’air, tant qu’une vive douleur fulgure vers son coude, signe d’une circulation sanguine rétablie.
C'est un peu le sens de "tant et si bien". Je ne trouve pas par quoi le remplacer, mais il ne me choque pas particulièrement.
Bien qu’aucun alpiniste n’ait jamais relaté un accident dû à une panne de suspenseurs gravifiques, il a toujours soupçonné l’absence de témoin vivant.
Oui, peut-être que le passé composé est trop juste avec l'imparfait du subjonctif qui précède. Ce pourrait être "Même si aucun alpiniste n'avait relaté [...], il avait toujours..."
Ou garder l'imparfait du subjonctif et faire suivre le plus-que-parfait.
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Message  MrSonge Jeu 11 Mar 2010 - 21:12

C'est un peu le sens de "tant et si bien". Je ne trouve pas par quoi le remplacer, mais il ne me choque pas particulièrement.
Je vous avouerais que ce "tant que", moi, je ne le comprends tout simplement pas. Pour moi, il aurait la signification de "aussi longtemps que", et je ne vois pas pourquoi il moulinerait "aussi longtemps qu'une douleur fulgure", puisque "fulgurer" (d'ailleurs une douleur peut-elle vraiment briller ?) est rattaché à quelque chose de bref, d'instantané.
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Message  Nérouje Jeu 11 Mar 2010 - 21:36

MrSonge a écrit:
C'est un peu le sens de "tant et si bien". Je ne trouve pas par quoi le remplacer, mais il ne me choque pas particulièrement.
Je vous avouerais que ce "tant que", moi, je ne le comprends tout simplement pas. Pour moi, il aurait la signification de "aussi longtemps que", et je ne vois pas pourquoi il moulinerait "aussi longtemps qu'une douleur fulgure", puisque "fulgurer" (d'ailleurs une douleur peut-elle vraiment briller ?) est rattaché à quelque chose de bref, d'instantané.
Oui, d'ailleurs Azul m'a judicieusement proposé "irradie" à la place de "fulgure" (j'ai corrigé sur mon manus mais pas encore sur ID.)
"je ne vois pas pourquoi il moulinerait aussi longtemps qu'une douleur irradie" Si si, tu vois très bien : quand tu as un début de gelure, le parties touchées deviennent insensibles. Tu dois alors faire des moulinets pour rétablir la circulation du sang. Si tu y parviens (c'est parfois long), la douleur deviens insupportable (c'est carrément horrible...) mais celle-ci est la preuve que tu as réussi à revitaliser les parties touchées. À un degrés moindre, on peut comparer ça à une onglée.

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Message  azul Jeu 11 Mar 2010 - 22:44

Tu pourrais remplacer "tant" par "si bien". "Il mouline l'air, si bien qu'une vive douleur irradie..."
J'sais pas...
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Message  MrSonge Ven 12 Mar 2010 - 6:02

Si si, tu vois très bien : quand tu as un début de gelure, le parties touchées deviennent insensibles. Tu dois alors faire des moulinets pour rétablir la circulation du sang. Si tu y parviens (c'est parfois long), la douleur deviens insupportable (c'est carrément horrible...) mais celle-ci est la preuve que tu as réussi à revitaliser les parties touchées. À un degrés moindre, on peut comparer ça à une onglée.
Maintenant, je vois, mais irradie n'a pas du tout le même sens que fulgure. ^^
Par contre, je ne troue toujours pas que cela colle, puisque la douleur devient insupportable au moment ou la circulation se rétablit et donc au moment ou, techniquement, l'opération est réussie et donc il va arrêter de mouliner. Ou alors continue-t-il jusqu'à ce que la douleur s'atténue ? Dans ce cas il y passe un moment, non ?
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Message  Nérouje Ven 12 Mar 2010 - 8:24

Salut Azul et Mr Songe,

Ou alors continue-t-il jusqu'à ce que la douleur s'atténue ?
Non... en général, tu es scotché par la douleur Laughing

Bon, je vais opter pour la double suggestion d'Azul :
"Il mouline l'air, si bien qu'une vive douleur irradie..."
C'est ce qui me paraît le plus approcher de ce que je voulais dire (quoiqu'il y ait une opposition entre bien et douleur... mais bon, je ne vois pas mieux.)

Merci à tous deux.

Nérouje.
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Message  azul Ven 12 Mar 2010 - 9:19

Dans ce cas, tu pourrais remplacer "si bien" par "si fort", mais je ne sais pas si ça reste dans le sens que tu voulais donner.
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Message  Nérouje Ven 12 Mar 2010 - 9:47

Salut,

J'ai édité les chapitres 2 et 3 avec les corrections suivant vos avis, (j'ai encore qq soucis avec la deuxième partie du premier chapitre. Je l'éditerais quand ça sera réglé.) En espérant que ça soit plus clair.

Redpaf
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Message  Pacô Ven 12 Mar 2010 - 23:09

On reprend les corrections :

Chapitre 3
(2ème extrait) (faut penser à numéroter ces extraits, ça m'évite de compter même si c'est pas long u_u")

Chassés vers le haut, les cumulus tourbillonnent en un violent cloaque.
=> cloaque... euh, j'ai plusieurs sens... comme la mare d'eau croupie, l'endroit petit, sale et malsain... mais rien qui ne correspond ou qui survole les notions de nuages, de ciel etc.

Au-dessous d’eux, ors et carmin embrasent le paysage.
=> tu sembles te répéter là. On sait déjà qu'un rayon de soleil a transpercé le ciel...

L’artiste prétendait se référer à une antique tradition observée dans les auberges de son pays où le client apportait sa propre pitance.
=> d'où une expression qui m'échappe d'ailleurs là u_u".

L’adrénaline pénètre les capteurs de sa combinaison et déclenchent son médic ; enfin, de fines aiguilles lui administrent un puissant antalgique.
=> elle fait en deux temps qui se répètent cette phrase : "déclenchement des médic" puis "enfin, les médic se déclenchent".
Enfin, c'est l'effet que ça me fait Smile.

Dans son dos, la masse des suspenseurs gravifiques le rassure, mais rien n’est parfait :
=> c'est sûr ça fait science-fiction. Mais c'est quoi des suspenseurs gravifiques... là j'avoue avoir un doute u_u".

Des flocons dansent devant ses yeux.
=> tu as dit tout à l'heure qu'il tombait à drue. Donc pour moi, "danser" n'est pas tellement l'image que je m'en ferais ; ça donne l'impression qu'ils sont peu nombreux et lent à tomber.

Un vocabulaire qui me plaît et des images magnifiques. Surtout l'espère de paysage extatique avec les sommets et les arêtes de montagnes qui tailladent le ciel.
J'ai aimé é_è.

Ce que j'aime moins, ce sont la profusion de termes qui ne me disent rien et qui en plus sont pour la plupart inventés mais que tu ne précises pas. Tout de suite, ça fout un gros doute \o/.

Sinon, impeccable Wink.

Chapitre 4 :

La détermination éclairait ses traits grossier.
=> il ne faudrait pas un "s" à grossier des fois ?

Il avait endossé une cuirasse de « sentiments » qui suffoquait son être, souillait l’esprit. L’un d’eux – le plus influent – générait des réactions abjectes
=> puisque tu parles de "L'un d'eux" ensuite, je te suggère de corriger la première phrase avec "qui suffoquaient... souillaient" pour accorder avec "sentiments".

Ils erraient au sein de cette tri-réalité, tels des âmes en peine
=> telles (âmes = féminin pluriel)

Une avalanche avait mit fin à la farce
=> avait mis

Pour la première fois Korell prononça et compris un concept humain :
=> et comprit

Une fluidité toujours aussi plaisante. Toutefois, certes les mots coulent toutes seules, mais pas forcément tes idées.
On a beaucoup de mal à suivre ta logique car tu nous embarques dans un univers que tu connais par coeur - parce que tu en es le créateur - mais qui nous est totalement étranger et dont on n'a aucune base.
Du coup, j'ai beaucoup de mal à comprendre plusieurs détails : en quoi plusieurs années au Granfour forgent le caractère d'un Mutmain ? On sait même pas ce que c'est, mis à part que c'est un truc avec un grand dôme de verre.

Et si l'on saisit bien, l'histoire de John (et Patrick) est un rêve... donc ils ont jamais existé ou ce sont des proches de Korrell ?
Parce que je sais pas trop là, je les situe mal dans l'univers de la conjonction.

Bref, pas mal de confusions : pour ma part, je te conseille de rendre la compréhension du texte plus accessible Smile.

Mais impatient de lire la suite oO.
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Message  Nérouje Sam 13 Mar 2010 - 7:25

Salut Pacô,

=> d'où une expression qui m'échappe d'ailleurs
"Auberge espagnole", tout simplement. Laughing

suspenseurs gravifiques
Pourtant, rien de plus français : suspenseur = qui tiens suspendu et gravifique = qui concerne la pesanteur (je constate d'ailleurs que le correcteur auto d'ID ne reconnait pas ce mot...) Les suspenseurs font partie de l'univers de Franck Herbert.

Ce que j'aime moins, ce sont la profusion de termes qui ne me disent rien et qui en plus sont pour la plupart inventés mais que tu ne précises pas. Tout de suite, ça fout un gros doute \o/.
Tiens, quels mots ? À part médic (tiré de la BD L'Incal) qui est très parlant, enfin il me semble, je ne vois pas. Dans le passage suivant : aléavenir = mariage d'aléas et avenir, très parlant aussi (Mickael Coney dans le cycle du " Chant de la Terre" disait Aléapiste.)

On a beaucoup de mal à suivre ta logique car tu nous embarques dans un univers que tu connais par coeur - parce que tu en es le créateur - mais qui nous est totalement étranger et dont on n'a aucune base.
Tout d'abord, ce n'est pas ma logique mais celle de Korell. Je te rappelle que celui-ci n'est pas humain, ne t'attends donc pas à le comprendre. Les mutmains occupent une niche écologique délaissée par les humains (Je cite : À présent, Korell comprenait que son rêve n’appartenait pas à l’aléavenir, mais au passé ; il ne pouvait douter de l’origine des Mutmains. Ses très lointains ancêtres vivaient un chaos inconcevable...) Comment un pithécanthrope peut-il comprendre un homme du XX ème siècle ? C'est l'un des gros soucis de ma narration.

Et si l'on saisit bien, l'histoire de John (et Patrick) est un rêve... donc ils ont jamais existé ou ce sont des proches de Korrell ? Parce que je sais pas trop là, je les situe mal dans l'univers de la conjonction.
Tu ne peux pas les situer car ni Korell, ni Dagmar ne les situent encore.

Bref, pas mal de confusions : pour ma part, je te conseille de rendre la compréhension du texte plus accessible

Je ne le répèterais jamais assez : je suis sur ID pour cela ! Je pense aussi que la difficulté du texte ne viens pas de l'invention (récupération) de mots non-français. Il y en a trop peu.

J'attends donc les corrections des autres lecteurs de la conjonction, à savoir Mr Songe et Azul, pour pouvoir mieux cerner le problème.

Un grand merci pour ton relevé. Very Happy

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Message  Pacô Sam 13 Mar 2010 - 10:52

Non, ce n'est pas l'Auberge espagnole non plus. Mais y'a une expression française qu'on emploie couramment et qui vient justement tout droit de ces auberges qui servaient de refuge pour les errants au grand vent.
D'ailleurs, la formule était inscrite sur le fronton de leur porte pour les reconnaître. Mais je crois l'avoir égarée dans ma mémoire là Laughing.

Entre nous aussi, il n'y a pas de correcteurs automatique d'ID ^_^. Du moins, pas à ma connaissance. Le seul truc qui souligne tes fautes, ce sont les options disponibles via ton navigateur... totalement indépendant de notre association (dommage d'ailleurs Razz).

Et sinon, c'est bien ce que je disais : pour te justifier tu me cites plein d'auteurs d'ouvrages et de BD que je ne connais pas. Tu es donc bien dans "ta logique" et dans "ton univers", mais pas forcément dans celui de ton lecteur.
Et j'entendais aussi par "ta logique", le fait que tu fasses réfléchir ton Mutmain sur des bases qui nous sont inconnues. Comme le fait qu'il dise : "puisqu'il était au Granfour, c'est normal qu'il soit comme ça maintenant."
Alors que... nous ne savons pas ce que signifie exactement la structure du Granfour, ni ce qu'on y fait. Donc forcément, on ne saisit rien Wink.
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