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Le Véritable Visage de la Lumière

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Le Véritable Visage de la Lumière Empty Le Véritable Visage de la Lumière

Message  Pacô Dim 24 Mai 2009 - 10:14

Quoi, encore lui ? Suspect

Et oui, déchainez-vous les enfants ! Voici le lieux où vous pouvez enfin vous déchainer sur l'admin et donner votre avis sur l'histoire Smile.


Dernière édition par Pacô le Sam 21 Nov 2009 - 10:51, édité 1 fois
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Message  Invité Dim 24 Mai 2009 - 10:32

Et bien bon courage à toi, c'est ambitieux Wink Ta tout mon soutien Wink
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Message  Dmn Dim 24 Mai 2009 - 12:58

Je suis deriere toi Pacô Wink
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Message  Invité Dim 24 Mai 2009 - 13:01

kaëd a écrit:Je suis deriere toi Pacô Wink

Serre les fesses mon grand il a un bout coup de crayon Rolling Eyes
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Message  kirlim Dim 24 Mai 2009 - 16:48

J'aime bien la première partie, mais on s'égare un peu, et je ne sais pas si c'est forcément super génial pour le début d'un bouquin, m'enfin, vu que ce ne sont que des parties à part (je suppose), elles ne montrent leur véritable intérêt que par la suite. Mais ça ne décourage pas, sauf si tu mets ça en premier paragraphe et que la suite est pareille Very Happy (et je n'ai pas vu de faute)


Épisode 1

Le train glissait à vive allure sur ses rails gonflés au néon. La piste argentée, en légère pente (mouais, c'est... je ne sais pas mais ça l'est \o/), était recouverte d’une fine lamelle de glace. Tenu par de solides câbles coulissant sur deux barres métalliques parallèles, au-dessus des wagons propulsés à plusieurs centaines de kilomètres par heure, l’engin abordait la ville préfectorale du département allemand (très franchement je n'aime pas du tout cette phrase, j'ai beau la retourner dans tous les sens, elle bloque vraiment). Au loin, les toitures en aluminium réfléchissaient les rayons de l’astre levant en une multitude de petites lumières aveuglantes. Le ciel orangé, parcouru de longues langues de feu, s’éveillait sur une énième bataille entre le jour et la nuit.

Le train s’aventura finalement au cœur du centre ville. Il sursauta lorsqu’il s’engagea sur un passage à niveau. Marc fut libéré de sa torpeur. Il écarquilla les yeux et examina sa condition (c'est beaucoup trop hâchuré, enlève des points). Il s’était assoupi sur son sac, dans sa petite cabine en forme de bulle. Elle était de dernière classe donc, par conséquent, démunie de tout mobilier, de tout service et de tout confort en général. Le petit écran tactile, en face de lui, indiquait « Berlin » en grosses lettres. Le jeune homme soupira et se rassit sur son sac. Paris, jadis la ville des Lumières et de l’art de philosopher, n’était plus qu’à une heure d’ici, s’il n’y avait pas trop d’arrêts. Le train prenait peu à peu de la vitesse, signe qu’il venait de sortir de l’agglomération. Il se dirigeait à présent vers Leipzig, célèbre il y a plusieurs siècles jour pour jour – c'est-à-dire autour du vingt mai – pour sa cuisante défaite face aux armées de Napoléon Bonaparte (ouch, enlève le 20 mai, on s'en fout, et c'est moins lourd sans >< et le fait de s'attarder sur la célébrité de la ville n'est pas utile), affaibli pourtant par son terrible échec lors de la campagne de Russie. Bonaparte, empereur des français, de la nation dissoute qui composait actuellement l’un des départements les plus touristiques de la République Terrae. A quoi auraient rimé ses conquêtes aujourd’hui alors que le monde constituait à lui seul un état unique ?

Marc ouvrit, d’un mouvement de son index, la porte vitrée de sa cabine sphérique. Une fulgurante envie d’uriner lui endolorissait le bas ventre. Le couloir du wagon, à cette heure si matinale, demeurait désert, calme et serein. Le paysage défilait à une vitesse inconcevable pour le cerveau qui n’avait pas le temps d’enregistrer les images. Le jeune homme évitait de regarder au-dehors, peu désireux de supporter les nausées provoquées. Et à quoi bon ? S’étendaient ici des usines, des industries et des chantiers à perte de vue ; seule solution qu’avait imaginée le gouvernement de Bagdad, la capitale mère, pour résoudre « La Crise », suite à l’unification du monde. Oui, les hommes des ministères avaient conclu que la reconversion – ou la dévastation – des campagnes en chantiers de travaux nationaux, que l’on appelait communément les grands travaux, relancerait l’économie mondiale. Comme toujours, l’homme s’était calqué sur des faits passés et n’avait pas cherché à innover, à trouver de meilleures solutions. Plusieurs hauts membres de l’Assemblée avaient contesté cette décision, mais le gouvernement avait agi et les populations croyaient en lui comme au Messie. On ne sut jamais si cette entreprise aurait fonctionné, aurait finalement redressé une bourse en chute libre, puisqu’ils étaient arrivés …

Marc pressa le pas. Des flèches luisantes guidaient jusqu’aux toilettes. Il remarqua à quel point elles devenaient brusquement si essentielles alors qu’à sa montée, la veille à Saint-Pétersbourg, elles lui avaient paru insignifiantes voire inexistantes (le soleil se lève et il y ades fenêtres, je pense que ça suffit pour trouver son chemin et les flèches luminueses pour indiquer les toilettes, moui... je pense qu'elles indiquent plutôt la direction à emprunter pour trouver la sortie de secours). Il découvrit enfin la porte tant désirée (bof...) et la poussa d’un geste virulent. Il choisit le premier urinoir (il y en a combien ? Oo), dégrafa son pantalon en cuir synthétique, comme le voulait la mode actuelle, et vida sa vessie avec soulagement. Aussitôt, un étrange produit chimique, auréolé d’une fumée blanchâtre, investit (investit ? envahit non ?) la cavité souillée. En une fraction de seconde, le liquide avait disparu, comme évaporé. Le jeune garçon n’aurait su dire par quelle réaction exacte, ne serait-ce qu’un vague souvenir sur les acides et les bases ; son domaine se concentrait sur les sciences humaines, ou l’histoire en général. C’était aussi pourquoi il étudiait à Saint-Pétersbourg, dans l’une des plus prestigieuses universités du monde, Sokolov, nom donné en référence à l’énigmatique professeur russe, originaire de cette même ville, fasciné par Napoléon et surtout, par sa stratégie militaire. Marc partageait la même passion et relisait parfois ses ouvrages, comme L’Armée de Napoléon (à mettre en italique), traduit en anglais, la langue universelle, qu’il connaissait par cœur. Après s’être rhabillé (se rhabiller, c'est remettre ses vêtements, ici, il n'a pas enlevé son froc, si ?), le jeune homme se rinça les mains au lavabo. Un liquide tiède, à la limite du gazeux, coula entre ses doigts. Il ne s’agissait pas d’eau, juste une sorte de savon désinfectant présent dans tous les lieux publics de la planète qui s’évaporait en un temps record, ce qui dispensait de l’utilisation de serviette en papier.

Une voix dépourvue d’émotion, de chaleur, d’humanité en quelque sorte, vibra dans les interphones du wagon.
« Welcome to Leipzig » ce qui signifiait ni plus ni moins, « Bienvenue à Leipzig », comme si son ton donnait réellement envie de séjourner ici, pensait amèrement le jeune homme (juste une remarque à part, s'il met le temps de trouver les toilettes (deux minutes au plus) pour faire le trajet Berlin/Leipzig, il faut moins, beaucoup moins d'une heure pour faire Berlin/Paris). Marc se redressa devant le miroir, fissuré par endroits. Sa tignasse blonde et ses yeux azur suffisaient à charmer la gente féminine, et il ne s’en cachait pas. D’un mouvement agile, il tenta de récupérer un peu du savon et de se le passer sur le visage avant qu’il ne disparaisse. Ses pommettes, rosies par le sommeil de l’heure précédente, teintaient ses joues fermes et un peu trop laiteuses à son goût. Un nez légèrement sévère et une fine bouche renforçaient son air sage et discipliné, qui dissimulait facilement son instinct malicieux. Marc réajusta le col de sa chemise blanche, froissée, et essaya de prendre une attitude sereine. Les examens de fin de trimestre le fatiguaient beaucoup et il ne désirait pas inquiéter sa mère, de nature anxieuse. La sélection pour la seconde année universitaire était rude et il fallait s’accrocher. Telle était la règle de ces (les deux marchent, mais je préfère "ses" ici, à toi de voir) études supérieures.

Marc s’apprêtait à sortir lorsque le wagon fut agité d’une violente secousse. Déséquilibré, le garçon se retint à la porte qui oscilla sous son poids et s’entrouvrit avant de se refermer brutalement (elle n'est pas tactile ?). Les longs rails gonflés se remplirent d’hélium et s’élevèrent afin de freiner le train (hein ?), provoquant d'autant plus de turbulence dans les cabines de verre contre lesquelles des têtes se cognaient. D’autres passagers furent éjectés dans le couloir, l’alarme retentit, poussant son cri strident comme un appel à l’aide. Finalement, le train se stabilisa et les gens approchèrent prudemment les vitres, soucieux d’appréhender le danger. Marc en profita pour abandonner ses toilettes. Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu’ils découvrirent d’énormes engins dans le ciel qui pivotaient sur eux-mêmes. Des sortes d’hélicoptères, mais avec plusieurs hélices, plusieurs gouvernails et d’imposants canons à chaque extrémité du cockpit. Autour, la ville, effarée, et ses buildings de plus en plus grands assistaient, comme les passagers courbaturés, à ce mystérieux déploiement. Les machines redressèrent leur trajectoire et sillonnèrent la voûte céleste, comme si elles patientaient une proie (ça existe ?). Soudain, trois bolides, dont deux noirs, pare-brise teinté, quatre roues motrices et d’un esthétique sportif, traversèrent avec aisance les rails, à quelques centimètres du train stoppé. Le troisième véhicule, d’une couleur vermeille, était cerné par les deux autres et ronflait à en exploser son moteur. Ils étaient sur l’avenue centrale de la ville et fonçaient droit sur l’édifice le plus proéminent : la mairie. Un silence angoissant s’était installé (j'aurais plutôt cru à des cris). Les engins dans le ciel, tels de redoutables prédateurs, plongèrent sur eux et tirèrent. La ville n’avait que des oreilles pour eux, tétanisée, incapable de réagir. Les deux bolides noirs s’espacèrent brusquement de leur cible ; un projectile lumineux atteint le véhicule rouge. Une impressionnante explosion souleva la voiture, qui hurla de son cri caverneux et enroué, avant de s’écraser, en flamme, contre un immeuble. Les deux autres bolides interrompirent leur course, dans un crissement de pneus à l’unisson, firent demi-tour et s’enfuirent. Les engins se posèrent et quatre hommes, vêtus d’un uniforme noir, de la tête aux pieds, sautèrent au sol. Ils se courbèrent en deux et atteignirent rapidement leur proie, immobile, qui venait d’expirer son dernier soupir avant de rôtir dans les flammes. Déjà, des ambulances carillonnaient dans les rues adjacentes et les hommes en noir vérifièrent juste que le chauffeur de la voiture vermeille s’était bien éteint au milieu du brasier. Ils remontèrent alors dans leurs engins volant et s’envolèrent à l’horizon.

Les rails s’abaissèrent, investis par le néon, et le train glissa, lentement au départ, puis de plus en plus vite. Il reprenait son chemin, imperturbable face à ce quotidien étourdissant. A la gare Montparnasse, à Paris, serait annoncé un retard à cause de perturbations sur la ligne. Ceci était une arrestation sur Terrae, comme il en existait tant d’autres. Toutefois, elle n’était orchestrée ni par la police ni par aucune force armée (force millitaire ?) de la République Terrae. Non, ces hommes en noir étaient des agents, les agents de l’Empire, puissance salvatrice du monde entier.

Autant je n'ai pas du tout mais alors pas du tout (autant être sincère) aimé les deux premiers paragraphes, autant j'ai beaucoup aimé la suite. Même si c'est peut-être un poil violent pour un premier chapitre, mais j'aime bien les débuts bourrés de descriptions aussi...
Bon alors vraiment, tes deux premiers paragraphes, je n'ai aps arrêté d'être bloqué, les phrases sont mal tournées, trop longues, ou présentent des erreurs par-ci par-là. Mais l'évocation de Bonaparte, même si elle est sympa, me semble grandement inutile. Je n'adhère pas non plus particulièrement à la manière dont tu décris le soleil qui se lève. Etant donné que je n'ai pas cessé de représenter dans mon esprit un train qui voyage de nuit (malgré le fait que je sache que le soleil venait de se lever)...
Et pourtant, la suite est très bien, les entreprises, la crise, l'empire, tu introduis tout ça beaucoup mieux que dans le précédent, à mon avis, donc j'attends la suite, et je te soutiens dans ton projet Smile.

Mais il se rend à Paris là, marc ? (truc qui vient de me revenir)
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Message  Pacô Dim 24 Mai 2009 - 18:32

Yop, j'ai changé et reformulé certains paragraphes Smile .
J'ai raccourci aussi le délais entre Paris-Berlin à quarante minutes. Par contre, il se passe environ cinq-dix minutes entre Berlin et Leipzig hein Suspect .

Pour les rails, faut les voir comme les récents prototypes japonais, avec les rails en toboggan \o/. Ce qui explique le gel. J'ai aussi modifié une énorme erreur de ma part.
Liepzig est une défaite de Napoléon hein, à pas confondre avec Dantzig, cinq six ans plus tôt, et elle se passe en octobre. Donc ça m'arrange plus en plus xD.

Voilà sinon, pour la violence c'est voulu. Je veux montrer davantage le côté rude de l'Empire, le côté expéditif. Pour une bonne raison cependant Smile .
Et oui, Marc va bien à Paris, il rentre chez lui pour le week end après une semaine à Saint Pétersbourg.
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Message  kirlim Sam 30 Mai 2009 - 23:13

« Boîte de réception » dit-il d’une voix distincte.
Et les risques de guérillas entre populations anciennement rivales n’étaient pas à écarter.
Les tensions subsistaient malheureusement toujours et elles s’étaient même accrues avec l’ascension de l’Empire au sein de la société.


Et bien écoute, rien à dire là, j'aime, et c'est bien fluide.
Sinon, connaissant l'histoire, ce ne serait pas plus logique qu'il fasse l'autre trajet ? Et qu'il retourne en cours ? Je n'ai pas souvenir d'un marc à paris moi... si ?
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Message  Pacô Sam 30 Mai 2009 - 23:22

Oh mais il va y retourner en cours, ne t'inquiète pas. Il rentre que pour les congés.
L'histoire va être beaucoup plus longue. Les premiers chapitres sont étoffés parce que plus je me relis et plus je me dis que le début est plat, vu et revu, pas original ... pathologie de l'écrivain qui a trop vu son histoire peut être ...
Je distille le contexte historique au fur et à mesure. Je vais mettre plus en avant les personnages fantômes (papa/maman/roald) et je vais accentuer (si je peux encore le faire) la réflexion politique. Mirelly n'apparaîtra plus de nulle part, les élections présidentielles vont faire l'objet de tout le tome 1 (chose qui était passée à côté de la plaque dans l'autre version) et surtout, je vais mettre un énorme accent sur le côté futuriste, beaucoup trop négligé à mon goût avant.
Bref, de quoi écrire en perspective.

Et j'ai honte pour les fautes. Surtout pour mon air de poule qui découvre un couteau après que tu me les as montrées sur msn silent .
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Message  kirlim Sam 30 Mai 2009 - 23:24

Pacô a écrit:Et j'ai honte pour les fautes. Surtout pour mon air de poule qui découvre un couteau après que tu me les as montrées sur msn silent .

Est-ce que je dévoile la conversation au public ? Very Happy
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Message  Pacô Sam 30 Mai 2009 - 23:26

Si tu veux ruiner ma réputation ... déjà pas bien haute ... oui.
Mais tu as vu l'heure aussi? (défense pitoyable >.<).
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Message  kirlim Sam 30 Mai 2009 - 23:28

Même moi, je trouverai de meilleures défenses, je te rappelle que tu as le début de la conversation comme menace Rolling Eyes Notre vie privée n'a pas à être ainsi étalée :p
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Message  Pacô Lun 1 Juin 2009 - 20:08

Tu as tout à fait raison Razz .
Bref, je continue. Je crois que tu vas être mon seul fan (la chance ! Twisted Evil ). Je crois que j'ai clos le premier chapitre. Dis-moi comment tu l'aimes, dans son état général j'entends.
Je pense avoir légèrement modifié par rapport au premier chapitre initial. L'entrée en matière et toussa. Bon, je baragouine pas plus, voilà !
____________________________________


Le message envoyé, Marc retourna oralement sur l’accueil. Il restait une petite dizaine de minutes avant le terminus. Son esprit vagabonda sur les titres de musique. Elles étaient toutes agréables et il les appréciait pour leur rythme. Cependant, il ne recherchait pas le dynamisme. Le garçon opta pour une valeur sûre. Il changea d’archive et ouvrit celle qu’il cachait parfois à ses camarades lorsqu’il prêtait sa puce. Plusieurs avaient oublié la musique classique et la magie de ses sons. L’homme ne jouait plus, il programmait. Les instruments avaient été remisés au profit des outils informatiques qui synthétisaient les notes et les codaient de manière à produire une sonorité originale. Il n’était plus question de talent mais de technologie. Quelques notes de « La Primavera » amorcèrent l’introduction des quatre saisons. On ne se souvenait plus du compositeur. Un Mozart peut être, seul nom resté emblématique. Mais les consonances révélaient un caractère italien et surtout, un pendant pour le baroque. Personne ne répondait à ses vaines questions. Le passé est le passé disait-on. Si on fouillait dans les archives de la République, on le retrouverait, sans nul doute. Cependant, on ne préférait pas. Marc doutait que certains érudits regrettaient cette absence de culture et la dissimulait sous une impassibilité déconcertante.
« Welcome to Paris »
Marc sursauta. Il se colla à la vitre de la bulle, résistant aux nausées engendrées par le tournis. La ville des Lumières n’avait pas été entièrement défigurée par les grands travaux de la République – le faisait-on croire ! Se dressaient pourtant ci et là de hautes cheminées qui brûlaient on ne savait quoi ; la Seine était recouverte d’immenses chapes de béton, la rendant souterraine, pour gagner de la place et favoriser les échanges entre les deux rives – quitte à perde le surnom d’île de France. La piste pneumatique avait été tracée sur son lit. Marc distingua au loin le sommet des tours de la cathédrale Notre-Dame, ses gargouilles scrutant l’horizon d’un air malsain et narquois, comme s’ils avaient toujours leur mot à dire dans les croyances des hommes actuels. Le bas de l’édifice était difficilement visible. On avait recouvert les monuments historiques d’immenses coupoles protectrices, contre la fumée des pollutions diverses et le temps qui coulait éternellement. Plus loin, le Louvre, le musée débordant du génie humain, avait été lui aussi muselé sous d’imposants échafaudages, enfermant sous leurs couvertures de verre l’Arc de Triomphe, le jardin des Tuileries et une partie de la place de la Concorde. A l’intérieur, l’air était épuré, les gens contrôlés et les accès réduits. Ainsi témoignait la politique de préservation du patrimoine : l’interdire au public actuel pour d’éventuelles générations futures. Un moyen doublement efficace car elle permettait aussi d’oublier le fastueux passé des nations indépendantes, octroyant à la République Terrae le monopole de l’attention publique.
La piste pneumatique quitta le lit de la Seine et obliqua à gauche. Le train ralentit. Sur les deux derniers kilomètres, il grimpa sur une sorte de ponton aérien, passa au-dessus du quai d’Orsay, lui aussi emmitouflé dans sa camisole protectrice, et l’esplanade des Invalides. Les pneumatiques se dégonflèrent, la glace fondit et les décharges électrostatiques cessèrent. Le convoi amorça la descente du ponton, arrivé à la gare Montparnasse, mais fut freiné jusqu’à son arrêt total devant les quais bondés de familles soucieuses. Marc rassembla ses affaires, ouvrit de l’index sa cabine et tira son sac derrière lui. Mentalement, il composa le code numéroté de la puce de sa mère. Sa demande fut rejetée. Exaspéré, il énuméra à voix haute les chiffres, au nombre de dix. Les autres passagers le dévisagèrent d’une étrange façon dans le couloir, mais il tenta de les ignorer. Les portes transversales se séparèrent en deux lentement et le garçon fut l’un des premiers à sortir.
« Maman ? dit-il lorsque celle-ci eut manifesté sa présence par la puce. Tu es où exactement ?
– Dans le hall. Tu vas bien ? J’ai su que …
– Ne t’inquiète pas, je me porte à merveille. Juste … une turbulence, répondit-il en reprenant les mots de la SCTE. J’arrive. »
Et il coupa la communication. Des médecins en blouses laiteuses l’approchèrent. Marc eut la désagréable impression qu’il sortait d’une catastrophe naturelle. Quelques ecchymoses justifiaient-elles toute cette effervescence ? Il les repoussa gentiment, prétextant qu’il n’avait mal nulle part. Une horde de journalistes, contenue jusque là, investit les quais et harponna les passagers surpris. Leurs capteurs filmèrent l’ensemble du train intact afin de former une image trois dimensions, exploitée ensuite par les grandes chaînes de télévision. Le garçon en esquiva plusieurs et se dirigea vers la sortie. En plus du vacarme de la foule, les mégaphones, du haut de leur tour d’acier, annonçaient les correspondances suivantes et Marc crut s’évader facilement des griffes de la communication massive. Il pensa trop vite.
« Jeune homme ! l’interpella un homme vêtu d’un ample manteau gris, au moment où il croyait avoir échappé à l’interrogatoire. Comment ressens-tu l’agression de l’Empire ?
– Il n’y a pas eu d’agression, démentit Marc en poussant la porte.
– Tiens donc ! s’exclama l’homme. Et comment appelles-tu l’incident qu’il s’est produit à Leipzig ? »
Marc mit un certain temps à répondre. Ce journaliste l’agaçait dans son par-dessus trop propre, dans sa voix trop assurée et dans son allure trop sereine. La gare n’avait pourtant signalé qu’une légère turbulence et ces reporters le considéraient comme une véritable catastrophe diplomatique. Que cherchaient-ils donc à la fin ? L’Empire n’avait fait ni plus ni moins ce qu’il faisait depuis des mois, depuis son apparition, depuis la signature des accords de Bagdad : il traquait quelque chose. Personne ne savait quoi ou qui et, en cet instant, Marc s’en fichait comme de sa première chemise, tant qu’il n’interférait pas dans ses projets. Plusieurs contre-enquêtes avaient révélé que toutes les « proies » – ainsi les chaînes de télévision surnommaient les personnes poursuivies par les services impériaux – s’avéraient des criminels. Comme si l’Empire se chargeait de nettoyer la planète, sans aucun but précis. Devant l’impatience du journaliste, Marc haussa les épaules et rétorqua :
« De l’audimat pendant une semaine ? »
L’homme au manteau gris lui sourit et lui adressa un clin d’œil. Il se détourna ensuite du garçon et partit vers le convoi, visé, impuissant, par tous les capteurs trois dimensions. Marc pénétra dans le hall, beaucoup plus peuplé encore, où le silence était notion inconnue, et repéra rapidement sa mère, petite, rondelette mais souriante. Cependant, il ne fit pas attention aux journaux tout autour de lui et à l’annonce du président Mernine le matin même.
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Message  kirlim Lun 1 Juin 2009 - 20:42

Pacô a écrit:Le message envoyé, Marc retourna oralement (j'ai mis un temps à comprendre) sur l’accueil. Il restait une petite dizaine de minutes avant le terminus. Son esprit vagabonda sur les titres de musique. Elles étaient toutes agréables et il les appréciait pour leur rythme. Cependant, il ne recherchait pas le dynamisme. Le garçon opta pour une valeur sûre. Il changea d’archive et ouvrit celle qu’il cachait parfois à ses camarades lorsqu’il prêtait sa puce. Plusieurs avaient oublié la musique classique et la magie de ses sons. L’homme ne jouait plus, il programmait. Les instruments avaient été remisés au profit des outils informatiques qui synthétisaient les notes et les codaient de manière à produire une sonorité originale. Il n’était plus question de talent mais de technologie. Quelques notes de « La Primavera » amorcèrent l’introduction des quatre saisons. On ne se souvenait plus du compositeur. Un Mozart peut être, seul nom resté emblématique. Mais les consonances révélaient un caractère italien et surtout, un penchant (?) pour le baroque. Personne ne répondait à ses vaines (pas utile à mon avis) questions. Le passé est le passé disait-on. Si on fouillait dans les archives de la République, on le retrouverait, sans nul doute. Cependant, on ne préférait pas. Marc doutait que certains érudits regrettaient cette absence de culture et la dissimulait sous une impassibilité déconcertante.
« Welcome to Paris »
Marc sursauta. Il se colla à la vitre de la bulle, résistant aux nausées engendrées par le tournis (mal des transports ?). La ville des Lumières n’avait pas été entièrement défigurée par les grands travaux de la République – le faisait-on croire ! Se dressaient pourtant ci et là de hautes cheminées qui brûlaient on ne savait quoi ; la Seine était recouverte d’immenses chapes de béton, la rendant souterraine, pour gagner de la place et favoriser les échanges entre les deux rives – quitte à perdre le surnom d’île de France. La piste pneumatique avait été tracée sur son lit. Marc distingua au loin le sommet des tours de la cathédrale Notre-Dame, ses gargouilles scrutant l’horizon d’un air malsain et narquois, comme s’ils avaient toujours leur mot à dire dans les croyances des hommes actuels. Le bas de l’édifice était difficilement visible. On avait recouvert les monuments historiques d’immenses coupoles protectrices, contre la fumée des pollutions diverses et le temps qui coulait éternellement. Plus loin, le Louvre, le musée débordant du génie humain, avait été lui aussi muselé sous d’imposants échafaudages, enfermant sous leurs couvertures de verre l’Arc de Triomphe, le jardin des Tuileries et une partie de la place de la Concorde. A l’intérieur, l’air était épuré, les gens contrôlés et les accès réduits. Ainsi témoignait la politique de préservation du patrimoine : l’interdire au public actuel pour d’éventuelles générations futures. Un moyen doublement efficace car elle permettait aussi d’oublier le fastueux passé des nations indépendantes, octroyant à la République Terrae le monopole de l’attention publique.
La piste pneumatique quitta le lit de la Seine et obliqua à gauche. Le train ralentit. Sur les deux derniers kilomètres, il grimpa sur une sorte de ponton aérien, passa au-dessus du quai d’Orsay, lui aussi emmitouflé dans sa camisole protectrice, et l’esplanade des Invalides. Les pneumatiques se dégonflèrent, la glace fondit et les décharges électrostatiques cessèrent. Le convoi amorça la descente du ponton, arrivé à la gare Montparnasse, mais fut freiné jusqu’à son arrêt total devant les quais bondés de familles soucieuses. Marc rassembla ses affaires, ouvrit de l’index sa cabine et tira son sac derrière lui. Mentalement, il composa le code numéroté de la puce de sa mère. Sa demande fut rejetée. Exaspéré, il énuméra à voix haute les chiffres, au nombre de dix. Les autres passagers le dévisagèrent d’une étrange façon dans le couloir, mais il tenta de les ignorer. Les portes transversales se séparèrent en deux lentement et le garçon fut l’un des premiers à sortir.
« Maman ? dit-il lorsque celle-ci eut manifesté sa présence par la puce. Tu es où exactement ?
– Dans le hall. Tu vas bien ? J’ai su que …
– Ne t’inquiète pas, je me porte à merveille. Juste … une turbulence, répondit-il en reprenant les mots de la SCTE. J’arrive. »
Et il coupa la communication. Des médecins en blouses laiteuses l’approchèrent. Marc eut la désagréable impression qu’ils sortaient d’une catastrophe naturelle. Quelques ecchymoses justifiaient-elles toute cette effervescence ? Il les repoussa gentiment, prétextant qu’il n’avait mal nulle part. Une horde de journalistes, contenue jusque là, investit les quais et harponna les passagers surpris. Leurs capteurs filmèrent l’ensemble du train intact afin de former une image trois dimensions, exploitée ensuite par les grandes chaînes de télévision. Le garçon en esquiva plusieurs et se dirigea vers la sortie. En plus du vacarme de la foule, les mégaphones, du haut de leur tour d’acier, annonçaient les correspondances suivantes et Marc crut s’évader facilement des griffes de la communication massive. Il pensa trop vite.
« Jeune homme ! l’interpella un homme vêtu d’un ample manteau gris, au moment où il croyait avoir échappé à l’interrogatoire. Comment ressens-tu l’agression de l’Empire ?
– Il n’y a pas eu d’agression, démentit Marc en poussant la porte.
– Tiens donc ! s’exclama l’homme. Et comment appelles-tu l’incident qu’il s’est produit à Leipzig ? »
Marc mit un certain temps à répondre. Ce journaliste l’agaçait dans son par-dessus trop propre, dans sa voix trop assurée et dans son allure trop sereine. La gare n’avait pourtant signalé qu’une légère turbulence et ces reporters le considéraient comme une véritable catastrophe diplomatique. Que cherchaient-ils donc à la fin ? L’Empire n’avait fait ni plus ni moins ce qu’il faisait depuis des mois, depuis son apparition, depuis la signature des accords de Bagdad : il traquait quelque chose. Personne ne savait quoi ou qui et, en cet instant, Marc s’en fichait comme de sa première chemise, tant qu’il n’interférait pas dans ses projets. Plusieurs contre-enquêtes avaient révélé que toutes les « proies » – ainsi les chaînes de télévision surnommaient les personnes poursuivies par les services impériaux – s’avéraient des criminels. Comme si l’Empire se chargeait de nettoyer la planète, sans aucun but précis. Devant l’impatience du journaliste, Marc haussa les épaules et rétorqua :
« De l’audimat pendant une semaine ? »
L’homme au manteau gris lui sourit et lui adressa un clin d’œil. Il se détourna ensuite du garçon et partit vers le convoi, visé, impuissant, par tous les capteurs trois dimensions. Marc pénétra dans le hall, beaucoup plus peuplé encore, où le silence était notion inconnue, et repéra rapidement sa mère, petite, rondelette mais souriante. Cependant, il ne fit pas attention aux journaux tout autour de lui et à l’annonce de l'élection du président Mernine le matin même.

Je pense que le trajet du train est incohérent, mais rien que parce qu'il fait plus classe, ça peut le faire. Et sinon, j'aime beaucoup, ça change un peu beaucoup de VVL 1, mais j'attends de voir ce que tu comptes en faire Smile
(enfin, je veux surtout revoir la période avec les examens qui m'avait parue très clichée à l'époque :p)
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Message  Pacô Lun 1 Juin 2009 - 20:50

Oulah, tu extrapoles là xD.
Non, pas d'élection du président Mernine, il l'est déjà Shocked . Et elles ne sont prévues que pour six mois.
L'examen aura toujours lieu, je crois d'ailleurs que c'est ce qui va être annoncé dans les journaux Rolling Eyes . Justement, ju'utilise des clichés pour mieux les briser. Comme tu as pu le remarquer dans le TOME 1. Un examen raté, c'est moins courant hein.
Bon allez sur ce bonne nuit !

(et si, il marche le trajet du train, carte à l'appui. Il est juste un peu tordu puisqu'on suit la seine. Mais on ne peut pas faire traverser la capitale en ligne droite non Wink ).
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Message  Pacô Dim 7 Juin 2009 - 20:38

Bon, eh bien voilà un petit extrait, comme à chaque début de nouveau chapitre, du Livre des Pensées de l'Empire. Un moyen de philosopher tout en gardant une réserve, tout en gardant un écart de sécurité en quelque sorte. Sans me prendre pour un vrai philosophe en quelque sorte Smile.
Ce n'est pas long, je suis gentil pour la semaine moi ^^'.
Good read!
__________________________________



L’étincelle.
Si petite et pourtant si visible au milieu de l’obscurité, son aura outrepasse la constance des choses qui ont été. Instigatrice de l’espoir, elle libère les cœurs des chaînes qui les maintiennent dans la peur de l’ignorance. Fugace, elle ébranle la confiance des souverains et génère à son tour la terreur chez son ennemi. Oui, messieurs les grands, messieurs les sages, messieurs les puissants, méfiez-vous de la volonté des choses, craignez l’acharnement d’une petite lueur qui rêve d’illumination. Aujourd’hui, le Néant déplore amèrement la perte de son royaume de ténèbres car il n’a pas su envisager l’obstination d’une simple étincelle à travers l’immensité de son ombre. Etait-il si compliqué, lui souverain d’un univers, d’éradiquer l’éclat effronté d’un si futile esprit ? Par quel moyen réussit-elle à invoquer la puissance qui terrasserait le Néant ? Ne commit-elle pas l’erreur de créer une force qu’elle ne contrôlait pas ? Il en était toutefois ainsi. L’étincelle conçut la rivale du Néant qui, forcé d’admettre sa défaillance, partage désormais son univers avec la Lumière. Mère du génie, elle s’éteignit en pleine gloire, satisfaite de son rôle éphémère mais tant essentiel. Aujourd’hui, aurait-elle agi avec autant de vigueur si elle avait appris que son enfant, sa propre fille à qui elle avait décerné trop de pouvoirs, avait été abusée par la cupidité des hommes ?

Les Pensées de l’Empire, Livre I, Chapitre 2, Verset 2.

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Message  B. Mar 9 Juin 2009 - 15:34

Allez, après Némo et Ebi, je vais me défouler sur ton texte, puisque tu le reprends et avant que tu n'aies trop avancé. C'est l'occasion idéale de tester mes capacités de correctrice.
Alors déjà, je voulais te dire que dans ton paragraphe d'introduction à l'introduction, certaines phrases sont mal tournées mais je ne vais pas faire ma ch*euse au point de corriger tous tes posts Razz
Donc, c'est parti et je commence par le commencement, qui a besoin de quelques corrections puisqu'il lance l'oeuvre qui t'est chère. Je vais donc y mettre tout mon sérieux.

Pacô a écrit:
Le Néant.
Ce mélange de ténèbres éternelles, d’absence d’émotion >>> pas de "s" à "émotion" puisqu'il n'y en a pas, de sensations et de bruits, formait un rien >>> mot trop basique, à remplacer par "vide" par exemple inquiétant. Il y a de ces choses >>> "il y a" et "choses" dans la même phrase, quelle horreur! Remplace par "Il était de ces phénomènes" par exemple qui effrayaient l’insouciance >>> j'aime pas trop "effrayaient l'insouciance", à voir si "terrorisaient l'âme" n'irait pas mieux des hommes et pas de "qui" ici, cela allège ta phrase faisaient trembler la sagesse des esprits, sans que l’on sache donner la réponse au pourquoi. >>> cette fin de phrase me fait tiquer, je n'aime pas le pronom "on" de toute façon, et la tournure est étrange. "des évènements inexplicables auxquels personne ne pouvait donner de réponse" par exemple
Tu es passé de l'usage de l'imparfait au présent. Même si tu veux donner l'idée d'une vérité dans ton monde, là il faut que tu restes sur l'imparfait car en plus tu es dans un même paragraphe, tu poses ton entrée en matière, donc tu n'as aucune raison de virer au présent.

Face à l’incohérence du Néant, les plus petites peurs décuplaient >>> pourquoi l'as-tu mis à la forme pronominale? C'est inutile, l’angoisse prenait à la gorge et la terreur naissait >>> bof, un peu trop simple comme verbe: "apparaissait dans le coeur" ou encore "pénétrait le coeur des plus braves" dans le cœur des plus braves. A l’allusion de cet univers, les langues se rétractaient dans les bouches et les intelligences, aussi développées fussent-elles, oubliaient tout raisonnement et déclinaient à la dialectique >>> vouloir mettre du vocabulaire, c'est bien, mais là, la suite de deux mots en "d" n'est pas très heureuse, trouve un synonyme de décliner: "perdaient toute dialectique" par exemple. Comme si l’énonciation de ce simple >>> je rajoute cet adjectif, ça fait mieux Very Happy mot conférait à son détenteur >>> mot inadapté, la personne ne détient pas un mot, elle le délivre dans ce cas: "locuteur" une puissance qui fécondait la faiblesse >>> berk! "puissance qui annihilait toute volonté/toute force" chez les autres >>> quels autres? A préciser, je pense. Le Néant n’était-il pas l’apothéose du vide ? Une conception où rien n’existait car rien n’avait encore eu la chance d’être vécu et où encore rien ne laissait présager un avenir nimbé d’espoirs et de regrets. Une situation où toute chose n’avait pas lieu d’être, où tout sentiment se voyait infondé et bafoué >>> maladroit, je comprends mais ça ne va pas: "tout sentiment était injustifié/sans fondement" par exemple et où l’imagination était freinée parce qu’elle ne possédait aucun modèle sur lequel se baser. Le Néant n’était-il pas finalement un monde où la cruauté des hommes lui était épargnée ?

Les Pensées de l’Empire, Livre I, Chapitre 1.

Même remarque qu'au début, tu es passé au présent en pleine explication.

Voilà donc ci-dessus les corrections que je te propose. J'aimerai savoir ce que tu en penses:
Collent-elles à ce que tu voulais dire dans ton paragraphe? Sont-elles adaptées à tes idées?
Si mes corrections te vont, je poursuivrais la relecture et réécriture de la suite de ton roman.


Dernière édition par Barbara le Mar 9 Juin 2009 - 17:29, édité 1 fois
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Message  kirlim Mar 9 Juin 2009 - 17:15

Tiens, je n'avais pas vu ceci Smile
L’étincelle.
Si petite et pourtant si visible au milieu de l’obscurité, son aura outrepasse la constance des choses qui ont été (Gné ? O_o). Instigatrice de l’espoir, elle libère les cœurs des chaînes qui les maintiennent dans la peur de l’ignorance (l'espoir libère de l'ignorance ?). Fugace, elle ébranle la confiance des souverains et génère à son tour la terreur chez son ennemi. Oui, messieurs les grands, messieurs les sages, messieurs les puissants, méfiez-vous de la volonté des choses, craignez l’acharnement d’une petite lueur qui rêve d’illumination (la lueur rêve plus de devenir véritable plutôt que d'être éclairée; nan ?). Aujourd’hui, le Néant déplore amèrement la perte de son royaume de ténèbres car il n’a pas su envisager l’obstination d’une simple étincelle à travers l’immensité de son ombre. Était-il si compliqué, pour lui, le souverain d’un univers, d’éradiquer l’éclat effronté d’un si futile esprit ? Par quel moyen réussit-elle à invoquer la puissance qui terrasserait le Néant ? Ne commit-elle pas l’erreur de créer une force qu’elle ne contrôlait pas ? Il en était toutefois ainsi. L’étincelle conçut la rivale du Néant qui, forcé d’admettre sa défaillance, partage désormais son univers avec la Lumière. Mère du génie, elle s’éteignit en pleine gloire, satisfaite de son rôle éphémère mais tant essentiel. Aujourd’hui, aurait-elle agi avec autant de vigueur si elle avait appris que son enfant, sa propre fille à qui elle avait décerné trop de pouvoirs, avait été abusée par la cupidité des hommes ?

Les Pensées de l’Empire, Livre I, Chapitre 2, Verset 2.

J'ai du mal à suivre, j'avoue, mais c'est sympa, dans le sens où c'est étrange à souhait. Cependant, pour des pensées, je pense que j'aurais vu plus de sentiments de la part de l'empereur.

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Message  Pacô Ven 12 Juin 2009 - 21:23

Barbara >> Alors merci pour ta correction Smile. Voilà qui fait plaisir tiens donc Wink .
Par contre, oui, je ne suis pas du tout d'accord avec tes corrections (mises à part quelques unes).
L'alternance présent/passé est volontaire (et tout à fait possible, puisque justement, on énonce une vérité générale. Et une vérité générale mise au passé n'est plus une vérité générale Razz ).
Ensuite, le vocabulaire simple comme "rien" et "naitre" est lui aussi volontaire. Car là, j'expose les premiers fondements de la philosophie de l'Empire et les mots le plus simples sont les plus vrais, donc tous leurs textes sont basés sur cette vérité. J'ai déjà fait un extra avec "le cœur des plus graves" parce que ça respecte à moitié cette règle de simplicité d'écriture que je veux montrer chez eux.

Bon par contre, je prends pour "bafoué". "Injustifié" est bien mieux.

Pour le "on", même chose que pour la nouvelle à Mr Songe: ce on renforce l'idée d'impersonnel et exclue justement toute note mise par l'idée humaine. Dès l'instant où on met "personne", ça révoque toute possibilité d'autres formes de vie. Tu comprends?

Donc voilà. Autant dire que ces passages là sont juste des "décorations" entre chaque épisode. Et ils ont été réfléchis et corrigés par la prof de français qui me sert aussi de maman ^^'. J'aurais par ailleurs plus besoin de ton avis sur le texte en lui-même. Parce que là, il me paraît impossible que tu puisses corriger les extraits des pensées de l'Empire sans qu'on en ait parlé de vive voix. L'Empire que je crée est une "philosophie" (trop grand terme quand même =/) à connaître et qu'il est difficile d'expliquer en un post. Je pense que pour eux, je devrais me référer à moi-même (mais là ça va, ils ne sont jamais très long).
C'est pourquoi il ne faut pas le prendre comme une réelle introduction. Ce n'est pas ça qui débute l'histoire. Ce sera dans le second tome, qui est déjà écrit et qui va lui aussi passer à la réécriture complète, que l'on comprend davantage l'importance de ces extraits. En gros, ils te mettent en condition ... Mais bon, bref, j'extrapole là et j'en écris beaucoup trop xD. Merci pour les corrections, et je t'encourage à les poursuivre, mais pour le texte en lui-même.

Kirlim >> En fait, il faut voir ce livre comme des définitions. Attention, je vais mettre la barre haute et il ne faudra pas voir de la mégalomanie de ma part, ce n'est qu'à titre d'exemple pour faire comprendre. Ce pensées se rapprochent des pensées de Pascal (ou du moins, se construisent sur le même mode). Comme dans Pascal, ça ne raconte pas d'histoire à proprement parler (dans le sens conventionnel où il y a histoire, action, dialogue etc ...) mais une suite de pensées, de réflexions autour d'un mot, pour finalement en ressortir un semblant de fil conducteur (tu dois d'aillerus commencer à le voir ce fil ^^). Chaque extrait n'a pas d'ailleurs été écrit seulement de la main de Sa Majesté ... C'est comme le livre rouge de Mao en Chine totalitaire pour l'Empire ... Un mode de pensée universel. Il n'y a donc pas la présence de sentiments, et c'est tout à fait volontaire. Encore une fois, ces courts extraits servent à vous imprégner petit à petit de l'univers de l'empire, sans l'avoir vraiment pris entre quatre yeux Razz.
Et pour l'histoire de la lueur, c'est une évolution. Ce n'est pas qu'elle veut être éclairée, c'est qu'elle veut éclairer ! Elle rêve d'illumination (comme la Vierge un peu ... à force de vouloir montrer des exemples aussi élevés, vous allez me prendre pour un mec qui ne sait plus où est sa place là xD).
Et enfin, l'espoir ne libère pas de l'ignorance, mais de la peur de l'ignorance !
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Message  B. Sam 13 Juin 2009 - 17:21

Bon, Ok, effectivement, ne connaissant pas du tout la portée de ces "pensées" et leur sens profond, je ne pouvais que taper à côté. Maintenant que tu nous as donné l'explication, même si elle est courte, je m'en occuperais différemment.
Je vais donc m'atteler au roman lui-même alors.

Un truc que je voulais dire aussi. Tout ce que tu investis dans ton roman me rappelle moi quand j'avais 14/15 ans et que j'ai écris aussi une trilogie chère à mon coeur. La pauvre n'a malheureusement pas survécu à la mort tragique de mon ordi de l'époque et je ne l'avais pas sauvegardée sur disquette... Crying or Very sad
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Message  Pacô Sam 13 Juin 2009 - 18:05

Okay.
Oh, je sais que c'était ma hantise de perdre ce roman. Mais bon, désormais il est sans cesse enregistré sur deux clés USB différentes (moi parano?) et il y a en plus, la version papier qui est en je ne sais combien d'exemplaires dans ma chambre (et en je ne sais combien de versions différentes aussi, manuscrit et tapuscrit).

Donc voilà, j'attends déjà plus tes propositions sur le roman en lui-même. Pour l'idéede la philosophie de l'Empire, on peut en parler sur msn xD.
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Message  B. Sam 13 Juin 2009 - 18:44

Épisode 1

Le train glissait à vive allure sur ses rails gonflés au néon.
Questions:
1) Est-il physiquement possible de gonfler des rails avec ce gaz?
Le néon, gaz rare de l'atmosphère, émet une lueur rouge orangé quand il est soumis, à basse pression, à une décharge électrique. Donc:
2) Dans les rails, vu qu'ils sont gonflés avec ce gaz, le néon est soumis à forte pression. Il ne brille donc pas. Comment imaginais-tu la scène exactement?

Spoiler:

Je m'arrête ici pour aujourd'hui, mal aux yeux.
Deux remarques:
Certaines phrases manquent de précisions.
Certains mots sont inadaptés.

Sinon, j'ai bien aimé. Tu décris bien le contexte, c'est important. Il faut savoir où on met les pieds quand on ouvre un livre de science-fiction. Very Happy
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Message  Pacô Sam 13 Juin 2009 - 20:32

Alors j'ai modifié selon ta correction, je vais éditer le passage. Effectivement, j'ai un problème certain avec les virgules et avec les compléments que je veux toujours caser en plein milieu de la phrase alors que sur les côtés, c'est bien mieux.

Je crois d'ailleurs avoir tout repris ce que tu m'as dit. Sauf le "au revers de la guerre", tournure empruntée à mon bon vieux bouquin sur Napoléon (que je potasse souvent ^^) et qui veut tout simplement dire que Napoléon qui se croyait maître en Espagne, s'est vu débordé par la rébellion hispanique (même s'il l'a réprimée en 1807 il me semble (Cf: "Dos et Treis de mayo" de Goya deux tableaux dont je me ferais le plaisir de commenter sur ce fow" si j'ai le temps Smile). Donc il a été pris de revers: d'un coté par la coalition, de l'autre par les débordements (quoique réprimés, toujours aussi dérangeants pour les administrations en place là-bas).
Et j'ai gardé le révolutionnaire aussi. Parce que dans le contexte, quand on a créé un système politique révolutionnaire, on peut prendre des mesures révolutionnaires pour résoudre une crise, sans avoir à piocehr dans les faits passés (les méthodes hithlériennes soit dit en passant Rolling Eyes ).

Ah et si oui aussi. Pour le coup de Leipzig et de ce mois d'octobre. J'avais surtout commis l'erreur de ne pas préciser que c'était la fête d'un anniversaire. Là, pris pour le sens normal, on a l'impression que Leipzig fête la défaite de Napoléon dans deux jours (or ça date un peu). Par contre, je veux pas dater, parce que je ne peux dire comme avant je voulais le faire (ça c'est des gens qui m'ont lu ma précédente version, celle publiée, qui me l'ont dit) que cette histoire s'est passée à une date précise (en 2189 par exemple). Donc on doit savoir que l'histoire est dans le futur, on peut mettre des références au passé, mais on peut éviter (ce n'estpas interdit hein, barjavel le fait lui) de donner une date. Toutefois, je pense que j'en glisserai quelques unes, si je vois qu'elles peuvent être dissimulées et trouvées par une lecture minutieuse.

Merci de la correction et j'édite.

PS: ah et si, comme je te l'ai dit sur msn, j'ai demandé à une prof si le néon pouvait gonfler des rails (je te passe sous silence son air ahuri au départ, mais bon maintenant au lycée, j'ai la casquette « écrivain » sur la tête et les profs me glissent des infos si je leur demande (notamment pour les traductions anglaises que tu rencontreras plus loin). Et, bien que ce soit très farfelu, le néon peut gonfler des rails, bien qu'elle n'en voie pas l'utilité. Mais il refroidit de lui même (mieux que l'hélium) et à des tensions normales, c'est le gaz noble qui a la décharge la plus intense de tous les gaz rares. Il ne faut donc aps que je rentre dans une explication scientifique poussée, mais si je reste juste dans un contexte fictif, où cette technique est mentionnée sans être expliquée de long en large, l'imagination fait le travail pour comprendre comment les hommes de cette époque, de cette réalité, ont pu mettre au point un tel système.
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Message  B. Lun 22 Juin 2009 - 18:38

Super toutes ces précisions Very Happy
Je t'imagine bien dans ton lycée en quête de renseignements auprès des profs. J'imagine parfaitement la tête que ta prof de physique a pu faire en entendant ta question. Razz Mais tu sais, c'est une très bonne chose. Ils sont là pour aider les élèves et je suis sûre qu'ils doivent aimer répondre à tes questions.
Je reprendrais la suite de ton texte une fois que j'aurai bien avancé dans la correction de ma nouvelle - faudra aussi que je me remette sur mon roman, il me manque...
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Message  Pacô Lun 22 Juin 2009 - 21:46

A moi aussi il me manque.
J'avoue que la partie du roman chôme un peu ses temps-ci, va falloir remettre bon ordre Twisted Evil .

Pour ma prof de physique, c'était la première fois que je lui posais ce genre de question à la fin du cours, juste comme ça, l'air de rien. Mais le pire, c'est ma prof d'anglais je crois ... elle me harcèle Shocked .

L'autre jour en cours la question au tableau sur laquelle fallait traiter à l'oral pendant l'heure: "You can't judge a book by its cover" ce qui veut dire littéralement, tu ne peux pas juger un livre par sa couverture (et c'est l'expression équivalente là-bas pour l'habit ne fait pas le moine). Et là forcément, j'ai eu droit à un interrogatoire sur: est-ce que les éditeurs misent sur les couvertures pour valoriser des histoires moins fameuses.
Qu'est-ce que j'en sais moi ? \o/

Sinon, bonne correction de nouvelle. Moi j'vais me remettre au roman dès que le bac est terminé Smile.
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Le Véritable Visage de la Lumière Empty Re: Le Véritable Visage de la Lumière

Message  Pacô Sam 18 Juil 2009 - 14:31

Bon bah histoire de s'y remettre, revoici, revoilà, la suite. Un ptit bout pour pas écorcher vos yeux. Certains savent déjà sur quoi j'vais vous emmener, d'autres pas encore.
Alors bonne lecture surtout ! (on s'y remet maintenant que le recueil est finish)
__________________________________

La portière claqua. Marc s’enfonça dans le siège moelleux de la spacieuse voiture aux teintes crème, vestige de la richesse familiale. Les Pasceli avaient vendu un à un leurs biens de valeur et remboursaient tant bien que mal leurs emprunts à la Banque Mondiale. Cependant, la splendide berline SP4, le luxe des cinq dernières années, comptait encore beaucoup pour Roland et il ne s’était pas préparé à s’en séparer. La voiture avait une grande importance au sein d’un foyer et elle facilitait la notoriété de ses membres. Sa perte engendrait aussi une baisse d’estime dans l’entourage.
Nathalie, la mère du jeune homme, rangea les billets remboursés par la SCTEdans son sac à main en cuir synthétique puis se pencha sur le tableau de bord. Elle composa le code secret du démarrage sur l’écran tactile et valida. Le véhicule ronfla et s’éleva de quelques centimètres au-dessus du parking.
« Veuillez renseigner votre destination. »
Cette voix d’automate était encore moins joyeuse que celle du train. Un peu comme la République Terrae ces derniers temps. Elle inspirait davantage de pathétisme que de réelle compassion. Nathalie répondit à haute voix qu’elle souhaitait se rendre à la maison. L’ordinateur vérifia s’il connaissait ce trajet : il faisait partie des favoris. Totalement contrôlée par électronique, la voiture ronfla un peu plus et sortit ensuite du parking. Elle traversa l’allée centrale qui regagnait la rue et s’arrêta devant un gardien mécanique. La vitre de la femme s’abaissa et cette dernière tendit un ticket à la fente de la machine. En une fraction de seconde, un billet de facturation fut recraché et Nathalie le saisit avant que la vitre ne se refermât automatiquement. Le véhicule s’inséra sur la chaussée, au milieu de centaines d’autres.
« Une augmentation de quinze pour cent, dit Nathalie. Encore une … »
Elle soupira et fourra le billet dans son sac tandis que la voiture poursuivait sa route, guidée par un cerveau de fils et de circuits intégrés. Marc ne releva pas cette remarque. Sa mère ne se lamentait presque jamais sur les dérives du monde ; une petite réflexion de temps à autres lui échappait, mais ses reproches mouraient bien vite sur ses lèvres comme s’ils étaient anéantis par son amertume immuable. Des augmentations, il y en avait partout : sur les taxes de logements, sur les dépenses en énergies diverses, sur les coûts de transport et sur tant d’autres, comme le prix de l’emplacement au parking de la gare Montparnasse ! La société avait besoin de moyens, disait-on. La solidarité de tout un peuple construirait un monde nouveau ! Marc avait de la peine à le croire … Un monde nouveau, certes, mais ne serait-il pas de plus en plus dominé par un Empire avide de pouvoirs ?

« Chéri, l’interpella sa mère d’une manière si emprunte de sentiments que Marc en fut déboussolé, j’ai vraiment eu peur aujourd’hui. Ton père aussi.
-Ce n’est rien maman, une petite frayeur.
-Non ce n’est pas rien », répliqua t-elle avec virulence.
Elle se tourna vers son enfant, les yeux embués de larmes. De telles pierreries n’étaient pas apparues depuis longtemps sur son visage par habitude si fermé.
« J’ai vraiment cru que cette fois, ils s’en étaient pris aux civils …, reprit-elle avec plus de calme.
-Mais maman, puisque je te dis que tout va bien !
-Tout va bien aujourd’hui, mais demain ? , hoqueta t-elle. Je ne sais pas, je ne sais plus … Que faut-il penser de tout ça bon sang ? On est sûr de rien sur cette planète hypocrite !
-Les journalistes ont surtout usé de beaucoup d’hyperboles, maman, la rassura son enfant inquiet de la soudaine hystérie de sa mère.
-Peut être … peut être. Mais je n’aime pas ça du tout …, conclut-elle d’une voix étouffée.»
Ses larmes interrompirent leur course et ses yeux perdirent l’éclat qui les avait rendus si remplis de défi. Elle prit un mouchoir et s’essuya le coin des cils avant qu’un sourire fabriqué ne s’esquissât à nouveau sur ses lèvres. Puis, comme si de rien n’était, elle se concentra sur la route et activa la connexion mondiale reliée aux plus grandes chaînes médiatiques de la section eurasiatique. En trois dimensions, les plus grands titres de l’actualité locale défilaient au-dessus du tableau de bord. L’incident de Leipzig tenait la première place et la surabondance des couleurs et des mises en valeur diverses le rendait ubuesque. Marc ordonna à l’ordinateur de passer aux titres suivant et, après plusieurs tentatives de la machine pour lui faire écouter les différents articles qui étaient parus le matin même, l’écran afficha la seconde nouvelle qui intriguait la planète. Marc lut les premiers mots et se tourna vers sa mère, interloqué.
« Un examen ? »
Cette fois, ce fut Nathalie qui resta taciturne. Elle se contenta de fermer les yeux et de hocher la tête d’un air désolé. Le garçon remua sur son siège et demanda l’ouverture des fichiers concernant ce sujet d’actualité. Entre les articles de Le Monde, narrés par le journaliste local Emile Borget, et ceux du quotidien eurasiatique News Budapest – en référence à la capitale de la section – il découvrit le discours de Alphred Mernine, prononcé six heures plus tôt à Bagdad.


Dernière édition par Pacô le Dim 19 Juil 2009 - 23:33, édité 1 fois
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