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Le Véritable Visage de la Lumière

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Message  Pacô Lun 3 Aoû 2009 - 13:49

J'ai mis du temps à répondre (tu m'en veux pas ? Embarassed ).
Bon alors ...

Bon tout ce qui est en rouge j'y ai pris sans poser de question, 'jai eu des petits ratés au niveau des syntaxes parfois ^^'.
Par contre, la pompeuserie est volontaire, tout comme cet élan de gloire que propose Mernine ! Au contraire, c'est un discours pour diviniser l'Empire et le rendre plus grand. Le peuple n'est pas dupe, la preuve : Marc ne l'est pas et sa mère non plus.
Mernine est un doux rêveur qui prend tout pour que sa création ( = la république) soit la plus parfaite. Son discours est volontairement emphatique, et volontairement aussi axé sur un domaine presque religieux (je veux qu'on ait l'impression qu'il voue un culte à la république et, par conséquent, à l'empire son Messie ...). D'ailleurs, je pensais rajouter Messie dans le discours pour rajouter un peu plus de ferveur dans le blabla.
Aussi, quand tu me reproches le terme "frère", là aussi c'est volontaire ^^. J'ai fait une gradation ascendante pour montrer à quel point Mernine peut s'emporter dans ces illusions. La première phrase emploie le terme allié, le second ami et la dernière frère.
Je suis de ceux qui affirment que la culture ne s’hérite pas mais se conquiert >>> mauvaise tournure.
Beuh tu viens de contester une citation d'André Malraux ("La culture ne s'hérite pas, elle se conquiert."). XD


Et enfin, j'ai pris exemple sur un discours de Churchill au lendemain de la signature du 8 mai 1945 (enfin je crois que c'est par là). Et il commence son discours en parlant de destin et de facettes (ce qui explique pourquoi j'ai commencé par destin et facette pour faire un clin d'oeil à ce brave homme puisque les situations sont similaires: l'humanité vient de sortir d'un grand péril).
M'enfin, le début j'vais essayer de le revoir.

Pour le reste, j'ai repris. Tu crois vraiment que le nonobstant est pas top ? J'ai entendu notre nico national l'employer plusieurs fois alors je me suis dit .... et pis j'aime quand les hommes politiques parlent bien et pas à la façon "karcher" ^^".

Bon et je mets la suite après. Merci beaucoup pour ta correction parce que, même si je n'ai pas tout pris, j'ai remis en questions quelques tournures quand même Razz .
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Message  Pacô Lun 3 Aoû 2009 - 13:56

Alors voici voilà la suite, après l'écoute de ce fameux discours (que je vais encore un peu retouché je le sens T_T) voici la suite et les réactions des protagonistes.

J'ai essayé de faire un joli paragraphe pour le premier (j'y ai passé trois heures ce matin u__u") et le but du jeu tiens, ce serait de repérer les figures de style (histoire de voir si elles sont visibles ou non. ^^). En clair, j'ai essayé de donner à la description de Paris, une description digne d'une "grande dame morose". Voilà voilà.

Je vous laisse en la charmante compagnie de la maman et de son fiston !
_________________________________

Lorsque le président se tut, l’habitacle de la voiture demeurait totalement silencieux. Perdu dans ses pensées, Marc fixait lui aussi la route qui défilait devant le pare-brise légèrement teinté du véhicule. La cité autour de lui était plongée dans le clair-obscur, comme dans un tableau de Rembrandt exposé à l’Universal Museum de Budapest. Les immeubles se succédaient les uns après les autres, tous plus froids et moroses que leurs prédécesseurs. Filtrés par le soleil, les nuages gris se reflétaient dans leurs fenêtres multiples. Au raz de la chaussée, les lumières des vitrines promotionnelles vacillaient à cause de la brume matinale et les publicités diffusées en projection trois dimensions n’étaient pas encore activées. Une sombre clarté s’évaporait des réverbères à énergie solaire qui venaient de s’éteindre. L’encre de la nuit s’était effacée dans les cieux mais les citadins n’étaient pas encore sortis affronter la jungle de la ville. Paris était morne durant cette aurore, affligée par un trouble qui lui proscrivait toute joie. Elle était infectée d’un mutisme indéfinissable et ressemblait en cet instant à une fantomatique capitale préfectorale. La plupart de ses habitants s’interrogeait, s’emportait contre l’Empire puis se pliait à l’inflexible mais angoissante raison. Finalement, ils se renfrognaient et restaient cloitrés chez eux, dévorés par le doute et la peur de savoir. Fallait-il reprendre le flambeau des philosophes des Lumières puis s’insurger contre les envahisseurs et les libertés bafouées, ou faire profil-bas, suivre les conseils du président Mernine et croire en la prospérité ?

Marc déconnecta le réseau mondial et les images de Bagdad se confondirent peu à peu avec le tableau de bord. Nathalie était impassible et n’avait pas cillé lorsque son fils reprit la parole.
« Maman, je vais aller me désinscrire des listes de passage à Sokolov. »
Mais la réponse fut tout aussi marquée par l’absence de sentiments.
« Non. »
Puis, elle se passa une main dans les cheveux, se frotta le visage et soupira en apercevant l’air interloqué de son enfant.
« Écoute, ton père et moi avons bien réfléchi ce matin. Nous pensions qu’un tel examen surviendrait sous peu. Il était prévisible étant donné que l’Empire cherche à se faire aimer par l’opinion publique.
-Oui et c’est pourquoi je ne participerai pas puisque je ne l’apprécie pas, maugréa Marc.
-Ce n’est pas aussi simple, chéri, murmura sa mère. L’Empire est l’avenir comme le prétend Mernine, et pour le meilleur ou pour le pire. Nous t’aimons et nous désirons un futur agréable pour notre unique fils quitte à ce qu’il soit lié à ces étrangers …
-Maman c’est non ! » la coupa Marc d’un ton virulent.
Le sourire fabriqué de sa mère se contorsionna en une moue chagrinée. Mais elle tenta de ne rien faire transparaître et baissa la tête face à son fils déterminé.

La berline SP4 s’engagea dans la périphérie de la capitale et pénétra enfin dans le quartier pavillonnaire où ils vivaient. Marc inspira une grande quantité d’oxygène : il était chez lui. Il aimait cet endroit malgré son étrangeté. Ici, le passé et l’avenir se côtoyaient sans embarras. S’entremêlaient des résidences séculaires, qui dataient du XVIIIème siècle érigées aux alentours du second empire français, et de récentes architectures de verre et d’acier, représentations concrètes de la nouvelle richesse suite à la Crise – ou durant la Crise ! En effet, les classes sociales s’étaient renouvelées durant la dernière décennie et les anciens riches s’étaient vus remplacés par de nouveaux rustres qui frisaient l’opulence en découvrant les envergures de leurs patrimoines financiers. L’apparition de l’Empire n’avait fait que de rares malheureux comme madame Pasceli. Un commerce sur différents domaines, en particulier celui de l’horticulture maraîchère et paysagiste, s’était ouvert et avait fait la joie d’ambitieux entrepreneurs comme les Adjahid. Aujourd’hui, on ne comptait plus le nombre de fantaisies – sculptures antiques, jardins versaillais ou plus beaux encore et constructions toutes aussi diverses qu’invraisemblables – qui naissaient dans les immenses domaines de ces colons des finances.
La maison du 5, rue Georges-Jacques Danton appartenait à la famille Pasceli depuis dix générations. Son portail noir de jais se sépara lentement en deux pour découvrir l’allée centrale. Celle-ci était encadrée par deux longues colonnes de platanes qui se mouvaient à la caresse tranquille du vent provenant de la capitale. La voiture se posa délicatement sur les gravillons roses et blancs, qui craquèrent d’une douce façon, avant de poursuivre sa progression.
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Message  Laumie Lun 3 Aoû 2009 - 16:06

Pacô a écrit: Lorsque le président se tut, l’habitacle de la voiture demeurait totalement silencieux. Perdu dans ses pensées, Marc fixait lui aussi la route qui défilait devant le pare-brise légèrement teinté du véhicule. La cité autour de lui était plongée dans le clair-obscur, comme dans un tableau de Rembrandt exposé à l’Universal Museum de Budapest. Les immeubles se succédaient les uns après les autres, tous plus froids et moroses que leurs prédécesseurs. Filtrés par le soleil, les nuages gris se reflétaient dans leurs fenêtres multiples. Au ras de la chaussée, les lumières des vitrines promotionnelles vacillaient à cause de la brume matinale et les publicités diffusées en projection trois dimensions n’étaient pas encore activées. Une sombre clarté s’évaporait des réverbères à énergie solaire qui venaient de s’éteindre. L’encre de la nuit s’était effacée dans les cieux mais les citadins n’étaient pas encore sortis affronter la jungle de la ville. Paris était morne durant cette aurore, affligée par un trouble qui lui proscrivait toute joie. Elle était infectée d’un mutisme indéfinissable et ressemblait en cet instant à une fantomatique capitale préfectorale. La plupart de ses habitants s’interrogeait, s’emportait contre l’Empire puis se pliait à l’inflexible mais angoissante raison. Finalement, ils se renfrognaient et restaient cloitrés chez eux, dévorés par le doute et la peur de savoir. Fallait-il reprendre le flambeau des philosophes des Lumières puis s’insurger contre les envahisseurs et les libertés bafouées, ou faire profil bas, suivre les conseils du président Mernine et croire en la prospérité ?

Marc déconnecta le réseau mondial et les images de Bagdad se confondirent peu à peu avec le tableau de bord. Nathalie était impassible et n’avait pas cillé (Là, c'est pas clair. Soit tu mets "toujours pas cillé" et on comprendre qu'elle est toujours imperturbable, soit tu mets ton verbe au Passé Simple et c'est quand son fils parle qu'elle cille pas) lorsque son fils reprit la parole.
« Maman, je vais aller me désinscrire des listes de passage à Sokolov. »
Mais la réponse fut tout aussi marquée par l’absence de sentiments.
« Non. »
Puis, elle se passa une main dans les cheveux, se frotta le visage et soupira en apercevant l’air interloqué de son enfant.
« Écoute, ton père et moi avons bien réfléchi ce matin. Nous pensions qu’un tel examen surviendrait sous peu. Il était (Je suggère que tu rajoutes quelque chose du genre "même" à ce niveau de la phrase parce qu'on peut vite comprendre de travers sinon) prévisible étant donné que l’Empire cherche à se faire aimer par l’opinion publique.
-Oui et c’est pourquoi je ne participerai pas puisque je ne l’apprécie pas, maugréa Marc.
-Ce n’est pas aussi simple, chéri, murmura sa mère. L’Empire est l’avenir comme le prétend Mernine, et pour le meilleur ou pour le pire. Nous t’aimons et nous désirons un futur agréable pour notre unique fils quitte à ce qu’il soit lié à ces étrangers …
-Maman c’est non ! » la coupa Marc d’un ton virulent.
Le sourire fabriqué de sa mère se contorsionna en une moue chagrinée. Mais elle tenta de ne rien faire transparaître et baissa la tête face à son fils déterminé.

La berline SP4 s’engagea dans la périphérie de la capitale et pénétra enfin dans le quartier pavillonnaire où ils vivaient. Marc aspira une grande quantité d’oxygène : il était chez lui. Il aimait cet endroit malgré son étrangeté. Ici, le passé et l’avenir se côtoyaient sans embarras. S’entremêlaient des résidences séculaires, qui dataient du XVIIIème siècle érigées aux alentours du Second Empire (C'est une période historique, c'est mieux d'y mettre les majuscules) français, et de récentes architectures de verre et d’acier, représentations concrètes de la nouvelle richesse suite à la Crise (On a l'impression qu'il manque un mot) – ou durant la Crise ! En effet, les classes sociales s’étaient renouvelées durant la dernière décennie et les anciens riches s’étaient vus remplacés par de nouveaux rustres qui frisaient l’opulence en découvrant les envergures de leurs patrimoines financiers. L’apparition de l’Empire n’avait fait que de rares malheureux comme madame Pasceli. Un commerce sur différents domaines, en particulier celui de l’horticulture maraîchère et paysagiste, s’était ouvert et avait fait la joie d’ambitieux entrepreneurs comme les Adjahid. Aujourd’hui, on ne comptait plus le nombre de fantaisies – sculptures antiques, jardins versaillais ou plus beaux encore et constructions toutes aussi diverses qu’invraisemblables – qui naissaient dans les immenses domaines de ces colons des finances.
La maison du 5, rue Georges-Jacques Danton appartenait à la famille Pasceli depuis dix générations. Son portail noir de jais se sépara lentement en deux pour découvrir l’allée centrale. Celle-ci était encadrée par deux longues colonnes de platanes qui se mouvaient à la caresse tranquille du vent provenant de la capitale. La voiture se posa (Plutôt "La voiture passa") délicatement sur les gravillons roses et blancs, qui craquèrent d’une douce façon, avant de poursuivre sa progression.

Bah c'est pas mal décrit, j'aime bien. Et pis la réaction de Marc au discours du Président est intéressante ^^

Vivement la suite ^^
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Message  Pacô Lun 3 Aoû 2009 - 16:14

Non, c'est se posa parce que la voiture elle vole Razz .
Par contre, okay pour le reste =).

Intéressante dis-tu ?
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Message  Laumie Lun 3 Aoû 2009 - 16:33

Ha ouaip, désolée, j'avais zappé pour la voiture LoL

Oui parce qu'on se demande si va y'avoir des gens qui vont réagir comme lui, et si oui, si l'Empire va vraiment tolérer la contestation ^^
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Message  kirlim Lun 3 Aoû 2009 - 19:50

Pacô a écrit:Lorsque le président se tut, l’habitacle de la voiture demeura (j'préfère le passé simple après le "se tut") totalement silencieux. Perdu dans ses pensées, Marc fixait lui aussi la route qui défilait devant le pare-brise légèrement teinté du véhicule. La cité autour de lui était plongée dans le clair-obscur, comme dans un tableau de Rembrandt exposé à l’Universal Museum de Budapest. Les immeubles se succédaient les uns après les autres, tous plus froids et plus moroses que leurs prédécesseurs. Filtrés par le soleil, les nuages gris se reflétaient dans leurs fenêtres multiples. Au ras de la chaussée, les lumières des vitrines promotionnelles vacillaient à cause de la brume matinale et les publicités diffusées en projection trois dimensions n’étaient pas encore activées. Une sombre clarté s’évaporait des réverbères à énergie solaire qui venaient de s’éteindre. L’encre de la nuit s’était effacée dans les cieux mais les citadins n’étaient pas encore sortis affronter la jungle de la ville. Paris était morne durant cette aurore, affligée par un trouble qui lui proscrivait toute joie. Elle était infectée d’un mutisme indéfinissable et ressemblait en cet instant à une fantomatique capitale préfectorale. La plupart de ses habitants s’interrogeait, s’emportait contre l’Empire puis se pliait face (ou alors je n'ai pas très bien compris la phrase.) à l’inflexible mais angoissante raison. Finalement, ils se renfrognaient et restaient cloitrés chez eux, dévorés par le doute et la peur de savoir. Fallait-il reprendre le flambeau des philosophes des Lumières puis s’insurger contre les envahisseurs et les libertés bafouées, ou faire profil bas, suivre les conseils du président Mernine et croire en la prospérité ?
Désolé mais paris n'est pas vraiment présentée comme une femme morose, mais plutôt belle et bien comme un ville, mais plongée dans le doute. J'pense que j'm'attendais plus à une description type Balzac lorsqu'il compare Paris à une prostituée dans Le père Goriot quand j'ai lu ton commentaire. M'enfin, la description est bien. On se demande également comment tu ammènes la réflexion des habitants, celle-ci ne se poursuit pas suffisemment sur les descriptions, mais je ne sais pas si je suis clair. Ceci dit, ce n'est aps un souci majeur.

Pacô a écrit:Marc déconnecta le réseau mondial et les images de Bagdad se confondirent peu à peu avec le tableau de bord. Nathalie était impassible et ne cilla pas lorsque son fils reprit la parole.
« Maman, je compte me désinscrire des listes de passage à Sokolov. » (je l'aurais imaginé plus hésitant, indécis, d'autant plus avec la réponse qui suit, parce que je pense qu'il s'y attendait un peu)
Mais la réponse fut tout aussi marquée par l’absence de sentiments.
« Non. »
Puis, elle se passa une main dans les cheveux, se frotta le visage et soupira en apercevant l’air interloqué de son enfant.
« Écoute, ton père et moi avons bien réfléchi ce matin. Nous pensions qu’un tel examen surviendrait sous peu. Il était prévisible étant donné que (mouais...) l’Empire cherche à se faire aimer par l’opinion publique.
-Oui et c’est pourquoi je ne participerai pas puisque je ne l’apprécie (le verbe n'est pas suffisemment fort à mon goût.) pas, maugréa Marc.
-Ce n’est pas aussi simple, chéri, murmura sa mère. L’Empire est l’avenir comme le prétend Mernine, et pour le meilleur ou pour le pire. Nous t’aimons et nous désirons un futur agréable pour notre unique fils quitte à ce qu’il soit lié à ces étrangers …
-Maman c’est non ! » la coupa Marc d’un ton virulent.
Le sourire fabriqué de sa mère se contorsionna en une moue chagrinée. Mais elle tenta de ne rien faire transparaître et baissa la tête face à son fils déterminé.

La berline SP4 s’engagea dans la périphérie de la capitale et pénétra enfin dans le quartier pavillonnaire où ils vivaient. Marc inspira une grande quantité d’oxygène (l'expression est assez bof.. u_u') : il était chez lui. Il aimait cet endroit malgré son étrangeté. Ici, le passé et l’avenir se côtoyaient sans embarras. S’entremêlaient des résidences séculaires, qui dataient du XVIIIème siècle érigées aux alentours du second empire français, et de récentes architectures de verre et d’acier, représentations concrètes de la nouvelle richesse suite à la Crise (c'est assez lourd...) – ou durant la Crise ! (la phrase est trop longue, on la lit sans retenir aucune des données que tu y fournis.) En effet, les classes sociales s’étaient renouvelées durant la dernière décennie et les anciens riches s’étaient vus remplacés par de nouveaux rustres qui frisaient l’opulence en découvrant les envergures ("l'envergure" plutôt, non ?) de leurs patrimoines financiers. L’apparition de l’Empire n’avait fait que de rares malheureux comme madame Pasceli. Un commerce sur différents domaines, en particulier celui de l’horticulture maraîchère et paysagiste, s’était ouvert et avait fait la joie d’ambitieux entrepreneurs comme les Adjahid (ça fait répétition). Aujourd’hui, on ne comptait plus le nombre de fantaisies – sculptures antiques, jardins versaillais ou plus beaux encore et constructions toutes aussi diverses qu’invraisemblables – qui naissaient dans les immenses domaines de ces colons des finances.
La maison du 5, rue Georges-Jacques Danton appartenait à la famille Pasceli depuis dix générations. Son portail noir de jais se sépara lentement en deux pour découvrir l’allée centrale. Celle-ci était encadrée par deux longues colonnes de platanes qui se mouvaient à la caresse tranquille du vent provenant de la capitale (inutile). La voiture se posa délicatement sur les gravillons roses et blancs, qui craquèrent d’une douce façon (je l'enlèverai aussi, ça m'a gêné vis à vis du "sa progression" qui suit, je suis plutôt tenté de rester sur les gravillons comme sujet), avant de poursuivre sa progression.

J'aime bien, de belles descriptions et une réaction assez justifiée de la part de Marc. Je me serai peut-être attendu à plus d'insitance au niveau de sa mère. D'autant plus si elle en avait déjà parlé à son mari auparavant, ça lui donnait la certitude que ses arguments seraient poursuis et qu'elle pouvait donc argumenter plus facilement.
Vala, j'veux la suite, et j'aime quand tu écris du VVL ^^
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Message  Pacô Lun 3 Aoû 2009 - 21:35

Voui ... mais comparer Paris à une prostituée comme dans le Père Goriot acariâtre et cynique, j'pense pas que ça aurait été vraiment ce que j'aurais voulu Razz.
Disons que je voulais la capitale ... entre ombre et lumière quoi (d'où toute une apologie sur le clair-obscur).

Ensuite, tu peux développer un peu plus sur la réflexion des habitants ? J'ai pas encore trop voulu pousser le bouchon (ça, ce sera pour plus tard \o/) et laisser la réflexion résumée à un sentiment de malaise qui s'étend sur toutes la ville. En gros, Paris a le cul entre deux chaises quoi ...
D'où une grande dame fort embarrassée et qui ne sait pas quoi faire pour garder contenance =).

Pour la mère, j'me suis dit: "après avoir dit que la mère avait un sourire fabriqué sans plus aucune détermination, ça ferait un peu trop beau que subitement elle ait de l'audace ..."
Nan, je réserve ça à papa Razz.

Et pour Marc, depuis le départ il déprécie l'Empire mais ne le hait pas non plus (tant qu'il n'interfère pas avec ses affaires ^^). Donc il ne veut pas participer à cet examen parce qu'il a d'autres examens à faire pour ses propres études (prochain argument devant papa) Smile.
Après je sens mon dernier paragraphe un peu lourd. Je sens que je vais le modifier un peu u__u" ...
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Message  kirlim Lun 3 Aoû 2009 - 23:06

En gros, la vision que tu donnes de paris, c'est celle d'une ville. La vision qu'on a évidemment par défaut. Et dont les habitants sont plongés dans le doute. Donc on imagine bien une paris anxieuse, mais pas pour autant complètement déprimée et au fond d'un trou quoi...
Et ok pour les autres remarques ^^
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Message  Pacô Lun 3 Aoû 2009 - 23:12

Ah non, pas tout de suite au fond du trou.
Non, là elle est embarrassée, c'est l'image que j'veux donner. Assombrie peut être aussi ... entre ombre et lumière quoi >_<.

M'enfin merci bout d'chou Smile.
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Message  Akira Mar 4 Aoû 2009 - 10:28

Alala Pâco on te revoit plus sur Ink-in-the-veins. Enfin, faut dire... ce forum doit te prendre beaucoup de temps !!
Concernant tes écrits, toujours aussi bien, l'ambiance est instauré dès le début, oui, j'avoue, je n'ai relue que le commencement ^^". Très bien écrit, en espèrant que tous les compliments que tu as du recevoir ne te monte pas à la tête Razz.
Enfin bref, ton bouquin a mérité la publication ^^
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Message  Pacô Mar 4 Aoû 2009 - 11:33

Ah bah justement, ce texte mérite une nouvelle publication et une nouvelle édition chez des vrais éditeurs x).
C'est pour ça que j'ai besoin d'avis pour savoir si c'est bien *-* ...

Mais merci ! Bon retour parmi nous Wink .
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Message  Pacô Mar 25 Aoû 2009 - 20:08

Alors ces cinq jours de vacances ont été mis à profit pour retravailler mes textes. Je suis tout content, j'ai corrigé le premier chapitre et j'ai terminé le second (et j'ai plus qu'à attaquer le troisième youhou !).
Bref, là pour recommencer en douceur, j'vais vous mettre le passage réécrit du début du second chapitre (que je trouvais bâclé et que je préfère nettement mieux maintenant) puis la suite du passage précédent avec la description de la maison de Marc (dont vous me direz des nouvelles). Voilà, je corrige vos textes aussi, ne vous en faîtes pas ! Je compte rééditer les autres passages et mettre les nouveaux, parce que bon j'vais pas tout remettre pour quelques bouts de phrases modifiés.
Alors, le passage retravaillé:
La portière de la spacieuse voiture claqua d’un coup sec. Marc s’enfonça dans l’un des sièges moelleux du côté passager. Les Pasceli avaient vendu un à un leurs biens de valeur et remboursaient difficilement les emprunts à la Banque Mondiale. Les deux dépendances américaines et celle asiatique avaient changé de propriétaires une à une, puis ce fut le tour des différentes actions à la bourse de Paris et même de Bagdad. Cependant, la splendide berline SP4, le luxe des cinq dernières années et vestige de la richesse familiale atrophiée, comptait encore beaucoup pour Roland et il n’était pas préparé à s’en séparer. On succombait rapidement au charme de ses phares en forme d’amandes et les hommes ne cessaient jamais de targuer sa physionomie féline. La robe dorée qui l’enveloppait abritait un caractère impétueux et la noblesse de ses traits lui octroyait une attitude des plus altières. Mais elle était fidèle à l’image qu’elle renvoyait ; celui qui la domptait chérissait le jour où il avait acquis cette merveille. Et malgré son apparence farouche, elle était douce, voire suave, pour ceux qu’elle transportait en son sein et prenait garde à ce qu’ils parviennent à destination avec le sentiment d’avoir effectué le trajet le plus savoureux de leur vie. La berline faisait même parfois partie du foyer et avait une grande importance aux yeux de ses membres. Se présenter en sa compagnie signifiait une haute distinction dans la société mais sa perte engendrait indéniablement une baisse d’estime dans l’entourage.
Nathalie, la mère du jeune homme, rangea les billets remboursés par la SCTE dans son sac à main en cuir synthétique usé puis se pencha sur le tableau de bord. Elle composa le code secret du démarrage en effleurant l’écran tactile et valida. Le véhicule frémit puis s’éleva de quelques centimètres au-dessus du parking, en position stationnaire.
« Veuillez renseigner votre destination. »
Cette voix d’automate était encore moins joyeuse que celle du train ; un peu comme la République Terrae ces derniers temps. Elle inspirait davantage de pathétisme que de réelle compassion. Nathalie répondit à haute voix qu’elle souhaitait se rendre à la maison. L’ordinateur vérifia s’il connaissait ce trajet : il faisait partie des favoris. Totalement contrôlée par électronique, la voiture s’ébroua et sortit ensuite du parking, telle une reine. En un vol réservé, presque pudique, elle traversa l’allée centrale qui regagnait la rue et s’arrêta devant un gardien mécanique en faction. La vitre de la femme s’abaissa et cette dernière tendit un ticket à la fente de la machine. En une fraction de seconde, un billet de facturation fut recraché et Nathalie le saisit avant que la vitre ne se refermât automatiquement. Après une dernière révérence, le véhicule s’inséra sur la chaussée, au milieu de centaines d’autres.

Et la (petite) suite (avant le grand morceau de la fin dont je m'interroge si ça va pas faire un peu stendhalien à votre goût):
________________________

Le domaine du 5, rue Georges-Jacques Danton appartenait à la famille Pasceli depuis dix générations. Il avait été offert à un aïeul en récompense d’un haut fait d’arme, par Napoléon Bonaparte lui-même, alors qu’il recevait la légion d’honneur. Lorsque la lentille optique fixée au-dessus des grilles reconnut le véhicule, le portail noir de jais se sépara lentement en deux sur l’allée centrale. Elle était encadrée par deux longues colonnes de platanes qui se mouvaient à la caresse tranquille du vent matinal. La voiture se stabilisa puis se posa délicatement sur les gravillons roses et blancs, qui craquèrent d’une douce façon, avant de poursuivre sa progression.
Les feuilles de l’automne, soulevées par le souffle de la berline, chatouillèrent la carrosserie beige avant de prendre leurs envols en quelques tourbillons acrobatiques. Le toit de la demeure Pasceli se profila à l’arrière des toisons dorées qui garnissaient les arbres alentour. Il s’agissait d’une vieille bâtisse de l’époque Louis XV. Malgré son âge, la haute cheminée taillée dans la brique pointait le ciel comme si elle le défiait de la recouvrir avec ses nuages grisâtres. Toutefois, les rambardes des balcons parcourues de dizaines d’arabesques perdaient leur éclat d’antan et rouillaient par endroits, débarrassées de leur peinture noire. Plusieurs volets étaient clos pour cacher la misère des fenêtres et quelques brèches au-dessus des tourelles qui jouxtaient la partie droite et gauche de la maison perçaient sa coiffure d’ardoises. Des rides lézardaient sa façade où poussaient entre quelques fissures une longue barbe de lierre. Et nonobstant sa prestance aristocrate, les pierres usées et les ternes dalles de marbre, recouvrant la terrasse estivale, témoignaient de sa gloire révolue.

Voilà voilà Ninja Laumie .
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Message  Laumie Mar 25 Aoû 2009 - 20:40

Bah pour l'instant j'aime bien ^^ Faut voir avec la suite ce que ça va donner ^^
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Message  Pacô Mer 26 Aoû 2009 - 12:17

J'vais attendre pour la suite.
Mais là encore un petit jeu pour voir si j'écris comme de la daube ou non.

Est-ce que dans ces deux passages vous avez repéré la métaphore filée pour les deux situations ? Et si oui, c'est quoi les deux images mises en avant ?

Faut bien occuper le temps que kirlim bouge ses fesses Razz .
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Message  B. Mer 26 Aoû 2009 - 13:05

Pacô a écrit:
Alors, le passage retravaillé:
La portière de la spacieuse voiture claqua d’un coup sec. Marc s’enfonça dans l’un des sièges moelleux du côté passager. Les Pasceli avaient vendu un à un leurs biens de valeur et remboursaient difficilement les emprunts à la Banque Mondiale. Les deux dépendances américaines et celle asiatique >>> je trouve le "celle asiatique" maladroit, à revoir avaient changé de propriétaires une à une, puis ce fut le tour des différentes actions à la bourse de Paris et même de Bagdad. >>> bof: "ce fut au tour des différentes actions à la Bourse de Paris puis à celle de Bagdad, de changer de main." par exemple Cependant, la splendide berline SP4, le summum du >>> je rajouterais ça, ça le fait mieux Razz luxe des cinq dernières années et vestige de la richesse familiale atrophiée, comptait encore beaucoup pour Roland et il n’était pas préparé à s’en séparer. On succombait rapidement au charme de ses phares en forme d’amandes et les hommes ne cessaient jamais de targuer sa physionomie féline. La robe dorée qui l’enveloppait abritait un caractère impétueux et la noblesse de ses traits lui octroyait une attitude des plus altières. Mais elle était fidèle à l’image qu’elle renvoyait ; celui qui la domptait chérissait le jour où il avait acquis cette merveille. Et malgré son apparence farouche, elle était douce, voire suave, pour ceux qu’elle transportait en son sein et prenait garde à ce qu’ils parviennent à destination avec le sentiment d’avoir effectué le trajet le plus savoureux de leur vie. La berline faisait même parfois partie du foyer et avait une grande importance aux yeux de ses membres. Se présenter en sa compagnie signifiait une haute distinction dans la société mais sa perte engendrait indéniablement une baisse d’estime dans l’entourage.
Nathalie, la mère du jeune homme, rangea les billets remboursés par la SCTE dans son sac à main en cuir synthétique usé puis se pencha sur le tableau de bord. Elle composa le code secret du démarrage en effleurant l’écran tactile et valida. Le véhicule frémit puis s’éleva de quelques centimètres au-dessus du parking, en position stationnaire.
« Veuillez renseigner votre destination. »
Cette voix d’automate était encore moins joyeuse que celle du train ; un peu comme la République Terrae ces derniers temps. Elle inspirait davantage de pathétisme que de réelle compassion. Nathalie répondit à haute voix qu’elle souhaitait se rendre à la maison >>> bof "rentrer chez elle/rejoindre sa demeure". L’ordinateur vérifia s’il connaissait ce trajet : il faisait partie des favoris. Totalement contrôlée par électronique >>> bof "contrôlé par ordinateur", la voiture s’ébroua et sortit ensuite du parking pas de virgule telle une reine. En un vol réservé, presque pudique, elle traversa l’allée centrale qui regagnait la rue et s’arrêta devant un gardien mécanique en faction. La vitre de la femme s’abaissa et cette dernière tendit un ticket à la fente de la machine. En une fraction de seconde, un billet de facturation fut recraché et Nathalie le saisit avant que la vitre ne se refermât automatiquement. Après une dernière révérence, le véhicule s’inséra sur la chaussée, au milieu de centaines d’autres.

Alors, j'adore ta description de la voiture. Je croyais la voir devant moi, je me suis imaginée faire des kilomètres au volant d'un tel engin = reposant et sécurisant. Parfait tout ça, surtout après avoir passé les deux derniers week-end sur les autoroutes de France et avoir frôlé un grave accident en compagnie des enfants (pas par ma faute, je précise).
Bref, toujours un aussi bon style.
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Message  B. Mer 26 Aoû 2009 - 13:19

Pacô a écrit:
Le domaine du 5, rue Georges-Jacques Danton appartenait à la famille Pasceli depuis dix générations. Il avait été offert à un aïeul en récompense d’un haut fait d’arme, par Napoléon Bonaparte lui-même, alors qu’il recevait la légion d’honneur. Lorsque la lentille optique fixée au-dessus des grilles reconnut le véhicule, le portail noir de jais se sépara lentement en deux sur l’allée centrale. Elle était encadrée par deux longues colonnes de platanes qui se mouvaient sous la caresse tranquille du vent matinal. La voiture se stabilisa puis se posa délicatement sur les gravillons roses et blancs, qui craquèrent d’une douce façon, avant de poursuivre sa progression.
Les feuilles de l’automne, soulevées par le souffle >>> l'assonance en "sou" n'est pas très heureuse de la berline, chatouillèrent la carrosserie beige avant de prendre leurs envols en quelques tourbillons acrobatiques. Le toit de la demeure Pasceli se profila à l’arrière des toisons dorées qui garnissaient les arbres alentour. Il s’agissait d’une vieille bâtisse de l’époque Louis XV. Malgré son âge, la haute cheminée taillée dans la brique pointait le ciel comme si elle le défiait de la recouvrir avec ses nuages grisâtres. Toutefois, les rambardes des balcons parcourues de dizaines d’arabesques perdaient leur éclat d’antan et rouillaient par endroits, débarrassées de leur peinture noire. Plusieurs volets étaient clos pour cacher la misère des fenêtres et quelques brèches au-dessus des tourelles qui jouxtaient la partie droite et gauche de la maison perçaient sa coiffure d’ardoises. Des rides lézardaient sa façade où poussaient entre quelques fissures une longue barbe de lierre. Et nonobstant sa prestance aristocrate, les pierres usées et les ternes dalles de marbre, recouvrant la terrasse estivale, témoignaient de sa gloire révolue.

Magnifique passage. Et c'est pas parce que tu es le tyran du coin que je dis ça Razz



Mais là encore un petit jeu pour voir si j'écris comme de la daube ou non.

Est-ce que dans ces deux passages vous avez repéré la métaphore filée pour les deux situations ? Et si oui, c'est quoi les deux images mises en avant ?
Yes sir, superbe d'ailleurs, un plaisir à lire. L'image du lion et celle du vieil aristocrate.
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Message  Pacô Mer 26 Aoû 2009 - 14:07

Barbara a écrit:Les feuilles de l’automne, soulevées par le souffle >>> l'assonance en "sou" n'est pas très heureuse de la berline
Agitées par le souffle ?


Barbara a écrit:Totalement contrôlée par électronique >>> bof "contrôlé par ordinateur",
Le problème, c'est que ordinateur est déjà présent à la ligne au-dessus. Donc, vlà la répétition x). J'vais essayer de formuler autrement.

Et pis le reste, j'vasi reformuler dans la soirée Razz .

Et bingo pour les métaphores ! Enfin, la voiture c'est plus l'image d'une lionne, mais l'idée est là voui u__u".
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Message  B. Mer 26 Aoû 2009 - 14:10

Pacô a écrit:Et bingo pour les métaphores ! Enfin, la voiture c'est plus l'image d'une lionne, mais l'idée est là voui u__u".
Dis, oh, un lion, une lionne, c'est pareil! Bon ok, LA voiture = LA lionne, c'est vrai... Rolling Eyes
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Message  Cathie Mer 26 Aoû 2009 - 14:11

Pacô a écrit:
Barbara a écrit:Les feuilles de l’automne, soulevées par le souffle >>> l'assonance en "sou" n'est pas très heureuse de la berline
Agitées par le souffle ?


Barbara a écrit:Totalement contrôlée par électronique >>> bof "contrôlé par ordinateur",
Le problème, c'est que ordinateur est déjà présent à la ligne au-dessus. Donc, vlà la répétition x). J'vais essayer de formuler autrement.


"contrôlée par la machine" ? =)
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Message  Pacô Mer 26 Aoû 2009 - 14:33

Ah nop, là, machine ne convient pas du tout. Et puis, ça rend très laid ^^'.
Faut reformuler autrement, tout simplement Wink.

Oui, mais une lionne ça a en plus la grâce féminine ma chère Smile !
Je mets la suite ?
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Message  B. Mer 26 Aoû 2009 - 14:52

Pacô a écrit:

Oui, mais une lionne ça a en plus la grâce féminine ma chère Smile !
Je mets la suite ?
Oui, ce qui ajoute à la beauté de ton texte. Voilà, tu viens de gagner une fan à ton histoire Very Happy
Oui, poste la suite, mais je ne pourrais pas la corriger ce soir. Demain, sûr.
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Message  Pacô Mer 26 Aoû 2009 - 17:52

Cool, une fan Cool.
Bon, alors voilà la suite. Certes, elle est plus longue que les deux ridicules passages précédents, mais en même temps, vous êtes plus en vacances hein x). Bref, on passe aux choses sérieuses. J'espère cependant que ça vous plaira =D.
___________________________________


Marc descendit du véhicule familial. Il chargea son sac sur l’épaule et s’avança vers la porte d’entrée finement ciselée dans les murs mais toute aussi fatiguée que les volets et les ornements des balcons. Le bois était élimé comme s’il avait lutté sans relâche contre les hardiesses du temps et qu’il conservait les cicatrices de ce combat ancestral. Les fines dentelles de métal noir, qui formaient un sombre voile devant les yeux de la porte, étaient brisées à leur extrémité et l’usure de la peinture bosselait leur pourtour aiguisé. Le garçon grimpa les trois marches, dont la pierre était assombrie par tant d’années de service, qui conduisaient au perron et remarqua alors que la poignée en fer forgé était légèrement tournée vers le bas. Soupçonneux, il la saisit et la tira à lui. Les gongs grincèrent d’une sinistre façon puis se turent pour laisser place à un étrange calme. Marc déposa les bagages à ses pieds et s’aventura dans le hall d’entrée. L’obscurité régnait en maîtresse à l’intérieur et le garçon distinguait avec peine les contours de la table basse entourée de modestes fauteuils qui accueillaient par habitude les invités. Ce matin, ils étaient vides et semblaient peu enclins à satisfaire leur devoir de réception, comme s’ils refusaient catégoriquement toute tentative d’assise sur leurs confortables coussins. Cette idée saugrenue sauta aux yeux de Marc et il craignit pendant d’infimes secondes avoir perdu la raison. Toutefois, plus il réfléchissait plus il était intimement convaincu que ces sièges conçus pour un salon du XIXème cherchaient à lui faire comprendre que des intrus rôdaient dans la maisonnée. Etait-ce dû à la poussière qui ternissait leurs accoudoirs de merisier brillant – car les hôtes se faisaient rares ces temps-ci ! – ou à leur position peu avenante parce que madame Pasceli n’avait aucun goût pour l’agencement ? Quoi qu’il en fût, le jeune homme avait l’impression d’être observé ou pire encore, d’être espionné. Il fit quelques pas supplémentaires et dévisagea les recoins de sa propre demeure, songeant avec angoisse que si un individu peu scrupuleux venait à l’agresser, il n’aurait aucun moyen de défense mis à part ses bras nus. Son intuition se renforça lorsqu’il aperçut la bibliothèque qui longeait le couloir. Les Pasceli étaient de nature étourdie ; aussi un roman emprunté sur les rayonnages ne retrouvait sa digne place que durant les périodes de grands ménages, un peu avant les fêtes de Noël. Or, les ouvrages étaient ici alignés comme prêts à la vente chez un libraire. De la même manière, le buffet à l’angle de l’escalier était débarrassé de tous prospectus inutiles et les piles de documents divers avaient été réorganisées. Le garçon examina davantage l’entrée : les fauteuils, la table basse, la bibliothèque et le buffet. Tous indiquaient que tout semblait normal et paisible. Le tic-tac régulier de l’horloge du salon augmentait ce sentiment de sérénité feintée. Marc s’apprêtait à rebrousser chemin et prévenir sa mère quand tout à coup un bruissement de vêtement le tétanisa et lui proscrivit toute retraite. Pourtant, la table basse et les fauteuils lui intimaient de les rejoindre – du moins, le jeune homme le croyait. Les claudications des aiguilles parurent ralentir puis se fondre dans l’immense silence retenu par la maison. L’oreille aux aguets, Marc chercha en désespoir de cause le moindre bruit qui trahirait la présence non désirée de vagabonds – s’ils en étaient ! Un petit voyou aurait déjà ébranlé mille casseroles et se serait empêtré dans les grands tapis poussiéreux du parquet. Puis cette singulière impression de quiétude était trop parfaite pour que ce soit l’œuvre d’une malheureuse personne en manque de liquidités. Cette constatation fit frémir l’échine du garçon qui redoubla de prudence dans sa lente progression vers le salon. Une ombre furtive surgit sur le mur opposé à la baie vitrée s’ouvrant sur le séjour. Elle s’effaça aussi vite qu’elle apparut. Mais ces quelques millièmes de secondes furent suffisants pour que la peur installât son empire chez le garçon. De la sueur prit naissance au sommet de ses tempes et s’écoula en fines gouttelettes le long de sa joue empourprée par la panique. Les palpitations de son cœur atteignirent brusquement une telle fréquence que Marc doutait que ce fût tolérable pour un simple homme. Le couloir qui joignait le hall au salon ressemblait sensiblement à un étrange tunnel entre la lumière du dehors et les ténèbres de la demeure, comme s’il reliait deux univers tout à fait différents par leur environnement et leurs mœurs. Quelle nouvelle créature Marc aurait-il à affronter ? Il secoua la tête ; son esprit terrorisé le plongeait en plein délire. S’armant de courage, il exécuta un nouveau pas en direction de l’escalier pour ainsi surprendre son visiteur malavisé. Qui qu’il fût, l’on ne pourrait dire qu’il était facile de rentrer chez les Pasceli sans rencontrer la moindre résistance. Toutefois, l’horloge se faisait toujours aussi muette ; l’aiderait-elle à attraper le personnage qui dérangeait son rythme quotidien en lui offrant l’atout du temps ou retenait-elle son souffle par peur d’être elle-aussi remarquée ? La réponse ne tarda pas à survenir. Tandis que le jeune homme approchait à pas de loup la rambarde de l’escalier, le mécanisme de la pendule s’anima tout à coup et le carillon de la neuvième heure du matin brisa l’angoissant silence précédent. La maison se réveilla d’un étrange malaise ; deux robustes individus surgirent du séjour et bousculèrent le garçon qui tomba à la renverse au pied du buffet.
« Qu’est-ce qu’il foutait là lui ? dit une voix enrouée par la panique
– T’occupe pas de ça, c’est le gosse. Grouille-toi ! »
Les deux silhouettes coururent jusqu’à l’entrée mais, dans la précipitation, l’une d’entre elles heurta un fauteuil et se plia sous une vive douleur au bas-ventre. L’autre lui empoigna l’épaule et le força à avancer. Le mobilier me prend en pitié, pensa le jeune homme étalé sur le sol. Ce contretemps lui permit de se redresser puis de se jeter sur l’un des intrus. Ils roulèrent jusque sous la table basse, comme deux chatons en duel. Finalement, l’homme prit l’avantage sur Marc et lui assena un violent coup de poing sur la joue. Le second lui tendit son bras et l’aida à se relever. L’horloge hurlait toujours la neuvième heure ; elle appelait au secours. Etourdi, le garçon tenta vainement de les suivre ; une nausée lui enserra la gorge et sa vision se troubla. Son crâne avait lui aussi percuté le parquet et il le faisait à présent terriblement souffrir. Avec peine, Marc réussit à articuler :
« Qui êtes-vous ? »
Un mystérieux brouillard envahissait la pièce. Le jeune homme ne distinguait désormais que deux formes abstraites à la place de ses deux agresseurs. Cependant, l’un d’eux interrompit sa fuite tandis que l’autre le hâtait par des gestes saccadés. Avant de s’évanouir complètement, Marc entendit :
« Des gens qui veulent ton bien, mon petit. »
Mais il ne savait pas, en l’absence de lucidité, si l’homme plaisantait ou s’il parlait sérieusement. Un effroyable mal se répandit dans son esprit et lui interdit toute réflexion sensée. Le garçon essaya à nouveau de se lever mais un vertige le plaqua face contre terre. Les pas rapides s’éloignèrent tandis qu’il sombrait peu à peu dans un état léthargique comme si les mains de Morphée l’agrippaient au sol et le forçaient à s’enfoncer dans une boue poisseuse. Sa dernière pensée avant de s’évanouir tout à fait alla pour sa mère et il pria, faute de mieux, pour que ces individus ne s’en prennent pas à elle. Mais il ignorait que ces hommes étaient peut être plus terrifiés que lui.


Dernière édition par Pacô le Dim 30 Aoû 2009 - 13:53, édité 4 fois
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Message  Laumie Mer 26 Aoû 2009 - 18:19

Pacô a écrit:Marc descendit du véhicule familial. Il chargea son sac sur l’épaule et s’avança vers la porte d’entrée finement ciselée dans les murs mais toute aussi fatiguée que les volets et les ornements des balcons. Le bois était élimé comme s’il avait lutté sans relâche contre les hardiesses du temps et qu’il conservait les cicatrices de ce combat ancestral. Les fines dentelles de métal noir, qui formaient un sombre voile devant les yeux de la porte, étaient brisées à leurs extrémités et l’usure de la peinture bosselait leur pourtour aiguisé. Le garçon grimpa les trois marches, dont la pierre était assombrie par tant d’années de service, conduisant au perron (Elle me perturbe ta phrase. Techniquement, c'est correct, mais le participe présent fait bizarre tel qu'il est placé)et remarqua alors que la poignée en fer forgé était légèrement tournée vers le bas. Soupçonneux, il la saisit et la tira à lui. Les gongs grincèrent d’une sinistre façon puis se turent pour laisser place à un étrange calme. Marc déposa les bagages à ses pieds et s’aventura dans le hall d’entrée. L’obscurité régnait en maîtresse à l’intérieur et le garçon distinguait avec peine les contours de la table basse entourée de modestes fauteuils qui accueillaient par habitude les invités. Ce matin, ils étaient vides et semblaient peu enclins à satisfaire leur devoir de réception, comme s’ils refusaient catégoriquement toute tentative d’assise sur leurs confortables coussins. Cette idée saugrenue sauta aux yeux de Marc et il craignit pendant d’infimes secondes qu’il venait de perdre la raison (Mal dit. Essaye avec "il craignit d'avoir perdu la raison"). Toutefois, plus il réfléchissait plus il était intimement convaincu que ces sièges conçus pour un salon du XIXème cherchaient à lui faire comprendre que des intrus rôdaient dans la maisonnée. Etait-ce dû à la poussière qui ternissait leurs accoudoirs de merisier brillant – car les hôtes se faisaient rares ces temps-ci ! – ou à leur position peu avenante parce que madame Pascelli n’avait aucun goût pour l’agencement ? Quoi qu’il en fût, le jeune homme avait l’impression d’être regardé ou pire encore, d’être espionné. Il fit quelques pas supplémentaires et dévisagea les recoins de sa propre demeure, songeant avec angoisse que si un individu peu scrupuleux venait à l’agresser, il n’aurait aucun moyen de défense mis à part ses bras nus. Son intuition se renforça lorsqu’il aperçut la bibliothèque qui longeait le couloir. Les Pasceli étaient de nature étourdie ; aussi un roman emprunté sur les rayonnages ne retrouvait-il (On a l'impression qu'il manque quelque chose sinon) sa digne place que durant les périodes de grands ménages, un peu avant les fêtes de Noël. Or, les ouvrages étaient ici alignés comme prêts à la vente chez un libraire. De la même manière, le buffet à l’angle de l’escalier était débarrassé de tout prospectus inutiles (Tu généralises donc c'est au singulier) et les piles de documents divers avaient été réorganisées. Le garçon examina davantage l’entrée : les fauteuils, la table basse, la bibliothèque et le buffet. Tous indiquaient que tout semblait normal et paisible. Le tic-tac régulier de l’horloge du salon augmentait ce sentiment de sérénité feintée. Marc s’apprêtait à rebrousser chemin et à prévenir sa mère quand tout à coup un bruissement de vêtement le tétanisa et lui proscrivit toute retraite. Pourtant, la table basse et les fauteuils lui intimaient de les rejoindre – du moins, le jeune homme le croyait. Les claudications des aiguilles parurent ralentir puis se fondre dans l’immense silence retenu par la maison. L’oreille aux aguets, Marc chercha en désespoir de cause le moindre bruit qui trahirait la présence non-désirée de vagabonds – s’ils en étaient ! Un petit voyou aurait déjà ébranlé mille casseroles et se serait empêtré dans les grands tapis poussiéreux du parquet. Puis cette singulière impression de quiétude était trop parfaite pour que ce soit l’œuvre d’une pauvre personne en manque de liquidité. Cette constatation fit frémir l’échine du garçon qui redoubla de prudence dans sa lente progression vers le salon. Une ombre furtive se peignit sur le mur opposé à la baie vitrée s’ouvrant sur le séjour. Elle s’effaça aussi vite qu’elle apparut. Mais ces quelques millièmes de secondes furent suffisants pour que la peur installât son empire chez le garçon. De la sueur prit naissance au sommet de ses tempes et s’écoula en fines gouttelettes le long de sa joue empourprée par la panique. Les palpitations de son cœur atteignirent brusquement une telle fréquence que Marc doutait que ce fût tolérable pour un simple homme. Le couloir qui joignait le hall au salon ressemblait sensiblement à un étrange tunnel entre la lumière du dehors et les ténèbres de la demeure, comme s’il reliait deux univers tout à fait différents par leur environnement et leurs mœurs. Quelle nouvelle créature Marc aurait-il à affronter ? Il secoua la tête ; son esprit terrorisé le plongeait en plein délire. S’armant de courage, il exécuta un nouveau pas en direction de l’escalier pour ainsi surprendre son visiteur malavisé. Qui qu’il fût, l’on ne pourrait dire qu’il était facile de rentrer chez les Pasceli sans rencontrer la moindre résistance. Toutefois, l’horloge se faisait toujours aussi muette ; l’aiderait-elle à attraper le personnage qui dérangeait son rythme quotidien en lui offrant l’atout du temps ou retenait-elle son souffle par peur d’être elle aussi remarquée ? La réponse ne tarda pas à survenir. Tandis que le jeune homme approchait à pas de loup la rambarde de l’escalier, le mécanisme de la pendule s’anima tout à coup et le carillon de la neuvième heure du matin brisa l’angoissant silence précédent. La maison se réveilla d’un étrange malaise ; deux robustes individus surgirent du séjour et bousculèrent le garçon qui tomba à la renverse au pied du buffet.
« Qu’est-ce qu’il foutait là lui ? dit une voix enrouée par la panique
– T’occupe pas de ça, c’est le gosse. Grouille-toi ! »
Les deux silhouettes coururent jusqu’à l’entrée mais, dans la précipitation, l’une d’entre elles heurta un fauteuil et se plia sous une vive douleur au bas-ventre. L’autre lui empoigna l’épaule et le força à avancer. Le mobilier me prend en pitié, pensa le jeune homme étalé au sol. Ce contretemps lui permit de se redresser puis de se jeter sur l’un des intrus. Ils roulèrent jusque sous la table basse, comme deux chatons en duel. Finalement, l’homme prit l’avantage sur Marc et lui assena un violent coup de poing sur la joue. Le second lui tendit son bras et l’aida à se relever. L’horloge hurlait toujours la neuvième heure ; elle appelait au secours. Etourdi, le garçon tenta vainement de les suivre ; une nausée lui enserra la gorge et sa vision se troubla. Son crâne avait lui aussi percuté le parquet et il le faisait à présent terriblement souffrir. Avec peine, Marc réussit à articuler :
« Qui êtes-vous ? »
Un mystérieux brouillard s’émancipait dans la pièce. Il ne distinguait désormais que deux formes abstraites à la place de ses deux agresseurs. Cependant, l’un d’eux interrompit sa fuite tandis que l’autre le hâtait par des gestes saccadés. Avant de s’évanouir complètement, Marc entendit :
« Des gens qui veulent ton bien, mon petit. »
Mais il ne savait pas, en l’absence de lucidité, si l’homme plaisantait ou s’il parlait sérieusement. Un effroyable mal se répandit dans son esprit et lui interdit toute réflexion sensée. Le garçon essaya à nouveau de se lever mais un vertige le plaqua face contre terre. Les pas rapides s’éloignèrent ; ou alors c’est qu’il sombrait peu à peu dans un état léthargique comme si les mains de Morphée l’agrippaient au sol et le forçaient à s’enfoncer dans une boue poisseuse. Sa dernière pensée avant de s’évanouir tout à fait alla pour sa mère et il pria, faute de mieux, pour que ces individus ne s’en prennent pas à elle. Mais il ignorait que ces hommes étaient peut être plus terrifiés que lui.

Bon quelques petites fautes dont la fameuse phrase qui me perturbait LoL Mais rien de catastrophique ^^ Donc tu peux poster la suite dès que Barbara aura mis son grain de sel Razz Razz
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Message  Pacô Mer 26 Aoû 2009 - 20:52

Laumie a écrit: Le garçon grimpa les trois marches, dont la pierre était assombrie par tant d’années de service, conduisant au perron (Elle me perturbe ta phrase. Techniquement, c'est correct, mais le participe présent fait bizarre tel qu'il est placé)et remarqua alors que la poignée en fer forgé était légèrement tournée vers le bas.
Moi aussi elle m'a perturbé u__u". Va falloir que je trouve qqchose qui fasse mieux, ou supprimer le participe présent tiens !

Laumie a écrit: il craignit pendant d’infimes secondes qu’il venait de perdre la raison (Mal dit. Essaye avec "il craignit d'avoir perdu la raison").
Oh! Magnifique le coup du présent là xD. Ouais, mais là on ressent tout de suite mon influence stendhalienne. C'est pas forcément bien hein, mais le "craint que", c'est de lui tout craché ^^.
A revoir donc.
Laumie a écrit: Les Pasceli étaient de nature étourdie ; aussi un roman emprunté sur les rayonnages ne retrouvait-il (On a l'impression qu'il manque quelque chose sinon) sa digne place que durant les périodes de grands ménages, un peu avant les fêtes de Noël.
Alors là par contre je ne suis pas d'accord. En rajoutant ce "-il", ça tourne la phrase à l'interrogative ! Et ce n'est pas du tout ce que je veux x). Et sinon, si, la phrase a un sens, tournée comme ça Wink !


Laumie a écrit: le buffet à l’angle de l’escalier était débarrassé de tout prospectus inutiles (Tu généralises donc c'est au singulier) et les piles de documents divers avaient été réorganisées.
Tiens et là pour faire mon chieur (j'ai l'habitude ce soir), je ne suis pas non plus d'accord Smile.
Je ne généralise pas du tout, c'est pourquoi j'ai fait exprès de mettre ces "s" \o/. Ce sont bien "tous les prospectus" histoire d'appuyer l'idée de quantité (qui est recherchée ici plutôt que l'idée de généralisation).


M'enfin, ça me gêne de contredire mes correcteurs, ça fait un peu "je suis imbus de ma personne" xD.
Ouaip', j'attends l'avis de barbara. Mais je tenais à vous informer que le chapitre 2 est terminé au fait ^^'.
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Message  B. Jeu 27 Aoû 2009 - 11:32

Pacô a écrit:
Marc descendit du véhicule familial. Il chargea son sac sur l’épaule et s’avança vers la porte d’entrée finement ciselée dans les murs mais toute >>> j'ai un doute sur le "toute" là, n'est-ce pas plutôt "tout"? aussi fatiguée que les volets et les ornements des balcons. Le bois était élimé comme s’il avait lutté sans relâche contre les hardiesses du temps et qu’il conservait les cicatrices de ce combat ancestral. Les fines dentelles de métal noir, qui formaient un sombre voile devant les yeux de la porte, étaient brisées à leur extrémité et l’usure de la peinture bosselait leur pourtour aiguisé. Le garçon grimpa les trois marches, dont la pierre était assombrie par tant d’années de service, qui conduisaient au perron et remarqua alors que la poignée en fer forgé était légèrement tournée vers le bas. Soupçonneux, il la saisit et la tira à lui. Les gongs grincèrent d’une sinistre façon puis se turent pour laisser place à un étrange calme >>> "silence" irait mieux je pense. Marc déposa les bagages à ses pieds et s’aventura dans le hall d’entrée. L’obscurité régnait en maîtresse à l’intérieur et le garçon distinguait avec peine les contours de la table basse entourée de modestes fauteuils qui accueillaient par habitude les invités. Ce matin, ils étaient vides et semblaient peu enclins à satisfaire leur devoir de réception, comme s’ils refusaient catégoriquement toute tentative d’assise sur leurs confortables coussins. Cette idée saugrenue sauta aux yeux de Marc et il craignit pendant d’infimes secondes avoir perdu la raison. Toutefois, plus il réfléchissait plus il était intimement convaincu que ces sièges conçus pour un salon du XIXème siècle >>> à rajouter, mais bon, comme tu veux cherchaient à lui faire comprendre que des intrus rôdaient dans la maisonnée. Etait-ce dû à la poussière qui ternissait leurs accoudoirs de merisier brillant – car les hôtes se faisaient rares ces temps-ci ! – ou à leur position peu avenante parce que madame Pasceli n’avait aucun goût pour l’agencement ? Quoi qu’il en fût, le jeune homme avait l’impression d’être regardé >>> "observé"?ou pire encore, d’être espionné. Il fit quelques pas supplémentaires et dévisagea les recoins de sa propre demeure, songeant avec angoisse que si un individu peu scrupuleux venait à l’agresser, il n’aurait aucun moyen de défense mis à part ses bras nus. Son intuition se renforça lorsqu’il aperçut la bibliothèque qui longeait le couloir. Les Pasceli étaient de nature étourdie ; aussi un roman emprunté sur les rayonnages ne retrouvait sa digne place que durant les périodes de grands ménages, un peu avant les fêtes de Noël. Or, les ouvrages étaient ici alignés comme prêts à la vente chez un libraire >>> formulation à revoir: "les ouvrages étaient ici alignés aussi parfaitement que chez un libraire". De la même manière, le buffet à l’angle de l’escalier était débarrassé de tous prospectus inutiles et les piles de documents divers avaient été réorganisées. Le garçon examina davantage l’entrée : les fauteuils, la table basse, la bibliothèque et le buffet. Tous indiquaient que tout semblait normal et paisible. Le tic-tac régulier de l’horloge du salon augmentait ce sentiment de sérénité feintée. Marc s’apprêtait à rebrousser chemin et prévenir sa mère quand tout à coup un bruissement de vêtement le tétanisa et lui proscrivit toute retraite. Pourtant, la table basse et les fauteuils lui intimaient de les rejoindre – du moins, le jeune homme le croyait. Les claudications des aiguilles parurent ralentir puis se fondre dans l’immense silence retenu par la maison. L’oreille aux aguets, Marc chercha en désespoir de cause le moindre bruit qui trahirait la présence non pas de tiret désirée de vagabonds – s’ils en étaient ! Un petit voyou aurait déjà ébranlé mille casseroles et se serait empêtré dans les grands tapis poussiéreux du parquet. >>> j'aime bien l'image! Puis cette singulière impression de quiétude était trop parfaite pour que ce soit l’œuvre d’une pauvre >>> "malheureuse" personne en manque de liquidités. Cette constatation fit frémir l’échine du garçon qui redoubla de prudence dans sa lente progression vers le salon. Une ombre furtive se peignit >>> "passa"? "se dessina"? sur le mur opposé à la baie vitrée s’ouvrant sur le séjour. Elle s’effaça aussi vite qu’elle apparut. Mais ces quelques millièmes de secondes furent suffisants pour que la peur installât son empire chez le garçon. De la sueur prit naissance au sommet de ses tempes et s’écoula en fines gouttelettes le long de sa joue empourprée par la panique. Les palpitations de son cœur atteignirent brusquement une telle fréquence que Marc doutait que ce fût tolérable pour un simple homme. Le couloir qui joignait le hall au salon ressemblait sensiblement à un étrange tunnel entre la lumière du dehors et les ténèbres de la demeure, comme s’il reliait deux univers tout à fait différents par leur environnement et leurs mœurs. Quelle nouvelle créature Marc aurait-il à affronter ? Il secoua la tête ; son esprit terrorisé le plongeait en plein délire. S’armant de courage, il exécuta un nouveau pas en direction de l’escalier pour ainsi surprendre son visiteur malavisé. Qui qu’il fût, l’on ne pourrait dire qu’il était facile de rentrer chez les Pasceli sans rencontrer la moindre résistance. Toutefois, l’horloge se faisait toujours aussi muette ; l’aiderait-elle à attraper le personnage qui dérangeait son rythme quotidien en lui offrant l’atout du temps ou retenait-elle son souffle par peur d’être elle-aussi remarquée ? La réponse ne tarda pas à survenir. Tandis que le jeune homme approchait à pas de loup la rambarde de l’escalier, le mécanisme de la pendule s’anima tout à coup et le carillon de la neuvième heure du matin brisa l’angoissant silence précédent. La maison se réveilla d’un étrange malaise ; deux robustes individus surgirent du séjour et bousculèrent le garçon qui tomba à la renverse au pied du buffet.
« Qu’est-ce qu’il foutait là lui ? dit une voix enrouée par la panique
– T’occupe pas de ça, c’est le gosse. Grouille-toi ! »
Les deux silhouettes coururent jusqu’à l’entrée mais, dans la précipitation, l’une d’entre elles heurta un fauteuil et se plia sous une vive douleur au bas-ventre. L’autre lui empoigna l’épaule et le força à avancer. Le mobilier me prend en pitié, pensa le jeune homme étalé sur le sol. Ce contretemps lui permit de se redresser puis de se jeter sur l’un des intrus. Ils roulèrent jusque sous la table basse, comme deux chatons en duel. Finalement, l’homme prit l’avantage sur Marc et lui assena un violent coup de poing sur la joue. Le second lui tendit son bras et l’aida à se relever. L’horloge hurlait toujours la neuvième heure ; elle appelait au secours. Etourdi, le garçon tenta vainement de les suivre ; une nausée lui enserra la gorge et sa vision se troubla. Son crâne avait lui aussi percuté le parquet et il le faisait à présent terriblement souffrir. Avec peine, Marc réussit à articuler :
« Qui êtes-vous ? »
Un mystérieux brouillard s’émancipait >>> je trouve l'emploi de ce verbe très moyen ici, à modifier dans la pièce. Il ne distinguait désormais que deux formes abstraites à la place de ses deux agresseurs. Cependant, l’un d’eux interrompit sa fuite tandis que l’autre le hâtait par des gestes saccadés. Avant de s’évanouir complètement, Marc entendit :
« Des gens qui veulent ton bien, mon petit. »
Mais il ne savait pas, en l’absence de lucidité, si l’homme plaisantait ou s’il parlait sérieusement. Un effroyable mal se répandit dans son esprit et lui interdit toute réflexion sensée. Le garçon essaya à nouveau de se lever mais un vertige le plaqua face contre terre. Les pas rapides s’éloignèrent ; ou alors c’est qu’il sombrait peu à peu dans un état léthargique >>> berk, en plus tu as mis "c'est qu'il" au présent! >>> "Les pas rapides s'éloignaient à mesure qu'il sombrait dans un état léthargique" ou un truc du style, mais vire le "c'est qu'il"! Razz comme si les mains de Morphée l’agrippaient au sol et le forçaient à s’enfoncer dans une boue poisseuse. Sa dernière pensée avant de s’évanouir tout à fait alla pour sa mère et il pria, faute de mieux, pour que ces individus ne s’en prennent pas à elle. Mais il ignorait que ces hommes étaient peut être plus terrifiés que lui.

Bon, je ne vais pas revenir sur mes commentaires, c'est pas la peine, trop peu de défauts.
Mais dis-moi, toi aussi tu as fait de sacrés progrès dans ton style! C'est un plaisir de lire ton vocabulaire, la tournure des phrases, les liens que tu tisses entre l'ambiance oppressante et le silence de l'horloge, puis l'arrivée subite action qui va de pair avec les "gongs" de la pendule. Une touche de fantastique avec la description des meubles... Que dire d'autre? C'est superbe. Very Happy
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