Le Véritable Visage de la Lumière
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Je pense que c'est "toute" parce que on dit bien: "elle est toute contente" et non "elle est tout contente".Barbara a écrit:mais toute >>> j'ai un doute sur le "toute" là, n'est-ce pas plutôt "tout"? aussi fatiguée
Donc là, c'est le même principe.
(je me suis aussi posé la question j'te dirais et j'y ai réfléchi avec google XD)
Je sais pas. "Silence", je l'ai utilisé déjà. Et puis, le calme c'est bien aussi ^^.Barbara a écrit:Les gongs grincèrent d’une sinistre façon puis se turent pour laisser place à un étrange calme >>> "silence" irait mieux je pense.
Tiens, c'est le mot que j'avais sur le bout de la langue et que j'arrivais pas à trouver. Merci ...Barbara a écrit:Quoi qu’il en fût, le jeune homme avait l’impression d’être regardé >>> "observé"?
Pour le reste, ej change tout dans la soirée. Là je suis un peu pressé XD.
Mais merci bien. Voui, j'avoue que là quand j'ai écris ça j'étais emballé ... et très très influencé encore une fois par la prose de Stendhal. (j'ai passé mes vacs à lire que de lui). Donc je pense qu'il a eu une incidence sur ce passage.
Merci encore !
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Mais de rien. D'où la grande utilité de lire pour bien écrire car la lecture nourrit l'écriture *c'est beau c'que j'dis*.
B.- Talent Divin
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Mais c'est tout à fait vrai. C'est là qu'on acquiert la facilité des mots .
Bon, comme tout bon début de chapitre, voici encore et toujours la petite pensée de l'Empire qui en laissera dubitatif plus d'un \o/. Mais je persiste, ces pensées quoique pour l'instant n'ont rien à voir avec la choucroute, seront utiles pour la suite. Et personnellement, je les trouve bien mieux placées qu'au premier épisode de la première version ^^".
Bref, c'est pas très long, mais c'est condensé ô_O.
Bon, comme tout bon début de chapitre, voici encore et toujours la petite pensée de l'Empire qui en laissera dubitatif plus d'un \o/. Mais je persiste, ces pensées quoique pour l'instant n'ont rien à voir avec la choucroute, seront utiles pour la suite. Et personnellement, je les trouve bien mieux placées qu'au premier épisode de la première version ^^".
Bref, c'est pas très long, mais c'est condensé ô_O.
Le souffle.
Guidé par une raison qui nous méprise, il accomplit sa tâche dans le désintérêt de notre être. Animé de toute l’ardeur de son caractère, il impose sa loi aux inflexibles morales et balaie nos poussiéreuses croyances en un tourbillon d’idées nouvelles. Invisible et impalpable, il propage sa voix dans l’ensemble des interstices de notre âme et viole la plate sérénité de l’esprit. Source d’inspiration, il invoque la jouissance de nos vies et nourrit les flammes de nos passions. Ô combien d’intelligences pourtant avisées furent affolées puis perverties par l’éloquence de son ton et la persuasion de sa bise ! L’air ne fut-il pas lui-même admiratif de sa grâce au temps de l’anéantissement ?
Au service de la révolution, il déchira les lanières de l’asservissement et traça le noble chemin de la liberté. Tant de citadelles du Néant furent ébranlées par la puissance de sa conviction et tremblent encore aujourd’hui de la férocité de ses actes. Son habile légèreté n’a d’égale que la force titanesque qu’il déploie. En un murmure, il suggère une tempête et en un geste, il destitue la plus immuable des sociétés. Mais son engouement à déchaîner toute chose et toute vie ne précipita-t-elle pas l’insurrection des vices les plus cachés de l’univers ?Les Pensées de L’Empire, Livre I, Chapitre 3, Verset 4.
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Bon j'vois rien à modifier mais sympa la pensée ^^
Laumie- Talent Divin
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Vala vala !
Passage retravaillé :
Premier passage :
Deuxième passage :
J'aime bien, ça se poursuit, dans de l'action. Le texte est toujours un peu confus. Qui est qui ? L'incertitude est là. On veut la suite, sans trop savoir où tu cherches à nous mener. De bonnes descriptions (même si celle de la voiture me semble trop osée), pas non plus Stendhalienne. Bref, j'aime, c'est intrigant, d'autant plus lorqu'on connait la suite et qu'on se demande de quelle façon tu vas l'amener.
[et je sais, la mise en page laisse à désirer, mais j'ai eu la flemme de modifier..]
Passage retravaillé :
- Spoiler:
- La portière de la spacieuse voiture claqua d’un coup sec. Marc s’enfonça dans l’un des sièges moelleux du côté passager. Les Pasceli avaient vendu un à un leurs biens de valeur et remboursaient difficilement les emprunts à la Banque Mondiale. Les deux dépendances américaines et celle asiatique (c'est pas très français ça, si ?) avaient changé de propriétaires une à une, puis ce fut le tour des différentes actions à la bourse de Paris et même de Bagdad. Cependant, la splendide berline SP4, le luxe des cinq dernières années et vestige de la richesse familiale atrophiée, comptait encore beaucoup pour Roland et il n’était pas préparé à s’en séparer. On succombait rapidement au charme de ses phares en forme d’amandes et les hommes ne cessaient jamais de targuer sa physionomie (physionomie pour une voiture ? O_O C'est pas adapté, si ?) féline. La robe dorée qui l’enveloppait abritait un caractère impétueux et la noblesse de ses traits lui octroyait une attitude des plus altières. Mais elle était fidèle à l’image qu’elle renvoyait ; celui qui la domptait chérissait le jour où il avait acquis cette merveille. Et malgré son apparence farouche, elle était douce, voire suave, pour ceux qu’elle transportait en son sein et prenait garde à ce qu’ils parviennent à destination avec le sentiment d’avoir effectué le trajet le plus savoureux de leur vie. La berline faisait même parfois partie du foyer et avait une grande importance aux yeux de ses membres. Se présenter en sa compagnie signifiait une haute distinction dans la société mais sa perte engendrait indéniablement une baisse d’estime dans l’entourage. (eeeeuh, ta description est un peu space >_<, bien qu'elle soit belle (la description), je doute qu'on puisse mettre autant de qualités,voire même de vertus à une voiture...)
[...]
« Veuillez indiquer (ou "nous faire part de", le "renseigner" n'allait pas ici) votre destination. »
[...]
Premier passage :
- Spoiler:
- Le domaine du 5, rue Georges-Jacques Danton appartenait à la famille Pasceli depuis dix générations. Il avait été offert à un aïeul en récompense d’un haut fait d’arme, par Napoléon Bonaparte lui-même, alors qu’il recevait la légion d’honneur. Lorsque la lentille optique fixée au-dessus
des grilles reconnut le véhicule, le portail noir de jais se sépara lentement en deux sur l’allée centrale. Elle était encadrée par deux longues rangées (une colonne de platane, ce sont des platanes empilés les uns sur les autres) de platanes qui se mouvaient à la caresse tranquille du vent matinal. La voiture se stabilisa puis se posa délicatement sur les gravillons roses et blancs, qui craquèrent d’une douce façon, avant de poursuivre sa progression. Les feuilles de l’automne, soulevées par le souffle de la berline, chatouillèrent la carrosserie beige avant de prendre leur envol en quelques tourbillons acrobatiques. Le toit de la demeure Pasceli se profila à l’arrière des toisons dorées qui garnissaient les arbres alentour. Il s’agissait d’une vieille bâtisse de l’époque Louis XV. Malgré son âge, la haute cheminée taillée dans la brique pointait le ciel comme si elle le défiait de la recouvrir avec ses nuages grisâtres. Toutefois, les rambardes des balcons parcourues de dizaines d’arabesques perdaient leur éclat d’antan et rouillaient par endroits, débarrassées de leur peinture noire. Plusieurs volets étaient clos pour cacher la misère des fenêtres et quelques brèches au-dessus des tourelles qui jouxtaient la partie droite et gauche de la maison perçaient sa coiffure d’ardoise (par le même principe que la couronne de laurier, pas de "s"). Des rides lézardaient sa façade où poussaient entre quelques fissures une longue barbe de lierre. Et nonobstant sa prestance aristocrate, les pierres usées et les ternes dalles de marbre, recouvrant la terrasse estivale, témoignaient de sa gloire révolue.
Deuxième passage :
- Spoiler:
- Marc descendit du véhicule familial. Il chargea son sac sur
l’épaule et s’avança vers la porte d’entrée finement ciselée dans les
murs mais toute aussi fatiguée que les volets et les ornements des
balcons. Le bois était élimé comme s’il avait lutté sans relâche contre
les hardiesses du temps et qu’il conservait les cicatrices de ce combat
ancestral. Les fines dentelles de métal noir[ , ]qui formaient un sombre voile devant les yeux de la porte[ , ]
étaient brisées à leur extrémité et l’usure de la peinture bosselait
leur pourtour aiguisé. Le garçon grimpa les trois marches, dont la
pierre était assombrie par tant d’années de service (bof. "par les années" suffit), qui conduisaient au perron et remarqua alors que la poignée en fer forgé était légèrement tournée vers le bas.
Soupçonneux, il la saisit et la tira à lui. Les gongs grincèrent d’une
sinistre façon puis se turent pour laisser place à un étrange calme.
Marc déposa les bagages à ses pieds et s’aventura dans le hall
d’entrée. L’obscurité régnait en maîtresse à l’intérieur et le garçon
distinguait avec peine les contours de
la table basse entourée de
modestes fauteuils qui accueillaient par habitude les invités. Ce
matin, ils étaient vides et semblaient peu enclins à satisfaire leur
devoir de réception, comme s’ils refusaient catégoriquement toute tentative d’assise (eurk..)
sur leurs confortables coussins. Cette idée saugrenue sauta aux yeux de
Marc et il craignit pendant d’infimes secondes avoir perdu la raison.
Toutefois, plus il réfléchissait plus il était intimement convaincu que
ces sièges conçus pour un salon du XIXème cherchaient à lui faire
comprendre que des intrus rôdaient dans la maisonnée. Etait-ce dû à la
poussière qui ternissait leurs accoudoirs de merisier brillant – car
les hôtes se faisaient rares ces temps-ci ! – ou à leur position peu
avenante parce que madame Pasceli n’avait aucun goût pour l’agencement
? Quoi qu’il en fût, le jeune homme avait l’impression d’être observé
ou pire encore, d’être espionné. Il fit quelques pas supplémentaires et
dévisagea les recoins de sa propre demeure, songeant avec angoisse que
si un individu peu scrupuleux venait à l’agresser, il n’aurait aucun
moyen de défense mis à part ses bras nus (c'est de trop).
Son intuition se renforça lorsqu’il aperçut la bibliothèque qui
longeait le couloir. Les Pasceli étaient de nature étourdie ; aussi un
roman emprunté sur les rayonnages ne retrouvait sa digne place que
durant les périodes de grands ménages, un peu avant les fêtes de Noël.
Or, les ouvrages étaient ici alignés comme prêts à la vente chez un
libraire. De la même manière, le buffet à l’angle de l’escalier était
débarrassé de tous prospectus inutiles et les piles de documents divers
avaient été réorganisées. Le garçon examina davantage l’entrée : les
fauteuils, la table basse, la bibliothèque et le buffet. Tous indiquaient que tout
semblait normal et paisible. Le tic-tac régulier de l’horloge du salon
augmentait ce sentiment de sérénité feintée. Marc s’apprêtait à
rebrousser chemin et prévenir sa mère quand tout à coup un bruissement de vêtement le tétanisa et lui proscrivit toute retraite. Pourtant, la table basse et les fauteuils lui intimaient
de les rejoindre – du moins, le jeune homme le croyait. Les
claudications des aiguilles parurent ralentir puis se fondre dans
l’immense silence retenu par la maison (eurk).
L’oreille aux aguets, Marc chercha en désespoir de cause le moindre
bruit qui trahirait la présence non désirée de vagabonds – s’ils en
étaient ! Un petit voyou aurait déjà ébranlé mille casseroles et se
serait empêtré dans les grands tapis poussiéreux du parquet. Puis cette
singulière impression de quiétude était trop parfaite pour que ce soit
l’œuvre d’une malheureuse personne en manque de liquidités. Cette
constatation fit frémir l’échine du garçon qui redoubla de prudence
dans sa lente progression vers le salon. Une ombre furtive se dessina
sur le mur opposé à la baie vitrée s’ouvrant sur le séjour. Elle
s’effaça aussi vite qu’elle apparut. Mais ces quelques millièmes de
secondes furent suffisants pour que la peur installât son empire chez
le garçon. De la sueur prit naissance au sommet de ses tempes et
s’écoula en fines gouttelettes le long de sa joue empourprée par la
panique. Les palpitations de son cœur atteignirent brusquement une
telle fréquence que Marc doutait que ce fût tolérable pour un simple
homme. Le couloir qui joignait le hall au salon ressemblait
sensiblement à un étrange tunnel entre la lumière du dehors et les
ténèbres de la demeure, comme s’il reliait deux univers tout à fait
différents par leur environnement et leurs mœurs. Quelle nouvelle
créature Marc aurait-il à affronter ? Il secoua la tête ; son esprit
terrorisé le plongeait en plein délire.
S’armant de courage, il exécuta un nouveau pas en direction de l’escalier pour ainsi surprendre son visiteur malavisé. Qui qu’il fût, l’on ne pourrait dire qu’il était facile de rentrer chez les Pasceli sans rencontrer la moindre résistance. (pourquoi dit-il ça ?)
Toutefois, l’horloge se faisait toujours aussi muette ; l’aiderait-elle
à attraper le personnage qui dérangeait son rythme quotidien en lui
offrant l’atout du temps ou retenait-elle son souffle par peur d’être
elle-aussi remarquée ? La réponse ne tarda pas à survenir. Tandis que
le jeune homme approchait à pas de loup la rambarde de l’escalier, le
mécanisme de la pendule s’anima tout à coup et le carillon de la
neuvième heure du matin brisa l’angoissant silence précédent. La maison
se réveilla d’un étrange malaise ; deux robustes individus surgirent du
séjour et bousculèrent le garçon qui tomba à la renverse au pied du
buffet.
« Qu’est-ce qu’il foutait là lui ? dit une voix enrouée par la panique.
– T’occupe pas de ça, c’est le gosse. Grouille-toi ! »
Les deux silhouettes coururent jusqu’à l’entrée mais, dans la
précipitation, l’une d’entre elles heurta un fauteuil et se plia sous
une vive douleur au bas-ventre. L’autre lui empoigna l’épaule et le
força à avancer. Le mobilier me prend en pitié, pensa le jeune homme
étalé sur le sol. Ce contretemps lui permit de se redresser puis de se
jeter sur l’un des intrus. Ils roulèrent jusque sous la table basse,
comme deux chatons en duel et finalement,
l’homme prit l’avantage sur Marc et lui assena un violent coup de poing
sur la joue. Le second lui tendit son bras et l’aida à se relever.
L’horloge hurlait toujours la neuvième heure ; elle appelait au
secours. Etourdi, le garçon tenta vainement de les suivre ; une nausée
lui enserra la gorge et sa vision se troubla. Son crâne avait lui aussi
percuté le parquet et il le faisait à présent terriblement souffrir.
Avec peine, Marc réussit à articuler :
« Qui êtes-vous ? »
Un mystérieux brouillard envahissait la pièce. Le jeune homme ne
distinguait désormais que deux formes abstraites à la place de ses deux
agresseurs. Cependant, l’un d’eux interrompit sa fuite tandis que
l’autre le (qui ça ?) hâtait par des gestes saccadés. Avant de s’évanouir complètement, Marc entendit :
« Des gens qui veulent ton bien, mon petit. »
Mais il ne savait pas, en l’absence de lucidité, si l’homme plaisantait
ou s’il parlait sérieusement. Un effroyable mal se répandit dans son
esprit et lui interdit toute réflexion sensée. Le garçon essaya à
nouveau de se lever mais un vertige le plaqua face contre terre. Les
pas rapides s’éloignèrent tandis qu’il sombrait peu à peu dans un état
léthargique comme si les mains de Morphée l’agrippaient au sol et le
forçaient à s’enfoncer dans une boue poisseuse. Sa dernière pensée avant de s’évanouir tout à fait
alla pour sa mère et il pria, faute de mieux, pour que ces individus ne
s’en prennent pas à elle. Mais il ignorait que ces hommes étaient peut
être plus terrifiés que lui.
J'aime bien, ça se poursuit, dans de l'action. Le texte est toujours un peu confus. Qui est qui ? L'incertitude est là. On veut la suite, sans trop savoir où tu cherches à nous mener. De bonnes descriptions (même si celle de la voiture me semble trop osée), pas non plus Stendhalienne. Bref, j'aime, c'est intrigant, d'autant plus lorqu'on connait la suite et qu'on se demande de quelle façon tu vas l'amener.
[et je sais, la mise en page laisse à désirer, mais j'ai eu la flemme de modifier..]
kirlim- Talent Divin
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Physionomie: En plus d'être les traits du visage d'un être, c'est aussi: "Aspect particulier d'une personne, d'une chose quelconque"? Donc si ça marche.kirlim a écrit:On succombait rapidement au charme de ses phares en forme d’amandes et les hommes ne cessaient jamais de targuer sa physionomie (physionomie pour une voiture ? O_O C'est pas adapté, si ?) féline.
Mais euh ! C'est une métaphore filée ! La voiture est comparée à une majestueuse lionne depuis le début u__u".kirlim a écrit:(eeeeuh, ta description est un peu space >_<, bien qu'elle soit belle (la description), je doute qu'on puisse mettre autant de qualités,voire même de vertus à une voiture...)
[...]
Et pis ça tu me l'avais déjà dit et je t'avais déjà répondu que si, on peut dire: veuillez renseigner qqchose. En fait, c'est même souvent la petite phrase dans les formulaires à remplir (veuillez renseigner votre établissement scolaire par ex. T_T).kirlim a écrit:« Veuillez indiquer (ou "nous faire part de", le "renseigner" n'allait pas ici) votre destination. »
[...]
Sauf que dans une couronne de laurier, il n'y a qu'un laurier. Et tu remarqueras qu'au pluriel ça fait 'des couronnes de lauriers", ce qui casse un peu toute la logique . Alors que dans un toit d'ardoises, y'en a rarement qu'une .kirlim a écrit: perçaient sa coiffure d’ardoise (par le même principe que la couronne de laurier, pas de "s").
Eurk'. J'avais oublié d'éditer il me semble. Enfin, au départ c'était voulu, mais ça avait pas plu à Barbara aussi. Je voulais l'effet de généralités accumulées (comme chez ... un auteur connu dont j'ai perdu le nom ô_O).kirlim a écrit:Tous indiquaient que tout semblait normal et paisible.
Mais euh >_< . Là aussi c'est voulu \o/. La maison vit, c'est le passage surnaturel qui ressort >_< .kirlim a écrit: Les claudications des aiguilles parurent ralentir puis se fondre dans l’immense silence retenu par la maison (eurk).
Bah il prend son courage à deux mains et il va affronter les intrus pour pas qu'on dise partout que c'est une couille molle et qu'on peut rentrer chez lui par infraction sans s'inquiéter.kirlim a écrit:Qui qu’il fût, l’on ne pourrait dire qu’il était facile de rentrer chez les Pasceli sans rencontrer la moindre résistance. (pourquoi dit-il ça ?)
T'es sérieux là ? >_<kirlim a écrit: Ils roulèrent jusque sous la table basse, comme deux chatons en duel et finalement, l’homme prit l’avantage sur Marc et lui assena un violent coup de poing sur la joue.
Tu veux vraiment faire une hyper longue phrase pour une action très courte ?
Et pis bof l'agencement ^^".
Boah. Tu vois vraiment pas qui est qui ? Ou c'est l'heure qui te fait ça ? u__u"
Parce que pour une fois, j'me suis arrangé pour bien remettre les noms en sujet, histoire qu'on s'y perd pas ^^".
Après, c'est pasdu Stendhal, j'aurais pas la vanité de me comparer à lui. Mais j'disais juste que son style m'avait inspiré pour ce dernier passage u__u".
Merci mon chou, je corrige le reste !
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Plop ^^
Pour la physionomie, je maintiens, je ne trouve pas ça adapté, même si d'après la description, ça va.
Pour la description de la voiture, je la trouve toujours et quand même super exagérée, même si c'est la meilleure voiture du monde, je trouve ça presque ridicule de la décrire ainsi.
Pour le "Veuillez renseigner", p'têtre que tu me l'as déjà dit, mais le fait est que je trouve toujours ça très moche .
Pour le "toit d'ardoise", fait une recherche sur google, et compte le nombre de résultats où ils mettront un "s".
Pour le "silence retenu par la maison", je ne l'avais pas vu comme un passage surnaturel en effet, mais je trouve ça bof quand même, disons que je ne suis pas habitué à voir cette forme. Logique, tu me diras.
Pour la phrase où il dit qu'on ne peut pas rentrer chez lui sans rencontrer de résistance, oui, je ne l'avais pas vu comme ça. Je pensais que tu parlais des détails comme l'horloge ou voire même la maison, et je ne trouvais pas ça très clair. Mais oui, ça va
Et pour la dernière phrase, oui je suis sérieux ^^', pas forcément cette transition là qui est moche, je te l'accorde, mais je pense qu'il vaut mieux joindre les deux phrases, sinon, ça fait un rythme un peu saccadé et je trouvais ça bof.
Et sinon, si, je vois qui est qui, mais ce qui n'empêche que le texte est un peu confus, et non, ce n'était pas l'heure ^^. Pis désolé mais moi je m'y suis perdu une ou deux fois... pas forcément plus, mais tout n'était pas super super clair.
Vala
Pour la physionomie, je maintiens, je ne trouve pas ça adapté, même si d'après la description, ça va.
Pour la description de la voiture, je la trouve toujours et quand même super exagérée, même si c'est la meilleure voiture du monde, je trouve ça presque ridicule de la décrire ainsi.
Pour le "Veuillez renseigner", p'têtre que tu me l'as déjà dit, mais le fait est que je trouve toujours ça très moche .
Pour le "toit d'ardoise", fait une recherche sur google, et compte le nombre de résultats où ils mettront un "s".
Pour le "silence retenu par la maison", je ne l'avais pas vu comme un passage surnaturel en effet, mais je trouve ça bof quand même, disons que je ne suis pas habitué à voir cette forme. Logique, tu me diras.
Pour la phrase où il dit qu'on ne peut pas rentrer chez lui sans rencontrer de résistance, oui, je ne l'avais pas vu comme ça. Je pensais que tu parlais des détails comme l'horloge ou voire même la maison, et je ne trouvais pas ça très clair. Mais oui, ça va
Et pour la dernière phrase, oui je suis sérieux ^^', pas forcément cette transition là qui est moche, je te l'accorde, mais je pense qu'il vaut mieux joindre les deux phrases, sinon, ça fait un rythme un peu saccadé et je trouvais ça bof.
Et sinon, si, je vois qui est qui, mais ce qui n'empêche que le texte est un peu confus, et non, ce n'était pas l'heure ^^. Pis désolé mais moi je m'y suis perdu une ou deux fois... pas forcément plus, mais tout n'était pas super super clair.
Vala
kirlim- Talent Divin
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Après vérification:kirlim a écrit:
Pour le "toit d'ardoise", fait une recherche sur google, et compte le nombre de résultats où ils mettront un "s".
Héhé, tout dépend si on parle d'un toit en ardoise ou d'un toit fait d'ardoises. Bref, je crois que les deux ont raison u__u".
C'est une simple personnification mon choupinet !kirlim a écrit:Pour le "silence retenu par la maison", je ne l'avais pas vu comme un passage surnaturel en effet, mais je trouve ça bof quand même, disons que je ne suis pas habitué à voir cette forme. Logique, tu me diras.
Bien j'vais être chiant (et pas démordre T_T) mais en fait, tout le passage commence avec de longues phrases, ponctués de points virgule même parfois. Et dès que l'horloge sonne, les phrases sont justement écourtées pour accentuer la vitesse de l'action. Donc si je les assemble, ça casse l'effet non ?kirlim a écrit:
Et pour la dernière phrase, oui je suis sérieux ^^', pas forcément cette transition là qui est moche, je te l'accorde, mais je pense qu'il vaut mieux joindre les deux phrases, sinon, ça fait un rythme un peu saccadé et je trouvais ça bof.
Bon j'revois le passage du mec qui lui tend la main. Mais pour le reste, jvois pas comment être plus clair ô_O.kirlim a écrit:
Et sinon, si, je vois qui est qui, mais ce qui n'empêche que le texte est un peu confus, et non, ce n'était pas l'heure ^^. Pis désolé mais moi je m'y suis perdu une ou deux fois... pas forcément plus, mais tout n'était pas super super clair.
et pis tu m'as pas donné ton avis sur le délire de la pensée du souffle u__u" (le mec qui vient de te ruiner ta correction et qui t'en demande une autre).
Mais en même temps, je ne dois pas être gentil avec mon larbin préféré u__u".
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Mais son engouement à déchaîner toute chose et toute vie ne précipita-t-il pas l’insurrection des vices les plus cachés de l’univers ?
Vala ! C'est tout ce que j'ai remarqué, et sinon, j'aime particulièrement, c'est... compacte je vais dire ^^', mais bien écrit et j'aime
kirlim- Talent Divin
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Et bien, les pensées de l'Empire valent le détour. Magnifique.Pacô a écrit:
Le souffle.
Guidé par une raison qui nous méprise, il accomplit sa tâche dans le désintérêt de notre être. Animé de toute l’ardeur de son caractère, il impose sa loi aux inflexibles morales et balaie nos poussiéreuses croyances en un tourbillon d’idées nouvelles. Invisible et impalpable, il propage sa voix dans l’ensemble des interstices de notre âme et viole la plate sérénité de l’esprit. Source d’inspiration, il invoque la jouissance de nos vies et nourrit les flammes de nos passions. Ô combien d’intelligences pourtant avisées furent affolées puis perverties par l’éloquence de son ton et la persuasion de sa bise ! L’air ne fut-il pas lui-même admiratif de sa grâce au temps de l’anéantissement ?
Au service de la révolution, il déchira les lanières de l’asservissement et traça le noble chemin de la liberté. Tant de citadelles du Néant furent ébranlées par la puissance de sa conviction et tremblent encore aujourd’hui de la férocité de ses actes. Son habile légèreté n’a d’égale que la force titanesque qu’il déploie. En un murmure, il suggère une tempête et en un geste, il destitue la plus immuable des sociétés. Mais son engouement à déchaîner toute chose et toute vie ne précipita-t-il pas l’insurrection des vices les plus cachés de l’univers ?Les Pensées de L’Empire, Livre I, Chapitre 3, Verset 4.
B.- Talent Divin
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Et plop (kirlim sors de mon corps) voici le début du chapitre troisième. Un nouveau personnage rentre en scène, personnage qui n'existait pas dans l'ancienne version mais qui finalement va me servir à réparer les failles du premier tome ^^".
Et puis il fallait bien un ami de famille, comme dans tout bon vieux roman u__u". Au plaisir de lire vos commentaires ...
« Attention, tu risques de souffrir un peu. »
Soigneux, le docteur Charles Dubois, très proche ami et collègue de Roland, appliqua un « Aspirlex » – ou un « nettoie-tout » comme le personnel médical aimait l’appeler dans son jargon professionnel – sur la plaie sanguinolente de Marc. Ce n’était qu’un modeste tampon imbibé d’eau oxygénée et recouvert de ventouses électroniques. Le garçon grimaça ; une vive douleur lui transperça l’arrière du crâne et se répandit en de nombreuses petits élancements jusqu’à la nuque. Sa chute sur le parquet puis le combat au sol lui avaient ouvert le cuir chevelu d’où s’était échappé un épais liquide rougeâtre. Le « nettoie-tout » aspirait le sang souillé et nettoyait la plaie afin de prévenir les risques d’infection. D’un geste expérimenté, Charles Dubois retira l’appareil, accompagné d’un bruit de succion écœurant. Il le déposa ensuite dans un petit bol rempli d’alcool et s’aventura dans le pêle-mêle d’outils chirurgicaux qui encombrait sa petite serviette en cuir noir posée sur ses genoux. Ce quinquagénaire aux abords de la soixantaine avait une figure des plus joviales. Les rides de l’âge avaient certes creusé son front et ses joues, toutefois son regard azuré pétillait encore de l’éternelle jeunesse adolescente ; contraste qui se renforçait d’ailleurs avec ses petites lunettes rondes de praticien aguerri et sa chevelure grisonnante.
Après plusieurs minutes de recherches intensives, le médecin sortit le nez de sa mallette et se redressa, fort embarrassé.
« Nathalie, aurais-tu par le plus grand des hasards du fil et une aiguille stérilisée ? Dans la précipitation ce matin, j’en ai oublié de remplir ma mallette. »
Le teint de la femme devint livide. Son regard se posa successivement sur son fils, sur la serviette noire adossée au pied de la chaise et sur le docteur Dubois. Puis, malgré ses efforts pour paraître la mère la plus épanouie de la République Terrae, son sourire fabriqué vacilla sur ses lèvres et se contorsionna en une moue inquiète, sensiblement identique à celle qu’elle avait arborée durant le trajet les ramenant à la maison une heure et demie plus tôt.
« Mais … je peux aller voir si Roland n’a pas laissé son cicatriseur dans la trousse à pharmac…
– Cela m’étonnerait fort, Nat’, l’interrompit Charles d’une voix posée. Un médecin part rarement à son lieu de travail sans son matériel. Par contre, je connais la frénésie de ton mari à rassembler tous les outils qui ont accompagné l’histoire de la médecine. Du fil et une aiguille ne doivent pas être bien compliqués à dénicher dans sa collection et Marc doit être rapidement soigné.
– Dans ce cas, peut être devrions-nous l’emmener à l’hôpital …
– Alors que tu as déjà un médecin à domicile ? Je te remercie de la confiance que tu m’as accordée en sollicitant ma présence suite à l’agression, et je te recommande de croire encore un peu en moi. Ton fils a certes une vilaine plaie sur le haut du crâne, mais cela ne l’aidera pas à passer en priorité devant tous les traumatisés du train Saint-Pétersbourg-Paris, même s’il en faisait partie.
– Oui mais Roland m’a toujours dit que le fil et l’aiguille étaient assez douloureux et peu fiables, rétorqua Nathalie de plus en plus angoissée. Je préfère l’appeler et lui demander de revenir avec son cicatriseur.
– Et le déranger pendant qu’il sauve peut être une vie ? intervint Marc dont les picotements autour de la blessure le brûlaient vivement comme si le foyer de la douleur s’étendait sur l’ensemble de son cuir chevelu. Maman, j’ai presque vingt ans et je ne suis plus un bébé qu’il faut protéger des périls extérieurs. J’ai l’âge de faire mes propres choix et surtout de les assumer. Charles, recousez-moi de la manière qui vous semblera la meilleure, enjoignit-il au médecin surpris par la répartie du jeune homme.
– Roland est un excellent praticien, mais il a été formé avec des technologies superflues, rassura t-il alors Nathalie d’un air conciliant. A mon époque, il n’y avait pas plus de cicatriseurs que de puces électroniques ! Comment faisaient les hommes du siècle dernier lorsqu’ils se blessaient et qu’ils n’avaient pas encore inventé cet appareil ? Mourraient-ils tous pour autant ? ajouta t-il en la grondant gentiment. J’apprenais déjà à manier le scalpel, les ciseaux et le bistouri alors que tu empilais encore des cubes électroniques, ma petite Nat’. »
Madame Pasceli se tut. Depuis que Marc était rentré à Sokolov deux mois auparavant, il n’hésitait plus à éluder totalement les choix de sa propre mère, comme si l’école universitaire lui avait enseigné un peu plus que le savoir érudit des sciences-humaines. Tourmentée, elle chercha une aide chaleureuse dans les yeux de l’ami de famille, debout à côté de son fils dans son riche costume en lin. Cet homme n’avait pas subi les dommages de « La Crise ». Grâce à des placements judicieux – et salutaires pour sa fortune personnelle ! – dans la plus grande firme de productions maraîchères du bloc eurasien plusieurs années avant la dégringolade économique, il était à présent devenu un actionnaire incontournable des marchés les plus fructueux avec l’Empire. Il faisait partie de ces chanceux anciens riches qui avaient réussi à reconvertir leur patrimoine financier sans en perdre le moindre centime. Le sage regard du docteur Dubois plongea Madame Pasceli dans une confiance sans limite et elle acquiesça d’un air cependant réservé.
« Bien. Va donc fouiner dans l’un des placards de son bureau si une bobine de fil chirurgical ne traîne pas aux côtés d’une aiguille. Je me charge de préparer mon patient. »
Madame Pasceli hocha la tête de haut en bas et se précipita immédiatement au second étage. Satisfait, Charles se rassit sur la chaise et s’empara d’une lingette désinfectante et d’un petit rasoir électrique. Puis, avant de s’appliquer à la préparation nécessaire pour recoudre, il dit, calmement :
« Je suis toujours aussi admiratif de l’amour qu’elle te porte, Marc. ».
Et puis il fallait bien un ami de famille, comme dans tout bon vieux roman u__u". Au plaisir de lire vos commentaires ...
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« Attention, tu risques de souffrir un peu. »
Soigneux, le docteur Charles Dubois, très proche ami et collègue de Roland, appliqua un « Aspirlex » – ou un « nettoie-tout » comme le personnel médical aimait l’appeler dans son jargon professionnel – sur la plaie sanguinolente de Marc. Ce n’était qu’un modeste tampon imbibé d’eau oxygénée et recouvert de ventouses électroniques. Le garçon grimaça ; une vive douleur lui transperça l’arrière du crâne et se répandit en de nombreuses petits élancements jusqu’à la nuque. Sa chute sur le parquet puis le combat au sol lui avaient ouvert le cuir chevelu d’où s’était échappé un épais liquide rougeâtre. Le « nettoie-tout » aspirait le sang souillé et nettoyait la plaie afin de prévenir les risques d’infection. D’un geste expérimenté, Charles Dubois retira l’appareil, accompagné d’un bruit de succion écœurant. Il le déposa ensuite dans un petit bol rempli d’alcool et s’aventura dans le pêle-mêle d’outils chirurgicaux qui encombrait sa petite serviette en cuir noir posée sur ses genoux. Ce quinquagénaire aux abords de la soixantaine avait une figure des plus joviales. Les rides de l’âge avaient certes creusé son front et ses joues, toutefois son regard azuré pétillait encore de l’éternelle jeunesse adolescente ; contraste qui se renforçait d’ailleurs avec ses petites lunettes rondes de praticien aguerri et sa chevelure grisonnante.
Après plusieurs minutes de recherches intensives, le médecin sortit le nez de sa mallette et se redressa, fort embarrassé.
« Nathalie, aurais-tu par le plus grand des hasards du fil et une aiguille stérilisée ? Dans la précipitation ce matin, j’en ai oublié de remplir ma mallette. »
Le teint de la femme devint livide. Son regard se posa successivement sur son fils, sur la serviette noire adossée au pied de la chaise et sur le docteur Dubois. Puis, malgré ses efforts pour paraître la mère la plus épanouie de la République Terrae, son sourire fabriqué vacilla sur ses lèvres et se contorsionna en une moue inquiète, sensiblement identique à celle qu’elle avait arborée durant le trajet les ramenant à la maison une heure et demie plus tôt.
« Mais … je peux aller voir si Roland n’a pas laissé son cicatriseur dans la trousse à pharmac…
– Cela m’étonnerait fort, Nat’, l’interrompit Charles d’une voix posée. Un médecin part rarement à son lieu de travail sans son matériel. Par contre, je connais la frénésie de ton mari à rassembler tous les outils qui ont accompagné l’histoire de la médecine. Du fil et une aiguille ne doivent pas être bien compliqués à dénicher dans sa collection et Marc doit être rapidement soigné.
– Dans ce cas, peut être devrions-nous l’emmener à l’hôpital …
– Alors que tu as déjà un médecin à domicile ? Je te remercie de la confiance que tu m’as accordée en sollicitant ma présence suite à l’agression, et je te recommande de croire encore un peu en moi. Ton fils a certes une vilaine plaie sur le haut du crâne, mais cela ne l’aidera pas à passer en priorité devant tous les traumatisés du train Saint-Pétersbourg-Paris, même s’il en faisait partie.
– Oui mais Roland m’a toujours dit que le fil et l’aiguille étaient assez douloureux et peu fiables, rétorqua Nathalie de plus en plus angoissée. Je préfère l’appeler et lui demander de revenir avec son cicatriseur.
– Et le déranger pendant qu’il sauve peut être une vie ? intervint Marc dont les picotements autour de la blessure le brûlaient vivement comme si le foyer de la douleur s’étendait sur l’ensemble de son cuir chevelu. Maman, j’ai presque vingt ans et je ne suis plus un bébé qu’il faut protéger des périls extérieurs. J’ai l’âge de faire mes propres choix et surtout de les assumer. Charles, recousez-moi de la manière qui vous semblera la meilleure, enjoignit-il au médecin surpris par la répartie du jeune homme.
– Roland est un excellent praticien, mais il a été formé avec des technologies superflues, rassura t-il alors Nathalie d’un air conciliant. A mon époque, il n’y avait pas plus de cicatriseurs que de puces électroniques ! Comment faisaient les hommes du siècle dernier lorsqu’ils se blessaient et qu’ils n’avaient pas encore inventé cet appareil ? Mourraient-ils tous pour autant ? ajouta t-il en la grondant gentiment. J’apprenais déjà à manier le scalpel, les ciseaux et le bistouri alors que tu empilais encore des cubes électroniques, ma petite Nat’. »
Madame Pasceli se tut. Depuis que Marc était rentré à Sokolov deux mois auparavant, il n’hésitait plus à éluder totalement les choix de sa propre mère, comme si l’école universitaire lui avait enseigné un peu plus que le savoir érudit des sciences-humaines. Tourmentée, elle chercha une aide chaleureuse dans les yeux de l’ami de famille, debout à côté de son fils dans son riche costume en lin. Cet homme n’avait pas subi les dommages de « La Crise ». Grâce à des placements judicieux – et salutaires pour sa fortune personnelle ! – dans la plus grande firme de productions maraîchères du bloc eurasien plusieurs années avant la dégringolade économique, il était à présent devenu un actionnaire incontournable des marchés les plus fructueux avec l’Empire. Il faisait partie de ces chanceux anciens riches qui avaient réussi à reconvertir leur patrimoine financier sans en perdre le moindre centime. Le sage regard du docteur Dubois plongea Madame Pasceli dans une confiance sans limite et elle acquiesça d’un air cependant réservé.
« Bien. Va donc fouiner dans l’un des placards de son bureau si une bobine de fil chirurgical ne traîne pas aux côtés d’une aiguille. Je me charge de préparer mon patient. »
Madame Pasceli hocha la tête de haut en bas et se précipita immédiatement au second étage. Satisfait, Charles se rassit sur la chaise et s’empara d’une lingette désinfectante et d’un petit rasoir électrique. Puis, avant de s’appliquer à la préparation nécessaire pour recoudre, il dit, calmement :
« Je suis toujours aussi admiratif de l’amour qu’elle te porte, Marc. ».
Dernière édition par Pacô le Sam 12 Sep 2009 - 12:56, édité 3 fois
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Pacô a écrit:« Bien. Vas(Impératif, pas besoin du "s") donc regarder dans son bureau si une bobine de fil chirurgical ne traîne pas aux côtés d’une aiguille. Je me charge de préparer mon patient. »
Madame Pasceli hocha la tête de haut en bas et se précipita immédiatement au second étage. Charles sourit. Il se rassit sur la chaise, sortit de sa mallette une lingette désinfectante et un petit rasoir électrique. Puis, avant de s’appliquer à la préparation nécessaire pour recoudre, il dit, assidûment calme :
« Je suis toujours aussi admiratif de l’amour qu’elle t’adresse (Mouais, ça me fait faire la grimace. Je la trouve pas top ta phrase), Marc. ».
Mis à part ces deux points, je vois rien d'autres (Bon c'est ptêt parce que j'suis pas des plus fraiches hein XD). Suite pas mal menée ^^
On peut avoir le reste ??
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Oh oh !Laumie a écrit:« Bien. Vas(Impératif, pas besoin du "s") donc regarder dans son bureau si une bobine de fil chirurgical ne traîne pas aux côtés d’une aiguille.
Qu'elle était belle celle-là XD.
"... de l'amour qu'elle te porte." ça le fait mieux ?Laumie a écrit:« Je suis toujours aussi admiratif de l’amour qu’elle t’adresse (Mouais, ça me fait faire la grimace. Je la trouve pas top ta phrase), Marc. ».
Ah ah, tu es allée plus vite que moi, parce que avant ta correction, je me suis aperçu d'un petit truc que j'avais oublié de mettre et j'ai donc rajouté deux lignes dans le blabla du médecin (quand il dit que Roland a été formé avec des technologies superflues).
Merci beaucoup .
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
"L'amour qu'elle te porte" ça va mieux oui ^^
De rien ^^
De rien ^^
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Ok, je remplace alors.
Bon, bah voilà tu as fait connaissance avec monsieur le médecin ami de la famille.
La chuite dès que j'aurais eu d'autres corrections (donc la semaine prochaine !!).
Bon, bah voilà tu as fait connaissance avec monsieur le médecin ami de la famille.
La chuite dès que j'aurais eu d'autres corrections (donc la semaine prochaine !!).
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Pacô a écrit:– Roland est un excellent praticien, mais il a été formé avec des technologies superflues, rassura t-il alors Nathalie d’un air las. A mon époque, il n’y avait pas plus de cicatriseurs que de puces électroniques ! Comment faisaient les hommes du siècle dernier lorsqu’ils se blessaient et qu’ils n’avaient pas de cicatriseurs (Du coup y'a une jolie répétition dans ce que t'as rajouté ) ? Mourraient-ils tous pour autant ? ajouta t-il en la grondant gentiment. J’apprenais déjà à manier le scalpel, les ciseaux et le bistouri alors que tu jouais encore avec des cubes, ma petite Nathalie. »
Eh bah vivement la semaine prochaine alors ^^
Laumie- Talent Divin
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Ploup.
Bah, juste un trait qui manque \o/
Bon ben voilà, rien à dire, je veux la suite. Et la mise en avant des progrès dans la médecine est bien, ça expose d'autant plus le côté futur.
Bah, passage nickel, j'aime ^^
Pacô a écrit:
[...]
– Et le déranger pendant qu’il sauve peut-être une vie ? intervint Marc dont les picotements autour de la blessure le brûlaient vivement comme si le foyer de la douleur s’étendait sur l’ensemble de son cuir chevelu. Maman, j’ai presque vingt ans et je ne suis plus un bébé qu’il faut protéger des périls extérieurs. J’ai l’âge de faire mes propres choix et surtout de les assumer. Charles, recousez-moi de la manière qui vous semblera la meilleure, enjoignit-il au médecin surpris par la répartie du jeune homme.
[...]
Bah, juste un trait qui manque \o/
Bon ben voilà, rien à dire, je veux la suite. Et la mise en avant des progrès dans la médecine est bien, ça expose d'autant plus le côté futur.
Bah, passage nickel, j'aime ^^
kirlim- Talent Divin
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Pacô a écrit:
« Attention, tu risques de souffrir un peu. »
Soigneux, le docteur Charles Dubois, très proche ami et collègue de Roland, appliqua un « Aspirlex » – ou un « nettoie-tout » comme le personnel médical aimait l’appeler dans son >>> LE jargon DU personnel médical! jargon professionnel – sur la plaie sanguinolente de Marc. Il ne s’agissait en fait que d’un >>> berk: "il s'agissait simplement d'un" tampon imbibé d’eau oxygénée et recouvert de ventouses électroniques. Le garçon grimaça ; une vive douleur lui transperça l’arrière du crâne et sembla se répandre >>> elle semble se répandre, c'est bizarre je trouve. Soit il ressent la douleur jusqu'à la nuque, soit non, mais on ne semble pas ressentir une douleur qui se répand jusqu’à la nuque. Sa chute sur le parquet puis le combat au sol lui avaient ouvert le cuir chevelu qui s’était libéré d'un >>> "avait laissé échapper un", je trouve que c'est mieux, mais à toi de voir épais liquide rougeâtre. Le « nettoie-tout » aspirait le sang souillé et nettoyait la plaie afin de prévenir les risques d’infection. D’un geste agile >>> bof, Charles Dubois retira l’appareil en >>> bof un bruit de succion écœurant >>> je te propose: "D'un geste expérimenté, Charles Dubois retira l'appareil qui provoqua un bruit de succion écoeurant" . Il le déposa ensuite dans un petit bol rempli d’alcool et s’aventura dans le pêle-mêle d’outils chirurgicaux de sa petite serviette >>> "le pêle-mêle d'outils chirurgicaux qui encombrait sa petite serviette" par exemple en cuir noir posée sur ses genoux. Ce quinquagénaire avancé >>> "avancé"? Précise ta pensée! avait un visage plutôt sympathique. Les rides de l’âge avaient certes creusé son front et ses joues, toutefois son regard azuré pétillait encore de l’éternelle jeunesse de ses vingt premières années ; contraste qui se renforçait d’ailleurs avec sa chevelure grisonnante et ses mains aussi belles et douces que celles d’un nourrisson.
>>> les descriptions physiques ne sont jamais faciles, c'est sûr, mais là, je n'ai pas pu m'empêcher de rire! "L'éternelle jeunesse de ses vingt premières années" ou encore "les mains aussi douces que celles d'un nourrisson". MDR A REVOIR! >>> "L'éternelle jeunesse de l'adolescence", "ses mains dont il prenait grand soin". D'ailleurs, du coup, le contraste avec les mains ne ressort plus. Et puis tu sais, les médecins ont souvent les mains en excellent état, donc la précision est inutile je pense.
Argh, j'ai pas le temps d'en lire davantage là. Mais je reviens corriger la suite dès que possible.
Tu as pas mal de trucs à revoir. Ton style est toujours bien présent, mais j'ai eu le sentiment que tu t'étais relâché là, que tu as pris un peu moins de soin à l'écriture de ce morceau. D'un côté, cela se comprend. Le reste tu l'as vu et revu, corrigé et re-corrigé, et comme tu rajoutes ce passage, il n'a encore pas subit autant de réécritures que les autres.
*Remarque à quel point je suis compréhensive! *
Dernière édition par Barbara le Mer 9 Sep 2009 - 20:34, édité 1 fois
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Ah bah moi, son style relâché, je l'aime bien xD !
kirlim- Talent Divin
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Pacô a écrit:
Après plusieurs minutes de recherches intensives, le médecin sortit le nez de sa mallette et se redressa, fort embarrassé.
« Nathalie, aurais-tu par le plus grand des hasards du fil et une aiguille?» >>> 3 points négatifs sur cette phrase:
1 - elle est mal formulée
2 - une femme, même dans le futur je pense, qui plus est une mère de famille, possède très souvent du fil et des aiguilles chez elle
3 - et en plus, si tu précises plus loin qu'un doc en possède toujours chez lui, ben voilà quoi, tout est dit! Faut revoir ça.
Le teint de la femme devint livide. Son regard se posa successivement sur son fils, sur la serviette noire adossée au pied de la chaise et sur le docteur Dubois. Puis, malgré ses efforts pour paraître la mère la plus épanouie >>> mal adapté: "calme/impassible/imperturbable" de la République Terrae, son sourire fabriqué vacilla sur ses lèvres et se contorsionna en une moue inquiète, sensiblement identique à celle qu’elle avait arborée durant le trajet les ramenant >>> bof à la maison une heure et demie plus tôt.
« Mais … mais tu n’as pas ton cicatriseur sur toi ? Je vais aller voir si Roland ne l’a pas laissé dans la trousse à pharmac…
– Cela m’étonnerait beaucoup de la part d’un médecin de partir sans son matériel, >>> MAGNIFIQUE! Le médecin dit ça alors qu'il est lui-même parti sans son propre matériel! Là, c'est à revoir très vite! l’interrompit Charles d’une voix posée. Par contre, du fil et une aiguille, tout bon praticien en possède toujours chez lui, ne serait-ce que par simple nostalgie.
– Dans ce cas, peut être devrions-nous emmener Marc à l’hôpital …
– Alors que tu as déjà un médecin à domicile ? Je te remercie de la confiance que tu m’as accordée en sollicitant ma présence suite à l’agression, et je te recommande de croire encore un peu quelques minutes >>> soit tu gardes "un peu" soit "quelques minutes", mais pas les deux en moi. Ton fils a certes une vilaine plaie sur le haut du crâne, mais cela ne l’aidera pas à passer en priorité devant tous les traumatisés du train Saint-Pétersbourg-Paris, même s’il en faisait partie.
– Oui mais Roland m’a toujours dit que le fil et l’aiguille étaient assez douloureux et peu fiables, rétorqua Nathalie de plus en plus angoissée. Je préfère l’appeler et lui demander de revenir avec son cicatriseur.
– Et le déranger pendant qu’il sauve peut être une vie ? intervint Marc dont les picotements autour de la blessure le brûlaient vivement comme si le foyer de la douleur s’étendait sur l’ensemble de son cuir chevelu. Maman, j’ai presque vingt ans et je ne suis plus un bébé qu’il faut protéger des périls extérieurs. J’ai l’âge de faire mes propres choix et surtout de les assumer. Charles, recousez-moi de la manière qui vous semblera la meilleure, enjoignit-il au médecin surpris par la répartie du jeune homme.
– Roland est un excellent praticien, mais il a été formé avec des technologies superflues, rassura t-il alors Nathalie d’un air las >>> pour rassurer la femme vaudrait mieux qu'il ne soit pas "las", sinon l'effet attendu risque de ne pas être à la hauteur. A mon époque, il n’y avait pas plus de cicatriseurs que de puces électroniques ! Comment faisaient les hommes du siècle dernier lorsqu’ils se blessaient et qu’ils n’avaient pas de cicatriseurs ? Mourraient-ils tous pour autant ? ajouta t-il en la grondant gentiment. J’apprenais déjà à manier le scalpel, les ciseaux et le bistouri alors que tu jouais encore avec des cubes, ma petite Nathalie. »
Madame Pasceli se tut. Depuis que Marc était rentré à Sokolov deux mois auparavant, il n’hésitait plus à éluder totalement les choix de sa propre mère, comme si l’école universitaire lui avait appris >>> "enseigné"? un peu plus que le savoir érudit des sciences-humaines. Tourmentée, elle chercha de l’aide dans les yeux de l’ami de famille >>> bof, debout à côté de son fils dans son riche costume de lin. >>> Trop de déterminants là Cet homme n’avait pas subi les dommages de « La Crise » grâce à des actions – salutaires pour sa fortune personnelle – achetées à bas prix depuis très longtemps chez la plus grande firme de productions maraîchères du bloc eurasien en commerce avec l’Empire. >>> la phrase est mal tournée, surtout au niveau de ce qui est souligné Il faisait partie de ces chanceux anciens riches qui avaient su – par pur hasard ou non – >>> là aussi je ne trouve pas la tournure formidable reconvertir leur patrimoine financier sans perdre le moindre centime. Le sage regard du docteur Dubois plongea la femme dans une confiance sans limite et elle acquiesça d’un air cependant réservé.
« Bien. Va donc regarder dans son bureau si une bobine de fil chirurgical ne traîne pas aux côtés d’une aiguille. Je me charge de préparer mon patient. »
Madame Pasceli hocha la tête de haut en bas >>> vu qu'elle acquiesce, elle hoche forcément la tête de haut en bas, la précision est inutile et se précipita immédiatement au second étage. Charles sourit. Il se rassit >>> bof: "Satisfait, Charles se rassit" sur la chaise, sortit >>> tu as déjà utilisé ce verbe quand le doc sort le nez de sa mallette, cherche un synonyme de sa mallette une lingette désinfectante et un petit rasoir électrique. Puis, avant de s’appliquer à la préparation nécessaire pour recoudre, il dit, calmement :
« Je suis toujours aussi admiratif de l’amour qu’elle te porte, Marc. ».
Bon, que dire de plus? Beaucoup de maladresses. A revoir...
Sinon, j'aime bien le contexte futuriste. Tu fais un bon parallèle avec nos propres peurs en ce qui concerne la santé et toutes ces technologies dont nous bénéficions et qui ne sont pas si vitales que ça.
B.- Talent Divin
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Quel contraste avec les corrections de Laumie et Kirlim.
Il y a effectivement plus de choses à revoir, mais j'avoue avoir écrit ça d'un clavier rapide (haha) juste avant de me plonger dans mes exos de physique (je voulais absolument le faire avant de repartir pour une semaine).
Ce soir je m'y remets et je remets aussi (tant qu'à faire !) la correction.
Mais il y a quelques petites choses qui m'ont sauté aux yeux dans ta correction. Du genre, le verbe hocher la tête. Tu sais, on peut hocher la tête de droite à gauche aussi, donc il me semble que pour la compréhension de ce que le doc veut dire, il vaut mieux savoir s'il acquiesce ou non ^^'.
Pareil, la bobine de fil et d'aiguille. Je suis tout à fait d'accord qu'une maman couture peut avoir du fil et une aiguille dans un petit placard privé (bien que ce ne soit pas le cas de la mienne). Mais en l'occurrence, il me semble que l'on recoud difficilement un blessé avec des fils de laine . Et il ne me semble pas que toute personne possède chez elle du fil chirurgicale et une aiguille stérilisée ^^'. Surtout à cette époque ou cette pratique a disparu, un peu comme la morphine n'est plus utilisé à l'état pur de nos jours u__u".
Pareil aussi pour le docteur dubois qui vient sans son matériel. J'ai du mal précisé, mais il est venu précipitamment, il n'est pas dans ses horaires de travail et vient en tant qu'ami. Donc il peut très bien avoir oublié son matos, comme un prof ne se trimballe pas toujours avec ses copies quand il se rend chez des amis ^^".
Y'a aussi le "épanouie" qui convient bien mieux que le "impassible" (puisque c'est quand même le strict contraire ^^). Nathalie se fabrique du bonheur, fait genre elle est heureuse. Un caractère impassible, c'est plutôt un caractère qui se montre davantage fermé, non ?
Bon j'reviendrais ça à ce soir. Merci à vous trois !
Il y a effectivement plus de choses à revoir, mais j'avoue avoir écrit ça d'un clavier rapide (haha) juste avant de me plonger dans mes exos de physique (je voulais absolument le faire avant de repartir pour une semaine).
Ce soir je m'y remets et je remets aussi (tant qu'à faire !) la correction.
Mais il y a quelques petites choses qui m'ont sauté aux yeux dans ta correction. Du genre, le verbe hocher la tête. Tu sais, on peut hocher la tête de droite à gauche aussi, donc il me semble que pour la compréhension de ce que le doc veut dire, il vaut mieux savoir s'il acquiesce ou non ^^'.
Pareil, la bobine de fil et d'aiguille. Je suis tout à fait d'accord qu'une maman couture peut avoir du fil et une aiguille dans un petit placard privé (bien que ce ne soit pas le cas de la mienne). Mais en l'occurrence, il me semble que l'on recoud difficilement un blessé avec des fils de laine . Et il ne me semble pas que toute personne possède chez elle du fil chirurgicale et une aiguille stérilisée ^^'. Surtout à cette époque ou cette pratique a disparu, un peu comme la morphine n'est plus utilisé à l'état pur de nos jours u__u".
Pareil aussi pour le docteur dubois qui vient sans son matériel. J'ai du mal précisé, mais il est venu précipitamment, il n'est pas dans ses horaires de travail et vient en tant qu'ami. Donc il peut très bien avoir oublié son matos, comme un prof ne se trimballe pas toujours avec ses copies quand il se rend chez des amis ^^".
Y'a aussi le "épanouie" qui convient bien mieux que le "impassible" (puisque c'est quand même le strict contraire ^^). Nathalie se fabrique du bonheur, fait genre elle est heureuse. Un caractère impassible, c'est plutôt un caractère qui se montre davantage fermé, non ?
Bon j'reviendrais ça à ce soir. Merci à vous trois !
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Je reprends, quant à moi, l'une de tes remarques, bien que j'aime bien ta version.
"Hocher la tête" signifie "faire oui de la tête" et "secouer la tête" signifie "faire non de la tête". Sauf erreur de ma part, même si l'on peut secouer ou hocher la tête différemment, ce sont des formes qui se comprennent tout à fait.
"Hocher la tête" signifie "faire oui de la tête" et "secouer la tête" signifie "faire non de la tête". Sauf erreur de ma part, même si l'on peut secouer ou hocher la tête différemment, ce sont des formes qui se comprennent tout à fait.
kirlim- Talent Divin
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Comme j'ai envie de te contredire, je cite Larousse:
(dans d'autres civilisations, secouer la tête de haut en bas ne veut rien dire, à part te prendre pour un dingue u__u").
Donc valà, le "oui" ou "non" est indépendant du hochement et c'est le geste qui signifie quelque chose pour nous, pauvres occidentaux. Il faut donc préciser ce geste (comme le dit la définition) comme n'importe quel autre geste effectué qui signifie quelque chose ... genre, lever la main en l'air pour saluer.
Il n'y a donc aucune notion de "oui" ou "non". Là c'est l'association au signe de notre société que l'on en a fait, mais c'est indépendant du verbe .Hocher la tête: la secouer de bas en haut ou de droite à gauche.
(dans d'autres civilisations, secouer la tête de haut en bas ne veut rien dire, à part te prendre pour un dingue u__u").
Donc valà, le "oui" ou "non" est indépendant du hochement et c'est le geste qui signifie quelque chose pour nous, pauvres occidentaux. Il faut donc préciser ce geste (comme le dit la définition) comme n'importe quel autre geste effectué qui signifie quelque chose ... genre, lever la main en l'air pour saluer.
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Voici et voilà donc la correction qui en ressort:
Bon bah voilà la synthèse de toutes les corrections ^^. J'ai mis en gras les changements, ça va toujours ?
______________________
« Attention, tu risques de souffrir un peu. »
Soigneux, le docteur Charles Dubois, très proche ami et collègue de Roland, appliqua un « Aspirlex » – ou un « nettoie-tout » comme le personnel médical aimait l’appeler dans son jargon professionnel – sur la plaie sanguinolente de Marc. Ce n’était qu’un modeste tampon imbibé d’eau oxygénée et recouvert de ventouses électroniques. Le garçon grimaça ; une vive douleur lui transperça l’arrière du crâne et se répandit en de nombreuses petits élancements jusqu’à la nuque. Sa chute sur le parquet puis le combat au sol lui avaient ouvert le cuir chevelu d’où s’était échappé un épais liquide rougeâtre. Le « nettoie-tout » aspirait le sang souillé et nettoyait la plaie afin de prévenir les risques d’infection. D’un geste expérimenté, Charles Dubois retira l’appareil, accompagné d’un bruit de succion écœurant. Il le déposa ensuite dans un petit bol rempli d’alcool et s’aventura dans le pêle-mêle d’outils chirurgicaux qui encombrait sa petite serviette en cuir noir posée sur ses genoux. Ce quinquagénaire aux abords de la soixantaine avait une figure des plus joviales. Les rides de l’âge avaient certes creusé son front et ses joues, toutefois son regard azuré pétillait encore de l’éternelle jeunesse adolescente ; contraste qui se renforçait d’ailleurs avec ses petites lunettes rondes de praticien aguerri et sa chevelure grisonnante.
Après plusieurs minutes de recherches intensives, le médecin sortit le nez de sa mallette et se redressa, fort embarrassé.
« Nathalie, aurais-tu par le plus grand des hasards du fil et une aiguille stérilisée ? Dans la précipitation ce matin, j’en ai oublié de remplir ma mallette. »
Le teint de la femme devint livide. Son regard se posa successivement sur son fils, sur la serviette noire adossée au pied de la chaise et sur le docteur Dubois. Puis, malgré ses efforts pour paraître la mère la plus épanouie de la République Terrae, son sourire fabriqué vacilla sur ses lèvres et se contorsionna en une moue inquiète, sensiblement identique à celle qu’elle avait arborée durant le trajet les ramenant à la maison une heure et demie plus tôt. [pas de changements ici! Na!]
« Mais … je peux aller voir si Roland n’a pas laissé son cicatriseur dans la trousse à pharmac…
– Cela m’étonnerait fort, Nat’, l’interrompit Charles d’une voix posée. Un médecin part rarement à son lieu de travail sans son matériel. Par contre, je connais la frénésie de ton mari à rassembler tous les outils qui ont accompagné l’histoire de la médecine. Du fil et une aiguille ne doivent pas être bien compliqués à dénicher dans sa collection et Marc doit être rapidement soigné.
– Dans ce cas, peut être devrions-nous l’emmener à l’hôpital …
– Alors que tu as déjà un médecin à domicile ? Je te remercie de la confiance que tu m’as accordée en sollicitant ma présence suite à l’agression, et je te recommande de croire encore un peu en moi. Ton fils a certes une vilaine plaie sur le haut du crâne, mais cela ne l’aidera pas à passer en priorité devant tous les traumatisés du train Saint-Pétersbourg-Paris, même s’il en faisait partie.
– Oui mais Roland m’a toujours dit que le fil et l’aiguille étaient assez douloureux et peu fiables, rétorqua Nathalie de plus en plus angoissée. Je préfère l’appeler et lui demander de revenir avec son cicatriseur.
– Et le déranger pendant qu’il sauve peut être une vie ? intervint Marc dont les picotements autour de la blessure le brûlaient vivement comme si le foyer de la douleur s’étendait sur l’ensemble de son cuir chevelu. Maman, j’ai presque vingt ans et je ne suis plus un bébé qu’il faut protéger des périls extérieurs. J’ai l’âge de faire mes propres choix et surtout de les assumer. Charles, recousez-moi de la manière qui vous semblera la meilleure, enjoignit-il au médecin surpris par la répartie du jeune homme.
– Roland est un excellent praticien, mais il a été formé avec des technologies superflues, rassura t-il alors Nathalie d’un air conciliant. A mon époque, il n’y avait pas plus de cicatriseurs que de puces électroniques ! Comment faisaient les hommes du siècle dernier lorsqu’ils se blessaient et qu’ils n’avaient pas encore inventé cet appareil ? Mourraient-ils tous pour autant ? ajouta t-il en la grondant gentiment. J’apprenais déjà à manier le scalpel, les ciseaux et le bistouri alors que tu empilais encore des cubes électroniques, ma petite Nat’. »
Madame Pasceli se tut. Depuis que Marc était rentré à Sokolov deux mois auparavant, il n’hésitait plus à éluder totalement les choix de sa propre mère, comme si l’école universitaire lui avait enseigné un peu plus que le savoir érudit des sciences-humaines. Tourmentée, elle chercha une aide chaleureuse dans les yeux de l’ami de famille, debout à côté de son fils dans son riche costume en lin. Cet homme n’avait pas subi les dommages de « La Crise ». Grâce à des placements judicieux – et salutaires pour sa fortune personnelle ! – dans la plus grande firme de productions maraîchères du bloc eurasien plusieurs années avant la dégringolade économique, il était à présent devenu un actionnaire incontournable des marchés les plus fructueux avec l’Empire. Il faisait partie de ces chanceux anciens riches qui avaient réussi à reconvertir leur patrimoine financier sans en perdre le moindre centime. Le sage regard du docteur Dubois plongea Madame Pasceli dans une confiance sans limite et elle acquiesça d’un air cependant réservé.
« Bien. Va donc fouiner dans l’un des placards de son bureau si une bobine de fil chirurgical ne traîne pas aux côtés d’une aiguille. Je me charge de préparer mon patient. »
Nathalie hocha la tête de haut en bas [pas de changement, NA !] et se précipita immédiatement au second étage. Satisfait, Charles se rassit sur la chaise et s’empara d’une lingette désinfectante et d’un petit rasoir électrique. Puis, avant de s’appliquer à la préparation nécessaire pour recoudre, il dit, calmement :
« Je suis toujours aussi admiratif de l’amour qu’elle te porte, Marc. ».
Bon bah voilà la synthèse de toutes les corrections ^^. J'ai mis en gras les changements, ça va toujours ?
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