Le Véritable Visage de la Lumière
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Extrait n°3
Rien à dire. Toujours aussi bien. Tu m'énerves.
Rien à dire. Toujours aussi bien. Tu m'énerves.
Aruval- Talent Hasardeux
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Même pas un petit ressenti sur Paris ?Aruval a écrit:Extrait n°3
Rien à dire. Toujours aussi bien. Tu m'énerves.
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Je n'ai été que deux fois à Paris, quand j'avais 6 et 8 ans. Un peu de savoir où se trouve où.Pacô a écrit:Même pas un petit ressenti sur Paris ?Aruval a écrit:Extrait n°3
Rien à dire. Toujours aussi bien. Tu m'énerves.
Quel vision fataliste.
Aruval- Talent Hasardeux
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Je dirai pas fataliste mais plutôt pessimiste, sombre voire chaotique !
Huhu, vas donc me commenter mon commentaire sur ton propre roman .
Huhu, vas donc me commenter mon commentaire sur ton propre roman .
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
C'est fait.Pacô a écrit:Je dirai pas fataliste mais plutôt pessimiste, sombre voire chaotique !
Huhu, vas donc me commenter mon commentaire sur ton propre roman .
Je réagis un peu en retard parce que j'en ai profité pour faire un commentaire sur Eeh + répondre à celui de Lou.
Aruval- Talent Hasardeux
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
un seul truc : trop d'adjectifs ! Ca alourdit l'ensemble et le rend désagréable.Le train glissait à vive allure sur ses rails pneumatiques gonflés au néon. Maintenu par de solides câbles coulissant sur deux barres métalliques parallèles, le convoi pénétrait dans la ville préfectorale du département allemand à plus de mille kilomètres par heure. La piste argentée, pentue, était recouverte d’une fine lamelle de glace maintenue à température par des machines réfrigérantes. Des marqueurs rugueux diminuaient cependant la vitesse de la rame à l’approche des premières habitations dont les toitures en aluminium réfléchissaient les rayons de l’astre levant en une multitude de petites lumières aveuglantes. Le ciel orangé, parcouru de longues langues de feu, s’éclaircissait et chassait la marée sombre de la nuit.
un train ne peut pas s'aventurer : ça fait juste sourire ce genre de formule.
Le train s’aventura au cœur de la ville et sursauta lorsqu’il s’engagea sur un passage à niveau.
phrase très lourde. on s'en fout du progressivement depuis le début du voyage. Mark fut arraché à son sommeil. Si vraiment tu tiens au reste, fais une autre phrase.
Marc fut arraché au sommeil dans lequel il avait progressivement sombré depuis le début du voyage.
Quand on se réveille brutalement, on a vraiment du mal à écarquiller les yeux ! Sauf dans les films...
Les yeux écarquillés par la brusquerie du réveil, il mit un certain temps à réorganiser ses idées.
J'aurais mis il à la place du jeune homme.
Le jeune homme soupira et se rassit sur son sac.
Les adverbes de temps sont souvent inutiles.
Il se dirigeait à présent vers Leipzig, célèbre pour son histoire passée.
ta phrase est longue et tu l'alourdis encore avec ce jour jour en ce début octobre, lourdingue à souhait. Je supprimerais ça. On s'en fout du mois...
La cité fêterait bientôt, jour pour jour en ce début octobre, l’anniversaire victorieux de la coalition sur les armées de Napoléon Bonaparte, déjà affaibli par son terrible échec lors de la campagne de Russie et du revers de la guerre dans la péninsule ibérique.
Bonaparte, empereur des français, de la nation dissoute qui composait actuellement l’un des départements les plus touristiques de la République Terrae : à quoi auraient rimé ses conquêtes aujourd’hui alors que le monde constituait à lui seul un état unique ?
Nous dire que la vitesse est inconcevable c'est creux et vide : on ne comprend pas
A travers les fenêtres ceinturées de barres métalliques, le paysage défilait à une vitesse inconcevable et le cerveau manquait de temps pour traduire ce qu’il voyait au-dehors.
En effet, désormais, c'est très très lourd...
En effet s’étendaient désormais de longues plaines désolées, mourantes, abattues par de lourdes industries et terrassées par des chantiers à perte de vue.
bouh, ça vient faire quoi ce en vérité ? c'est le narrateur qui vient nous prendre par la main et nous dire " attention, t'as pas compris quelque chose ?" c'est très désagréable à la lecture.
En vérité, cette situation était le résultat d’une politique de restructuration – ou de dévastation – des campagnes de manière à puiser les ressources naturelles et construire la République Terrae, le rassemblement de toutes les civilisations humaines sous une même et unique constitution.
terrible : encore une intrusion, un commentaire du narrateur...
Le monde n’était plus qu’unité, aussi bien dans la joie que dans la peine. Cette mesure répondait à « La Crise », terrible gouffre économique dans lequel avait sombré l’institution tout juste née, qui pillait le trésor mondial et qui endettait le citoyen lambda.
Très moche, ce dans la capitale mère.
Le gouvernement de Bagdad, dans la capitale mère, avait instauré un plan de centralisation ; les campagnes ne seraient plus que cultures ou manufactures.
j'aime vraiment pas ce genre de passage didactique...Les hommes des ministères s’étaient inspirés des grands empires coloniaux, au temps des nations indépendantes, qui prélevaient leur puissance dans l’admirable énergie de leurs territoires conquis. Le projet en avait ému plus d’un et des mouvements populaires avaient contesté ce dessein. L’Assemblée Mondiale aurait été le seul organe politique capable d’appliquer un point final. Elle avait été plusieurs fois convoquée mais les discussions entre les représentants du peuple formaient très vite une impasse. Lorsqu’ils avançaient un jour, ils reculaient le lendemain. Au terme d’une année entière de piétinement diplomatique, le Président de la République usa de son pouvoir exécutif et annonça le début de la reconversion des jachères.
On ne sut jamais si cette entreprise aurait fonctionné, si, finalement, la bourse en chute libre se serait redressée, puisque moins d’un mois après ces réformes, tout avait été bouleversé…
Les ténèbres ? c'est fait pour être drôle ? un peu too much.
Aussitôt, un étrange produit chimique, auréolé d’une fumée blanchâtre, envahit la cavité souillée et, en une fraction de seconde, le liquide disparut dans les ténèbres de la tuyauterie.
Il à la place de jeune homme.
Après avoir resserré sa ceinture, le jeune homme se rinça les mains au lavabo.
Un liquide tiède, presque gazeux, coula entre ses doigts. Il ne s’agissait pas d’eau, juste d’un savon désinfectant présent dans tous les lieux publics planétaires qui s’évaporait en un temps record, ce qui dispensait de l’utilisation de serviette en papier.
Fais gaffe, tu emploies très souvent "le jeune homme" ( j'ai tendance à faire pareil) Marc serait mieux là et tu rebondis avec il dans la phrase suivante.
Comme si ce ton fade donnait réellement envie de séjourner ici, pensa amèrement le jeune homme. Marc se redressa devant le miroir fissuré par endroits.
too much azurés aussi, bleus ça suffit amplement !Sa tignasse blonde et ses yeux azurés suffisaient à charmer la gente féminine ; il le savait et ne s’en cachait pas.
Pourquoi agile ? c'est un tour d'équilibriste que de se laver ?D’un mouvement agile, il tenta de récupérer un peu du savon, avant qu’il ne disparaisse, et d’en étaler sur le visage.
lourdingue le début de ta phrase : on s'en fout du sommeil qu'aurait duré une heure.Ses pommettes, rosies par le sommeil de l’heure précédente, teintaient ses joues fermes mais un peu trop laiteuses à son goût.
c'est quoi un nez sévère ? Un nez romain je connais, un air sévère aussi, mais un nez sévère, non.
Un nez légèrement sévère et une fine bouche renforçaient son air sage et discipliné, ce qui dissimulait facilement son caractère maussade.
il
Déséquilibré, le garçon se retint à la porte qui oscilla sous son poids.
formulation emphatique qui fait ridicule dans ce contexte... fais simple !
Les rails pneumatiques se remplirent d’hélium et s’élevèrent dans les airs afin de freiner le train ; tels le prévoyaient les protocoles de sécurité.
comme le prévoyaient
Les deux actions sont mal reliées...
Ils provoquèrent d’autant plus des turbulences dans les cabines et plusieurs têtes se cognèrent contre leurs parois.
formulation cliché et creuse que ce " à son comble"
Leur surprise fut à son comble lorsqu'ils découvrirent d'énormes engins pivotant dans le ciel.
un ville ne peut pas etre effarée et des bâtiments ne peuvent pas assister : personnifier les objets c'est marrant, mais si tu veux etre publié, sache que ça ne passera jamais...
Autour, la ville effarée et ses buildings de plus en plus grands assistaient, comme les passagers courbaturés, à ce mystérieux déploiement.
ca fait juste sourire : guetter leur proie, c'est un cliché.Les machines redressèrent leur trajectoire et sillonnèrent la voûte céleste : elles guettaient leur proie.
j'vois pas comment un train peut écouter et être tétanisé et pantois...La ville et le train n’écoutaient qu’eux, tétanisés et pantois.
désolée mais le seul effet que ça a c'est de me faire rire...qui hurla de son cri caverneux et enroué, avant de s’écraser,
Mis à part la scène d'action qui est plus efficace et mieux écrite, malgré cette personnification - ridicule. Tu y tiens, mais ça fait juste rire, rien d'autre - des objets, tu as un style qui demande à être allégé. Tu veux mettre trop de choses dans une phrase, donner trop de précisions inutiles... tu tombes même parfois dans l'emphase de façon complètement inopinée et surprenante.
C'est un manque de maitrise, je crois.
Après, bien sur, y'a une question de gouts littéraires, je n'écris pas du tout comme ça, mais je pense qu'il faut que tu bosses encore, que tu maitrises ton écriture. Même si ça me semble beaucoup mieux que dans mon souvenir.
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Avant de commencer, dis-moi si tu aimes ce passage :
C'est plus loin dans le récit et j'aimerais que tu me dises ce que tu en penses .
Le monachisme, tel qu'il existait en Espagne et tel qu'il existe au Thibet, est pour la civilisation une sorte de phtisie. Il arrête net la vie. Il dépeuple tout simplement. Claustration, castration. Il a été fléau en Europe. Ajoutez à cela la violence si souvent faite à la conscience, les vocations forcées, la féodalité s'appuyant au cloître, l'aînesse versant dans le monachisme le trop-plein de la famille, les férocités dont nous venons de parler, les in-pace, les bouches closes, les cerveaux murés, tant d'intelligences infortunées mises au cachot des vœux éternels, la prise d'habit, enterrement des âmes toutes vives. Ajoutez les supplices individuels aux dégradations nationales, et, qui que vous soyez, vous vous sentirez tressaillir devant le froc et le voile, ces deux suaires d'invention humaine.
Pourtant sur certains points et en certains lieux, en dépit de la philosophie, en dépit du progrès, l'esprit claustral persiste en plein dix-neuvième siècle, et une bizarre recrudescence ascétique étonne en ce moment le monde civilisé. L'entêtement des institutions vieillies à se perpétuer ressemble à l'obstination du parfum ranci qui réclamerait votre chevelure, à la prétention du poisson gâté qui voudrait être mangé, à la persécution du vêtement d'enfant qui voudrait habiller l'homme, et à la tendresse des cadavres qui reviendraient embrasser les vivants.
C'est plus loin dans le récit et j'aimerais que tu me dises ce que tu en penses .
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
c'est plutot bien écrit, je dois reconnaitre, mais en littérature c'est pas ma tasse de thé. J'ai toujours l'impression d'un vague tape à l'oeil dans ce genre de style... en tout cas, là y'a pas de lourdeurs au moins.
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
C'était juste pour savoir...
En l'occurrence, ici, lorsqu'on dit "à présent" ça coupe avec la situation précédente et ça évite de confondre avec l'histoire de Berlin.
Tu le dis toi-même sur le texte de malaulau : tout le monde n'est pas plus musicien ou journaliste qu'historien. Il est bon de rappeler le mois, histoire de savoir QUAND est-ce que cette histoire se passe.
En fait, c'est surtout un terme déjà employé. Comme on dit la "maison mère" pour le siège sociale d'une grosse entreprise.
Mais j'en parle ensuite !
Ouh, tant d'aplomb ferait presque mentir Théophile Gauthier au sujet du nez de Cléopâtre.
Le "tels" est perçu comme un terme de précieux, alors que pas du tout dans son sens sémantique. Et utiliser un "comme" ici, ça serait faire une répétition dérangeante.
Je dirais que c'est une relation de cause à effet mais...
Surtout que je recherche en premier lieu la qualité littéraire. En second, je veux bien reconnaître être allé un peu fort dans mon premier jet dans les personnifications. J'ai donc pris soin d'éradiquer - et d'élaguer mon texte - les moindres personnifications qui ne donnent aucun cachet à la situation (en d'autres termes, j'ai enlevé les figures de style que j'insérais pas pur plaisir mais sans réelle justification). Or ici, cette personnification a toute sa place puisqu'il s'agit d'indiquer que toute la ville retient son souffle.
Mais j'aurais tendance à dire que cette scène pour être prise comme "banale" doit être un peu cliché pour bien s'insérer dans la tête du lecteur.
Bien que je ne trouve pas que cette formule soit très clichée - je ne pense pas l'avoir inventée cela dit .
Ou plutôt de maîtrise - je ne me mets pas sur un piédestal - je parlerai plutôt de sensibilité. Es-tu amatrice de bons bouquins comme - au hasard - Madame Bovary, Notre Dame de Paris ou encore du Rouge et le Noir ?
Tous ces livres ne font effectivement pas l'apologie de l'action efficace. D'ailleurs, ça veut dire quoi "action efficace" ? Buh, ça c'est un terme de gros producteurs américains qui veut attirer les badauds. Mais je parle de qualité, moi, et si l'action est quelque fois un atout pour remotiver le récit, elle ne sera grand dieu jamais le seul et unique élément de la qualité d'un écrit.
On pourrait faire le parallèle entre la presse gratuite et la presse payante : bien sûr, la presse gratuite comme Métro ou 20minutes se lit beaucoup plus que Le Monde ou Le Figaro.
Pourtant, dans la première catégorie, nous avons les articles plats et sans aucune substance réellement journalistique : quelque chose qui se lit vite et bien. Dans l'autre, on a droit à une analyse poussée et politiquement engagée. Bien sûr, c'est plus chiant à lire, on doit être plus concentré... mais la saveur est bien meilleure, tu en conviendras - toi qui est journaliste ?
Ici c'est la même chose. Bien sur je pourrais me contenter du strict minimum et résumer ce premier extrait en :
Alors oui, c'est plus clair et concis.
Mais personnellement, j'aime pas .
Je sais avoir encore quelques défaillances et j'ai de nombreux conseils et de nombreux exercices comment mieux parer à cela.
Mais encore jamais on m'a conseillé de virer toutes ces formes que tu considères emphatique ; au contraire, elles donnent de la richesse à la structure du texte.
Et comment décrirais-tu des nouvelles technologies avec assez de précisions - pour que ça reste cohérent - sans employer d'adjectifs ?arwen a écrit:un seul truc : trop d'adjectifs ! Ca alourdit l'ensemble et le rend désagréable.Le train glissait à vive allure sur ses rails pneumatiques gonflés au néon. Maintenu par de solides câbles coulissant sur deux barres métalliques parallèles, le convoi pénétrait dans la ville préfectorale du département allemand à plus de mille kilomètres par heure. La piste argentée, pentue, était recouverte d’une fine lamelle de glace maintenue à température par des machines réfrigérantes. Des marqueurs rugueux diminuaient cependant la vitesse de la rame à l’approche des premières habitations dont les toitures en aluminium réfléchissaient les rayons de l’astre levant en une multitude de petites lumières aveuglantes. Le ciel orangé, parcouru de longues langues de feu, s’éclaircissait et chassait la marée sombre de la nuit.
Je ne suis pas d'accord non : "Marc fut arraché à son sommeil" ; c'est très pauvre comme formule.arwen a écrit:un train ne peut pas s'aventurer : ça fait juste sourire ce genre de formule.
Le train s’aventura au cœur de la ville et sursauta lorsqu’il s’engagea sur un passage à niveau.phrase très lourde. on s'en fout du progressivement depuis le début du voyage. Mark fut arraché à son sommeil. Si vraiment tu tiens au reste, fais une autre phrase.
Marc fut arraché au sommeil dans lequel il avait progressivement sombré depuis le début du voyage.
Et pourquoi ? O_Oarwen a écrit:Quand on se réveille brutalement, on a vraiment du mal à écarquiller les yeux ! Sauf dans les films...
Les yeux écarquillés par la brusquerie du réveil, il mit un certain temps à réorganiser ses idées.
Ok.arwen a écrit:J'aurais mis il à la place du jeune homme.
Le jeune homme soupira et se rassit sur son sac.
Ah fichtre, la langue française a pas pour habitude de proposer des adjectifs/adverbes ou mots en général... inutiles.arwen a écrit:Les adverbes de temps sont souvent inutiles.
Il se dirigeait à présent vers Leipzig, célèbre pour son histoire passée.
En l'occurrence, ici, lorsqu'on dit "à présent" ça coupe avec la situation précédente et ça évite de confondre avec l'histoire de Berlin.
Non, on s'en fout pas du mois ^_^.arwen a écrit:ta phrase est longue et tu l'alourdis encore avec ce jour jour en ce début octobre, lourdingue à souhait. Je supprimerais ça. On s'en fout du mois...
La cité fêterait bientôt, jour pour jour en ce début octobre, l’anniversaire victorieux de la coalition sur les armées de Napoléon Bonaparte, déjà affaibli par son terrible échec lors de la campagne de Russie et du revers de la guerre dans la péninsule ibérique.
Tu le dis toi-même sur le texte de malaulau : tout le monde n'est pas plus musicien ou journaliste qu'historien. Il est bon de rappeler le mois, histoire de savoir QUAND est-ce que cette histoire se passe.
Pourtant c'est exactement le terme - populairement - employé pour dire qu'un TGV va vite.arwen a écrit:Nous dire que la vitesse est inconcevable c'est creux et vide : on ne comprend pas
A travers les fenêtres ceinturées de barres métalliques, le paysage défilait à une vitesse inconcevable et le cerveau manquait de temps pour traduire ce qu’il voyait au-dehors.
Moui...arwen a écrit:En effet, désormais, c'est très très lourd...
En effet s’étendaient désormais de longues plaines désolées, mourantes, abattues par de lourdes industries et terrassées par des chantiers à perte de vue.
Peut-être l'interprètes-tu ainsi ; pourtant c'est un mode de narration très répandu, surtout chez les classiques. Non, ça rajoute surtout l'idée que le narrateur est proche et qu'il débite son histoire devant toi. Plutôt que ça rende très stérile.arwen a écrit:bouh, ça vient faire quoi ce en vérité ? c'est le narrateur qui vient nous prendre par la main et nous dire " attention, t'as pas compris quelque chose ?" c'est très désagréable à la lecture.
En vérité, cette situation était le résultat d’une politique de restructuration – ou de dévastation – des campagnes de manière à puiser les ressources naturelles et construire la République Terrae, le rassemblement de toutes les civilisations humaines sous une même et unique constitution.
Mais... encore heureux que le narrateur est intrusif !arwen a écrit:terrible : encore une intrusion, un commentaire du narrateur...
Le monde n’était plus qu’unité, aussi bien dans la joie que dans la peine. Cette mesure répondait à « La Crise », terrible gouffre économique dans lequel avait sombré l’institution tout juste née, qui pillait le trésor mondial et qui endettait le citoyen lambda.
Tu voudrais l'appeler comment ?arwen a écrit:Très moche, ce dans la capitale mère.
Le gouvernement de Bagdad, dans la capitale mère, avait instauré un plan de centralisation ; les campagnes ne seraient plus que cultures ou manufactures.
En fait, c'est surtout un terme déjà employé. Comme on dit la "maison mère" pour le siège sociale d'une grosse entreprise.
Désolé, mais il est nécessaire et est surtout très court.arwen a écrit:j'aime vraiment pas ce genre de passage didactique...Les hommes des ministères s’étaient inspirés des grands empires coloniaux, au temps des nations indépendantes, qui prélevaient leur puissance dans l’admirable énergie de leurs territoires conquis. Le projet en avait ému plus d’un et des mouvements populaires avaient contesté ce dessein. L’Assemblée Mondiale aurait été le seul organe politique capable d’appliquer un point final. Elle avait été plusieurs fois convoquée mais les discussions entre les représentants du peuple formaient très vite une impasse. Lorsqu’ils avançaient un jour, ils reculaient le lendemain. Au terme d’une année entière de piétinement diplomatique, le Président de la République usa de son pouvoir exécutif et annonça le début de la reconversion des jachères.
On ne sut jamais si cette entreprise aurait fonctionné, si, finalement, la bourse en chute libre se serait redressée, puisque moins d’un mois après ces réformes, tout avait été bouleversé…
Euh... non.arwen a écrit:Les ténèbres ? c'est fait pour être drôle ? un peu too much.
Aussitôt, un étrange produit chimique, auréolé d’une fumée blanchâtre, envahit la cavité souillée et, en une fraction de seconde, le liquide disparut dans les ténèbres de la tuyauterie.
Ok.arwen a écrit:Il à la place de jeune homme.
Après avoir resserré sa ceinture, le jeune homme se rinça les mains au lavabo.
Oui, j'ai remarqué ça aussi =/.arwen a écrit:Fais gaffe, tu emploies très souvent "le jeune homme" ( j'ai tendance à faire pareil) Marc serait mieux là et tu rebondis avec il dans la phrase suivante.
Comme si ce ton fade donnait réellement envie de séjourner ici, pensa amèrement le jeune homme. Marc se redressa devant le miroir fissuré par endroits.
Oui j'ai changé ça ^^.arwen a écrit:too much azurés aussi, bleus ça suffit amplement !Sa tignasse blonde et ses yeux azurés suffisaient à charmer la gente féminine ; il le savait et ne s’en cachait pas.
Non, c'est surtout que, comme dit plus haut, ce savon n'est pas fait du tout pour se laver le visage. C'est un rafraîchissant pour les mains et il s'évapore instantanément... ce qui explique pourquoi c'est pas simple de s'en passer sur le visage .arwen a écrit:Pourquoi agile ? c'est un tour d'équilibriste que de se laver ?D’un mouvement agile, il tenta de récupérer un peu du savon, avant qu’il ne disparaisse, et d’en étaler sur le visage.
Alors là je ne suis pas du tout d'accord avec toi.arwen a écrit:lourdingue le début de ta phrase : on s'en fout du sommeil qu'aurait duré une heure.Ses pommettes, rosies par le sommeil de l’heure précédente, teintaient ses joues fermes mais un peu trop laiteuses à son goût.
Mais j'en parle ensuite !
[/quote]arwen a écrit:c'est quoi un nez sévère ? Un nez romain je connais, un air sévère aussi, mais un nez sévère, non.
Un nez légèrement sévère et une fine bouche renforçaient son air sage et discipliné, ce qui dissimulait facilement son caractère maussade.
Ouh, tant d'aplomb ferait presque mentir Théophile Gauthier au sujet du nez de Cléopâtre.
D'ailleurs, à ce sujet, tu la trouves comment cette description ?Cléopâtre arriva, la main sur l’épaule de Charmion elle avait fait au moins trente pas toute seule ! grand effort ! fatigue énorme ! Un léger nuage rose, se répandant sous la peau transparente de ses joues, en rafraîchissait la pâleur passionnée ; ses tempes blondes comme l’ambre laissaient voir un réseau de veines bleues ; son front uni, peu élevé comme les fronts antiques, mais d’une rondeur et d’une forme parfaites, s’unissait par une ligne irréprochable à un nez sévère et droit, en façon de camée, coupé de narines roses et palpitantes à la moindre émotion, comme les naseaux d’une tigresse amoureuse, la bouche petite, ronde, très rapprochée du nez, avait la lèvre dédaigneusement arquée ; mais une volupté effrénée, une ardeur de vie incroyable rayonnait dans le rouge éclat et dans le lustre humide de la lèvre inférieure.
Tu me proposes tant de "il" que ça m'en fait douter tout à coup ! O_Oarwen a écrit:il
Déséquilibré, le garçon se retint à la porte qui oscilla sous son poids.
Euh... l'emphase, ce n'est pas ça non !arwen a écrit:formulation emphatique qui fait ridicule dans ce contexte... fais simple !
Les rails pneumatiques se remplirent d’hélium et s’élevèrent dans les airs afin de freiner le train ; tels le prévoyaient les protocoles de sécurité.
comme le prévoyaient
Le "tels" est perçu comme un terme de précieux, alors que pas du tout dans son sens sémantique. Et utiliser un "comme" ici, ça serait faire une répétition dérangeante.
Euh... pourquoi ? ^^arwen a écrit:Les deux actions sont mal reliées...
Ils provoquèrent d’autant plus des turbulences dans les cabines et plusieurs têtes se cognèrent contre leurs parois.
Je dirais que c'est une relation de cause à effet mais...
C'est le "à son comble" qui provoque ça ?arwen a écrit:formulation cliché et creuse que ce " à son comble"
Leur surprise fut à son comble lorsqu'ils découvrirent d'énormes engins pivotant dans le ciel.
Huhu, ne te soucie pas de mes éditeurs pour l'instant.arwen a écrit:un ville ne peut pas etre effarée et des bâtiments ne peuvent pas assister : personnifier les objets c'est marrant, mais si tu veux etre publié, sache que ça ne passera jamais...
Autour, la ville effarée et ses buildings de plus en plus grands assistaient, comme les passagers courbaturés, à ce mystérieux déploiement.
Surtout que je recherche en premier lieu la qualité littéraire. En second, je veux bien reconnaître être allé un peu fort dans mon premier jet dans les personnifications. J'ai donc pris soin d'éradiquer - et d'élaguer mon texte - les moindres personnifications qui ne donnent aucun cachet à la situation (en d'autres termes, j'ai enlevé les figures de style que j'insérais pas pur plaisir mais sans réelle justification). Or ici, cette personnification a toute sa place puisqu'il s'agit d'indiquer que toute la ville retient son souffle.
Tout est cliché avec toi .arwen a écrit:ca fait juste sourire : guetter leur proie, c'est un cliché.Les machines redressèrent leur trajectoire et sillonnèrent la voûte céleste : elles guettaient leur proie.
Mais j'aurais tendance à dire que cette scène pour être prise comme "banale" doit être un peu cliché pour bien s'insérer dans la tête du lecteur.
Bien que je ne trouve pas que cette formule soit très clichée - je ne pense pas l'avoir inventée cela dit .
Ou alors c'est une forme figurée pour parler de tous les citadins et de tous les passagers du train ?arwen a écrit:j'vois pas comment un train peut écouter et être tétanisé et pantois...La ville et le train n’écoutaient qu’eux, tétanisés et pantois.
Dommage pour toi .arwen a écrit:désolée mais le seul effet que ça a c'est de me faire rire...qui hurla de son cri caverneux et enroué, avant de s’écraser,
Ou alors c'est une maîtrise que tu n'as pas .arwen a écrit:Mis à part la scène d'action qui est plus efficace et mieux écrite, malgré cette personnification - ridicule. Tu y tiens, mais ça fait juste rire, rien d'autre - des objets, tu as un style qui demande à être allégé. Tu veux mettre trop de choses dans une phrase, donner trop de précisions inutiles... tu tombes même parfois dans l'emphase de façon complètement inopinée et surprenante.
C'est un manque de maitrise, je crois.
Ou plutôt de maîtrise - je ne me mets pas sur un piédestal - je parlerai plutôt de sensibilité. Es-tu amatrice de bons bouquins comme - au hasard - Madame Bovary, Notre Dame de Paris ou encore du Rouge et le Noir ?
Tous ces livres ne font effectivement pas l'apologie de l'action efficace. D'ailleurs, ça veut dire quoi "action efficace" ? Buh, ça c'est un terme de gros producteurs américains qui veut attirer les badauds. Mais je parle de qualité, moi, et si l'action est quelque fois un atout pour remotiver le récit, elle ne sera grand dieu jamais le seul et unique élément de la qualité d'un écrit.
On pourrait faire le parallèle entre la presse gratuite et la presse payante : bien sûr, la presse gratuite comme Métro ou 20minutes se lit beaucoup plus que Le Monde ou Le Figaro.
Pourtant, dans la première catégorie, nous avons les articles plats et sans aucune substance réellement journalistique : quelque chose qui se lit vite et bien. Dans l'autre, on a droit à une analyse poussée et politiquement engagée. Bien sûr, c'est plus chiant à lire, on doit être plus concentré... mais la saveur est bien meilleure, tu en conviendras - toi qui est journaliste ?
Ici c'est la même chose. Bien sur je pourrais me contenter du strict minimum et résumer ce premier extrait en :
Marc prend le train et s'endort. Il se réveille à Berlin et pense qu'il n'a plus que 40 minutes avant son arrivée à Paris. Il se dirige vers Leipzig.
Ah tiens, il a une envie pressante. Il jette un regard par la fenêtre en allant aux toilettes : ah que la campagne de la république Terrae est bien moche maintenant ! Quand il a fini d'uriner, il se regarde dans la glace et se trouve beau. Puis d'un seul coup, le train est secoué. Il sort et voit de gros engins dans le ciel. Il sont très menaçants et prennent en chasse trois voitures dont deux noires et une rouge. Après quelques minutes de course poursuite, les engins tirent sur le véhicule rouge qui s'écrabouille contre la mairie.
Le temps que les secours arrivent, les bonshommes des engins descendent et ramassent deux-trois débris au sol puis s'en vont, en volant dans l'horizon.
Alors oui, c'est plus clair et concis.
Mais personnellement, j'aime pas .
Je pense effectivement que c'est une question de goût littéraire.arwen a écrit:
Après, bien sur, y'a une question de gouts littéraires, je n'écris pas du tout comme ça, mais je pense qu'il faut que tu bosses encore, que tu maitrises ton écriture. Même si ça me semble beaucoup mieux que dans mon souvenir.
Je sais avoir encore quelques défaillances et j'ai de nombreux conseils et de nombreux exercices comment mieux parer à cela.
Mais encore jamais on m'a conseillé de virer toutes ces formes que tu considères emphatique ; au contraire, elles donnent de la richesse à la structure du texte.
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Alors, oui j'ai lu quelques grands classiques du 19e, j'en ai même aimé quelques uns, mais je suis désolée, paco, tu ne leur arrives pas à la cheville, question qualité. C'est pas une insulte de te dire ça, t'as vingt ans à peine, tu découvres juste encore comment tu veux écrire et tu ne maitrises pas tout. Relis flaubert, y'a aucune lourdeur !
D'ailleurs, l'extrait que tu m'as fait lire n'est pas de toi. J'ai pas réagi sur le coup, mais la différence est là. ( d'ailleurs tu n'as pas rebondi sur ma réponse... tu attendais que je te dise que c'était lourdingue ? Ben nan, ça l'est pas. Meme si je n'aime pas, ça se lit très bien.)
Pour l'instant, quand je lis tes réponses, je me dis "tiens, il veut écrire à la manière de", il ne veut pas écrire tel qu'il est : Paco, 20 ans en 2010... pas Paco qui imite un mec du 19eme, maladroitement.
Pour les adjectifs t'en as une bonne partie d'inutiles, à supprimer tout simplement. sinon, ben faut travailler pour apprendre à t'en passer ! mais juste un exemple : ville préfectorale ? Pourquoi pas préfecture ? tout betement.
Si tu trouves ma formulation pauvre, elle a le mérite d'etre lisible, contrairement à la tienne... après rien ne t'interdit de l'enrichir, hein... j'suis pas là pour te donner des alternatives clé en main, non plus...
quand on se réveille, on a simplement les yeux lourds ! et c'est très dur de les ouvrir, alors les écarquiller !
en quoi que ce soit octobre est important dans ce chapitre ? Moi, j'vois pas. C'est une info qui peut venir après sans souci. Et de tout façon inutile ou pas, ça alourdit ta phrase à la lecture. Idem pour d'autres trucs que j'ai relevés ensuite. T'as droit de tenir à ces détails, mais débrouille toi pour que ça n'alourdisse pas ton texte. Je propose la suppression parce que c'est une soluce simple et efficace qui ne castre pas ton texte. Maintenant, c'est pas la seule solution, mais les autres demandent une réécriture . Et comme je n'écris pas comme toi, j'vais pas te proposer de soluces clés en main...
Si on devait obligatoirement utiliser les 45000 mots du dico, ce serait un peu étrange, non ? Donc oui, dans un texte, y'a toujours de fioritures inutiles à supprimer.
Y'a des tas d'expressions populaires qui n'ont rien à faire dans un texte littéraire. Que cela existe n'est pas un argument pour justifier de l'employer de cette façon : inconcevable c'est un adjectif creux qui ne nous absolument apprend rien sur la vitesse...
Je ne sais toujours pas ce qu'est un nez sévère... cléopatre avait un joli nez selon panoramix. Je préfère.
capitale mère : je supprimerais, encore une précision dont on se fout là au moment précis où on lit et encore une fois, c'est pas à moi de te proposer des alternatives : c'est ton monde. Tout ce que je te dis c'est que ce genre de précisions alourdit tes phrases et rendent la lecture désagréable car tu perds en fluidité.
Le narrateur qui intervient non seulement ça fait vieillot, mais après tout, mais c'est surtout super agaçant. C'est un truc qui te fait décrocher du récit, surtout sous cette forme, de commentaires parasites.
Su la personnification des objets, j'insiste : tu parles de qualité littéraire ? Et bien, ça n'a rien de littéraire comme moyen et encore moins de qualité. C'est marrant à écrire, mais à la lecture, le résultat est juste déplorable? A la limite dans un ouvrage comique ou satirique, ça peut se justifier, pas dans ton genre de textes. Et puis c'est juste pas français...
guetter sa proie, si tu l'avais inventée, elle ne ferait pas cliché, c'est tout le problème.
les articles du monde peuvent etre aussi insipides que ceux d'un gratuit... et désolée mais un texte, pour être lu, doit être efficace. Victor Hugo est efficace, Zola dans son genre aussi. Question ciné, Godard est efficace : chacun de ses plans a une utilité ! Ce n'est pas une insulte d'être efficace ! Je trouve dommage que tu penses cela... Etre un bon écrivain ne signifie absolument pas être imbuvable !
Globalement, malgré les défauts relevés, c'est pas mal écrit du tout. Mais question qualité, puisque tu insistes sur ce sujet, y'a encore du travail à faire et à gagner en simplicité. Tu te caches derrière des citations, des références, sans cesse. Même pour justifier des erreurs évidentes ! Eh, je m'en fous de théophile gautier, tu sais ? C'est toi que je suis en train de lire ! Alors laisse les auteurs du 19eme tranquilles ! Et corrige, travaille ; incanter des grands noms, ça n'a jamais permis de progresser.
Et ça se sent dans ton écriture que c'est pas toi quand tu fais ampoulé, lourdingue. D'un coup, tu écris de façon très différente sur la scène d'action. C'est pas qu'une question d'adaptation à la scène, tu changes carrément d'écriture ( Flaubert, il aurait pas écrit comme ça ! ) donc ça me fait dire que c'est pas vraiment du Paco que je lis, ou du Paco qui veut la ramener, pour être directe. Je préfère le Paco qui se prend pas la tête... on le sent derrière tout ça, tout timide, à se cacher derrière ses formules, sa fausse assurance dans ses réponses, ses citations, ses références, pour se justifier.
C'est pas diplomatique ce que je te dis, c'est rentre dedans, mais ne le prends pas comme une attaque personnelle. Au fond, je te dis que Paco, il a sa propre façon de faire, son propre talent et il a pas besoin de se réfugier comme tu le fais derrière de grands noms, de grands mots...
Enfin sache que j'essaie toujours ( pas forcement facile) de faire la part de ce que je n'aime pas, de ce qui ne va vraiment pas dans un texte de façon objective... Je n'aime pas particulièrement ton style, mais ça n'empêche pas que les lourdeurs que j'y trouve, elles ont pas à être là. Maintenant, moi je propose souvent la même solution : épurer. C'est ma vision des choses. Si ça ne te convient pas, et c'est possible et compréhensible, à toi de trouver ta façon de faire pour supprimer ces lourdeurs. Tu peux avoir un style que je n'apprécie pas sans qu'il soit mauvais, mais des lourdeurs, des maladresses, ça c'est pas justifiable, même en incantant flaubert et cie ;-)
D'ailleurs, l'extrait que tu m'as fait lire n'est pas de toi. J'ai pas réagi sur le coup, mais la différence est là. ( d'ailleurs tu n'as pas rebondi sur ma réponse... tu attendais que je te dise que c'était lourdingue ? Ben nan, ça l'est pas. Meme si je n'aime pas, ça se lit très bien.)
Pour l'instant, quand je lis tes réponses, je me dis "tiens, il veut écrire à la manière de", il ne veut pas écrire tel qu'il est : Paco, 20 ans en 2010... pas Paco qui imite un mec du 19eme, maladroitement.
Pour les adjectifs t'en as une bonne partie d'inutiles, à supprimer tout simplement. sinon, ben faut travailler pour apprendre à t'en passer ! mais juste un exemple : ville préfectorale ? Pourquoi pas préfecture ? tout betement.
Si tu trouves ma formulation pauvre, elle a le mérite d'etre lisible, contrairement à la tienne... après rien ne t'interdit de l'enrichir, hein... j'suis pas là pour te donner des alternatives clé en main, non plus...
quand on se réveille, on a simplement les yeux lourds ! et c'est très dur de les ouvrir, alors les écarquiller !
en quoi que ce soit octobre est important dans ce chapitre ? Moi, j'vois pas. C'est une info qui peut venir après sans souci. Et de tout façon inutile ou pas, ça alourdit ta phrase à la lecture. Idem pour d'autres trucs que j'ai relevés ensuite. T'as droit de tenir à ces détails, mais débrouille toi pour que ça n'alourdisse pas ton texte. Je propose la suppression parce que c'est une soluce simple et efficace qui ne castre pas ton texte. Maintenant, c'est pas la seule solution, mais les autres demandent une réécriture . Et comme je n'écris pas comme toi, j'vais pas te proposer de soluces clés en main...
Si on devait obligatoirement utiliser les 45000 mots du dico, ce serait un peu étrange, non ? Donc oui, dans un texte, y'a toujours de fioritures inutiles à supprimer.
Y'a des tas d'expressions populaires qui n'ont rien à faire dans un texte littéraire. Que cela existe n'est pas un argument pour justifier de l'employer de cette façon : inconcevable c'est un adjectif creux qui ne nous absolument apprend rien sur la vitesse...
Je ne sais toujours pas ce qu'est un nez sévère... cléopatre avait un joli nez selon panoramix. Je préfère.
capitale mère : je supprimerais, encore une précision dont on se fout là au moment précis où on lit et encore une fois, c'est pas à moi de te proposer des alternatives : c'est ton monde. Tout ce que je te dis c'est que ce genre de précisions alourdit tes phrases et rendent la lecture désagréable car tu perds en fluidité.
Le narrateur qui intervient non seulement ça fait vieillot, mais après tout, mais c'est surtout super agaçant. C'est un truc qui te fait décrocher du récit, surtout sous cette forme, de commentaires parasites.
Su la personnification des objets, j'insiste : tu parles de qualité littéraire ? Et bien, ça n'a rien de littéraire comme moyen et encore moins de qualité. C'est marrant à écrire, mais à la lecture, le résultat est juste déplorable? A la limite dans un ouvrage comique ou satirique, ça peut se justifier, pas dans ton genre de textes. Et puis c'est juste pas français...
guetter sa proie, si tu l'avais inventée, elle ne ferait pas cliché, c'est tout le problème.
les articles du monde peuvent etre aussi insipides que ceux d'un gratuit... et désolée mais un texte, pour être lu, doit être efficace. Victor Hugo est efficace, Zola dans son genre aussi. Question ciné, Godard est efficace : chacun de ses plans a une utilité ! Ce n'est pas une insulte d'être efficace ! Je trouve dommage que tu penses cela... Etre un bon écrivain ne signifie absolument pas être imbuvable !
Globalement, malgré les défauts relevés, c'est pas mal écrit du tout. Mais question qualité, puisque tu insistes sur ce sujet, y'a encore du travail à faire et à gagner en simplicité. Tu te caches derrière des citations, des références, sans cesse. Même pour justifier des erreurs évidentes ! Eh, je m'en fous de théophile gautier, tu sais ? C'est toi que je suis en train de lire ! Alors laisse les auteurs du 19eme tranquilles ! Et corrige, travaille ; incanter des grands noms, ça n'a jamais permis de progresser.
Et ça se sent dans ton écriture que c'est pas toi quand tu fais ampoulé, lourdingue. D'un coup, tu écris de façon très différente sur la scène d'action. C'est pas qu'une question d'adaptation à la scène, tu changes carrément d'écriture ( Flaubert, il aurait pas écrit comme ça ! ) donc ça me fait dire que c'est pas vraiment du Paco que je lis, ou du Paco qui veut la ramener, pour être directe. Je préfère le Paco qui se prend pas la tête... on le sent derrière tout ça, tout timide, à se cacher derrière ses formules, sa fausse assurance dans ses réponses, ses citations, ses références, pour se justifier.
C'est pas diplomatique ce que je te dis, c'est rentre dedans, mais ne le prends pas comme une attaque personnelle. Au fond, je te dis que Paco, il a sa propre façon de faire, son propre talent et il a pas besoin de se réfugier comme tu le fais derrière de grands noms, de grands mots...
Enfin sache que j'essaie toujours ( pas forcement facile) de faire la part de ce que je n'aime pas, de ce qui ne va vraiment pas dans un texte de façon objective... Je n'aime pas particulièrement ton style, mais ça n'empêche pas que les lourdeurs que j'y trouve, elles ont pas à être là. Maintenant, moi je propose souvent la même solution : épurer. C'est ma vision des choses. Si ça ne te convient pas, et c'est possible et compréhensible, à toi de trouver ta façon de faire pour supprimer ces lourdeurs. Tu peux avoir un style que je n'apprécie pas sans qu'il soit mauvais, mais des lourdeurs, des maladresses, ça c'est pas justifiable, même en incantant flaubert et cie ;-)
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
"Godard efficace"
*couic*
Ça fait très bobo ça. Tu cite Godard parce que ça fait "culturé" ?
Bon, c'est juste mon avis cinéphile qui parle (pitié, pas de phrase de réponse genre : chacun ses gouts je supporte pas).
Sinon, je suis un peu d'accord avec Arwen. Faire de la SF philosophique, pourquoi pas, mais pour l'instant, c'est pas encore ça. Par contre, pour moi le problème n'est pas le même. D'après moi, tu n'arrives pas à lier ta philosophie avec les péripéties du récit. Si on prend la philosophie d'un côté et le récit de l'autre, c'est très bien, mais ensemble effectivement ça fais très amateur. Tu n'as pas forcément besoin de choisir entre philosophie et récit, mais il faut travailler la transition.
*couic*
Ça fait très bobo ça. Tu cite Godard parce que ça fait "culturé" ?
Bon, c'est juste mon avis cinéphile qui parle (pitié, pas de phrase de réponse genre : chacun ses gouts je supporte pas).
Sinon, je suis un peu d'accord avec Arwen. Faire de la SF philosophique, pourquoi pas, mais pour l'instant, c'est pas encore ça. Par contre, pour moi le problème n'est pas le même. D'après moi, tu n'arrives pas à lier ta philosophie avec les péripéties du récit. Si on prend la philosophie d'un côté et le récit de l'autre, c'est très bien, mais ensemble effectivement ça fais très amateur. Tu n'as pas forcément besoin de choisir entre philosophie et récit, mais il faut travailler la transition.
Lou- Shérif(ette)
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Non, mais quand je cite Théophile Gauthier, c'est en réponse à ta remarque sur le "nez sévère" qui n'existe pas.
Au contraire, j'avais trouvé la formule pour décrire le nez de Cléopâtre assez intéressante - ce pourquoi je l'avais repris. Et puis comme ça, tu visualises mieux le nez de Marc en repensant au fameux nez de Cléopâtre !
Je ne cherche pas spécialement à me cacher derrière les grands auteurs - mais ce sont eux que j'estime gage de qualité littéraire. Comme les juges se réfugient dans leur code pénal. (même si la comparaison est grosse)
Par contre je reconnais que je leur arrive à la cheville. Et c'est tout à fait normal parce que je suis encore trop peu expérimenté dans l'écriture.
Par contre quand je lis tes écrits, je les aime beaucoup mais j'avoue ne pas toujours sentir cette qualité littéraire. J'aime beaucoup l'histoire et ce qui s'en dégage du scénario... mais par contre, je n'éprouve pas cette sensibilité littéraire que je peux lire chez des auteurs... comme Amélie Nothomb par exemple.
Donc je pense effectivement que nous ne travaillons pas dans le même genre littéraire. Le tien ou le mien n'est ni mieux ni moins bien. Il est tout simplement différent et se penche plus sur le... "tape à l'oeil" comme tu pourrais dire (même si je le vois plus comme "esthétique littéraire")
Après je pense terminer l'histoire avant de penser à tout changer.
Est-ce que je peux te demander toutefois de lire le tout dernier extrait ? Parce que j'ai l'impression d'évoluer au fil des chapitres. Tu me dis si j'ai toujours cette tendance lourdeau ou non.
Un autre extrait où j'aurais besoin de savoir : https://imperialdreamer.1fr1.net/t1782p15-sf-le-veritable-visage-de-la-lumiere#65391
(1er extrait du 6ème épisode)
Au choix. j'aurais juste besoin de savoir si cette relation philosophie/littérature est mieux transitée, plus fluide etc. comme le dit Lou.
Et bien vu pour le passage de Victor Hugo sur l'apologie des bénédictines de Saint Picpus.
Et merci pour ton commentaire aussi !
Au contraire, j'avais trouvé la formule pour décrire le nez de Cléopâtre assez intéressante - ce pourquoi je l'avais repris. Et puis comme ça, tu visualises mieux le nez de Marc en repensant au fameux nez de Cléopâtre !
Je ne cherche pas spécialement à me cacher derrière les grands auteurs - mais ce sont eux que j'estime gage de qualité littéraire. Comme les juges se réfugient dans leur code pénal. (même si la comparaison est grosse)
Par contre je reconnais que je leur arrive à la cheville. Et c'est tout à fait normal parce que je suis encore trop peu expérimenté dans l'écriture.
Par contre quand je lis tes écrits, je les aime beaucoup mais j'avoue ne pas toujours sentir cette qualité littéraire. J'aime beaucoup l'histoire et ce qui s'en dégage du scénario... mais par contre, je n'éprouve pas cette sensibilité littéraire que je peux lire chez des auteurs... comme Amélie Nothomb par exemple.
Donc je pense effectivement que nous ne travaillons pas dans le même genre littéraire. Le tien ou le mien n'est ni mieux ni moins bien. Il est tout simplement différent et se penche plus sur le... "tape à l'oeil" comme tu pourrais dire (même si je le vois plus comme "esthétique littéraire")
Après je pense terminer l'histoire avant de penser à tout changer.
Est-ce que je peux te demander toutefois de lire le tout dernier extrait ? Parce que j'ai l'impression d'évoluer au fil des chapitres. Tu me dis si j'ai toujours cette tendance lourdeau ou non.
Un autre extrait où j'aurais besoin de savoir : https://imperialdreamer.1fr1.net/t1782p15-sf-le-veritable-visage-de-la-lumiere#65391
(1er extrait du 6ème épisode)
Au choix. j'aurais juste besoin de savoir si cette relation philosophie/littérature est mieux transitée, plus fluide etc. comme le dit Lou.
Et bien vu pour le passage de Victor Hugo sur l'apologie des bénédictines de Saint Picpus.
Et merci pour ton commentaire aussi !
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
ok, je lirais les derniers extraits en priorité ( et euh, bon, j'ai été un peu sévère ce matin quand même )
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Comme promis, j'ai lu le dernier extrait.
Bon, je sourcille toujours à ces intrusions du narrateur qui commente la scène avec ces adjectifs parasites dans le premier paragraphe...
Mais, y'a une amélioration sans conteste possible question style. Y'a une fluidité qu'on ne trouve pas dans le début de ton récit. là, tu essaies pas de faire savant ou compliqué, ça coule. Et j'ai lu avec plaisir sans quasiment m'arrêter ( oh y'a quelque spetits trucs, mais ça reste du détail).
La seule chose qui m'a vraiment gênée, ce sont tes dialogues et particulièrement celui-ci
Bon, je sourcille toujours à ces intrusions du narrateur qui commente la scène avec ces adjectifs parasites dans le premier paragraphe...
Mais, y'a une amélioration sans conteste possible question style. Y'a une fluidité qu'on ne trouve pas dans le début de ton récit. là, tu essaies pas de faire savant ou compliqué, ça coule. Et j'ai lu avec plaisir sans quasiment m'arrêter ( oh y'a quelque spetits trucs, mais ça reste du détail).
La seule chose qui m'a vraiment gênée, ce sont tes dialogues et particulièrement celui-ci
Les incises du genre l'harangua, c'est très mauvais. Ca transporte l'attention du lecteur sur cette partie du texte et non sur le dialogue lui même. C'est une erreur qu'on fait souvent. Moi, j'ai tendance à déplacer tout cela avant ou après le dialogue, pour l'alléger.« Monsieur Dubois ! Que nous vaut le plaisir de votre visite ? l’harangua une secrétaire, flétrie par l’âge mais rigoureusement arrangée par le maquillage.
– Bien le bonsoir très chère Agnès, lui répondit le vieil homme sans se départir de sa jovialité. Je suis à la recherche du docteur Pasceli et…
– Charles ! » s’exclama une voix derrière son dos.
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Oui, je sais ça.
Faut que je fasse attention, merci .
Bon bah tant mieux s'il passe bien mieux.
J'ose espérer que les deux premiers extraits de l'épisode 6 sont encore plus "lisibles" parce que c'est presque le passage dont je suis le plus fier.
Parce qu'il donne un ton "complot" à l'histoire... où j'ai l'impression (sans m'envoyer des fleurs ) d'avoir bien réussi mon coup.
Faut que je fasse attention, merci .
Bon bah tant mieux s'il passe bien mieux.
J'ose espérer que les deux premiers extraits de l'épisode 6 sont encore plus "lisibles" parce que c'est presque le passage dont je suis le plus fier.
Parce qu'il donne un ton "complot" à l'histoire... où j'ai l'impression (sans m'envoyer des fleurs ) d'avoir bien réussi mon coup.
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Je supprimerais l'incise, quitte à préciser le truc de l'interphone ensuite. Ca donnera plus de puissance au texte.« Mon général, dit une voix dans l’interphone placé sur le bureau, un visiteur souhaite vous parler. »
Tu répètes la même idée que plus haut. Je commencerais la phrase directement à ""Son regard brun...L’homme eut un instant d’hésitation ; son front se plissa sous la réflexion et son regard brun se perdit dans la contemplation du tableau de la Marquise de Pompadour – l’œuvre de De La Tour – accroché au-dessus de la cheminée rougeoyante.
J'aime aps trop l'usage de être en verbe. je fusionnerais tout ça : "Gradé respecté et fin stratège, Srooge avait contenu..." ( bon , c'est ma façon d'écrire, bien sur)
Scrooge était un gradé respecté. Fin stratège, il avait contenu les insurrections indépendantistes des Balkans lors de la fédération des états de l’Europe du Sud-Est dans le bloc eurasien.
L'incita , je préfèrerais insista.
« Mon général ? l’incita le secrétaire d’un ton pressé.
L'interlocuteur c'est le secrétaire ? Tu sèmes le doute en changeant de mot pour le désigner. Et quelle réticence ???
Malgré la réticence de son interlocuteur, le général ne lui prêta aucune écoute.
maladroit tout ça, surtout la soudaine crainte, qui est contradictoire avec ta description qui suit quand il ouvre doucement un tiroir... Je supprimerais cette phrase.
Une soudaine crainte avait germé dans son esprit.
Je ne comprends pas cette image... inutile, je pense.
comme une souris justifiant la nécessité de sa survie à un félin avide de chair tendre.
Maladroit le "eut une légère sueur" et ensuite ce "produisait en lui".L’homme eut une légère sueur ; due à la moiteur ambiante ou au trouble que cette visite singulière produisait en lui.
le ici me semble en trop
Elle semblait pourtant ici fuir son regard, trop occupée depuis des siècles à caresser d’une main distraite les pages d’un ouvrage versaillais.
idem pour cet instant.
Le peintre lui-même ne parviendrait pas à la faire sourciller en cet instant.
assez lourd dans une légère accentuation germanique. Tu retrouves tes défauts de faire compliqué : avec un léger accent germanique conviendrait mieux.– Le plaisir n’en est alors que plus grand, je présume », répondit le visiteur dans une légère accentuation germanique.
Ca veut rien dire un chaud silence. Supprime l'adjectif.
Tout à coup, Rommel brisa le chaud silence.
Bon, j'vais pas me prononcer sur le contenu, vu que c'est lu comme ça, sorti de son contexte, mais la scène est bien menée et agréable à suivre et à lire. Il y a plus de petits détails à corriger que dans l'autre extrait. Mais c'est du domaine du détail, et pas des gros travaux comme dans ton premier chapitre. Donc oui, c'est réussi. ( Je parle sur la forme, après sur le contenu, la cohérence avec l'ensemble du récit, bien sur, je ne peux rien dire)
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Je prendrai !arwen a écrit:Je supprimerais l'incise, quitte à préciser le truc de l'interphone ensuite. Ca donnera plus de puissance au texte.« Mon général, dit une voix dans l’interphone placé sur le bureau, un visiteur souhaite vous parler. »
Oui mais ça accentue le fait qu'il soit réellement préoccupé !arwen a écrit:Tu répètes la même idée que plus haut. Je commencerais la phrase directement à ""Son regard brun...L’homme eut un instant d’hésitation ; son front se plissa sous la réflexion et son regard brun se perdit dans la contemplation du tableau de la Marquise de Pompadour – l’œuvre de De La Tour – accroché au-dessus de la cheminée rougeoyante.
Voui mais du coup; on en revient à l'accumulation d'adjectif en début de phrase ?arwen a écrit:J'aime aps trop l'usage de être en verbe. je fusionnerais tout ça : "Gradé respecté et fin stratège, Srooge avait contenu..." ( bon , c'est ma façon d'écrire, bien sur)
Scrooge était un gradé respecté. Fin stratège, il avait contenu les insurrections indépendantistes des Balkans lors de la fédération des états de l’Europe du Sud-Est dans le bloc eurasien.
Comme dans mon premier extrait avec "Maintenu par de solides câbles métalliques etc." non ?
Pas mal oui !arwen a écrit:L'incita , je préfèrerais insista.
« Mon général ? l’incita le secrétaire d’un ton pressé.
D'ailleurs je pense même que c'est un lapsus qui est passé à travers les rayons X...
Voui, c'est le secrétaire... je me suis dit que comme le général ne parle qu'avec lui depuis le début, ça ne poserait pas trop de problème.arwen a écrit:L'interlocuteur c'est le secrétaire ? Tu sèmes le doute en changeant de mot pour le désigner. Et quelle réticence ???
Malgré la réticence de son interlocuteur, le général ne lui prêta aucune écoute.
Et réticence... parce que le secrétaire veut se débarrasser au plus vite de Rommel, qui est un personnage qui met très vite mal à l'aise.
Oui, mais c'est une nouvelle crainte, qui se rajoute en plus de la première - celle de voir arriver Rommel dans son bureau. Là, il comprend la raison de sa venue.arwen a écrit:maladroit tout ça, surtout la soudaine crainte, qui est contradictoire avec ta description qui suit quand il ouvre doucement un tiroir... Je supprimerais cette phrase.
Une soudaine crainte avait germé dans son esprit.
Ah non, je tiens à mes images. Le félin avide, c'est Rommel, et la souris c'est le secrétaire. C'est justement pour montrer le malaise du secrétaire qui est aussi à l'aise qu'une souris devant un chat.arwen a écrit:Je ne comprends pas cette image... inutile, je pense.
comme une souris justifiant la nécessité de sa survie à un félin avide de chair tendre.
Maladroit ? Pourquoi ?arwen a écrit:Maladroit le "eut une légère sueur" et ensuite ce "produisait en lui".L’homme eut une légère sueur ; due à la moiteur ambiante ou au trouble que cette visite singulière produisait en lui.
Tu as surement raison ici (huhu).arwen a écrit:le ici me semble en trop
Elle semblait pourtant ici fuir son regard, trop occupée depuis des siècles à caresser d’une main distraite les pages d’un ouvrage versaillais.
Pourtant... si tu retires "en cet instant"... on perd la subtilité de l'image ?arwen a écrit:idem pour cet instant.
Le peintre lui-même ne parviendrait pas à la faire sourciller en cet instant.
Moi on m'a toujours dit que "avec" était beaucoup trop pratique et qu'il fallait rejeter le terme si l'on ne voulait pas tomber dans un vulgaire cahier des charges - au lieu d'une description.arwen a écrit:assez lourd dans une légère accentuation germanique. Tu retrouves tes défauts de faire compliqué : avec un léger accent germanique conviendrait mieux.– Le plaisir n’en est alors que plus grand, je présume », répondit le visiteur dans une légère accentuation germanique.
Je suis troublé !
Ah si ça veut tout dire : ça dégage un contexte !arwen a écrit:Ca veut rien dire un chaud silence. Supprime l'adjectif.
Tout à coup, Rommel brisa le chaud silence.
Et puis là, j'avais un fin correcteur que j'apprécie beaucoup qui m'avait complimenté sur le "chaud" de "chaud silence" ^^.
Bon.arwen a écrit:Bon, j'vais pas me prononcer sur le contenu, vu que c'est lu comme ça, sorti de son contexte, mais la scène est bien menée et agréable à suivre et à lire. Il y a plus de petits détails à corriger que dans l'autre extrait. Mais c'est du domaine du détail, et pas des gros travaux comme dans ton premier chapitre. Donc oui, c'est réussi. ( Je parle sur la forme, après sur le contenu, la cohérence avec l'ensemble du récit, bien sur, je ne peux rien dire)
Au moins, ça me rassure puisque j'ai plus tendance à écrire comme ces extraits là que comme le premier - ces derniers temps.
Par contre, je ne te ferais pas lire les extraits précédents, lorsqu'il est à Sokolov, parce que même les plus avides de surcharges de culture l'ont trouvé... un peu ampoulé.
Va falloir que je les allège, c'est tout u_u".
Merci beaucoup pour ton passage en tout cas !
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Est-ce bien utile de l'accentuer ? Moi j'ai l'impression d 'une redite, simplement...Oui mais ça accentue le fait qu'il soit réellement préoccupé !arwen a écrit:Tu répètes la même idée que plus haut. Je commencerais la phrase directement à ""Son regard brun...L’homme eut un instant d’hésitation ; son front se plissa sous la réflexion et son regard brun se perdit dans la contemplation du tableau de la Marquise de Pompadour – l’œuvre de De La Tour – accroché au-dessus de la cheminée rougeoyante.
Non parce que la structure est plus simple. Déjà il s'agit d'un seul personnage, pas d'une suite d'objets.Voui mais du coup; on en revient à l'accumulation d'adjectif en début de phrase ?arwen a écrit:J'aime aps trop l'usage de être en verbe. je fusionnerais tout ça : "Gradé respecté et fin stratège, Srooge avait contenu..." ( bon , c'est ma façon d'écrire, bien sur)
Scrooge était un gradé respecté. Fin stratège, il avait contenu les insurrections indépendantistes des Balkans lors de la fédération des états de l’Europe du Sud-Est dans le bloc eurasien.
Comme dans mon premier extrait avec "Maintenu par de solides câbles métalliques etc." non ?
Justement, comme il ne parle qu'à lui, fais simple pour le désigner, sinon on croit à un troisième interlocuteur...Voui, c'est le secrétaire... je me suis dit que comme le général ne parle qu'avec lui depuis le début, ça ne poserait pas trop de problème.arwen a écrit:L'interlocuteur c'est le secrétaire ? Tu sèmes le doute en changeant de mot pour le désigner. Et quelle réticence ???
Malgré la réticence de son interlocuteur, le général ne lui prêta aucune écoute.
Si tu tiens à l'idée, cherche à l'exprimer autrement, soudaine crainte, c'est quand même pas très très joli. Ni l'idée qu'elle ait germé... Germé laisse penser à une action lente, qui contredit le soudain. Bref à revoir, je crois.Oui, mais c'est une nouvelle crainte, qui se rajoute en plus de la première - celle de voir arriver Rommel dans son bureau. Là, il comprend la raison de sa venue.arwen a écrit:maladroit tout ça, surtout la soudaine crainte, qui est contradictoire avec ta description qui suit quand il ouvre doucement un tiroir... Je supprimerais cette phrase.
Une soudaine crainte avait germé dans son esprit.
Si tu veux, mais alors là réécris la de façon moins lourdaute : comme + participe présent, ça le fait pas. C'est désagréable à lire, je trouve.Ah non, je tiens à mes images. Le félin avide, c'est Rommel, et la souris c'est le secrétaire. C'est justement pour montrer le malaise du secrétaire qui est aussi à l'aise qu'une souris devant un chat.arwen a écrit:Je ne comprends pas cette image... inutile, je pense.
comme une souris justifiant la nécessité de sa survie à un félin avide de chair tendre.
avoir utilisé en verbe, c'est jamais génial, c'est pauvre. Et une sueur légère ça existe pas...Maladroit ? Pourquoi ?arwen a écrit:Maladroit le "eut une légère sueur" et ensuite ce "produisait en lui".L’homme eut une légère sueur ; due à la moiteur ambiante ou au trouble que cette visite singulière produisait en lui.
J'ai pas l'impression quand je relis à voix haute cette phrase sans.Pourtant... si tu retires "en cet instant"... on perd la subtilité de l'image ?arwen a écrit:idem pour cet instant.
Le peintre lui-même ne parviendrait pas à la faire sourciller en cet instant.
Ce qui est pratique et simple est parfois meilleur que le compliqué et tiré par les cheveux. Là en l'occurence, c'est le cas.Moi on m'a toujours dit que "avec" était beaucoup trop pratique et qu'il fallait rejeter le terme si l'on ne voulait pas tomber dans un vulgaire cahier des charges - au lieu d'une description.arwen a écrit:assez lourd dans une légère accentuation germanique. Tu retrouves tes défauts de faire compliqué : avec un léger accent germanique conviendrait mieux.– Le plaisir n’en est alors que plus grand, je présume », répondit le visiteur dans une légère accentuation germanique.
Je suis troublé !
Ben, je suis très cartésienne : un silence chaud ou un chaud silence, pour moi ça n'évoque rien du tout, j'sais pas ce que ça veut dire... et je déteste ne pas comprendre ce qu'a voulu dire l'auteur...Ah si ça veut tout dire : ça dégage un contexte !arwen a écrit:Ca veut rien dire un chaud silence. Supprime l'adjectif.
Tout à coup, Rommel brisa le chaud silence.
Et puis là, j'avais un fin correcteur que j'apprécie beaucoup qui m'avait complimenté sur le "chaud" de "chaud silence" ^^.
C'est bon signe, quand ça s'améliore comme ça ( mais je te souhaite bon courage pour récupérer le début ! Par expérience, je sais que c'est ardu ! )
Bon.
Au moins, ça me rassure puisque j'ai plus tendance à écrire comme ces extraits là que comme le premier - ces derniers temps.
Merci !
Par contre, je ne te ferais pas lire les extraits précédents, lorsqu'il est à Sokolov, parce que même les plus avides de surcharges de culture l'ont trouvé... un peu ampoulé.
Va falloir que je les allège, c'est tout u_u".
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Coucou Je passe à l'extrait numéro 2 !
J’accroche sur le « effectuées », j’aurais plus vu quelque chose comme « seront mis à votre disposition », bien que du coup le « prise en charge médicale » ne colle plus. Mais « effectuées », c’est bizarre ^^.
Petit clin d’œil à la SNCF peut-être ? ^^ Lol, pardon je m’égards, mais ça m’y a fait pensé… je prends trop souvent le train.
Je ne la trouve pas très claire cette phrase. La puissance spectatrice c’est Terrae ?
Le « d’au moins une génération » est vraiment nécessaire. J’ai beaucoup aimé ce passage, avec la puce. C’est mon préféré de l’extrait pour le moment ^^.
Voilà, j’ai terminé la lecture de ce deuxième extrait. Désolée je n’ai pas eu beaucoup de remarques ce qui en même temps est bien lol, c’est que tout me plait et rien ne me choque. Ou presque. D’un point de vue plus général, j’ai bien mieux apprécié ce deuxième extrait ! J’ai eu moins de mal à le lire, j’ai surtout aimé la deuxième partie où tu parles de la puce puis de l’ami de Marc et de l’histoire de leur famille respective. C’était intéressant à lire =)
« … prise en charge médicale et l’ouverture d’une cellule psychiatrique, remboursées intégralement par la Société des Chemins de Traverse Eurasiens, seront effectuées à la gare Montparnasse pour la clientèle. Nous vous prions de bien vouloir accepter, une nouvelle fois, nos excuses pour le dérangement occasionné. »
J’accroche sur le « effectuées », j’aurais plus vu quelque chose comme « seront mis à votre disposition », bien que du coup le « prise en charge médicale » ne colle plus. Mais « effectuées », c’est bizarre ^^.
Et le discours se terminait par une salutation agrémentée d’un souhait de bonne journée. Marc soupira : ce n’étaient pas les premières allégations de la SCTE, ou de tout autre organisme public, et encore moins les dernières vu l’actualité inquiétante.
Petit clin d’œil à la SNCF peut-être ? ^^ Lol, pardon je m’égards, mais ça m’y a fait pensé… je prends trop souvent le train.
De plus, à l’apparition de l’Empire, Alphred Mernine – le président en fonction – était déjà à la tête de la République Terrae, ce depuis deux ans et demi, et jamais encore on n’avait envisagé la passation de pouvoir en présence d’une puissance spectatrice.
Je ne la trouve pas très claire cette phrase. La puissance spectatrice c’est Terrae ?
Les puces ne figuraient sur le marché que depuis peu d’années et personne n’avait pris assez de recul, d’au moins une génération, pour présenter autant d’aplomb.
Le « d’au moins une génération » est vraiment nécessaire. J’ai beaucoup aimé ce passage, avec la puce. C’est mon préféré de l’extrait pour le moment ^^.
Voilà, j’ai terminé la lecture de ce deuxième extrait. Désolée je n’ai pas eu beaucoup de remarques ce qui en même temps est bien lol, c’est que tout me plait et rien ne me choque. Ou presque. D’un point de vue plus général, j’ai bien mieux apprécié ce deuxième extrait ! J’ai eu moins de mal à le lire, j’ai surtout aimé la deuxième partie où tu parles de la puce puis de l’ami de Marc et de l’histoire de leur famille respective. C’était intéressant à lire =)
Sandra- Talent Hasardeux
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Hum je ne sais pas trop ce qui est "redite" en fait. Le fait qu'il est soucieux ?arwen a écrit:
Est-ce bien utile de l'accentuer ? Moi j'ai l'impression d 'une redite, simplement...
Parce que là c'est simplement une gradation : il est encore plus soucieux.
Au début, il doute mais il ne sait pas encore qui c'est et il est soucieux.
Ensuite, il voit qui c'est et il est encore plus soucieux.
Bon je vais voir ce que je peux faire u_u".arwen a écrit:
Non parce que la structure est plus simple. Déjà il s'agit d'un seul personnage, pas d'une suite d'objets.
Oui mais du coup... comment le désigner sans faire de répétition ?arwen a écrit:
Justement, comme il ne parle qu'à lui, fais simple pour le désigner, sinon on croit à un troisième interlocuteur...
On pourrait plus parler d'éclore que de germer ?arwen a écrit:
Si tu tiens à l'idée, cherche à l'exprimer autrement, soudaine crainte, c'est quand même pas très très joli. Ni l'idée qu'elle ait germé... Germé laisse penser à une action lente, qui contredit le soudain. Bref à revoir, je crois.
Bien si parce que... du coup, on a l'impression qu'on parle du peintre quand il l'a peinte à son époque =/.arwen a écrit:
J'ai pas l'impression quand je relis à voix haute cette phrase sans.
Oui non mais ce que je voulais dire c'est que le "avec" rend le texte plus "technique" voire plus "formel".arwen a écrit:
Ce qui est pratique et simple est parfois meilleur que le compliqué et tiré par les cheveux. Là en l'occurence, c'est le cas.
Pourtant un "chaud silence", c'est tout simplement une image qui définit une salle silencieuse et chaude. Et comme c'est mis de manière si concise, ça dégage l'ambiance générale.arwen a écrit:
Ben, je suis très cartésienne : un silence chaud ou un chaud silence, pour moi ça n'évoque rien du tout, j'sais pas ce que ça veut dire... et je déteste ne pas comprendre ce qu'a voulu dire l'auteur...
Mais c'est très intéressant pourtant .arwen a écrit:
Merci !
@Sandra :
Le soucis, c'est que généralement, une telle mesure n'est pas "à disposition" lorsque c'est considéré comme un accident. On ne met pas "à disposition" les médecins de la croix rouge à Haïti.Sandra a écrit:J’accroche sur le « effectuées », j’aurais plus vu quelque chose comme « seront mis à votre disposition », bien que du coup le « prise en charge médicale » ne colle plus. Mais « effectuées », c’est bizarre ^^.
Et puis, est-ce qu'une ouverture de cellule psychiatrique peut-être mise à disposition ?
Oui, un petit clin d'oeil... mais dans le nom, ça ne pouvait que se ressembler ^^.Sandra a écrit:
Petit clin d’œil à la SNCF peut-être ? ^^ Lol, pardon je m’égards, mais ça m’y a fait pensé… je prends trop souvent le train.
Ensuite, toutefois, là ce n'est pas une erreur de la SCTE puisque pour une fois, elle ne pouvait pas prévoir que l'Empire s'amuse à poursuivre un criminel à Leibniz.
Pour résumer la phrase : Alphred Mernine est le président de Terrae. C'est le seul président de la République de toute la planète puisque Terrae est le seul "état" du monde.Sandra a écrit:
Je ne la trouve pas très claire cette phrase. La puissance spectatrice c’est Terrae ?
A l'heure actuelle, quand le président français est élu, il y a des puissances spectatrices : l'Allemagne, le Royaume-Unis etc.
Or, théoriquement, sur Terrae il ne devait plus jamais y avoir de puissances spectatrices puisque tous les citoyens du monde contribue à cette élection. Mais, comme l'Empire est apparu et ne participe pas aux élections, c'est une puissance spectatrice .
AH tu n'es pas la seule .Sandra a écrit:
Le « d’au moins une génération » est vraiment nécessaire. J’ai beaucoup aimé ce passage, avec la puce. C’est mon préféré de l’extrait pour le moment ^^.
Je pense que c'est parce que c'est un clin d'œil aux problématiques actuelles vis-à-vis du téléphone portable .
En tout cas, heureux que cet extrait te plaise ! Et j'espère que ce livre sera intéressant, car à travers son caractère futuriste, il va tenter de faire beaucoup de clin d'oeil sur notre monde actuel.
Merci beaucoup pour ta lecture !
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Dans ce cas, je trouve ça mal exprimé...Pacô a écrit:Hum je ne sais pas trop ce qui est "redite" en fait. Le fait qu'il est soucieux ?arwen a écrit:
Est-ce bien utile de l'accentuer ? Moi j'ai l'impression d 'une redite, simplement...
Parce que là c'est simplement une gradation : il est encore plus soucieux.
Au début, il doute mais il ne sait pas encore qui c'est et il est soucieux.
Ensuite, il voit qui c'est et il est encore plus soucieux.
Je crois avoir indique un simple "il" ( je crois... à vérifier)Oui mais du coup... comment le désigner sans faire de répétition ?arwen a écrit:
Justement, comme il ne parle qu'à lui, fais simple pour le désigner, sinon on croit à un troisième interlocuteur...
C'est un peu la même notion...On pourrait plus parler d'éclore que de germer ?arwen a écrit:
Si tu tiens à l'idée, cherche à l'exprimer autrement, soudaine crainte, c'est quand même pas très très joli. Ni l'idée qu'elle ait germé... Germé laisse penser à une action lente, qui contredit le soudain. Bref à revoir, je crois.
Je reprendrai la lecture plus tard
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Bon, j'ai commencé par l'introduction.
Quand je commente un roman (je vais appliquer la même procédure que j'effectue sur d'autres forums), je le fais sur plusieurs chapitres. J'évite de ne lire qu'un premier chapitre, parce que ça n'aide pas vraiment l'auteur sur le long terme. Je fais un résumé global forme puis fond, et ensuite je fais un relevé détaillé de mes suggestions et/ou erreurs.
Voilà.
Donc, l'introduction accroche. Aucun souci. T'as su attirer mon attention, on sent la maîtrise du sujet, et c'est déjà un gros plus. Du coup, j'ai beaucoup d'attentes, mais au moins, t'as su me captiver d'entrée de jeu.
Les citations, c'est classe. Et comme elles sont bien choisies et bien pensées, ça passe encore mieux.
Pour l'introduction en elle-même, j'ai accroché comme je l'ai dit plus haut. Juste un truc qui m'a fait tilter.
Pour le premier chapitre, j'ai très peu de choses à dire. Rien ne m'a gêné dans la lecture, tu as un style fluide, plaisant, réaliste. Tu n'en fais pas trop, je pense que tu as trouvé le bon équilibre. Une écriture très propre, je n'ai pas trouvé de fautes d'orthographe. Sérieusement, c'est du très bon travail.
Sur le fond, tu introduis ton personnage, et tu nous livres déjà certains petits détails sur le scénario. On a une esquisse dès le départ. La narration est maîtrisée, le récit est cohérent.
Un grand bravo en somme. J'ai rarement vu un texte de cet acabit sur le net. Il a été retravaillé, et le travail finit par payer
Quand je commente un roman (je vais appliquer la même procédure que j'effectue sur d'autres forums), je le fais sur plusieurs chapitres. J'évite de ne lire qu'un premier chapitre, parce que ça n'aide pas vraiment l'auteur sur le long terme. Je fais un résumé global forme puis fond, et ensuite je fais un relevé détaillé de mes suggestions et/ou erreurs.
Voilà.
Donc, l'introduction accroche. Aucun souci. T'as su attirer mon attention, on sent la maîtrise du sujet, et c'est déjà un gros plus. Du coup, j'ai beaucoup d'attentes, mais au moins, t'as su me captiver d'entrée de jeu.
Les citations, c'est classe. Et comme elles sont bien choisies et bien pensées, ça passe encore mieux.
Pour l'introduction en elle-même, j'ai accroché comme je l'ai dit plus haut. Juste un truc qui m'a fait tilter.
Déjà, ça, il va falloir une explication plus que crédible. Tu t'ancres dans le réel tout de même, et les grandes cités ont peu évoluées depuis cinquante ans. A la rigueur, il y a bien Séoul, mais c'est une exception. D'autant que l'ONU et autres organismes sont basés à New York. Bagdad est très loin derrière des capitales comme Tokyo, Paris ou même Moscou. M'enfin, j'attends de voir si il y a une explication avant de m'insurgerles structures politiques sont à présent concentrées à Bagdad,
Pour le premier chapitre, j'ai très peu de choses à dire. Rien ne m'a gêné dans la lecture, tu as un style fluide, plaisant, réaliste. Tu n'en fais pas trop, je pense que tu as trouvé le bon équilibre. Une écriture très propre, je n'ai pas trouvé de fautes d'orthographe. Sérieusement, c'est du très bon travail.
Sur le fond, tu introduis ton personnage, et tu nous livres déjà certains petits détails sur le scénario. On a une esquisse dès le départ. La narration est maîtrisée, le récit est cohérent.
Un grand bravo en somme. J'ai rarement vu un texte de cet acabit sur le net. Il a été retravaillé, et le travail finit par payer
RevAn- Talent Habitué
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Plop,
Tu as lu quels extraits exactement ? Tous ceux du chapitre 1 ?
Ou le premier extrait du premier chapitre ?
(sinon je plains tes yeux ^^).
Travailler... certes, on peut dire que j'ai pas chômer avec les vils correcteurs qui traînent par ici. Et encore, la scène de l'agression est, selon plusieurs avis et à mon sens, à revoir puisque un tantinet cliché.
Pour ce qui est de la capitale de Bagdad, il n'est pas encore question de dévoiler les clefs du mystère . Je dirais même que c'est un peu le but du premier tome : qu'est-ce que Terrae ? Comment fonctionne-t-elle ? Quelles sont ses dérives ?
Et dans ces questions, nous pourrons inclure : pourquoi Bagdad ?
Je me plais - un peu trop souvent - à répéter à chaque nouveau lecteur que ce roman est avant tout un roman d'analyse, plus qu'un roman d'actions qui se veut spectaculaire. La réflexion se porte sur le régime démocratique, sur l'incidence d'un tel état, sur ses dérives, sur son bien-fondé... la démocratie n'est-elle jamais vouée à l'échec sur le long terme ?
Pour l'instant, aucune démocratie ne peut se vanter d'avoir résisté plus longtemps que n'importe quel régime monarchique (absolu, j'entends bien).
Loin de moi l'idée de défendre la monarchie cependant, et d'ailleurs elle n'a que très peu attrait dans ce livre. La réflexion est exclusivement portée sur la démocratie, la république... et tout le tsoin tsoin dans lequel nous baignons et dont il est impossible de réfuter - ou même simplement réfléchir dessus - sans voir la levée de boucliers .
Mais si tu as effectivement lu tout le premier chapitre et qu'en effet, il te plaît et t'accroche, c'est tout bénef' pour moi.
Et si tu lisais les premières versions de ce bouquin, tu te dirais que ImperialDream est bel et bien passé par là entre temps x).
En tout cas, merci beaucoup pour ta lecture et ta critique.
J'en aurais presque de la mienne sur ton propre roman maintenant .
Tu as lu quels extraits exactement ? Tous ceux du chapitre 1 ?
Ou le premier extrait du premier chapitre ?
(sinon je plains tes yeux ^^).
Travailler... certes, on peut dire que j'ai pas chômer avec les vils correcteurs qui traînent par ici. Et encore, la scène de l'agression est, selon plusieurs avis et à mon sens, à revoir puisque un tantinet cliché.
Pour ce qui est de la capitale de Bagdad, il n'est pas encore question de dévoiler les clefs du mystère . Je dirais même que c'est un peu le but du premier tome : qu'est-ce que Terrae ? Comment fonctionne-t-elle ? Quelles sont ses dérives ?
Et dans ces questions, nous pourrons inclure : pourquoi Bagdad ?
Je me plais - un peu trop souvent - à répéter à chaque nouveau lecteur que ce roman est avant tout un roman d'analyse, plus qu'un roman d'actions qui se veut spectaculaire. La réflexion se porte sur le régime démocratique, sur l'incidence d'un tel état, sur ses dérives, sur son bien-fondé... la démocratie n'est-elle jamais vouée à l'échec sur le long terme ?
Pour l'instant, aucune démocratie ne peut se vanter d'avoir résisté plus longtemps que n'importe quel régime monarchique (absolu, j'entends bien).
Loin de moi l'idée de défendre la monarchie cependant, et d'ailleurs elle n'a que très peu attrait dans ce livre. La réflexion est exclusivement portée sur la démocratie, la république... et tout le tsoin tsoin dans lequel nous baignons et dont il est impossible de réfuter - ou même simplement réfléchir dessus - sans voir la levée de boucliers .
Mais si tu as effectivement lu tout le premier chapitre et qu'en effet, il te plaît et t'accroche, c'est tout bénef' pour moi.
Et si tu lisais les premières versions de ce bouquin, tu te dirais que ImperialDream est bel et bien passé par là entre temps x).
En tout cas, merci beaucoup pour ta lecture et ta critique.
J'en aurais presque de la mienne sur ton propre roman maintenant .
Re: Le Véritable Visage de la Lumière
J'ai lu le 2ème extrait. Toujours très plaisant à lire. Tu as créé un univers très cohérent, riche et intéressant. Beaucoup de descriptions certes, mais du moment qu'elles sont bien menés et intéressantes, ça me convient tout à fait. J'ai noté quelques relevés, histoire d'améliorer le truc (selon moi).
Je lirais la suite plus tard
Je suis pas très fan des "c'était" et dérivés.Ceci n’était qu’une arrestation sur Terrae
Idem.C’était la troisième fois que le garçon entendait ses assertions qui promettaient un remboursement partiel du ticket acheté dans la ville slave
Il faut éviter de commencer une phrase par "et". Où est l'autre proposition indépendante ?Et le discours se terminait par une salutation agrémentée d’un souhait de bonne journée.
Encore un "c'était".ce n’étaient pas les premières allégations de la SCTE, ou de tout autre organisme public,
Participe présent suivi d'une proposition.coupant court à sa méditation qui tendait vers la somnolence.
Deux adverbes en -ment et ...après avoir doucement ri en voyant l’allure ancestrale de la puce, que certains utilisateurs bloquaient, inconsciemment,
... un troisième plus loin. Ça fait beaucoupavaient-ils même finement ajouté.
"Ce n'était"Ce n’était pas la première fois que le dur travail de son père empiétait sur le cercle familial.
Adverbe en -ment. (On s'en doute un peu)Les tensions subsistaient malheureusement toujours et elles s’étaient même accrues avec l’ascension de l’Empire au sein de la société.
Mère modèle. Maman, ce serait plus pour un dialogue par exemple.de maman modèle
Je lirais la suite plus tard
RevAn- Talent Habitué
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Re: Le Véritable Visage de la Lumière
Remplacé par :RevAn a écrit:Je suis pas très fan des "c'était" et dérivés.Ceci n’était qu’une arrestation sur Terrae
"Ceux-ci retournèrent dans leurs cabines et reprirent leurs occupations jusqu’à leur arrêt. Ils venaient d’assister à une arrestation sur Terrae, comme il en existait tant d’autres ces derniers mois."
Ah, celui-ci je préfère le laisser.RevAn a écrit:Idem.C’était la troisième fois que le garçon entendait ses assertions qui promettaient un remboursement partiel du ticket acheté dans la ville slave
Peut-être aussi parce que toutes les procédés que je cherche pour le remplacer me semblent assez lourds à insérer...
Sauf si tu as une idée ?
Pourquoi ?RevAn a écrit:Il faut éviter de commencer une phrase par "et". Où est l'autre proposition indépendante ?Et le discours se terminait par une salutation agrémentée d’un souhait de bonne journée.
Là le "et" donne l'impression qu'on continue le propos donné à l'oral, mais passé du côté de la narration.
Mais si vraiment c'est dérangeant, on peut tout simplement le retirer.
Remplacé par :RevAn a écrit:Encore un "c'était".ce n’étaient pas les premières allégations de la SCTE, ou de tout autre organisme public,
"il ne s’agissait pas des premières allégations de la SCTE"
Mieux ?
Un peu lourd en effet...RevAn a écrit:Participe présent suivi d'une proposition.coupant court à sa méditation qui tendait vers la somnolence.
Remplacé par :
"et coupa court à sa méditation qui tendait vers la somnolence."
De façon inconsciente ?RevAn a écrit:Deux adverbes en -ment et ...après avoir doucement ri en voyant l’allure ancestrale de la puce, que certains utilisateurs bloquaient, inconsciemment,
Je peux le laisser du coup ?RevAn a écrit:... un troisième plus loin. Ça fait beaucoupavaient-ils même finement ajouté.
Remplacé par :RevAn a écrit:"Ce n'était"Ce n’était pas la première fois que le dur travail de son père empiétait sur le cercle familial.
"Le dur travail de son père n’empiétait pas pour la première fois sur le cercle familial."
Retiré.RevAn a écrit:Adverbe en -ment. (On s'en doute un peu)Les tensions subsistaient malheureusement toujours et elles s’étaient même accrues avec l’ascension de l’Empire au sein de la société.
Ouais... mais "maman" ça rapproche plus que "mère" dans le langage.RevAn a écrit:Mère modèle. Maman, ce serait plus pour un dialogue par exemple.de maman modèle
Et puis je sais pas, je préfère "maman" entre nous. Je ne sais pas ce qu'en pensent les autres ?
Merci beaucoup pour ta lecture RevAn.
Le texte a été mis à jour .
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