La voix des morts

Bon, voila .. la suite...

Et fin en fait, j'ai encore rien écrit d'autre. Je vous met tout ce qui reste.

La porte claqua violemment et un garçon pénétra dans le salon. Le sentiment de tristesse s'évanouit en instant, si vite que Tristan crut avoir rêvé. Il fronça les sourcils : personne à part lui ne semblait s'être rendu compte de l'étrange atmosphère qui régnait il y a quelques instants. La conversation battait son plein et tous les visages arboraient un sourire heureux.
J'ai du rêver pensa-t'il, un simple petit malaise. Oui, un cauchemar, cela pouvait arriver.

" Enfin j'espère..."

Alessandra se tourna vers lui

-Tu as dis quelque chose ?
- Non non rien.

Et il reporta son attention vers le nouveau venu, qui se présenta sous le nom de Jasper, Jasp' pour les amis. Tristan retint une grimace devant ce comportement de dragueur de bas étage. En plus, Marlène n'avait pas tort, il était effectivement très beau. Des yeux gris tellement clairs qu'on les croirait blancs, un visage tout en finesse, un corps d'athlète. Une cicatrice lui barrait la joue droite, et cela rendait sa beauté encore plus sauvage. Ses cheveux noirs lui tombaient jusqu'aux épaules, tels une fourrure de loup. Oui, le loup semblait être le meilleur animal pour le comparer. Le jeune médium eut un pincement de coeur lorsqu'il le vit adresser un sourire charmeur à Alessandra.

-Bon, nous pouvons enfin former le cercle, déclara Franck- Albert avec autorité.

Tristan saisit délicatement la main de sa jolie voisine de gauche et prit ensuite celle de Francky (beaucoup moins délicatement cette fois).

-Maintenant, fermons les yeux. Chacun doit se concentrer pour appeler les esprits.

Les esprits… Dire que certains n’y croient pas. Tristan aurait donné beaucoup de chose pour être comme ces autres idiots jouant à ce faire peur. Il ferma les yeux, sans oublier de jeter un petit coup d’œil aux alentours, au cas où. Voilà à quoi il en était réduit : essayer de voir un fantôme.
Alors que le garçon se lamentait sur son propre sort, une voix d’outre tombe résonna dans le salon.

-Je suis le seigneur Allan le décapiteur, je viens accomplir ma vengeance. Tremblez mortels !

Il y eut d’abord quelques petits cris effrayés qui se muèrent peu à peu en gloussement. Le médium ouvrit un œil : Jasper se tenait debout sur la table, un chiffon posé sur sa bouche pour contrefaire sa voix. Totalement ridicule, mais cela sembla plaire à la gente féminine. Même Alessandra riait.
Lorsqu’il le vit, Tristan eut l’impression qu’un camion venait de s’écraser sur sa poitrine. Il n’était pas seulement jaloux, non, l’univers lui-même semblait s’effondrer.
Jasper plaisait à Alessandra.
Alessandra aimait Jasper.
Le jeune garçon cru qu’il allait en mourir. Jamais il n’avait ressentit une telle tristesse. Le sentiment était si fort que s’en était intolérable.
Il fallait que ça cesse.
Il allait se jeter sur Jasper, mais l’Arrogant fut le plus rapide. Les deux garçons roulèrent à terre en bousculant le médium. Le garçon se retrouva, pour la deuxième fois dans la journée, le nez sur la moquette. Fébrilement, il tenta de se relever pour participer à la bagarre. Ses mains étaient trempées, il les porta à son visage : il pleurait.

- Attention Tristan !

Catherine ?
Il n’eut pas le temps de réfléchir, un objet lui frôla le visage avant de terminer sa course planté dans le mur : un couteau à la lame étonnement longue. Les yeux injectés de sang, Marlène vint le récupérer. De nouveau, elle visa Tristan. Le garçon recula précipitamment.
Puis une jeune fille hurla. Et dans son cri, il y avait toute la tristesse du monde. Pour ne pas devenir fou, il se boucha les oreilles. Mais l’horrible bruit continua.
Un fantôme, il y avait un fantôme dans cette pièce.
Mais comment un fantôme pouvait-il être aussi triste ?
Tristan aurait voulu s’arracher le cœur pour faire disparaître cette tristesse.

-Je vais te tuer !

C’était Marlène, il l’avait oublié. Un oubli qui allait lui être fatal. Il ouvrit les bras, accueillant avec joie cette délivrance, au moins, il ne souffrirait plus. La fille ouvrit de grands yeux étonnés puis s’écroula. Alessandra se tenait derrière elle, un bout de chaise dans les mains.

-Je viens de te sauver la vie.

Mais Tristan n’était pas de cet avis. Il allait lui dire lorsque le cri de rage du fantôme couvrit sa voix.
Stupeur, sa sauveuse l’avait entendue aussi. Brusquement, elle se jeta sur lui pour éviter une boule de cristal.

-Vite Tristan, il faut partir !

Pour ponctuer sa phrase, elle lui asséna une gifle magistrale. La garçon reprit peu à peu ses esprits.
Il vit enfin le cahot qui règnait dans la pièce.

- Qu'est-ce que...
- Allez, venez !

C'était Jasper. Adossé à la porte, il maintenait l'Arrogant à distance à l'aide du croix multicolore. Son visage arborait un magnifique cocard.

- Dépêchez vous !

Puis il prit la fuite. Tristan et alessandra le suivirent sans poser de question.
Arrivé dans la rue, la jeune fille se dirigea en courant vers une voiture noire . Etonné, le médium la vit ouvrir la portière et prendre le volant. Plus étonnant encore, Jasper vint la rejoindre.
Tristan n'eut d'autre choix que de les suivre.
Alessandra démarra la voiture, et ils s'éloignèrent à toute vitesse de la maison maudite.
Ils roulèrent en silence pendant quelques minutes, puis Jasper poussa un petit cri de victoire.

- Bin celui là il était pas commode !
- Mais, tristan se mit à balbutier, qui c'était ? Et pourquoi tu.. vous.. Vous êtes qui ?

Le véhicule quitta la ville.

- Et on va où ?

Le garçon à la crinière de loup se retourna vers lui.

- "il" était un démon. Félicitation et bienvenue chez les fous mon pote.

MDRRRRRRRRRRRRRRRRRRR "Bienvenue chez les fous mon pote" XD

Sinon très mouvementée cette suite ^^

Lou a écrit:
La porte claqua violemment et un garçon pénétra dans le salon. Le sentiment de tristesse s'évanouit en un instant, si vite que Tristan crut avoir rêvé. Il fronça les sourcils : personne à part lui ne semblait s'être rendu compte de l'étrange atmosphère qui régnait il y a quelques instants (répétition => "moments"). La conversation battait son plein et tous les visages arboraient un sourire (bien)heureux.
J'ai du rêver pensa-t'il, un simple petit malaise. Oui, un cauchemar, cela pouvait arriver.

" Enfin j'espère..."

Alessandra se tourna vers lui

-Tu as dis quelque chose ?
- Non non rien.

Et il reporta son attention vers le nouveau venu, qui se présenta sous le nom de Jasper, Jasp' pour les amis. Tristan retint une grimace devant ce comportement de dragueur de bas étage. En plus, Marlène n'avait pas tort, il était effectivement très beau. Des yeux gris tellement clairs qu'on les croirait blancs, un visage tout en finesse, un corps d'athlète. Une cicatrice lui barrait la joue droite, et cela rendait sa beauté encore plus sauvage. Ses cheveux noirs lui tombaient jusqu'aux épaules, telle une fourrure de loup. Oui, le loup semblait être le meilleur animal pour le comparer. Le jeune médium eut un pincement de cœur lorsqu'il le vit adresser un sourire charmeur à Alessandra.

-Bon, nous pouvons enfin former le cercle, déclara Franck- Albert avec autorité.

Tristan saisit délicatement la main de sa jolie voisine de gauche et prit ensuite celle de Francky (beaucoup moins délicatement cette fois).

-Maintenant, fermons les yeux. Chacun doit se concentrer pour appeler les esprits.

Les esprits… Dire que certains n’y croient pas. Tristan aurait donné beaucoup de chose pour être comme ces autres idiots jouant à se faire peur. Il ferma les yeux, sans oublier de jeter un petit coup d’œil aux alentours, au cas où. Voilà à quoi il en était réduit : essayer de voir un fantôme.
Alors que le garçon se lamentait sur son propre sort, une voix d’outre tombe résonna dans le salon.

-Je suis le seigneur Allan le décapiteur, je viens accomplir ma vengeance. Tremblez mortels !

Il y eut d’abord quelques petits cris effrayés qui se muèrent peu à peu en gloussement. Le médium ouvrit un œil : Jasper se tenait debout sur la table, un chiffon posé sur sa bouche pour contrefaire sa voix. Totalement ridicule, mais cela sembla plaire à la gente féminine. Même Alessandra riait.
Lorsqu’il le vit, Tristan eut l’impression qu’un camion venait de s’écraser sur sa poitrine. Il n’était pas seulement jaloux, non, l’univers lui-même semblait s’effondrer.
Jasper plaisait à Alessandra.
Alessandra aimait Jasper.
Le jeune garçon crut qu’il allait en mourir. Jamais il n’avait ressenti une telle tristesse. Le sentiment était si fort que c’en était intolérable.
Il fallait que ça cesse.
Il allait se jeter sur Jasper, mais l’Arrogant fut le plus rapide. Les deux garçons roulèrent à terre en bousculant le médium. Le garçon se retrouva, pour la deuxième fois dans la journée, le nez sur la moquette. Fébrilement, il tenta de se relever pour participer à la bagarre. Ses mains étaient trempées, il les porta à son visage : il pleurait.

- Attention Tristan !

Catherine ?
Il n’eut pas le temps de réfléchir, un objet lui frôla le visage avant de terminer sa course planté dans le mur : un couteau à la lame étonnement longue. Les yeux injectés de sang, Marlène vint le récupérer. De nouveau, elle visa Tristan. Le garçon recula précipitamment.
Puis une jeune fille hurla. Et dans son cri, il y avait toute la tristesse du monde. Pour ne pas devenir fou, il se boucha les oreilles. Mais l’horrible bruit continua.
Un fantôme, il y avait un fantôme dans cette pièce.
Mais comment un fantôme pouvait-il être aussi triste ?
Tristan aurait voulu s’arracher le cœur pour faire disparaître cette tristesse.

-Je vais te tuer !

C’était Marlène, il l’avait oubliée (c'est difficile d'oublier qqun qui a failli vous tuer trois secondes avant ^^). Un oubli qui allait lui être fatal. Il ouvrit les bras, accueillant avec joie cette délivrance, au moins, il ne souffrirait plus. La fille ouvrit de grands yeux étonnés puis s’écroula. Alessandra se tenait derrière elle, un bout de chaise dans les mains.

-Je viens de te sauver la vie.

Mais Tristan n’était pas de cet avis. Il allait lui dire lorsque le cri de rage du fantôme couvrit sa voix.
Stupeur, sa sauveuse l’avait entendue aussi. Brusquement, elle se jeta sur lui pour éviter une boule de cristal.

-Vite Tristan, il faut partir !

Pour ponctuer sa phrase, elle lui asséna une gifle magistrale. La garçon reprit peu à peu ses esprits.
Il vit enfin le chaos qui régnait dans la pièce.

- Qu'est-ce que...
- Allez, venez !

C'était Jasper. Adossé à la porte, il maintenait l'Arrogant à distance à l'aide du croix multicolore (gné ?). Son visage arborait un magnifique coquard.

- Dépêchez vous !

Puis il prit la fuite. Tristan et alessandra le suivirent sans poser de questions.
Arrivée (c'est "la jeune fille" qui est sujet) dans la rue, la jeune fille se dirigea en courant vers une voiture noire . Étonné, le médium la vit ouvrir la portière et prendre le volant. Plus étonnant encore, Jasper vint la rejoindre.
Tristan n'eut d'autres choix que de les suivre.
Alessandra démarra la voiture, et ils s'éloignèrent à toute vitesse de la maison maudite.
Ils roulèrent en silence pendant quelques minutes, puis Jasper poussa un petit cri de victoire.

- Bin celui là il était pas commode !
- Mais, tristan se mit à balbutier, qui c'était ? Et pourquoi tu.. vous.. Vous êtes qui ?

Le véhicule quitta la ville.

- Et on va où ?

Le garçon à la crinière de loup se retourna vers lui.

- "il" était un démon. Félicitations et bienvenue chez les fous mon pote.

Oulah ... le passage de la dernière scène (ou des deux dernières scènes) est assez méli-mélo ... J'ai pas fait la dissociation entre Jasper et l'Arrogant ... ?
En fait, y'a même un moment où j'ai lu sans comprendre, c'est un peu dommage =/.
Faudrait essayer de revoir si ... je sais pas ... ? Expliquer un peu mieux non ?
Ou du moins, narrer avec plus de précisions sur ce qu'il se passe =/.

J'ai aimé par contre l'expression sentimentale de Tristan quand il est jaloux de Jasper. C'est exactement ce qu'on peut ressentir => bluffé.

Alors oui, je pense qu'il faut revoir ce dernier petit passage avant de te lancer dans la suite .

Rien à ajouter à la correction de Pacô.

A partir de "Attention Tristan" jusqu'à "Dépêchez-vous", j'avoue que c'était pour moi aussi, assez confus... xD

Mais surtout, attention aux retours à la lignes, c'est très bien de vouloir aérer son texte, mais en abuser, c'est vite casse-pieds... tout comme les phrases coup de feu (sujet-verbe. sujet-verbe-complément. sujet-verbe.)

Exemple :

Il n’eut pas le temps de réfléchir, un objet lui frôla le visage avant de terminer sa course planté dans le mur : un couteau à la lame étonnement longue. Les yeux injectés de sang, Marlène vint le récupérer. De nouveau, elle visa Tristan. Le garçon recula précipitamment. Puis une jeune fille hurla et dans son cri, il y avait toute la tristesse du monde. Pour ne pas devenir fou, il se boucha les oreilles mais l’horrible bruit continua.
Un fantôme, il y avait un fantôme dans cette pièce.
Mais comment un fantôme pouvait-il être aussi triste ?Tristan aurait voulu s’arracher le cœur pour faire disparaître cette tristesse.

Idem, j'avoue ne pas avoir compris ce passage: je n'arrivais pas à saisir la différence entre Jasper et l'Arrogant, je ne savais plus qui faisait quoi.

J'ai tout lu, et c'est vraiment bien écrit. Les éléments mystiques sont bien introduits (sauf peut-etre la dernière scène), avec le point de vue du héros qui les considère comme complétement naturels, ça permet de pas perdre son temps en détails.

C'est vrai qu'il y a beaucoup d'éléments classiques, mais tant que c'est réutilisé correctement c'est pas grave. Comme disait je sais plus quel écrivain, toutes les histoires ont été racontées, il n'y a que la façon de conter qui change.

J'espère que tu posteras la suite, je ne manquerai pas de la lire.

C'est vrai que le dernier passage est un peu confus, mais on a hâte de connaître la suite et l'endroit les deux beaux gosses emmènent notre héros (et le sort de Cathe!), et c'est ÇA qui est important : accrocher le lecteur. Aucun "piège" ne fonctionne mieux qu'une histoire dont on veut connaître la suite

Bon, commentaires ici.

( voulez vous brûler ?)

Bon allez, je le remet puisque quelqu'un a TOUT supprimé ( snif)

C'est pas moi !

*Je sais, mon intervention est fort utile à ton texte. *

Bah vu que je l'avais déjà lu, je redis que c'est intéressant et que j'ai envie d'avoir la suite ^^

Mwouhaha, c'est vachement pratique quand même, vous allez attendre trois semaines de plus pour attendre la suite ! ( Passke je l'ai écrite en plus ^^)

Niark, je suis diabolique.

Barbara je suis sûre que c'est l'horrible tyran tout gluant qui a fait ça !

Comment ça supprimé ?
Ton topic traine à l'arrière de ces commentaires ... u__u".

EDIT (+5min): voilà, j'ai fusionné .

J'ai lu tout d'une traite. Le dernier passage avec l'arrogant un peu flou mais j'attends la suite avec impatience.

Oh pacô, t'est génial, c'est tout reviendu !

Bon, sinon pour le dernier passage, je l'ai un peu changé. Mais la confusion c'est un peu volontaire. De toute façon, la suite c'est Cathe qui en parle, alors on devrait comprendre un peu ce qui se passe ^^

( Même que je l'ai écris !)

Même si j'ai eu la flemme de lire le 1er chapitre (j'avais mal aux yeux) et les 6 pages de commentaires,
l'histoire me parait très très très bien mais..mais...quand l'as-tu écrite ?
Je continue ma lecture dans quelques jours.

PS : Pour la ponctuation ( du Prologue au moins), je crois que t'avais le tic que Kyou a dans ses fan-fictions .

Comment ça, quand je l'ai écrite ? Question bizarre...
Vais tenter de répondre : j'ai commencé quand j'étais au lycée, après j'ai arrêté, pis j'ai un peu repris en ce moment.
Et c'est quoi mon tic ? Trop de ponctuation ?

Si ça peut te simplifier, regarde simplement dans les écrits et pas dans les commentaires. La bas j'ai posté tout propre ^^

( Merci aussi)

Yo.

(Je n'ai lu que les chapitres présents dans la partie Vos écrits. Pourquoi avoir continué à rédiger dans la partie Les Commentaires ?)

Après avoir lus les premières critiques, je ne vois pas quoi dire de plus.
Personnellement, l'histoire m'intéresse et ton style me plait.
Si ton point de vue est axé sur les pensées de Tristan, il est normal que le style soit "Olé olé" comme le dit si bien Pacô.

La description de Francky me plait beaucoup. Je me le suis très bien imaginé. Voilà pour moi.

(Voici une critique qui ne t'apportera pas grand chose puisque toute ces choses ont déjà été dites mais c'est toujours ça de fait.)

Bye bye.

Elijah.

Ca fait bien plaisir en tout cas ^^

Sinon, pour l'explication, c'est pas moi qui ai fait ça. C'est juste que le système partagé : vos écrit, vos commentaires est tout récent. J'ai juste fais un nouveau sujet pour vos écrits mais j'ai gardé l'ancien pour vos commentaires. Voila pourquoi il y a mon histoire dans les commentaires.

Oh ... désolé

Oui je comprend, je croyais ce système plus vieux ... Je te laisse mettre la suite sur l'autre sans embêter, Miss Lou.

Et non, la grande réforme de réorganisation date de mi-novembre.
Donc du coup, tous les anciens sujets qui contenaient Ecrits+ Commentaires se sont faits recyclés en sujets "Commentaires" tout simplement.

Et pis tout avis est bon à prendre, de toute façon !

Lou a écrit:Évidemment, il avait fallu qu’on serve des spaghettis. Parfois, la malchance s’accroche à vos pas basques (Là, tu peux pas avoir les deux, faut choisir.) et ne vous lâche plus. Tristan se sentit brusquement très nul, son plateau vide encore en main. Il aurait dû tomber à genoux, supplier la magnifique créature de lui pardonner et au diable son honneur. Mais si son esprit fonctionnait à cent à l’heure, son corps, lui, refusait de bouger. Le garçon n’arrivait pas à détacher son regard de la tâche rouge qui s’étalait peu à peu sur le tee-shirt. Un habit qui, d'ailleurs, soulignait à merveille les formes féminines de sa voisine. Au moins s'il ne passait pas pour un abruti, on le prendrait pour un macho.

- Jesuisdésoléjenevousavaispasvue.

Miracle, il avait réussi à parler !
Pendant le silence qui suivit, Tristan se rendit compte que les conversations avaient cessé et que le lycée entier l’écoutait. On dit que le ridicule ne tue pas, c’est bien dommage.
Il ne faudrait pas plus de quelques secondes pour qu’un beau garçon se lève et l’assomme, pour se faire bien voir. Une fille aussi jolie, on n’en voit que dans les magazines. Peut-être était-elle mannequin ? Le rouge lui monta aux joues. Enfin, il parvint à relever la tête pour la regarder. Contre toute attente, elle se mit à rire. Tristan faillit en lâcher son plateau (heureusement, maintenant il n’y avait plus rien dessus).

-Eh bien, c’est ce qu’on peut appeler une rencontre percutante, dit-elle, indifférente à l’émoi que sa présence provoquait dans la cantine.

Elle observa la tâche avec une moue charmante.

- Au moins, tu as fait le travail pour moi, je voulais le jeter ce tee-shirt.

Tristan ne put s’empêcher de soupirer, il venait d’éviter une catastrophe planétaire. Derrière lui, les conversations avaient repris, même si la communauté masculine jetait de fréquents coups d’œil dans sa direction. Qu’est-ce qui lui avait pris de se retourner aussi vite ? Il ne se souvenait plus… il y avait eu.. un bruit, non.. autre chose. Il était sur le point de se rappeler lorsque…

- Ça va ?
- Oui bien sûr [Point] Il tenta de sourire mais échoua lamentablement [Point] C’est plutôt à moi de te demander ça.
- Je vais très bien, mes vêtements par contre...

Nouvelle petite moue, toute aussi adorable que la première.
- J’ai des affaires de rechange si tu veux.

Silence interloqué. Non, il n’avait pas fait ça, tout de même. Lui, le petit crétin, proposer à une fille qui devait être mannequin professionnel d'enfiler ses vêtements démodés... Un rêve, ça ne pouvait être qu’un rêve. Ou un cauchemar plutôt.

-D’accord.

Il fallait qu’il se réveille, vite, sortir de ce cauchemar… mais ! Une minute :

-Tu as dit quoi ?
-J’ai dit oui. Mais si tu restes planté là, on va devoir tout ramasser, et je ne suis pas très motivée.

Et sans attendre la réponse, elle le débarrassa de son plateau, prit sa main et l’entraîna vers la sortie.
Tristan n’avait plus autant envie de se réveiller.

Une ville
Un collège
Des toilettes
Un jeune homme, visiblement mal à l’aise. Il ouvre la bouche pour parler, bégaye un peu, puis arrive enfin à prononcer les mots qui conviennent.

- C’est bon ? Il te va?

Une voix lui répond, légèrement étouffée par la cloison qui les sépare.
- Oui, un peu grand [Point] Mais heureusement pour moi, tu n’es pas très musclé.

Ce n’était pas vraiment un compliment. Tristan tourna lentement les yeux vers le miroir des toilettes. Il ne vit qu’un garçon ordinaire, yeux bruns, cheveux bruns bouclés : le profil type du grec exilé de sa patrie. Sauf qu’il n’était pas grec, et que son teint était beaucoup trop pâle pour qu’il fasse vraiment illusion. Bref, rien d’intéressant. Catherine lui disait souvent que lorsqu’il souriait, il faisait penser à un Peter Pan des temps modernes. Du baratin de nana pour masquer le fait qu’il soit petit et moche.
Mais là, miracle, juste derrière la porte se tenait une fille roulée comme une déesse, en train d’enfiler ses vêtements ! Difficile à croire et pourtant…
Tristan adressa une prière de remerciements silencieuse (A déplacer après "prière") à sa mère et à sa prévoyance exaspérante. Pour une fois qu'emporter des vêtements de rechanges lui servait à quelque chose.
Le bruit d’une serrure que l’on déverrouille l’interrompit alors qu’il s’apprêtait à promettre de ranger sa chambre pendant toute une année. La fille lui faisait face et même le tee-shirt ridicule (un lapin qui jouait de la guitare en criant « I love rock’n roll) ne pouvait atténuer son irréelle beauté. Elle fit un pas vers lui en tendant sa main.

- Je crois que c’est le moment de se dire bonjour… je m’appelle Alessandra, ou Sandra si tu préfères.
- T-tristan, balbutia-t-il sans oser la regarder.

Pas mal tout ça, j'aime particulièrement le passage du plateau renversé XD

Ouhouh, je sens que je vais me le lire celui-là !

Je n'ai pas lu les commentaires précédents ; je préfère me faire une idée vierge, si je peux dire. J'espère que cette remontée de chapitre ne t'ennuie pas.

Quelques petits relevés, mais rien de méchant. Ce que tu mets en place dans ce premier chapitre est clair. Tu sais manier l’humour ; j’espère que ça va se poursuivre dans les prochains.

Suggestions
Orthographe, grammaire
Ponctuation, frappe, typo
J'enlèverais

Allongé sur son lit, Tristan contemplait les fissures de son plafond avec un sérieux presque comique. Le mur gris et pourri lui paraissait presque beau après la journée qu’il avait passée au lycée. Sa chambre était tout ce qu’il y a (avait concordance des temps) de plus banal pour un adolescent de dix-sept ans : posters, étagères, chaîne (hi-fi), une vieille guitare à laquelle il manquait une corde posée dans un coin. (Il faut construire ta phrase autrement, sinon, on croit que c’est la corde qui est posée dans un coin. Ou alors, tu peux former une incise en mettant une virgule après « guitare » et après « corde ».) Le seul objet un peu étrange, pour un garçon du moins, était un ours avec un petit nœud rouge virgule posé (assis) sur le bureau. La peluche se mit à parler.

« Je suis désespérée (point) »

Tristan eut un sourire, (la virgule n’est pas utile ici) qui dévoila deux petites fossettes au coin de ses joues.

« Toi, désespérée ? Et tu comptes faire quoi, te suicider ?
- Ha, ha, très drôle (virgule) monsieur le comique, je suis littéralement morte de rire. »

L’ours s’éleva dans les airs et vint s’écraser sur le jeune homme.

« Et tu ne veux pas savoir pourquoi je suis désespérée ? »

Cette fois, la voix provenait de la bibliothèque.

Après un gros soupir exaspéré, après tout, il estimait avoir mérité le repos, (tu as deux « après ». Je te propose l’incise entre tirets pour y voir plus clair : « Après un gros soupir exaspéré — il estimait avoir mérité le repos —, ») Tristan abandonna sa contemplation du plafond pour se tourner vers son amie. Il ne pouvait pas la voir, mais l’entendre lui semblait (était, il vaut mieux éviter les verbes impersonnels quand c’est possible.) déjà amplement suffisant.

« (Écoute É = alt 144), Cathe, je dois avouer que le désespoir d’un fantôme ne me branche pas vraiment, mais si tu y tiens, je suis là pour t’écouter. »

(Et je n’ai pas vraiment le choix italique ?), pensa-t-il.

Depuis qu’il avait découvert ce don étrange (il avait huit ans, et sa grand-mère morte depuis deux semaines lui avait soufflé les réponses d’un contrôle) toujours une virgule après la parenthèse fermantes, la première remplace la virgule) les fantômes avaient fait de lui leur confident, conseiller et psy. Tout ce cirque ne l’aidait pas dans sa vie sociale : il avait beau essayer, les autres n’aimaient pas trop les dingues qui parlaient tous seuls. Et puis, essayez (allez) (de) déclarer votre flamme à une fille alors qu’un abruti vous répète dans l’oreille de quelle façon atroce et dégoûtante il est mort. (point d’exclamation) Bref, son seul ami était un fantôme. Une fantôme pour être précis. Catherine, dite Cathe. Age : quinze ans. Age réel : inconnu. Visage : inconnu. Mort : inconnue. Il ne connaissait pas grand-chose d’elle, et pourtant Dieu sait si elle pouvait parler. Ils avaient une sorte d’accord tacite : il l’écoutait raconter ses humeurs en long et en large, et elle le protégeait des attaques intempestives des autres fantômes. Leur relation était toujours un peu houleuse, mais il avait fini par l’aimer… un peu trop d’ailleurs. Ne pas la voir lui posait parfois problème : un jour, il aurait juré l’avoir entendue rire alors qu’il prenait sa douche. Mais elle n’avait jamais voulu l’avouer. Les filles vraiment ! Même mortes virgule elles ne s’amélioraient pas. Le coussin qui lui atterrit en pleine figure le sortit assez brutalement de ses pensées.

« Dis donc Iseult, tu dors ? Râla (pas de majuscules dans les dialogues après le point d’interrogation et d’exclamation. Ils ne terminent pas la phrase) Catherine. Je te parle et tu pourrais au moins avoir la politesse de faire semblant de m’écouter. »

Tristan tira la langue à l’endroit approximatif où il pensait qu’elle se trouvait, c'est-à-dire l’armoire. Malheureusement, un rire étouffé (l'avertit) que la jeune fille avait déjà changée de place. Il se retrouva donc comme un idiot.

« Je t’ai (dit) que je t’écoutais, alors vas-y.
- D’accord, d’accord. »

Au son de sa voix, Tristan sentit qu’elle souriait. Pour la millième fois, il se demanda qu’elle apparence elle pouvait avoir.

« Je ne sais pas quoi faire, poursuivit Catherine, quand on est mort depuis aussi longtemps que moi, le pire ennemi c’est…
- … (espace, et tu n’es pas obligée de mettre une majuscule puisqu’il termine la phrase) L’ennui, compléta le garçon. Je sais bien, mais que veux-tu que j’y fasse ? Moi je suis vivant, je vais en cours, je dors, je mange. Toi tu es morte, tu traverses les murs, tu voles, tu es éternelle. On n’est pas au même niveau.
- N’oublie pas que quand tu es dans les parages, je peux aussi saisir les objets. (guillemet fermant)

Oui, encore un phénomène étrange. En tout cas, Catherine était devenue la seule jeune fille de sa connaissance à pouvoir le battre à Counter Strike.

(guillemet ouvrant ? En passant, tes tirets ne sont pas conformes : tiret long — = alt0151) - Tout ça pour dire que je ne sais pas quoi faire.
- Mais je ne demande pas grand-chose, je veux juste un peu d’action ! (guillemet fermant

Cathe poussa un petit cri plaintif et la porte de la chambre trembla dangereusement.

- Bon, si tu ne veux rien faire avec moi, je m’en vais, poursuivit-elle. Salut et à demain.

Un petit souffle (de vent) effleura la joue du garçon, puis le silence revint dans sa chambre. Décidément, cette fille lui pourrissait la vie plus qu’autre chose. (point d’exclamation) Alors, pourquoi ses joues étaient-elles si rouges ? Et malgré cette journée infernale à subir les moqueries incessantes des autres élèves, pourquoi se sentait-il si heureux ? Il y avait bien une réponse, mais il en avait un peu peur. Tristan secoua la tête pour se changer les idées. Il avait encore beaucoup de devoirs, et s’il voulait avoir son année, il avait intérêt à s’y mettre dès maintenant. Les épaules courbées et traînant les pieds, il se dirigea à regret vers son bureau.

Merci beaucoup Azul et Laumie ^^

( Pour le basque/pas j'ai honte, faudrait que je me relise des fois).

Tout ce que vous m'avez dit m'aide beaucoup ^^ J'ai du mal avec les virgules et les points aussi...

Mais de rien, contente de te rendre service ^^