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Message  noway Ven 25 Déc 2009 - 19:59

Voici donc l'espace où vous pourrez donner vos commentaires et vos appréciations sur le roman en cours "ces personnes qui sont tout le monde).

Pour lire cet ouvrage, rendez-vous ici : https://imperialdreamer.1fr1.net/romans-f112/contemporain-humour-ces-personnes-qui-sont-tout-le-monde-t1959.htm

Au plaisir de vous lire.


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Merci Pacô pour m'avoir rappelé de créer cet espace.
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Message  Pacô Ven 25 Déc 2009 - 20:22

Parce que tu as mis un synopsis, je commence par le synopsis.
Qui en fait d'ailleurs n'est pas un synopsis mais un texte d'accroche de quatrième de couverture (on va pas commencer à jouer avec le vocabulaire u_u").

Je ne sais pas si c'était un petit texte écrit pour le fun ou un synopsis dont tu te sers vraiment pour présenter ton écrit, mais dans les deux cas, il est bon de rappeler l'effet d'un texte d'accroche.
On commence:
noway a écrit:
Petit synopsis:

Édouard est ce que l'on peut appeler communément: un ringard. Vie étriquée, physique quelconque et emploi fade.
Cristelle, quant à elle, est l'incarnation typique du cliché de la blonde stupide. Jolie comme un soleil, elle travaille comme (double "comme", lourdeur) vendeuse dans un magasin de fringues de luxe pour mégères friquées.
Abdel quant à lui (répétition de structure "quant à lui") souhaite juste s'intégrer au maximum dans un pays qui continue à le regarder comme un terroriste potentiel.
Quand une bombe éclate au Royal Windsor de Bruxelles, la vie devient carrément insupportable pour Abdel qui décide de déménager dans le sud.
Et Cristelle? Et Edouard? Et ce flic sur le retour qui mène son enquête dans son coin, acoquiné à ce journaliste raté? Tout ce petit monde va se rencontrer, se percuter, s'aimer ou se haïr dans un roman acide qui égratigne tout ce qui fait que notre société n'est pas si parfaite. Ces personnes qui semblent n'être personne mais qui ("qui...qui" c'est pas top), en fait, sont (j'aurais plus dit: "mais qui sont en fait tout le monde" mais, avis perso) tout le monde, sortiront-elles indemnes de ce récit loufoque?

On passe les fautes, puisqu'elles ne t'intéressent pas (je tiens à les souligner pour faciliter tes corrections Very Happy).

Donc là ce qui ne va pas trop pour un texte d'accroche, c'est qu'il n'accroche pas. Je m'explique.

La particularité de ce genre de texte c'est qu'il doit:

  • résumer succinctement le contexte en donnant un max d'infos vraiment utiles mais qui n'emmerdent pas le lecteur qui est planté dans les rayons de la librairie. (ça, c'est à peu près bon selon moi)
  • donner en quelques mots l'intrigue et la problématique, qui peuvent se révéler être le fil conducteur du récit. (là tu poses des questions, certes, mais ce sont des questions dans le vent pour moi. Il suffit souvent de ne poser qu'UNE seule et unique question, mais la bonne. Quand tu en balances trop, le lecteur est déjà un peu perdu)
  • être très agréable à lire et en un coup d'œil. Le problème du tien, c'est qu'il a beaucoup de structures ampoulées avec des "que" et des "qui" à rallonge, ce qui du coup complique un peu toute la rythmique de l'accroche. Évite un maximum les répétitions (sauf si c'est voulu pour l'intrigue, mais là ce n'est pas le cas) et allège tes phrases.

Bon, je me doute que tu n'as pas excessivement travaillé l'accroche, mais si tu la mets en avant pour présenter ton roman, autant qu'elle fasse bonne impression dès le départ Smile.
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Message  noway Ven 25 Déc 2009 - 20:27

Percé à jour Razz En effet, c'est un petit texte fait à l'arrache et que je ne me suis pas trop donné la peine de retravailler. Je vais essayer de remédier à cela prochainement. Merci.
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Message  Pacô Ven 25 Déc 2009 - 22:18

Chapitre I.

Bon. Je commence toujours par un petit relevé de tout ce dont j'ai envie de faire une remarque.
Ce peut être pour donner mon simple avis, pour modifier une structure ou simplement pour remédier à l'orthographe douteuse.
Mon commentaire vient après.

Edouard Duchemin ne pouvait se targuer que d’une seule chose dans la vie :
=> tu peux alléger ta phrase là par exemple: "Edouard Duchemin pouvait se targuer d’une seule chose dans la vie :" Et ça veut dire exactement la même chose, sauf que tu as viré un "ne... que" qui est super lourd pour la rythmique.

depuis le pathétique moment
=> je n'aime pas trop cette expression. Peut être parce qu'elle fait lourde, non ?

Physiquement il avait autant d’attrait qu’une amibe en tenue de parachutiste.
=> petite question: pourquoi choisir "une amibe" ? En gros, tu veux donner l'image à ton lecteur que son physique n'a pas plus d'intérêt qu'un parasite habillé en tenue de parachutiste ? Cependant, je crains que beaucoup (moi en premier) ne connaissent pas exactement (voire pas du tout) la signification du mot : "amibe". Du coup, l'effet est foiré...

à ses plats cuisinés vendus au prix de l’or
=> vendus à prix d'or

Comme il n’avait pas de rêves il vivait le cauchemar ordinaire de ces gens qui traversent la vie sans faire de vagues, se contentant d’un petit emploi de fonctionnaire communal.
=> virgule entre "rêves" et "il vivait"
=> on ne parle pas de fonctionnaire communal, mais de fonctionnaires territoriaux, ou bien d'employés communaux. Mais en y réfléchissant bien, tu vis en Belgique et pas en France, et c'est peut être pas pareil XD.

ses costumes grisâtres
=> ses costumes gris, ça va aussi et c'est moins moche comme mot.

que l’on aurait pu croire hérités de son grand-père si sa génitrice indigne ne l’avait pas balancé aux portes d’un orphelinat aussitôt que le corps médical se fut lacé de sa fadeur de nouveau-né insipide.
=> attention aux phrases à rallonge oO. Là on ressent l'essouflement de la phrase et c'est pas top : on s'y perd.
=> lassé (et non lacé, comme les chaussures)
=> pourquoi ne pas plutôt écrire: "aussitôt le corps médical lassé de sa fadeur de nouveau né insipide" ? Tu retires un "que" et ça ne fera pas de mal à la phrase
=> dans l'ensemble, la fin de la phrase fait beaucoup trop tiré par les cheveux pour être comprise du premier coup...

il habitait seul mais sans maman
=> j'ai envie de dire, c'est le principe d'être seul ... donc pas de "mais"

Edouard représentait l’archétype du gars qui passe à côté de sa vie sans même la reconnaître.
=> J'aime Very Happy.

que celle de vidanger et il était alors partis en quête de celle qui pourrait lui permettre de grimper,
=> vidanger les reins. Je sais pas, je me sentirai obligé de préciser moi...
=> parti

mocheté notoire
=> bof le mocheté. Laidron ? Ou un autre mot qui fait sourire, mais mocheté ça fait juste vulgaire, mais pas drôle.

L’expérience fut pitoyable mais le jeune homme conserva de celle-ci, un souvenir qui, jusqu’alors n’avait pu être effacé par aucune autre.
=> pas de virgule entre "celle-ci" et "un souvenir"

Lorsqu’il rentrait d’une journée même pas harassante
=> le même pas est à éviter. C'est trop langage parlé (un peu immature) qui, du coup, enlève ce côté subtil et sarcastique à ton texte.

honte notoire
=> répétition de notoire. Synonyme: manifeste, évident, avéré, patent, indéniable etc...

et s’abrutissait devant les programmes débilissimes
=> le débilissime est inconvenant pour moi. Il brise l'effet du texte.

et toutes les insanités putrides des feuilletons américains
=> je ne comprends pas l'intérêt du "putride" là.
=> les feuilletons américains ne sont pas spécialement déraisonnables : ils sont surtout naïfs et stupides. Mais ils ne manquent pas de morale (au contraire je dirais)

et se fendait d’une incursion dans le monde des vivants
=> pourquoi le verbe se fendre ? Visiblement, il n'y a que la signification familière qui semblerait correspondre, toutefois, une incursion au supermarché n'a rien d'une action prodique...

Il aimait à observer les mères de familles si actives qui déambulait
=> déambulaient

une ribambelle de gamins pendus aux bras.
=> pendue (c'est la ribambelle qui est pendue)

par les frasques même pas clairement sexuelles des jeunes cons du Loft, qu’Edouard n’était pas rancunier pour un sous.
=> même pas est toujours aussi maladroit.
=> là tu parles en ton nom, et pas en celui du narrateur ? Donc lorsque tu dis : "les jeunes cons du Loft", c'est l'auteur noway (= de son vrai nom dans la réalité) qui insultent les jeunes cons du Loft. Pénalement, tu es répréhensible : c'est pourquoi il faut faire gaffe à faire parler un personnage si tu veux dire quelque chose de ce genre là. Ou un narrateur-personnage.
=> pour un sou.

on eu pu s’attendre à ce qu’il retourne les crucifix dans les lieux publiques
=> on eut pu
=> les lieux publics

Satisfait, jusqu’à la moelle, de n’être personne
=> vire moi toutes ces virugules

de sa ville natale, désormais aux pattes de hordes de canidés
=> pas de virgule entre "natale" et "désormais" sinon tu changes complètement le sens de ta phrase. En fait là, on a l'impression que c'est le sujet qui est désormais aux pattes de hordes de canidés (donc il = Edouard). La virgule est justement faite pour changer de plan dans une phrase, si tu la colles juste après ce à quoi tu veux pourtant te référer, ça casse le sens que tu voulais produire.

et les rares personnes qui se risquaient encore à lui tenir le crachoir s’en mordait tellement les mains qu’ils leur fallait renoncer à leurs rêves de conservatoire tant on sait qu’il est difficile de jouer du piano, même debout, avec des moignons.
=> s'en mordaient
=> qu'il leur fallait
=> l'intérêt du "même debout" ??
=> l'intérêt du fin de la phrase ?? XD (en d'autres termes, j'ai pas trouvé ce morceau de phrase excessivement drôle... pire même, j'ai trouvé ça un peu "blague à boulet" donc... =/)

par les platitudes lobotomisantes de la toute première chaine
=> précise : chaîne de télé sinon, on a vite fait d'emmêler les pinceaux.
=> Non, la toute première chaîne, ça renvoie à la première dans le temps. C'est à dire, les chaînes de la fonction publique et pas TF1 u_u".

Appréciation linguistique:
On sent l'exagération des mots : c'est le premier reproche que je te ferais.
Je suis peut être plus adepte du Guitry, mais je connais assez bien le style à Desproges pour me dire que tu en fais un peu trop par rapport à eux.
Dans le sens où tu pousses trop l'humour et tu ne laisses plus la place à la subtilité dans la manière de créer tes phrases.
Par exemple, il y a pour moi, des mots qui ne correspondent pas parce qu'ils sont trop forts. "Putride" pour ne pas le citer XD. Et d'autres mots qui brisent l'atmosphère humoristique comme "mocheté". A revoir selon moi tout ça.

Sauf quelques fois, et là j'ai aimé, il y a des passages ou des "pensées" que je trouve succulents. Du genre:
Car il faut bien ajouter à ses nombreuses tares une foi inébranlable en un type mystique et planqué dans les cumulonimbus, loin des conflits qui ravagent le monde, éparpillant des morceaux d’innocents aux quatre coins du globe.
Là c'est ce que j'aimerais tout le temps comme style. Cynique, mais pas graveleux. Du sarcasmes mais pas de vulgarités.

Pour en revenir à quelque chose de plus "scolaire", je dirais que quelques unes de tes phrases sont beaucoup trop poussées, c'est-à-dire, tu leur rajoutes des mots, beaucoup beaucoup, + des relatives + des compléments etc... au point que ça devient pas ingérable.
Pense à les alléger: tu peux faire drôle avec des phrases simples ^^.

Mais dans l'ensemble, le style est particulièrement plaisant. Tu fais sourire, parfois rire même, et c'est un ton qui me plaît. Un peu plus de légèreté donc pour un texte de ce type là ; je ne peux que te conseiller d'élaguer un peu deux ou trois tournures très très maladroites et surtout bien lourdes.

Appréciation de l'histoire:
Je dois dire que c'est sympa pour l'instant. J'aime assez cette dimension sarcastique qui nous présente le citoyen moyen, un peu paumé, un peu couillon, de la bonne France (ou plutôt de la bonne Belgique u_u").

Sinon, on se contente d'une grosse description. Ce sont des chapitres à la Stephen King un peu, avec parfois du gros dossier, et d'autres fois quinze lignes plus douces. Pourquoi pas Smile.

Attention à ne pas trop laisser ton lecteur à l'écart. Même si ton perso est un gros beauf', laisse-le familiariser avec nous.
Rien qu'écouter le son de sa voix ou lire le fond de ses pensées sont des moyens pour tisser des liens avec lui Smile.

Je lirais la suite ce soir ou demain Wink.
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Message  noway Ven 25 Déc 2009 - 22:44

Et bien je ne regrette pas mon inscription ici. Déjà du commentaire et quel commentaire!

Pacô a écrit:Chapitre I.

Bon. Je commence toujours par un petit relevé de tout ce dont j'ai envie de faire une remarque.
Ce peut être pour donner mon simple avis, pour modifier une structure ou simplement pour remédier à l'orthographe douteuse.
Mon commentaire vient après.

Edouard Duchemin ne pouvait se targuer que d’une seule chose dans la vie :
=> tu peux alléger ta phrase là par exemple: "Edouard Duchemin pouvait se targuer d’une seule chose dans la vie :" Et ça veut dire exactement la même chose, sauf que tu as viré un "ne... que" qui est super lourd pour la rythmique.

J'adhère, cela me convient également

depuis le pathétique moment
=> je n'aime pas trop cette expression. Peut être parce qu'elle fait lourde, non ?

Physiquement il avait autant d’attrait qu’une amibe en tenue de parachutiste.
=> petite question: pourquoi choisir "une amibe" ? En gros, tu veux donner l'image à ton lecteur que son physique n'a pas plus d'intérêt qu'un parasite habillé en tenue de parachutiste ? Cependant, je crains que beaucoup (moi en premier) ne connaissent pas exactement (voire pas du tout) la signification du mot : "amibe". Du coup, l'effet est foiré...

Là, par contre je tiens à mon amibe (organisme unicellulaire assez méconnu je le concède)

à ses plats cuisinés vendus au prix de l’or
=> vendus à prix d'or

Ok, ça allège

Comme il n’avait pas de rêves il vivait le cauchemar ordinaire de ces gens qui traversent la vie sans faire de vagues, se contentant d’un petit emploi de fonctionnaire communal.
=> virgule entre "rêves" et "il vivait"
=> on ne parle pas de fonctionnaire communal, mais de fonctionnaires territoriaux, ou bien d'employés communaux. Mais en y réfléchissant bien, tu vis en Belgique et pas en France, et c'est peut être pas pareil XD.

Chez nous on parle d'employé communal mais ta remarque est pertinente, en cas (utopique mais bon) d'édition cela peut poser soucis à la lecture par des français

ses costumes grisâtres
=> ses costumes gris, ça va aussi et c'est moins moche comme mot.

que l’on aurait pu croire hérités de son grand-père si sa génitrice indigne ne l’avait pas balancé aux portes d’un orphelinat aussitôt que le corps médical se fut lacé de sa fadeur de nouveau-né insipide.
=> attention aux phrases à rallonge oO. Là on ressent l'essouflement de la phrase et c'est pas top : on s'y perd.
=> lassé (et non lacé, comme les chaussures)
=> pourquoi ne pas plutôt écrire: "aussitôt le corps médical lassé de sa fadeur de nouveau né insipide" ? Tu retires un "que" et ça ne fera pas de mal à la phrase
=> dans l'ensemble, la fin de la phrase fait beaucoup trop tiré par les cheveux pour être comprise du premier coup...

Ok, à voir

il habitait seul mais sans maman
=> j'ai envie de dire, c'est le principe d'être seul ... donc pas de "mais"

je pense que tu es passé à côté de l'allusion à la chanson d'Aznavour "j'habite seul avec maman dans un très vieil appartement, rue Sarasate --> Il habitait seul mais sans maman dans un très vieil appartement qui n'avait même pas cette coquetterie d'être sis rue Sarasate.

Edouard représentait l’archétype du gars qui passe à côté de sa vie sans même la reconnaître.
=> J'aime Very Happy.

Merci

que celle de vidanger et il était alors partis en quête de celle qui pourrait lui permettre de grimper,
=> vidanger les reins. Je sais pas, je me sentirai obligé de préciser moi...
=> parti

Faire la vidange est une expression reconnue en Belgique maintenant en Frane je ne sais pas trop ^^

mocheté notoire
=> bof le mocheté. Laidron ? Ou un autre mot qui fait sourire, mais mocheté ça fait juste vulgaire, mais pas drôle.

Rah, pourtant j'aimais bien l'expression "mocheté notoire", c'est subjectif

L’expérience fut pitoyable mais le jeune homme conserva de celle-ci, un souvenir qui, jusqu’alors n’avait pu être effacé par aucune autre.
=> pas de virgule entre "celle-ci" et "un souvenir"

Lorsqu’il rentrait d’une journée même pas harassante
=> le même pas est à éviter. C'est trop langage parlé (un peu immature) qui, du coup, enlève ce côté subtil et sarcastique à ton texte.

ok, c'est un point de vue qui se défend

honte notoire
=> répétition de notoire. Synonyme: manifeste, évident, avéré, patent, indéniable etc...

et s’abrutissait devant les programmes débilissimes
=> le débilissime est inconvenant pour moi. Il brise l'effet du texte.

C'est, en effet, à réfléchir

et toutes les insanités putrides des feuilletons américains
=> je ne comprends pas l'intérêt du "putride" là.
=> les feuilletons américains ne sont pas spécialement déraisonnables : ils sont surtout naïfs et stupides. Mais ils ne manquent pas de morale (au contraire je dirais)

J'exècre d'une manière générale les feuilletons américains. Surtout les prétendus médicaux ou scientifiques experts, bones, et compagnie qui sont souvent prétexte à nous déballer des bouts d'humains...d'où le putride.

et se fendait d’une incursion dans le monde des vivants
=> pourquoi le verbe se fendre ? Visiblement, il n'y a que la signification familière qui semblerait correspondre, toutefois, une incursion au supermarché n'a rien d'une action prodique...

Il aimait à observer les mères de familles si actives qui déambulait
=> déambulaient

une ribambelle de gamins pendus aux bras.
=> pendue (c'est la ribambelle qui est pendue)

par les frasques même pas clairement sexuelles des jeunes cons du Loft, qu’Edouard n’était pas rancunier pour un sous.
=> même pas est toujours aussi maladroit.
=> là tu parles en ton nom, et pas en celui du narrateur ? Donc lorsque tu dis : "les jeunes cons du Loft", c'est l'auteur noway (= de son vrai nom dans la réalité) qui insultent les jeunes cons du Loft. Pénalement, tu es répréhensible : c'est pourquoi il faut faire gaffe à faire parler un personnage si tu veux dire quelque chose de ce genre là. Ou un narrateur-personnage.
=> pour un sou.

Pas de soucis je ne crains pas les poursuites de Loana au tribunal ^^ Je dit le Loft mais je ne dis pas Loft Story ! ^^

on eu pu s’attendre à ce qu’il retourne les crucifix dans les lieux publiques
=> on eut pu
=> les lieux publics

Satisfait, jusqu’à la moelle, de n’être personne
=> vire moi toutes ces virugules

de sa ville natale, désormais aux pattes de hordes de canidés
=> pas de virgule entre "natale" et "désormais" sinon tu changes complètement le sens de ta phrase. En fait là, on a l'impression que c'est le sujet qui est désormais aux pattes de hordes de canidés (donc il = Edouard). La virgule est justement faite pour changer de plan dans une phrase, si tu la colles juste après ce à quoi tu veux pourtant te référer, ça casse le sens que tu voulais produire.

et les rares personnes qui se risquaient encore à lui tenir le crachoir s’en mordait tellement les mains qu’ils leur fallait renoncer à leurs rêves de conservatoire tant on sait qu’il est difficile de jouer du piano, même debout, avec des moignons.
=> s'en mordaient
=> qu'il leur fallait
=> l'intérêt du "même debout" ??
=> l'intérêt du fin de la phrase ?? XD (en d'autres termes, j'ai pas trouvé ce morceau de phrase excessivement drôle... pire même, j'ai trouvé ça un peu "blague à boulet" donc... =/)

Bizarre, cela fait partie des phrases absurdes dont je suis le plus fier. Encore ici je pense que c'est une question de goût. Pour l'intérêt du "meme debout" --> référence à France Gall "Il jouait du piano debout"

par les platitudes lobotomisantes de la toute première chaine
=> précise : chaîne de télé sinon, on a vite fait d'emmêler les pinceaux.
=> Non, la toute première chaîne, ça renvoie à la première dans le temps. C'est à dire, les chaînes de la fonction publique et pas TF1 u_u".

Appréciation linguistique:
On sent l'exagération des mots : c'est le premier reproche que je te ferais.
Je suis peut être plus adepte du Guitry, mais je connais assez bien le style à Desproges pour me dire que tu en fais un peu trop par rapport à eux.
Dans le sens où tu pousses trop l'humour et tu ne laisses plus la place à la subtilité dans la manière de créer tes phrases.
Par exemple, il y a pour moi, des mots qui ne correspondent pas parce qu'ils sont trop forts. "Putride" pour ne pas le citer XD. Et d'autres mots qui brisent l'atmosphère humoristique comme "mocheté". A revoir selon moi tout ça.

Sauf quelques fois, et là j'ai aimé, il y a des passages ou des "pensées" que je trouve succulents. Du genre:
Car il faut bien ajouter à ses nombreuses tares une foi inébranlable en un type mystique et planqué dans les cumulonimbus, loin des conflits qui ravagent le monde, éparpillant des morceaux d’innocents aux quatre coins du globe.
Là c'est ce que j'aimerais tout le temps comme style. Cynique, mais pas graveleux. Du sarcasmes mais pas de vulgarités.

Pour en revenir à quelque chose de plus "scolaire", je dirais que quelques unes de tes phrases sont beaucoup trop poussées, c'est-à-dire, tu leur rajoutes des mots, beaucoup beaucoup, + des relatives + des compléments etc... au point que ça devient pas ingérable.
Pense à les alléger: tu peux faire drôle avec des phrases simples ^^.

Mais dans l'ensemble, le style est particulièrement plaisant. Tu fais sourire, parfois rire même, et c'est un ton qui me plaît. Un peu plus de légèreté donc pour un texte de ce type là ; je ne peux que te conseiller d'élaguer un peu deux ou trois tournures très très maladroites et surtout bien lourdes.

Appréciation de l'histoire:
Je dois dire que c'est sympa pour l'instant. J'aime assez cette dimension sarcastique qui nous présente le citoyen moyen, un peu paumé, un peu couillon, de la bonne France (ou plutôt de la bonne Belgique u_u").

Sinon, on se contente d'une grosse description. Ce sont des chapitres à la Stephen King un peu, avec parfois du gros dossier, et d'autres fois quinze lignes plus douces. Pourquoi pas Smile.

Attention à ne pas trop laisser ton lecteur à l'écart. Même si ton perso est un gros beauf', laisse-le familiariser avec nous.
Rien qu'écouter le son de sa voix ou lire le fond de ses pensées sont des moyens pour tisser des liens avec lui Smile.

Je lirais la suite ce soir ou demain Wink.

Pour te répondre le deux premiers chapitres introduisent deux des personnages principaux, le troisième chapitre introduit un événement majeur de l'histoire. Le quatrième créé une rencontre en les premiers persos et le cinquième introduit un troisième personnage...etc

Merci pour tes commentaires détaillés. Au plaisir de prendre connaissance de la suite de tes remarques
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Message  Pacô Ven 25 Déc 2009 - 23:08

Okay pour amibe. Je conçois que le lecteur peut aussi aller ouvrir son dictionnaire.

Pour la chanson de Aznavour, j'avais tilté pour la rue (puisque j'avais fait une recherche pour comprendre l'intérêt de sa mention dans ton texte) et du coup j'ai oublié de te souligner un second truc :
Quand tu reprends les paroles de quelqu'un, il est toujours bon de citer cette personne. Sous peine d'être accusé de plagiat (ce soir j'aime mettre en garde contre le code pénal oO).
Bref, si tu cites Aznavour (j'avais pas fait gaffe pour la suite de la phrase u_u"), il faut mentionner Aznavour, sinon c'est un peu comme si tu lui voles ses droits inaliénables de sa personne.

Pour le reste ok. Je pense que ma correction se fera demain. Après la permission de minuit et un lendemain de réveillon, mon radar est pas en très bonne forme \o/.
Pacô
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Message  Pacô Sam 26 Déc 2009 - 0:00

Chapitre II.

elle était dotée d’une plastique qui eu pu convertir
=> qui eut pu

toutes les vannes plus ou moins grasses, inventées à l’encontre de cette catégorie de femmes, dont les hommes ayant épousés des brunes, rêvaient secrètement
=> à la place de grasses, j'aurais employé "graveleuses" ou "grivoises".
=> pour éviter les deux "de" à la suite, passe à l'adjectif: "à l'encontre de cette catégorie féminine"
=> ayant épousé pas de virgule entre "brunes" et "rêvaient"

au hasard des rues elle tombait sur un billet de dix euros, elle se déshabillait et se mettait à danser.
=> euh... je dois avouer que j'ai pas compris la blague XD.

Cristelle était l’incarnation même de la conne bien gaulée.
=> pour éviter le double emploi "incarner/incarnation" je te conseille la tournure suivante: "Cristelle était la symbolique même de la conne bien gaulée.".

Elle travaillait dans une boutique de fringue
=> fringues, il n'y en a généralement pas qu'une Smile.

dans des robes qui leurs iraient aussi bien qu’une paire de gants à un manchot.
=> qui leur iraient (invariable leur en tant que pronom)
=> mais j'aime la comparaison lol.

Grande fan de Mylène Farmer devant l’Eternel
=> l'Éternel

Cristelle virevoltait entres les étals avec toute la grâce d’un papillon exotique
=> entre

Les clientes la haïssait mais se gardait bien de le lui faire entendre.
=> haïssaient et se gardaient
=> pourtant, ce serait plutôt l'inverse: le client est roi et la vendeuse se plie à ses caprices. Non ?

deux plus deux équivalait à quatre
=> équivalaient

de gagner sa moyenne était de compter sur une bouche avenante et des genoux solides.
=> miam
=> gagner sa moyenne, c'est une expression belge ? Je la connais pas ^^.

Enfilant des kilomètres de chairs masculines entres ses joues roses,
=> re-miam
=> entre

et son joli post-arrière se retrouvait sur le bitume.
=> j'ai tendance à dire postérieur. Mais c'est soit une expression belge, soit une volonté de ta part... ?

quelques morceaux de gazons au court de mon histoire.
=> au cours

passer des individus de toutes les races
=> on sort du contexte littéraire mais... encore faut-il admettre qu'il y ait des races d'hommes. C'est une question qui ouvre les plus grands débats, et il faut éviter de plonger dedans si son oeuvre n'est pas consacrée à ce sujet u_u".

pourquoi son voisin de palier, endetté jusqu’au cou et chômeur lassé, avait finis par se précipiter par la fenêtre
=> avait fini
=> j'aime l'image du steack tartare Smile

Elle fantasmait un enfant
=> maladroit. Tu peux voire avec le verbe "convoiter".

alors le géniteur accidentel du rejeton qu’elle ferait toute seul
=> toute seule

Appréciation linguistique:

Il y a déjà beaucoup moins de tournures lourdes et "tirées par les cheveux" qu'il faut relire à plusieurs fois.
C'est un plus Smile.

Quelques petites maladresses, mais je ne vais pas réitérer mon commentaire au-dessus.

Une façon de penser qui est toujours aussi plaisante et agréable.
L'ensemble me plaît héhé.

Appréciation de l'histoire:


Au moins, tu nous affiches directement le tableau: le stéréotype de la blonde. Je ne sais pas si j'aurais joué sur ça, mais why not ?

On comprends qu'elle sait jouer de la bouche cette femme et qu'elle ne sait faire que ça.
Toutefois, attention à quelques soucis d'incohérence: tu parles à un moment qu'elle a même été gardienne de musée. C'est pas un poste un peu haut pour même une fille qui passe sous les tables?
Soit tu entends par là, gardienne au sens stricte en tant que garde, mais je ne pense pas qu'elle ait le profil pour faire la chienne de garde devant les portes du musée.
Soit tu parles de la gardienn en tant que conservatrice et là, même si elle suce bien, les diplômes sont difficilement falsifiables et vu comment les postes sont hyper demandés, et hyper rares, et hyper durs je me dis... le côté crédible en prend un coup parce que une fille qui arrive à ce poste sans aucun diplôme, ça ferait scandale dans le milieu des historiens u_u".

Ou alors c'est un tout petit musée, mais il serait judicieux de le préciser dans la narration en faisant une petite remarque ironique qui souligne bien la médiocre qualité du musée Wink.

Bref, sinon, tu as au moins le mérite de donner d'emblée le visage et le caractère de tes personnages. Ils ont une identité propre et ça peut se résumer pour l'instant à :

  • Edouard le beauf'
  • Cristelle la pute
Bon je suis Smile.

Ah et je voulais rajouter: si tu veux lire un texte d'un de tes collègues sur ce forum, je te conseillerai le roman d'azul qui est dans le même "esprit" (même si c'est un peu différent) que le tien.
Je lui conseillerai la même chose sur son propre sujet. Vous pourriez bien échanger, en tant que maître de l'humour et de la situation grotesque Smile.
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Message  B. Sam 26 Déc 2009 - 12:29

Je vois que Pacô a déjà commencé à bien décortiquer ton texte. A mon tour, je commence par le synopsis.

Edouard est ce que l'on peut appeler communément ; un ringard. Vie étriquée, physique quelconque et emploi fade.
Cristelle, quant à elle, est l'incarnation typique du cliché de la blonde stupide >>> je suis blonde. Non pas que cet adjectif me vexe, mais justement, puisque tu évoques le cliché de la blonde, trouve un synonyme plus classe à "stupide". Jolie comme un soleil, elle travaille comme vendeuse dans un magasin de fringues de luxe pour mégères friquées.
Abdel quant à lui souhaite juste s'intégrer au maximum dans un pays qui continue à le regarder comme un terroriste potentiel.
Quand une bombe éclate au Royal Windsor de Bruxelles, la vie devient carrément insupportable pour Abdel qui décide de déménager dans le sud.
Et Cristelle? Et Edouard? Et ce flic sur le retour qui mène son enquête dans son coin, acoquiné à ce journaliste raté? Tout ce petit monde va se rencontrer, se percuter, s'aimer ou se haïr dans un roman acide qui égratigne tout ce qui fait que notre société n'est pas si parfaite. Ces personnes qui semblent n'être personne mais qui, en fait, sont tout le monde, sortiront-elles indemnes de ce récit loufoque?


Dernière précision utile, l'orthographe n'a pas encore été corrigée. Sans que cela ne soit, à proprement parler, virgule ici catastrophique, il se peut qu'il subsiste des erreurs.
Je confirme, il reste des fautes.
A part ça, que tu présentes ton histoire c'est une chose, mais que tu décrives ton texte comme "un roman acide" ou un "récit loufoque" me paraît malvenu. C'est au correcteur, à l'éditeur, au critique ou encore au lecteur de juger si un écrit est acide, loufoque, comique, prenant, etc... Supprime ces adjectifs qui n'apportent rien à la présentation de ton texte, qui doit rester neutre. Wink
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Message  Pacô Sam 26 Déc 2009 - 13:29

Barbara a raison: c'est à l'éditeur, un groupe de lecteur ou à un critique littéraire d'apporter ces commentaires là.
L'auteur n'est pas en droit de caractériser son récit comme tu le fais: juste de dire ce qu'il est.

Et sinon, pense à éditer tes chapitres dans la partie Vos Ecrits suite à nos corrections pour que les éventuels autres correcteurs ne corrigent pas la même chose que nous u_u".
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Message  noway Sam 26 Déc 2009 - 15:25

Merci pour le temps que vous passez à m'aider. Je tiendrai évidement compte de vos remarques rapidement. Là c'est l'anniversaire de mon aînée donc je suis un peu pris.
Demain, je suis au travail mais je vais essayer de commencer dès ce soir.

J'ai déjà avalé (littéralement, c'est super prenant) 4 chapitres du roman d'Azul. Je commenterai et prolongerai ma lecture au plus vite.

Pour le synopsis, comme je l'ai dis c'est fait à l'arrache, j'essayerai de proposer quelque chose de plus aboutis rapidement.
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Message  B. Sam 26 Déc 2009 - 15:28

Joyeux anniversaire à ta fille !
Décidément, il n'y a pas que les miens qui ont choisi de naître aux alentours de Noël ! Demain, c'est l'anniversaire de mes jumeaux... santa
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Message  noway Sam 26 Déc 2009 - 15:30

Merci pour elle et bon anniversaire anticipé aux jumeaux Razz
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Message  azul Dim 27 Déc 2009 - 14:08

Ton texte est archi bourré de fautes. Voilà, ça c’est fait.

J’aime bien le côté loufoque et débridé. Tu as réussi à me faire rire, malgré les nombreuses fois où j’ai dû m’arrêter pour annoter (formation de correcteur oblige, et encore j’ai dû laisser passer pas mal de choses). On aurait presque envie de prendre ce pauvre Édouard sous son aile, et de lui faire découvrir tout l’intérêt d’une vie remplie par autre chose que sa plate vision du monde et de ses propres capacités (qui sont certainement au-delà de ce qu’il suppose)

Ton défaut c’est les phrases longues. Trop longues. Ce n’est pas forcément gênant si la phrase est bien organisée. Ici, tu abuses des adjectifs, ce qui empêche de faire ressortir l’essentiel, de mettre en avant l’information qui a le plus d’importance pour le récit. On est obligé de relire, et quand le lecteur relit, ce n’est pas bon signe pour l’auteur : le livre est sur le point de lui échapper des mains. Cela dit, la relecture est faite pour ça : retravailler et alléger. Je suis sûre que tu vas nous présenter une deuxième version bien plus fluide… Hein ? Comment ça « non » ? Allez, au boulot, m’sieur Noway^^

Chapitre I

Suggestions
Orthographe grammaire
Ponctuation, typo
J'enlèverais

(Édouard – sur word É = alt 144) Duchemin ne pouvait se targuer que d’une seule chose dans la vie : posséder un nom de famille qui ne lui correspondait vraiment pas du tout. En effet, depuis le pathétique moment où il s’était désenglué de l’entre-jambe (entrejambe) fatiguée d’une mère indifférente (il y a trois adjectifs dans cette phrase, dont au minimum un de trop. Ça alourdit tellement la phrase qu’à la fin je ne comprenais pas ce que le personnage avait peu parcouru, et j’ai été obligée de relire.), il n’en avait parcouru que très peu. A (À = alt 0192) trente-cinq ans, il se contentait de trainer (traîner) sa médiocrité dans un monde qui ne lui procurait guère plus de satisfaction qu’un ours brun n’éprouve de plaisir (« qui lui procurait autant de satisfaction qu’un ours brun à » allègerait la phrase) à lécher une cuillère de sauce Worcestershire.
Physiquement (virgule) il avait autant (ok, répet- le même ?) d’attrait qu’une amibe en tenue de parachutiste. Il n’était pas vraiment laid mais il serait présomptueux de dire qu’il était beau. Il ressemblait à ses (ces) plats cuisinés vendus au prix de l’or (à prix d’or ?) et excitant autant les papilles qu’un sushi cuit (il y a beaucoup de comparaisons qui finalement font répétitions). Comme il n’avait pas de rêves (virgule) il vivait le cauchemar ordinaire de ces gens qui traversent la vie sans faire de vagues, se contentant d’un petit emploi de fonctionnaire communal. (Étriqué) comme son existence et comme ses costumes grisâtres que l’on aurait pu croire hérités de son grand-père si sa génitrice indigne ne l’avait pas balancé aux portes d’un orphelinat aussitôt que le corps médical se fut lacé (lassé) de sa fadeur de nouveau-né insipide (pléonasme avec fadeur). (quand je lis des nouveaux textes, j’aime bien chercher le défaut majeur de l’auteur. Il y en a toujours un. En général, il se révèle dès le premier chapitre. Le tien est les phrases trop longues, parce que trop surchargées en informations. Tu veux trop nous en dire d’emblée. Trois répétitions de « comme » en deux phrases (un mot que j’utilise beaucoup avec « mais » et « et »). Du coup, je ne sais même pas ce qui est étriqué : lui, l’emploi de fonctionnaire, le cauchemar ? À reformuler en tout cas) Sans famille, sans réels amis (virgule) et bien sur (sûr) sans compagne, il habitait seul mais sans maman dans un très vieil appartement qui n’avait même pas cette qualité coquette d’être sis rue Sarasate (lol, il y a du Aznavour là-dessous^^). Ses perspectives d’avenir se limitaient à épargner péniblement quelques euros dans l’hypothétique utopie de s’offrir un séjour dans un pays exotique et où, si possible, il pourrait pour pas trop cher développer une libido qu’il soupçonnait galopante mais dont il ne connaissait guère plus que ses nombreux tête-à-tête avec lui-même. (Wouh ! Sauvée ! J’ai échappée de peu à l’asphyxie^^.) (Édouard- laisse-lui son accent à ce pauvre Édouard, il est déjà bien assez seul) représentait l’archétype du gars qui passe à côté de sa vie sans même la reconnaître. (bien !)
Il avait, à l’aube de ses dix-sept, découvert qu’il était pourvu d’un organe qui avait d’autres fonctions que celle de vidanger et il était alors partis (parti) en quête de celle qui pourrait lui permettre de grimper, si pas jusqu’au septième ciel, tout du moins jusqu’au second (de grimper, à défaut du septième ciel, du moins jusqu’au second ?). C’est Clothilde Brasier, mocheté notoire (virgule) mais au tempérament plus chaleureux qu’une hyène en rut (virgule) qui se chargea de déniaiser le gaillard. (MDR, tu me fais rire^^) L’expérience fut pitoyable mais le jeune homme conserva de celle-ci, un souvenir qui, jusqu’alors n’avait pu être effacé par aucune autre. (« L’expérience fut pitoyable. Le jeune homme en conserva cependant un souvenir qui, jusqu’alors, n’avait pu être…)
Lorsqu’il rentrait d’une journée même pas harassante, il se fondait dans un bain chaud et laissait mariner sa carcasse inutile de longues heures durant. Puis il s’ouvrait une boîte de cassoulet, y rajoutait quelques rondelles de cervelas (virgule) et s’affalait dans un divan hideux, honte (notoire) d’un fabricant de meubles dont, à l’époque de la grande terreur, on aurait fait rouler la tête dans un panier d’osier, (point) et (il) s’abrutissait (ensuite) devant les programmes débilissimes de la toute puissante première chaîne. Son cerveau se mettait alors en veille et (Le cerveau en mode veille) il avalait ses fèves grasses (c’est quoi les fèves grasses ?) et toutes les insanités putrides des feuilletons américains.
Parfois, il se lançait dans l’aventure et se fendait d’une incursion dans le monde des vivants en empoignant fermement un caddie forcément déglingué pour arpenter les allées d’une grande surface. Il aimait à observer les mères de familles (si) actives qui (déambulaient), avec toute la grâce d’une otarie bourrée, entres le rayon des couches et celui des alcools forts, une ribambelle de gamins pendus aux bras (basques ?). Il se plaisait à s’imaginer en père exemplaire, éduquant ses rejetons dans les valeurs grandiloquentes d’une croyance maladive en Dieu. Car il faut bien ajouter à ses nombreuses tares une foi inébranlable en un type mystique et planqué dans les cumulonimbus, loin des conflits qui ravagent le monde, éparpillant des morceaux d’innocents aux quatre coins du globe.

Ce qui m’amène à préciser, si ce n’était pas suffisamment évident pour quelques esprits embrumés par les frasques (même) pas clairement sexuelles des jeunes cons du Loft, qu’Édouard n’était pas rancunier pour un (sou). Avec une vie aussi merdique (virgule) on eu (eut) pu s’attendre à ce qu’il retourne les crucifix dans les lieux publiques supposés agnostiques mais (fais attention à tes « mais », il y en a beaucoup) de son existence pathétique il ne formulait pas la moindre critique. Satisfait, jusqu’à la moelle, (je ne mettrais pas « jusqu’à la moelle » en incise) de n’être personne, il continuait à promener son inutilité sur les trottoirs piégés de macarons (marrons j’enlèverais l’adjectif, on comprend que ce sont les merdes de chiens et) nauséabonds de sa ville natale, désormais aux pattes de hordes de canidés.
Tout en lui était fade et les rares personnes qui se risquaient encore à lui tenir le crachoir s’en mordait tellement les mains qu’ils (qu’il) leur fallait renoncer à leurs rêves de conservatoire tant on sait qu’il est difficile de jouer du piano, même debout (Berger^^), avec des moignons.
A (À) ce stade du récit, (Édouard) apparait si soporifique que l’on peut légitimement se demander pourquoi l’humble narrateur inflige à ses lecteurs, au-delà d’un prix de vente prohibitif, l’affligeante description d’un individu aussi terne. Judicieuse réflexion qui démontre que tous les lecteurs ne sont pas encore totalement contaminés par les platitudes lobotomisantes de la toute première (chaîne). Je vous répondrais donc que ce ne sont pas vos affaires mais que, dans ma grande mansuétude, je peux vous assurer que cet ersatz d’être humain possède, même si cela (paraît) relativement improbable à ce stade, un potentiel héroïque qui lui conférera au fil des pages un intérêt grandissant.
Pour le moment, il est tellement peu attractif que nous allons le laisser quelques temps à sa passionnante existence pour nous balader un petit peu vers les autres intervenants de ce récit.
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Message  B. Dim 27 Déc 2009 - 14:33

Thanks. A y est, les anniversaires sont emballés, les enfants jouent tranquillement (miracle !), alors je peux venir corriger un peu.

Chapitre I

Edouard Duchemin ne pouvait se targuer que d’une seule chose dans la vie : posséder un nom de famille qui ne lui correspondait vraiment pas du tout. >>> maladroit : "absolument pas". En effet, depuis le pathétique moment où il s’était déglué de l’entre-jambe fatiguée d’une mère indifférente, il n’en avait parcouru que très peu >>> qu'a-t-il parcouru ? C'est pas clair là. A trente-cinq ans, il se contentait de traîner sa médiocrité dans un monde qui ne lui procurait guère plus de satisfactions qu’un ours brun n’éprouve de plaisir à lécher une cuillère de sauce Worcestershire.
Physiquement il avait autant d’attraits qu’une amibe en tenue de parachutiste. Il n’était pas vraiment laid mais il serait présomptueux de dire qu’il était beau. Il ressemblait à ces plats cuisinés vendus à prix d'or et excitant autant les papilles qu’un sushi cuit. Comme il n’avait pas de rêves, mets une virgule ici il vivait le cauchemar ordinaire de ces gens qui traversent la vie sans faire de vagues, se contentant d’un petit emploi de fonctionnaire communal. Etriqué, mets une virgule ici comme son existence et comme ses costumes grisâtres que l’on aurait pu croire hérités de son grand-père, mets une virgule ici si sa génitrice indigne ne l’avait pas balancé aux portes d’un orphelinat aussitôt que le corps médical se fut lassé de sa fadeur de nouveau-né insipide. >>> problème syntaxique dans cette phrase. La fin de la phrase, le rapport avec le fait que sa mère l'ait abandonné, reste suspendu, on attend la suite car ce bout de phrase n'a pas vraiment de rapport avec le fait que le personnage soit étriqué. Le "si" qui lance ici la deuxième principale induit un rapport de cause à effet qui n'est pas présenté. A revoir. Sans famille, sans réels amis et bien sûr sans compagne, il habitait seul mais sans maman >>> simpliste : "sans sa mère" ou alors, si tu insistes sur le fait qu'il l'appelle "maman", c'est à mettre en italique. dans un très vieil appartement qui n’avait même pas cette qualité coquette d’être sis rue Sarasate. Ses perspectives d’avenir se limitaient à épargner péniblement quelques euros dans l’hypothétique espoir de s’offrir un séjour dans un pays exotique et où, si possible, il pourrait pour pas trop cher développer une libido qu’il soupçonnait galopante mais dont il ne connaissait guère plus que ses nombreux tête-à-tête avec lui-même. (>>> Le pauv' gars, à 35 ans, ça fait pitié... Razz) Edouard représentait l’archétype du gars qui passe à côté de sa vie sans même la reconnaître.
Il avait, à l’aube de ses dix-sept ans, découvert qu’il était pourvu d’un organe qui avait d’autres fonctions que celle de vidanger et il était alors parti en quête de celle qui pourrait lui permettre de grimper, sinon au septième ciel, tout du moins jusqu’au second. Ce fut Clothilde Brasier, mocheté notoire mais au tempérament plus chaleureux qu’une hyène en rut, mets une virgule ici qui se chargea de déniaiser le gaillard. L’expérience fut pitoyable mais le jeune homme conserva de celle-ci pas de virgule ici un souvenir qui pas de virgule ici jusqu’alors n’avait pu être effacé par aucune autre. >>> tiens, tu viens de te contredire. Tu nous as dit plus haut qu'il n'avait eu guère plus d'expérience qu'avec lui-même ! A modifier.
Lorsqu’il rentrait d’une journée même pas harassante, il se fondait dans un bain chaud et laissait mariner sa carcasse inutile de longues heures durant. Puis il s’ouvrait une boîte de cassoulet, y rajoutait quelques rondelles de cervelas et s’affalait dans un divan hideux, honte notoire d’un fabricant de meubles dont, à l’époque de la grande terreur, on aurait fait rouler la tête dans un panier d’osier, et s’abrutissait devant les programmes ineptes/absurdes ("débilissime" n'existe pas) de la toute puissante première chaîne. Son cerveau se mettait alors en veille et il avalait sans broncher ses fèves grasses et toutes les insanités putrides des feuilletons américains.
Parfois, il se lançait dans l’aventure et se fendait d’une incursion dans le monde des vivants en empoignant fermement un caddie forcément déglingué pour arpenter les allées d’une grande surface. Il aimait à observer les mères de famille si actives qui déambulaient, aussi gracieusement que des otaries bourrées, >>> j'ai corrigé ici car il faut faire l'accord pluriel entre le rayon des couches et celui des alcools forts, une ribambelle de gamins pendus aux bras.
Nous pourrions disserter pendant des heures sur cet abominable cliché : pour quelles raisons les mères sont encombrées de leurs enfants quand elles vont faire les courses ? Enfin, on en reviendrait indubitablement à un sujet qui me fout en colère et alimente ma haine envers certains hommes...

Il se plaisait à s’imaginer en père exemplaire, éduquant ses rejetons dans les valeurs grandiloquentes d’une croyance maladive en Dieu. Car il faut bien ajouter à ses nombreuses tares une foi inébranlable en un type mystique et planqué dans les cumulonimbus, loin des conflits qui ravagent le monde, éparpillant des morceaux d’innocents aux quatre coins du globe.

Ce qui m’amène à préciser, si ce n’était pas suffisamment évident pour quelques esprits embrumés par les frasques même pas clairement sexuelles des jeunes cons du Loft, >>> quel rapport y-a-t-il entre le loft et ton texte ? Faire une digression, c'est bien, mais il faut qu'elle ait un minimum de rapport avec ton texte et tes idées. Là, c'est totalement hors sujet qu’Edouard n’était pas rancunier pour un sou. Avec une vie aussi merdique on eut pu s’attendre à ce qu’il retourne les crucifix dans les lieux publiques supposés agnostiques >>> j'aimerais comprendre ce que font des crucifix dans des lieux justement publiques et agnostiques. J'ai dû louper quelque chose là. mais de son existence pathétique il ne formulait pas la moindre critique. Satisfait, jusqu’à la moelle, de n’être personne, il continuait à promener son inutilité sur les trottoirs piégés de macarons marrons et nauséabonds de sa ville natale, désormais aux pattes de hordes de canidés.
Tout en lui était fade et les rares personnes qui se risquaient encore à lui tenir le crachoir s’en mordaient tellement les doigts qu’il leur fallait ensuite renoncer à leurs rêves de conservatoire, mets une virgule ici tant on sait qu’il est difficile de jouer du piano, même debout, avec des moignons.
A ce stade du récit, Edouard apparait si soporifique que l’on peut légitimement se demander pourquoi l’humble narrateur inflige à ses lecteurs, au-delà d’un prix de vente prohibitif, >>> là tu t'avances un peu trop. L'adjectif "prohibitif" est exagéré et cela me ramène à la remarque que je t'ai faite sur ton synopsis : ce n'est pas à l'auteur de qualifier son texte.l’affligeante description d’un individu aussi terne. Judicieuse réflexion qui démontre que tous les lecteurs ne sont pas encore totalement contaminés par les platitudes abrutissantes >>> "lobotomisant" n'existe pas. Si tu tiens au verbe "lobotomiser", il faut que tu modifies ta phrase. de la toute première chaine. Je vous répondrai donc que ce ne sont pas vos affaires mais que, dans ma grande mansuétude, je peux vous assurer que cet ersatz d’être humain possède, même si cela paraît relativement improbable à ce stade, un potentiel héroïque qui lui conférera au fil des pages un intérêt grandissant.
Pour le moment, il est tellement peu attractif que nous allons le laisser quelque temps à sa passionnante existence pour nous balader >>> bof : pour nous intéresser aux/pour nous tourner vers un petit peu vers les autres intervenants de ce récit.

Le style est intéressant, présent, il me semble que tu ne fournis pas d'efforts pour écrire de cette manière (certains, à la recherche d'un style particulier, s'efforcent d'imiter un auteur qu'ils affectionnent et cela vire rapidement au fil du récit : à voir comment ça se passe ici...).

Les gros, gros, gros problèmes sont l'orthographe et la conjugaison. Il faut que tu prennes le temps de te relire. Je sais que ce n'est pas facile, qu'on fini par ne plus voir ses propres fautes, mais il faut prendre la peine de vérifier l'orthographe de certains mots et il faut t'assurer que tu emploies des mots qui existent !
L'autre souci se trouve au niveau de la syntaxe. Tu mets en corrélation des idées qui n'ont aucun rapport et c'est bizarre. On ne comprend pas d'où sortent certains idées ni où tu veux en venir. En plus, ces digressions sont superflues et n'apportent rien à ton histoire. Mais je t'ai tout précisé directement dans ton texte.

Ce serait bien que tu revoies les extraits suivants avant les futures corrections, ça nous éviterait de tomber sur des fautes bateaux (genre des "s" qui se promènent à des endroits où ils ne devraient pas être).
Bonne continuation. Wink
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Message  Pacô Dim 27 Déc 2009 - 14:58

noway a écrit:Chapitre III

Ce matin-là, à l’heure où les travestis sortent du bois et où les maris infidèles entrent dans les lits conjugaux, une bombe explosa, justifiant par là-même de son existence destructrice. La voiture piégée ayant eu la délicatesse de sauter dans la ville sainte chiite de Karbala en Irak, le monde occidental y prêta autant d’attention qu’à un prout de nouveau-né qui marquerait par là-même et dans sa faible mesure, son dédain pour les petits pots pommes-carottes. (attention à la longueur des phrases oO. On en vient à un point où on relit, relit encore et relit une dernière fois pour être sur d'avoir saisi. C'est pas bon signe...) L’égoïsme acharné de ces temps modernes n’ayant pas de limites, des milliers de quidams continuèrent à avaler goulument leurs tartines de confiture en regardant les corps éparpillés, offerts aux objectifs avides des journalistes charognards et retransmis, par la magie des satellites, dans leurs cuisines Ikea, modèle Ädel (c'est une marque ça aussi ?). Monsieur aurait aimé une teinte plus rustique mais madame avait péremptoirement décrété que le clair irait mieux avec le hall adjacent. Ce fut donc l’imitation bouleau. (c'est dommage, je trouve la réflexion amusante mais son intégration dasn le texte est pour moi mauvaise. On en perd l'idée principale, c'est-à-dire, le fait que la bombe est retransmis à la TV)
Si cette explosion avait généré autant de compassion qu’Hitler n’eut pu en éprouver en voyant un juif se noyer dans le beau Danube bleu, celle qui se produisit au Royal Windsor, quelques heures plus tard, eu le mérite d’émouvoir davantage la population. (je ne suis pas sûr, mais il semblerait que tu te sois planté dans la tournure de ta phrase, donnant un sens opposé à ton idée première. En gros tu veux dire: cette explosion a généré autant de compassion qu'Hitler en éprouvait pour un juif noyé. Là il me semble, que t'as plus dit: "cette explosion a généré autant de compassion qu'Hitler n'en avait pas éprouvé pour un juif noyé"...) La capitale belge, heurtée de plein fouet par une violence généralement sise dans des pays éloignés et que l’on se plait à croire sous-développés, trembla sous la déflagration. Dans les secondes qui suivirent, l’Europe entière et quelques américains compatissants commencèrent à flipper (pour moi ça ne va pas. S'ils éprouvetn de la compassion, c'est qu'ils ne mettent pas en ligne leurs propres intérêts. Or là, s'ils flippent, c'est qu'ils redoutent que leurs intérêts soient menacés à leur tour. Donc "compatissants" ne peut pas être employé pour dire qu'ils commencent à flipper. Je te conseille un petit sarcasme sur nos amis les sauveurs du monde: "et les américains paranoïaques". En pleine actualité en plus en ce moment \o/) sérieusement. Rapidement, une nuée de policiers zélés, abandonnant leurs parties de cartes, se rendirent sur les lieux et bouclèrent la Grand-Place. Expédiés sans ménagements, des hordes de japonais flashaient à tour de rétine les émanations grises qui, il faut bien le reconnaitre, rendaient nettement mieux en 200 Aza, même derrières les barrières Nadar. Les corps calcinés des résidents opulents du prestigieux hôtel étaient enfournés, tels des petits pains dans le four du boulanger, un à un dans les ambulances. (j'aime !! Very Happy) Une odeur de barbecue planait sur Bruxelles.
Quelques politiciens en manque de notoriété vinrent afficher des mines faussement défaites et dégoulinant (participe présent: invariable) d’obséquiosité comme le ferait le miel du pot de ce connard (vraiment utile celui-là ?) d’ourson Winnie.
Les caméras de la prude Première et de la libertine RTL (c'est une radio, pas une TV RTL. En france du moins...) furent les premières sur les lieux pour recueillir les perles de mièvrerie de ces homoncules en costards trois pièces qui péroraient leurs insanités périphrastiques dans lesquelles planait déjà l’ombre d’un quelconque groupuscule forcément basané. (c'est dur à te suivre. Allège tes phrases. C'est lourd, lourd, très lourd parfois. On aurait tendance à sauter des lignes pour s'épargner le mal de tête) Sans un nègre docile pour leur ficeler des discours décents, les joyeux drilles tentaient benoîtement de connecter leurs neurones, noyés depuis longtemps dans le Monbazillac (c'est un vin de château, une majuscule s'impose), afin de marquer quelques points dans la grande course aux élections. La ministre de l’intérieur fit à l’extérieur un déchirant discours au cours duquel elle promit que le gouvernement mettrait tout en œuvre pour retrouver et châtier les responsables de cet acte meurtrier. Elle arborait cependant le détachement de la femme qui n’en a que très peu à battre tant que cela ne pète pas dans son petit jardin.
Le Roi lui-même fit, plus tard dans la soirée, un déchirant discours qui mouilla les culottes des royalistes acharnés. Le pantin le plus célèbre après Pinocchio apparut sur les chaines nationales pour inciter la population au recueillement de rigueur en pareille circonstance. Il présenta ses condoléances aux familles des victimes dont le nombre approchait le chiffre très honorable de cinquante-sept, avec quelques blessés très graves qui permettraient peut-être, on croisait les doigts, de passer le cap des soixante.
En fin de soirée, après que tous les morceaux furent empaquetés et embarqués par les services spécialisés dans les puzzles de plus de mille pièces, le calme revint doucement sur la capitale. La Grand-Place continuait cependant à résonner aux sons des sirènes qui ne venaient pas toutes du phare d’Alexandrie (mouais... Rolling Eyes). Quelques représentants de la presse étrangère arpentaient les alentours dans l’espoir de trouver un petit quelque chose à se mettre sous l’objectif : un bras, une tête, un torse.
Petit à petit, alors que l’oiseau faisait son nid, les badauds se rentrèrent. C’est que tout le monde n’avait pas la chance de travailler au Royal Windsor et il faudrait bien se lever demain pour aller au boulot. (lol, là je ris XD) On pouvait toutefois regretter quelques peu que cet attentat n’ait pas généré le même engouement que celui qu’avaient connu les États-Unis en deux-mille un. Cela tenait surement au fait que les deux tours s’étaient visuellement bien plus démarquées en s’écroulant magistralement alors que le bâtiment bruxellois n’eut même pas cette délicatesse de s’effacer devant la violence de l’explosion. Il resta roide, planté comme un con en bordure de la place, éventré comme un soldat japonais ayant raté son attaque suicide sur Pearl-Harbour. De ses entrailles enchevêtrées, un long soupir de fumée noir s’élevait encore vers les cieux, habituellement gris de la capitale. Les Américains auront toujours un avion d’avance sur l’Europe.

Analyse linguistique :

Les termes sont forts, mais ils soulignent cet effet "canard enchaîné". Et finalement, ils sont en adéquation avec ce que tu veux faire passer.

Mon principal reproche viendra sur: attention à tes phrases méga longues ! Je te jure, même si certaines sont bien pensées et drôles, on a vraiment envie de ne pas chercher à les lire. Une fois ça passe, on fait un effort. A la deuxième, on se force un peu parce qu'on t'aime bien. Mais à la troisième, tu envoies tout balader parce que ça gonfle.
Donc, encore une fois, tu peux faire drôle aussi en allégeant tes phrases et en évitant l'accumulation de termes du genre:
insanités périphrastiques dans lesquelles planait déjà l’ombre d’un quelconque groupuscule forcément basané.
Parce que cette phrase se transforme dans la tête du lecteur en un espèce de :
...ité astrique lesquel ... planait déjà l'ombre ... lconque gscule fcment basané.
Pas top donc Laughing.

Appréciation de l'histoire :


Tu y vas fort. Chacun y prend pour son grade.
Je réitère: tu me fais penser au canard enchaîné ^^.

Mais c'est parfois pas mal vu. Une satire de la société assez hilarante. Mais tu me fais penser à un auteur, qui n'est pas Desproges. Toutefois, je n'arrive plus à remettre le nom dessus.
Si ça me revient je te fais signe ^^.

Reste à savoir le rapport avec tes deux autres personnages Smile.

Il serait bon aussi que tu corriges tes extraits dans "Vos Écrits" histoire que chaque nouveau lecteur n'ait pas à corriger des fautes déjà soulignées ici.
Et puis peut être que tu aurais une analyse plus approfondie encore, parce que nous, on est quand même arrêté par la côté B-A BA de l'orthographe...
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Message  noway Mar 29 Déc 2009 - 11:44

Merci pour tout ce boulot déjà abattu.

J'ai presque honte pour le paquet de fautes restantes, j'ai cette prétention d'être doué en orthographe (au grand désarroi de mes collègues de boulots dont je vais jusqu'à corriger les fautes à la moindre occasion) mais j'ai réellement un soucis pour relever des fautes sur un écran d'ordinateur. Perturbant, n'est-ce-pas?

Pour le fond, je retiens la longueur de certaines phrases. J'en ai conscience et j'essaye de m'appliquer.ce qui est étonnant c'est que cela est spécifique à cet ouvrage précis, dans d'autres, j'use de phrases relativement courtes. Le soucis ici, c'est que cela coule un peu tout seul (vous n'imaginez même pas à quel point c'est excellent pour le moral d'écrire des choses sarcastiques comme cela Razz ).

J'ai commencé à rectifier les fautes que vous avez relevées et les tournures gênantes. Bien sûr, et je pense que vous le comprendrez, je me réserve le droit de conserver certaines petites choses qui me plaisent de trop. Pour le moment, je fais les rectifications sur le document original, dès que j'aurais finis, je remplacerait les extraits postés par les nouveaux corrigés. J'essaye de faire au plus vite. Le soucis est une indisponibilité chronique en grande partie liée à mes horaires de travail chargés en période de vacances.

Merci encore pour votre précieuse aide.

nb: j'ai essayé de refaire un synopsis tenant compte de vos remarques mais je le trouve terriblement fade, à revoir à l'occasion.
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Message  B. Mar 29 Déc 2009 - 12:06

noway a écrit:J'ai presque honte pour le paquet de fautes restantes, j'ai cette prétention d'être doué en orthographe (au grand désarroi de mes collègues de boulot dont je vais jusqu'à corriger les fautes à la moindre occasion) mais j'ai réellement un souci pour relever des fautes sur un écran d'ordinateur. Perturbant, n'est-ce-pas?
Corriger sur écran est une habitude à prendre, pas tellement plus difficile que sur papier. Faut dire aussi que j'utilise l'ordinateur depuis l'âge de 9 ans, alors moi ça ne dérange pas trop. Mais le plus difficile et d'avoir un oeil critique sur ses propres textes afin d'en trouver les erreurs. C'est un travail qui demande de la persévérance.

Pour le fond, je retiens la longueur de certaines phrases. J'en ai conscience et j'essaye de m'appliquer. Ce qui est étonnant c'est que cela est spécifique à cet ouvrage précis, dans d'autres, j'use de phrases relativement courtes. Le souci ici, c'est que cela coule un peu tout seul (vous n'imaginez même pas à quel point c'est excellent pour le moral d'écrire des choses sarcastiques comme cela Razz ).
Je te comprends, l'écriture est une excellente activité : elle permet de se défouler.
Bon, tu as un souci avec le mot souci, qui ne prend pas de "s" au singulier. Razz

J'ai commencé à rectifier les fautes que vous avez relevées et les tournures gênantes. Bien sûr, et je pense que vous le comprendrez, je me réserve le droit de conserver certaines petites choses qui me plaisent de trop. Pour le moment, je fais les rectifications sur le document original, dès que j'aurais fini, je remplacerai les extraits postés par les nouveaux corrigés. J'essaye de faire au plus vite. Le souci est une indisponibilité chronique en grande partie liée à mes horaires de travail chargés en période de vacances.
C'est tout à fait compréhensible que tu n'aies pas beaucoup de temps à consacrer à tes textes et à leurs corrections. Ce problème de temps est l'une des raisons de mon manque de productivité, à moi aussi ! Razz

Merci encore pour votre précieuse aide.
nb: j'ai essayé de refaire un synopsis tenant compte de vos remarques mais je le trouve terriblement fade, à revoir à l'occasion.
De rien. Very Happy
Pour le synopsis, ne te casse pas la tête. Il vaut mieux, de toute façon, l'écrire à la fin, quand tu auras complètement terminé ton roman.
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Message  noway Ven 1 Jan 2010 - 17:10

Ouf, j'y suis arrivé! Résolution 2010: arrêter la procrastination ^^
Toutes les remarques orthographiques ou syntaxiques ont été prises en compte (en fonction aussi, bien sûr, des mes propres envies littéraires).
J'ai donc corrigé:
- le chapitre I sur base des remarques de: Pacô, Barbara et azul
- le chapitre II sur base des remarques de: Pacô
- le chapitre III sur base des remarques de Pacô.

- Bravo à azul pour avoir repèré les allusions aux chansons d'Aznavour et de Berger.
- J'ai essayé de retravailler certaines phrases pour les raccourcir.
- Les images et associations d'idées me paraissent souvent évidentes, certains peuvent ne pas les percevoir et donc se demander où est la pertinence dans les digressions, d'autres les saisiront et, peut-être, en rigolerons. C'est évidement très subjectif et ce style littéraire est particulier en ce sens.

Encore un grand merci pour votre aide, j'invite bien sûr d'autres lecteurs à entamer ce roman et à me donner une opinion sur leur ressenti.

Ajout du chapitre IX.

Razz
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Message  azul Ven 1 Jan 2010 - 18:39

Bravo à azul pour avoir repèré les allusions aux chansons d'Aznavour
Le jour où je n'arriverai plus à repérer Aznavour, ben... disons que j'aurai un peu trop vieilli chizz

Je vais relire le I pour voir les améliorations que tu as apportées.
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Message  Pacô Sam 2 Jan 2010 - 14:26

noway a écrit:Chapitre IV

Un mois s’était écroulé depuis le jour funeste où un (je dirais "le". Parce que le "un" est très impersonnel ; or on vient de parler de l'évènement le chapitre au-dessus. Ton lecteur est plongé dedans et le "un" force à prendre de l'écart, alors que ton lecteur était déjà familiarisé avec... En d'autres termes, ça donne l'impression que l'on redécouvre le truc.) vilain terroriste avait entièrement ruiné la moquette du fleuron de l’hôtellerie belge. La seule avancée significative fut celle des maçons qui entreprirent de retaper la façade avec toute la ferveur de Michelangelo taguant la voute de la chapelle Sixtine (je n'ai pas compris la comparaison : toute la ferveur de Michel-Ange... tu veux dire que les maçons sont aussi dévots pour l'hôtel que lui l'était pour le Vatican ?). Les enquêteurs chargés du dossier avançaient avec toute l’efficacité mondialement reconnue des services judiciaires belges, se promettant de bien regarder derrière les armoires cette fois-ci, on ne sait jamais (j'aurais plus écrit " ... cette fois-ci – sait-on jamais !" afin de souligner la remarque.) . On croisait désormais plus de bleus que de jaune sur la Grand-Place mais tous ces braves pandores avaient autant de pistes qu’un fox-terrier amputé de la truffe. Ça cafouillait sévère mais l’opinion ne grondait plus. Les moutons de Panurge avaient rejoint les pâturages de la médiocrité et tout le monde ou presque faisait désormais fi du jour funeste où le Royal Windsor avait vomi ses tripes jusque dans les caniveaux à la (je supprimerai ce "la") mauvaise haleine. La vie avait repris ses droits, abandonné ses gauches et la médiocrité crasse ambiante (what's up ? oO "la médiore crasse ambiante"? En tout cas, ça ne va pas ta formulation) régnait à nouveau.
Fidèle à son tempérament écervelé de blondasse stupide, Cristelle n’avait qu’à peine compris que la Belgique s’était faite moucher par un quelconque groupuscule terroriste (lourd... "que la Belgique s'était faite moucher par un terroriste" convient tout à fait Smile). Il faut bien dire, à sa décharge, que la belle ne suivait pas les actualités. Les journalistes se complaisant à utiliser des mots qu’elle ne comprenait pas, elle avait, depuis bien longtemps, renoncé à suivre les journaux télévisés. Pareil pour la presse écrite qui recelait bien plus de mots que d’illustrations. Son seuil de tolérance se limitait aux mièvreries de Gala. Il faut bien reconnaître qu’elle appréciait ces lectures voyeuristes qui ouvraient une fenêtre sur la vie, pas si privée que cela, des stars ou prétendues telles. On lui offrait, sur papier glacé, la possibilité de tout savoir sur les vedettes cocaïnées et les chanteurs crétins qui éructent leurs imbécilités à tour de compilations hors-de-prix et crient au scandale quand un père de famille, croulant sous les hypothèques, ose télécharger très illégalement, un album pour le petit dernier qui se meurt d’une leucémie galopante. On ne peut que pleurer ces chanteurs d’antan, moustachus acharnés ou amoureux des Marquises, qui jouait des mots comme Van Gogh du pinceau. Ces poètes défunts d’une époque oubliée offrant leurs tripes à chaque chansonnettes et maniant aussi bien les vers que les verres, Rimbaud pour la référence et l’absinthe pour les limbes. (oh ! J'aime Smile)
Cristelle venait de quitter son service, elle avait passé la journée à vendre du trente-huit à de grosses rombières qui auraient autant de chance de rentrer dans ces petits pantalons qu’un ancien officier nazi dans une bar-mitsva. Elle était montée dans sa Clio, avait glissé un compact-disc de Mike Brant dans son Blaupunkt et s’était extirpée de sa place de parking, au prix de nombreuses manœuvres et de quelques griffes sans gravités. Chantonnant joyeusement « Qui saura » d’une voix suave à faire bander un âne, elle n’avait pas prêté attention à la priorité à droite qu’escomptait fermement obtenir Edouard au volant de sa 206. Les deux voitures s’enlacèrent ("se percutèrent" auraient fait et le symbole de la voiture qui se fracasse contre une autre, et celui du sexe Very Happy) dans une débauche métallique digne du meilleur des films de Marc Dorcel. Le choc fut suffisamment violent pour que le flanc de la Clio ressemble à un artichaut passé au micro-onde.
Une fois son esprit obtus (pourquoi obtus ?) retrouvé, Edouard sortit prudemment de la voiture. Bien qu’étant dans son droit le plus strict vu que c’est de par là qu’il arrivait, une couardise viscérale lui enjoignait de se méfier de tout et de tout le monde. Il redoutait la réaction de l’autre conducteur et savait qu’en cas de conflit, son corps de rat musqué pas musclé, ne lui permettrait pas de tenir la première minute du premier round. Ajoutons à cela une intolérance maladive à toute forme de douleur qui lui interdisait, à vie, la possibilité d’endurer, plus de deux minutes consécutives, un morceau de Céline Dion et nous obtenons un individu aussi courageux qu’un hamster dans une cage à lions. A pas de loups, il s’était finalement résolu à s’approcher du véhicule ("à approcher le véhicule" est moins lourd et plus cool) embroché et avait soupiré d’aise (tu es sûr que ça se dit ça ? oO) en constatant que le conducteur était une conductrice et que, de surcroit, elle semblait suffisamment sonnée que pour ne pas avoir à redouter un coup de sac perdu. Ouvrant la portière, il interpella la jolie blonde :
- Mademoiselle ? Ca va ? Pas trop de bobos ?
- Ca va. Enfin : je crois.
- Vous n’avez pas respecté la priorité.
- Pardon ?
- La priorité, vous ne l’avez pas respectée.
Il aimait à répéter les phrases en y intervertissant les mots. « D’amour belle marquise vos beaux yeux mourir me font ».
- Oui, je suis confuse. J’avais la tête ailleurs. C’est à cause de Mike Brant.
- De qui ?, demanda Edouard qui commençait à soupçonner que le choc ait été plus important qu’il ne l’avait cru.
- Comment vous ne connaissez pas Mike Brant ?, répondit-elle interloquée.
- Si bien sûr mais il est mort depuis longtemps.
- Mike Brant n’est pas mort, hurla-t-elle au comble de la révolte.
Edouard recula courageusement (lol, bien vu!) d’un pas, glissant une distance de sécurité entre sa frêle personne et cette folle échevelée qui s’imaginait en compagnie d’un défenestré ténébreux.
- Mike vit dans le cœur de chacun de nous, justifia-t-elle enfin, rassurant par cette simple phrase le couard frissonnant qui commença à la trouver drôlement jolie.
Ils constatèrent à l’amiable, poussèrent non sans peine la défunte Clio sur le bas-côté puis, après quelques platitudes verbales, convinrent de s’aller chez monsieur, boire un petit coup parce que c’est agréable. Sur le trajet, Cristelle pensa que ce type n’aurait jamais eu la chance de la culbuter s’il n’avait été de cet accident. Le destin pensa-t-elle tout en essayant d’imaginer sous le pantalon de costume ringard la taille du dossier.

Appréciation linguistique :

On est pris dedans, preuve que le côté accrocheur est au RDV.

Ensuite, tu as toujours tendance à compliquer ce qui pourrait être dit tout simplement =/.
Le "quelconque groupuscule terroriste" passe toujours aussi mal pour moi ^^.
Cherche la simplicité dans ce que tu dis. Je me répète, mais c'est la clef.

Ton style aussi, c'est la rapidité et l'imagé. Toutes tes actions sont vues de loin, sont commentées et comparées à un truc plutôt ridicule. C'est ce qui fait que c'est plutôt drôle ^^.
Attention toutefois à ne pas en abuser.

Appréciation de l'histoire :

Etrange que les médias se taisent sur l'affaire.
Si en France, y'avait eu autant de morts d'un coup, tu penses bien que ça les tiendrait en haleine facilement deux semaines (voire trois) et qu'au bout de la quatrième, pas un seul habitant ayant un moyen de communication ne fut pas mis au courant XD.

Bref.
Et c'est ainsi que Cristelle rencontra Edouard. Pas mal comme rencontre, plutôt... choquante.
Au départ j'ai cru qu'ils avaient couché ensemble, à cause de cette phrase là :
Sur le trajet, Cristelle pensa que ce type n’aurait jamais eu la chance de la culbuter s’il n’avait été de cet accident.
Mais finalement, non, puisqu'elle s'imagine la taille de l'objet chizz .

C'est incontestable : la suite m'intéresse.
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Message  azul Sam 2 Jan 2010 - 16:07

Ça va nettement mieux. Tu as bien allégé tes phrases, même si certaines mériteraient encore d’être, sinon écourtées, du moins allégées. Par exemple le « qu’on aurait pu croire » peut se transformer en « qu’on aurait cru » sans dénaturer l’idée. La phrase longue, surtout si elle est surchargée en informations, relève de l’art. Il faut placer des virgules pour le temps de pause et limiter les adverbes et les adjectifs encombrants qui cassent le rythme : « (Profession) étriquée, tels son existence et ses costumes gris que l’on aurait cru hérités de son grand-père, si sa génitrice indigne ne l’avait balancé aux portes d’un orphelinat aussitôt le corps médical lassé de sa fadeur de nouveau-né. »

J’ai quand même du mal à adhérer au style. Je ne suis pas réfractaire au déjanté, ce serait renier une partie de moi et je serais mal barrée, mais là je trouve que c’est trop, un peu comme si tu nous prévenais dès le début de ce qui nous attend pour la suite. Peut-être aurait-il mieux valu commencer tout doux et aller crescendo. Maintenant, le premier chapitre est toujours le plus difficile à écrire, c’est celui qui détermine si le lecteur poursuivra ou non sa lecture, s’il accepte ou non d’entrer dans ton univers.

Je vais lire la suite pour voir si tu réussi à m’embarquer Wink


Chapitre I

Édouard Duchemin pouvait se targuer d’une seule chose dans la vie : posséder un nom de famille qui ne lui correspondait vraiment pas. En effet, depuis le pathétique moment où il s’était désenglué de l’entrejambe fatiguée d’une mère indifférente, il n’en avait parcouru que très peu. A (À) trente-cinq ans, il se contentait de traîner sa médiocrité dans un monde qui lui procurait autant de satisfaction qu’un ours brun léchant une cuillère de sauce Worcestershire. (ça tu l’as bien allégé)
Physiquement, il avait autant d’attraits qu’une (il avait l’attrait d’une – tu utilises trop « autant ») amibe en tenue de parachutiste. Il n’était pas vraiment laid mais il serait présomptueux de dire qu’il était beau. Il ressemblait à ces plats cuisinés vendus à prix d’or et excitant autant les papilles qu’un sushi cuit. Comme il n’avait pas de rêves, il vivait le cauchemar ordinaire de ces (des - tu as aussi tendance à utiliser les mêmes structures de phrases) gens qui traversent la vie sans faire de vagues, se contentant d’un petit emploi de fonctionnaire communal. Étriqué, (je n’ai toujours pas compris qui est étriqué : l’emploi ? Profession alors) comme son existence et (comme) ses costumes gris que l’on aurait (pu croire) (cru) hérités de son grand-père si sa génitrice indigne ne l’avait (pas) balancé aux portes d’un orphelinat aussitôt le corps médical lassé de sa fadeur de nouveau-né (insipide – pléonasme avec fadeur). Sans famille, sans réels amis, et bien sûr sans compagne, il habitait seul mais sans maman dans un très vieil appartement qui n’avait (même) pas cette qualité coquette d’être sis rue Sarasate.
Ses perspectives d’avenir se limitaient à épargner péniblement quelques euros dans l’hypothétique utopie de s’offrir un séjour dans un pays exotique et où, si possible, il pourrait pour pas trop cher développer une libido qu’il soupçonnait galopante mais dont il ne connaissait guère plus que ses nombreux tête-à-tête avec lui-même. Édouard représentait l’archétype du gars qui passe à côté de sa vie sans même la reconnaître.
Il avait, à l’aube de ses dix-sept ans, découvert qu’il était pourvu d’un organe qui avait d’autres fonctions que celle de se vidanger et il était alors parti en quête de celle qui pourrait lui permettre de grimper, sinon au septième ciel, au moins jusqu’au second. C’est Clothilde Brasier, mocheté notoire, mais au tempérament plus chaleureux qu’une hyène en rut, qui se chargea de déniaiser le gaillard. L’expérience fut pitoyable. Le jeune homme en conserva cependant un souvenir qui jusqu’alors n’avait pu être effacé par aucune autre.
Lorsqu’il rentrait d’une journée pas harassante, il se fondait dans un bain chaud et laissait mariner sa carcasse inutile de longues heures durant.
Il s’ouvrait ensuite une boîte de cassoulet, y rajoutait quelques rondelles de cervelas, et s’affalait dans un divan hideux, honte patente d’un fabricant de meubles dont, à l’époque de la grande terreur, on aurait fait rouler la tête dans un panier d’osier. Puis il s’abrutissait devant les programmes ineptes de la toute puissante première chaîne. Le cerveau en mode veille, il avalait ses fèves grasses et toutes les insanités putrides des feuilletons américains.
Parfois, il se lançait dans l’aventure et s’offrait une incursion dans le monde des vivants en empoignant fermement un caddie forcément déglingué pour arpenter les allées d’une grande surface. Il aimait à observer les mères de famille si actives qui déambulaient, aussi gracieusement que des otaries bourrées, entre le rayon des couches et celui des alcools forts, une ribambelle de gamins pendus aux bras. Il se plaisait à s’imaginer en père exemplaire, éduquant ses rejetons dans les valeurs grandiloquentes d’une croyance maladive en Dieu. Car il faut bien ajouter à ses nombreuses tares une foi inébranlable en un type mystique et planqué dans les cumulonimbus, loin des conflits qui ravagent le monde, éparpillant des morceaux d’innocents aux quatre coins du globe.

Ce qui m’amène à préciser, si ce n’était pas suffisamment évident pour quelques esprits embrumés par les frasques même pas clairement sexuelles des jeunes cons du Loft,(qu’) Édouard n’était pas rancunier pour un sou. Avec une vie aussi merdique, on eut pu s’attendre à ce qu’il retourne les crucifix dans les lieux publics supposés agnostiques mais de son existence pathétique il ne formulait pas la moindre critique. Satisfait jusqu’à la moelle de n’être personne, il continuait à promener son inutilité sur les trottoirs piégés de macarons nauséabonds de sa ville natale désormais aux pattes de hordes de canidés.
Tout en lui était fade et les rares personnes qui se risquaient encore à lui tenir le crachoir s’en mordaient tellement les doigts qu’il leur fallait renoncer à leurs rêves de conservatoire, tant on sait qu’il est difficile de jouer du piano, même debout, avec des moignons.
A (À) ce stade du récit, Édouard apparait si soporifique que l’on peut légitimement se demander pourquoi l’humble narrateur inflige à ses lecteurs, au-delà d’un prix de vente prohibitif, l’affligeante description d’un individu aussi terne. Judicieuse réflexion qui démontre que tous les lecteurs ne sont pas encore totalement contaminés par les platitudes abrutissantes de la toute première chaîne publique française. Je vous répondrai donc que ce ne sont pas vos affaires mais que, dans ma grande mansuétude, je peux vous assurer que cet ersatz d’être humain possède, même si cela paraît relativement improbable à ce stade, un potentiel héroïque qui lui conférera au fil des pages un intérêt grandissant.
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Message  azul Sam 2 Jan 2010 - 18:46

Ben là tu vois, je doute de m’être déjà habituée au style. J’en conclus que tes phrases, longues pour certaines, sont bien mieux agencées, ce qui fait qu’elles ne m’ont pas accrochée.

Tu leur tires un sale portrait à travers ton personnage à ces pauvres blondes^^ Celui-ci est quand même très poussé, et surtout il cumule toutes les railleries sur les blondes. (Suis contente ne n’être que méchée^^)

Chapitre II

Cristelle Aubert possédait, il faut le reconnaître, d’indéniables qualités. Elle était gentille, souriante, d’un optimisme horripilant mais surtout, elle était dotée d’une plastique qui eut pu convertir le plus homosexuel des homosexuels, y compris Georges Mickaël.
Forcément elle était blonde (virgule) et c’était bien là tout son drame. Icône vivante de la blondasse stupide, elle matérialisait, à elle seule, toutes les vannes plus ou moins grasses, inventées à l’encontre de cette catégorie de femmes, dont les hommes ayant épousés des brunes rêvaient secrètement. Pour elle la lèpre était une destination lointaine et (virgule) (lorsqu’), (pas de virgule) au hasard des rues elle tombait sur un billet de dix euros, elle se déshabillait et se mettait à danser.
On l’aura compris, Cristelle était l’incarnation même de la conne bien gaulée.
Elle travaillait dans une boutique de fringues pour femmes dont les maris se crevaient suffisamment (bien assez) au boulot pour qu’elles puissent claquer l’équivalent d’un salaire d’éboueur dans des robes qui leur iraient aussi bien qu’une paire de gants à un manchot. Le peu de tissu utilisé le disputait aux tarifs prohibitifs pratiqués dans ce temple du capitalisme absolu, dirigé d’une main de fer par une patronne friquée, fardée et pète-sec (virgule) répondant au doux prénom de Flore. Grande fan de Mylène Farmer devant l’Éternel, elle avait pompeusement baptisé son piège à fric « Ré-habillez-moi », reniant par-là même toute la carrière d’une Juliette Greco dont elle ignorait jusqu’à l’existence.
Cristelle virevoltait entre les étals avec toute la grâce d’un papillon exotique, butinant à l’occasion un pistil masculin de livreur lorsque la Flore était absente. (sachant que le pistil est l’ensemble des parties femelles de la fleur, mais je vois bien l’allusion^^)
Les clientes la haïssaient mais se gardaient bien de le lui faire entendre. Il est plus glorifiant quand on est moche mais riche de s’afficher en compagnie d’une beauté, même stupide, que de lui déclarer une guerre qui ne ferait que confirmer la laideur intérieur de tous ses (ces) portefeuilles sur pattes. On lui souriait donc avec condescendance tout en lui affichant de très peu convenants (convenables ? Convenants tel que tu l'emploies n'existe pas) doigts d’honneur dès qu’elle tournait le dos pour retrouver le fil de ses maigres pensées.
De ses études laborieuses, la jeune femme n’avait retenu que bien peu de choses : la Terre, bizarrement, était ronde, deux plus deux équivalaient à quatre et le meilleur moyen de gagner sa moyenne était de compter sur une bouche avenante et des genoux solides. Ce dernier précepte dirigeait sa vie depuis le jour où elle avait quitté les pénates (parentaux-pénates est masculin) pour se lancer à l’assaut du grand monde. Enfilant des kilomètres de chairs masculines entre ses joues roses, elle avait successivement pu occuper des fonctions aussi diverses et variées que non adaptées à son intellect de marsupial. Ainsi, elle avait été, tour à tour, caissière, livreuse de gâteaux franchement pas bons, manucure (virgule) et même gardienne de musée. Rapidement et fatalement, toutefois, son incompétence patentée prenait le dessus sur ses capacités buccales et son joli postérieur se retrouvait sur le bitume.
Son emploi de vendeuse chez Flore constituait sa plus longue période de travail au même endroit et cela était d’autant plus surprenant que, pour une fois, sa langue experte n’y était pour rien. Il serait tentant de mettre cela sur le compte (du fait que) (des) bourgeoises friquées (qui) ont autant de goût vestimentaire que de bonnes intentions envers le tiers-monde. Cristelle pouvait donc balader son incompétence en toute impunité entres les tenues (abscondes-absconses ? Je ne comprends pas bien la place de ce mot ici) de sa patronne que j’aurais aimé abusive et perverse, ce qui aurait conféré à mon écrit une dose de lesbianisme suave. Il faudra cependant renoncer, (pas de virgule) pour le moment à ces frasques érotiques (virgule) mais je promets dans la mesure de ma démesure d’essayer de vous glisser quelques morceaux de gazons (je pense que gazon reste au singulier, et j’aurais dit « touffe de gazon ») au cours de mon histoire.
Outre son emploi de vendeuse, Cristelle vouait une passion sans limites à la peinture, domaine artistique où elle excellait autant qu’un phacochère peignant avec ses défenses. Elle passait de longues soirées solitaires à peindre lamentablement des bouquets de fleurs infâmes et informes. Un autre penchant, déjà entrevu plus haut, comblait les nuits où elle ne massacrait pas les lys et autres fleurs innocentes(esp): les hommes. Elle les collectionnait avec plus de ferveur que le plus acharné des numismates. Grands ou petits, (blonds) ou bruns, gros ou maigres, son lit voyait régulièrement passer des individus de tous les continents et de toutes les pratiques sexuelles : du gentil missionnaire à l’excentrique dominateur. Pour la jeune femme, le sexe était un hobby comme un autre et il lui paraissait vain de (cloîtrer) sa libido débordante dans un ménage où la fidélité finirait immanquablement par tarir l’orgasme. Entre peintures dévastatrices et orgies débridées, Cristelle vivotait son existence sans trop se préoccuper de ce qui pouvait bien se passer autour d’elle.
Elle avait zappé la guerre en Irak, trouvait que Katrina (euh… le cyclone ?) était un doux prénom et n’avait pas compris pourquoi son voisin de palier, endetté jusqu’au cou et chômeur lassé, avait fini par se précipiter par la fenêtre, transformant radicalement sa vie en un steak tartare des plus disgracieux. Une si petite cervelle, même sertie dans un si joli corps, ne pouvait emmagasiner que fort peu de matière, fusse-t-elle grise.
La poupée blonde, du haut de ses trente-deux ans, envisageait cependant parfois, avec un peu de nostalgie, l’éventualité de procréer. Elle fantasmait un enfant, clone décérébré, dont les facultés intellectuelles du paternel potentiel (pourraient) éventuellement lui apporter suffisamment de réflexion pour finir par un jour contrôler ses sphincters. Mais comme cela équivalait à une corde au cou et que son cou était aussi bien roulé que le reste, elle se résignait et s’engonçait dans sa vie solitaire et débridée, se consolant en se disant que le jour où l’envie se ferait trop pressante, il lui resterait la possibilité de ne plus se contraceptiser (je suppose que c’est fait exprès). Un parfait inconnu serait alors le géniteur accidentel du rejeton qu’elle ferait toute seule comme le pleurnichait si bien Jean-Jacques (Golman). La jeune hétaïre replongeait donc dans ses pots de gouaches ou dans le lit des mecs selon l’inspiration : artistique ou buccale. (bah mais elle sait donc faire que des pipes cette nana ? Ça me rappelle la blague de la blonde suspendue la tête en bas au-dessus d’un établi^^)
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Message  azul Sam 2 Jan 2010 - 20:00

Il est sacrément cynique celui-là. D’autre part, je ne vois pas le rapport avec nos deux héros. Ça va « viendre » je suppose. Tu aurais peut-être pu glisser au moins l’un d’eux.

Chapitre III

Ce matin-là, à l’heure où les travestis sortent du bois et où les maris infidèles rentrent dans les lits conjugaux, une bombe explosa, justifiant par là-même de son existence destructrice. La voiture piégée ayant eu la délicatesse de sauter dans la ville sainte chiite de Karbala en Irak, le monde occidental y prêta autant d’attention qu’à une (un) prout de nouveau-né. L’égoïsme acharné de ces temps modernes n’ayant (deuxième « ayant ») pas de limites, des milliers de quidams continuèrent à avaler (goulûment) leurs tartines de confiture en regardant les corps éparpillés, offerts aux objectifs avides des journalistes charognards et retransmis, par la magie des satellites, dans leurs cuisines Ikea, modèle Ädel. (wouh, les virgules ne sont pas trop à leur place, les mots non plus on dirait. Qu’est-ce qui est retransmis ? Sur le coup j’ai cru que c’étaient les journalistes. Les corps éparpillés ? Les images plutôt.) Monsieur aurait aimé une teinte plus rustique (virgule) mais madame avait péremptoirement décrété que le clair irait mieux avec le hall adjacent. Ce fut donc l’imitation bouleau.
Si cette explosion avait généré autant de compassion qu’Hitler n’eut pu en éprouver en voyant un juif se noyer dans le beau Danube bleu, celle qui se produisit au Royal Windsor, quelques heures plus tard, (eut) le mérite d’émouvoir davantage la population. La capitale belge, heurtée de plein fouet par une violence généralement sise dans des pays éloignés et que l’on se (plaît) à croire sous-développés, trembla sous la déflagration. Rapidement, une nuée de policiers zélés, abandonnant leurs parties de cartes, se rendirent sur les lieux et bouclèrent la Grand-Place. Expédiés sans ménagements, des hordes de japonais flashaient à tour de rétine les émanations grises qui, il faut bien le (reconnaître), rendaient nettement mieux en 200 Aza, même derrières les barrières Nadar (comprends pas tout mais ça doit être normal) . Les corps calcinés des résidents opulents du prestigieux hôtel étaient enfournés, tels des petits pains dans le four du boulanger, un à un dans les ambulances. Une odeur de barbecue planait sur Bruxelles. (de choux brûlés^^)
Quelques politiciens en manque de notoriété vinrent afficher des mines faussement défaites et dégoulinant (dégoulinantes ?) d’obséquiosité comme le ferait le miel du pot de ce (connard-je me demande si c’est utile cette grossièreté) d’ourson Winnie.
Les caméras de la prude Première et de la libertine RTL-TVI furent les premières sur les lieux pour recueillir les perles de mièvrerie de ces homoncules en costards trois pièces qui péroraient leurs insanités périphrastiques (bah là je trouve que tu recommences à déraper avec tes phrases à n’en plus finir, et surtout surchargées d’infos inutiles qui font qu’on a envie de laisser tomber et de passer à la suivante) dans lesquelles planait déjà l’ombre d’un quelconque groupuscule forcément basané. Sans un nègre docile pour leur ficeler des discours décents, les joyeux drilles tentaient benoîtement de connecter leurs neurones, noyés depuis longtemps dans le Monbazillac, afin de marquer quelques points dans la grande course aux élections. La ministre de l’intérieur fit à l’extérieur un déchirant discours au cours duquel elle promit que le gouvernement mettrait tout en œuvre pour retrouver et châtier les responsables de cet acte meurtrier. Elle arborait cependant le détachement de la femme qui n’en a que très peu à battre tant que cela ne pète pas dans son petit jardin.
Le Roi lui-même fit, plus tard dans la soirée, un déchirant discours qui mouilla les culottes des royalistes acharnés. Le pantin le plus célèbre après Pinocchio apparut sur les (chaînes) nationales pour inciter la population au recueillement de rigueur en pareille circonstance. Il présenta ses condoléances aux familles des victimes (virgule) dont le nombre approchait le (nombre- problème là, il faut lâcher un des deux nombres) très honorable de cinquante-sept, avec quelques blessés très graves qui permettraient peut-être, on croisait les doigts, de passer le cap des soixante.
En fin de soirée, après que tous les morceaux furent empaquetés et embarqués par les services spécialisés dans les puzzles de plus de mille pièces, le calme revint doucement sur la capitale. La Grand-Place continuait cependant à résonner aux sons des sirènes qui ne venaient pas toutes du phare d’Alexandrie (cloclo). Quelques représentants de la presse étrangère arpentaient les alentours dans l’espoir de trouver un petit quelque chose à se mettre sous l’objectif : un bras, une tête, un torse.
Petit à petit, alors que l’oiseau faisait son nid, les badauds se rentrèrent (bah t’es du nord toi pour employer cette expression ?). C’est que tout le monde n’avait pas la chance de travailler au Royal Windsor et il faudrait bien se lever le lendemain pour aller au boulot. On pouvait toutefois regretter (quelque) peu que cet attentat n’ait pas généré le même engouement que celui qu’avaient connu les États-Unis en (deux mille un – et tu peux l’écrire en chiffres je pense). Cela tenait (sûrement) au fait que les deux tours s’étaient visuellement bien plus démarquées en s’écroulant magistralement alors que le bâtiment bruxellois n’eut même pas cette délicatesse de s’effacer devant la violence de l’explosion. Il resta roide, planté comme un con en bordure de la place, éventré comme un soldat japonais ayant raté son attaque suicide sur Pearl-Harbour. De ses entrailles enchevêtrées, un long soupir de fumée noir s’élevait encore vers les cieux, habituellement gris de la capitale. Les Américains auront toujours un avion d’avance sur l’Europe.
[quote
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Message  kat Lun 4 Jan 2010 - 8:35

Ses petits yeux de cockers
Je ne suis pas sûre qu'il faille un s à cocker étant donné qu'il s'agit des yeux d'1 cocker et non de plusieurs
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Message  noway Lun 4 Jan 2010 - 14:32

Merci, une fois encore, pour le temps que vous consacrez à mon écrit. je viens de mettre les IV premiers chapitres à jour, sur base de vos remarques et corrections.

Pour l'ourson Winnie...désolé vengeance personnelle (toutes mes excuses à ceux qui aiment l'oursCon Winnie mais seuls les parents ayant eu à supporter certaines dessins animés peuvent me comprendre. Dès que possible je taille un costard à cette pimbêche de Dora qui passe son temps à nous demander la route alors que c'est elle qui a la carte...Quand aux Teletubbies, je préfère ne rien dire...).

Au plaisir de vous relire pour la suite des corrections et appréciations.

NB: Azul, je finirais bien par te faire entrer dans mon univers Razz Razz Razz (plus sérieusement, ce n'est pas mon "style" habituel, il suffit de lire mon premier ouvrage pour s'en convaincre mais, je ne sais pas pourquoi j'ai ressenti le besoin d'entamer un truc complètement loufoque et cynique...Alors, bon, je me laisse aller)
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