Commentaires: Ces personnes qui sont tout le monde
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Re: Commentaires: Ces personnes qui sont tout le monde
Je comprends ! Le gardien n'est pas mon style habituel non plus, et j'ai aussi éprouvé le besoin de me défouler.NB: Azul, je finirais bien par te faire entrer dans mon univers Razz Razz Razz (plus sérieusement, ce n'est pas mon "style" habituel, il suffit de lire mon premier ouvrage pour s'en convaincre mais, je ne sais pas pourquoi j'ai ressenti le besoin d'entamer un truc complètement loufoque et cynique...Alors, bon, je me laisse aller)
Je continuerai à lire, t'inquiète ;-)
azul- Talent Suprême
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Re: Commentaires: Ces personnes qui sont tout le monde
Ne voyant plus d'interventions sur ce post, je m'inquiète. Les commentaires et précieuses aides orthographiques de Pacô, Barbara et azul me manquent cruellement sur la suite de cette histoire.
J'ai été un peu moins présent la semaine passée pour tout un tas de raisons mais je suis toujours preneur (et offre mon avis aussi dès que possible sur les autres auteurs).
Si je suis simplement trop pressé alors je m'en excuse, mais si vous aviez zappé cet écrit, je me permets humblement de le rappeler à votre bon souvenir.
J'ai été un peu moins présent la semaine passée pour tout un tas de raisons mais je suis toujours preneur (et offre mon avis aussi dès que possible sur les autres auteurs).
Si je suis simplement trop pressé alors je m'en excuse, mais si vous aviez zappé cet écrit, je me permets humblement de le rappeler à votre bon souvenir.
noway- Talent Habitué
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Re: Commentaires: Ces personnes qui sont tout le monde
Le problème, c'est que tu n'as rien ajouté de nouveau dans tes écrits...
Et puis je trouve que tu n'interviens pas sur les autres romans alors du coup bah je me concentre sur ceux qui me corrigent, j'en suis navrée.
Et puis je trouve que tu n'interviens pas sur les autres romans alors du coup bah je me concentre sur ceux qui me corrigent, j'en suis navrée.
Re: Commentaires: Ces personnes qui sont tout le monde
kat a écrit:Le problème, c'est que tu n'as rien ajouté de nouveau dans tes écrits...
Et puis je trouve que tu n'interviens pas sur les autres romans alors du coup bah je me concentre sur ceux qui me corrigent, j'en suis navrée.
Il ne faut pas être navrée. J'ai neuf chapitres qui n'ont pas tous été commentés loin de là, le plus avancé étant Pacô qui s'est arrêté au quatrième. Quand aux commentaires, j'ai une réalité professionnelle et de vie de père qu'il me faut bien prendre en compte alors je ne vais, en effet, pas aussi facilement sur les romans que sur les nouvelles. Cela ne veut pas dire que je ne te lirais jamais loin de là. J'ai dévoré l'ouvrage d'azul et attend la suite (in)patiemment. Je n'ai pas le temps matériel de lire plusieurs romans simultanément et en plus je n'aime pas cela. De plus, si ce que tu souhaites se sont des corrections alors je ne suis pas le plus qualifié, je suis plutôt du genre à donner des avis, des opinions sur le fond et sur la forme. Des correcteurs, il y en a d'autres et des bien meilleurs ici.
Bref, si l'on ne sort pas un peu du clivage "je ne lis que si on me lis" cela risque vite de tourner en rond mais je le répète, tu n'as aucune raison d'être navrée. Je n'ai d'ailleurs vu qu'une petite intervention de ta part sur le dernier chapitre donc je ne pense pas que tu sois concernée.
Amicalement
noway- Talent Habitué
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Re: Commentaires: Ces personnes qui sont tout le monde
Je suis dans la même situation que toi.j'ai une réalité professionnelle et de vie de père qu'il me faut bien prendre en compte alors je ne vais, en effet, pas aussi facilement sur les romans que sur les nouvelles
J'en suis aussi au même point puisque côté correction mon niveau me semble bien inférieur au tien. Cela dit je ne parlais pas de moi en particulier.si ce que tu souhaites se sont des corrections alors je ne suis pas le plus qualifié, je suis plutôt du genre à donner des avis, des opinions sur le fond et sur la forme.
Moi perso, j'ai lu jusqu'à la fin les écrits que tu avais posté et j'attendais plutôt la suite pour la lire (et intervenir au cas échéant à condition de trouver des choses à te dire de viables) Si je n'interviens pas sur ton texte ou d'autres, c'est parce qu'ils me sont bien supérieurs en matière de rédaction et que, par conséquent je ne peux pas me poser en juge sur une chose auquelle je ne trouve pas de "reproches" à faire.Bref, si l'on ne sort pas un peu du clivage "je ne lis que si on me lis"
Re: Commentaires: Ces personnes qui sont tout le monde
Oulah, que je n'aime pas ce genre de propos. A deux reprises tu laisses sous-entendre que tu serais "inférieures". A quoi?, par rapport à quoi?, basé sur quelle logique? Il n y a pas lieu de se penser supérieur ou inférieur ici. Chacun a son style (n'en déplaise à Mr. Songe ^^), son univers, ses références, ses envies, ses attentes, sa sensibilité,... Et ses compétences orthographiques ^^ Tu n'est, en tout cas me concernant, certainement pas moins utile que Pacô, azul et Barbara. Je les citais eux car ils ont, en effet, dès le début, affiché de l'intérêt pour mon roman et un gros soutien orthographique. Maintenant, la forme est loin d'être maitrisée, il reste énormément de maladresses, j'en suis conscient, il y a des reproches" à y faire et tu n'es certainement moins bonne qu'une autre pour les faire.
noway- Talent Habitué
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Re: Commentaires: Ces personnes qui sont tout le monde
Kat n'est pas la seule à penser comme cela : ce n'est pas toujours facile de corriger ou d'avoir un avis constructif sur certains textes ; pour ma part, j'ai souvent peur de dire des bêtises ou d'être à côté de la plaque. Je lis mais ne "dis" rien. C'est vrai que niveau rédaction, il y a des textes qui sont bien meilleurs que d'autres : y a pas photo. Du coup, c'est pas toujours facile d'intervenir.
Re: Commentaires: Ces personnes qui sont tout le monde
Un avis reste toujours éminemment subjectif mais il n'est jamais vain. Il peut amener l'auteur à envisager l'histoire ou le fond sur un angle qu'il n'avait pas encore envisagé.
Ajout du Chapitre IX, remanié et terminé. Il place une nouvelle intrigue plutôt conséquente. Je vous laisse juger.
Ajout du Chapitre IX, remanié et terminé. Il place une nouvelle intrigue plutôt conséquente. Je vous laisse juger.
noway- Talent Habitué
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Re: Commentaires: Ces personnes qui sont tout le monde
endimmanchéil lâcha son nom au pingouin emmanché qui s’était précipité ventre-à-terre vers lui.
répétition de l'expression "de bon ton" sur deux paragraphes très rapprochés.comme il est de bon ton chez les magnats, les corbeaux et les endeuillés.
Il n’était pas de bon ton d’avouer qu’il détestait le vin bien plus que la techno-transe.
Il serait de bon ton de varier
raresNos interventions conséquentes sont devenues plus rare
manque le petit chapeau de "sûr"- Je ne suis pas sur de savoir faire cela, tenta d’objecter le couard.
Re: Commentaires: Ces personnes qui sont tout le monde
Voilà tout ce que je suis fichue de faire la plupart du temps Je ne suis pas très douée pour les commentaires, même quand j'ai aimé. Je ne sais pas pourquoi : je bloque (puis alors en plus, les p'tits jeunes, ça a 17 ans mais ça te tient tête, ces p'tits vermicelles . ) Mon truc à moi, c'est la correction pure : les fôtes, les phrases trop lourdes, la syntaxe, les répétitions, la typo, la ponctuation...J'ai dévoré l'ouvrage d'azul et attend la suite (im)patiemment.
Ben chacun son truc hein, tout est bon à prendre au bout du compte, et pour ça personne n'est supérieur à personne. Moi non plus je n'arrive pas à lire et à corriger tout le monde, qu'on m'ait lu ou pas. (Surtout qu'il me faut trois mille ans pour ratisser un chapitre. Sont lents ces vieux ! ^^)
J'aimerais poursuivre avec :
— le roman de Noway
— le roman de Pacô
— la nouvelle de Mystère Songe
— les deux romans des filles "Kat/P'titebrisette"
— mon chapitre 17 (Vince est enfin sur le palier)
Bahahah ! J'ai un texte à corriger ce soir et je reviens. Promis.
azul- Talent Suprême
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Re: Commentaires: Ces personnes qui sont tout le monde
Chapitre V.
=> j'aime pas trop la rythmique de cette phrase. Déjà, je pense que "dans un fade costume" irait mieux. Mais le fade en lui-même me dérange un peu. Pas les autres ? Peut-être faudrait-il parler aussi de SON costume et non d'UN costume...
=> bizarre pour quelqu'un qui est né en HLM
PS : Ah merde, tu le dis après XD.
=> une virgule entre "il lui raconta" et "avec toute l'extase..." ou alors, enlève celle entre "sapin en plastique" et "sa nuit passée". Au choix .
=> qui lui aient été données (ce sont "des femmes" qui s'accorde ici)
=> pourquoi sauter une ligne et mettre un tiret, ce qui signifie que tu changes d'interlocuteur, pour faire parler encore ce bon vieux Abdel ?
Appréciation linguistique :
Ah, ça se fait un bon régime. Oui, les phrases sont beaucoup moins lourdes et empotées selon moi ^^.
Une ou deux expressions relevées un peu... étrange, comme "intense satisfaction" qui me parle pas trop.
Pas vraiment de maladresse d'écriture sur ce passage. Tu as même un peu mis de côté les gros adverbes/adjectifs avec des consonances en [k], [g], [s]... ce qui est entre nous beaucoup plus agréable .
Le reste, c'est fait au feeling et je suis pas prêt à faire un énorme commentaire linguistique ce soir .
Appréciation de l'histoire :
Je trouve ce passage un tantinet trop exagéré par rapport au reste de ton histoire.
Le coup de l'arabe maltraité, on le sent passer et là, ça me fait un peu trop penser aux pauvres victimes qui crient avec une cuillère d'argent dans la bouche.
Enfin, c'est l'effet que ça me fait. Trop d'anti-racisme, fait basculer la balance de l'autre côté selon moi.
Et pis, un petit non-sens (toujours pour moi) : généralement, les arabes friqués qui se trimballent en BM ne se font pas insulter dans la rue. Ce sont plus ceux qui font "caill'ra" et qui mettent des baguis avec casquette à l'envers que les vieux redoutent .
Autre non-sens, tu dis au départ qu'il gagne mieux sa vie que l'homme de cro-magnon pure souche (soit dit en passant, l'homme de cro-magnon était à la base arabe, voire africain, mais pas blanc et européen) et après tu dis qu'il a trouvé un boulot où ses capacités sont sous exploitées... comment fait-il pour s'acheter sa BM, son nettoyeur et son caviar s'ils gagnent pas aussi bien sa vie que ça ? oO
En d'autres termes, on fait rarement fortune dans l'administration, sauf si on touche aux hautes fonctions (ce qui n'est visiblement pas le cas ).
Sinon, l'univers cynique et satirique se poursuit. J'aime toujours aussi bien !
Petite parenthèse : les filles, n'hésitez pas à faire des commentaires si vous lisez.
Si vous ne voulez vraiment pas faire un relevé de tout comme peut le faire azul, contentez-vous de donner votre appréciation de l'histoire bien développée et argumentée.
Comme ça monsieur noway aura une vision diversifiée de ce que pensent ses lecteurs quant à ce qu'il écrit .
=> ta phrase donne "Il avait grandi dans la volonté vitale de s'intégrer". Or, c'est "avec la volonté vitale...". Suffit de le rajouter .Il avait grandi dans le béton de Saint-Joss et la volonté vitale de s’intégrer.
=> un petit appartement douillet quand on a les moyens de s'acheter une BM, un gars pour la nettoyer et du caviar au déjeuner ? Faudrait préciser qu'il n'est pas un mec qui aime les grandes maisons ^^.Abdel s’était résolu à quitter son petit appartement douillet
=> le "la" de "la forger", c'est l'opinion je suppose ? Mais elle fait un peu sans queue ni tête ta phrase pour moi... =/.l’opinion publique avait du se la forger elle-même
=> intense satisfaction, c'est pas très glorieux comme expression... "immense" pour faire moins original ^^il avait même parfois l’intense satisfaction
=> retourne« retournes dans ton pays ».
=> redondance systématiquement/à chaque fois, qui veulent dire exactement la même chose ^^.mais pour lequel on ne le contraignait pas systématiquement à une fouille complète à chaque fois qu’il arrivait à la pointeuse.
.éternellement engoncé dans un costume fade
=> j'aime pas trop la rythmique de cette phrase. Déjà, je pense que "dans un fade costume" irait mieux. Mais le fade en lui-même me dérange un peu. Pas les autres ? Peut-être faudrait-il parler aussi de SON costume et non d'UN costume...
=> pourquoi ce "à" ? "Ils aimaient se retrouver".Ils aimaient à se retrouver
.Il contait les mille-et-une nuits, la chaleur du sable sous les pieds, le charme mystérieux des femmes de là-bas
=> bizarre pour quelqu'un qui est né en HLM
PS : Ah merde, tu le dis après XD.
=> oulah, veille à faire un véritable paragraphe. On dirait qu'on saute d'un immeuble tellement le changement est brusque oO.Il s’embrasait en évoquant le pays du soleil levant, osant quelques termes spécifiques chapardés dans la lecture assidue d’une Amélie Nothomb nationale.
Lorsqu’il pénétra dans son bureau ce matin là, Edouard se précipita sur ses pas et, se jetant littéralement à son coup, il lui raconta avec toute l’extase d’un enfant découvrant les cadeaux sous le sapin en plastique, sa nuit passée.
=> une virgule entre "il lui raconta" et "avec toute l'extase..." ou alors, enlève celle entre "sapin en plastique" et "sa nuit passée". Au choix .
=> embouti
Il avait emboutit la plus belle des femmes qui lui ait été donné de rencontrer
=> qui lui aient été données (ce sont "des femmes" qui s'accorde ici)
=> j'ai pas compris la blague là XD...Abdel fit une moue qui pouvait signifier soit qu’il n’aimait pas les blondes, soit qu’il préférait nettement les femmes qui se rasent.
=> mentit- Je suis content pour toi, menti Abdel pour mettre un terme à cette conversation qui gênait quelques peu ses valeurs ethniques.
- Je te souhaite bien du bonheur.
=> pourquoi sauter une ligne et mettre un tiret, ce qui signifie que tu changes d'interlocuteur, pour faire parler encore ce bon vieux Abdel ?
Appréciation linguistique :
Ah, ça se fait un bon régime. Oui, les phrases sont beaucoup moins lourdes et empotées selon moi ^^.
Une ou deux expressions relevées un peu... étrange, comme "intense satisfaction" qui me parle pas trop.
Pas vraiment de maladresse d'écriture sur ce passage. Tu as même un peu mis de côté les gros adverbes/adjectifs avec des consonances en [k], [g], [s]... ce qui est entre nous beaucoup plus agréable .
Le reste, c'est fait au feeling et je suis pas prêt à faire un énorme commentaire linguistique ce soir .
Appréciation de l'histoire :
Je trouve ce passage un tantinet trop exagéré par rapport au reste de ton histoire.
Le coup de l'arabe maltraité, on le sent passer et là, ça me fait un peu trop penser aux pauvres victimes qui crient avec une cuillère d'argent dans la bouche.
Enfin, c'est l'effet que ça me fait. Trop d'anti-racisme, fait basculer la balance de l'autre côté selon moi.
Et pis, un petit non-sens (toujours pour moi) : généralement, les arabes friqués qui se trimballent en BM ne se font pas insulter dans la rue. Ce sont plus ceux qui font "caill'ra" et qui mettent des baguis avec casquette à l'envers que les vieux redoutent .
Autre non-sens, tu dis au départ qu'il gagne mieux sa vie que l'homme de cro-magnon pure souche (soit dit en passant, l'homme de cro-magnon était à la base arabe, voire africain, mais pas blanc et européen) et après tu dis qu'il a trouvé un boulot où ses capacités sont sous exploitées... comment fait-il pour s'acheter sa BM, son nettoyeur et son caviar s'ils gagnent pas aussi bien sa vie que ça ? oO
En d'autres termes, on fait rarement fortune dans l'administration, sauf si on touche aux hautes fonctions (ce qui n'est visiblement pas le cas ).
Sinon, l'univers cynique et satirique se poursuit. J'aime toujours aussi bien !
Petite parenthèse : les filles, n'hésitez pas à faire des commentaires si vous lisez.
Si vous ne voulez vraiment pas faire un relevé de tout comme peut le faire azul, contentez-vous de donner votre appréciation de l'histoire bien développée et argumentée.
Comme ça monsieur noway aura une vision diversifiée de ce que pensent ses lecteurs quant à ce qu'il écrit .
Re: Commentaires: Ces personnes qui sont tout le monde
Pacô a écrit:Chapitre V.=> ta phrase donne "Il avait grandi dans la volonté vitale de s'intégrer". Or, c'est "avec la volonté vitale...". Suffit de le rajouter .Il avait grandi dans le béton de Saint-Joss et la volonté vitale de s’intégrer.
L'idée est pourtant là. Abdel a grandi et dans le béton et dans la volonté de s'intégrer.=> un petit appartement douillet quand on a les moyens de s'acheter une BM, un gars pour la nettoyer et du caviar au déjeuner ? Faudrait préciser qu'il n'est pas un mec qui aime les grandes maisons ^^.Abdel s’était résolu à quitter son petit appartement douillet
En ville, il est plutôt rare d'habiter une maison. Il y a plusieurs sortes d'appartement: du plus petit et sobre au plus luxueux. Celui-ci est douillet, c'est déjà bien. ^^=> le "la" de "la forger", c'est l'opinion je suppose ? Mais elle fait un peu sans queue ni tête ta phrase pour moi... =/.l’opinion publique avait du se la forger elle-même
C'est un petit jeu de mot basé sur l'expression "se forger une opinion". Ici l'opinion publique s'est forgée la sienne elle-même.=> intense satisfaction, c'est pas très glorieux comme expression... "immense" pour faire moins original ^^il avait même parfois l’intense satisfaction
Je n'ai rien contre "intense" mais si tu préfères "immense" pourquoi pas.=> retourne« retournes dans ton pays ».
erff, une faute, je n'ai rien à redire ^^=> redondance systématiquement/à chaque fois, qui veulent dire exactement la même chose ^^.mais pour lequel on ne le contraignait pas systématiquement à une fouille complète à chaque fois qu’il arrivait à la pointeuse.
On pourrait dire: on ne le contraignait pas systématiquement à une fouille complète dès qu'il arrivait à la pointeuse..éternellement engoncé dans un costume fade
=> j'aime pas trop la rythmique de cette phrase. Déjà, je pense que "dans un fade costume" irait mieux. Mais le fade en lui-même me dérange un peu. Pas les autres ? Peut-être faudrait-il parler aussi de SON costume et non d'UN costume...
Le "un" au lieu de "son" anonymise encore plus le vêtement sans intérêt. Pour le "fade", je vais voir ce que je peux faire.=> pourquoi ce "à" ? "Ils aimaient se retrouver".Ils aimaient à se retrouver
Cela se dit, peut-être pas couramment mais c'est français. Par exemple: ils aimaient à se téléphoner. Mais je vais y réflechir également..Il contait les mille-et-une nuits, la chaleur du sable sous les pieds, le charme mystérieux des femmes de là-bas
=> bizarre pour quelqu'un qui est né en HLM
PS : Ah merde, tu le dis après XD.=> oulah, veille à faire un véritable paragraphe. On dirait qu'on saute d'un immeuble tellement le changement est brusque oO.Il s’embrasait en évoquant le pays du soleil levant, osant quelques termes spécifiques chapardés dans la lecture assidue d’une Amélie Nothomb nationale.
Lorsqu’il pénétra dans son bureau ce matin là, Edouard se précipita sur ses pas et, se jetant littéralement à son coup, il lui raconta avec toute l’extase d’un enfant découvrant les cadeaux sous le sapin en plastique, sa nuit passée.
=> une virgule entre "il lui raconta" et "avec toute l'extase..." ou alors, enlève celle entre "sapin en plastique" et "sa nuit passée". Au choix .
En effet, le saut de ligne semble s'imposer là ^^. Pour les virgules je vais regarder ce que je peux faire.=> embouti
Il avait emboutit la plus belle des femmes qui lui ait été donné de rencontrer
=> qui lui aient été données (ce sont "des femmes" qui s'accorde ici)=> j'ai pas compris la blague là XD...Abdel fit une moue qui pouvait signifier soit qu’il n’aimait pas les blondes, soit qu’il préférait nettement les femmes qui se rasent.
Euh, comment expliquer sans choquer. Lorsque Édouard assure avec un clin d'œil pervers qu'il s'agit d'une vraie blonde, il fait allusion à la toison pubienne qui est le vrai révélateur (puisque l'on peut se teindre les cheveux). C'est à cela que se relie la réflexion sur le fait qu'Abdel soit n'aime pas les blondes, soit préfère les femmes qui se rasent (de nouveau nous parlons de la région située entre les cuisses).=> mentit- Je suis content pour toi, menti Abdel pour mettre un terme à cette conversation qui gênait quelques peu ses valeurs ethniques.
- Je te souhaite bien du bonheur.
=> pourquoi sauter une ligne et mettre un tiret, ce qui signifie que tu changes d'interlocuteur, pour faire parler encore ce bon vieux Abdel ?
Excellente question...une erreur sans doute.
Appréciation linguistique :
Ah, ça se fait un bon régime. Oui, les phrases sont beaucoup moins lourdes et empotées selon moi ^^.
Une ou deux expressions relevées un peu... étrange, comme "intense satisfaction" qui me parle pas trop.
Pas vraiment de maladresse d'écriture sur ce passage. Tu as même un peu mis de côté les gros adverbes/adjectifs avec des consonances en [k], [g], [s]... ce qui est entre nous beaucoup plus agréable .
Le reste, c'est fait au feeling et je suis pas prêt à faire un énorme commentaire linguistique ce soir .
Appréciation de l'histoire :
Je trouve ce passage un tantinet trop exagéré par rapport au reste de ton histoire.
Le coup de l'arabe maltraité, on le sent passer et là, ça me fait un peu trop penser aux pauvres victimes qui crient avec une cuillère d'argent dans la bouche.
Enfin, c'est l'effet que ça me fait. Trop d'anti-racisme, fait basculer la balance de l'autre côté selon moi.
Et pis, un petit non-sens (toujours pour moi) : généralement, les arabes friqués qui se trimballent en BM ne se font pas insulter dans la rue. Ce sont plus ceux qui font "caill'ra" et qui mettent des baguis avec casquette à l'envers que les vieux redoutent .
Ce sont rarement les vieux qui insultent et, dans certains quartiers plus sensibles ou mixtes, un arabe en BM est encore davantage suspect qu'un autre. Le bon vieux cliché qui perdure. C'est comme un jeune dans une belle voiture. Lorsque j'ai eu ma première fille, j'avais acheté le Grand Renault Espace (le top à l'époque en familiale), tu n'imagines même pas le nombre de fois où j'ai senti la frustration dans l'attitude d'un policier lorsqu'au hasard d'un contrôle, il ne trouvait rien à m'imputer. Pas besoin de baguis, le contraire heurte autant le raciste moyen.
Autre non-sens, tu dis au départ qu'il gagne mieux sa vie que l'homme de cro-magnon pure souche (soit dit en passant, l'homme de cro-magnon était à la base arabe, voire africain, mais pas blanc et européen)
Là cela rejoint plus l'idée péjorative que l'association historique. Par chez nous un cro-magnon est un individu stupide et bas-de-plafond.
et après tu dis qu'il a trouvé un boulot où ses capacités sont sous exploitées... comment fait-il pour s'acheter sa BM, son nettoyeur et son caviar s'ils gagnent pas aussi bien sa vie que ça ? oO
En d'autres termes, on fait rarement fortune dans l'administration, sauf si on touche aux hautes fonctions (ce qui n'est visiblement pas le cas ).
Il a trouvé ce boulot après, en déménageant. Son autre emploi, quoi que non précisé, était plus important (pas dans l'administration) et nettement mieux rémunéré.
Sinon, l'univers cynique et satirique se poursuit. J'aime toujours aussi bien !
Petite parenthèse : les filles, n'hésitez pas à faire des commentaires si vous lisez.
Si vous ne voulez vraiment pas faire un relevé de tout comme peut le faire azul, contentez-vous de donner votre appréciation de l'histoire bien développée et argumentée.
Comme ça monsieur noway aura une vision diversifiée de ce que pensent ses lecteurs quant à ce qu'il écrit .
Je plussoie à cette intervention
Les corrections seront apportées rapidement (ce soir ou demain). Là je décroche un peu, j'ai passé des heures sur l'avancée du chapitre suivant et je ne vois plus trop clair
noway- Talent Habitué
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Re: Commentaires: Ces personnes qui sont tout le monde
kat a écrit:endimmanchéil lâcha son nom au pingouin emmanché qui s’était précipité ventre-à-terre vers lui.
Je souhaitais réellement mettre emmanché ^^répétition de l'expression "de bon ton" sur deux paragraphes très rapprochés.comme il est de bon ton chez les magnats, les corbeaux et les endeuillés.
Il n’était pas de bon ton d’avouer qu’il détestait le vin bien plus que la techno-transe.
Il serait de bon ton de varier
Excellent esprit ^^. En effet, il y a une redite un peu lourde. Je vais voir à changer cela.raresNos interventions conséquentes sont devenues plus raremanque le petit chapeau de "sûr"- Je ne suis pas sur de savoir faire cela, tenta d’objecter le couard.
Merci pour avoir soulevé ces quelques erreurs.
noway- Talent Habitué
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Re: Commentaires: Ces personnes qui sont tout le monde
Oui mais... ça veut pas dire grand chose... =/.noway a écrit:
L'idée est pourtant là. Abdel a grandi et dans le béton et dans la volonté de s'intégrer.
Suffit de rajouter "avec" et ça donne "Abdel a grandi dans le béton et avec la volonté de s'intégrer."
Et c'est bien aussi ^^".
Oui mais généralement, les riches, ils vivent pas en ville et plus dans les quartiers résidentiels.noway a écrit:En ville, il est plutôt rare d'habiter une maison. Il y a plusieurs sortes d'appartement: du plus petit et sobre au plus luxueux. Celui-ci est douillet, c'est déjà bien. ^^
C'est pour ça que ça fait un peu zarb' tout ça.
J'avais bien compris ça. Mais c'était histoire de me faire confirmer et de te souligner le fait que j'avais quand même un doute.noway a écrit:
C'est un petit jeu de mot basé sur l'expression "se forger une opinion". Ici l'opinion publique s'est forgée la sienne elle-même.
Ou même mieux :noway a écrit:
On pourrait dire: on ne le contraignait pas systématiquement à une fouille complète dès qu'il arrivait à la pointeuse.
"On ne le contraignait pas à une fouille systématique et complète dès qu'il arrivait à la pointeuse."
En plus, ça t'évite le facheux adverbe en -ement.
Humpf', je reste sceptique tout de même. Je n'ai jamais rencontré cette expression dans mes lectures perso.noway a écrit:Cela se dit, peut-être pas couramment mais c'est français. Par exemple: ils aimaient à se téléphoner. Mais je vais y réflechir également.
Tu es sûr que ce n'est pas un patois local ?
Je n'avais pas trop songé à ça, en effet.noway a écrit:
Euh, comment expliquer sans choquer. Lorsque Édouard assure avec un clin d'œil pervers qu'il s'agit d'une vraie blonde, il fait allusion à la toison pubienne qui est le vrai révélateur (puisque l'on peut se teindre les cheveux). C'est à cela que se relie la réflexion sur le fait qu'Abdel soit n'aime pas les blondes, soit préfère les femmes qui se rasent (de nouveau nous parlons de la région située entre les cuisses).
Faudrait peut-être insister sur la pensée volontairement salace d'Edouard.
Parce que si on a pas trop l'esprit tordu, c'est quand même pas la première idée qui me vient.
Enfin, ouais, y'a le "vrai" de "vrai blonde" qui pourrait mettre la puce à l'oreille, puisque c'est une blague courante... mais généralement, y'a un contexte qui fait que... on comprend, je sais pas XD.
Pourtant les vieux insultent, mais par derrière généralement, et en glissant le bulletin de vote aussi. --"noway a écrit:
Ce sont rarement les vieux qui insultent et, dans certains quartiers plus sensibles ou mixtes, un arabe en BM est encore davantage suspect qu'un autre. Le bon vieux cliché qui perdure. C'est comme un jeune dans une belle voiture. Lorsque j'ai eu ma première fille, j'avais acheté le Grand Renault Espace (le top à l'époque en familiale), tu n'imagines même pas le nombre de fois où j'ai senti la frustration dans l'attitude d'un policier lorsqu'au hasard d'un contrôle, il ne trouvait rien à m'imputer. Pas besoin de baguis, le contraire heurte autant le raciste moyen.
Et faut pas croire, les vieux c'est plus "pas sympas" qu'on pourrait le croire.
Faut demander au président de la radio sur laquelle je suis passé : les vieux sont les plus cons lorsqu'ils font leur jeu où il faut appeler pour gagner un CD de musette le dimanche matin. Ils en viennent à insulter l'animateur, contrairement aux émissions de jeu du samedi soir réservées aux jeunes pourtant.
Moi je dis juste mon ressenti. Un jeune habillé comme une caill'ra dans une BM, oui ça attire l'attention et ça fait médire "mouais, il l'a volée celle là encore".
Mais s'il est bien sapé, généralement, y'a pas de souci là-dessus...
Chez nous aussi, mais je trouve que ça casse ton image de bon vieux belge pure souche dier de son sang.noway a écrit:
Là cela rejoint plus l'idée péjorative que l'association historique. Par chez nous un cro-magnon est un individu stupide et bas-de-plafond.
Quand on utilise "homme de cro-magnon", c'est plus pour parler d'arriéré que de racistes. (souvent)
Mouais mais c'est bizarre quand même.noway a écrit:
Il a trouvé ce boulot après, en déménageant. Son autre emploi, quoi que non précisé, était plus important (pas dans l'administration) et nettement mieux rémunéré.
Généralement, la discrimination se fait plus facilement (voire plus largement) dans le secteur privé que dans le domaine public...
Voilà, j'ai défendu une partie de mon os .
Re: Commentaires: Ces personnes qui sont tout le monde
Absolument pas, c'est même très soutenu. On le trouve abondamment dans Balzac, par exemple.Humpf', je reste sceptique tout de même. Je n'ai jamais rencontré cette expression dans mes lectures perso.
Tu es sûr que ce n'est pas un patois local ?
Re: Commentaires: Ces personnes qui sont tout le monde
je confirme que cette expression existe, je l'ai déjà utilisé dans d'autres textes mais il est vrai que ça n'est pas une expression qu'on peut placer dans n'importe quel contexte.
Re: Commentaires: Ces personnes qui sont tout le monde
Pacô a écrit:Oui mais... ça veut pas dire grand chose... =/.noway a écrit:
L'idée est pourtant là. Abdel a grandi et dans le béton et dans la volonté de s'intégrer.
Suffit de rajouter "avec" et ça donne "Abdel a grandi dans le béton et avec la volonté de s'intégrer."
Et c'est bien aussi ^^".
Pourquoi pasOu même mieux :noway a écrit:
On pourrait dire: on ne le contraignait pas systématiquement à une fouille complète dès qu'il arrivait à la pointeuse.
"On ne le contraignait pas à une fouille systématique et complète dès qu'il arrivait à la pointeuse."
En plus, ça t'évite le facheux adverbe en -ement.
Les adverbes en "ent" sont en effet, souvent utilisé dans mes textes...Trop souvent sans doute/Humpf', je reste sceptique tout de même. Je n'ai jamais rencontré cette expression dans mes lectures perso.noway a écrit:Cela se dit, peut-être pas couramment mais c'est français. Par exemple: ils aimaient à se téléphoner. Mais je vais y réflechir également.
Tu es sûr que ce n'est pas un patois local ?
Certains ^^ et si en plus Balzac l'utilisait couramment, je suis sur la bonne voie^^
Pourtant les vieux insultent, mais par derrière généralement, et en glissant le bulletin de vote aussi. --"
Et faut pas croire, les vieux c'est plus "pas sympas" qu'on pourrait le croire.
J'en suis intimement convaincu (j'ai d'ailleurs travaillé en maison de retraite et ils sont capable du meilleur comme du pireChez nous aussi, mais je trouve que ça casse ton image de bon vieux belge pure souche dier de son sang.noway a écrit:
Là cela rejoint plus l'idée péjorative que l'association historique. Par chez nous un cro-magnon est un individu stupide et bas-de-plafond.
Quand on utilise "homme de cro-magnon", c'est plus pour parler d'arriéré que de racistes. (souvent)
Je pense retravailler ce passage. il est vrai que le coup de la BM pour finir employé communal c'est un peu trop "too much"...Finira en saxo l'Abdel ^^
Voilà, j'ai défendu une partie de mon os .
Tu as bien raison. C'est là tout l'intérêt de débattre d'idées.
noway- Talent Habitué
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Re: Commentaires: Ces personnes qui sont tout le monde
Quand le verbe aimer est suivi d'un infinitif, les constructions "aimer", "aimer à", "aimer de" sont toutes trois correctes, bien que "aimer de" soit un peu précieux, et que la forme "aimer à" doive être évitée devant une voyelle identique (aimer agir, et non aimer à agir).Ils aimaient à se retrouver
azul- Talent Suprême
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Salut
Oh, je suis fan de Desproges aussi (je me suis téléchargé payé l'intégrale y a pas longtemps).
Alors, j'ai lu les deux premiers chapitres : c'est inégal
Il y a de très bonnes choses mais mon soucis premier vient d'un rhytme monocorde. Desproges ne faisaient pas que de longues phrases. Il s'enflammait, était littéraire, ordurier... etc. Ton roman a un problème de rhytme. Bon, faut dire que je suis amateur de "page turner", en particulier les seinen. Et là, même si j'ai repéré de bonnes choses, j'ai pas eu assez de respiration (lis ton texte à haute voix ^^ ) pour continuer.
Mais je reprendrais car ton talent est certain, reste à le ciseler comme qui dirait.
Alors, j'ai lu les deux premiers chapitres : c'est inégal
Il y a de très bonnes choses mais mon soucis premier vient d'un rhytme monocorde. Desproges ne faisaient pas que de longues phrases. Il s'enflammait, était littéraire, ordurier... etc. Ton roman a un problème de rhytme. Bon, faut dire que je suis amateur de "page turner", en particulier les seinen. Et là, même si j'ai repéré de bonnes choses, j'ai pas eu assez de respiration (lis ton texte à haute voix ^^ ) pour continuer.
Mais je reprendrais car ton talent est certain, reste à le ciseler comme qui dirait.
Re: Commentaires: Ces personnes qui sont tout le monde
Bon, alors je me lançe.
Chapitre I
Édouard Duchemin pouvait se targuer d’une seule chose dans la vie : posséder un nom de famille qui ne lui correspondait vraiment pas. En effet, depuis le pathétique moment où il s’était désenglué de l’entrejambe fatiguée d’une mère indifférente, il n’en avait parcouru que très peu. Ai trente-cinq ans, il se contentait de traîner sa médiocrité dans un monde qui lui procurait autant de satisfaction qu’un ours brun léchant une cuillère de sauce Worcestershire.
Physiquement, il avait l’attrait d’une amibe en tenue de parachutiste. Il n’était pas vraiment laid (ah ? on pourrait le penser, vu que tu viens de le comparer à une amibe en tenue de para ! mais bon, comme dit Pacô, la notion de beauté est relative) mais il serait présomptueux de dire qu’il était beau. Il ressemblait à ces plats cuisinés vendus à prix d’or et excitant autant les papilles qu’un sushi cuit.(en très peu de lignes, tu donnes beaucoup d'images : ours brun, amibe et maintenant il ressemble à un plat cuisiné... )
...
Sans famille, sans réels amis, et bien sûr sans compagne, il habitait seul mais sans maman (? pourquoi ajouter sans maman ?)dans un très vieil appartement qui n’avait même pas cette qualité coquette d’être sis rue Sarasate.
Ses perspectives d’avenir se limitaient à épargner péniblement quelques euros dans l’hypothétique utopie de s’offrir un séjour dans un pays exotique et où, si possible, il pourrait pour pas trop cher développer une libido qu’il soupçonnait galopante mais dont il ne connaissait guère plus que ses nombreux tête-à-tête avec lui-même. Édouard représentait l’archétype du gars qui passe à côté de sa vie sans même la reconnaître.
Il avait, à l’aube de ses dix-sept ans, découvert qu’il était pourvu d’un organe qui avait d’autres fonctions que celle de se vidanger et il était alors parti en quête de celle qui pourrait lui permettre de grimper, sinon au septième ciel, au moins jusqu’au second. C’est Clothilde Brasier, mocheté notoire, mais au tempérament plus chaleureux qu’une hyène en rut, qui se chargea de déniaiser le gaillard. L’expérience fut pitoyable. Le jeune homme en conserva cependant un souvenir qui jusqu’alors n’avait pu être effacé par aucune autre.
(par contre j'adore ce passage : beaucoup plus fluide, les phrases plus courtes, pas d'abus d'images, juste ce qu'il faut pour rendre ce passage agréable et très amusant).
...
Parfois, il se lançait dans l’aventure et s’offrait une incursion dans le monde des vivants en empoignant fermement un caddie forcément déglingué pour arpenter les allées d’une grande surface. Il aimait à observer les mères de famille si actives qui déambulaient, aussi gracieusement que des otaries bourrées (?), entre le rayon des couches et celui des alcools forts, une ribambelle de gamins pendus aux bras. Il se plaisait à s’imaginer en père exemplaire, éduquant ses rejetons dans les valeurs grandiloquentes d’une croyance maladive en Dieu. Car il faut bien ajouter à ses nombreuses tares une foi inébranlable en un type mystique et planqué dans les cumulonimbus, loin des conflits qui ravagent le monde, éparpillant des morceaux d’innocents aux quatre coins du globe .
Ce qui m’amène à préciser, si ce n’était pas suffisamment évident pour quelques esprits embrumés (c'est gentil, t'as pensé à moi !)par les frasques même pas clairement sexuelles des jeunes cons du Loft,(je retire ce que j'ai écris plus tôt ! ) qu’Édouard n’était pas rancunier pour un sou. Avec une vie aussi merdique, on eut pu s’attendre à ce qu’il retourne les crucifix dans les lieux publics supposés agnostiques mais de son existence pathétique(virgule ?) il ne formulait pas la moindre critique.
...
A ce stade du récit, Édouard apparait si soporifique que l’on peut légitimement se demander pourquoi l’humble narrateur inflige à ses lecteurs, au-delà d’un prix de vente prohibitif, l’affligeante description d’un individu aussi terne. Judicieuse réflexion qui démontre que tous les lecteurs ne sont pas encore totalement contaminés par les platitudes abrutissantes de la toute première chaîne publique française.(t'as un compte à régler avec TF1!) Je vous répondrai(s ? Il me semble qu'il faut conjuguer au conditionnel présent ; si on transforme à la deuxième personne du pluriel, ça donne : vous nous répondriez ... mais là je ne suis pas sûre... ) donc que ce ne sont pas vos affaires mais que, dans ma grande mansuétude, je peux vous assurer que cet ersatz d’être humain possède, même si cela paraît relativement improbable à ce stade, un potentiel héroïque qui lui conférera au fil des pages un intérêt grandissant.
Chapitre I
Édouard Duchemin pouvait se targuer d’une seule chose dans la vie : posséder un nom de famille qui ne lui correspondait vraiment pas. En effet, depuis le pathétique moment où il s’était désenglué de l’entrejambe fatiguée d’une mère indifférente, il n’en avait parcouru que très peu. Ai trente-cinq ans, il se contentait de traîner sa médiocrité dans un monde qui lui procurait autant de satisfaction qu’un ours brun léchant une cuillère de sauce Worcestershire.
Physiquement, il avait l’attrait d’une amibe en tenue de parachutiste. Il n’était pas vraiment laid (ah ? on pourrait le penser, vu que tu viens de le comparer à une amibe en tenue de para ! mais bon, comme dit Pacô, la notion de beauté est relative) mais il serait présomptueux de dire qu’il était beau. Il ressemblait à ces plats cuisinés vendus à prix d’or et excitant autant les papilles qu’un sushi cuit.(en très peu de lignes, tu donnes beaucoup d'images : ours brun, amibe et maintenant il ressemble à un plat cuisiné... )
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Sans famille, sans réels amis, et bien sûr sans compagne, il habitait seul mais sans maman (? pourquoi ajouter sans maman ?)dans un très vieil appartement qui n’avait même pas cette qualité coquette d’être sis rue Sarasate.
Ses perspectives d’avenir se limitaient à épargner péniblement quelques euros dans l’hypothétique utopie de s’offrir un séjour dans un pays exotique et où, si possible, il pourrait pour pas trop cher développer une libido qu’il soupçonnait galopante mais dont il ne connaissait guère plus que ses nombreux tête-à-tête avec lui-même. Édouard représentait l’archétype du gars qui passe à côté de sa vie sans même la reconnaître.
Il avait, à l’aube de ses dix-sept ans, découvert qu’il était pourvu d’un organe qui avait d’autres fonctions que celle de se vidanger et il était alors parti en quête de celle qui pourrait lui permettre de grimper, sinon au septième ciel, au moins jusqu’au second. C’est Clothilde Brasier, mocheté notoire, mais au tempérament plus chaleureux qu’une hyène en rut, qui se chargea de déniaiser le gaillard. L’expérience fut pitoyable. Le jeune homme en conserva cependant un souvenir qui jusqu’alors n’avait pu être effacé par aucune autre.
(par contre j'adore ce passage : beaucoup plus fluide, les phrases plus courtes, pas d'abus d'images, juste ce qu'il faut pour rendre ce passage agréable et très amusant).
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Parfois, il se lançait dans l’aventure et s’offrait une incursion dans le monde des vivants en empoignant fermement un caddie forcément déglingué pour arpenter les allées d’une grande surface. Il aimait à observer les mères de famille si actives qui déambulaient, aussi gracieusement que des otaries bourrées (?), entre le rayon des couches et celui des alcools forts, une ribambelle de gamins pendus aux bras. Il se plaisait à s’imaginer en père exemplaire, éduquant ses rejetons dans les valeurs grandiloquentes d’une croyance maladive en Dieu. Car il faut bien ajouter à ses nombreuses tares une foi inébranlable en un type mystique et planqué dans les cumulonimbus, loin des conflits qui ravagent le monde, éparpillant des morceaux d’innocents aux quatre coins du globe .
Ce qui m’amène à préciser, si ce n’était pas suffisamment évident pour quelques esprits embrumés (c'est gentil, t'as pensé à moi !)par les frasques même pas clairement sexuelles des jeunes cons du Loft,(je retire ce que j'ai écris plus tôt ! ) qu’Édouard n’était pas rancunier pour un sou. Avec une vie aussi merdique, on eut pu s’attendre à ce qu’il retourne les crucifix dans les lieux publics supposés agnostiques mais de son existence pathétique(virgule ?) il ne formulait pas la moindre critique.
...
A ce stade du récit, Édouard apparait si soporifique que l’on peut légitimement se demander pourquoi l’humble narrateur inflige à ses lecteurs, au-delà d’un prix de vente prohibitif, l’affligeante description d’un individu aussi terne. Judicieuse réflexion qui démontre que tous les lecteurs ne sont pas encore totalement contaminés par les platitudes abrutissantes de la toute première chaîne publique française.(t'as un compte à régler avec TF1!) Je vous répondrai(s ? Il me semble qu'il faut conjuguer au conditionnel présent ; si on transforme à la deuxième personne du pluriel, ça donne : vous nous répondriez ... mais là je ne suis pas sûre... ) donc que ce ne sont pas vos affaires mais que, dans ma grande mansuétude, je peux vous assurer que cet ersatz d’être humain possède, même si cela paraît relativement improbable à ce stade, un potentiel héroïque qui lui conférera au fil des pages un intérêt grandissant.
Re: Commentaires: Ces personnes qui sont tout le monde
Merci pour ce commentaire petitebrise.
Alors concernant l'amibe, je parle d'attrait, il y a des gens qui sans être laid ou beau ne dégage, à première vue que très peu. C'est le cas du personnage qui transpire la fadeur et n'attire pas forcément la sympathie. Ce qui ne veut pas dire qu'il soit laid.
Une des particularités de l'exercice est de jouer la carte de l'absurde, de l'humour méchant et caustique, d'où les nombreuses images. Ce la peut parfois paraître excessif, je le concède, j'ai d'ailleurs essayé d'alléger par la suite.
Il habitait seul mais sans maman dans un très vieil appartement qui n'avait même pas cette coquetterie d'être sis rue Sarasate --> clin d'œil à la chanson d'Aznavour: j'habite seul avec maman dans un très vieil appartement, rue Sarasate.
les "otaries bourrées" est une image loufoque. L'otarie est déjà malhabile de nature, l'imaginer saoul relève le côté tanguant des mères de famille qui font leurs courses des gamins pendus aux bras.
Pour TF1 et oui, je conchie la première chaine, tout comme je boycott le Coca-Cola, vieux principes personnels ^^
Je vous répondrai - répondrais ? par contre là je ne suis pas plus sûr que toi. Avis aux professionnels.
Merci pour le coup de pouce.
Alors concernant l'amibe, je parle d'attrait, il y a des gens qui sans être laid ou beau ne dégage, à première vue que très peu. C'est le cas du personnage qui transpire la fadeur et n'attire pas forcément la sympathie. Ce qui ne veut pas dire qu'il soit laid.
Une des particularités de l'exercice est de jouer la carte de l'absurde, de l'humour méchant et caustique, d'où les nombreuses images. Ce la peut parfois paraître excessif, je le concède, j'ai d'ailleurs essayé d'alléger par la suite.
Il habitait seul mais sans maman dans un très vieil appartement qui n'avait même pas cette coquetterie d'être sis rue Sarasate --> clin d'œil à la chanson d'Aznavour: j'habite seul avec maman dans un très vieil appartement, rue Sarasate.
les "otaries bourrées" est une image loufoque. L'otarie est déjà malhabile de nature, l'imaginer saoul relève le côté tanguant des mères de famille qui font leurs courses des gamins pendus aux bras.
Pour TF1 et oui, je conchie la première chaine, tout comme je boycott le Coca-Cola, vieux principes personnels ^^
Je vous répondrai - répondrais ? par contre là je ne suis pas plus sûr que toi. Avis aux professionnels.
Merci pour le coup de pouce.
noway- Talent Habitué
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Re: Commentaires: Ces personnes qui sont tout le monde
ce n'est pas exactement le même mot mais c'est la même base, il faudrait peut-être changerLe crépuscule palissait doucement un ciel de carte postale, promettant une douce nuit à qui ne...
orgies c'est bien féminin ? donc potentiellesfacebooker les orgies potentiels des élus locaux sur le net, il convenait...
péteret que son chef de réseau lui avait enjoint de faire pèter le château du coin, honteusement réquisitionné par une horde d’officiers nazis, braillards et violeurs de jeunes fermières à temps perdus.
jour-làIl était pressé d’annoncer la nouvelle à Cristelle comme seules peuvent l’être les femmes enfin en gestation et qui, trop longtemps ont souffert des grossesses des copines, toutes fières d’exhiber leurs rejetons baveux à leurs yeux de femelles en manque de pouponnage. L’accueil ne fut pourtant pas à la hauteur de ses espérances. La demoiselle avait peu vendu ce jour là, et s’était fait remonter les...
Arrête- Arrêtes avec ces petits noms à la con. Tu m’énerves.
EvidemmentÉvidement, elle aurait eu bien du mal à expliquer ce qui l’attirait tant chez cet insignifiant personnage mais cela lui importait peu.
- Je te promets de t’appeler tous les soirs (manque le point)
- Je t’aime, conclu-t-elle avant d’enfoncer une langue chafouine au plus profond de sa bouche.
- Moi aussi, je m’aime, ironisa-t-il, pouffant à son propre trait d’esprit (point)
- Viens. (aller à la ligne) Elle lui prit la main et l’entraîna vers la chambre à coucher.
Farfouillant dans le tiroir de la table de nuit, elle en ôta un préservatif qu’elle lui tendit.
- Euh…Pourquoi (pour quoi)faire ?, s’étonna-t-il.
Te donner mon avis général sur ton texte, comme je l'ai déjà précisé précemment, sur la façon d'écrire, je n'ai pas grand chose à dire, le style est bon, le texte est fluide. Pour le reste, en dehors de cela, c'est vrai que je n'accroche pas du tout parce que trop acide pour moi.
Re: Commentaires: Ces personnes qui sont tout le monde
Chapitre II
Cristelle Aubert possédait, il faut le reconnaître, d’indéniables qualités. Elle était gentille, souriante, d’un optimisme horripilant mais surtout, elle était dotée d’une plastique qui eut pu convertir le plus homosexuel des homosexuels, y compris Georges Mickaël. (ça j'y crois pas du tout !lol!)
Forcément elle était blonde (ben voyons !), et c’était bien là tout son drame. Icône vivante de la blondasse stupide, elle matérialisait, à elle seule, toutes les vannes plus ou moins grasses, inventées à l’encontre de cette catégorie de femmes, dont les hommes ayant épousés des brunes rêvaient secrètement. Pour elle la lèpre était une destination lointaine et, lorsqu’au hasard des rues elle tombait sur un billet de dix euros, elle se déshabillait et se mettait à danser. (Ohlala ! on tourne à la blague lourde ... même pas drôle !)
On l’aura compris, Cristelle était l’incarnation même de la conne bien gaulée.
Elle travaillait dans une boutique de fringues pour femmes dont les maris se crevaient suffisamment au boulot pour qu’elles puissent claquer l’équivalent d’un salaire d’éboueur dans des robes qui leur iraient aussi bien qu’une paire de gants à un manchot (bon, après TF1, c'est le tour de la blonde !). Le peu de tissu utilisé le disputait aux tarifs prohibitifs pratiqués dans ce temple du capitalisme absolu, dirigé d’une main de fer par une patronne friquée, fardée et pète-sec, répondant au doux prénom de Flore. Grande fan de Mylène Farmer (Tu as regroupé tous les clichés... la blonde conne, la conne fan de Mylène, la femme vampire qui suçe la paye de son pauvre travailleur de mari...) devant l’Éternel, elle avait pompeusement baptisé son piège à fric « Ré-habillez-moi », reniant par-là même toute la carrière d’une Juliette Greco dont elle ignorait jusqu’à l’existence.
Cristelle virevoltait entre les étals avec toute la grâce d’un papillon exotique, butinant à l’occasion une étamine masculine de livreur lorsque la Flore était absente. (l'image de la p'tite abeille me plaît davantage !lol! c'est plus...subtil)
Les clientes la haïssaient mais se gardaient bien de le lui faire entendre. Il est plus glorifiant quand on est moche mais riche de s’afficher en compagnie d’une beauté, même stupide, (là je suis pas persuadée)que de lui déclarer une guerre qui ne ferait que confirmer la laideur intérieur de tous ces portefeuilles sur pattes. On lui souriait donc avec condescendance tout en lui affichant de très peu délicats doigts d’honneur dès qu’elle tournait le dos pour retrouver le fil de ses maigres pensées.
De ses études laborieuses, la jeune femme n’avait retenu que bien peu de choses : la Terre, bizarrement, était ronde, deux plus deux équivalaient à quatre et le meilleur moyen de gagner sa moyenne était de compter sur une bouche avenante et des genoux solides . Ce dernier précepte dirigeait sa vie depuis le jour où elle avait quitté les pénates parentaux pour se lancer à l’assaut du grand monde.
...
Il faudra cependant renoncer pour le moment à ces frasques érotiques, mais je promets dans la mesure de ma démesure d’essayer de vous glisser quelques morceaux de gazon au cours de mon histoire.
...
Elle les collectionnait avec plus de ferveur que le plus acharné des numismates. Grands ou petits, blonds ou bruns, gros ou maigres, son lit voyait régulièrement passer des individus de tous les continents et de toutes les pratiques sexuelles : du gentil missionnaire à l’excentrique dominateur. Pour la jeune femme, le sexe était un hobby comme un autre et il lui paraissait vain de cloîtrer sa libido débordante (c'est qu'elle donc moins conne que d'autres, elle s'éclate !) dans un ménage où la fidélité finirait immanquablement par tarir l’orgasme. Entre peintures dévastatrices et orgies débridées, Cristelle vivotait son existence sans trop se préoccuper de ce qui pouvait bien se passer autour d’elle.
...
Que dire... soupir. J'ai plus l'impression d'un réglement de compte. J'ai préféré ton 1er extrait. (peut-être parce-que je suis blonde et que je m'appelle Christelle et que je peinds... ça fait un peu beaucoup... maintenant, il ne me reste plus qu'à me pendre)
Cristelle Aubert possédait, il faut le reconnaître, d’indéniables qualités. Elle était gentille, souriante, d’un optimisme horripilant mais surtout, elle était dotée d’une plastique qui eut pu convertir le plus homosexuel des homosexuels, y compris Georges Mickaël. (ça j'y crois pas du tout !lol!)
Forcément elle était blonde (ben voyons !), et c’était bien là tout son drame. Icône vivante de la blondasse stupide, elle matérialisait, à elle seule, toutes les vannes plus ou moins grasses, inventées à l’encontre de cette catégorie de femmes, dont les hommes ayant épousés des brunes rêvaient secrètement. Pour elle la lèpre était une destination lointaine et, lorsqu’au hasard des rues elle tombait sur un billet de dix euros, elle se déshabillait et se mettait à danser. (Ohlala ! on tourne à la blague lourde ... même pas drôle !)
On l’aura compris, Cristelle était l’incarnation même de la conne bien gaulée.
Elle travaillait dans une boutique de fringues pour femmes dont les maris se crevaient suffisamment au boulot pour qu’elles puissent claquer l’équivalent d’un salaire d’éboueur dans des robes qui leur iraient aussi bien qu’une paire de gants à un manchot (bon, après TF1, c'est le tour de la blonde !). Le peu de tissu utilisé le disputait aux tarifs prohibitifs pratiqués dans ce temple du capitalisme absolu, dirigé d’une main de fer par une patronne friquée, fardée et pète-sec, répondant au doux prénom de Flore. Grande fan de Mylène Farmer (Tu as regroupé tous les clichés... la blonde conne, la conne fan de Mylène, la femme vampire qui suçe la paye de son pauvre travailleur de mari...) devant l’Éternel, elle avait pompeusement baptisé son piège à fric « Ré-habillez-moi », reniant par-là même toute la carrière d’une Juliette Greco dont elle ignorait jusqu’à l’existence.
Cristelle virevoltait entre les étals avec toute la grâce d’un papillon exotique, butinant à l’occasion une étamine masculine de livreur lorsque la Flore était absente. (l'image de la p'tite abeille me plaît davantage !lol! c'est plus...subtil)
Les clientes la haïssaient mais se gardaient bien de le lui faire entendre. Il est plus glorifiant quand on est moche mais riche de s’afficher en compagnie d’une beauté, même stupide, (là je suis pas persuadée)que de lui déclarer une guerre qui ne ferait que confirmer la laideur intérieur de tous ces portefeuilles sur pattes. On lui souriait donc avec condescendance tout en lui affichant de très peu délicats doigts d’honneur dès qu’elle tournait le dos pour retrouver le fil de ses maigres pensées.
De ses études laborieuses, la jeune femme n’avait retenu que bien peu de choses : la Terre, bizarrement, était ronde, deux plus deux équivalaient à quatre et le meilleur moyen de gagner sa moyenne était de compter sur une bouche avenante et des genoux solides . Ce dernier précepte dirigeait sa vie depuis le jour où elle avait quitté les pénates parentaux pour se lancer à l’assaut du grand monde.
...
Il faudra cependant renoncer pour le moment à ces frasques érotiques, mais je promets dans la mesure de ma démesure d’essayer de vous glisser quelques morceaux de gazon au cours de mon histoire.
...
Elle les collectionnait avec plus de ferveur que le plus acharné des numismates. Grands ou petits, blonds ou bruns, gros ou maigres, son lit voyait régulièrement passer des individus de tous les continents et de toutes les pratiques sexuelles : du gentil missionnaire à l’excentrique dominateur. Pour la jeune femme, le sexe était un hobby comme un autre et il lui paraissait vain de cloîtrer sa libido débordante (c'est qu'elle donc moins conne que d'autres, elle s'éclate !) dans un ménage où la fidélité finirait immanquablement par tarir l’orgasme. Entre peintures dévastatrices et orgies débridées, Cristelle vivotait son existence sans trop se préoccuper de ce qui pouvait bien se passer autour d’elle.
...
Que dire... soupir. J'ai plus l'impression d'un réglement de compte. J'ai préféré ton 1er extrait. (peut-être parce-que je suis blonde et que je m'appelle Christelle et que je peinds... ça fait un peu beaucoup... maintenant, il ne me reste plus qu'à me pendre)
Re: Commentaires: Ces personnes qui sont tout le monde
A kat: merci pour ces remarques orthographiques, je vais corrigé au plus vite.
Tu n'es pas obligée d'aimer, il est vrai que le style est particulier. En général on aime ou l'on déteste (si, si, certains esprits aussi noirs que le mien adorent).
A petitebrise:
Aïe, aïe, j'ai gaffé là
Blonde certes, mais ma Cristelle n'a pas de "h" Quand à la peinture, elle n'a pas le moindre talent, je suis certains que ce n'est pas ton cas.
Plus sérieusement, le jeu étant de pousser la caricature, je ne pouvais me permettre une brune ou une rousse. Maintenant, l'objectif est autant de caricaturé que de dénoncer, en une certaine mesure, les clichés de genre (racisme primaire, blondattitude, ...).
Je te rassures, je n'ai rien contre les blondes et fait partie de ceux que les blagues anti-blondes ne fait que rarement sourire (faut pas non plus mentir).
Bre, pas de quoi te pendre, descend donc de ce tabouret et merci pour tes commentaires ^^.
Tu n'es pas obligée d'aimer, il est vrai que le style est particulier. En général on aime ou l'on déteste (si, si, certains esprits aussi noirs que le mien adorent).
A petitebrise:
Aïe, aïe, j'ai gaffé là
Blonde certes, mais ma Cristelle n'a pas de "h" Quand à la peinture, elle n'a pas le moindre talent, je suis certains que ce n'est pas ton cas.
Plus sérieusement, le jeu étant de pousser la caricature, je ne pouvais me permettre une brune ou une rousse. Maintenant, l'objectif est autant de caricaturé que de dénoncer, en une certaine mesure, les clichés de genre (racisme primaire, blondattitude, ...).
Je te rassures, je n'ai rien contre les blondes et fait partie de ceux que les blagues anti-blondes ne fait que rarement sourire (faut pas non plus mentir).
Bre, pas de quoi te pendre, descend donc de ce tabouret et merci pour tes commentaires ^^.
noway- Talent Habitué
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Re: Commentaires: Ces personnes qui sont tout le monde
C'est vrai que Desproges et moi n'avons jamais été très amis Cela dit tu as des petites réflexions dans tes textes que j'apprécie et qui (si si c'est possible) me font sourire. Je n'aurais pas pu trouver de telles réparties.Tu n'es pas obligée d'aimer, il est vrai que le style est particulier. En général on aime ou l'on déteste
je confirme le talent vu les dessins que mademoiselle "coup de vent" a laissé sur le forumQuand à la peinture, elle n'a pas le moindre talent, je suis certain que ce n'est pas ton cas.
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