La Marche des Parias.

Heu... En fait, c'est surtout savoir si vous éprouvez un quelconque plaisir à me lire. Nan, pasque vu mon orthographe, ma grammaire et ma conjugaison, autant pas perdre son temps et voir si ça vaut le coup de retravailler... ou pas.
Alors, si c'est oui, pourquoi ? et si c'est non, pourquoi aussi ^^.
C'est à vous !

Bonjour à toi,

des femmes et des enfants seront égorgés à coup de morsures

En premier lieu, je trouve que c'est peu cohérent, il faut beaucoup de force et de tranchant pour égorger une personne, via des morsures de dents (à moins d'être un loup ou un chien), je ne suis pas convaincue.

et toutes les emmerdes

là j'ai un doute sur le "sexe" du mot emmerdes, j'aurais eu tendance à dire tous les emmerdes

Totophe était mon binôme de TP, comme l’était Ludo pour Guillaume. Ce dernier intervint :

— On a fini avec Ludo. On peut vous le passer si vous voulez.
— C’est cool. Il les note ce con de thésard.

"ce dernier intervint :
ça reste rare l'utilisation de la ponctuation : dans un roman.
Pourquoi ne pas faire parler ton personnage de cette façon : "on a fini avec Ludo. On peut vous le passer, intervînt-t-il (quoique le mot intervenir ne va pas trop dans ce contexte)

thesard, je suppose que c'est le nom du prof ? donc je mettrais une majuscule.

— Ouais, mais c’est un film de S.F. T’imagines Mac Do servir de la viande humaine (j'imagine pas du tout moi qui adore le mc do )

S.F. quand on connait le terme ok mais pour ceux qui ne connaissent pas, se serait mieux de l'écrire en toutes lettres.

Maintenant te faire part de ce que je pense du texte. Sur le fond, je n'ai pas grand chose à dire. C'est sympa à lire, fluide (pour moi)
Ce qui me choque un peu c'est que le démarrage du roman fait parler un jeune dans un langage "correct" et puis d'un seul coup on passe dans un mode un peu trop vulgarisé ou tous les mots sont déformés. Je trouve que ça casse un peu la lecture et j'ai de moins en moins apprécié en descendant sur la fin.

Le texte d'accroche est accrocheur mais donne tout de suite l'image d'un roman hyper violent.
Sur la fin, tu écris :

« Moi, si j’étais clodo, je ferais un casse. Merde, t’as rien à perdre. Au mieux, t’as des thunes. Au pire, t’es logé et nourri gratis. Je comprends pas pourquoi tous ces pauvres mecs le font pas. »
La réponse, j’aurais préféré pas la connaître.

Mon sentiment alors et de tout de suite penser que je vois très bien la suite du roman, à savoir qu'ils vont faire partie de ces clochards qui mutilent et assassinent, ça semble faire sauter immédiatement le suspens.

Voilà pour mon avis. et en dernier lieu pour reprendre ton interrogation sur "autant pas perdre son temps et voir si ça vaut le coup de retravailler... ou pas."
Evidemment que ça vaut le coup de retravailler ce texte, tes compétences sont là pour moi.

Première chose : le prologue est très sympa, très accrocheur... l'écriture est fluide , agréable à lire.

Chapitre I : On était une bande de potes

On était une bande de potes. Trop heureux d’avoir quitté le giron familial, nous nous étions paumés dans cette grande école qu’est l’Université.
Après le lycée, j’avais fait pharma, car ça (cette filière ? cette préparation ? ) me semblait moins bouché que la fac. J’avais de bonnes notes en biologie : j’aimais cette matière. Le problème, c’est que j’avais suivi les conseils d’un mec plus bosseur que moi (je sais, c’est pas dur).

La présentation de tes personnages est sympatoche. Inhabituelle, mais sympa. On a l'impression de suivre les pensées de ton personnage.

Par contre, une putain d’histoire s’est immiscée brutalement dans nos vies, un matin de merde, sans crier vraiment gare.

C'est transition entre présentation et l'histoire est bien faite. Pour le moment, c'est bien rythmé.

Au début, on croyait à une grosse connerie, genre canular né sur internet. Pourtant, avant qu’on lise ça (bof,l'article ?)dans les journaux, Guillaume nous avait mis au parfum. Je me rappelle, c’était lors d’une de nos innombrables soirées devant la console.

Les dialogues sont marrants.

J’abîmai(s) peu plus mon paquet de cigarettes pour faire un filtre et fis mon collage. La blonde éventrée déversa son tabac dans les feuilles et je saupoudrai(s) tout d’un peu de shit. Restait plus qu’à finir mon collage.

Privilège du rouleur, j’allumai(s) ....savourai(s) la première bouffée.
...
- Qu’est-ce tu racontes ? Elle a pas de iench ma reum.(? heu... là il va me falloir un guide)
...

— J’ai vu Soleil vert(Oh, un de mes films préféré ). Un film où les vieux servaient de bouffe aux Hommes (hommes) sous forme de tablettes.
...
En route, nous avons croisé un pauvre gars. On l’a regardé et puis on a fermé notre gueule jusqu’au resto universitaire.
(pourquoi ils ferment leur gueule ?)

En revenant, Guillaume a sorti un truc que j’oublierai(s) jamais :
« Moi, si j’étais clodo, je ferais un casse. Merde, t’as rien à perdre. Au mieux, t’as des thunes. Au pire, t’es logé et nourri gratis. Je comprends pas pourquoi tous ces pauvres mecs le font pas. »
La réponse, j’aurais préféré pas la connaître.

C'est vraiment bien. J'ai accroché. Et la suite semble promettre (référence : soleil vert) du coup je m'attends à un truc fantastique...

Elle a pas de iench ma reum.(? heu... là il va me falloir un guide)

m'enfin petitebrise : je traduis pour toi alors : elle a pas de chien ma mère !

Merki... (z'avais pas vu que c'était en verlan...)

En premier lieu, je trouve que c'est peu cohérent, il faut beaucoup de force et de tranchant pour égorger une personne, via des morsures de dents (à moins d'être un loup ou un chien), je ne suis pas convaincue.

Sincèrement, je pense que c'est possible, les mâchoires humaines ont beaucoup de force. Cette partie fait référence au jour de morts vivants.

là j'ai un doute sur le "sexe" du mot emmerdes, j'aurais eu tendance à dire tous les emmerdes

Aïe ! moi aussi j'ai un doute...

Pour thésard, c'est comme ça qu'on appelle ceux qui soutiennent une thèse, enfin ceux qui sont en doctorat.

le démarrage du roman fait parler un jeune dans un langage "correct" et puis d'un seul coup on passe dans un mode un peu trop vulgarisé ou tous les mots sont déformés

Ouaip, bon mon point de vue c'est qu'il y a décalage entre le langage écrit et parlé. Je te rassure, ils causent mieux avec leurs parents

à savoir qu'ils vont faire partie de ces clochards qui mutilent et assassinent, ça semble faire sauter immédiatement le suspens.

Oui... mais non C'est plus capillotracté que ça.

En tous les cas, kat (désolé, elle est nulle ), merci pour tes remarques intéressantes.

Petitebrise, merci pour les compliments, je suis preneur ^^.
Pour les s à la fin des verbes, je crois pas.

En route, nous avons croisé un pauvre gars. On l’a regardé et puis on a fermé notre gueule jusqu’au resto universitaire.
(pourquoi ils ferment leur gueule ?)

Hum, sans doute par honte. Ils discutaient des clochards, abstraitement et puis la réalité est venu leur rappeler ce que c'était vraiment.

Bon, plus que du fantastique, ce sera de l'horreur

Quant au verlan, kat t'a parfaitement renseigné.

Mesdemoiselles, je vous salue bien bas (aïe ! mon dos...)

Sincèrement, je pense que c'est possible, les mâchoires humaines ont beaucoup de force. Cette partie fait référence au jour de morts vivants.

Je ne pense pas. On peut blesser, voir blesser gravement, mais pour égorger, il faut des canines faites pour. Or, l'humain n'est pas morphologiquement fait pour égorger des proies, par conséquent, il me semble difficile de faire plus que de blesser.

MrSonge a écrit:

Sincèrement, je pense que c'est possible, les mâchoires humaines ont beaucoup de force. Cette partie fait référence au jour de morts vivants.

Je ne pense pas. On peut blesser, voir blesser gravement, mais pour égorger, il faut des canines faites pour. Or, l'humain n'est pas morphologiquement fait pour égorger des proies, par conséquent, il me semble difficile de faire plus que de blesser.

L'humain est capable de beaucoup de choses (surtout avec sa bouche ) Moi je pense que c'est possible, tout dépend de la rage qui accompagne cet acte de barbare. Mais, bon, j'irai pas tester.

Alors il faut insister sur le fait que le type s'y reprend à plusieurs fois. En une morsure, c'est morphologiquement impossible, rage ou pas. ^^

En tous les cas, kat (désolé, elle est nulle ), merci pour tes remarques intéressantes.

j'te le fais pas dire

MrSonge a écrit:Alors il faut insister sur le fait que le type s'y reprend à plusieurs fois. En une morsure, c'est morphologiquement impossible, rage ou pas. ^^

effectivement

Ouais, d'un autre côté, des invraisemblances, il risque d'y en avoir ^^.
Cependant, pour ma mâchoire, j'y tiens :

Nous nous sommes donc proposées d’évaluer la force de la mâchoire humaine.
Tout d’abord, il faut noter que les mâchoires développent une force surprenante. Cette puissance est due aux nombreux muscles de la face qui assurent de façon étroitement interdépendante la mobilité du visage. En outre, au niveau des incisives, une force de 55 livres peut être observée tandis que les molaires peuvent aller jusqu’à 200 livres ( Handler, 1967 ).

Vu que la gorge est pas super solide, je pense pas que ce soit impossible pour une bande d'enragés... (en tous les cas, les zombies y arrivent 'achement bien ). Nan, pasque vous avez p'têt trop l'image du vampire sympa qui fait deux p'tits trous et puis s'en va. Mais là, moi, je vois des Hommes revenus à la Source de Bergmann (faut bien que je la joue un peu intello sinon on va pas me croire )

Oui mais il faut savoir que blesser à la gorge ne veut pas dire égorger. Et de plus, un type égorger meurt lentement, en se vidant de son sang. Par conséquent, il faudrait que la blessure soit assez profonde pour que le type se vide vite. Donc, je pense qu'une seule morsure, c'est impossible. Mais comme je l'ai dit, il suffit d'accentuer l'idée de morsures multiples sur une seule gorge, et de sauvagerie, et le tour est joué ! ^^

MrSonge a écrit: Et de plus, un type égorger meurt lentement, en se vidant de son sang.

Pas s'il lui arrache la carotide... beurk (je crois qu'j'vais aller vomir...)

Merci petitebrise, je pensais à la même chose.
D'un autre côté, c'est plus le renvoi aux films de zombies qui m'intéressait ici. J'ai quand même mis "femmes et enfants" pour crédibiliser la chose mais de toutes les façons un tel évènement est impossible (non ?).

Tu causes, tu causes, mais quand est-ce'qu'tu postes la suite ?

Pom, pom, dans une semaine je dirais. (Merci pour l'empressement, ça fait plais' )
J'ai déjà écrit les quatres premiers chapitres, mais je ne tiens pas à vous noyer sous mes élucubrations. Et puis ça va me permettre de mieux vous connaitre ainsi que vos romans. En plus, là je survole mais j'ai envie d'aller un peu plus en profondeur dans mes remarques.
Voili, voilou, tu sais tout

mais de toutes les façons un tel évènement est impossible (non ?)..

Ne parles pas de malheur !

Ceci dit, on pourrait penser que suite à des mutations génétiques ou autres, ces hommes seraient tout à fait capables de déchiqueter la chair humaine à défaut d'égorger. Et dix mendiants sur le cou d'un enfant, à mon avis il ne mettra pas longtemps à se vider de son sang.

Oui tout-à-fait. Je voulais simplement signaler qu'une seule mâchoire humaine me parvient pas forcément à arracher la carotide d'un coup, c'est tout. ^^
A propos de déchiqueter, il y a une nouvelle d'Anthony Horrowitz, absolument ignoble. Un gosse, dans un supermarché, se précipite dans un ascenseur qui va partir, en faussant compagnie à ses parents. Lorsque l'ascenseur s'arrête quelques étages plus haut, le gosse s'est volatilisé. Et en fait, on comprend à la fin qu'il s'est retrouvé avec une bande d'anciens cannibales et que lorsqu'ils ont vu ce petit gosse tout rose et rondelet, ils ont craqué, se sont jeté dessus et l'on dévoré, avant de dissimulé les os comme ils pouvaient (du genre dans le sac à main, etc...). Et la dernière phrase c'est "Il ne restait plus au commissaire qu'à trouver le moyen d'annoncer la nouvelle aux parents."

Et la dernière phrase c'est "Il ne restait plus au commissaire qu'à trouver le moyen d'annoncer la nouvelle aux parents."

Magnifique ! J'écris aussi pour arriver à sortir ce genre de trucs. Fort sans esclandre ni emphase.

Bon, c'est pas que je m'emmerde mais j'ai encore du taf (15h15 chez moi).

A plus.

My God, c'est ignoble (mais je serais bien tentée de lire cette nouvelle)

Bon heu la citation n'est pas textuelle, hein. Mais ça revient à dire la même chose, et j'ai la flemme de vérifier.
Il y a trois nouvelles, en tout cas dans le recueil où j'ai lu celle-ci. La première avec un étrange auto-stoppeur pris par une famille qui rentre de promenade, un soir pluvieux à quelques kilomètre d'un asile psychiatre, et une autre avec un portable un peu spécial, avec lequel on peut entrer en communication avec les défunts...

Je trouve l'histoire captivante et ai hâte de lire la suite.

Pourrais-tu cependant m'éclairer sur certaines expressions que je n'ai pas comprises ?

On peut pas dire que l’on ait eu une influence bénéfique sur son formatage dans le moule des winners.

Ouais, bon on se fait un bédo ?

Je ne me fis pas prier et sortis mes Camel ainsi que mes feuilles OCB

Bien que nous ayons conscience de nos très maigres chances de décrocher le DEUG, nous grappillions le maximum de points.

Il les a livrés à l’entreprise de bidoche qui fournit Mac Do en hamburger.

D’toute façon, je préfère les pizzas du RU.

On s’est pris chacun une bilouze et on a tracé jusqu’à la Fac située à peine à un kilomètre.

Wow, merci cathie !
Hum, je pense qu'un petit glossaire ne serait pas une mauvaise idée
Je te rassure, tous les personnages n'emploieront pas le même language.
alors :

formatage dans le moule des winners :
je veux dire, si on considère les grandes écoles comme des moules, des machines à formater les grands de demain (je suis un winner = un gagnant) alors la fac n'aurait pas vraiment la même vocation. Le narrateur se réfère au point de vue qu'il imagine être celui des parents de Totophe quant à la définition de "winner"

Ouais, bon on se fait un bédo ? :
un bédo= un joint, un pétard, une cigarette qui fait rire.

Je ne me fis pas prier et sortis mes Camel ainsi que mes feuilles OCB.
OCB est une marque de papier à rouler apprécier des rouleurs (OCB OC carton blindé, fait tourner, fait tourner, fait tourner).

Bien que nous ayons conscience de nos très maigres chances de décrocher le DEUG, nous grappillions le maximum de points.
grappiller, c'est réaliser de petits gains

Il les a livrés à l’entreprise de bidoche qui fournit Mac Do en hamburger.
bidoche = viande

D’toute façon, je préfère les pizzas du RU.
RU = Restaurant Universitaire

On s’est pris chacun une bilouze et on a tracé jusqu’à la Fac située à peine à un kilomètre.
bilouze ou binouze selon la région = bière.

Sans être Burgess (oui, c'est pas moi qui les ai inventé ces mots ^^), j'ai mis pas mal de mots d'argot vieux ou récents. M'enfin, ça se recycle (ex : la thune, c'est vieux comme... mes vieux )

j'ai un doute sur le "sexe" du mot emmerdes, j'aurais eu tendance à dire tous les emmerdes

Larousse dit que « emmerdement » est masculin, et que « emmerde » est soit masculin, soit féminin.

un bédo= un joint, un pétard, une cigarette qui fait rire.

Ou une cigarette à la plante, comme dit Tunisiano
Pour les gorges déchirées, je pensais aux cannibales aussi. Il ne s’en sortait pas trop mal de ce côté-là, le docteur Lecter.

T’as vu Nico, ils ont du mal avec l’argot ou le verlan, les djeuns. Jamais j’aurions cru ça