La Marche des Parias.
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Re: La Marche des Parias.
MErci Azul,
Je garde mes amours et mes emmerdes au féminin (no woman, no cry).
L'argot est parfois comme le patois : propre à une région. Heureusement que je mets pas de créole ! (quoique ti mal, beaucoup doivent connaitre).
Je garde mes amours et mes emmerdes au féminin (no woman, no cry).
L'argot est parfois comme le patois : propre à une région. Heureusement que je mets pas de créole ! (quoique ti mal, beaucoup doivent connaitre).
Re: La Marche des Parias.
Bon, beaucoup de gens ont déjà fait un gros relevé, et après avoir fait le mien, je pense que je vais beaucoup répéter certains lecteurs (ou même certaines lectrices ).
Mais bon, maintenant que j'ia relevé, autant en faire profiter .
- furent égorgés
- intervint
- et n'eut d'autres choix (oui, un "s" à autres)
=> on répond plus à une problématique qu'on y réfléchit (même si on réfléchit pour y répondre, cela va de soi ^^)
=> pourquoi les français et les anglais ? Les allemands et les espagnols savent pas réfléchir eux ? oO Je pense qu'il faut préciser "pourquoi".
=> pourquoi c'est le secrétaire à la sécurité intérieure qui est invité à réfléchir sur les conditions sociales des personnes démunies ? Le secrétaire chargé des missions sociales, il sert à quoi alors ?
Ce gars a un bon état d’esprit, humble, à l’écoute des autres, un ami comme ils devraient tous l’être.
=> je mettrais ":" à la place de la virgule entre "d'esprit" et "humble".
Appréciation linguistique :
J'ai vu la remarque plus haut : le changement de style entre la coupure de presse et le démarrage du chapitre 1 choque.
J'ai plutôt envie de dire : elle ne choque pas assez ^^".
L'article du dessus ne me paraît pas assez journalistique. Mais il n'est pas non plus "journal intime". En vérité, il penche des deux côtés mais ne se fixe pas vraiment.
Est-ce le héros qui écrit ça pour lui-même ? (alors ce serait du trop "soutenu" pour un truc perso)
Est-ce le papier d'un journaliste ? (et alors ce n'est pas assez journalistiquement parlant)
Est-ce encore un compte-rendu de dossier aux archives de l'État ? (et là, c'est encore moins écrit à la méthode rigoureuse des dossiers archivés, pour moi).
Bref, en gros, on ne sait pas trop d'où il sort et c'est dérangeant. Le truc qui ferait bien déjà, c'est de citer une source. Et de l'écrire dans le genre qui colle. Utiliser les superlatifs et les exagérations d'un journaliste, le pragmatisme d'un fonctionnaire d'état, ou le olé olé d'un gars qui gribouille ça dans ses carnets personnels.
Là c'est un mixe qui touche aux trois bords, sans en choisir un. Par exemple, tu emploies des termes super littéraires. Juste comme ça "hère" est très employée aux temps des lumières. Toujours aujourd'hui, certes, mais ça dénote d'une certaine classe sociale. (oui généralement, ce ne sont pas les "hères" eux-mêmes qui se qualifient ainsi ^^).
Un autre "fomenter". C'est un très joli verbe... mais il flashe au milieu d'un texte qui n'a rien d'un texte d'érudit...
Ensuite, le chapitre 1 en lui-même tranche, et on plonge vraiment dans le coup. Il est accrocheur, ça ne fait pas de doute. Mais ça tombe, toujours selon moi, un peu trop dans le vulgaire gratuit et pas forcément justifié.
Il y a des mots pour moi qui ne conviennent pas, et qui ne font même pas "djeun's".
Et les dialogues sont un peu légers et font parfois un peu tirés dans tous les sens.
Mais bon, je préfère nettement le passage "plus vulgaire" que le premier .
Appréciation de l'histoire :
La trame est spéciale. C'est indéniable ^^".
Par contre, je n'aurais pas cité une marque reconnue mondialement. Mac Do', c'est Mac Donald. Et tu n'as pas droit de faire d'histoire diffamatoire comme ça, comme tu n'as pas le droit de réécrire la vie d'azul en la transformant en pédophile. Elle serait en droit de porter plainte ^^".
Une autre chose qui m'a dérangé : les quatre potes font très immatures. C'est voulu ?
Quand je les entends causer, ils font pas bachelier en fac de bio. Ils font détenteurs du brevet qui vont aborder les portes du lycée.
Enfin, quand je les visualise, je ne vois pas des mecs de 20 ans, mais plus de 15-16 ans.
Est-ce voulu donc ?
Sinon, j'aime bien comment ça commence. J'attends de voir la suite pour me prononcer davantage .
Mais bon, maintenant que j'ia relevé, autant en faire profiter .
=> égorgé, ça ne peut être que fait avec une lame il me semble. Ils peuvent se faire ouvrir le coup, mais le terme "égorger" est incorrect. Je pense que azul sera plus à même de répondre à cette petite futilité du français.puisque des femmes et des enfants seront égorgés à coup de morsures.
=> problèmes de congugaisons :
Le terme n’est pas trop fort puisque des femmes et des enfants seront égorgés à coup de morsures. La police fédérale interviendra et n’aura d’autre choix que d’abattre les clochards.
- furent égorgés
- intervint
- et n'eut d'autres choix (oui, un "s" à autres)
=> sauf qu'à l'époque, le terrorisme, c'était pas encore trop ça...Le gouvernement américain préféra étouffer l’affaire et parla d’un attentat terroriste.
=> invité/invités = fâcheuse répétition. "enjoindre" ?Suite à cette tragédie, le secrétaire à la sécurité intérieure fut invité par le président, Jimmy Carter, à mener une réflexion sur l’instabilité potentiellement dangereuse des personnes démunies. Une cellule de crise fut créée et des scientifiques français et anglais furent invités à réfléchir à cette problématique dans le cadre d’un « échange de bons procédés ».
=> on répond plus à une problématique qu'on y réfléchit (même si on réfléchit pour y répondre, cela va de soi ^^)
=> pourquoi les français et les anglais ? Les allemands et les espagnols savent pas réfléchir eux ? oO Je pense qu'il faut préciser "pourquoi".
=> pourquoi c'est le secrétaire à la sécurité intérieure qui est invité à réfléchir sur les conditions sociales des personnes démunies ? Le secrétaire chargé des missions sociales, il sert à quoi alors ?
=> j'suis pas trop fan des parenthèses, ça fait un peu brouillon ou journal intime (pour moi) mais pas adapté pour une oeuvre littéraire...Le problème, c’est que j’avais suivi les conseils d’un mec plus bosseur que moi (je sais, c’est pas dur)
=> Mouais, la phrase me fait un peu simplette. Pharma pour être pharmacien, et une boulagerie où y'a un boulanger, c'est ça ? ^^Pharma, c’est pour être pharmacien, un mec qui gagne plein de thunes en restant derrière son comptoir.
Ce gars a un bon état d’esprit, humble, à l’écoute des autres, un ami comme ils devraient tous l’être.
=> je mettrais ":" à la place de la virgule entre "d'esprit" et "humble".
=> atomisés (il ne les vouvoie pas hein ? ^^)— Et voilà, je vous ai encore atomisé.
XD. Genre plus Call of', ou GTA...— ‘Tain Tophe, c’est normal tu joues à Mariokart toute la journée.
=> LoL. Pour un geek, je me serais attendu à autre chose que MarioKart
=> tant qu'à faire un minimum d'ortho : zarbieIl a un drôle de goût et une odeur zarbi.
=> pour éviter le "d'un"/"un", j'aurais parlé de "le miracle est toujours possible"D’un, un miracle est toujours possible,
Appréciation linguistique :
J'ai vu la remarque plus haut : le changement de style entre la coupure de presse et le démarrage du chapitre 1 choque.
J'ai plutôt envie de dire : elle ne choque pas assez ^^".
L'article du dessus ne me paraît pas assez journalistique. Mais il n'est pas non plus "journal intime". En vérité, il penche des deux côtés mais ne se fixe pas vraiment.
Est-ce le héros qui écrit ça pour lui-même ? (alors ce serait du trop "soutenu" pour un truc perso)
Est-ce le papier d'un journaliste ? (et alors ce n'est pas assez journalistiquement parlant)
Est-ce encore un compte-rendu de dossier aux archives de l'État ? (et là, c'est encore moins écrit à la méthode rigoureuse des dossiers archivés, pour moi).
Bref, en gros, on ne sait pas trop d'où il sort et c'est dérangeant. Le truc qui ferait bien déjà, c'est de citer une source. Et de l'écrire dans le genre qui colle. Utiliser les superlatifs et les exagérations d'un journaliste, le pragmatisme d'un fonctionnaire d'état, ou le olé olé d'un gars qui gribouille ça dans ses carnets personnels.
Là c'est un mixe qui touche aux trois bords, sans en choisir un. Par exemple, tu emploies des termes super littéraires. Juste comme ça "hère" est très employée aux temps des lumières. Toujours aujourd'hui, certes, mais ça dénote d'une certaine classe sociale. (oui généralement, ce ne sont pas les "hères" eux-mêmes qui se qualifient ainsi ^^).
Un autre "fomenter". C'est un très joli verbe... mais il flashe au milieu d'un texte qui n'a rien d'un texte d'érudit...
Ensuite, le chapitre 1 en lui-même tranche, et on plonge vraiment dans le coup. Il est accrocheur, ça ne fait pas de doute. Mais ça tombe, toujours selon moi, un peu trop dans le vulgaire gratuit et pas forcément justifié.
Il y a des mots pour moi qui ne conviennent pas, et qui ne font même pas "djeun's".
Et les dialogues sont un peu légers et font parfois un peu tirés dans tous les sens.
Mais bon, je préfère nettement le passage "plus vulgaire" que le premier .
Appréciation de l'histoire :
La trame est spéciale. C'est indéniable ^^".
Par contre, je n'aurais pas cité une marque reconnue mondialement. Mac Do', c'est Mac Donald. Et tu n'as pas droit de faire d'histoire diffamatoire comme ça, comme tu n'as pas le droit de réécrire la vie d'azul en la transformant en pédophile. Elle serait en droit de porter plainte ^^".
Une autre chose qui m'a dérangé : les quatre potes font très immatures. C'est voulu ?
Quand je les entends causer, ils font pas bachelier en fac de bio. Ils font détenteurs du brevet qui vont aborder les portes du lycée.
Enfin, quand je les visualise, je ne vois pas des mecs de 20 ans, mais plus de 15-16 ans.
Est-ce voulu donc ?
Sinon, j'aime bien comment ça commence. J'attends de voir la suite pour me prononcer davantage .
Re: La Marche des Parias.
Merci Pâco pour tes remarques constructives et les fautes.
C'est typique des avants propos de certains films d'horreur. Le truc vachement formel pour te faire passer un truc de fou comme normal
Salop ! ^^. Oui, bon c'est pas qu'on était immature (non, non) c'est plus qu'on était paumé... On sortait de nos villages, libérés des parents et hors de notre petit cocon. Alors, la fac si t'es pas motiv', ben tu décroches vite. Tu fais la teuf, tu fumes, tu joues à la console et puis arrive à un moment où tu te dis que c'est pt'êt le temps de passer à autre chose.
Pour Mac Do, je sais mais j'ai pas mis Mac donald's et j'ai pas été diffamatoire les propos des personnages n'engagent qu'eux...
Non, c'est tuer en attaquant la gorge. (dixit Rambo)égorgé, ça ne peut être que fait avec une lame il me semble
Ah, le problème de concordance est un de mes péchés mignons mais là je suis pas sûr. Azul ?=> problèmes de congugaisons :
- furent égorgés
- intervint
Oui, mais on est dans une réalité parallèle ^^ (wouah, la fausse excuse).sauf qu'à l'époque, le terrorisme, c'était pas encore trop ça...
Ouaip, bien vu, je vais corriger.invité/invités = fâcheuse répétition. "enjoindre" ?
=> on répond plus à une problématique qu'on y réfléchit (même si on réfléchit pour y répondre, cela va de soi ^^)
ça, on le saura après mais MK ULTRA est un sacré indice...=> pourquoi les français et les anglais ? Les allemands et les espagnols savent pas réfléchir eux ? oO Je pense qu'il faut préciser "pourquoi".
=> pourquoi c'est le secrétaire à la sécurité intérieure qui est invité à réfléchir sur les conditions sociales des personnes démunies ? Le secrétaire chargé des missions sociales, il sert à quoi alors ?
Après quatre ans de pharma, tu as plusieurs voies possibles, l'officine en est une parmi pleins d'autres.Mouais, la phrase me fait un peu simplette. Pharma pour être pharmacien, et une boulagerie où y'a un boulanger, c'est ça ? ^^
C'est pas invariavble le verlan ? ^^.=> tant qu'à faire un minimum d'ortho : zarbie
.L'article du dessus ne me paraît pas assez journalistique. Mais il n'est pas non plus "journal intime". En vérité, il penche des deux côtés mais ne se fixe pas vraiment
C'est typique des avants propos de certains films d'horreur. Le truc vachement formel pour te faire passer un truc de fou comme normal
Il y a des mots pour moi qui ne conviennent pas, et qui ne font même pas "djeun's".
Et les dialogues sont un peu légers et font parfois un peu tirés dans tous les sens.
Une autre chose qui m'a dérangé : les quatre potes font très immatures. C'est voulu ?
Quand je les entends causer, ils font pas bachelier en fac de bio. Ils font détenteurs du brevet qui vont aborder les portes du lycée.
Enfin, quand je les visualise, je ne vois pas des mecs de 20 ans, mais plus de 15-16 ans
Salop ! ^^. Oui, bon c'est pas qu'on était immature (non, non) c'est plus qu'on était paumé... On sortait de nos villages, libérés des parents et hors de notre petit cocon. Alors, la fac si t'es pas motiv', ben tu décroches vite. Tu fais la teuf, tu fumes, tu joues à la console et puis arrive à un moment où tu te dis que c'est pt'êt le temps de passer à autre chose.
Pour Mac Do, je sais mais j'ai pas mis Mac donald's et j'ai pas été diffamatoire les propos des personnages n'engagent qu'eux...
Re: La Marche des Parias.
Certes, pour Mc Do'. N'empêche que toute la trame va apparemment peser sur cette firme ?
Faut juste faire attention u_u".
Bon, comme je tiens à mon Larousse, je le cite :
"Égorger : verbre intransitif. Tuer en coupant la gorge."
Il est donc évident que pour couper il faut une lame. Par conséquent, les dents de clodo ne font pas tellement l'affaire.
Et Rambo n'a malheureusement pas la vérité absolue .
Pour les temps, il y a au moins un souci de concordance. Ton texte est situé dans le passé ; il est donc proscrit d'utiliser le futur commun, mais plutôt le futur antérieur.
La MK ULTRA, c'est bien si on l'explique après. Sauf que ne pas savoir pourquoi ce sont les français et les allemands, ce n'est pas un mystère mais une absence d'infos.
Tu peux cacher la vérité en donnant une raison officielle bidon, comme le ferait tout bon gouvernement qui a des choses à se reprocher, mais tu dois donner une raison.
La réalité parallèle marche pas ^^". Puisque tout dans ton texte nous situe sur la bonne vieille Terre avec les États-Unis, un Jimmy Carter et une année cohérente.
Nop !
Le verlan de toute façon n'existe pas dans la langue. Il n'y a pas de invariable ou pas, puisque les règles du français ne les prennent pas en considération.
Par contre, c'est toujours plus propres de leur coller des règles qui sembleraient logiques de leur appliquer .
Et pour le paragraphe du départ, c'est bien ce que je disais. Il ne suscite rien puisqu'il en fait même pas peur.
Un écrit de journaliste, ça peut nous mettre dans le bain et ça souligne l'effet "fait divers".
Un journal intime, ça nous plonge dans l'univers du narrateur.
Un dossier d'état, ça fait justement très formel, très officieux aussi.
Bref, ce que tu as là, ça ne fait aucun des droits. Juste une sorte de mélange qui ne suscite finalement pas grand chose .
Faut juste faire attention u_u".
Bon, comme je tiens à mon Larousse, je le cite :
"Égorger : verbre intransitif. Tuer en coupant la gorge."
Il est donc évident que pour couper il faut une lame. Par conséquent, les dents de clodo ne font pas tellement l'affaire.
Et Rambo n'a malheureusement pas la vérité absolue .
Pour les temps, il y a au moins un souci de concordance. Ton texte est situé dans le passé ; il est donc proscrit d'utiliser le futur commun, mais plutôt le futur antérieur.
La MK ULTRA, c'est bien si on l'explique après. Sauf que ne pas savoir pourquoi ce sont les français et les allemands, ce n'est pas un mystère mais une absence d'infos.
Tu peux cacher la vérité en donnant une raison officielle bidon, comme le ferait tout bon gouvernement qui a des choses à se reprocher, mais tu dois donner une raison.
La réalité parallèle marche pas ^^". Puisque tout dans ton texte nous situe sur la bonne vieille Terre avec les États-Unis, un Jimmy Carter et une année cohérente.
Nop !
Le verlan de toute façon n'existe pas dans la langue. Il n'y a pas de invariable ou pas, puisque les règles du français ne les prennent pas en considération.
Par contre, c'est toujours plus propres de leur coller des règles qui sembleraient logiques de leur appliquer .
Et pour le paragraphe du départ, c'est bien ce que je disais. Il ne suscite rien puisqu'il en fait même pas peur.
Un écrit de journaliste, ça peut nous mettre dans le bain et ça souligne l'effet "fait divers".
Un journal intime, ça nous plonge dans l'univers du narrateur.
Un dossier d'état, ça fait justement très formel, très officieux aussi.
Bref, ce que tu as là, ça ne fait aucun des droits. Juste une sorte de mélange qui ne suscite finalement pas grand chose .
Re: La Marche des Parias.
Ah non, désolée, mais le verlan, je peux pas. C'est pas parce que t'es jeune que tu utilises du verlan pour n'importe quoi : un iench et du teuchi, c'est ridicule. Enfin quoi, le verlan c'est devenu assez désuet, surtout à 20 ans à la fac. Faut pas abuser non plus du langage faussement racaille.
Lou- Shérif(ette)
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Re: La Marche des Parias.
Bon, comme je tiens à mon Larousse, je le cite :
"Égorger : verbre intransitif. Tuer en coupant la gorge."
Boh, tu peux couper avec les dents, les incisives. Bon, ils arrachent surtout, je te le concède, mais on va pas chipoter.
tu as raison, j'ai corrigé.Pour les temps, il y a au moins un souci de concordance. Ton texte est situé dans le passé ; il est donc proscrit d'utiliser le futur commun, mais plutôt le futur antérieur.
Sauf que, même sans connaitre le projet MK ULTRA, on peut imaginer que ça a un rapport avec les forces de l'entente (je ne te ferais pas l'injure de te dire pourquoi j'ai exclu la russie )Sauf que ne pas savoir pourquoi ce sont les français et les allemands, ce n'est pas un mystère mais une absence d'infos.
Popopopo et Sliders ? Une réalité virtuelle tient parfois à un simple changement (là, cette attaque de clochards)La réalité parallèle marche pas ^^". Puisque tout dans ton texte nous situe sur la bonne vieille Terre avec les États-Unis, un Jimmy Carter et une année cohérente.
Je trouve plus cohérent de penser qu'un language qui maltraite une langue maltraite aussi son orthographePar contre, c'est toujours plus propres de leur coller des règles qui sembleraient logiques de leur appliquer .
.Bref, ce que tu as là, ça ne fait aucun des droits. Juste une sorte de mélange qui ne suscite finalement pas grand chose
Bon, je vais devoir m'expliquer (mauvais, ça pour un auteur).
J'ai une approche cinématographique de ce roman (je me compare pas à Flaubert mais Salambô est le parfait exemple de ce que je veux dire). L'avant propos correspondrait à une voix sur un fond noirs que des flash du drame du centre commercial viendraient ponctués de leur brutalité. Cette voix, on ne sait pas à qui elle appartient, pas à un des héros, trop impersonnelle, pas un journaliste, pas assez codifiée, le plus vraisemblable un narrateur, survivant du monde tel que nous le connaissions. Il est important pour moi de rester dans le vague pour que le lecteur s'interroge. J'ai aussi l'ambition de faire de ce roman, un "page turner", pas un truc "littéraire", plus un livre de potes avec une dimension sociale quand même. Il est certain qu'il faut accepter comme postulat "c'est un livre pour déconner" car les libertés prises sont nombreuses .
A lou
Ah non, désolée, mais le verlan, je peux pas. C'est pas parce que t'es jeune que tu utilises du verlan pour n'importe quoi : un iench et du teuchi, c'est ridicule. Enfin quoi, le verlan c'est devenu assez désuet, surtout à 20 ans à la fac. Faut pas abuser non plus du langage faussement racaille.
Je concède que Totophe est un garçon un peu spécial (totophe, si tu me lis) mais il parlait vraiment comme ça. ça me faisait marrer justement. Il m'a toujours fait marrer d'ailleurs, surtout son côté scandalisé quand je sortais des conneries ("Non, Nico, t'abuses là") et en même temps ce décalage qu'il avait avec le "conventionel". Sniff, je deviens nostalgique.
M'enfin, tout ça pour dire qu'encore une fois la réalité dépasse la fiction
Re: La Marche des Parias.
Bon, même si il parlait comme ça ( il y a longtemps quand même, on peut penser que les jeunes ont évolué), on ne peut pas le retranscrire de cette façon dans un roman, ça perturbe beaucoup trop la lecture.
De la même façon, quand un personnage a un accent, on évite de trop faire le faire parler, parce qu'à la fin, ça "saoule" très vite. Faut savoir doser.
De la même façon, quand un personnage a un accent, on évite de trop faire le faire parler, parce qu'à la fin, ça "saoule" très vite. Faut savoir doser.
Lou- Shérif(ette)
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Re: La Marche des Parias.
Non, les dents ne coupent pas : elles arrachent.nico4g a écrit:
Boh, tu peux couper avec les dents, les incisives. Bon, ils arrachent surtout, je te le concède, mais on va pas chipoter.
Et si on va chipoter, parce qu'un lecteur éclairé te dira que tu ne connais pas le sens des mots que tu utilises.
C'est plutôt un mauvais point .
Glup's.nico4g a écrit:
Sauf que, même sans connaitre le projet MK ULTRA, on peut imaginer que ça a un rapport avec les forces de l'entente (je ne te ferais pas l'injure de te dire pourquoi j'ai exclu la russie )
La même Entente dissoute dès 1918 ?
Aïe... là y'a un léger (énorme) anachronisme.
L'Entente avait des raisons d'être tant qu'il y'avait des états impérialistes. Mais depuis la Prusse disparue, le prince François-Joseph déchu... plus aucune raison d'exister hein.
Elle fut encore plus dissoute avec la russie soviétique justement.
Et les USA n'ont rien à voir là-dedans. (sachant que les USA ne vont certainement pas promouvoir ce genre d'entente, en tant qu'égocentrique qu'ils sont. Au contraire, ils ont tout fait pour que les liens qui unissaient les pays d'Europe les unissent à eux, et non entre eux. Ils veulent pas que d'autres leur raflent la couronne de lauriers. Et l'Entente, c'était un truc qui ne leur plaisait pas. Tout comme les colonies)
Et l'entente n'avait aucun rapport avec les clodos de Mac Do'. Enfin, le contexte spatiale, temporel et les circonstances ne collent pas du tout...
Eh bien préviens ton lecteur que tu changes de dimension.nico4g a écrit:
Popopopo et Sliders ? Une réalité virtuelle tient parfois à un simple changement (là, cette attaque de clochards)
Il le faut un minimum .
Tu peux écrire en allemand aussi.nico4g a écrit:
Je trouve plus cohérent de penser qu'un language qui maltraite une langue maltraite aussi son orthographe
Quitte à ne pas écrire français, tu peux mettre un peu toutes les langues dans ton roman ...
Je vois ça.nico4g a écrit:
Bon, je vais devoir m'expliquer (mauvais, ça pour un auteur).
J'ai une approche cinématographique de ce roman (je me compare pas à Flaubert mais Salambô est le parfait exemple de ce que je veux dire). L'avant propos correspondrait à une voix sur un fond noirs que des flash du drame du centre commercial viendraient ponctués de leur brutalité. Cette voix, on ne sait pas à qui elle appartient, pas à un des héros, trop impersonnelle, pas un journaliste, pas assez codifiée, le plus vraisemblable un narrateur, survivant du monde tel que nous le connaissions. Il est important pour moi de rester dans le vague pour que le lecteur s'interroge. J'ai aussi l'ambition de faire de ce roman, un "page turner", pas un truc "littéraire", plus un livre de potes avec une dimension sociale quand même. Il est certain qu'il faut accepter comme postulat "c'est un livre pour déconner" car les libertés prises sont nombreuses .
Je te dirais que faire un livre avec une approche du cinéma, c'est un suicide littéraire.
Tout simplement parce qu'un livre ne marche pas comme une mise en scène sur un plateau hollywoodien.
On voit bien le flop de tous les bouquins qui sont rédigés tels quels comme l'intrigue du film sorti au cinéma trois mois plus tôt (et qui ne sont achetés que par les fans mordus du film, comme n'importe quel produit marketing).
Là c'est encore plus un très mauvais plan.
Et je ne peux que te conseiller de l'abandonner .
Pour lou:
Après, le personnage peut être un peu décalé dans son texte.
Il en existe malheureusement des jeunes qui ne savent pas parler, et qui croient faire les beaux en parlant tout en verlan.
C'est un trait caractéristique de son personnage, alors pourquoi le changer ?
Par contre, je suis contre si tous les quatre parlent comme ça. Là oui, ce serait un mauvais stéréotype de la jeunesse qui rendrait ton roman un peu ridicule .
Re: La Marche des Parias.
Ah non. Le cinéma est un art, il est bien connu que les arts se recoupent. On peut faire des descriptions qui sont de véritables tableaux, comme on peut faire des plans, des zooms et des flash back... Il y a une différence entre une approche cinématographique d'un point de vue artistique, et une envie de rédiger un scénario hollywoodien plutôt qu'un roman. Tout comme on peut penser un film comme un roman (les professionnels te diront qu'un film aussi a sa grammaire) on peut très bien avoir une approche cinématographique de son roman, tant qu'on reste dans le "grand" cinéma, si j'ose dire, et qu'on essaye pas de copier des effets à la Rambo. Pour reprendre l'exemple de nico4g, l'ouverture de Salambô est un exemple admirable de scène que n'aurait pas besoin de toucher un metteur en scène. Elle est parfaite comme elle est, pour ouvrir un film magnifique, tout y est, il ne reste plus qu'à filmer en décors naturels...Je te dirais que faire un livre avec une approche du cinéma, c'est un suicide littéraire.
Je crois que c'est dans cette optique que tente d'aller nico4g, plus que dans l'horrible idée de faire un bouquin "qui deviendra un film". C'est ça la différence. Si j'ai bien compris, l'auteur ici n'écrit pas en prévision d'un futur film, mais simplement en empruntant à un autre art (le cinéma) quelques techniques et constructions.
Re: La Marche des Parias.
Ah ? et les incisives ? Demande au lapinNon, les dents ne coupent pas : elles arrachent.
MAis bon, vu plusieurs m'ont repris je vais plutôt mettre "leur arracher la gorge", ça fait plus bestial.
Non, le lecteur qui lit usa, France, Angleterre, va penser à la Force de l'Entente et se doutera que la Russie est écartée pour anti communisme primaire.La même Entente dissoute dès 1918 ?
Aïe... là y'a un léger (énorme) anachronisme.
Je ne dis pas qu'elle existe encore mais certains projets ont débuté avec ses trois là après la seconde guerre mondiale.
Hun, hun, j'aime bien un lecteur acteur plus que spectateur.Eh bien préviens ton lecteur que tu changes de dimension.
Il le faut un minimum Very Happy.
Pas mieux que la réponse de Mr Songe (merci mon gars).Je te dirais que faire un livre avec une approche du cinéma, c'est un suicide littéraire.
Vu les invraisemblances qui pullulent dans les zombie flick, je sens que je vais me faire allumer ^^.
Re: La Marche des Parias.
De rien, j'espère ne pas avoir extrapolé fallacieusement tes intentions. ^^ Mais comme toujours, je n'ai pas pu m'empêcher de glisser mon grain de sel...Pas mieux que la réponse de Mr Songe (merci mon gars).
Re: La Marche des Parias.
Tu iras voir la V2 de ce chapitre ; je t'avais conseillé le passé simplenico4g a écrit:Ah, le problème de concordance est un de mes péchés mignons mais là je suis pas sûr. Azul ?=> problèmes de congugaisons :
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Re: La Marche des Parias.
Quand on me parle d'angleterre et France en 1960, je suis loin de penser à l'Entente oO.nico4g a écrit:
Non, le lecteur qui lit usa, France, Angleterre, va penser à la Force de l'Entente et se doutera que la Russie est écartée pour anti communisme primaire.
Je ne dis pas qu'elle existe encore mais certains projets ont débuté avec ses trois là après la seconde guerre mondiale.
Mais tant qu'à faire, on pourrait aussi penser à la guerre de 100 Ans. Mais ça na pas de sens...
Mouais.nico4g a écrit:
Hun, hun, j'aime bien un lecteur acteur plus que spectateur.
Mais bon, le lecteur risque surtout de rien capich et de se désintéresser.
Mais pour le cinéma, je pensais pas à ça en fait T_T.
Je pensais à la manière d'écrire comme si on voyait une scène au cinéma. En gros, on copie ce qu'on voit sur un écran.
Et là c'est du gros suicide littéraire...
Re: La Marche des Parias.
Pourquoi ? Entre voir une scène dans sa tête et voir cette scène dans sa tête comme sur un écran de cinéma, je ne vois pas le mal. Surtout que le cinéma apporte une dimension en plus, celle du regard extérieur, du plan, et c'est presque mieux. Tant que la scène copiée est de nous.Je pensais à la manière d'écrire comme si on voyait une scène au cinéma. En gros, on copie ce qu'on voit sur un écran.
Re: La Marche des Parias.
Non.
Qu'on applique les techniques du cinéma, c'est bon. Et ça reprend tout ce que tu as si bien dit sur trois paragraphes et dix interlignes, plus haut \o/.
Mais qu'on décrive ce qu'on voit sur un écran, imaginé dans notre tête, non. Parce qu'on a tendance à ne faire qu'une description justement, et ne pas rechercher la profondeur.
Qu'on applique les techniques du cinéma, c'est bon. Et ça reprend tout ce que tu as si bien dit sur trois paragraphes et dix interlignes, plus haut \o/.
Mais qu'on décrive ce qu'on voit sur un écran, imaginé dans notre tête, non. Parce qu'on a tendance à ne faire qu'une description justement, et ne pas rechercher la profondeur.
Re: La Marche des Parias.
Oui d'accord mais je partais du principe que l'auteur n'est pas si stupide (^^) et qu'il ne va se permettre se genre de réflexion cinématographique que lorsque la situation y est propice (descriptions de lieux, "zooms", changement de plan, changement de point de vue etc...). Evidemment que tu ne peux pas écrire un livre visuel, mais le cinéma aussi a sa psychologie.
Re: La Marche des Parias.
Bon comme d'hab, je n'ai pas grand chose à dire, je me contenterais de faire quelques propositions :
— Trop cher, on ne peut pas dire que le gouvernement nous ait invités à laisser partir l’argent en fumée (ça c'est du jeu de mot qui plairait aux morts ).
J'ai beaucoup apprécié cet extrait, ça se lit rapidement et le rythme est excellent, ça plante bien un décor totalement différent de l'extrait différent et j'imagine bien cette femme.
Et alors là, je crains le pire pour la suite, que vont-ils bien pouvoir faire de leurs morts. Je crains le pire. Mais je ne suis pas très contente de devoir m'arrêter aussi rapidement de lire ? t'as pas la suite de suite ?
Je me demande s'il ces trois S n'auraient pas plus d'impact en procédant à l'éviction de la : Sûreté, Sécurité, Salubrité.les trois S : la Sûreté, la Sécurité et la Salubrité
pensa-t-elle mi-amusée (une virgule entre les deux ?) mi-dépitée.
j'ai un doute sur le fait de ne pas mettre de S quand c'est au pluriel, c'est invariable famille ?j’ai des miséricordieux et des sans-famille
— Trop cher, on ne peut pas dire que le gouvernement nous ait invités à laisser partir l’argent en fumée (ça c'est du jeu de mot qui plairait aux morts ).
J'ai beaucoup apprécié cet extrait, ça se lit rapidement et le rythme est excellent, ça plante bien un décor totalement différent de l'extrait différent et j'imagine bien cette femme.
Et alors là, je crains le pire pour la suite, que vont-ils bien pouvoir faire de leurs morts. Je crains le pire. Mais je ne suis pas très contente de devoir m'arrêter aussi rapidement de lire ? t'as pas la suite de suite ?
Re: La Marche des Parias.
kat a écrit:j'ai un doute sur le fait de ne pas mettre de S quand c'est au pluriel, c'est invariable famille ?
Justement, non ^^
ADVERBE + NOM
L’adverbe est invariable :
- des en-têtes
- des arrière-boutiques
Source : Etudes-litteraires.com
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Re: La Marche des Parias.
Merci kat et laumie pour votre passage
pour les sans-famille(s), j'sais pas, pasque je me dis qu'ils sont sans famille...
La suite... bientôt.
Oui, mais on va se demander ce que c'estJe me demande s'il ces trois S n'auraient pas plus d'impact en procédant à l'éviction de la : Sûreté, Sécurité, Salubrité.
pour les sans-famille(s), j'sais pas, pasque je me dis qu'ils sont sans famille...
La suite... bientôt.
Re: La Marche des Parias.
oui je me disais la même chose, s'ils sont sans famille, c'est qu'ils n'en ont aucune alors pour le coup, mettre au pluriel c'est pas top. Je vais vérifier ça.j'sais pas, pasque je me dis qu'ils sont sans famille
Ben non moi je trouve que ça fait très sigle, je ne sais plus dans quelle contexte il y a un truc dans ce genre aussi, je crois que c'est dans mon métier, mon patron m'avait parlé d'un sigle inventé, genre les trois C, contrôler, clignoter et je sais plus quoi (la honte, je sais même pas). Si on met des verbes seuls, ça renforce le pouvoir de celui-ci, je pense que ça peut aussi renforcer la valeur d'un mot.Je me demande s'il ces trois S n'auraient pas plus d'impact en procédant à l'éviction de la : Sûreté, Sécurité, Salubrité.
Oui, mais on va se demander ce que c'est
Re: La Marche des Parias.
Chapitre 2 : On en fait quoi de nos morts ?
...
Cette brave madame Mirambeau n’avait pas prévu que sa fonction l’amènerait à supporter de telles tortures intellectuelles.
Non, si elle avait choisi d’être maire (il me semble que ce sont les électeurs qui choisissent avant tout (encore que, parfois j'ai des doutes...mais passons) ; le terme "choisir" est...maladroit... je dirais plutôt : décider de se présenter en tête de liste...) , c’était pour évincer cet incapable de Gontran, l’ami des pigeons cacardeurs, épithète anal plus qu’oral le cas présent ; et, substantiellement, profiter d’une rente à vie.
C’est ainsi, qu’à tout juste cinquante-cinq ans, elle avait quitté l’enseignement et son poste de maîtresse en maternelle pour devenir agent exécutif (?) de sa charmante commune de Yullouville. Vieille fille, elle en avait eu justement assez de ne jamais voir « ses » enfants vieillir.
Ses nouvelles tâches n’étaient pas plus ardues que la gestion d’une classe de vingt gamins, et l’expérience de son ancien sacerdoce s’avérait fort utile. La paperasse n’avait plus de secret pour elle, ce qui, vu la grosse partie administrative allouée, était une bénédiction.
…
Le tribunal administratif avait en effet conclu que « les atteintes à la propriété privée étaient excessives par rapport à l’intérêt que présente l’opération ». Ben voyons, et je fais quoi, moi ? Du compost ?
Elle n’allait quand même pas interdire à ses administrés de décéder sous peine d’être “sévèrement sanctionnés” !
…
— Exactement, ce problème touche de plus en plus de villes et il nous faut trouver une solution. Surtout que l’hiver est rude, j’ai des miséricordieux et des sans-famille qui verront pas les primevères.
— Et la crémation ?
— Trop cher, on ne peut pas dire que le gouvernement nous ait invités(invité) à laisser partir l’argent en fumée.
— Je propose qu’on envisage, à la prochaine réunion, la nécessité d’une cellule de réflexion sur l’avenir de nos morts.
Murmures d’approbation dans la salle. Madame Mirambeau fulminait : « les bâtards ! (hé ben ! sacré vocabulaire pour une ex-enseignante !)
Très drôle, très plaisant à lire.
...
Cette brave madame Mirambeau n’avait pas prévu que sa fonction l’amènerait à supporter de telles tortures intellectuelles.
Non, si elle avait choisi d’être maire (il me semble que ce sont les électeurs qui choisissent avant tout (encore que, parfois j'ai des doutes...mais passons) ; le terme "choisir" est...maladroit... je dirais plutôt : décider de se présenter en tête de liste...) , c’était pour évincer cet incapable de Gontran, l’ami des pigeons cacardeurs, épithète anal plus qu’oral le cas présent ; et, substantiellement, profiter d’une rente à vie.
C’est ainsi, qu’à tout juste cinquante-cinq ans, elle avait quitté l’enseignement et son poste de maîtresse en maternelle pour devenir agent exécutif (?) de sa charmante commune de Yullouville. Vieille fille, elle en avait eu justement assez de ne jamais voir « ses » enfants vieillir.
Ses nouvelles tâches n’étaient pas plus ardues que la gestion d’une classe de vingt gamins, et l’expérience de son ancien sacerdoce s’avérait fort utile. La paperasse n’avait plus de secret pour elle, ce qui, vu la grosse partie administrative allouée, était une bénédiction.
…
Le tribunal administratif avait en effet conclu que « les atteintes à la propriété privée étaient excessives par rapport à l’intérêt que présente l’opération ». Ben voyons, et je fais quoi, moi ? Du compost ?
Elle n’allait quand même pas interdire à ses administrés de décéder sous peine d’être “sévèrement sanctionnés” !
…
— Exactement, ce problème touche de plus en plus de villes et il nous faut trouver une solution. Surtout que l’hiver est rude, j’ai des miséricordieux et des sans-famille qui verront pas les primevères.
— Et la crémation ?
— Trop cher, on ne peut pas dire que le gouvernement nous ait invités(invité) à laisser partir l’argent en fumée.
— Je propose qu’on envisage, à la prochaine réunion, la nécessité d’une cellule de réflexion sur l’avenir de nos morts.
Murmures d’approbation dans la salle. Madame Mirambeau fulminait : « les bâtards ! (hé ben ! sacré vocabulaire pour une ex-enseignante !)
Très drôle, très plaisant à lire.
Re: La Marche des Parias.
Merci petite brise
tu as raison mais pour Madame Mirambeau, c'est un honneur qu'elle fait à ses concitoyens ^^.
choisi d’être maire (il me semble que ce sont les électeurs qui choisissent avant tout (encore que, parfois j'ai des doutes...mais passons) ; le terme "choisir" est...maladroit... je dirais plutôt : décider de se présenter en tête de liste...)
tu as raison mais pour Madame Mirambeau, c'est un honneur qu'elle fait à ses concitoyens ^^.
Oui, c'est un personnage haut en couleur...(hé ben ! sacré vocabulaire pour une ex-enseignante !)
Re: La Marche des Parias.
Voilà, deux ou trois petites choses mais ça roule pour moi.
Chapitre I
Chapitre II
Chapitre I
Le problème, c’est que j’avais suivi les conseils d’un mec plus bosseur que moi, ce qui n'est pas difficile, je l'admets.
Par contre, une putain d’histoire s’est immiscée brutalement dans nos vies, un matin de merde, sans crier vraiment gare. (sans vraiment crier gare ?)
Chapitre II
pour devenir agent exécutif de sa charmante commune de Yullouville (mais dis-moi, tu as changé le nom de la ville ?)
j’ai des miséricordieux et des sans-famille (je pense que si tu veux garder ton « sans-famille » au singulier, il vaudrait mieux le mettre soit en italique, soit entre guillemets)
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Re: La Marche des Parias.
Ah, v'là un truc qui m'branche... mi-grunge mi-destroy. Les histoires d'amûûûr, c'est plus d'mon âge
Au boulot Nérouje.
Chapitre I : On était une bande de potes
Novembre 1999
On était une bande de potes. Trop heureux d’avoir quitté le giron familial, nous nous ("on"... puis "nous" = style antagoniste, vas falloir choisir et s'y tenir) étions paumés dans cette grande école qu’est l’Université.
Après le lycée, j’avais fait pharma, car ça me semblait moins bouché que la fac. J’avais de bonnes notes en biologie : j’aimais cette matière. Le problème, c’est que j’avais suivi les conseils d’un mec plus bosseur que moi, ce qui n'est pas difficile, je l'admet. Pharma, c’est pour être pharmacien, un mec = rép. (un gus) qui gagne plein de thunes en restant derrière son comptoir. Une sorte de barman ou de dealer (), quoi, j’m’étais dit. Logique. Ouais, ben = bin ? Trois virgules = deux de trop, en fait, pharmacie, c’est surtout bouffer dix heures de chimie par semaine. Gavant. Grave gavant. Au bout de deux mois, je séchais les trois quarts des cours. Après deux années particulièrement bien foirées, mais avec une connaissance approfondie des différents lieux de perdition alentour, je me suis finalement rabattu sur la fac de bio. C’est là que j’ai connu les trois autres.
Attendez, je vous les présente :
Le gars avec les « locks » dread, pourquoi des guillemets ici, alors que tu n'en mets pas ailleurs ? blonds, c’est Ludo. Un mec tranquille. Il aime les trucs cool alors il s’est laissé porter par la vague reggae qu’a = contraction un peu seulette, ou "qui a" ou d'autres contractions dans ton texte, il faut choisir déferlé à l’époque. Ce gars a un bon état d’esprit, humble, à l’écoute des autres, un ami comme ils devraient = pas vraiment un devoir. "on aimerais qu'ils soient" tous l’être.
Le petit qui ressemble à un mousquetaire avec ses longs cheveux bouclés et son bouc en pointe, c’est Totophe. Une boule de nerfs mais super sympa. Un fan de jeux vidéo. Généralement, on squatte son appart, à jouer à la console. Un peu de tise et de teuchi = trouver des mots plus communs (shit, joints), faut que ça reste compréhensible pour tous les âges et les lieux pour se marrer. Ce mec-là, il était clean avant. On peut pas dire que l’on ait eu une influence bénéfique sur son formatage dans le moule des winners = difficilement compréhensible, qui sont ces on ? S"agit-il des mêmes ? D’un autre côté, la fac, c’est pas les grandes écoles. Ses parents auraient dû le savoir.
Le dernier, avec les cheveux longs et une barbe de trois jours, c’est Guillaume. Un gars posé que rien ne semble toucher. Comme les deux autres, un fêtard et un mec à la générosité rare.
Ah, et je m’oubliais. Moi, c’est Nico : physique banal, les cheveux et la barbe couleur corbeau après qu’Apollon l’ait désigné comme oiseau de malheur. J’essayais pathétiquement de ressembler à ma référence ultime : James Douglas Morrison.
Tous les quatre, nous = cf infra venions de petits bleds, quittant notre cocon pour se confronter à la vie « adulte ». Mon cul, oui ! Apprendre à être indépendant, devenir responsable, choisir sa voie, ouais, c’est bien beau, mais nous, on était largués. Entre devenir un adulte à part entière et toutes les emmerdes qui vont avec, et s’amuser sans entrave, c’était vite vu. Société, tu (ne) nous auras pas. Bon, vous allez me dire : « et les meufs ? » Ben = bin ?, il nous restait les week-ends pour tenter de pécho = inconnu pour ma part. Des fois ça marchait, des fois pas. M’enfin, les boîtes par chez nous pullulent de petites se sentant trop seules en fin de soirée. Et puis, l’alcool rend beau.
Voilà, on était une bande de potes, on se marrait et y avait jamais de blèmes = hum... 2 contractions, point trop n'en faut. Quand tu contracte, choisi l'apostrophe ('blème) entre nous.
Par contre, une putain d’histoire s’est immiscée brutalement dans nos vies, un matin de merde, sans crier vraiment gare.
Au début, on croyait à une grosse connerie, genre canular né sur internet. Pourtant, avant qu’on lise ça dans les journaux, Guillaume nous avait mis au parfum. Je me rappelle, c’était lors d’une de nos innombrables soirées devant la console.
— Et voilà, je vous ai encore atomisés. (il parle vraiment comme ça ?)
— ‘Tain Tophe, c’est normal tu joues à Mariokart toute la journée.
— Z’êtes jaloux les mecs.
— Ouais, bon on se fait un bédo = id infra ?
— Le vainqueur paye sa tournée. Nico, tu veux en rouler un aussi ?
Je ne me fis pas prier et sortis mes Camel ainsi que mes feuilles OCB. J’abîmai un peu plus mon paquet de cigarettes pour faire un filtre et fis mon collage. La blonde éventrée déversa son tabac dans les feuilles et je saupoudrai le tout d’un peu de shit. Restait plus qu’à finir mon collage.
Privilège du rouleur, j’allumai le joint et savourai la première bouffée.
— Il est pas coupé au pneu ton teuchi ? Il a un drôle de goût et une odeur zarbi.
— Nan, c’est de l’Afghan (hu... de l'afghan aux E-U , Quoique...) . C’est Akim qui me l’a vendu.
— Mouais, ben il s’est foutu de ta gueule. Aussi sûr que le lévrier de ta mère est un bâtard.
Ludo et Guillaume se marrèrent.
— Qu’est-ce tu racontes ? Elle a pas de iench ma reum = d'iench ma reum.
— Cherche pas. Au fait, faudrait qu’on s’attelle au TP de bioch (bio). C’est pas mercredi qu’on doit le rendre ?
Totophe était mon binôme de TP, comme l’était Ludo pour Guillaume. Ce dernier intervint :
— On a fini avec Ludo. On peut vous le passer si vous voulez. ()
— C’est cool. Il les ( ?)note ce con de thésard.()
Bien que nous (id) ayons conscience de nos très maigres chances de décrocher le DEUG, nous (id) grappillions le maximum de points. D’un, un (!) miracle est toujours possible, de deux, un module en moins à repasser était toujours ça de pris pour l’année prochaine.
— T’as pas quèqu’chose à grailler Totophe ? J’ai la dalle, demanda Ludo, une fois son tour de fumette passé.
— Ah, non. C’est pour ça que je retourne chez mes vieux ce week-end.
— Bon, qui se dévoue pour aller au Mac Do ?
— Moi, je veux pas de Mac Clodo les gars, répondit gravement Guillaume.
— Qu’est-ce tu racontes ?
— C’est le frère de Paulo qui m’a dit ça. Il a trouvé un poste de livreur chez Cofrigo. Une fois, il a regardé dans les sacs noirs de congélation. C’étaient des macchabées de clochards. Il les a livrés à l’entreprise de bidoche qui fournit Mac Do en hamburger.
— Quoi ?! C’est des conneries. Comment tu peux croire un truc pareil ?
— J’ai vu Soleil vert. Un film où les vieux servaient de bouffe aux Hommes sous forme de tablettes.
— Ouais, mais c’est un film de S.F. T’imagines Mac Do servir de la viande humaine ? C’est de la merde leur bouffe, ok, mais ils sont quand même contrôlés, avançai-je doctement = déplacé.
— D’toute façon = Tout'façons, je préfère les pizzas du RU.
On s’est regardé et on a éclaté de rire. Va pour les pizzas du RU. On s’est pris chacun une canette et on a tracé jusqu’à la Fac située à peine à = rép un kilomètre. On parlait des meufs qu’il y avait dans notre groupe, celles qu’on trouvait cool, celles qu’on vannait. En route, nous avons croisé un pauvre gars. On l’a regardé et puis on a fermé notre gueule jusqu’au resto universitaire.
En revenant, Guillaume a sorti un truc que j’oublierai jamais :
« Moi, si j’étais clodo, je ferais un casse. Merde, t’as rien à perdre. Au mieux, t’as des thunes. Au pire, t’es logé et nourri gratis. Je comprends pas pourquoi tous ces pauvres mecs le font pas. »
La réponse, j’aurais préféré pas la connaître.
Il vas falloir affiner le style pour le cadrer (trop mélangé) et le rendre accessible à une majeure partie de lecteurs. Attention, il y a un abus pénible de démonstratifs (et il na s'agit pas que de style puisque la suite est du même acabit.)
Nérouje
Au boulot Nérouje.
Chapitre I : On était une bande de potes
Novembre 1999
On était une bande de potes. Trop heureux d’avoir quitté le giron familial, nous nous ("on"... puis "nous" = style antagoniste, vas falloir choisir et s'y tenir) étions paumés dans cette grande école qu’est l’Université.
Après le lycée, j’avais fait pharma, car ça me semblait moins bouché que la fac. J’avais de bonnes notes en biologie : j’aimais cette matière. Le problème, c’est que j’avais suivi les conseils d’un mec plus bosseur que moi, ce qui n'est pas difficile, je l'admet. Pharma, c’est pour être pharmacien, un mec = rép. (un gus) qui gagne plein de thunes en restant derrière son comptoir. Une sorte de barman ou de dealer (), quoi, j’m’étais dit. Logique. Ouais, ben = bin ? Trois virgules = deux de trop, en fait, pharmacie, c’est surtout bouffer dix heures de chimie par semaine. Gavant. Grave gavant. Au bout de deux mois, je séchais les trois quarts des cours. Après deux années particulièrement bien foirées, mais avec une connaissance approfondie des différents lieux de perdition alentour, je me suis finalement rabattu sur la fac de bio. C’est là que j’ai connu les trois autres.
Attendez, je vous les présente :
Le gars avec les « locks » dread, pourquoi des guillemets ici, alors que tu n'en mets pas ailleurs ? blonds, c’est Ludo. Un mec tranquille. Il aime les trucs cool alors il s’est laissé porter par la vague reggae qu’a = contraction un peu seulette, ou "qui a" ou d'autres contractions dans ton texte, il faut choisir déferlé à l’époque. Ce gars a un bon état d’esprit, humble, à l’écoute des autres, un ami comme ils devraient = pas vraiment un devoir. "on aimerais qu'ils soient" tous l’être.
Le petit qui ressemble à un mousquetaire avec ses longs cheveux bouclés et son bouc en pointe, c’est Totophe. Une boule de nerfs mais super sympa. Un fan de jeux vidéo. Généralement, on squatte son appart, à jouer à la console. Un peu de tise et de teuchi = trouver des mots plus communs (shit, joints), faut que ça reste compréhensible pour tous les âges et les lieux pour se marrer. Ce mec-là, il était clean avant. On peut pas dire que l’on ait eu une influence bénéfique sur son formatage dans le moule des winners = difficilement compréhensible, qui sont ces on ? S"agit-il des mêmes ? D’un autre côté, la fac, c’est pas les grandes écoles. Ses parents auraient dû le savoir.
Le dernier, avec les cheveux longs et une barbe de trois jours, c’est Guillaume. Un gars posé que rien ne semble toucher. Comme les deux autres, un fêtard et un mec à la générosité rare.
Ah, et je m’oubliais. Moi, c’est Nico : physique banal, les cheveux et la barbe couleur corbeau après qu’Apollon l’ait désigné comme oiseau de malheur. J’essayais pathétiquement de ressembler à ma référence ultime : James Douglas Morrison.
Tous les quatre, nous = cf infra venions de petits bleds, quittant notre cocon pour se confronter à la vie « adulte ». Mon cul, oui ! Apprendre à être indépendant, devenir responsable, choisir sa voie, ouais, c’est bien beau, mais nous, on était largués. Entre devenir un adulte à part entière et toutes les emmerdes qui vont avec, et s’amuser sans entrave, c’était vite vu. Société, tu (ne) nous auras pas. Bon, vous allez me dire : « et les meufs ? » Ben = bin ?, il nous restait les week-ends pour tenter de pécho = inconnu pour ma part. Des fois ça marchait, des fois pas. M’enfin, les boîtes par chez nous pullulent de petites se sentant trop seules en fin de soirée. Et puis, l’alcool rend beau.
Voilà, on était une bande de potes, on se marrait et y avait jamais de blèmes = hum... 2 contractions, point trop n'en faut. Quand tu contracte, choisi l'apostrophe ('blème) entre nous.
Par contre, une putain d’histoire s’est immiscée brutalement dans nos vies, un matin de merde, sans crier vraiment gare.
Au début, on croyait à une grosse connerie, genre canular né sur internet. Pourtant, avant qu’on lise ça dans les journaux, Guillaume nous avait mis au parfum. Je me rappelle, c’était lors d’une de nos innombrables soirées devant la console.
— Et voilà, je vous ai encore atomisés. (il parle vraiment comme ça ?)
— ‘Tain Tophe, c’est normal tu joues à Mariokart toute la journée.
— Z’êtes jaloux les mecs.
— Ouais, bon on se fait un bédo = id infra ?
— Le vainqueur paye sa tournée. Nico, tu veux en rouler un aussi ?
Je ne me fis pas prier et sortis mes Camel ainsi que mes feuilles OCB. J’abîmai un peu plus mon paquet de cigarettes pour faire un filtre et fis mon collage. La blonde éventrée déversa son tabac dans les feuilles et je saupoudrai le tout d’un peu de shit. Restait plus qu’à finir mon collage.
Privilège du rouleur, j’allumai le joint et savourai la première bouffée.
— Il est pas coupé au pneu ton teuchi ? Il a un drôle de goût et une odeur zarbi.
— Nan, c’est de l’Afghan (hu... de l'afghan aux E-U , Quoique...) . C’est Akim qui me l’a vendu.
— Mouais, ben il s’est foutu de ta gueule. Aussi sûr que le lévrier de ta mère est un bâtard.
Ludo et Guillaume se marrèrent.
— Qu’est-ce tu racontes ? Elle a pas de iench ma reum = d'iench ma reum.
— Cherche pas. Au fait, faudrait qu’on s’attelle au TP de bioch (bio). C’est pas mercredi qu’on doit le rendre ?
Totophe était mon binôme de TP, comme l’était Ludo pour Guillaume. Ce dernier intervint :
— On a fini avec Ludo. On peut vous le passer si vous voulez. ()
— C’est cool. Il les ( ?)note ce con de thésard.()
Bien que nous (id) ayons conscience de nos très maigres chances de décrocher le DEUG, nous (id) grappillions le maximum de points. D’un, un (!) miracle est toujours possible, de deux, un module en moins à repasser était toujours ça de pris pour l’année prochaine.
— T’as pas quèqu’chose à grailler Totophe ? J’ai la dalle, demanda Ludo, une fois son tour de fumette passé.
— Ah, non. C’est pour ça que je retourne chez mes vieux ce week-end.
— Bon, qui se dévoue pour aller au Mac Do ?
— Moi, je veux pas de Mac Clodo les gars, répondit gravement Guillaume.
— Qu’est-ce tu racontes ?
— C’est le frère de Paulo qui m’a dit ça. Il a trouvé un poste de livreur chez Cofrigo. Une fois, il a regardé dans les sacs noirs de congélation. C’étaient des macchabées de clochards. Il les a livrés à l’entreprise de bidoche qui fournit Mac Do en hamburger.
— Quoi ?! C’est des conneries. Comment tu peux croire un truc pareil ?
— J’ai vu Soleil vert. Un film où les vieux servaient de bouffe aux Hommes sous forme de tablettes.
— Ouais, mais c’est un film de S.F. T’imagines Mac Do servir de la viande humaine ? C’est de la merde leur bouffe, ok, mais ils sont quand même contrôlés, avançai-je doctement = déplacé.
— D’toute façon = Tout'façons, je préfère les pizzas du RU.
On s’est regardé et on a éclaté de rire. Va pour les pizzas du RU. On s’est pris chacun une canette et on a tracé jusqu’à la Fac située à peine à = rép un kilomètre. On parlait des meufs qu’il y avait dans notre groupe, celles qu’on trouvait cool, celles qu’on vannait. En route, nous avons croisé un pauvre gars. On l’a regardé et puis on a fermé notre gueule jusqu’au resto universitaire.
En revenant, Guillaume a sorti un truc que j’oublierai jamais :
« Moi, si j’étais clodo, je ferais un casse. Merde, t’as rien à perdre. Au mieux, t’as des thunes. Au pire, t’es logé et nourri gratis. Je comprends pas pourquoi tous ces pauvres mecs le font pas. »
La réponse, j’aurais préféré pas la connaître.
Il vas falloir affiner le style pour le cadrer (trop mélangé) et le rendre accessible à une majeure partie de lecteurs. Attention, il y a un abus pénible de démonstratifs (et il na s'agit pas que de style puisque la suite est du même acabit.)
Nérouje
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Re: La Marche des Parias.
Merci les vieux !
@ Azul, je prends le tout. Pour Yullouville, j'ai changé pour éviter de situer l'action ou de mettre un nom trop cliché.
@ Nérouje :
Pour les mots d'argots, je crois que je mettrais un glossaire comme Burgess.
Oui ^^, et il existe vraiment...
En tous les cas, merci pour le gros travail fourni sur mon chapitre.
@ Azul, je prends le tout. Pour Yullouville, j'ai changé pour éviter de situer l'action ou de mettre un nom trop cliché.
@ Nérouje :
Pour celui là, je trouve que tu as raison. Cependant certaines remarques me rappellent celles qu'avaient reçu Azul ^^. Les répétions de pronoms démonstratifs, les contractions, en fait le mélange entre argot, syntaxe hasardeuse et un langage plus soutenu sont voulus, c'est un style. Il souligne le passage entre vie adolescente et adulte.nous nous ("on"... puis "nous" = style antagoniste, vas falloir choisir et s'y tenir)
C'est un souhait, ça souligne le fait qu'il ait pu être déçu par certains qu'ils considéraient comme ses amis.devraient = pas vraiment un devoir. "on aimerais qu'ils soient" tous l’être.
Pour les mots d'argots, je crois que je mettrais un glossaire comme Burgess.
On peut pas dire : expression commune que l'on ait eu : le on ici renvoie au nous.difficilement compréhensible, qui sont ces on ? S"agit-il des mêmes ?
(il parle vraiment comme ça ?)
Oui ^^, et il existe vraiment...
C'est devenu tellement courant qu'un blème est devenu un mot à part.y avait jamais de blèmes = hum... 2 contractions, point trop n'en faut. Quand tu contracte, choisi l'apostrophe ('blème)
: TP de bioch = Travaux Pratiques de biochimie.bioch (bio).
En tous les cas, merci pour le gros travail fourni sur mon chapitre.
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