(S-F) La conjonction K-D (version 2)
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
salut Mr Songe
Sinon, rien à redire à ton com' si ce n'est ceci :
Bon, merci pour ta contribution !
PS : Au fait, j'ai revu l'extrait précédent, notamment le "poème" et les différents trucs que tu avais signalé. Si tu veux aller zyœuter un 'tit coup...
C'est que ce n'est pas la syntaxe qui est en cause, mais la phrase elle-même. Si j'ai mis une virgule, c'est que dans ma tête il y a un rapport... que je n'ai pas su retranscrire sur le papier. Je vais voir ça de ce pas.si ce n'est une chose qui ne t'es pas coutumière : une syntaxe parfois un peu obscure.
Sinon, rien à redire à ton com' si ce n'est ceci :
À l'oreille, je préfère ma solution (qui évite justement le ce ... se), après, je ne sais pas si c'est bien français.À l'oreille, je mettrais "ce en quoi", mais je ne sais pas si c'est juste.En quoi il se trompait car il lui fallu plus d’une heure pour retrouver la trace du rebelle.
Bon, merci pour ta contribution !
PS : Au fait, j'ai revu l'extrait précédent, notamment le "poème" et les différents trucs que tu avais signalé. Si tu veux aller zyœuter un 'tit coup...
Nérouje- Talent Génial
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Entendu, je vais aller revoir l'extrait précédent. Je l'avais parcouru, mais sans trop y prendre garde, la seule chose que j'avais noté c'est que tes alexandrins foulent au pied la césure.
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Salut,MrSonge a écrit:Forme : je trouve ces deux propositions, séparées par une virgule, pas assez unies pour former une seule phrase.Les ombres du crépuscule dissimulaient la marche furtive du Légat, sa prudence n’avait d’égale que la colère qu’il tentait de refouler.
J'm'y remets : pourtant "sa prudence" renvoi à "marche furtive", n'est-ce-pas suffisant ? Plutôt un point-virgule ?
Nérouje- Talent Génial
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Oui, un point-virgule serait plus clair, à mon avis. Parce que syntaxiquement, ta phrase n'est pas fausse, mais c'est juste que passer de "la marche furtive du Légat" à "sa prudence" me semblait un retournement assez abrupte pour mériter un point-virgule ou un point.
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Chapitre 5 : Promettez !
Appréciation générale :
Jeu de mots dans le titre de ce chapitre ?
Patris est-il bien le vieux qui a pris la parole durant le long discours de Dagmar du chapitre précédent-précédent ?
La réflexion puis le doute de ce sage humain sont bien retranscrites, on le sent sous l'emprise de la verve de Dagmar, puis un peu plus détaché ensuite, lorsqu'il comprend l'aberration.
Je t'ai posé des questions pour les questions "philosophiques" en italique. Si tu pouvais me répondre pour chacune d'elle...
=> une virgule après "autre"De temps à autre il accélérait le pas pour réduire l’écart qui le séparait de Dagmar
=> ouh, je trouve la formulation étrange là. "depuis longtemps" "l'avoir précédée" qui ne vont pas ensemble selon moi...depuis longtemps la réputation de cet énergumène l’avait précédée,
=> forme : instantsLe Légat attendit quelques instant avant de lui emboîter le pas.
=> Fond : sujet de philo de cette année peut-être . Faut-il voir en cela que les gens aveuglés par la vérité, ou trop engoncés dans leurs croyances, plongent volontairement dans l'erreur afin de l'éviter ?À quel point la vérité peut-elle induire les gens en erreur ?
=> Forme : suggestion : Doit-on expliquer quoi que ce soit à ces pitoyables vermisseaux ?Pitoyables vermisseaux, doit-on leur expliquer quoi que ce soit ?
=> Fond : Je ne crois pas, puisque celui qui éprouve le besoin de comprendre n'est pas celui qui expliquera. Non ?Le besoin de comprendre crée-t-il les moyens d’expliquer ?
=> Fond : Plutôt. L'envie, le désir d'expliquer à autrui accroît nécessairement l'envie d'en apprendre toujours plus. Mais quel rapport avec les autres questions ? Quel lien logique ?Ou plutôt, le besoin d’expliquer engendre-t-il les moyens de comprendre ?
=> forme : comprit (accord)le vieux Légat compris que le poids des ans ne jouait pas en sa faveur
Appréciation générale :
Jeu de mots dans le titre de ce chapitre ?
Patris est-il bien le vieux qui a pris la parole durant le long discours de Dagmar du chapitre précédent-précédent ?
La réflexion puis le doute de ce sage humain sont bien retranscrites, on le sent sous l'emprise de la verve de Dagmar, puis un peu plus détaché ensuite, lorsqu'il comprend l'aberration.
Je t'ai posé des questions pour les questions "philosophiques" en italique. Si tu pouvais me répondre pour chacune d'elle...
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Salut pacô !
Aurais-tu piraté mes fichiers et lu l'extrait suivant ? Car ce fichu jeu de mots n'est pas encore tombé...
Le plus simple est de les replacer tout d'abord dans leur contexte, c'est à dire l'allégorie de Dagmar.
Est-ce que notre besoin d'expliquer le cycle du vers à celui-ci lui donnerait les moyens de comprendre ?
Non, bien sûr.
2 - Le besoin de comprendre crée-t-il les moyens d’expliquer ?
Est-ce que leurs besoin de comprendre nous donnerait les moyens de leur expliquer ?
Non plus.
3 - À quoi leur servirait cette connaissance puisqu’ils ne sont pas en mesure de la comprendre ?
À rien, bien entendu.
4 - À quel point la vérité peut-elle induire les gens en erreur ?
À quel point la vérité peut-elle induire les vers en erreur ?
Dagmar donne un exemple (et il n'aurait pas eu de mal à en donner d'autres) : Sauf, bien entendu, toujours les mêmes illuminés qui imaginent leur vie future peuplée d’âmes immortelles…
5 - Pitoyables vermisseaux, doit-on leur expliquer quoi que ce soit ?
À ce point, on est en droit de se le demander.
Voilà, le premier tiroir est ouvert. "Et alors ?" me diras-tu.
Alors, il est temps d'ouvrir le tiroir suivant et de replacer cette allégorie – et ce, avec la plus grande précision – dans le cadre de la condition humaine. Et de reposer les mêmes questions.
Que veux-tu, l'être humain est un anthropocentriste incurable, il ne peut accepter que certaines réalités resteront très certainement à jamais hors de sa porté. Il reste persuadé que son désir de comprendre sa condition humaine le mènera à la connaissance sans jamais imaginer un instant qu'il puisse être tout simplement incapable de la comprendre.
Et... merci pour ta contribution. Y'avait rien à jeter.
Alors là, tu m'étonnes !!!Jeu de mots dans le titre de ce chapitre ?
Aurais-tu piraté mes fichiers et lu l'extrait suivant ? Car ce fichu jeu de mots n'est pas encore tombé...
Mais volontiers, pour une fois que quelqu'un tire un tiroir...Je t'ai posé des questions pour les questions "philosophiques" en italique. Si tu pouvais me répondre pour chacune d'elle...
Le plus simple est de les replacer tout d'abord dans leur contexte, c'est à dire l'allégorie de Dagmar.
1 - Le besoin d’expliquer engendre-t-il les moyens de comprendre ?— Imaginez un instant que nous puissions leur révéler la vérité. D’après vous, quelle serait leur réaction ? Ils s'exclameraient : « Comment !? Nous aurions des corps capables de vivre sans aucun support matériel ? Quelle idée illogique et grotesque ! » Comprenez bien ceci – il détacha les mots, concassant chaque syllabe avec délectation – ces asticots ne peuvent accepter que la survie de leur espèce dépende de cette indésirable mutation. Sauf, bien entendu, toujours les mêmes illuminés qui imaginent leur vie future peuplée d’âmes immortelles…
Dagmar leva les yeux au ciel et ricana de dédain, puis il dévisagea ses congénères et poursuivit sur le ton de la confidence :
— Évidemment… certains d’entre vous souhaiteraient leur expliquer que cette pomme, qu'ils grignotent avec ardeur, tient un rôle spécifique dans le cycle du pommier, une implication indépendante de leur microcosme. Par exemple, un aliment que l’arbre a conçu pour nous…
Est-ce que notre besoin d'expliquer le cycle du vers à celui-ci lui donnerait les moyens de comprendre ?
Non, bien sûr.
2 - Le besoin de comprendre crée-t-il les moyens d’expliquer ?
Est-ce que leurs besoin de comprendre nous donnerait les moyens de leur expliquer ?
Non plus.
3 - À quoi leur servirait cette connaissance puisqu’ils ne sont pas en mesure de la comprendre ?
À rien, bien entendu.
4 - À quel point la vérité peut-elle induire les gens en erreur ?
À quel point la vérité peut-elle induire les vers en erreur ?
Dagmar donne un exemple (et il n'aurait pas eu de mal à en donner d'autres) : Sauf, bien entendu, toujours les mêmes illuminés qui imaginent leur vie future peuplée d’âmes immortelles…
5 - Pitoyables vermisseaux, doit-on leur expliquer quoi que ce soit ?
À ce point, on est en droit de se le demander.
Voilà, le premier tiroir est ouvert. "Et alors ?" me diras-tu.
Alors, il est temps d'ouvrir le tiroir suivant et de replacer cette allégorie – et ce, avec la plus grande précision – dans le cadre de la condition humaine. Et de reposer les mêmes questions.
Quelle vérité ? Ce concept est humain et, de par sa nature, ne peut contenir le macrocosme.Faut-il voir en cela que les gens aveuglés par la vérité, ou trop engoncés dans leurs croyances, plongent volontairement dans l'erreur afin de l'éviter ?
Que veux-tu, l'être humain est un anthropocentriste incurable, il ne peut accepter que certaines réalités resteront très certainement à jamais hors de sa porté. Il reste persuadé que son désir de comprendre sa condition humaine le mènera à la connaissance sans jamais imaginer un instant qu'il puisse être tout simplement incapable de la comprendre.
Et... merci pour ta contribution. Y'avait rien à jeter.
Nérouje- Talent Génial
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Pourquoi serait-il incapable de la comprendre ?
Que tous la comprennent, je suis bien conscient que non. Mais qu'une partie de ces humains, une élite d'asticots en somme, soit à même de concevoir ce que nous leur expliquerions de leur univers... pourquoi ne pourraient-ils pas comprendre ?
Cela ne vaudrait-il pas le coup de tenter le coup quand même ? Au cas où ?
Concernant le jeu de mot du titre, il est voyant. Je n'ai pas encore eu connaissance de la suite, mais le son du titre m'a résonné dans l'oreille comme la sonnerie du lycée dans un couloir clos
Que tous la comprennent, je suis bien conscient que non. Mais qu'une partie de ces humains, une élite d'asticots en somme, soit à même de concevoir ce que nous leur expliquerions de leur univers... pourquoi ne pourraient-ils pas comprendre ?
Cela ne vaudrait-il pas le coup de tenter le coup quand même ? Au cas où ?
Concernant le jeu de mot du titre, il est voyant. Je n'ai pas encore eu connaissance de la suite, mais le son du titre m'a résonné dans l'oreille comme la sonnerie du lycée dans un couloir clos
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
J'ai dis : très certainement.Pacô a écrit:Pourquoi serait-il incapable de la comprendre ?
Que tous la comprennent, je suis bien conscient que non. Mais qu'une partie de ces humains, une élite d'asticots en somme, soit à même de concevoir ce que nous leur expliquerions de leur univers... pourquoi ne pourraient-ils pas comprendre ?
Cela ne vaudrait-il pas le coup de tenter le coup quand même ? Au cas où ?
Si tu t'intéresses à la cosmologie et à l'évolution, tu te rends vite compte que le Sapiens n'est qu'un atome instantané dans l'histoire de l'univers. Autant dire Rien. Et l'on aurait la prétention de comprendre ? Ça me paraît un peu démesuré. D'autant que le problème viens certainement de ce concept, "comprendre".
Nérouje- Talent Génial
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Coucou,
Bon d 'abord te dire que j'aime particulièrement ta façon d'écrire. Ce n'est pas seulement agréable et facile à lire. Y'a un petit truc à toi qui la rend particulière.
Peu de remarques particulière sur le prologue.
Bon d 'abord te dire que j'aime particulièrement ta façon d'écrire. Ce n'est pas seulement agréable et facile à lire. Y'a un petit truc à toi qui la rend particulière.
Peu de remarques particulière sur le prologue.
Pourquoi le présent d'un coup. J'aurais mis un imparfait...
Comparaison surprenante, bien que pleine de justesse car de même le gardien respecte et dépend de ses bêtes, de même Dagmar respectait cette tribu à laquelle il devait tout.
Difficile d'imaginer un petit gamin avoir ce genre de pensée, je trouve...
Où donc était passé le sang-froid légendaire de son peuple ?
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Salut Arwen !
Quoique ce soit une pensée retranscrite, les pensées brutes sont en italique.
Et un grand merci pour ta participation ! (en général, ça ne se bouscule pas trop sur mon topic )
Bin, merci du compliment. Mais tu sais, je n'ai guère de mérite : actuellement, la Conjonction comprends 10 400 mots pour 10 800 minutes de travail ! Y'a pas d'quoi pavoiser.Bon d 'abord te dire que j'aime particulièrement ta façon d'écrire. Ce n'est pas seulement agréable et facile à lire. Y'a un petit truc à toi qui la rend particulière.
Attention : le prologue contient 2 chapitres (soit 5 extraits.)Peu de remarques particulière sur le prologue.
Pourquoi ? Pour souligner le côté intemporel de la comparaison. L'affirmation "le gardien respecte et dépend de ses bêtes" était valable il y a 2000 ans, comme elle l'est maintenant, et le sera (c'est une supposition...) dans l'avenir de la Conjonction. Alors que "Dagmar respectait cette tribu à laquelle il devait tout" n'a de poids que dans ce récit. Si d'aventure tu lis la suite, tu t'apercevra que je change régulièrement de temps.Pourquoi le présent d'un coup. J'aurais mis un imparfait...Comparaison surprenante, bien que pleine de justesse car de même le gardien respecte et dépend de ses bêtes, de même Dagmar respectait cette tribu à laquelle il devait tout.
Oui, moi aussi.Difficile d'imaginer un petit gamin avoir ce genre de pensée, je trouve...Où donc était passé le sang-froid légendaire de son peuple ?
Quoique ce soit une pensée retranscrite, les pensées brutes sont en italique.
Et un grand merci pour ta participation ! (en général, ça ne se bouscule pas trop sur mon topic )
Nérouje- Talent Génial
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Un petit coucou par ici pour te dire que j'ai relu le poème. Le rythme, cette fois-ci, est bien là. La césure est un peu plus douteuse mais depuis Verlaine, ce n'est plus un crime de la placer à peu près où l'on veut. ^^
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Promis, j'essaierai de faire mieux la prochaine fois !MrSonge a écrit:Un petit coucou par ici pour te dire que j'ai relu le poème. Le rythme, cette fois-ci, est bien là. La césure est un peu plus douteuse mais depuis Verlaine, ce n'est plus un crime de la placer à peu près où l'on veut. ^^
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Petit problème de sémantique : la fécondité peut-elle vraiment être considérée comme une "aspiration" ? On peut avoir des aspirations à la fécondité, oui, mais la fécondité est-elle en elle-même une aspiration ?En périphérie du village, de nombreuses unid’hab vacantes témoignaient d’une aspiration envolée : la fécondité humaine.
=> cahutes.Tel un fantôme rôdant entre ces chahutes délabrées, le Légat pistait ce relent, certain d’être guidé à bon port.
Tournée comme ça, la phrase donne presque l'impression que le car se rapporte à toute la première proposition, et que donc c'est la raison de la pénombre et non de la claudication dont il est question.Il claudiquait dans la pénombre car, après bien des allées et venues, ses articulations douloureuses accusaient leur vie de labeur.
Je ne sais pas trop si on peut faire autre chose que déclamer des vers, si on veut mettre l'accent sur le volume sonore élevé.Sans le moindre soucis de discrétion, un homme clamait des vers :
Majuscule au second vers, 13 pieds pour le premier.— Au sein de l'onde morte pénétra le conteur,
vers l'ultime folie cingla le matelot.
13 et 13. Attention aux "e" pas si muets que cela.— « Approche Lustre-Lune, je sens l'effroi de l'eau…
Trottine Lune-Mère, merlu deviens grelot ! »
Si Patris a marché jusqu'à présent dans la pénombre, une pièce éclairée ne sera pas, pas contraste, dans la pénombre.Dans la pénombre, il distinguait une silhouette courbée sur un vaste récipient dont la base rougeoyait de manière irrégulière.
D'où sort ce "eusse" ? ^^Bien que la maîtrise de cette technique eusse propulsé leur ancêtre préhistorique sur le devant de la scène animale, la nécessité de détruire la matière pour en libérer l’énergie avait entraîné sa chute.
"eût", tout simplement
Si tu parles d'un dieu unique, mets une majuscule. Par contre, tu ne peux pas parler de démon de cette façon. Soit il faudrait dire "au démon", soit parler des démons multiples, soit encore du Diable.Cet insensé parjurait les siens ! Patris se jeta au sol et pria. Oui, lui qui ne croyait ni en dieu ni en démon abjura l’horrible vision.
Je ne vois pas trop le sens d'abjurer une vision.
Majuscule à ce vers, qui fait treize pieds. ^^et l’illustre Poète lui brisa les vertèbres.
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Salut MrSonge !
L'e muet fait le charme du vers français. Il s'élide toujours à l'endroit où le vers est coupé par un repos et n'est jamais compté à l'endroit où le vers se termine.
L'hémistiche n'est pas considéré comme un repos ?
L'e muet fait le charme du vers français. Il s'élide toujours à l'endroit où le vers est coupé par un repos et n'est jamais compté à l'endroit où le vers se termine.
L'hémistiche n'est pas considéré comme un repos ?
Nérouje- Talent Génial
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Non, pas que je sache. Le "e" muet situé à la césure doit être suivi obligatoirement d'une voyelle qui assure son élision. ^^
(Ex : "Le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui", "Nous volons au passage un plaisir clandestin" etc...)
(Ex : "Le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui", "Nous volons au passage un plaisir clandestin" etc...)
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
'tain, j'aimerai que tu en sois sûr !MrSonge a écrit:Non, pas que je sache. Le "e" muet situé à la césure doit être suivi obligatoirement d'une voyelle qui assure son élision.
Je lis :
La césure est l'endroit où le vers est coupé par un repos que le sens autorise. On le prend aussi dans la même acceptation que celui d'hémistiche considéré comme un repos au milieu du vers.
Cette citation, alliée à la précédente m'aurait-elle induit en erreur ?
et encore :
L'usage s'est établi, dès le 16ème siècle, d'élider toujours le e muet à cette place, et qu'il prévaut encore aujourd'hui.
Peux-tu vérifier, s'il te plais ?
Ou cela implique-t-il, comme tu l'affirmes, que le "e" muet situé à la césure doit être suivi obligatoirement d'une voyelle qui assure son élision ?
Nérouje- Talent Génial
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
(Extrait n°2)
Tes deux dernières phrases sont une jolie tentative de traduire directement l'angoisse du gamin, mais c'est trop court et un peu maladroit.
Voilà, j'ai relevé beaucoup de détails comme tu peux voir ! Non, pars pas en courant te pendre !
Ce chapitre me semble moins travaillé que le précédent.
Tu as plusieurs soucis.
Les incises inutiles
L'usage de clichés. On a l'impression que c'est génial ces images toutes faites, mais en fait elles appauvrissent ton style. Force toi à trouver autre chose et tu verras tu auras des descriptions bien plus riches ( qui manquent d'ailleurs dans ton texte )
Les expressions intrusives du style "il pensait que", "sentit que". Vire les sans pitié et passe directement à l'action ou au sentiment décrit.
Voilà, sinon, le petit bonhomme est déjà attachant et ça c'est très bien. C'est pas facile de construire une histoire autour d'un petit gosse.
Ca me fait bizarre, le dialogue et cette phrase après. J'aurais plutôt mis "La voix masculine acheva (plus joli que finit) de le réveiller"
Une main insistante secouait son bras.
— Debout, mon p’tit.
Une voix masculine finit de le réveiller.
ah ? On savait pas qu'elle était là sa mère. Ça fait un peu bizarre de la découvrir d'un coup.
Son regard balaya l’obscurité et s’attarda quelques instants sur les traits de sa mère, calmes et détendus comme ils ne l’avaient été depuis bien longtemps.
Le maman indique que c'est l'enfant qui parle, inutile de le préciser.— On ne réveille pas maman ? chuchota-t-il.
Je fous des "un instant" partout moi aussi, mais le verbe suspendre indique justement déjà que ce n'est que temporaire.
L’adulte, qui préparait quelques effets et un peu de nourriture, suspendit un instant ses gestes.
C'est un passage potentiellement mignon, j'aimerais bien le voir développer. Pourquoi il la trouve belle , C'est quoi ? Ses cheveux , La couleur de ses yeux ? Tu tiens là l'occasion d 'un joli portrait de la mère à travers les yeux de son fils.
Dagmar trouvait sa mère si belle qu’il eût envie de l’embrasser. Alors qu’il s’en approchait, son père s’interposa.
Inutile encore l'incise. On devine que c'est le père et on devine que son ton est pas très amène puisqu'il s'interpose.
— Aide-moi à préparer l’ sac ! fit-il d’un ton bourru.
Encore inutile. Sans l'incise ton dialogue est bien plus vivant !
— Je voulais juste lui faire un bisou… se plaignit Dagmar.
le quelques instants est pas très utile. Ouille, être effleuré par des yeux, je me demande l'effet que ça fait ?
L’homme le fixa quelques instants, soupira puis ses yeux plissés effleurèrent le visage de la femme allongée sous les couvertures.
Je ne comprends pas bien l'utilité de ce passage...
— Ne la réveille pas… Regarde plutôt comme elle est belle !
Un peu laborieux. Essaie de te passer des "sentir que", "comprenait que". Tu mets un filtre en faisant ça sur les actions et les pensées des personnages et tu rappelles au lecteur qu'il lit un roman au lieu de le laisser s'immerger.
L’enfant sentait qu’un fait inattendu modifiait la donne. Il ne comprenait pas pourquoi son père préparait un sac mais ne discuta pas.
L’existence rude de la tribu lui avait appris à respecter et obéir aux adultes, sans restriction.
cliché... trouve une autre image, expression de ta propre composition.
Ils partirent dans le froid mordant, le père portant son fils, comme à l’accoutumée.
ouille "il réalisa que". pof, tu reviens avec tes grands sabots : attention, l'auteur va vous expliquer ce qui se passe ! Et euh, on ne comprend pas comment le 1er quartier de lune peut lui faire comprendre tout ça ! Il nous manque des explications.Toutefois, à proximité du Dôme ils obliquèrent vers l’Est.
À cet instant précis, Dagmar réalisa que son existence basculait : la lumière de l’aurore n’était en fait que le premier quartier de la lune, bas sur l’horizon et caché par le Dôme.
Il partait seul avec son père, pour toujours !
Terreur et incompréhension de gosse.
Maman… maman !
Tes deux dernières phrases sont une jolie tentative de traduire directement l'angoisse du gamin, mais c'est trop court et un peu maladroit.
re-clichéFort comme un taureau, l’adulte avait adopté un pas lent et régulier.
même problème que plus haut "sentit que"
Dagmar sentit la foi qu’il éprouvait en son père s’écrouler, entraînant dans sa chute ses dernières illusions de gamin.
avalanche de clichés ! On va dire que tu me paies une tablette de chocolat à chaque cliché de ce style ?Enfin, le soleil radieux et impitoyable ralluma le Granfour de tous ses feux.
un peu familière l'expression expliquer son plan.Quand le soleil déclina, l’homme lui expliqua son plan en détail
Voilà, j'ai relevé beaucoup de détails comme tu peux voir ! Non, pars pas en courant te pendre !
Ce chapitre me semble moins travaillé que le précédent.
Tu as plusieurs soucis.
Les incises inutiles
L'usage de clichés. On a l'impression que c'est génial ces images toutes faites, mais en fait elles appauvrissent ton style. Force toi à trouver autre chose et tu verras tu auras des descriptions bien plus riches ( qui manquent d'ailleurs dans ton texte )
Les expressions intrusives du style "il pensait que", "sentit que". Vire les sans pitié et passe directement à l'action ou au sentiment décrit.
Voilà, sinon, le petit bonhomme est déjà attachant et ça c'est très bien. C'est pas facile de construire une histoire autour d'un petit gosse.
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Salut Arwen !
'tain, certainement pas ! Sache que je ne suis pas sur ID pour me faire passer la brosse à reluire.
Maintenant, je vais pouvoir le faire grâce aux bonnes pistes que tu m'a donné. Néanmoins, une seule chose à laquelle je ne vais pas toucher : le manque de description (en fait c'est voulu, je cherche à ce que la première partie de mon prologue soit sèche et râpeuse comme le sable du désert.)
Un GRAND merci !
Alors que j'ai droit à un com' constructif ?Non, pars pas en courant te pendre !
'tain, certainement pas ! Sache que je ne suis pas sur ID pour me faire passer la brosse à reluire.
Il ne semble pas, il l'est puisque je ne l'ai pratiquement pas retouché (quasi brut de fonderie...)Ce chapitre me semble moins travaillé que le précédent.
Maintenant, je vais pouvoir le faire grâce aux bonnes pistes que tu m'a donné. Néanmoins, une seule chose à laquelle je ne vais pas toucher : le manque de description (en fait c'est voulu, je cherche à ce que la première partie de mon prologue soit sèche et râpeuse comme le sable du désert.)
Un GRAND merci !
Nérouje- Talent Génial
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
(Extrait n°15 - Fin du chapitre 5)
Bon bon.
Il y a quelques petites choses qui me chiffonnent. Tout ton texte fait très sentencieux, très sérieux, très... droit. Or, il y a quelques termes, quelques expressions qui... prêtent plus à la parodie qu'au sérieux justement.
Du style :
Donc, à voir si les autres pensent mieux que moi.
Je comprends mieux la blague de Prométhée, revisité en Dagmar. Sera-t-il pour autant déchiré par des corbeaux sur un mont de l'Olympe pour son outrage ?
Nous le verrons bien.
Ton histoire m'intrigue et le fait que je ne comprenne pas tout me donne envie de poursuivre.
En tout cas, c'est symbolique de vouloir "redonner le feu". Dagmar veut-il par cela redonner aux hommes le pouvoir d'être au devant des animaux, mais aussi le pouvoir de re-sombrer ?
=> j'ai peur de pas tout avoir saisi. Problème de typo ?— Au sein de l'onde morte pénétra le conteur,
vers l'ultime folie cingla le matelot.
=> me semble pas qu'il y ait un "e" à "connu" puisque le COD est "LE mammifère" et qu'il ne s'accorde pas avec "Terre".le mammifère le plus prolifique et gourmand que la Terre n’ait jamais connue
=> mouais... bof la tournure du serment. En fait, ça fait un peu ridicule...« Plus jamais je ne dégraderai de l’énergie artificiellement. »
Bon bon.
Il y a quelques petites choses qui me chiffonnent. Tout ton texte fait très sentencieux, très sérieux, très... droit. Or, il y a quelques termes, quelques expressions qui... prêtent plus à la parodie qu'au sérieux justement.
Du style :
Ou encore :les survivants de la Grande Lessive avaient promis et leur serment, perduré jusqu’à lui.
Ou encore :Sainte-Éthique… Le fou, comment ose-t-il ?
En sincère vérité, je ne sais pas comment te conseiller ni comment interpréter. D'un coté, je trouve que ça fait un peu "bidon" et que l'humour est franchement ras les pâquerettes par rapport au retentissement de l'histoire. D'un autre côté, je trouve que c'est plutôt bien vu, surtout l'homo-detritus, bien que... ce terme aurait mieux convenu à son prédécesseur, celui qui maîtrisait le feu.Tous les descendants de l’Homo-Detritus partageaient la phobie sacrée du feu.
Donc, à voir si les autres pensent mieux que moi.
Je comprends mieux la blague de Prométhée, revisité en Dagmar. Sera-t-il pour autant déchiré par des corbeaux sur un mont de l'Olympe pour son outrage ?
Nous le verrons bien.
Ton histoire m'intrigue et le fait que je ne comprenne pas tout me donne envie de poursuivre.
En tout cas, c'est symbolique de vouloir "redonner le feu". Dagmar veut-il par cela redonner aux hommes le pouvoir d'être au devant des animaux, mais aussi le pouvoir de re-sombrer ?
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
salut Pacô !
En tous cas, merci pour tes com'
Tout à fait d'accord. Mais n'ai pas réussi à trouver mieux, alors si tu as une idée, je suis preneur.=> mouais... bof la tournure du serment. En fait, ça fait un peu ridicule...« Plus jamais je ne dégraderai de l’énergie artificiellement. »
Aïe... je crains que ça ne tienne de la personnalité profonde de Nérouje. Disons que je suis toujours très ironique et moqueur voire souvent à ras les pâquerettes. Du style, en voyant passer un cortège funèbre de bagnoles derrière le corbillard, de gueuler " Vive la mariée ! Pouvez pas klaxonner, bande de nazes ?! "Il y a quelques petites choses qui me chiffonnent. Tout ton texte fait très sentencieux, très sérieux, très... droit. Or, il y a quelques termes, quelques expressions qui... prêtent plus à la parodie qu'au sérieux justement.
Pourquoi, n'est-ce pas justement ce que j'ai dit ? (Tous les descendants de l’Homo-Detritus partageaient la phobie sacrée du feu. Entendu que Dagmar est un descendant ? )surtout l'homo-detritus, bien que... ce terme aurait mieux convenu à son prédécesseur, celui qui maîtrisait le feu.
Oui, je suis curieux, aussi. MrSonge s'est abstenu de toute appréciation... Et la Konjonction n'intéresse personne d'autre. Alors...Donc, à voir si les autres pensent mieux que moi.
En tous cas, merci pour tes com'
Nérouje- Talent Génial
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Ah si, elle intéresse arwen maintenant !Nérouje a écrit:Oui, je suis curieux, aussi. MrSonge s'est abstenu de toute appréciation... Et la Konjonction n'intéresse personne d'autre. Alors...
Mais c'est dommage qu'il n'y ait pas plus de lecteurs, parce que ça vaut le coup d'œil .
[quote="Nérouje"]
Huuum, pas facile quand on n'est pas maître de l'histoire. Mais... pourquoi pas :Tout à fait d'accord. Mais n'ai pas réussi à trouver mieux, alors si tu as une idée, je suis preneur.« Plus jamais je ne dégraderai de l’énergie artificiellement. »
"Je jure de ne plus dégrader l'énergie de manière artificielle."
Bon pas top.
Une autre :
"Je jure devant tous de ne plus user des énergies pour de simples artifices."
Mais ça change un peu le sens.
Une autre :
"Je prête serment de ne plus dégrader les énergies par ma propre volonté."
Je sais pas si je vise juste après...
Ouais mais ça à la rigueur, c'est de l'humour noir drôle (pour les adeptes ^^).Nérouje a écrit:
Aïe... je crains que ça ne tienne de la personnalité profonde de Nérouje. Disons que je suis toujours très ironique et moqueur voire souvent à ras les pâquerettes. Du style, en voyant passer un cortège funèbre de bagnoles derrière le corbillard, de gueuler " Vive la mariée ! Pouvez pas klaxonner, bande de nazes ?! "
Mais je crois que le seul "truc" qui m'a dérangé, c'est l'expression "La grande lessive" qui ne m'a je crois, pas tellement fait sourire ^^.
Ah ok, je me rassure.Nérouje a écrit:
Pourquoi, n'est-ce pas justement ce que j'ai dit ? (Tous les descendants de l’Homo-Detritus partageaient la phobie sacrée du feu. Entendu que Dagmar est un descendant ? )
J'avais bien compris ça, avant, mais là je sais pas, j'avais l'impression que les détritus c'étaient ceux actuels.
D'ailleurs, ils s'appellent comment ceux de la lignée actuelle ?
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Yep Pacô !
Merci pour tes efforts.
Je vais essayer de trouver une solution. Ce genre de promesse se doit d'être courte, mon "artificiellement" ne me plait pas, mais sans lui, ça n'a pas de sens puisqu'on dégrade de l'énergie naturellement toute notre vie.
Bon, vu les sujets traités (philosophiques...) saupoudrés d'humour déplacé, je pense que tu aura compris que je ne tiens pas à ce que le lecteur croit que je me prends au sérieux (style roman initiatique ou autre Kouillonnade.)
ATTENTION : Avis aux allergiques, ce récit peut contenir certaines traces d'humour du à des résidus de fabrication...
Je me permet d'éditer l'avis de MrSonge :
Et même... ce fameux jeu de mot n'est pas aussi simple qu'il en a l'air car Dagmar est Prométhée personnifié dans la Conjonction et cette fameuse promesse (qui concerne aussi le feu, ne l'oublions pas) le distingue singulièrement de ses congénères.
Merci pour tes efforts.
Je vais essayer de trouver une solution. Ce genre de promesse se doit d'être courte, mon "artificiellement" ne me plait pas, mais sans lui, ça n'a pas de sens puisqu'on dégrade de l'énergie naturellement toute notre vie.
Je ne pense pas que l'on doive en rire, d'ailleurs. (J'ai déjà utilisé ce terme dans le premier extrait. Tu n'avais pas relevé.)"La grande lessive" qui ne m'a je crois, pas tellement fait sourire ^^.
Bon, vu les sujets traités (philosophiques...) saupoudrés d'humour déplacé, je pense que tu aura compris que je ne tiens pas à ce que le lecteur croit que je me prends au sérieux (style roman initiatique ou autre Kouillonnade.)
ATTENTION : Avis aux allergiques, ce récit peut contenir certaines traces d'humour du à des résidus de fabrication...
Je me permet d'éditer l'avis de MrSonge :
MrSonge a écrit:Il y a peut-être un seul détail relevé par Pacô qui me chiffonne également après relecture : le ton un peu trop sentencieux du vieux Légat. Et peut-être aussi le coup de Prométhée/Promettez un peu facile, mais sinon je t'avoue que la question de l'humour ne m'avait même pas effleurée dans mes premières lectures. Je ne vois pas du tout le problème et j'ai même un peu de peine à cerner les passages prétendument trop "raz-les-pâquerettes".
Et même... ce fameux jeu de mot n'est pas aussi simple qu'il en a l'air car Dagmar est Prométhée personnifié dans la Conjonction et cette fameuse promesse (qui concerne aussi le feu, ne l'oublions pas) le distingue singulièrement de ses congénères.
Nérouje- Talent Génial
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Me revoilà ! Je passe juste pour relever en détails les quelques petites choses qui résonnent pour moi comme des fausses notes dans les pensées du Légat.
Là, par exemple, pour un vieil homme stressé qui piste un "voyou" au milieu de la nuit, ça me semble bien lourd comme interrogation.Que peut-il bien trafiquer pour diffuser une telle infection ?
Ici, le juron "folklorique" si j'ose dire, plus ce "le fou" donne un peu l'impression d'un vieux bourgeois outragé par un jeune qui dit "merde". Ça fait un peu "Doux Jésus... Le vilain !". Bon je sais qu'il est Légat et qu'il ne va donc pas dire "Bordel, le connard, il fout quoi ?" mais du fait qu'il pense et qu'il est dans un état de stress avancé, je suppose que peut-être il pourrait penser de façon un peu plus relâchée... ^^Sainte-Éthique… Le fou, comment ose-t-il ?
Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Yep, j'ai compris où ça cloche.MrSonge a écrit:mais du fait qu'il pense et qu'il est dans un état de stress avancé, je suppose que peut-être il pourrait penser de façon un peu plus relâchée...
Merci !
Nérouje- Talent Génial
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Re: (S-F) La conjonction K-D (version 2)
Ah non, moi qui croyais qu'on allait avoir droit à une histoire suivant un petit gosse, je suis déçue, je proteste !
Bon, j'aime bien en ce moment les histoires avec les gosses, j'avoue.
Bon bref, je ferais mon deuil. Par contre je trouve la fin de ton 1er chapitre maladroite et inutile.
Là tu nous mets un gros panneau pour qu'on comprenne bien, en lecteur imbécile que l'on est : attention, saut dans le temps. Nanan, une ellipse serait beaucoup plus élégante et s'ajouterait la surprise de retrouver ton personnage adulte...
et faut savoir, soit c'est la faiblesse, soit c'est la peur qui l'empêche de bouger.
Très moche !!!!
Et on apprend que les mutmains sont des ennemis et pourtant, j'avais cru comprendre plus haut que non. C'est vraiment confus cette histoire.
Voilà. C'est vraiment dommage que ton écriture soit noyée de clichés et d'adjectifs inutiles...
Cette partie est vraiment confuse. Je crois qu'il te faudrait la réécrire complètement, parce que franchement je ne saisis pas grand chose de l'enjeu. Tu vas trop vite. tu liquides en une phrase des éléments importants pour la compréhension. Tu ne narres pas du tout leur marche, le "naufrage" est à peine évoqué et c'est dommage parce que ça te permettrait d'insérer les explications de façon beaucoup plus subtiles et aisées.
C'est dommage parce que l'histoire est là, l'intrigue aussi, on a envie d'en savoir plus, mais il faudrait vraiment retravailler tout ça. Donner du corps à ton récit.
Bon, j'aime bien en ce moment les histoires avec les gosses, j'avoue.
Bon bref, je ferais mon deuil. Par contre je trouve la fin de ton 1er chapitre maladroite et inutile.
Là tu nous mets un gros panneau pour qu'on comprenne bien, en lecteur imbécile que l'on est : attention, saut dans le temps. Nanan, une ellipse serait beaucoup plus élégante et s'ajouterait la surprise de retrouver ton personnage adulte...
Plusieurs maladresses et lourdeurs.À moitié assoupi, il avait tendu la main vers son manteau, tâtonné sans succès le bois de la coque puis s’était redressé. Un rayon de lune filtrant d’une écoutille avait confirmé ses doutes : son pardessus de laine avait disparu. Cette absence l’avait réveillé pour de bon.
grrr, tu vas me faire disparaitre ces clichés !
Pour en avoir le cœur net, il s’était faufilé entre les hamacs et avait gagné le pont, quand soudain, une effroyable secousse l’avait envoyé valdinguer à travers la passerelle. Pendants quelques instants, il s’était senti planer dans les airs puis un violent choc lui avait fait perdre conscience.[/b]
effroyable ça ne dit rien sur la secousse. Ca fait joli, mais ça ne dit rien. se sentir planer... hum ? il a fumer un joint ? Non ça le fait pas...
Ce qu’il avait vu en reprenant ses esprits lui avait glacé le sang !
La panique peut s'emparer de quelqu'un, mais des instants de panique, non.
Dagmar avait distingué les traits d’un mutant et quelques instants de panique s’étaient emparés de lui ;
extreme faiblesse, bof. tu aimes trop les adjectifs : effroyable, extreme...
dans son extrême faiblesse, il n’avait pu esquisser un geste, pétrifié par la crainte qu’une arme le poignarde ou qu’une ferme poigne serre son cou.
et faut savoir, soit c'est la faiblesse, soit c'est la peur qui l'empêche de bouger.
moche cette intrusion d'un style oral...
Ç’avait été pire qu’une lame ; il s’était étranglé.
Grrr, recliché
Dagmar avait compris que la mort avait fauché tout le monde.
L’homme et le mutmain, mus par la nécessité de rejoindre la zone habité la plus proche, avaient profité de la fraîcheur de la nuit pour abandonner la carcasse fumante du char au Granfour.
Confus, en quoi le fait d'avoir des chances de survie égales irait contre le fait de poursuivre leur chemin ensemble ? Ca semble naturel, que deux rescapés marchent ensemble. Si ça ne l'est pas pour tes personnages, faut développer. Là, on ne comprend pas.
Ils avaient poursuivi leur route de concert ; pourtant chacun avait d’égales chances de survie et aucun des deux ne pouvait aider l’autre.
Ils avaient ainsi passé une dizaine de nuits à longer la ligne 51 pour rejoindre Rougemont, se reposant durant les heures les plus chaudes. À plusieurs reprises, ils avaient échangé quelques mots car le mutmain, qui prétendait s’appeler Korell et non Kalowell, arrivait un peu à s’exprimer.
Très moche !!!!
un cliché encore
Mais Dagmar n’avait rien pu apprendre de plus et il rongeait son frein, harcelé par l’envie d’assouvir sa vengeance, ne voyageait-il pas en compagnie d’un ennemi juré ?
Et on apprend que les mutmains sont des ennemis et pourtant, j'avais cru comprendre plus haut que non. C'est vraiment confus cette histoire.
Trop explicatif et très maladroit.
Toutefois les circonstances incroyables de l’accident l’avaient fait sombrer dans une indécision frisant la paranoïa : trop de coïncidences avaient coordonné les derniers évènements et il n’aimait pas ça, non, pas ça du tout !
Voilà. C'est vraiment dommage que ton écriture soit noyée de clichés et d'adjectifs inutiles...
Cette partie est vraiment confuse. Je crois qu'il te faudrait la réécrire complètement, parce que franchement je ne saisis pas grand chose de l'enjeu. Tu vas trop vite. tu liquides en une phrase des éléments importants pour la compréhension. Tu ne narres pas du tout leur marche, le "naufrage" est à peine évoqué et c'est dommage parce que ça te permettrait d'insérer les explications de façon beaucoup plus subtiles et aisées.
C'est dommage parce que l'histoire est là, l'intrigue aussi, on a envie d'en savoir plus, mais il faudrait vraiment retravailler tout ça. Donner du corps à ton récit.
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