commentaires sur les chroniques rewerberiennes
+3
Pacô
Nérouje
nico4g
7 participants
IMPERIALDREAMER :: Ecrire et lire :: Romans :: Commentaires
Page 1 sur 4
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
commentaires sur les chroniques rewerberiennes
J'attends vos impressions ici pour le texte qui se trouve là :
https://imperialdreamer.1fr1.net/romans-f112/chroniques-rewerberiennes-t2799.htm#71075
https://imperialdreamer.1fr1.net/romans-f112/chroniques-rewerberiennes-t2799.htm#71075
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Première lecture :
Vraiment excellent ! Ça me fait penser à du Stefano Benni. Connais-tu cet auteur qui mélange avec bonheur la satire et le conte ? Je ne pourrais par contre pas parler du rapport avec Weber puisque je n'ai pratiquement rien lu de lui à part un bouquin vraiment naze, il y a fort longtemps (l'ultime secret, je crois.)
J'essayerai de prendre le temps d'une deuxième lecture pour poster quelques remarques.
A+
Vraiment excellent ! Ça me fait penser à du Stefano Benni. Connais-tu cet auteur qui mélange avec bonheur la satire et le conte ? Je ne pourrais par contre pas parler du rapport avec Weber puisque je n'ai pratiquement rien lu de lui à part un bouquin vraiment naze, il y a fort longtemps (l'ultime secret, je crois.)
J'essayerai de prendre le temps d'une deuxième lecture pour poster quelques remarques.
A+
Nérouje- Talent Génial
- Nombre de messages : 546
Age : 58
Localisation : alpes du sud
Votre talent : Aucun
Points : 593
Date d'inscription : 28/03/2009
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
MErci Nérouje,
L'un de mes buts était d'écrire une oeuvre plaisante même pour ceux qui ne connaissent pas Werber. Ton avis m'est donc précieux.
Je ne connais pas Stefano Benni, cette oeuvre est truffée de références populaires qui ont bercé mon adolescence et qui pour certaines me donnent encore du plaisir.
Je soumettrai ce roman à ID puis à voy'el si les avis sont favorables.
A +
L'un de mes buts était d'écrire une oeuvre plaisante même pour ceux qui ne connaissent pas Werber. Ton avis m'est donc précieux.
Je ne connais pas Stefano Benni, cette oeuvre est truffée de références populaires qui ont bercé mon adolescence et qui pour certaines me donnent encore du plaisir.
Je soumettrai ce roman à ID puis à voy'el si les avis sont favorables.
A +
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Ah, quelle erreur ! Alors, si tu as un peu de temps pour lire, je te recommande Spiriti ou Hélianthe chez Acte-sud. Il me semble que c'est dans Terra où il met en scène des anges et des diables à se tordre de rire.nico4g a écrit:MErci Nérouje,
Je ne connais pas Stefano Benni,
Pourquoi ne pas soumettre ce roman à Acte-Sud ?
Nérouje- Talent Génial
- Nombre de messages : 546
Age : 58
Localisation : alpes du sud
Votre talent : Aucun
Points : 593
Date d'inscription : 28/03/2009
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Quelques remarques pour ce premier extrait :
=> "si ce n’est la base, plongée dans l’obscurité" pourquoi la virgule ? Elle rend difficile la compréhension...
=> et pourquoi ce serait pas Gabriel ?
=> ce "euh" enlève toute crédibilité à cette ange, toute sagesse aussi. C'est souhaité ?
=> suggestion : il faut dire qu'il hésite. Mais textuellement .
=> et on avait saisi que c'était une duperie. On dirait que tu nous prends pour des nigauds en nous l'affirmant.
Une petite question pour commencer : tu as lu la Bible avant de rédiger ce roman ?
Car plusieurs références bibliques me semblent erronées. Je l'ai lue, pour ma part, il y a (trop) longtemps pour être exact sur ces incertitudes ; je connais quelqu'un ici qui pourrait me dire tout de suite si le contexte convient ou pas.
La lecture est plaisante, sous un air de conte comme dit Nérouje.
Toutefois... quelque chose me chagrine. C'est Clio. Tu veux la faire une ange vieille, sage, qui narre son passé comme une vieille prêtresse qui connaît l'infini. Sauf qu'à certains moments, il y a des couacs. Des tue "mythes" (pour ne pas dire "tue l'amour" xD). Tu vois ?
Je te l'ai souligné plusieurs fois dans mon relevé.
Ce que je trouve moins top aussi, c'est la façon dont tu amènes la "combine" du Démon Lou.
Parce que ça sent déjà que c'est un piège. Trop vite, dès que son fils demande la main de Pyrrah. Et puis l'exposé de la combine, on dirait la conclusion d'une mauvaise fin d'épisode de série américaine, d'une enquête policière tirée par les cheveux.
Non, j'ai pas trop apprécié ce coté là.
Et pourquoi les éditions Voy'[el] ?
Tu voudrais le soumettre au comité ID avant ?
=> qui ça "ils" ? Les mots ?à qui ils étaient destinés,
=> à une lettre près... ^^
Pandoria
=> "sur chaque côté" est un peu maladroit non ?l’œil de Dieu irradiait sa lumière bienfaisante sur chaque côté, si ce n’est la base, plongée dans l’obscurité
=> "si ce n’est la base, plongée dans l’obscurité" pourquoi la virgule ? Elle rend difficile la compréhension...
=> c'est drôle... mais ce qui est imparfait serait plus apte à être obscène. Et la perfection traduit plus l'arrogance, non ?les nephilims ne montrant que dégoût face à la perfection des anges, jugée obscène.
=> normal l'orthographe ?Mikhaël
=> et pourquoi ce serait pas Gabriel ?
=> pour éviter le double "sain" que je trouve pas fameux (effet de style ?), pourquoi pas un "corps pur" ?un esprit sain dans un corps sain. »
=> redondance. Quand on admire, c'est déjà plus ou moins avec ravissement...Les yeux de Mégane admirèrent, avec ravissement,
=> je ne sais pas s'il est judicieux d'employer ce terme... enfin, ça risque de faire "redondant" et pas tellement sur le même plan, tu vois ?
Cette vision paradisiaque
=> comment ça l'Apocalyspe ? o_OMégane eut droit à une représentation de l’Apocalypse :
=> pfiou, lourde à lire comme phrase =/. Trop de virgules, trop de propositions donc, trop d'idées pour une même phrase aussi (= état de l'ange description des nephilims question sur leurs conditions et les réactions qu'ils engendrent comparaison).
Cela rassura, un peu, le jeune ange, mais comment ne pas être effrayé par ces créatures maléfiques, aux yeux jaunes sinistres, et au corps nu de couleur anthracite, tout comme leur chevelure ?
« Euh... Sache, tout d’abord, que nous nous reproduisons par synergie :Mégane interrogea Clio à ce sujet.
=> ce "euh" enlève toute crédibilité à cette ange, toute sagesse aussi. C'est souhaité ?
=> suggestion : il faut dire qu'il hésite. Mais textuellement .
=> "sorte de gros bâton"... là ça fait encore moins bien dit. Enfin pour qu'elqu'un qui semble être un sage...les mâles ont la particularité de posséder une sorte de gros bâton au niveau de l’entrejambe
=> est-ce que le "buccaux" est écessaire ? Je veux dire par là... quand il dit "sorte de gros baton", on voit pas pourquoi il précise ce petit plaisir qui n'a rien à voir pour enfanter.les orifices buccaux et rectaux d’autres nephilims,
=> nouveaux-nés ? (non ?)Les noms des nouveaux créés sont révélés par l’Oracle. »
=> oulah. "qui a bientôt sonné". Comment fais-tu pour donner du futur proche (bientôt") dans un passé composé toi ? XDc’est l’heure de la transmutation qui a bientôt sonnée.
=> le verbe "poigner" est une forme quasi inusitée et trop archaïque pour être employer dasn ton récit qui jusque là aborde un vocabulaire tout à fait contemporain. Sacré anachronisme du vocabulaire o_O.une lumière qui poignait à l’horizon.
=> mouais. Disséminer tes informations comme ça... y'a bien mieux !Le quatrième jour (un jour correspond à un clignement de paupière de l’œil céleste),
=> et pourquoi pas "la jeune ange" ?le jeune ange était devenu statue.
=> bof, ça puee le stéréotype !son plan s’était déroulé comme prévu.
=> et on avait saisi que c'était une duperie. On dirait que tu nous prends pour des nigauds en nous l'affirmant.
Une petite question pour commencer : tu as lu la Bible avant de rédiger ce roman ?
Car plusieurs références bibliques me semblent erronées. Je l'ai lue, pour ma part, il y a (trop) longtemps pour être exact sur ces incertitudes ; je connais quelqu'un ici qui pourrait me dire tout de suite si le contexte convient ou pas.
La lecture est plaisante, sous un air de conte comme dit Nérouje.
Toutefois... quelque chose me chagrine. C'est Clio. Tu veux la faire une ange vieille, sage, qui narre son passé comme une vieille prêtresse qui connaît l'infini. Sauf qu'à certains moments, il y a des couacs. Des tue "mythes" (pour ne pas dire "tue l'amour" xD). Tu vois ?
Je te l'ai souligné plusieurs fois dans mon relevé.
Ce que je trouve moins top aussi, c'est la façon dont tu amènes la "combine" du Démon Lou.
Parce que ça sent déjà que c'est un piège. Trop vite, dès que son fils demande la main de Pyrrah. Et puis l'exposé de la combine, on dirait la conclusion d'une mauvaise fin d'épisode de série américaine, d'une enquête policière tirée par les cheveux.
Non, j'ai pas trop apprécié ce coté là.
Et pourquoi les éditions Voy'[el] ?
Tu voudrais le soumettre au comité ID avant ?
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Avant de commencer tout commentaire j'aimerais comprendre ceci. Albin Michel ne veut pas que tu publie ce roman parce que cela nuit à l'image de Bernard Werber ? (c'est ça ?)Il a été interdit par Albin Michel
domingo- Talent Génial
- Nombre de messages : 757
Age : 39
Localisation : Gard
Emploi/loisirs : Dormir
Votre talent : Inutile
Points : 826
Date d'inscription : 06/05/2010
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Pour répondre à Pacô, un esprit sain dans un corps sain, c'est quand même une des formules latines les plus connus, (mens sana in corpore sanis ), c'est entré dans le langage courant, je vois pas pourquoi nico devrait changer ça.
Bon, c'était juste une petite réponse, mais ce texte me plait bien, je reviendrai faire une correction détaillée plus tard ^^
Bon, c'était juste une petite réponse, mais ce texte me plait bien, je reviendrai faire une correction détaillée plus tard ^^
Lou- Shérif(ette)
- Nombre de messages : 1448
Age : 34
Votre talent : Écriture
Points : 1461
Date d'inscription : 03/10/2008
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Merci pour vos commentaires,
@ Pâco :
Remarque importante : c'est une parodie donc j'alterne entre références "vraies" et libertés fantaisistes.
J'essaye d'approcher l'esprit parodique de Gotlib. Je dis ça par rapport à certaines de tes remarques.
qui ça "ils" ? Les mots ?
oui
"sur chaque côté" est un peu maladroit non ?
pas génial. sur chaque face ?
"si ce n’est la base, plongée dans l’obscurité" pourquoi la virgule ? Elle rend difficile la compréhension...
ouaip, je me demande ce qu'elle fait encore là.
=> c'est drôle... mais ce qui est imparfait serait plus apte à être obscène. Et la perfection traduit plus l'arrogance, non ?
c'est un concept de Baudrillard, repris tout le long du roman.
=> normal l'orthographe ?
=> et pourquoi ce serait pas Gabriel ?
c'est une orthographe utilisée pour les archanges. Sinon, c'est en référence à la trilogie des thanataunotes.
=> pour éviter le double "sain" que je trouve pas fameux (effet de style ?), pourquoi pas un "corps pur" ?
voir l'excellente réponse de Lou. C'était une des devises préférées de Rabelais.
redondance. Quand on admire, c'est déjà plus ou moins avec ravissement...
c'est pour accentuer le côté désir
je ne sais pas s'il est judicieux d'employer ce terme... enfin, ça risque de faire "redondant" et pas tellement sur le même plan, tu vois ?
question de champ lexical
pfiou, lourde à lire comme phrase =/. Trop de virgules, trop de propositions donc, trop d'idées pour une même phrase aussi (= état de l'ange description des nephilims question sur leurs conditions et les réactions qu'ils engendrent comparaison).
t'as raison, j'ai eu la même réflexion.
Cela rassura, un peu, le jeune ange, mais comment ne pas être effrayé par ces créatures maléfiques ? Leurs yeux jaunes sinistres se détachaient de leur corps anthracite, couleur retrouvée dans leurs cheveux hirsutes.
=> nouveaux-nés ? (non ?)
non créés car ils ne naissent pas.
le verbe "poigner" est une forme quasi inusitée et trop archaïque pour être employer dasn ton récit qui jusque là aborde un vocabulaire tout à fait contemporain. Sacré anachronisme du vocabulaire o_O.
oui mais là c'est le verbe poindre...
=> bof, ça puee le stéréotype !
=> et on avait saisi que c'était une duperie. On dirait que tu nous prends pour des nigauds en nous l'affirmant.
l'impression de déjà-vu est normale.
Pour une fois que je suis trop clair, je vais pas changer Et puis n'oublie pas que ça s'adresse à la jeune Mégane.
@ domingo : pour faire court, l'attaché de presse de Werber m'a intertid de publier cette oeuvre ou tout autre qui utiliserait le nom de Werber ou de ses personnages.
@ Lou : merci. et à plus tard avec plaisir.
@ Pâco :
Remarque importante : c'est une parodie donc j'alterne entre références "vraies" et libertés fantaisistes.
J'essaye d'approcher l'esprit parodique de Gotlib. Je dis ça par rapport à certaines de tes remarques.
qui ça "ils" ? Les mots ?
oui
"sur chaque côté" est un peu maladroit non ?
pas génial. sur chaque face ?
"si ce n’est la base, plongée dans l’obscurité" pourquoi la virgule ? Elle rend difficile la compréhension...
ouaip, je me demande ce qu'elle fait encore là.
=> c'est drôle... mais ce qui est imparfait serait plus apte à être obscène. Et la perfection traduit plus l'arrogance, non ?
c'est un concept de Baudrillard, repris tout le long du roman.
=> normal l'orthographe ?
=> et pourquoi ce serait pas Gabriel ?
c'est une orthographe utilisée pour les archanges. Sinon, c'est en référence à la trilogie des thanataunotes.
=> pour éviter le double "sain" que je trouve pas fameux (effet de style ?), pourquoi pas un "corps pur" ?
voir l'excellente réponse de Lou. C'était une des devises préférées de Rabelais.
redondance. Quand on admire, c'est déjà plus ou moins avec ravissement...
c'est pour accentuer le côté désir
je ne sais pas s'il est judicieux d'employer ce terme... enfin, ça risque de faire "redondant" et pas tellement sur le même plan, tu vois ?
question de champ lexical
pfiou, lourde à lire comme phrase =/. Trop de virgules, trop de propositions donc, trop d'idées pour une même phrase aussi (= état de l'ange description des nephilims question sur leurs conditions et les réactions qu'ils engendrent comparaison).
t'as raison, j'ai eu la même réflexion.
Cela rassura, un peu, le jeune ange, mais comment ne pas être effrayé par ces créatures maléfiques ? Leurs yeux jaunes sinistres se détachaient de leur corps anthracite, couleur retrouvée dans leurs cheveux hirsutes.
=> nouveaux-nés ? (non ?)
non créés car ils ne naissent pas.
le verbe "poigner" est une forme quasi inusitée et trop archaïque pour être employer dasn ton récit qui jusque là aborde un vocabulaire tout à fait contemporain. Sacré anachronisme du vocabulaire o_O.
oui mais là c'est le verbe poindre...
=> bof, ça puee le stéréotype !
=> et on avait saisi que c'était une duperie. On dirait que tu nous prends pour des nigauds en nous l'affirmant.
l'impression de déjà-vu est normale.
Pour une fois que je suis trop clair, je vais pas changer Et puis n'oublie pas que ça s'adresse à la jeune Mégane.
Ouaip, d'après ce que j'ai lu dans la présentation de Voy'el. Avoir le label ID aide.Et pourquoi les éditions Voy'[el] ?
Tu voudrais le soumettre au comité ID avant ?
@ domingo : pour faire court, l'attaché de presse de Werber m'a intertid de publier cette oeuvre ou tout autre qui utiliserait le nom de Werber ou de ses personnages.
@ Lou : merci. et à plus tard avec plaisir.
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Il n'empêche qu'ils sont trop personnifiés au début pur qu'on comprenne immédiatement qu'on parle d'eux.nico4g a écrit:
qui ça "ils" ? Les mots ?
oui
Je me suis figuré au départ qu'il y avait plusieurs enfants (ou plusieurs anges, je ne savais pas trop).
"face" est déjà un meilleur compromis, certes.nico4g a écrit:"sur chaque côté" est un peu maladroit non ?
pas génial. sur chaque face ?
Mais le "si ce n'est" aussi me semble bizarre. Généralement, l'expression est employée pour rajouter un détail qui viendrait contredire l'ensemble, du genre : "Le voleur semblerait bien être Monsieur Dupont, si ce n'est Madame Roger qui a toujours un regard en coin lorsqu'on l'interroge."
Là, ta phrase ne semble pas être dans le même esprit.
Et le tien de concept ?nico4g a écrit:
=> c'est drôle... mais ce qui est imparfait serait plus apte à être obscène. Et la perfection traduit plus l'arrogance, non ?
c'est un concept de Baudrillard, repris tout le long du roman.
Il n'empêche que Baudrillard dénonce la criminalité de la perfection, et non tellement son obscénité. Pour les vagues souvenirs qui me restent lorsque j'avais fait une recherche sur lui.
Ah... c'est pas évident sur le coup o_O.nico4g a écrit:
=> normal l'orthographe ?
=> et pourquoi ce serait pas Gabriel ?
c'est une orthographe utilisée pour les archanges. Sinon, c'est en référence à la trilogie des thanataunotes.
Au temps pour moi.nico4g a écrit:=> pour éviter le double "sain" que je trouve pas fameux (effet de style ?), pourquoi pas un "corps pur" ?
voir l'excellente réponse de Lou. C'était une des devises préférées de Rabelais.
On peut dire que "monter en haut", c'est pour accentuer le fait que ce soit haut .nico4g a écrit:redondance. Quand on admire, c'est déjà plus ou moins avec ravissement...
c'est pour accentuer le côté désir
Eh bien justement, le champs lexical n'est pas tellement présent dans ce sens là du terme...nico4g a écrit:je ne sais pas s'il est judicieux d'employer ce terme... enfin, ça risque de faire "redondant" et pas tellement sur le même plan, tu vois ?
question de champ lexical
Là, c'est le paradis au sens commun des hommes que tu emploies, alors que jusque là tu nous montrais son caractère biblique...
Mieux, en effet.nico4g a écrit:
Cela rassura, un peu, le jeune ange, mais comment ne pas être effrayé par ces créatures maléfiques ? Leurs yeux jaunes sinistres se détachaient de leur corps anthracite, couleur retrouvée dans leurs cheveux hirsutes.
On eut naître sans rapport sexuel o_O !nico4g a écrit:=> nouveaux-nés ? (non ?)
non créés car ils ne naissent pas.
(les plantes...)
Oui, mais le verbe "poindre" est une évolution du verbe "poigner". Et à l'imparfait, la forme du verbe poindre reprend son ancienne allure.nico4g a écrit:le verbe "poigner" est une forme quasi inusitée et trop archaïque pour être employer dasn ton récit qui jusque là aborde un vocabulaire tout à fait contemporain. Sacré anachronisme du vocabulaire o_O.
oui mais là c'est le verbe poindre...
Il n'empêche que c'est obsolète comme empoi, dans une narration tout à fait contemporaine.
Beh justement, ça le fait pas trop pour une gosse de le raconter comme ça.nico4g a écrit:=> bof, ça puee le stéréotype !
=> et on avait saisi que c'était une duperie. On dirait que tu nous prends pour des nigauds en nous l'affirmant.
l'impression de déjà-vu est normale.
Pour une fois que je suis trop clair, je vais pas changer Et puis n'oublie pas que ça s'adresse à la jeune Mégane.
Comme je disais, ça fait conclusion de série américaine d'un rang au moins B ...
Mais tu l'as terminé ce manuscrit ?nico4g a écrit:Ouaip, d'après ce que j'ai lu dans la présentation de Voy'el. Avoir le label ID aide.Et pourquoi les éditions Voy'[el] ?
Tu voudrais le soumettre au comité ID avant ?
Pas de quoi !
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Salut Pâco,
On peut dire que "monter en haut", c'est pour accentuer le fait que ce soit haut
Un pléonasme et une redondance, ce n'est pas pareil. Tu peux admirer un payasage avec émerveillement et un corp avec ravissement. L'émotion suscitée n'est pas la même.
Il n'empêche que Baudrillard dénonce la criminalité de la perfection, et non tellement son obscénité. Pour les vagues souvenirs qui me restent lorsque j'avais fait une recherche sur lui.
C'est quand il parle de la religion et de sa lumière obscène.
On eut naître sans rapport sexuel o_O !
(les plantes...)
Oui, mais là c'est vraiment "une création", plus qu'une naissance.
Pour le reste, tes remarques sont intéressantes mais c'est surtout ton avis et vu que je suis volontiers le mien, je vais garder ainsi
Mais tu l'as terminé ce manuscrit ?
Il est terminé dans sa version "interdite", je le reprends pour pouvoir le publier.
On peut dire que "monter en haut", c'est pour accentuer le fait que ce soit haut
Un pléonasme et une redondance, ce n'est pas pareil. Tu peux admirer un payasage avec émerveillement et un corp avec ravissement. L'émotion suscitée n'est pas la même.
Il n'empêche que Baudrillard dénonce la criminalité de la perfection, et non tellement son obscénité. Pour les vagues souvenirs qui me restent lorsque j'avais fait une recherche sur lui.
C'est quand il parle de la religion et de sa lumière obscène.
On eut naître sans rapport sexuel o_O !
(les plantes...)
Oui, mais là c'est vraiment "une création", plus qu'une naissance.
Pour le reste, tes remarques sont intéressantes mais c'est surtout ton avis et vu que je suis volontiers le mien, je vais garder ainsi
Mais tu l'as terminé ce manuscrit ?
Il est terminé dans sa version "interdite", je le reprends pour pouvoir le publier.
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Ah, il me semblait que tu donnais plutôt dans la satire ? Faut voir, alors. J'aime beaucoup cet auteur (notamment ses RAB et le premier cinémastock avec Alaxis.)Nico4g a écrit:J'essaye d'approcher l'esprit parodique de Gotlib.
Nérouje- Talent Génial
- Nombre de messages : 546
Age : 58
Localisation : alpes du sud
Votre talent : Aucun
Points : 593
Date d'inscription : 28/03/2009
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Salut Nico !
Toujours aussi bidonnant.
Y' a néanmoins deux ou trois trucs qui accrochent, faut que je trouve le temps de m'en occuper (je n'ai déjà pas pu pour le premier extrait...)
Au fait, ai-je rêvé ou bien il y a un clin d'œil à l'œuf des ténèbres de Jodorowsky ?
Toujours aussi bidonnant.
Y' a néanmoins deux ou trois trucs qui accrochent, faut que je trouve le temps de m'en occuper (je n'ai déjà pas pu pour le premier extrait...)
Au fait, ai-je rêvé ou bien il y a un clin d'œil à l'œuf des ténèbres de Jodorowsky ?
Nérouje- Talent Génial
- Nombre de messages : 546
Age : 58
Localisation : alpes du sud
Votre talent : Aucun
Points : 593
Date d'inscription : 28/03/2009
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Merci Nérouje,
Non, non, l'Incal fait partie de ma culture. Il y aussi pas mal de références à Magic the Gathering et à la mythologie, oeuf corse.
Non, non, l'Incal fait partie de ma culture. Il y aussi pas mal de références à Magic the Gathering et à la mythologie, oeuf corse.
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Et aussi la "Foire aux immortels" d'Enki, d'ailleurs. Non ?
Un homme, à la stature imposante et vêtu d’un himation(1), apparut dans l'hémicycle.
Il scruta un moment l'assemblée, puis se dirigea vers l'une des rares places encore disponibles.
Tout en se frayant un chemin, il déposa une flatulence discrète, témoignage d'une soirée agitée, au niveau de l'appendice olfactif d'un guerrier à l'air peu affable Un trou d'balle étant rarement à hauteur du nez, j'ai du mal à imaginer le truc. Précise, tout en se frayant un chemin entres les personnes assises. La mine renfrognée de ce dernier confirma le désordre profond qui régnait dans les intestins du nouvel arrivant. Celui-ci s'assit finalement à côté d'un satyre.
— Salut, j'ai loupé quelque chose ?
— Non, à peine, la deuxième mi-temps n'a pas encore commencé. Le Père a choisi l’équipe des anges, et le Renégat celle des nephilims. Ils se sont surtout jaugés pour le moment. Hermès va bientôt nous livrer son résumé. Flûte, Diony, mais t'étais où ?
— Ben, on s'en est mis une grosse derrière la tête avec Totos. Frofro Totos et Frofro, je pense que tu peux trouver mieux, là ça fait vraiment bidon a encore découché et Arès n'était pas chez lui. Pas besoin de te faire un dessin.
Le satyre chercha du regard le dieu des forges. Lorsqu’il l’aperçut, il ne put réprimer une grimace d’effroi.
— Flûte, c’était déjà pas Apollon mais là, il peut postuler comme quatrième gorgone.
— Je doute qu’elles voient ça d’un très bon œil.
— Très drôle. Nan, ce qu’il lui faut, c’est passer à autre chose. Je connais des nymphes très sympas, je lui en présenterai à l’occasion.
— Ah, Pan, toujours prêt à aider ton prochain.
— J’ai été à bonne école. Eh, voilà Hermès. J'aime bien ce mec, un peu pédant mais réglo.
— Oui, il est carré.
J'avoue avoir eu un peu de mal à suivre les identités successives du dialogue.
Le dieu messager se tenait sur l'estrade qui faisait face à l'assemblée. Derrière lui, un immense rideau, vantant les mérites de l'hydromel d'un hydromel - sinon, lequel ? Ou alors, une majuscule, se souleva et tous virent ...
***
Ici, ça fait un peu début de spectacle et me semble en contradiction avec le "— Salut, j'ai loupé quelque chose ?
— Non, à peine, la deuxième mi-temps n'a pas encore commencé" plus haut.
« Le néant.
Cet infini vide, semblable à une nuit noire au silence oppressant.
Et pourtant ...
Ne peut-on distinguer, au loin, le firmament de quelques étoiles pour moi, aucune signification ? Le néant ne serait-il pas tel le regard d’une jeune nymphe attendant de s’illuminer au contact du Grand Amour ?
Laissons de côté ces considérations et approchons-nous de cette agitation lumineuse.
En fait d’étoiles, ce sont de formidables explosions flamboyantes provoquées par une guerre.
Une guerre fantastique entre des légions d’êtres de lumière et des cohortes de créatures à l’aura sombre. Des milliers de rayons lumineux frappant un PP de trop l'obscurité succèdent à des milliers de rayons noirs tamisant la lumière.
La lutte d’une certaine conception du bien contre le mal, du yin contre le yang, de l’ordre contre le chaos, des anges contre les nephilims.
Ange, ce doux mot évoque à lui seul leur grâce. Regardez ces corps immaculés, pourvus d’ailes, juste habillés de toges blanches, pourpres ou dorées, se déplacer sur le champ de bataille avec une fluidité sans pareil. Admirez ces visages majestueux, ces yeux au bleu profond qui vous subjuguent par leur pureté, et cette chevelure d’or qui ne souffre d’aucun défaut. Oui, la perfection existe. »
— Encore un qu’a maté Aphrodite sous la cascade.
Plusieurs regards amusés (et complices) se tournèrent vers le dieu des vignes.
— Ta bouche, Diony, intervint Pan. Ce dernier ajouta un coup de coude bizarre comme expression dans les flancs de Dionysos pour marquer sa vive désapprobation.
Hermès ne releva pas et continua sa chronique.
« Réunis en plusieurs centaines de demi-sphères, les anges utilisent principalement, comme attaque, un jet de lumière blanche sortant de leurs paumes : les "rayons d'amour", incantation basique de niveau 6. »
— Rayon d’amour, rayons d’amour, Frofro, c’est plutôt les braquemards d’amour qui l’intéresse qui est ce l' ?.
Quelques rires gras retentirent. Pan grimaça.
— Flûte, t’es vraiment chiant quand tu t’y mets.
« Derrière eux, les rires des chérubins désorganisent la cohérence des tirs adverses par leurs vibrations. Ils protègent le campement où sont soignés les blessés et où se prépare l’entrainement des jeunes troupes.
Attardons-nous un instant aux confins du baraquement. Observez la jeune Clio aider son amie à la transmutation. Nous assistons à la naissance de la nouvelle Mégane. Dans un éclair de lumière aveuglante, un ange aux traits juvéniles apparaît dans une magnificence sublimée.
C’est aussi au campement que Mikhaël, l’archange suprême, élabore de nouvelles stratégies avec ses généraux. Bien qu’il soit un redoutable combattant, son rôle majeur est de coordonner ses formations à l’aide de ses commandants, avec qui il communique par télépathie (À noter qu’en cas de messages, il est conseillé d’utiliser plutôt ses ailes que la liaison télépathique, afin de ne pas brouiller les communications vraiment importantes.)
Observez le visage grave de Mikhaël : il annonce de sombres présages.
Comment ne pas être tourmenté face à la multitude néphilimétique, quand d’autres cèderaient à une panique proche de la folie ? Comment ne pas être effrayé par ces créatures bestiales qui ne pensent qu’au stupre ? »
— Ils ont bien raison : on veut des scènes de copulation ! Ça aurait le mérite de nous réveiller. On se croirait dans un scénar d’Hypnos, il se passe rien.
Des murmures d’approbation et d’indignation se mêlèrent dans l’assemblée. Je trouve ce mot trop soutenu par rapport à ce qu'il représente dans ton texte
Hermès poursuivit sans broncher.
« Les nephilims sont surtout de formidables guerriers : tandis que certains vomissent de terribles rayons de mort contre leurs ennemis, d’autres, les Incubes, dévient les rayons adverses en proférant leurs litanies. Ce chaos est régi par le Démon Supérieur Lou, qui utilise aussi la télépathie pour communiquer avec ses légions.
Leur arrière-garde assure un approvisionnement en recrues toujours plus important. Lou est parmi les plus productifs, vous comprendrez bientôt pourquoi. »
— Et blabla et blabla. Ouah, j’espère que la deuxième mi-temps sera plus captivante. Ou j'ai rien compris, ou Dionysos n'était pas à la première. Non ?
— Diony, tu sais, la contemplation, c’est bien aussi :
Comme un ange qui se dévoile,
Tu me regardais, dans ma nuit
Avec ton beau regard d'étoile,
Qui m'éblouit.
— M’étonne pas que ce soit toi qui me dises ça.
— Que veux-tu dire ?
— Ben, il me semble que tu es un satyre, non ?
D’ailleurs, d’après ce que m’ont raconté tes copines, tu fais pas que dans la contemplation, hein, monsieur « ça-tire ». à mon avis, guillemets inutiles
Pan rougit et bougonna dans sa barbe.
— Tais-toi, le match reprend.
— Ouais, c’est du différé de toute façon.
Effectivement, le rideau se découvrit de nouveau pour laisser place à un nephilim au charme discret.
C’était Mélancolie qui se dirigeait vers l’arrière-garde des nephilims.
La succube, une fois n’est pas coutume, était radieuse : elle venait annoncer à son Maître vénéré une nouvelle qui était susceptible de le combler d’allégresse.
Pour le moment, Lou partageait celle il a fallut que je cherche pour comprendre celle : l'allégresse de plusieurs démones.
Mélancolie se permit de l’appeler parmi ce fatras de corps.
— Lou, y es-tu, m’entends-tu ?
— Ouais, je mets mes cornes et j’arrive.
Lou décida donc de remettre à plus tard l’acte de procréation, car il aimait particulièrement Mélancolie : elle lui était douce.
— Maître, nous avons dépassé le millionième nephilim.
À cette annonce, Lou ne put contenir un rire sardonique.
— Bien, je vais pouvoir utiliser la plénitude de mes pouvoirs : ils vont
connaitre l’indicible horreur de mon être! espace
Aussitôt, le roi des nephilims fondit sur le camp adverse. Après avoir passé le premier mur sans encombre, il reconnut Espoir à quelques encablures de lui : c’était le meilleur guérisseur des anges. Une belle occasion de tester ses nouvelles forces se présentait à lui.
— Espoir, prépare-toi à subir la défaite
L’ange, pressentant un danger mortel, dressa un dôme de protection d’énergie verte.
Lou se lacéra les yeux de ses griffes, sa bouche se distendit démesurément pour vomir une masse sombre et gélatineuse. Celle-ci continua de grandir et quelques organes apparurent : des yeux, des oreilles et une immense gueule, aux crocs acérés, qui scindait son corps en deux. Quand elle eut deux fois la taille de l’ange, elle s’approcha de lui pour le dévorer. Les deux mâchoires se refermèrent violemment sur Espoir et son dôme, qui explosèrent en une myriade d’atomes. Lou s’en lécha les babines.
Auparavant, Gabriel s’était approché de Mikhaël pour l’avertir que Grungni désirait s’entretenir avec lui. Le dieu des nains ça fait bizarre, jamais entendu parler de dieu des nains se tenait dans une partie reculée du campement où il s’attelait à réparer la Lance de Justice. Mikhaël, qui avait senti depuis peu un changement s’opérer en lui, devinait la raison de cet appel. Sans plus attendre, l’Archange rejoignit le maître-forgeron.
— Ah, Mikhaël, te voilà, j’ai enfin réussi à reconstituer ta Lance.
Mikhaël fixa Grungni, puis ses yeux se posèrent sur son artefact divin.
Oui, enfin, grâce à elle, une victoire à l’avenir proche se profilait.
S’emparant de son arme, L’Ange Suprême s’en retournait au champ de bataille, quand il fut interrompu par l’appel télépathique de Raphaël.
« Mikhaël, j’ai une terrible nouvelle : nous avons perdu Espoir, et Lou est en train de causer d’énormes dégâts dans nos rangs, sa force a considérablement augmenté ! »
« Que s’est-il passé, parle ! »
« Lou a utilisé le sort d’Abomination : Espoir s’est fait atomiser !»
« Comment lui est-il possible de posséder autant de puissance ? Il faut
resserrer les rangs, et tenez bon, je prépare la contre-offensive.»
Arrivé près de ses généraux, Mikhaël se concentra pour appeler un enchantement de niveau 8, que seuls les plus anciens connaissaient : Bénédiction Divine.
De son corps, une aura translucide s’étendit progressivement sur tout le champ de bataille ; la splendeur de chaque ange s’en trouva alors transcendée.
Les rayons d’amour possédaient désormais une force décuplée et transperçaient les défenses adverses avant de venir blesser les nephilims : en peu de temps, leurs troupes allaient être décimées.
Lou, constatant la débâcle, regagna ses cohortes et ordonna de créer un dôme de terreur sur le camp : il lui restait encore quelques cartes en main, l’heure était venue de les jouer. Ses lèvres se mirent à frémir, et bien qu’aucun son ne se fît entendre, un éther sortit de sa gueule et vint frapper chacun des êtres noirs.
Ceux-ci se transformèrent en créatures fantasmagoriques pour aller fusionner avec lui. Seule Bilirubine, tout juste née, resta à l’écart, épargnée de la folie qui se dessinait. Lorsque le dernier ectoplasme fut absorbé, le Supra Nephilim put s’imposer dans toute sa démesure à la vue des anges, pour le moins impressionnés.
L’assemblée des Dieux, elle-même, était estomaquée par le spectacle prodigieux qui s’offrait à elle.
— Pour le coup, « Lou sut y faire ». Guillemets inutiles
— Je dirai même plus : une action diaboliquement efficace, mon cher Pan.
— Tout à fait Diony. On « Satan » Guillemets inutiles au pire maintenant.
— Que peut faire une coccinelle rencontrant pour la première fois une chauve-souris vampire immensément grande ?
— Pas se tailler à tire-d’aile, en tous cas, conseilla-t-on dans l’assemblée manque un point; Id supra, je trouve le terme d'assemblée incorrect par rapport à l'idée que je me fait de la scène
Mikhaël ne se laissa pourtant pas démonter : il rappela à ses congénères que la capacité de regroupement leur était innée. Il fallait montrer à cet être abject ce qu’était la grâce.
À leur tour, les anges se transformèrent en boules de lumière pour se regrouper en une nova dont la lumière aveuglante fit baisser les paupières du Supra Nephilim. Quand ce dernier ouvrit les yeux, le Méga Archange lui apparut dans toute sa perfection. Le choc des titans pouvait avoir lieu.
Le Méga Archange joignit ses mains dans une prière et ferma les yeux, puis il tourna sa main droite vers l’avant, doigts dressés avant de les abaisser vers le Supra Nephilim. Sortie de nulle part, une main d'or colossale surplomba le maître-démon. Un œil était logé au centre de sa paume : son iris mordoré avait un tel éclat que le monstre ne pouvait soutenir son regard. Mikhaël avait fait appel au Sort Unique de niveau Ω : la Main Divine. Elle allait maintenant s'abattre sur le Supra Nephilim, paralysé. Ce dernier réussi toutefois à lever ses mains au-dessus de sa tête. Ses doigts formèrent un œuf et un vortex commença à s’en extraire. Le Méga Archange eut un rictus, il savait ce que signifiait ce geste.
Lou, comprenant qu'il ne pouvait l'emporter, avait décidé de jouer son va-tout grâce au sortilège de niveau 9, appelé Distorsion d’Ouroboros.
Ce sort permettait de créer une bulle temporelle qui les condamnerait à revivre éternellement ce dernier acte.
Avant que le vortex n’ait englobé les deux protagonistes, Mikhaël, partie pensante du Méga Archange, pointa son index droit en direction du Supra Nephilim. Une flèche d’eau en jaillit au moment où le vortex, ayant terminé sa croissance, se résorbait. Il ne resta bientôt plus qu'une bille noire. Immédiatement après, elle accoucha du spectacle qui s’était déroulé quelques instants auparavant : le Supra Nephilim formait l'œuf quand la main de Dieu allait frapper. Chacun était conscient que cette histoire s'était déjà passée, mais aucun n'y pouvait rien changer. Un élément avait, tout de même, évolué : la flèche d’eau avait avancé vers le visage du colosse noir. L'action se répéta plusieurs fois et le trait d’eau se rapprochait inexorablement. Malheureusement pour lui, le Méga Archange se rendait bien compte que la flèche risquait de manquer sa cible : elle allait passer juste à côté de la tête de son ennemi !
Finalement, la flèche du Léthé, nom de ce sort insensible à la dimension temporelle, atteignit le Supra Nephilim au niveau du lobe de son oreille gauche et, cette fois-ci, ce dernier oublia de lever les mains pour invoquer la Distorsion. La Main de Dieu s'abattit sur lui, provoquant un Big Bang dont l'intensité ne pouvait avoir d'égale que la magnificence de Dieu.
Le néant retrouva bientôt son calme, même s'il ne serait plus jamais comme avant : les atomes des vaincus, nano météorites improbables, parsemaient désormais son infini. Le Méga Archange décida de quitter l’état d’unité : les anges retrouvèrent leur individualité. Mikhaël s’adressa alors à ses congénères en ces termes :
— Mes amis, nous avons vaincu l'abomination. Plus jamais nous n'aurons à souffrir de ces créatures abjectes, la perfection peut enfin s'épanouir sur tout Pandoria. Quittons cet univers, allons fêter notre victoire et pleurer nos morts dans notre monde bien-aimé.
Mikhaël ouvrit un plan astral et chaque ange s'y engouffra pour retrouver sa dimension.
Il restait, cependant, encore un être vivant dans le néant. Bilirubine avait échappé à cette tragédie, mais se retrouvait complètement désemparée. Elle entreprit de se transformer en pierre rouge, forme plus adaptée au voyage intersidéral qui l'attendait. Il allait lui falloir faire preuve de patience.
— Et voilà, Il a encore gagné.
— Hummm… la première manche pour l’instant. Il reste le match retour et l’Autre a réussi à placer une carte permanente. C’est loin d’être fini.
Tandis que Dionysos s’approchait déjà de la sortie, Pan, hypnotisé par la pierre rouge qui s’éloignait dans le vide, ressentit un frisson lui parcourir l’échine.
Un courant d’air, sans doute …
(1) himation : Chez les Grecs et les Romains, manteau constitué d'une pièce de tissu rectangulaire en laine.
Un homme, à la stature imposante et vêtu d’un himation(1), apparut dans l'hémicycle.
Il scruta un moment l'assemblée, puis se dirigea vers l'une des rares places encore disponibles.
Tout en se frayant un chemin, il déposa une flatulence discrète, témoignage d'une soirée agitée, au niveau de l'appendice olfactif d'un guerrier à l'air peu affable Un trou d'balle étant rarement à hauteur du nez, j'ai du mal à imaginer le truc. Précise, tout en se frayant un chemin entres les personnes assises. La mine renfrognée de ce dernier confirma le désordre profond qui régnait dans les intestins du nouvel arrivant. Celui-ci s'assit finalement à côté d'un satyre.
— Salut, j'ai loupé quelque chose ?
— Non, à peine, la deuxième mi-temps n'a pas encore commencé. Le Père a choisi l’équipe des anges, et le Renégat celle des nephilims. Ils se sont surtout jaugés pour le moment. Hermès va bientôt nous livrer son résumé. Flûte, Diony, mais t'étais où ?
— Ben, on s'en est mis une grosse derrière la tête avec Totos. Frofro Totos et Frofro, je pense que tu peux trouver mieux, là ça fait vraiment bidon a encore découché et Arès n'était pas chez lui. Pas besoin de te faire un dessin.
Le satyre chercha du regard le dieu des forges. Lorsqu’il l’aperçut, il ne put réprimer une grimace d’effroi.
— Flûte, c’était déjà pas Apollon mais là, il peut postuler comme quatrième gorgone.
— Je doute qu’elles voient ça d’un très bon œil.
— Très drôle. Nan, ce qu’il lui faut, c’est passer à autre chose. Je connais des nymphes très sympas, je lui en présenterai à l’occasion.
— Ah, Pan, toujours prêt à aider ton prochain.
— J’ai été à bonne école. Eh, voilà Hermès. J'aime bien ce mec, un peu pédant mais réglo.
— Oui, il est carré.
J'avoue avoir eu un peu de mal à suivre les identités successives du dialogue.
Le dieu messager se tenait sur l'estrade qui faisait face à l'assemblée. Derrière lui, un immense rideau, vantant les mérites de l'hydromel d'un hydromel - sinon, lequel ? Ou alors, une majuscule, se souleva et tous virent ...
***
Ici, ça fait un peu début de spectacle et me semble en contradiction avec le "— Salut, j'ai loupé quelque chose ?
— Non, à peine, la deuxième mi-temps n'a pas encore commencé" plus haut.
« Le néant.
Cet infini vide, semblable à une nuit noire au silence oppressant.
Et pourtant ...
Ne peut-on distinguer, au loin, le firmament de quelques étoiles pour moi, aucune signification ? Le néant ne serait-il pas tel le regard d’une jeune nymphe attendant de s’illuminer au contact du Grand Amour ?
Laissons de côté ces considérations et approchons-nous de cette agitation lumineuse.
En fait d’étoiles, ce sont de formidables explosions flamboyantes provoquées par une guerre.
Une guerre fantastique entre des légions d’êtres de lumière et des cohortes de créatures à l’aura sombre. Des milliers de rayons lumineux frappant un PP de trop l'obscurité succèdent à des milliers de rayons noirs tamisant la lumière.
La lutte d’une certaine conception du bien contre le mal, du yin contre le yang, de l’ordre contre le chaos, des anges contre les nephilims.
Ange, ce doux mot évoque à lui seul leur grâce. Regardez ces corps immaculés, pourvus d’ailes, juste habillés de toges blanches, pourpres ou dorées, se déplacer sur le champ de bataille avec une fluidité sans pareil. Admirez ces visages majestueux, ces yeux au bleu profond qui vous subjuguent par leur pureté, et cette chevelure d’or qui ne souffre d’aucun défaut. Oui, la perfection existe. »
— Encore un qu’a maté Aphrodite sous la cascade.
Plusieurs regards amusés (et complices) se tournèrent vers le dieu des vignes.
— Ta bouche, Diony, intervint Pan. Ce dernier ajouta un coup de coude bizarre comme expression dans les flancs de Dionysos pour marquer sa vive désapprobation.
Hermès ne releva pas et continua sa chronique.
« Réunis en plusieurs centaines de demi-sphères, les anges utilisent principalement, comme attaque, un jet de lumière blanche sortant de leurs paumes : les "rayons d'amour", incantation basique de niveau 6. »
— Rayon d’amour, rayons d’amour, Frofro, c’est plutôt les braquemards d’amour qui l’intéresse qui est ce l' ?.
Quelques rires gras retentirent. Pan grimaça.
— Flûte, t’es vraiment chiant quand tu t’y mets.
« Derrière eux, les rires des chérubins désorganisent la cohérence des tirs adverses par leurs vibrations. Ils protègent le campement où sont soignés les blessés et où se prépare l’entrainement des jeunes troupes.
Attardons-nous un instant aux confins du baraquement. Observez la jeune Clio aider son amie à la transmutation. Nous assistons à la naissance de la nouvelle Mégane. Dans un éclair de lumière aveuglante, un ange aux traits juvéniles apparaît dans une magnificence sublimée.
C’est aussi au campement que Mikhaël, l’archange suprême, élabore de nouvelles stratégies avec ses généraux. Bien qu’il soit un redoutable combattant, son rôle majeur est de coordonner ses formations à l’aide de ses commandants, avec qui il communique par télépathie (À noter qu’en cas de messages, il est conseillé d’utiliser plutôt ses ailes que la liaison télépathique, afin de ne pas brouiller les communications vraiment importantes.)
Observez le visage grave de Mikhaël : il annonce de sombres présages.
Comment ne pas être tourmenté face à la multitude néphilimétique, quand d’autres cèderaient à une panique proche de la folie ? Comment ne pas être effrayé par ces créatures bestiales qui ne pensent qu’au stupre ? »
— Ils ont bien raison : on veut des scènes de copulation ! Ça aurait le mérite de nous réveiller. On se croirait dans un scénar d’Hypnos, il se passe rien.
Des murmures d’approbation et d’indignation se mêlèrent dans l’assemblée. Je trouve ce mot trop soutenu par rapport à ce qu'il représente dans ton texte
Hermès poursuivit sans broncher.
« Les nephilims sont surtout de formidables guerriers : tandis que certains vomissent de terribles rayons de mort contre leurs ennemis, d’autres, les Incubes, dévient les rayons adverses en proférant leurs litanies. Ce chaos est régi par le Démon Supérieur Lou, qui utilise aussi la télépathie pour communiquer avec ses légions.
Leur arrière-garde assure un approvisionnement en recrues toujours plus important. Lou est parmi les plus productifs, vous comprendrez bientôt pourquoi. »
— Et blabla et blabla. Ouah, j’espère que la deuxième mi-temps sera plus captivante. Ou j'ai rien compris, ou Dionysos n'était pas à la première. Non ?
— Diony, tu sais, la contemplation, c’est bien aussi :
Comme un ange qui se dévoile,
Tu me regardais, dans ma nuit
Avec ton beau regard d'étoile,
Qui m'éblouit.
— M’étonne pas que ce soit toi qui me dises ça.
— Que veux-tu dire ?
— Ben, il me semble que tu es un satyre, non ?
D’ailleurs, d’après ce que m’ont raconté tes copines, tu fais pas que dans la contemplation, hein, monsieur « ça-tire ». à mon avis, guillemets inutiles
Pan rougit et bougonna dans sa barbe.
— Tais-toi, le match reprend.
— Ouais, c’est du différé de toute façon.
Effectivement, le rideau se découvrit de nouveau pour laisser place à un nephilim au charme discret.
C’était Mélancolie qui se dirigeait vers l’arrière-garde des nephilims.
La succube, une fois n’est pas coutume, était radieuse : elle venait annoncer à son Maître vénéré une nouvelle qui était susceptible de le combler d’allégresse.
Pour le moment, Lou partageait celle il a fallut que je cherche pour comprendre celle : l'allégresse de plusieurs démones.
Mélancolie se permit de l’appeler parmi ce fatras de corps.
— Lou, y es-tu, m’entends-tu ?
— Ouais, je mets mes cornes et j’arrive.
Lou décida donc de remettre à plus tard l’acte de procréation, car il aimait particulièrement Mélancolie : elle lui était douce.
— Maître, nous avons dépassé le millionième nephilim.
À cette annonce, Lou ne put contenir un rire sardonique.
— Bien, je vais pouvoir utiliser la plénitude de mes pouvoirs : ils vont
connaitre l’indicible horreur de mon être! espace
Aussitôt, le roi des nephilims fondit sur le camp adverse. Après avoir passé le premier mur sans encombre, il reconnut Espoir à quelques encablures de lui : c’était le meilleur guérisseur des anges. Une belle occasion de tester ses nouvelles forces se présentait à lui.
— Espoir, prépare-toi à subir la défaite
L’ange, pressentant un danger mortel, dressa un dôme de protection d’énergie verte.
Lou se lacéra les yeux de ses griffes, sa bouche se distendit démesurément pour vomir une masse sombre et gélatineuse. Celle-ci continua de grandir et quelques organes apparurent : des yeux, des oreilles et une immense gueule, aux crocs acérés, qui scindait son corps en deux. Quand elle eut deux fois la taille de l’ange, elle s’approcha de lui pour le dévorer. Les deux mâchoires se refermèrent violemment sur Espoir et son dôme, qui explosèrent en une myriade d’atomes. Lou s’en lécha les babines.
Auparavant, Gabriel s’était approché de Mikhaël pour l’avertir que Grungni désirait s’entretenir avec lui. Le dieu des nains ça fait bizarre, jamais entendu parler de dieu des nains se tenait dans une partie reculée du campement où il s’attelait à réparer la Lance de Justice. Mikhaël, qui avait senti depuis peu un changement s’opérer en lui, devinait la raison de cet appel. Sans plus attendre, l’Archange rejoignit le maître-forgeron.
— Ah, Mikhaël, te voilà, j’ai enfin réussi à reconstituer ta Lance.
Mikhaël fixa Grungni, puis ses yeux se posèrent sur son artefact divin.
Oui, enfin, grâce à elle, une victoire à l’avenir proche se profilait.
S’emparant de son arme, L’Ange Suprême s’en retournait au champ de bataille, quand il fut interrompu par l’appel télépathique de Raphaël.
« Mikhaël, j’ai une terrible nouvelle : nous avons perdu Espoir, et Lou est en train de causer d’énormes dégâts dans nos rangs, sa force a considérablement augmenté ! »
« Que s’est-il passé, parle ! »
« Lou a utilisé le sort d’Abomination : Espoir s’est fait atomiser !»
« Comment lui est-il possible de posséder autant de puissance ? Il faut
resserrer les rangs, et tenez bon, je prépare la contre-offensive.»
Arrivé près de ses généraux, Mikhaël se concentra pour appeler un enchantement de niveau 8, que seuls les plus anciens connaissaient : Bénédiction Divine.
De son corps, une aura translucide s’étendit progressivement sur tout le champ de bataille ; la splendeur de chaque ange s’en trouva alors transcendée.
Les rayons d’amour possédaient désormais une force décuplée et transperçaient les défenses adverses avant de venir blesser les nephilims : en peu de temps, leurs troupes allaient être décimées.
Lou, constatant la débâcle, regagna ses cohortes et ordonna de créer un dôme de terreur sur le camp : il lui restait encore quelques cartes en main, l’heure était venue de les jouer. Ses lèvres se mirent à frémir, et bien qu’aucun son ne se fît entendre, un éther sortit de sa gueule et vint frapper chacun des êtres noirs.
Ceux-ci se transformèrent en créatures fantasmagoriques pour aller fusionner avec lui. Seule Bilirubine, tout juste née, resta à l’écart, épargnée de la folie qui se dessinait. Lorsque le dernier ectoplasme fut absorbé, le Supra Nephilim put s’imposer dans toute sa démesure à la vue des anges, pour le moins impressionnés.
L’assemblée des Dieux, elle-même, était estomaquée par le spectacle prodigieux qui s’offrait à elle.
— Pour le coup, « Lou sut y faire ». Guillemets inutiles
— Je dirai même plus : une action diaboliquement efficace, mon cher Pan.
— Tout à fait Diony. On « Satan » Guillemets inutiles au pire maintenant.
— Que peut faire une coccinelle rencontrant pour la première fois une chauve-souris vampire immensément grande ?
— Pas se tailler à tire-d’aile, en tous cas, conseilla-t-on dans l’assemblée manque un point; Id supra, je trouve le terme d'assemblée incorrect par rapport à l'idée que je me fait de la scène
Mikhaël ne se laissa pourtant pas démonter : il rappela à ses congénères que la capacité de regroupement leur était innée. Il fallait montrer à cet être abject ce qu’était la grâce.
À leur tour, les anges se transformèrent en boules de lumière pour se regrouper en une nova dont la lumière aveuglante fit baisser les paupières du Supra Nephilim. Quand ce dernier ouvrit les yeux, le Méga Archange lui apparut dans toute sa perfection. Le choc des titans pouvait avoir lieu.
Le Méga Archange joignit ses mains dans une prière et ferma les yeux, puis il tourna sa main droite vers l’avant, doigts dressés avant de les abaisser vers le Supra Nephilim. Sortie de nulle part, une main d'or colossale surplomba le maître-démon. Un œil était logé au centre de sa paume : son iris mordoré avait un tel éclat que le monstre ne pouvait soutenir son regard. Mikhaël avait fait appel au Sort Unique de niveau Ω : la Main Divine. Elle allait maintenant s'abattre sur le Supra Nephilim, paralysé. Ce dernier réussi toutefois à lever ses mains au-dessus de sa tête. Ses doigts formèrent un œuf et un vortex commença à s’en extraire. Le Méga Archange eut un rictus, il savait ce que signifiait ce geste.
Lou, comprenant qu'il ne pouvait l'emporter, avait décidé de jouer son va-tout grâce au sortilège de niveau 9, appelé Distorsion d’Ouroboros.
Ce sort permettait de créer une bulle temporelle qui les condamnerait à revivre éternellement ce dernier acte.
Avant que le vortex n’ait englobé les deux protagonistes, Mikhaël, partie pensante du Méga Archange, pointa son index droit en direction du Supra Nephilim. Une flèche d’eau en jaillit au moment où le vortex, ayant terminé sa croissance, se résorbait. Il ne resta bientôt plus qu'une bille noire. Immédiatement après, elle accoucha du spectacle qui s’était déroulé quelques instants auparavant : le Supra Nephilim formait l'œuf quand la main de Dieu allait frapper. Chacun était conscient que cette histoire s'était déjà passée, mais aucun n'y pouvait rien changer. Un élément avait, tout de même, évolué : la flèche d’eau avait avancé vers le visage du colosse noir. L'action se répéta plusieurs fois et le trait d’eau se rapprochait inexorablement. Malheureusement pour lui, le Méga Archange se rendait bien compte que la flèche risquait de manquer sa cible : elle allait passer juste à côté de la tête de son ennemi !
Finalement, la flèche du Léthé, nom de ce sort insensible à la dimension temporelle, atteignit le Supra Nephilim au niveau du lobe de son oreille gauche et, cette fois-ci, ce dernier oublia de lever les mains pour invoquer la Distorsion. La Main de Dieu s'abattit sur lui, provoquant un Big Bang dont l'intensité ne pouvait avoir d'égale que la magnificence de Dieu.
Le néant retrouva bientôt son calme, même s'il ne serait plus jamais comme avant : les atomes des vaincus, nano météorites improbables, parsemaient désormais son infini. Le Méga Archange décida de quitter l’état d’unité : les anges retrouvèrent leur individualité. Mikhaël s’adressa alors à ses congénères en ces termes :
— Mes amis, nous avons vaincu l'abomination. Plus jamais nous n'aurons à souffrir de ces créatures abjectes, la perfection peut enfin s'épanouir sur tout Pandoria. Quittons cet univers, allons fêter notre victoire et pleurer nos morts dans notre monde bien-aimé.
Mikhaël ouvrit un plan astral et chaque ange s'y engouffra pour retrouver sa dimension.
Il restait, cependant, encore un être vivant dans le néant. Bilirubine avait échappé à cette tragédie, mais se retrouvait complètement désemparée. Elle entreprit de se transformer en pierre rouge, forme plus adaptée au voyage intersidéral qui l'attendait. Il allait lui falloir faire preuve de patience.
— Et voilà, Il a encore gagné.
— Hummm… la première manche pour l’instant. Il reste le match retour et l’Autre a réussi à placer une carte permanente. C’est loin d’être fini.
Tandis que Dionysos s’approchait déjà de la sortie, Pan, hypnotisé par la pierre rouge qui s’éloignait dans le vide, ressentit un frisson lui parcourir l’échine.
Un courant d’air, sans doute …
(1) himation : Chez les Grecs et les Romains, manteau constitué d'une pièce de tissu rectangulaire en laine.
Nérouje- Talent Génial
- Nombre de messages : 546
Age : 58
Localisation : alpes du sud
Votre talent : Aucun
Points : 593
Date d'inscription : 28/03/2009
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Merci Nérouje,
Ah oui la trilogie Nikopol, excellent. Je suis un grand amateur de BD (Les chroniques de la lune noire par exemple).
Pour le mot assemblée, ça me choque pas (on parle bien d'hémicycle )
Pour les guillemets, je sais pas si c'est correct.
Bon, ben merci encore.
Ah oui la trilogie Nikopol, excellent. Je suis un grand amateur de BD (Les chroniques de la lune noire par exemple).
exact, je modifieUn trou d'balle étant rarement à hauteur du nez, j'ai du mal à imaginer le truc. Précise, tout en se frayant un chemin entres les personnes assises
t'as raison, ça fait trop. Je garde Frofro et mets Héphaïstos.Totos et Frofro, je pense que tu peux trouver mieux, là ça fait vraiment bidon
t'es sûr ?d'un hydromel - sinon, lequel ? Ou alors, une majuscule
oui mais si tu continues ta lecture : Hermès va bientôt nous livrer son résuméIci, ça fait un peu début de spectacle et me semble en contradiction avec le "— Salut, j'ai loupé quelque chose ?
— Non, à peine, la deuxième mi-temps n'a pas encore commencé" plus haut.
ben, FrofroFrofro, c’est plutôt les braquemards d’amour qui l’intéresse qui est ce l' ?.
Pour le mot assemblée, ça me choque pas (on parle bien d'hémicycle )
t'as compris, Dyoni n'était pas à la première mi-temps.Ou j'ai rien compris, ou Dionysos n'était pas à la première. Non ?
Pour les guillemets, je sais pas si c'est correct.
Bon, ben merci encore.
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Salut Nico !
Bon, là n'est pas le sujet de ce post (mais un truc qui me tarabusque depuis hier.)
Tu as émis le souhait de demander le label ID. Vu que je risque d'avoir à donner mon avis, je préfère te le donner tout de suite (sous réserve de la suite du roman, bien entendu.) Se battre pour une noble cause ne suffit pas pour faire un bon roman, je dis cela car je constate que tu poursuis les mêmes buts que MrSonge. Je te ferais donc la même remarque : ce combat est exigeant et ne pardonne pas (comme tu as déjà pu le constater.) Pourquoi ? Parce qu'il vas falloir te montrer meilleur que ceux que tu critiques et à mon avis, ces chroniques ne remplissent pas cette condition. Ton texte vas très bien sur un forum, mais de là à être édité, je mettrais des réserves. J'espère ne pas te blesser avec ma franchise...
Qu'est-ce qui pêche, exactement ? À mon avis, le côté gros lourd, tout ça manque de finesse. L'exemple de tes surnoms en est un mais il y en a une foule d'autre (comme Pan qui n'arrête pas de dire flute, une fois ça fait rire mais après => gros lourd.) Comprends-tu ce que je veux dire ? M'enfin, c'est ce que j'en pense, hein ? J'aimerais toutefois avoir l'avis de Pacô (ou d'autres) sur la question. Si je ne me trompe pas, à toi d'affiner tout ça.
Ça, j'avais remarqué. Je t'ai vu citer dans l'un de tes com' de ton autre roman, les enquêtes de l'inspecteur Canardo, je connais pas grand monde qui a déjà entendu parler de Sokal ! (J'aimais beaucoup dans les années 80, moins maintenant.)Je suis un grand amateur de BD
Bon, là n'est pas le sujet de ce post (mais un truc qui me tarabusque depuis hier.)
Tu as émis le souhait de demander le label ID. Vu que je risque d'avoir à donner mon avis, je préfère te le donner tout de suite (sous réserve de la suite du roman, bien entendu.) Se battre pour une noble cause ne suffit pas pour faire un bon roman, je dis cela car je constate que tu poursuis les mêmes buts que MrSonge. Je te ferais donc la même remarque : ce combat est exigeant et ne pardonne pas (comme tu as déjà pu le constater.) Pourquoi ? Parce qu'il vas falloir te montrer meilleur que ceux que tu critiques et à mon avis, ces chroniques ne remplissent pas cette condition. Ton texte vas très bien sur un forum, mais de là à être édité, je mettrais des réserves. J'espère ne pas te blesser avec ma franchise...
Qu'est-ce qui pêche, exactement ? À mon avis, le côté gros lourd, tout ça manque de finesse. L'exemple de tes surnoms en est un mais il y en a une foule d'autre (comme Pan qui n'arrête pas de dire flute, une fois ça fait rire mais après => gros lourd.) Comprends-tu ce que je veux dire ? M'enfin, c'est ce que j'en pense, hein ? J'aimerais toutefois avoir l'avis de Pacô (ou d'autres) sur la question. Si je ne me trompe pas, à toi d'affiner tout ça.
Nérouje- Talent Génial
- Nombre de messages : 546
Age : 58
Localisation : alpes du sud
Votre talent : Aucun
Points : 593
Date d'inscription : 28/03/2009
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Salut Nérouje,
Non, je n'essaye pas d'être meilleur que Werber, je veux juste montrer qu'il est possible de ne pas se prendre au sérieux dans le genre qu'il affectionne.
Tu trouves l'humour lourd, c'est pas faux mais là c'est une question de style. Pour moi, ce sont les incohérences ou les incompréhensions qui m'empêcheraient de publier. Tout ce qui a trait au style est trop subjectif et il ne faut pas s'attarder à celà. Regarde les best sellers actuels, le style n'est pas génial mais souvent ils sont super bien documentés et racontent une histoire. Donc quand tu parles publication, tu penses commercial ou qualité (même si c'est pas incompatible)?
Merci de ta franchise
Non, je n'essaye pas d'être meilleur que Werber, je veux juste montrer qu'il est possible de ne pas se prendre au sérieux dans le genre qu'il affectionne.
Tu trouves l'humour lourd, c'est pas faux mais là c'est une question de style. Pour moi, ce sont les incohérences ou les incompréhensions qui m'empêcheraient de publier. Tout ce qui a trait au style est trop subjectif et il ne faut pas s'attarder à celà. Regarde les best sellers actuels, le style n'est pas génial mais souvent ils sont super bien documentés et racontent une histoire. Donc quand tu parles publication, tu penses commercial ou qualité (même si c'est pas incompatible)?
Merci de ta franchise
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
nico4g a écrit:Salut Nérouje,
Non, je n'essaye pas d'être meilleur que Werber, je veux juste montrer qu'il est possible de ne pas se prendre au sérieux dans le genre qu'il affectionne.
Tu trouves l'humour lourd, c'est pas faux mais là c'est une question de style. Pour moi, ce sont les incohérences ou les incompréhensions qui m'empêcheraient de publier. Tout ce qui a trait au style est trop subjectif et il ne faut pas s'attarder à celà. Regarde les best sellers actuels, le style n'est pas génial mais souvent ils sont super bien documentés et racontent une histoire. Donc quand tu parles publication, tu penses commercial ou qualité (même si c'est pas incompatible)?
Merci de ta franchise
Je pense qualité, puisque d'après ce que j'ai compris, il s'agit d'un charte de qualité (Pacô, corriges-moi si je me trompe.) Et pour l'avis que je porte pour l'instant sur ces chroniques, il est réservé, donc ni bon, ni mauvais. De touts façons, s'il arrive que je doive porter un jugement dessus, le pire pour moi sera de lire la trilogie des fourmis !
Autre chose, comme tu le fais remarquer : est-ce qu'il y a un lectorat pour l'humour relou ? Si c'est certain en BD (puisque j'en fais partie) je ne suis pas au courant si ça existe en "littérature". Peux-tu m'éclairer là-dessus ?
Dans tous les cas, c'est bien d'en discuter avant. J'aimerais savoir ce qu'en pense Pacô (qui me trouve moi aussi, de temps à autres au raz des pâquerettes... )
Nérouje- Talent Génial
- Nombre de messages : 546
Age : 58
Localisation : alpes du sud
Votre talent : Aucun
Points : 593
Date d'inscription : 28/03/2009
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Bon, ça dépend ce que tu entends par humour relou mais sinon dans cet esprit, je pense que Coluche, Pierre Dac et Françis Blanche (l'os à moelle), Frédéric Dard (San Antonio) pour ce qui me vient à l'esprit développaient un humour particulier.
Et puis, tu soulignes un point particulier que j'ai omis : l'originalité.
Sinon, c'est quoi en gros la charte ID ? Quels sont les critères de sélection ? (bien écrire serait une réponse quelque peu succinte...) Est-ce qu'on me marquera au fer sur la fesse droite si j'y ai droit ?
Et puis, tu soulignes un point particulier que j'ai omis : l'originalité.
Sinon, c'est quoi en gros la charte ID ? Quels sont les critères de sélection ? (bien écrire serait une réponse quelque peu succinte...) Est-ce qu'on me marquera au fer sur la fesse droite si j'y ai droit ?
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Bon, ça dépend ce que tu entends par humour relou mais sinon dans cet esprit, je pense que Coluche, Pierre Dac et Françis Blanche (l'os à moelle), Frédéric Dard (San Antonio) pour ce qui me vient à l'esprit développaient un humour particulier.
Et puis, tu soulignes un point particulier que j'ai omis : l'originalité.
Sinon, c'est quoi en gros la charte ID ? Quels sont les critères de sélection ? (bien écrire serait une réponse quelque peu succinte...) Est-ce qu'on me marquera au fer sur la fesse droite si j'y ai droit ?
Et puis, tu soulignes un point particulier que j'ai omis : l'originalité.
Sinon, c'est quoi en gros la charte ID ? Quels sont les critères de sélection ? (bien écrire serait une réponse quelque peu succinte...) Est-ce qu'on me marquera au fer sur la fesse droite si j'y ai droit ?
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Justement, ceux que tu cites (je n'ai jamais rien lu de Colucci) donnent dans l'humour gras et la contrepèterie, ce que tu fais aussi. La différence réside en cette lourdeur, le fait que tu insistes sur des trucs qui, à force, ne font plus rire. Voir les deux exemples que j'ai donne : Diony, Frofro, Totos... ou flute pour Pan. M'est d'avis que tu peux facilement varier ou trouver mieux. Je n'ai malheureusement pas le temps actuellement pour relever d'autres exemples mais l'impression d'humour relou n'est pas due à ces deux trucs seulement.nico4g a écrit:Bon, ça dépend ce que tu entends par humour relou mais sinon dans cet esprit, je pense que Coluche, Pierre Dac et Françis Blanche (l'os à moelle), Frédéric Dard (San Antonio) pour ce qui me vient à l'esprit développaient un humour particulier.
Pour le label, Pacô te répondra mieux que moi. La discussion sur le sujet est ici : https://imperialdreamer.1fr1.net/annonces-f27/le-label-imperialdream-t2306.htm?highlight=label+id
Nérouje- Talent Génial
- Nombre de messages : 546
Age : 58
Localisation : alpes du sud
Votre talent : Aucun
Points : 593
Date d'inscription : 28/03/2009
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Quelques remarques :
=> là c'est l'exemple type de ce que l'on reproche le plus souvent aux premiers jets : mélanger description et action. Si tu veux un texte de qualité, il est impératif de séparer le mouvement du personnage et son aspect.
Ce que je trouve bizarre, mais ça ne peut tenir qu'à moi, c'est la distance entre le langage employé et l'action qui est dépeinte.
Je veux dire par là que uses d'une langue parfois soutenue (ou presque), et que parfois tu te perds dans des images grotesques.
Tu soulignes la parodie, oui je le conçois.
Mais le passage le plus démonstratif est sans nul doute celui-ci :
Pour moi (et ça ne reste toujours que mon avis subjectif ) l'humour est lourd et finalement plus ennuyeux qu'autre chose.
A la rigueur, je dirais même qu'il fait de l'ombre aux calembours dans les dialogues (On Satan et co').
Tu mélanges ici un peu les registres et ça donne plus un effet de "l'auteur maîtrise-t-il bien la langue qu'il part ?" et ne prend pas du tout l'aspect d'une satire.
En ce qui concerne l'histoire, la fin tourne très vite au dragon-ball Z (ou au pokémon ^^). Manquerait plus à dire qu'ils font des kambos et on aurait tout du jeu vidéo.
Je suppose que c'est fait exprès ?
Puis, c'est aussi souhaité la confusion judao-chrétienne avec le polythéisme grec ?
Deux religions qui n'ont, pour le coup, radicalement rien à voir. Pour ce qui est de la philosophie, des moeurs, des concepts de vie etc.
Très étrange le mélange des deux. Pour quelle(s) raison(s) ? Tu pourrais nous le dire ?
=> pour la note en bas de page, j'ai envie de dire, c'est à ton éditeur de s'en soucier. Pas à l'auteur.Un homme, à la stature imposante et vêtu d’un himation(1), apparut dans l'hémicycle.
=> là c'est l'exemple type de ce que l'on reproche le plus souvent aux premiers jets : mélanger description et action. Si tu veux un texte de qualité, il est impératif de séparer le mouvement du personnage et son aspect.
=> double "dans"Dans un éclair de lumière aveuglante, un ange aux traits juvéniles apparaît dans une magnificence sublimée.
=> berk... ça fait notice d'utilisation tout à coup. Le charme est brisé, mais ça ne fait pas parodie non plus. C'est juste un peu... bidon.(À noter qu’en cas de messages, il est conseillé d’utiliser plutôt ses ailes que la liaison télépathique, afin de ne pas brouiller les communications vraiment importantes.)
=> euh, nous avons le même sens de "fantasmagorie" ?
Ceux-ci se transformèrent en créatures fantasmagoriques
Ce que je trouve bizarre, mais ça ne peut tenir qu'à moi, c'est la distance entre le langage employé et l'action qui est dépeinte.
Je veux dire par là que uses d'une langue parfois soutenue (ou presque), et que parfois tu te perds dans des images grotesques.
Tu soulignes la parodie, oui je le conçois.
Mais le passage le plus démonstratif est sans nul doute celui-ci :
La blague tendrait à me faire dire : "Les blagues les plus courtes sont aussi les plus drôles."Tout en se frayant un chemin parmi les personnes assises, il déposa une flatulence discrète, témoignage d'une soirée agitée, au niveau de l'appendice olfactif d'un guerrier à l'air peu affable. La mine renfrognée de ce dernier confirma le désordre profond qui régnait dans les intestins du nouvel arrivant.
Pour moi (et ça ne reste toujours que mon avis subjectif ) l'humour est lourd et finalement plus ennuyeux qu'autre chose.
A la rigueur, je dirais même qu'il fait de l'ombre aux calembours dans les dialogues (On Satan et co').
Tu mélanges ici un peu les registres et ça donne plus un effet de "l'auteur maîtrise-t-il bien la langue qu'il part ?" et ne prend pas du tout l'aspect d'une satire.
En ce qui concerne l'histoire, la fin tourne très vite au dragon-ball Z (ou au pokémon ^^). Manquerait plus à dire qu'ils font des kambos et on aurait tout du jeu vidéo.
Je suppose que c'est fait exprès ?
Puis, c'est aussi souhaité la confusion judao-chrétienne avec le polythéisme grec ?
Deux religions qui n'ont, pour le coup, radicalement rien à voir. Pour ce qui est de la philosophie, des moeurs, des concepts de vie etc.
Très étrange le mélange des deux. Pour quelle(s) raison(s) ? Tu pourrais nous le dire ?
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Merci Pâco,
Tu l'auras compris mon problème est l'équilibre : de la parodie mais pas de surenchère car ça casse trop la lecture (je décroche le lecteur). Nérouje m'a déjà aidé et toi aussi. Avec un peu de chance, j'aurais des modifs proposées par un éditeur (on peut rêver ) Heureusement, je me tourne plus vers le roman initiatique (toutes proportions gardées, hein) par la suite.
Ah, tiens, pour ta partie philosophique sur le pouvoir, j'ai repensé à un film allemand :" l'expérience" où des étudiants, journalistes joue aux prisonniers et aux détenus. ça tourne mal et ça montre le "syndrôme du pouvoir".
Mince, on mange, à plus.
Bon, j'en ai mis sur les conseils de Barbara puisque là je pense plus au lecteur. Pour certaines, je vais quand même les laisser dans le manuscrit car elles expliquent.pour la note en bas de page, j'ai envie de dire, c'est à ton éditeur de s'en soucier. Pas à l'auteur.
Là, il n'y a pas d'action véritablement. C'est une introduction dans un style visuel qu'affectionne Werber.là c'est l'exemple type de ce que l'on reproche le plus souvent aux premiers jets : mélanger description et action. Si tu veux un texte de qualité, il est impératif de séparer le mouvement du personnage et son aspect.
je corrigedouble "dans"
t'as raison, je supprime. J'ai tendance à faire dans la surenchère même pour de la parodie (là je m'inspirais des notes de Lanfeust de Troy).berk... ça fait notice d'utilisation tout à coup. Le charme est brisé, mais ça ne fait pas parodie non plus. C'est juste un peu... bidon.
ouaip, l'humour est super subjectif, cette phrase a par contre été très appréciée par d'autres. Donc celle-là je la garde.La blague tendrait à me faire dire : "Les blagues les plus courtes sont aussi les plus drôles."
Pour moi (et ça ne reste toujours que mon avis subjectif ) l'humour est lourd et finalement plus ennuyeux qu'autre chose.
Oui, c'est inspiré par Magic the Gatering. Dragon Ball Z; c'était dans le chapitre précédent (j'ai adouci pour la même raison : surenchère).En ce qui concerne l'histoire, la fin tourne très vite au dragon-ball Z (ou au pokémon ^^). Manquerait plus à dire qu'ils font des kambos et on aurait tout du jeu vidéo.
Je suppose que c'est fait exprès ?
Ce mélange est présent dans ... (la trilogie qui suit celle des Thanatonautes et dont j'ai oublié le titre...)Puis, c'est aussi souhaité la confusion judao-chrétienne avec le polythéisme grec ?
Deux religions qui n'ont, pour le coup, radicalement rien à voir. Pour ce qui est de la philosophie, des moeurs, des concepts de vie etc.
Très étrange le mélange des deux. Pour quelle(s) raison(s) ? Tu pourrais nous le dire ?
Tu l'auras compris mon problème est l'équilibre : de la parodie mais pas de surenchère car ça casse trop la lecture (je décroche le lecteur). Nérouje m'a déjà aidé et toi aussi. Avec un peu de chance, j'aurais des modifs proposées par un éditeur (on peut rêver ) Heureusement, je me tourne plus vers le roman initiatique (toutes proportions gardées, hein) par la suite.
Ah, tiens, pour ta partie philosophique sur le pouvoir, j'ai repensé à un film allemand :" l'expérience" où des étudiants, journalistes joue aux prisonniers et aux détenus. ça tourne mal et ça montre le "syndrôme du pouvoir".
Mince, on mange, à plus.
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Chose promise, chose due. Je me suis mis à jour niveau lecture et je viens te rendre compte de mes impressions.
Mes axes de lecture seront les suivants :
- Respect de la "forme" Werberienne
- Respect des codes du roman iniatique
N'étant pas un fan ou un lecteur assidu de Werber, j'ai comparé ton texte avec ce que j'avais sous la main : Les thanatonautes. Les romans de Werber alternent les extraits fictifs de livres ou de manuels et le récit en lui-même. Généralement, ces extraits fictifs sont mis en relief par une police ou un style différent. Est-ce le cas dans ton texte ? Non. Pourtant je crois que le chapitre 3 du Cycle I vise ce but là, non ? Je te propose d'alterner le style ( gras ou italique) de façon à bien marquer la différence entre le récit et les "chroniques" ou ces extraits fictifs.
Après cette petite remarque sur la forme, je vais m'attaquer aux procédés narratifs. Ne disposant que du tout début de ton roman je t'avoues que cela va être succin et tronqué. L'introduction du personnage principal, Mégane, est selon moi raté (d'un point de vue Werberien mais réussi d'un point de vue littéraire) : c'est trop "original". Werber utilise des procédés narratifs bateaux, digne d'une rédaction de 6ème, il faudrait donc que tu commences par un récit à postériori. Genre, Mégane écrit quelques années plus tard le récits de ses aventures qui ont engendrés sa terminaison.
Exemple dans Les thanatonautes :
Même remarque pour le chapitre IV : Légendes indiennes. C'est pas du Werber ça ! Tu devrais te contenter de faire un relevé "descriptif" des us et coutumes des indiens et pas nous pondre une scénette ( réussite au demeurant).
Un autre exemple dans Les thanatonautes :
Pour finir sur ce premier axe de lecture, j'aborderai le ton général que tu emploies. Par ton, j'entends la manifestation de l'intention de l'auteur et pas le niveau de langage. Selon moi, Werber est très pédant. Quand il écrit on sent qu'il nous dit : "MOI, Bernard Werber, je vais vous dire la vérité et, grâce à ma formidable intelligence, je vais éduquer les pauvres cancrelats décérébrés que vous êtes ! Après tout vous me faites gagner du pognon, alors je peux bien vous dispenser un peu de mon incommensurable sagesse. "
Dans ton texte je ne retrouve pas ce ton. Heureusement, tu n'es pas Werber. mais si tu veux faire un bon pastiche il va falloir que tu te forces à adopter cette posture. C'est pas facile, je sais. Mais je pense que si tu revois un peu la forme du texte ( comme je l'ai dit plus haut) et que tu agrémentes ton roman de passage fictifs de bouquins tu t'approcheras de ce ton.
Le deuxième aspect de ton roman est le côté initiatique. Dans un premier temps je vais faire un topo sur les codes du roman initiatique et dans un deuxième temps je confronterais ces codes à ton récit ( ATTENTION : vu que tu nous as mis que le début mon avis est sûrement tronqué et mon interprétation des choses n'est pas définitive. Si on discute et que tu m'en dit plus sur ton perso principal je réajusterai mon commentaire en conséquence )
Les caractéristiques principales du roman d'initiation sont :
- Un héros jeune et naïf
- Une structure en trois partie : jeunesse du héros ; période de formation ; période de maitrise
- La confrontation entre un héros idéaliste & naïf et un univers complexe & réaliste
- De régulières introspections du héros témoignant de son évolution psychologique
- Le double rapport de formation : Maitre/ disciple (le héros) & Auteur/Lecteur (qui doit s'identifier au héros en général)
Ici, l'héroïne est Mégane une jeune ange qui évolue (va évoluer) dans un monde en guerre. Pour l'instant, tout va bien. Je dirais même que le fait que l'environnement ne soit pas en harmonie ( la guerre entre Anges et démons) est vraiment intéressant car l'héroïne va changer et devenir meilleure dans le but de rendre le monde meilleur. Il y a donc un écho entre la terminaison individuelle du personnage et la terminaison universelle du monde. L'histoire n'étant qu'à son balbutiement je ne m'étendrai pas sur son évolution mais j'attirerais plutôt ton attention sur un problème majeur selon moi : la nature du personnage principal.
Pourquoi la nature angélique du personnage est un problème majeur ? Parce que, par définition, les anges sont des créatures d'essence divine créer dans un but précis : servir Dieu et exécuter sa volonté. Contrairement à un humain, un ange n'a pas de sexe et SURTOUT un ange n'a pas de libre arbitre. L'ange est une créature créer parfaite. L'ange ne cherche pas à s'améliorer car il est déjà parfait, l'ange ne peut dévier de sa fonction car, en absence de libre arbitre, il ne peut faire que ce pour quoi il est fait : servir DIEU. Point barre.
Il y a donc un problème dès le départ : puisque ton héroïne est un ange il ne pourra, de fait, jamais évoluer. Elle est déjà parfaite et n'a pas besoin ( en principe) de formation.
De deux choses l'une : soit tu as repris les considération Werberiennes de L'empire des anges où un être humain peut devenir un ange et donc a besoin d'une formation pour être une créature angélique accomplie. Soit tu changes la nature de ton personnage principal et tu en fait une future Sainte ou Prophète.
En quoi ces deux statuts peuvent être potentiellement intéressants ?
1/ Comme ce ne sont pas des créatures d'essence divine, il est normal qu'ils suivent une formation auprès des autorités compétentes.
2/ Comme on peut imaginer que cette existence précède leurs vies terrestres, tu pourras, à loisir, disséminer dans ton texte des extraits de Platon sur l'idée du Bien, la réminiscence et la participation. Vu que l'une des caractéristiques du roman initiatique est :
Maintenant, si tu t'inspires des considérations de Werber sur les anges en devenir je n'ai rien à dire. Cependant, j'insiste sur cet impératif catégorique :
UN ANGE EST PARFAIT DÈS SA CRÉATION, IL NE PEUT DONC PAS SUIVRE UNE FORMATION POUR SE PARFAIRE.
IMPRESSIONS GÉNÉRALES :
Pour l'instant, je dirais que ce tu as fait est un pastiche passable de Werber. Il y a deux ou trois petites choses à revoir pour faire du Werber mais grosso modo tu tiens le bon bout. Le choix du roman initiatique est très judicieux parce que je crois qu'il colle parfaitement à ce que veux faire WERBER : enseigner aux gens la vérité, non sans adopter un ton supérieur. Sinon, ton gros point fort par rapport à ce type c'est que tu es naturellement drôle et t'as du style ( attention tout de même, si tu veux faire du Werber va falloir que tu fasses du médiocre ! ) Donc si tu retravaille deux ou trois truc tu parviendras à faire un exploit : faire du Werber mais en plus drôle et en mieux !
Je t'encourages à continuer et je m'engage à revenir te lire régulièrement et te commenter si toutefois ce premier commentaire t'as été utile. Et je réitère ce que je t'ai dit par MP : ce que tu fait est publiable et c'est vraiment dommage qu'Albin Michel l'ait "interdit". félicitations et bon courage.
(P.S. : heu, le truc de l'homme préhistorique et du cochon tu l'avais pas mis il y a quelques temps dans la partie NOUVELLES ?)
Mes axes de lecture seront les suivants :
- Respect de la "forme" Werberienne
- Respect des codes du roman iniatique
N'étant pas un fan ou un lecteur assidu de Werber, j'ai comparé ton texte avec ce que j'avais sous la main : Les thanatonautes. Les romans de Werber alternent les extraits fictifs de livres ou de manuels et le récit en lui-même. Généralement, ces extraits fictifs sont mis en relief par une police ou un style différent. Est-ce le cas dans ton texte ? Non. Pourtant je crois que le chapitre 3 du Cycle I vise ce but là, non ? Je te propose d'alterner le style ( gras ou italique) de façon à bien marquer la différence entre le récit et les "chroniques" ou ces extraits fictifs.
Après cette petite remarque sur la forme, je vais m'attaquer aux procédés narratifs. Ne disposant que du tout début de ton roman je t'avoues que cela va être succin et tronqué. L'introduction du personnage principal, Mégane, est selon moi raté (d'un point de vue Werberien mais réussi d'un point de vue littéraire) : c'est trop "original". Werber utilise des procédés narratifs bateaux, digne d'une rédaction de 6ème, il faudrait donc que tu commences par un récit à postériori. Genre, Mégane écrit quelques années plus tard le récits de ses aventures qui ont engendrés sa terminaison.
Exemple dans Les thanatonautes :
Voilà un procédé narratif de Werber. Si tu veux faire un bon pastiche tu vas devoir ( et je te plains !^^) te replonger dans ces bouquins pour identifier les structures des romans et les reproduire.2 - JOURNAL INTIME DE MICHAEL PINSON
Ai-je le droit de tout raconter ?
Même à présent, avec le recul, j'ai du mal à croire que ce qui s'est passé s'est réellement déroulé. J'ai du mal à croire que j'ai participé à cette formidable épopée. Et j'ai du mal à croire que j'y ai survécu pour en témoigner.
Évidemment, personne n'aurait pu se figurer que tout irait si vite et si loin. Personne.
Qu'est-ce qui nous as poussé dans cette folie ? je ne sais pas. Peut-être quelque chose de tout bête qu'on nomme la curiosité. cette même curiosité qui nous donne envie de nous pencher au-dessus des ravins pour nous apercevoir combien notre chute serait affreuse si on faisait un pas de plus.
Peut-être aussi le besoin d'aventure dans un monde de plus en plus désœuvré et dépassionné.
Certains disent : "C'était inscrit, cela devait se passer ainsi." Moi je ne crois pas aux destins préécrits. Je crois que les hommes font des choix et qu'ils les assument. Ce sont ces choix qui dessinent les destins et ce sont ces choix des hommes qui dessinent peut-être l'univers.
Je me souviens de tout, de chaque épisode, de chaque mot, de chaque expression de cette grande aventure.
Ai-je le droit de tout vous raconter ?
Pile : je raconte. Face : je garde le secret.
Pile.
Si je devais chercher les origines de tous les évènements qui se sont enchainés, il faudrait que je remonte loin, très loin dans mon propre passé.
Même remarque pour le chapitre IV : Légendes indiennes. C'est pas du Werber ça ! Tu devrais te contenter de faire un relevé "descriptif" des us et coutumes des indiens et pas nous pondre une scénette ( réussite au demeurant).
Un autre exemple dans Les thanatonautes :
25 - MYTHOLOGIE LAPONE
Pour les lapons, la vie est une pâte molle qui recouvre les squelette. L'âme n'est que dans les os de ce squelette. Aussi, quand ils pêchent du poisson, ils prennent soin d'en ôter la chair sans briser la moindre arrête. ils rejettent ensuite les tiges osseuses à l'endroit même où ils ont pêchés le poisson vivant. Ils sont convaincus que la nature se chargera de les regarnir et que, quand ils reviendront, quelque jours, quelques semaines ou quelques mois plus tard, une nouvelle nourriture fraîche les attendra là.[...]
Extrait de la thèse La Mort cette inconnue, par Francis Razorbak
Pour finir sur ce premier axe de lecture, j'aborderai le ton général que tu emploies. Par ton, j'entends la manifestation de l'intention de l'auteur et pas le niveau de langage. Selon moi, Werber est très pédant. Quand il écrit on sent qu'il nous dit : "MOI, Bernard Werber, je vais vous dire la vérité et, grâce à ma formidable intelligence, je vais éduquer les pauvres cancrelats décérébrés que vous êtes ! Après tout vous me faites gagner du pognon, alors je peux bien vous dispenser un peu de mon incommensurable sagesse. "
Dans ton texte je ne retrouve pas ce ton. Heureusement, tu n'es pas Werber. mais si tu veux faire un bon pastiche il va falloir que tu te forces à adopter cette posture. C'est pas facile, je sais. Mais je pense que si tu revois un peu la forme du texte ( comme je l'ai dit plus haut) et que tu agrémentes ton roman de passage fictifs de bouquins tu t'approcheras de ce ton.
Le deuxième aspect de ton roman est le côté initiatique. Dans un premier temps je vais faire un topo sur les codes du roman initiatique et dans un deuxième temps je confronterais ces codes à ton récit ( ATTENTION : vu que tu nous as mis que le début mon avis est sûrement tronqué et mon interprétation des choses n'est pas définitive. Si on discute et que tu m'en dit plus sur ton perso principal je réajusterai mon commentaire en conséquence )
Les caractéristiques principales du roman d'initiation sont :
- Un héros jeune et naïf
- Une structure en trois partie : jeunesse du héros ; période de formation ; période de maitrise
- La confrontation entre un héros idéaliste & naïf et un univers complexe & réaliste
- De régulières introspections du héros témoignant de son évolution psychologique
- Le double rapport de formation : Maitre/ disciple (le héros) & Auteur/Lecteur (qui doit s'identifier au héros en général)
Ici, l'héroïne est Mégane une jeune ange qui évolue (va évoluer) dans un monde en guerre. Pour l'instant, tout va bien. Je dirais même que le fait que l'environnement ne soit pas en harmonie ( la guerre entre Anges et démons) est vraiment intéressant car l'héroïne va changer et devenir meilleure dans le but de rendre le monde meilleur. Il y a donc un écho entre la terminaison individuelle du personnage et la terminaison universelle du monde. L'histoire n'étant qu'à son balbutiement je ne m'étendrai pas sur son évolution mais j'attirerais plutôt ton attention sur un problème majeur selon moi : la nature du personnage principal.
Pourquoi la nature angélique du personnage est un problème majeur ? Parce que, par définition, les anges sont des créatures d'essence divine créer dans un but précis : servir Dieu et exécuter sa volonté. Contrairement à un humain, un ange n'a pas de sexe et SURTOUT un ange n'a pas de libre arbitre. L'ange est une créature créer parfaite. L'ange ne cherche pas à s'améliorer car il est déjà parfait, l'ange ne peut dévier de sa fonction car, en absence de libre arbitre, il ne peut faire que ce pour quoi il est fait : servir DIEU. Point barre.
Il y a donc un problème dès le départ : puisque ton héroïne est un ange il ne pourra, de fait, jamais évoluer. Elle est déjà parfaite et n'a pas besoin ( en principe) de formation.
De deux choses l'une : soit tu as repris les considération Werberiennes de L'empire des anges où un être humain peut devenir un ange et donc a besoin d'une formation pour être une créature angélique accomplie. Soit tu changes la nature de ton personnage principal et tu en fait une future Sainte ou Prophète.
En quoi ces deux statuts peuvent être potentiellement intéressants ?
1/ Comme ce ne sont pas des créatures d'essence divine, il est normal qu'ils suivent une formation auprès des autorités compétentes.
2/ Comme on peut imaginer que cette existence précède leurs vies terrestres, tu pourras, à loisir, disséminer dans ton texte des extraits de Platon sur l'idée du Bien, la réminiscence et la participation. Vu que l'une des caractéristiques du roman initiatique est :
Tu cadreras parfaitement avec l'objectif de ce type d'ouvrage à savoir : faire partager au lecteur ton immense savoir ( comme le fait si bien Werber) et t'approcher du ton Werberien précédemment évoqué.- Le double rapport de formation : Maitre/ disciple (le héros) & Auteur/Lecteur (qui doit s'identifier au héros en général)
Maintenant, si tu t'inspires des considérations de Werber sur les anges en devenir je n'ai rien à dire. Cependant, j'insiste sur cet impératif catégorique :
UN ANGE EST PARFAIT DÈS SA CRÉATION, IL NE PEUT DONC PAS SUIVRE UNE FORMATION POUR SE PARFAIRE.
IMPRESSIONS GÉNÉRALES :
Pour l'instant, je dirais que ce tu as fait est un pastiche passable de Werber. Il y a deux ou trois petites choses à revoir pour faire du Werber mais grosso modo tu tiens le bon bout. Le choix du roman initiatique est très judicieux parce que je crois qu'il colle parfaitement à ce que veux faire WERBER : enseigner aux gens la vérité, non sans adopter un ton supérieur. Sinon, ton gros point fort par rapport à ce type c'est que tu es naturellement drôle et t'as du style ( attention tout de même, si tu veux faire du Werber va falloir que tu fasses du médiocre ! ) Donc si tu retravaille deux ou trois truc tu parviendras à faire un exploit : faire du Werber mais en plus drôle et en mieux !
Je t'encourages à continuer et je m'engage à revenir te lire régulièrement et te commenter si toutefois ce premier commentaire t'as été utile. Et je réitère ce que je t'ai dit par MP : ce que tu fait est publiable et c'est vraiment dommage qu'Albin Michel l'ait "interdit". félicitations et bon courage.
(P.S. : heu, le truc de l'homme préhistorique et du cochon tu l'avais pas mis il y a quelques temps dans la partie NOUVELLES ?)
domingo- Talent Génial
- Nombre de messages : 757
Age : 39
Localisation : Gard
Emploi/loisirs : Dormir
Votre talent : Inutile
Points : 826
Date d'inscription : 06/05/2010
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Hay, Pépit, Domingo
wow ! tu fais pas des commentaires de bras cassés quand tu t'y mets.
Respect. Franchement, ça fait pro. Un comité de lecture me renvoie cette analyse, je me dis que les mecs se foutent pas de ma gueule et cherchent à améliorer mes écrits.
C'est objectif, pas cassant, précis, argumenté, avec des exemples. Nan, chapeau bas, Monsieur
Et puis c'est de penser au temps que ça a du te prendre qui me fais verser une 'tite larme. Allez, viens là que je t'étreigne (virilement, oeuf corse).
Bon, sinon.
Plus qu'un pastiche, le cycle I est parodique. Il fait même juste référence à, détourne des idées de Werber. Mouais, je me suis pas foulé mais c'est trop dur pour moi (qui suis en plus assez fainiant quand je dois faire un truc que j'aime pas )
Merci pour la définition du roman initiatique, je crois m'en rapprocher, toutes proportions gardées. Mais l'héroïne concernée est Daniella, pas Mégane.
Donc au final, je m'en veux de pas avoir été si clair mais d'un autre côté, j'ai pu admirer ton analyse et me dis qu'un Domingo comme ça est précieux (euh... t'es pas trop cher quand même ? J'ai du rhum, si tu veux...)
P.S. : oui ! j'ai récupéré des chapitres du roman pour les inclure dans mon recueil de nouvelles. Quoi ? pas honnête ? oui, bon, vu que je sais pas si je réussirais à publier l'un ou l'autre...
wow ! tu fais pas des commentaires de bras cassés quand tu t'y mets.
Respect. Franchement, ça fait pro. Un comité de lecture me renvoie cette analyse, je me dis que les mecs se foutent pas de ma gueule et cherchent à améliorer mes écrits.
C'est objectif, pas cassant, précis, argumenté, avec des exemples. Nan, chapeau bas, Monsieur
Et puis c'est de penser au temps que ça a du te prendre qui me fais verser une 'tite larme. Allez, viens là que je t'étreigne (virilement, oeuf corse).
Bon, sinon.
Plus qu'un pastiche, le cycle I est parodique. Il fait même juste référence à, détourne des idées de Werber. Mouais, je me suis pas foulé mais c'est trop dur pour moi (qui suis en plus assez fainiant quand je dois faire un truc que j'aime pas )
Merci pour la définition du roman initiatique, je crois m'en rapprocher, toutes proportions gardées. Mais l'héroïne concernée est Daniella, pas Mégane.
Donc au final, je m'en veux de pas avoir été si clair mais d'un autre côté, j'ai pu admirer ton analyse et me dis qu'un Domingo comme ça est précieux (euh... t'es pas trop cher quand même ? J'ai du rhum, si tu veux...)
P.S. : oui ! j'ai récupéré des chapitres du roman pour les inclure dans mon recueil de nouvelles. Quoi ? pas honnête ? oui, bon, vu que je sais pas si je réussirais à publier l'un ou l'autre...
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Sujets similaires
» [Commentaires] Chroniques d'Elemsis
» [Fantastique] Les Chroniques de Liève
» Absences chroniques à prévoir
» Les chroniques de la lune noire
» Les chroniques des Ravens de James Barclay
» [Fantastique] Les Chroniques de Liève
» Absences chroniques à prévoir
» Les chroniques de la lune noire
» Les chroniques des Ravens de James Barclay
IMPERIALDREAMER :: Ecrire et lire :: Romans :: Commentaires
Page 1 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|