commentaires sur les chroniques rewerberiennes
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Pacô
Nérouje
nico4g
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Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Généralement, il est très maladroit de vouloir trouver à tout prix un terme "pour éviter la répétition".nico4g a écrit:
ce meuble = le lit ? C'est pas le truc auquel on pense tout de suite. Je pensais que tu parlais d'un buffet ou je ne sais quoi qu'autre.
j'ai pas trouvé mieux pour éviter la répétition
La solution la plus judicieuse est, me semble-t-il, la reformulation jusqu'à trouver une organisation qui annule la redondance des mots.
N'est-ce pas habituellement des tirets ?nico4g a écrit:
=> normal les espaces ?
c'est pour donner le rhytme du chant
=> Les pe-tits pois-sons voire Les-pe-tits-poi-ssons
Je dois avouer que j'avais aussi passé un après-midi à corriger une nouvelle bourrée d'incises. A tel point que même la madame, et sa boîte à virgule, en a fait une over-dose.nico4g a écrit:
Attention quelques fois aux trop nombreuses incises.
Comme je te l'ai déjà dit, je fais confiance à Azul et à sa boite à virgule , surtout que je suis pas fortiche niveau ponctuation.
C'est pour ça en fait que j'hésitais à mettre ce reproche dans l'appréciation linguistique.nico4g a écrit:
Mon autre reproche, linguistique voire stylistique, c'est peut-être que j'ai l'impression que tu ais trop dans le vif, dans l'action, et que tu ne prends pas le temps de poser ton histoire.
Finalement, comment est-elle faite cette chambre ? A quoi ressemblent ces deux amants lorsqu'ils sont nus ?
C'est justement mon style. Pas de digression. Ce que je perds en climax, j'espère le gagner en clarté, pour que le lecteur aille à l'essentiel. J'ai un peu la position du lecteur enquêteur.
Pour moi, le style n'apparaît pas dans le contenu mais dans le contenant. Par conséquent, se départir des descriptions, ce n'est pas un "style", mais une erreur de construction du roman de la part de l'auteur.
Comment veux-tu gagner en clarté s'il manque des données ? Je ne sais plus quel auteur disait que pour imaginer une scène, il fallait tous les tenants et aboutissants, aussi bien au niveau de la moquette que du plafond. Il allait même plus loin (parce que ça m'avait marqué) que c'était justement la différence entre un roman et article de presse.
(je n'ai plus ses termes exacts).
Tu ne penses pas qu'au contraire tu serais en train de compliquer la compréhension en éludant des morceaux du récit ?
Crois-tu que tu comprendrais mieux ta réalité si à travers tes yeux tu ne voyais plus des personnes mais des formes qui discuteraient dans des espaces sombres ? (parce que c'est un peu le parallèle qui pourrait se faire).
Oui, mais je n'ai pas trop ressenti la phase "intriguée" non plus.nico4g a écrit:
c'est l'effet de tension lors du cauchemar. Je n'ai pas été tellement "dedans", je n'ai pas subi l'angoisse de la femme. Cela s'explique éventuellement par le fait que ça ne dure que 6 lignes et que sa bonne humeur revient bien vite.
là, c'est un peu la phase de découverte. Daniella est surtout intriguée, pas encore paniquée. De plus, tu donnes la réponse plus loin. La personnalité de Daniella est en train de se scinder : la Daniella habituelle, souriante, joyeuse et une autre, plus mystique ou sauvage comme tu dis.
Disons qu'elle n'a pas les questions habituelles. Je me suis senti un peu en train de lire quelque chose de très banal... =/
Je pense qu'on finira par le savoir.nico4g a écrit:
Pour l'histoire du couple battu, la réponse chapitre suivant. C'est ce qui me sert à me mettre le doute dans l'esprit du lecteur. Est-ce Daniella qui écrit ces posts ?
Après je me demande un truc : pour faire une bonne analyse du texte, ne faut-il pas que le correcteur connaisse d'emblée tous les éléments du récit ?
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Merci Pâco,
Généralement, il est très maladroit de vouloir trouver à tout prix un terme "pour éviter la répétition".
La solution la plus judicieuse est, me semble-t-il, la reformulation jusqu'à trouver une organisation qui annule la redondance des mots.
J'hésite, ce que j'ai pu trouvé alourdit la phrase.
N'est-ce pas habituellement des tirets ?
=> Les pe-tits pois-sons voire Les-pe-tits-poi-ssons
Oui, mais là les espaces sont plus ou moins longs et je peux pas mettre plein de tirets...
Par conséquent, se départir des descriptions, ce n'est pas un "style", mais une erreur de construction du roman de la part de l'auteur.
Comment veux-tu gagner en clarté s'il manque des données ? Je ne sais plus quel auteur disait que pour imaginer une scène, il fallait tous les tenants et aboutissants, aussi bien au niveau de la moquette que du plafond. Il allait même plus loin (parce que ça m'avait marqué) que c'était justement la différence entre un roman et article de presse.
(je n'ai plus ses termes exacts).
Tu ne penses pas qu'au contraire tu serais en train de compliquer la compréhension en éludant des morceaux du récit ?
Crois-tu que tu comprendrais mieux ta réalité si à travers tes yeux tu ne voyais plus des personnes mais des formes qui discuteraient dans des espaces sombres ? (parce que c'est un peu le parallèle qui pourrait se faire).
Je vais te donner ma vision des choses. Je vais à l'essentiel car je veux que lecteur se concentre sur l'essentiel (pas con, hein ?). Je te l'ai déjà dit, je trouve Proust soporifique quand il se perd dans ses descriptions. Tout ce qui n'apporte rien à l'histoire, je le zappe. Là, Daniella est dans le noir, elle entend une voix enfantine, se dirige vers elle et découvre une enfant. Deux trois mots pour montrer qu'elle est intriguée (tiens, bizarre, c'est pourtant courant ça ^_^) et basta. Bien sûr, il faut décrire, plus que dire mais l'ellipse est aussi une solution.
Petite anecdote : sur une de mes nouvelles, un ancien prof me dit : pas assez de description, trop rapide. Un de mes amis, qui a fait des études supérieures en lettres modernes, la trouve excellente en l'état. L'explication ? Ce que l'on attend de la lecture, peut être. Je cherche à titiller certaines zones du cerveau, à les privilégier par rapport à d'autres, qui sont peut être plus du ressort cartésien. Ton style est assez flamboyant, tu aimes les descriptions, les personnifications et moi j'ai un style simple car je veux privilégier ce qui va au delà des mots, je ne veux pas charmer l'esprit mais toucher à l'inconscient, au subconcient du lecteur. C'est pour celà que je trouve que certains ont du talent car ils n'écrivent pas pour être compris mais leurs écrits te titillent sans que tu saches vraiment pourquoi. Je n'ai pas ce talent mais j'essaye de former quelque chose dans ton esprit qui deviendra, je l'espère, de plus en plus net.
Je veux dire que je comprends que l'on n'adhère pas à ma façon de faire mais c'est la mienne et si quelqu'un, qui a une certaine légitimité, me dit qu'il aime, je vais pas changer. Na !
Après je me demande un truc : pour faire une bonne analyse du texte, ne faut-il pas que le correcteur connaisse d'emblée tous les éléments du récit ?
Oui et non, j'ai choisi de privilégier l'objectivité. Si je te dis tout, moins objectif de dire si les twists sont faciles à deviner.
MAis, je n'ai pas envie de te faire mariner, je répondrai à toutes tes questions.
Généralement, il est très maladroit de vouloir trouver à tout prix un terme "pour éviter la répétition".
La solution la plus judicieuse est, me semble-t-il, la reformulation jusqu'à trouver une organisation qui annule la redondance des mots.
J'hésite, ce que j'ai pu trouvé alourdit la phrase.
N'est-ce pas habituellement des tirets ?
=> Les pe-tits pois-sons voire Les-pe-tits-poi-ssons
Oui, mais là les espaces sont plus ou moins longs et je peux pas mettre plein de tirets...
Par conséquent, se départir des descriptions, ce n'est pas un "style", mais une erreur de construction du roman de la part de l'auteur.
Comment veux-tu gagner en clarté s'il manque des données ? Je ne sais plus quel auteur disait que pour imaginer une scène, il fallait tous les tenants et aboutissants, aussi bien au niveau de la moquette que du plafond. Il allait même plus loin (parce que ça m'avait marqué) que c'était justement la différence entre un roman et article de presse.
(je n'ai plus ses termes exacts).
Tu ne penses pas qu'au contraire tu serais en train de compliquer la compréhension en éludant des morceaux du récit ?
Crois-tu que tu comprendrais mieux ta réalité si à travers tes yeux tu ne voyais plus des personnes mais des formes qui discuteraient dans des espaces sombres ? (parce que c'est un peu le parallèle qui pourrait se faire).
Je vais te donner ma vision des choses. Je vais à l'essentiel car je veux que lecteur se concentre sur l'essentiel (pas con, hein ?). Je te l'ai déjà dit, je trouve Proust soporifique quand il se perd dans ses descriptions. Tout ce qui n'apporte rien à l'histoire, je le zappe. Là, Daniella est dans le noir, elle entend une voix enfantine, se dirige vers elle et découvre une enfant. Deux trois mots pour montrer qu'elle est intriguée (tiens, bizarre, c'est pourtant courant ça ^_^) et basta. Bien sûr, il faut décrire, plus que dire mais l'ellipse est aussi une solution.
Petite anecdote : sur une de mes nouvelles, un ancien prof me dit : pas assez de description, trop rapide. Un de mes amis, qui a fait des études supérieures en lettres modernes, la trouve excellente en l'état. L'explication ? Ce que l'on attend de la lecture, peut être. Je cherche à titiller certaines zones du cerveau, à les privilégier par rapport à d'autres, qui sont peut être plus du ressort cartésien. Ton style est assez flamboyant, tu aimes les descriptions, les personnifications et moi j'ai un style simple car je veux privilégier ce qui va au delà des mots, je ne veux pas charmer l'esprit mais toucher à l'inconscient, au subconcient du lecteur. C'est pour celà que je trouve que certains ont du talent car ils n'écrivent pas pour être compris mais leurs écrits te titillent sans que tu saches vraiment pourquoi. Je n'ai pas ce talent mais j'essaye de former quelque chose dans ton esprit qui deviendra, je l'espère, de plus en plus net.
Je veux dire que je comprends que l'on n'adhère pas à ma façon de faire mais c'est la mienne et si quelqu'un, qui a une certaine légitimité, me dit qu'il aime, je vais pas changer. Na !
Après je me demande un truc : pour faire une bonne analyse du texte, ne faut-il pas que le correcteur connaisse d'emblée tous les éléments du récit ?
Oui et non, j'ai choisi de privilégier l'objectivité. Si je te dis tout, moins objectif de dire si les twists sont faciles à deviner.
MAis, je n'ai pas envie de te faire mariner, je répondrai à toutes tes questions.
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Je suis pourtant persuadé qu'un Victor Hugo touche l'inconscient (et pas le subconscient qui, Freud et son délire à part, n'existe pas).nico4g a écrit:
Je vais te donner ma vision des choses. Je vais à l'essentiel car je veux que lecteur se concentre sur l'essentiel (pas con, hein ?). Je te l'ai déjà dit, je trouve Proust soporifique quand il se perd dans ses descriptions. Tout ce qui n'apporte rien à l'histoire, je le zappe. Là, Daniella est dans le noir, elle entend une voix enfantine, se dirige vers elle et découvre une enfant. Deux trois mots pour montrer qu'elle est intriguée (tiens, bizarre, c'est pourtant courant ça ^_^) et basta. Bien sûr, il faut décrire, plus que dire mais l'ellipse est aussi une solution.
Petite anecdote : sur une de mes nouvelles, un ancien prof me dit : pas assez de description, trop rapide. Un de mes amis, qui a fait des études supérieures en lettres modernes, la trouve excellente en l'état. L'explication ? Ce que l'on attend de la lecture, peut être. Je cherche à titiller certaines zones du cerveau, à les privilégier par rapport à d'autres, qui sont peut être plus du ressort cartésien. Ton style est assez flamboyant, tu aimes les descriptions, les personnifications et moi j'ai un style simple car je veux privilégier ce qui va au delà des mots, je ne veux pas charmer l'esprit mais toucher à l'inconscient, au subconcient du lecteur. C'est pour celà que je trouve que certains ont du talent car ils n'écrivent pas pour être compris mais leurs écrits te titillent sans que tu saches vraiment pourquoi. Je n'ai pas ce talent mais j'essaye de former quelque chose dans ton esprit qui deviendra, je l'espère, de plus en plus net.
Je veux dire que je comprends que l'on n'adhère pas à ma façon de faire mais c'est la mienne et si quelqu'un, qui a une certaine légitimité, me dit qu'il aime, je vais pas changer. Na !
Ce n'est pas une question de "style" selon, ni de simplicité et de complexité. C'est juste que tu sembles rater des éléments ; moi je n'ai pas du tout senti la fille intriguée, pas d'angoisse... pire encore, je n'ai pas eu l'impression d'être dans un songe.
Après je te donne mon ressenti.
Chapitre VIII : Un second message
=> typographie : je ne crois pas que les virgules soient nécessaires.
Lire un écrivain, qui a le même prénom que toi, me donne ainsi un peu l'impression que c'est toi qui m'écris.
Ça n'a rien à voir, sinon j'aurai appelé mon fils Jean Marie !— Tu me prends pour un con !
=> pourquoi un retour à la ligne ?
=> Pourquoi Jean-Marie ? (Lepen ?)
=> maigret ?
— Tu l'as quand même appelé Bruno.
Je l'avais rencontré au centre commercial où je faisais mes courses, il y est toujours vigile.
=> maladroit : le "il y est toujours" semble donner l'impression au lecteur qu'il a manqué un élément de l'histoire.
=> suggestion : "Je l'avais rencontré au centre commercial où je faisais mes courses : il y était, et est toujours, vigile."
=> la seconde phrase retourne dans la réalité de l'action tandis que la première restait dans l'explication. Le changement de situation est trop "fort" pour être juxtaposé.Je n'ai jamais aimé le foot (c’est quand même stupide de courir après une balle, on n'est pas des chiens), mais je suis la plus grande supportrice de ce club, croyez–moi sur parole. Dans le salon, je devine Bernard en train d’allumer sa télé.
=> c'est que c'est pas un bon coup alorspas une des voleuses appréhendées n'a récidivé.
=> il me semble que pour l'abrégé, il faut une apostrophe. Comme ceci : "aprèm'"Au fait, le PSG joue cet aprèm
=> typographie : le point d'exclamation serait éventuellement de rigueurMon Dieu, l'ignominie de cet homme n'a pas de bornes.
Encore une nouvelle que j'avais déjà lue .
Bon, l'alternance des points de vue est assez étrange et assez peu proportionné puisque Marguerite a un temps de parole quinze fois plus long que Bernard. De plus, l'intervention de Bernard ne nous apprend rien de conséquent, si ce n'est que c'est bien une grosse brute, un macho et qu'il aime le PSG en disant :
Ou encore :Au fait, le PSG joue cet aprèm : coupe d'Europe, s'il vous plait. Allez
les gars, c'est le moment de se sortir les doigts du cul !
Avec en plus, une redondance du cul pour la même idée .T'as de la chance Marguerite, les grecs ont été laminés, 3–0 : c'est eux qui l'ont eu dans le cul.
(oui, c'est pour souligner que c'est un gros porc )
Un langage trop "parlé" qui ennuie à force. Au début c'est drôle... mais moi j'entrecouperai par de vrais passages narratifs et extérieurs.
Ou alors il faudrait rester toujours avec le même positionnement interne ; mais changer d'identité et de personnalité, pour finalement pas mieux parler... j'aime vraiment pas =/.
Et encore cette lumière rouge.
Pourquoi Bernard Werber d'ailleurs ? Et pas un criminel lambda ?
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
HS :
Freud n'a jamais utilisé le terme impropre de subconscient, au contraire. Son invention (par Murphy) est postérieure à la mort de Freud, sauf erreur, donc Freud ne peut pas avoir manipulé un concept qui n'existait pas encore. ^^(et pas le subconscient qui, Freud et son délire à part, n'existe pas).
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Salut Pâco (coucou Mr Songe, ça me fait penser que ça fait p'tit moment que j'ai pas voir Venise. La peur de mourir ?)
Merci de tes remarques mais là je vais pas changer. Pour moi, ça correspond bien au format : un témoignage publié sur un forum. De plus, ce passage a été l'un des plus apprécié sur un autre forum de lecture (qu'Azul connaît bien). En fait, je fais la moyenne des com. pour savoir si ça passe ou pas et puis si je ne me prostitue pas (façon de parler )
Comme tu le dis, une histoire de goût, de ressenti. Tu n'es pas réceptif et je le conçois très bien; notre ressenti est aussi fortement conditionné par nos expériences personnelles. Bon, là, c'est léger, c'est juste une histoire. Elle est là pour faire croire que Daniella est peut être l'instigatrice de ces messages. C'est aussi en référence à un roman de King qui s'appelle Rose Maden, si je me souviens bien (en plus on avait dans ce roman, un dédoublement de personnalité fantastique).
Sinon, oui Jean Marie pour Lepen et Bruno pour Maigret.
Enfin, on connait très mal le cerveau humain. Qui sait, peut être découvrirons-nous une méta conscience. J'avais bien aimé aussi l'idée de la noosphère de Werber, une masse d'esprit qui donnait l'inspiration à ceux qui la cherchait.
Pour le cauchemar, ça doit aller crescendo, donc j'espère que la suite te touchera plus car rien de pire que l'indifférence (oui, que tu aimes pas, c'est déjà un bon point.)
Merci
Merci de tes remarques mais là je vais pas changer. Pour moi, ça correspond bien au format : un témoignage publié sur un forum. De plus, ce passage a été l'un des plus apprécié sur un autre forum de lecture (qu'Azul connaît bien). En fait, je fais la moyenne des com. pour savoir si ça passe ou pas et puis si je ne me prostitue pas (façon de parler )
Comme tu le dis, une histoire de goût, de ressenti. Tu n'es pas réceptif et je le conçois très bien; notre ressenti est aussi fortement conditionné par nos expériences personnelles. Bon, là, c'est léger, c'est juste une histoire. Elle est là pour faire croire que Daniella est peut être l'instigatrice de ces messages. C'est aussi en référence à un roman de King qui s'appelle Rose Maden, si je me souviens bien (en plus on avait dans ce roman, un dédoublement de personnalité fantastique).
Sinon, oui Jean Marie pour Lepen et Bruno pour Maigret.
Enfin, on connait très mal le cerveau humain. Qui sait, peut être découvrirons-nous une méta conscience. J'avais bien aimé aussi l'idée de la noosphère de Werber, une masse d'esprit qui donnait l'inspiration à ceux qui la cherchait.
Pour le cauchemar, ça doit aller crescendo, donc j'espère que la suite te touchera plus car rien de pire que l'indifférence (oui, que tu aimes pas, c'est déjà un bon point.)
Merci
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Chapitre IX : Réminiscence
=> tu sais qu'une brise, c'est tout de même un vent. Peu violent, certes, mais un vent tout de même... J'aurais plus vu un "frisson" qu'une brise.
=> comment elle est clichée cette répartie !!
Appréciation linguistique :
Quelques maladresses subsistent selon moi.
Ces maladresses sont encore une fois caractéristiques de ce manque flagrant de descriptions. Tu vas peut-être commencer par me dire que je suis gonflant avec ce reproche incessant, mais là encore, cette absence m'a fortement troublé. Outre le simple fait qu'il semble nous échapper des informations sur ton univers, j'ai aussi remarqué que cette façon de faire entraîne de grosses maladresses.
Je prends un exemple concret afin de mieux développer mon analyse.
Si nous nous amusons à décortiquer la phrase, il y a plusieurs éléments que nous devons retenir :
Je veux dire par là que le fait que Daniella se taise et pose sa tête, puis le fait que Michel ait un torse musclé et qu'il soit son fiancé... ce sont deux types d'informations qui mériteraient d'être séparées pour faire l'objet d'au moins deux phrases construites.
Un truc du genre :
Ce défaut est encore constaté ici :
Il te faut séparer là aussi les informations, prendre le temps de décrire d'une part puis d'amener l'action ensuite.
D'autre part, tu manques de précision en voulant en donner :
=> à l'âge incertain : c'est-à-dire ? C'est un renseignement totalement inutile. Un âge incertain... comment ? Incertain entre 20 et 30 ans ? Incertain entre 45 et 60 ans ? Cette indication ne sert franchement à rien si tu ne développes pas un peu plus l'idée. Mais ça, c'est ce que tu me dis ne pas vouloir faire, pour mieux aller à l'essentiel.
De plus, tu as parfois tendance à employer des termes inadéquats. Pas dans leur sens mais plutôt dans leur intensité.
Toujours pour le même exemple :
=> faire son entrée : ne toruves-tu pas que l'expression est un peu trop puissante pour une action tout à fait banal ? Ce psy' rentre dans sa salle d'attente tous les jours, régulièrement, pour accueillir ses nouveaux patients. Alors que "faire son entrée" renforce l'idée que c'est un évènement spécial.
Suggestion : "entrer" tout simplement.
Autre forme de maladresse :
Tu as parfois des tournures que tu veux travailler mais qui rendent finalement quelque chose de pas très fameux. Comme ici : on a plus l'impression d'un gros charabias que d'une excellente performance littéraire.
Est-ce que c'est ce que tu recherches ?
Ou plutôt, que recherches-tu en tournant délibérément cette phrase en ce sens ?
Sinon, l'ensemble reste dans la même ligne rédactionnelle et je pense qu'il suffit ensuite de se référer à mon relevé détaillé. Cette analyse était juste histoire de souligner un peu plus le fond de ma pensée.
Appréciation du récit :
L'angoisse du cauchemar... je trouve que ce n'est pas encore tout à fait ça... Pas assez de terreur pour en être à se point tourmenté.
Par ailleurs, j'ai relevé ceci : tu dis qu'elle est glacée... mais n'est-on pas au contraire en sueurs à la sortie d'un cauchemar ?
La référence à Victor Hugo, pourquoi pas. Mais je n'ai pas trouvé le poème à sa place... peut-être faudrait(-il mieux l'intégrer.
Es-tu sûr qu'un psychologue procéderait ainsi pour faire l'analyse des rêves ? T'es-tu renseigné auprès d'un professionnel ou documenté ?
Je pose toutes ces questions, mais j'approfondirais l'appréciation en fonction de tes réponses .
J'ai primé sur la forme aujourd'hui .
=> personnellement, j'en aurais mis que trois...Nagent, nagent, nagent, nagent, nagent.
=> aperçu, ça donne un sens éloigné. Comme si elle l'avait vu de loin...aperçu lors de son dernier cauchemar.
=> typographie : pas de point d'interrogation ?— Tu t’appelles comment, mon bonhomme.
=> suggestion : une brise glacéeUne brise glaciale caressa alors le dos de Daniella,
=> tu sais qu'une brise, c'est tout de même un vent. Peu violent, certes, mais un vent tout de même... J'aurais plus vu un "frisson" qu'une brise.
=> maladresse : je ne suis pas sûr que tu emploies le bon verbe avec "choir"...que le capteur de rêve avait chu sur la moquette.
=> scénario : ce serait plus "je 't'en ai parlé cette nuit". Puisque je pense qu'on était plus vers 2h ou 3h du matin... pas tellement hier soir.tu sais je t'en ai parlé hier soir.
=> pourquoi cette virgule ?
cela lui faisait oublier quelque peu, ses tracas.
=> typographie : "..." Trois suffisent !Et alors, il t'a raccompagnée chez toi et ......
=> typographie : espace entre "..." et "et".— ...et il m'a dit qu'il avait passé
=> orthographe : ès ?
Docteur ès Psychologie
=> typographie : je crains que les deux virgules ne soient que très inutiles !
Danielle monta des escaliers en colimaçon, et s'arrêta sur un palier, où deux grosses portes en bois vernis l'attendaient.
=> scénario : depuis quand l'on appelle par le prénom les patients ?— Daniella ?
=> typographie : pourquoi une virgule avant "et" ?Les murs étaient tapissés de dessins d'enfants aux couleurs vives, et une immense baie vitrée illuminait l'ensemble.
=> accord : qu'est-ce qui est fascinant ? L'analyse => fascinante. leur moi => fascinant.
une analyse de leur moi profond absolument fascinants.
=> orthographe : en éclats (parce qu'il n'y en a pas qu'un !)pour que vole en éclat sa couche de vernis social.
=> incompréhension : prime jeunesse ?Un masque construit depuis sa prime jeunesse n’en sera que plus solide
=> typographie : accent sur le "E"— Ecoute Daniella, pourquoi ressasser de vieilles histoires qui n'ont sans doute rien à voir avec tes problèmes.
=> comment elle est clichée cette répartie !!
=> une mutation en plein milieu de l'année, c'est impossible surtout. N'importe qui aurait pu rétorquer ça à ce directeur pas tellement crédible !
Ton maître est parti peu après, le directeur nous a parlé d'une soi-disant mutation
Appréciation linguistique :
Quelques maladresses subsistent selon moi.
Ces maladresses sont encore une fois caractéristiques de ce manque flagrant de descriptions. Tu vas peut-être commencer par me dire que je suis gonflant avec ce reproche incessant, mais là encore, cette absence m'a fortement troublé. Outre le simple fait qu'il semble nous échapper des informations sur ton univers, j'ai aussi remarqué que cette façon de faire entraîne de grosses maladresses.
Je prends un exemple concret afin de mieux développer mon analyse.
Elle se contenta de rester muette et allongea sa tête sur le torse musclé de son fiancé.
Si nous nous amusons à décortiquer la phrase, il y a plusieurs éléments que nous devons retenir :
- Daniella reste muette
- Daniella allonge sa tête (=> très français tout ça ? On pose la tête ou on s'allonge... non ?)
- Michel a un torse musclé
- Michel est son fiancé, et non son mari.
Je veux dire par là que le fait que Daniella se taise et pose sa tête, puis le fait que Michel ait un torse musclé et qu'il soit son fiancé... ce sont deux types d'informations qui mériteraient d'être séparées pour faire l'objet d'au moins deux phrases construites.
Un truc du genre :
Mais ma question serait plutôt : est-ce que tu vois la différence entre ma proposition et ton texte original ?Elle ne répondit pas, brusquement muette et fatiguée, puis posa sa tête sur le torse de Michel. La respiration régulière de son homme la rassurait et elle se blottit contre ses abdominaux comme pour se protéger de ses mauvais songes.
Ce défaut est encore constaté ici :
Tu mélanges la description physique avec l'action, ce qui donne un imbroglio de concepts et une très mauvaise visualisation de la part du lecteur.Quelques instants plus tard, un homme d’origine asiatique, à l’âge incertain, fit son entrée.
Il te faut séparer là aussi les informations, prendre le temps de décrire d'une part puis d'amener l'action ensuite.
D'autre part, tu manques de précision en voulant en donner :
=> à l'âge incertain : c'est-à-dire ? C'est un renseignement totalement inutile. Un âge incertain... comment ? Incertain entre 20 et 30 ans ? Incertain entre 45 et 60 ans ? Cette indication ne sert franchement à rien si tu ne développes pas un peu plus l'idée. Mais ça, c'est ce que tu me dis ne pas vouloir faire, pour mieux aller à l'essentiel.
De plus, tu as parfois tendance à employer des termes inadéquats. Pas dans leur sens mais plutôt dans leur intensité.
Toujours pour le même exemple :
=> faire son entrée : ne toruves-tu pas que l'expression est un peu trop puissante pour une action tout à fait banal ? Ce psy' rentre dans sa salle d'attente tous les jours, régulièrement, pour accueillir ses nouveaux patients. Alors que "faire son entrée" renforce l'idée que c'est un évènement spécial.
Suggestion : "entrer" tout simplement.
Autre forme de maladresse :
Cette phrase est lourde, très lourde.Michel quitta son travail à une heure que l’on pourrait qualifier de bonne, vu son inclination vers celles dites supplémentaires.
Tu as parfois des tournures que tu veux travailler mais qui rendent finalement quelque chose de pas très fameux. Comme ici : on a plus l'impression d'un gros charabias que d'une excellente performance littéraire.
Est-ce que c'est ce que tu recherches ?
Ou plutôt, que recherches-tu en tournant délibérément cette phrase en ce sens ?
Sinon, l'ensemble reste dans la même ligne rédactionnelle et je pense qu'il suffit ensuite de se référer à mon relevé détaillé. Cette analyse était juste histoire de souligner un peu plus le fond de ma pensée.
Appréciation du récit :
L'angoisse du cauchemar... je trouve que ce n'est pas encore tout à fait ça... Pas assez de terreur pour en être à se point tourmenté.
Par ailleurs, j'ai relevé ceci : tu dis qu'elle est glacée... mais n'est-on pas au contraire en sueurs à la sortie d'un cauchemar ?
La référence à Victor Hugo, pourquoi pas. Mais je n'ai pas trouvé le poème à sa place... peut-être faudrait(-il mieux l'intégrer.
Es-tu sûr qu'un psychologue procéderait ainsi pour faire l'analyse des rêves ? T'es-tu renseigné auprès d'un professionnel ou documenté ?
Je pose toutes ces questions, mais j'approfondirais l'appréciation en fonction de tes réponses .
J'ai primé sur la forme aujourd'hui .
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Chapitre IX : Réminiscence
=> tu sais qu'une brise, c'est tout de même un vent. Peu violent, certes, mais un vent tout de même... J'aurais plus vu un "frisson" qu'une brise.
=> comment elle est clichée cette répartie !!
Appréciation linguistique :
Quelques maladresses subsistent selon moi.
Ces maladresses sont encore une fois caractéristiques de ce manque flagrant de descriptions. Tu vas peut-être commencer par me dire que je suis gonflant avec ce reproche incessant, mais là encore, cette absence m'a fortement troublé. Outre le simple fait qu'il semble nous échapper des informations sur ton univers, j'ai aussi remarqué que cette façon de faire entraîne de grosses maladresses.
Je prends un exemple concret afin de mieux développer mon analyse.
Si nous nous amusons à décortiquer la phrase, il y a plusieurs éléments que nous devons retenir :
Je veux dire par là que le fait que Daniella se taise et pose sa tête, puis le fait que Michel ait un torse musclé et qu'il soit son fiancé... ce sont deux types d'informations qui mériteraient d'être séparées pour faire l'objet d'au moins deux phrases construites.
Un truc du genre :
Ce défaut est encore constaté ici :
Il te faut séparer là aussi les informations, prendre le temps de décrire d'une part puis d'amener l'action ensuite.
D'autre part, tu manques de précision en voulant en donner :
=> à l'âge incertain : c'est-à-dire ? C'est un renseignement totalement inutile. Un âge incertain... comment ? Incertain entre 20 et 30 ans ? Incertain entre 45 et 60 ans ? Cette indication ne sert franchement à rien si tu ne développes pas un peu plus l'idée. Mais ça, c'est ce que tu me dis ne pas vouloir faire, pour mieux aller à l'essentiel.
De plus, tu as parfois tendance à employer des termes inadéquats. Pas dans leur sens mais plutôt dans leur intensité.
Toujours pour le même exemple :
=> faire son entrée : ne toruves-tu pas que l'expression est un peu trop puissante pour une action tout à fait banal ? Ce psy' rentre dans sa salle d'attente tous les jours, régulièrement, pour accueillir ses nouveaux patients. Alors que "faire son entrée" renforce l'idée que c'est un évènement spécial.
Suggestion : "entrer" tout simplement.
Autre forme de maladresse :
Tu as parfois des tournures que tu veux travailler mais qui rendent finalement quelque chose de pas très fameux. Comme ici : on a plus l'impression d'un gros charabias que d'une excellente performance littéraire.
Est-ce que c'est ce que tu recherches ?
Ou plutôt, que recherches-tu en tournant délibérément cette phrase en ce sens ?
Sinon, l'ensemble reste dans la même ligne rédactionnelle et je pense qu'il suffit ensuite de se référer à mon relevé détaillé. Cette analyse était juste histoire de souligner un peu plus le fond de ma pensée.
Appréciation du récit :
L'angoisse du cauchemar... je trouve que ce n'est pas encore tout à fait ça... Pas assez de terreur pour en être à se point tourmenté.
Par ailleurs, j'ai relevé ceci : tu dis qu'elle est glacée... mais n'est-on pas au contraire en sueurs à la sortie d'un cauchemar ?
Sa réaction est étrange : généralement, on ne dit pas que ça va passer lorsqu'on sort d'un cauchemar. On est sous le choc et c'est, le plus souvent, les proches qui n'ont pas vécu le songe qui affirment que ça va passer.
La visite chez le psy et le rendez-vous sont pas mal mais... la référence d'Hugo, je la trouve très mal insérée. Le psy passe vraiment pour le médecin qui voulait à tout prix la placer, même si c'est mal fait.
Tu peux pas essayer de créer un échange qui fasse couler naturellement sur la récitation complète du poème ?
Es-tu sûr qu'un psychologue procéderait ainsi pour faire l'analyse des rêves ? T'es-tu renseigné auprès d'un professionnel ou documenté ?
Je pose toutes ces questions, mais j'approfondirais l'appréciation en fonction de tes réponses .
J'ai primé sur la forme aujourd'hui .
@MrSonge : tu es sûr de toi ? Parce qu'en vrai, j'ai lu plus d'une fois le terme "subconscient" dans son introduction à la psychanalyse que Madame Azul m'a envoyé il y a trois semaines déjà. Bizarre pour quelqu'un qui n'est pas supposé connaître le terme .
=> personnellement, j'en aurais mis que trois...Nagent, nagent, nagent, nagent, nagent.
=> aperçu, ça donne un sens éloigné. Comme si elle l'avait vu de loin...aperçu lors de son dernier cauchemar.
=> typographie : pas de point d'interrogation ?— Tu t’appelles comment, mon bonhomme.
=> suggestion : une brise glacéeUne brise glaciale caressa alors le dos de Daniella,
=> tu sais qu'une brise, c'est tout de même un vent. Peu violent, certes, mais un vent tout de même... J'aurais plus vu un "frisson" qu'une brise.
=> maladresse : je ne suis pas sûr que tu emploies le bon verbe avec "choir"...que le capteur de rêve avait chu sur la moquette.
=> scénario : ce serait plus "je 't'en ai parlé cette nuit". Puisque je pense qu'on était plus vers 2h ou 3h du matin... pas tellement hier soir.tu sais je t'en ai parlé hier soir.
=> pourquoi cette virgule ?
cela lui faisait oublier quelque peu, ses tracas.
=> typographie : "..." Trois suffisent !Et alors, il t'a raccompagnée chez toi et ......
=> typographie : espace entre "..." et "et".— ...et il m'a dit qu'il avait passé
=> orthographe : ès ?
Docteur ès Psychologie
=> typographie : je crains que les deux virgules ne soient que très inutiles !
Danielle monta des escaliers en colimaçon, et s'arrêta sur un palier, où deux grosses portes en bois vernis l'attendaient.
=> scénario : depuis quand l'on appelle par le prénom les patients ?— Daniella ?
=> typographie : pourquoi une virgule avant "et" ?Les murs étaient tapissés de dessins d'enfants aux couleurs vives, et une immense baie vitrée illuminait l'ensemble.
=> accord : qu'est-ce qui est fascinant ? L'analyse => fascinante. leur moi => fascinant.
une analyse de leur moi profond absolument fascinants.
=> orthographe : en éclats (parce qu'il n'y en a pas qu'un !)pour que vole en éclat sa couche de vernis social.
=> incompréhension : prime jeunesse ?Un masque construit depuis sa prime jeunesse n’en sera que plus solide
=> typographie : accent sur le "E"— Ecoute Daniella, pourquoi ressasser de vieilles histoires qui n'ont sans doute rien à voir avec tes problèmes.
=> comment elle est clichée cette répartie !!
=> une mutation en plein milieu de l'année, c'est impossible surtout. N'importe qui aurait pu rétorquer ça à ce directeur pas tellement crédible !
Ton maître est parti peu après, le directeur nous a parlé d'une soi-disant mutation
Appréciation linguistique :
Quelques maladresses subsistent selon moi.
Ces maladresses sont encore une fois caractéristiques de ce manque flagrant de descriptions. Tu vas peut-être commencer par me dire que je suis gonflant avec ce reproche incessant, mais là encore, cette absence m'a fortement troublé. Outre le simple fait qu'il semble nous échapper des informations sur ton univers, j'ai aussi remarqué que cette façon de faire entraîne de grosses maladresses.
Je prends un exemple concret afin de mieux développer mon analyse.
Elle se contenta de rester muette et allongea sa tête sur le torse musclé de son fiancé.
Si nous nous amusons à décortiquer la phrase, il y a plusieurs éléments que nous devons retenir :
- Daniella reste muette
- Daniella allonge sa tête (=> très français tout ça ? On pose la tête ou on s'allonge... non ?)
- Michel a un torse musclé
- Michel est son fiancé, et non son mari.
Je veux dire par là que le fait que Daniella se taise et pose sa tête, puis le fait que Michel ait un torse musclé et qu'il soit son fiancé... ce sont deux types d'informations qui mériteraient d'être séparées pour faire l'objet d'au moins deux phrases construites.
Un truc du genre :
Mais ma question serait plutôt : est-ce que tu vois la différence entre ma proposition et ton texte original ?Elle ne répondit pas, brusquement muette et fatiguée, puis posa sa tête sur le torse de Michel. La respiration régulière de son homme la rassurait et elle se blottit contre ses abdominaux comme pour se protéger de ses mauvais songes.
Ce défaut est encore constaté ici :
Tu mélanges la description physique avec l'action, ce qui donne un imbroglio de concepts et une très mauvaise visualisation de la part du lecteur.Quelques instants plus tard, un homme d’origine asiatique, à l’âge incertain, fit son entrée.
Il te faut séparer là aussi les informations, prendre le temps de décrire d'une part puis d'amener l'action ensuite.
D'autre part, tu manques de précision en voulant en donner :
=> à l'âge incertain : c'est-à-dire ? C'est un renseignement totalement inutile. Un âge incertain... comment ? Incertain entre 20 et 30 ans ? Incertain entre 45 et 60 ans ? Cette indication ne sert franchement à rien si tu ne développes pas un peu plus l'idée. Mais ça, c'est ce que tu me dis ne pas vouloir faire, pour mieux aller à l'essentiel.
De plus, tu as parfois tendance à employer des termes inadéquats. Pas dans leur sens mais plutôt dans leur intensité.
Toujours pour le même exemple :
=> faire son entrée : ne toruves-tu pas que l'expression est un peu trop puissante pour une action tout à fait banal ? Ce psy' rentre dans sa salle d'attente tous les jours, régulièrement, pour accueillir ses nouveaux patients. Alors que "faire son entrée" renforce l'idée que c'est un évènement spécial.
Suggestion : "entrer" tout simplement.
Autre forme de maladresse :
Cette phrase est lourde, très lourde.Michel quitta son travail à une heure que l’on pourrait qualifier de bonne, vu son inclination vers celles dites supplémentaires.
Tu as parfois des tournures que tu veux travailler mais qui rendent finalement quelque chose de pas très fameux. Comme ici : on a plus l'impression d'un gros charabias que d'une excellente performance littéraire.
Est-ce que c'est ce que tu recherches ?
Ou plutôt, que recherches-tu en tournant délibérément cette phrase en ce sens ?
Sinon, l'ensemble reste dans la même ligne rédactionnelle et je pense qu'il suffit ensuite de se référer à mon relevé détaillé. Cette analyse était juste histoire de souligner un peu plus le fond de ma pensée.
Appréciation du récit :
L'angoisse du cauchemar... je trouve que ce n'est pas encore tout à fait ça... Pas assez de terreur pour en être à se point tourmenté.
Par ailleurs, j'ai relevé ceci : tu dis qu'elle est glacée... mais n'est-on pas au contraire en sueurs à la sortie d'un cauchemar ?
Sa réaction est étrange : généralement, on ne dit pas que ça va passer lorsqu'on sort d'un cauchemar. On est sous le choc et c'est, le plus souvent, les proches qui n'ont pas vécu le songe qui affirment que ça va passer.
La visite chez le psy et le rendez-vous sont pas mal mais... la référence d'Hugo, je la trouve très mal insérée. Le psy passe vraiment pour le médecin qui voulait à tout prix la placer, même si c'est mal fait.
Tu peux pas essayer de créer un échange qui fasse couler naturellement sur la récitation complète du poème ?
Es-tu sûr qu'un psychologue procéderait ainsi pour faire l'analyse des rêves ? T'es-tu renseigné auprès d'un professionnel ou documenté ?
Je pose toutes ces questions, mais j'approfondirais l'appréciation en fonction de tes réponses .
J'ai primé sur la forme aujourd'hui .
@MrSonge : tu es sûr de toi ? Parce qu'en vrai, j'ai lu plus d'une fois le terme "subconscient" dans son introduction à la psychanalyse que Madame Azul m'a envoyé il y a trois semaines déjà. Bizarre pour quelqu'un qui n'est pas supposé connaître le terme .
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Salut Pâco.
personnellement, j'en aurais mis que trois...
L'original en contient 5
aperçu, ça donne un sens éloigné. Comme si elle l'avait vu de loin...
exact, je vais mettre vu
=> suggestion : une brise glacée
=> tu sais qu'une brise, c'est tout de même un vent. Peu violent, certes, mais un vent tout de même... J'aurais plus vu un "frisson" qu'une brise.
je prends glacée mais garde brise car j'utilise frisson après
maladresse : je ne suis pas sûr que tu emploies le bon verbe avec "choir"...
c'est surtout que c'est soutenu par rapport au reste mais je vais le laisser.
scénario : ce serait plus "je 't'en ai parlé cette nuit". Puisque je pense qu'on était plus vers 2h ou 3h du matin... pas tellement hier soir.
bien vu
orthographe : ès ?
euh, je crois que ça s'écrit comme ça : docteur en médecine ou docteur ès médecine.
=> scénario : depuis quand l'on appelle par le prénom les patients ?
Quand on veut créer une connivence du fait d'un lien personnel : ici Simon est un ami de Mickael
incompréhension : prime jeunesse ?
= son plus jeune âge
=> une mutation en plein milieu de l'année, c'est impossible surtout. N'importe qui aurait pu rétorquer ça à ce directeur pas tellement crédible !
exact mais lorsque j'ai dit ça pour la maitresse de mon fils, on m'a rétorqué qu'on n'en savait pas plus.
J'ai pris tes remarques concernant la typographie
Mais ma question serait plutôt : est-ce que tu vois la différence entre ma proposition et ton texte original ?
Oui
Ma description est un cliché : la jeune femme qui se repose sur son homme viril. C'est une image d'Epinal. Pourquoi, utiliser un cliché ? car tout le monde le visualise et n'y porte pas d'importance. Cela à un côté convenu, rassurant qui contraste avec l'autre partie inquiétant car qui ne correspond pas à cette logique programmée. Toute l'attention est donc portée vers cette partie (tout du moins, c'est l'effet voulu)
D'autre part, tu manques de précision en voulant en donner :
=> à l'âge incertain
Un autre cliché On a du mal à donner un âge aux asiatiques : ils paraissent toujours plus jeunes qu'ils ne le sont.
Pour faire son entrée, c'est comme pour Héphaïstos : c'est un effet qui souligne l'importance. Ici pour Daniella. Elle angoisse quand même de se retrouver face à lui. Et quand il apparait, il n'y a plus d'échappatoire possible.
Ou plutôt, que recherches-tu en tournant délibérément cette phrase en ce sens ?
Ben, c'est ma tournure d'esprit . Il faut pas que j'en abuse mais j'aime ces petites phrases alambiquées qui te font t'arrêter deux secondes pour comprendre leur sens. après on aime ou on aime pas, j'en suis conscient mais là c'est vraiment miroir de moi
Tu as bien remarqué qu'elle est glacée et non en sueur. Pour le cauchemar, c'est plus la réminescence que le cauchemar en lui même qui la tourmente. Es-tu sûr qu'un psychologue procéderait ainsi pour faire l'analyse des rêves ? T'es-tu renseigné auprès d'un professionnel ou documenté ?
Pour le psy, j'ai été sur... un forum de psy et me suis inspiré du film : Le peuple des ténèbres (pas génial mais la scène avec le psy m'a bien aidé).
Le truc, c'est que l'on doit jouer avec les lieux communs. Le but n'est pas tant d'être original que de les servir avec une ironie propre au détachement.
Tu as bien compris que je privilégie la forme pour tromper le lecteur afin de mieux le surprendre. Quand il croit avoir compris, je brise cette logique en l'amenant sur une autre voie en gardant une certaine cohérence. Ce qu'Azul a magnifiquement réussi avec le Gardien
Merci encore, tes remarques sont précieuses car réfléchies.
personnellement, j'en aurais mis que trois...
L'original en contient 5
aperçu, ça donne un sens éloigné. Comme si elle l'avait vu de loin...
exact, je vais mettre vu
=> suggestion : une brise glacée
=> tu sais qu'une brise, c'est tout de même un vent. Peu violent, certes, mais un vent tout de même... J'aurais plus vu un "frisson" qu'une brise.
je prends glacée mais garde brise car j'utilise frisson après
maladresse : je ne suis pas sûr que tu emploies le bon verbe avec "choir"...
c'est surtout que c'est soutenu par rapport au reste mais je vais le laisser.
scénario : ce serait plus "je 't'en ai parlé cette nuit". Puisque je pense qu'on était plus vers 2h ou 3h du matin... pas tellement hier soir.
bien vu
orthographe : ès ?
euh, je crois que ça s'écrit comme ça : docteur en médecine ou docteur ès médecine.
=> scénario : depuis quand l'on appelle par le prénom les patients ?
Quand on veut créer une connivence du fait d'un lien personnel : ici Simon est un ami de Mickael
incompréhension : prime jeunesse ?
= son plus jeune âge
=> une mutation en plein milieu de l'année, c'est impossible surtout. N'importe qui aurait pu rétorquer ça à ce directeur pas tellement crédible !
exact mais lorsque j'ai dit ça pour la maitresse de mon fils, on m'a rétorqué qu'on n'en savait pas plus.
J'ai pris tes remarques concernant la typographie
Mais ma question serait plutôt : est-ce que tu vois la différence entre ma proposition et ton texte original ?
Oui
Ma description est un cliché : la jeune femme qui se repose sur son homme viril. C'est une image d'Epinal. Pourquoi, utiliser un cliché ? car tout le monde le visualise et n'y porte pas d'importance. Cela à un côté convenu, rassurant qui contraste avec l'autre partie inquiétant car qui ne correspond pas à cette logique programmée. Toute l'attention est donc portée vers cette partie (tout du moins, c'est l'effet voulu)
D'autre part, tu manques de précision en voulant en donner :
=> à l'âge incertain
Un autre cliché On a du mal à donner un âge aux asiatiques : ils paraissent toujours plus jeunes qu'ils ne le sont.
Pour faire son entrée, c'est comme pour Héphaïstos : c'est un effet qui souligne l'importance. Ici pour Daniella. Elle angoisse quand même de se retrouver face à lui. Et quand il apparait, il n'y a plus d'échappatoire possible.
Ou plutôt, que recherches-tu en tournant délibérément cette phrase en ce sens ?
Ben, c'est ma tournure d'esprit . Il faut pas que j'en abuse mais j'aime ces petites phrases alambiquées qui te font t'arrêter deux secondes pour comprendre leur sens. après on aime ou on aime pas, j'en suis conscient mais là c'est vraiment miroir de moi
Tu as bien remarqué qu'elle est glacée et non en sueur. Pour le cauchemar, c'est plus la réminescence que le cauchemar en lui même qui la tourmente. Es-tu sûr qu'un psychologue procéderait ainsi pour faire l'analyse des rêves ? T'es-tu renseigné auprès d'un professionnel ou documenté ?
Pour le psy, j'ai été sur... un forum de psy et me suis inspiré du film : Le peuple des ténèbres (pas génial mais la scène avec le psy m'a bien aidé).
Le truc, c'est que l'on doit jouer avec les lieux communs. Le but n'est pas tant d'être original que de les servir avec une ironie propre au détachement.
Tu as bien compris que je privilégie la forme pour tromper le lecteur afin de mieux le surprendre. Quand il croit avoir compris, je brise cette logique en l'amenant sur une autre voie en gardant une certaine cohérence. Ce qu'Azul a magnifiquement réussi avec le Gardien
Merci encore, tes remarques sont précieuses car réfléchies.
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Quel original ? oOnico4g a écrit:
personnellement, j'en aurais mis que trois...
L'original en contient 5
C'est exactement ce que je voulais illustrer lorsque je te disais que certains termes me semblent ne pas convenir à l'intensité ou encore à la puissance du texte.nico4g a écrit:
=> suggestion : une brise glacée
=> tu sais qu'une brise, c'est tout de même un vent. Peu violent, certes, mais un vent tout de même... J'aurais plus vu un "frisson" qu'une brise.
je prends glacée mais garde brise car j'utilise frisson après
maladresse : je ne suis pas sûr que tu emploies le bon verbe avec "choir"...
c'est surtout que c'est soutenu par rapport au reste mais je vais le laisser.
Il faut t'adapter à ton univers : ici, il me semble incomplet et parfois incohérent avec lui même.
Si ça peut t'aider :nico4g a écrit:
orthographe : ès ?
euh, je crois que ça s'écrit comme ça : docteur en médecine ou docteur ès médecine.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Doctorat_%28France%29
J'ai l'impression que le "ès" n'est employé que pour les lettres et les sciences...
Peut-être... mais pas devant les autres clients.nico4g a écrit:
=> scénario : depuis quand l'on appelle par le prénom les patients ?
Quand on veut créer une connivence du fait d'un lien personnel : ici Simon est un ami de Mickael
C'est ce qu'on appelle la réserve du professionnel, non ? Comme il évitera de faire des familiarités avec un ami en présence d'un client...
Et ça se dit ? oOnico4g a écrit:
incompréhension : prime jeunesse ?
= son plus jeune âge
Tu t'es adressé à qui ?nico4g a écrit:
=> une mutation en plein milieu de l'année, c'est impossible surtout. N'importe qui aurait pu rétorquer ça à ce directeur pas tellement crédible !
exact mais lorsque j'ai dit ça pour la maitresse de mon fils, on m'a rétorqué qu'on n'en savait pas plus.
Non parce que bon, c'est tout de même une énormité.
On ne mute pas ; dan le pire des cas, on vire pour une faute très très très grave (attouchement sexuel ou mettre des petits bouts dans une situation très très dangereuses)
C'est bizarre, parce que c'est pas du tout l'effet que j'ai eu.nico4g a écrit:
Mais ma question serait plutôt : est-ce que tu vois la différence entre ma proposition et ton texte original ?
Oui
Ma description est un cliché : la jeune femme qui se repose sur son homme viril. C'est une image d'Epinal. Pourquoi, utiliser un cliché ? car tout le monde le visualise et n'y porte pas d'importance. Cela à un côté convenu, rassurant qui contraste avec l'autre partie inquiétant car qui ne correspond pas à cette logique programmée. Toute l'attention est donc portée vers cette partie (tout du moins, c'est l'effet voulu)
J'ai bien ressenti le gros cliché, mais plutôt celui qui te fait soupirer en te disant : p'tin, encore un mec qui n'a aucune originalité et qui ne vaut pas un clou.
C'est toujours ce que tu recherches ?
Ah oui, mais ça ne nous donne toujours pas dans quelle tranche d'âge il est. L'incertitude ne réside tout de même pas sur 30 ans de différence ?nico4g a écrit:
D'autre part, tu manques de précision en voulant en donner :
=> à l'âge incertain
Un autre cliché On a du mal à donner un âge aux asiatiques : ils paraissent toujours plus jeunes qu'ils ne le sont.
Donc il s'agit de dire si l'incertitude se fait autour de la trentaine ou autour de la cinquantaine... ?
Et tu en parles où de cette angoisse ?nico4g a écrit:
Pour faire son entrée, c'est comme pour Héphaïstos : c'est un effet qui souligne l'importance. Ici pour Daniella. Elle angoisse quand même de se retrouver face à lui. Et quand il apparait, il n'y a plus d'échappatoire possible.
Il aurait été intéressant de lui faire prendre la fixette sur les pages du magazine tournées, ou encore sur des morceaux de dessins sur les murs ... quelque chose sur laquelle tu peux créer une atmosphère.
Là, tu me dis qu'elle est angoissée... très bien.
Mais c'est pas à l'auteur de recréer sa psychologie en fonction de tes attentes : on ne le sent pas trop son angoisse. On arrive juste de manière très neutre dans son cabinet...
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Quel original ? oO
cette chanson existe vraiment. Elle est dans le CD intitulé A tire d'ailes
C'est exactement ce que je voulais illustrer lorsque je te disais que certains termes me semblent ne pas convenir à l'intensité ou encore à la puissance du texte.
Je préfère privilégier la précision du mot.
J'ai l'impression que le "ès" n'est employé que pour les lettres et les sciences...
la psychologie fait partie des sciences... humaines (ouh, j'entends déjà le tollé !)
Peut-être... mais pas devant les autres clients.
C'est ce qu'on appelle la réserve du professionnel, non ? Comme il évitera de faire des familiarités avec un ami en présence d'un client...
En fait, ça dépend de la taille de la ville, je pense. Comme pour le banquier de petite ville qui va se permettre certaines choses. Là, si tu veux, on devine que Mickael a dit à Simon de mettre Daniella en confiance car elle est réticente et perdue.
Et ça se dit ? oO
prime jeunesse ? oui, c'est même assez courant
Tu t'es adressé à qui ?
Non parce que bon, c'est tout de même une énormité.
à la maitresse qui remplaçait la directrice soit disant en congé maladie et que je voyais toute pimpante sur le marché. J'ai un ami écrivain qui me disait que parfois ont lui reprochais des énormités alors que la réalité était encore plus incroyable. Le fameux "la réalité dépasse la fiction".
C'est toujours ce que tu recherches ?
emmener le lecteur vers un lieu commun pour mieux le surprendre ? oui
Comme je te l'ai dit, un moment je fais croire qu'elle est peut être schizo et que c'est elle qui a écrit les messages et de l'autre je renvoie l'image de la jeune fille mièvre.
Et tu en parles où de cette angoisse ?
le terme est trop fort. Elle ressent une réticence comme beaucoup quand on voit un médecin. Que va t'il nous trouver ? que va t'il nous faire ?
Ce sont de bonnes questions et ça me permet de voir si mes réponses correspondent à la trame que je me suis fixée. Que tu ne rentres pas dans l'histoire ne m'inquiète (pas trop) dans la mesure où d'autres ont été pris (et je les crois sincères). Après, le fait que tu aurais choisi une autre orientation ou une autre manière de faire (plus de description, de précision) indique que tu as ton style (et moi le mien )
cette chanson existe vraiment. Elle est dans le CD intitulé A tire d'ailes
C'est exactement ce que je voulais illustrer lorsque je te disais que certains termes me semblent ne pas convenir à l'intensité ou encore à la puissance du texte.
Je préfère privilégier la précision du mot.
J'ai l'impression que le "ès" n'est employé que pour les lettres et les sciences...
la psychologie fait partie des sciences... humaines (ouh, j'entends déjà le tollé !)
Peut-être... mais pas devant les autres clients.
C'est ce qu'on appelle la réserve du professionnel, non ? Comme il évitera de faire des familiarités avec un ami en présence d'un client...
En fait, ça dépend de la taille de la ville, je pense. Comme pour le banquier de petite ville qui va se permettre certaines choses. Là, si tu veux, on devine que Mickael a dit à Simon de mettre Daniella en confiance car elle est réticente et perdue.
Et ça se dit ? oO
prime jeunesse ? oui, c'est même assez courant
Tu t'es adressé à qui ?
Non parce que bon, c'est tout de même une énormité.
à la maitresse qui remplaçait la directrice soit disant en congé maladie et que je voyais toute pimpante sur le marché. J'ai un ami écrivain qui me disait que parfois ont lui reprochais des énormités alors que la réalité était encore plus incroyable. Le fameux "la réalité dépasse la fiction".
C'est toujours ce que tu recherches ?
emmener le lecteur vers un lieu commun pour mieux le surprendre ? oui
Comme je te l'ai dit, un moment je fais croire qu'elle est peut être schizo et que c'est elle qui a écrit les messages et de l'autre je renvoie l'image de la jeune fille mièvre.
Et tu en parles où de cette angoisse ?
le terme est trop fort. Elle ressent une réticence comme beaucoup quand on voit un médecin. Que va t'il nous trouver ? que va t'il nous faire ?
Ce sont de bonnes questions et ça me permet de voir si mes réponses correspondent à la trame que je me suis fixée. Que tu ne rentres pas dans l'histoire ne m'inquiète (pas trop) dans la mesure où d'autres ont été pris (et je les crois sincères). Après, le fait que tu aurais choisi une autre orientation ou une autre manière de faire (plus de description, de précision) indique que tu as ton style (et moi le mien )
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Tu joues avec surtout.nico4g a écrit:
C'est exactement ce que je voulais illustrer lorsque je te disais que certains termes me semblent ne pas convenir à l'intensité ou encore à la puissance du texte.
Je préfère privilégier la précision du mot.
En ne correspondant pas à la puissance du texte, ni à la convenance de l'univers, tu ne respectes pas non plus la précision du mot : puisque la précision, pour l'être, doit être intégrée au contenant = le texte.
Et ça marche pour toute précision : une précision sur quelque chose qu'on ne connait que très peu, est une précision absurde .
(si tu précises la forme de la boite aux lettres d'une maison sans avoir indiqué la rue - ni même la ville - dans laquelle elle se trouve... c'est une précision absurde, tu vois ? )
Oui mais tu as regardé le lien au moins ?nico4g a écrit:
J'ai l'impression que le "ès" n'est employé que pour les lettres et les sciences...
la psychologie fait partie des sciences... humaines (ouh, j'entends déjà le tollé !)
En fait il est clairement écrit : Doctorat EN médecine et non doctorat és médecine.
Ma remarque soulignait juste que j'avais l'impression que les "es" n'étaient usités que pour les sciences et les lettres.
(mais oui, la médecine est une sciences... mais on se fout de ce qu'englobe le sens du mot sciences ; ici, on s'intéresse qu'au fait que le terme sciences prend un "és" et non un "en" ^^)L
J'habite ce qu'on peut appeler une petite ville... et les banquiers son tout aussi hypocrites que dans les grandes.nico4g a écrit:
Peut-être... mais pas devant les autres clients.
C'est ce qu'on appelle la réserve du professionnel, non ? Comme il évitera de faire des familiarités avec un ami en présence d'un client...
En fait, ça dépend de la taille de la ville, je pense. Comme pour le banquier de petite ville qui va se permettre certaines choses. Là, si tu veux, on devine que Mickael a dit à Simon de mettre Daniella en confiance car elle est réticente et perdue.
Du fait peut-être que souvent ils sont aussi parachutés des grandes villes (faut le dire) et parce qu'ils sont contraints d'être un peu faux-cul et pas naturels .
Mouais...nico4g a écrit:
Tu t'es adressé à qui ?
Non parce que bon, c'est tout de même une énormité.
à la maitresse qui remplaçait la directrice soit disant en congé maladie et que je voyais toute pimpante sur le marché. J'ai un ami écrivain qui me disait que parfois ont lui reprochais des énormités alors que la réalité était encore plus incroyable. Le fameux "la réalité dépasse la fiction".
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Tu joues avec surtout.
En ne correspondant pas à la puissance du texte, ni à la convenance de l'univers, tu ne respectes pas non plus la précision du mot : puisque la précision, pour l'être, doit être intégrée au contenant = le texte.
Là, le fait que le capteur soit tombé n'est pas innocent. Or, justement le mot "tomber" me paraissait trop banal. Le côté littéraire de choir est censé souligner l'importance que je veux donner à cette action.
Non, je n'ai pas regardé le site (à ma décharge, c'est la rentrée pour mon super fiston). Je mettrai en
Sinon, je t'assure qu'il y a des faits divers chaque jour que si tu les mettais dans une nouvelle, on te dirait "ouah, c'est trop gros !
En ne correspondant pas à la puissance du texte, ni à la convenance de l'univers, tu ne respectes pas non plus la précision du mot : puisque la précision, pour l'être, doit être intégrée au contenant = le texte.
Là, le fait que le capteur soit tombé n'est pas innocent. Or, justement le mot "tomber" me paraissait trop banal. Le côté littéraire de choir est censé souligner l'importance que je veux donner à cette action.
Non, je n'ai pas regardé le site (à ma décharge, c'est la rentrée pour mon super fiston). Je mettrai en
Sinon, je t'assure qu'il y a des faits divers chaque jour que si tu les mettais dans une nouvelle, on te dirait "ouah, c'est trop gros !
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Je trouve surtout que tu trouves mille et une interprétations pour justifier le choix du verbe "choir".nico4g a écrit:Tu joues avec surtout.
En ne correspondant pas à la puissance du texte, ni à la convenance de l'univers, tu ne respectes pas non plus la précision du mot : puisque la précision, pour l'être, doit être intégrée au contenant = le texte.
Là, le fait que le capteur soit tombé n'est pas innocent. Or, justement le mot "tomber" me paraissait trop banal. Le côté littéraire de choir est censé souligner l'importance que je veux donner à cette action.
Re: commentaires sur les chroniques rewerberiennes
Chapitre XI : Rêve brisé
=> suggestion : "quelle part de vérité dissimulait-il ?"
Alors pour moi, la scène se passe beaucoup, beaucoup, beaucoup trop vite.
La conclusion se résume à ça au final :
On ne sent même pas l'effort de Daniella pour faire apparaître cette Maya : ni la puissance qu'elle a du demander à son esprit, ni le processus qu'elle a pu employer etc.
Genre, quand Harry Potter fait apparaître son premier Patronus, c'est avec une vive émotion et l'instant ne dure pas sur trois lignes .
Parce que là, ça me fait un peu l'effet du "elle tire sa baguette magique et abracadabra" ^^'.
Sinon, oui, au niveau de la forme, toujours pour étayer cette même réflexion, quand je lis :
Là, ça m'a l'air tout "simple" et sans grand intérêt.
Sinon, bien le parallèle avec le capteur de rêve. Il revient constamment et là, le fait qu'il se brise, montre bien une certaine finalité.
=> maladresse : le verbe "receler" ne convient pas des massesquelle part de vérité recelait-il ?
=> suggestion : "quelle part de vérité dissimulait-il ?"
=> vocabulaire : une litanie n'est pas tellement une comptine...
À la fin de sa litanie,
=> maladresse : le fait de se désagréger est pour moi une "action" fondamentale qui ne devrait pas être relayée en simple participe présent. Comme si le fait qu'il se désagrège n'tait qu'un détail. D'ailleurs, pour moi, le fait qu'il se désagrège est plus "important" que le fait qu'il s'évanouisse.
et s’évanouit en se désagrégeant.
Alors pour moi, la scène se passe beaucoup, beaucoup, beaucoup trop vite.
La conclusion se résume à ça au final :
C'est un petit peu léger pour dynamiser l'action. On aurait presque envie de se dire : que ça ?Daniella la (= l'abeille) fit virevolter, par la pensée, autour de Rewerber. Ce dernier s'irrita du manège de l’intruse. Il essaya de la chasser avec ses bras, en effectuant de grands moulinets. Mais « l’abeille » ne s'en laissa pas compter, et se rapprochait, toujours un peu plus, de l’auteur.
Finalement, elle arriva à le piquer à l'oreille et s’évanouit en se désagrégeant.
On ne sent même pas l'effort de Daniella pour faire apparaître cette Maya : ni la puissance qu'elle a du demander à son esprit, ni le processus qu'elle a pu employer etc.
Genre, quand Harry Potter fait apparaître son premier Patronus, c'est avec une vive émotion et l'instant ne dure pas sur trois lignes .
Parce que là, ça me fait un peu l'effet du "elle tire sa baguette magique et abracadabra" ^^'.
Sinon, oui, au niveau de la forme, toujours pour étayer cette même réflexion, quand je lis :
Je me dis que ce n'est pas vraiment développé. Je ne ferais pas la caricature américaine d'un combat de héros (qui doit durer 15 minutes avec des coups de partout) mais j'aurais imaginé une vision plus psychologique et un développement plus détaillé.Finalement, elle arriva à le piquer à l'oreille et s’évanouit en se désagrégeant.
Là, ça m'a l'air tout "simple" et sans grand intérêt.
Sinon, bien le parallèle avec le capteur de rêve. Il revient constamment et là, le fait qu'il se brise, montre bien une certaine finalité.
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