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Commentaires sur Victor et leyla - Page 2 Empty Re: Commentaires sur Victor et leyla

Message  Pacô Lun 30 Aoû 2010 - 21:50

J'ai arrangé la taille de ta police pour le commentaire.
Je pense que là, on voit déjà mieux tes impressions.


Merci pour ton intervention, c'est exactement ce type là de commentaire que nous recherchons Wink.
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Message  Pilgrim Dim 5 Sep 2010 - 20:49

Je poursuis mes petites observations, en espérant n'être pas trop à côté de la plaque !!!

Près d’une semaine après mon départ de Lyon-Satolas, je suis enfin à pied d’œuvre… quoique fort découragé. Les lieux sont quasi désert(s), (ici, je mettrais un point) seules quelques indiennes vaquent à leurs occupations ou fument des cigarettes, l’air désœuvrées. Dès mon arrivée, je n’ai cessé de les accoster : casa del frances, Where ?… casa del frances ? Toutefois, (toutefois ne me paraît pas nécessaire) aucune n’a semblé comprendre.
Bon Dieu, un européen accompagné de deux enfants indiens ne doit pas passer inaperçu dans le coin, non ? Bien sûr, j’aurais pu aller me renseigner au poste de police, mais je tiens à mener mon enquête incognito. Un rire moqueur m’échappe et le plancher de ma piole, une « chambre » louée à l’unique pension du bled, grince et proteste. Je m’approche de la fenêtre, (je mettrais ici un ; ) ses châssis laissent filtrer une odeur de boue putride.
Mon enquête !
Mais pour qui me prends-je, hein ? Mon indolence légendaire n’a pas attendu la cinquantaine pour me parer d’un ventre rebondi et le moindre effort me laisse essoufflé. Je glousse de nouveau ; (je mettrais ici : ) ainsi, le p’tit libraire casanier et pusillanime joue au détective… On aura tout vu ! À travers la moustiquaire, le (espace) spectacle sordide d’un lieu où tout pourri s’offre à moi (cette formulation (d'un lieu où tout pourri s'offre à moi) ne me paraît pas appropriée (je dirais plus simplement : le spectacle sordide de la pourriture) ou alors il y a un problème de ponctuation (on comprend que c'est un lieu où chaque pourri s'offre à moi ???!!!) à moins qu'il y ait une faute de conjugaison (un lieu où tout pourrit) mais même là, la formulation me semble maladroite) : les habitations elles-même(s) étirent leur(s) fragiles pilotis vers le ciel et semblent fuir la gangrène qui décompose le sol. Les toits de bambous grouillent de vermine, pire : l’absence totale de roches et de pierres est saisissante. Le travail millénaire des racines et de l’eau aurait-il anéanti toute forme stable ?
Victoria… Putain, quelle belle victoire que ce trou à rat !
À vrai dire, j’ai beau scruter les environs, je ne constate aucune trace de conquête ; plutôt une résistance laborieuse de l’humanité contre l’Enfer Vert. De toutes part(s), la jungle paraît écraser cette poignée de demeures, blotties le long d’une piste boueuse encombrée de déchets. Comment peut-on vivre dans ces bicoques en patchwork de planches et de tôles rouillées ? Je détourne le regard et considère, l’œil hagard, les cafards courir sur le « lit ». Moi qui rêvais d’un matelas plat et douillet, me voici à la recherche de crochets où arrimer mon hamac !
Faut être fou pour habiter ici ! D’ailleurs, les loco, qui semblent user d’un portugais ensablé de patois, restent sourd(s) à mon « espanglais » ; seuls les réals d’Andrée semblent (répétition) m’éviter le fiasco. Au loin, le soleil a échappé aux nuages et s’apprête, dans une explosion de couleurs orangées, à plonger dans la forêt ; encore une journée de perdue…
Soudain, un vacarme infernal envahit la ruelle. Je sursaute puis bondis à la fenêtre : d’énormes engins de chantier encombrent la piste, vomissant une foule cosmopolite d’hommes et de matériel.
Des bûcherons !
Parmi les visages harassés de fatigue, je reconnais un certain nombre d’européens (majuscule à Européens qui est ici un nom) Alors, l’espoir renaît : eux doivent savoir. Oui, c’est sûr ! Je descends en courant dans la rue et accoste le premier venu, un géant rasé et tatoué qui me dépasse de deux têtes.
— Casa del frances, por favor ? With dos bambino...
J’agrémente ma question de quelques mimiques pour lui faire comprendre que les enfants ont des yeux bridés. L’homme me détaille sans vergogne ; il est vrai que ma tenue a de quoi le surprendre tant ses habits sont sales et usés. Son débardeur douteux empeste la transpiration et du gazole souille ce qui reste de ses jeans (de son jean ???). D’un geste évocateur, il tend le bras sous mon nez et frotte son pouce contre l’index.
Je reste indécis.
Merde, c’est combien le backshiche dans le coin ?
J’imagine ses gros biceps déséquilibrer la balance du marchandage, pioche donc un billet de cent réals dans ma poche et lui tends. (Ici, je couperais la phrase : J'imagine ses gros biceps déséquilibrer la balance du marchandage et pioche, donc, un billet de cent réals. Je le lui tends.) Il me l’arrache aussitôt, le considère (durant) quelques instants (je mettrais un point ici, aussi) puis son visage s’anime et se fend d’un sourire édenté.
— A french guy with two mulmato ? Si, si. Com’on !
Il pue du goulot mais je n’ai guère le temps d’apprécier (??? le temps d'analyser ? le temps d'identifier ? le temps de profiter des vapeurs ???) les vapeurs d’alcool car il saisit le col de ma veste, zigzague quelques temps (répétition) entre des bûcherons chargés de bidons et de tronçonneuses, bouscule un groupe de gosses puis (répétition) son index noir de cambouis m’indique un taudis digne des faubourgs de Rio.
— Here, man.
J’essaie de reprendre mon souffle.
Hé bien… finalement, pas plus compliqué que ça, hein ?
Néanmoins, j’en ai les jambes qui tremblent : vu la faune qui traîne par ici, j’ai cru un instant que l’homme allait me coincer à l’écart pour me faire la peau. Je suis bien conscient que personne n’y aurait prêté attention, ou n’aurait réclamé après moi. Ceci dit, mon bienfaiteur a disparu, englouti par la foule des travailleurs.




Voilà ! De manière générale, je couperais peut-être un peu plus certaines phrases.
En tous les cas, c'est bien mené ! On a envie de connaître la suite...
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Message  Pilgrim Dim 5 Sep 2010 - 20:52

Désolé, j'ai un vrai problème avec la taille de la police.
Pourtant quand j'ai prévisualisé ma réponse, cela semblait correct !!!
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Message  azul Lun 6 Sep 2010 - 8:40

J'ai arrangé la taille de la police Pilgrim. Je crois que tu te mélanges les pinceaux avec les balises chizz
Il te suffit de copier le texte tel qu'il est dans les écrits et de le coller ici, ou dans Word pour rajouter tes annotations avant de le reporter ici. Tu n'as pas besoin de changer la taille de la police. Wink
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Message  Nérouje Lun 6 Sep 2010 - 13:31

Salut Pilgrim !

Désolé, je n'avais pas fait gaffe que tu avais pondu un commentaire depuis une semaine. Embarassed
Excuses-moi.

En tous cas, merci pour le temps que tu a consacré à ces deux extraits, c'est chouette de ta part.
=> S'il te plait, évites d'utiliser le bleu-clair pour signaler les répét, avec mes yeux de vieux j'y vois plus que dalle. Razz

Bon Dieu, qu’est-ce que je suis venu me perdre ici ? (construction incorrecte mais peut-être est-ce un choix stylistique)
C'est cela. Twisted Evil

Non que je les ait (aie (subjonctif)) vus
Ne serait-ce pas plutôt : Non que je les aient vus ? scratch

Après avoir traîné ses godasses deux années en médecine, il avait de ce fait (de ce fait ne me paraît pas indispensable), orienté ses études supérieures vers l’éthologie et l’anthropologie.
Je voulais souligner que l'orientation de ses études n'est pas due au hasard mais bien le résultat de son admiration pour le docteur Itard.

Dès mon arrivée, je n’ai cessé de les accoster : casa del frances, Where ?… casa del frances ? Toutefois, (toutefois ne me paraît pas nécessaire) aucune n’a semblé comprendre.
J'avais essayé : Dès mon arrivée, je n’ai cessé de les accoster : casa del frances, Where ?… casa del frances ? Aucune n’a semblé comprendre. Mais il m'a semblé qu'il manquait quelque chose.

À travers la moustiquaire, le (espace) spectacle sordide d’un lieu où tout pourri s’offre à moi (cette formulation (d'un lieu où tout pourri s'offre à moi) ne me paraît pas appropriée (je dirais plus simplement : le spectacle sordide de la pourriture) ou alors il y a un problème de ponctuation (on comprend que c'est un lieu où chaque pourri s'offre à moi ???!!!) à moins qu'il y ait une faute de conjugaison (un lieu où tout pourrit) mais même là, la formulation me semble maladroite) : les habitations elles-même(s) étirent leur(s) fragiles pilotis vers le ciel et semblent fuir la gangrène qui décompose le sol.
Il s'agit effectivement d'une faute de conjugaison (mon principal soucis Rolling Eyes )
À travers la moustiquaire, le spectacle sordide d’un lieu où tout pourrit s’offre à moi : les habitations elles-mêmes étirent leurs fragiles pilotis vers le ciel et semblent fuir la gangrène qui décompose le sol.

Il pue du goulot mais je n’ai guère le temps d’apprécier (??? le temps d'analyser ? le temps d'identifier ? le temps de profiter des vapeurs ???) les vapeurs d’alcool
Non, d'apprécier. C'est sensé être de de l'humour. Rolling Eyes

Pour le reste, je retiens (quasiment) tout ce que tu as signalé.
Merci Bise

EDIT : Ah oui, je voulais aussi ajouter que la redondance d'une critique est au contraire hyper importante ! Elle permet souvent de m'ouvrir les yeux.
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Message  Pacô Lun 6 Sep 2010 - 13:55

Nérouje a écrit:
Non que je les ait (aie (subjonctif)) vus
Ne serait-ce pas plutôt : Non que je les aient vus ? scratch
Bien entendu, "les" est un magnifique sujet de phrase.

Héhé, ironie à part, Pilgrim a raison : première personne du subjonctif passé : "que j'aie vu".

Nérouje a écrit:
J'avais essayé : Dès mon arrivée, je n’ai cessé de les accoster : casa del frances, Where ?… casa del frances ? Aucune n’a semblé comprendre. Mais il m'a semblé qu'il manquait quelque chose.
Le "toutefois" est redondant dans le concept qu'il impose. Pour moi.
=> et le "sembler" me semble (ahah) légèrement passif, pour quelqu'un qui n'aime pas le passif.
"sembler" et "paraître" sont deux verbes d'état à réduire parce qu'on les utilise à outrance ; comme ici.

Nérouje a écrit:
EDIT : Ah oui, je voulais aussi ajouter que la redondance d'une critique est au contraire hyper importante ! Elle permet souvent de m'ouvrir les yeux.
Et surtout, elle fait dire qu'on est dans le faux Razz.
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Message  Nérouje Lun 6 Sep 2010 - 14:07

Pacô a écrit:Héhé, ironie à part, Pilgrim a raison : première personne du subjonctif passé : "que j'aie vu".
'tain, je suis vraiment une grosse bille en conjugaison ! Sad

=> et le "sembler" me semble (ahah) légèrement passif, pour quelqu'un qui n'aime pas le passif.
"sembler" et "paraître" sont deux verbes d'état à réduire parce qu'on les utilise à outrance ; comme ici.
Tiens, tu fais bien de soulever le sujet... je ne me suis jamais posé la question. À étudier, donc. Twisted Evil

Et surtout, elle fait dire qu'on est dans le faux
Twisted Evil Razz
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Message  Pacô Mar 7 Sep 2010 - 10:37

suite du chapitre 2

seules quelques indiennes vaquent à leurs occupations ou fument des cigarettes, l’air désœuvrées
=> orthographe : je n'en suis toutefois pas sûr à 100%, mais il me semble que lorsqu'on écrit "l'air quelque chose", cet adjectif doit s'accorder avec le terme air (masculin singulier) car c'est un épithète au mot "air", et non la personne (ou les personnes) concernées. Donc : "l'air désœuvré"

Dès mon arrivée, je n’ai cessé de les accoster : casa del frances, Where ?… casa del frances ? Toutefois, aucune n’a semblé comprendre.
=> maladresse : effectivement, je rejoins l'avis de Pilgrim. Ce "Toutefois" dérange, parce qu'il alourdit le sens. Redondance de concept un peu...

Un rire moqueur m’échappe et le plancher de ma piole,
=> orthographe : ne serait-ce pas plus une "piaule" ?

ses châssis laissent filtrer une odeur de boue putride.
=> compréhension : si l'odeur filtre par les châssis, c'est qu'elle vient de l'extérieur, c'est bien ça ? N'aurait-il pas été plus judicieux au préalable de renseigner que les rues étaient pas goudronnées mais plutôt boueuses ?
=> cohérence : la boue rentre-t-elle en décomposition ou n'est-elle pas déjà de la décomposition ?

Les toits de bambous grouillent de vermine, pire : l’absence totale de roches et de pierres est saisissante
=> typographie : il me semble que la virgule est bien trop faible... Point-virgule ?

Le travail millénaire des racines et de l’eau aurait-il anéanti toute forme stable ?
=> maladresse : je trouve "forme stable" un peu trop évasif, pas très adapté...
=> suggestion : "toute forme solide" ?

restent sourds à mon « espanglais »
=> remarque : tu sais qu'il y a un terme qui existe pour qualifier ça : le "spanglish". C'est pour désigner le baragouinage des communautés hispaniques aux USA qui commencent des phrases en anglais et qui les terminent en espagnol... ^^

seuls les réals d’Andrée semblent m’éviter le fiasco
=> incompréhension : les réals ?

Au loin, le soleil a échappé aux nuages et s’apprête, dans une explosion de couleurs orangées, à plonger dans la forêt ; encore une journée de perdue…
=> suggestion : jolie image, toutefois, je n'aurais pas employer le terme "explosion" puisqu'il plonge, mais un terme plus référant à l'eau. "tourbillon" ? "profusion" ? "torrent" ?
=> typographie : le point-virgule me semble beaucoup trop faible... Un point ?

vomissant une foule cosmopolite d’hommes et de matériel.
=> pourquoi ne pas mettre au pluriel "matériel" => "matériels" ? (et non matériaux)

ou n’aurait réclamé après moi.
=> n'aurait réclamé après moi ? oO

Appréciation linguistique :

Au niveau typographique, je remarque un peu trop de point-virgules, un peu trop de propositions hachées.
Comme ici :
Au loin, le soleil a échappé aux nuages et s’apprête, dans une explosion de couleurs orangées, à plonger dans la forêt ; encore une journée de perdue…
Comme si ce n'était finalement pas nécessaire, mais que tu collais un point-virgule tout de même.
Comme si tu recherchais un esthétisme "visuel" de la phrase, et non au niveau de la lecture (parce qu'une phrase avec un point virgule, ça fait "grande phrase").

J'aurais donc tendance à te recommander de limiter ces excès de ponctuation.

Sinon, la lecture est plutôt fluide et agréable. Tu l'agrémentes de pensées "internes" et ça renforce la complicité du lecteur avec ton protagoniste principal.

Appréciation du récit :

Tu donnes un bon reflet de la saleté, du manque d'hygiène, du dégoût etc. de l'endroit.
J'aurais peut-être rajouter un peu plus de "désespoir hygiénique" (Razz) de la part du narrateur, mais ce n'est qu'une très légère suggestion.

On commence à sentir que le type est mal à l'aise ; il perd son assurance. C'est pas mal du tout.

Enfin, peut-être que le coup du mec qui se fait payer avant de répondre est très cliché, voire trop. Mais pourquoi pas ?

Non, la découverte de ton histoire fut là aussi très agréable.
Poursuivons Smile.
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Message  Nérouje Mar 7 Sep 2010 - 14:46

Salut Pacô !

=> orthographe : je n'en suis toutefois pas sûr à 100%, mais il me semble que lorsqu'on écrit "l'air quelque chose", cet adjectif doit s'accorder avec le terme air (masculin singulier) car c'est un épithète au mot "air", et non la personne (ou les personnes) concernées. Donc : "l'air désœuvré"
Sisi, tu as raison : désœuvré s'accorde bien avec l'air. Twisted Evil

Le travail millénaire des racines et de l’eau aurait-il anéanti toute forme stable ?
=> maladresse : je trouve "forme stable" un peu trop évasif, pas très adapté...
=> suggestion : "toute forme solide" ?
Oui c'est maladroit. J'en suis conscient depuis que je l'ai pondu mais c'est adapté. J'ai tourné autour sans rien trouver de satisfaisant. Pourquoi pas "solide" ? Parce que les arbres sont solides mais n'ont pas de forme stable.
Je veux le sens de pérenne, durable, permanent, perpétuel...

restent sourds à mon « espanglais »
=> remarque : tu sais qu'il y a un terme qui existe pour qualifier ça : le "spanglish". C'est pour désigner le baragouinage des communautés hispaniques aux USA qui commencent des phrases en anglais et qui les terminent en espagnol... ^^
C'en est justement une traduction personnelle. Wink

seuls les réals d’Andrée semblent m’éviter le fiasco
=> incompréhension : les réals ?
J'ai déjà employé ce mot. En fait une monnaie brésilienne. Je suis néanmoins en train de changer par cruzado car l'action se passe dans la fin des années 80 (je recadre la nouvelle pour l'étendre à la dimension d'un roman.)

vomissant une foule cosmopolite d’hommes et de matériel.
=> pourquoi ne pas mettre au pluriel "matériel" => "matériels" ? (et non matériaux)
Parce que matériel au singulier désigne un ensemble d'objets de toutes nature qui servent à une exploitation.

ou n’aurait réclamé après moi.
=> n'aurait réclamé après moi ? oO
Peux-tu être plus explicite, s'il te plait ? scratch

Comme si ce n'était finalement pas nécessaire, mais que tu collais un point-virgule tout de même.
Comme si tu recherchais un esthétisme "visuel" de la phrase, et non au niveau de la lecture (parce qu'une phrase avec un point virgule, ça fait "grande phrase").
Heueue... tu n'y es pas. En fait, je n'y comprends pas grand chose, pas plus compliqué que cela. Wink Alors, des fois ça va et des fois non !

Merci à toi !
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Message  Pacô Mar 7 Sep 2010 - 21:55

Nérouje a écrit:
Oui c'est maladroit. J'en suis conscient depuis que je l'ai pondu mais c'est adapté. J'ai tourné autour sans rien trouver de satisfaisant. Pourquoi pas "solide" ? Parce que les arbres sont solides mais n'ont pas de forme stable.
Je veux le sens de pérenne, durable, permanent, perpétuel...
Comment ça, pas de formes stables ? oO
Un caillou, ça a une forme "stable" ? oO

Nérouje a écrit:C'en est justement une traduction personnelle. Wink
Et moi c'était juste une remarque.
Ton personnage peut très bien croire avoir inventé une langue xD.

Nérouje a écrit:
J'ai déjà employé ce mot. En fait une monnaie brésilienne. Je suis néanmoins en train de changer par cruzado car l'action se passe dans la fin des années 80 (je recadre la nouvelle pour l'étendre à la dimension d'un roman.)
Oui, en fait, je l'avais compris après en fait Smile.

Nérouje a écrit:
ou n’aurait réclamé après moi.
=> n'aurait réclamé après moi ? oO
Peux-tu être plus explicite, s'il te plait ? scratch[/quote]
Je n'ai juste pas compris la formulation de cette phrase...

Enfin, si ça peut t'aider Smile.
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Message  Nérouje Mer 8 Sep 2010 - 9:26

Pacô a écrit:
Nérouje a écrit:
Oui c'est maladroit. J'en suis conscient depuis que je l'ai pondu mais c'est adapté. J'ai tourné autour sans rien trouver de satisfaisant. Pourquoi pas "solide" ? Parce que les arbres sont solides mais n'ont pas de forme stable.
Je veux le sens de pérenne, durable, permanent, perpétuel...
Comment ça, pas de formes stables ? oO
Un caillou, ça a une forme "stable" ? oO
C'est une vision humaine de l'environnement : quand tu aura quatre-vingt-dix balais, le bloc sur lequel tu jouais durant ton enfance n'aura pas pris une ride, ce qui ne sera pas le cas du noyer dans lequel tu avais construit ta cabane. Pourtant, tous deux possèdent une forme solide. À une dimension humaine, la forme du premier est pérenne, durable, permanente, perpétuelle, celle de l'autre non. Le problème de ma formulation vient peut-être autant du mot forme que de l'adjectif stable, d'ailleurs. Wink
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Message  MrSonge Ven 10 Sep 2010 - 15:29

Avec un peu de retard, me revoilà ! Very Happy

Près d’une semaine après mon départ de Lyon-Satolas, je suis enfin à pied d’œuvre… quoique fort découragé.
Bizarrement, j'aurais plutôt vu cette phrase arrangée typographiquement comme cela : «...,je suis enfin à pied d’œuvre, quoique fort découragé...»

Les lieux sont quasi déserts, seules quelques indiennes vaquent à leurs occupations ou fument des cigarettes, l’air désœuvrées.
Après «quasi déserts» je ne sais pas si une virgule suffit. Peut-être un point, ou un point-virgule ?

Un rire moqueur m’échappe et le plancher de ma piole, une « chambre » louée à l’unique pension du bled, grince et proteste.
=> piaule

Je m’approche de la fenêtre ; ses châssis laissent filtrer une odeur de boue putride.
Là par contre j'aurais mis deux points après «fenêtre»

Les toits de bambous grouillent de vermine, pire : l’absence totale de roches et de pierres est saisissante.
Je ne sais pas si le lien sous-entendu avec ce "pire" est très judicieux. Après tout y en a-t-il vraiment un direct entre les bambous et leurs vermines, et l'absence totale de roches ?

Faut être fou pour habiter ici ! D’ailleurs, les loco, qui parlent un portugais ensablé de patois, restent sourds à mon « espanglais »
=> locos non ?

Des détails, des détails, toujours des détails comme tu le vois. ^^
Si je devais émettre une critique, peut-être, sur le fond, c'est que je trouve que cette rencontre providentielle se déroule un peu trop vite. Peut-être aurais-je fait buter le narrateur contre deux ou trois refus, avant de trouver la bonne personne. Mais bon, pour que je confirme cette idée, il faudrait que je lise la suite, afin de savoir s'il est vraiment sur la bonne piste ou si c'est un cul-de-sac.
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Message  Pacô Ven 10 Sep 2010 - 15:36

Nérouje a écrit:
C'est une vision humaine de l'environnement : quand tu aura quatre-vingt-dix balais, le bloc sur lequel tu jouais durant ton enfance n'aura pas pris une ride, ce qui ne sera pas le cas du noyer dans lequel tu avais construit ta cabane. Pourtant, tous deux possèdent une forme solide. À une dimension humaine, la forme du premier est pérenne, durable, permanente, perpétuelle, celle de l'autre non. Le problème de ma formulation vient peut-être autant du mot forme que de l'adjectif stable, d'ailleurs. Wink
Alors je parlerais plus d'immuable en ce cas Wink.
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Message  domingo Dim 12 Sep 2010 - 14:24

Salut Nérouje,

Je me suis mis à jour et j'ai terminé le chapitre 2.
L'ensemble est de qualité, on rentre facilement dans l'histoire les ellipses me semblent placées au bon moment donc pas de défauts majeurs à souligner.

Voici le premier volet d’une nouvelle en trois parties dédiée à Jean-Marc Itard, un compatriote bas-alpin.
Je ne crois pas que ceci était indiqué lors de mon premier commentaire, ça change des trucs tout de même.

Chapitre 1 : le personnage et l'évènement déclencheur
Le personnage de Nicolas est intéressant, c'est un monsieur tout le monde avec ses problèmes qui -comme le lecteur- va partir à la recherche de Victor. Par le biais de ce personnage nous allons faire connaissance avec Victor (Mr. Itard) et je trouve amusante la corrélation entre le personnage qui part à la recherche de son ami et le lecteur qui va faire connaissance avec le travail d'un scientifique.

Rien à dire sur le coup de téléphone ou la prise de décision de Nicolas. C'est bien amené, c'est crédible et on sent le lien qui lie les deux personnages.

Chapitre 2 : première partie
Ellipse est placée au bon moment. Nicolas se retrouve en Amazonie dans les traces de son vieil ami et cela permet au lecteur d'entrevoir les conditions de vie d'un éthologue. On sent aussi que Victor est un homme courageux et de conviction qui n'hésite pas à aller au bout de ses choix donc bien que ce personnage ne soit pas dans l'action physiquement on sent sa présence et ça c'est bien.
Pourquoi ne pas accentuer le caractère exceptionnel d'une personne comme Victor ? Tu nous dis qu'il ne correspond pas aux normes sociales (pas marié, mais avec des gosses, il n'aime pas la religion) mais au final on en sait peu sur ses convictions profondes, ce qu'il veut faire avec ses enfants... bref peut-être pourrais tu nous montrer que Victor n'est pas seulement un éthologue mais réputé mais aussi un homme exceptionnel.

Chapitre 2 : deuxième partie
Les considérations de Nicolas sont vraiment bien, ça donne vie au personnage et la multitude de détails créée une bonne ambiance (on s'y croirait !^^). Grâce à ce passage on imagine bien le quotidien de Victor mais j'avoue me poser des questions sur "l'éducation" des deux enfants. Cet endroit n'est pas dangereux pour eux ? Bon j'imagine que l'aspect dangereux de l'Amazonie doit être du à mon côté jeune occidental qui n'a jamais vu la jungle et des serpents de 10 mètres mais bon... ^^
Je me suis étonné de ne pas lire de considérations sur les bucherons responsables de la déforestation, tu as volontairement évité le sujet pour ne pas faire de cliché écolo ?
Ici il y a moins d'info sur Victor on est concentré sur les problèmes de Nicolas qui cependant ne se décourage pas, il n'a pas non plus les regrets qu'il avait émis au début du chap 2. S'est-il fait une raison ou bien le sentiment de toucher au but l'encourage à persévérer ? ( des petits détails là dessus seraient les bien venus).
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Message  Nérouje Mer 15 Sep 2010 - 7:33

Salut les amis ! Smile

Désolé pour ce retard mais je n'ai guère de temps ces jours-ci, et quand j'en ai ... je m'aperçois qu'il y a pas mal de choses intéressantes à lire dans la section Administration Générale. Wink

=> À Mystère Songe.

Près d’une semaine après mon départ de Lyon-Satolas, je suis enfin à pied d’œuvre… quoique fort découragé.
Bizarrement, j'aurais plutôt vu cette phrase arrangée typographiquement comme cela : «...,je suis enfin à pied d’œuvre, quoique fort découragé...»
Non, je garde ma solution. Près d’une semaine après mon départ de Lyon-Satolas, je suis enfin à pied d’œuvre (et toi qui lis cela, pense que je devrais danser de joie) quoique fort découragé. (fait brutal et irrémédiable)

Faut être fou pour habiter ici ! D’ailleurs, les loco, qui parlent un portugais ensablé de patois, restent sourds à mon « espanglais »
=> locos non ?
Alors là, je ne sais pas. Pour ce jeu de mot (locaux / loco - fou) dois-je mettre le mot en espagnol au pluriel ?

Si je devais émettre une critique, peut-être, sur le fond, c'est que je trouve que cette rencontre providentielle se déroule un peu trop vite. Peut-être aurais-je fait buter le narrateur contre deux ou trois refus, avant de trouver la bonne personne. Mais bon, pour que je confirme cette idée, il faudrait que je lise la suite, afin de savoir s'il est vraiment sur la bonne piste ou si c'est un cul-de-sac.
Donc, on en reparlera... Twisted Evil

Merci de ton aide. (Je suis d'accord avec ce que je n'ai pas repris.)

=> À Pacô.

C'est une vision humaine de l'environnement : quand tu aura quatre-vingt-dix balais, le bloc sur lequel tu jouais durant ton enfance n'aura pas pris une ride, ce qui ne sera pas le cas du noyer dans lequel tu avais construit ta cabane. Pourtant, tous deux possèdent une forme solide. À une dimension humaine, la forme du premier est pérenne, durable, permanente, perpétuelle, celle de l'autre non. Le problème de ma formulation vient peut-être autant du mot forme que de l'adjectif stable, d'ailleurs.
Alors je parlerais plus d'immuable en ce cas
Oui, c'est ça. Car, après tout, rien n'est véritablement immuable. Merci. Wink

=> À Dom'

Dis-moi : dans tout ton com' tu as confondu Stéf (le copain de Nico) et Victor (l'enfant trouvé en Amazonie.) Est-ce une coquille ou bien tu as réellement mal compris ? Car en ce cas, il faut que je comprenne pourquoi.

Pourquoi ne pas accentuer le caractère exceptionnel d'une personne comme Stéf ? Tu nous dis qu'il ne correspond pas aux normes sociales (pas marié, mais avec des gosses, il n'aime pas la religion) mais au final on en sait peu sur ses convictions profondes, ce qu'il veut faire avec ses enfants... bref peut-être pourrais tu nous montrer que Stéf n'est pas seulement un éthologue mais réputé mais aussi un homme exceptionnel.
J'ai prévu de le faire d'ici peu, car je veux que cette "entrée" en Stéf soit à point nommée et me serve à d'autres choses. La question est de savoir si le lecteur est disposé à attendre un peu. Qu'en penses-tu ?

Cet endroit n'est pas dangereux pour eux ?
Je ne comprends pas : dangereux pour eux ??? Ne serait-ce pas plutôt la ville et le monde moderne qui représenterait un danger pour des enfants-sauvages ?

Je me suis étonné de ne pas lire de considérations sur les bucherons responsables de la déforestation, tu as volontairement évité le sujet pour ne pas faire de cliché écolo ?
Même remarque que Pacô, et même réponse : cette nouvelle s'est transformée en roman. La première partie se passe à la fin des années 80, le sujet n'était pas à la mode. La deuxième partie sera dans le vif du sujet.

Ici il y a moins d'info sur Stéf, on est concentré sur les problèmes de Nico qui cependant ne se décourage pas, il n'a pas non plus les regrets qu'il avait émis au début du chap 2. S'est-il fait une raison ou bien le sentiment de toucher au but l'encourage à persévérer ? ( des petits détails là dessus seraient les bien venus).
En fait, le sentiment de toucher au but lui enlève toute prudence. Il est vraiment persuadé qu'il va régler ça en deux coups de cuillère à pot. Je vais réfléchir à appuyer ce fait.

Merci à tous !
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Message  domingo Mer 15 Sep 2010 - 7:44

Dis-moi : dans tout ton com' tu as confondu Stéf (le copain de Nico) et Victor (l'enfant trouvé en Amazonie.) Est-ce une coquille ou bien tu as réellement mal compris ? Car en ce cas, il faut que je comprenne pourquoi.
C'est une coquille qui s'explique par ma connerie. Razz

J'ai prévu de le faire d'ici peu, car je veux que cette "entrée" en Stéf soit à point nommée et me serve à d'autres choses. La question est de savoir si le lecteur est disposé à attendre un peu. Qu'en penses-tu ?
Pour ma part je suis mûr. Ceci dit retarder son "entrée" ajouterais du suspens : Mais comment est vraiment ce Stéf ?
Je ne comprends pas : dangereux pour eux ??? Ne serait-ce pas plutôt la ville et le monde moderne qui représenterait un danger pour des enfants-sauvages ?
Ben même si ce sont des sauvageons, avec Stéf ils vivent à proximité de la civilisation : il y a des bûcheron, un petit village(donc peut-être un marché ou voler de la bouffe) et vu qu'ils sont deux je me dis que Stéf n'a peut-être pas l'oeil tout le temps sur eux.
Même remarque que Pacô, et même réponse : cette nouvelle s'est transformée en roman. La première partie se passe à la fin des années 80, le sujet n'était pas à la mode. La deuxième partie sera dans le vif du sujet.
Ok.
En fait, le sentiment de toucher au but lui enlève toute prudence. Il est vraiment persuadé qu'il va régler ça en deux coups de cuillère à pot. Je vais réfléchir à appuyer ce fait.
Appuyé pas forcément. Si personne à part moi n'a relevé ce fait c'est pas la peine de cherché trop loin la raison (c'est la même que plus haut!^^)
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Message  Nérouje Mer 15 Sep 2010 - 9:44

Dom a écrit:
J'ai prévu de le faire d'ici peu, car je veux que cette "entrée" en Stéf soit à point nommée et me serve à d'autres choses. La question est de savoir si le lecteur est disposé à attendre un peu. Qu'en penses-tu ?
Pour ma part je suis mûr. Ceci dit retarder son "entrée" ajouterais du suspens : Mais comment est vraiment ce Stéf ?
Le principal est que tu ne sois pas blet quand ça arrivera ! Razz

Ben même si ce sont des sauvageons, avec Stéf ils vivent à proximité de la civilisation : il y a des bûcheron, un petit village (donc peut-être un marché ou voler de la bouffe) et vu qu'ils sont deux je me dis que Stéf n'a peut-être pas l'oeil tout le temps sur eux.
J'ai tenté d'en tenir compte. On verra bien...

En fait, le sentiment de toucher au but lui enlève toute prudence. Il est vraiment persuadé qu'il va régler ça en deux coups de cuillère à pot. Je vais réfléchir à appuyer ce fait.
Appuyé pas forcément. Si personne à part moi n'a relevé ce fait c'est pas la peine de cherché trop loin la raison (c'est la même que plus haut!^^)
Ça ne me coûte rien d'être un poil plus explicatif. J'ai horreur de ne pas être clair en dehors des ellipses.
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Message  MrSonge Dim 3 Oct 2010 - 10:45

Bien l'bonjour m'sieur Nérouje ! Very Happy

Une série de vieux bidons déroulés en habille la toiture et je devine par endroits, malgré le jour qui fuit, l’inscription Total en blanc sur fond bleu.
Je ne suis pas un spécialiste de la fabrication des bidons, mais peut-on réellement parler de «dérouler» un bidon ?

deux coup de cuillères à pot.
=> coups

Toutefois, parvenu devant la porte, l’absence de scellé stoppe mon élan.
Est-ce qu'on peut vraiment stopper un élan ? (non pas l'animal ! xD) On peut être stoppé dans son élan, mais est-ce l'élan qui se stoppe ?

J’hésite, celle-ci est certainement verrouillée et si des passants me découvrent en train de la forcer, je ne vois pas comment me justifier.
Je ne suis pas sûr que l'utilisation du «celle-ci» soit très judicieuse, étant donné que «la porte» est quand même deux phrases avant...

La recherche de cette maison a occupé mes pensées, à un point tel que j’en ai oublié le principal : comment procéder une fois celle-ci découverte.
Point d'interrogation, peut-être ?

Pour tout dire : je m’imagine un verre de Laphroaigh à la main !
Je remplacerais les deux points par une virgule.


Son air furibond me file une telle frousse que je décampe sans demander mon reste, descends les marches quatre à quatre et file dans la ruelle, jusqu’à en perdre haleine.
Répétition : «me file» et «file dans la rue»

Un coup de tonnerre me fait sursauter, suivit d’un éclair éblouissant, alors il se met à pleuvoir comme vache qui pisse.
Je mettrais « éblouissant : il se met alors à pleuvoir...»

des rythmes de salsa suintent au milieux du brouhaha, l’odeur de friture mêlée aux effluves de cannabis et de cigares cubains se mêlent au rideau compact de la pluie.
Deux fois »mêler»

Voilàvoilà pour ce passage. Toujours un plaisir de te lire, incapable de relever autre chose que d'infimes détails de forme ! ^^



Dernière édition par MrSonge le Lun 4 Oct 2010 - 18:47, édité 1 fois
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Message  Nérouje Lun 4 Oct 2010 - 18:38

Salut, Ô grand censeur ! L\'esclave

Les détails de forme... tu sais bien que j'en raffole Razz


Une série de vieux bidons déroulés en habille la toiture et je devine par endroits, malgré le jour qui fuit, l’inscription Total en blanc sur fond bleu.
Je ne suis pas un spécialiste de la fabrication des bidons, mais peut-être réellement parlé de «dérouler» un bidon ?
Quelques fautes de frappe font que je ne comprends pas bien. Te demandes-tu s'il est possible de dérouler des bidons (j'ai vu ça en Maurienne) ou si le verbe "dérouler" est approprié (en ce cas, je n'en vois pas d'autres) ?

La recherche de cette maison a occupé mes pensées, à un point tel que j’en ai oublié le principal : comment procéder une fois celle-ci découverte.
Point d'interrogation, peut-être ?
Non non. C'est en fait une erreur de français : j'aurais du mettre à un point tel que j’en ai oublié le principal : la manière de procéder une fois celle-ci découverte. ou à un point tel que j’en ai oublié le principal : ce que je ferais une fois celle-ci découverte.

Son air furibond me file une telle frousse que je décampe sans demander mon reste, descends les marches quatre à quatre et file dans la ruelle, jusqu’à en perdre haleine.
Répétition : «me file» et «file dans la rue»
Crois-tu que je puisse mettre : Son air furibond me flanque une telle frousse... ? scratch
J'ai un peu du mal à doser le parler-courant.

Pour le reste, aucune objection.
Merci cheers
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Message  MrSonge Lun 4 Oct 2010 - 18:47

Quelques fautes de frappe font que je ne comprends pas bien. Te demandes-tu s'il est possible de dérouler des bidons (j'ai vu ça en Maurienne) ou si le verbe "dérouler" est approprié (en ce cas, je n'en vois pas d'autres) ?
Ouhlala, oui, en effet c'est ce que je me demandais. T'as du mérite d'avoir compris. Razz
En fait, je ne sais pas si on peut parler de dérouler les bidons alors que c'est en fait les «tranches» de bidons qui sont déroulées...

Crois-tu que je puisse mettre : Son air furibond me flanque une telle frousse... ?
Oui, pour moi ça coule tout aussi bien et la familiarité du verbe, dans ce contexte, me parait tout-à-fait appropriée.
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Message  Nérouje Lun 4 Oct 2010 - 19:07

MrSonge a écrit:
Quelques fautes de frappe font que je ne comprends pas bien. Te demandes-tu s'il est possible de dérouler des bidons (j'ai vu ça en Maurienne) ou si le verbe "dérouler" est approprié (en ce cas, je n'en vois pas d'autres) ?
Ouhlala, oui, en effet c'est ce que je me demandais. T'as du mérite d'avoir compris. Razz
En fait, je ne sais pas si on peut parler de dérouler les bidons alors que c'est en fait les «tranches» de bidons qui sont déroulées...
Là... le coup de le tranche de bidon (style tranche de saus'), je ne suis plus.
scratch
Je t'explique le truc que j'ai observé (entre Alberville et Moutiers). Il y a plus d'une cinquantaine d'année, les payz' du cru ont eu l'idée géniale de découper le haut et le fond des bidons de 200 litres rejetés par toutes les usines du coin, puis d'y faire une découpe verticale et de les dérouler pour en habiller leurs demeures. Certains se sont même servi des deux cercles (couvercle et fond) pour les imbriquer comme des tuiles. Tu vois le truc ?
Alors le coup de la tranche, comprends pô !
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Message  MrSonge Lun 4 Oct 2010 - 20:04

Je comprends pas bien le coup de la découpe verticale. Tu veux dire qu'ils les ont coupés en deux dans le sens de la hauteur ?
Moi, par dérouler, j'avais compris qu'il prenait une tranche, comme une tranche de saucisson et qu'il la «détordrait» afin de la rendre plane et donc d'en faire une lame de tôle que l'on pourrait poser sur le toit d'une maison.
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Message  Nérouje Mar 5 Oct 2010 - 13:40

Et là, ça te dis ?
Commentaires sur Victor et leyla - Page 2 Bidon10
1 => le bidon de 200 litres;
2 => on enlève le haut et le bas;
3 => on fait une découpe verticale et on ouvre (déroule);
4 => on aplatir le tout pour obtenir une tôle.
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Message  Pacô Mar 5 Oct 2010 - 22:02

Suite du chapitre 2

Une série de vieux bidons déroulés
=> déroulé... je le sens pas ce terme. Peut-être parce qu'il n'exprime pas exactement ce que je crois que tu veux dire.
=> suggestion : "une série de vieilles tôles gondolées"

l’inscription Total en blanc sur fond bleu.
=> il y a bien du rouge et jaune aussi dans le logo ?

de régler cette histoire en deux coup de cuillères à pot.
=> accord : coups
=> tu sais d'où elle vient cette expression ? (question HS)

l’absence de scellé stoppe mon élan.
=> il me semble que "scellé" est toujours au pluriel

y pénétrer en catimini ; lui… moi,
=> typographie : le point-virgule me semble inapproprié

Au vu de tous,
=> problème d'expression : à la vue de tous, non ?

tends le bras [...] serrer ce vieux pote dans mes bras.
=> légère répétition

J’ai le cœur qui cogne à tout rompre, ce couard désire fuir encore… je le sens remonter dans ma gorge, prêt à s’échapper !
=> oh, j'aime !!

qui descendent les longs fleuves asphaltés vers les sud
=> les ou le "sud" ?

Un coup de tonnerre me fait sursauter, suivit d’un éclair éblouissant,
=> accord : suivi


Lecture amusante (et à ne pas prendre comme un reproche).
Quelques images intéressantes et elles-aussi assez plaisantes, tout en illustrant bien ta pensée :
J’ai le cœur qui cogne à tout rompre, ce couard désire fuir encore… je le sens remonter dans ma gorge, prêt à s’échapper !
J'avoue, je l'ai beaucoup aimée celle-ci.

Et je ne vois pas grand chose à redire d'autres, de plus que MrSonge (et moi j'ai compris l'histoire des bidons, même si je trouve aussi l'explication assez maladroite dans le texte).

Voilà pour mon impression Smile.
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Message  MrSonge Mer 6 Oct 2010 - 10:57

Ah oui là ça me dit. Razz
Mais en fait, moi je voyais les bidons comme ça :

Commentaires sur Victor et leyla - Page 2 Lavabo%20bidon
Et j'imaginais en fait qu'on le découpait d'abord en trois sections sur les relief.
Mais maintenant j'ai compris. ^^
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