Commentaires sur Victor et leyla
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Commentaires sur Victor et leyla
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Nérouje- Talent Génial
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Re: Commentaires sur Victor et leyla
Je ne soulèverais qu'une chose :
Les considérations sur le whisky alors qu'il s'inquiète pour son pote. Franchement, son pote vient de "disparaitre", lui sa femme l'a lâché ses gosses s'en foutent de lui : on devine pourquoi il part mais ça c'est un truc essentiel qu'il faut que tu explicites mieux que ça.
Faudrait que tu nous fasses sentir que pas mal de choses lui rappellent son pote d'enfance mais pas que tu nous mettent dans un moment si terrible :
Faut vraiment que t'essaie de soigner la psychologie du perso pour que son départ un peu fou apparaisse comme la seule chose à faire pour lui. Fait lui penser que de toute façon, tout le monde s'en branle de lui : sa femme l'a quitté, ses enfants ne le contactent plus, il se vautre dans l'ivresse pour oublier ses problèmes...
Cet évènement est un moyen pour lui de se sortir de cette situation et de, peut-être une fois dans sa vie, prouver à son ami qu'il est là pour lui ( en partant à sa recherche pour l'aider).
Ce manque de psychologie et la considération sur l'étiquette du whisky gâche vraiment la fin de la nouvelle. Je penses que si tu retravaille ce passage et que tu explicite plus les sentiments et les pensées du perso là tu tiendras un truc sympa...
Je suis curieux de voir si les autres commentateurs penseront comme moi ?
Les considérations sur le whisky alors qu'il s'inquiète pour son pote. Franchement, son pote vient de "disparaitre", lui sa femme l'a lâché ses gosses s'en foutent de lui : on devine pourquoi il part mais ça c'est un truc essentiel qu'il faut que tu explicites mieux que ça.
Faudrait que tu nous fasses sentir que pas mal de choses lui rappellent son pote d'enfance mais pas que tu nous mettent dans un moment si terrible :
Cette considération est particulièrement malvenue. Son pote a disparu, il s'inquiète et d'un coup il pense que l'étiquette de la bouteille lui plait ? Non ! Là ça casse l'ambiance direct !La sobriété de sa vignette m’a toujours séduit, point de château ni de lettrage bourgeois mais la touche authentique de deux tonneaux ; une boisson destinée aux fermiers des highlands. En homme de la terre, je me ressers.
Faut vraiment que t'essaie de soigner la psychologie du perso pour que son départ un peu fou apparaisse comme la seule chose à faire pour lui. Fait lui penser que de toute façon, tout le monde s'en branle de lui : sa femme l'a quitté, ses enfants ne le contactent plus, il se vautre dans l'ivresse pour oublier ses problèmes...
Cet évènement est un moyen pour lui de se sortir de cette situation et de, peut-être une fois dans sa vie, prouver à son ami qu'il est là pour lui ( en partant à sa recherche pour l'aider).
Ce manque de psychologie et la considération sur l'étiquette du whisky gâche vraiment la fin de la nouvelle. Je penses que si tu retravaille ce passage et que tu explicite plus les sentiments et les pensées du perso là tu tiendras un truc sympa...
Je suis curieux de voir si les autres commentateurs penseront comme moi ?
domingo- Talent Génial
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Re: Commentaires sur Victor et leyla
1er extrait.
=> trembles fait répétition avec la voix de André qui tremble...
=> accord : telles (oriflammes)
=> orthographe : courriel
=> oulah, phrase bien trop longue. A tel point que je n'ai pas compris qui est le sujet de "empourpre" et s'il faut faire l'accord avec "oriflammes" ou non... De plus, je ne vois pas trop le rapport entre le début et la fin de cette phrase. Tu peux donc aisément la couper en deux...
=> après relecture : ah oui tu as vu, je me suis gouré sur toute la ligne. Précise que c'est son fils.
=> accord : a fui
Un peu du même avis que domingo.
Tu développes, mais pas aux bons endroits, ou plutôt, pas pour ce qui semble essentiel.
Un passage a dérangé ma compréhension :
Certes il s'agit d'une nouvelle, mais justement, tu devrais donner les éléments essentiels dès le départ.
Tu vois, je suis parti avec les premières lignes de ton texte, sur une image faussée de Steph : un alpiniste homosexuel qui vit au Brésil et qui est fâché avec ses parents.
J'étais assez loin de la vérité. Le retour en arrière et la re-compréhension sont très désagréables pour le lecteur. Mais je suis persuadé que beaucoup n'ont pas saisi immédiatement que Steph était un intellectuel (ethnologue), qu'il avait adopté Victor et qu'il vivait au Brésil pour affiner ses recherches.
Très sincèrement, je pense qu'il faut donner ces informations (qui ne sont pas secrètes pour la chute...) dès le départ, car il ne s'agit jsutement pas d'un roman et le lecteur doit pouvoir placer les infos essentielles dans l'immédiat. C'est-à-dire :
Step, ethnologue reconnu est parti au Brésil adopter Victor dans le cadre de ses recherches => problématique : il a disparu.
Qu'est-ce qui va se mettre en place pour résoudre cette problématique : Nicolas va tout quitter (ou du moins, va quitter ce qui lui reste...) pour aller le chercher au Brésil.
Mais ça, ça devrait être tout de suite. Genre en une phrase dès le départ : "Steph, l'ethnologue reconnu et aussi mon meilleur copain de lycée, a disparu. Lui et son fils adoptif Victor."
Un truc dans cette idée, bien entendu, pas cette improvisation en elle-même .
Toutefois, la considération sur le whisky ne m'a pas dérangé outre mesure (du moins pas autant que sa drôle d'orthographe xD). Il est vrai que ça peut paraître étrange qu'il parte sur cette réflexion ci en plein milieu. Mais en même temps, quand on apprend une mauvaise nouvelle et qu'on se prend un verre pour digérer, l'esprit a tendance à vouloir s'émanciper et se fixer sur un détail annexe qui n'a strictement rien à voir avec la problématique qui devrait nous obnubiler.
Curieux de voir la suite cependant...
=> accord : copainsl’un de mes meilleurs copain de lycée tout de même.
=> va à la ligne quand ça ne concerne plus le dialogue.Mentalement, je fais le compte : par la fenêtre, les trembles flamboient de leurs couleurs d’octobre, tel des oriflammes leur rouge vineux brûlé d’or empourpre la forêt de mélèze et mon dernier échange de couriel avec Steph date du printemps, au mois de mai pour être exact puisqu’il m’avait souhaité mon demi-siècle.
=> trembles fait répétition avec la voix de André qui tremble...
=> accord : telles (oriflammes)
=> orthographe : courriel
=> oulah, phrase bien trop longue. A tel point que je n'ai pas compris qui est le sujet de "empourpre" et s'il faut faire l'accord avec "oriflammes" ou non... De plus, je ne vois pas trop le rapport entre le début et la fin de cette phrase. Tu peux donc aisément la couper en deux...
=> accord : appelés— Il nous a appelé en début d’été
=> utilise l'autre orthographe de la conjugaison "essayer" : essaie. C'est quand même plus joli.Steph essaye
=> on s'en doute un peu, mais on en est pas sûr : précise-le si c'est son petit ami.et leur a même amené Victor
=> après relecture : ah oui tu as vu, je me suis gouré sur toute la ligne. Précise que c'est son fils.
=> accord : exactsles termes exact…
=> il faudrait peut-être envisager des virgules ?Un ethnologue mondialement reconnu recherché par la police…
d’ailleurs, le jour a fuit.
=> accord : a fui
=> par habitude, l'orthographe de la marque, c'est ceci : "whisky". M'enfin je dis ça en amateur x).dans l’intention de me débarrasser du wiski inopportun
=> pareil, avis d'amateur, c'est quoi ce sobriquet "wisk" ? Les gens qui donnent un diminutif au whisky disent qu'ils vont boire leur petit "sky". (avec le "y" à l'anglaise, pas de son "i", mais le son "aïe"... comme la radio T_T).et si je me buvais un ‘tit wisk ?
=> je ne sais pas s'il faut un accord pour "les papa(s) gateau(x)"adore jouer les papa gâteau avec les gosses.
Un peu du même avis que domingo.
Tu développes, mais pas aux bons endroits, ou plutôt, pas pour ce qui semble essentiel.
Un passage a dérangé ma compréhension :
En fait, ce qu'il manque, c'est le contexte.Depuis qu’il vit au Brésil, Steph essaye de passer quelques jours par an en compagnie de ses parents, à Grenoble. Il sait quelle importance ceux-ci accordent à ses visites et leur a même amené Victor, une fois, mais le vieux couple a été tellement choqué qu’il n’a plus renouvelé l’expérience. J’imagine l’enfant dans les cinquante mètres carrés de leur appartement, une bête en cage. Qu’il avait dû être pénible pour eux de renier ce fils adoptif, cet unique descendant et blessant – pour lui – de constater que le fossé familial se creusait encore.
Certes il s'agit d'une nouvelle, mais justement, tu devrais donner les éléments essentiels dès le départ.
Tu vois, je suis parti avec les premières lignes de ton texte, sur une image faussée de Steph : un alpiniste homosexuel qui vit au Brésil et qui est fâché avec ses parents.
J'étais assez loin de la vérité. Le retour en arrière et la re-compréhension sont très désagréables pour le lecteur. Mais je suis persuadé que beaucoup n'ont pas saisi immédiatement que Steph était un intellectuel (ethnologue), qu'il avait adopté Victor et qu'il vivait au Brésil pour affiner ses recherches.
Très sincèrement, je pense qu'il faut donner ces informations (qui ne sont pas secrètes pour la chute...) dès le départ, car il ne s'agit jsutement pas d'un roman et le lecteur doit pouvoir placer les infos essentielles dans l'immédiat. C'est-à-dire :
Step, ethnologue reconnu est parti au Brésil adopter Victor dans le cadre de ses recherches => problématique : il a disparu.
Qu'est-ce qui va se mettre en place pour résoudre cette problématique : Nicolas va tout quitter (ou du moins, va quitter ce qui lui reste...) pour aller le chercher au Brésil.
Mais ça, ça devrait être tout de suite. Genre en une phrase dès le départ : "Steph, l'ethnologue reconnu et aussi mon meilleur copain de lycée, a disparu. Lui et son fils adoptif Victor."
Un truc dans cette idée, bien entendu, pas cette improvisation en elle-même .
Toutefois, la considération sur le whisky ne m'a pas dérangé outre mesure (du moins pas autant que sa drôle d'orthographe xD). Il est vrai que ça peut paraître étrange qu'il parte sur cette réflexion ci en plein milieu. Mais en même temps, quand on apprend une mauvaise nouvelle et qu'on se prend un verre pour digérer, l'esprit a tendance à vouloir s'émanciper et se fixer sur un détail annexe qui n'a strictement rien à voir avec la problématique qui devrait nous obnubiler.
Curieux de voir la suite cependant...
Re: Commentaires sur Victor et leyla
Tu vois des homosexuels partout Pacô
domingo- Talent Génial
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Re: Commentaires sur Victor et leyla
Bah je sais pas, mais quand on dit : "il a pour la première fois présenté Victor à ses parents ; le vieux couple a été choqué."
Je pense à un sujet tabou qui fait encore pâlir les parents T_T.
Je pense à un sujet tabou qui fait encore pâlir les parents T_T.
Re: Commentaires sur Victor et leyla
Oui, j'ai aussi pensé à des homosexuels. Donc c'est pas que Pacô.
Lou- Shérif(ette)
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Re: Commentaires sur Victor et leyla
J’imagine l’enfant dans les cinquante mètres carrés de leur appartement, une bête en cage. Qu’il avait dû être pénible pour eux de renier ce fils adoptif, cet unique descendant et blessant – pour lui – de constater que le fossé familial se creusait encore.
Ça me parait clair pourtant ? ^^
— Nous avons reçu un courrier de l’ambassade, voilà une semaine, il semble qu’ils aient décidé de lui enlever la garde de Victor, les termes exact…
Mais je n’écoute plus. Un ethnologue mondialement reconnu recherché par la police… Steph, qui n’avait jamais fait de mal à une mouche ! Mais cette information n’est pour moi qu’une demi-surprise : lors de notre dernier échange, il m’avait confié les soucis que lui causaient l’administration Brésilienne. Dans ce pays où les démarches d’adoptions étaient strictes, les fonctionnaires exigeaient patte blanche : un mariage dans la foi catholique, en vieux célibataire, il ne savait ce qu’il supportait le moins, les femmes ou la religion…
Lou, Pacô vous voyez des homosexuels partout
domingo- Talent Génial
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Re: Commentaires sur Victor et leyla
La deuxième citation ne compte pas.
Bien sûr, après j'ai compris qu'il s'agissait d'un gosse adopté. Mais je parlais du passage cité moi .
Et pour l'enfant qui serait une bête en cage, j'ai pensé qu'il parlait de Steph', puisque je voyais encore celui-ci comme un jeune mec plein d'énergie qui était parti au Brésil en quête d'aventure.
Tu vois, j'étais bien loin du compte, et je pense que pour une nouvelle, il est essentiel de poser tout de suite le contexte. De donner toutes les informations utiles qui n'entraveront cependant pas l'effet de "chute".
Bien sûr, après j'ai compris qu'il s'agissait d'un gosse adopté. Mais je parlais du passage cité moi .
Et pour l'enfant qui serait une bête en cage, j'ai pensé qu'il parlait de Steph', puisque je voyais encore celui-ci comme un jeune mec plein d'énergie qui était parti au Brésil en quête d'aventure.
Tu vois, j'étais bien loin du compte, et je pense que pour une nouvelle, il est essentiel de poser tout de suite le contexte. De donner toutes les informations utiles qui n'entraveront cependant pas l'effet de "chute".
Re: Commentaires sur Victor et leyla
Salut les amis
et merci pour vos réponses.
En fait, je fais des essais, j'essaye de travailler de temps à autres sur des phrases plus longue. Celle-ci me plait, à voix haute, elle possède une logique qui me botte : il fait le compte, d'octobre à mai ça fait cinq mois.
Je vais revoir cette histoire pour donner certaines informations plus tôt et éviter ce genre de quiproquo qui ne m'était même pas venu à l'esprit. Ça ne me coûte rien.
Pfuuuu... Ce qui me désole le plus, c'est de voir le nombre de fautes que j'ai encore commises...
et merci pour vos réponses.
C'est oublier un peu vite le rôle que tient ce whisky dans cette première partie, à un tel point que c'en est le titre. Il est non seulement un signe par le lien qui relie le personnage principal à son copain, mais de plus le déclencheur de l'intrigue. Sans celui-ci, le personnage n'aurait jamais eût l'audace de se jeter à l'eau. Je vais néanmoins relire mon texte en tenant compte de ta remarque.dom' a écrit:Je ne soulèverais qu'une chose : Les considérations sur le whisky alors qu'il s'inquiète pour son pote.
Hum... pas d'accord. D'habitude, le personnage principal est un plutôt un pondéré et sans ce concours de circonstance troublant, au cours duquel la réflexion n'est pas entrée en jeu, il ne se serait pas jeté dans cette aventure. Enfin, c'est ainsi que je conçoit cette nouvelle, il a été dominé par les évènements.Faut vraiment que t'essaie de soigner la psychologie du perso pour que son départ un peu fou apparaisse comme la seule chose à faire pour lui. Fait lui penser que de toute façon, tout le monde s'en branle de lui : sa femme l'a quitté, ses enfants ne le contactent plus, il se vautre dans l'ivresse pour oublier ses problèmes...
Cet évènement est un moyen pour lui de se sortir de cette situation et de, peut-être une fois dans sa vie, prouver à son ami qu'il est là pour lui ( en partant à sa recherche pour l'aider).
Alors comme ça on trouve mes phrases trop longues ? C'est le rouge vineux qui empourpre.Pacô a écrit:oulah, phrase bien trop longue. A tel point que je n'ai pas compris qui est le sujet de "empourpre" et s'il faut faire l'accord avec "oriflammes" ou non... De plus, je ne vois pas trop le rapport entre le début et la fin de cette phrase. Tu peux donc aisément la couper en deux...Mentalement, je fais le compte : par la fenêtre, les trembles flamboient de leurs couleurs d’octobre, tel des oriflammes leur rouge vineux brûlé d’or empourpre la forêt de mélèze et mon dernier échange de couriel avec Steph date du printemps, au mois de mai pour être exact puisqu’il m’avait souhaité mon demi-siècle.
En fait, je fais des essais, j'essaye de travailler de temps à autres sur des phrases plus longue. Celle-ci me plait, à voix haute, elle possède une logique qui me botte : il fait le compte, d'octobre à mai ça fait cinq mois.
Tiens, il faudra que je lui demande. Car le personnage existe vraiment (à part qu'il n'est pas éTHOlogue - et non ethnologue) et il dit toujours, un 'tit wisk' ?=> c'est quoi ce sobriquet "wisk" ? Les gens qui donnent un diminutif au whisky disent qu'ils vont boire leur petit "sky". (avec le "y" à l'anglaise, pas de son "i", mais le son "aïe"... comme la radio T_T).et si je me buvais un ‘tit wisk ?
Tout à fait d'accord avec toi !Le retour en arrière et la re-compréhension sont très désagréables pour le lecteur.
Je vais revoir cette histoire pour donner certaines informations plus tôt et éviter ce genre de quiproquo qui ne m'était même pas venu à l'esprit. Ça ne me coûte rien.
Pfuuuu... Ce qui me désole le plus, c'est de voir le nombre de fautes que j'ai encore commises...
Nérouje- Talent Génial
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Re: Commentaires sur Victor et leyla
Victor et Leyla
1 - Laphroaigh
— Introuvable… Il reste introuvable. À travers .à travers me semble ne pas convenirl’écouteur du combiné, la voix d’Andrée tremble légèrement. Voilà près d’un quart d’heure que je supporte ses lamentations car je compatis, moi aussi je m’inquiète pour son fils unique, l’un de mes meilleurs copains de lycée tout de même.
— Depuis combien de temps m’avez-vous dit ne plus avoir de nouvelles ?
Mentalement, je fais le compte : par la fenêtre, les trembles flamboient de leurs couleurs d’octobre, telles des oriflammes leur rouge vineux brûlé d’or empourpre la forêt de mélèze et mon dernier échange de courriel avec Steph date du printemps, au mois de mai pour être exact puisqu’il m’avait souhaité mon demi-siècle. .construction à revoir.
Mentalement, je fais le compte mais mon esprit s'évade par la fenêtre, happé par les trembles qui flamboient de leurs couleurs d’octobre, telles des oriflammes. Leur rouge vineux brûlé d’or empourpre la forêt de mélèze. Stéphane aimait s'y promener à cette période. Je me souviens que mon dernier échange de courriel avec lui date du printemps, au mois de mai pour être exact, puisqu’il m’avait souhaité mon demi-siècle
Bientôt cinq mois…
— Il nous a appelés en début d’été pour nous prévenir qu’il ne viendrait pas nous voir avant la rentrée scolaire.
Depuis qu’il vit au Brésil, Steph essaie de passer quelques jours par an en compagnie de ses parents, à Grenoble. Il sait quelle importance ceux-ci accordent à ses visites et leur a même amené Victor, une fois, mais le vieux couple a été tellement choqué qu’il n’a plus renouvelé l’expérience. J’imagine l’enfant dans les cinquante mètres carrés de leur appartement, une bête en cage. Qu’il avait dû être pénible pour eux de renier ce fils adoptif, cet unique descendant et blessant – pour lui – de constater que le fossé familial se creusait encore.
— … et depuis, nous n’avons plus signe de vie.
— Je n’ai moi-même pas de nouvelles depuis cinq mois.
Mon oreille, collée à l’écouteur commence à cuire. J’évite de lui révéler ce que Steph m’avait avoué, à l’époque : il n’irait pas à Grenoble car le gouvernement Pakistanais lui avait remis la charge d’un nouveau cas. Une nouvelle, pour être exact. La pauvrette avait été trouvéeretrouvée ? nue dans les contrées sauvages du Cachemire, se nourrissant d’insectes et de racines, satisfaisant1 PP de trop de toutes les façons cette fin de phrase est à revoir. à ses besoins où elle se trouvait.
— Bon, écoutez, poursuis-je. Je vais réfléchir à la situation et je vous rappelle. O.K ?
— Attends Nicolas, je ne t’ai pas tout dis… il est recherché par la police Brésilienne !
…
Mon silence s’éternisant, Andrée s’alarme :
— Allo ? Allo ! Nicolas, tu es toujours là ?
— Oui, bien sûr que je suis là ! Qu’est-ce que c’est que cette embrouille ?
— Nous avons reçu un courrier de l’ambassade, voilà une semaine, il semble qu’ils aient décidé de lui enlever la garde de Victor, les termes exacts…
Mais je n’écoute plus. Un ethnologue mondialement reconnu, recherché par la police… Steph, qui n’avait jamais fait de mal à une mouche ! Mais cette information n’est pour moi qu’une demi-surprise : lors de notre dernier échange, il m’avait confié les soucis que lui causaient l’administration Brésilienne. Dans ce pays où les démarches d’adoptions étaient strictes, les fonctionnaires exigeaient patte blanche : la phrase suivante est maladroiteun mariage dans la foi catholique, mais en vieux célibataire, il ne savait ce qu’il supportait le moins, les femmes ou la religion…
Des sanglots étouffés me ramènent à la réalité.
Merde…
Écoutez Andrée, je dois réfléchir. Je vous rappelle dans la soirée.
Sitôt raccroché, je lève le regard mais distingue à peine la pendule accrochée au mur. Dix-neuf heures ?
Re-merde !
Dans le verre que je n’ai pas lâché durant toute la conversation, le liquide ambré du Laphroaigh est tiède comme de la pisse d’âne.
Steph… putain, qu’est-ce t’as foutu ?
Une boule d’angoisse me noue l’estomac. Impossible dans ces conditions, de me boire l’apéro peinard sur la terrasse, à regarder la nuit assiéger la montagne ; d’ailleurs, le jour a fui. Je me lève donc et file vers l’évier dans l’intention de me débarrasser du whisky inopportun mais comme j’incline le verre, une coïncidence fige mon geste.
Incroyable ! Voilà des mois que je n’ai pas bu une goutte d’alcool et puis d’un coup, comme ça, je me dis : et si je me buvais un ‘tit whisk ? La découverte de cette boisson aux arômes tourbés date de mes années lycéennes, j’en suis redevable à Steph grand amateur de single malt devant l’éternel. Je regarde mon verre : jeter ce liquide m’est impossible ! Je ne peux le faire sans identifier ce geste à l’abandon d’un copain d’enfance ; alors devant ce signe évident du destin, je porte un toast et fait cul-sec.
Putain d’cul-bénis, peuvent pas foutre la paix aux autres, non ?
D’un pas nerveux, je m’approche de la table et saisis la bouteille. La sobriété de sa vignette m’a toujours séduit, point de château ni de lettrage bourgeois mais la touche authentique de deux tonneaux ; une boisson destinée aux fermiers des highlands. En homme de la terre, je me ressers. L’arrivée de Leyla avait dû accélérer la décision du gouvernement. Il est clair que Steph n’aurait pu laisser passer une occasion pareille, cette chance inouïe – voire unique – va l’aider à couronner trente ans de recherches. Deux cas semblables en si peu de temps ! De plus, lui qui n’a jamais voulu de femme adore jouer les papa gâteau avec les gosses. Où a-t-il bien pu filer ? Dans ma tête, je passe en revue tous ses contacts à l’étranger, les collègues, les amis mais mon petit doigt me dit qu’il est toujours là-bas. Comment aurait-il pu quitter le pays avec ses deux sauvageons ?
Une demi-bouteille plus tard, je pianote le numéro d’Andrée et tombe sur son mari.
— Salut Olivier. Vous pouvez annoncer à votre femme que je file pour le Brésil dès que je trouve un avion.
À moitié saoul, je n’écoute même pas sa réponse et raccroche de peur de lâcher des grossièretés. Voilà l’occasion rêvée pour prendre le large. Mélanie a claqué la porte de la maison familiale depuis deux ans et mes deux « gosses » n’en sont plus depuis longtemps. Rien ne me retient, même Andrée s’est proposée de palier à mon budget plutôt chiche. Demain, je ferme
La deuxième partie du texte, plus alerte, est bonne. La première manque de fluidité dans la construction des phrases et dans l'apport des informations. Peut être mettre une intro qui parlerait de Victor Et Leyla où tu du moins qui introduirait certains personnages et donc ce texte ferait écho. Bred, une prmière partie à revoir pour moi mais une seconde qui donne envie de connaitre la suite.
1 - Laphroaigh
— Introuvable… Il reste introuvable. À travers .à travers me semble ne pas convenirl’écouteur du combiné, la voix d’Andrée tremble légèrement. Voilà près d’un quart d’heure que je supporte ses lamentations car je compatis, moi aussi je m’inquiète pour son fils unique, l’un de mes meilleurs copains de lycée tout de même.
— Depuis combien de temps m’avez-vous dit ne plus avoir de nouvelles ?
Mentalement, je fais le compte : par la fenêtre, les trembles flamboient de leurs couleurs d’octobre, telles des oriflammes leur rouge vineux brûlé d’or empourpre la forêt de mélèze et mon dernier échange de courriel avec Steph date du printemps, au mois de mai pour être exact puisqu’il m’avait souhaité mon demi-siècle. .construction à revoir.
Mentalement, je fais le compte mais mon esprit s'évade par la fenêtre, happé par les trembles qui flamboient de leurs couleurs d’octobre, telles des oriflammes. Leur rouge vineux brûlé d’or empourpre la forêt de mélèze. Stéphane aimait s'y promener à cette période. Je me souviens que mon dernier échange de courriel avec lui date du printemps, au mois de mai pour être exact, puisqu’il m’avait souhaité mon demi-siècle
Bientôt cinq mois…
— Il nous a appelés en début d’été pour nous prévenir qu’il ne viendrait pas nous voir avant la rentrée scolaire.
Depuis qu’il vit au Brésil, Steph essaie de passer quelques jours par an en compagnie de ses parents, à Grenoble. Il sait quelle importance ceux-ci accordent à ses visites et leur a même amené Victor, une fois, mais le vieux couple a été tellement choqué qu’il n’a plus renouvelé l’expérience. J’imagine l’enfant dans les cinquante mètres carrés de leur appartement, une bête en cage. Qu’il avait dû être pénible pour eux de renier ce fils adoptif, cet unique descendant et blessant – pour lui – de constater que le fossé familial se creusait encore.
— … et depuis, nous n’avons plus signe de vie.
— Je n’ai moi-même pas de nouvelles depuis cinq mois.
Mon oreille, collée à l’écouteur commence à cuire. J’évite de lui révéler ce que Steph m’avait avoué, à l’époque : il n’irait pas à Grenoble car le gouvernement Pakistanais lui avait remis la charge d’un nouveau cas. Une nouvelle, pour être exact. La pauvrette avait été trouvéeretrouvée ? nue dans les contrées sauvages du Cachemire, se nourrissant d’insectes et de racines, satisfaisant1 PP de trop de toutes les façons cette fin de phrase est à revoir. à ses besoins où elle se trouvait.
— Bon, écoutez, poursuis-je. Je vais réfléchir à la situation et je vous rappelle. O.K ?
— Attends Nicolas, je ne t’ai pas tout dis… il est recherché par la police Brésilienne !
…
Mon silence s’éternisant, Andrée s’alarme :
— Allo ? Allo ! Nicolas, tu es toujours là ?
— Oui, bien sûr que je suis là ! Qu’est-ce que c’est que cette embrouille ?
— Nous avons reçu un courrier de l’ambassade, voilà une semaine, il semble qu’ils aient décidé de lui enlever la garde de Victor, les termes exacts…
Mais je n’écoute plus. Un ethnologue mondialement reconnu, recherché par la police… Steph, qui n’avait jamais fait de mal à une mouche ! Mais cette information n’est pour moi qu’une demi-surprise : lors de notre dernier échange, il m’avait confié les soucis que lui causaient l’administration Brésilienne. Dans ce pays où les démarches d’adoptions étaient strictes, les fonctionnaires exigeaient patte blanche : la phrase suivante est maladroiteun mariage dans la foi catholique, mais en vieux célibataire, il ne savait ce qu’il supportait le moins, les femmes ou la religion…
Des sanglots étouffés me ramènent à la réalité.
Merde…
Écoutez Andrée, je dois réfléchir. Je vous rappelle dans la soirée.
Sitôt raccroché, je lève le regard mais distingue à peine la pendule accrochée au mur. Dix-neuf heures ?
Re-merde !
Dans le verre que je n’ai pas lâché durant toute la conversation, le liquide ambré du Laphroaigh est tiède comme de la pisse d’âne.
Steph… putain, qu’est-ce t’as foutu ?
Une boule d’angoisse me noue l’estomac. Impossible dans ces conditions, de me boire l’apéro peinard sur la terrasse, à regarder la nuit assiéger la montagne ; d’ailleurs, le jour a fui. Je me lève donc et file vers l’évier dans l’intention de me débarrasser du whisky inopportun mais comme j’incline le verre, une coïncidence fige mon geste.
Incroyable ! Voilà des mois que je n’ai pas bu une goutte d’alcool et puis d’un coup, comme ça, je me dis : et si je me buvais un ‘tit whisk ? La découverte de cette boisson aux arômes tourbés date de mes années lycéennes, j’en suis redevable à Steph grand amateur de single malt devant l’éternel. Je regarde mon verre : jeter ce liquide m’est impossible ! Je ne peux le faire sans identifier ce geste à l’abandon d’un copain d’enfance ; alors devant ce signe évident du destin, je porte un toast et fait cul-sec.
Putain d’cul-bénis, peuvent pas foutre la paix aux autres, non ?
D’un pas nerveux, je m’approche de la table et saisis la bouteille. La sobriété de sa vignette m’a toujours séduit, point de château ni de lettrage bourgeois mais la touche authentique de deux tonneaux ; une boisson destinée aux fermiers des highlands. En homme de la terre, je me ressers. L’arrivée de Leyla avait dû accélérer la décision du gouvernement. Il est clair que Steph n’aurait pu laisser passer une occasion pareille, cette chance inouïe – voire unique – va l’aider à couronner trente ans de recherches. Deux cas semblables en si peu de temps ! De plus, lui qui n’a jamais voulu de femme adore jouer les papa gâteau avec les gosses. Où a-t-il bien pu filer ? Dans ma tête, je passe en revue tous ses contacts à l’étranger, les collègues, les amis mais mon petit doigt me dit qu’il est toujours là-bas. Comment aurait-il pu quitter le pays avec ses deux sauvageons ?
Une demi-bouteille plus tard, je pianote le numéro d’Andrée et tombe sur son mari.
— Salut Olivier. Vous pouvez annoncer à votre femme que je file pour le Brésil dès que je trouve un avion.
À moitié saoul, je n’écoute même pas sa réponse et raccroche de peur de lâcher des grossièretés. Voilà l’occasion rêvée pour prendre le large. Mélanie a claqué la porte de la maison familiale depuis deux ans et mes deux « gosses » n’en sont plus depuis longtemps. Rien ne me retient, même Andrée s’est proposée de palier à mon budget plutôt chiche. Demain, je ferme
La deuxième partie du texte, plus alerte, est bonne. La première manque de fluidité dans la construction des phrases et dans l'apport des informations. Peut être mettre une intro qui parlerait de Victor Et Leyla où tu du moins qui introduirait certains personnages et donc ce texte ferait écho. Bred, une prmière partie à revoir pour moi mais une seconde qui donne envie de connaitre la suite.
Re: Commentaires sur Victor et leyla
J'avais bien saisi cet élément. ce que je disais en fait c'est que c'était maladroit. Que le whisky fut le début de leur amitié et une passion commune c'est très bien ( et c'est logique que devant son verre il y songe) mais ce que je trouvais pas terrible c'était la remarque sur l'étiquette qu'il trouve jolie ( elle me semble hors sujet et je trouve que sa casse la tension dramatique).C'est oublier un peu vite le rôle que tient ce whisky dans cette première partie, à un tel point que c'en est le titre. Il est non seulement un signe par le lien qui relie le personnage principal à son copain, mais de plus le déclencheur de l'intrigue. Sans celui-ci, le personnage n'aurait jamais eût l'audace de se jeter à l'eau. Je vais néanmoins relire mon texte en tenant compte de ta remarque.
Oui j'avais bien compris ça aussi. Et c'est là où je voulais en venir comme ici le sujet c'est l'évènement qui va bouleverser une vie il serait vraiment intéressant d'être dans la tête du personnage pour comprendre comment il va prendre une décision folle en apparence mais qui pour lui est totalement justifié.Hum... pas d'accord. D'habitude, le personnage principal est un plutôt un pondéré et sans ce concours de circonstance troublant, au cours duquel la réflexion n'est pas entrée en jeu, il ne se serait pas jeté dans cette aventure. Enfin, c'est ainsi que je conçoit cette nouvelle, il a été dominé par les évènements.
Quand je disais que ce départ semblait pour lui la seule chose à faire je voulais dire que dans le chaos de son esprit et devant l'affection qu'il porte à son pote il s'est dit : "Je dois faire quelque chose !" (même si cela peut paraitre une décision irraisonnée au premier abord)
Voilà pourquoi je parlais de soin à apporter à la psychologie. Il faut que l'on est le cheminement mental de cet homme, il faut que l'on sache comment cette idée a germée dans son esprit et pas seulement un " L'homme, silencieux, finit son verre cul sec et se lève brutalement pour partir à la recherche de son ami"
c'est plus clair ?
domingo- Talent Génial
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Re: Commentaires sur Victor et leyla
Salut Nico ! Merci pour ton aide.
Le reste, chui OK !
@ Dom'
Tu as une suggestion ?À travers à travers me semble ne pas convenir l’écouteur du combiné, la voix d’Andrée tremble légèrement.
Non, trouvée.Une nouvelle, pour être exact. La pauvrette avait été trouvée retrouvée ?
hé... non mais !se nourrissant d’insectes et de racines, satisfaisant1 PP de trop
Le reste, chui OK !
@ Dom'
Je comprends ce que tu veux dire. Je verrais à reprendre quand j'aurais pondu les trois parties, ça sera plus facile.Il faut que l'on est le cheminement mental de cet homme, il faut que l'on sache comment cette idée a germée dans son esprit et pas seulement un " L'homme, silencieux, finit son verre cul sec et se lève brutalement pour partir à la recherche de son ami"
Nérouje- Talent Génial
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Re: Commentaires sur Victor et leyla
Ha mais ce n'était pas fini ?
Ok. Je comprends mieux l'absence de psychologie : tu ne l'avais pas encore attaquée, si je puis dire.
Ok. Je comprends mieux l'absence de psychologie : tu ne l'avais pas encore attaquée, si je puis dire.
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Re: Commentaires sur Victor et leyla
domingo a écrit:Ha mais ce n'était pas fini ?
Ok. Je comprends mieux l'absence de psychologie : tu ne l'avais pas encore attaquée, si je puis dire.
Nérouje- Talent Génial
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Re: Commentaires sur Victor et leyla
Les premières remarques :
=> comment ça impriment ? J'aurais plus dit "exercent" non ?
=> qu'est-ce qu'un balan ? Ne voulais-tu pas plutôt dire "un léger balancement" ?
=> virgule inutile.
Appréciation linguistique :
Si je dois dire qu'il y a quelque chose qui m'a réellement plu dans cet extrait, c'est la description de la forêt. C'est-à-dire ceci :
Si je devais néanmoins opposer un petit point négatif, c'est que j'aurais aimé ressentir un tantinet plus le sentiment de "libre nature", un dernier paysage qui résiste tant bien que mal à l'ambition dévastatrice de l'homme.
Sinon, le vocabulaire et le ton employés pour évoquer les dangers de l'état sauvage (et en l'occurrence, des crocodiles) sont significatifs et se suffisent à eux-mêmes.
C'est un bon point .
Le souci rencontré, surtout lors du relevé, c'est la typographie. Je ne comprends pas pourquoi tu appliques régulièrement des virgules qui me semblent, pour la plupart, totalement inutiles et même qui entravent la compréhension du récit. Comme la dernière phrase :
En conclusion, d'un point de vue rédactionnel, le style sert bien le scénario puisqu'il influence grandement la démarche de compréhension et de "vision" du lecteur.
Attention néanmoins à ne pas en sortir, comme lors de cette phrase elle aussi soulignée :
Appréciation du scénario :
Alors j'avais une petite question.
Si je comprends bien, il a pris cette décision un peu folle alors qu'il était enivré. Il le dit lui-même ici, pour qualifier la hâte de son départ :
il m'étonnerait fort qu'un individu puisse monter dans un appareil en état d'ivresse.
Soit le terme "cuite" est trop fort, soit il y a une incohérence dans le scénario. Les règles sont strictes, très strictes dans les aéroports et je doute qu'il puisse sincèrement passé au travers .
Ensuite, tu ressasses un peu ce que l'on sait déjà :
Mais quand aborderas-tu la psychologie de celui qui nous narre tout ça ? Est-ce justement souhaité de nous réserver la surprise pour plus tard ?
(ce qui peut être judicieux ; car on a tendance à beaucoup parler des autres mais peu à s'ouvrir nous même à notre propre conscience).
Mes gestes brusques impriment un léger balan à mon hamac ;
=> comment ça impriment ? J'aurais plus dit "exercent" non ?
=> qu'est-ce qu'un balan ? Ne voulais-tu pas plutôt dire "un léger balancement" ?
=> manque pas une lettre quelque part ? (chuté)Par endroits de grands arbres ont chut dans le fleuve,
=> orthographe : fraiset sors m’appuyer au garde corps dans l’espoir de grappiller un peu d’air frai
=> conjugaison : je ne les ai vus (très jolie comme erreur d'ailleurs ^^)Non que je les ait vu
=> typographie : la virgule après "sans honte", que vient-elle faire là ? A mon humble avis, il faut soit la retirer, soit en ajouter une autre, avant, de cette manière : "J’aurais relégué, sans honte,"J’aurais relégué sans honte, la disparition de Stéf aux recoins d’un rayon poussiéreux pour me consacrer à une vaste question existentielle : où exposer le dernier torchon de Marc Levy pour en vendre le plus ?
=> conjugaison : vaLa nuit vas tomber et je pense à la mission que je dois accomplir dans cet enfer.
=> je n'ai pas bien cerné l'utilité de cette réflexion. J'ai bien saisi que tu veuilles dire qu'éventuellement Steph ait pu perdre de son génie et donc "se consumer" puis même s'éteindre ; mais la formulation en elle-même me fait exagérée vis à vis du reste de la narration. Peux-tu m'éclairer ?S’était-il consumé telle une torche ?
=> même question que précédemment : à quoi sert cette virgule ?Je le revois encore, débarquer à l’université vêtu en toute saison d’un pull à col roulé et d’un short
=> formulation un tantinet convenue, voire clichée.de ses éternelles godasses de montagne.
=> pourquoi religieux ?Ça reste pour moi un mystère quasi religieux.
=> tu es sûr de ne pas devoir employer le futur ici : "que ferai-je là-bas ?"que ferais-je, là-bas ?
=> virgule inutile.
Appréciation linguistique :
Si je dois dire qu'il y a quelque chose qui m'a réellement plu dans cet extrait, c'est la description de la forêt. C'est-à-dire ceci :
Le contraste que tu en fais est plutôt révélateur et évocateur de sensations.Je devine quel éternel conflit façonne ce paysage, une lutte paresseuse et inextricable où la végétation envahit le relief et oppresse toute chose, tandis que l’eau grignote, s’infiltre et opère un vrai travail de sape. Par endroits de grands arbres ont chut dans le fleuve, nous obligeant à de larges détours.
Depuis deux jours, la pétarade du bateau-bus martèle la surface du Rio Xingu tandis que nous rampons sous une voûte luxuriante peuplée de serpents plus gros que mon bras. J’en ai aperçu, lovés sur de hautes branches, prêts à se laisser choir sur leurs proies ; réprimant un frisson, je n’ose guère quitter mon hamac et maudit la témérité d’un tel périple. De temps à autre, quand la forêt dévoile un ciel gris plombé, je quitte mon refuge et sors m’appuyer au garde corps dans l’espoir de grappiller un peu d’air frai mais d’ordinaire, les ondées rendent l’atmosphère poisseuse et oppressante.
Si je devais néanmoins opposer un petit point négatif, c'est que j'aurais aimé ressentir un tantinet plus le sentiment de "libre nature", un dernier paysage qui résiste tant bien que mal à l'ambition dévastatrice de l'homme.
Sinon, le vocabulaire et le ton employés pour évoquer les dangers de l'état sauvage (et en l'occurrence, des crocodiles) sont significatifs et se suffisent à eux-mêmes.
C'est un bon point .
Le souci rencontré, surtout lors du relevé, c'est la typographie. Je ne comprends pas pourquoi tu appliques régulièrement des virgules qui me semblent, pour la plupart, totalement inutiles et même qui entravent la compréhension du récit. Comme la dernière phrase :
Mystère !que ferais-je, là-bas ?
En conclusion, d'un point de vue rédactionnel, le style sert bien le scénario puisqu'il influence grandement la démarche de compréhension et de "vision" du lecteur.
Attention néanmoins à ne pas en sortir, comme lors de cette phrase elle aussi soulignée :
... qui fait tout à coup très sentencieuse !S’était-il consumé telle une torche ?
Appréciation du scénario :
Alors j'avais une petite question.
Si je comprends bien, il a pris cette décision un peu folle alors qu'il était enivré. Il le dit lui-même ici, pour qualifier la hâte de son départ :
J'en viens donc à me demander : as-tu lu le règlement des compagnies aériennes ?Bien que les onze heures d’avion jusqu’à Rio De Janero aient eu raison de ma cuite,
il m'étonnerait fort qu'un individu puisse monter dans un appareil en état d'ivresse.
Soit le terme "cuite" est trop fort, soit il y a une incohérence dans le scénario. Les règles sont strictes, très strictes dans les aéroports et je doute qu'il puisse sincèrement passé au travers .
Ensuite, tu ressasses un peu ce que l'on sait déjà :
Il s'agit même là des premières informations glanées au cours du premier extrait. Certes, avec quelques détails de plus, mais l'essence reste la même : une forte amitié au lycée, un ethologue de renom et un marginal avant tout. Stef' on le connaît.Notre affinité date du lycée, période durant laquelle il a découvert les ouvrages de Jean-marc Itard sur les étagères de la bibliothèque familiale. Il avait dévoré le Mémoire et le Rapport de ce savant français, fasciné par le récit de ses tentatives pour éduquer un enfant sauvage, trouvé dans les forêts de l’Aveyron.
Mais quand aborderas-tu la psychologie de celui qui nous narre tout ça ? Est-ce justement souhaité de nous réserver la surprise pour plus tard ?
(ce qui peut être judicieux ; car on a tendance à beaucoup parler des autres mais peu à s'ouvrir nous même à notre propre conscience).
Re: Commentaires sur Victor et leyla
Merci pour ton com' mon ami !
Balan : Pour l'instant, je garde aussi car ça me paraît français. Néanmoins, je n'arrive pas à trouver de définition. Serait-ce un terme de marine ?
Je pense quand même que le caractère de Nico se dessine au fil du récit. Non ? Ou peut-être aimerai-tu en savoir plus sur sa vie ?
Merci, vraiment. Tes com' me sont d'une grande utilité. Je compte finir la première partie de Victor et Leyla en tant que nouvelle qui se suffit. Puis je te demanderais de déplacer le topic dans la section roman car je tiens une trame qui me scotche ! Y'a même une histoire d'amour dedans... c'est Azul qui vas bien se foutre de ma gueule !
P.S : ce que je n'ai pas repris est/sera corrigé.
As-tu relu l'extrait précédent ? J'avais corrigé/modifié dans le sens de tes remarques.
Non, je garde. Imprimer : communiquer (par ex : imprimer un mouvement de rotation à un volant) - Larousse.=> comment ça impriment ? J'aurais plus dit "exercent" non ?Mes gestes brusques impriment un léger balan à mon hamac ;
=> qu'est-ce qu'un balan ? Ne voulais-tu pas plutôt dire "un léger balancement" ?
Balan : Pour l'instant, je garde aussi car ça me paraît français. Néanmoins, je n'arrive pas à trouver de définition. Serait-ce un terme de marine ?
Non, c'est le verbe choir.=> manque pas une lettre quelque part ? (chuté)Par endroits de grands arbres ont chut dans le fleuve,
Es-tu sûr pour la négation ? Puis-je avoir confirmation, s'il te plait ?=> conjugaison : je ne les ai vus (très jolie comme erreur d'ailleurs ^^)Non que je les ait vu
Elle marque un temps d'arrêt que je respecte lors d'une lecture à voix haute. Est-il marqué sans elle ?=> même question que précédemment : à quoi sert cette virgule ?Je le revois encore, débarquer à l’université vêtu en toute saison d’un pull à col roulé et d’un short
dans le sens "inaccessible, incompréhensible." Si ça prête à confusion, je peux trouver autre chose.=> pourquoi religieux ?Ça reste pour moi un mystère quasi religieux.
Ne soit pas impatient ! À vrai dire, cette nouvelle commence à ne plus en être une (mon esprit indomptable... ) Depuis quelques jours, j'entrevois une suite (avec d'autres personnages) où il sera largement question de ce problème. Nico, lui, adore la nature claire et ordonnée, il n'est donc pas sensible à cette jungle qui lui fait peur.Si je devais néanmoins opposer un petit point négatif, c'est que j'aurais aimé ressentir un tantinet plus le sentiment de "libre nature", un dernier paysage qui résiste tant bien que mal à l'ambition dévastatrice de l'homme.
C'est une erreur, bien entendu. Je voulais dire Gueule de bois.J'en viens donc à me demander : as-tu lu le règlement des compagnies aériennes ?Bien que les onze heures d’avion jusqu’à Rio De Janero aient eu raison de ma cuite,
il m'étonnerait fort qu'un individu puisse monter dans un appareil en état d'ivresse.
Soit le terme "cuite" est trop fort, soit il y a une incohérence dans le scénario. Les règles sont strictes, très strictes dans les aéroports et je doute qu'il puisse sincèrement passé au travers.
Oui, je sais. Mais j'ai besoin de préciser ces infos pour la suite.Il s'agit même là des premières informations glanées au cours du premier extrait. Certes, avec quelques détails de plus, mais l'essence reste la même : une forte amitié au lycée, un éthologue de renom et un marginal avant tout. Stef' on le connaît.Notre affinité date du lycée, période durant laquelle il a découvert les ouvrages de Jean-marc Itard sur les étagères de la bibliothèque familiale. Il avait dévoré le Mémoire et le Rapport de ce savant français, fasciné par le récit de ses tentatives pour éduquer un enfant sauvage, trouvé dans les forêts de l’Aveyron.
Franchement, je n'en sais rien !Mais quand aborderas-tu la psychologie de celui qui nous narre tout ça ?
Je pense quand même que le caractère de Nico se dessine au fil du récit. Non ? Ou peut-être aimerai-tu en savoir plus sur sa vie ?
Merci, vraiment. Tes com' me sont d'une grande utilité. Je compte finir la première partie de Victor et Leyla en tant que nouvelle qui se suffit. Puis je te demanderais de déplacer le topic dans la section roman car je tiens une trame qui me scotche ! Y'a même une histoire d'amour dedans... c'est Azul qui vas bien se foutre de ma gueule !
P.S : ce que je n'ai pas repris est/sera corrigé.
As-tu relu l'extrait précédent ? J'avais corrigé/modifié dans le sens de tes remarques.
Nérouje- Talent Génial
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Re: Commentaires sur Victor et leyla
J'ai fait la recherche dans mon propre Larousse 2010 et il me dit :Nérouje a écrit:
Non, je garde. Imprimer : communiquer (par ex : imprimer un mouvement de rotation à un volant) - Larousse.
Balan : Pour l'instant, je garde aussi car ça me paraît français. Néanmoins, je n'arrive pas à trouver de définition. Serait-ce un terme de marine ?
Je ne suis pas sûr que cela corresponde...balan ou ballant n.m (de balancer). Suisse.
Être sur le balan : être indécis.
Oh.Nérouje a écrit:Non, c'est le verbe choir.=> manque pas une lettre quelque part ? (chuté)Par endroits de grands arbres ont chut dans le fleuve,
Eh bien supprime moi ce vilain "t", car c'est une faute pas très jolie !
Je dirais que le "non" suffirait à prédire la négation.Nérouje a écrit:Es-tu sûr pour la négation ? Puis-je avoir confirmation, s'il te plait ?=> conjugaison : je ne les ai vus (très jolie comme erreur d'ailleurs ^^)Non que je les ait vu
Mais c'est surtout le participe passé du verbe "voir" et son auxiliaire qui ont souffert ici .
Tu marques un temps d'arrêt en plein milieu de l'action ?Nérouje a écrit:Elle marque un temps d'arrêt que je respecte lors d'une lecture à voix haute. Est-il marqué sans elle ?=> même question que précédemment : à quoi sert cette virgule ?Je le revois encore, débarquer à l’université vêtu en toute saison d’un pull à col roulé et d’un short
Je connais le sens de "mystère religieux" mais, toutefois, il a un sens beaucoup plus profond que ce que tu me sembles vouloir décrire.Nérouje a écrit:dans le sens "inaccessible, incompréhensible." Si ça prête à confusion, je peux trouver autre chose.=> pourquoi religieux ?Ça reste pour moi un mystère quasi religieux.
Et un mystère quasi religion, c'est un secret séculaire... (et en plus de cela, un secret partagé par plusieurs adeptes)
Peut-être ressentir plus que sa décision hâtive est vraiment une décision hors du commun pour lui... Peut être...Nérouje a écrit:Franchement, je n'en sais rien !Mais quand aborderas-tu la psychologie de celui qui nous narre tout ça ?
Je pense quand même que le caractère de Nico se dessine au fil du récit. Non ? Ou peut-être aimerai-tu en savoir plus sur sa vie ?
Plus ou moins. J'ai erlu en travers pour me remettre l'histoire en tête. (notamment cette histoire de whisky ).Nérouje a écrit:
P.S : ce que je n'ai pas repris est/sera corrigé.
As-tu relu l'extrait précédent ? J'avais corrigé/modifié dans le sens de tes remarques.
Mais je peux le refaire avec plus de concentration oui .
Re: Commentaires sur Victor et leyla
2 - Une ombre dans la nuit
Saloperie d’moustiques ! Qu’est-ce qu’ils bouffaient avant mon arrivée, nom de Dieu ?bien l'humour; je conçois pas un texte sans humour
Mes gestes brusques impriment un léger balan connais pas roulis ?à mon hamac ; pris de nausée je tente d’en calmer les oscillations. Le pont ouvert de la lanchaconnais pas aussi exhibe un spectacle hallucinant : l’Amazonie… Je devine quel éternel conflit façonne ce paysage, une lutte paresseuse et inextricable où la végétation envahit le relief et oppresse toute chose, tandis que l’eau grignote, s’infiltre et opère un vrai travail de sape. Par endroits de grands arbres ont chu dans le fleuve, nous obligeant à de larges détours.
Depuis deux jours, la pétarade du bateau-bus martèle la surface du Rio Xingu tandis que nous rampons sous une voûte luxuriante peuplée de serpents plus gros que mon bras. J’en ai aperçu, lovés sur de hautes branches, prêts à se laisser choirrépétition chu choir sur leurs proies ; réprimant un frisson, je n’ose guère quitter mon hamac et maudit la témérité d’un tel périple. De temps à autre, quand la forêt dévoile un ciel gris plombé, je quitte mon refuge et sors m’appuyer au garde corps dans l’espoir de grappiller un peu d’air frais mais d’ordinaire, les ondées rendent l’atmosphère poisseuse et oppressante. Je ne peux considérer la vétusté de cette l’embarcation sans redouter le pire, une panne, voire un naufrage dont les survivants finiraient dans la panse des crocodiles.et des anacondas ! Je sais qu’ils rodent alentours. Non que je les ait aivus mais l’un des passagers m’a dissuadé, grâce à des gestes éloquents, de laisser pendre mes bras par dessus le bastingage.
Bon Dieu, qu’est-ce que je suis venu me perdre ici ? Tout ça à cause d’un stupide concours de circonstance ! Sans ce flacon de Whisky, je flânerais encore dans ma librairie en l’attente d’une décision que je me savais incapable de prendre. J’aurais relégué, sans honte, la disparition de Stéf aux recoins d’un rayon poussiéreux pour me consacrer à une vaste question existentielle : où exposer le dernier torchon de Marc Levy pour en vendre le plus ?facile tête de gondole ou vitrine pas commercial pour rien le keum
Putain d’bouteille, tu m’y prendra plus !
D’une claque, j’écrase plusieurs moustiques, comme pour me débarrasser de cette promesse maintes fois proférée, mais jamais tenue. Je n’ai pas l’âme d’un aventurier ! Bien que les onze heures d’avion jusqu’à Rio De Janero aient eu raison de ma gueule de bois, la fumée du diesel, les balancements de mon hamac et les prémices d’une tourista carabinée ont ravivé mes maux de tête. Pourtant, je suis assez content de moi. De la capitale, j’ai dégotté une correspondance rapide pour Manaus, au cœur de l’Amazonie puis sept heures de survie dans un bus conduit par une espèce de fou du volant m’ont permis d’atteindre Gurupá, sur le Rio Xingu. Enfin grâce à un savant mélange d’anglais, d’espagnol et de réals, j’ai obtenu une place sur cette lancha où j’ai pu souffler un peu et dormir de nouveau.
La nuit va tomber et je pense à la mission que je dois accomplir dans cet enfer.
La vie est une succession de hasards où l’on doit saisir les bons choix sous peine de sombrer ; un peu comme si le capitaine du bateau-bus n’avait jamais navigué sur ce Rio mais devait agir au feeling, pour éviter tout naufrage. Stéf… Qu’a-t-il pu bien glander, lui qui était devenu si brillant ? S’était-il consumé telle une torche ?
Rien, à l’époque de nos frasques, n’avait laissé entrevoir sa réussite professionnelle.
Notre affinité date du lycée, période durant laquelle il a découvert les ouvrages de Jean-marc Itard sur les étagères de la bibliothèque familiale. Il avait dévoré le Mémoire et le Rapport pourquoi des majuscules ?de ce savant français, fasciné par le récit de ses tentatives pour éduquer un enfant sauvage, trouvé dans les forêts de l’Aveyron. Subjugué, Stéf se considèrese considérait depuis ce temps-là, comme le fils spirituel de ce médecin et anthropologue du dix-huitième siècle. Après avoir traîné ses godasses deux années en médecine, il avait de ce fait, orienté ses études supérieures vers l’éthologie et l’anthropologie. En cet instant, le sujet de sa thèse n’évoque pour moi que de vagues souvenirs : peut-être était-il question de l’imprégnation décrite par Konrad Lorenz ? Je ne sais plus. Toujours est-il que les enfants n’ayant eu aucun contacts humains étaient sa marotte, le cœur de ses recherches. Après son diplôme et quelques ébauches de vie en couple, il avait assumé les prémices de sa misanthropie et plongé corps et âme dans l’enseignement supérieur. Je le revois encore, débarquer à l’université vêtu en toute saison d’un pull à col roulé et d’un short, martelant les escaliers de la faculté de ses éternelles godasses de montagne. Comment son enseignement, bredouillé dans sa barbe broussailleuse, avait-il franchi le premier rang de l’amphi puis cheminé dans les sous-sol de l’université pour s’échapper au grand air et conquérir l’estime des experts du monde entier ? Ça reste pour moi un mystère quasi religieux. Personne n’avait été surpris quand le gouvernement Brésilien lui avait confié, il y a un peu plus de trois ans, la garde d’un enfant trouvé dans la jungle.ben moi si, pourquoi l'ont ils choisi lui ? N’écoutant que sa passion, Stéf avait abandonné sa chaire à l’université de Rennes pour le Brésil, et choisi de s’installer à Vitoria do Xingu – à proximité du lieu où l’enfant avait été trouvé. Puis cet été, il y avait eu Leyla, l’enfant du Cachemire.
Je laisse vagabonder mes pensées. Dans deux jours, je serai chez lui ; que ferai-je là-bas ?
Très bien cet épisode. ça respire l'aventure et tu poses les bonnes questions. Tu décris bien l'Amazonie, on s'y croirait. Vraiment, j'ai hâte de lire la suite.
Saloperie d’moustiques ! Qu’est-ce qu’ils bouffaient avant mon arrivée, nom de Dieu ?bien l'humour; je conçois pas un texte sans humour
Mes gestes brusques impriment un léger balan connais pas roulis ?à mon hamac ; pris de nausée je tente d’en calmer les oscillations. Le pont ouvert de la lanchaconnais pas aussi exhibe un spectacle hallucinant : l’Amazonie… Je devine quel éternel conflit façonne ce paysage, une lutte paresseuse et inextricable où la végétation envahit le relief et oppresse toute chose, tandis que l’eau grignote, s’infiltre et opère un vrai travail de sape. Par endroits de grands arbres ont chu dans le fleuve, nous obligeant à de larges détours.
Depuis deux jours, la pétarade du bateau-bus martèle la surface du Rio Xingu tandis que nous rampons sous une voûte luxuriante peuplée de serpents plus gros que mon bras. J’en ai aperçu, lovés sur de hautes branches, prêts à se laisser choirrépétition chu choir sur leurs proies ; réprimant un frisson, je n’ose guère quitter mon hamac et maudit la témérité d’un tel périple. De temps à autre, quand la forêt dévoile un ciel gris plombé, je quitte mon refuge et sors m’appuyer au garde corps dans l’espoir de grappiller un peu d’air frais mais d’ordinaire, les ondées rendent l’atmosphère poisseuse et oppressante. Je ne peux considérer la vétusté de cette l’embarcation sans redouter le pire, une panne, voire un naufrage dont les survivants finiraient dans la panse des crocodiles.et des anacondas ! Je sais qu’ils rodent alentours. Non que je les ait aivus mais l’un des passagers m’a dissuadé, grâce à des gestes éloquents, de laisser pendre mes bras par dessus le bastingage.
Bon Dieu, qu’est-ce que je suis venu me perdre ici ? Tout ça à cause d’un stupide concours de circonstance ! Sans ce flacon de Whisky, je flânerais encore dans ma librairie en l’attente d’une décision que je me savais incapable de prendre. J’aurais relégué, sans honte, la disparition de Stéf aux recoins d’un rayon poussiéreux pour me consacrer à une vaste question existentielle : où exposer le dernier torchon de Marc Levy pour en vendre le plus ?facile tête de gondole ou vitrine pas commercial pour rien le keum
Putain d’bouteille, tu m’y prendra plus !
D’une claque, j’écrase plusieurs moustiques, comme pour me débarrasser de cette promesse maintes fois proférée, mais jamais tenue. Je n’ai pas l’âme d’un aventurier ! Bien que les onze heures d’avion jusqu’à Rio De Janero aient eu raison de ma gueule de bois, la fumée du diesel, les balancements de mon hamac et les prémices d’une tourista carabinée ont ravivé mes maux de tête. Pourtant, je suis assez content de moi. De la capitale, j’ai dégotté une correspondance rapide pour Manaus, au cœur de l’Amazonie puis sept heures de survie dans un bus conduit par une espèce de fou du volant m’ont permis d’atteindre Gurupá, sur le Rio Xingu. Enfin grâce à un savant mélange d’anglais, d’espagnol et de réals, j’ai obtenu une place sur cette lancha où j’ai pu souffler un peu et dormir de nouveau.
La nuit va tomber et je pense à la mission que je dois accomplir dans cet enfer.
La vie est une succession de hasards où l’on doit saisir les bons choix sous peine de sombrer ; un peu comme si le capitaine du bateau-bus n’avait jamais navigué sur ce Rio mais devait agir au feeling, pour éviter tout naufrage. Stéf… Qu’a-t-il pu bien glander, lui qui était devenu si brillant ? S’était-il consumé telle une torche ?
Rien, à l’époque de nos frasques, n’avait laissé entrevoir sa réussite professionnelle.
Notre affinité date du lycée, période durant laquelle il a découvert les ouvrages de Jean-marc Itard sur les étagères de la bibliothèque familiale. Il avait dévoré le Mémoire et le Rapport pourquoi des majuscules ?de ce savant français, fasciné par le récit de ses tentatives pour éduquer un enfant sauvage, trouvé dans les forêts de l’Aveyron. Subjugué, Stéf se considèrese considérait depuis ce temps-là, comme le fils spirituel de ce médecin et anthropologue du dix-huitième siècle. Après avoir traîné ses godasses deux années en médecine, il avait de ce fait, orienté ses études supérieures vers l’éthologie et l’anthropologie. En cet instant, le sujet de sa thèse n’évoque pour moi que de vagues souvenirs : peut-être était-il question de l’imprégnation décrite par Konrad Lorenz ? Je ne sais plus. Toujours est-il que les enfants n’ayant eu aucun contacts humains étaient sa marotte, le cœur de ses recherches. Après son diplôme et quelques ébauches de vie en couple, il avait assumé les prémices de sa misanthropie et plongé corps et âme dans l’enseignement supérieur. Je le revois encore, débarquer à l’université vêtu en toute saison d’un pull à col roulé et d’un short, martelant les escaliers de la faculté de ses éternelles godasses de montagne. Comment son enseignement, bredouillé dans sa barbe broussailleuse, avait-il franchi le premier rang de l’amphi puis cheminé dans les sous-sol de l’université pour s’échapper au grand air et conquérir l’estime des experts du monde entier ? Ça reste pour moi un mystère quasi religieux. Personne n’avait été surpris quand le gouvernement Brésilien lui avait confié, il y a un peu plus de trois ans, la garde d’un enfant trouvé dans la jungle.ben moi si, pourquoi l'ont ils choisi lui ? N’écoutant que sa passion, Stéf avait abandonné sa chaire à l’université de Rennes pour le Brésil, et choisi de s’installer à Vitoria do Xingu – à proximité du lieu où l’enfant avait été trouvé. Puis cet été, il y avait eu Leyla, l’enfant du Cachemire.
Je laisse vagabonder mes pensées. Dans deux jours, je serai chez lui ; que ferai-je là-bas ?
Très bien cet épisode. ça respire l'aventure et tu poses les bonnes questions. Tu décris bien l'Amazonie, on s'y croirait. Vraiment, j'ai hâte de lire la suite.
Re: Commentaires sur Victor et leyla
Salut Nico !
Tout d'abord, merci pour ta relecture et ton com'
Une chose m'étonne : les noms de lieux ne te disent rien ? Aaaaah.... et le bédéphyle, alors, hein ????
Tout d'abord, merci pour ta relecture et ton com'
Non ! C'est plutôt un mou et un glandeur casanier...facile tête de gondole ou vitrine pas commercial pour rien le keum
Parce que ce sont les titres des ouvrages de ce médecin. Ce n'est pas correct ?Mémoire et le Rapport pourquoi des majuscules ?
Ah, je doute moi aussi depuis que j'ai pondu cette phrase ! En es-tu certain ? L'action se déroulant au présent, et (jusqu'à preuve du contraire) Stéf n'étant pas mort, on peut penser qu'il se considère encore comme son fils spirituel. Donc, l'imparfait est incorrect. Qu'en penses-tu ?Subjugué, Stéf se considère se considérait depuis ce temps-là, comme le fils spirituel de ce médecin et anthropologue du dix-huitième siècle.
Bonne remarque. Je pense que le problème viens du mot que j'ai souligné. Personne parmi les experts de la question puisque même son meilleur pote ne comprend pas pourquoi. À modifier, donc.Ça reste pour moi un mystère quasi religieux. Personne n’avait été surpris quand le gouvernement Brésilien lui avait confié, il y a un peu plus de trois ans, la garde d’un enfant trouvé dans la jungle. ben moi si, pourquoi l'ont ils choisi lui ?
Merci !Très bien cet épisode. ça respire l'aventure et tu poses les bonnes questions. Tu décris bien l'Amazonie, on s'y croirait. Vraiment, j'ai hâte de lire la suite.
Une chose m'étonne : les noms de lieux ne te disent rien ? Aaaaah.... et le bédéphyle, alors, hein ????
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Re: Commentaires sur Victor et leyla
facile tête de gondole ou vitrine pas commercial pour rien le keum
Non ! C'est plutôt un mou et un glandeur casanier...
je parlais de moi
Parce que ce sont les titres des ouvrages de ce médecin. Ce n'est pas correct ?
ben, en fait, je croyais qu'il avait écrit un mémoire et un rapport...
Ah, je doute moi aussi depuis que j'ai pondu cette phrase ! En es-tu certain ? L'action se déroulant au présent, et (jusqu'à preuve du contraire) Stéf n'étant pas mort, on peut penser qu'il se considère encore comme son fils spirituel. Donc, l'imparfait est incorrect. Qu'en penses-tu ?
C'est le "depuis ce temps là" qui me pousse à mettre le passé. Mais la concordance des temps n'est vraiment pas mon fort.
Une chose m'étonne : les noms de lieux ne te disent rien ? Aaaaah.... et le bédéphyle, alors, hein ????
Il est fatigué P'têt l'Amerzone ? ou le Macho fichu ?
Sinon, j'ai relu la famille o boulot en vacances, toujours aussi bien et les trois la vie au grand air ou comment tout exprimer en se passant des bulles.
Non ! C'est plutôt un mou et un glandeur casanier...
je parlais de moi
Parce que ce sont les titres des ouvrages de ce médecin. Ce n'est pas correct ?
ben, en fait, je croyais qu'il avait écrit un mémoire et un rapport...
Ah, je doute moi aussi depuis que j'ai pondu cette phrase ! En es-tu certain ? L'action se déroulant au présent, et (jusqu'à preuve du contraire) Stéf n'étant pas mort, on peut penser qu'il se considère encore comme son fils spirituel. Donc, l'imparfait est incorrect. Qu'en penses-tu ?
C'est le "depuis ce temps là" qui me pousse à mettre le passé. Mais la concordance des temps n'est vraiment pas mon fort.
Une chose m'étonne : les noms de lieux ne te disent rien ? Aaaaah.... et le bédéphyle, alors, hein ????
Il est fatigué P'têt l'Amerzone ? ou le Macho fichu ?
Sinon, j'ai relu la famille o boulot en vacances, toujours aussi bien et les trois la vie au grand air ou comment tout exprimer en se passant des bulles.
Re: Commentaires sur Victor et leyla
Depuis que mon Requiem a déserté la section "Nouvelles", visiblement, je loupe pas mal de chose.
Enfin bon, grâce à toi, Nérouje, je n'ai pas trop trop de retard. ^^
Je ne sais pas pourquoi mais la formulation "flamboyer de" ne sonne pas naturelle à mes oreilles. J'aurais écrit : « Les trembles flamboient dans leurs couleurs d'octobre » ou, moins joli, quelque chose du genre « Les couleurs d'octobre des trembles flamboient »
Peut-être pour ajouter plus de force à la fin de la phrase, je supprimerais le "mais" : « et leur a même amené l’enfant, une fois... Le vieux couple a été tellement choqué qu’il n’a plus renouvelé l’expérience.»
=> J'ai un doute pour "les papa gâteau". Ne faudrait-il pas accorder au moins papa ?
Comme toujours avec toi, il n'y a pas grand chose à redire, excepté des pinaillages de ponctuation ou autres. Peut-être, parfois, la présentation des personnages (Stéf, surtout) est-elle un peu embrouillée, entre les confessions qu'il a faites à son ami, les soucis d'Andrée, ect... Mais rien de bien grave, il me semble, puisque je crois avoir tout saisi jusqu'ici.
L'introduction est très bonne, le procédé classique du "train saisi en marche" est très bien mené et, puisqu'on rejoint le narrateur pile poil au moment ou débute l'action, cette nouvelle donne l'impression d'un moteur chauffé qui démarre au quart de tour. Impression très encourageante s'il en est.
Enfin bon, grâce à toi, Nérouje, je n'ai pas trop trop de retard. ^^
=> Ponctuation : je mettrais deux points après le "car je compatis".— Introuvable… Il reste introuvable. À travers l’écouteur du combiné, la voix d’Andrée tremble légèrement. Voilà près d’un quart d’heure que je supporte ses lamentations car je compatis, moi aussi je m’inquiète pour son fils unique, l’un de mes meilleurs copains de lycée tout de même.
Mentalement, je fais le compte. Par la fenêtre, les trembles flamboient de leurs couleurs d’octobre ; telles des oriflammes, leur rouge vineux brûlé d’or empourpre la forêt de mélèze.
Je ne sais pas pourquoi mais la formulation "flamboyer de" ne sonne pas naturelle à mes oreilles. J'aurais écrit : « Les trembles flamboient dans leurs couleurs d'octobre » ou, moins joli, quelque chose du genre « Les couleurs d'octobre des trembles flamboient »
Il sait quelle importance ceux-ci accordent à ses visites et leur a même amené l’enfant, une fois, mais le vieux couple a été tellement choqué qu’il n’a plus renouvelé l’expérience.
Peut-être pour ajouter plus de force à la fin de la phrase, je supprimerais le "mais" : « et leur a même amené l’enfant, une fois... Le vieux couple a été tellement choqué qu’il n’a plus renouvelé l’expérience.»
Je mettrais une virgule ou un point-virgule après "descendant", pour mettre une légère respiration entre ces deux "-ant", et surtout bien marqué l'incise de "cet unique descendant".J’imagine ce sauvageon dans les cinquante mètres carrés de leur appartement… une bête en cage. Qu’il avait dû être pénible pour eux de renier ce fils adoptif, cet unique descendant et blessant – pour lui – de constater que le fossé familial se creusait encore.
Je placerais une virgule après "redevable à Stéf"Voilà des mois que je n’ai plus bu une goutte d’alcool et puis d’un coup, comme ça, je me dis : et si je me buvais un ‘tit whisk ? La découverte de cette boisson aux arômes tourbés date de mes années lycéennes, j’en suis redevable à Stéf grand amateur de single malt devant l’éternel.
=> "sensible aux coïncidences"Je regarde mon verre : d’un coup, jeter ce liquide m’est impossible ! Ce geste matérialiserait l’abandon d’un copain d’enfance ; je ne suis pas superstitieux mais sensible au coïncidence et ce signe évident du destin me bouleverse.
Je mettrais deux points après "occasion pareille".Il est clair que Stéf ne pouvait laisser passer une occasion pareille, cette chance inouïe – voire unique – allait l’aider à couronner trente ans de recherches.
Je ne vois pas très bien la corrélation logique entre cette phrase et la précédente, que sous-entend le "De plus".De plus, lui qui n’a jamais voulu de femme adore jouer les papa gâteau avec les gosses.
=> J'ai un doute pour "les papa gâteau". Ne faudrait-il pas accorder au moins papa ?
C'est la deuxième fois que le terme est utilisé pour ces enfants, il devrait varier un peu. ^^Comment aurait-il pu quitter le pays avec ses deux sauvageons ?
Tu vas dire que je pinaille, mais pour ce coup-là (l'énorme tuile qui tombe sur le mec) j'aurais vu plutôt une interjection plus vive et brève. Quelque chose comme : "Merde de merde !" ou, "Et merde !". Là, avec cette voyelle centrale dédoublée, on a l'impression d'un truc qui dur, un peu comme quand la catastrophe est entrain de se passer et qu'on essaye vainement de l'arrêter. Du genre un début d'incendie dans la cuisine, alors qu'on cherche de l'eau en tremblant : "Meeeeeeeeeeerde ! Chérie, vite, de l'eau !" Tandis que là, les dés sont jetés.Meeeerde !
Comme toujours avec toi, il n'y a pas grand chose à redire, excepté des pinaillages de ponctuation ou autres. Peut-être, parfois, la présentation des personnages (Stéf, surtout) est-elle un peu embrouillée, entre les confessions qu'il a faites à son ami, les soucis d'Andrée, ect... Mais rien de bien grave, il me semble, puisque je crois avoir tout saisi jusqu'ici.
L'introduction est très bonne, le procédé classique du "train saisi en marche" est très bien mené et, puisqu'on rejoint le narrateur pile poil au moment ou débute l'action, cette nouvelle donne l'impression d'un moteur chauffé qui démarre au quart de tour. Impression très encourageante s'il en est.
Re: Commentaires sur Victor et leyla
Hey, merci Mystère Songe
Je termine la première section ici, car elle est auto-suffisante puis je déménage car je tiens une suite qui me semble valoir le coup.
EDIT : Et ça alors ?
T'inquiètes pas, Victor & Leyla va - d'ici quelques mois - te rejoindre dans la section roman !Depuis que mon Requiem a déserté la section "Nouvelles"
Je termine la première section ici, car elle est auto-suffisante puis je déménage car je tiens une suite qui me semble valoir le coup.
Non non, pas des pinaillages. Depuis le temps, tu as compris que si je peux faire mieux, je ferais en sorte pour le faire. Alors, n'hésites pas dans tes com' à pinailler. D'ailleurs, je suis d'accord avec tout ce que tu as signalé.il n'y a pas grand chose à redire, excepté des pinaillages
Merci !Impression très encourageante s'il en est
EDIT : Et ça alors ?
Sitôt raccroché, je lève le regard mais distingue à peine la pendule accrochée au mur.
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Re: Commentaires sur Victor et leyla
Faut croire que mon radar est encore en rodage, ou alors que ton écriture est assez fluide pour rendre ce genre de "fausse" (du point de vue sémantique) répétition fantomatique !
Je m'attaquerai à la suite dans le courant de la soirée. ^^
Je m'attaquerai à la suite dans le courant de la soirée. ^^
Re: Commentaires sur Victor et leyla
Je ne sais pas très bien pourquoi, mais ce "où la végétation", en parlant d'une lutte, sonne faux. J'aurais mis "au cours de laquelle", par exemple. Certes plus lourd mais qui me semble mieux correspondre à la situation.Je devine quel éternel conflit façonne ce paysage, une lutte paresseuse et inextricable où la végétation envahit le relief et oppresse toute chose, tandis que l’eau grignote, s’infiltre et opère un vrai travail de sape.
=> "garde-corps"De temps à autre, quand la forêt dévoile un ciel gris plombé, je quitte mon refuge et sors m’appuyer au garde corps dans l’espoir de grappiller un peu d’air frais mais d’ordinaire, les ondées rendent l’atmosphère poisseuse et oppressante.
Je séparerais (par un point-virgule ou en recommençant une nouvelle phrase) le "un peu d'air frais" et le "mais d'ordinaire". Le "mais" se rapportant à l'entier de la proposition précédente et non pas simplement aux quelques mots qui le précédent.
Whisky a-t-il vraiment besoin d'une majuscule ? ^^Bon Dieu, qu’est-ce que je suis venu me perdre ici ? Tout ça à cause d’un stupide concours de circonstance ! Sans ce flacon de Whisky, je flânerais encore dans ma librairie en l’attente d’une décision que je me savais incapable de prendre.
=> "aux recoins d'un rayon poussiéreux". Je trouve cette formule pas très heureuse. "Dans les recoins", peut-être ?J’aurais relégué, sans honte, la disparition de Stéf aux recoins d’un rayon poussiéreux pour me consacrer à une vaste question existentielle : où exposer le dernier torchon de Marc Levy pour en vendre le plus ?
Je mettrais une virgule, voir un point entre "Amazonie" et "puis sept heures..."De la capitale, j’ai dégotté une correspondance rapide pour Manaus, au cœur de l’Amazonie puis sept heures de survie dans un bus conduit par une espèce de fou du volant m’ont permis d’atteindre Gurupá, sur le Rio Xingu.
Là aussi, le "où" me fait l'effet d'un cheveux sur la soupe. "Dans le flux de laquelle", est aussi plus lourd mais, à mon avis, plus adapté.La vie est une succession de hasards où l’on doit saisir les bons choix sous peine de sombrer ; un peu comme si le capitaine du bateau-bus n’avait jamais navigué sur ce Rio mais devait agir au feeling, pour éviter tout naufrage.
J'ai un doute, je ne suis pas sûr que ce genre de titre doive être mis en italique mais... je ne pourrais jurer de rien, il faudrait vérifier.^^Il avait dévoré le Mémoire et le Rapport de ce savant français, fasciné par le récit de ses tentatives pour éduquer un enfant sauvage, trouvé dans les forêts de l’Aveyron.
Là, au contraire, je supprimerais la virgule après "de ce fait" qui, à mon sens, n'a aucune raison d'être.Après avoir traîné ses godasses deux années en médecine, il avait de ce fait, orienté ses études supérieures vers l’éthologie et l’anthropologie.
Godasse, répétition d'avec l'extrait cité au-dessus ^^Après son diplôme et quelques ébauches de vie en couple, il avait assumé les prémices de sa misanthropie et plongé corps et âme dans l’enseignement supérieur. Je le revois encore, débarquer à l’université vêtu en toute saison d’un pull à col roulé et d’un short, martelant les escaliers de la faculté de ses éternelles godasses de montagne.
Virgule après "l'amphi"Comment son enseignement, bredouillé dans sa barbe broussailleuse, avait-il franchi le premier rang de l’amphi puis cheminé dans les sous-sol de l’université pour s’échapper au grand air et conquérir l’estime des experts du monde entier ?
Rien a ajouter à mes petits commentaires. Ta narration, fidèle comme une épouse catholique, est toujours aussi fluide, nette, précise et surtout très aboutie, dans le sens qu'elle donne une impression de jet continu, alors que je pense plutôt que tu l'as beaucoup travaillé dans ses détails. C'est idéal, en d'autres termes : un texte travaillé qui donne l'impression d'une coulée continue et spontanée.
Re: Commentaires sur Victor et leyla
Je me lance à mon tour et me permets d'ajouter mon grain de sel. Je viens sans doute un peu tard mais bon... Je vais m'efforcer de ne pas être trop redondant avec les commentaires précédents.
Saloperie d’moustiques ! Qu’est-ce qu’ils bouffaient avant mon arrivée, nom de Dieu ?
Mes gestes brusques impriment un léger balan (???) à mon hamac ; pris de nausée je tente d’en calmer les oscillations. Le pont ouvert de la lancha exhibe un spectacle hallucinant : l’Amazonie… Je devine quel éternel conflit façonne ce paysage, une lutte paresseuse et inextricable où la végétation envahit le relief etJe me lance à mon tour et me permets d'ajouter mon grain de sel. Je viens sans doute un peu tard mais bon... Je vais m'efforcer de ne pas être trop redondant oppresse toute chose, tandis que l’eau grignote, s’infiltre et opère un vrai travail de sape. Par endroits(,) de grands arbres ont chu dans le fleuve, nous obligeant à de larges détours.
Depuis deux jours, la pétarade du bateau-bus martèle la surface du Rio Xingu(,) tandis que nous rampons sous une voûte luxuriante peuplée de serpents plus gros que mon bras. J’en ai aperçu, lovés sur de hautes branches, prêts à se laisser choir (répétition du verbe choir) sur leurs proies ; réprimant un frisson, je n’ose guère quitter mon hamac et maudit (maudis (1ère pers du sing)) la témérité d’un tel périple. De temps à autre, quand la forêt dévoile un ciel gris plombé, je quitte mon refuge et sors m’appuyer au garde corps (garde-corps) dans l’espoir de grappiller un peu d’air frais mais d’ordinaire, les ondées rendent l’atmosphère poisseuse et oppressante. Je ne peux considérer la vétusté de cette (l’) embarcation sans redouter le pire, une panne, voire un naufrage dont les survivants finiraient dans la panse des crocodiles. Je sais qu’ils rodent alentours. Non que je les ait (aie (subjonctif)) vus mais l’un des passagers m’a dissuadé, grâce à des gestes éloquents, de laisser pendre mes bras par(-)dessus le bastingage.
Bon Dieu, qu’est-ce que je suis venu me perdre ici ? (construction incorrecte mais peut-être est-ce un choix stylistique) Tout ça à cause d’un stupide concours de circonstance(s) ! Sans ce flacon de Whisky, je flânerais encore dans ma librairie en ("dans l'attente" est plus correct ici mais dans fait répétition ; peut-être faudrait-il reprendre la phrase) l’attente d’une décision que je me savais incapable de prendre. J’aurais relégué, sans honte, la disparition de Stéf aux ("dans les recoins" convient mieux mais encore répétition de dans) recoins d’un rayon poussiéreux pour me consacrer à une vaste question existentielle : où exposer le dernier torchon de Marc Levy pour en vendre le plus ?
Putain d’bouteille, tu m’y prendra(s) plus !
D’une claque, j’écrase plusieurs moustiques, comme pour me débarrasser de cette promesse maintes fois proférée, mais jamais tenue. Je n’ai pas l’âme d’un aventurier ! Bien que les onze heures d’avion jusqu’à Rio De Jane(i)ro aient eu raison de ma gueule de bois, la fumée du diesel, les balancements de mon hamac et les prémices d’une tourista carabinée ont ravivé mes maux de tête. Pourtant, je suis assez content de moi. De la capitale, j’ai dégotté une correspondance rapide pour Manaus, au cœur de l’Amazonie puis sept heures de survie dans un bus conduit par une espèce de fou du volant m’ont permis d’atteindre Gurupá, sur le Rio Xingu. Enfin grâce à un savant mélange d’anglais, d’espagnol et de réals, j’ai obtenu une place sur cette lancha où j’ai pu souffler un peu et dormir de nouveau.
La nuit va tomber et je pense à la mission que je dois accomplir dans cet enfer.
La vie est une succession de hasards où l’on doit saisir (saisir les choix ne me semble pas approprié ; on saisit plutôt des opportunités) les bons choix sous peine de sombrer ; un peu comme si le capitaine du bateau-bus n’avait jamais navigué sur ce Rio mais devait agir au feeling, pour éviter tout naufrage. Stéf… Qu’a-t-il pu bien glander, lui qui était devenu si brillant ? S’était-il consumé telle une torche ?
Rien, à l’époque de nos frasques, n’avait laissé entrevoir sa réussite professionnelle.
Notre affinité date du lycée, période durant laquelle il a découvert les ouvrages de Jean-marc Itard sur les étagères de la bibliothèque familiale. Il avait dévoré le Mémoire et le Rapport de ce savant français, fasciné par le récit de ses tentatives pour éduquer un enfant sauvage, trouvé dans les forêts de l’Aveyron. Subjugué, Stéf se considère depuis ce temps-là, comme le fils spirituel de ce médecin et anthropologue du dix-huitième siècle. Après avoir traîné ses godasses deux années en médecine, il avait de ce fait (de ce fait ne me paraît pas indispensable), orienté ses études supérieures vers l’éthologie et l’anthropologie. En cet instant, le sujet de sa thèse n’évoque pour moi que de vagues souvenirs : peut-être était-il question de l’imprégnation décrite par Konrad Lorenz ? Je ne sais plus. Toujours est-il que les enfants n’ayant eu aucun contacts humains (aucun contact humain (pas de s)) étaient sa marotte (dire que des enfants sont une marotte ne me paraît pas approprié), le cœur de ses recherches. Après son diplôme et quelques ébauches de vie en couple, il avait assumé les prémices de sa misanthropie et plongé corps et âme dans l’enseignement supérieur. Je le revois encore, débarquer à l’université vêtu en toute saison d’un pull à col roulé et d’un short, martelant les escaliers de la faculté de ses éternelles godasses (répétition) de montagne. Comment son enseignement, bredouillé dans sa barbe broussailleuse, avait-il franchi le premier rang de l’amphi puis cheminé dans les sous-sol de l’université pour s’échapper au grand air et conquérir l’estime des experts du monde entier ? Ça reste pour moi un mystère quasi religieux. Personne n’avait été surpris quand le gouvernement Brésilien (brésilien (pas de majuscule pour les adjectifs)) lui avait confié, il y a un peu plus de trois ans, la garde d’un enfant trouvé dans la jungle. N’écoutant que sa passion, Stéf avait abandonné sa chaire à l’université de Rennes pour le Brésil, et choisi de s’installer à Vitoria do Xingu – à proximité du lieu où l’enfant avait été trouvé (répétition). Puis cet été, il y avait eu Leyla, l’enfant du Cachemire.
Je laisse vagabonder mes pensées. Dans deux jours, je serai chez lui ; que ferai-je là-bas ?
Voilà pour ma contribution et mes observations ponctuelles... à prendre ou à laisser, bien entendu...
De façon générale, j'apprécie plus particulièrement la manière de poser le décor brésilien. En quelques lignes, sans en faire des tonnes, l'atmosphère est bien rendue.
(Désolé pour la taille de la police, je ne suis pas encore au point)
Saloperie d’moustiques ! Qu’est-ce qu’ils bouffaient avant mon arrivée, nom de Dieu ?
Mes gestes brusques impriment un léger balan (???) à mon hamac ; pris de nausée je tente d’en calmer les oscillations. Le pont ouvert de la lancha exhibe un spectacle hallucinant : l’Amazonie… Je devine quel éternel conflit façonne ce paysage, une lutte paresseuse et inextricable où la végétation envahit le relief etJe me lance à mon tour et me permets d'ajouter mon grain de sel. Je viens sans doute un peu tard mais bon... Je vais m'efforcer de ne pas être trop redondant oppresse toute chose, tandis que l’eau grignote, s’infiltre et opère un vrai travail de sape. Par endroits(,) de grands arbres ont chu dans le fleuve, nous obligeant à de larges détours.
Depuis deux jours, la pétarade du bateau-bus martèle la surface du Rio Xingu(,) tandis que nous rampons sous une voûte luxuriante peuplée de serpents plus gros que mon bras. J’en ai aperçu, lovés sur de hautes branches, prêts à se laisser choir (répétition du verbe choir) sur leurs proies ; réprimant un frisson, je n’ose guère quitter mon hamac et maudit (maudis (1ère pers du sing)) la témérité d’un tel périple. De temps à autre, quand la forêt dévoile un ciel gris plombé, je quitte mon refuge et sors m’appuyer au garde corps (garde-corps) dans l’espoir de grappiller un peu d’air frais mais d’ordinaire, les ondées rendent l’atmosphère poisseuse et oppressante. Je ne peux considérer la vétusté de cette (l’) embarcation sans redouter le pire, une panne, voire un naufrage dont les survivants finiraient dans la panse des crocodiles. Je sais qu’ils rodent alentours. Non que je les ait (aie (subjonctif)) vus mais l’un des passagers m’a dissuadé, grâce à des gestes éloquents, de laisser pendre mes bras par(-)dessus le bastingage.
Bon Dieu, qu’est-ce que je suis venu me perdre ici ? (construction incorrecte mais peut-être est-ce un choix stylistique) Tout ça à cause d’un stupide concours de circonstance(s) ! Sans ce flacon de Whisky, je flânerais encore dans ma librairie en ("dans l'attente" est plus correct ici mais dans fait répétition ; peut-être faudrait-il reprendre la phrase) l’attente d’une décision que je me savais incapable de prendre. J’aurais relégué, sans honte, la disparition de Stéf aux ("dans les recoins" convient mieux mais encore répétition de dans) recoins d’un rayon poussiéreux pour me consacrer à une vaste question existentielle : où exposer le dernier torchon de Marc Levy pour en vendre le plus ?
Putain d’bouteille, tu m’y prendra(s) plus !
D’une claque, j’écrase plusieurs moustiques, comme pour me débarrasser de cette promesse maintes fois proférée, mais jamais tenue. Je n’ai pas l’âme d’un aventurier ! Bien que les onze heures d’avion jusqu’à Rio De Jane(i)ro aient eu raison de ma gueule de bois, la fumée du diesel, les balancements de mon hamac et les prémices d’une tourista carabinée ont ravivé mes maux de tête. Pourtant, je suis assez content de moi. De la capitale, j’ai dégotté une correspondance rapide pour Manaus, au cœur de l’Amazonie puis sept heures de survie dans un bus conduit par une espèce de fou du volant m’ont permis d’atteindre Gurupá, sur le Rio Xingu. Enfin grâce à un savant mélange d’anglais, d’espagnol et de réals, j’ai obtenu une place sur cette lancha où j’ai pu souffler un peu et dormir de nouveau.
La nuit va tomber et je pense à la mission que je dois accomplir dans cet enfer.
La vie est une succession de hasards où l’on doit saisir (saisir les choix ne me semble pas approprié ; on saisit plutôt des opportunités) les bons choix sous peine de sombrer ; un peu comme si le capitaine du bateau-bus n’avait jamais navigué sur ce Rio mais devait agir au feeling, pour éviter tout naufrage. Stéf… Qu’a-t-il pu bien glander, lui qui était devenu si brillant ? S’était-il consumé telle une torche ?
Rien, à l’époque de nos frasques, n’avait laissé entrevoir sa réussite professionnelle.
Notre affinité date du lycée, période durant laquelle il a découvert les ouvrages de Jean-marc Itard sur les étagères de la bibliothèque familiale. Il avait dévoré le Mémoire et le Rapport de ce savant français, fasciné par le récit de ses tentatives pour éduquer un enfant sauvage, trouvé dans les forêts de l’Aveyron. Subjugué, Stéf se considère depuis ce temps-là, comme le fils spirituel de ce médecin et anthropologue du dix-huitième siècle. Après avoir traîné ses godasses deux années en médecine, il avait de ce fait (de ce fait ne me paraît pas indispensable), orienté ses études supérieures vers l’éthologie et l’anthropologie. En cet instant, le sujet de sa thèse n’évoque pour moi que de vagues souvenirs : peut-être était-il question de l’imprégnation décrite par Konrad Lorenz ? Je ne sais plus. Toujours est-il que les enfants n’ayant eu aucun contacts humains (aucun contact humain (pas de s)) étaient sa marotte (dire que des enfants sont une marotte ne me paraît pas approprié), le cœur de ses recherches. Après son diplôme et quelques ébauches de vie en couple, il avait assumé les prémices de sa misanthropie et plongé corps et âme dans l’enseignement supérieur. Je le revois encore, débarquer à l’université vêtu en toute saison d’un pull à col roulé et d’un short, martelant les escaliers de la faculté de ses éternelles godasses (répétition) de montagne. Comment son enseignement, bredouillé dans sa barbe broussailleuse, avait-il franchi le premier rang de l’amphi puis cheminé dans les sous-sol de l’université pour s’échapper au grand air et conquérir l’estime des experts du monde entier ? Ça reste pour moi un mystère quasi religieux. Personne n’avait été surpris quand le gouvernement Brésilien (brésilien (pas de majuscule pour les adjectifs)) lui avait confié, il y a un peu plus de trois ans, la garde d’un enfant trouvé dans la jungle. N’écoutant que sa passion, Stéf avait abandonné sa chaire à l’université de Rennes pour le Brésil, et choisi de s’installer à Vitoria do Xingu – à proximité du lieu où l’enfant avait été trouvé (répétition). Puis cet été, il y avait eu Leyla, l’enfant du Cachemire.
Je laisse vagabonder mes pensées. Dans deux jours, je serai chez lui ; que ferai-je là-bas ?
Voilà pour ma contribution et mes observations ponctuelles... à prendre ou à laisser, bien entendu...
De façon générale, j'apprécie plus particulièrement la manière de poser le décor brésilien. En quelques lignes, sans en faire des tonnes, l'atmosphère est bien rendue.
(Désolé pour la taille de la police, je ne suis pas encore au point)
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