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Commentaires "Ombre et Lumière" - Page 3 Empty Re: Commentaires "Ombre et Lumière"

Message  Pacô Mer 28 Déc 2011 - 20:08

L'Un Seul a écrit:Tu croyais que j'avais quitté ces terres ?
Mouahahahahaha.
Oh non ! Je pensais plus que tu avais abandonné le fil de commentaires de ton propre écrit par contre Laughing.

L'Un Seul a écrit:
(1) Je pense qu'ici, les deux phrases portent la même idée - dans la mesure où les agents ne montrent aucun signe de rébellion, le lecteur comprend qu'il coopère du début jusqu'à la fin ; en revanche, si l'un d'eux avait remué, pour quelque raison que ce fût, la précision, indiquée en rouge, eût alors pris tout son sens.
La seconde phrase fait mention d'un "non plus" ; ce qui signifie un rajout. On pourrait s'attendre à ce que les agents se rebellent, mais ils ne le font pas. On aurait pu s'attendre à ce qu'ils se défendent au moment où on leur passe les menottes, mais ils ne le font pas non plus.
C'est une façon de montrer le côté non naturel de leur réaction : ils restent presque inanimés.

L'Un Seul a écrit:
Pacô a écrit:Finalement, ils avaient été emmenés sous bonne garde dans un centre de détention au Nord de Berlin, en attente (1)d’un prochain jugement.
(1) Qu'est-ce qui justifie le "prochain" ? Ou est-ce une formule spécifique ? Ou ces agents ont-ils déjà été inculpés mais finalement libérés grâce à des appuis - dans ce cas, mon commentaire n'a pas lieu, sauf que tu pourrais alors spécifier le fait que ce n'est pas la première fois - ?
Ici, prochain n'a pas le sens de "second" mais son sens étymologique : proche. Le jugement sera proche.

L'Un Seul a écrit:
Pacô a écrit:Son attention se focalisait dessus, (1)comme si rien d’autre ne s’était produit.
(1) Cela manque de précision.
Comment ça ? La précision a été faite dans tout l'extrait précédent : c'est-à-dire la montée de la femme dans la rame, sa prise de parole, ses deux acolytes, Nicolas Berkanov trouvé, puis toute la troupe d'agents qui viennent en renfort, puis ce qu'elle a lui a dit et enfin, le coup de feu fatal.
Préciser reviendrait à être très redondant, non ? Je n'ai pas l'intention de répéter ce qu'il s'est produit, étant donné que c'est très confus dans la tête d'Arthur.

L'Un Seul a écrit:
Pacô a écrit:(1) D’ailleurs, il ne se souvenait déjà plus des détails et ressasser ces évènements lui donnait le tournis.
(1) Cette phrase n'a rien d'incorrecte ; pourtant, tant dans sa forme que dans son contenu, elle me dérange. Les informations qu'elle transmet me semblent un peu trop floues et imprécises - un peu comme la commentaire précédent.
Je m'explique : plus haut, tu parles du "coup de feu fatal", ce que j'appelle un "focus", puis tu parles d'un évènement - terme qui dispense, pour le coup, une impression de "globalité" - ce qui détonne un peu. Peut-être eût-il mieux valu de dire cela au début de l'introspective et détailler ensuite, qu'en penses-tu ?
Euh je ne suis pas d'accord. Justement, la mémoire de Arthur est un peu hors-service. Il n'y a qu'un seul évènement qui lui reste en tête : le coup de feu fatal.
Il serait vraiment très inapproprié de dire qu'il ne se souvient pas de ci, de ça et de cela. Un évènement n'a rien d'une globalité, puisque c'est UN évènement dans toute la période entre l'arrêt à Berlin et l'arrestation des agents.

L'Un Seul a écrit:
(1) Cette précision ne me semble pas très utile ; tu pousses un peu trop loin la personnification, pour le coup. Le contexte ne le permet pas.
(2) Qu'est-ce qu'il n'aime pas ? Que le journal soit jeté à la poubelle ? Ou qu'il soit jeté par un employé de la SCTE ? Ou bien qu'un autre que lui ou son ancien possesseur ne le lise et ne le jette ? Tiens, maintenant que j'y pense - et que j'y réfléchis un peu - , c'est le mot "employé" ici, qui manque un peu de force. Ce que tu souhaites faire passer, finalement, c'est l'idée qu'un gars, anonyme, jette un journal ayant été tenu par une personne, vertueuse, peut-être, assassinée dans le train - et donc, par cet acte, qu'il dédaigne l'héritage du mort, l'héritage des souffrances (?) qu'il portait sur ses épaules et auxquels se rattache le journal ? Cependant, je précise une chose : je pense qu'il ne faut pas faire de "cet employé" un moins-que-rien - afin de faire un contraste entre sa "petitesse" et la "grandeur hypothétique" du mort - mais plutôt en faire un anonyme de passage.
J'ai fait long, très long.
(3) J'aime le passage. Aurons-nous des explications quant à son comportement ?
(1) Le "sans doute" permet surtout, non pas de personnifier, mais de rentrer dans la supposition "délirante" d'Arthur. Si tu enlèves "sans doute", la personnification est plus que renforcée, elle prend une apparence de vérité : le journal attend son lecteur. (ce qui est faux).
(2) Cet employé hypothétique n'est pas vu comme un moins que rien ; Arthur refuse tout simplement l'idée que le journal soit jeté.
L'expliquer maintenant serait un mauvais calcul : il ne sait pas non plus pourquoi il n'a pas envie d'abandonner le journal ici. Je ne peux pas expliquer une envie qu'il ne comprend pas. Je me contente alors de lui faire ressentir ce besoin tout à coup obsédant de récupérer le journal - ce qu'on pourrait appeler une sorte d'intuition.

L'employé de la SCTE n'a que très peu d'importance ; je cite "employé de la SCTE" parce que ce pourraient être vraisemblablement eux qui nettoieraient le train ensuite - d'ailleurs, cette idée se révélera fausse par la suite puisque c'est l'armée qui se chargera d'examiner le train.

Donc non, je ne pense pas qu'il soit judicieux de préciser d'emblée ce besoin de prendre le journal. Et pour répondre à ton petit (3), je dirais que oui, cette réaction aura une explication. Mais dans l'absolu, non, l'expliquer maintenant ne serait pas profitable au récit. N'oublions pas que cette SF aura aussi un peu de fantastique... mais du léger fantastique, à la frontière de l'étrange.

L'Un Seul a écrit:
(1) quelques-uns
(2) Les victimes sont-elles encadrées par les policiers ?
Je prends le (1).
En fait, comme le précise la fin de l'extrait, ce sera l'armée qui encadrera les civils - puisque les militaires comptent s'installer dans la gare. Je vais peut être en faire une précision.

L'Un Seul a écrit:
(1) Ce que tu essaies de faire passer manque un peu de force, peut-être parce que, justement, "l'agitation" et les "bousculades" ne sont pas assez bien rendues et explicitées.
Je ne vais pas faire une critique de ton commentaire - du moins il ne faut pas que tu le prennes comme ça - mais j'ai l'impression que tu me pousses à trop blablater sur des choses pas forcément très pertinentes ; à en faire beaucoup trop, un peu à la façon des romantiques. Pour moi, quand on dit que "ça s'agite", "ça se bouscule", "ça veut faire rentrer un train bondé dans six bus" et que "ces bus attirent les gens comme des moustiques sur une lampe électrique"... c'est largement suffisant pour que le lecteur interprète que c'est un peu la pagaille.
La dernière remarque, sur l'instinct, n'a d'ailleurs pas pour but de faire un constat, mais plutôt de surenchérir sur le fait que les gens se battent presque pour avoir une place dans un bus.

L'Un Seul a écrit:
Pacô a écrit:Un sanglot se coinça dans son (1)œsophage : (2)parfois il se demandait si le grand horloger du monde ne se jouait pas de ses créations, rien que pour égayer ses mornes journées.
(1) Pourquoi "oesophage" ?
(2) Je trouve cette phrase un peu, comment dire, bof, franchement bof. Je m'attendrais à une réflexion de la part d'Arthur, pas toi ?
(1) je vais remplacer par "gorge" je pense.
(2) Là non plus, je ne trouverais pas pertinent qu'Arthur se mette à discourir et à penser profond. Juste avant, je viens de lui faire dire que tout est confus dans sa tête : il est en état de choc. Il survit à cette situation plus qu'il ne la vit. Il ne serait pas du tout crédible qu'il se lance dans une profonde réflexion en ce moment.
Petite remarque : cette phrase est arrangée, mais est de Voltaire à la base. Je ne sais pas si je dois le citer ou la laisser telle qu'elle est à présent.

L'Un Seul a écrit:
Pacô a écrit:Des policiers se déployèrent autour des autobus et tentèrent de contrôler la foule des passagers. Personne ne fit attention à eux ; le tumulte persistait. Le brouhaha couvrit le bruit des moteurs et bientôt, Arthur ne reconnut pas les voix des officiers de celles des victimes. (1)La scène prenait des apparences apocalyptiques.
(1) Je ne le ressens pas - c'est dans ce genre de cas que ton style pourrait exploser et se laisser aller à un décor vraiment "apocalyptique".
Je ne sais pas ce qu'il te faut : si on reprend le détail de la scène :
=> les passagers viennent de vivre un assassinat sous leurs yeux et l'arrestation de personnes effroyables qui font déjà bien parler d'eux dans la presse
=> les gens s'agitent et se bousculent sur le parking
=> ils se battent presque pour rentrer dans les bus, au point de passer pour de bas instincts
=> des policiers armés se déploient tout autour d'eux (alors qu'ils sont civils et théoriquement victimes)
=> les gens ne font même pas gaffe à ce déploiement de force
=> leurs voix et le brouhaha couvre le bruit des moteurs des bus, à tel point que les ordres criés par les flics ne sont même pas entendus
En fait, si tu vivais cette situation là... tu ne la trouverais pas un peu apocalyptique ? ^^

L'Un Seul a écrit:
(1) Cette précision est-elle utile ?
(2) Cet adverbe-là, je trouve, n'est pas justifié.
(3) Cette précision est-elle utile ? (bis)
(4) Pourquoi insister ? Plus haut, tu écris pourtant : "Tous se turent et se retournèrent vers la source de la détonation." Je pense donc que le lecteur comprend bien que le colonel Barbossa s'adresse à toutes et à tous.
(5) Une petite suggestion : "Les deux premiers bus sont réservés aux victimes de cet effroyable assassinat."
(6) Seront-ils encadrés ? Ne penses-tu pas que le colonel doit le préciser ? Et puis, pourquoi ne le ferait-il pas ?
Alors pour toutes les remarques concernant le colonel, je vais essayer de résumer ainsi : c'est un dialogue et je pense qu'on peut être beaucoup plus libre dans sa façon d'écrire pour le faire parler. Déjà, une parole, c'est une retranscription d'un langage oral. Pour faire une certaine crédibilité, il faut éviter le langage trop soutenu - sauf si le personnage s'y prête. Mais là, c'est un militaire et je ne vois pas de militaire employer de terme comme "effroyable" surtout quand il est sur le terrain - et non en train de discourir dans une cérémonie officielle - et quand il vient de tirer un coup de feu en l'air.
L'emploi de "tous" est une manière de faire parler ce personnage : il insiste, il use de son grade, il vient de tirer en l'air - et là pas besoin de parole pour imposer le respect - et dire "tous" ça revient à dire qu'il les domine "tous", et que lui est par conséquent à part de ce "tous".
Dans le chapitre 2, les passagers sont vraiment considérés comme des bêtes entassés. Pour lui, il veut s'en débarrasser. D'ailleurs, pour moi, il ne cherche pas non plus à imposer son autorité, il ne veut pas faire de ces gens ses soldats : mais plutôt qu'ils ne l'emmerdent pas et qu'ils se taisent (et qu'ils se barrent au plus vite). En ce sens, un coup de feu en l'air suffit.

Ensuite, il parle un peu mal. Comme Arthur ne fera sans doute pas toujours la négation "ne...pas". Mais ça, j'ai envie de dire que c'est un peu voulu. Comme le "sérieusement" qui est plus un tic de langage que vraiment nécessaire dans le dialogue ; mais c'est ce genre de tic de langage qui fait qu'un personnage s'identifie dans une histoire Wink.

L'Un Seul a écrit:
Pacô a écrit:(1)Il insista bien sur ces mots. Quelques personnes hochèrent la tête et certains descendirent des véhicules désignés. Le soldat jeta son mégot au sol qu’il écrasa de sa botte noire. Il rangea son arme à la ceinture et précisa, d’un ton plus bas :
(2)« Et que personne ne déroge à cet ordre. Je ne suis pas d’humeur à plaisanter. »
(1) Lesquels ? Les derniers ? Le lecteur ne ressent pas cette insistance ?
(2) Justement, je ne le trouve pas assez intimidant à mon goût.
(1) Là j'ai eu du mal en fait. Je voulais dire "ces derniers mots" au début, mais ça faisait une hideuse répétition - avec les "derniers bus". Alors si tu as une idée pour palier à ce problème...
(2) Un mec qui prend son arme et qui tire en l'air - devant des civils pas très habitués aux armes à feu sans doute - ça ne t'intimiderait pas ? ^^

L'Un Seul a écrit:
Pacô a écrit:(1)Il essuya du revers de la manche son nez puis il se dirigea vers les autobus, prêt à en terminer avec cette histoire.
(1) Tiens, pourquoi ? Il a un rhume ? Very Happy
Non, mais les larmes lui avaient monté aux yeux et il a eu un sanglot réprimé dans la gorge... non ?

Arf', j'ai l'impression que cette fois, je ne prends pas beaucoup de tes suggestions. Cependant, je ne suis pas sûr que tes suggestions enrichissent cette scène. Avec l'extrait précédent, ces deux scènes sont plus d'action que le premier passage par exemple. Au contraire de l'enrichir, j'ai l'impression que s'embarquer dans de grosses descriptions et réflexions dénaturerait le récit. Arthur est choqué, les gens sont excités par la peur, la surprise, cet évènement insolite (etc.) et tu voudrais que je "pose" le récit pour en profiter et faire un petit étalage du ressenti de chacun... je ne suis pas convaincu. Là au contraire, ça bouge, ça s'enchaîne, ça s'énerve... mais ça ne réfléchit pas trop. C'est pas le moment, aurais-je envie de dire.
On pourra faire reprendre un peu la réflexion une fois que Arthur sera à la caserne, où on le fera poireauter 3 heures dans des couloirs surchauffés et où il aura repris un peu ses esprits.
Tu ne crois pas ?

Néanmoins, même si je n'ai pas pris grand chose - quoique j'ai du faire deux ou trois modifications - continue de tout relever. Même si ça ne se voit pas, ça me sert Wink.
Merci Smile.
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Message  Pacô Mer 28 Déc 2011 - 20:25

Suite à tes remarques, j'ai donc procédé à quelques menus changements.
Je te publie les extraits rafistolés :
Six autobus stationnaient sur le parking de la gare. Leur moteur ronronnait et une odeur de cendre se mêlait à l’atmosphère. Les victimes du train se massaient autour et quelques uns montaient déjà dans les véhicules. Néanmoins, elles ne tiendraient pas toutes : on ne rentrait pas un train entier et bondé de la SCTE dans six autobus. Fatigués et nerveux, les gens s’agitaient et se bousculaient. Certains en venaient même aux mains pour trouver une place. Sans savoir vraiment ce qu’ils voulaient, la chaleur des habitacles les attirait comme des mouches sur une lampe électrique. Dans des moments comme celui-là, la citoyenneté, si chère à la République, ne primait plus sur l’instinct.

Un sanglot se coinça dans sa gorge : parfois il se demandait si le grand horloger du monde ne se jouait pas de ses créations, rien que pour égayer ses mornes journées. Arthur vivait une matinée des plus exécrables.

Des policiers se déployèrent autour des autobus et tentèrent de contrôler la foule des passagers en pointant leurs armes de manière dissuasive. Personne ne fit attention à eux ; le tumulte persistait. Le brouhaha couvrit le bruit des moteurs et bientôt, Arthur ne reconnut pas les voix des officiers de celles des victimes. Les ordres se mêlèrent aux contestations ; des poings se levèrent. La scène prenait des apparences apocalyptiques.

Il rejoignit le chef de police, près de l’entrée de la gare, et conversa avec lui. Les deux hommes semblaient en désaccord mais, finalement, ils se serrèrent la main et se séparèrent. Le colonel salua son interlocuteur tandis que celui-ci regagnait une voiture noire officielle, une de celles qui défilaient à Bagdad. Le véhicule traversa la foule de passagers stupéfaits et franchit la rangée de piliers qui délimitaient le parking. Barbossa disparut dans le hall de gare avec d’autres militaires.

Arthur soupira. Après la police, l’armée mettait les pieds dans le plat. Les agents avaient réellement contrarié son retour en France. Il essuya du revers de la manche son nez encore un peu coulant puis il se dirigea vers les autobus, prêt à en terminer avec cette histoire.

Je n'ai donc pas rien fait ^^".
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Message  L'Un Seul Mer 28 Déc 2011 - 21:44

Au regard des réponses, j'ai pris le temps de relire l'extrait en entier sans m'interrompre - ce qui, je dois bien l'admettre, fut le cas la première fois ; je n'écouterai plus Boccelli pendant que je bêta-lis.
Au final, il y a bel et bien certains commentaires qui, en l'état, ne me seraient pas venus à l'esprit et d'autres que j'aurais autrement formulés.

Comme tu pourras le remarquer, je ne m'accroche pas nécessairement à mes commentaires ; j'essaie, par contre, d'en mieux comprendre l'origine et, si besoin est, de les modifier, ou d'en accepter les mauvaises interprétations et/ou motivations. Very Happy

Je corrige donc ces lacunes :

Pacô a écrit:La seconde phrase fait mention d'un "non plus" ; ce qui signifie un rajout. On pourrait s'attendre à ce que les agents se rebellent, mais ils ne le font pas. On aurait pu s'attendre à ce qu'ils se défendent au moment où on leur passe les menottes, mais ils ne le font pas non plus.
C'est une façon de montrer le côté non naturel de leur réaction : ils restent presque inanimés.
Relisons le passage :
Pacô a écrit:Les agents avaient obtempéré et n’avaient montré aucun signe de rébellion. Ils n’avaient pas non plus remué lorsqu’on leur passa les menottes.
Malheureusement, je ne suis toujours pas convaincu par ton explication - la première phrase, pour moi, est suffisamment explicite. Cependant, parce que je peux tout à fait comprendre - malgré ce que j'en ai dit - l'utilité que tu lui trouves, je te propose ceci : "Les agents avaient obtempéré et n'avaient montré aucun signe de rébellion, ni même remués le plus petit doigt lorsqu'on leur passa les menottes" - la phrase n'est pas très harmonieuse, j'en conviens mais, ainsi, le "ni même..." me semble correspondre assez bien à l'idée que tu souhaites transmettre.
Pacô a écrit:Comment ça ? La précision a été faite dans tout l'extrait précédent : c'est-à-dire la montée de la femme dans la rame, sa prise de parole, ses deux acolytes, Nicolas Berkanov trouvé, puis toute la troupe d'agents qui viennent en renfort, puis ce qu'elle a lui a dit et enfin, le coup de feu fatal.
Préciser reviendrait à être très redondant, non ? Je n'ai pas l'intention de répéter ce qu'il s'est produit, étant donné que c'est très confus dans la tête d'Arthur.
Je me suis mal exprimé ; je m'en excuse :
Une petite suggestion : "(...) comme si rien d'autre ne s'était produit en dehors de cette unique et effroyable détonation."
C'est bien de ce genre de précision-là dont je parlais, rien de plus, et je dois même dire que ce n'est pas très important. Disons que cette redondance sert, ici, de "renforcement", non seulement pour le lecteur, mais aussi pour Arthur, comme si cette unique et effroyable détonation se répétait sans cesse dans sa tête - elle se répète alors aussi dans le texte, tu vois ce que je veux dire, mon cher Pacô ? Very Happy
Encore une fois, la suggestion n'est pas à prendre au pied de la lettre, elle sert à me faire comprendre.
PS : Oui, j'ai lu le mot "effroyable", aujourd'hui, mais pas que. ^^
Pacô a écrit:Euh je ne suis pas d'accord. Justement, la mémoire de Arthur est un peu hors-service. Il n'y a qu'un seul évènement qui lui reste en tête : le coup de feu fatal.
Il serait vraiment très inapproprié de dire qu'il ne se souvient pas de ci, de ça et de cela. Un évènement n'a rien d'une globalité, puisque c'est UN évènement dans toute la période entre l'arrêt à Berlin et l'arrestation des agents.
Relisons le passage, toi et moi, main dans la main :
Pacô a écrit:Le coup de feu fatal bourdonnait encore au creux de ses oreilles. Son attention se focalisait dessus, comme si rien d’autre ne s’était produit. D’ailleurs, il ne se souvenait déjà plus des détails et ressasser ces évènements lui donnait le tournis.
Le problème est qu'en disant que "rien d'autre ne s'était produit", tu sous-entends non seulement qu'Arthur ne se souvient plus des détails de l'évènement, mais qu'il ne lui est pas non plus possible de se ressasser ces évènements puisqu'il se focalise sur un seul et unique : celui de la détonation. D'autre part, est-il possible de ressasser des évènements dont on a oublié les détails ? Comment les percevons-nous, dans ce cas ? Comment le perçoit-il (Arthur) ?
Pacô a écrit:
(1) Ce que tu essaies de faire passer manque un peu de force, peut-être parce que, justement, "l'agitation" et les "bousculades" ne sont pas assez bien rendues et explicitées.
Je ne vais pas faire une critique de ton commentaire - du moins il ne faut pas que tu le prennes comme ça - mais j'ai l'impression que tu me pousses à trop blablater sur des choses pas forcément très pertinentes ; à en faire beaucoup trop, un peu à la façon des romantiques. Pour moi, quand on dit que "ça s'agite", "ça se bouscule", "ça veut faire rentrer un train bondé dans six bus" et que "ces bus attirent les gens comme des moustiques sur une lampe électrique"... c'est largement suffisant pour que le lecteur interprète que c'est un peu la pagaille.
La dernière remarque, sur l'instinct, n'a d'ailleurs pas pour but de faire un constat, mais plutôt de surenchérir sur le fait que les gens se battent presque pour avoir une place dans un bus. [/quote]
Encore une fois, j'ai cruellement manqué de clarté - non, franchement, je n'écouterai plus de musique en bêta-lisant - :
Ce que je reproche ici, et d'ailleurs, à l'ensemble de l'extrait, c'est la manque de force de ta plume pour nous faire ressentir les choses. Un exemple ici :
Pacô a écrit:La scène prenait des apparences apocalyptiques.
Vois-tu, "apocalyptique" est le genre de mot que je n'utilise pas ou très peu, un peu comme "ultime" ou "absolu" et il n'y a d'autres comme ceux-là, très difficiles à utiliser et pourtant surexploités. Ce que tu décris, la façon dont tu le décris, ne m'a pas fait ressentir le côté "apocalyptique" de la scène, parce que, justement, ce mot nécessite un schéma particulièrement chaotique, bruyant, un peu comme une rivière torrentueuse, non, un tsunami d'une quarantaine de mètres qui déchirent les littoraux, ce que tu ne parviens pas à retranscrire, en tout cas, pour moi.
Je ne dis pas que la scène que tu décris ne doit pas sembler chaotique pour ceux qui la vivent, parce que eux, la vivent vraiment, voient, respirent, entendent tout de la scène en question, seulement moi, je ne possède que certains éléments, et tous ne sont pas exploités de telle sorte que le lecteur ressente, en fin de compte - et se figure aussi - "les apparences apocalyptiques".
Pacô a écrit:Au contraire de l'enrichir, j'ai l'impression que s'embarquer dans de grosses descriptions et réflexions dénaturerait le récit.
En revanche, je suis on ne peut plus d'accord avec toi sur ce point.
Mauvaise analyse de ma part.
Pacô a écrit:Arthur est choqué, les gens sont excités par la peur, la surprise, cet évènement insolite (etc.) et tu voudrais que je "pose" le récit pour en profiter et faire un petit étalage du ressenti de chacun... je ne suis pas convaincu. Là au contraire, ça bouge, ça s'enchaîne, ça s'énerve... mais ça ne réfléchit pas trop.
Sauf que, comme je l'ai dit, moi, je ne le ressens pas de cette manière, d'où mes commentaires un peu dissonants, enfin, je crois.
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Message  ferdi Mar 24 Jan 2012 - 15:15

Commenter un septième jet après Gwen, MémoireDutemps et Barbara me semble un peu téméraire. J’y vais quand même. Smile

« ils ne semblaient pas voir l’horreur en contrebas et n’allaient pas plus loin que les longues langues de béton armé qui délimitaient l’espace urbain. »
N’y aurait-il dans cette phrase une sorte de pléonasme ?

« les courbatures de ce sommeil imprévisible et improvisé l’élançaient de la nuque aux reins. »
‘improvisé’ sous-entend une action volontaire ; est-ce compatible avec « improvisé ?

« Ce n’étaient pas tant les grosses lunettes rondes qui trahissaient sa profession, mais plutôt le veston gris qui lui serrait la taille »
Après le début ‘Ce n’était pas tant…’ , j’attendais ‘que’ à la place de ‘mais plutôt’ . Je dis cela sans être convaincu. Je ne sais pas où trouver des citations pour étayer cette remarque.

« mais l’on ne s’était que très peu attardé …»
Un de mes profs, autrefois, proscrivait l’emploi de ‘l’on’ ; est-ce toujours d’actualité ?

« …exploitait et traitait sa passion…» Intuitivement, l’emploi de ces deux verbes me gêne.

« Le jeune homme se hâta dans les couloirs silencieux et sûrement encore un peu endormis. »
Je me demande si l’adverbe ‘sûrement’ est nécessaire, sans pouvoir répondre à cette question.

« …ses doigts qui lui semblaient eux-aussi… » Je supprimerais le trait d’union.

«… et le jeune homme s’arrangeait toujours pour rabattre une mèche de cheveux et ainsi la dissimuler.»
Sans doute pour éviter la répétition de ‘pour’, la construction avec ‘ainsi ‘ est un peu lourde.

Ce début est agréable à lire. L’écriture coule bien ; la situation d’ensemble se met peu à peu en place, ce qui renforce l’intérêt du lecteur... J’aime la politique-fiction (Asimov, Ayerdhal…) et ici je ne suis pas dépaysé. L’évocation de problèmes actuels est pour moi un piment supplémentaire.
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Message  Pacô Mar 24 Jan 2012 - 22:51

Merci beaucoup pour ton commentaire ferdi Wink.
Et même si d'autres correcteurs sont passés, ton avis restera toujours pertinent pour la "revue" de ma rédaction !

ferdi a écrit: « ils ne semblaient pas voir l’horreur en contrebas et n’allaient pas plus loin que les longues langues de béton armé qui délimitaient l’espace urbain. »
N’y aurait-il dans cette phrase une sorte de pléonasme ?
Comment ça ?
"ils ne semblaient pas voir l’horreur en contrebas" est une personnification des immeubles, ou plutôt de Berlin, qui sous-entend que cette ville contraste avec le décors.
"n’allaient pas plus loin que les longues langues de béton armé qui délimitaient l’espace urbain." signifie qu'elle est plantée au milieu de la campagne dévastée et que, surtout, rien ne dépasse de l'enceinte de béton. Souvent, les villes ont de grands immeubles, mais plus loin on a des maisons isolées. Enfin, c'est surtout pour montrer que d'un côté il y a la campagne dévastée, et de l'autre la ville... sans "petits bouts de ville" qui dépassent. Tout est aligné, rectiligne, sans déborder.

ferdi a écrit: « les courbatures de ce sommeil imprévisible et improvisé l’élançaient de la nuque aux reins. »
‘improvisé’ sous-entend une action volontaire ; est-ce compatible avec « improvisé ?
Je suppose que tu voulais plutôt parler de "imprévisible" ?
Tu soulignes quelque chose d'intéressant... je dirais néanmoins qu'un sommeil peut-être improvisé et à la fois imprévisible, parce qu'on peut sentir venir le sommeil d'un coup et du coup, s'improviser une position - pas toujours très confortable - pour dormir. Non ?

ferdi a écrit: « Ce n’étaient pas tant les grosses lunettes rondes qui trahissaient sa profession, mais plutôt le veston gris qui lui serrait la taille »
Après le début ‘Ce n’était pas tant…’ , j’attendais ‘que’ à la place de ‘mais plutôt’ . Je dis cela sans être convaincu. Je ne sais pas où trouver des citations pour étayer cette remarque.
Tu as raison. "Ce n'est pas tant ... que" existe bel et bien ; c'est même une jolie tournure.
Je demanderai l'avis d'un grammairien - ou d'une bonne âme par ici ? - pour voir si la mienne marche, parce qu'elle me paraît correcte aussi.

ferdi a écrit: « mais l’on ne s’était que très peu attardé …»
Un de mes profs, autrefois, proscrivait l’emploi de ‘l’on’ ; est-ce toujours d’actualité ?
On le proscrit surtout pour les jeunes, pour éviter la propagation des "on" à toutes les sauces. Mais "on" reste utile quand on ne veut pas définir (justement) et donc rester dans une perspective générale ou mystérieuse.

ferdi a écrit: « …exploitait et traitait sa passion…» Intuitivement, l’emploi de ces deux verbes me gêne.
Pourquoi ?

ferdi a écrit: « Le jeune homme se hâta dans les couloirs silencieux et sûrement encore un peu endormis. »
Je me demande si l’adverbe ‘sûrement’ est nécessaire, sans pouvoir répondre à cette question.
Je me disais que si on enlève le "sûrement", la phrase devient tranchée : les gens sont endormis. Alors que là, c'est juste qu'il n'y a pas de bruit et que donc, on peut supposer que les gens sont probablement/sûrement endormis.
Qu'en penses-tu ?

ferdi a écrit: « …ses doigts qui lui semblaient eux-aussi… » Je supprimerais le trait d’union.
Tu as sûrement raison là par contre.
Il nous faudrait un petit cours sur l'utilisation des traits d'union ^^.

ferdi a écrit: «… et le jeune homme s’arrangeait toujours pour rabattre une mèche de cheveux et ainsi la dissimuler.»
Sans doute pour éviter la répétition de ‘pour’, la construction avec ‘ainsi ‘ est un peu lourde.
Tu proposerais quoi pour alléger le tout ?

ferdi a écrit: Ce début est agréable à lire. L’écriture coule bien ; la situation d’ensemble se met peu à peu en place, ce qui renforce l’intérêt du lecteur... J’aime la politique-fiction (Asimov, Ayerdhal…) et ici je ne suis pas dépaysé. L’évocation de problèmes actuels est pour moi un piment supplémentaire.
Merci beaucoup ferdi Smile.
Je vais essayer de revoir les petits trucs qui m'interpellent et auxquels je ne peux pas répondre moi non plus. Si d'autres correcteurs pouvaient d'ailleurs confirmer quelques hypothèses, ce ne serait pas de refus ! Very Happy

Si tu aimes la politique fiction, ça pourrait effectivement te plaire. Si tu aimes le surnaturel et les questions d'outre-tombe, tu seras aussi servi... J'espère juste qu'elle restera crédible !

Bonne soirée à toi Wink.
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Commentaires "Ombre et Lumière" - Page 3 Empty Réponse à Pacô sur le premier extrait

Message  ferdi Mer 25 Jan 2012 - 14:41



Quand je n’ajoute rien à tes réponses, c’est que tes arguments m’ont convaincu.

« ils ne semblaient pas voir l’horreur en contrebas et n’allaient pas plus loin que les longues langues de béton armé qui délimitaient l’espace urbain. »
Pour moi, il me semble qu’il y a pléonasme car les immeubles sont forcément dans l’espace urbain. En écrivant cela, j’ai l’impression de couper les cheveux en quatre.

« mais l’on ne s’était que très peu attardé …»
Les profs conseillaient de limiter l’emploi de ‘on’ mais proscrivaient le L’ utilisé sans doute pour raison d’euphonie.

ferdi a écrit:« …exploitait et traitait sa passion…» Intuitivement, l’emploi de ces deux verbes me gêne.
Pourquoi ?
Il faut que j’aille plus loin que mon intuition. Est-ce qu’on exploite sa passion ? Est-ce qu’on la traite ? Pour moi, ce n’est pas une évidence : je cultive une passion, m’y consacre, m’y abandonne.

ferdi a écrit:« Le jeune homme se hâta dans les couloirs silencieux et sûrement encore un peu endormis. »
Je me demande si l’adverbe ‘sûrement’ est nécessaire, sans pouvoir répondre à cette question.

Pacô : Je me disais que si on enlève le "sûrement", la phrase devient tranchée : les gens sont endormis. Alors que là, c'est juste qu'il n'y a pas de bruit et que donc, on peut supposer que les gens sont probablement/sûrement endormis.
Qu'en penses-tu ?
Je préférerais ‘’probablement’’

ferdi a écrit:«… et le jeune homme s’arrangeait toujours pour rabattre une mèche de cheveux et ainsi la dissimuler.»
Sans doute pour éviter la répétition de ‘pour’, la construction avec ‘ainsi ‘ est un peu lourde.
Pacô : Tu proposerais quoi pour alléger le tout ?
Je proposerais : et le jeune homme, pour la dissimuler, rabattait toujours une mèche de cheveux.
Ou : et le jeune homme la dissimulait en rabattant toujours une mèche de cheveux.

En relisant le premier extrait, j’ai retrouvé un détail : « Les quartiers HLM s’alignaient…»
Je préférerais : les quartiers d’HLM ; en outre, je me demande si l’expression HLM n’est pas liée à notre époque.

Amusant : la scène des toilettes m'a rappelé des souvenirs. Smile



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Commentaires "Ombre et Lumière" - Page 3 Empty Deuxième extrait.

Message  ferdi Ven 27 Jan 2012 - 19:22

Déjà, quelques rares détails :
« l’étrange mutisme ambiant ne faisait pas naturel »
‘faisait’ me semble appartenir au langage parlé.

« une simple ceinture dorée saillait ses hanches. »
‘saillir’ à la forme transitive, signifie couvrir au sens de s’accoupler.

« une trentaine d’agents s’était réunie »
Intuitivement, j’écrirais ‘réunis’ sans pouvoir justifier ce choix.

Dans ce deuxième extrait, je suis accroché par l’histoire et me pose des questions sur ces agents, leur rôle.

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Message  Pacô Dim 29 Jan 2012 - 11:11

ferdi a écrit: Déjà, quelques rares détails :
« l’étrange mutisme ambiant ne faisait pas naturel »
‘faisait’ me semble appartenir au langage parlé.
Hum... et que proposes-tu ? Parce que j'aime bien cette forme...

ferdi a écrit:« une simple ceinture dorée saillait ses hanches. »
‘saillir’ à la forme transitive, signifie couvrir au sens de s’accoupler.
Je comprends ce que tu veux dire et effectivement, ça craint un peu.
"Une ceinture dorée entourait ses hanches" ?

ferdi a écrit:« une trentaine d’agents s’était réunie »
Intuitivement, j’écrirais ‘réunis’ sans pouvoir justifier ce choix.
Parce que intuitivement, tu adoptes la nouvelle grammaire tolérée par l'Académie qui accepte que le complément du nom soit sujet (ici = "agents"). Mais à l'ancienne école, le sujet reste trentaine, c'est-à-dire un sujet féminin singulier...

ferdi a écrit:
Dans ce deuxième extrait, je suis accroché par l’histoire et me pose des questions sur ces agents, leur rôle.
Ah ah, et je pense que tu n'auras pas fini de t'en poser. Du moins je l'espère ! Twisted Evil
Merci beaucoup pour ton commentaire, et désolé de ne pas répondre très vite. Embarassed

Tu me donneras ton avis globale sur le premier chapitre une fois que tu auras lu le dernier extrait ?
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Message  ferdi Dim 29 Jan 2012 - 16:26

Bon courage pour la suite, entendu pour l'avis global.
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Message  Pacô Dim 29 Jan 2012 - 18:16

Merci beaucoup !
J'essaierai de tenir à jour les nouvelles versions des extraits déjà postés Wink.
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Message  MémoireDuTemps Dim 29 Jan 2012 - 19:33

Bon, j'ai fini de lire tous tes extraits... j'aime beaucoup,
on sent une histoire prenante, bien construite, aux personnages bien dessinés,
bien identifiés. C'est aussi assez visuel, j'imagine bien... mais attention à
ne pas en faire trop sinon ton lecteur risque de trouver le rythme un peu lent.
Tu as quand même un peu tendance à mélanger le passé avant le début de
l'histoire et le présent (je pense à cet abandon des rois bourbons mis à la
poubelle de l'histoire, bonne idée d'en parler mais pourquoi dès le début alors
que le lecteur vient d'entrer... une idée comme ça : faire un appendice où tu
expliquerais quelques éléments du passé sans alourdir ton début. Mais ça se lit
bien, disons que certaines choses peuvent attendre un peu pour être dite afin
de plonger le lecteur dans le monde, l’action, la tête de ce jeune homme, sa vie…

Quelque remarques :

déjà que la tournure de la discussion avec l’enquêteur s’apparentait à des airs inquisiteurs. Pas très clair

Fédération Chinoise peut-être sans majuscule à chinoise (mais cela dépend du contexte, à toi de voir, mais on écrit Confédération suisse)

qui refusaient la communion des marchés. communion bof ! bof! Même si ça se dit.

les peuples d’Asie élisaient leurs représentants qui se rassemblaient au cours de sommets un peu lourd

Ils avaient assassiné un égyptien Égyptien

Plusieurs grosses gouttes de pluie inondèrent tout à coup le quotidien ; l’encre pleurait sur les mauvaises nouvelles ☺☺☺.

croire faire rire beaucoup d’infinitif !

Tiens donc ! Vous êtes un français vous aussi ?

pourquoi il n’appréciait pas les français

ceux qui avaient marqué de leurs plumes les esprits de plusieurs générations. plusieurs plumes par penseur ?

Terrae avait poursuivi la réforme et avait exigé le retrait des rois bourbons, entre autres, des cours d’Histoire des Civilisations beaucoup de d’ et des et phrase bien lourde et mal construite

Les menaces et sanctions économiques avaient riposté bizarre ce verbe pour son sujet

Plus personne ne parlerait des Liaisons dangereuses et des Rois Bourbons en classe tu mets sur le même plan une œuvre et une époque… mets "Liaisons dangereuses"ainsi plutôt

À l’allée, les bus de la caserne

au court des premières minutes

de la vieille Renault tu le répètes plusieurs fois !

auraient pu laisser trainer je ne sais quoi d’explosif

le gradé avait l’air autoritaire pas terrible

prêtait main forte aux français

Arthur, quant à lui, plaint pour lui-même les techniciens responsables de l’entretien des locaux. Pourquoi un présent ?

Arthur traversa les barrières automatiques des bagages. Sur les quais, le grand convoi « Saint-Pétersbourg-Paris » gisait sur ses rails. Des experts en blouse blanche l’examinaient. Le jeune homme pensa à son père qui soignait ses malade ; cette analogie le fit sourire. Le train n’avait pas reçu autant d’attentions depuis longtemps, à en juger par sa mine misérable. Les wagons se laissaient chatouiller sous leurs entrailles de fils tandis que d’autres soldats leur grattaient le dos, à la recherche d’éventuelles anomalies sur la toiture de taule. Dans leurs habitacles, les cabines étaient vérifiées une par une. Parfois, un soldat tirait les rideaux, les secouait et les abandonnait à leur triste sort pour se concentrer sur les banquettes. ☺☺☺ J’aime beaucoup ce passage

Était-ce dû à ses yeux qui pétillaient de joie, son visage qui rayonnait de chaleur ou son sourire qui éclatait de bonheur ? je me disais "chaleur"… "bonheur"… et si "pétillaient de joie" tu remplaçais par "pétillaient un rien railleurs" pour faire une jolie phrase à rime

« Il ne coûte pas cher et sent bon » se vantait-il manque une ponctuation avant l’incise
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Message  Pacô Ven 3 Fév 2012 - 16:36

Oh ! Merci beaucoup.
Je n'ai malheureusement en ce moment pas beaucoup le temps de répondre "profondément" à ces commentaires.
Aussi, je ne préfère pas bâcler une réponse mais je tiens tout de même à vous remercier MémoireDuTemps et ferdi.

A bientôt je l'espèce ! Wink
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Commentaires "Ombre et Lumière" - Page 3 Empty Commentaire du troisième extrait

Message  ferdi Ven 3 Fév 2012 - 17:54

Deux remarques de détail qui relèvent surtout du feeling comme on dit en bon français.

« parfois il se demandait si le grand horloger du monde ne se jouait pas de ses créations, rien que pour égayer ses mornes journées. »
Je préférerais ‘créatures’ à ‘créations’.

« Arthur ne reconnut pas les voix des officiers de celles des victimes. »
Je mettrais ‘distingua’ à la place de ‘reconnut’

Tu m’as fait très bien ressentir l’angoisse d’Arthur. L’intervention de Barbossa a vraiment un style militaire.
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Commentaires "Ombre et Lumière" - Page 3 Empty chapitre ii premier extrait

Message  ferdi Sam 4 Fév 2012 - 19:47



« Arthur s’exécuta bien qu’il venait déjà de passer trop de temps dans cette position. »
Je mettrais le subjonctif après ‘bien que’. ( à l'oreille)

« D’épais sourcils bruns barraient le bas de son front, »
Je vois ici un pléonasme.

L’attente dans le couloir est oppressante, enfin je l’ai ressentie comme telle.
J’ai du mal à cerner le capitaine Hausmann ; parfois, il pose des questions stupides ; est-ce par bêtise ou par habileté ? Le duel verbal entre lui et Arthur me plaît ainsi que l’évolution de ce dernier au cours de l’interrogatoire.

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Commentaires "Ombre et Lumière" - Page 3 Empty Chapitre 2-Extrait 2

Message  ferdi Mar 7 Fév 2012 - 16:38

Quelques détails minimes :

« cette idée mourra très vite…» mourut

« déjà que la tournure de la discussion avec l’enquêteur s’apparentait à des airs inquisiteurs.»
‘s'apparentait à des airs inquisiteurs’ me gêne.

« En plus du sentiment de culpabilité qui le sermonnait,…» Un sentiment qui sermonne, la métaphore me semble hardie.

« …des états asiatiques qui refusaient la communion des marchés…» je préférerais ‘communauté’ à
‘communion’ mais il y aurait répétition, alors je propose ‘union’.

«De nombreux observateurs s’amusaient à comparer les similitudes entre la politique des gouvernements de Terrae de celle des différents représentants de la Fédération. »
Je préférerais ‘à celles des différents …»

Je commence à avoir une vue de la situation géo-politique
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Message  Pacô Sam 11 Fév 2012 - 13:27

ferdi a écrit: « parfois il se demandait si le grand horloger du monde ne se jouait pas de ses créations, rien que pour égayer ses mornes journées. »
Je préférerais ‘créatures’ à ‘créations’.
Le souci, c'est que pour moi "création" faisait référence à "l'horloger" - qui ne crée pas des créatures mais des créations.
Et c'est un clin d'Oeil à Voltaire :
L’univers m’embarrasse, et je ne puis songer – Que cette horloge existe et n’ait point d’horloger.
Ou faire peut-être plus référence à l'horlogerie ? En parlant de se jouer des rouages de son horloge, ou jouait avec les aiguilles... ? ^^

ferdi a écrit:« Arthur ne reconnut pas les voix des officiers de celles des victimes. »
Je mettrais ‘distingua’ à la place de ‘reconnut’
J'adhère !

ferdi a écrit: Tu m’as fait très bien ressentir l’angoisse d’Arthur. L’intervention de Barbossa a vraiment un style militaire.
Tant mieux ! On m'avait pourtant reproché dans une autre correction qu'il ne faisait pas crédible... ? Tu ne l'as pas ressenti ainsi donc ?

ferdi a écrit:« Arthur s’exécuta bien qu’il venait déjà de passer trop de temps dans cette position. »
Je mettrais le subjonctif après ‘bien que’. ( à l'oreille)
Et tu aurais raison, parce que le subjonctif doit toujours suivre la locution "bien que".
Toutefois, les grammairiens justifient l'emploi de l'indicatif pour souligner la réalité d'un fait :
http://www.termium.com/tpv2guides/guides/chroniq/index-fra.html?lang=fra&lettr=indx_titls&page=403.html
C'est aussi une influence du langage parlé.

Mais je vais prendre le subjonctif, parce que j'ai une tendance à être un puriste ^^".

ferdi a écrit:« D’épais sourcils bruns barraient le bas de son front, »
Je vois ici un pléonasme.
Comment ça ?

ferdi a écrit:L’attente dans le couloir est oppressante, enfin je l’ai ressentie comme telle.
J’ai du mal à cerner le capitaine Hausmann ; parfois, il pose des questions stupides ; est-ce par bêtise ou par habileté ? Le duel verbal entre lui et Arthur me plaît ainsi que l’évolution de ce dernier au cours de l’interrogatoire.
Quelle questions stupides exactement ? Histoire de voir si ce sont les bonnes ou s'il y a vraiment des questions stupides.
Sinon, la plupart de ses questions sont orientées ; sans vouloir dévoiler le scénario, ce personnage "Hausmann" aura une incidence bien plus prégnante dans la tournure des évènements.
Merci Smile.

ferdi a écrit:« cette idée mourra très vite…» mourut
Modifié.
(pas joli ce futur planté au milieu ^^)

ferdi a écrit:« déjà que la tournure de la discussion avec l’enquêteur s’apparentait à des airs inquisiteurs.»
‘s'apparentait à des airs inquisiteurs’ me gêne.
Au départ, je voulais "prenait des airs inquisiteurs"... mais ça faisait une répétition de "prendre".
Tu as une suggestion de changement ? ^^

ferdi a écrit:« En plus du sentiment de culpabilité qui le sermonnait,…» Un sentiment qui sermonne, la métaphore me semble hardie.
J'ai remplacé par :
En plus du sentiment de culpabilité qui l'oppressait...

ferdi a écrit:« …des états asiatiques qui refusaient la communion des marchés…» je préférerais ‘communauté’ à ‘communion’ mais il y aurait répétition, alors je propose ‘union’.
Pourtant, en économie on parle de la communion des marchés pour l'Union Européenne...
Par exemple : http://economie-de-communion.fr/

ferdi a écrit:«De nombreux observateurs s’amusaient à comparer les similitudes entre la politique des gouvernements de Terrae de celle des différents représentants de la Fédération. »
Je préférerais ‘à celles des différents …»
Et je crois que tu as raison de préférer Wink.

ferdi a écrit:Je commence à avoir une vue de la situation géo-politique
Là aussi tant mieux, parce que l'atmosphère doit bien se mettre en place.
C'est dommage qu'on puisse pas dessiner vraiment sur le forum... j'aurais aimé pouvoir demander à mes lecteurs comment ils dessineraient le monde, comment ils l'imaginent, comment ils le verraient... Et surtout s'ils arrivent bien à percevoir les nombreuses différences entre notre monde et celui dépeint dans ce roman Smile.
Par exemple... as-tu une remarque à faire sur la mention de Saint-Pétersbourg... ? ^^

Je te remercie beaucoup pour ta lecture ; j'espère avoir répondre correctement à tes corrections, malgré le retard. Embarassed
En plus, même si je ne le montre pas trop, je suis assez fier que tu poursuives la lecture des extraits... je me dis que l'histoire doit un peu t'intéresser ^^".
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Commentaires "Ombre et Lumière" - Page 3 Empty Réponse aux réponses de Pacô

Message  ferdi Sam 11 Fév 2012 - 14:23

ferdi a écrit:« D’épais sourcils bruns barraient le bas de son front, »
Je vois ici un pléonasme.
Comment ça ?
Réponse:Les sourcils sont situés en bas du front.

ferdi a écrit:« déjà que la tournure de la discussion avec l’enquêteur s’apparentait à des airs inquisiteurs.»
‘s'apparentait à des airs inquisiteurs’ me gêne.

Au départ, je voulais "prenait des airs inquisiteurs"... mais ça faisait une répétition de "prendre".
Tu as une suggestion de changement ? ^^
Réponse : Ce n’est pas facile si on veut éviter une répétition
Je propose : avait une apparence d’inquisition, ou une apparence inquisitoriale
Ou : la discussion prenait une tournure inquisitoriale.
Je ne suis pas enthousiasmé par ces propositions mais je ne veux pas esquiver ta demande.

Les questions stupides du capitaine ? ^^
Réponse : Comment la tueuse connaissait-elle le nom de la victime ? Pourquoi êtes-vous allé aux toilettes ? Étiez-vous au courant de l’action des agents ?

Tu me demandes : « as-tu une remarque à faire sur la mention de Saint-Pétersbourg... ? ^^
Non, pas de remarque. Cette mention correspond à l’idée que je me fais de la situation.

Tu as raison de penser que je lis ton texte avec intérêt. Je ne suis pas masochiste.
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Commentaires "Ombre et Lumière" - Page 3 Empty Chapitre 2-Extrait 3

Message  ferdi Sam 11 Fév 2012 - 19:21

D’abord, quelques détails :

« À l’allée, les bus de la caserne ne s’étaient sans doute pas autant précipités que la vieille Renault. »
À l’aller ?

« les deux jeunes gens n’avaient échangé que les strictes commodités d’usage au court des premières minutes,…»
-Commodités ou banalités ?
- au court ou au cours ?

« Les agents auraient pu laisser trainer je ne sais quoi d’explosif. » traîner

« Arthur, quant à lui, plaint pour lui-même les techniciens responsables de l’entretien des locaux.»
- Cet emploi du présent me surprend.
- ‘pour lui-même’ me gêne, en dehors de la répétition de lui.
« la toiture de taule. » de tôle ?
« Arthur sut ce jour là…» ce jour-là

Tu parles de Julien comme d’un officier ; un caporal n’est pas un officier (je fus caporal, hélas.)
Peut-être est-ce différent dans le monde d’Arthur et Julien ?

Ces remarques mineures ne diminuent pas l’intérêt que je prends à ton récit, à la découverte de
l’organisation politique de Terrae. Les modifications des programmes d’histoire me font craindre que cette république ne soit pas tellement démocratique.
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Message  Kazuki Sam 11 Fév 2012 - 19:29

Bonsoir Pâco, je vais me pencher sur ton premier extrait. (Je sais je risque gros pour un premier commentaire, surtout que je viens d'arrivé Razz )

Pâco a écrit:En Une, une photographie du Président de la République, Alphred Mernine, accablé et fatigué, illustrait le gros titre : « Terrae in free fall.

Le "En Une" me rebute quelque peu, j'aurais tendance à dire "A la une" plutôt. Je trouve que cela sonne mieux à la lecture. Mais après ce n'est juste que mon avis personne, ce n'est en rien une faute d'orthographe...

Mise à part ce petit mot de rien du tout, je reste songeur et rêveur quand à la suite de l'histoire. Très sincèrement je trouve que ta plume est fluide et que tu maîtrises bien la construction de ton histoire.
Rien à redire sur l'orthographe, bien que mon niveau dans ce domaine soit très faible, je ne pense pas me tromper en disant qu'il n'y a pas de fautes d'orthographe. Wink

Pour finir, le petit extrait avec la musique est "Amazing" ...


Dernière édition par Kazuki le Mer 15 Fév 2012 - 13:44, édité 1 fois
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Message  Pacô Lun 13 Fév 2012 - 12:44

Oh, tu risque rien du tout en t'attaquant à moi. Very Happy

Pour commencer, merci de ton commentaire ; c'est toujours gratifiant d'avoir la confirmation qu'on ne nage pas en plein délire d'égo quand un nouvel arrivant bien commenter notre texte Laughing.

Pour reprendre ce qui te butait un peu, un autre correcteur avait déjà rencontré le même souci que toi. Cependant, en jargon journalistique, ce qui est "à la une" est une information majeure reprise par toutes les rédactions - dans le sens spirituelle du terme - c'est-à-dire que c'est l'information à ne pas manquer, tandis que ce qui est "en une", c'est l'information qui est la première traitée dans un journal - dans le sens pratique du terme - c'est-à-dire que c'est l'information qu'un quotidien a décidé de la traiter en premier et de la mettre "à sa Une personnelle".
Voilà un peu ce qui diffère entre les deux termes.
Pour exemple, Le Figaro Magazine a décidé l'autre jour de mettre en Une un dossier sur les "cowl-girl" alors que les sujets à la Une était plutôt le grand froid et la proche déclaration de candidature de Sarkozy.

Ceci dit, j'admets que je tatillonne et, plus je relis le passage, plus je me dis que je devrais faire fis de ce détail linguistique puisqu'à la lecture, je trouve que "En Une, une photographie" passe moins bien que "A la Une, une photographie".
J'attends encore peut-être un peu, le temps de voir si c'est vraiment très gênant Wink.

Ah, tu aimes la vidéo sinon ? Elle donne envie ? Very Happy
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Message  Kazuki Mer 15 Fév 2012 - 13:53

Ok, merci pour le petit rappel Smile

Pâco a écrit:
Ah, tu aimes la vidéo sinon ? Elle donne envie ?

Oui, la musique est très prenante et les images sont aussi bien faites ! Smile


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Message  Fierrottp Ven 17 Fév 2012 - 8:35

Bonjour! J'ai lu tout ton texte et je suis agréablement surpris par la qualité du récit!

On voit que tout est vraiment travaillé. J'ai l'impression de me replonger dans mes premières lectures d'Herbert!

Beaucoup de choses ont été dites et je ne sais trop quoi rajouter. En effet, on ne commente pas de la même façon de la littérature (et je considère ton texte comme tel) et les textes à effet commerciaux que l'on trouve un peu partout. Ainsi, ton texte ne se corrige pas vraiment, il s'étudie, se commente et se critique.

Félicitation à toi pour ce travail. J'essaierai de rajouter quelques commentaires néanmoins quand le temps me le permettra. Je souhaitais juste te faire part de cette remarque.
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Message  Pacô Sam 18 Fév 2012 - 13:34

Merci beaucoup Fierrottp Smile.
Ainsi, ton texte ne se corrige pas vraiment, il s'étudie, se commente et se critique.
Très juste ; d'ailleurs j'attends aussi des critiques sur le fond. Disons qu'on peut très bien ne pas être d'accord avec ma vision des choses, sachant que ce texte propose une certaine conception du monde. Une autre façon d'envisager la politique mais aussi d'envisager le spiritisme de notre raison d'être - vous avez aussi le droit de m'indiquer que mon projet est prétentieux ^^".
Au contraire même, c'est parfois dans la discussion avec d'autres que je construis un peu mieux mon scénario, que je corrige certaines idées etc.

D'ailleurs, en ce moment, il me faudrait un petit coup de pied dans - là où vous pensez tous - parce que je stagne. Les partiels ont été fatals, et depuis ces examens, j'ai beaucoup plus de mal à me concentrer sur le récit.

Dans tous les cas, je te remercie encore une fois de ton intervention Wink.
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Message  Capo Ven 4 Mai 2012 - 22:15

J'aime beaucoup l'histoire, surtout ce nouveau monde géopolitique qu'on découvre petit à petit. Les passages avec les agents sont très réussis, notamment celui du début dans le train. On ressent bien l'angoisse de ton héros et des passagers. Surtout n'abandonne pas, il y a un gros potentiel!
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Message  Pacô Mer 9 Mai 2012 - 16:33

Bonsoir Cabo,

J'avais lu ta réponse samedi mais n'avais pas eu le temps de te répondre et te remercier.
J'espère que ce que tu dis et vrai : qu'il y a du gros potentiel. J'aimerais vraiment pouvoir la terminer tranquillement cette histoire, mais à chaque fois que je me relance dans la rédaction, interviennent soient des partiels, soit un stage, soit un job d'été... ou pire encore, des travaux de com' à faire pour l'association.

Mais promis, je vais poursuivre. Surtout si beaucoup de gens comme toi m'en donnent la motivation !

Bon après-midi à toi,

Wink
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