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Commentaires "Ombre et Lumière" - Page 4 Empty Re: Commentaires "Ombre et Lumière"

Message  MémoireDuTemps Mer 9 Mai 2012 - 18:54

Pacô a écrit:

Après une longue étreinte, ils se séparèrent, presque à
contrecœur.
« Je crois que je n’ai jamais eu aussi peur de ma
vie, dit Julien. Quand j’ai appris que les agents avaient attaqué
ton train ce matin, j’ai pensé à toi et…
– Je sais, le
rassura Arthur, mais ils ne m’ont rien fait.
– Je te jure.
S’ils t’avaient touché un seul cheveu, je les aurais tous
massacrés un par un.
– Je n’en doute pas, rit l’étudiant.
J’aurais peut-être dû leur demander de me faire mal, juste pour
voir ça.
– Rigole, gros mariol. T’aurais sûrement moins fait
le fier. »
Arthur approuva puis soupira. Julien avait ce pouvoir
étrange sur lui : il parvenait à lui faire oublier ses craintes,
ses malheurs et même ses angoisses, comme s’il aspirait toutes ses
ondes négatives. En vérité, Julien avait toujours été un grand
frère. Débarquée de la province italienne avec quelques petites
économies en poche dans le VIIème arrondissement, la famille
Moretti avait très vite été la cible des commérages du quartier.
Les voisins n’aimaient pas trop les étrangers, et encore moins
ceux qui ne possédaient pas une fortune à dépenser ou à exposer.
Monsieur et Madame Pasceli, descendants aisés d’une lignée de
médecins respectés, s’étaient pris de sympathie pour les
nouveaux arrivants. Marie Pasceli travaillait encore à cette époque
au siège de la banque suisse Cooper et avait arrangé les affaires
des Moretti pour qu’ils contractent un crédit suffisant et sans un
énorme taux d’intérêt. Antoine Pasceli quant à lui, membre du
conseil d’administration du centre hospitalier de Saint-Picpus,
avait convaincu les actionnaires de délivrer un emploi au père et à
la mère : l’un serait attitré au service technique du centre,
l’autre femme de ménage. Beaucoup s’amusaient de leur situation,
parce qu’il n’était pas courant de rencontrer de simples
subalternes dans les riches banlieues du VIIème. Aujourd’hui,
Monsieur Moretti dirigeait le service technique et Madame Moretti
avait monté sa boutique de lingerie féminine qui avait reçu les
faveurs de la grande marque Etam.
Julien avait toujours été très
reconnaissant de l’aide salutaire des parents d’Arthur. Le jeune
étudiant savait que son ami s’était juré de toujours prendre
soin de leur fils et de le considérer comme un
petit frère. Ainsi, dès leur plus jeune âge, Arthur et Julien se
fréquentaient, jouaient et s’élevaient ensemble.


Le petit Moretti
avait redoublé une classe à cause de son déménagement
et les professeurs de l’école élémentaire du
quartier jugeaient qu’un enfant italien ne pourrait supporter la
fine éducation parisienne sans revoir les premières notions
rudimentaires. Ils s’étaient alors retrouvés dans la même
promotion et s’étaient par la suite suivis au collège puis au
lycée. Au fil du temps, leur relation avait muri
et s’était solidement attachée l’un à l’autre.

Julien
ramena son ami dans le grand hall de gare. Frédéric Pignol semblait
satisfait de sa mission puisqu’il les observait avec un œil
bienveillant. Le caporal demanda à Arthur de patienter et
l’abandonna. Il s’immergea dans la masse d’officiers qui
conversaient. Dans l’attente, Arthur s’assit. Il rêvassa
longuement ; de nombreux voyageurs avaient dû franchir la barrière
des contrôles des bagages depuis l’ouverture de l’établissement.
Il imagina la tête qu’ils auraient s’ils voyaient tout ce bazar
: une petite figure déconfite mais très réservée. Les berlinois
étaient connus pour être des gens très passifs. Leurs
représentants à l’Assemblée n’avaient jamais fait parler d’eux
et ils se prononçaient très souvent en faveur de la majorité
parlementaire. Pour tout dire, Berlin était une ville qui souffrait.
La République ne lui avait pas vraiment pardonné son écart de
conduite lorsqu’elle s’était engagée dans le nazisme et avait
renoncé à son siège à Bagdad. Adolphe
pourquoi écrit à la
française ?
Hitler – Arthur eut un
doute sur l’exactitude de son nom – avait mené une politique
dissidente et dangereuse. Alors que la Fédération Chinoise avançait
vers un certain embryon de collaboration internationale, cet homme
avait désiré soumettre les futures provinces environnantes à son
joug. En contre-pied de la République, il avait créé le Reich :
l’empire allemand. Très vite, il avait annexé bon nombre de
régions faibles, comme la Pologne et l’Autriche puis il s’était
attaqué à la Belgique et à la France. Dépassée par les
événements, Bagdad avait mis très longtemps avant de réagir ;
Paris fut considérée comme conquise pendant quatre ans. Enlisée
dans ce mauvais départ, la République naissante avait confié la
tâche aux riches provinces d’Amérique du Nord et à Londres de
résoudre le conflit et de chasser l’emprise allemande. Un
débarquement eut lieu en Normandie et quelques vieilles rumeurs
racontaient que des hordes de soldats avaient envahi le Reich. Hitler
se suicida avant que Berlin ne tombe entre les mains de Terrae.
Arthur se souvenait avoir lu cette histoire dans un livre emprunté à
la bibliothèque, une qu’il affectionnait parce qu’elle proposait
des titres inédits d’auteurs qui avaient vécu avant
l’instauration de Bagdad et du premier président, Franklin
Roosevelt. Néanmoins, ce passage de la civilisation allemande
n’était pas mentionné dans les programmes scolaires. L’étudiant
en avait un jour demandé la raison à son père et il lui avait
répondu que la République préférait ignorer ce sombre instant qui
avait failli la faire chuter, tout juste née. Depuis cependant,
Berlin était persécutée par les autres provinces qui lui
reprochaient sa première trahison. Ce constat expliquait pourquoi
d’énormes industries creusaient ses terres et tuaient sa nature :
l’Assemblée les lui avait imposées en punition de l’outrage
commis à son égard. Le nouveau représentant, Wilhelm Pieck,
s’était soumis aux exigences de Bagdad et avait même dû accepter
une présence militaire sur son sol durant plusieurs années.
Aujourd’hui, la population allemande subissait sans le savoir les
travers de ses aïeux puisqu’elle s’adonnait des jours entiers à
piller ses propres ressources et ne revenait dans ses rues qu’à la
nuit tombante. Berlin était devenue une ville déshéritée et
asservie à cause de la folie d’un homme qui crut conquérir le
monde.

Intéressant
ce passage, maintenant peut-on parler de cette période et de ce
dictateur que comme un conquérant,,, par contre je trouve pas mal
ton idée de mettre une partie en rumeur si ton propos n'est pas de
t'étendre là-dessus, mais justement les « camps »
pourraient être abordés ainsi... comme je ne lis pas tes extraits
d'une traite je ne sais plus trop quand je situe ton action par
rapport au rappel de ce passé.


Trois heures
s’étaient écoulées et Arthur s’ennuyait. Les va-et-vient des
soldats ne l’intéressaient plus et le brouhaha des discussions
l’étourdissait. Julien lui fit signe qu’il allait bientôt le
rejoindre, alors qu’Arthur grimaçait, et signa deux ou trois
formulaires. Il s’entretint avec quatre de ses collègues un
instant. Ils se saluèrent enfin, la main tendue vers la tempe – le
geste qui amusait beaucoup l’étudiant de nature assez
récalcitrante – puis se quittèrent. Le caporal Moretti convia son
ami à sortir, à l’aide d’une petite tape sur l’épaule.
«
J’ai demandé à ce qu’on me fasse terminer mon service plus tôt,
expliqua-t-il. Je rattraperai mes heures à Boulogne mais je peux te
raccompagner jusqu’à Paris.
– Tu ferais ça pour moi ? se
réjouit faussement Arthur alors que ses jambes endormies se
détendaient.
– Estime-toi heureux mon gars, ça aurait pu être
pire ! Allez suis-moi. »
Ils contournèrent les plantes entassées
et les guichets, puis traversèrent les portes en verre, ouvertes
comme des bras accueillants. L’obscurité gagnait déjà les tentes
sur les bords et le haut du parking. Seuls les halos réconfortants
des lampadaires étendaient de larges empreintes lumineuses. Le
colonel Barbossa cria une instruction, près des lignes ferroviaires.
Arthur sursauta, comme si cette voix brisait les bourdonnements
conventionnés
bizarre ici
de l’agitation de la gare.
«
Il a un bon coffre ce type, dit-il

Ouais, on peut dire répétition
ça, consentit Julien. Mais ce n’est pas un
mauvais soldat, malgré ses airs de brute. Je te garantis que quand
il pousse des gueulantes, elles sont justifiées et plus personne ne
bronche.
– Ah, ça je veux bien te croire, déclara Arthur en
pensant
à son coup de feu devant les bus.
– Et puis ce
mec vient directement de Budapest, poursuivit son ami.
Tout ça, ça veut dire que Bagdad s’en mêle personnellement.

Il a parlé du Général Scrooge, ce matin. C’est qui ?

C’est le grand patron
des armées d’Eurasie, mon chef suprême, répondit Julien en
prenant
une voix éraillée. Non, plus sérieusement,
c’est l’un des
militaires les plus décorés du monde, l’idole de tout bon soldat.
Si la République a fait appel à lui, c’est
qu’elle veut vraiment mettre les gros moyens. »
Brutalement un peu beaucoup de « c'est »,
adverbes en ment et participes présents

Frédéric
Pignol avait fait comprendre plus ou moins la même chose quand il
avait parlé du dispositif de sécurité. L’étudiant resta songeur
tandis qu’ils marchaient jusqu’au véhicule de l’officier. Le
caporal s’était offert une jolie Mercedes, l’une des premières
classes, lors de sa seconde année de service. Il l’ouvrit et
débarrassa les sièges de divers sacs.
« On a mangé en vitesse
ce midi » avoua-t-il pour toute excuse.
Puis, Julien s’assit au
volant et invita son ami à prendre place. Il fouilla dans une poche
de la portière qui régurgitait bien d’autres objets inutiles, et
saisit un paquet de cigarettes. Un sourire apparut sur ses lèvres.
«
Je t’en paye une, comme au bon vieux temps ?
– Je me suis
acheté un paquet en sortant de la caserne, tout à l’heure.

Ah le coquin, tu deviens accroc toi-aussi, plaisanta le soldat. Allez
prends en une, ça me fait plaisir et ça me donne l’impression que
t’es encore un petit lycéen tout innocent. »
Arthur lui tira
la langue et attrapa une cigarette entre ses doigts. Presque dix-sept
heures s’étaient écoulées depuis sa dernière consommation, sur
les quais de Saint-Pétersbourg en attendant ce fameux train à
minuit. Pourtant, l’enquêteur Hausmann lui en avait sorti
deux sous le nez et il avait été trop attentif aux
panneaux de la gare pour en prendre une dans les rues de Berlin. Il
s’empara d’un briquet et le fit crisser jusqu’à ce qu’une
flamme lèche l’embout. Le goût âcre de la fumée imprégna son
palais et s’engouffra jusque dans sa poitrine. Aussitôt, une vague
de fatigue l’envahit et semblait
pourquoi un imparfait ?
parcourir le chemin
inverse du tabac : la journée avait été longue et mouvementée.
Calé contre le cuir beige du siège et caressé par le souffle
délicieux du chauffage, il tira une longue bouffée sur son filtre,
inspira profondément et recracha le contenu de ses poumons. Les
cendres luisaient dans la pénombre de la voiture avant de choir dans
le cendrier.
« Tu sais, dit Arthur, je suis content que tu sois
là.
– Et moi je suis heureux que tu sois en vie », répondit
Julien.
Sur ces bonnes paroles, l’étudiant sentit ses paupières
s’alourdir. Il entendit à peine la moquerie de son ami alors qu’il
sombrait dans un profond sommeil.

Mon
avis, à part une petite faiblesse un moment et je pense soit en dire
un peu plus sur le nazisme, ou moins, je ne vois rien à redire,
c'est vraiment passionnant et bien écrit sur un sujet en plus qui me
parle.
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Message  MémoireDuTemps Mer 9 Mai 2012 - 20:11

Pacô a écrit:Chapitre 3.(1er extrait)
« Vous
êtes toujours sur les ondes de Radio Bruxelles, il est 23h00 et la République s’endort sous un ciel encore assez nuageux pour cette soirée du mercredi 13 novembre. Comment sera la météo de demain, Marie-Paul ? Un détail, si ta République est si étendue, il doit y avoir plusieurs fuseaux horaires ? Je mettrais ? Une virgule avant Marie-Paul
« – Pas fameuse Jean-Pierre, et le temps se dégradera une nouvelle fois sur le Nord avec une nouvelle
dépression qui arrivera demain matin aux aurores. Nos compagnons de Brugge se lèveront avec de grosses averses prévues jusqu’en fin de journée. La capitale connaîtra quant à elle quelques éclaircies
mais très vite le mauvais temps gagnera le centre puis le sud de la province. Ces pluies s’accompagneront par endroits de quelques rafales de vent estimées à 45km/h en moyenne et un pic à 70 pour nos amis de Namur. Les températures chuteront encore un peu, avec 4°C au réveil pour ceux du Nord et guère plus de 6°C au Sud. Pas de majuscuke sauf si c'est devenu une région
« – il pourquoi guillemets plus cadratin ? Il va falloir mettre un peu plus de linges sur le corps.
Pouvons-nous espérer une amélioration pour le week end ?
« – Je crains que non, Jean-Jacques. Au contraire, une vague de froid traverse tout l’Est Pas de majuscuke sauf si c'est devenu une région de l’Eurasie et la neige devrait arriver d’ici la fin de semaine par la frontière allemande, couvrant bientôt l’ensemble de notre région. L’hiver s’installe et ce seraient plutôt les gants et les bonnets qu’il vous faudrait sortir des tiroirs, mon cher.
« – Vous avez raison (rire). Merci beaucoup Marie-Paul pour ce dernier point météo de la journée. Je me tourne à présent vers Émile Borget qui nous vient de chez nos confrères de Budapest et qui commentera l’actualité de la soirée jusqu’à minuit.
Bonjour, Émile ! Les nouvelles de cette nuit sont aussi maussades que la météo, notamment en ce qui concerne le président Mernine.
« – Bonjour Jean-Jacques. Oui, Terrae n’en a pas fini avec ses déboires financiers. L’Assemblée a demandé en fin d’après-midi au gouvernement de présenter dans les plus brefs délais un nouveau plan de relance pour rattraper l’échec du précédent. Vous le savez comme moi, les dépenses publiques ont été réduites de
quinze pourcents je mettrais pas de s et les taxes sur les transactions entre entreprises ont augmenté de deux pourcents depuis le mois dernier. Malgré cela, les provinces sud-américaines ne parviennent toujours pas à se débarrasser du spectre de la faillite. La contagion boursière s’est propagée dans toutes les provinces latines et a provoqué la chute de plusieurs sociétés d’import-export. Les représentants espagnols et italiens ont tiré la sonnette d’alarme en dénonçant l’aide jugée abusive pour les provinces africaines, versée la semaine dernière au Caire et à Pretoria, alors qu’ils n’ont rien reçu de la pochette promise par le Sénateur Nixon lors des dernières réunions extraordinaires.
Leurs protestations ont donné un souffle de révolution aux parlementaires d’Amérique du Nord qui menacent encore une fois le président et ses ministres de quitter leurs sièges pour rejoindre la Fédération. Ils jugent inacceptable de payer le prix fort pour toutes les provinces en difficulté tandis que leurs propres succès économiques ne sont pas assez valorisés. Selon une source du News Budapest, Washington aurait prêté l’équivalent de la moitié de son PIB pour la relance de la République ; il est vrai qu’avec ces chiffres là, on se demande ce que, elle et ses camarades font encore à Bagdad.
« – Et qu’en est-il de notre Belgique ?
« – La Belgique résiste plutôt bien, prise dans le cercle vertueux de la France et du Royaume-Uni. Son budget a toutefois été revu à la baisse par les administrateurs de Bruxelles, dans l’hypothèse où les industries allemandes cesseraient toute activité, suite à la rumeur publiée dans le Die Welt lundi matin. Si celle-ci se confirmait, beaucoup de vos concitoyens se retrouveraient au chômage, plongeant l’économie belge dans un chaos boursier.
« – Des nouvelles économiques qui, ma foi, font froid dans le dos. Histoire de trembler encore un peu, mais moins de froid cette fois-ci, il y a du nouveau dans l’affaire des « agents » a-t-on appris ce midi, à Berlin ?
« – Effectivement, le président Mernine n’a pas fini de se faire des cheveux blancs car en plus de la Crise, les « agents » multiplient les assassinats dans toutes les provinces. Hier, nous parlions de ce brave vendeur de prêt-à-porter tué près de sa boutique au Caire, aujourd’hui c’est à Berlin qu’un nouvel homicide a été commis. Et nous montons dans les degrés de fréquence et de violence, puisque tout
s’est fait en moins de vingt-quatre heures et sous les yeux de plus
de trois cents passagers de la ligne SCTE « Saint-Pétersbourg-Paris ». Le ministre de l’Intérieur, Alexandre Polzac, a condamné ces actes et a promis une grande sévérité judiciaire pour tous les responsables arrêtés par les forces de l’ordre. Rappelons que ces séries meurtrières ont débuté cinq mois plus tôt avec le
Sénateur MacDouglas pourquoi pas McDouglas ? retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel à New-York,
une balle d’or en plein cœur.
« – C’est malheureux. Il s’agit de la vingt-huitième victime. Selon vous, que recherchent les « agents » exactement et comment devrions-nous interpréter ces opérations barbares ?
« – Il est très complexe de cerner leur intention, mon cher Jean-Jacques. Les meurtres se dénombrent mais les familles des cibles n’ont signalé ni menace ni demande de rançon préalable. C’est un vrai mystère pour la police qui trépigne depuis des mois sur cette affaire. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle les armées de la République ont été mises à contribution pour la résoudre. Hier, le Général Balthazar Scrooge
a été appelé par Bagdad et a reçu les faveurs du président pour éclaircir cette énigme. Ce haut-gradé a participé à la destitution du rebelle Lenine ☺☺☺ à Moscou et a mis un terme aux conflits des Balkans de la dernière décennie ; il semblerait être l’homme de la situation pour en découdre avec ces « agents » et surtout détruire leur réseau.
« – La thèse d’un réseau structuré serait donc bel et bien privilégiée dans cette sombre histoire ?
« – Bien sûr ! Les récentes arrestations ont montré que les « agents » n’étaient pas seuls et qu’une organisation machiavélique pourrait être la source de leurs méfaits. À l’heure actuelle, nous n’en savons
pas plus sur eux que ce terme dont ils se qualifient : « les agents ». Jamais ils n’ont précisé au service de qui ils opéraient et malgré les soupçons portés sur la Fédération, rapportés par l’hebdomadaire Daily Planet, rien ne laisse supposer que ces calomnies soient fondées – si vous me permettez cet avis.
« – Vous êtes notre invité, Émile (rire). N’y a-t-il cependant rien de plus joyeux dans le monde que vous auriez à nous raconter ?
« – Je me sens tel un oiseau de mauvais augures il me semble qu'un singulier conviendrait mieux
, Jean-Jacques. Bien évidemment, il existe des actualités plus réjouissantes comme le retour du britannique David Arthur pour la nouvelle saison de course automobile qui se déroulera cette année au grand parc républicain de Téhéran, alors qu’il était encore condamné par sa maladie deux ans auparavant. Ces médecins ont confirmé le succès de son traitement et ont constaté une nette amélioration de sa santé. Certains membres de la délégation du sport automobile jugent néanmoins que son état n’est pas sûr et
désapprouvent sa participation. La renaissance de cette star des quatre roues est une aubaine pour son écurie qui…
– Tu peux baisser s’il te plaît ? » demanda Arthur tandis qu’il se redressait sur son siège et ouvrait sa bouche en un large bâillement.
Julien eut un petit rire. Il tourna la molette de l’autoradio et la voix d’Émile Borget se transforma en un léger murmure.
« Quoi ? l’interrogea Arthur encore à moitié endormi.
– Non, c’est juste que tu as l’air d’un gros bébé quand tu dors. C’est marrant. » affirma le caporal d’un ton
malicieux.
La Mercedes émettait un doux ronronnement quand elle roulait, à la fois réconfortant et soporifique. Rien à voir avec la vieille Renault du légionnaire Pignol. Ses phares en amende éclairaient la chaussée plongée dans l’obscurité. Nulle âme n’agitait l’épais velours des ténèbres ☺☺☺.
Même la lune et sa cour d’étoiles s’étaient enfuies de leur palais céleste, abandonnant leur majestueuse demeure à la noirceur de la nuit.
Au fait, ton histoire d'agents et d'uchronie post-seconde GM... as-tu vu Jin Roh ???
Mon avis, toujours bien, le dialogue est crédible, peut-être un peu impersonnel, je le ferais plus dynamique même si souvent c'est ainsi à la TV (enfin, quand je la regardais ☺)
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Message  Pacô Ven 11 Mai 2012 - 18:06

Bonsoir,

Je commence à m'en vouloir de ne plus être assez présent pour répondre à mes bêta-lecteurs.
J'ai bien lu ton commentaire et j'vais y répondre dès demain. Par ailleurs, je t'en remercie grandement et tu peux m'insulter intérieurement pour le délais de réponse ^^' (je n'aime pas faire ça).
Mais entre le stage et le beau temps qui nous fait sortir, je suis à la ramasse totale.

Merci beaucoup ! I love you

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Message  Pacô Sam 12 Mai 2012 - 13:49

Alors reprenons :
MémoireDuTemps a écrit:
Le petit Moretti avait redoublé une classe à cause de son déménagement et les professeurs de l’école élémentaire du quartier jugeaient qu’un enfant italien ne pourrait supporter la
fine éducation parisienne sans revoir les premières notions rudimentaires.
J'ai changé ainsi :
Le petit Moretti avait redoublé une classe depuis son déménagement ; les professeurs de l’école élémentaire du quartier jugeaient qu’un enfant italien ne pourrait supporter la fine éducation parisienne sans revoir les premières notions rudimentaires.

MémoireDuTemps a écrit:Au fil du temps, leur relation avait muri
et s’était solidement attachée l’un à l’autre.
Je suppose que c'est "mûri" ? Smile

MémoireDuTemps a écrit:Les berlinois étaient connus pour être des gens très passifs.
Les Berlinois (fameux gentilés)

MémoireDuTemps a écrit: Adolphepourquoi écrit à lafrançaise ?Hitler
Je ne sais pas... je pense que c'est dans l'idée de continuer à "rompre" avec la vraie réalité.
Mais c'est vrai que ça n'a pas trop de sens ^^".

MémoireDuTemps a écrit:Intéressant ce passage, maintenant peut-on parler de cette période et de ce dictateur que comme un conquérant,,, par contre je trouve pas mal ton idée de mettre une partie en rumeur si ton propos n'est pas de t'étendre là-dessus, mais justement les « camps » pourraient être abordés ainsi... comme je ne lis pas tes extraits d'une traite je ne sais plus trop quand je situe ton action par
rapport au rappel de ce passé.
Je vais prendre le temps d'une petite explication ici.
Peut-on réduire Hitler à un conquérant ? Non, dans notre réalité... Peut-être dans celle de Terrae. Comme il l'est mentionné dans cet extrait, les seules informations tirées de cette époque sont archivées dans de vieilles bibliothèque. Beaucoup de monde n'ont pas conscience qu'un Hitler a existé dans ce monde, alors que dans le nôtre, c'est presque la référence unique d'horreur extrême.
Ce passage, raconté sous forme de rumeurs, a pour simple et essentielle vocation de "planter le décors" : Terrae est très mystérieuse comme République. Elle proclame l'union et la liberté de tous les individus, mais elle dissimule voire nie une partie de son passé... parce qu'il la dérange et lui rappelle qu'elle n'a pas été toute puissante. Cet homme, Hitler, n'est pas dans ce monde le dictateur sanguinaire et fou que nous connaissons, mais une grosse épine dans le pied de la République. Un homme qui a failli tout ébranler, qui a revendiquer le pouvoir de la nation AVANT le pouvoir du monde. De plus, les informations étant très partielles, il n'est pas étonnant que Terrae ne souhaite pas, en plus, communiquer à propos des camps de concentration.
L'idée c'est aussi de préparer le terrain à une analyse encore plus approfondie de cette société républicaine qui se veut égalitaire, libertaire voire utopique. Elle comportera de nombreuses failles, et nous reviendrons sur ce sujet, comme pour Lénine passé inaperçu et détruit avant qu'il n'impose l'ère soviétique, sur le souhait de la République a effacé les racines, recherché la cohésion extrême des individus autour d'un même et unique concept : Terrae. Les projecteurs ne sont orientés que sur la République, et presque sur sa grandeur : non pas sur ses douleurs, ses affres, ses démons... qui ne feraient que susciter des communautarismes. Et dans sa guerre contre la Fédération qui mine son pouvoir suprême, elle réécrit l'histoire pour faire adhérer les individus à son constitution.

Et enfin, dernier rappel : la devise de ce roman est "Cette réalité n'est pas la nôtre mais nous menace à chaque instant".

MémoireDuTemps a écrit:
Arthur sursauta, comme si cette voix brisait les bourdonnements conventionnés bizarre ici de l’agitation de la gare.
Récurrents ?

MémoireDuTemps a écrit:Il a un bon coffre ce type, dit-il
– Ouais, on peut dire répétition
ça, consentit Julien. Mais ce n’est pas un mauvais soldat, malgré ses airs de brute. Je te garantis que quand il pousse des gueulantes, elles sont justifiées et plus personne ne bronche.
– Ah, ça je veux bien te croire, déclara Arthur en pensant à son coup de feu devant les bus.
– Et puis ce mec vient directement de Budapest, poursuivit son ami.
Tout ça, ça veut dire que Bagdad s’en mêle personnellement.
– Il a parlé du Général Scrooge, ce matin. C’est qui ?
C’est le grand patron des armées d’Eurasie, mon chef suprême, répondit Julien en prenant une voix éraillée. Non, plus sérieusement,
c’est l’un des militaires les plus décorés du monde, l’idole de tout bon soldat. Si la République a fait appel à lui, c’est qu’elle veut vraiment mettre les gros moyens. »
Brutalement un peu beaucoup de « c'est », adverbes en ment et participes présents
J'ai changé le premier "dit" par "déclara" et le "en prenant une voix éraillée" par "avec une voix volontiers éraillée".
Le reste, ce qui est dans le dialogue, je laisse volontairement. C'est leur façon de parler, et justement, ils ne parlent pas comme dans un livre. De plus, les adverbes présents, ce ne sont que des adverbes couramment utilisés, et pas pompeux. Ils correspondent à l'objectif d'une discussion tranquille (personnellement, sérieusement etc.)

MémoireDuTemps a écrit:Pourtant, l’enquêteur Hausmann lui en avait sortideux sous le nez et il avait été trop attentif aux panneaux de la gare pour en prendre une dans les rues de Berlin.
Si c'est pour accorder "sorti" avec "cigarettes", c'est moi qui ai raison Razz.
Le "en" est la seule exception qui ne fait aucun accord lorsqu'il est placé devant en tant que COD - et ça vient du latin il me semble.

Aussitôt, une vague de fatigue l’envahit et semblait pourquoi un imparfait ? parcourir le chemin inverse du tabac :[/quote]
Moment de fatigue moi aussi je suppose ^^".
=> sembla

MémoireDuTemps a écrit:
Mon avis, à part une petite faiblesse un moment et je pense soit en dire un peu plus sur le nazisme, ou moins, je ne vois rien à redire, c'est vraiment passionnant et bien écrit sur un sujet en plus qui me parle.
Merci beaucoup alors Smile.
Je veux ce sujet passionnant, parce qu'il me passionne moi-même. Outre les actions qui se veulent mouvementées, je recherche aussi et surtout la critique d'une société peut-être un peu trop idéale.
Si tu as des choses à me redire suite à mes corrections, n'hésite pas Wink.

Le texte est mis à jour dans la partie "roman".
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Message  Pacô Sam 12 Mai 2012 - 14:01

MémoireDuTemps a écrit:« Vous êtes toujours sur les ondes de Radio Bruxelles, il est 23h00 et la République s’endort sous un ciel encore assez nuageux pour cette soirée du mercredi 13 novembre. Comment sera la météo de demain, Marie-Paul ? Un détail, si ta République est si étendue, il doit y avoir plusieurs fuseaux horaires ? Je mettrais ? Une virgule avant Marie-Paul
Oui mais justement, il précise que nous sommes sur "Radio Bruxelles" donc... par conséquent, on sur le fuseau horaire de Bruxelles. Wink
J'ai hésité pour la virgule, alors je rajoute Smile.


MémoireDuTemps a écrit:« – Pas fameuse Jean-Pierre, et le temps se dégradera une nouvelle fois sur le Nord avec une nouvelle
dépression qui arrivera demain matin aux aurores.
J'ai supprimé le premier "nouvelle".
Et j'ai d'ailleurs mis le "N" de "Nord" en minuscule - puisque ce n'est pas une région ^^'.

MémoireDuTemps a écrit:Les températures chuteront encore un peu, avec 4°C au réveil pour ceux du Nord et guère plus de 6°C au Sud. Pas de majuscuke sauf si c'est devenu une région
Idem.


MémoireDuTemps a écrit:« – il pourquoi guillemets plus cadratin ?
Parce que c'est une discussion au sein d'un grand dialogue. Je sais que c'est par exemple la typographie adoptée lorsque tu cites une discussion dans un livre. Là, c'est un autre média : la radio. Mais la discussion n'est pas au sein même de l'histoire, elle est connexe - pas entre les deux personnages.
C'est pour marquer une sorte de temporalité différente.

MémoireDuTemps a écrit:Au contraire, une vague de froid traverse tout l’Est Pas de majuscuke sauf si c'est devenu une région
Fait.

MémoireDuTemps a écrit: Vous le savez comme moi, les dépenses publiques ont été réduites de
quinze pourcents je mettrais pas de s et les taxes sur les transactions entre entreprises ont augmenté de deux pourcents depuis le mois dernier.
En fait, après vérification, l'écriture exacte est même en détaché : "quinze pour cent" et "deux pour cent".

MémoireDuTemps a écrit:Rappelons que ces séries meurtrières ont débuté cinq mois plus tôt avec le
Sénateur MacDouglas pourquoi pas McDouglas ? retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel à New-York, une balle d’or en plein cœur.
Hum... je pense que ça vient du fait que... je trouve que le "McDouglas" écrit comme ça, ça fait très roman de gare xD.
C'est obligatoire ?

MémoireDuTemps a écrit:Ce haut-gradé a participé à la destitution du rebelle Lenine ☺☺☺ à Moscou
Héhé !

MémoireDuTemps a écrit:
« – Je me sens tel un oiseau de mauvais augures il me semble qu'un singulier conviendrait mieux
Tu as sûrement raison.

MémoireDuTemps a écrit:
Au fait, ton histoire d'agents et d'uchronie post-seconde GM... as-tu vu Jin Roh ???
Mon avis, toujours bien, le dialogue est crédible, peut-être un peu impersonnel, je le ferais plus dynamique même si souvent c'est ainsi à la TV (enfin, quand je la regardais ☺)
Merci beaucoup à nouveau Smile.
Et non, je n'ai jamais lu ni vu Jin Roh... et après vérification sur google de qui il s'agit, je confirme que nous. Les mangas ne sont pas trop ma tasse de thé.
Pourquoi ?

Oui, le dialogue entre l'invité et le présentateur est très conventionnel : je fais exprès de faire une revue partielle de ce qu'il se passe dans le monde. Mais attention toutefois à ne pas prendre tout à la légère dans ce qu'il dit, parce qu'il y a quelques données volontairement glissées de manière insidieuses et qui seront très utiles pour la suite Smile.

Merci beaucoup de ta lecture encore une fois Wink.


Le texte a été mis à jour dans la partie "roman".
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Message  sachaparis Ven 28 Sep 2012 - 14:27

Bonjour,

Dis-moi, travailles-tu toujours sur ce roman où as-tu abandonné ?
Parce que j'avais quelques remarques, notamment sur le premier extrait.
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Message  Pacô Sam 29 Sep 2012 - 13:32

Le roman est toujours d'actualité, même si j'assume le fait qu'une sérieuse pause se fait ressentir depuis quelques mois ^^".
Mais les avis seront toujours pris en compte, oui oui oui Smile.
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Message  Hybrid Lun 1 Oct 2012 - 23:09

Pas bien Pacô, pas bien ! (en même temps, c'est l'hôpital qui se fout de la charité, là.... aheum Embarassed )

Bon, j'ai pris au pif un roman, et au pif c'était le tien... (Ah ah, désolée pour toi, Pacô, je suis un peu tyrannique dans mon genre aussi :p). Je cadre mon profil vite fait : absolument pas lectrice de SF (ou alors un peu par hasard, un peu plus calée si on inclut dans ma culture quelques séries télé de ce genre), d'une nullité absolue en histoire (je ne relèverai donc pas les anachronismes et autres « orreurs » historiques), râleuse jamais contente, jamais satisfaite.
(oui, on peut aussi résumer par chiante.)

Alors, je commence sur la petite accroche (ou intro ?) que tu as mise dans ton tout premier post.

Arrow les citations de départ sont sympathiques, très « politiques » (c'est à dire dont on ne cerne pas le sens au premier coup d’œil xD). Donc bien exploitées, si on en croit le titre de leurs propriétaires.
Arrow « … les territoires annexés quittent un à un les sièges… » peut-on vraiment dire d’un territoire qu’il quitte un siège ? Ce ne sont pas plutôt les représentants de ces territoires qui se font la belle ?
Arrow « L'utopie politique et l'union universelle en laquelle tous voulaient croire s'effritent et menacent d'imploser. »
Avec ces nuances dans les accords, cette phrase me paraît un poil compliquée. Tout le monde voulait croire en l’union universelle seulement, mais ce qui s’effrite et menace d’imploser, ce sont les 2, « utopie politique » et « union universelle ». Je n’ai pas grand-chose à dire, si ce n’est que j’ai dû relire trois fois la phrase pour savoir ce qui faisait référence à quoi. Trop compliqué, je pense, pour une accroche ou une intro.
Arrow « Et pourtant, qui sont ces agents qui se réclament d'un Empire inconnu des livres d'Histoire et qui tuent des civils sans la moindre émotion ? »
Outre le trop grand nombre de « qui » dans une si petite phrase (à reformuler, donc, selon mes critères), je ne comprends pas l’utilisation du « Et pourtant » en tête. À mon avis, le texte coulerait mieux en le modifiant, voire en le supprimant.
Arrow Tu viens de nous exposer le contexte de ton histoire, tu passes au héros. Or, on n’a pas de transition… même un retour à la ligne ferait l’affaire pour mieux « structurer ».

Au final
Cette introduction sur le contexte de l’histoire et l’amorce de son intrigue commence très bien, mais me paraît vite trop compliquée, notamment la dernière phrase qui est plutôt longue et ne comporte pas la moindre virgule pour nous faire reprendre notre souffle. J’ai le sentiment que tu as voulu en caser un maximum en un minimum de mots (voire avec un nombre de mots/lignes clairement défini), ce qui fait que tu nous balances beaucoup d’éléments purement issus de ton univers, trop d’un coup pour nous permettre de vraiment faire la différence sans y prendre plus de temps qu’une simple lecture ne l’accorde. Et il faut le reconnaître, on n'est pas nombreux à lire 10 fois un texte d'intro.
J’ajouterais même qu’Arthur, perdu au milieu de ce lourd contexte que tu fais ton possible pour nous exposer complètement, bin… on se demande un peu ce qu’il fout là, vu que tu le lies à peine à ce qui se précède et encore moins à ce qui suit. Tout est très général sauf cette petite phrase, perdue en plein milieu.
Le style, le vocabulaire… de manière globale, la forme, par contre, je ne trouve rien à y redire, sinon qu’elle est peut-être un peu trop condensée, trop fournie. Mais les phrases sont belles et parlantes, imagées, et correctes (ce qui est loin d’être le cas de la grosse majorité de mes bêta lectures, réjouissons-nous : ouiiiiiiii \o/).

Donc voilà : pour moi, même si cette accroche est très bien écrite, en tant que « pas lectrice de SF », elle ne m’incite pas à poursuivre. Pourquoi : trop compliqué. Je ne me sens pas impliquée dans l’histoire et les problématiques du héros à peine évoqué. Ce type d’accroche peut par contre séduire un public plus ciblé, tourné vers ce genre de récit (conflit politique mondial, guerre imminente). À mes yeux de novice, j’aurais plus accroché si Arthur avait été plus intégré à ces conflits, à ce qu’ils représentent pour lui.

… mais comme c’est bien écrit, je poursuis quand même (non, je ne te laisserai pas tranquille ^_^ on dit merci qui ???). Notamment parce que j’avais déjà dû bêta lire une précédente version et que je me rappelle avoir plutôt aimé Wink . Comme quoi, tout le monde peut se tromper (et moi la première).
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Message  Pacô Mar 2 Oct 2012 - 10:46

Bienvenue à toi dans le vaste univers d'Ombre et Lumière Laughing.

Alors oui, tu as tout à fait raison sur un point : ce texte d'accroche - qui serait un peu la quatrième de couverture - est condensée. Trop condensée.
Je me suis toujours promis de la réécrire ; mais quand le roman en lui-même sera terminé. Ou alors, ne laisser que les deux citations... j'hésite ^^".

A dire vrai, j'espère surtout que les premières pages, elles plus travaillées et réorganisées pour faciliter la lecture par rapport aux versions précédentes, seront plus agréables.
A vrai dire, pour cette accroche, j'ai une grande ambivalence entre :
  • Je cible le public qui m'intéresse, c'est-à-dire ceux qui ne viendront pas que "se divertir" mais qui voudront aussi un peu pousser la réflexion sur la vision du monde et de la société avec moi
  • Je cible le grand public, parce que je me suis évertué dans toute ma narration à ouvrir le roman au commun des mortels par un style beaucoup plus léger - peut-être perd-il en saveur, tu sauras me le dire Twisted Evil


Du coup, c'est compliqué dans le sens où je ne sais pas quoi faire refléter du livre... et je ne le saurais vraiment que lorsque j'aurais mis un point final. C'est-à-dire dans vingt ou trente ans Smile.

Merci d'avoir lu ces premières lignes cela dit !


Dernière édition par Pacô le Mar 2 Oct 2012 - 23:30, édité 1 fois
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Message  Hybrid Mar 2 Oct 2012 - 22:34

Vingt ou trente ans ! Te voilà optimiste ! Mais il est vrai que si tu combines les études avec, ça ne doit pas beaucoup faciliter les choses (du moins, si tu es un minimum sérieux en cours...)

Je comprends bien ton problème, j'ai le même... une quatrième de couv, ou teaser ou bref-résumé-qui-raconte-pas-la-fin, c'est une de mes nouvelles bêtes noires (je m'y suis mise sur le tard en me disant "pff trop facile" et en grimaçant quand j'ai dû m'y mettre). Les miens sont nases aussi et même si je sais où ça va pas, je ne sais pas comment les rendre mieux.

Ton idée de garder les deux citations est sympathique, mais celles-ci, seules, sont vraiment trop vague pour donner une idée de ce qu'on va lire ! D'autant plus que le "Nixon" va sérieusement prêter à confusion.
Mais effectivement, tant que tu ne sauras pas quel est ton public cible, tu n'avanceras pas sur ce sujet.

Bon, sur ce, comme c'est les premières minutes de répit que j'ai de ma journée... je vais aller dormir !!! (ah, bonheur) Je poursuivrai mes commentaires demain... ou après-demain... enfin, quand mon cerveau sera en état de marche.
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Message  Hybrid Ven 5 Oct 2012 - 22:31

Et il a répondu présent ce soir !

Voilà ce que j'ai à redire sur le 1er extrait du 1er chapitre posté.

Globalement, le texte est bien écrit, on sent que tu maîtrises ta langue maternelle (je présume…) et tu as un vocabulaire suffisamment riche pour la rendre vivante.
L’ambiance que tu décris est claire, bien rendue, les images surgissent rapidement et même s’il ne s’y passe pas encore grand-chose, on reste pris parce que tu sais dispenser des éléments intéressants qui font comprendre au lecteur ton message tout en laissant quelques questions en suspens.
Bref, de prime abord et parce que je n’ai lu que ce premier extrait, je sens que tu sais où tu vas et tu disposes même des moyens de nous les raconter sans trop de fausses notes. Attention cependant à ne pas trop en faire, le mieux est l’ennemi du bien, vouloir trop en faire rend parfois la phrase incompréhensible et à la limite du français.

Bien sûr, des fausses notes, il y en a. Et puis vu que tu as déjà un très bon travail de base, là, je vais clairement chercher la petite bête, allez gratter le petit truc à côté duquel tu seras (peut-être) passé (je ne sais pas si des corrections ont déjà été faites depuis que ça a été posté sur le forum).
Eh eh eh.
Mon sadisme s’en est réjouit. Mon besoin de sommeil, légèrement moins.

Bref…

Reprenons point par point (ordre chronologique) :
[…] Malgré le soleil levant derrière les lourds nuages […]
[…] malgré les quelques heures de répit que leur offrait la nuit. […]
Arrow une répétition ici, à à peine quelques lignes d’intervalle. Y’a bien moyen d’en changer un sur les deux.

seuls les phares projetaient un pâle halo malade sur le paysage tuméfié
Arrow Le mieux est l’ennemi du bien. « pâle » + « malade », c’est trop lourd pour moi. À mon avis, la phrase gagnerait à se séparer de l’un d’eux.

De rares touffes d’herbe fleurissaient les immenses tranchées creusées par les sociétés minières de la région.
Arrow Sérieusement, j’ai retourné cette phrase dans tous les sens. Je ne comprends toujours pas le début. Il manque un mot ou voilà une tournure que je ne connais/comprends pas ?

Ces plaies béantes vomissaient çà (avec accent) et là des monticules de terres (sans le s)

Plus notre regard embrassait l’horizon, plus il nous était épouvantable de tenir cette étreinte sans éprouver le moindre dégoût.
Arrow Plusieurs points ici.
1) l’utilisation du « nous » me gêne, car il implique le narrateur. Or, le récit est à la troisième personne. Mieux vaut glisser ici une tournure impersonnelle ou prendre un sujet anonyme pour décrire cette sensation.
2) « tenir cette étreinte », « tenir une étreinte » ne me paraît pas être une expression de la langue française et si je vois où tu veux en venir, ça ne sonne pas correct dedans mes neuils (oui, ça me sonne dans les yeux quand je lis). Je ne suis pas un dictionnaire ambulant, mais j’ai de gros doutes sur sa justesse. Si j’apprécie le lien presque amoureux qui est fait (embrasse, étreinte) et qui se trouve être en totale opposition avec ce qui est décrit, il va sûrement falloir reformuler.
3) « épouvantable », et même plus « nous était épouvantable ». Te vois-tu dire de vive voix « ça m’est épouvantable » ? Moi, non. Je me dirais « ça m’est insupportable » ou autre chose, alors que je dirais « c’est épouvantable ». Pas « ça m’est ». Là encore, c’est un point de vue auquel tu adhères ou pas, mais la tournure, de fait, me paraît bancale.

À l’Ouest, les silhouettes des premiers immeubles se dessinaient dans ce tableau hanté par le sombre crépuscule d’un matin de novembre.
Arrow Les deux compléments de lieu, ainsi disposés, me donnent l’impression d’étouffer la proposition principale. Peut-être reformuler ou restructurer pour alléger un peu ?

Tours de guet de la civilisation humaine, ils (les immeubles) ne semblaient pas voir plus loin l’horreur en contrebas et n’allaient pas plus loin que les longues langues de béton armé qui délimitaient l’espace urbain.
Arrow Alors là, j’ignore si tu l’as fait exprès, mais placer les immeubles en sujet de phrase me fait presque flipper. Ils voient, ils vont, à cette phrase, je m’attendais presque à les voir se réveiller et se mouvoir, se balader dans leur petit lopin de terre délimité. Ça peut faire son effet, mais je pense que ça dessert l’ambiance que tu installes, puisque tout paraît terne, mort, et que même les gens ont à peine l’air vivants. Attribuer cette vie aux immeubles me paraît… oui, flippant, c’est le terme, mais peut-être pas adéquat.

les courbatures de ce sommeil imprévisible et improvisé
Arrow Était-il vraiment imprévisible ? Sur un trajet de cette distance, qui met encore au moins 3h pour faire Berlin-Paris et qui en a déjà fait au moins autant, était-ce vraiment imprévisible ? Je m’interroge. Je le dirais davantage « imprévu » qu’ « imprévisible ».

La cabine dans laquelle il s’était endormi sentait un peu la sueur et le tabac.
Arrow Ici, c’est la tournure imprécise qui me chagrine. « sentait un peu ». Ça fait maladroit, je trouve, alors que tout le reste est beaucoup plus assuré. À côté de la débauche d’horreur et de dégoût que lui inspirent les mines à ciel ouvert, c’est d’une fadeur qui pourrait être évitée, je pense.

Composée de deux banquettes séparées par une table transversale, elle assurait le strict minimum du confort.
Arrow Non. Il pourrait aussi ne pas y avoir de table, tu ne crois pas ? le « strict » me paraît un peu « trop ». Et puis, pour moi, là, il manque un élément crucial : l’espace. En plus, c’est si facile de jouer avec, de réveiller la claustrophobie de tes lecteurs qui, du coup, pour les concernés, entreront en meilleure symbiose avec ton héros.
Ça installerait un peu mieux l’ambiance… Simple suggestion.

Arthur n’appréciait pas la qualité des lieux mais c’était le transport le moins cher pour revenir en France de temps en temps
Arrow Là, ce qui se trouve en gras me paraît superflu.

Cet homme était monté à la même station que lui, très tôt ce matin, et épluchait les articles de presse depuis le départ du convoi. À en juger par ses habits, il travaillait dans une administration de la République. Ce n’étaient pas tant les grosses lunettes rondes qui trahissaient sa profession, mais plutôt le veston gris qui lui serrait la taille. Tenue exemplaire des fonctionnaires et témoin de la rigueur économique actuelle, elle reflétait l’austérité et l’autorité exigées par l’État.
Arrow Ta phrase de conclusion me paraît tirée du chapeau (il n’en a pas ? d’ailleurs ?? Wink ). Tu conclus que sa tenue est le témoin de la rigueur économique, ok. Je ne vois pas en quoi, à part peut-être parce que son veston le serre (si c’est là ce que tu voulais dire et pas seulement qu’il était cintré à la taille). Mais en plus, elle reflète « l’austérité » (va, costume gris, ça respire pas la joyeuseté tout ça) et l’autorité. Damnaid, demain je mets un costume gris et je vais faire ma cheffe au bureau. \o/ I’m the boss.
Nan sérieux, les éléments, les arguments que tu nous décris ne peuvent pas immédiatement faire penser Arthur à ‘austérité’ et ‘autorité’. Au mieux, ça le désigne comme fonctionnaire, on n’en sait pas encore beaucoup sur ton monde, admettons que seuls les fonctionnaires ont ce type de costume (et que ça ne peut jamais arriver d’en porter à un homme d’affaire ou autre personnage important dans cette société dont on sait si peu encore).
En fait, j’ai du mal à visualiser comment, à partir d’un simple costume, on en arrive à une conclusion si tranchée, si pointue. Pour moi, Sherlock a fait un tour de magie ou Lestrad a sauté directement aux conclusions en adaptant les faits à sa théorie et non l’inverse ; va savoir. Toujours est-il que, là, il me manque des éléments pour me dire « oui, j’aurais pensé pareil ».
Car, relis-toi bien, Arthur devine son emploi uniquement « par ses habits ». L’homme n’a pour l’instant ni visage, ni mimique, alors que pour moi, ce sont eux, en plus de sa voix, de son parler et des intonations qu’il prend, ses gestes qui sont signes d’autorité.
J’accepte aussi un petit écusson, des médailles, un insigne particulier comme symboles évidents d’autorité. Mais t’en touches pas un mot.

À la fin de ce paragraphe, tu sautes une ligne. Pour moi, cela indique un décalage spatial ou temporel, un changement d’idée radical ou de narrateur. Là, ce n’est pas le cas… alors je t’incite à remonter un peu le paragraphe du dessous pour que la forme reste cohérente ^_^.

À travers les vitres poussiéreuses, les rues étaient encore plus mornes et plus sales.
Arrow Ce verbe me paraît trop « sûr ». Je comprends son utilisation, les rues deviennent plus sales avec cette crasse sur la vitre, mais d’un autre côté, je trouve qu’on perd de vue l’action de cette crasse sur la vision d’Arthur. En plus, « être » est un verbe que je n’aime pas dans un roman, sauf quand vraiment, il n’y a pas moyen de le remplacer… ce qui n’est pas le cas ici…

Le jeune homme n’était jamais allé à Berlin, mais il n’éprouvait guère l’envie de la visiter. Pourtant, il l’avait traversée ainsi durant des mois sans jamais s’arrêter.

Arrow Pourquoi ce « pourtant » ? En quoi l’avoir traversée est en opposition avec son peu d’envie de visiter la ville ? Ce mot est inadapté ici.

La ville avait été entièrement reconstruite depuis les réformes du gouvernement Larrkhan mais l’on ne s’était que très peu attardé sur les détails plastiques.
Arrow Là, j’avoue que tu piques ma curiosité. « reconstruite »… mais on ne s’attarde pas sur les détails plastiques. Tu nous parles par la suite d’une « utopie » donc j’ai pensé que cette partie du monde au moins était en paix (une paix relative, et de toute évidence précaire). Alors l’origine de cette reconstruction, selon mes déductions, ne devrait pas être des dégâts monumentaux dus à une guerre. On nous parle de « réforme »… Ok… c’est donc une directive gouvernementale. Donc s’il n’y avait pas de NECESSITE de reconstruire (le contexte ne m’incite pas à le croire, même si je ne suis pas spécialiste et pas encore au courant de tout ce qui se passe dans cette réalité alternative), pourquoi a-t-on reconstruit ? Et plus : pourquoi sans aucun intérêt pour l’aspect ? L’intérêt de reconstruire une ville n’est-il pas, justement, de la rendre plus jolie ? Ou bien est-ce seulement le point de vue d’Arthur le frenchie qui n’adhère absolument pas aux goûts plus que douteux de nos voisins allemands ?… questions, questions… Trop d’inconnues encore… mais il fallait que je te fasse part de mes réflexions.
D’ailleurs, je ne suis pas sûre que ce soit vraiment clair. Désolée. J’éclaircis si besoin.

La population allemande avait souffert de l’harmonisation des plans urbains. Son architecture était à l’image des sociétés minières qui exploitaient son sol.
Arrow Es-tu sûr, ici, de vouloir comparer l’architecture berlinoise aux sociétés minières ? Parce que tu ne nous en as encore rien dit. Tout ce qu’on sait, c’est qu’elles font des tranchées, mais ce n’est pas ce qu’elles sont. J’ai l’impression que tu souhaites comparer au foutoir monumental et déprimant qui s’étale autour, mais là, tu compares bien aux sociétés, et non à leur travail. Si je me trompe, bien sûr… fais comme si j’avais rien dit…

En Une, une photographie du Président de la République….
Arrow Ne dit-on pas plutôt « À la Une » ?
Sans compter que la répétition du mot n’est pas jolie jolie…

Malgré les nombreux plans de relance, elle s’enfonçait dans une crise économique qui la dépassait et usait tous les efforts des différents ministres….
Arrow Ça se dit, « user un effort » ?

Les territoires américains menaçaient à présent de quitter l’Assemblée à Bagdad…
Arrow le passage en gras est-il vraiment nécessaire à la phrase ? (alourdit un peu)

Son père excellait en la matière. Il aurait préféré qu’il aille en médecine, comme lui, et qu’il rejoigne le Centre Hospitalier de Saint-Picpus, là où il dirigeait une équipe d’urgentistes
Arrow Ici, la maladresse porte sur la seconde phrase, où une foison de « il » et « lui » désigne sans précision Arthur ou son père, ce qui paume un peu le lecteur et oblige à un peu plus d’attention pour faire le tri.
Suggestion : remixer ces deux phrases en les mélangeant. Je suis sûre qu’il y a moyen d’être plus clair, plus précis, sans te répéter.

…. et Arthur poussa la porte d’un geste écœuré.
Arrow C’est quoi, un geste écœuré ? L’écœurement se traduit surtout par les expressions du visage, non ? Je ne visualise pas le moindre geste symbolisant l’écœurement.

La lumière du plafond peina à s’allumer et envoya enfin une lueur blafarde…
Arrow Une lumière qui envoie une lueur… ? Franchement, ce vocabulaire bancal dénote par rapport au reste. Honnêtement, c’est moche et limite répétitif.

Quand il eut terminé, il s’empressa de se tourner vers le lavabo à sa droite et de rincer ses doigts qui lui semblaient eux-aussi désormais souillés……
Arrow « désormais » alourdit la phrase. Est-il vraiment nécessaire ici ?

Il se passa un peu d’eau sur le visage et se peigna avec le plat humide de sa main…
Arrow Peut-on utiliser le verbe « peigner » s’il utilise le plat de sa main ? Pour moi non. Peigner implique davantage l’action de ses doigts que du plat de sa main. Contradictoire.

Dans ses bons jours, le garçon n’était pas désagréable à observer. Brun et frisé, yeux clairs et charmants ; il avait tout pour plaire.
Arrow Là encore, avis subjectif et qui n’implique que moi, mais je trouve que cette description s’incorpore très mal au reste. En lisant ces deux phrases je te vois toi, à te creuser la cervelle « bon, où est-ce que je le décris, mon héros ?? ». Je sens trop ta présence en tant qu’auteur qui veut caser quelque part les éléments estimés (à tort ou à raison) vitaux par la majorité des écrivains (dans son sens général, « qui écrit »). Personnellement, la couleur des cheveux ou des yeux n’a pour moi d’intérêt que par ce qu’elle provoque chez les autres, et tu me l’aurais décrit ainsi par les yeux d’une fille qui se meurt d’amour pour lui ( Wink ), ça serait passé. Là, je n’adhère pas, je sors du récit et je me rappelle qu’il y a quelqu’un derrière ces lignes… fini l’immersion, tu me perds.

Seule ombre au tableau, une petite tache de naissance, plus foncée que sa peau, marquait un coin de sa tempe gauche et le jeune homme s’arrangeait toujours pour rabattre une mèche de cheveux et ainsi la dissimuler.
Arrow La fin de la phrase pourrait être un peu allégée. La phrase est déjà assez longue, inutile de l’alourdir en plus vers la fin… nan ?

Les portes du convoi s’ouvrirent mais un étrange silence s’imposa à la place des habituelles agitations des passagers qui s’entrecroisaient. Intrigué, il sortit des toilettes et échappa un petit hoquet de surprise.
Arrow Là encore, et pour finir, plusieurs points :
1) « des habituelles agitations ». Parler d’agitations au pluriel me gêne, je pense que le singulier passerait bien mieux ici, pour indiquer l’agitation de manière plus générale, plus globale ;
2) « s’entrecroisaient » le présent passerait aussi parfaitement, on est dans une action générale et atemporelle ;
3) « échappa un petit hoquet » Keuwa ? Comment ça monsieur ? T’as déjà vu qu’on échappait des hoquets ? Ce sont les hoquets qui s’échappent ! Change-moi ça tissit, et que ça saute !

Pfiou…………. Voilà ! Youpi youpi j’ai réussi à terminer (presque) dans les temps.
Ça c’était pour les détails qui m’ont paru à revoir. Certains sont vraiment très subjectifs, d’autres me paraissent plus important mais après, c’est ton job de faire le tri.
J’espère que ça t’aidera à progresser, en tout cas, maintenant ou plus tard quand tu t’y attelleras.
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Message  Pacô Sam 6 Oct 2012 - 17:09

Merci pour ce long - et épuisant, je n'en doute pas ! - décorticage de la syntaxe, du style, de la cohérence et j'en passe de ce tout premier extrait du chapitre 1. Smile

La langue française s'avère effectivement être ma langue maternelle, et je m'évertue à la maîtriser parce que je crois bien être incapable d'en parler une autre ; malgré toutes mes tentatives.
Cependant, cette maîtrise s'accompagne - pour moi - souvent d'une âme à lui insuffler ; aussi il ne s'agit pas seulement de connaître ses rouages, mais aussi de l'éduquer selon sa manière. Un peu à la façon d'un enfant qu'on ne se contente pas d'accoucher tongue.
(Je suis parti dans mes comparaisons métaphoriques foireuses ^_^).

Aussi, si je comprends ton point de vue sur certaines remarques, beaucoup me semblent dans l'état "inéchangeables" dans le sens où modifier des passages reviendrait à perdre l'essence du texte. Ceci dit, je n'assure pas pour autant que la rédaction est excellente, je défends simplement ma manière d'écrire ^^".

Par exemple, je pensais à ceci :
Hybrid a écrit:
Plus notre regard embrassait l’horizon, plus il nous était épouvantable de tenir cette étreinte sans éprouver le moindre dégoût.
Arrow Plusieurs points ici.
1) l’utilisation du « nous » me gêne, car il implique le narrateur. Or, le récit est à la troisième personne. Mieux vaut glisser ici une tournure impersonnelle ou prendre un sujet anonyme pour décrire cette sensation.
2) « tenir cette étreinte », « tenir une étreinte » ne me paraît pas être une expression de la langue française et si je vois où tu veux en venir, ça ne sonne pas correct dedans mes neuils (oui, ça me sonne dans les yeux quand je lis). Je ne suis pas un dictionnaire ambulant, mais j’ai de gros doutes sur sa justesse. Si j’apprécie le lien presque amoureux qui est fait (embrasse, étreinte) et qui se trouve être en totale opposition avec ce qui est décrit, il va sûrement falloir reformuler.
3) « épouvantable », et même plus « nous était épouvantable ». Te vois-tu dire de vive voix « ça m’est épouvantable » ? Moi, non. Je me dirais « ça m’est insupportable » ou autre chose, alors que je dirais « c’est épouvantable ». Pas « ça m’est ». Là encore, c’est un point de vue auquel tu adhères ou pas, mais la tournure, de fait, me paraît bancale.
1) Impliquer le narrateur n'est pas une faute en soi ; au contraire il peut avoir toute sa place. Je ne cherche pas à rédiger un roman comme Harry Potter, avec un héros éponyme autour duquel toute l'histoire gravite. "Ombre et Lumière", c'est un peu une façon de prôner une certaine vision du monde, et l'histoire tourne plus autour de cette réflexion sur le monde, que sur Arthur en lui-même par lequel nous devrions narrer le roman qu'à la 3ème personne. Je prends appui notamment sur Les Misérables, où Hugo s'invite dans sa propre histoire et ne se contente pas de faire état des déboires de Causette, sa pauvre mère et de Jean Valjean, mais d'une vision "misérable" d'une société qui souffre.
2) "tenir cette étreinte" renvoie justement à l'idée que il devient difficile de rester à regarder le paysage, comme il est difficile de continuer à embrasser queqlqu'un qui nous dégoûte... non ?
3) Je ne pars pas du principe que tout ce que j'écris pourrait être oralisé dans la vie quotidienne... mais justement, dans la vie quotidienne j'ai tendance à négliger le "ne" de "ne... pas", cela ne m'empêche pas de bien le rédiger quand même... ! tongue
Il en est de même pour "épouvantable" qui suscite l'épouvante, le malaise... plus que insupportable qui a une connotation davantage d'agacement.

Par contre, je vais devoir m'arrêter là pour l'instant... :/ (parce que j'ai une soirée, que je ne me suis pas douché et que je vais encore être en retard).
Je tenais quand même à commencer une première réponse, de prime abord pour te montrer que je ne me contrefous pas de tes avis (^^), et de second abord... pour titiller un peu ce qui nous différencie dans nos styles d'écriture... Avant d'avoir à reprendre toutes tes remarques.

Pour ma part, je ne suis pas du tout attaché au style "You write what you see" anglo-saxon qui prêche à se contenter de factuel, de condensé, d'action, de suspens etc. Non pas que la recette n'apporte pas ses fruits, mais que je la trouve justement aujourd'hui un peu trop réchauffé, et elle sacrifie davantage le style pour caresser l'histoire en profondeur.
Au contraire, je m'amuse à breveter de nouvelles manières de dire les choses - parfois de façon un peu vieillotte je le conçois - en essayant de creuser la langue, de lui extirper son vocabulaire et de l'exposer au bon moment ^^".
Et j'aimerais savoir quelle est ta propre vision de comment "bien écrire" ? (même si c'est un peu cavalier de sortir une méthode infaillible de réussite littéraire)

Voilà tout ce que je peux dire pour l'instant, à moins de partir dans une argumentation bâclée parce qu'il me manque du temps.
Promis, je reviendrais d'ici dimanche soir !

Bisous et encore beaucoup de mercis !
Pacô
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Commentaires "Ombre et Lumière" - Page 4 Empty Re: Commentaires "Ombre et Lumière"

Message  Hybrid Sam 6 Oct 2012 - 21:12

Huhu oui ça m'a pris du temps mais ça faisait longtemps que j'avais pas embêté quelqu'un et pouf pouf tu m'excuseras (ou me remercieras, si comme moi tu as une tendance masochiste en écriture), c'est tombé sur toi.

Sinon, bien sûr, je ne veux pas influencer ta manière d'écrire, ce que j'ai mis en évidence étaient avant tout les points sur lesquels je bloque moi, en tant que lectrice avec ma culture et mes goûts. Soit parce que j'ai eu un véritable souci de compréhension, soit parce que ça heurtait mes habitudes (à tort ou à raison, je ne suis pas infaillible).

Pour revenir au passage que tu as surcommenté (oui j'invente des mots à l'occasion), pour le premier point, soit, tu écris comme tu veux. Je trouve ce "nous" bizarre, mais là, c'est de la subjectivité pure et simple. Pour le second, le souci ne portait pas sur le sens de l'expression, mais sur les mots employés, surtout "tenir". "tenir une étreinte" je sais pas, ça ne me sonne pas correct, j'ai beau me le dire et le redire. Je trouve que ces deux termes ne vont pas ensemble et cassent un peu cette formulation qui sinon serait tout à fait judicieuse et bien placée. J'aurais préférer soutenir ou maintenir, tenir tout seul il me gêne. Après, c'est une question de points de vue.
Et pour terminer, le dernier point, là encore c'était un souci purement sur la formulation, pas sur le mot "épouvantable". En fait j'ai mis en couleur ce mot alors que c'est le "ça m'est" qui me gênait. Mais il était tard, je commençais à fatiguer, j'étais un peu préoccupée par autre chose, alors si tu comprends pas tout ce que j'ai commenté.................. je comprendrais !! Laughing

Pacô a écrit:Et j'aimerais savoir quelle est ta propre vision de comment "bien écrire" ? (même si c'est un peu cavalier de sortir une méthode infaillible de réussite littéraire)
Ah ah, je n'ai pas de méthode infaillible à sortir (ce serait juste merveilleux et je serais le meilleur écrivain au monde, naon??). Je suis quelqu'un de simple qui lit comme divertissement et non dans l'optique d'étudier en profondeur un texte (bon... sauf quand je suis en mode cherchage de poux, mais disons que je réserve ce type de lecture à des petits chanceux dans ton genre. Heureux ?). Ce que j'aime lire, c'est des trucs qui ne me prennent pas la tête (d'où mon aversion particulière pour la poésie ou tout ce qui m'oblige sciemment à réfléchir, même si je suis quand même capable de reconnaître les efforts que ça demande à rédiger - et raison pour laquelle tu ne me verras jamais dans les forums dédiés). Donc pour moi, bien écrire, c'est écrire de manière à ce que le lecteur oublie qu'un jour, c'est la main de quelqu'un d'autre qui a écrit (ou les doigts qui ont tapé) ces lignes. Un roman bien écrit pour moi, c'est un roman qui me fait oublier les mots, le style et m'immerge dans son monde. Donc exempt de fautes, de lourdeurs, de passages sans connexions avec le reste ou d'absence de transitions, d'intrigues où on voit l'auteur, comme si devant un spectacle de marionnettes, on voyait la grosse main du marionnettiste tirer les fils pour la faire bouger.
Ouep. Ca gâche tout.
J'ai donc des critères, que j'ai parfois les plus grandes difficultés à appliquer moi-même, mais qui constituent ma base. Car la simplicité que je décris n'est pas celle de l'écriture, mais de la lecture. Et c'est justement ce qui rend l'écriture très difficile... Et il n'y a aucune notice pour ça, car le ressenti de la lecture est propre à chacun !
Par exemple, je me rappelle avoir eu un effroyable moment lorsqu'en Terminale j'ai dû lire les Châtiments de Victor Hugo. C'était un travail littéraire sans doute remarquable, mais ça n'a rien eu de plaisant à lire pour moi. Ce n'est pas ce que j'attends d'une lecture (si ça peut t'aider à mieux me cerner). D'ailleurs, je ne sais même plus de quoi ça parle... Tout ce dont je me rappelle, c'est que je trouvais le titre du livre terriblement bien choisi : moi aussi, je l'ai vécu comme un châtiment (j'ai jamais compris ma faute, par contre) !

Après, que tu cherches à dépouiller notre bonne vieille langue de tous ses mots, ça ne me pose pas de souci particulier, bien au contraire, tant que c'est avec tact et mesure. Les effets de style et l'abus de sophistication, je trouve ça pénible... et très sincèrement, ça me fait plutôt penser à cette petite phrase "la culture, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale". Bref, j'ai l'impression que c'est de la poudre aux yeux pour cacher les lacunes de l'histoire. Ce n'est (heureusement) pas toujours le cas, mais parfois...

Selon donc ces critères, je trouve ton début de roman tout à fait agréable. J'ai bien aimé l'exploitation des champs lexicaux que tu fais à plusieurs reprises, on voit bien l'attention que tu as portée à ton texte et ça aussi, c'est plaisant. Le "write what you see", c'est nouveau pour moi. Je ne savais pas que c'était un style bien identifié (mais je pense bien en avoir un, là, dans mon kindle) et... non, je ne me suis jamais vraiment intéressée au sujet. Je te l'ai dit, si le style coule tout seul, ça suffit à me contenter. Je n'y ai donc jamais vraiment prêté attention lorsque l'histoire m'intéressait.
Par contre, d'un point de vue d'auteur, il est clair que je trouve ça pauvre, plat. Au moins, tes images sont vivantes, on peut les ressentir, elles provoquent des émotions, alors que ce type d'écriture narre une histoire et point barre. Elles évoquent juste les images qu'il faut pour se représenter une scène (un genre de scénario étoffé, légèrement romancé ?). Remarque, c'est déjà pas si mal, tout le monde n'y arrive pas non plus. Par contre, si je peux m'en contenter en tant que lectrice, je ne crois pas que je m'en satisferais en tant qu'auteur. J'ai parfois du mal à l'appliquer (j'ai pas mal de passages plutôt plats dans le genre), mais je ne m'en satisfais pas pour autant (d'où le fait que je garde tout ça pour moi pour le moment).
Donc là, je pense que mon avis rejoint le tien (si j'ai bien compris).

Honnêtement, j'aurais pu me passer de la moitié des remarques que j'ai faites, même des 2/3 car il n'y a rien qui m'ait fait saigner des yeux (à part Arthur qui échappe un hoquet xD), mais j'ai pour principe de signaler chaque élément qui me fait buter et me sort de l'histoire (suivant mon principe décrit ci-dessus)... et aussi que mon degré d'exigence a tendance à grimper en flèche ces dernières années. A défaut d'être un élément à rayer chiffonner jeter piétiner brûler et disperser au vent à tout prix, ça te donne surtout un aperçu de mon ressenti et de ce que peut provoquer tel ou tel passage pour moi. Source d'amusement, de réflexion ou d'interrogation pour toi. Ou autre (précisez.) (rayez la mention inutile) Wink
Je crois seuls deux passages m'ont vraiment gênée :
1) l'histoire du veston gris qui "reflète" l'autorité (pb de relation de cause à effet, logique dans l'explication) et
2) le manque de finesse pour insérer la description physique d'Arthur (les mains du marionnettiste).
Le reste, c'est pour pinailler.

C'est pour ça que si tu ne retiens qu'une ou deux de mes remarques, je vais pas aller m'insurger et dire "roh mais qu'il est bête çui-là, ma solution c'est la mieux !" et m'acharner. Ton roman, c'est ta plume, ton style, et ta vision des choses. Tout ça, c'est juste pour te placer derrière mes lunettes tongue (je ne sais pas si tu es vraiment chanceux d'ailleurs, car je suis très myope, tu ne vas pas y voir bien clair).

Ah oui, et je n'ai jamais pensé que tu te "contrefoutrais" de mes avis :p J'ai fait un gros pâté (enfin, je veux dire, un autre que celui-là) et je m'attendais à ce que tu mettes du temps à m'expliquer le pourquoi du comment c'est bien/bizarre/mauvais ce que je propose (ce que tu peux aussi ne pas faire, hein, je ne demande pas absolument une réponse point par point).

Tu vois ce que ça donne de me titiller ? ENCORE la tartine à lire.
Un jour j'apprendrai à être concise (qui rigole dans le fond ?!!).

Et sinon........ bonne souarée !!
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Message  Pacô Dim 7 Oct 2012 - 22:10

Je crois avoir finalement bien fait d'être précipité par mes obligations sociales du samedi soir, parce que ta réponse - aussi longue mais très plaisante soit-elle à lire - m'a fait relativiser sur bien des points. Et peut-être en comprendre d'autres, que je vais sûrement prendre en compte tout en respectant mon "éthique" de rédaction.
Je m'explique.

Contrairement à toi, je fais une réelle distinction entre le roman de "divertissement" et le roman "littéraire" ; c'est-à-dire que je ne suis pas choqué de reconnaître la "patte" de l'auteur - la petite main du marionnettiste - dans ce que je lis. Mieux encore, je m'en réjouis : je déteste lire ce qui est conventionnel.

Je pars du principe que toutes les histoires ont été racontées sur cette terre, et ce n'est pas être pessimiste que de dire ça. A chaque fois, il est question de pouvoir, d'amour, de batailles, de bravoure, de gloire, de vengeance, de tragédie, de chagrin ou encore de tabous, de malaise social, de revendications détournées etc. Pas un seul livre sur cette planète ne parle pas AU MOINS de l'un de ses sujets là, qui ont tous été traités depuis plus de 3000 ans où les hommes savent écrire... et si je me dresse si volontiers contre des oeuvres infâmes comme Twilight, ce n'est pas tellement pour fustiger son auteur qui est ma foi dans son libre droit d'écrire ce qui lui plaît, mais plutôt pour ouvrir les yeux sur le fait que Twilight n'est qu'un pastiche de ce qui se fait déjà. Alors oui ça plaît beaucoup aux gens... comme "Les ch'tits à Mykonos" battent des records d'audience sur W9. Parce que ça suit une mode du moment, et tant mieux. Cependant, il me paraît vraiment prématuré voire très optimiste, de qualifier cette série de romans comme un livre du siècle.

Je n'essuie pour autant pas du revers de la main le succès de cette auteur, et suis même ravi pour elle puisqu'elle a su tirer l'épingle de son jeu, cependant je marque une véritable distinction "intellectuelle" - à ne pas prendre au sens péjoratif du terme ^^ - entre une telle oeuvre et celle de Victor-Hugo.
Si bien évidemment, "Châtiments" n'est pas LE bouquin recommandable quand on est novice avec un tel genre littéraire, il n'est toutefois pas si aisé de nier la qualité de sa plume. C'est peut-être un peu bête à dire, mais prendre un Victor-Hugo me fait penser à "une valeur sûre" qui ne me trompe pas, parce qu'elle ne contente pas mon esprit avec des concepts déjà vus, revus et reconnus - comme une série télévisée qui ne nécessite que d'être regardée sans allumer toutes les lumières de son cerveau (et je ne suis pas péjoratif, les scenarii sont réellement écrits pour qu'ils soient compréhensibles par le premier crétin et le fidélise ; et on étudie les différentes techniques avec "Plus belle la vie" et "Desperate Housewife" ^^) - mais je sais que Hugo va m'ouvrir à d'autres horizons. Dans un genre plus "light" - parce que je reconnais que Hugo peut s'assimiler à de l'artillerie lourde - je pense à Zweig qui - comme son homologue Kafka - a un style bien particulier, reconnaissable entre mille. Je sens bien leurs petits doigts apparaître au fil des mots, qui me poussent un peu à ne plus "subir" l'histoire passivement, mais à être emporté dans une réflexion un peu plus élevée, un peu plus profonde et surtout un peu plus riche.

Et ça ne me gêne pas ! Loin de moi l'idée pour autant de me comparer à eux et revendiquer une identique manière de procéder, mais je fais état à mon tour de mon "plaisir de la lecture", et non de l'écriture. Ce que j'aime, ce n'est pas forcément être "immergé" par une histoire - même si ça détend surtout - mais plutôt ressortir du livre en ayant l'impression que tu t'es enrichi "intellectuellement", que ton esprit s'est ouvert à d'autres formes, s'est affranchi de certaines conventions et se sent finalement beaucoup plus libre.
Et surtout pas "oublier qui je suis" au dépend d'une lecture qui me plonge dans un univers fictif, vivre les "mêmes émotions que les autres" et me contenter d'un égal assentiment partagé par tous : "whoua Harry Potter c'était trop bien !". Ce qui fait la force de la littérature, et de la poésie notamment, c'est la perception ultra subjective que chacun se fait sur chaque texte, et les compréhensions que tout lecteur particulier en retire.

Bien entendu, je ne crache pas sur les livres qui divertissent, comme je ne crache pas sur MacDonald pour m'enorgueillir de l'étoilée gastronomie française, mais j'aime faire la distinction entre les deux façons de lire : le divertissement, et la littérature.
Or, ce que je cherche davantage avec "Ombre et Lumière" - et comme avec la plupart de ce que j'écris - ce n'est pas un style tout frappé et journalistique - qui est clair, concis, propre, soumis à des techniques de séduction aguerries etc. - ou du "YWWYS" (You Write What You See) britannique qui pêche là encore plus dans la "technique" (commerciale ?) plus que dans l'Art subjectif en lui-même...

Voilà un peu ma manière de voir les choses au niveau de l'écriture. Je pourrais le copier/coller dans la Salle d'Interrogatoire, mais je pense que ce qui fait notre différence, c'est le fait de ne pas avoir les mêmes attentes au niveau de notre lecture. Je ne méprise pas pour autant ta façon de faire - même si certains termes pourraient laisser croire que, j'ai dévoré Harry Potter et je me laisse volontiers prendre par "Esprit Criminel" et "Docteur House".

Ceci dit et pour en revenir au commentaire que tu m'as concocté avec tant d'amour ( tongue ), je comprends mieux ta répulsion du terme "tenir" dans "tenir une étreinte". Il est vrai que "maintenir une étreinte" est encore plus prononcé, voire plus précis. Je valide. Smile
Ensuite, le "il nous est épouvantable" - et non un vulgaire "ça m'est épouvantable" tongue - est une tournure un peu vieillotte, très en vogue au XIXème siècle voire au XXème... alors je pourrais envisager une autre tournure oui.

PAR CONTRE, j'insiste sur la tenue du fonctionnaire et je signe : il n'est pas question d'aller vite en besogne en décrivant toute l'allure d'un personnage juste parce qu'il est habillé comme ci ou comme ça - comme on jugerait un nouveau salarié parce qu'il est en jogging ou en costard - mais bien de renvoyer les codes stricts de la société de la République Terrae d'Ombre et Lumière... qui n'est somme toute pas NOTRE société, même si elle y ressemble beaucoup. Or, justement, Arthur ne se fie pas à ses "lunettes cerclées" pour juger de sa qualité de fonctionnaire (= un préjugé) mais sur son uniforme, exigé par l'Etat. Comme si tu me disais que ce serait mal jugé que de qualifier un homme de "gendarme" si je le croisais sur une route avec une chemisette bleue, des bottes noires sur un pantalon bleu marine et des jumelles...
Et il ne me semble pas que ce soit non plus sous-entendu comme un a priori sur l'austérité et l'autorité de la République, mais bien comme une affirmation : la République est austère et autoritaire. Et le port de cet uniforme, ma foi très simple et très identique pour tous les fonctionnaires, n'est qu'un élément qui confirme la nature de cette République.
Tu vois, moi j'étais parti pour insister sur ce point pour ma relecture ^_^.

Je reconnais toutefois que l'insertion de la description d'Arthur est quelque peu "sabotée" dans le sens où la situation semble créée de toutes pièces afin d'avoir à le présenter au lecteur. Pour ma défense, je tiens à préciser que dans une version précédente, ma description était beaucoup plus factuelle, beaucoup plus conventionnelle peut-être mais elle ne trouvait pas de prétextes "vaseux" pour "forcer le passage". Cette scène du miroir brisé m'a été conseillé par deux ou trois autres correcteurs, pour faire paraître plus "naturel" et "inséré dans la narration".
Je ne peux pas non plus le faire découvrir par les yeux de "quelqu'un d'autre", vu que je ne pense rester qu'au point de vue d'Arthur... ou du narrateur. Je n'entrerai pas dans d'autres têtes ; j'aurais pu m'arranger cela dit pour faire faire des suppositions au narrateur de ce que pensait les autres personnages... mais là, ça me paraît aussi "bricoler un prétexte pour forcer la description".
Un conseil de comment procéder ? Neutral

Dans le détail sinon :
Hybrid a écrit:
De rares touffes d’herbe fleurissaient les immenses tranchées creusées par les sociétés minières de la région.
Sérieusement, j’ai retourné cette phrase dans tous les sens. Je ne comprends toujours pas le début. Il manque un mot ou voilà une tournure que je ne connais/comprends pas ?
Euh... moi en la relisant quelques mois plus tard, je la comprends toujours. Où est l'incompréhension ? Dans le "fleurir" ?

À l’Ouest, les silhouettes des premiers immeubles se dessinaient dans ce tableau hanté par le sombre crépuscule d’un matin de novembre.

Les deux compléments de lieu, ainsi disposés, me donnent l’impression d’étouffer la proposition principale. Peut-être reformuler ou restructurer pour alléger un peu ?
En réalité, il n'y a qu'un seul complément de lieu pour moi : "A l'Ouest"... Le "tableau" n'est qu'une métaphore, du paysage considéré comme un (triste) tableau...

Tours de guet de la civilisation humaine, ils (les immeubles) ne semblaient pas voir plus loin l’horreur en contrebas et n’allaient pas plus loin que les longues langues de béton armé qui délimitaient l’espace urbain.
Alors là, j’ignore si tu l’as fait exprès, mais placer les immeubles en sujet de phrase me fait presque flipper. Ils voient, ils vont, à cette phrase, je m’attendais presque à les voir se réveiller et se mouvoir, se balader dans leur petit lopin de terre délimité. Ça peut faire son effet, mais je pense que ça dessert l’ambiance que tu installes, puisque tout paraît terne, mort, et que même les gens ont à peine l’air vivants. Attribuer cette vie aux immeubles me paraît… oui, flippant, c’est le terme, mais peut-être pas adéquat.
L'idée était bien justement de "donner vie" aux immeubles, par une petite personnification - si chère à mes yeux. Mais elle reste légère : je ne leur donne pas de sentiments, je ne leur donne presque rien d'humain si ce n'est le regard... un regard qui peut aussi être assimilé à un regard de tours de guets (donc plus une métaphore qu'une personnification finalement ^^).
Et l'idée, c'est bien de faire "comme si la ville était fortifiée" par des tours de guet/immeubles ; face au monde hostile des terrains miniers.
Insister plus sur la métaphore que sur la personnification si je comprends bien...

(Mais c'est quand même un bon point de te faire flipper xD)

La cabine dans laquelle il s’était endormi sentait un peu la sueur et le tabac.

Ici, c’est la tournure imprécise qui me chagrine. « sentait un peu ». Ça fait maladroit, je trouve, alors que tout le reste est beaucoup plus assuré. À côté de la débauche d’horreur et de dégoût que lui inspirent les mines à ciel ouvert, c’est d’une fadeur qui pourrait être évitée, je pense.
Certes, mais ce "un peu" n'a pas une valeur d'imprécision pour moi. Plus une valeur d'atténuation. En fait, ça sent, mais pas beaucoup non plus.
Je trouvais ça cool comme tournure. A revoir alors ! Wink

Composée de deux banquettes séparées par une table transversale, elle assurait le strict minimum du confort.

Non. Il pourrait aussi ne pas y avoir de table, tu ne crois pas ? le « strict » me paraît un peu « trop ». Et puis, pour moi, là, il manque un élément crucial : l’espace. En plus, c’est si facile de jouer avec, de réveiller la claustrophobie de tes lecteurs qui, du coup, pour les concernés, entreront en meilleure symbiose avec ton héros.
Ça installerait un peu mieux l’ambiance… Simple suggestion.
Ah oui, peut-être dans une France des années 2012... mais peut être pas dans une société de la République Terrae.
Ces détails là font partie pour moi d'un ensemble de détails qui donnent déjà une première allure - en catimini - de l'atmosphère, de l'environnement social, économique etc. de la République Terrae. C'est discret, mais c'est supposer distiller un petit peu une certaine "accoutumance" à ce régime, semblable au notre de façon superficielle, mais très éloigné en réalité de nos conceptions.

Arthur n’appréciait pas la qualité des lieux mais c’était le transport le moins cher pour revenir en France de temps en temps

Là, ce qui se trouve en gras me paraît superflu.
Ah bon ?
Pourtant, si tu le retires, tu peux croire que Arthur rentre en France toutes les semaines - comme un brave étudiant qui vit dans la capitale de sa région ^_^. Alors que non, ce n'est que de temps en temps...
Donc tu enlèves une précision, qu'il faudra de toute manière re-préciser plus tard...

Le jeune homme n’était jamais allé à Berlin, mais il n’éprouvait guère l’envie de la visiter. Pourtant, il l’avait traversée ainsi durant des mois sans jamais s’arrêter.

Pourquoi ce « pourtant » ? En quoi l’avoir traversée est en opposition avec son peu d’envie de visiter la ville ? Ce mot est inadapté ici.
Tout dépend si tu es de nature curieuse ou pas.
Personnellement, si je traversais régulièrement une ville en transport en commun... je pense que j'aurais une certaine envie de m'y arrêter pour voir à quoi ça ressemble en tant que "piéton". Le "pourtant" marque alors l'opposition avec cette idée : même s'il la traverse souvent, la ville ne lui donne guère envie d'être visitée plus en profondeur.

La ville avait été entièrement reconstruite depuis les réformes du gouvernement Larrkhan mais l’on ne s’était que très peu attardé sur les détails plastiques.
Là, j’avoue que tu piques ma curiosité. « reconstruite »… mais on ne s’attarde pas sur les détails plastiques. Tu nous parles par la suite d’une « utopie » donc j’ai pensé que cette partie du monde au moins était en paix (une paix relative, et de toute évidence précaire). Alors l’origine de cette reconstruction, selon mes déductions, ne devrait pas être des dégâts monumentaux dus à une guerre. On nous parle de « réforme »… Ok… c’est donc une directive gouvernementale. Donc s’il n’y avait pas de NECESSITE de reconstruire (le contexte ne m’incite pas à le croire, même si je ne suis pas spécialiste et pas encore au courant de tout ce qui se passe dans cette réalité alternative), pourquoi a-t-on reconstruit ? Et plus : pourquoi sans aucun intérêt pour l’aspect ? L’intérêt de reconstruire une ville n’est-il pas, justement, de la rendre plus jolie ? Ou bien est-ce seulement le point de vue d’Arthur le frenchie qui n’adhère absolument pas aux goûts plus que douteux de nos voisins allemands ?… questions, questions… Trop d’inconnues encore… mais il fallait que je te fasse part de mes réflexions.
D’ailleurs, je ne suis pas sûre que ce soit vraiment clair. Désolée. J’éclaircis si besoin.
Si je pique ta curiosité, c'est tant mieux tongue.
Oui la ville fut reconstruite, et non elle ne connut pas que la paix. Je peux éventuellement te spolier de la suite - du chapitre 3 :
Spoiler:
A toi de voir si tu lis Smile.

La population allemande avait souffert de l’harmonisation des plans urbains. Son architecture était à l’image des sociétés minières qui exploitaient son sol.

Es-tu sûr, ici, de vouloir comparer l’architecture berlinoise aux sociétés minières ? Parce que tu ne nous en as encore rien dit. Tout ce qu’on sait, c’est qu’elles font des tranchées, mais ce n’est pas ce qu’elles sont. J’ai l’impression que tu souhaites comparer au foutoir monumental et déprimant qui s’étale autour, mais là, tu compares bien aux sociétés, et non à leur travail. Si je me trompe, bien sûr… fais comme si j’avais rien dit…
C'est peut-être un léger raccourci de langage. Je reconnais bien là ma petite tendance à abréger un peu ma façon de penser... et à perdre un peu le lecteur.
Bien entendu, je parlais des territoires exploités par les sociétés minières, et non pas des sociétés minières elles-mêmes silent.

En Une, une photographie du Président de la République….

Ne dit-on pas plutôt « À la Une » ?
Sans compter que la répétition du mot n’est pas jolie jolie…
Ouh je crois avoir répondu dix ou vingt mille fois à cette question.
En journalisme - en technique - être "en Une" signifie tout simplement être à la première page d'un journal - télévisé, papier etc. Au contraire, être "à la Une" a une connotation plus vaste, puisque cela veut dire que c'est être "à la une des actualités", c'est-à-dire la "preum's de toutes les infos".
Souvent, ça se rejoint, mais pour un journaliste, ça n'a pas du tout la même valeur. Par exemple, Mohamed Merah a été "à la Une", tandis que le déplacement de F.Hollande au G20 n'a fait l'objet que d'être "en Une".
Je ne sais pas si je suis bien clair, mais étant étudiant dans cette branche là de la profession, je me verrais mal légitimer cet amalgame très courant chez le commun des mortels Razz.

Malgré les nombreux plans de relance, elle s’enfonçait dans une crise économique qui la dépassait et usait tous les efforts des différents ministres….
Ça se dit, « user un effort » ?
On éprouve bien un effort, alors pourquoi ne l'userions-nous pas aussi ?

Les territoires américains menaçaient à présent de quitter l’Assemblée à Bagdad…

le passage en gras est-il vraiment nécessaire à la phrase ? (alourdit un peu)
Je ne sais pas... d'un autre côté, si c'est à présent, c'est que ce n'était pas hier... ?

Son père excellait en la matière. Il aurait préféré qu’il aille en médecine, comme lui, et qu’il rejoigne le Centre Hospitalier de Saint-Picpus, là où il dirigeait une équipe d’urgentistes

Ici, la maladresse porte sur la seconde phrase, où une foison de « il » et « lui » désigne sans précision Arthur ou son père, ce qui paume un peu le lecteur et oblige à un peu plus d’attention pour faire le tri.
Suggestion : remixer ces deux phrases en les mélangeant. Je suis sûre qu’il y a moyen d’être plus clair, plus précis, sans te répéter.
A retravailler en effet !

…. et Arthur poussa la porte d’un geste écœuré.

C’est quoi, un geste écœuré ? L’écœurement se traduit surtout par les expressions du visage, non ? Je ne visualise pas le moindre geste symbolisant l’écœurement.
Ah j'en connais plein des gestes écoeurés ! Comme par exemple, toucher une porte sale et retirer sa main très vite, ou l'effleurer pour la pousser parce qu'on sait qu'elle est sale... dans ce goût là.
Peut-être un petit manque de précision, mais ça ne me paraissait pas essentiel...

La lumière du plafond peina à s’allumer et envoya enfin une lueur blafarde…

Une lumière qui envoie une lueur… ? Franchement, ce vocabulaire bancal dénote par rapport au reste. Honnêtement, c’est moche et limite répétitif.
Devrais-je plutôt parler d'ampoule au plafond ?

Quand il eut terminé, il s’empressa de se tourner vers le lavabo à sa droite et de rincer ses doigts qui lui semblaient eux-aussi désormais souillés……

« désormais » alourdit la phrase. Est-il vraiment nécessaire ici ?
Pas vraiment, je te le concède tongue.

Il se passa un peu d’eau sur le visage et se peigna avec le plat humide de sa main…

Peut-on utiliser le verbe « peigner » s’il utilise le plat de sa main ? Pour moi non. Peigner implique davantage l’action de ses doigts que du plat de sa main. Contradictoire.
Toi tu es une fille aussi.
Et je crois que ça peut répondre à ta question du peigne, et de la main... Quand on veut plaquer ses cheveux, on utilise bien le plat, et pas les doigts... Parce que le plat, ça aplatit non ?

Seule ombre au tableau, une petite tache de naissance, plus foncée que sa peau, marquait un coin de sa tempe gauche et le jeune homme s’arrangeait toujours pour rabattre une mèche de cheveux et ainsi la dissimuler.

La fin de la phrase pourrait être un peu allégée. La phrase est déjà assez longue, inutile de l’alourdir en plus vers la fin… nan ?
Sauf si c'est un détail important de sa personnalité ?
(Mais tu es la première à ne pas me faire la réflexion : on dirait Harry Potter et sa cicatrice ! Alléluia ! cheers )

Les portes du convoi s’ouvrirent mais un étrange silence s’imposa à la place des habituelles agitations des passagers qui s’entrecroisaient. Intrigué, il sortit des toilettes et échappa un petit hoquet de surprise.
Là encore, et pour finir, plusieurs points :
1) « des habituelles agitations ». Parler d’agitations au pluriel me gêne, je pense que le singulier passerait bien mieux ici, pour indiquer l’agitation de manière plus générale, plus globale ;
2) « s’entrecroisaient » le présent passerait aussi parfaitement, on est dans une action générale et atemporelle ;
3) « échappa un petit hoquet » Keuwa ? Comment ça monsieur ? T’as déjà vu qu’on échappait des hoquets ? Ce sont les hoquets qui s’échappent ! Change-moi ça tissit, et que ça saute !
1) Au contraire, le pluriel incite à encore "plus d'agitations" et plus de mouvements, qu'un pauvre singulier qui a tout de même une forte connotation de "l'unique" ... non ?
2) Pourquoi pas Smile.
3) Là je me dis que je dois avoir de sacrées lacunes... mais au risque de me faire tirer les oreilles, je ne comprends toujours pas pourquoi on ne peut pas échapper un hoquet en fait ?
Et je ne suis pas le seul imperturbable face à cette locution disgracieuse apparemment :
=> Recherche google rapide <=
Serais-je donc un mouton comme les autres ? Sad

Et voilàààà ! J'ai dépassé le dimanche minuit, mais j'espère que tu ne m'en voudras pas Smile.
Et surtout, je crois que je peux à présent rivaliser au niveau de la longueur de la réponse. Tu as trouvé un adversaire à ta taille Twisted Evil

Encore merci pour tout ; et non je ne t'en voudrais pas si tu ne réponds pas à tout ça dans la minute tongue.
Bonne nuit !
Pacô
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Message  Hybrid Lun 8 Oct 2012 - 20:29

Ah ah oui, une réponse, et quelle réponse ! Oui, je vois que j'ai un adversaire de taille. Mais c'est pas grave, j'aime bien quand on développe (ce serait gonflé de ma part de refuser aux autres ce que je me permets de faire, en plus).

En ce qui concerne notre vision de "bien écrire", c'est rigolo parce qu'avant ta réponse, j'étais tombée sur un autre sujet du forum qui justement en traitait, l'écriture en tant qu'art et en tant que divertissement (je ne sais plus où j'ai lu ça mais peu importe). Et je crois que du coup, je comprends très bien ce que tu veux dire (le débat sur l'autre forum était plutôt vif :p).
Donc ce ne sera pas une surprise si je te dis que je suis plutôt dans le divertissement. Par contre, je comprends tout à fait quel besoin on peut éprouver de vouloir faire plus que ça, vouloir prendre un niveau en s'inspirant de grands de la langue française. Pousser la réflexion au-delà des mots. Ma foi, c'est tout à ton honneur.
Dans tous les cas, il me paraît tout aussi présomptueux que toi, pour Twilight, de dire que c'est le livre du siècle (je ne suis pas non plus très fan). Notamment parce qu'à notre époque, rien ne dure, et que d'ici quelques années (peut-être plus que pour d'autres œuvres, vu la publicité), on n'en entendra plus parler, ces livres seront relégués dans le fond des bibliothèques (voire jetés) et remplacés par d'autres plus à la mode. C'est ainsi, on vit dans un monde de kleenex : on prend, on use, on jette. Et ça, on le voit dans tous les domaines de la vie courante, ce que je trouve assez déplorable, par ailleurs, mais je ne changerai pas le monde à moi seule...

Du coup je me dis, après tes retours, qu'effectivement, j'ai peut-être eu tendance à tirer ce que j'ai lu par le bas. Honte à moi, mais je le reconnais. Et on apprend toujours de ses erreurs donc tant que je ne t'ai pas embarquée avec moi, c'est que du bonheur.

Petite précision en ce qui concerne la "main du marionnettiste" : attention, je ne parlais pas de la patte de l'auteur ! Non, moi aussi j'aime ça, ce petit truc qui me fait dire "ah c'est bien du [bidule] de dire ça !". Ce que j'appelle ainsi, c'est avant tout dans la manière de raconter l'histoire (dans le fond et non la forme). Les passages qui s'insèrent mal ou qui me font clairement penser "celui-là, il savait pas où le mettre ailleurs... et il a pas trouvé mieux !". Quand ça s'enchaîne mal en fait, ou très grossièrement.

Voilà un peu ma manière de voir les choses au niveau de l'écriture. Je pourrais le copier/coller dans la Salle d'Interrogatoire, mais je pense que ce qui fait notre différence, c'est le fait de ne pas avoir les mêmes attentes au niveau de notre lecture. Je ne méprise pas pour autant ta façon de faire - même si certains termes pourraient laisser croire que, j'ai dévoré Harry Potter et je me laisse volontiers prendre par "Esprit Criminel" et "Docteur House".
C'est bien parce qu'au moins on sait à quoi s'attendre l'un de l'autre. Chacun cherche (et trouve, j'espère) le plaisir qu'il veut dans la lecture. Qui sait, je me mettrai peut-être à lire du Hugo à l’avenir pour bien cerner la différence. J'avoue que même, là, tu m'en as donné envie alors que depuis plus de 10 ans j'étais fermement résolue à ne plus jamais ouvrir un de ses livres. Comme quoi, rien de tel que de discuter !

Arrow Pour la description d'Arthur, je ne suis absolument pas objective, parce que je n'ai jamais compris l'intérêt des descriptions physiques « bateau ». Sauf si elle a un impact sur l'entourage et l'intrigue (trait physique particulier qui peut engendrer des réactions envers le héros) ou sur un évènement immédiat (genre les cheveux - longs - qui se coincent quelque part, la carrure, taille qui empêche de passer une porte) franchement, qu'il soit blond, brun ou roux, qu'il ait les yeux bleus ou marron, quelle importance ?
Le livre étant quelque chose qui titille l'imagination mais n'est normalement pas illustré, à quoi servent la plupart de ces précisions ? Quelle serait la différence dans l'histoire si on changeait une de ces couleurs d'yeux/de cheveux ? J'attends davantage une impression générale, le charisme d'un personnage, que sa description de la tête aux pieds « bête et méchante ». Je me ferais une meilleure image de lui ainsi qu'avec une description que je vais m'empresser d'oublier (Alzheimer en puissance). Mais ceci est aussi un autre débat. Je m'égare.

Comme pistes pour la description physique, m’est avis qu’elle doit être suscitée par une action ou une situation particulières pour correctement s’insérer dans un roman, ou en tout cas, le faire de façon naturelle. Sauf si, admettons, il existe un stéréotype bien tranché (par exemple race arienne dans un univers imprégné de nazisme), là c'est intéressant de savoir très tôt son allure générale. Ou si son caractère est à l’opposé de ce qu’évoque son physique (genre le grand costaud qui est tout guimauve en dedans – pour caricaturer). Mais si son allure est commune... et bien, qu'il se fonde dans la foule. Peut-être même que c’est là, fondu dans la foule, que tu trouveras le moment opportun de dire à quel point il est commun parmi tous les gens du commun.
Du coup, pour Arthur, je retiens quasi exclusivement la tache (et punaise, le lien avec Harry Potter ne m'a même pas effleuré l'esprit. Mets ça sur le compte de mon Alzheimer précoce...).
Si je devais le réécrire, le passage du miroir serait pour moi juste l'occasion de dire qu'il se dépêche de rabattre ses cheveux sur la marque pour la cacher (en des termes mieux choisis…). Et d'indiquer au lecteur l'état vétuste et mal entretenu, vandalisé du train dans lequel il voyage. Bien sûr.
Je ne sais pas si ça t'aide, mais ce sont des pistes...
Je le reconnais, je suis pour un style épuré. Tu peux te dire « mais je ne veux pas résumer mon héros à cet unique détail !!! » ce à quoi je répondrais « il y a bien d’autres manières d’étoffer un héros que de lui donner une couleur d’yeux et de cheveux (ce qui d’ailleurs, n’étoffe rien du tout). ». Je suis pour laisser le lecteur s’imaginer les personnages à peu près comme il l’entend, tout en donnant certaines directions… là c’est à toi de savoir si tu veux/as besoin d’être plus précis ou non.

Pour le détail : (j’ai pas utilisé les « quotes »… ça rallonge encore plus les posts !!! :p)

Arrow Concernant « De rares touffes d'herbe.... » oui, c'est le fleurir qui m'a posé problème. Mais je crois que c'est surtout parce que je l'ai lu tard et que j'avais un peu la tête ailleurs. Maintenant je comprends. Le terme "fleurir" en parlant d'herbe me pose toujours un souci d'exactitude (j'ai jamais vu d'herbe qui fleurisse) mais je comprends pourquoi tu as utilisé ce terme. Cela dit 'fleurir' a une connotation plus gaie que ne peuvent à mon sens provoquer de simples touffes d'herbe. Enfin, je le répète, je comprends le choix de ce mot alors je te laisse le dernier mot, Jean Pierre.

Arrow « A l'Ouest, les silhouettes.... »
Tu dis : "En réalité, il n'y a qu'un seul complément de lieu pour moi : "A l'Ouest"... Le "tableau" n'est qu'une métaphore, du paysage considéré comme un (triste) tableau..."
Ca a beau être une métaphore, pour moi, d'un point de vue purement technique, il n'en est pas moins un complément de lieu. Là le "problème" que j'ai relevé était purement sur la structure de la phrase qui me donnait l'impression d'étouffer la principale entre ces deux compléments. Ressenti personnel. Ça ne m’a pas empêchée de la comprendre et ne me fais pas non plus dire qu’elle est incorrecte.

… Oui, je te vois souffler derrière ton écran. Clairement je suis une emmerdeuse... xD

Arrow Pour l'histoire des "immeubles vivants", ça reste intéressant ! Je voulais surtout te le souligner pour que tu voies si mon ressenti cadrait avec ce que tu voulais faire passer et avec le reste (perso, j'avais l'impression de voir des immeubles plus vivants que les gens habitant dedans).

Arrow Pour le "de temps en temps", tu me réponds : "Donc tu enlèves une précision, qu'il faudra de toute manière re-préciser plus tard..."
...... parce que tu trouves que "de temps en temps", c'est une précision ? O_o enfin, là encore, c'est une simple suggestion… (je rappelle = moi aimer style épuré).

Arrow "Personnellement, si je traversais régulièrement une ville en transport en commun... je pense que j'aurais une certaine envie de m'y arrêter pour voir à quoi ça ressemble en tant que "piéton". Le "pourtant" marque alors l'opposition avec cette idée : même s'il la traverse souvent, la ville ne lui donne guère envie d'être visitée plus en profondeur."
Je suis tout à fait d'accord. Ce n’est pas ça que je conteste. Si tu relis ton paragraphe, tu donnes ce schéma (très grossier je te l’accorde) :
1) Berlin, c’est tout moche.
DONC => 2) Arthur n’a pas envie de visiter Berlin.
« POURTANT » => 3) Arthur traverse souvent Berlin.

Je trouverais plus logique un :
1) Berlin c’est tout moche.
DONC => 2) Arthur n’a pas envie de visiter Berlin.
PARCE QUE => 3)Arthur traverse souvent Berlin.
À mes yeux, le 1) et le 3) sont les raisons qui poussent Arthur au 2). Le 3è point n’est pas à opposer au 2, il en est la raison (ou en tout cas, l’une des raisons). D’où le fait que je mettrais les 2 dernières phrases ailleurs pour leur donner tout leur sens (avant la description de la ville). Je dirais même, le meilleur sens (le plus logique), ce serait 3) 1) 2).

Je sais pas si tu me suis… j’ai du mal à m’expliquer parfois, sur forum.

Arrow … pas lu le spoiler au sujet de la réforme… je préfère me garder tout ça pour plus tard, quand j’y serai. Disons que t’as juste à te dire que c’est une réflexion d’une lectrice bavarde sur ce point précis (et je le sens, totalement à côté de la plaque maiiiis passons :p)

Arrow Pour le « En Une » ou « À la Une »
Oki oki mords pas xD je suis une de ces incultes qui ne faisait pas la différence. Cela dit, je me coucherai moins bête ce soir, j’ai cerné la différence cette fois (c’était suffisamment clair pour moi).

Arrow "Les territoires américains menaçaient à présent de quitter l’Assemblée à Bagdad…"
=> Tu dis "Je ne sais pas... d'un autre côté, si c'est à présent, c'est que ce n'était pas hier... ?"
Arrow Peut-être... mais je ne trouve pas que ça ôte tout son sens à la phrase de le retirer. Au contraire, je trouve que ça donne au verbe "menaçaient" une valeur plus active, plus actuelle. Si ce n'était plus d'actualité, tu aurais utilisé "avaient menacé". Là encore, je chipote, oui... Laughing

Arrow Ayé, je vois les geste écoeurés. Il était tard quand j’ai lu… c’est un peu comme « fleurir » tout à l’heure…

Arrow "La lumière du plafond peina à s’allumer et envoya enfin une lueur blafarde…"
Peut-être que oui, ‘ampoule’ conviendrait mieux si ça n'occasionne pas de répétition proche, parce que "lumière" "allumer" "lueur"... c'est trop pour moi en une phrase xD. Et puis le verbe "envoyer" aussi me gêne. Je le trouve trop général, pas adapté. On envoie une lettre, un coup de poing ou valser les choses... je trouve que ça manque de précision pour le coup...

Arrow Pour l’histoire du peignage…
Alors je maintiens mon idée XD
S’il y va du plat de la main, pour moi, il les lisse. Peigner implique pour moi l’action de démêler. Et je te mets au défi de te démêler les cheveux du plat de la main O_o (sauf s’ils sont ras, ce qui n’est pas du jeu). Avec le plat, il les lisse, les aplatit, les « plaque », même, comme tu le dis ! Mais il les peigne pas. Le plat de la main, ça manque de dents pour être comparé à un peigne…
Et c’est pas pask chui une filleuhh ! Naméoh ! C’est quoi cette remarque sexiste !! Wink Il s’agit de précision !

Arrow l’histoire de sa mèche qui cache sa tache de naissance
Ouh là ! Alléger ne voulait pas dire supprimer, loin de là… Bien au contraire, il me paraît important de faire apparaître la volonté d’Arthur de dissimuler cette marque.

Arrow Pour le hoquet…
Ça ne se dit pas parce que « échapper » n’est pas un verbe transitif (du moins, plus vraiment dans notre langue actuellement parlée, hormis dans l’expression « il l’a échappé belle ! »)
Prenons la définition du verbe « échapper », selon le site de l’académie française (qui me paraît plus fiable que fanfic.net, et qui est devenu ma référence face à des wikipédias parfois erronés et souvent incomplets) :

On a d’abord le verbe intransitif :
« 3. En parlant de gestes, de paroles, de manifestations de la sensibilité. Être accompli, produit par un mouvement involontaire, par mégarde ou imprudemment. Laisser échapper un soupir, des larmes, un cri. Dans les pires tourments, pas une plainte ne lui a échappé. À peine cet aveu me fut-il échappé que je le regrettai. Quelques fautes, quelques négligences vous sont échappées dans votre travail. Il est impossible qu'une pareille bévue lui soit échappée. »
Puis le verbe pronominal :
« 3. En parlant de manifestations de la sensibilité. Se produire par un mouvement involontaire. Des larmes s'échappèrent de ses yeux. Ce reproche s'échappa de son cœur. »

Que tu choisisses « échapper » ou « s’échapper », c’est le hoquet, le soupir ou quoi que ce soit d’autre qui en est sujet. Donc ce n’est pas Arthur qui échappe quelque chose mais le hoquet qui s’échappe ou lui échappe. C’est lui qui fait l’action. C’est le soupir qui s’échappe, et Arthur qui soupire…

ET POUR FINIR (oui des fois, j’arrive au bout)
En ce qui concerne l’histoire du fonctionnaire et des banquettes, ok, je vois mes erreurs, en me reposant trop sur mes acquis avant d’avoir cerné l’univers de ton roman. Cela dit, ça implique qu’aucune autre personne dans ce monde n’est susceptible de porter de veston gris à part les fonctionnaires (sinon ce serait peut-être bien de dire ce qu’il a de si caractéristique pour être aussitôt identifié comme tel, ne serait-ce que brièvement… non ? Sa coupe ? Sa teinte ? Pas besoin d'entrer dans le détail du tissu non plus...).

Là où j’ai rien dit… je n’avais rien à dire ^_^. Et je te promets, j'ai essayé de faire court.
(sérieusement.)
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Message  Pacô Ven 12 Oct 2012 - 13:36

Coucou !

Alors oui effectivement, c'est beaucoup plus intéressant de savoir à quoi l'on doit d'attendre l'un de l'autre...
Tu l'as remarqué, je n'ai pas répondu très vite et je ne pourrais tjrs pas répondre très vite encore ce week end... Mais je vais tenter d'apporter les corrections ce week end et te montrer ce que j'ai pris en compte et ce à quoi je reste fidèle (^^).

Je romps aussi avec la tradition de faire les longs messages, et j'en suis tout à fait confus.
Juste pour revenir sur la description d'Arthur... il est vrai que ça peut paraitre "balancer" un gros bloc de description dans le miroir, qu'on oubliera vite (si on a Alzheimer ^^) mais qui en même temps "pose un socle". Ce que je crains en insérant une description au cours d'une action bien précise... c'est de court-circuiter cette action justement. L'avantage du miroir, c'est que ça donne un bon "moment" pour le décrire... et si, savoir qu'il a les cheveux brun, les yeux bleus, un visage pâle etc. ça l'identifie. Le "fondre" dans la masse, c'est aussi prendre le risque de ne pas le caractériser, de ne pas créer le petit sentiment d'affection qu'aurait un lecteur pour son personnage. Et dans notre monde de "kleenex", et dans la psychologie humaine en général, le physique compte pour beaucoup dans la reconnaissance sociale. Savoir "identifier" son personnage, son héros, par un physique déterminé, c'est l'admettre, c'est le comprendre, c'est l'identifier... et ce n'est pas l'oublier au fil des pages. C'est aussi pouvoir le reconnaitre par des petits sobriquets comme "le petit brun" ou "le petit BG" - caricaturons ! xD - dans la suite de l'histoire... à la façon d'une relation complice entre la narration et le lecteur. Ces petits détails sont encore plus renforcés par la psychologie du personnage - s'il est hypocondriaque, s'il est efféminé, s'il est timide etc.

Le risque de décrire au "feeling", c'est d'échapper l'image de son héros, de son protagoniste. Pire encore, c'est de tuer la profondeur de l'action, du sujet traité, en s'éparpillant avec un autre détail du physique du personnage, et créer un sentiment de confusion. En fait, je trouve que ta technique marche mieux avec la psychologie du personnage Wink.

Voilà, je reviens aussi sur le point du fonctionnaire : je me dis que si justement, Arthur identifie tout de suite que PARCE QUE son voisin de cabine porte ce veston, il le reconnait immédiatement comme un fonctionnaire de la République... c'est peut-être que JUSTEMENT personne d'autre n'en porte. Le préciser "en plus", ça voudrait faire redondant, et peut-être arriver au phénomène de la main du marionnettiste "regarde là, faut que tu captes ce que je veux te transmettre" avec un grand warning qui fait "gros sabots".

Bref, j'ai fait court pour une fois, j'espère que je n'ai pas trop bâclé ma rédaction. Je ne veux pas faire le mec over-booké, mais il faut croire que depuis ces derniers mois, je suis un homme pressé !

Merci beaucoup et bon week end I love you.
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Message  Hybrid Dim 14 Oct 2012 - 14:59

Huhuhu, pas de mal. Et puis j'ai pas le temps de m'éterniser en ce moment non plus donc... la suite prochainement mais je ne sais pas quand :/ . Et honnêtement, peu m'importe un retour point par point de ta part, je veux juste savoir que tu les as toutes prises en compte et évaluées. Que tu les gardes ou pas, cela n'est pas de mon ressort et ne concerne que toi. Fin bref, sauf si tu te sens dans l'obligation de le faire, ne t'en fais pas pour moi, avec nos derniers échanges, j'ai déjà bien pu voir que tu avais tout lu et réfléchi à chacune de mes remarques. Ça me suffit !
Par contre, toujours ouverte aux discussions si besoin, c'est ça le plus intéressant ^_^.
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Message  Hybrid Sam 20 Oct 2012 - 18:04

Fini la paix !
J’ai poursuivi avec la suite du chapitre 1 (2ème partie) et voilà mes commentaires ! Encore une fois, tu vas sûrement estimer que je chipote pour quelques points, mais encore une fois, tu prends ou tu laisses, c’est à ton appréciation…

Toujours par ordre chronologique :

Stupéfaits, tous ne paraissaient pas même respirer.
Arrow La tournure me paraît compliquée. Simple impression personnelle.

Les histoires, que les rumeurs racontaient, expliquaient peut-être cet accablant silence.
Arrow Là encore, je trouve ça plutôt compliqué. Pourquoi ne pas tout simplement dire que les rumeurs expliquent le silence ?
Sinon, j’aimerais bien savoir de quelles rumeurs il s’agit exactement…

Les cheveux repliés en chignon, elle réajusta une mèche dissidente au coin de son oreille…
Arrow Bon, tu vas encore accuser mon doublon de chromosome, mais pour moi on ne replie pas des cheveux…

Elle portait un uniforme noir, aussi élégant qu’effrayant, et une simple ceinture dorée saillait ses hanches.
Arrow « saillir » est un verbe intransitif, sauf si tu parles d’une saillie d’élevage… OH MY GOD mais que lui fait sa ceinture ??? xD

Les gens s’observèrent mais aucun ne paraissait correspondre à l’identité énoncée.
Arrow Je trouve cette tournure étrange et originale. J’ai rien d’autre à dire dessus en fait, je suis mitigée quant à son utilisation mais en même temps elle a petit goût qui ne me déplaît pas.

Terrifié, il repensa à toutes les horreurs décrites dans les journaux et notamment les massacres perpétrés en Amérique du Nord. Un couple assassiné dans son salon d’été, sur la côte Ouest, ou le meurtre du sénateur londonien en délégation à New-York. À chaque fois, ils étaient transpercés d’une balle d’or en plein cœur ; signature de leur effroyable mission. Arthur eut un second frisson lorsque les images rapportées par la télévision se matérialisèrent dans son esprit. Ces gens-là tuaient.
Arrow Hiiiin… mais qui sont ces agents ?
Alors là, je m’interroge (et en passant je te fais part de mes interrogations) : on parle d’eux au grand public ? Damnaid, j’aurais cru à une sorte d’organisation secrète. Les médias sont friands de ce genre de choses, mais les gouvernements carrément moins… Du coup, et vu que maintenant j’ai lu la fin de ce passage et que je sais comment ça termine, jme dis mais BOURDEL C KI C GENS LOL !!!§§ (oui, des fois, je passe en /kevin mode quand je m’énerve).

De manière méthodique, ils les ouvrirent une à une puis les refermèrent en un bref claquement.
Arrow Chipotons, chipotons (ça faisait longtemps, enjoy ! \o/)
Là, je me demande surtout pourquoi ils referment les portes derrière eux. Le « bref claquement » me laisse penser qu’ils n’en sont pas à éplucher méthodiquement papiers et visages qui se présentent à eux, mais qu’ils se contentent de dévisager vite fait les passagers pour mettre la main sur celui qu’ils recherchent (si c’est pas le cas, la moitié de mon raisonnement (qui suit) est erroné, mais ça veut aussi dire qu’il manque un tit kekchose pour décrire leur activité.
Du coup, je me demande pourquoi ils prennent la peine de refermer les portes. Non seulement ça leur fait perdre du temps (et je sais pas pourquoi, je sens que ce genre de personnes sont toujours un brin pressées, même si c’est que pour gagner un centième de seconde), mais en plus ça leur referme l’accès aux pièces. Ce qui :
1) paraîtrait presque poli de leur part
2) redonne aux passagers un minimum d’intimité et donc de confiance. Et là encore, j’ai plutôt l’impression qu’ils veulent mettre la pression, mettre mal à l’aise pour obtenir ce qu’ils cherchent, donc effet foiré pour moi, sauf si le contexte (encore méconnu pour moi) explique cette réaction
3) leur fait perdre le contrôle sur la situation en se fermant (littéralement, pour le coup) des portes, et donc en se coupant de ce qui se passe à l’intérieur : les gens peuvent discuter, comploter contre eux, voire cacher le type qu’ils recherchent (on sait jamais, on ne sait pas la disposition exacte des cabines donc y’a peut-être moyen qu’il échappe à un simple examen visuel)
4) tout bêtement, leur permet de s’y retrouver et de savoir quelles cabines ont été fouillées et lesquelles ne l’ont pas été. Ils sont plusieurs et j’imagine, pas constamment en train de se surveiller pour savoir qui a été voir où.
Bref, même anodin, le « refermage de portes » ne me paraît pas cadrer avec le reste de leur attitude (oui, tout ça pour ça, tu peux le dire xD) (j’en suis consciente, c’est ça le pire).

Personne ne parlait et les voyageurs assis sur les banquettes subissaient cette minutieuse inspection. Le cœur d’Arthur heurtait sa cage thoracique avec une rare violence. Il regardait à présent ses pieds et priait pour qu’une intervention divine chasse les « agents ».
Arrow Ce passage est bien, en recentrant l’action sur Arthur et sa terreur, on a nous aussi l’impression que ça dure des plombes, que ça ne finira jamais, alors que ça va probablement beaucoup plus vite qu’il n’y paraît.
Par contre, je me rends compte, en arrivant là, qu’on ne sait pas est Arthur. On sait juste qu’il est sorti des toilettes. Mais on parle du quai, on parle du couloir du wagon, bref, où il est exactement ? Il est sorti du train pour voir ce qui se passait ou il est devant la porte des toilettes ? À mi-chemin de sa cabine ? Arrivée là, il m’a manqué cette information et ça m’a gênée. De plus, avec ça :

Il aurait aimé détenir un pouvoir surnaturel et ressembler à ces héros qui repoussaient d’un simple geste l’infamie et les criminels
Arrow … on cerne plutôt bien le courage monstrueux de notre héros ! Il n’envisage pas d’être acteur, il s’ancre dans le rôle du spectateur. Pire, il ne pense même pas qu’un être humain peut l’aider (c’est dire la confiance qu’il porte à ses semblables huhu), il n’envisage que des pouvoirs surnaturels pour le sortir de là ! Je dis pas que j’en mènerais plus large que lui, mais je crois qu’avant d’attendre une intervention divine ou un pouvoir tombé du ciel, j’essaierais de voir ce que je peux faire de mes petites mimines, voire avec l’aide d’autres petites mimines amies.

Aussitôt, une vive agitation anima l’extérieur de la rame et bientôt, une trentaine d’agents s’était réunie à l’entrée du wagon.
Arrow Ici, j’ai un souci avec l’adéquation entre « bientôt » et « s’était réunie ». Pour moi, le plus que parfait ne correspond pas à la notion qu’implique « bientôt ». Bref, ça me gêne, quoi. Je n’ai pas de règle à te sortir, donc je te laisse voir de ton côté si t’as eu d’autres retours à ce sujet.

Quelques-uns montèrent et formèrent deux rangs verticaux dans le couloir. La femme passa entre eux et s’arrêta à l’entrée du compartiment.
Arrow GNEEEEEE !!
Les couloirs des trains de la SCTE peuvent laisser passer trois personnes de front ? Je vais faire une réclamation à la SNCF (et si tu as des plans à me proposer, que j’étaie mon argumentation…) Wink

Arthur fut admiratif ; lui qui n’avait pas résisté plus de quelques secondes avant de l’éviter.
Arrow Ici, c’est le point-virgule qui me paraît trop. Une virgule est suffisante, d’autant plus que ta deuxième partie n’a pas de proposition principale.

Sa poitrine se soulevait avec lenteur si bien que tout le monde dans le wagon écoutait son interminable respiration. Les autres agents ne bougeaient pas non plus, aussi dociles que des machines de guerre.
Arrow « son interminable respiration ». Huhuhu nan mais c’est vrai quoi, il fait chier à respirer si fort alors qu’il doit avoir une plutôt bonne idée de son avenir proche !
Plus sérieusement, ce qualificatif me gêne, et à la fois je me dis que c’est pas impossible qu’on pense cela, en tant que spectateur de la scène… même si c’est pas très politiquement correct. En tout cas, il fait paraître notre cher môssieur Berkanov chiant au possible pour ne même pas savoir respirer avec discrétion.
Arrow « aussi dociles que des machines de guerre », ça j’aime bien ! Etrangement, je n’aurais jamais parlé de machines de guerre avec ce terme, mais comme dirait je ne sais plus quel chevalier dans Kaamelott, c’est pas faux !!

Sa figure restait figée dans la peur…………
…………… Ce qui choqua Arthur, ce fut l’impassibilité de sa figure.
Arrow Tu l’auras deviné, c’est la répétition du mot « figure » à quelques lignes d’écart qui me gêne ici. D’autant plus que je n’aime pas ce mot (sinon, je l’aurais pas repéré xD), je le trouve trop familier et limite hors registre, ici.

La femme rangea son arme et regagna l’entrée du wagon d’une démarche tranquille. Ce qui choqua Arthur, ce fut l’impassibilité de sa figure. Elle gardait le même aspect qu’à son arrivée : résolu et froid. Tuer un homme ne l’effrayait pas.
Arrow Encore du chipotage.
Pour moi, ta conclusion « tuer un homme ne l’effrayait pas » manque de précision. Là, non seulement elle n’a pas peur de tuer un homme, mais elle a l’air même de s’en moquer éperdument, d’agir comme une machine dénuée de remord, de compassion, de sentiment. Donc je pense que « effrayer » manque de force vu la manière dont tu la décris et avant, et après cette phrase. Ça ne met en lumière qu’un seul aspect de sa réaction après avoir tué Berkanov.

Comme si de rien n’était, les autres leur emboitèrent le pas.
Arrow « emboitèrent » prend un accent circonflexe => « emboîtèrent ».


Pour finir, ce que j'ai pensé en lisant la dernière ligne : "Ouh la la mais c'est quoi ce gros bazar" Wink
Pour l’instant, tu as su distiller juste les informations qu’il faut pour qu’on comprenne et juste pas assez pour qu’on poursuive. Enfin… ça marche sur moi. Donc je crois que je vais continuer la fin du chapitre (mais peut-être pas commenter tout de suite après) (quoiqu’il faudrait peut-être, vu que pour un seul passage, je fais un roman, alors deux à commenter…).
Et je suppose que comme beaucoup de monde, je m’interroge sur ces fameux agents, qui ils sont, qui les mandate (l’empire ?), pourquoi ils font ça, c’est quoi ce binz avec la police qui vient les arrêter, pourquoi ils tuent Berkanov, c’est quoi l’appel de l’empire, c’est qui l’empire, et pourquoi il vient foutre sa merde là…

Mes interrogations en vrac, dont certaines ont déjà un soupçon de réponse.
Bon, spas tout, mais j’ai la suite à lire.
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Message  Pacô Dim 21 Oct 2012 - 17:37

Hybrid a écrit:Fini la paix !
Mince Evil or Very Mad .
Je rigole !
En premier lieu, merci de te pencher aussi consciencieusement sur ce roman ; ça m'a donné envie de m'y replonger de façon plus rigoureuse moi aussi Smile.

Hybrid a écrit:
J’ai poursuivi avec la suite du chapitre 1 (2ème partie) et voilà mes commentaires ! Encore une fois, tu vas sûrement estimer que je chipote pour quelques points, mais encore une fois, tu prends ou tu laisses, c’est à ton appréciation…
On dira que ça devient une routine que j'apprécie tongue

Hybrid a écrit:
Stupéfaits, tous ne paraissaient pas même respirer.
Arrow La tournure me paraît compliquée. Simple impression personnelle.
Peut-être, je cherchais à donner l'impression d'une "coupure de respiration générale"; ce qui donne un effet de silence absolu...

Hybrid a écrit:
Les histoires, que les rumeurs racontaient, expliquaient peut-être cet accablant silence.
Arrow Là encore, je trouve ça plutôt compliqué. Pourquoi ne pas tout simplement dire que les rumeurs expliquent le silence ?
Sinon, j’aimerais bien savoir de quelles rumeurs il s’agit exactement…
Je crois que j'aime faire compliqué... mais des rumeurs, je trouve que ce n'est pas assez structuré pour être des histoires. On a des rumeurs pour des histoires. Mais l'histoire en elle-même reste très abstraite pour être officielle, d'où la forme de rumeurs... (tu me comprends ? ^^)

Et les histoires en question, racontées par les rumeurs (rumeurs de médias !) sont celles qui sont relatées plus loin, dont le meurtre du sénateur anglais à Washington et divers autres meurtres sur la planète, comme celui de Nicolas Berkanov ou celui qu'on raconte brièvement plus tard dans le récit : le vendeur égyptien.

Hybrid a écrit:
Les cheveux repliés en chignon, elle réajusta une mèche dissidente au coin de son oreille…
Arrow Bon, tu vas encore accuser mon doublon de chromosome, mais pour moi on ne replie pas des cheveux…
Ah les femmes Rolling Eyes
Comment on fait alors pour mettre ses cheveux en chignon ? (autrement que par le verbe "mettre" ^^)

Hybrid a écrit:
Elle portait un uniforme noir, aussi élégant qu’effrayant, et une simple ceinture dorée saillait ses hanches.
Arrow « saillir » est un verbe intransitif, sauf si tu parles d’une saillie d’élevage… OH MY GOD mais que lui fait sa ceinture ??? xD
Huhu, j'ai toujours eu un gros problème traumatique avec ce verbe. Je parlais plus de la ceinture qui "ceignait" ses hanches ^^".

Hybrid a écrit:
Les gens s’observèrent mais aucun ne paraissait correspondre à l’identité énoncée.
Arrow Je trouve cette tournure étrange et originale. J’ai rien d’autre à dire dessus en fait, je suis mitigée quant à son utilisation mais en même temps elle a petit goût qui ne me déplaît pas.
Faut imaginer des regards furtifs entre tous les passagers, avec de gros points d'interrogation sur leurs fronts... ^^"

Hybrid a écrit:
Terrifié, il repensa à toutes les horreurs décrites dans les journaux et notamment les massacres perpétrés en Amérique du Nord. Un couple assassiné dans son salon d’été, sur la côte Ouest, ou le meurtre du sénateur londonien en délégation à New-York. À chaque fois, ils étaient transpercés d’une balle d’or en plein cœur ; signature de leur effroyable mission. Arthur eut un second frisson lorsque les images rapportées par la télévision se matérialisèrent dans son esprit. Ces gens-là tuaient.
Arrow Hiiiin… mais qui sont ces agents ?
Alors là, je m’interroge (et en passant je te fais part de mes interrogations) : on parle d’eux au grand public ? Damnaid, j’aurais cru à une sorte d’organisation secrète. Les médias sont friands de ce genre de choses, mais les gouvernements carrément moins… Du coup, et vu que maintenant j’ai lu la fin de ce passage et que je sais comment ça termine, jme dis mais BOURDEL C KI C GENS LOL !!!§§ (oui, des fois, je passe en /kevin mode quand je m’énerve).
Calme toi Kevin ! tongue
Les voilà ces rumeurs ! Bon, la mauvaise nouvelle... c'est que la raison d'être et de faire de ces agents ne prendra tout son sens qu'à la fin du récit. Effectivement, on parle d'eux au grand public, puisque depuis plusieurs mois - le roman s'ouvre sur une période qui a déjà commencé - des groupes armés assassinent des personnes ciblées, sans faire de mal aux autres.
La bonne nouvelle, c'est que nous serons toujours spectateurs de leurs actes, et l'autre bonne nouvelle, c'est qu'ils ont bien entendu un objectif précis en tête ; un objectif qui ne te laissera certainement pas indifférente et que tu pourras peut-être même comprendre Wink.

Le but pour l'instant, c'est de planter le couteau dans le vif du sujet. Ces agents vont être le moteur du roman, mais je veux que les lecteurs soient intrigués, envahis de questions et qu'ils se surprennent à vouloir en savoir plus sur ces assassins méthodiques Smile.

Hybrid a écrit:
De manière méthodique, ils les ouvrirent une à une puis les refermèrent en un bref claquement.
Arrow Chipotons, chipotons (ça faisait longtemps, enjoy ! \o/)
Là, je me demande surtout pourquoi ils referment les portes derrière eux. Le « bref claquement » me laisse penser qu’ils n’en sont pas à éplucher méthodiquement papiers et visages qui se présentent à eux, mais qu’ils se contentent de dévisager vite fait les passagers pour mettre la main sur celui qu’ils recherchent (si c’est pas le cas, la moitié de mon raisonnement (qui suit) est erroné, mais ça veut aussi dire qu’il manque un tit kekchose pour décrire leur activité.
Du coup, je me demande pourquoi ils prennent la peine de refermer les portes. Non seulement ça leur fait perdre du temps (et je sais pas pourquoi, je sens que ce genre de personnes sont toujours un brin pressées, même si c’est que pour gagner un centième de seconde), mais en plus ça leur referme l’accès aux pièces. Ce qui :
1) paraîtrait presque poli de leur part
2) redonne aux passagers un minimum d’intimité et donc de confiance. Et là encore, j’ai plutôt l’impression qu’ils veulent mettre la pression, mettre mal à l’aise pour obtenir ce qu’ils cherchent, donc effet foiré pour moi, sauf si le contexte (encore méconnu pour moi) explique cette réaction
3) leur fait perdre le contrôle sur la situation en se fermant (littéralement, pour le coup) des portes, et donc en se coupant de ce qui se passe à l’intérieur : les gens peuvent discuter, comploter contre eux, voire cacher le type qu’ils recherchent (on sait jamais, on ne sait pas la disposition exacte des cabines donc y’a peut-être moyen qu’il échappe à un simple examen visuel)
4) tout bêtement, leur permet de s’y retrouver et de savoir quelles cabines ont été fouillées et lesquelles ne l’ont pas été. Ils sont plusieurs et j’imagine, pas constamment en train de se surveiller pour savoir qui a été voir où.
Bref, même anodin, le « refermage de portes » ne me paraît pas cadrer avec le reste de leur attitude (oui, tout ça pour ça, tu peux le dire xD) (j’en suis consciente, c’est ça le pire).
Le train est cerné par les agents, toute manière de s'échapper est compliquée voire impossible. Ouvrir et refermer les portes, ça fout une pression supplémentaire. Si tu penses au bruitage, ça ferait "clan... clan ...................... clan.... clan ...................................................................... clan.... clan........ etc"
Tu t'imagines dans cette situation, avec ce doublet "ouverture-fermeture" ? C'est tout bonnement invivable, insupportable et ça ajoute une pression à la situation.

Et aussi, les agents ne sont ni cruels, ni salauds et ne cherchent pas forcément à faire des "exemples" en tuant devant tout le monde. L'idée est d'ailleurs plusieurs fois énoncés : on a l'impression qu'ils ignorent totalement l présence des autres usagers, sauf au début, quand la femme demande où se trouve la victime.
Et je suppose qu'ils sont assez malin pour savoir quelles cabines ils ont ouvertes... ^^"

Hybrid a écrit:
Personne ne parlait et les voyageurs assis sur les banquettes subissaient cette minutieuse inspection. Le cœur d’Arthur heurtait sa cage thoracique avec une rare violence. Il regardait à présent ses pieds et priait pour qu’une intervention divine chasse les « agents ».
Arrow Ce passage est bien, en recentrant l’action sur Arthur et sa terreur, on a nous aussi l’impression que ça dure des plombes, que ça ne finira jamais, alors que ça va probablement beaucoup plus vite qu’il n’y paraît.
Par contre, je me rends compte, en arrivant là, qu’on ne sait pas est Arthur. On sait juste qu’il est sorti des toilettes. Mais on parle du quai, on parle du couloir du wagon, bref, où il est exactement ? Il est sorti du train pour voir ce qui se passait ou il est devant la porte des toilettes ? À mi-chemin de sa cabine ? Arrivée là, il m’a manqué cette information et ça m’a gênée.
Dans le premier passage, les toilettes sont au fond du couloir, puisqu'il a traversé tout le wagon. Du coup, vu qu'il n'est juste que sorti des toilettes et a été tétanisé par la peur, on peut supposer qu'il est toujours devant la porte des toilettes, au fond du couloir... Razz

Hybrid a écrit:De plus, avec ça :
Il aurait aimé détenir un pouvoir surnaturel et ressembler à ces héros qui repoussaient d’un simple geste l’infamie et les criminels
Arrow … on cerne plutôt bien le courage monstrueux de notre héros ! Il n’envisage pas d’être acteur, il s’ancre dans le rôle du spectateur. Pire, il ne pense même pas qu’un être humain peut l’aider (c’est dire la confiance qu’il porte à ses semblables huhu), il n’envisage que des pouvoirs surnaturels pour le sortir de là ! Je dis pas que j’en mènerais plus large que lui, mais je crois qu’avant d’attendre une intervention divine ou un pouvoir tombé du ciel, j’essaierais de voir ce que je peux faire de mes petites mimines, voire avec l’aide d’autres petites mimines amies.
Non, il ne croyait pas vraiment à une intervention divine. Wink
Mais c'est pour montrer que la situation est tellement terrible et impossible, qu'il est tellement impuissant devant eux, que seule une intervention divine pourrait remédier à quelque chose. Je pense qu'il n'est pas nécessaire de jouer au héros - et que personne ne jouerait au héros, quand tu vois qu'une agression d'une grand-mère par deux petites raclures dans le RER ne fait pas bouger les passagers, tu t'imagines bien que tout un commando armé et réputé pour tuer facilement ne fera pas plus bouger les gens.
Mais sinon, non, il ne croit pas à une intervention divine. Il se dit juste qu'il en faudrait une pour se sortir de là...

Hybrid a écrit:
Aussitôt, une vive agitation anima l’extérieur de la rame et bientôt, une trentaine d’agents s’était réunie à l’entrée du wagon.
Arrow Ici, j’ai un souci avec l’adéquation entre « bientôt » et « s’était réunie ». Pour moi, le plus que parfait ne correspond pas à la notion qu’implique « bientôt ». Bref, ça me gêne, quoi. Je n’ai pas de règle à te sortir, donc je te laisse voir de ton côté si t’as eu d’autres retours à ce sujet.
Je n'ai jamais eu de retour à ce sujet, mais maintenant que tu le dis, j'ai l'impression qu'il y a un problème. Mais ma mère me dit que c'est juste et que c'est peut être le sens qui va mal - cf : ma mère est ma Bible en syntaxe.
A réfléchir...

Hybrid a écrit:
Quelques-uns montèrent et formèrent deux rangs verticaux dans le couloir. La femme passa entre eux et s’arrêta à l’entrée du compartiment.
Arrow GNEEEEEE !!
Les couloirs des trains de la SCTE peuvent laisser passer trois personnes de front ? Je vais faire une réclamation à la SNCF (et si tu as des plans à me proposer, que j’étaie mon argumentation…) Wink
C'est quoi ton train ? xD
Les nouveaux TER d'Auvergne sont méga spacieux... un peu trop d'ailleurs, parce qu'ils auraient pu mettre plus de sièges et faire un peu moins d'allées, histoire que les gens soient moins debout les vendredi soirs.

Fichtre, je me suis fait couper par l'intervention d'un ami qui veut me voir.
Je dois donc te laisser pour le moment, mais je reviens très vite pour tenter de te faire encore plus poser de questions sur les agents ^^".

Bonne soirée Smile.
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Message  Hybrid Dim 21 Oct 2012 - 19:22

Pacô a écrit:En premier lieu, merci de te pencher aussi consciencieusement sur ce roman ; ça m'a donné envie de m'y replonger de façon plus rigoureuse moi aussi Smile.
C'est bizarre ça. Ca me fait pareil. J'avoue que je délaisse un peu mes écrits quand j'ai pas de commentaires dessus, alors que quand on m'en fait, j'y replonge tout de suite avec plus de punch. Peut-être qu'on a besoin de pistes ? Qu'au bout d'un moment, on ne sait plus par où le prendre alors on abandonne avant d'avoir commencé ?

Pacô a écrit:Ah les femmes Rolling Eyes
Comment on fait alors pour mettre ses cheveux en chignon ? (autrement que par le verbe "mettre" ^^)
Eh bien... pour éviter "mettre" qui est effectivement pas joli et vraiment pas adéquat, tu as aussi "coiffés", "relevés"... là, j'en ai pas d'autre. Mais c'était juste pour chipoter pask si je chipote plus c'est plus rigolo :p

Pacô a écrit:
Hybrid a écrit:
Les gens s’observèrent mais aucun ne paraissait correspondre à l’identité énoncée.
Arrow Je trouve cette tournure étrange et originale. J’ai rien d’autre à dire dessus en fait, je suis mitigée quant à son utilisation mais en même temps elle a petit goût qui ne me déplaît pas.
Faut imaginer des regards furtifs entre tous les passagers, avec de gros points d'interrogation sur leurs fronts... ^^"
On visualise bien, pas de souci. C'est la formulation que je trouvais... un peu surprenante. Bref.

Pacô a écrit:Calme toi Kevin ! tongue
*/mode kevin OFF*

Pacô a écrit:Les voilà ces rumeurs ! Bon, la mauvaise nouvelle... c'est que la raison d'être et de faire de ces agents ne prendra tout son sens qu'à la fin du récit. Effectivement, on parle d'eux au grand public, puisque depuis plusieurs mois - le roman s'ouvre sur une période qui a déjà commencé - des groupes armés assassinent des personnes ciblées, sans faire de mal aux autres.
La bonne nouvelle, c'est que nous serons toujours spectateurs de leurs actes, et l'autre bonne nouvelle, c'est qu'ils ont bien entendu un objectif précis en tête ; un objectif qui ne te laissera certainement pas indifférente et que tu pourras peut-être même comprendre Wink.

Le but pour l'instant, c'est de planter le couteau dans le vif du sujet. Ces agents vont être le moteur du roman, mais je veux que les lecteurs soient intrigués, envahis de questions et qu'ils se surprennent à vouloir en savoir plus sur ces assassins méthodiques Smile.
Bon. Ca veut dire que je vais être obligée de tout lire.

Pacô a écrit:Le train est cerné par les agents, toute manière de s'échapper est compliquée voire impossible. Ouvrir et refermer les portes, ça fout une pression supplémentaire. Si tu penses au bruitage, ça ferait "clan... clan ...................... clan.... clan ...................................................................... clan.... clan........ etc"
Tu t'imagines dans cette situation, avec ce doublet "ouverture-fermeture" ? C'est tout bonnement invivable, insupportable et ça ajoute une pression à la situation.
Tu m'excuseras, je me suis mise à rire sans pouvoir m'arrêter en lisant ça.
J'ai tout de suite repensé au sketch des inconnus sur les flics qui claquent leurs portières xD.
Désolée.

Pacô a écrit:Et aussi, les agents ne sont ni cruels, ni salauds et ne cherchent pas forcément à faire des "exemples" en tuant devant tout le monde. L'idée est d'ailleurs plusieurs fois énoncés : on a l'impression qu'ils ignorent totalement l présence des autres usagers, sauf au début, quand la femme demande où se trouve la victime.
Ecoute, tant que ça correspond au profil de tes persos, ça me va. Ca doit être une réminiscence de séries policières qui m'est revenue. Ils ferment jamais les portes derrière eux.

Pacô a écrit:Et je suppose qu'ils sont assez malin pour savoir quelles cabines ils ont ouvertes... ^^"
S'ils sont à plusieurs, il leur faut des yeux dans le dos ! (enfin je visualise assez mal la disposition du train donc c'est peut-être faisable sans mal).

Pacô a écrit:Dans le premier passage, les toilettes sont au fond du couloir, puisqu'il a traversé tout le wagon. Du coup, vu qu'il n'est juste que sorti des toilettes et a été tétanisé par la peur, on peut supposer qu'il est toujours devant la porte des toilettes, au fond du couloir... Razz
Ok. La vue du quai et de tous les passagers "tétanisés" me laissait penser qu'Arthur en était témoin et donc avait une vue imprenable sur le quai (ce qui me paraît peu plausible s'il est encore à l'intérieur du train et pas le nez sur la fenêtre).

Pacô a écrit:Non, il ne croyait pas vraiment à une intervention divine. Wink
Mais c'est pour montrer que la situation est tellement terrible et impossible, qu'il est tellement impuissant devant eux, que seule une intervention divine pourrait remédier à quelque chose. Je pense qu'il n'est pas nécessaire de jouer au héros - et que personne ne jouerait au héros, quand tu vois qu'une agression d'une grand-mère par deux petites raclures dans le RER ne fait pas bouger les passagers, tu t'imagines bien que tout un commando armé et réputé pour tuer facilement ne fera pas plus bouger les gens.
Mais sinon, non, il ne croit pas à une intervention divine. Il se dit juste qu'il en faudrait une pour se sortir de là...
Oh oui, je m'imagine bien que face à une telle troupe, y'a qu'un suicidaire qui irait s'opposer ouvertement à eux, ou alors un type qui a une armée disséminée tout autour pour leur tomber dessus. Ce qui m'a frappée dans ce passage, c'est qu'il n'a carrément plus foi en l'espèce humaine pour régler le problème, que ça vienne de lui ou d'ailleurs, à moins d'un miracle. Il ne se dit pas qu'il peut agir, que conjointement avec les autres, ils peuvent agir, que son gouvernement peut agir, enrayer le problème.
Mais que fait la police.^^

Pacô a écrit:
Hybrid a écrit:Arrow Ici, j’ai un souci avec l’adéquation entre « bientôt » et « s’était réunie ». Pour moi, le plus que parfait ne correspond pas à la notion qu’implique « bientôt ». Bref, ça me gêne, quoi. Je n’ai pas de règle à te sortir, donc je te laisse voir de ton côté si t’as eu d’autres retours à ce sujet.
Je n'ai jamais eu de retour à ce sujet, mais maintenant que tu le dis, j'ai l'impression qu'il y a un problème. Mais ma mère me dit que c'est juste et que c'est peut être le sens qui va mal - cf : ma mère est ma Bible en syntaxe.
A réfléchir...
Je crois que ça dépend de l'heure à laquelle je lis, parce que maintenant ça ne me choque plus. -__- '

Pacô a écrit:C'est quoi ton train ? xD
Les nouveaux TER d'Auvergne sont méga spacieux... un peu trop d'ailleurs, parce qu'ils auraient pu mettre plus de sièges et faire un peu moins d'allées, histoire que les gens soient moins debout les vendredi soirs.
Pas moi, c'est les TER nord pas-de-calais. Et dans le genre, c'est limite si deux personnes peuvent passer l'une à côté de l'autre (faisable cul à cul, penché sur le siège :p). Tss. Jme suis encore trompée de région.
Cela dit je prends le train de plus en plus rarement alors une fois de temps en temps...

Pacô a écrit:Fichtre, je me suis fait couper par l'intervention d'un ami qui veut me voir.
Je dois donc te laisser pour le moment, mais je reviens très vite pour tenter de te faire encore plus poser de questions sur les agents ^^".
Damnaid. Sadique.

Bonne soirée !
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Message  Pacô Lun 22 Oct 2012 - 18:43

Après cette petite pause et dix heures de cours dans la face, je reprends :
Hybrid a écrit:
Arthur fut admiratif ; lui qui n’avait pas résisté plus de quelques secondes avant de l’éviter.
Arrow Ici, c’est le point-virgule qui me paraît trop. Une virgule est suffisante, d’autant plus que ta deuxième partie n’a pas de proposition principale.
J'accuse Victor Hugo ! C'est à cause de lui si maintenant je peux me passer de faire des phrases avec des point-virgules ou des tirets cadratins... J'enlève ! Smile

Hybrid a écrit:
Sa poitrine se soulevait avec lenteur si bien que tout le monde dans le wagon écoutait son interminable respiration. Les autres agents ne bougeaient pas non plus, aussi dociles que des machines de guerre.
Arrow « son interminable respiration ». Huhuhu nan mais c’est vrai quoi, il fait chier à respirer si fort alors qu’il doit avoir une plutôt bonne idée de son avenir proche !
Plus sérieusement, ce qualificatif me gêne, et à la fois je me dis que c’est pas impossible qu’on pense cela, en tant que spectateur de la scène… même si c’est pas très politiquement correct. En tout cas, il fait paraître notre cher môssieur Berkanov chiant au possible pour ne même pas savoir respirer avec discrétion.
Arrow « aussi dociles que des machines de guerre », ça j’aime bien ! Etrangement, je n’aurais jamais parlé de machines de guerre avec ce terme, mais comme dirait je ne sais plus quel chevalier dans Kaamelott, c’est pas faux !!
Ben je trouve justement qu'on ne peut pas mieux les décrire. C'est même une déshumanisation à l'extrême qui est faite ici...

Hybrid a écrit:
Sa figure restait figée dans la peur…………
…………… Ce qui choqua Arthur, ce fut l’impassibilité de sa figure.
Arrow Tu l’auras deviné, c’est la répétition du mot « figure » à quelques lignes d’écart qui me gêne ici. D’autant plus que je n’aime pas ce mot (sinon, je l’aurais pas repéré xD), je le trouve trop familier et limite hors registre, ici.
"figure" familier ? Tu sais que normalement, "figure" était plus poli - à l'époque des cours de Versailles et de l'étiquette - que "visage", jugé trop "primaire" pour désigner cette partie de l'anatomie ?
Mais je vais voir pour la répétition ^^".

Hybrid a écrit:
La femme rangea son arme et regagna l’entrée du wagon d’une démarche tranquille. Ce qui choqua Arthur, ce fut l’impassibilité de sa figure. Elle gardait le même aspect qu’à son arrivée : résolu et froid. Tuer un homme ne l’effrayait pas.
Arrow Encore du chipotage.
Pour moi, ta conclusion « tuer un homme ne l’effrayait pas » manque de précision. Là, non seulement elle n’a pas peur de tuer un homme, mais elle a l’air même de s’en moquer éperdument, d’agir comme une machine dénuée de remord, de compassion, de sentiment. Donc je pense que « effrayer » manque de force vu la manière dont tu la décris et avant, et après cette phrase. Ça ne met en lumière qu’un seul aspect de sa réaction après avoir tué Berkanov.
Eh bien oui et non. "effrayer" reste dans une certaine mesure brute : "elle n'a pas l'air choquée par son geste, ni même déstabilisé".
En plus, le passage marque une petite accélération de l'action, dans l'idée de superposer l'un sur l'autre les actes commis, comme une succession rapide des évènements qui donneront du mal ensuite aux spectateurs du train de se remémorer correctement ce qu'il s'est réellement passé. S'étendre sur l'attitude de la femme risquerait de briser ce rythme, non ?

Hybrid a écrit:
Comme si de rien n’était, les autres leur emboitèrent le pas.
Arrow « emboitèrent » prend un accent circonflexe => « emboîtèrent ».
Pardon ^^".


Hybrid a écrit:
Et je suppose que comme beaucoup de monde, je m’interroge sur ces fameux agents, qui ils sont, qui les mandate (l’empire ?), pourquoi ils font ça, c’est quoi ce binz avec la police qui vient les arrêter, pourquoi ils tuent Berkanov, c’est quoi l’appel de l’empire, c’est qui l’empire, et pourquoi il vient foutre sa merde là…
Il semblerait en effet que ce soit l'Empire qui les mandate, du moins cette "chose informe" que serait l'Empire. C'est-à-dire une organisation par laquelle se revendiquent les agents, mais dont le citoyen lambda ignore réellement ce qu'elle est, ce qu'elle fait, ce qu'elle cherche et ce qu'elle occupe comme place dans l'échiquier politique du monde.
Mais nous n'en sommes qu'au début, au chapitre 1, ce serait dommage de savoir déjà tout, tout de suite, non ? ^^

Pour revenir rapidement sur ce que tu as dit à la suite de mon post d'hier soir :
=> oui, tu as raison, le fait d'être lu - après une petite période sans lecteur - redonne envie de s'adonner à l'écriture de façon plus rigoureuse. Par respect pour le lecteur qui se plonge dans ton univers - et qui voudrait peut être la fin ? - et par "satisfaction personnelle dégagée", c'est-à-dire le fait de voir que son récit plaît et qu'il serait dommage de le faire avancer à pas de fourmis pendant des mois encore ^^".

=> Va pour le "coiffés en chignon" Smile

=> pour la visualisation du train, les couloirs sont larges, mais les cabines ne sont présentes que d'un côté de l'allée... ce qui différencie déjà beaucoup des trains du Pas-de-Calais certainement ^^". Ensuite, elles sont toutes alignées, et il doit y en avoir une trentaine (peut être une donnée à préciser plus concrètement ça ?). S'il y a trois agents, qui se mettent grosso modo chacun à dix cabines d'écart, ce serait vraiment des boulets de rouvrir une cabine qui a déjà été ouverte.
Ensuite, sur l'autre bord de l'allée, celui sans cabine, dans le premier passage on précise qu'il y a des genres de grandes baies vitrées, comme dans les cabines d'ailleurs. Ce qui fait un peu comme dans un tramway (du moins comme celui Clermontois ^^) où le passager voit très nettement ce qui se passe à l'extérieur, et donc Arthur voit très bien les quais tout en étant à l'intérieur du train, devant la porte d'entrée des toilettes.

=> les agents ne seront toutefois pas le stéréotype des méchants à éradiquer ; et ne sont donc pas cruels. Bien au contraire, j'ose espérer que ta vision d'eux évoluera au fur et à mesure du récit, et que tu parviendras peut-être à admettre la plausibilité de leurs projets - sans pour autant toutefois y adhérer ^^".

=> certes, dans la vie courante, les citoyens du monde peuvent plus espérer une politique de leur gouvernement pour régler le problème des agents, plutôt qu'une intervention divine. Cependant, pendant le feu de l'action, s'il t'est déjà arrivé de vivre une situation critique, tu espères parfois plus une intervention divine qu'une intervention policière - parce que tu sais que les flics ne sont pas prêts d'arriver encore. En fait, ça rejoint un peu le "god save us !" des films américains quand leurs personnages vivent une situation critique. Et même moi, parfois, dans des moments de stress - genre en passant un examen pas révisé - je viens à espérer l'intervention divine pour me sauver de ce faux pas, plutôt qu'à croire à une résolution plus rationnelle : apprendre ses cours à l'avance... Laughing

Voili voilou Smile.
Merci encore pour le coup de main. Pour tenir à jour sur l'évolution du roman, je publie moins sur le forum, parce que la suite est incertaine. D'ailleurs, j'ai repris le vieux calepin pour "repenser" le scénario. Le problème sur lequel je but - et je ne dois pas être le seul - c'est que j'ai le début, j'ai la fin et j'ai les raisons et les sujets à traiter. Par contre, j'ai encore du mal à trouver les péripéties qui feront le lien entre le début et la fin, ni celles qui amèneront les bons sujets au bon moment, sans que ça fasse "gros roman facile à anticiper".
Je cravache donc dur, et je dessine beaucoup de schémas ^^".
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Message  Hybrid Lun 22 Oct 2012 - 19:39

Pacô a écrit:Après cette petite pause et dix heures de cours dans la face, je reprends :
Je crois qu'à ta place, j'aurais abandonné...

Pacô a écrit:J'accuse Victor Hugo ! C'est à cause de lui si maintenant je peux me passer de faire des phrases avec des point-virgules ou des tirets cadratins... J'enlève ! Smile
Toute façon, Victor c'est rien qu'une racaille.
Hum... ne généralisons pas. Parfois ça s'insère bien, mais là je trouvais que l'effet tombait un peu à plat...

Pacô a écrit:"figure" familier ? Tu sais que normalement, "figure" était plus poli - à l'époque des cours de Versailles et de l'étiquette - que "visage", jugé trop "primaire" pour désigner cette partie de l'anatomie ?
Mais je vais voir pour la répétition ^^".
Non, je ne savais pas ! Je me coucherai encore moins bête ce soir.

Pacô a écrit:Eh bien oui et non. "effrayer" reste dans une certaine mesure brute : "elle n'a pas l'air choquée par son geste, ni même déstabilisé".
En plus, le passage marque une petite accélération de l'action, dans l'idée de superposer l'un sur l'autre les actes commis, comme une succession rapide des évènements qui donneront du mal ensuite aux spectateurs du train de se remémorer correctement ce qu'il s'est réellement passé. S'étendre sur l'attitude de la femme risquerait de briser ce rythme, non ?
Effectivement, mieux vaut ne pas s'étendre sur son attitude. Ce n'est pas ce que je voulais dire par là, et à la rigueur, ça ne m'aurait pas choquée si ça avait été mis au début, parce que tu parles de son indifférence pour ce qu'elle a fait avant et après, et en plein milieu, on a un verbe qui "tronque" cette totale insensibilité par un petit "elle a pas peur de tuer". En fait, je trouve ça faible par rapport à ce que tu dis avant ou après.

Pacô a écrit:Mais nous n'en sommes qu'au début, au chapitre 1, ce serait dommage de savoir déjà tout, tout de suite, non ? ^^
Tout à fait, je veux pas que tu me donnes les réponses là tissit, sinon je me fâcherais tout rouge. Disons que j'aime assez dire aux auteurs que je relis (surtout sur forum où on n'a généralement pas la fin - ou pas avant un moment) quelles questions sont soulevées par quels passages. Je trouve qu'en terme de bêta-lecture, ça aide l'auteur à savoir s'il en dit trop ou pas assez, et s'il oriente vers les bonnes questions, ou les bonnes (fausses) pistes. Si tu préfères que je zappe cette partie, je le ferai ^_^. Pas contrariante (enfin, ça dépend des fois Razz).

Pacô a écrit:=> pour la visualisation du train, les couloirs sont larges, mais les cabines ne sont présentes que d'un côté de l'allée... ce qui différencie déjà beaucoup des trains du Pas-de-Calais certainement ^^".
Bin... déjà, y'a pas de cabines. Rien qu'avec ça, j'avais du mal à coller l'image sur celle que j'avais des trains.

Pacô a écrit:Ensuite, elles sont toutes alignées, et il doit y en avoir une trentaine (peut être une donnée à préciser plus concrètement ça ?). S'il y a trois agents, qui se mettent grosso modo chacun à dix cabines d'écart, ce serait vraiment des boulets de rouvrir une cabine qui a déjà été ouverte.
Bon, ok, si c'est cohérent, ça me va. On a trop peu de données... techniques sur l'environnement pour clairement le déterminer. Décrire un peu plus le wagon ça pourrait le faire, sans forcément t'éterniser dessus parce que je doute que toute l'histoire s'y passe et que ça ait un véritable intérêt pour la suite de l'histoire (sauf si la SCTE fricote avec l'an pire... euh, l'empire) (désolée, abus de sketchs des Inconnus hier soir). Mais étant donné que c'est pas similaires à (certains) trains actuels, je pense qu'une mini description peut le faire.
En fait, ça me rappelle assez les trains du début du XX, voire fin XIXè... et qu'on retrouve visuellement dans certaines séries tv genre "Hercule Poirot" (je ne suis plus sûre de l'orthographe, là, mais je crois pas que c'était comme le légume...).

Pacô a écrit:Ensuite, sur l'autre bord de l'allée, celui sans cabine, dans le premier passage on précise qu'il y a des genres de grandes baies vitrées, comme dans les cabines d'ailleurs. Ce qui fait un peu comme dans un tramway (du moins comme celui Clermontois ^^) où le passager voit très nettement ce qui se passe à l'extérieur, et donc Arthur voit très bien les quais tout en étant à l'intérieur du train, devant la porte d'entrée des toilettes.
?
Merdouille, je visualisais ces baies de l'autre côté du quai (je pensais que les cabines donnaient sur le quai, pas les baies du couloir). Au temps pour moi.

Pacô a écrit:=> les agents ne seront toutefois pas le stéréotype des méchants à éradiquer ; et ne sont donc pas cruels. Bien au contraire, j'ose espérer que ta vision d'eux évoluera au fur et à mesure du récit, et que tu parviendras peut-être à admettre la plausibilité de leurs projets - sans pour autant toutefois y adhérer ^^".
On verra ça si j'ai l'occasion d'aller jusqu'au bout ^_^. Ce serait effectivement malheureux d'en faire un groupe de méchants sans âme du début à la fin du roman, sans aucune nuance ni aucune évolution.

Pacô a écrit:=> certes, dans la vie courante, les citoyens du monde peuvent plus espérer une politique de leur gouvernement pour régler le problème des agents, plutôt qu'une intervention divine. Cependant, pendant le feu de l'action, s'il t'est déjà arrivé de vivre une situation critique, tu espères parfois plus une intervention divine qu'une intervention policière - parce que tu sais que les flics ne sont pas prêts d'arriver encore. En fait, ça rejoint un peu le "god save us !" des films américains quand leurs personnages vivent une situation critique. Et même moi, parfois, dans des moments de stress - genre en passant un examen pas révisé - je viens à espérer l'intervention divine pour me sauver de ce faux pas, plutôt qu'à croire à une résolution plus rationnelle : apprendre ses cours à l'avance... Laughing
Ouiiiii je vois Razz Mets ça sur le dos de mon manque de foi, alors. Moi je m'arrête à l'étape humaine sans espérer qu'un hypothétique dieu vienne mettre son nez dedans. Aussi peu crédible que soit l'intervention rapide de la police.

Pacô a écrit:Le problème sur lequel je but - et je ne dois pas être le seul - c'est que j'ai le début, j'ai la fin et j'ai les raisons et les sujets à traiter. Par contre, j'ai encore du mal à trouver les péripéties qui feront le lien entre le début et la fin, ni celles qui amèneront les bons sujets au bon moment, sans que ça fasse "gros roman facile à anticiper".
Je cravache donc dur, et je dessine beaucoup de schémas ^^".
Eh bien je te souhaite bien du courage ! C'est dur de tout anticiper comme dans une partie d'échecs : à chaque mouvement d'une pièce, toute la partie change. Perso, j'ai jamais réussi à suivre à la lettre les trames que je me fixais, y'a toujours un moment où ça part en cacahuète (généralement, la faute aux persos, qui sont têtus quand ils s'y mettent... la deuxième fautive, c'est la cohérence de l'histoire, parce que ce qui s'enchaîne bien sur plan ne s'enchaîne pas toujours aussi bien une fois romancé...).
Si ça peut t'aider, voilà quelques pistes pour les écrivains en panne d'inspiration. Les commentaires sont aussi intéressants à lire.

Bon courage avec tout ça, et à bientôt pour la suite... Twisted Evil
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Message  Hybrid Sam 3 Nov 2012 - 22:26

La suite... je vais la faire light (enfin... plus que d'habitude), parce que je n'ai pas encore fait le tri de mes notes, et que je viens de terminer tout ce qui était paru sur le forum. Pour l'instant, mes remarques point par point sont juste surlignées sur mon kindle, ça va me prendre du temps de tout remettre à plat, dans l'ordre et au clair.

Par contre, je devais te faire part de mon "grahhh" final (je trouve ça plus parlant qu'un vrai mot chizz )
Tu devrais avoir honte de nous laisser terminer l'histoire sur Arthur qui s'écroule ! Sadique.

Sinon, en gros et en travers, j'ai bien aimé ton histoire, même si elle commence à peine, et j'aimerais bien pouvoir lire la suite (et tant qu'à faire, la fin aussi), c'est certain.
Je n'ai pas de gros problèmes de forme, à part un ou deux détails qui doivent être des coquilles plus que des erreurs (et que je n'ai pas sous la main, là, tissit, j'approfondirai plus tard).

Donc je m'interroge beaucoup, notamment au sujet de ce journal qui me laisse l'impression d'être d'une importance capitale dans l'histoire ou, en tout cas, dans ce début d'histoire (outre le fait qu'Arthur a menti à un représentant des forces de l'ordre, je sens que le News Budapest a un tout autre intérêt). Toujours autant de questions concernant les agents et keu keu keuwa Arthur entend la blonde dans sa tête ? Arf, le pauvre.

J'aime bien le personnage de Julien (à dire vrai, pour l'instant, plus qu'Arthur, tu m'excuseras... cela dit l'échantillon est maigre et je ne demande qu'à m'en mettre un peu plus sous la dent), j'aime bien aussi la relation qui les unit (et je ne sais pas pourquoi mais par contre, là j'ai un doute sur le temps qu'il leur reste à pouvoir agir en frères l'un envers l'autre... j'ai l'impression que ça va pas durer).

Le passage façon JT radio était pas mal, plutôt réaliste (sauf pour le terme (je me le rappelle... quelle mémoire !) "machiavélique" qui ne me paraît pas adapté à un échange de journalistes (mais je peux me tromper), ça sonne un peu trop "théâtral" (mais c'est peut-être voulu ?). J'avoue avoir trouvé un peu le temps long avec la parenthèse météo, certes bien rendue mais à l'intérêt plutôt soporifique, j'ai survolé quelques lignes sans réussir à me poser dessus.
Non, la météorologie ne me passionne pas.

Ah, et je m'interroge aussi sur la famille d'Arthur. Il aurait dû rentrer chez lui depuis... euh, je n'ai pas fait le compte, mais il me semble qu'il dit lui-même, lorsqu'il attend pour être interrogé, qu'il aurait dû être à Paris (ou y être bientôt). Ses parents ont vraisemblablement été informés par les médias de l'intervention des agents dans le train de leur fils.
Bon, apparemment, y'a pas de portable dans ton univers (pas trouvé en tout cas) donc les parents peuvent pas l'appeler. Mais lui, il a pas l'idée, l'envie de les rassurer et de leur dire que ça va, qu'il rentrera plus tard que prévu avec son pote de la petite école ?

Voilà, là comme ça, les principales remarques que je me rappelle m'être faites en lisant (et après avoir terminé). J'espère que ce week-end (pour moi, le week-end c'est jusqu'au lundi soir), j'aurai le temps de venir compléter un peu tout ça. Sinon... ce sera probablement pour le suivant !
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Message  Pacô Dim 4 Nov 2012 - 18:35

Je te remercie pour ton commentaire I love you.

Tu vois, tu m'as vraiment donné le "coup de jus" pour poursuivre et parfaire la suite. J'ai été pris d'un élan d'inspiration cet après-midi, suite à ton commentaire, qui m'a conduit à rédiger proprement - et non en brouillon - la suite (qui est en ligne). Je te jure que ça fait du bien, parce que j'avais l'idée mais pas la forme !
Merci, c'est un réel soulagement d'embrayer la seconde vitesse I love you

Bon, par contre, tu risques de me détester encore plus. Parce que la fin de ce quatrième et dernier extrait du chapitre 3, laisse peut-être encore plus sur la fin que l'écroulement d'Arthur en lui-même. Mais tu verras, du moins je l'espère, que l'histoire prend enfin une tournure d'action... et à s'enclencher. C'était temps, me diras-tu certainement ^^".

Pour le journal, tu as tout à fait raison et je ne cherche pas forcément à m'en cacher. Enfin disons qu'il est pas assez discret pour échafauder une petite "surprise" magistrale le concernant, mais reste assez en retrait pour amener une nouvel élément déterminant dans la suite très prochaine de l'histoire. J'ai essayé de glisser des indices, dans la description de ses articles et les commentaires des personnages, pour donner des pistes et éventuellement faire comprendre "après-coup" que, effectivement, la réponse était "sous notre nez".
Mais patience, c'est pour bientôt ! Smile

Je ne suis pas fâché que tu préfères Julien à Arthur ; après tout, l'important, c'est quand même que tu t'attaches à un personnage, qu'importe s'il est le héros ou non. En fait, les deux amis sont très liés et très contrastés à la fois : l'un est dans le milieu militaire, est plus sanguin mais à la fois... un tantinet plus mature. L'autre est encore dans la sphère scolaire, donc pas vraiment les pieds dans la réalité du monde, a plus la tête dans la politique et est facilement idéaliste (cf : le passage sur Georges Cherasse, l'élu parisien effarouché qui s'insurge contre la politique culturelle de Terrae).
Et il est certain aussi que cette histoire va éprouver leur amitié, mais de là à la briser... tu verras tongue.

Le passage météo à la radio est peut être pas nécessaire, mais il fait pas mal de contenu et met dans le style "blabla radio". Il permet aussi de pas faire les gros sabots "oh bah on tombe pile toujours sur l'émission qui parle des agents" et permet de faire l'introduction "le temps est aussi mauvais que l'actualité". Du coup, je pense le garder quand même.
Et puis, il a une toute petite importance dans le fait que, dans le chapitre 4, il va faire du mauvais temps. Je trouve que ça fait un certain écho crédible entre les passages du texte, et ça donne une certaine profondeur et cohérence de l'histoire Wink.

Enfin, oui les parents n'ont pas été prévenus ; autrement que par les médias. Et très bien vu aussi, les portables n'existent pas. Mais il est prévu aussi qu'à son retour à Paris, les parents lui fassent ce reproche - de ne pas les avoir prévenus. Mais en vrai, et c'est un petit spoil', Julien de son côté a appelé les parents pour dire que Arthur allait bien. C'est histoire de renforcer l'idée que Julien est plus "paternaliste" et "mature" qu'Arthur dans cette histoire Smile.

J'attends avec impatience tes petits chipotages sur les extraits lus ; ils me manqueraient presque - même si ça fait du bien de pouvoir parler un peu du fond aussi ! Twisted Evil
A bientôt !


PS : et toi, c'est quand que tu remets des extraits du Prince de l'Hydre ? J'vais me sentir un peu "endetté" à force.
(oui j'ai perdu le mot, alors j'ai mis "endetté" parce que j'arrivais pas à le retrouver ^^).

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Message  Hybrid Dim 4 Nov 2012 - 21:59

Ravie d'avoir pu, à mon insu, te redonner le courage et l'inspiration pour la suite ! Je vais m'arranger pour aller lire ça (très ?) prochainement (pour mon confort, je bascule sur Kindle, l'épluchage... ça vient ensuite sur pc :p D'où le fait que je n'ai pas encore récupéré mes remarques au cas par cas, c'était ma journée de break aujourd'hui). Je te dirai si je te déteste encore plus après. Mais pour que tu me préviennes, j'imagine qu'effectivement, c'est pire. C'est pas grave, je repousserai un autre "graaahhh" avec peut-être plus de a et de h... ou de r ?

En ce qui concerne le passage météo, c'est un choix comme un autre. Mais en tant que lectrice pas modèle, c'est certain que tu vas en perdre quelques-uns sur ce passage. Enfin, quand je dis perdre... comme moi, on risque de survoler, il n'est pas assez long pour couper toute envie de poursuivre (heureusement !). Et pis ma foi, mis à part qu'il fait froid, je doute que la vitesse du vent joue un rôle primordial dans la suite de l'histoire, donc ce n'est pas bien grave.

Pacô a écrit:Et il est certain aussi que cette histoire va éprouver leur amitié, mais de là à la briser... tu verras tongue
La briser ? Je n'espère pas, ou alors tu comptes vraiment les briser eux aussi ! En fait, je m'attends plus à une opposition qui va mettre leur amitié à rude épreuve.

Bon, pour les parents, ça va ! Je ne demandais pas vraiment la réponse, en fait c'était juste pour m'assurer que t'avais pas zappé. Te connaissant un peu à travers tes posts, ça m'aurait paru bizarre, mais vu que tu parles à peine d'eux, j'ai pensé que cet aspect avait peut-être été passé à la trappe. Dans le doute, je signale.

Pacô a écrit:J'attends avec impatience tes petits chipotages sur les extraits lus ; ils me manqueraient presque - même si ça fait du bien de pouvoir parler un peu du fond aussi ! Twisted Evil
Il faudra encore attendre un petit peu. J'ai lu pas mal d'extraits d'une seule traite, donc va falloir que je reprenne mes notes et que je les remette dans l'ordre.

Pacô a écrit:PS : et toi, c'est quand que tu remets des extraits du Prince de l'Hydre ? J'vais me sentir un peu "endetté" à force.
(oui j'ai perdu le mot, alors j'ai mis "endetté" parce que j'arrivais pas à le retrouver ^^)
Oh, endetté ça va très bien, le principal est de se comprendre.
Euh... pour le PdH (ça va plus vite... flemme -_-) je préférais attendre un peu, histoire d'avoir peut-être un, voire deux (!) commentaires d'autres membres. Histoire aussi de ne pas tout balancer comme une sauvage et de laisser le temps de respirer entre deux. Je dois déjà corriger certains passages que tu as portés à mon attention... une chose à la fois. Mais ne te sens pas "endetté", je ne compte pas les points !
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